- ENTREE de SECOURS -



mercredi 28 août 2019

Censure : la science menacée ?

Tribune libre : ce sont parfois les pairs, et non les hommes de pouvoir, qui nuisent le plus à la découverte scientifique.


Par Boris Lapeyre de Cabanes
28 AOÛT 2019. 


E pur, se muove. La petite phrase (authentique ou fabulée) de Galilée au sortir du procès au cours duquel il avait été forcé d’abjurer sa théorie du mouvement des planètes, en 1633, a depuis des siècles servi de fondement à la démarche scientifique. Elle tend à rappeler aux hommes de science et aux chercheurs en général que la science ne peut se laisser arrêter par les convenances ou les croyances de son temps, et ne doit pas céder aux institutions politiques et religieuses qui chercheraient à l’orienter dans une direction favorable à leurs desseins.

C’est l’occasion de rappeler que ce sont parfois les pairs, et non les hommes de pouvoir, qui nuisent le plus à la découverte scientifique : ce sont les universitaires les plus opposés à ses théories qui ont dénoncé Galilée à l’Inquisition, voyant en lui un rival qui nuisait au confort du statu quo.

Il me semble aujourd’hui voir émerger à nouveau dans le monde scientifique les vieux démons qui jadis ont fermé la porte de l’université à Galilée : entre la validation, par nombre d’éminents experts du sujet, d’études loufoques sur la culture du viol chez les chiens, l’absence de commentaires autour du Climategate, ou le silence coupable d’une grande partie de la communauté scientifique à l’égard des inepties de Greta Thunberg (non, on ne peut pas voir le gaz carbonique à l’œil nu), les défenseurs de la rigueur scientifique semblent s’être tus ces dernières années.

LE CONSTAT

Commençons par quelques mots au sujet de l’histoire de la recherche scientifique. Un premier point, qui semblera peut-être au premier abord anecdotique au lecteur, est en réalité d’une importance capitale : la science n’avance pas d’erreurs en vérités, mais d’erreurs en meilleures erreurs.

Autrement dit, des théories scientifiques peuvent être vraies à l’intérieur de certaines limites, connues ou inconnues de leur auteur ; à mesure que l’on découvre leurs limites, de nouvelles théories émergent pour les compléter, et ainsi de suite. La géométrie euclidienne en est un exemple intéressant : pendant deux millénaires, on a admis que la droite était le chemin le plus court pour relier deux points, jusqu’à ce que la théorie de la relativité générale d’Einstein montre que les déformations de l’espace engendrées par des objets de masse importante réfutaient cette définition. Ainsi, il est impossible de prouver qu’une théorie est vraie dans l’absolu, mais il est possible, par l’expérience, de déterminer son champ d’application, ou de l’invalider tout à fait (le voyage entrepris par Magellan en 1522 a achevé de réfuter les théories niant la rotondité de la Terre).

Pour reprendre des termes chers à Karl Popper, la science avance donc de conjectures en réfutations. Notons ici que le progrès technique permet de mesurer de manière de plus en plus précise l’adéquation de certaines théories à la réalité, et ainsi de les améliorer (on a ainsi remarqué que la Terre n’était pas tout à fait ronde, que sa révolution autour du Soleil avait la forme d’une ellipse et non d’un cercle, etc.).

Puisque la vérité absolue n’est pas atteignable, on évaluera donc une théorie scientifique à l’aune de son efficacité à prédire le comportement de l’objet auquel elle s’attache dans un certain cadre, ou de l’utilisation pratique que l’on pourra en faire. Si les théories de la gravitation ayant complété celle de Newton n’avaient pas été capables de prédire les mouvements de la Lune, jamais l’Homme n’y aurait mis les pieds.

Entrons donc dans le vif du sujet. Le sens commun veut qu’une théorie qui ne parvient pas à prédire correctement le comportement de son objet d’études mérite d’être revue, complétée, ou abandonnée. Comment expliquer alors que malgré les erreurs flagrantes (voir graphique ci-dessous) de prédiction des modèles climatiques des trente dernières années, on utilise encore les mêmes théories pour prédire une augmentation de 2°C de la température moyenne du globe d’ici à 2100 ?



On me répondra que les modèles du GIEC sont régulièrement mis à jour pour tenir compte des erreurs des précédents. C’est croire que l’institution qui publie depuis trente ans des théories erronées pourrait, sans intervention extérieure, admettre ses erreurs et tenter de corriger la théorie. Ce qui est en réalité un vœu pieux, puisque le GIEC a pour objectif de rechercher uniquement les éléments tendant à montrer que le réchauffement climatique est d’origine anthropique ; en orientant ainsi sa recherche, les conclusions de ses travaux sont nécessairement biaisées, aussi sont-elles à lire avec précaution.

Le soutien quasi-unanime de la communauté scientifique à la parole du GIEC est donc assez surprenant, et j’en vois au moins deux causes. En dehors de l’attrait qu’ont depuis des temps immémoriaux, les récits de fin du monde (on se souviendra des prédictions simplistes de Malthus en 1803, des rapports tout aussi éloignés de la réalité du Club de Rome ou du pari manqué de Paul Ehrlich), il me semble qu’un phénomène tout autre est à l’œuvre ici : la tyrannie de l’opinion publique.

L’OPINION PUBLIQUE, LE PLUS ACHARNÉ DES TYRANS

Tocqueville pointait déjà du doigt en 1840 comment, en démocratie, l’opinion publique pouvait se faire juge, jury et bourreau en prenant l’exemple d’un petit journal de Baltimore opposé à la guerre de 1812 dont les journalistes avaient été lynchés par la population qui y était favorable et soupçonnait les journalistes de conspirer avec l’ennemi britannique.

Aujourd’hui, les mœurs sont différentes, mais les instincts n’ont pas changé : il suffit pour s’en convaincre de s’intéresser au tollé provoqué par la nomination du statisticien danois Bjørn Lomborg à un poste à l’université d’Australie de l’Ouest, tollé si violent que l’université a finalement fait marche arrière. Il est aisé d’expliquer ce phénomène : lorsqu’un professeur émet des doutes sur les conclusions du GIEC, ses opinions sont rapidement connues du grand public grâce à la magie d’Internet, ce qui provoque habituellement un mouvement d’indignation collective appelant à sa démission.

L’université à laquelle il est rattaché fait en général le choix courageux de ne pas s’opposer à la vague de protestations pour préserver sa réputation, et l’invite poliment à retirer ses propos, ou à quitter son poste. Dans un style tout autre, on pourrait également citer l’appel à la censure lancé par Claire Nouvian suite à son passage sur le plateau de Pascal Praud. Quelles qu’aient pu être les inepties énoncées sur ce plateau, faire appel à la censure pour y répondre relève d’une forme de pusillanimité intellectuelle, et rappelle les stratagèmes mis en œuvre par les adversaires de Galilée, il y a quatre siècles.

Dois-je rappeler à quel point cet environnement nuit à la recherche scientifique ? Comment, à force de faire taire les voix dissonantes, on étouffe le débat, on dissuade l’audace et l’on condamne la recherche à des questions de forme et des trouvailles incrémentales ? J’imagine que les exemples de Galilée et de Darwin montrent assez bien combien de siècles de tels environnements font perdre à la science. Et pour chaque Copernic assez brave pour s’exiler afin de poursuivre ses recherches, combien de Zénon ont dû se taire devant les institutions censées incarner la vérité ? Et combien se taisent aujourd’hui, par peur de la vindicte populaire ?

Avant d’achever mon propos, je souhaite rappeler au lecteur le sujet de cet article : pointer du doigt une inquiétante tendance à la censure dans le domaine scientifique. Je ne cherche évidemment pas à démontrer que telle ou telle théorie est fausse, mais à rappeler que le concept de vérité, si souvent dévoyé par la populace dans ses cris « science is settled », est hors de propos lorsqu’il est question de recherche scientifique. Cette citation de Nietzsche résumera mon propos : « Jamais la vérité ne s’est accrochée au bras d’un intransigeant ».

42 commentaires:

  1. C'est tous les jours que je découvre au travers de la presse internationale de FAUX scientifiques ou des journalistes et des politiques qui se prennent pour des scientifiques !! Ils passent la brosse à reluire sur l'IPCC ou Intergovernmental Panel on Climate Change ou Comité Inter-gouvernemental sur le Climat qui Change (!) ou Changement Climatique, (GIEC en français auquel ils ont inventé un nom ajouté 'experts' !!). Ce 'comité' ne comprend aucun scientifique et émet ses propres opinions non-scientifiques qui seraient supérieures aux expériences et intelligences scientifiques !!
    (des élèves inconnus aux écoles qui se disent plus intelligents que les professeurs !!).

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  2. Le monde s’éloigne à grands pas des accords de Paris

    Le 11 juin 2019, Spencer Dale Chief Economist de BP présentait le BP Statistical Review 2019. Un rendez-vous annuel très attendu pour dégager les grandes tendances énergétiques de l’année précédente.


    Par Philippe Charlez1
    28 AOÛT 2019.


    Alors que le monde s’était engagé fin 2015 à réduire ses émissions de GES pour satisfaite l’objectif 2°C 2100, celles-ci continuent de croître à un rythme soutenu. En 2018, elles se sont accrues de 2 %, le rythme le plus élevé depuis 7 ans.

    La consommation mondiale d’énergie primaire a augmenté en 2018 de 2,9 %. Les énergies fossiles représentent toujours 85 % du mix contre seulement 7 % pour l’hydroélectricité, 4 % pour le nucléaire et 4 % pour les ENR.

    Excepté le charbon dans les pays de l’OCDE, toutes les sources d’énergie se sont accrues : la production d’ENR a augmenté de 15,5 % contre 5,3 % pour le gaz, 3,1 % pour l’hydroélectricité, 2,4 % pour le nucléaire, 1,4 % pour le charbon et 1,2 % pour le pétrole.

    Cette tendance haussière est principalement tirée par la forte croissance économique des pays émergents (+4,6 %) en tête. « Palme d’Or » 2018, la Chine (+6,6 % de croissance économique) a ainsi accru sa consommation d’énergie de 4,3 % avec plusieurs items à deux chiffres : +28,8 % pour les renouvelables, +18,6 % pour le nucléaire (mise en œuvre de l’EPR de Taishan) et +17,7% pour le gaz naturel.

    La croissance de la consommation diffère significativement entre les pays de l’OCDE (+1,5 %) et les pays émergents (+3,9 %).

    Pour les pays de l’OCDE, la progression des renouvelables (+8,6 %) s’appuie principalement sur le gaz (+4,9 %) et l’hydroélectricité (+2,1 %) tandis que la part du charbon se contracte (-3,5 %). Par contre le nucléaire progresse très peu (+0,6 %).

    Pour les pays émergents toutes les sources progressent de façon spectaculaire : +24 % pour les ENR, +7,5 % pour le nucléaire, +6,5 % pour le gaz, +3 % pour le charbon et +1,9 % pour le pétrole. Mais, plus important que les croissances relatives est d’analyser comment l’augmentation de la consommation entre 2017 et 2018 s’est répartie.

    RÉPARTITION DE L’AUGMENTATION DE CONSOMMATION D’ÉNERGIE 2018

    En 2018, le monde a mis en œuvre 145 GW de puissance renouvelable supplémentaire (soit l’équivalent de 2,5 parcs nucléaires français) pour un coût de 332 G$. Mais, vu le faible taux de charge (18 %) ces nouveaux GW n’ont couvert que 18 % de l’accroissement (32 % dans les pays OCDE et 15 % dans les pays émergents) alors que les énergies fossiles y ont contribué à hauteur de 71 % (57 % pour les pays OCDE et 74 % pour les pays émergents).

    Fait nouveau par rapport aux années précédentes, cette croissance a aussi été tirée à la hausse par les États-Unis dont les consommations de pétrole (+2 %) et surtout de gaz (+10,5 %) ont explosé. Cette « gloutonnerie » n’est évidemment pas étrangère au boom des hydrocarbures non-conventionnels qui ont couvert près de 90 % de la croissance énergétique américaine contre seulement 10 % pour les renouvelables.

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  3. L’Europe reste quant à elle le meilleur élève du monde. C’est la seule région à avoir réduit à la fois sa consommation (-2 %) et ses émissions (-2 %) mais aussi la part des énergies fossiles : pétrole (-0,4 %), gaz (-1,6 %) et charbon (-5,1 %). Malheureusement, cette contraction de 1 % du mix fossile européen reste anecdotique par rapport à la croissance de ses confrères américain, chinois et indien.

    Tant en contenu qu’en évolution, le mix mondial s’éloigne donc à grand pas du chemin vertueux envisagé lors de la COP21. En 2018, les émissions de gaz carbonique ont augmenté de 770 millions de tonnes dont plus de 90 % viennent des pays émergents.

    Ces observations appellent quatre remarques :

    - les renouvelables ne peuvent seuls satisfaire la croissance économique des investissements, qui continue de reposer sur les fossiles. Des investissements même massifs dans les renouvelables ne pourront en rien décarboner la société. La croissance verte apparaît donc comme une dangereuse utopie. Depuis 2006, près de 4000 milliards de dollars ont été investis dans les renouvelables et pourtant les émissions se sont accrues de 10 %,

    - le nucléaire qui pourrait impacter significativement la décarbonation du mix mondial est de plus en plus marginalisé. Il n’a contribué qu’à hauteur de 4 % à la croissance de la consommation mondiale 2018 et ses investissements ne représentaient que 3 % des investissements énergétiques globaux. Dans un rapport publié le 28 mai 2019, l’IEA a sonné l’alarme en affirmant que « sans le nucléaire, les objectifs d’électricité verte étaient hors de portée».

    - le premier levier de la transition énergétique est bien la baisse de la consommation d’énergie surtout dans les pays émergents qui possèdent une intensité énergétique deux fois supérieure à celle de l’OCDE. Et pourtant, les investissements dans ce domaine (habitat, transports industrie) restent un parent pauvre avec seulement 12 % des investissements globaux.

    - la démographie galopante continue d’éroder un peu plus nos objectifs de durabilité. Chaque Terrien émet chaque année 4,4 tgazcarbonique. Avant d’ouvrir les yeux, les 100 millions de « petits nouveaux» augmentent donc mécaniquement nos émissions d’un demi-milliard de tonnes.

    1 - Philippe Charlez est expert en questions énergétiques à l’Institut Sapiens.

    https://www.contrepoints.org/2019/08/28/352353-le-monde-seloigne-a-grands-pas-des-accords-de-paris

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    1. Le pétrole, le gaz et le charbon - en tant que matières abiotiques - font partie des énergies renouvelables. C'est pourquoi même si des idiots préfèrent gaspiller l'argent volé au Peuple (pour l'achat et l'utilisation d'éolien et solaire), la majorité des pays du monde (quasi totalité) continuera à employer le pétrole, le gaz et le charbon.

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  4. Question du jour : que cache l'obsession de Macron sur le "changement climatique" et l'égalité des genres lors du Sommet du G7 à Biarritz ?


    Jean Malquart
    Réseau International
    lun., 26 août 2019 20:58 UTC


    Décidément, le président français Emmanuel Macron est de plus en plus bizarre et semble totalement coupé du monde réel qui l'entoure. Lors du Sommet du G7 à Biarritz, lequel ne veut plus rien dire dans un monde où l'économie est quasiment sinistrée, Emmanuel Macron a tenté d'acculer son homologue US Donald Trump en focalisant sur des sujets que ce dernier considère comme des "supercheries" : le changement climatique et l'égalité des genres (M.Macron devrait penser à nous fixer sur le nombre croissant des mauvais genres...).

    Que cache une telle obsession ? De toute évidence Emmanuel Macron et sa clique appartiennent au monde ancien, à un ordre révolu basé sur des privilèges de castes et la création de nouvelles taxes imaginaires car comment concevoir qu'une taxe sur le carbone ne serait pas autre chose qu'une taxe sur l'air qu'on respire ?

    Même l'empereur Vespasien n'y avait pas pensé, lui qui a même taxé les urinoirs à Rome mais revenons au sujet : Macron fait partie des gens qui croient dans leur mégalomanie pathologique que l'homme aurait une influence majeure sur la nature et les cycles climatiques de la terre. Cela dénote à la fois de l'orgueil et de l'ignorance car on ne sait strictement rien à ce sujet. La planète possède ses propres cycles et des rythmes que la science semble à peine découvrir. C'est comme un être vivant qui dispose de son propre système d'autorégulation.

    La blague de la taxe carbone, c'est un peu le roi Louis XIV tentant de justifier une taxe sur le froid glacial qui s'est abattu sur l'Europe en son temps (un mini-âge glaciaire) et cela prête à rire. Les partisans de la taxe carbone sont donc ce qu'ils ont toujours été : des escrocs ! Macron est donc un escroc qui veut imposer des taxes sur du vent, les rêves, les pets de vaches et à ce rythme et suivant cette logique tordue bientôt tôt sur la couleur jaune et ainsi de suite.

    L'égalité des genres et la parité salariale sont le deuxième balai de notre sorcière mal-aimée et très mal élue (à peine 12 % des suffrages dont la moitié à voté nul). Ces thématiques probablement inspirées à notre Macron par Epstein et Soros au milieu d'une orgie avec des ex-Miss Russie (la collusion russe est loin d'être un mythe n'est-ce pas ?) et autre Miss France pour soulager leurs consciences sont-elles réelles ? Elles visent un objectif bien précis en Occident et inutile de vous faire un dessein. La destruction des sociétés occidentales et leur appauvrissement (intellectuel, culturel, social, etc.) sont des réalités palpables aujourd'hui. Existe-il une différence de salaire entre les hommes et les femmes en 2019 ? Assez de mensonges comme ça. La France va assez mal comme ça pour philosopher sur des chimères.

    On a déjà donné M. Macron ! Si cette personne avait un semblant de fierté et de dignité, elle aurait eu le cran de démissionner en voyant le peuple protester chaque samedi dans les villes de France depuis des mois.

    Alors cessez vos rodomontades M. Macron et disparaissez à tout jamais ! Vous avez instauré une piètre dictature et vos chaînes TV me donnent la nausée rien qu'en diffusant votre sourire jaune. Moi j'ai toujours mon gilet jaune !

    https://fr.sott.net/article/34333-Question-du-jour-que-cache-l-obsession-de-Macron-sur-le-changement-climatique-et-l-egalite-des-genres-lors-du-Sommet-du-G7-a-Biarritz

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  5. CINQ FRUITS ET LÉGUMES PAR JOUR : UNE ADDITION SALÉE


    par OLIVIER SANCERRE
    26/08/2019


    Le kilo de pommes de terre issues de l'agriculture conventionnelle a augmenté de 40% d'une année sur l'autre.

    Manger cinq fruits et légumes par jour : c'est bon pour la santé… mais moins pour le portefeuille, à en croire Familles Rurales. En particulier pour les familles les plus modestes.

    Le 13e Observatoire des prix des fruits et légumes de l'association Familles Rurales dévoilé par La Croix confirme que pour garder la santé, il vaut mieux avoir des revenus corrects. L'Observatoire du mois d'août a relevé les prix d'un panier moyen mensuel en fonction de quatre profils de famille (deux adultes, deux enfants), sur la base d'une consommation moyenne de 400 grammes de fruits et légumes. Pour la famille à l'affût du prix le plus bas, ce panier s'élève à 117 €, ce qui représente une hausse de 1,7%. Pour le profil qui ne consomme pas de bio mais qui mixe produits français et provenant de l'étranger, le panier moyen revient à 134 € (+0,8%).

    Les paniers augmentent

    La famille qui n'achète que des produits français dépensera en moyenne 137 € (+1,5%). Enfin, chez les consommateurs de bio et uniquement de bio, bonne surprise : le panier moyen est en baisse de 12,9% à 222 €. Ces paniers, dont les prix s'échelonnent entre 117 et 222 € par mois, représentent un coût important pour une famille modeste : de 10 à 18% du smic. Respecter la recommandation des cinq fruits et légumes revient donc cher. Il n'y a pas que de mauvaises nouvelles dans cet observatoire : le kilo de fruits a ainsi baissé par rapport à l'été dernier.

    Le kilo de fruits est en baisse

    Le kilo de fruits issus de l'agriculture traditionnelle est ainsi passé à 3,77 € (-4%), celui provenant du bio est désormais à 7,08 € (-8%). Pour ce qui concerne les légumes, malheureusement les aléas climatiques du printemps (gelées) puis de l'été (canicules) ont provoqué une flambée des prix : +10% pour le kilo issu de l'agriculture conventionnelle, +2% pour le bio. Les pommes de terre « conventionnelles » ont même grimpé de 40% d'une année sur l'autre, à 1,81 € du kilo.

    http://www.economiematin.fr/news-cinq-fruits--legumes-jour-addition-salee

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    1. L'œuf est acheté à 7 centimes et 10 centimes pour les salades (laitues, frisée ou scarole) chez le paysan.

      C'est pourquoi tous les jours fleurissent de nouveaux 'Forums de jardinage' où l'Administrateur y apparaît sous 50 pseudonymes de femmes et d'hommes de telle ou telle région. L'objectif est immédiatement d'insulter le premier jardinier qui apporte une solution ou révèle son expérience ! Un, deux, puis trois, quatre, cinq, etc pseudonymes interviennent pour insulter la personne qui a osé dire la vérité sur un forum de jardinage !

      Même l'emploi d'outillage approprié y est déconseillé sans parler de machines à moteur qui sont interdites comme les remèdes contre les maladies des plantes et les désherbants !

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  6. CARNET NOIR - LA CHANTEUSE NANCY HOLLOWAY EST MORTE À PARIS

    La chanteuse américaine de jazz et de soul, installée depuis 1960 en France, est décédée mercredi à son domicile parisien, à l'âge de 86 ans.


    28.08.2019, 17h46


    La chanteuse américaine de jazz et de soul Nancy Holloway, installée depuis 1960 en France où elle a connu le succès parmi les idoles yéyé, est décédée mercredi à son domicile parisien, à l'âge de 86 ans, a annoncé à l'AFP son filleul et éditeur.

    «Nancy Holloway s'est éteinte ce matin à son domicile. Elle avait quitté la scène en 2008 en raison de problèmes de santé», a précisé Christophe Mouty, devenu son curateur.

    De son vrai nom Nancy Brown, Nancy Holloway, née le 11 décembre 1932 à Cleveland, avait repris en français le succès de Dionne Warwick «Don't Make Me Over», devenu «T'en vas pas comme ça».

    Tombée amoureuse de la France au point de s'y établir définitivement, la chanteuse enchaînera une dizaine de succès dont «Dis-lui que je ne suis pas là» en duo avec Nino Ferrer, «Dernier baiser», «J'ai découvert Paris», «Prends garde à toi»...

    Au Blue Note

    En 1961, la plus américaine des yéyés triomphe à l'ABC. Dans la foulée, elle est l'une des principales invitées du premier numéro de l'émission «Âge tendre et tête de bois» d'Albert Raisner.

    «Nancy a travaillé avec les plus grands artistes et producteurs internationaux de la musique jazz comme de la variété internationale à l'instar de Sammy Davis Junior, Quincy Jones, et Dizzy Gillespie», a rappelé Christophe Mouty.

    A Paris, à ses débuts, Nancy Holloway s'est produite dans des clubs de jazz dont les célèbres Mars Club et Blue Note, avant de partir en tournée en Allemagne et au Liban.

    Drame familial

    Repérée par le comédien André Pousse, elle enregistre son premier 45 tours en 1961 («Le Boogie du bébé») tout en apparaissant dans des longs métrages dont «Le Gentleman de Cocody» de Christian-Jaque, «Jeux de massacre» d'Alain Jessua et «Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques» de Michel Audiard.

    En 1964, Nancy Holloway joue son propre rôle dans «Cherchez l'idole» de Michel Boisrond, partageant l'affiche avec les chanteurs Sylvie Vartan, Johnny Hallyday, Charles Aznavour et Eddy Mitchell.

    De 2006 à 2008, Nancy Holloway a participé à la tournée événement «Âge tendre et Têtes de bois» avec d'autres idoles des années 60 en France comme Richard Anthony, Demis Roussos et Franck Alamo.

    «Je suis la seule responsable de ma carrière en dents de scie. J'ai commis de graves erreurs... J'étais un peu comme une cigale qui chantait en toute insouciance», a-t-elle confié en 1969, année marquée par un drame familial : sa fille âgée de six mois, laissée seule quelques instants, s'est noyée accidentellement dans son bain. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/loisirs/musique/chanteuse-nancy-holloway-morte-paris/story/27391965

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  7. Pourquoi nous ne devons pas redouter le vieillissement de nos populations


    Audrey Duperron
    28 août 2019


    Le monde connait un vieillissement rapide, et récemment, l’OCDE l’a même qualifié de « risque global ». Or, seule une population croissante peut payer pour des systèmes de retraite mis sous pression en raison de notre espérance de vie accrue. Ajoutez à cela la baisse de la natalité, et des croissances économiques qui semblent se ralentir durablement, et vous avez un cocktail détonnant. Mais selon des économistes du MIT (Massachusetts Institute of Technology), ce « tsunami gris » ne doit pas forcément nous inquiéter.

    Le vieillissement de la population du Japon, où plus d’un quart de la population est âgé d’au moins 65 ans (« Un type de société dont les contours n’ont été envisagés que dans la science fiction ») est probablement le plus frappant, mais l’Allemagne, l’Italie, la Chine et l’Europe de l’Est sont également confrontées à d’énormes défis. Les 10 pays à la contraction la plus rapide sont tous situés en Europe de l’Est. 16 % de la population des Etats-Unis est déjà âgé d’au moins 65 ans, et en 2035, cette proportion grimpera à 21 %, pour dépasser celle des jeunes de moins de 18 ans. D’ici 2050, un quart de la population de l’Europe et de l’Amérique du Nord aura 65 ans ou plus.

    Le vieillissement de la population nous plonge dans l’inconnu
    Il s’agit d’un bouleversement phénoménal, qui aura un impact significatif sur nos valeurs sociales et culturelles, et bien sûr, nos économies. Car cela implique qu’à un moment donné, le nombre de travailleurs sera insuffisant pour permettre de couvrir les coûts grandissants des pensions et des soins de santé des personnes âgées. Les économistes considèrent donc le vieillissement démographique comme un obstacle à la croissance économique, et parlent souvent d’une bombe à retardement.

    Mais la vérité, c’est qu’ils ne savent pas grand-chose sur la façon dont le vieillissement de la population nous affectera. L’économiste de Harvard Nicole Maestas et ses collègues ont calculé qu’une augmentation de 10 % de la population âgée de 60 ans et plus a réduit la croissance du PIB par habitant de 5,5 % aux Etats-Unis (en se basant sur des données observées entre 1980 et 2010). Sur base de cette conclusion, ils extrapolent que le vieillissement de la population américaine pourrait ralentir la croissance économique de 1,2 point de pourcentage cette décennie et de 0,6 point de pourcentage au cours de la décennie suivante.

    Le rôle clé de l’automatisation

    Mais ce qui est intéressant dans leur analyste, c’est qu’ils attribuent seulement un tiers de cette baisse à la réduction du nombre des actifs. Les deux autres tiers proviendraient de la réduction de la productivité moyenne, en raison du départ des personnes les plus qualifiées et les plus expérimentées. Autrement dit, ces économistes pensent que le plus gros problème ne viendra pas de la baisse du nombre d’actifs, mais du départ en retraite des plus productifs d’entre eux.

    Or, cette forte baisse de productivité n’est pas inéluctable. Grâce aux nouvelles technologies, mais aussi à l’évolution de la mentalité dans les entreprises, on peut parfaitement imaginer un monde où il serait possible de travailler plus longtemps. Daron Acemoglu, un économiste du MIT, estime même que des équipes mixtes, composées de jeunes et de séniors, permettraient de bénéficier d’expériences plus variées, et apporteraient davantage de productivité.

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  8. Lui et son collègue Pascual Restrepo de l’Université de Boston ont examiné les données de PIB entre 1990 et 2015, des années où le vieillissement démographique a commencé à se manifester. Mais ils n’ont trouvé aucune corrélation entre ce phénomène et le ralentissement de la croissance économique. Au contraire, même : la Corée du Sud, le Japon et l’Allemagne, des pays connus pour connaître un grave problème de vieillissement rapide de la population, se portent bien.

    Les deux économistes y voient l’inflence bénéfique de l’automatisation. Car ces pays ont aussi été ceux qui ont adopté la robotique dans leurs usines le plus précocément. Cette automatisation a eu pour effet d’augmenter la productivité, et d’atténuer en contrepartie la perte de productivité liée au plus grand nombre de départs en retraite.

    Un allongement de l’espérance de vie qui commence à caler
    Et selon Acemoglu, il nous reste encore beaucoup à apprendre pour appréhender tout ce que le vieillissement de la population implique. Au début du XXe siècle, l’espérance de vie moyenne était d’environ 50 ans ; en 1960, elle était de 70 ans et en 2010, elle atteignait près de 80 ans. Mais il est peu probable que notre espérannce de vie continue encore de s’allonger significativement. Ces dernières années, elle a eu tendance à se stabiliser à un peu plus de 80 ans dans les pays développés. Selon S. Jay Olshansky, de l’école de santé publique de l’Université de l’Illinois à Chicago, nous parviendrons peut-être à passer de 80 à 85, tout au plus.

    De nombreux chercheurs planchent actuellement sur des médicaments anti-vieillissement, mais il est peu probable qu’ils nous permettront pas de vivre éternellement, mais plutôt de vivre plus longtemps en bonne santé, affirme Olshansky.

    Le véritable défi : changer de perception à l’égard des séniors
    Le véritable défi du vieillissement sera donc de changer les mentalités et le rapport à la personne âgée de nos sociétés, et surtout, des employeurs.

    Il y a 12 ans, Mark Zuckerberg, le CEO de Facebook, avait affirmé que « les jeunes sont tout simplement plus intelligents ». Deux ans plus tard, le capital-risqueur milliardaire Vinod Khosla avait surenchéri en disant que « Les moins de 35 ans sont ceux qui font bouger les choses, tandis que les plus de 45 ans sont en général morts, en termes de nouvelles idées ». Récemment, il a tweeté : « L’expérience est un préjugé. »

    Mais les travaux des chercheurs du MIT, menés conjointement avec leurs confrères du bureau américain du recensement, et de la Northwestern University, leur donnent tort. Au cours de leur étude, réalisée sur 2,7 millions de fondateurs d’entreprises, ils ont montré que les meilleurs chefs d’entreprises sont fréquemment des personnes d’âge mûr. Les startups dont la croissance est la plus rapide ont été créées par des fondateurs dont l’âge moyen est de 45 ans. En outre, un chef d’entreprise de 50 ans a presque deux fois plus de chances de créer une entreprise très prospère qu’un jeune homme de 30 ans. De même, ils ont prouvé que l’expérience de leur secteur, – celle-là même qui avait été décriée par Khosla, – avait été décisive dans ces succès.

    https://fr.express.live/vieillissement-populations-productivite/

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  9. Pourquoi aime-t-on répéter que le cinéma français est en crise ?


    28 août 2019


    Le festival du film francophone d'Angoulême, qui s'est terminé le 25 août, témoigne d'une belle diversité dans le cinéma hexagonal. Et ce malgré une baisse constante de la fréquentation en salles.

    C'est devenu une ritournelle. Chaque année, les médias français s'interrogent sur la crise de leur cinéma: trop de films produits qu'on ne voit jamais; pas assez de qualité; manque de diversité de l'offre; monopolisation des écrans par les grosses productions; formatage par et pour la télévision; manque de scénaristes. Mais qu'en est-il vraiment ?

    En crise depuis trente ans

    Cédric Kahn officie comme cinéaste, acteur et scénariste depuis trois décennies. Voilà ce qu'il en pense:

    Depuis que je suis dans le métier, on dit que le cinéma est en crise. C'est un peu comme "Pierre et le Loup". Bien sûr, notre cinéma a ses convulsions, ses ratés et ses changements. Certains en ont peur. Moi pas. Artistiquement, il y a encore beaucoup de propositions."
    Cédric Kahn, cinéaste, acteur et scénariste
    L'année dernière, par exemple, le cinéaste a pu tourner "La Prière", un film âpre sur un toxicomane qui se recontruit grâce à une vie monacale, alors que cette année, il propose une comédie au casting prestigieux, "Fête de famille", avec Catherine Deneuve, Emmanuelle Bercot et Vincent Macaigne, dont la sortie est prévue la semaine prochaine.

    Sa force ? La diversité

    Ce qui fait la force du cinéma français, c'est sa diversité, à l'image du Festival du film francophone d'Angoulême, où les films d'auteurs les plus pointus cohabitent avec les comédies les plus populaires. A l'intérieur même des films d'auteurs, il y a des grands écarts. Du drame existentiel des bobos parisiens aux coproductions avec des pays du Maghreb, l'éventail est vaste. A quoi faut-il attribuer cette force? A la fameuse exception culturelle qui assure des modes de production différents.

    Cette mesure repose sur l’idée que la création culturelle n'est pas un bien marchand. Par conséquent, son commerce doit être protégé par d'autres règles que celles de la seule loi de marché. Dit autrement, la France joue la carte du protectionnisme.

    Comment ça marche ?

    Concrètement sur chaque billet de cinéma vendu en France, le Centre national du cinéma (CNC) prélève un pourcentage qui ira alimenter un fonds de soutien à la création cinématographique hexagonale, la fameuse avance sur recette.

    Il faut encore ajouter le crédit d’impôt, donc des déductions fiscales si vous produisez en France. Mais aussi les aides apportées par les régions qui voient là un bon moyen de promouvoir leur territoire et le placement de produits qui oblige parfois les cinéaste à tourner des écrans publicitaires plutôt qu’à réaliser des œuvres d’art. Sans oublier une loi qui contraint les télévisions à injecter de l’argent dans la production cinématographique, et dont le pourcentage est calculé sur la base de leur chiffre d’affaires.

    Évidemment, ces mêmes TV ont tendance à financer les films qui feront de l'audience sur leurs chaînes.

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  10. Le vrai danger, les géants

    Le vrai danger désormais provient de géants comme Netflix ou Amazon, qui détournent les spectateurs des salles de cinéma au profit de leur propre plateforme VOD. Comme ces plateformes ne participent que modestement au financement du cinéma via une taxe ridicule, le CNC enregistre moins d'entrées, donc moins d'argent à redistribuer.

    Pour Dominique Besnehard, initiateur du festival d'Angoulême mais aussi producteur, le danger reste avant tout américain. "Le cinéma français se porte relativement bien parce qu'il est aidé par l'Etat. Cette superprotection, un peu protectionniste, a permis à la France de conserver sa cinématographie, contrairement à l'Italie ou l'Espagne qui ont perdu la leur."

    Cela étant, le producteur admet que le cinéma hexagonal a besoin d'un nouvel élan

    L'an passé, nous avons projeté "Shéhérazade", monté avec très peu d'argent. Ces films-là apportent du sang neuf. C'est un peu comme avant la Nouvelle Vague. Elle a révolutionné le cinéma, pas seulement par son regard neuf, mais aussi parce qu'elle n'avait pas d'argent et qu'elle a inventé un autre mode de production.

    Dominique Besnehard, initiateur du festival d'Angoulême mais aussi producteur et agent.

    Mais ce n'est pas si simple: un succès ne vous met pas forcément à l'abri des refus. Ladj Ly, le réalisateur des "Misérables", une immersion dans une banlieue parisienne, en sait quelque chose.

    Avant "Les Misérables" - primé à Cannes ce printemps - il avait réalisé un court sur le même thème. Sélectionné pour les César, Ladj imaginait alors que son long-métrage serait facile à financer. Et bien non! Pas un euro! Quand on n'a pas fait d'école de cinéma, que l'on vit en banlieue et qu'on n'a pas de réseau, il n'est pas facile d'être aidé.

    Au lieu de se plaindre, Ladj a monté une école de cinéma dans sa banlieue, formé trente personnes en six mois et produit cinq films. "Il faut tout repenser", lance-t-il au micro de la RTS.

    Rester fidèle à ses convictions

    Autre chemin non balisé, celui de Grand Corps Malade et Mehdi Idir qui après le succès de "Patients", un film drôle et émouvant sur le handicap, viennent de réaliser leur deuxième long-métrage, "La Vie scolaire". Portés par le succès de leur film précédent, les deux amis auraient pu travailler avec des acteurs à succès, ficeler une comédie comme en attendent les télévisions et gagner beaucoup d'argent.

    Mais les deux hommes n'ont pas voulu brader leurs convictions pour quelques euros de plus. Pour "La Vie scolaire", ils ont gardé la même équipe, ont tourné dans une cité parisienne mouvementée, avec les gens du quartier, les inconnus se mêlant aux acteurs plus professionnels, parmi lesquels Zita Hanrot, César du meilleur espoir féminin en 2016 pour son interprétation dans "Fatima" de Philippe Faucon. Leur secret de fabrication? "Beaucoup travailler en amont."

    https://www.rts.ch/info/culture/cinema/10665662-pourquoi-aime-t-on-repeter-que-le-cinema-francais-est-en-crise-.html

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  11. Des scientifiques révèlent à quelles épidémies s'attendre dans un avenir proche


    21:46 28.08.2019


    Les bactéries provoquant des formes graves d'entérocolite se sont adaptées à la vie dans les hôpitaux, c'est pourquoi elles engendrent de plus en plus souvent dans leurs murs des épidémies de diarrhée difficiles à soigner. Un article de la revue Nature Genetics explique les perspectives de propagation de ce microbe et son nouveau statut.

    Ces dernières années, les médecins sont de plus en plus souvent confrontés au problème de l'apparition de «super-bactéries» — des microbes immunisés contre un ou plusieurs antibiotiques.

    Parmi eux figurent aussi bien des agents infectieux que des pathogènes très répandus et dangereux tels que le staphylocoque doré ou le pneumocoque. Le danger, bien réel, est que les antibiotiques perdent leur efficacité et que la médecine revienne à «l'âge de pierre».

    «Notre étude démontre que cette bactérie se sépare actuellement en deux types distincts, dont un est adapté à la propagation dans les hôpitaux. Ce sous-type de microbes existe depuis des milliers d'années, mais ce n'est qu'aujourd'hui que sont apparues des particularités de la médecine et du régime alimentaire dont il est capable de profiter», explique Nitin Kumar, chercheur à l'Institut Sanger de Hinxton (Royaume-Uni).

    «Incubateurs» des microbes

    Les principaux «incubateurs» de ces microbes sont les hôpitaux et les fermes d'élevage où les médicaments sont utilisés pour accélérer la croissance du bétail. À ces endroits se concentrent d'importantes quantités d'infections et de porteurs potentiels, de bactéries et d'antibiotiques qui les forcent à évoluer et empêchent les bactéries «ordinaires» d'évincer les super-microbes moins fertiles.

    En analysant les épidémies de diarrhée qui ont périodiquement lieu dans des hôpitaux, Nitin Kumar et ses collègues ont découvert que ce processus était influencé non seulement par les antibiotiques, mais également par d'autres «produits» de la civilisation: le régime alimentaire «non naturel» et une concentration inhabituellement élevée de personnes.

    Les principaux «coupables» de ces problèmes sont généralement les microbes du type Clostridium difficile, les «cousins» proches des bactéries bien plus dangereuses et mortelles que sont le bacille de Nicolaïer (responsable du tétanos), ainsi que les agents du botulisme Clostridium botulinum et de la gangrène gazeuse (Clostridium perfringens).

    Propagation rapide

    Il existe plusieurs sous-types de ce microbe, dont certains sont capables de provoquer des infections gastro-intestinales graves en secrétant deux types de toxines engendrant des douleurs au ventre et des diarrhées. Dans la plupart des cas, la maladie passe en quelques jours, mais parfois les bactéries pénètrent dans le gros intestin et provoquent de fortes inflammations, ce qui conduit au développement de formes graves d'entérocolite dangereuses pour la vie du patient.

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  12. Si le microbe a réussi à «se retrancher» dans l'intestin, il est assez problématique de le détruire parce que le Clostridium difficile est résistant à la plupart des antibiotiques et est enclin à la formation de spores. Ces spores permettent au microbe de survivre en voyageant dans l'estomac des nouvelles victimes, ce qui contribue à sa propagation rapide.

    «Recensement» génétique

    Nitin Kumar et ses collègues ont procédé au premier «recensement» génétique d'envergure parmi ces microbes pour tenter de comprendre comment sont survenues les récentes épidémies d'entérocolite aux États-Unis et au Royaume-Uni et découvrir si leurs agents étaient différents d'autres sous-types du Clostridium difficile.

    À cet effet, les chercheurs ont recueilli des échantillons de microbes dans différentes régions de la civilisation et de la nature, des hôpitaux aux niches des chiens en passant par les box de chevaux. Ils y ont prélevé le Clostridium et ont entièrement décrypté son génome. Au total, les scientifiques ont réussi à prélever des échantillons de plus de 900 souches de cette bactérie dans une trentaine de pays.
    Il s'avère que les souches les plus contagieuses du Clostridium difficile se distinguaient nettement des autres sous-types de ce microbe non seulement de par la structure de leur ADN, mais également de par leur localisation. Pratiquement toutes ces bactéries ont été retrouvées dans des hôpitaux où venaient d'avoir lieu des épidémies de formes graves de diarrhée ou d'entérocolite.

    L'étude du génome de ces microbes a révélé qu'ils étaient sur le point de se séparer de l'arbre commun de l'évolution avec d'autres Clostridium et de former un nouveau type spécialisé dans les infections d'hôpitaux.

    Comme l'ont indiqué les expériences sur des souris, cette thèse est confirmée par le fait que ces microbes ont acquis de nouvelles versions de gènes responsables de la digestion des sucres et de la formation des spores. Les premiers les aident à se nourrir de glucose et de fructose, qui sont présents dans la «nourriture des hôpitaux» en grande quantité, et les seconds à résister à l'action des agents de décontamination utilisés dans les établissements médicaux.

    Bactérie vieille de 76.000 ans

    Ces bactéries ne sont pas apparues aujourd'hui, ni même au siècle dernier. D'après les estimations des chercheurs, elles ont fait leur apparition il y a plus de 75.000 ans et évoluent depuis avec l'humanité en s'adaptant aux nouvelles conditions de l'environnement.

    C'est intéressant en soi, soulignent les spécialistes, car l'existence d'une telle forme de Clostridium difficile signifie que le développement culturel et technologique de l'humanité a servi de «locomotive» à l'évolution biologique réelle d'une autre entité vivante. Cela signifie que pour lutter contre la diarrhée dans les hôpitaux il ne faut pas désinfecter plus activement les locaux, mais changer le style de vie et l'inventaire des produits d'hygiène.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201908281041923683-des-scientifiques-revelent-a-quelles-epidemies-sattendre-dans-un-avenir-proche/

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  13. Whitehead expose le goulag américain: brique après brique, nos murs de prison s'opposent de jour en jour


    par Tyler Durden
    Jeu., 29/08/2019 - 00:15
    Écrit par John Whitehead via le Rutherford Institute,


    "L'exil de prisonniers dans un lieu lointain, où ils peuvent" payer leur dette à la société ", se rendre utiles et ne pas contaminer les autres avec leurs idées ou leurs actes criminels, est une pratique aussi ancienne que la civilisation elle-même. Rome et la Grèce ont envoyé leurs dissidents dans des colonies lointaines. Socrate a préféré la mort au supplice d'Athènes. Le poète Ovide a été exilé dans un port fétide de la mer Noire. "
    - Anne Applebaum, Goulag: une histoire

    C'est comme ça que la liberté meurt.

    C’est ainsi que vous conditionnez une population à la vie en tant que prisonniers dans un État policier: en les lavant le cerveau en leur faisant croire qu’ils sont libres, ils marcheront à la croisée des chemins avec l’État et seront incapables de reconnaître les murs de la prison qui les entourent.

    Faites face aux faits: nous ne sommes plus libres.

    Dans l’État policier américain, nous pouvons jouir de l’illusion de liberté, mais c’est tout ce qu’il faut: une supercherie élaborée, enracinée dans le déni et l’illusion, qui cache la force mégalomane saisissante, gourmande, assoiffée de pouvoir et assoiffée de puissance.

    Brique après brique, les murs de la prison érigés autour de nous par le gouvernement et ses entreprises partenaires criminelles deviennent de plus en plus oppressants et de plus en plus envahissants.

    Brique après brique, nous constatons qu'il n'y a nulle part où aller et où se cacher.

    Brique après brique, nous sommes murés, enfermés.

    C’est ce qui est curieux à propos des murs: non seulement ils empêchent ceux de l’extérieur d’entrer, mais ils empêchent également ceux de l’intérieur de sortir.

    Considérez, si vous voulez, quelques-unes des «briques» du mur de l’État policier qui servent à emprisonner les citoyens: Des lois sur les armes à feu drapeau rouge qui dépouillent les citoyens de leurs droits sur la base du prétexte le plus fragile concocté par des hommes politiques intéressés. La surpénalisation entraînant des peines d'emprisonnement pour des infractions non violentes telles que nourrir des chats errants et acheter du miel étranger. Des exercices d'entraînement militaire - des exercices remarquables d'intimidation armée - et des jeux de rôles en direct entre soldats et "combattants de la liberté" organisés dans de petites communautés rurales à travers le pays. Caméras de vitesse et de lumière rouge axées sur les bénéfices qui contribuent peu à la sécurité tout en fourrant les poches des agences gouvernementales. Surveillance manifeste qui transforme les citoyens en suspects.

    Logiciel de reconnaissance faciale géré par la police qui qualifie par erreur de citoyens criminels les citoyens respectueux de la loi. Programmes punitifs qui dépouillent les citoyens de leurs passeports et de leur droit de voyager à cause d'impôts impayés. Les agents gouvernementaux qui considèrent les segments de la population comme des «sous-hommes» et les traitent en conséquence. Un système de crédit social (semblable à celui de la Chine) qui récompense les comportements jugés «acceptables» et punit les comportements que le gouvernement et ses alliés trouvent offensants, illégaux ou inappropriés.

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  14. Ce ne sont là que quelques exemples des mesures répressives utilisées par le gouvernement pour contrôler et contraindre le peuple américain.

    Ces tactiques despotiques constituent une prison autoritaire dans tous les sens du terme.

    Certes, cette prison n’apparaîtra pas aussi sombre que les goulags destructeurs d’âme décrits par Aleksandr Solzhenitsyn dans son chef-d’œuvre, L’archipel du Goulag, mais c’est une question d’esthétique.

    Enlevez les embellissements de surface et vous constaterez que le noyau n’est pas moins sinistre que celui des goulags de l’Union soviétique de la guerre froide.

    Selon l'historienne Anne Applebaum, ces goulags, utilisés comme une forme «d'exil administratif - ne requérant ni procès ni procédure de condamnation - constituaient une punition idéale non seulement pour les fauteurs de troubles, mais pour les opposants politiques au régime».

    Le mot «goulag» fait référence à un camp de travail ou de concentration dans lequel des prisonniers (souvent des prisonniers politiques ou des prétendus «ennemis de l'État», réels ou imaginaires) ont été emprisonnés à titre de punition pour leurs crimes contre l'État. Comme Applebaum l'explique:

    Au fil du temps, le mot «goulag» est également devenu synonyme non seulement de l'administration des camps de concentration, mais également du système de travail forcé soviétique lui-même, sous toutes ses formes et ses variétés: camps de travail, camps de punition, camps criminels et politiques, camps, camps pour enfants, camps de transit. Plus généralement encore, on entend par «goulag» le système répressif soviétique lui-même, l'ensemble des procédures que les prisonniers appelaient jadis le «hachoir à viande»: les arrestations, les interrogatoires, le transport dans des wagons à bestiaux non chauffés, le travail forcé, destruction de familles, années d'exil, morts précoces et inutiles.

    Aleksandr Solzhenitsyn était un tel prisonnier politique.

    Pour le crime d'oser critiquer Staline dans une lettre privée à un camarade de classe, Soljenitsyne a été arrêté et condamné à huit ans d'exil dans un camp de travail.

    C'était avant que la psychiatrie ne permette aux régimes totalitaires, tels que l'Union soviétique, de déclarer des dissidents malades mentaux et d'envoyer les prisonniers politiques dans des prisons déguisées en hôpitaux psychiatriques, où ils pourraient être isolés du reste de la société, leurs idées discréditées et soumises à des peines électriques. Aux chocs, médicaments et diverses procédures médicales pour les briser physiquement et mentalement.

    Outre le fait que les dissidents politiques étaient mentalement mal fondus, les représentants du gouvernement de l'Union soviétique ont également eu recours à un processus administratif pour traiter avec des individus considérés comme ayant une mauvaise influence sur les autres ou sur les fauteurs de troubles. L'auteur George Kennan décrit un processus dans lequel:

    La personne odieuse ne peut être coupable d'aucun crime. . . mais si, de l'avis des autorités locales, sa présence dans un lieu déterminé est "préjudiciable à l'ordre public" ou "incompatible avec la tranquillité publique", il peut être arrêté sans mandat, peut être maintenu en détention de deux semaines à deux ans, et peut ensuite être déplacé de force vers un autre lieu situé dans les limites de l'empire et placé sous surveillance policière pendant une période allant de un à dix ans.

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  15. Saisie sans mandat, surveillance, détention à durée indéterminée, isolement, exil… ça vous dit quelque chose ?

    Cela devrait.

    La pratique séculaire selon laquelle les régimes despotiques éliminent leurs critiques ou leurs adversaires potentiels en les faisant disparaître - ou en les forçant à fuir - ou en les exilant littéralement, figurativement ou virtuellement de leurs concitoyens - se produit de plus en plus fréquemment en Amérique.

    Nous avons vu cela arriver avec Julian Assange. Avec Edward Snowden. Avec Bradley Manning.

    Eux aussi ont été exilés pour avoir osé défier les pouvoirs en place.

    C'est ce qui est arrivé à Marine Brandon Raub, une jeune femme de 26 ans décorée, qui a été prise pour cible pour ses publications sur Facebook, interrogée par des agents du gouvernement à propos de son point de vue sur la corruption du gouvernement, arrêtée sans avertissement et qualifiée de malade mentale pour s'être inscrite à une "conspiration" d'opinions sur le gouvernement, détenu contre sa volonté dans un pavillon psychiatrique pour avoir défendu ses opinions et isolé de sa famille, de ses amis et de ses avocats.

    L’affaire de Raub a révélé le piètre ventre d’un système gouvernemental qui cible les Américains - en particulier les vétérans de l’armée - pour avoir exprimé leur mécontentement face à la transition rapide de l’Amérique vers un État policier.

    Maintenant, en utilisant des lois du drapeau rouge, des évaluations de la menace comportementale et des programmes de prévention du maintien de l'ordre avant le crime, le gouvernement pose les bases qui lui permettraient de masquer l'étiquette de la maladie mentale comme moyen d'exiler les dénonciateurs, les dissidents et la liberté. combattants qui refusent de marcher au même rythme que ses diktats.

    Il est diaboliquement brillant que le gouvernement utilise l'accusation de maladie mentale comme moyen d'immobiliser (et de désarmer) ses détracteurs. D'un coup de stylo, ces personnes sont déclarées malades mentales, enfermées contre leur volonté et privées de leurs droits constitutionnels.

    Ces développements ne sont que la concrétisation de diverses initiatives du gouvernement américain remontant à 2009, notamment l’opération Vigilant Eagle, qui appelle à la surveillance des anciens combattants rentrant d’Irak et d’Afghanistan, les qualifiant d'extrémistes et de menaces terroristes nationales potentielles, car ils peuvent être «mécontents». désillusionnés ou souffrant des effets psychologiques de la guerre. "

    Couplé au rapport «Extrémisme de droite: le climat politique et économique actuel alimentant la résurgence de la radicalisation et du recrutement» publié par le Département de la sécurité intérieure (curieusement, un terme soviétique), qui définit de manière générale les extrémistes de droite comme des individus et des groupes anti-gouvernement, rejet de l'autorité fédérale en faveur de l'État ou des autorités locales ou rejet de l'autorité du gouvernement entièrement », cette tactique est de mauvais augure pour quiconque est perçu comme s'opposant au gouvernement. Lorsqu'elles ont été annoncées en 2009, ces initiatives ont provoqué un tollé lors de leur publication initiale, mais elles ont rapidement été englobées par la cacophonie toujours changeante des médias et de leurs cycles de dix jours.

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  16. Pourtant, alors que le public américain a peut-être oublié les plans du gouvernement visant à identifier et à invalider toute personne considérée comme une «menace potentielle», le gouvernement a mis son plan à exécution.

    Ainsi, ce qui a commencé comme un projet sous l’administration Bush est devenu un manuel d’opération sous les administrations Obama et Trump pour exiler ceux qui contestent l’autorité du gouvernement.

    Un point important à prendre en compte, cependant, est que le gouvernement ne cible pas uniquement les personnes qui expriment leur mécontentement, mais qu'il enferme les personnes formées à la guerre militaire et qui expriment des sentiments de mécontentement.

    Sous couvert de traitement pour la santé mentale et avec la complicité de psychiatres du gouvernement et d'agents de la force publique, ces anciens combattants sont de plus en plus décrits comme des bombes à retardement qui nécessitent une intervention.

    Par exemple, le ministère de la Justice a lancé un programme pilote visant à former les équipes SWAT à la gestion des conflits impliquant des anciens combattants hautement qualifiés et souvent lourdement armés.

    Une tactique utilisée pour traiter les soi-disant «suspects souffrant de maladie mentale et formés à la guerre moderne» consiste à utiliser les lois sur les engagements civils, qui ont été trouvées dans tous les États et utilisées tout au long de l'histoire américaine pour garder le silence, mais aussi pour inciter les dissidents disparaître.

    Par exemple, en 2006, des responsables de la NSA ont tenté de qualifier de «déséquilibré mentalement» l’ancien employé, Russ Tice, disposé à témoigner devant le programme d’écoute électronique sans mandat de la NSA, sur la base de deux évaluations psychiatriques commandées par ses supérieurs.

    En 2009, Adrian Schoolcraft, officier du NYPD, a fait une descente à son domicile. Il a été menotté à un garçon et placé en détention d'urgence pour un prétendu épisode psychiatrique. Une enquête interne a ensuite permis de découvrir que ses supérieurs se vengeaient contre lui pour avoir signalé des actes répréhensibles de la part de la police. Schoolcraft a passé six jours dans l'établissement psychiatrique et à titre d'indignité supplémentaire, une facture de 7 185 $ a été présentée à sa libération.

    En 2012, c’était la loi de Virginie sur les obligations civiles qui justifiait l’arrestation et la détention de Marine Brandon Raub - un procureur du 11 septembre 2001 - dans un pavillon psychiatrique, sur la base de publications critiques de son gouvernement sur sa page Facebook.

    Chose incroyable, rien qu’en Virginie, plus de 20 000 personnes sont obligées d’aller dans des services de psychiatrie chaque année en vertu de ce qu’on appelle les ordonnances de garde d’urgence et les procédures d’engagement civil.

    Chaque État a son propre ensemble de lois d'engagement civil ou involontaire. Ces lois sont des extensions de deux principes juridiques: parens patriae Parens patriae (en latin «parent du pays»), qui permet au gouvernement d'intervenir au nom des citoyens qui ne peuvent agir dans leur meilleur intérêt, et le pouvoir de police, qui requiert Etat pour protéger les intérêts de ses citoyens.

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  17. La fusion de ces deux principes, associée au passage à une norme de dangerosité, a abouti à un état d’esprit fondé par l’État de Nounou mis en place avec la force militante de l’État de police.

    Le problème, bien sûr, est que le diagnostic de maladie mentale, bien que légitime pour certains Américains, est devenu au fil du temps un moyen pratique par lequel le gouvernement et ses entreprises partenaires peuvent sanctionner certains comportements sociaux «inacceptables».

    En fait, au cours des dernières années, nous avons assisté à la pathologisation d'individus qui résistent à l'autorité comme souffrant du trouble provocant oppositionnel (ODD), défini comme «un schéma de comportement désobéissant, hostile et défiant envers les personnalités de l'autorité». Selon une telle définition, tous les activistes notables au cours de notre histoire - du Mahatma Gandhi à Martin Luther King Jr. - pourraient être classés comme souffrant d'un trouble mental ODD.

    Bien sûr, tout cela fait partie d'une tendance plus large dans la gouvernance américaine selon laquelle la dissidence est criminalisée et pathologisée, et les dissidents censurés, réduits au silence, déclarés impropres à la société, qualifiés de dangereux ou d'extrémistes, ou transformés en exclus et en exilés.

    Les lois sur les armes à feu drapeau rouge, de plus en plus populaires en tant que moyens législatifs permettant de saisir les armes à feu de personnes considérées comme un danger pour eux-mêmes ou pour autrui, illustrent parfaitement cet état d'esprit au travail. «Nous devons arrêter les personnes dangereuses avant qu’elles agissent»: c’est la raison qui sous-tend le soutien de la NRA à ces lois «drapeau rouge», et à première vue, il semble parfaitement raisonnable de vouloir désarmer des individus qui sont clairement suicidaires et / ou posent «Danger immédiat» pour eux-mêmes ou pour les autres.

    Le problème se pose, bien sûr, lorsque vous mettez le pouvoir de déterminer qui constitue un danger potentiel entre les mains des organismes gouvernementaux, des tribunaux et de la police.

    N'oubliez pas que c'est le même gouvernement qui utilise les mots «anti-gouvernement», «extrémiste» et «terroriste» de manière interchangeable.

    C’est le même gouvernement dont les agents filent une toile d’araignée collante d’évaluations de la menace, d’avertissements de détection du comportement, de «mots» et de rapports d’activité «suspects» utilisant des yeux et des oreilles automatisés, des médias sociaux, des logiciels de détection de comportement et des identifier les menaces potentielles.

    C’est le même gouvernement qui reprend constamment la loi sur l’autorisation de la défense nationale (NDAA), qui permet à l’armée de détenir des citoyens américains n’ayant aucun accès à leurs amis, à leur famille ou aux tribunaux si le gouvernement les considère comme une menace.

    C'est le même gouvernement qui a de plus en plus de listes d'idéologies, de comportements, d'affiliations et d'autres caractéristiques susceptibles de marquer une personne comme suspecte et de se voir attribuer le statut d'ennemi potentiel de l'État.

    C’est le même gouvernement qui, avec ses homologues des grandes entreprises (Facebook, Google, Twitter, etc.) a clairement indiqué à tous les niveaux (que ce soit le FBI, la NSA, la police locale, le personnel scolaire, etc.) que ils veulent que personne ne conteste leur autorité.

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  18. C’est un gouvernement qui fait semblant de respecter les principes de liberté du pays tout en faisant des heures supplémentaires pour détruire la Constitution.

    Oui, c'est une prison, d'accord.

    Ainsi, pour ceux qui descendent dans la rue pour exprimer constitutionnellement leurs opinions et leurs croyances, des rangées de policiers anti-émeute, vêtues de bottes, de gilets et de casques militaires, munis de matraques, de matraques électriques, de fusils d'assaut et parfois même de lance-grenades, sont présents gardez-les en ligne.

    Pour ceux qui utilisent les médias sociaux pour exprimer leurs opinions et leurs croyances, des escadrons de censeurs d'Amnesty International sont là pour les surveiller et les maintenir en ligne.

    Quant à ce mur, le président Trump continue de promettre de construire, il est déjà en construction, une tyrannie à la fois, transformant notre république constitutionnelle en un État carcéral.

    Soyez cependant averti: dans un état carcéral, il n’y a que deux types de personnes: les prisonniers et les gardiens de prison.

    À l'état carcéral — a.k.a. État pénitentiaire ou État policier - il n'y a pas de différence entre le traitement réservé à un citoyen respectueux de la loi et un criminel condamné: les deux sont également suspects et traités comme des criminels, sans aucun des droits et privilèges spéciaux réservés à l'élite dirigeante .

    Avec chaque nouvelle loi promulguée par les assemblées législatives fédérales et des États, chaque nouvelle décision rendue par les tribunaux gouvernementaux et chaque nouvelle arme militaire, tactique invasive et protocole flagrant employé par les agents du gouvernement, «nous, le peuple» - les prisonniers de l'État policier américain - sont poussés beaucoup plus loin dans un coin, le dos contre le mur de la prison.

    Cette conception d'un état carcéral dans lequel nous ne possédons aucun droit, à l'exception de celui que le gouvernement accorde en fonction des besoins, est le seul moyen que je puisse commencer à comprendre, et encore moins à articuler, de l'irrationnel, du surréel, du renversant. l’état des choses qui nous est imposé en Amérique aujourd’hui.

    Comme je le souligne dans mon livre intitulé Battlefield America: La guerre contre le peuple américain, nous qui prétendons être libres ne sommes pas différents de ceux qui passent leur vie derrière les barreaux.

    Vous voyez, en réduisant progressivement nos libertés - liberté de parole, assemblée, procédure régulière, vie privée, etc. - le gouvernement s'est en réalité libéré de son accord contractuel de respecter les droits constitutionnels des citoyens tout en rétablissant le calendrier à une époque où nous n'avions pas de Déclaration des droits pour nous protéger du bras long du gouvernement.

    Aidé et encouragé par les assemblées législatives, les tribunaux et les entreprises américaines, le gouvernement a activement réécrit le contrat (a.k.a. de la Constitution) qui établit la citoyenneté en tant que maîtres et agents du gouvernement en tant que préposés. Nous ne sommes plus que utiles, et notre utilité est calculée à l'échelle économique en fonction de notre valeur - en termes de profit et de valeur de revente - pour nos «propriétaires».

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  19. Aux termes des nouvelles conditions de cet accord révisé et unilatéral, le gouvernement et ses nombreux agents jouissent de tous les privilèges et droits, et «nous, les prisonniers», n'en avons aucun.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-28/whitehead-exposes-american-gulag-brick-brick-our-prison-walls-get-more-oppressive

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    1. L'Amérique n'est pas une Démocratie mais une république.

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  20. Les endroits en Amérique avec les taux de MST les plus élevés et les plus bas


    par Tyler Durden
    Mer., 28/08/2019 - 22:55
    Soumis par Priceonomics


    Avec les médicaments et les traitements disponibles qui ont prolongé la durée de vie des patients séropositifs, on entend moins sur les MST que dans les nouvelles il y a plusieurs décennies, lorsqu'un résultat séropositif équivalait à une peine de mort. En raison de la diminution de la couverture médiatique, vous pourriez être tenté de conclure que les MST ne sont plus aussi courantes qu’avant.

    Tu aurais tort. Selon les dernières données du CDC, les MST ont atteint un record historique en Amérique et plus de 2 millions de nouveaux cas sont signalés chaque année. Même si les MST ont peut-être disparu des médias et de la conscience populaire, elles continuent à augmenter inexorablement en Amérique.

    En collaboration avec AtHomeSTDKit.com, client de PriceTonomics, nous avons analysé les dernières données STD du CDC afin de déterminer quels États affichaient les taux de STD globaux les plus élevés et les plus bas. Nous avons également effectué cette analyse au niveau de l’état pour quatre grandes maladies sexuellement transmissibles: la chlamydia, la gonorrhée, le VIH et la syphilis.

    Nous avons constaté que dans l'ensemble, l'Alaska affichait le taux de MST le plus élevé du pays, tandis que la Virginie-Occidentale en affichait le plus faible. Ceci est principalement dû au très haut taux de Chlamydia de l’Alaska (la MST la plus répandue parmi les quatre que nous avons examinées) et au faible taux de cette maladie en Virginie-Occidentale. La gonorrhée est le plus répandu dans le Mississippi, qui est 10 fois plus fréquent que dans le Vermont, l’État où le taux est le plus bas. De loin, la syphilis est plus répandue dans le Nevada, où elle est près de 30 fois plus fréquente que dans le Wyoming, l’État où le taux de syphilis est le plus faible. Le Wyoming a également le taux d'infection par le VIH le plus bas et la Géorgie, le taux le plus élevé du pays.

    ***

    Avant de plonger dans les résultats, il est utile de passer un moment aux données utilisées pour cette analyse. Nous avons examiné deux ensembles de données différents du CDC en 2017, qui sont les données les plus récentes disponibles. Premièrement, en ce qui concerne les maladies à chlamydia, à la gonorrhée et à la syphilis, nous avons examiné le nombre de rapports de nouveaux cas reçus par le CDC cette année-là. Pour le VIH, nous avons examiné le nouveau taux de diagnostic pour la dernière année 2017, tel qu'indiqué ici par État. Pour tous les résultats, nous examinons le taux de cas pour 100 000 habitants de l’état afin de calculer le «taux par habitant» des MST dans chaque localité.

    Pour mettre en contexte, quelle est la prévalence de chacune de ces MST dont nous discutons ? Le graphique montre le taux de nouveaux rapports pour 100 000 habitants aux États-Unis:

    - voir graphique sur site -

    Parmi ces principales MST suivies par les CDC, la chlamydia est de loin la plus répandue. Plus de 500 personnes sur 100 000 signalent un cas de chlamydia chaque année. C'est plus de deux fois plus que les cas signalés de gonorrhée, VIH et syphilis combinés. À l'exception du VIH, ces maladies peuvent être guéries, mais leur détection précoce est essentielle pour minimiser leurs dommages.

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  21. Quels sont donc les pays d'Amérique où les taux de MST sont les plus élevés et les plus bas ? Le graphique ci-dessous montre les nouveaux cas par habitant déclarés par État pour les quatre maladies combinées:

    - voir liste sur site -

    Les taux de MST varient considérablement selon l'endroit où vous vous trouvez en Amérique. L'Alaska, le Mississippi et la Louisiane ont les taux de MST les plus élevés du pays, avec plus de 1 000 personnes sur 100 000 signalant un nouveau cas chaque année. Autrement dit, cela représente plus de 1% de la population.

    En revanche, les taux de MST en Virginie-Occidentale et dans le New Hampshire sont les plus bas du pays. Dans ces régions, les taux de MST sont presque trois fois inférieurs à ceux des États où les taux sont les plus élevés.

    Qu'est-ce qui pousse des pays comme l'Alaska à avoir le taux de MST le plus élevé du pays et la Virginie occidentale à en faire le plus bas ? Étant donné que la chlamydia est beaucoup plus répandue que d’autres maladies, la prévalence par État détermine les moyennes globales. Le graphique ci-dessous indique le taux de chlamydia par État:

    - voir liste sur site -

    L'Alaska a le taux de chlamydia le plus élevé du pays avec 800 nouveaux cas par habitant chaque année. Le problème est si grave dans l'État que le département de la santé de l'État a récemment publié un bulletin mettant en garde les résidents contre le risque croissant. La Virginie occidentale a le taux de chlamydia le plus bas du pays, contribuant à son classement en tant qu'État avec le taux global de MST le plus faible du pays.

    Passons maintenant à la deuxième cause de MST, la gonorrhée:

    - voir liste sur site -

    Il s'avère que les trois États ayant les taux de chlamydiose les plus élevés ont également les taux de gonorrhée les plus élevés en Amérique. Le Mississippi, l’Alaska et la Louisiane dominent le pays en ce qui concerne le taux de nouvelles infections à la gonorrhée, à la chlamydia et à l’ensemble des infections à STD. Le taux d'infection par la gonorrhée est près de 100 fois plus élevé dans le Mississippi que dans le Vermont, l'état où le taux est le plus faible. Partout au pays, la probabilité d'infection par la gonorrhée varie énormément selon le lieu de résidence.

    Bien que le VIH soit beaucoup moins répandu que la chlamydia ou la gonorrhée, il n’existe aucun traitement curatif. Et, alors que les progrès de la médecine permettent aux patients atteints du VIH de vivre jusqu’à soixante-dix ans, la durée de vie des personnes séropositives est encore bien inférieure à celle des personnes non atteintes.

    Où les nouvelles infections à VIH sont-elles les plus courantes en Amérique ? Le graphique suivant montre le taux par habitant par État:

    - voir liste sur site -

    La Géorgie a le taux de nouvelles infections à VIH le plus élevé du pays, 30 personnes par habitant ayant déclaré le virus. La Louisiane (un État qui figure également parmi les trois premiers pour la chlamydia et la gonorrhée) se classe au deuxième rang en ce qui concerne les infections à VIH. Les États où les infections à VIH sont beaucoup moins courantes sont tous des États dotés principalement d’environnements ruraux.

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  22. Enfin, examinons le taux de syphilis. Comparée aux trois autres maladies que nous avons examinées jusqu’à présent, la syphilis est la moins courante. Cependant, il peut avoir des effets très graves s'il n'est pas détecté et traité tôt.

    - voir liste sur site -

    Le Nevada a, de loin, le taux de syphilis le plus élevé des États-Unis. Ceci est largement dû au fait que le comté de Clark (la maison de Las Vegas) a le taux de syphilis le plus élevé de tous les comtés des États-Unis. Parmi les quatre maladies que nous avons examinées dans cet article, la Louisiane était le seul État à se classer parmi les trois principales infections nouvelles pour toutes.

    ***

    Aux États-Unis, la prévalence des MST varie considérablement d’un endroit à l’autre. Pour certaines maladies, une MST peut être 100 fois plus probable dans un état que dans un autre. Dans l’ensemble, des régions comme l’Alaska, le Mississippi et la Louisiane affichent les taux de MST les plus élevés, tandis que la Virginie-Occidentale, le Vermont et le New Hampshire affichent les taux les plus bas. Étant donné que les maladies sexuellement transmissibles sont, par définition, localement transmises, il n’est peut-être pas surprenant que leur prévalence soit étroitement associée à la géographie.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-27/places-america-highest-and-lowest-std-rates

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  23. Un nouveau système de télévision en circuit fermé à lecture labellisée permettra aux gens de se "faire la main sur la bouche" en public


    par Tyler Durden
    Mer., 28/08/2019 - 22:35


    Alors que les citoyens britanniques ne sont pas étrangers à ce que chacun de leurs mouvements soit capturé en public par le vaste réseau de caméras de vidéosurveillance du pays, une nouvelle technologie de lecture labiale permettra aux gens de se "mettre la main dans la bouche", comme si de rien n'était. le gardien du gouvernement, Tony Porter.

    Parmi les nouvelles technologies, M. Porter s'est dit préoccupé par les programmes de synchronisation labiale capables de déchiffrer ce que les gens disent à distance, ainsi que par un logiciel d'analyse de la marche permettant d'identifier une personne simplement par la manière dont il se promenait. -Le télégraphe

    "La possibilité d'utiliser la technologie de synchronisation labiale pour déterminer ce que les gens disent aurait un effet très répressif. Cela changerait la nature de notre société", a déclaré Porter au Evening Standard. "Les gens n’auraient pas l’impression de pouvoir tenir une conversation à l’extérieur. Nous voyons de plus en plus le responsable du football poser sa main sur sa bouche pour lui donner des instructions de peur d’être exposé."

    "Il suffit d'extrapoler cela par millions et ce que cela signifierait si les gens savaient qu'il était possible de marcher dans la ville et que vos lèvres en mouvement pouvaient être captées et extrapolées dans une conversation", a-t-il ajouté.

    Les commentaires de Porter font suite à l'ouverture d'une enquête officielle sur l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale par la police métropolitaine par la commissaire à l'information, Elizabeth Denham, qui affirme que son bureau est "profondément préoccupé" par le logiciel.

    Plus tôt ce mois-ci, le groupe de défense des libertés civiles Big Brother Watch a également averti qu'il avait découvert une "épidémie" de technologie de reconnaissance faciale utilisée autour des centres commerciaux, des musées et des salles de conférence au Royaume-Uni.

    Le groupe de pression a déclaré avoir constaté que des millions de personnes avaient maintenant leurs traits du visage scannés et stockés à leur insu dans des bases de données.

    M. Porter a reconnu que de telles technologies pourraient devenir un outil important pour les forces de l'ordre.

    Cependant, il a ajouté: «Il est important de protéger une société libre et ouverte et nous risquons à présent de céder cela à l'impact de la technologie.

    "C’est le 70e anniversaire de la sortie de George Orwell en 1984 et il est pertinent de dire que nous devons écouter ces avertissements et dire que nous ne voulons pas de cette société et de ce que nous faisons à ce sujet", a déclaré Porter.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-28/new-lip-reading-cctv-will-have-people-cupping-hands-over-their-mouths-public

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  24. Une liste de choses que vous ne devriez pas nuancer


    par Tyler Durden
    Mer., 28/08/2019 - 21:55


    Après qu'Axios ait annoncé cette semaine que le président Trump voulait explorer la possibilité d'arrêter les ouragans avec des bombes nucléaires (ce que Trump a nié avec véhémence), plusieurs experts ont évoqué le fait que l'utilisation d'armes nucléaires pour diverses applications non militaires avait été lancée pendant des décennies.

    ... comme l'explique Garret Graff à Wired, les explosions nucléaires ont été envisagées à diverses fins non liées au combat tout au long de la guerre froide, de la fonte des calottes polaires à la neutralisation de la lune. La Commission américaine de l'énergie atomique a lancé Project Plowshare en 1958 pour poursuivre des applications pacifiques de la technologie. Certaines utilisations proposées des explosions nucléaires: construction de ports, de canaux et de barrages; la fracturation; coupures de chemin de fer; évacuation des eaux usées; et même générer de la vapeur pour la géothermie. Le programme Plowshare a permis de réaliser environ trois douzaines d’expériences explosives, mais aucune n’a abouti à des applications réalisables. -Bulletin des scientifiques de l'atomique

    Entre-temps, les Russes ont essayé d'utiliser des armes nucléaires à des fins minières - faisant exploser des centaines de dispositifs jusqu'à la fin des années 1980, notamment une explosion de 200 à 300 kilotonnes déclenchée dans une mine de charbon située dans l'est de l'Ukraine en 1979, laissant ainsi l'eau irradiée dans la région.

    Le Bulletin of the Atomic Scientists a donné son feu vert au débat sur les armes nucléaires en fournissant une liste de "quelques autres utilisations proposées des bombes nucléaires qui devraient encore être généralement considérées comme de mauvaises idées, car les bombes nucléaires restent une force destructrice menaçant la civilisation humaine".

    ***

    Liège atomique ? L’Union soviétique aurait, à quelques reprises, limité les puits de gaz naturel par des explosions nucléaires, et l’administration de Barack Obama aurait brièvement envisagé ce cours comme un moyen rapide de bloquer le déversement de Deepwater Horizon en 2010.

    Un homme, une bombe, un canal… La Commission de l'énergie atomique a estimé qu'il serait prudent de sculpter un canal de secours en utilisant une longue chaîne d'explosions nucléaires.

    Nuked Alaska. Au début des années 1960, Ed Teller, chercheur du projet Manhattan, s’employa avec passion à utiliser une explosion nucléaire pour créer un port artificiel au cap Thompson, le long de la côte nord-ouest de l’Alaska. Des expériences radioactives en prévision du plan (abandonné) de détonation d’un dispositif de 200 kilotonnes n’ont été révélées que dans les années 90 et le nettoyage de la contamination s’est achevé il ya quelques années à peine.

    Route du désert de verre. Le projet Carryall aurait été spectaculaire. L’idée était de tracer une nouvelle voie pour la compagnie de chemin de fer de Santa Fe et une voie publique adjacente à travers les montagnes de Bristol, dans le désert de Mojave en Californie, en faisant simultanément exploser 22 engins nucléaires, chacun avec des rendements variables allant jusqu’à 200 kilotonnes, sur une distance de 3 km. tronçon du désert de Mojave en Californie. Si cela avait été le cas, qui sait quelle flore intéressante jetterait aujourd’hui sur le réseau routier inter-États…

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  25. Tire sur la lune. À la fin des années 50, la course à l'espace ne faisait que commencer et l'Union soviétique avait une bonne longueur d'avance avec le lancement de Spoutnik. En 1958, l'US Air Force décida qu'un moyen d'établir la suprématie consisterait peut-être à envoyer un dispositif nucléaire sur la Lune et à le faire exploser afin que tout le monde sur Terre, y compris les Russes, puisse le voir. Heureusement, ce plan a été abandonné, la NASA a découvert comment y placer des humains. En 1967, le Traité sur l'espace extra-atmosphérique a interdit les armes nucléaires dans l'espace.

    Astéroïdes. Par rapport à toutes ces idées brillantes, supprimer un astéroïde doté de bombes nucléaires semble presque raisonnable, et des efforts sont déployés pour concevoir un système permettant de le faire si un tueur de planètes se dirigeait vers nous. Mais certaines études récentes ont montré que faire sauter un astéroïde pouvait être en grande partie inefficace, comme transformer un rocher spatial géant en une goutte collée par gravitation de milliers de roches spatiales plus petites. La bonne nouvelle est que la probabilité que quelque chose frappe la Terre à court terme reste bientôt faible, nous avons donc amplement le temps de trouver un autre moyen de nous protéger, à condition de ne pas nous faire exploser en premier.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-28/list-things-you-shouldnt-nuke

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    1. L'atome est un élément défensif et conservé pour se protéger en cas d'attaques, or, comme nous l'avons vu en 2011 aux suites de Fukushima, les particules radioactives ont bel et bien été détournées ! Détournées par le scalaire, une première fois sur l'océan Pacifique puis au final le pôle Nord.

      Mais il est encore employable contre une mission extraterrestres d'ordre météoritaire.

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  26. Mish: Voici les nombreuses façons dont les démocrates cherchent votre argent


    par Tyler Durden
    Mer., 28/08/2019 - 15:10
    Écrit par Mike Shedlock via MishTalk,


    Les candidats démocrates s'alignent avec de nombreux stratagèmes radicaux pour prendre votre argent.

    Cornucopia de régimes pour prendre votre argent

    Les démocrates italiens soutiendront le président en tant que premier ministre
    Les démocrates se font concurrence pour trouver des idées pour prendre votre argent et le gaspiller.

    Par exemple, le sénateur Ron Wyden propose de taxer votre argent avant même de l'avoir.

    - voir sur site -

    Veuillez considérer l’idée fiscale émergente des démocrates: regardez au-delà du revenu, de la richesse ciblée.

    Biden Plan

    L'ancien vice-président Joe Biden, le candidat le plus en vue après l'avoir laissé par M. Obama, a proposé d'abolir les bases. Imposer les gains non réalisés à la mort pourrait permettre au Congrès de hausser le taux de plus-value à 50% avant que ses revenus ne commencent à chuter, selon le centre des politiques fiscales, car les investisseurs ne retarderaient plus les ventes dans l'espoir que leur facture serait nulle après leur décès.

    Et en effet, M. Biden a proposé de doubler le taux d’imposition sur le revenu à 40% sur les gains en capital des contribuables dont le revenu est égal ou supérieur à 1 million de dollars.

    Mais pour les démocrates, l'abrogation de la base renforcée présente des inconvénients. Une grande partie de l’argent n’arriverait pas avant des années, jusqu’à ce que des personnes meurent. Le ministère du Trésor a estimé qu’un plan mis en place par M. Obama en 2016 générerait 235 milliards de dollars sur une décennie, soit moins de 10% de ce que les conseillers de la campagne du sénateur Warren prévoient que son plan fiscal augmenterait.

    Ce retard pose un autre risque. Les contribuables fortunés seraient incités à demander au Congrès d'inverser l'impôt avant que leurs héritiers ne le subissent.

    Wyden Plan

    Au lieu de s’attaquer au traitement favorable des actifs hérités, M. Wyden s’appuie sur l’autre principe fondamental de l’imposition des gains en capital, à savoir que les gains doivent être réalisés avant l’imposition des impôts.

    Le sénateur de l'Oregon conçoit un système «mark-to-market». Les augmentations annuelles de la valeur des actifs des personnes seraient imposées comme un revenu, même si les actifs ne sont pas vendus. Une personne possédant des actions d’une valeur de 400 millions de dollars le 1er janvier mais de 500 millions de dollars le 31 décembre ajouterait 100 millions de dollars au revenu de sa déclaration de revenus.

    Pour le gouvernement, l'argent commencerait immédiatement à arriver. L'impôt frappera chaque année, pas seulement lorsqu'un détenteur d'actif décède. M. Wyden appliquerait ce régime à seulement 0,3% des contribuables, a déclaré la porte-parole Ashley Schapitl.

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  27. Il y a de sérieux défis. Les revenus pourraient être volatils lorsque les marchés montent et descendent. En outre, l'IRS déterminerait les augmentations d'actifs chaque année, nécessitant des valeurs de base et des moyens de mesurer le changement. C’est facile pour les actions et les obligations, mais bien plus compliqué pour les entreprises privées ou les œuvres d’art.

    Les règles devraient indiquer comment traiter les actifs qui perdent au lieu de gagner de la valeur au cours d’une année, et comment les contribuables collecteraient des liquidités pour payer des impôts sur des actifs qu’ils ne vendraient pas. Selon la proposition de M. Castro, les pertes pourraient être utilisées pour compenser d’autres taxes ou être reportées à des années ultérieures.

    Warren Plan

    Le projet le plus ambitieux vient du sénateur Warren du Massachusetts, dont l’impôt annuel servirait à financer des propositions de dépenses telles que la garde universelle et la remise des prêts aux étudiants.

    Les ultra-riches paieraient, qu'ils gagnent de l'argent ou non, qu'ils vendent ou non des actifs et que leurs actifs augmentent ou diminuent.

    M me Warren, qui encourage la campagne lorsqu’elle mentionne la taxe, imposerait chaque année une taxe de 2% sur les avoirs supérieurs à 50 millions de dollars et de 1% sur les avoirs supérieurs à 1 milliard de dollars. La candidate candidate, Beto O’Rourke, a également soutenu un impôt sur la fortune, et c’est l’une des options du sénateur du Vermont, Bernie Sanders, pour le financement de Medicare-for-All.

    Ne s'arrêtera pas là

    Attendez-vous à des idées de plus en plus radicales comme le "Green New Deal", qui coûteront entre 51 000 et 93 000 milliards de dollars.

    Elizabeth Warren soutient le Green New Deal, alors elle est la plus désespérée pour collecter le plus d’argent le plus rapidement possible.

    Ils réclament cette taxe uniquement aux citoyens les plus riches. Cela ne s'arrêtera pas là. Ça ne fait jamais.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-28/mish-heres-many-ways-democrats-are-after-your-money

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    1. Le seul défaut est que si tout le monde est pauvre il n'y aura plus d'impôt à prendre !

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  28. Le mythe de l'écocide
    Il y a tant de mensonges sur les incendies en Amazonie.


    Par Brendan O'Neill
    Pointu
    29 août 2019


    Nous savons donc maintenant que l’idée que la forêt amazonienne brûle à une échelle sans précédent et que ces incendies vont priver l’humanité de l’une de ses principales sources d’oxygène est une fausse nouvelle. Il est difficile de penser à un autre événement mondial cette année qui a été aussi inondé de désinformation que les incendies de la forêt tropicale. On nous a dit que ces incendies sont une calamité, un acte d’écocide; ils sont la preuve du mépris de l’humanité pour l’environnement; ils noirciront et possiblement même détruiront «les poumons du monde», comme on les appelle les forêts tropicales, puisqu'elles produisent 20% de l’oxygène du monde. C’est faux. Nous sommes induits en erreur.

    Tout, depuis les photos d'incendies partagées par des célébrités au cœur brisé jusqu'aux revendications sauvages à propos de ces incendies qui nuisent à l'humanité tout entière, est faux. Certaines des photos des incendies qui sont partagés en larmes sur les médias sociaux datent de 10 ou 20 ans. Beaucoup ne sont pas du tout des images de l'Amazone. Certains viennent du sud du Brésil, d'autres de l'Inde et de la Suède. L'idée que des hommes pervers brulent des millions d'arbres produisant de l'oxygène, glorieux, est également absurde. Dans la mesure où il y a eu une augmentation des incendies en Amazonie - et il s’agit là d’une affirmation trompeuse - nombre des nouveaux incendies de cette année concernent des garrigues sèches, où des arbres ont déjà été abattus.

    Il est faux que les incendies soient historiquement énormes ou sans précédent. La NASA a déclaré que les incendies dans l’Amazonie étaient «légèrement inférieurs à la moyenne cette année». Beaucoup soulignent que nous assistons au plus grand nombre d'incendies en Amazonie depuis sept ans. Mais comme le rapporte le météorologue Jesse Ferrell, avant 2012, il y avait eu de nombreux incendies en Amazonie: 2003, 2004, 2005, 2006, 2007 et 2010. Comme le dit Ferrell, il y a toujours des incendies sur Terre: «Des milliers chaque jour et chaque année, des incendies brûlent continuellement sur la Terre. »L’idée que ce qui se passe actuellement en Amazonie est choquante ou apocalyptique ou constitue une preuve du dédain fasciste de l’homme pour son environnement, est une interprétation entièrement politisée de un événement parfaitement normal.

    L’affirmation selon laquelle la forêt amazonienne est le "poumon du monde", produisant 20% de l’oxygène de la Terre, est également de la mauvaise humeur. Il a été cité partout par des gens qui veulent nous faire croire que ces incendies auront un impact terrible sur l’humanité tout entière et peut-être même sur la survie de notre espèce. Même comme le Guardian s’est senti poussé à le signaler, "on ne sait pas vraiment d'où vient ce chiffre". Michael Mann, spécialiste du climat, a déclaré: «Le chiffre réel ne dépassera probablement pas six pour cent». The Guardian signale également que les cultures plantées à la place des arbres abattus en Amazonie - par des agriculteurs que les greens occidentaux considèrent comme du mal à l'état pur - produiront également de l'oxygène et "très probablement à des niveaux plus élevés" que les arbres qu'ils remplacent. La «crise de l’oxygène» est donc un fantasme complet.

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  29. Plus généralement, il n’est tout simplement pas vrai que l’humanité soit en guerre avec les terres forestières. Comme le prouve un important rapport paru dans Nature, publié l’année dernière, la couverture forestière du monde a augmenté au cours des 35 dernières années. En trois décennies, 2,24 millions de kilomètres carrés d’arbres - une superficie de la taille du Texas et de l’Alaska réunis - ont été ajoutés aux terres déjà recouvertes d’arbres du monde. L’étude, qui comportait une analyse satellitaire de la Terre de 1982 à 2016, a révélé que, même s’il y a eu quelques pertes d’arbres dans les zones subtropicales, elles ont été "compensées par le gain de couverture forestière dans les régions subtropicales, tempérées, boréales et polaires". Une partie de cette vaste expansion est due au programme historique de plantation d’arbres de la Chine. L’ONU la qualifie de «plus grande croisade pour la plantation d’arbres» de l’humanité, dans laquelle la couverture forestière de la Chine est passée de 8,6% en 1949 à 21% en 2017. Autant pour les Chinois qui polluent mal. Tous ces nouveaux arbres qui envahissent la Terre depuis 1982 produiront de l'oxygène, de sorte que les classes moyennes apocalyptiques occidentales peuvent se calmer pour ne pas pouvoir respirer.

    https://www.lewrockwell.com/2019/08/no_author/the-myth-of-ecocide/

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    Réponses
    1. (...) En trois décennies, 2,24 millions de kilomètres carrés d’arbres - une superficie de la taille du Texas et de l’Alaska réunis - ont été ajoutés aux terres déjà recouvertes d’arbres du monde. (...)

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  30. Pourquoi tout ce qu'ils disent à propos de l'Amazone, y compris le fait que ce sont les "poumons du monde", est faux


    Par Michael Shellenberger
    Forbes.com
    29 août 2019


    L'augmentation des incendies au Brésil a déclenché une tempête d'indignation internationale la semaine dernière. Des personnalités, des environnementalistes et des dirigeants politiques accusent le président brésilien, Jair Bolsonaro, d'avoir détruit la plus grande forêt tropicale du monde, l'Amazonie, qui est selon eux le "poumon du monde".

    Des chanteurs et des acteurs tels que Madonna et Jaden Smith ont partagé des photos sur les médias sociaux vues par des dizaines de millions de personnes. "Les poumons de la Terre sont en flammes", a déclaré l'acteur Leonardo DiCaprio. "La forêt amazonienne amazonienne produit plus de 20% de l’oxygène dans le monde", a tweeté la star du football, Cristiano Ronaldo. "La forêt amazonienne - les poumons qui produisent 20% de l'oxygène de notre planète - est en feu", a tweeté le président français Emanuel Macron.

    Et pourtant, les photos ne concernaient pas vraiment les incendies et beaucoup n’étaient même pas d’Amazonie. La photo partagée par Ronaldo a été prise dans le sud du Brésil, loin de l'Amazonie, en 2013. La photo partagée par DiCaprio et Macron a plus de 20 ans. La photo partagée par Madonna et Smith a plus de 30 ans. Certaines célébrités ont partagé des photos du Montana, de l'Inde et de la Suède.

    À leur crédit, CNN et le New York Times ont démystifié les photos et d'autres informations erronées sur les incendies. «La déforestation n’est ni nouvelle ni limitée à un seul pays», a expliqué CNN. "Ces incendies n'ont pas été causés par le changement climatique", a noté le Times.

    Mais les deux publications ont répété l’affirmation selon laquelle l’Amazonie est le "poumon" du monde. "L'Amazonie reste une source nette d'oxygène aujourd'hui", a déclaré CNN. "L’Amazonie est souvent désignée comme le" poumon de la Terre ", car ses vastes forêts rejettent de l'oxygène et stockent du dioxyde de carbone, un gaz qui piège la chaleur et constitue une cause majeure du réchauffement planétaire", a déclaré le New York Times.

    J’étais curieux d’entendre ce que Dan Nepstad, l’un des plus grands experts forestiers amazoniens au monde, avait à dire au sujet de la prétention des «poumons».

    "Ce sont des conneries", dit-il. «Il n’y a pas de science derrière cela. L’Amazonie produit beaucoup d’oxygène mais utilise la même quantité d’oxygène par la respiration, c’est donc un lavage. »

    Les plantes utilisent la respiration pour convertir les éléments nutritifs du sol en énergie. Ils utilisent la photosynthèse pour convertir la lumière en énergie chimique, qui peut ensuite être utilisée pour la respiration.

    Que diriez-vous du New York Times selon lequel "Si suffisamment de forêts tropicales sont perdues et ne peuvent pas être restaurées, la région deviendra une savane, qui stockera moins de carbone, ce qui signifie une réduction de la" capacité pulmonaire "de la planète" ?

    Également faux, a déclaré Nepstad, l'un des auteurs principaux du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. "L'Amazonie produit beaucoup d'oxygène, mais les fermes de soja et les pâturages [de bétail] le sont tout autant."

    Certaines personnes vont sans doute écarter le mythe des «poumons» en leur faisant craquer. Le problème plus général est qu'il y a une augmentation des incendies au Brésil et que quelque chose devrait être fait à ce sujet.

    https://www.lewrockwell.com/2019/08/no_author/why-everything-they-say-about-the-amazon-including-that-its-the-lungs-of-the-world-is-wrong/

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    1. Quel que soit les vents et les températures changeantes comme les courants marins, la nature s'équilibre d'elle-même. Tous les gaz se recyclent et le pourcentage demeure constant.

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  31. Une non-urgence de sa propre fabrication


    Judge Andrew P. Napolitano
    le 29 août 2019


    Vers la fin de la semaine dernière, le président Donald Trump a publié un tweet dans lequel il était censé ordonner aux entreprises américaines de ne plus travailler avec leurs employés et leurs partenaires contractuels en Chine.

    Il a affirmé exercer ses pouvoirs présidentiels en vertu de ce qu'il considérait comme une urgence nationale entourant les relations commerciales entre les États-Unis et la Chine.

    N'ayant pas déclaré d'urgence nationale, il n'a pas informé le Congrès et ne lui a pas donné la possibilité de ratifier ou de rejeter ses décrets. En fait, il n'a même pas signé de décret à ce sujet.

    Dans un tweet, il a simplement ordonné aux entreprises américaines de cesser toute activité commerciale avec quiconque en Chine. Il semble qu'aucune société américaine ne le prenne au sérieux et ne se conforme pas. Peut-il légalement faire cela ?

    Voici la trame de fond.

    Depuis son élection à la présidence, M. Trump s'est fixé pour objectif l'équilibre des échanges commerciaux entre les États-Unis et la Chine. La balance commerciale est la différence en valeur totale annuelle entre les exportations et les importations. Ainsi, étant donné que les entreprises et les consommateurs américains achètent plus de biens et de services aux entreprises chinoises que les entreprises américaines n'en vendent aux États-Unis, la balance commerciale des États-Unis est déficitaire avec la Chine et la balance commerciale de la Chine est excédentaire avec les États-Unis.

    Autrement dit, plus de produits fabriqués ou assemblés en Chine attirent les consommateurs et les investisseurs américains que les produits fabriqués ici attirent les investisseurs et les consommateurs chinois. En outre, les investisseurs chinois sont tout à fait disposés à financer des produits fabriqués et assemblés dans ces pays afin de maintenir leurs coûts bas et leur attrait pour les consommateurs américains.

    Tout cela est dû aux choix libres des investisseurs et des consommateurs américains. Ce déséquilibre commercial est-il préjudiciable à l'économie américaine? En un mot: non

    Mais Trump a accepté de s’engager dans le type de planification économique centrale qu’il avait autrefois condamné en rendant plus onéreuse pour les entreprises chinoises de vendre des produits à leurs homologues américains et aux consommateurs américains. Et il l'a fait en imposant des tarifs aux acheteurs américains.

    Un tarif est une taxe de vente qui, du fait qu'elle n'a pas été adoptée par le Congrès, comme le prévoit la Constitution, de toutes les taxes fédérales, est inconstitutionnelle. Trump a fait valoir que les droits de douane sur les produits chinois vendus en Amérique ont forcé le gouvernement chinois à verser l'équivalent de centaines de milliards de dollars au Trésor américain.

    Ça n'a pas de sens. Les tarifs sont payés par l'utilisateur final - en l'occurrence, les consommateurs américains et les investisseurs chaque fois que nous achetons un produit entièrement ou en partie originaire de Chine.

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  32. Et, bien sûr, la Chine a riposté contre les entreprises américaines en imposant ses propres droits de douane sur les produits américains, notamment les produits agricoles produits par les agriculteurs du Midwest. Nombre de ces agriculteurs ont perdu leurs acheteurs chinois pendant certaines saisons de croissance 2019.

    Trump affirme que ce qu'il veut, ce sont des conditions commerciales plus favorables entre les entreprises américaines et chinoises, et ses tarifs et autres "commandes" ne sont qu'un moyen d'y parvenir. Il a un vrai argument sur le fait que les subventions domestiques chinoises et la manipulation de la monnaie ont donné aux producteurs chinois un avantage artificiellement injuste sur leurs concurrents américains.

    Et alors ? Pourquoi les consommateurs américains ne pourraient-ils pas en profiter ? Ses tarifs sont un remède pire que la maladie; le petit gars est le plus blessé, souvent sans recours.

    Revenons maintenant à l'ordre de Trump demandant aux entreprises américaines de cesser leurs activités en Chine. Le président affirme que le pouvoir de donner un tel ordre provient des pouvoirs d'urgence conférés par la loi au président Jimmy Carter en 1977, qu'il utilisait pour faire face à la dangereuse crise des otages en Iran en utilisant des outils économiques plutôt que militaires.

    Carter voulait interdire aux entreprises américaines de vendre certains produits à des entreprises iraniennes pour contraindre le gouvernement à libérer les otages américains.

    Mais cette loi - la loi internationale sur les pouvoirs économiques d’urgence - exige l’existence d’une véritable situation d’urgence aux États-Unis, provoquée par une puissance étrangère. Les tribunaux ont défini le terme "urgence" comme le début soudain et imminent d'atteintes à la vie ou aux biens des Américains, qui ne peuvent être résolus par l'exercice de moyens gouvernementaux ordinaires.

    Ce n'est guère le cas ici. Trump et le président Xi Jinping se disputent de manière sophomorique quant au pays dont l'économie est la plus forte. Ils pensent tous les deux pouvoir gagner cette compétition en utilisant le gouvernement pour interférer avec des choix économiques par ailleurs libres.

    Trump lui-même a démontré sa capacité à secouer les marchés nationaux et étrangers en utilisant les moyens ordinaires du gouvernement. Il affirme maintenant avoir le droit d'exercer des pouvoirs d'urgence pour remédier à la non-urgence qu'il a causée.

    Le déséquilibre des échanges n’est pas seulement une non-urgence; C’est également un non-problème pour quiconque comprend Compréhension économique 101. Mais même pour ceux qui ne le comprennent pas, ils souffriront aux mains de Trump lorsque les produits qu’ils achèteront - smartphones, appareils électroniques grand public, vêtements, jouets - coûtent soudain 30% de plus que deux ans depuis.

    Où cela nous laisse-t-il ?

    Nous assistons à nouveau à un président qui a choisi de se faire justice lui-même et qui pense d’une manière ou d’une autre que la planification économique centrale augmentera la prospérité en Amérique. Il devrait savoir mieux. Les enseignements tirés de la planification centrale des gouvernements d'Europe orientale au cours du siècle dernier montrent que la planification économique ne profite qu'aux planificateurs.

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  33. La liberté de choisir des produits et des investissements produit plus de prospérité que la planification gouvernementale.

    Les libertés économiques - contracter, investir, acheter et vendre - sont garanties par la Constitution et étaient autrefois protégées de toute ingérence du gouvernement.

    Mais les garanties constitutionnelles ne sont aussi fiables que la fidélité à les défendre de ceux entre les mains desquelles nous avons confié la constitution à la sécurité.

    Nos garanties constitutionnelles sont-elles en sécurité entre les mains de Trump ?

    http://www.judgenap.com/post/a-nonemergency-of-his-own-making

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  34. La gendarmerie a démantelé «l'un des plus gros réseaux d'ordinateurs piratés au monde»


    28 août 2019,
    21:12 - Avec AFP


    Les gendarmes français sont parvenus à neutraliser un «botnet» de plus de 850 000 ordinateurs, principalement en Amérique centrale et en Amérique du sud. «Une première mondiale», selon la gendarmerie.

    La gendarmerie française a réussi à neutraliser un «botnet», un réseau d'ordinateurs piratés de plusieurs centaines de milliers de machines, principalement situées en Amérique latine, en piratant à son tour le serveur de commande utilisé en France par les hackers. Selon la gendarmerie, qui a qualifié l'opération de «première mondiale», plus de 850 000 ordinateurs ont été délivrés du «botnet» qui les reliait clandestinement. Un chiffre qui pourrait encore grimper.

    «C'est une opération massive» par le nombre d'ordinateurs concernés, a expliqué à l'AFP Gérôme Billois, un expert français en cybersécurité du cabinet Wavestone. Et elle démontre selon lui «un haut niveau d'expertise» de la part des cyber-limiers, qui ont déployé un mode opératoire très original après avoir été saisis à l'origine par l'éditeur tchèque d'antivirus Avast. «Elle démontre la capacité de la France à faire de grosses opérations», a-t-il expliqué, alors que ce sont d'habitude plus le FBI américain ou Europol qui sont mis en lumière dans ce genre d'affaires contre les cyber-criminels.

    Les pirates pris à leur propre jeu

    Selon les explications fournies par la gendarmerie et Avast, l'affaire a commencé quand l'éditeur d'antivirus a signalé à la gendarmerie au début de 2019 la présence en France d'un serveur commandant un réseau d'ordinateurs infectés, principalement en Amérique centrale et en Amérique du sud. Les experts du C3N (Centre de lutte contre les criminalités numériques de la gendarmerie) ont réussi d'abord à faire une «copie discrète» (sans alerter les pirates) du serveur, installé chez un hébergeur en région parisienne.

    Puis début juillet, ils ont substitué au serveur de commande des pirates une machine qu'ils contrôlaient eux-même, qui a ensuite ordonné à tous les ordinateurs enrôlés dans le réseau de désactiver le ver informatique qui les contaminait.

    «Quand les ordinateurs contaminés venaient chercher leurs ordres auprès du serveur de commande», le serveur de la gendarmerie qui avait pris sa place «leur donnait l'ordre de désinstaller» le programme contaminant, selon les explications de Gérôme Billois. L'opération était rendue possible par une faille de sécurité dans le programme informatique utilisé par les pirates, prenant ainsi ceux-ci à leur propre jeu.

    La gendarmerie, qui a collaboré avec le FBI dans cette affaire, a agi sous le contrôle de la section F1 du Parquet de Paris, spécialisée dans la cybercriminalité. Aucune information n'est pour l'instant disponible sur les pirates à l'origine du botnet. «Les investigations se poursuivent pour l'identifier», a simplement précisé la gendarmerie.

    Appel à la prudence sur internet

    Selon la gendarmerie et Avast, le réseau d'ordinateurs infectés permettait notamment aux pirates de générer de la cryptomonnaie Monero. Le ver Retadup «semble également être à l'origine depuis 2016 de nombreuses attaques et vols de données et blocages de systèmes», selon la gendarmerie. La société de cybersécurité TrendMicro avait ainsi décelé en 2017 ce logiciel malfaisant derrière une attaque touchant des hôpitaux israéliens.

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  35. D'après Gérôme Billois, un internaute s'était même vanté sur Twitter d'avoir été l'auteur du programme, sans apparemment avoir été identifié.

    A l'occasion de cette affaire, la gendarmerie a réitéré ses conseils de prudence aux internautes, pour éviter l'enrôlement de leur ordinateur dans un «botnet». «On ne clique pas sur les liens si l'on n'est pas sûr de la personne qui vous envoie le mail», a expliqué le colonel Nollet, chef du C3N, dans une interview sur la radio France Inter. «On ne clique pas sur les pièces jointes non plus et on met un antivirus (même gratuit) à jour. Et on essaie de ne pas faire n'importe quoi sur internet.»

    Selon Avast, près de 85% des ordinateurs contaminés n'avaient pas d'antivirus. «D'autres en était équipés mais l'avaient désactivé, ce qui les rendait complètement vulnérables et susceptibles de propager l'infection à leur insu», a expliqué l'éditeur.

    Lire aussi : John McAfee : «La confidentialité n'existe pas, chaque routeur est suspect»

    https://francais.rt.com/france/65355-gendarmerie-a-demantele-plus-gros-reseaux-ordinateurs-pirates-monde

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