- ENTREE de SECOURS -



samedi 10 août 2019

Retour sur la théorie de l’effet de serre avec des exemples.

le 9 août 2019


Ce billet n’a pas la prétention de mettre à plat, encore une fois, la théorie de l’effet de serre, j’ai écrit de nombreux billets sur ce blog à ce sujet. Il me paraît néanmoins nécessaire de clarifier les idées. L’effet de serre, par définition, s’applique à un système fermé isolé de l’espace environnant. Je prends un exemple concret. Sur le toit de la maison de mon fils à Tokyo il y a un panneau solaire construit avec un matériau sombre dont la fonction est de chauffer de l’eau. Ce panneau se trouve dans un châssis en verre qui l’isole du milieu extérieur, une sorte de serre. Ainsi, même par temps froid, le moindre rayonnement solaire sera suffisant pour produire de l’eau chaude. Il s’agit là d’une application directe de l’effet de serre : le panneau est isolé du milieu extérieur et l’énergie thermique provenant du Soleil est transférée à l’eau qui circule à l’aide d’une pompe avec un rendement relativement satisfaisant. Combiné à une isolation thermique correcte des canalisations l’eau du ballon d’eau chaude peut atteindre 60°C.

Que se passe-t-il au niveau du panneau solaire ? Sa température reste toujours inférieure à celle de l’air de l’enceinte vitrée tant qu’elle n’a pas atteint une température d’équilibre. Alors la pompe s’arrête. Le circuit de chauffage du ballon est empli d’un mélange eau + glycol pour éviter qu’il gèle en hiver et un échangeur de chaleur se trouve incorporé au sein du ballon d’eau chaude ou à chauffer, c’est selon. Pour que l’installation fonctionne il faut donc que la température du fluide circulant dans le panneau reste inférieure à celle de la « serre » dans laquelle se trouve ce panneau afin qu’il y ait un transfert de chaleur de la source chaude – la serre chauffée par le rayonnement infra-rouge provenant du Soleil – vers le panneau solaire, le corps froid. Au risque de me répéter, quand la différence de température entre l’atmosphère de la serre, une boite de quelques centimètres d’épaisseur épousant les dimension du panneau lui-même, et le liquide glycolé diminue jusqu’à atteindre un équilibre, la pompe de circulation s’arrête. En effet des capteurs permettent de piloter cette opération.

Revenons à la maison de mon fils. En été il fait très chaud à Tokyo et il est agréable sinon indispensable de faire fonctionner des climatiseurs. Un climatiseur fonctionne sur le même principe qu’un réfrigérateur. Un petit compresseur intervient dans le système pour obliger un fluide gazeux à changer de phase et passer de l’état gazeux à l’état liquide. Dans cet état liquide il est refroidi en circulant dans une sorte de radiateur à l’aide d’un ventilateur se trouvant dans la partie extérieure de l’installation. À l’intérieur de l’habitation se trouve un autre radiateur dans lequel va ensuite circuler ce liquide qui va alors être réchauffé par l’air de la pièce provoquant sa vaporisation, pour être ensuite compressé et refroidi à l’extérieur, etc. C’est très schématique mais c’est au moins facile à comprendre. Le but du climatiseur est de transférer de la chaleur d’une source froide, l’intérieur de la maison qu’il faut refroidir, vers un milieu plus chaud, l’air extérieur car l’isolation de la maison n’est pas parfaite et l’air a tendance à se réchauffer (voir note en fin de billet).


Ces deux exemples sont parfaitement décrits par les lois de la thermodynamique. Il ne peut y avoir de transfert d’énergie thermique, sous quelque forme que ce soit, que d’un corps chaud vers un corps froid : c’est le cas du panneau solaire pour chauffer l’eau du bain et de la cuisine. Toute action contraire à ce principe, c’est-à-dire transfert de chaleur d’un corps froid vers un corps chaud, nécessite l’intervention d’un travail extérieur au système : et dans le cas du climatiseur il s’agit du compresseur. La petite pompe du circuit de chauffage de l’eau n’intervient pas dans le processus de transfert, elle ne fait que faciliter la circulation du fluide glycolé. Une illustration de cette dernière remarque peut se trouver dans les premières installations de chauffage central du début du XXe siècle. Il n’existait pas de pompe de circulation et l’eau chaude « montait » du sous-sol vers les étages par simple différence de densité entre l’eau chaude légèrement plus légère que l’eau froide qui, elle, redescendait par gravité vers la chaudière.

Pourquoi ne peut-on pas appliquer ces deux exemples à l’atmosphère ? Tout simplement parce que l’atmosphère est soumise à la gravité terrestre. Au niveau de la mer la pression exercée par le poids de l’air est de 10 tonnes par m2. Sur un carré de 2 mètres sur 2 le poids de l’atmosphère exerce une pression égale au poids d’un semi-remorque de 40 tonnes. Plus on monte en altitude plus l’air se refroidit car la pression diminue et cette pression diminuant la densité des molécules de gaz constituant l’atmosphère diminue également. Ce refroidissement est presque égal à 1 degré pour 100 mètres ce qui est considérable. Tous les climatologues qui ont érigé l’effet de serre en dogme ont oublié que la gravitation terrestre agissait « aussi » sur l’atmosphère !

J’habite pratiquement au niveau de la mer et quand je vais voir mon dentiste qui habite dans un quartier de la ville situé à 600 mètres d’altitude la température a diminué de près de 5 degrés ! Et si je monte au pied du volcan Teide, à 2000 mètres d’altitude, j’ai carrément froid ! Au sommet du téléphérique qui monte au Teide, à 3500 mètres d’altitude autant dire qu’il n’y a plus trace de végétation car il gèle toutes les nuits, toute l’année. Comment un climatologue s’y prendra-t-il, après l’exposé de ces quelques exemples, et par quel subterfuge, qu’il peut y avoir un quelconque transfert de chaleur des hautes couches de l’atmosphère vers le sol comme cela est indiqué sur l’illustration (Wikipedia). J’attends avec impatience une explication, surtout de la part des « spécialistes » de l’IPCC qui ont érigé l’effet de serre du gaz carbonique en ce dogme auquel il faut croire. Comment les couches d’air se trouvant au sommet du Teide peuvent-elles réchauffer l’air situé à 1500 mètres en dessous dans la caldeira de quelque manière que ce soit ou encore au bord de la plage de Las Teresitas d’où on peut apercevoir le volcan ?

Notes. L’exemple du climatiseur doit être complété en mentionnant que le même équipement peut aussi être utilisé pour chauffer l’intérieur de la maison durant les mi-saisons. Le climatiseur fonctionne alors comme une « pompe à chaleur » refroidissant, strictement par le même principe, l’air extérieur pour réchauffer l’air intérieur, c’est-à-dire toujours avec une intervention mécanique externe au système dans le respect du deuxième principe de la thermodynamique. Apparemment l’application de l’effet de serre au climat ne semble en aucun cas respecter ces applications de tous les jours du deuxième principe de la thermodynamique. Pour ce qui concerne la formation des nuages, celle-ci ne peut avoir lieu que parce que la température de l’air en altitude provoque une condensation de la vapeur d’eau. Dès lors si cet effet de serre qui fait l’objet du fondement des théories anti-scientifiques de l’IPCC aboutirai à aucune formation de nuages puisque les hautes couches de l’atmosphère réchaufferaient aussi la vapeur d’eau. De simples observations suivies de raisonnements simples démentent cette théorie. Prochain billet dimanche 11 août.

29 commentaires:

  1. Outre le fait que certaines planètes soient chauffées (gratos) par le soleil (prenons 'Mercure' tiens ! la planète la plus proche du soleil affiche +427°C et -123°C lorsqu'elle tourne le dos au soleil) elles n'en tirent pas forcément de profit ! because que ce sont des planètes éteintes. Mais là peut se poser question de proximité. Comment ont-elles fait pour s'être éteintes si près du soleil ? Qu'aussi loin du soleil l'étoile (future Terre) ait rencontré de la glace, pourquoi pas, çà tient la route, mais qu'une aussi près que Mercure (46 à 70 millions de kilomètres) tandis que la Terre est à 150 millions de km ! là c'est l'énigme.

    Mais pour en revenir à la chaleur: nul ne peut la conserver. Le soleil est lui-même entouré du froid glacial de l'espace.
    Mais que ce passerait-il si c'était le contraire ? S'il faisait chaud dans l'espace et, compte tenu des masses d'eaux/glace qui y circulent, il y aurait donc de la vie dans l'espace !

    Comme quoi s'il suffisait d'y penser...

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  2. Les gadgets et leurs inconvénients

    Par Eric Peters
    Eric Peters Autos
    10 août 2019


    Le problème avec les nouvelles voitures est qu’elles sont trop bonnes pour leur propre bien. Trop bon pour les constructeurs automobiles qui essaient de vendre des voitures neuves.

    La rouille est devenue presque un problème. La fiabilité est une donnée.

    Le moteur à combustion interne a été perfectionné à la perfection. les énormes gains réalisés dans le passé - des têtes plates aux soupapes en tête, des carburateurs à l'injection de carburant - ne sont plus réalisés.

    Des démarrages difficiles, des hésitations et une montée en puissance sont des choses qui ne font pas partie des «caractéristiques» des voitures neuves depuis au moins 25 ans.

    Toutes les nouvelles voitures ne nécessitent pratiquement aucun entretien pendant les premières années de conduite. La plupart d’entre elles dureront 12 à 15 ans avant qu’un problème majeur ne soit réparé. Cela est vrai depuis au moins le début des années 2000 - il y a presque 20 ans.

    Il a été difficile d’acheter une nouvelle voiture sans climatisation standard depuis que Bill Clinton était président.

    Ce n'est pas possible aujourd'hui.

    Les accessoires électriques autrefois considérés comme un luxe (régulateur de vitesse, essuie-glaces intermittents, climatiseur et sièges électriques, par exemple) sont des équipements courants et standard dans la plupart des voitures neuves et ce depuis au moins cinq ans.

    Les fenêtres électriques et les serrures sont données.

    Chaque nouvelle voiture a un très bon système stéréo - inclus. La plupart offrent un très bon.

    La technologie, la fiabilité et même le luxe ne font plus de grands progrès - comme cela était habituel et prévu lorsqu'un acheteur a acheté des véhicules neufs au cours des 100 dernières années. Quelle est la différence - en termes significatifs - entre une voiture 2015 et 2020 ?

    Pas grand chose, à part le prix, bien sûr.

    Ce qui explique probablement pourquoi il devient de plus en plus difficile de vendre les plus récents.

    Alors, comment les vendre ?

    Des gadgets !

    Électrifiez tout - y compris les choses qui ne devraient probablement pas l'être.

    https://www.lewrockwell.com/2019/08/eric-peters/gimmicks-and-their-downsides/

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  3. Renouvelables : c’est la « cata »



    Par Michel Gay,
    le 2 février 2015 dans Énergie


    Le soutien forcené aux énergies renouvelables (hors hydraulique) conduit la France et l’UE « à la catastrophe ».

    La politique énergétique de la France, si elle en a une, a été fondée sur les trois présupposés suivants qui se sont révélés faux :

    le prix des énergies fossiles va croître de façon inexorable parce que la demande va excéder la production,

    l’Europe aura un avantage compétitif en développant une économie « bas carbone » fondée sur les renouvelables,

    une augmentation du prix du « carbone » émis par les énergies fossiles augmentera le coût des productions des centrales électriques classiques jusqu’à ce que les énergies renouvelables, notamment éoliennes et photovoltaïques, deviennent compétitives.

    Or, on constate le contraire ! La production et les réserves augmentent depuis 2008 pour le pétrole, le charbon et le gaz. Les prix fluctuent mais ils ont baissé, notamment aux États-Unis, et le coût gigantesque des développements éoliens et photovoltaïques plombent notre compétitivité en augmentant les taxes et le prix de vente de l’électricité.

    Des centaines de milliards d’euros investis dans des installations solaires et éoliennes ne produisent qu’une faible quantité d’électricité aléatoire1. Des usines conventionnelles, nucléaires ou fossiles, sont toujours nécessaires pour la « vraie » production, en particulier des centrales à gaz afin d’assurer les pointes de consommation les soirs d’hiver.

    Ces installations solaires et éoliennes intermittentes ne peuvent jouer qu’un rôle anecdotique sans un système de stockage massif. Or, seuls quelques trop rares barrages hydroélectriques peuvent stocker l’énergie par pompage avec un rendement décent. Les autres techniques (dont l’électrolyse pour stocker de l’hydrogène) ont des rendements électriques ridicules et nécessitent des investissements colossaux qui, au minimum, tripleraient le prix actuel de l’énergie produite.

    Le plus extravagant est que les privilèges accordés en Europe aux promoteurs des installations renouvelables ont favorisé d’une part le développement d’une florissante industrie de panneaux solaires… en Chine et, d’autre part, l’augmentation des besoins en matière appelée « terres rares » (d’origine essentiellement… chinoise) pour les générateurs des éoliennes.

    Contrairement aux affirmations martelées par certains écologistes et reprises par les médias, non seulement un emploi vert subventionné en Europe n’est pas pérenne2, mais de surcroît il détruit deux ou trois autres emplois par ailleurs dans l’industrie.

    De plus, pour équilibrer le réseau de transport, perturbé par des éoliennes intermittentes et dont la puissance est extrêmement variable en fonction du vent, il faut disposer de centrales thermiques fiables, notamment au gaz.

    En outre, si le besoin en électricité est couvert par les moyens traditionnels (fossiles et nucléaire), alors l’énergie électrique produite par les renouvelables est inutile. Elle est même parfois revendue à prix « négatif ».

    Inversement, en hiver, par temps froid, lorsqu’une situation météorologique stable et sans vent (anticyclone) s’installe sur l’Europe et sur notre pays, la production de l’éolien est faible et celle du solaire aussi (jours courts, peu de lumière). Ce fut notamment le cas le 30 décembre 2014, et durant plusieurs autres jours depuis cette date.

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  4. La transition énergétique vers les énergies renouvelables pour succéder aux énergies fossiles est un mythe savamment entretenu, alors qu’en réalité cette transition se fera surtout grâce à l’énergie nucléaire. La surgénération avec de l’uranium, puis avec du Thorium, permettra de satisfaire les besoins mondiaux en chaleur et en électricité pendant plusieurs milliers d’années pour les pays qui pourront se l’offrir. Ces deux éléments sont abondants sur terre comparativement aux quantités qui seront consommées pour la production d’électricité.

    Noyautée par des ONG environnementalistes radicales, la politique de l’Union européenne (UE) en matière de climat et d’énergie est… déraisonnable. Pour traiter un problème climatique, l’UE a mis en place un système de bourse d’échange carbone, source de tous les abus et de toutes les malversations, sorti des règlements et des normes aussi inutiles que néfastes pour nos économies… et elle conduit les États vers une transition énergétique qui les mène droit dans le mur. L’Allemagne avec son « Energiewende » est un bon exemple… de ce qu’il ne faut pas faire.

    La Commission européenne et maintenant nos gouvernements, convaincus d’agir pour « sauver la planète » (slogan prétentieux ?), nous imposent des plans « climat-énergie » onéreux et flous, ainsi qu’une multitude de normes qui restreignent l’espace de liberté des citoyens et des entreprises. L’Europe montre ce qu’il ne faut pas faire, sauf à vouloir se tirer une balle, non pas dans le pied, mais dans le genou. Son « exemple » fou de soutenir à tout prix le développement des éoliennes et du photovoltaïque n’est pas suivi par les autres pays qui savent raison garder… Dépenser des milliards d’euros et plumer les citoyens et les entreprises pour un si piètre résultat est un délire collectif qui, s’il persiste, mènera l’UE à sa ruine…

    En France, le Grenelle de l’environnement a repris à son compte la folle politique de l’UE, l’a déclinée au niveau national, et nous l’impose. La mécanique techno-bureaucratique est en marche. Les Régions préparent leurs « plans climat-énergie », dont on sait qu’ils ne serviront à rien, si ce n’est à plumer le « citoyen-contribuable-consommateur », et à torpiller la compétitivité de nos entreprises.

    Ce soutien forcené aux énergies renouvelables (hors hydraulique) conduit la France et l’UE « à la catastrophe ». Est-il possible de faire plus absurde ?

    -----------------------------

    1) Moins de 5% de la production en France en 2014. RTE, bilan électrique 2014, édité le 27/01/15. ?

    2) Après des faillites retentissantes dans l’éolien et le solaire (Prokon, Q-cells,…), le leader de l’énergie solaire en Allemagne, SMA Solar, a annoncé mi-janvier 2015 qu’il allait supprimer le tiers de son effectif, soit 1600 emplois.

    http://www.contrepoints.org/2015/02/02/196530-renouvelables-cest-la-cata

    https://huemaurice5.blogspot.com/2015/02/renouvelables-cest-la-cata.html

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    1. Le lobbying fait la cata. Le lobbying c'est quoi ? Ce sont des groupes merdeux (issus des merdias) qui sont de même odeurs que les politiques. Ils sont là pour prétendre des choses qui n'existent pas en leur donnant de l'importance grâce aux merdias. Ce lobbying est né avec la plus monstrueuse de toutes: la religion. Ou le paradis (payé cher) à 5000 m à se geler les couilles tandis que sous terre on est chauffé gratos !

      Pour illustration le film 'Wicked Blood' ('Sang Méchant') a un 2è titre ! 'Ultimate Endgame' ('Ultime Fin du jeu') !

      https://fr.shopping.rakuten.com/mfp/5551696/ultimate-endgame

      propose l'affiche où figurent des hélicoptères ! un pont ! et même au dos du coffret un gratte-ciel ! alors que l'intégralité du film a été tourné à Plaquemine (Louisiane) et campagne où ne figurent bien sûr rien des illustrations !

      Pourquoi pas s'en servir pour illustrer la vie de Jeanne d'Arc ! (Hahahaha !). Tout a été fait pour anéantir ce chef-d'œuvre de Mark Young où figurait LA révélation du 21è: Abigail Breslin !

      Faut dire qu'avec Olesya Rulin ('Family Weekend') elles ont de quoi faire de l'ombre à toutes les autres actrices. C'est pourquoi un lobbying (comme celui contre Monsanto et son 'Round'Up') a été mis en place pour en détruire le succès incontestable. Pour le plaisir de faire du mal.

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  5. Le gouvernement australien poursuit les exploitants de parcs éoliens au sujet de la panne d'électricité du sud de l'Australie en 2016


    10 août 2019
    Par Daniel Keane


    Les exploitants de parcs éoliens sont poursuivis en justice pour non-respect présumé des exigences de performance.

    L'organisme de réglementation de l'énergie entame une action en justice contre les exploitants de parcs éoliens à la suite d'une panne d'électricité survenue dans l'État de SA

    "L'ARE a engagé cette procédure pour envoyer un message fort à toutes les entreprises du secteur de l'énergie sur l'importance du respect des normes de performance pour promouvoir la sécurité et la fiabilité du système", a déclaré la présidente de l'ARE, Paula Conboy, dans un communiqué.

    «Ces défaillances présumées ont contribué à l'événement du système noir et ont signifié qu'AEMO [opérateur australien du marché de l'énergie] n'était pas pleinement informé lors de la réponse aux défaillances du système dans le sud de l'Australie en septembre 2016.

    La panne s'est produite le 28 septembre 2016, lorsque des conditions météorologiques extrêmes - décrites à l'époque comme des «tornades jumelles» - ont provoqué des dommages importants aux infrastructures électriques, détruisant d'énormes lignes de transport.

    L'AER a déclaré qu'une perte de production éolienne a ensuite provoqué la panne d'électricité, laissant 850 000 clients sans électricité.

    Si les parcs éoliens ne peuvent pas être rendus plus résistants aux intempéries ou à l'instabilité causée par des défaillances de composants de réseau, et si nous supposons, par souci de débat, que le changement climatique à venir entraînera des conditions météorologiques plus violentes, des perturbations et des dommages aux infrastructures, il n'y a probablement pas de risque. beaucoup de points de construction de parcs éoliens.

    https://www.abc.net.au/news/2019-08-07/regulator-legal-action-against-energy-companies-over-sa-blackout/11390400

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  6. Chaos dans les transports en Angleterre et au pays de Galles après d'importantes coupures d'électricité


    9 août 2019
    Le gardien


    La défaillance du réseau de réseau national affecte les services de train et les usagers de la route

    De grandes parties de l'Angleterre et du pays de Galles se sont retrouvés sans électricité à la suite d'une coupure de courant majeure, ont déclaré les opérateurs de réseaux d'électricité, avec un impact sérieux sur les services ferroviaires et routiers, y compris les feux de circulation.

    Les passagers ont été fermés dans certaines des gares les plus fréquentées du pays à l’heure de pointe du vendredi soir, tandis que des centaines de milliers de foyers se sont retrouvés sans électricité après ce que le réseau national a décrit comme un problème de deux générateurs.

    La police des transports britanniques a déclaré que les officiers avaient été sollicités, les services sur la ligne principale de la côte est étant suspendus, de nombreux clients s'étant vu conseiller de ne pas voyager; et la gare de Londres Euston, plaque tournante au sud de la ligne principale de la côte ouest, a été fermée en raison de «la densité exceptionnellement élevée de passagers». La panne toucherait également d'autres services ferroviaires et des feux de signalisation.

    Peu avant 18h30, un porte-parole de National Grid a déclaré que les problèmes liés aux générateurs avaient provoqué «une perte de puissance dans certaines zones du Royaume-Uni». Le porte-parole a déclaré que le problème était "maintenant résolu" et que le système était revenu à la normale.

    Environ 500 000 clients au pays de Galles, dans le sud-ouest de l'Angleterre et dans les Midlands ont été touchés et 300 000 clients dans le sud-est de l'Angleterre se sont retrouvés sans électricité, ont indiqué les distributeurs locaux. Selon les distributeurs d'électricité de ces régions, 110 000 autres personnes dans le Yorkshire et le nord-est de l'Angleterre ont été touchées, aux côtés d'environ 26 000 dans le nord-ouest de l'Angleterre.

    Enappsys, un cabinet de conseil en énergie, a déclaré que la panne avait probablement été causée par les fermetures inattendues du parc éolien offshore de Hornsea, qui appartient à la société de parcs éoliens danoise Orsted, et de la centrale à gaz de Little Barford, appartenant au géant allemand des services publics RWE.

    Les données du réseau national ont montré que les deux générateurs ont été retirés du réseau à peu près au même moment. Les deux pannes ont entraîné une perte soudaine de fréquence du réseau électrique, en dessous de 49 Hz, ce qui aurait entraîné la déconnexion automatique de certaines parties du réseau, entraînant des coupures de courant.

    https://www.theguardian.com/business/2019/aug/09/power-cut-hits-london-and-south-east-england

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  7. UN HYPERMARCHÉ VA OUVRIR LE DIMANCHE MAIS SANS CAISSIERS


    par MARIE-EVE WILSON-JAMIN
    08/08/2019


    Il s'agit du premier magasin à proposer cette initiative en France.

    Un magasin Géant Casino de la ville d'Angers ouvrira ses portes jusqu'à 21 heures, chaque dimanche, dès le 28 août. Des caisses automatiques seront disponibles pour les clients, sous la supervision d'agents de sécurité extérieurs à l'entreprise. Les syndicats font part de leur colère.

    Nouvelle polémique quant à l'ouverture d'un magasin le dimanche. Et pour cause, l'expérimentation de l'enseigne Casino doit se faire à Angers (Maine-et-Loire) sans caissiers. L'hypermarché serait donc ouvert tous les dimanches.

    Un magasin avec des caisses automatiques ouvert le dimanche

    Les réactions n'ont pas tardé : la CGT dénonce une « régression sociale » et une pratique « destructrice d'emplois ». Ce Géant Casino, installé dans le quartier angevin de la Roseraie, ouvrira à partir du 25 août les dimanches après-midi avec des caisses automatiques pour permettre aux clients de scanner et régler les articles eux-mêmes.

    Le groupe semble fier puisqu'il évoque « une première pour un hypermarché ». Cette grande surface de 5 000 m2 qui compte un total de 115 salariés, « proposera un service en mode automatique à partir de 13 heures, et jusqu'à 21 heures », précise-t-on chez Casino qui affirme répondre à une demande des clients.

    Des magasins ouvert 24h24 et 7j/7

    Les enseignes Casino affirment qu'il n'y a pas d'opposition chez les salariés. L'accueil sera assuré l'après-midi et le soir par des vigiles, et une à deux animatrices de caisses. « Ce sont des prestataires extérieurs, pas des salariés de Casino. Nos salariés travailleront le dimanche jusqu'à 13 heures, on est dans les règles » du travail dominical, assure-t-on. Le maire Christophe Béchu (Les Républicains) dénonce une surenchère. « Cette décision participe à une surenchère dont personne ne sortira gagnant, car une société déshumanisée n'a pas d'avenir », a tweeté mercredi 7 août le jeune élu (45 ans).

    Ce genre d'initiatives se multiplie. L'un des magasins de l'enseigne Franprix, situé dans le quartier des Halles à Paris, est ouvert tous les jours, 24h/24, depuis 2018. Un autre supermarché Casino a fait de même en décembre 2018 dans le centre de Lyon et puis un autre en février 2019 à Marseille.

    http://www.economiematin.fr/news-hypermarche-ouvrir-dimanche-sans-caissiers

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    1. Alors qu'une baisse des dépenses des supermarchés se traduit par une baisse des prix face à la concurrence, les seuls gagnants sont les clients et les magasins.

      Faut dire aussi que les machines travaillent gratos même le dimanche et la nuit !

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  8. Le milliardaire Jeffrey Epstein, inculpé pour «exploitation sexuelle de mineures», s'est suicidé


    10 août 2019, 15:19


    Selon les informations du New York Times, le milliardaire américain Jeffrey Epstein – inculpé pour «exploitation sexuelle de mineures» – a été retrouvé mort dans sa cellule de prison à Manhattan. Selon les autorités, il s'est suicidé.

    Citées par plusieurs médias américains, les forces de l'ordre ont fait savoir que le corps de Jeffrey Epstein avait été retrouvé sans vie dans sa cellule à New York, ce 10 août. Des responsables américains, qui se sont exprimés sous couvert d'anonymat, affirment que le milliardaire américain, inculpé pour «exploitation sexuelle de mineures», s'est donné la mort par pendaison.

    Lire aussi
    Le procureur de New York Geoffrey Berman pointe du doigt une photographie du milliardaire Jeffrey Epstein lors de l'inculpation de ce dernier, le 8 juillet. Affaire Epstein : les premiers noms révélés dans des documents rendus publics
    La veille, des documents rendus publics par les autorités avaient révélé les premiers noms de personnalités accusées dans cette affaire d'avoir eu des relations sexuelles avec des mineures. Parmi eux, plusieurs hommes politiques américains, des hommes d'affaires mais aussi le prince Andrew, fils de la reine d'Angleterre Elizabeth II.

    L'inculpation de Jeffrey Epstein le 8 juillet dernier faisait trembler le tout Washington, et au-delà. La question qui était sur toutes les lèvres étant de savoir si cet ami des puissants allait livrer des informations sur son réseau en échange de la clémence de la justice.

    Le 25 juillet, il avait déjà été retrouvé blessé au cou, affalé sur le sol en position fœtale et presque inconscient dans sa cellule. Un incident que n'avaient pas élucidé les enquêteurs, qui n'avaient écarté aucune piste, de la tentative de suicide ou de fuite à l'agression.

    Lire aussi : Inculpé pour «trafic sexuel» de mineures, le milliardaire Jeffrey Epstein fait trembler Washington

    https://francais.rt.com/international/64939-milliardaire-americain-jeffrey-epstein-se-serait-suicide-par-pendaison-dans-sa-cellule

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    1. Il aurait lâché des noms avant d'être assassiné !

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  9. Les femmes autorisées à nager aux seins nus à Barcelone après que la ville a déclaré qu'il serait sexiste de ne pas le faire


    par Tyler Durden
    Samedi, 08/10/2019 - 07:35


    Dans une rare victoire pour les féministes et les fans de boob, la ville de Barcelone, en Espagne, a décidé que les femmes peuvent nager seins nus dans n’importe laquelle de leurs piscines municipales intérieures ou extérieures en raison de lois sur la «tenue sexuelle» - décidant que ce serait une discrimination sexuelle pour les forcer à se couvrir.

    Sunbathers topless typiques ... juste aller avec elle

    La décision a été prise après qu'une plainte ait été déposée par le groupe de campagne "Mugrons Lliures" de Catalogne, selon le Daily Mail, qui nous a tenus au courant de la situation.

    Les manifestants ont affirmé qu'une femme avait été sommée de se couvrir et de porter les deux parties de son bikini, mais que cela était contraire à la loi. Les dirigeants de la ville ont maintenant accepté.

    Les autorités ont statué que les piscines de Barcelone ne doivent pas discriminer si une femme veut nager seins nus parce que les hommes font de même et qu’ils ne peuvent pas faire la différence entre le bas de maillot de bain et le maillot de bain.

    Le conseil a envoyé un rappel à tous les centres sportifs de l'Office pour la non-discrimination (OND) en leur rappelant que le «topless» doit être autorisé dans tous ses espaces, car ne pas le faire représenterait une pratique «discriminatoire» lors de l'établissement de normes vestimentaires sur le genre. -Courrier quotidien

    Selon la mairesse adjointe Janet Sanz, la nage sans seins n'a jamais été interdite dans les piscines municipales, et l'Office pour la non-discrimination a simplement rappelé aux piscines que les femmes peuvent nager avec les seins nus.

    "Toutes les femmes qui veulent le faire" seins nus "peuvent le faire", a déclaré Sanz, ajoutant que "l'entité Mugrons Lliures a déposé une plainte auprès de l'OND, affirmant que la réglementation en matière de vêtement fondée sur le sexe était discriminatoire. les centres municipaux avec piscines retirent tout règlement interdisant les "seins nus" dans leurs espaces. "

    Selon Mugrons Lliures, une ou plusieurs piscines municipales avaient mis en place des restrictions sur les vêtements de bain (ou leur absence). Désormais, toute piscine non conforme pourrait faire l'objet d'une amende.

    L'organisation - qui s'était plainte l'année dernière de la discrimination - s'est dite satisfaite du résultat obtenu à Barcelone et s'attend à ce que les règles soient appliquées dans tout le pays.

    Pas étonnant que des citoyens de la charia cherchent l'asile en Europe ...

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-09/women-allowed-swim-topless-barcelona-after-city-rules-it-would-be-sexist-not

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  10. La tyrannie des personnes socialement autonomes - Un New Deal vert et coercitif


    par Tyler Durden
    Samedi, 08/10/2019 - 23:25
    Ecrit par Richard Ebeling via l'Institut américain de recherche économique,


    Les crises sociales et économiques, réelles et imaginaires, semblent souvent faire ressortir les idées les plus erronées en matière de politique gouvernementale. À la suite de la crise financière de 2008 et dans la crainte du «réchauffement de la planète», le socialisme «démocratique» a repris son essor. Mais maintenant, ses partisans sont «sortis du placard» avec un appel clair et explicite à une planification centrale du monde autoritaire imposée avec force.

    John Feffer est affilié à l'Institute for Policy Studies, basé à Washington, DC, un groupe de réflexion «progressiste» qui n'a jamais vu un gouvernement commander ou commander, réglementer ou redistribuer ce qu'il n'a apparemment pas aimé - tant que cela reflète sa version de ingénierie sociale préféré par rapport à quelqu'un d'autre, bien sûr. Il a récemment publié «Le cas d'un Green New Deal forcé» sur le site Web du magazine The Nation (30 juillet 2019).

    Le PDG de 22 ans de l'IA veut améliorer la sécurité des voitures autonomes

    Le monde, a-t-il averti, a peut-être 12 ans pour transformer la façon dont les gens travaillent et vivent, ou ses rideaux pour la planète. En se débarrassant du sous-produit du gaz carbonique résultant de l’utilisation de combustibles fossiles, l’atmosphère s’échauffe avec des conséquences redoutables et désastreuses pour tous les êtres vivants de la planète. Pendant des décennies, les gens ont parlé et parlé des dangers du réchauffement climatique; mais l'heure de la discussion est arrivée à son terme, déclare M. Feffer. Il est temps de prendre des mesures concertées, planifiées et complètes du type proposé dans la législation Green New Deal soumise au Congrès plus tôt en 2019.

    La Chine en tant que modèle d'éco-autoritarisme futur

    Il compare deux bateaux de sauvetage perdus en mer, dont les survivants sont condamnés à mort s'ils ne parviennent pas à la sécurité de la terre. Sur l'un des bateaux de sauvetage, les occupants forment des comités pour discuter et débattre de la direction à prendre et de la meilleure façon de gérer les maigres approvisionnements à bord. Tous leurs bavardages consomment un temps précieux et des ressources limitées, sans décision définitive quant à la marche à suivre. On voit ici le dilemme et le dysfonctionnement d'une prise de décision démocratique indécise.

    Sur l’autre embarcation de sauvetage, après un débat et une discussion, un «chef» émerge et prend les choses en main. Il assigne des tâches aux personnes dans l'embarcation de sauvetage, il choisit un parcours que le bateau doit suivre (espérons-le) pour atteindre la terre et organise la meilleure façon de rationner les provisions disponibles pour les occupants de l'embarcation de sauvetage jusqu'à ce que la sécurité soit atteinte.

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  11. En ce qui concerne John Feffer, le temps des retards et de l'indécision du forum de discussion démocratique du premier type d'embarcation de sauvetage est maintenant écoulé. L’Amérique et le monde doivent suivre le modèle autoritaire du deuxième bateau de sauvetage. Il admire grandement l'exemple de la Chine moderne sous le président Xi Jinping. Sous sa direction claire et déterminée, la Chine sait où elle s'en va et pourquoi. Le gouvernement dirige et planifie la direction générale de la société et de l'économie chinoises. La dimension mondiale du rôle de la Chine dans le monde est illustrée par son projet «Belt and Road», qui vise à associer davantage de personnes du monde au développement futur de la Chine. Et le gouvernement chinois a même publiquement adopté l'idée d'un avenir écologique pour la Chine. (Voir mon article «Armements économiques et ambitions mondiales de la Chine».)

    M. Feffer est-il prêt à prêter serment d'allégeance à un monde caractérisé par les caractéristiques chinoises ? Hélas non. Le président Xi fait preuve d'une direction déterminée et franche, mais il ressemble un peu à Donald Trump avec pour objectif de «redonner à la Chine une nouvelle place». En outre, tout en parlant d'un air pur, la Chine continue de construire des fours à charbon. Et la stratégie de ceinture et de route pour établir la place de la Chine sur la scène mondiale ne vise pas à contraindre d’autres pays à lutter contre le réchauffement climatique, mais à servir les intérêts nationaux de la Chine.

    Si ce n’est pas la Chine, alors le New Deal vert de l’Amérique
    En outre, M. Feffer déclare que le problème est que la Chine, eh bien, n'est pas assez «éco-autoritaire» pour assumer le rôle de «Climate Leviathan». Comme il l'a dit, «la Chine n'est pas assez Leviathan». trop de ministères et d’intérêts régionaux et commerciaux concurrents pour que les «normes strictes» suffisantes et plus centralisées nécessaires à une Chine obligent le monde à suivre la direction dans laquelle il souhaite que le Président Xi l’ait. Il ne le dit pas, mais on pourrait imaginer que, dans un rêve, M. Feffer pourrait très bien souhaiter la réincarnation d’un président dévoué pour l’environnement, Mao, qui montrerait les qualités de dirigeant pour ne pas accepter le désaccord, la dissidence ou la décentralisation. la voie d'un plan unifié et entièrement centralisé pour sauver l'humanité de la vague de chaleur actuelle.

    Se détournant de son vif désir de voir la Chine ouvrir la voie, M. Feffer voit les populismes nationaux qui se manifestent dans divers pays avoir les sentiments voulus pour mettre fin à l'exploitation capitaliste cupide dont souffre le monde. Mais ils sont trop focalisés sur le nationalisme et trop souvent opposés à la lutte contre le changement climatique, car il voit le danger. Bien sûr, il y a toujours l'espoir que les Nations Unies puissent jouer le rôle de planificateur central mondial, mais l'ONU est enlisée dans l'impasse des comités de tête qui parlent et des résolutions inapplicables.

    Mais ne perdez pas complètement une attitude positive, car M. Feffer voit le salut dans le Green New Deal (GND):

    Pour atteindre l'objectif mondial d'émissions nettes de carbone de GND à l'horizon 2050, les États-Unis devraient montrer la voie avec leur propre version écologique de l'initiative Belt and Road, un projet de développement d'infrastructure de grande envergure qui impliquerait une voie ferrée à grande vitesse. la modernisation énergétique des bâtiments et les investissements énormes dans les énergies renouvelables (ainsi que la création d'un nombre impressionnant d'emplois).

    Considérez-le comme un futur avenir potentiel de type moonshot vert de type Apollo-11; une mobilisation ciblée des investissements, de la construction et de la volonté administrative de réaliser ce qui était considéré jusqu'ici comme impossible.

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  12. Pour faire adopter un Green New Deal aux États-Unis, par exemple, un Congrès non républicain devrait contraindre un éventail d’intérêts puissants [du secteur privé] à s’aligner. Et pour tout pacte mondial mettant en œuvre quelque chose de similaire, une autorité internationale telle que l'ONU devrait contraindre les pays récalcitrants ou non conformes à faire de même.

    En regardant les choses à travers les yeux de M. Feffer, nous pouvons voir l’Amérique comme le point focal et le responsable de la mise en œuvre du Green New Deal des États-Unis du monde. Toute l'humanité confinée et contrainte de se conformer à un plan central environnemental global dont aucun coin de la Terre ne serait exempt ni ne pourrait résister. Peut-être John Feffer a-t-il des rêves de mélomane dansant dans sa tête qui chuchote à l'oreille du One World World Fuhrer - oh, je veux dire un dirigeant socialiste démocratique. Tous saluent l'anti-réchauffement climatique "progressiste" César ! (Voir mes articles, «Les nouveaux concessionnaires verts et le nouveau socialisme» et «Le royaume des fées cauchemardes des nouveaux concessionnaires verts». »

    M. Feffer admet que la «coercition» n’est pas «un slogan de campagne sexy». Mais à moins que son avenir écologique ne soit imposé par la force d’une planification paternaliste concentrée et imposée par le gouvernement sous la forme du Green New Deal, une autre forme de l'autoritarisme moins attrayant que le sien sera le destin de l'humanité. Oh, non, le jumeau diabolique collectiviste du «progressisme» - un type de Donald Trump!

    Violence de rue non démocratique pour un New Deal vert

    Alors, comment M. Feffer propose-t-il d’apporter ce changement dans le climat actuel de discours démocratique et de désaccords qui ne fait que contrecarrer son désir d’une planification stricte et centralisée par le biais de contrôles autoritaires que de nombreux membres de la société américaine et du monde entier ne sont pas disposés à accepter et à accepter ? obéit ?

    Il est nécessaire de sortir des voies polies et légitimes du changement politique, dit-il. Des cadres déterminés et radicaux de guerriers anti-réchauffement de la planète doivent descendre dans la rue, organiser des grèves de masse et fermer des secteurs de l’économie considérés comme des centres d’opposition à un avenir de Green New Deal. Selon les propres mots de M. Feffer:

    Un changement majeur de ce type ne pourrait venir que d'une forme de démocratie beaucoup plus fondamentale: des gens dans les rues engagés dans des actions telles que des grèves dans les écoles et des barrages de mines de charbon. C’est le genre de pression que les législateurs progressistes pourraient alors utiliser pour faire adopter un Green New Deal mutuellement convenu, capable de créer une puissante force administrative capable de convaincre ou de contraindre tout le monde à préserver le bien commun mondial.

    Soyons clairs: M. Feffer est tellement convaincu de sa véracité quant aux dimensions et aux dangers du réchauffement planifié présumé qu’il est prêt à assister à la mise en œuvre de l’agression et de la cohue. Dans son esprit, le temps de la persuasion est terminé. Il est temps de bouleverser la société, d'arrêter certains rouages de la production et de l'industrie par la violence (c'est ce que signifient les «blocages»), et de faire pression sur le changement politique auquel beaucoup, sinon la plupart des habitants du pays, n'ont peut-être pas la conviction ou le désir.

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  13. Tous les collectivismes sont fondés sur la contrainte

    Soyons aussi clairs: ce sont les mêmes tactiques utilisées par le passé par les nazis et les communistes pour perturber la société, dissiper l'opposition et la résistance et contraindre la société au sens large à accepter et à se conformer aux exigences d'une minorité déterminée à présenter son propre collectivisme. conception de l'ingénierie sociale souhaitée sur tout le monde.

    Sans aucun doute, à ce stade, M. Feffer et d’autres, comme lui, m’accuseraient d’avoir bafouillé le nom de «redoutable» et «au-dessous de la ceinture» en les liant à tout ce qui avait un rapport avec les nazis. Ce qui est commun à tous, la tactique nazie et communiste du passé pour arriver au pouvoir et l'appel de M. Feffer à une action directe violente et perturbatrice, est la prémisse de la légitimité de méthodes non pacifiques et non persuasives changement politique et social, quelle que soit l'idéologie qui le guide.

    La méthode elle-même est une présomption idéologique plus large, selon laquelle la menace ou l’emploi de la force et de la violence sont justifiés dans l’arène des relations humaines au nom de la transformation des personnes et de la société sous différentes formes, même lorsque de nombreux objets sont rassemblés. de tels remaniements sont en désaccord et s'opposent au fait d'être remaniés et carrément transformés en de tels schémas sociaux qui ne sont pas de leur choix et de leur désir.

    La tyrannie des justes socialement autonomes

    Nous sommes confrontés à la tyrannie des personnes socialement autonomes. La seule différence entre de tels idéologues vertueux est le contenu et le but que la dictature économique imposée est de servir. Ils peuvent se battre férocement pour contrôler l’appareil gouvernemental de coercition, mais il existe une caractéristique commune à chacun d’eux: ils s’opposent et détestent le libéralisme fondé sur le marché libre. Rien n’est pire que l’opposant à toutes les formes de collectivisme, car si un tel libéralisme devait gagner, les moyens de contraindre politiquement d’autres personnes à agir autrement qu’elles n’accepteraient pacifiquement seraient supprimées. Et rien n’est pire pour tous les collectivistes que d’avoir le pouvoir de faire usage de la force sur d’autres personnes de la société.

    Il ne devrait pas être trop surprenant que quelqu'un comme M. Feffer, qui est tellement convaincu qu'il sait comment le reste de l'humanité devrait vivre, travailler et interagir au nom de «sauver la planète», devrait trouver un modèle pour le Léviathan autoritaire. il aspire aux frontières de la Chine moderne. N'oublions pas que la Chine est un État à parti unique imposé par le Parti communiste chinois sous la ferme direction du président Mao après la Seconde Guerre mondiale.

    N’oublions pas que le président Xi, bon communiste qu’il est sans aucun doute, suit les traces du Grand Timonier en arrêtant, en emprisonnant et en exécutant des dissidents de tout genre; ainsi qu'en jetant peut-être jusqu'à un million de membres d'un groupe ethnique minoritaire dans des camps de «rééducation» pour s'être opposés au dogme politique de l'État chinois. Le président Xi et son gouvernement assurent le "consensus" à travers la censure, la surveillance et le système d'espionnage de quartier qu'il a hérité du président Mao.

    Une planification globale du gouvernement implique un contrôle politique complet sur pratiquement tous les aspects de la vie des gens. Comment pourrait-il en être autrement, quand ce qui est produit, ainsi que où et comment, est dicté par le gouvernement ? Lorsque chaque emploi ou opportunité d’emploi est directement ou indirectement lié au fait de servir et d’obéir à la direction établie par le plan central du gouvernement ?

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  14. Mais, mais, mais... ce n'est pas ce que je planifierais, ce que je voudrais imposer, ce n'est pas ce que je ferais, sans aucun doute, déclarerait M. Feffer avec le ton d'être offensé par une telle suggestion. Mais il l'est, qu'il le croie et l'admette ou non. Il utilise le mot «contrainte» sans hésitation ni gêne. Il sait qu'il a raison, que l'avenir du monde est en jeu et qu'il faut «faire quelque chose» grâce à la mise en œuvre par le gouvernement du plan central Green New Deal.

    L'erreur des prédictions «scientifiques» pour justifier la planification

    M. Feffer pourrait aussi dire, mais c'est un réel danger. C'est de la «science» qui nous dit qu'il faut faire quelque chose! Oh, vous voulez dire la "vraie science" qui a guidé nombre de personnes au cours des premières décennies du 20e siècle, y compris bon nombre des "progressistes" américains les plus en vue à cette époque, que l'eugénisme nous a appris les supériorités et les infériorités de différents groupes raciaux nécessité d'une «hygiène raciale» par la stérilisation forcée des personnes constituant les groupes biologiquement et socialement indésirables ? (Voir mon article sur «La connexion nazie: eugénisme, racisme américain et national socialisme allemand».)

    Ou le type de prédictions fréquentes des cent dernières années selon lesquelles le monde allait manquer de combustibles fossiles, y compris de telles prévisions dans les années 1970 et 1980 ? Ou encore le fameux pari entre Paul Ehrlich, qui dans son livre de 1968, The Population Bomb, croyait que dans les années 90, la population mondiale mourrait de faim à cause du manque de nourriture et de ressources, et Julian Simon, qui disait le contraire les décennies qui ont précédé le 21ème siècle ? Le consensus général «scientifique» était qu'Ehrlich avait raison. Simon a gagné le pari.

    La chose amusante à propos des tendances «scientifiques» prédites tant dans les sciences naturelles que dans les sciences sociales est qu’elles s’arrêtent souvent à un moment donné et vont même dans des directions totalement différentes. Dans un essai biographique sur l'économiste du XIXe siècle, William Stanley Jevons, John Maynard Keynes explique que Jevons - un économiste à vocation scientifique persuadé que les taches solaires étaient la cause première du cycle économique - était si certain que toutes les forêts de La Grande-Bretagne serait bientôt partie, car il avait amassé d'énormes quantités de sacs en papier; Des décennies après sa mort, ses proches les utilisaient encore.

    Les justes sur le plan social et idéologique sont également convaincus qu'ils connaissent la nature des choses à venir, à moins qu'ils ne soient chargés de redresser le monde, qu'ils n'ont ni hésitation ni patience face à un retard dans leurs démarches. avoir le pouvoir et l'autorité de commander les changements qui, à leur avis, sont essentiels pour préserver une partie, voire la totalité, de l'humanité de ses voies à courte vue, ignorantes et mal informées.

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  15. Les coûts d'un New Deal vert

    M. Feffer, à l'instar de nombreux partisans du Green New Deal, parle de toutes les belles choses qui, selon eux, vont découler de la mise en œuvre de la planification centralisée afin de recréer notre vie et notre travail. Ce qu’ils échappent trop souvent, c’est ce que tout cela coûtera, outre la perte de nombreuses libertés individuelles qui nous permettent de gérer et de diriger notre vie et d’interagir avec les autres comme nous le souhaiterions pacifiquement et honnêtement.

    Même les estimations «conservatrices» se chiffrent dans les dizaines de milliards de dollars sur plusieurs décennies. Les New Green Dealers échangent tout ça. Les riches «un pour cent» paieront, ou les sociétés auront plus de leurs revenus détournés pour couvrir les dépenses. Le fait est que la majorité des membres de la société devront supporter financièrement les conséquences du Green New Deal vert, car «les riches» ne disposent pas des moyens nécessaires pour financer tous les rêves de planification centraux qui occupent la tête de M. Peffer.

    Sur ce point, il convient peut-être de citer Edwin L. Godkin (1831-1902), journaliste libéral généralement classique qui fut le fondateur et le premier rédacteur de longue date du magazine The Nation (1865-1899), dans laquelle M. Feffer a récemment plaidé en faveur de la planification centralisée sous contrainte du Green New Deal.

    Dans son livre, Modern Problems of Democracy (1896), M. Godkin pose la question suivante: «Qui paiera les factures du socialisme» (p. 225-248) et rappelle à ses lecteurs que le gouvernement n'a aucune source d'argent pour faire tous ces miracles ? des choses autres que de taxer la plupart des membres de la société et qu'il existe une illusion répandue parmi les planificateurs socialistes qu'il y a dans les coulisses des ingénieurs en sciences avisés et sages qui possèdent la capacité de tout régler pour nous tous. Comme M. Godkin l'a exprimé:

    L’État n’a pas d’argent qui ne lui soit pas consacré par les revenus durs des personnes durement éprouvées... L'idée qu'il existe quelque part un réservoir de richesse, que ce soit en possession du gouvernement ou des riches, que l'on pourrait faire diffuser "l'abondance sur une terre souriante" est une illusion que presque tous les écrits de l'éthique ["progressiste" ”] Les économistes ont tendance à se répandre et c'est probablement le délire le plus malfaisant qui ait jamais envahi l'esprit populaire.

    Il touche indirectement un grand nombre de personnes qui, si on le leur présentait hardiment et sans draperie, le répudieraient probablement. Mais il s'enferme dans les sermons, les discours, les pamphlets, les essais de Fabian et les utopies de Bellamy, et les dispose, pour des raisons humanitaires, dans de grandes extravagances publiques, dans des bâtiments, des secours, des retraites, des écoles, à des salaires élevés , et des entreprises philanthropiques qui promettent à tout moment de mettre le monde moderne en faillite...

    Elle diffuse dans la classe ouvrière de tous les pays, y compris de plus en plus chaque jour, non seulement l'envie et la haine des riches, mais aussi une réticence croissante à l'égard d'une industrie stable et une volonté croissante de s'appuyer sur la politique pour améliorer leur situation.

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  16. Viennent ensuite l’illusion qu’il existe quelque part un grand réservoir de richesses, qui peut encore être exploité pour le bien général, c’est l’illusion qu'il existe quelque part un réservoir de sagesse encore inexploité sur lequel on peut puiser pour exécuter un nouvelle loi de distribution. Non seulement le courant actuel, mais certains philosophes se sont dit que si nos politiciens avaient plus d’argent à dépenser et plus d’endroits à offrir, ils deviendraient plus purs, plus nobles et plus ouverts.

    Cette théorie est tellement opposée à l'expérience de la race humaine que nous ne sommes guère plus appelés à la contester qu'à l'affirmation qu'il n'y aura pas d'hiver l'année prochaine. Nous devons tenir pour acquis que ce qu’il faut entendre par là est qu’il existe quelque part une classe d’hommes dont les services sont maintenant perdus pour le monde entier, qui se rendraient sur le terrain pour le travail de production et de distribution sous le nouveau régime et feraient preuve de talent. et la discrétion et le jugement, qui ne peuvent maintenant être obtenus ni pour l'amour ni pour l'argent, pour le travail ordinaire du monde.

    Eh bien, il n'y a aucun signe de tels hommes à l'heure actuelle. Personne ne sait de leur existence. Les occasions de déployer leurs talents sont immenses, même si elles ne sont pas apparues. Personne ne dit qu'il les a jamais vus. Personne ne prétend qu’ils pourraient être trouvés, à l’exception des économistes éthiques [«progressistes»], et ils ne mentionnent jamais leur nom ou leur habitat. En fait, comme dans le cas de Bellamy, les rédacteurs des romans sociaux sont obligés de les rendre inutiles en prévoyant un changement de la nature humaine, ce qui nous rendra tous sages, justes, industrieux et capables de renoncer à eux-mêmes.

    Si seuls les rédacteurs en chef actuels du magazine The Nation devaient tenir compte des critiques et des questions que posait déjà leur rédacteur en chef fondateur, Edwin Godkin, sur la désinformation et les délires du type de pensée socialiste à la base de l'idée Du Green New Deal, nous aurions peut-être pu sauver la pensée mal placée et mal orientée de John Feffer, avec son rêve de contraindre l'humanité dans son royaume féerique d'un nouveau monde sans changement climatique.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-10/tyranny-socially-self-righteous-coercive-green-new-deal

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    1. Il utilise l'ambivalence de la nazional socialiste (dont le chef était le juif a.h.) pour d'un côté parler d'éliminer le mal (la guerre contre les juifs uniquement) et apporter le bien avec la disparition de cette religion qui a provoqué cette guerre contre l'excision dont a été victime leur chef.

      (...) L’Amérique et le monde doivent suivre le modèle autoritaire du deuxième bateau de sauvetage. (...)

      La Démocratie où chacun peut parler ou le nazisme du second bateau.

      (...) Pendant des décennies, les gens ont parlé et parlé des dangers du réchauffement climatique; (...)

      'les gens ont parlé' ? Qui c'est çà 'les gens' ? sinon une poignée de dictateurs journaleux qui sont contre les scientifiques et veulent imposer leur idée de trisomiques.

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  17. "Tragédie humaine" sur les "rues malades" de San Francisco: "Worse Than Slums in Brazil & India"


    par Tyler Durden
    Samedi, 08/10/2019 - 19h15
    Via NBCBayArea.com,


    Comment est sale San Francisco ? Une enquête menée par NBC Bay Area révèle un mélange dangereux d’aiguilles à drogue, d’ordures et d’excréments dans tout le centre-ville de San Francisco. L'unité d'enquête a enquêté sur 153 pâtés de maisons de la ville, qui s'étend sur plus de 30 km et comprend des sites touristiques populaires tels que Union Square et les grandes chaînes hôtelières. La zone - bordée par les avenues Van Ness, Market Street, Post Street et Grant Avenue - abrite également un hôtel de ville, des écoles, des terrains de jeux et un commissariat de police.

    L'unité d'enquête de la région NBC Bay a enquêté sur une partie du centre-ville de San Francisco afin de déterminer la quantité de matières fécales, d'aiguilles hypodermiques et de déchets jonchant le cœur de la ville. Les résultats révèlent un mélange de contamination dégoûtant et potentiellement mortel qui, selon les experts, pourrait dépasser certains des bidonvilles les plus sales du monde ...

    Pourquoi Kitney de Daiwa Capital surpondère-t-il l'Inde ?

    Alors que l’unité d’investigation photographiait près d’une douzaine d’aiguilles hypodermiques éparpillées dans un bloc, un groupe d’élèves d’âge préscolaire passa par hasard sur le chemin de l’après-midi pour se rendre à l’hôtel de ville.

    «Nous voyons de la merde, nous voyons du pipi, nous voyons des aiguilles et nous voyons des déchets», a déclaré la professeure Adelita Orellana.

    «Parfois, ils demandent ce qui se passe, et c'est une conversation un peu difficile à avoir avec un enfant de 2 ans, mais on leur dit simplement que ces choses-là sont pleines de germes, qu'elles sont dangereuses et qu'elles ne devraient jamais être touchées. . "

    Compte tenu des conditions dangereuses, une partie des responsabilités d’Orlellana consiste désormais à enseigner aux jeunes enfants comment éviter la contamination.

    "Il y a de la merde là-bas"

    «Le sol est sale», a déclaré A’Nylah Reed, une élève de 3 ans de l’école maternelle, qui a expliqué avec ironie qu’elle était obligée de naviguer dans des conditions difficiles lorsqu’elle se rendait à l’école.

    «Il y a de la merde là-dedans», s'est-elle exclamée. "Cela me met en colère."

    Kim Davenport, la mère d’A’nyla, accompagne souvent sa fille à l’école Compass de Leavenworth Street à San Francisco. Elle a dit qu'elle devait souvent écarter sa fille pour l'empêcher de marcher sur des aiguilles et des déchets humains. "Je devais faire ça ce matin !"

    L'Unité des enquêtes a passé trois jours à évaluer les conditions de circulation dans les rues du centre-ville de San Francisco et a découvert des déchets sur chacun des 153 blocs inspectés. Alors que certaines rues étaient jonchées d'objets aussi petits qu'une enveloppe de bonbons, la grande majorité des déchets trouvés incluait de gros tas de déchets, de la nourriture et des déchets jetés. L'enquête a également permis de découvrir 100 aiguilles de drogue et plus de 300 piles d'excréments dans tout le centre-ville

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  18. Les matières fécales séchées peuvent entraîner des virus aéroportés

    «Si vous vous retrouvez coincé avec ces aiguilles, vous pouvez contracter le VIH, l'hépatite C, l'hépatite B et diverses autres maladies virales», a déclaré le Dr Lee Riley, spécialiste des maladies infectieuses à l'Université de Californie à Berkeley. Il a averti qu'une fois que les matières fécales sèchent, elles peuvent devenir aéroportées et libérer des virus potentiellement dangereux, tels que le rotavirus. «Si vous inspirez, cela peut également pénétrer dans votre intestin», a-t-il déclaré. Les résultats peuvent être fatals, en particulier chez les enfants.

    Riley a étudié les conditions de vie dans les bidonvilles les plus pauvres du monde. Son livre intitulé «Slum Health» examine les problèmes de santé créés par l'extrême pauvreté.

    Le Dr Lee Riley est un scientifique spécialiste des maladies infectieuses à l'Université de Californie - Berkeley. Il a étudié les problèmes de santé dans certains des plus pauvres bidonvilles du monde. (18 janvier 2018) Crédit photo: NBC Bay Area

    San Francisco comparé à certains des bidonvilles les plus sales du monde
    D'après les conclusions de l'enquête menée par l'unité d'enquête, Riley pense que certaines parties de la ville pourraient être encore plus sales que les bidonvilles de certains pays en développement.

    «La contamination est… beaucoup plus importante que les communautés au Brésil, au Kenya ou en Inde», a-t-il déclaré.

    Il note que dans ces pays, les bidonvilles sont souvent des foyers à long terme pour les familles et que l'on cherche donc à rendre l'environnement plus habitable. Cependant, les communautés sans abri de San Francisco sont souvent chassées d’un quartier de la ville et forcées de s’installer ailleurs. Le résultat est une contamination extrême, selon Riley.

    "Nous ne nous attaquons pas à la cause fondamentale"
    "Inacceptable. Absolument inacceptable », a déclaré la superviseure Hillary Ronen.

    «Nous perdons des touristes. Nous perdons des conventions à San Francisco. Tout cela se produit parce que nous ne nous attaquons pas à la cause fondamentale, à savoir que nous avons besoin de davantage de lits temporaires pour les sans-abri dans les rues. »

    Ronen pense que San Francisco a trop mis l'accent sur le logement permanent pour les sans-abri et qu'elle a négligé de fournir suffisamment d'abris temporaires, ce qui peut donner un répit aux sans-abri de la rue. La ville compte actuellement environ 2 000 lits temporaires. Ronen, cependant, estime que 1 000 personnes supplémentaires sont nécessaires, pour un coût d'environ 25 millions de dollars.

    «Nous devons trouver une source de revenus», a déclaré Ronen.

    «Qu'il s'agisse de mettre quelque chose sur le bulletin de vote pour augmenter les impôts des entreprises ou de jeter un coup d'œil sur notre fonds général et de réaffecter de l'argent à cette fin et de le retirer de quelque chose d'autre en ville.

    San Francisco dépense 30 millions de dollars pour le nettoyage des matières fécales et des aiguilles à médicaments

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  19. Jusqu'à ce que le problème soit résolu, Mohammed Nuru, directeur du département des travaux publics, est chargé de la tâche imposante qui consiste à nettoyer les rues encore et encore. «Oui, nous pouvons faire le ménage, a-t-il dit, puis revenir quelques heures plus tard et il semblerait que le nettoyage n'ait jamais été fait. Alors c'est comme ça que tu veux dépenser ton argent ?

    Le budget 2016-2017 pour les travaux publics de San Francisco comprend 60,1 millions de dollars pour les «services environnementaux de rue». Le budget a presque doublé au cours des cinq dernières années. À l'origine, cet argent était destiné à nettoyer les rues, pas les trottoirs.

    Selon les ordonnances de la ville, les trottoirs relèvent de la responsabilité des propriétaires. Cependant, en raison de la gravité de la contamination à San Francisco, Travaux publics a hérité du problème du lavage des trottoirs. Nuru estime que la moitié de son budget pour le nettoyage des rues, soit environ 30 millions de dollars, sert à nettoyer les excréments et les aiguilles des campements et des trottoirs pour sans-abri.

    «Tragédie humaine» à San Francisco

    Selon Nuru, un seul tas de déchets humains prend au moins 30 minutes à l'un de ses collaborateurs pour le nettoyer.

    «Le vapeur doit venir. Il doit garer le paquebot. Il doit sortir avec son bateau à vapeur, désinfecter, nettoyer à la vapeur, se rouler et partir.

    Quand on lui a demandé s’il serait prêt à abandonner une partie de son budget et à l’allouer de manière plus directe au problème des sans-abri - ce qui l’atténuerait probablement - M. Nuru a répondu: «Le conseil de surveillance, le maire - sont des décisions qu'ils Je veux continuer à nettoyer et à pouvoir continuer à fournir des services. Le service des travaux publics fournit des services sept jours sur sept, 24 heures sur 24. "

    Ronen reconnaît que cela peut prendre des années avant de trouver l’argent nécessaire pour fournir 1 000 lits supplémentaires aux sans-abri. La ville envisage d'ouvrir trois nouveaux centres de navigation pour les sans-abri d'ici l'été, mais deux centres fermeront également.

    «Nous n'allons pas vraiment réduire ce problème à moins de régler certains problèmes sociaux sous-jacents majeurs», a-t-elle déclaré.

    "Il y a une tragédie humaine qui se passe à San Francisco."

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-10/human-tragedy-diseased-streets-san-francisco-worse-slums-brazil-india

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    1. Frisco est à l'image de son maire et de son Gouverneur.

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  20. La liste des familles les plus riches de la planète publiée par Bloomberg


    23:13 10.08.2019


    Les familles les plus riches du monde ont été révélées par Bloomberg. Les frères Wertheimer figurent à la cinquième place du classement, ce qui en fait la famille la plus riche de France, avec une fortune estimée à 57,6 milliards de dollars (50,92 milliards d’euros).

    Un classement des 25 familles les plus riches du monde a été publié par l’agence Bloomberg, établi sur les données de Bloomberg Billionaires Index. La famille Walton, fondatrice des hypermarchés Walmart, a été classée la plus riche de la planète, avec 100 millions de dollars gagnés par jour (88,41 millions d’euros), est-il précisé.

    Les membres de la famille Walton affichent une fortune 190,5 milliards de dollars (168,41 milliards d’euros), qui augmente de 70.000 dollars par minute (61.880 euros).

    Les héritiers de Franklin Mars, qui ont fondé une entreprise du même nom en 1911, arrivent deuxième. Leur fortune est estimée à 126,5 milliards de dollars (111,8 milliards d’euros), selon Bloomberg.

    La troisième place est occupée par les fils de Fred C. Koch qui a créé la multinationale américaine Koch Industries en 1940. Actuellement, l’entreprise est dirigée par Charles et David Koch, dont la richesse atteint 124,5 milliards de dollars (110 milliards d’euros).

    La dynastie saoudienne Al Saud est quatrième avec 100 milliards de dollars (88,41 milliards d’euros), alors que des hommes d’affaires français, frères Alain et Gérard Wertheimer, héritiers du fondateur de Chanel Pierre Wertheimer, sont riches de 57,6 milliards de dollars (50,92 milliards d’euros) et ferment ainsi le top 5 des familles les plus riches.

    https://fr.sputniknews.com/international/201908101041911224-la-liste-des-familles-les-plus-riches-de-la-planete-publiee-par-bloomberg/

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  21. « Toutes ces idées qui nous gâchent la vie » de Mme Sylvie Brunel


    10 Août 2019
    par Seppi


    « Toutes ces idées qui nous gâchent la vie » de Mme Sylvie Brunel (éditions JC Lattès) est un ouvrage qui s'avale avec bonheur et consternation.

    Bonheur, parce qu'il nous rappelle un certain nombre de choses qui méritent d'être dites... Consternation, parce qu'il faut précisément dire et redire ces choses.

    Une petite chose illustre le propos : la dédicace :

    « À mes enfants, qui ont la chance de vivre dans un monde bien meilleur que celui où j'ai grandi. »

    Les enfants, parlons-en... quand on voit la « formidable » instrumentalisation d'une Greta Thunberg et le non moins formidable gâtisme d'une partie des sociétés occidentales et plus particulièrement de ses décideurs :

    « La question n’est pas de savoir quelle planète nous allons laisser à nos enfants, mais de nous demander quels enfants nous allons laisser à la planète si une vision erronée de la nature et de l’humanité devient la norme, si nous nous engageons dans des choix difficiles à assumer et porteurs d’exclusions pour une partie de la population, au nom de présupposés qui n’ont aucun fondement scientifique, de menaces brandies par de faux prophètes qui nous mènent tout droit vers de nouvelles guerres sociétales. »

    Les faux prophètes, on les a aussi en quatrième de couverture avec une description des plus pertinentes :

    « Non, nous ne courons pas vers la fin du monde ! Non, tout ne va pas de mal en pis ! Remettons un peu de sérénité dans nos existences.

    Changement climatique, écologie, alimentation, biodiversité, animaux, énergie, développement... De faux prophètes, qui détestent l'humanité et travaillent surtout à leur petit commerce, nous affirment que l'homme est mauvais et la nature merveilleuse, que le passé était mieux, et que l'avenir sera terrible si nous ne nous amendons pas.

    Culpabilisation, repentance, expiation, la recette est vieille comme le monde. Après avoir travaillé dix-sept ans dans l'humanitaire, Sylvie Brunel, géographe, écrivain, professeur à Sorbonne Université, nous explique dans ce livre positif pourquoi il ne faut pas avoir peur, ni du présent, ni du futur. Nous avons toutes les solutions pour vivre ensemble, en paix, sur une terre que l'humanité sait rendre plus belle et plus durable encore. »

    Voilà résumé ce texte dense et aussi virevoltant que sa parole, malheureusement trop peu entendue dans des médias qui préfèrent tendre le micro aux prêcheurs de l'Apocalypse. Il aborde de nombreux sujets à titre principal ou incident. Mme Sylvie Brunel nous offre une conclusion en guise d'appel au retour du bon sens, de la raison et de l'optimisme :

    « VERS UN MONDE MEILLEUR

    S'interroger sur le passé et comprendre les défis du présent sont les seules façons d'appréhender l'avenir avec bienveillance, tolérance et sérénité. L'Humanité n'est pas en guerre, ni contre la Planète, ni contre le Climat. Ce sont au contraire les sociétés qui, lorsqu'elles le souhaitent, rendent belle et habitable la terre.

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  22. La géographie convoque le temps et l'espace pour comprendre le monde. Elle se veut englobante et multi-dimensionnelle, travaille à différentes échelles, apprend à toujours relativiser. Les condamnations et la désespérance ne sont pas de mise dans cette discipline, qui doit d'abord nous servir à faire la paix, avec nous-mêmes, avec les autres, et avec le monde.

    Chaque fois que l'homme en fait une priorité, il a le pouvoir de changer son cadre de vie, de sauver des espèces, d'inventer de nouvelles façons d'habiter la terre. La Nature n'existe pas indépendamment des hommes. Ils en bénéficient, mais ils la subissent aussi. Elle n'est ni bienveillante, ni cruelle. Elle est, tout simplement. Seul l'être humain porte en lui un dessein intelligent, qui le conduit à la transformer, selon des attentes qui changent selon les époques et les lieux.

    Le monde de demain sera différent de celui d'aujourd'hui. Nous n'avons aucune idée de la façon dont vivront les générations futures, de ce qu'elles souhaiteront, de la façon dont elles se pencheront sur notre époque. Sans doute souriront-elles de nos peurs, comme nous sourions de celles de l'an mil, et même de celles de l'an deux mille. Peut-être seront-elles désolées à l'idée que nos croyances nous ont conduits vers de mauvais choix.

    Nous n'avons aucune idée de ce que sera le monde de demain. Mais la peur a toujours été mauvaise conseillère. Préparons-nous sereinement à l'incertitude. Apprenons à répondre aux défis de la nature, du nombre, du changement, sans chercher de boucs émissaires, ni nous imposer de sacrifices inutiles. Car jamais l'être humain n'est meilleur que lorsqu'il a confiance.

    C'est cette confiance en l'avenir que ce livre s'est donné pour but de transmettre. J'espère qu'il l'a atteint. »

    L'espoir fait vivre...

    Mme Sylvie Brunel a eu la possibilité de mettre le curseur entre un pensum didactique, bien aseptisé, et un pamphlet décapant, parfois cinglant. Elle a choisi la seconde option qui transparaît dès les têtes de chapitre : « Fin du monde ? Bien sûr que non ! », « L'aubaine écologique », « L'Apocalypse redondante », « Malthus, sors de ce corps ! », « Le grand bal des hypocrites », « La question de l'énergie, ou l'écologie pour les nuls », ou encore « La haine de l'humanité ».

    Les rationalistes confiants dans le génie humain apprécieront. À condition évidemment qu'ils lisent l'ouvrage –peu promu par les médias... comme c'est bizarre – les défaitistes pour qui tout est déjà foutu ou qui hébergent encore un mince espoir de salut – à condition que l'Humanité (lire : les autres) s'engage dans une formidable « rétrolution » pas plus tard qu'avant-hier – seront sans doute rebutés. Mais par quoi ? Les formules au vitriol leur fourniront un joli prétexte pour se claquemurer dans leurs certitudes.

    Et entre les deux ? L'ouvrage fera sans doute réfléchir, autant sinon plus que le « C'était mieux avant » de M. Michel Serres, qui avait joué sur le registre de l'anecdote. Car il assène nombre de vérités dérangeantes sur le présent et sur l'avenir que nous subirons si nous succombons à l'hystérie.

    Nous formulerons donc l'espoir que ce livre sera lu et digéré par les décideurs politiques qui, par naïveté ou démagogie, ont épousé les thèses qui, loin de « sauver la Planète et le Climat », nous mènent à la ruine.

    Deux chapitres exposent plus particulièrement les grands enjeux. Tout d'abord « Au service de la Chine » :

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  23. « En voulant à tout prix s'amender d'une faute qu'elle a déjà largement réparée, par son aide généreuse, par ses politiques écologiques avancées, l'Europe prépare son dépérissement et la domination annoncée de la Chine, qui ne la considère plus déjà que comme une périphérie
    dépendante, en passe d'être digérée, parant de beaux noms qui nous font rêver (Nouvelles Routes de la Soie !) les stratégies de domination vieilles comme le monde.

    L'Empire du Milieu sourit de voir les flagellants européens dérouler le tapis rouge de leur contrition au grand retour de sa suprématie. La collapsologie, la peur du changement climatique, les discours apocalyptiques, quelle "magnifique opportunité" […]. »

    Et « Fin du monde et fin de mois » :

    « La grande révolte populaire des classes moyennes, lasses d'être ponctionnées de tous les côtés au nom des générations futures et du sort de la planète, voilà ce que dit le mouvement des gilets jaunes. Et même s'ils se radicalisent, s'ils sont parfois dévoyés par une récupération d'extrémismes opportunistes, leur message mérite d'être entendu. Pour construire une société durable, il faut restaurer la confiance en l'avenir et la fierté de ce qu'on est. Pas agiter des peurs et inventer des vexations multiples et permanentes pour disqualifier l'histoire, les victoires et le labeur acharné des personnes qui ont cru, sincèrement, qu'elles pourraient améliorer leur vie et celle de leurs enfants. Et sont renvoyées brutalement à un sentiment de précarité et à la remise en question de leurs choix, de leurs efforts, de leurs espoirs. »

    L'ouvrage se termine, avant le message d'optimisme précité, sur deux chapitres sur l'agriculture : « Sauver l'élevage » et « Rendons leur fierté à nos agriculteurs ».

    Extrapolons : rendez leur fierté aux Français... et surtout leur avenir.

    Post scriptum

    Quelques données sur l'état du monde ici.

    - voir clip sur site:

    http://seppi.over-blog.com/2019/08/toutes-ces-idees-qui-nous-gachent-la-vie-de-mme-sylvie-brunel.html

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    1. Comme pour les religions durant des millénaires certains adultes y auraient cru mais heureusement leurs enfants sont devenus intelligents sans eux et surtout sans elles.

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