12 Août 2019
par Seppi
Michelle Miller (Farm Babe), AGDAILY*
Selon l’USDA, 98 % des exploitations agricoles des États-Unis sont des exploitations familiales.
Mais j'étais enthousiaste à l'idée de visiter l'une des 2 %, une ferme appartenant à la société J.R. Simplot, qui compte plus de 150.000 têtes de bovins de boucherie et plus d'une centaine d'employés sur ce site unique de l'Idaho. C’est une véritable ferme « entreprise » vivante que l’on peut aussi appeler une ferme « usine ».
Je ne savais pas à quoi m'attendre – je n'avais jamais été dans un parc d'engraissement aussi grand ! Mais je dois dire que j'ai été très impressionnée !
Le bétail et les enclos étaient très propres – les précipitations sont très faibles là-bas par rapport à d’autres régions du pays. Les enclos ne sont donc pas aussi sales. J'ai aussi remarqué que le bétail avait beaucoup de place, était à l'aise pour ruminer et se comportaient de manière calme et détendue.
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Vous pouvez constater qu’ils sont manipulés et gérés de manière appropriée : ils ne sont pas stressés – un aspect important dans la production d’un bœuf délicieux. Une équipe de cow-boys et de vétérinaires surveille leur santé quotidiennement. Et vous pouvez voir qu'il y a de nombreuses races ici, du Charolais à l'Angus en passant par la Holstein.
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C'est un mythe que les veaux mâles Holstein (une race laitière) sont généralement valorisés en viande de veau ; la plupart du temps, ils sont élevés jusqu'à l'âge adulte comme toute autre race.
Ce parc d'engraissement a été développé à l'origine pour que la société de pommes de terre Simplot ait un endroit où valoriser ses restes de pommes de terre au lieu de jeter les frites invendables et autres déchets et de les mettre dans une décharge ; ils sont consommés par le bétail. Les animaux mangent aussi de l'ensilage et du foin, du maïs, etc. Du bœuf nourri à l'herbe ? Du bœuf fini aux céréales ? Pourquoi pas bœuf nourri aux frites ? Ha ! Il est bon de savoir que les nutritionnistes consacrent leur temps à déterminer les rations appropriées pour assurer la nutrition du bétail, sa santé, le taux de gain de poids, etc.
Une montagne de restes de pommes de terre de Simplot – idéale pour nourrir le bétail !
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Je pense que parfois les gens ont peur de ce qu’ils ne comprennent pas. À quoi pensons-nous à propos des exploitations « industrielle s» ou des « fermes-usines » ? À des visages sinistres d'entreprises qui s’en foutent ? Je n'aime pas trop ces termes ! Sommes-nous « d'avis » que l'agriculture devrait être romantique comme chez Old McDonald et ses quelques animaux ?
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Sont-ils malades dans les grands parcs d'engraissement ? Comment surveille-t-on leur santé ?
Dans ces parcs d'engraissement de bovins à grande échelle, des groupes de cow-boys parcourent à cheval les enclos pour vérifier la santé de tout le bétail. Environ 17 ou 18 personnes sont employées ici sur ce lot de la société J.R. Simplot, et chaque cow-boy (ou cow-girl !) monte cinq ou six chevaux pour surveiller les lots.
En voici un en action ! Vous pouvez l'écouter expliquer le processus. Il y a 600 enclos ici et chaque enclos est vérifié chaque jour !
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Chaque semaine, ce parc d'engraissement accueille environ 3.000 têtes de bétail et en envoie environ 3.000 au marché – le bœuf est commercialisé pour des entreprises telles que Tyson Foods ou JBS Foods.
Les bovins arrivent ici un peu après leur sevrage et sont nourris pendant quatre à cinq mois afin de prendre du poids avant d’être vendus au marché.
À leur arrivée, ils sont pesés, contrôlés, vaccinés et menés à leur enclos. Cette ferme compte trois vétérinaires à temps plein et une équipe de personnes pour les aider lorsqu'un animal tombe malade.
La majorité des animaux sont élevés sans antibiotiques, mais si un cow-boy découvre un animal malade, il sera transféré dans un « enclos hôpital », où le personnel fera tout son possible pour le ramener à la santé. Ils ne se rétablissent pas tous, mais cette ferme fait un très bon travail car elle n'a que 1 % de pertes. C’est assez impressionnant au vu des normes de l’industrie !
En outre, il est important de se rappeler que si les médicaments sont utilisés pour aider un animal malade à se rétablir, il faut un « délai d'attente » avant de l'amener au marché. Cela signifie que toute la viande est sans résidus d'antibiotiques.
Le bétail est-il à l'étroit dans les parcs d'engraissement ? Les animaux ont-ils de la place pour déambuler ?
Une chose que je trouve toujours intéressante est que les animaux choisissent généralement de se serrer les uns contre les autres.
Sur cette ferme, ils ont certainement beaucoup de place pour courir… quelque chose que tout le monde aimerait voir ! Mais parfois, les gens choisissent d’anthropomorphiser des situations.
Les animaux ne sont pas des gens. Ils ne pensent pas comme nous et ne se comportent pas comme nous. Bon sang, un de mes béliers monte 40 brebis et cela ne semble pas les déranger qu’il ait 40 petites amies...
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Ici, vous pouvez voir que, malgré toute la place disponible, ils choisissent de se coucher ensemble. Ce sont des « troupeaux » et des « troupes » pour une raison. Ils préfèrent se regrouper indépendamment de la taille de leur espace de vie.
Il en va de même pour d'autres animaux tels que les poulets. « Qui se ressemble s'assemble » (littéralement en anglais : Birds of a feather flock together – les oiseaux d’un même plumage s’assemblent) est l’expression, et qu’ils soient 50 ou 5.000, ils aiment être en groupe. Ils ne pensent pas toujours comme nous et les aires de vie plus petites ne les dérangent pas comme cela pourrait nous déranger.
Voici un peu de matière à réflexion. Nous aimons tous voir les animaux courir avec suffisamment d’espace pour ruer, mais des décennies de recherche menées par les spécialistes des sciences animales et les vétérinaires du monde entier montrent que les animaux peuvent être et sont très heureux et satisfaits dans des situations qui ne font pas toujours sens pour nous les humains.
Je dis toujours que nous ne devrions jamais juger une ferme par la couverture médiatique dont elle fait l'objet, et ce n’est pas parce qu’elle est grosse que c’est grave ! Ne laissez pas le sensationnalisme dans les médias, les activistes ou les labels de marketing raconter l’histoire : n’importe quelle ferme peut faire un excellent travail, quelle que soit sa taille ou son label. Il est important que les gens se connectent à ces endroits pour s'informer sur les faits réels sur la qualité du traitement de ces animaux. Des fermes comme celle-ci m'impressionnent et me rappellent la nôtre – juste plus grande et avec plus d'employés. Si vous en avez l'occasion, visitez des parcs d'engraissement comme celui-ci pour voir et apprendre par vous-même !
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* Michelle Miller, Farm Babe (@thefarmbabe, www.facebook.com/IowaFarmBabe) est une agricultrice, conférencière et auteure de l'Iowa. Elle vit et travaille avec son compagnon dans une ferme qui comprend des cultures, des bovins et des moutons. Elle pense que l'éducation est essentielle pour réduire l'écart entre les agriculteurs et les consommateurs.
Source : https://www.agdaily.com/livestock/take-a-look-inside-one-of-the-nations-largest-cattle-feedlots/
Pourquoi est-ce si difficile de bien voisiner ?
RépondreSupprimerTout le monde veut être en très bons termes avec son voisinage. Et pourtant, on semble de moins en moins supporter ces alter ego, parfois bizarres, qui vivent autour de nous.
Nicolas Poinsot
Voisins gens bizarres
Il y a des réseaux sociaux (comme Nextdoor), des applications dédiées (comme Smiile), et même une bringue annuelle (la Fête des voisins). De plus en plus d’initiatives voient le jour pour encourager et entretenir les relations de voisinage. Le concept, presque paradoxal, interroge: pourquoi cette débauche de technologie ou d’énergie pour rapprocher des gens vivant déjà à quelques mètres, voire quelques centimètres les uns des autres ? «Ces espaces artificiels de convivialité, numériques ou physiques, montrent bien que les rapports entre voisins ne vont plus de soi aujourd’hui», constate Hélène L’Heuillet, psychanalyste, philosophe et auteure du livre Du voisinage: Réflexions sur la coexistence humaine (Ed. Albin Michel).
En 2019, il y aurait donc quelque chose de pourri au royaume des voisins ou, du moins, quelque chose de pas très clair. Certes, rares sont les personnes qui désirent habiter au milieu d’individus qu’ils abhorrent. «Trois quarts des gens jugent en effet important d’avoir de bonnes relations de voisinage», estime Jean-Yves Authier, professeur en sociologie urbaine à l’université Lyon 2. Pour autant, précise ce dernier, seulement «un quart se dit en très bons termes avec ses voisins».
Et alors que, sur le papier, les résultats des travaux sociologiques paraissent souvent montrer qu’une majorité de gens s’entendent assez bien avec leurs semblables: «En privé, on entend plus facilement des histoires de conflits», souligne Luca Pattaroni, sociologue à l’EPFL. Un certain décalage entre désir et réalité apparaît ainsi dans les diverses enquêtes scrutant les atomes plus ou moins crochus entre les habitants mitoyens.
Des différences qui éloignent
Selon une étude du comparateur en ligne Comparis.ch, menée en 2017, deux Suisses sur trois nourrissent une animosité à l’endroit d’au moins un de leurs voisins. Quant à la fameuse Fête, elle suscite plus d’articles dans les médias que d’apéros, puisqu’un quart des personnes concernées y participe. Pour Luca Pattaroni, ces tensions palpables s’expliquent par l’évolution qu’a connu le voisinage ces dernières années. «La diversification des modes de vie a clairement un impact sur la qualité des rapports entre ménages. Les rythmes de travail des uns et des autres se sont complexifiés, parfois en décalage, parfois même en contradiction entre eux.» Ce qui concourt à engendrer de l’incompréhension, de la méfiance, de l’énervement et, dans certaines configurations, des ressentiments.
«Une personne qui a récemment emménagé dans mon immeuble laisse le voisinage assez désemparé, raconte Didier, locataire à Fribourg. Jusqu’ici, tout le monde se saluait et faisait l’effort de se dire un petit truc en se croisant dans le couloir ou l’ascenseur. Or, ce nouveau venu quasi invisible, déjà installé depuis un an, ne semble pas partager cette philosophie. Il ouvre à peine la bouche en nous voyant et rentre vite dans son appartement ou sa voiture.»
«Entre voisins, nous avions aussi parfois l’habitude de laisser une petite boîte de chocolats sur le paillasson au moment des Fêtes, avec un petit mot gentil. Cette personne en a reçu comme les autres mais, en revanche, ne s’est pas manifestée pour dire merci à quiconque… ça devient assez agaçant. A croire qu’on est invisible.»
Tracas auditifs
RépondreSupprimerD’ailleurs, de l’énervement au coup de sang, il n’y a souvent qu’un pas, ou plutôt, un bruit de pas. Car la mèche la plus fréquemment explosive entre voisins, ce sont les décibels. Si le tempérament d’ours en hibernation du voisin de palier peut donner des boutons, tous les sondages récents montrent que les nuisances sonores, du moins jugées comme telles, sont les premières causes de conflits de voisinage.
Et ça ne risque pas de s’arranger: avec le temps, nos tympans sont devenus de moins en moins tolérants envers les sons émis par nos congénères. Il y a pile 30 ans, une étude du Crédoc, un institut français spécialisé dans l’étude du mode de vie des citoyens, révélait que 43% des habitants étaient incommodés par le bruit présent dans l’environnement de leur domicile. En 2007, selon le baromètre santé-environnement, réalisé en France, le chiffre atteignait les 50%. Plus encore, désormais, deux tiers des individus se plaignent des nuisances sonores chez eux, constate un sondage TNS-Sofres.
Allergiques aux autres
Enfants qui jouent et qui crient, repas d’amis sur le balcon, aspirateur le matin, télé l’après-midi, chaîne hi-fi le soir, ébats amoureux la nuit… toutes les situations et les objets de la vie quotidienne peuvent soudain s’imposer comme des bourreaux d’oreilles. «Depuis une bonne décennie, on assiste au développement d’une sorte d’allergie généralisée à autrui et les relations de voisinage s’en ressentent, analyse Hélène L’Heuillet. Le bruit devient une obsession. Or, il est forcément une des contraintes de l’habitat de masse, inhérent, à un moment ou un autre, à toute vie en communauté. Toutefois, il est de plus en plus perçu comme agressif, même quand, objectivement, le voisin incriminé n’exagère pas et qu’il s’agit simplement du bruit de la vie. Un pas entendu au-dessus dit aussi qu’on n’est pas seul et cela, finalement, devrait rassurer.
Sauf que, justement, la tendance est plutôt au sentiment d’être un Robinson Crusoé chez soi. La raison de ce repli? Le domicile est devenu une véritable valeur refuge dans un monde pas tendre tous les jours, fait remarquer Luca Pattaroni. «Il y a aujourd’hui une volonté de préserver son chez-soi. Le stress du quotidien en hausse, l’impression d’être de plus en plus sollicité, vont avoir pour effet de sacraliser le logement. Cela va engendrer une sensibilité accrue lors d’intrusions, réelles ou vécues comme telles.» Un phénomène de repli sur soi qui, par un effet pervers, peut même augmenter le volume et la fréquence des nuisances sonores: puisqu’on est le roi de son sanctuaire, pourquoi ne pourrait-on pas en jouir comme on l’entend ?
Inhumanités au quotidien
«Ma femme et moi avons été en conflit pendant des mois avec notre voisin du dessous, un jeune homme aux mœurs très fêtardes, raconte Stéphane, un Yverdonnois de 41 ans. Malgré nos discussions répétées à ce sujet, cette personne a persisté dans ses habitudes, invitant régulièrement beaucoup de gens et mettant de la musique très fort jusqu’à tard dans la nuit. Il ignorait nos plaintes et celles des autres locataires. L’épilogue de tout ça, ce fut un procès et un déménagement pour fuir cet environnement toxique.»
Le chez-soi comme lieu d’exercice privilégié de la dictature du moi ? «Il y a en effet deux manières d’être inhumain, résume Hélène L’Heuillet: se croire seul au monde et ne pas supporter que l’autre existe. De nos jours, c’est comme si l’altérité ne faisait plus partie de nos schémas mentaux.» Cette négation d’autrui peut aller jusqu’à s’exprimer violemment: disputes homériques, haine perpétuelle, voire bagarres, et même meurtres dans certaines situations d’animosité extrême.
«Il y a quelques années, alors que j’habitais en France, deux de mes voisins se détestaient à cause de conflits autour des places de parc. Un jour, une voiture vint se garer où il ne fallait pas et ce fût la goutte d’eau de trop. Les deux voisins se sont vivement disputés dans la rue. L’un est rentré chez lui et est ressorti avec un fusil, avant de tirer. On a frôlé le meurtre. J’étais tellement traumatisée que j’ai quitté ce quartier le plus vite possible.»
RépondreSupprimerBons pour le cœur
Si toutes les tensions de voisinage ne se terminent heureusement pas en drame, elles sont cependant souvent inspiratrices des sentiments les plus vifs. Et ce n’est pas un hasard, enchaîne la psychanalyste et philosophe. «On peut faire une analogie pertinente entre les relations amoureuses et les relations de voisinage, car les processus, au fond, sont assez similaires. On y trouve des enjeux de narcissisme, d’intimité, d’identité de soi et c’est pourquoi les rapports entre voisins sont parfois si passionnels. Notre attitude vis-à-vis d’eux nous renvoie à notre rapport à l’autre en général, à des choses archaïques présentes en nous. Au lieu de perpétuer certains schémas conflictuels avec nos voisins, nous ferions mieux de réfléchir à nos comportements afin d’en tirer des enseignements sur nous-mêmes.»
Bien s’entendre avec ses voisins ne présente en effet que des avantages. À commencer par des bénéfices pour la santé. Oui, nos voisins de palier nous font du bien. Dans un article publié par le Journal of epidemiology and community health, des chercheurs Américains avancent qu’être en bons termes avec son voisinage permet de réduire les risques de maladies cardiovasculaires.
Un reflet inconnu
Il y a aussi fort à parier que découvrir notre voisin, cet inconnu, nous offre des nuances supplémentaires dans la palette des rapports humains que nous pouvons avoir, dixit Hélène L’Heuillet. «Les voisins apportent quelque chose que les amis et la famille n’apportent pas, il y a une vraie spécificité de cette relation. Le voisinage conduit à une rencontre souvent inattendue, car en se renouvelant au fil des années, il empêche la formation de l’entourage miroir, celui qu’on choisit parce qu’il nous ressemble, et nous force à accepter l’altérité. L’inconnu nous permet toujours de découvrir des facettes inexplorées en nous-mêmes.»
Sans parler des services bien utiles que peuvent nous rendre nos voisins. «Ils sont parfois vus comme une véritable ressource, relève Jean-Yves Authier, puisqu’ils peuvent ponctuellement garder les enfants, ou dépanner alors qu’on cuisine ou bricole.»
Sortir de l’entre-soi
Dans certains cas, les rencontres de voisins ne sont pas si fugaces. En 2016, Julia et Marco, fin quarantaine, ont sympathisé avec les nouveaux arrivants de l’étage du dessous, Marianne et Anthony, des trentenaires. Depuis, malgré la différence d’âge, de discussions improvisées sur le palier en apéros, et d’apéros en repas au restaurant, ils sont devenus de véritables amis. «On entendait parfois un léger bruit de leur part, des pas sur le parquet, ou les basses de leur home cinéma le soir, mais lorsqu’on est en très bons termes, on ne se sent pas dérangé ou agressé par ça, explique Anthony.»
Si Julia et Marco ont aujourd’hui déménagé pour acheter un appartement, le quatuor continue à se voir régulièrement, venant garder leurs chats respectifs pendant leurs absences. Ils projettent même des vacances ensemble. «Le voisin fait partie de notre habitat, c’est-à-dire ce à quoi on tient le plus, et il devient un peu une partie de nous-même, qu’on le veuille ou non», observe Hélène L’Heuillet. Dès lors, autant apprendre à apprécier ce morceau de nous qu’on noie trop souvent dans le flux de la routine.
RépondreSupprimerComment expliquer qu’on recense autant de conflits entre voisins ?
Un tiers des gens trouvent que quelqu’un dans leur voisinage fait trop de bruit. La qualité de l’isolation, même dans certains logements récents, a parfois sa responsabilité. Toutefois, ce sont surtout les modes de vie différents et de plus en plus mélangés qui sont à l’origine des tensions. Tandis que de jeunes parents entendent vivre du bon temps en famille de 19 à 22 heures, une personne âgée, elle, peut se coucher à 21 heures et désirer du silence. Les ménages avec enfants semblent ainsi être ceux qui cristallisent le plus de reproches.
Quel profil ont les voisins ayant tendance à être conflictuels ?
Lorsqu’on examine les tensions en surface, le bruit excessif et les mauvaises odeurs semblent être la cause principale des disputes. Toutefois, en creusant un peu, on s’aperçoit que c’est surtout le fait de ne pas connaître ses voisins et de ne pas savoir communiquer avec eux qui engendre des ressentiments. On projette des fantasmes sur les intentions de l’autre, on se construit un imaginaire.
Ce sont souvent des différences perçues qui déclenchent ce réflexe de rejet, car quand on connaît bien son voisin, on est plus tolérant. Et puis, certaines personnes n’arrivent à entretenir des relations avec les autres que par le conflit. Echanger de façon constructive, communiquer au quotidien, au lieu de taper dans le plafond, cela demande de l’effort et aussi du courage. Rester dans sa colère permet de ne pas quitter sa zone de confort.
À quoi sert une médiation dans ces conditions ?
Elle est surtout indiquée avant que l’atmosphère dégénère. Dans nombre de situations, la responsabilité du conflit est partagée, même si chacun accuse l’autre de tous les maux. La discussion permet parfois aux deux belligérants de découvrir des choses chez l’autre et de mieux comprendre le contexte, mais encore faut-il que la rencontre ait lieu. L’année dernière, sur 26 demandes de médiation, seulement huit cas ont vu les deux parties accepter de venir discuter ensemble. Beaucoup d’individus ne veulent même pas commencer la moindre autocritique et préfèrent demeurer dans la confrontation de tous les jours.
https://www.femina.ch/societe/actu-societe/pourquoi-difficile-bien-voisiner
«Martine s'en branle de Greta Thunberg», membre du Cabinet d'un ministre ne passe pas
RépondreSupprimer08:41 12.08.2019
Afin de protéger la jeune militante écologiste suédoise, Béatrice Frecenon, ministre adjointe du ministre de l'Agriculture, a publié une image détournée de la couverture d'un album de la série de livres pour enfants Martine avec l'enfant Martine s'en bra * le de Greta Thunberg ». Face à la polémique, elle a supprimé son post.
Le ministre britannique de l'agriculture, Béatrice Frecenon, directrice adjointe du ministre français de l'Agriculture, a publié un post sur Facebook prenant pour cible le militant écologiste Greta Thunberg et sa lutte contre l'impact de avion sur l'environnement.
«Bon, sur ce, les amis, cette fois je suis vraiment en vacances, j'attends mon avion, gros bisous à tous et surtout à ceux qui ont encore le sens de l'humour», à-elle écrit, partageant une couverture Martine, qui a été intitulée «Martine s'en bra * le de Greta Thunberg».
Dans les commentaires, la collaboratrice du ministre, Didier Guillaume, tentait de justifier son message.
«The Sort of the Planet ne dépend pas de moi et d'un trait d'humour qui n'a pas l'air de vous plaire», a-t-elle répondu dans les commentaires. «Sans compter que je sache, Greta Thunberg n'est qu'une gamine médiatisée, ne faites pas encore une fois le droit de plaisanter, elle n'est pas le changement climatique», citée par Le Parisien, qui précise que le post controversé a été effacé plus tard.
La publication a été repérée par l'association écologique Youth for Climate France, qui a répondu à ses questions sur les couvertures d'albums de Martine et le ministre du ministre de l'Agriculture.
Gabrielle Siry, qui a dénoncé le sens de l’humour de la responsable.
Face à la polémique, Mme Frecenon a assumé, mais on a continué à jouer à la carte de l’humour. «Oui, je ne le fais pas.», A-t-elle répondu à un message, avant que ce ne soit un trait d'humour ?
Le compte Twitter d'une suspension suspendue pour une publication sur Greta Thunberg
La députée de l'Hérault Emmanuelle Ménard lance une conversation sur Twitter avec Greta Thunberg, une suite pour l'adolescence de l'Assemblée nationale, en écrivant: «Dommage que la fessée soit interdite, elle est méritée une bonne ».
Outre de provoquer une polémique, ces propositions lui ont coûté une double suspension de son compte Twitter.
https://fr.sputniknews.com/france/201908121041914158-martine-sen-brale-de-greta-thunberg-cette-blague-dune-membre-du-cabinet-dun-ministre-ne-passe-pas/
SupprimerPlus de 7 milliards de 'Martine' dans le monde ?
Pravda américaine: Comment la CIA a inventé les "théories du complot" Pravda américaine: Comment la CIA a inventé les "théories du complot"
RépondreSupprimerPar Ron Unz
La Revue Unz
12 août 2019
Il y a un ou deux ans, j’ai vu Interstellar, le film de science-fiction tant vanté, et bien que l’intrigue n’ait pas été une bonne chose, une des premières scènes était assez amusante. Pour diverses raisons, le gouvernement américain du futur a prétendu que nos Moon Landings de la fin des années 1960 avaient été falsifiés, un stratagème visant à gagner la guerre froide en faisant faillite.
La Russie est vouée aux efforts vains de l’espace. Cette inversion de la réalité historique a été acceptée par presque tout le monde, et les quelques personnes qui ont affirmé que Neil Armstrong avait bel et bien mis le pied sur la Lune ont été ridiculisées par tous comme des «théoriciens du complot fous». Cela me semble une représentation réaliste de la nature humaine.
De toute évidence, une grande partie de tout ce que nos chefs de gouvernement ont décrit ou présenté dans les pages de nos journaux les plus respectables - des attentats du 11 septembre au plus insignifiant cas local de petite corruption urbaine - pourrait être catégoriquement considérée comme une «théorie du complot». mais de tels mots ne sont jamais appliqués. Au lieu de cela, l’utilisation de cette phrase très chargée est réservée aux théories, qu’elles soient plausibles ou fantaisistes, qui ne possèdent pas le cachet d’approbation de l’approbation d’un établissement.
En d'autres termes, il existe de bonnes «théories du complot» et de mauvaises «théories du complot», les premières étant celles promues par les experts dans les émissions de télévision traditionnelles et, par conséquent, jamais décrites comme telles. J'ai parfois plaisanté avec les gens que si le contrôle et la propriété de nos chaînes de télévision et d'autres grands médias changeaient brusquement, le nouveau régime de l'information ne nécessiterait que quelques semaines d'efforts concertés pour inverser totalement toutes nos «théories du complot» les plus célèbres du monde. les esprits du public américain crédule. L'idée que dix-neuf Arabes armés de casses-boîtes détournaient plusieurs avions de ligne, évitaient facilement nos défenses anti-aériennes du NORAD et réduisaient en ruines plusieurs bâtiments emblématiques serait bientôt ridiculisée dans le monde entier, en tant que «théorie du complot» la plus absurde de tous les temps. dans l'esprit des malades mentaux, dépassant facilement l'absurde théorie du «tireur solitaire» de l'assassinat de JFK.
Même en l'absence de tels changements dans le contrôle des médias, d'énormes changements dans les croyances du public américain se sont fréquemment produits récemment, simplement sur la base d'une association implicite. Au cours des premières semaines et des premiers mois qui ont suivi les attentats de 2001, tous les organes de presse américains ont été chargés de dénoncer et de diffamer Osama Ben Laden, le prétendu maître-esprit islamiste, en tant que notre plus grand ennemi national. Son visage barbu apparaît inlassablement à la télévision et sous forme imprimée. devenant bientôt l'un des visages les plus reconnaissables au monde. Mais alors que l’administration Bush et ses principaux alliés des médias préparaient une guerre contre l’Irak, les images des tours incandescentes étaient juxtaposées régulièrement avec des photos à la moustache du dictateur Saddam Hussein, le grand ennemi de Ben Laden. En conséquence, au moment où nous avons attaqué l'Irak en 2003, les sondages ont révélé que près de 70% du public américain [1] pensait que Saddam était personnellement impliqué dans la destruction de notre World Trade Center. À cette date, je ne doute pas que des millions d'Américains patriotes mais mal informés aient dénoncé avec colère et vilipendé en tant que «théoricien du complot fou» quiconque ayant l'audace de suggérer que Saddam n'a pas été à l'origine du 11 septembre une personne en autorité ayant explicitement formulé une telle affirmation.
RépondreSupprimerCes facteurs de manipulation des médias me tenaient à l’esprit il ya quelques années lorsque je suis tombé sur un livre court mais fascinant publié par la presse universitaire de l’Université du Texas. L'auteur de Conspiracy Theory in America [2] était le professeur Lance deHaven-Smith, ancien président de la Florida Political Science Association.
Sur la base d’une importante divulgation de la FOIA, la révélation principale de l’ouvrage était que la CIA était très probablement responsable de l’introduction généralisée de la «théorie du complot» en tant que terme d’abus politique, après avoir orchestré ce développement comme moyen délibéré d’influencer l’opinion publique.
Au milieu des années 1960, la Commission Warren jugea de plus en plus sceptique que Lee Harvey Oswald, le seul homme armé, était seul responsable de l’assassinat du président Kennedy et que de plus en plus de suspects associaient des dirigeants américains. En guise de moyen de limiter les dégâts, la CIA a donc diffusé une note de service secrète auprès de tous les bureaux extérieurs pour leur demander de mobiliser leurs médias dans le but de ridiculiser et d’attaquer les critiques en tant que partisans irrationnels de «théories du complot». Peu après, des déclarations ont été publiées. Dans les médias, ces arguments ont été cités avec une formulation, des arguments et des schémas d'utilisation très proches de ceux de la CIA. Le résultat a été un pic énorme dans l'utilisation péjorative de cette phrase, qui s'est répandue dans les médias américains, l'impact résiduel persistant jusqu'à nos jours. Ainsi, il existe de nombreuses preuves à l’appui de cette «théorie du complot» en particulier expliquant l’apparition généralisée d’attaques contre les «théories du complot» dans les médias publics.
Mais bien que la CIA semble avoir manipulé efficacement l’opinion publique afin de transformer l’expression «théorie du complot» en une arme puissante de combat idéologique, l’auteur explique également comment le terrain philosophique nécessaire avait été préparé deux décennies plus tôt. À l’époque de la Seconde Guerre mondiale, un changement important dans la théorie politique a provoqué un déclin considérable de la respectabilité de toute explication «conspiratrice» d’événements historiques.
RépondreSupprimerPendant des décennies avant ce conflit, l'un des plus éminents érudits et intellectuels [3] de ce pays était l'historien Charles Beard [4], dont les écrits influents portaient principalement sur le rôle néfaste de diverses conspirations d'élites dans l'élaboration de la politique américaine au profit de les quelques-uns aux dépens du plus grand nombre, avec ses exemples allant de la plus ancienne histoire des États-Unis à l'entrée de la nation dans la Première Guerre mondiale. Bien entendu, les chercheurs n’ont jamais prétendu que tous les grands événements historiques avaient des causes cachées, mais il a été largement admis que certains d’entre eux en avaient, et tenter d’examiner ces possibilités était considéré comme une entreprise universitaire parfaitement acceptable.
Cependant, Beard était un puissant opposant à l’entrée américaine dans la Seconde Guerre mondiale et il était marginalisé dans les années qui ont suivi, même avant sa mort en 1948. De nombreux jeunes intellectuels publics de même tendance subissent le même sort ou même purgé de la respectabilité et refusé tout accès aux médias grand public. Parallèlement, les perspectives totalement opposées de deux philosophes politiques européens, Karl Popper [5] et Leo Strauss [6], ont progressivement gagné du terrain dans les milieux intellectuels américains et leurs idées sont devenues dominantes dans la vie publique.
Popper, le plus influent des opposants, a présenté des objections larges, essentiellement théoriques, à la possibilité même de l'existence de complots importants, suggérant qu'il serait incroyablement difficile de les mettre en œuvre compte tenu de la faillibilité des agents humains; ce qui pourrait apparaître comme un complot revient en réalité à des acteurs individuels poursuivant leurs objectifs étroits. Plus important encore, il considérait les «convictions conspiratrices» comme une maladie sociale extrêmement dangereuse, un facteur majeur contribuant à la montée du nazisme et d'autres idéologies totalitaires meurtrières. Ses origines juives, qui avaient fui l’Autriche en 1937, ont certainement contribué à la profondeur de ses sentiments sur ces questions philosophiques.
Pendant ce temps, Strauss, une figure fondatrice de la pensée néo-conservatrice moderne, a été tout aussi sévère dans ses attaques contre l'analyse du complot, mais pour des raisons opposées. Dans son esprit, les complots de l’élite étaient absolument nécessaires et bénéfiques, une défense sociale cruciale contre l’anarchie ou le totalitarisme, mais leur efficacité dépendait évidemment de les garder à l’abri des regards indiscrets des masses ignorantes. Son principal problème avec les «théories du complot» n’était pas qu’elles étaient toujours fausses, mais elles pouvaient souvent être vraies et, par conséquent, leur propagation risquait de perturber le bon fonctionnement de la société. Ainsi, pour se défendre, les élites devaient supprimer activement ou compromettre de toute autre manière l’enquête non autorisée sur des complots présumés.
Même pour la plupart des Américains instruits, des théoriciens tels que Beard, Popper et Strauss ne sont probablement que des noms vagues mentionnés dans des manuels, ce qui était certainement vrai dans mon cas. Mais si l’influence de Beard semble avoir largement disparu dans les cercles d’élite, il en va de même pour ses rivaux. Popper est probablement l'un des fondateurs de la pensée libérale moderne, avec un individu aussi influent sur le plan politique que le financier libéral de gauche George Soros, affirmant être son disciple intellectuel [7]. Pendant ce temps, les penseurs néo-conservateurs [8] qui ont totalement dominé le Parti républicain et le Mouvement conservateur au cours des deux dernières décennies font souvent remonter fièrement leurs idées à Strauss.
Ainsi, à travers un mélange de pensée poppérienne et straussienne, la tendance américaine traditionnelle à considérer les conspirations d'élites comme un aspect réel mais néfaste de notre société a été progressivement stigmatisée comme étant paranoïaque ou politiquement dangereuse, posant ainsi les conditions de son exclusion du discours respectable.
RépondreSupprimerEn 1964, cette révolution intellectuelle était en grande partie achevée, comme l'indique la réaction extrêmement positive à l'égard du célèbre article du politologue Richard Hofstadter, qui critiquait le "style paranoïaque" de la politique américaine [9], qu'il dénonça comme la cause sous-jacente. de la croyance populaire répandue dans les théories du complot invraisemblable. Dans une large mesure, il semblait s'attaquer aux hommes de paille, racontant et ridiculisant les croyances conspirationnistes les plus farfelues, tout en semblant ignorer celles qui avaient été prouvées correctes. Par exemple, il décrivit comment certains des anticommunistes les plus hystériques affirmèrent que des dizaines de milliers de soldats chinois rouges étaient cachés au Mexique, préparant une attaque sur San Diego, sans même reconnaître que depuis des années, des espions communistes avaient effectivement servi près de le sommet du gouvernement américain. Même les individus les plus conspirateurs ne suggèrent pas que tous les prétendus complots sont vrais, mais simplement que certains pourraient l'être.
La plupart de ces changements dans l'opinion publique se sont produits avant ma naissance ou lorsque j'étais très jeune, et mes propres opinions ont été façonnées par les récits plutôt conventionnels des médias que j'ai assimilés. Par conséquent, pendant presque toute ma vie, j'ai toujours automatiquement rejeté toutes les soi-disant «théories du complot» comme étant ridicules, sans jamais considérer que l'une d'entre elles puisse être vraie.
Dans la mesure où j'ai jamais réfléchi à la question, mon raisonnement était simple et basé sur ce qui semblait être du bon sens solide. Tout complot responsable d'un événement public important doit sûrement comporter de nombreux «éléments mobiles» distincts, qu'il s'agisse d'acteurs ou d'actions entreprises, disons au moins 100 ou plus. Maintenant, étant donné la nature imparfaite de toutes les tentatives de dissimulation, il serait sûrement impossible que toutes ces tentatives soient entièrement dissimulées. Ainsi, même si un complot réussissait initialement à être détecté à 95%, cinq indices majeurs resteraient bien en vue pour les enquêteurs. Et une fois que le nuage bourdonnant de journalistes les a remarqués, de telles preuves flagrantes de complot attireraient certainement un nouvel essaim d’enquêteurs énergiques, retraçant ces éléments jusqu’à leur origine, de plus en plus de morceaux étant découverts jusqu’à ce que toute la dissimulation s’écroule. Même si tous les faits cruciaux n’étaient jamais déterminés, au moins la simple conclusion qu’il avait bien existé une sorte de complot s’établirait rapidement.
Cependant, il y avait une hypothèse tacite dans mon raisonnement, une hypothèse que j'ai depuis décidé totalement fausse. De toute évidence, de nombreux complots potentiels impliquent soit de puissants représentants du gouvernement, soit des situations dans lesquelles leur divulgation représenterait une source de gêne considérable pour ces personnes. Mais j'avais toujours supposé que même si le gouvernement échouait dans son rôle d'enquête, les limiers dévoués du Fourth Estate arriveraient invariablement, cherchant inlassablement la vérité, les notations et les Pulitzers. Cependant, une fois que j'ai commencé progressivement réalisant que les médias n'étaient que «notre Pravda américaine» [10] et peut-être depuis des décennies, j'ai soudainement reconnu le défaut de ma logique. Si ces médias - que ce soit par la paresse, par incompétence ou par beaucoup moins de péchés vicieux, ignoraient tout simplement ces cinq, ou dix, vingt ou cinquante - indices, il n'y aurait alors plus rien pour empêcher des complots réussis de se dérouler sans être détectés, peut-être même les plus flagrants et insouciants.
RépondreSupprimerEn fait, j'étendrais cette notion à un principe général. Un contrôle substantiel des médias est presque toujours une condition préalable absolue à toute conspiration réussie, plus le degré de contrôle est important, mieux ce sera. Ainsi, lorsque l’on évalue la plausibilité d’un complot, la première question à examiner est de savoir qui contrôle les médias locaux et dans quelle mesure.
Considérons une simple expérience de pensée. Pour des raisons diverses de nos jours, l’ensemble des médias américains sont extrêmement hostiles à la Russie, certainement bien plus qu’il ne l’a jamais été à l’égard de l’Union soviétique communiste dans les années 1970 et 1980. Par conséquent, j’affirmerais que la probabilité d’un complot russe à grande échelle ayant lieu dans la zone opérationnelle de ces organes de presse est pratiquement nulle. En effet, nous sommes constamment bombardés d'histoires de prétendues conspirations russes qui semblent être des "faux positifs", de terribles allégations qui semblent avoir peu de fondement factuel ou qui sont en réalité totalement ridicules. Pendant ce temps, même le type le plus grossier de conspiration anti-russe pourrait facilement se produire sans aucune notification ni enquête sérieuse dans les médias grand public.
Cet argument peut être plus que purement hypothétique. Le passage du Magnitsky Act de 2012 par le Congrès à un tournant décisif dans la reprise de la guerre froide contre la Russie par les États-Unis visait de manière punitive divers responsables russes prétendument corrompus pour leur implication présumée dans la persécution illégale et la mort d'un employé de Bill Browder, un gestionnaire de fonds avec de grandes participations russes. Cependant, il existe de nombreuses preuves [11] selon lesquelles Browder lui-même était le cerveau et le bénéficiaire du gigantesque stratagème de corruption, alors que son employé envisageait de témoigner contre lui et craignait donc pour sa vie pour cette raison. Naturellement, les médias américains n’ont pratiquement fait aucune mention de ces remarquables révélations sur ce qui pourrait constituer un gigantesque canular Magnitsky [12] d’une portée géopolitique.
Dans une certaine mesure, la création d’Internet et la prolifération de médias alternatifs, y compris mon propre petit webzine [13], ont quelque peu modifié cette image déprimante. Il n’est donc guère surprenant qu’une partie très importante de la discussion qui domine ces publications de type samizdat concerne exactement les sujets régulièrement condamnés comme «théories du complot folles» par nos principaux organes de presse. De telles spéculations non filtrées doivent sûrement être une source d’irritation et d’inquiétude considérables pour les responsables gouvernementaux, qui se sont depuis longtemps appuyés sur la complicité de leurs organes de médias apprivoisés pour permettre à leurs crimes graves de passer inaperçus et impunis. En effet, il y a plusieurs années, un haut responsable de l'administration Obama [14] a affirmé que la discussion libre sur diverses «théories du complot» sur Internet était si néfaste que les agents du gouvernement devraient être recrutés pour «les infiltrer de manière cognitive» et les perturber, proposant essentiellement une version électronique des opérations très controversées de Cointelpro [15] entreprises par le FBI de J. Edgar Hoover.
RépondreSupprimerIl y a quelques années à peine, j'avais à peine entendu parler de Charles Beard, qui figurait autrefois parmi les figures dominantes de la vie intellectuelle américaine au XXe siècle [16]. Mais plus je découvre le nombre de crimes et de catastrophes graves qui ont complètement échappé à l’attention des médias, plus je me demande quelles autres questions resteront peut-être cachées. Donc, peut-être que Beard a toujours eu raison de reconnaître la respectabilité des «théories du complot», et nous devrions revenir à sa façon de penser américaine traditionnelle, malgré les campagnes de propagande conspiratoire sans fin menées par la CIA et d'autres pour nous persuader que nous devrions rejeter ces notions sans aucune restriction. considération sérieuse.
Reprinted with permission from The Unz Review.
https://www.lewrockwell.com/2019/08/ron-unz/american-pravda-how-the-cia-invented-conspiracy-theoriesamerican-pravda-how-the-cia-invented-conspiracy-theories/
Il eut été bon de lire ce qu'ont pu dire les 'complotistes' et vos explications. Or, loin d'en approcher la vérité Ron Unz se contente de décrire de très loin ce qu'il semble s'imaginer.
SupprimerLa vérité sur le '11 Septembre' ? Des hologrammes d'avions projetés vers des tours amiantées et quasi-vides au centre de N-Y. Sylverstein était propriétaire du WTC et le désamiantage coûtait le prix d'une tour toute neuve. Il fit démolir les tours (1,2 et n°7) par la projection d'hologrammes d'avions qui en aluminium contre des tours bardées de poutrelles d'aciers de 80 cm sont donc inattaquables, mais qui, en ce 11 Septembre, allaient défrayer la chronique !
Pensez-donc ! des avions qui braquent en 'angles droits' comme dans les jeux de voitures sur ordinateurs ! + des conversations téléphoniques des avions vers le sol alors qu'en septembre 2001 ce procédé n'existait pas encore ! + un réacteur d'avion retrouvé au pied de l'une des tours et dont le n° de référence ne correspondait pas au modèle vu et filmé dans le ciel !! + un autre réacteur d'avion retrouvé (1 an après !!) à 300 m du WTC entre 2 tours et que 'personne n'avait remarqué durant tour ce temps' ! + La tour n°7 qui s'effondre (de rire ?) de peur d'être touchée par un troisième avion ! Hahahahaha !
La plus grande migration depuis les invasions barbares de Rome (N'est pas où vous pensez)
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun., 08/12/2019 - 03:30
Via InternationalMan.com,
International Man: L’ancien dirigeant libyen Mouammar Khadhafi a un jour averti que "l’Europe court le risque de devenir noire en raison de l’immigration illégale… elle pourrait se transformer en Afrique"
Depuis que les États-Unis et l'OTAN ont aidé à renverser Khadhafi en 2011, des millions de migrants d'Afrique et du moyen-orient ont afflué en Europe. Beaucoup ont transité de Libye.
Tout cela est bien connu et tout indique que cette tendance s'accélère. Comment voyez-vous où cela se passe ?
Doug Casey: D’abord, c’est dommage que Khadhafi ait été sorti. Une autre décision politique désastreuse des États-Unis. Ce n’est pas qu’il soit un homme sympathique: personne ne peut être dirigé par un État-nation construit artificiellement. Mais c'était au moins une situation stable. Cette guerre a maintenant été remplacée par une guerre sanglante et coûteuse. Et c’est le chaos total. Beau travail Hillary et Obama. Mais parlons de l’Afrique en général.
L’Afrique, ou du moins les migrations en provenance et à destination de l’Afrique, sera l’épicentre de ce qui se passera dans le monde pendant le reste de ce siècle.
L’Afrique est passée d’un espace vide sur la carte au XIXe siècle à un groupe de colonies de banlieue au XXe siècle, à un groupe d’États chaotiques en faillite dont la plupart des gens ne sont que vaguement conscients aujourd’hui. Bientôt, cependant, il continuera de faire la une des journaux. En effet, les Chinois se déplacent en nombre record en Afrique, tandis que les Africains partent aussi vite que possible.
Ce que nous regardons est en fait la plus grande migration depuis les invasions barbares de l’empire romain. Des dizaines de millions - des dizaines de millions - d'Africains tenteront de pénétrer en Europe. Je ne sais pas comment les Européens vont les garder. J’avais l'habitude de dire que l'Europe allait être un zoo pour les Chinois, mais il pourrait s'agir davantage d'un camp de squatters pour les Africains.
L’Afrique est la seule partie du monde où la population continue de croître et croît rapidement. L’Afrique subsaharienne représentait environ 6% de la population mondiale dans les années 50, contre 16% aujourd’hui. Mais au tournant du siècle, ce sera 45%. En supposant qu’il n’y ait pas de catastrophe. Il n’est pas évident que les Africains puissent produire suffisamment de nourriture pour des milliards de personnes supplémentaires.
En fait, si l’Occident cesse de soutenir le continent avec son capital et sa technologie, il pourrait connaître des temps très difficiles. Wakanda, le pays de «Black Panther», n’existe pas. Au contraire, le continent regorge de sosies de Gondwana. C’est au Gondwana que l’action se déroule principalement dans Speculator, le roman que John Hunt et moi avons écrit. C’est le premier des sept de la série High Ground.
Peu de gens réalisent à quelle vitesse la population augmente et les choses changent en Afrique. Je demande aux personnes bien informées ce qu’elles pensent que les plus grandes villes du monde seront au tournant du siècle prochain. Ils devinent tous des villes en Chine ou en Inde.
Mais ce n’est pas vrai. Dans 80 ans, Lagos, au Nigéria, sera la plus grande ville du monde. La population de plus de 90 millions d’habitants est en bonne voie. La deuxième ville du monde sera Kinshasa au Congo avec environ 80 millions d’habitants. Dar es Salaam, en Tanzanie, sera la troisième ville du monde avec une population d’environ 75 millions d’habitants. C’est assez incroyable. Lors de ma première visite à Dar au début des années 80, c’était un port de mer calme et exotique, avec de vieux bateaux à vapeur dans le port.
RépondreSupprimerMaintenant, tous ces gens ont un téléphone cellulaire et ils sont bien conscients du fait que le niveau de vie est beaucoup plus élevé en Europe et dans toutes les autres parties du monde qu’en Afrique. Et ils sont bien conscients du fait qu’il existe des avantages sociaux de tous types s’ils peuvent arriver en Europe.
Des centaines d'ONG encouragent les Africains à traverser la Méditerranée en Europe. Ou d'ailleurs, les envoyer aux États-Unis. Exactement qui a payé le billet d'avion et les frais légaux et de subsistance des 200 000 Somaliens sans le sou qui ont été transplantés dans le Minnesota ?
C’est un raz de marée croissant. Avec la diminution de la population européenne et la croissance de la population africaine, vous allez voir l’Europe essentiellement envahie par l’Afrique au cours des prochaines générations.
Homme international: Ce que nous entendons moins parler de la migration massive des Chinois vers l’Afrique.
Doug, tu as passé beaucoup de temps en Afrique. Qu'est-ce qui se passe avec tout ça ?
Doug Casey: Nous assistons à une véritable recolonisation de l’Afrique. Chaque fois que je visite l’Afrique, il y a plus de Chinois. Peu importe quel pays; ils sont partout.
Les Chinois riches sont intelligents pour se diversifier dans les pays occidentaux développés. Les pauvres Chinois vont dans les pays arriérés pour essayer de devenir riches. L'Afrique est le premier destinataire.
C’est censé être une politique chinoise officielle d’immigrer environ 300 millions de Chinois en Afrique dans les années à venir. Ils travaillent dans la construction de routes, de voies ferrées, de ports, de mines et d’autres infrastructures. C'est en partie motivé par leur initiative Belt and Road.
Les Chinois prêtent des milliards aux gouvernements africains. Les gouvernements africains sont, par ordre de grandeur, les plus corrompus du monde. Et les dirigeants de ces gouvernements africains sont bien rémunérés pour avoir passé des accords avec les Chinois. Et en effet, vendre leurs compatriotes. Tous ces gouvernements sont remplis de gens qui essaient d'être «Monsieur 10%».
Le pire des cas pour eux est de prendre leur retraite en tant que centimillionaires, de vivre haut comme du porc en France ou en Suisse. Donc, ils n’ont rien à perdre. C’est une tendance assez imparable à ce stade.
Quoi qu’il en soit, je pense que les Chinois vont vouloir récupérer l’argent qu’ils ont prêté aux Africains, avec intérêts.
Si le fait de corrompre ou d’intimider les dirigeants politiques s’avère inefficace, il est possible qu’ils mettent les bottes de soldats sur le terrain. Ils pourraient envoyer l’Armée de libération du peuple (APL) pour défendre leurs avoirs. Ou envoyez des assassins pour éliminer les politiciens africains récalcitrants.
Je ne serais pas surpris de trouver la PLA en Afrique dans les années à venir, collectant physiquement ces dettes. Et pour leur faciliter la tâche, ils seront déjà accueillis par de nombreux Chinois.
Il sera intéressant de voir ce qui se passera quand quelques centaines de millions de Chinois vivront avec une population africaine indigène en pleine expansion.
RépondreSupprimerSi les Africains étaient mécontents de la colonisation européenne, je pense qu’ils vont être très très mécontents de la colonisation chinoise. Les Chinois ne seront pas “inclusifs” et PC comme les Occidentaux d’aujourd’hui. Il a l'apparence d'une guerre de race une génération ou deux à l'avenir.
Homme international: qu'en est-il de l'Afrique qui pique les intérêts des Chinois ?
Doug Casey: Il est important de se rappeler que l’Afrique ne produit rien à part les matières premières et les hommes. L’industrie manufacturière en Afrique subsaharienne est pratiquement nulle (environ 1% du total mondial). Et presque tout cela se trouve en Afrique du Sud.
Les Chinois ne voient dans les Africains qu'une source de main-d'œuvre bon marché et indispensable. C’est au mieux. En dehors de cela, ils sont considérés comme une nuisance totale. Fondamentalement, un obstacle - un coût - fait obstacle à une utilisation efficace des ressources du continent lui-même.
Que pensent les Chinois des Africains ? Ils ne les tiennent pas en haute estime. Bien sûr, vous devez vous rappeler que la Chine s’est considérée comme le centre du monde depuis le premier jour. Ils voient tous les non-Han comme des barbares, des inférieurs.
C'était absolument vrai lorsque les Britanniques ont envoyé un ambassadeur, Macartney, ouvrir leurs relations à la fin du XVIIIe siècle. Il a été traité avec un mépris marginal, à peu près comme les Européens et les Américains ont traité les peuples primitifs depuis l’époque de Christophe Colomb.
C’est en fait l’attitude humaine normale quand une culture avancée rencontre une culture arriérée. Les Chinois considèrent que leur culture est même supérieure à celle de l’Occident et pensent, probablement à juste titre, qu’ils auront bientôt une supériorité économique et technologique.
Homme international: Si la Chine parvient à dominer l'Afrique et ses ressources, qu'est-ce que cela signifie pour sa rivalité avec les États-Unis ?
Doug Casey: Eh bien, le gouvernement américain est fondamentalement en faillite à ce stade. La seule chose que les États-Unis exportent en quantité est le dollar américain. Et bientôt, les Chinois, les Russes, les Malaisiens, les Iraniens et les Indiens, entre autres, n’auront pas besoin ou ne voudront pas de dollars américains. Ils ne veulent pas les accepter maintenant, car c’est un atout de leur adversaire, voire de leur ennemi. Ils ne sont pas contents d’avoir à régler des comptes en dollars qui doivent tous être réglés par New York.
Alors, ils vont trouver leur propre alternative. Et je soupçonne qu’ils vont utiliser de l’or. Pourquoi ? Parce qu’ils ne font pas confiance aux monnaies papier des autres. Et pourquoi devraient-ils ?
Comment les Etats-Unis vont-ils réagir à cela ?
Il va être laissé dehors dans le froid. Personne n'a besoin ou ne veut de l'argent - il veut et a besoin de biens réels, pas des obligations écrites d'un gouvernement hostile, imprévisible et en faillite. En outre, les États-Unis ne sont pas en position d’exporter des personnes, à l’exception de soldats indésirables. Les Chinois sont dans une excellente position pour exporter quelques centaines de millions de personnes de rechange. L’essentiel, c’est que les Chinois s’empareront de l’Afrique sur le plan financier et qu’ils prendront également le dessus sur le plan démographique.
Homme international: Quelles opportunités spéculatives pensez-vous que cette tendance va créer ?
RépondreSupprimerDoug Casey: Eh bien, j’ai souvent dit que si j’avais 30 ans aujourd’hui et que je voulais faire fortune, je partirais certainement en Afrique. La raison en est que vous ne voulez pas être sur un pied d'égalité. Vous voulez être sur un terrain incliné dans votre direction autant que possible.
Si un jeune occidental se rend en Afrique et qu’il se déplace, il trouvera très facile de se déplacer avec les plus hauts niveaux de la société. Parce qu’il est inhabituel. Et les gens s'intéressent aux choses inhabituelles. Le fait que vous soyez occidental signifie que vous êtes probablement associé à des personnes qui ont beaucoup plus d’argent, beaucoup plus de sophistication et beaucoup plus de connaissances que n’importe la population locale. Vous avez des avantages uniques en Afrique. Si un jeune occidental reste chez lui, il n'a aucun avantage marginal.
Il est très difficile de se hisser au sommet dans une société occidentale, car des dizaines de millions de personnes comme vous ont la même éducation, les mêmes antécédents et les mêmes capacités.
Mais en Afrique, vous êtes automatiquement au sommet de la liste. Et vous êtes perceptible. C’est donc un excellent endroit pour des raisons entrepreneuriales.
En même temps, je ne pense pas que l’Afrique soit un endroit où investir si l’APA n’est pas derrière vous. C’est un lieu de prédilection pour un type d’esprit d’entreprise. Ou peut-être l'esprit d'entreprise politique.
Aussi corrompue que soit l’Afrique, presque tout le monde gagne de l’argent en s’associant au gouvernement. Et cela est possible. Vous pouvez vous rendre dans un certain nombre de pays africains, y rester un mois et s'asseoir avec le président.
Cela ne se produira pas si vous essayez de faire la même chose en Amérique du Nord ou en Europe, voire même en Amérique du Sud ou en Asie.
International Man: Si tu avais 30 ans et que tu cherches des opportunités en Afrique, quels sont les pays qui t'intéresseraient le plus ?
Doug Casey: Eh bien, je ne voudrais pas sauter du début à la fin. Ne partez pas dans un endroit comme le Nigéria pour commencer. L'Afrique du Sud n'est pas non plus idéale pour cela. C’est trop développé et il y a trop de personnes d’ascendance européenne, même si cela change. Les Blancs fabriquent ce que les Rhodésiens ont appelé «le poulailler» et pour les mêmes raisons. Il y a trop de racisme anti-blanc en Afrique du Sud et l’économie est en train de se renverser.
J'irais dans un pays comme la Namibie, qui est grand, vide et assez moelleux. Je regarderais certainement au Mozambique. Ou la Mauritanie, un pays immense où personne ne se rend. São Tomé et Príncipe, un pays insulaire obscur au large de la côte ouest. Si vous êtes aventureux, la République centrafricaine, qui est probablement le pays le plus arriéré d’Afrique.
https://www.zerohedge.com/news/2019-08-11/biggest-migration-barbarian-invasions-rome-not-where-you-think
(...) Les pauvres Chinois vont dans les pays arriérés pour essayer de devenir riches. (...)
SupprimerIls sont arrivés en premier en Amérique.
(...) Les Chinois ne voient dans les Africains qu'une source de main-d'œuvre bon marché et indispensable. (...)
C'est entièrement FAUX ! Connaissez-vous des fabricants d'automobiles ou d'avions qui se soient implantés en Afrique ? Hahahaha ! Les africains n'aiment pas travailler. Ils font juste le nécessaire pour bouffer.
C'est pourquoi les chinois sont arrivés en Afrique avec des camions, des tracteurs, des bulldozers et... et le personnel qui va avec !
Ils ont acheté des terrains, construits des routes et des immeubles et développé l'agriculture (il fait chaud, il suffit d'apporter de l'eau et tout pousse !). Après, ils exportent vers la Chine.
(...) Il a été traité avec un mépris marginal, à peu près comme les Européens et les Américains ont traité les peuples primitifs depuis l’époque de Christophe Colomb. (...)
'depuis l’époque de Christophe Colomb' ?! Bigre !
Partant du principe que le premier humain était africain, il développa l'esclavage en Afrique (femmes & enfants). Des africains migrèrent vers d'autres lieux moins chauds et fondèrent l'Europe, l'Asie, etc. Au fil des générations ils ne bronzaient plus et devenaient 'blancs'. C'étaient nos 'hommes préhistoriques' qui étaient troglodytes et vivaient de chasses et de cueillettes jusqu'à l'homme civilisé qui inventa l'agriculture et demeura sur place pour y vivre.
Rappel que l'homme 'blanc' n'a pas inventé l'esclavage ! L'esclavage des 'noirs' existait déjà en Afrique bien avant les 'colonisations' ! (En Martinique il y avait plus d'esclaves blancs que d'esclaves noirs). Idem en Amérique.