- ENTREE de SECOURS -



jeudi 22 août 2019

Climat : l’incroyable saga des températures (1)

Comment s’y prend-on pour calculer une « température moyenne » ? Vous allez être surpris. Premier épisode d’une étonnante saga.


Par Michel Negynas.
22 AOÛT 2019


La canicule de ces derniers jours a mis en avant un paramètre météorologique : la température. Conjointement à la montée des eaux, elle est devenue le totem emblématique qui nous annonce notre mort prochaine. Or, il est important de savoir de quoi on parle, en toute déconnection de l’hystérie ambiante. 

Cet article fait partie d’une série qui tente de faire le point sur l’extraordinaire saga des courbes de températures mondiales, avec batailles de chiffres, divulgation de fichiers personnels, actions en justice, et rebondissements en tout genre. Aucun auteur de roman, policier ou de science-fiction, n’aurait osé publier un récit d’une telle extravagance. 

LE CHOIX D’UN INDICATEUR

Qu’est ce que le (ou les) climat(s) ?

- Le climat des géophysiciens est la description des facteurs influençant la vie et la formation des éléments minéraux à la surface de la Terre pour une période géologique donnée : température, hygrométrie, glaciation, gaz de l’atmosphère… Il est global, et l’échelle de temps est de l’ordre de la centaine de milliers d’années, 10 000 ans au minimum (date approximative de notre dernière sortie de glaciation). 

- Le climat des météorologues est essentiellement local, (tempéré, tropical, océanique…) et l’échelle de temps est de 5 jours pour des prévisions fiables, la saison pour des prévisions à moyen terme. 

- Le climat au sens du « réchauffement climatique » est une notion nouvelle et assez étrange : il est global, avec une échelle de temps de 30 ans minimum, mais dans la pratique, l’hystérie médiatique qui s’en est emparée oblige à un suivi sur quelques années, ce qui est un non-sens. Notons d’ailleurs que cette notion de climat global à moyen terme ne permet pas des mesures d’adaptation, qui sont par nature locales. Malheureusement, les modèles prédictifs du climat sont encore loin d’atteindre une échelle locale, pour autant qu’ils réussissent sur un plan global, ce qui n’est pas démontré encore maintenant. Or, les climats régionaux sont définis par des températures mini et maxi, par l’hygrométrie, par les précipitations, et par les roses des vents, et ceci pour chacune des saisons. C’est compliqué.

Pour sensibiliser le grand public au réchauffement climatique, et faire des prévisions compréhensibles par lui, il a fallu trouver un indicateur « médiatique ». On a choisi de calculer des « anomalies » (différences) de température par rapport à une période de référence. Pour chaque mois, on calcule en tout point de mesure cette anomalie par rapport à la moyenne des mêmes mois de la période de référence. On fait la moyenne de tous les points de mesure (plusieurs milliers) dans le monde. Mois après mois, cela donne les courbes qui génèrent en ce moment les commentaires « mois le plus chaud… année la plus chaude…) ce qui n’est guère étonnant, puisque nous sommes sans doute en période de réchauffement depuis le XVIIe siècle. Il va sans dire que c’est bien insuffisant pour caractériser un climat, surtout à l’échelle régionale. Mais comment sensibiliser le monde à partir de résultats hétérogènes et complexes ? Une analyse détaillée des données montre par exemple que si deux tiers des sites montrent un réchauffement, un tiers montre un refroidissement. 

Pour les physiciens à cheval sur les principes, faire des moyennes de températures prélevées à des endroits différents du globe n’a pas de sens physique. En termes savant, on dit que la température est une variable intensive, propre à un système donné homogène. Or, l’atmosphère terrestre est tout sauf un système homogène…Cela n’a pas de sens d’additionner, soustraire ou moyenner des températures relevées sur l’ensemble de la planète. Une illustration de l’évidence que cet indicateur n’a pas d’utilité pratique est de comparer la température moyenne annuelle de New York et Bordeaux : c’est la même, 12,7 degrés… Pourquoi donc, alors que les climats sont si différents, le réchauffement serait le même, au même rythme, et identique au réchauffement mondial, dans les deux cas ?  

Ce qu’on pourrait ajouter ou moyenner, ce serait, par exemple une quantité de chaleur, calculée à partir de paramètres incluant la température, la densité de l’air ambiant, son hygrométrie…

Le terme anomalie est déjà évidemment porteur d’angoisse. Mais en quoi nos températures actuelles seraient des anomalies ? Les périodes de référence seraient les meilleures températures pour nous, les humains ? Or les périodes de référence varient selon les principaux organises chargés de calculer l’anomalie !

Mais admettons que cet indicateur, tout en étant étranger à de la vraie science, soit tout de même utile comme symbole emblématique. Sait-on le mesurer ?

SAIT-ON MESURER L’ANOMALIE DE TEMPÉRATURE ACTUELLEMENT

Quelle est l’origine des mesures ? Il existe deux types de mesure : via des mesures au sol et en mer, ou via des mesures radiométriques par satellites. Les deux ont des avantages et des inconvénients. 

— Les mesures au sol : elles sont réalisées à partir des réseaux de thermomètres, autrefois à alcool, maintenant électroniques, abrités dans une cabane caractéristique de forme normalisée, ou abri Stevenson, et peinte en blanc. Tout ceci n’a l’air de rien mais c’est capital, car ce qu’on mesure, c’est une température de l’air autour du thermomètre ; on doit donc éliminer toute cause de distorsion, comme le vent ou l’action directe du Soleil. À titre d’exemple, lorsqu’on est passé d’un enduit à la chaux à des peintures synthétiques pour les abris des thermomètres, cela a pu faire dériver de quelques dixièmes de degrés. Or, il faut se rappeler que l’ensemble du réchauffement depuis 1850 est estimé à environ un degré ! 

Des tests de qualité de la mesure ont été faits aux USA pour les mesures terrestres ; c’est l’opération de science citoyenne d’Antony Watts, météorologue qui tient un site dédié au climat depuis très longtemps. Le travail collectif ainsi réalisé est d’une très grande rigueur. L’incertitude de mesure estimée pour chaque station est de l’ordre au mieux de un degré, et elle voisine le plus souvent deux degrés. La théorie de la mesure enseigne que l’on améliore la précision en moyennant des milliers de mesures, ce qui permet aux climatologues d’afficher des centièmes de degrés… Mais la théorie s’applique à des mesures multipliées sur le même site au même moment, alors qu’ici on l’applique sur des milliers de sites et à des moments différents. De toute façon, les media ne montrent jamais les incertitudes… 

En fait, ces stations météos ont été établies souvent sur les aérodromes. La précision pour cela était bien suffisante. Mais sont-elles adaptées à une collecte scientifique ? 

Enfin, il y a une grande dispersion du nombre de mesures ; 80 % sont faites dans des pays développés, surtout aux USA. Pratiquement rien en Afrique, où une station couvre parfois un carré de 500 km de coté… et quasiment rien en Arctique et Antarctique. Alors, on fait des interpolations… 66 % des mesures seraient en fait des estimations plus que des mesures d’après John Goetz.

Mais c’est encore pire à la surface de la mer qui représente 70 % de la surface de la planète ! 

Il est impossible de mesurer dans l’air, à 1,5 mètres, comme sur Terre à cause du vent, des vagues, des embruns… On a donc supposé que les anomalies dans l’air étaient identiques aux anomalies dans l’eau à un ou quelques mètres de profondeur. Pendant longtemps, on prélevait de l’eau avec un récipient et on mesurait à bord. Une première dérive a été identifiée, passer du baquet en bois au baquet en métal. Une deuxième, quand on a mesuré à l’entrée du circuit de refroidissement des moteurs. Enfin, depuis une dizaine d’années, on a largué des milliers de bouées dérivantes pour mesurer in situ, à un mètre, mais aussi à différentes profondeurs. Ces bouées mesurent d’ailleurs d’autres paramètres, comme le Ph et la salinité, ce qui fait qu’on commence seulement à comprendre les énormes et très lents déplacements de chaleur qui se produisent au sein des océans, horizontalement et verticalement et qui sont probablement un facteur important des changements climatiques à l’échelle du siècle. En réalité, pendant longtemps, et même encore en partie, la température moyenne des océans est largement estimée ; ce qui est fâcheux, sachant leur surface représente 70 % de la surface de la Terre. 

— Les mesures par satellites : depuis 1979, des satellites mesurent des températures dans l’atmosphère à différentes altitudes ; on valide comme on peut ces mesures en les comparant à celles de ballons-sondes. On peut à peu près comparer les tendances des mesures de la basse atmosphère et des mesures de surface. Évidemment, par balayage, la couverture des satellites est bien meilleure (sauf aux pôles) et les mesures ne souffrent pas de changements de lieux de mesure, ou de méthode de mesure. Les satellites sont calibrés en interne. Le gros problème est la dérive de l’orbite, qu’il faut compenser avec une extrême précision.

QUI MESURE ET COMPILE ?

Quatre organismes principaux publient des températures mondiales. 

- Le GISS  (Goddart Institute for Space Studies) qui dépend de la NASA. Ses données soi-disant brutes proviennent d’autres organismes, collecteurs de mesures météo, dont la NOAA, organisme américain (National Ocean and Atmosphere Administration). 

- Le Hadley Center, organisme anglais dépendant plus ou moins directement de l’office météo national. Ses données proviennent également de différentes sources, dont celle de l’Université de l’East Anglia en Angleterre. Ses méthodes diffèrent sensiblement de celles du GISS mais une grande partie des données initiales proviennent des mêmes sources que pour le GISS. 

- Le RSS, Remote sensing system, une société privée reliée à NASA et NOAA qui exploite des données de différents satellites, en particulier ceux de la NOAA. 

- UAH (Université de l’Alabama), qui héberge un ancien chercheur de la NASA, Roy Spencer, ayant lui aussi développé des programmes d’interprétation de mesures satellites. C’est le seul organisme n’ayant aucun lien avec la NASA ou NOAA.

Chacun peut suivre l’évolution des anomalies ; un ingénieur, Paul Clark, a créé un site ouvert au public permettant d’afficher les anomalies des quatre organismes  « normalisées » entre elles (en valeur absolue, elles sont différentes, car elles ne prennent pas les mêmes périodes de référence). C’est wood for trees. Le site permet en outre de calculer différents ratios à partir des données.

Pour les mesures au sol, voilà la couverture actuelle : (source : NASA)

Il y a 1541 stations actives, mais on voit bien que certaines régions, d’une surface considérable, sont peu documentées : les régions polaires, l’Afrique, l’Amazonie, et bien entendu les océans.
Si on regarde plus en détail, on peut se demander comment est-il possible d’obtenir un chiffre significatif avec la couverture française ou espagnole !
Lorsqu’on essaye de se renseigner sur ces différents organismes, on est frappé du peu de moyens affectés à ces tâches, en général une toute petite équipe, parfois trois ou quatre personnes. Et l’ensemble du processus, depuis la collecte des données brutes jusqu’aux résultats finaux, souffre d’un manque cruel d’assurance qualité. Sauf à refaire entièrement le travail de ces organismes, les vraies données brutes sont introuvables, tant elles sont remaniées tout au long du processus.

CONCLUSION

L’humanité s’est donnée une stratégie qui conditionne son avenir pour au moins un siècle. L’objectif tient en un indicateur unique : l’anomalie de température moyennée globalement. On ne devrait pas dépasser 1,5 degré entre la période pré-industrielle et l’objectif.

Cet indicateur n’a aucun sens physique, et n’est pas représentatif pour susciter des réactions aux changements climatiques, par nature régionaux. L’examen de ses  modes d’obtention montre de graves lacunes sur le plan méthodologique, car une bonne partie des données sont issues de modélisation, voire de simples interpolations, et la traçabilité des vraies données brutes n’est pas assurée. On pourrait attendre mieux, et davantage de moyens, compte tenu de l’enjeu !     

Et si l’on veut retracer l’évolution de l’indicateur sur un passé plus lointain, comment s’affranchit-on des évolutions des méthodes de mesure, des changements de lieu, des évolutions de l’environnement sur un même lieu ? Nous verrons dans les prochains épisodes comment cette incroyable saga se complique, avec des coups de théâtre parfois tragicomiques.

DEMAIN : mesures du passé et homogénéisation des températures.

36 commentaires:

  1. Le New Deal Vert: moins de climat, plus de contrôle


    par Tyler Durden
    Mer., 21/08/2019 - 22:25
    Écrit par Nicolas Loris et Kevin Dayaratna via DailySignal.com,


    Si quelqu'un vous demandait de décrire le Green New Deal, que diriez-vous ?

    Selon le sénateur Bernie Sanders, Italie, c’est une «idée audacieuse» qui «créerait des millions d’emplois bien rémunérés» et aiderait à «reconstruire les communautés dévastées des régions rurales de l’Amérique».

    Ottawa dévoile 1,75 milliard de dollars aux producteurs laitiers touchés par les accords commerciaux internationaux
    Oh, vous pensiez que le Green New Deal visait uniquement à lutter contre le changement climatique ? Eh bien, détrompez-vous.

    Il s’avère qu’il s’agit d’un cheval de Troie de couleur verte conçu pour renforcer le contrôle de l’économie par le gouvernement.

    Il suffit de demander à Saikat Chakrabarti, chef de cabinet de la représentante Alexandria Ocasio-Cortez, D-N.Y., Auteur du contrat. "Ce qui est intéressant à propos du Green New Deal, c'est que ce n'était pas du tout une affaire de climat", a déclaré Chakrabarti. «Nous pensons vraiment à cela comme à une façon de changer l’ensemble de l’économie.»

    Combien de changements le Green New Deal apporterait-il à l'économie ? En termes simples, cela le mettrait à genoux.

    Nous le savons, parce que lorsque nous avons essayé d’utiliser le modèle énergétique national de la Energy Information Administration pour évaluer l’impact du plan sur l’économie, le modèle s’est effondré.

    Le Green New Deal est une vision ambitieuse, mais manque de détails. Par exemple, il préconise de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 60% par rapport aux niveaux de 2010 d’ici à 2030, de 60% par rapport à l’objectif ultime de parvenir à des émissions nettes d’ici 2050. Mais il n’indique pas comment y parvenir.

    Une chose est claire: pour atteindre ces objectifs, Washington devrait obliger tous les Américains à réduire leur consommation d’énergie et / ou à adopter des sources d’énergie «vertes», et ce rapidement. Et la seule façon de le faire est d’imposer des taxes et des règlements coercitifs.

    Pour évaluer les effets économiques d'un tel système, nous avons commencé par examiner une taxe sur le carbone - la recommandation la plus populaire parmi celles demandant au gouvernement de nous «priver de l'énergie» des combustibles fossiles.

    En utilisant le modèle de la Energy Information Administration, nous avons testé pour voir à quel niveau une taxe sur le carbone devrait être atteinte pour atteindre les objectifs d’émission du Green New Deal. Nous avons augmenté la taxe jusqu'à 300 dollars la tonne, ce qui a permis de réduire les émissions de 58% par rapport aux niveaux de 2010, mais pas avant 2050.

    Cela nous laissait bien loin d’atteindre les objectifs de l’accord, mais lorsque nous avons essayé de faire monter la taxe, le modèle s’est effondré. Manifestement, les objectifs d’émission du Green New Deal sont irréalistes. Pourtant, le danger qu’ils représentent pour l’économie est bien trop réel.

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  2. Avant l’extinction des lumières du modèle, nous avons constaté qu’une taxe sur le carbone de 300 dollars par tonne et les réglementations associées coûteraient à une famille de quatre personnes près de 8 000 dollars par an en revenus perdus du fait de la hausse des coûts énergétiques, des prix à la consommation et des salaires perdus. Le coût de 20 ans totalise 165 000 $.

    Au cours de cette même période de 20 ans, la taxe détruirait en moyenne 1,1 million d'emplois par an et diminuerait le produit intérieur brut de plus de 15 000 milliards de dollars.

    C’est un lourd prix à payer pour atteindre à peine la moitié de l’objectif de réduction nette des émissions. Est-ce que ça vaut le coup ? Après tout, les partisans de l’élimination des carburants classiques affirment que le coût du changement climatique est supérieur au coût de la politique climatique.

    Cependant, en termes d’assurance climatique, l’élimination des émissions de gaz à effet de serre ne vous mène pas très loin.

    Pour voir si cela est vrai, nous nous sommes tournés vers un autre outil: le modèle d'évaluation des changements climatiques induits par les gaz à effet de serre. Développé au Centre national de recherche sur l'atmosphère, ce modèle évalue l'ampleur des augmentations et des diminutions des trajectoires de gaz à effet de serre qui affecteront les températures et le niveau de la mer.

    Avec ce modèle, nous avons constaté que la refonte de l’économie américaine - telle qu’envisagée dans le Green New Deal - permettrait d’atténuer le réchauffement de la planète d’environ 0,2 degré Celsius d’ici à 2100. La réduction de l’élévation du niveau de la mer serait inférieure à 2 centimètres.

    En d'autres termes, le Green New Deal offre une amélioration minimale du climat à des prix incroyablement élevés.

    Chakrabarti est sur place. Le New Deal Vert n’est pas du tout une «affaire de climat». Et cela changerait certainement l'économie - pour le pire.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-21/green-new-deal-less-about-climate-more-about-control

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  3. Modes de vie hypocritiques des riches et célèbres


    par Tyler Durden
    Mer., 21/08/2019 - 17h45
    Écrit par Daisy Luther via le blog Organic Prepper,


    Il y a peu de choses qui me dérangent plus qu’un groupe de gens riches qui donnent des conférences sur le fait que quelque chose que nous faisons est «mauvais», mais ils se retournent et font exactement la même chose dix fois parce que c’est différent quand ils le font.

    Je parle d’hypocrisie environnementale.

    La montée de l'extrémisme en ligne

    J'aime l'environnement autant que quiconque. Je prends mes sacs réutilisables au magasin. Je réutilise à peu près tout jusqu'à ce que je ne puisse plus l'utiliser (une pratique que j'ai commencée quand j'étais sans faille et que je ne pouvais plus me permettre d'ajouter une boîte de sacs ziplock à mon panier d'épicerie chaque semaine.) Nous essayez de réduire la quantité de déchets que nous créons. Ma famille fait toutes sortes de choix qui sont bons pour l'environnement parce que nous voulons être de bons intendants de la planète.

    Mais c’est assez ennuyant de voir un groupe de riches emmener 114 jets privés sur une île italienne afin de pouvoir parler de la misère que nous sommes à la planète.

    Et ensuite, les entendre dire que leur vol en avion privé est «neutre en carbone», car ils ont fait un don en argent, c’est idiot.

    Apparemment, seules les personnes qui ont les moyens de faire un don sont autorisées à faire preuve de frivole pour l'environnement et je peux payer par carte de crédit ou par carte de débit pour faire disparaître mes péchés contre la Terre.

    Voici deux exemples ridicules de «l’élite» financière voulant nous dire ce qu’il faut faire pendant qu’ils font le contraire, mais c’est bien parce qu’ils ont payé un supplément.

    Des militants écologistes sont arrivés à «Google Camp» dans des jets privés
    Les fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, lancent un shindig chaque été afin que les riches puissent venir décider du meilleur moyen de sauver le monde de notre vie. Surnommé "Google Camp", il s’agit d’une rencontre riche et riche en stars.

    Cette année, les «activistes» sont arrivés en Sicile via des jets privés, des méga-yachts et des hélicoptères.

    Des dizaines de célébrités de haut niveau sont arrivées en Sicile, en Italie, cette semaine pour le «camp Google» annuel, qui discutera de la menace du changement climatique tout en communiquant avec certains des entrepreneurs technologiques les plus riches du monde dans une station balnéaire huppée.

    L'événement est organisé par les cofondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, qui entendent faire du camp un lieu de rencontre entre des géants de la technologie, de puissants propriétaires d'entreprise et d'autres personnes connues pour être des leaders d'opinion mondiaux…

    … Plus de 114 jets privés auraient été attendus à l'aéroport de Palerme, situé à proximité, où les invités du camp seraient transportés vers le complexe en van. Les méga-yachts amarrés sur une plage proche appartiendraient à la designer Diane Von Furstenberg, au géant pharmaceutique allemand Udo J. Vetter, à Eric Schmidt de Google, au magnat néo-zélandais Graeme Hart et au milliardaire américain David Geffen…

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  4. … Certaines estimations suggèrent que jusqu'à 100 000 kilogrammes de gaz carbonique pourraient être expulsés dans les airs au cours du trajet de tant de jets privés. Les méga yachts, comme «Ulysses», d’une valeur de 275 millions de dollars, peuvent utiliser jusqu’à 2 000 litres de carburant par heure lorsqu’ils sont en mouvement. (la source)

    Heureusement, après avoir assisté à Google Camp, des «leaders d'opinion» tels que des stars de cinéma, Prince Harry et Meghan Markle, et des chanteurs pop devraient être en mesure d'expliquer au reste d'entre nous comment mener une vie neutre en carbone.

    Que devriez-vous faire si vous carbonisez l'environnement ?
    Si vous volez dans des jets privés, dînez sur un steak et utilisez des sacs en plastique, ne craignez rien. Vous n'avez pas besoin de changer vos habitudes. Vous pouvez vous en sortir et l'environnement ira bien. J'ai trouvé ce site où les individus peuvent «compenser» leur empreinte carbone en donnant de l'argent à l'organisation.

    Vous pouvez payer des frais pour votre propre utilisation de carbone, choisir votre véhicule et le compenser, choisir le nombre de vols que vous allez effectuer, le nombre de cadeaux que vous allez offrir, le nombre de soirées que vous organiserez et l'ampleur de vos déplacements. la maison est. Et ne vous inquiétez pas, si vous avez un vol surprise, vous pouvez simplement vous rendre sur le site et leur donner un peu plus d’argent.

    J'ai rapidement calculé combien il en coûterait pour rendre ma famille de 2 personnes neutre en carbone et ce n'était «que» 955,72 $ par an. Si je veux un rabais, je peux payer 16 320 USD pour chacun de nous pour notre production de carbone personnelle au cours de la vie, mais je devrai quand même faire un don pour couvrir mes péchés de voyage, de cadeaux, de conduire et de vivre dans une maison. Vous pouvez même "compenser" votre mariage ici.

    Voici comment ça fonctionne:

    Carbonfund.org mène la lutte contre le réchauffement de la planète, en permettant aux particuliers, aux entreprises et aux organisations de réduire et de compenser facilement leur impact sur le climat et d'accélérer la transition vers un avenir d'énergie propre. Carbonfund.org atteint ses objectifs grâce à:

    Education au changement climatique
    Compensation et réduction de carbone
    Sensibilisation du public

    Nous encourageons tout le monde à s'efforcer sans relâche de réduire son empreinte carbone grâce à des réductions sensibles de la consommation d'énergie associées à des compensations carbone rentables afin d'éliminer son empreinte carbone globale.

    Carbonfund.org soutient des projets d'énergies renouvelables, d'efficacité énergétique et de reboisement validés par des tiers dans le monde, qui permettent de réduire les émissions de dioxyde de carbone et la menace du changement climatique. (la source)

    Et ne vous inquiétez pas. Vos dons écologiques sont tous déductibles des impôts. Et comme vous pouvez le constater, si vous payez un peu plus après avoir fait quelque chose de désagréable pour l’environnement, tout ira bien. Je pense que tous les employés de Google Camp ont donné à une organisation comme celle-ci un peu d'argent pour couvrir l'utilisation de leurs jets et de leurs yachts.

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  5. Opinion impopulaire: si vous croyez fermement que vous faites des choses dommageables pour l’environnement, donner de l’argent ne résoudra pas les torts que vous avez causés. Et si vous vous sentiez si fort, vous arrêtez de nuire à l'environnement ?

    Il y a ensuite la nouvelle taxe sur la viande que l'Allemagne veut essayer.
    L'Allemagne, plus récemment, a une idée pour aider à convaincre les gens de manger moins de viande. Ils veulent ajouter une taxe importante pour que les pauvres ne puissent pas se le permettre. Ensuite, à l’instar de Google Camp, les nantis peuvent se faire plaisir à leur guise. Ce n’est pas grave, car ils peuvent payer la taxe sur la viande sans que l’environnement en pâtisse.

    Le débat allemand a coïncidé avec un rapport de l'ONU émanant d'un groupe de scientifiques appelant à l'abandon résolu de l'élevage. Ils font valoir que la forte consommation de viande et de produits laitiers de l’Occident alimente le réchauffement climatique.

    Outre les dommages causés par les émissions de méthane provenant du bétail, il existe une destruction généralisée des forêts pour faire place à des pâturages, un processus qui libère du gaz carbonique stocké dans le sol et réduit l'absorption de gaz carbonique par les arbres.

    La mauvaise viande polonaise se propage dans 11 États de l'UE
    Appel à la fin des exportations de veaux vivants
    Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le secteur de l'élevage produit 14,5% des émissions de gaz à effet de serre, soit 7,1 gigatonnes d'équivalent gaz carbonique- plus que l'ensemble des émissions directes des voitures, de l'aviation, des navires et des autres transports. (la source)

    Certains députés réclament une taxe sur la viande de 19%. Actuellement, la taxe est de 7% sur la nourriture.

    Rainer Spiering, porte-parole du SPD pour l'agriculture, a déclaré: "Il existe des magasins discount en Allemagne qui vendent 500 grammes de viande hachée pour 2,50 € (2,30 £). Si le taux de TVA augmente de 12 points, ils demanderont 2,80 € - je pense que c'est acceptable". (la source)

    Mais il y a des problèmes avec cette "solution".

    Avec la taxe à la valeur ajoutée, la viande coûte plus cher, mais il n’ya pas de véritable moyen de séparer cet impôt supplémentaire sur la viande de la TVA générale (qui correspond à la taxe à la valeur ajoutée ROFL). Cet argent est donc simplement versé dans les coffres du gouvernement au détriment des pauvres. Ce qui n’est vraiment pas surprenant - comme je l’ai écrit auparavant, lorsque vous êtes pauvre dans le monde moderne, vous êtes condamné à une amende et à une perte dans une faille financière dont il est presque impossible de vous sortir. Pourquoi ne pas ajouter de nouvelles taxes en plus de cela. Ne sois pas égoïste. C’est pour la TERRE.

    L’essai admirablement cinglant d’Igor Ogorodnev sur RT souligne quelques failles dans cette logique.

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  6. En tant que législateur fortuné, vous mangerez autant ou aussi peu de viande qu'auparavant, car la nourriture ne représente qu'une faible proportion de votre budget mensuel. Vos électeurs - c'est une autre affaire. Certains recevront peut-être le message et mangeront plus de légumes à la place. Ou peut-être qu'au lieu d'acheter de la viande biologique, sans cruauté et neutre en carbone, ils achèteront désormais davantage de viande d'élevage en usine. Ou peut-être dépenseront-ils pour un bon steak mais ne pourront pas réparer leur voiture ni prendre ces vacances dans les Baléares. Bien que je suppose que cela puisse être un résultat en soi - après tout, en règle générale, plus une personne pauvre est en Occident, moins elle émet de gaz carbonique. Certains pourraient être si démunis, cependant, qu'ils ne mangeront pas de viande du tout. Leur argent restant ira maintenant à d'autres aliments transformés, riches en calories et moins chers, comme des gâteaux ou des frites au four. Tandis que vos agriculteurs trouveront simplement plus rentable d’exporter la nourriture à l’étranger, sur de plus longues distances, augmentant ainsi leurs émissions. C'est ce que tu voulais ?

    … Quel est le bon compromis éthique entre les repas de sept plats d’autruches et de wapitis importés et le sarrasin commandé par le gouvernement trois fois par jour ?

    … Vous direz qu'au moins il vaut mieux faire quelque chose.

    Et en effet, vous avez raison: c’est le «quelque chose» qui compte et non les résultats spécifiques. Après tout, s’il ya une chose sur laquelle Greta Thunberg et Nigel Lawson peuvent s’entendre, c’est que la création d’une taxe sur la viande en Allemagne, en Suède et au Danemark, les trois pays qui ont manifesté le plus grand appétit pour cette politique, n’aura pratiquement aucune incidence sur les émissions mondiales. Par exemple, même si tous les résidents des États-Unis, pays où la consommation de viande par habitant était la plus forte, cessaient de manger de la viande demain, cela ne réduirait que de 2,6% ses émissions. Pendant ce temps, un Chinois mange maintenant cinq fois plus de viande que dans les années 1980 et encore deux fois moins que les Américains - alors il en veut plus. Et la population mondiale devrait doubler d’ici la fin du siècle. Les Allemands qui consomment deux saucisses de moins par semaine ne vont pas la couper et tout le monde le sait. (la source)

    L’hypocrisie environnementale nous coûtera beaucoup d’argent.
    Le problème est que, pour une raison étrange, les gens écoutent le verbiage idéaliste des riches et des célébrités. Nous ne parlons pas de scientifiques de l’environnement ayant un QI élevé. Nous parlons de personnes comme Leonardo DiCaprio, Harry Styles, Prince Harry et Meghan Markle, Mark Zuckerberg et Diane Von Furstenberg (source) qui ont assisté à un événement qui a coûté à Google environ 20 millions de dollars.

    En ce qui concerne les séances de brainstorming, vous n’aurez pas à craindre qu’elles soient trop pénibles pour les invités. Les discussions du matin seraient suivies d’après-midi et de soirées de détente, de repas et de boissons. (la source)

    C’est une jolie "Marie-Antoinette" de partir en vacances européennes ensoleillées et de parler de ce que nous devrions faire, nous autres petits, pour sauver la Terre.

    Pensez aux vêtements qu’ils ne porteront qu’une fois, aux chapeaux et aux chaussures.

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  7. Pensez aux multiples déplacements annuels qu’ils effectuent en transport privé.

    Pensez aux hôtels particuliers de 6 chambres ou plus qu'ils doivent chauffer et refroidir.

    Pensez aux fêtes somptueuses qu’ils organisent et auxquelles ils assistent.

    La liste des frivolités pourrait s’allonger, et même si elles peuvent se permettre d’être frivoles, elles auront plus de pouvoir. Ce n’est pas à moi de contrôler leurs finances et leurs activités.

    Si seulement ils pensaient la même chose à propos du maintien de l'ordre chez nous.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-20/environmentally-hypocritical-lifestyles-rich-famous

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  8. Danemark: comment gérer l'intégration ?


    par Tyler Durden
    Jeu., 08/22/2019 - 03:30
    Écrit par Judith Bergman via le Gatestone Institute,


    Comment une société traite-t-elle avec des institutions religieuses professant des valeurs qui sont tout le contraire du système de valeurs de la société occidentale dans laquelle elles vivent ?

    "Lorsque j'étais au lycée, il y avait environ 50 000 personnes d'origine non occidentale au Danemark. Aujourd'hui, il y en a près d'un demi-million. En une génération, notre pays a changé". - Lars Løkke Rasmussen, alors Premier ministre du Danemark, le 1er janvier 2019.

    Le baromètre de l'intégration, qui mesure le degré d'assimilation dans la municipalité des jeunes d'origine non occidentale, a montré que près du tiers des jeunes âgés de 18 à 29 ans (31%) estimaient que "les lois religieuses et culturelles doivent être respectées." respecté, même s’ils peuvent être contraires au droit [danois] ". La question est donc de savoir si ces jeunes pensent que la charia islamique devrait primer sur la loi danoise ... De plus, le nombre de jeunes qui voient la démocratie sous un jour positif est passé de 86% en 2016 à 79% en 2016. 2018.

    Il a été récemment révélé ... qu'un comité du ministère des Affaires religieuses, chargé de l'approbation officielle des mosquées au Danemark, leur accordait des autorisations sans savoir "si elles [les mosquées] étaient dirigées de l'étranger, si les droits des femmes étaient supprimés ou s'il existait d'autres conditions problématiques ". L'approbation formelle d'une mosquée signifie que celle-ci est éligible à des avantages fiscaux et est autorisée à amener des prédicateurs étrangers au Danemark avec un visa spécial.

    Lorsque l'association qui se trouvait derrière la mosquée [a demandé] ... d'être approuvée en tant que communauté religieuse, elle contenait dans ses statuts une disposition stipulant qu'elle fonctionnait sous la supervision du "Guide suprême" iranien, l'ayatollah Ali Khamenei. Au début, cette nouvelle préoccupait le ministère des Affaires religieuses, mais ensuite Ahlul Bait a tout simplement réécrit ses statuts et le ministère a donné son approbation.

    Plus tôt cette année, Lars Løkke Rasmussen, Premier ministre du Danemark à l'époque, a déclaré que les sociétés religieuses parallèles constituaient un problème et que les immigrants devaient apprendre à "faire passer les lois laïques par-dessus les lois religieuses".

    "Quand j'étais au lycée", a poursuivi Rasmussen, "il y avait au Danemark environ 50 000 personnes d'origine non occidentale. Aujourd'hui, elles sont près d'un demi-million. Notre pays a changé."

    L'ampleur de ces problèmes a été révélée dans un récent sondage, Integrations Barometer 2018, publié par la municipalité de Copenhague. Le Baromètre de l'intégration - qui mesure le degré d'intégration dans la municipalité des jeunes d'origine non occidentale - a montré que près du tiers des 18-29 ans (31%) pensent que "les lois religieuses et culturelles doivent être respectées." respecté, même s’ils peuvent être contraires au droit [danois] ". La question est donc de savoir si ces jeunes gens croient que la loi islamique sur la charia devrait avoir préséance sur la loi danoise. La statistique représente une augmentation par rapport à 2016, année où une enquête similaire avait révélé que 24% souhaitaient se prévaloir de la charia. En outre, le nombre de jeunes qui voient la démocratie sous un jour positif est passé de 86% en 2016 à 79% en 2018.

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  9. "Cela m'inquiète beaucoup qu'un nombre croissant de jeunes de Copenhague ne soutiennent pas notre démocratie", a déclaré Cecilia Lonning-Skovgaard, maire de Copenhague pour l'intégration et l'emploi, à TV 2 Lorry.

    "Je pense aussi que cela montre une tendance générale des jeunes à remettre en question la démocratie et qu'il existe des environnements dans une grande ville comme Copenhague qui les poussent dans une autre direction et tentent de les influencer de manière négative".

    Ces «environnements» ont peut-être été involontairement aidés par les autorités danoises elles-mêmes.

    Par exemple, il a été récemment révélé qu'un comité du ministère des Affaires religieuses, chargé de l'approbation officielle des mosquées au Danemark, leur délivrait des autorisations sans savoir "si elles [les mosquées] étaient gouvernées de l'étranger, si les droits des femmes étaient supprimés ou s'il existait d'autres conditions problématiques ". L'approbation formelle d'une mosquée signifie que celle-ci est éligible à des avantages fiscaux et est autorisée à amener des prédicateurs étrangers au Danemark avec un visa spécial.

    La mosquée Imam Ali, qui a ouvert ses portes en 2015 et est la plus grande du Danemark, a été construite avec 2 minarets de 32 mètres de hauteur et une capacité de 1 500 personnes, pour un coût de 80 millions de couronnes danoises (1 800 000 dollars; 1 600 000 euros). au centre du débat. Le journal danois Jyllands-Posten a récemment révélé que, quand, en 2002, l'association derrière la mosquée, Ahlul Bait, a demandé à être approuvée en tant que communauté religieuse, elle contenait dans ses statuts une disposition stipulant qu'elle fonctionnait sous la supervision du "Guide suprême" iranien, Ayatollah Ali Khamenei. Au début, cette nouvelle préoccupait le ministère des Affaires religieuses, mais ensuite Ahlul Bait a tout simplement réécrit ses statuts et le ministère a donné son approbation.

    L'un des anciens membres du comité, le professeur de droit Jens Elo Rytter, qui l'a siégé de 2013 à 2017, l'a quitté en signe de protestation. "Je me suis assis avec le sentiment clair que les associations venaient de préparer leurs papiers pour que les formalités soient réglées. Mais en réalité, nous n'avions aucun moyen de savoir ce qui s'était réellement passé", a-t-il déclaré au journal danois Jyllands-Posten.

    "En fait", a déclaré le président de la commission, le professeur émérite Armin W. Geertz, "nous voyions souvent que des passages étaient supprimés et que nous avions simplement le sentiment que certaines organisations n'avaient modifié leurs statuts que pour les adapter à nos exigences" " Il a souligné qu'il avait également quitté le comité parce que le ministère des Affaires religieuses ne voulait pas imposer d'obligation légale reconnaissant officiellement que les communautés devaient respecter les principes d'égalité et de démocratie dans leurs associations.

    La ministre de l'Église et de la Culture, Mette Bock, a déclaré à Jyllands-Posten que la loi sur les communautés religieuses, modifiée en 2017, prévoyait de nouvelles exigences en matière de transparence. Entre autres conditions, les communautés religieuses officiellement reconnues doivent maintenant soumettre des états financiers annuels.

    Cette nouvelle exigence pourrait toutefois constituer un exemple de trop peu, trop tard. Récemment, la mosquée Imam Ali a refusé de se démarquer d'un imam iranien, Mansour Leghaei, qui y était associé pendant des années. Il y a prêché. En 2018, il a été interdit d'entrée au Danemark pendant deux ans: il avait écrit sur un musulman chiite. site Web que les hommes battant leur femme et leurs enfants pourraient être justifiés et que le viol conjugal ne constitue pas un viol.

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  10. Le chef de la mosquée Imam Ali, Mohammad Khani, a répondu: "Il n'a jamais appelé à violer la loi au Danemark, ni à recourir à la violence".

    En 2016, le Danemark a lancé diverses initiatives contre les prédicateurs religieux qui cherchaient à "saper les lois et les valeurs danoises et soutenaient des systèmes juridiques parallèles". Une de ces initiatives a criminalisé le discours dans les mosquées danoises qui tolère la violence et le viol. "Cela", a déclaré le ministre de l'Eglise et de la Culture, Bertel Haarder, "aura un impact sur ce que les gens endurent de la part de leurs chefs religieux".

    Ce que Haarder n'a apparemment pas pris en compte, c'est que "les gens" pourraient ne pas être en désaccord avec leurs "chefs religieux" et seraient donc heureux de "supporter" des sermons et des enseignements qui vont en réalité à l'encontre des lois et des valeurs danoises.

    En réponse à une question parlementaire sur le refus de la mosquée imam Ali de se dissocier des sermons entérinant les violences conjugales et le viol conjugal, le ministre de l'Immigration et de l'Intégration, Inger Støjberg, a déclaré:

    "J'ai dit à plusieurs reprises que j'aimerais voir certaines mosquées fermées au Danemark, notamment des mosquées animées par une vision du monde très éloignée de la vision du monde danoise, comme c'est le cas dans cette affaire .. Mais le problème avec ça ... [est] où est-ce que ces gens vont? Avons-nous plus de contrôle sur eux ici que si nous dirigions une mosquée depuis une cour ou un sous-sol ? Nous ne pouvons pas les fermer pour leurs points de vue [holdninger] C'est pourquoi je pense que l'un des meilleurs moyens doit être de contrôler les dons [aux mosquées] ... Je pourrais souhaiter qu'il y ait des mosquées qui ont été fermées ici au Danemark. La prochaine étape est de savoir si les points de vue vont encore prospérer. Je crains qu'ils ne le soient encore. "

    Le refus de la mosquée imam Ali de se démarquer de cet imam problématique illustre les difficultés avec lesquelles les sociétés occidentales se débattent: comment une société traite-t-elle avec des institutions religieuses professant des valeurs, qui sont tout le contraire du système de valeurs de la société occidentale dans lequel ils vivent ? Comment gère-t-on l'influence qu'ils exercent sur les personnes qui suivent leurs recommandations ? Et comment, à son tour, gère-t-on cette influence sur l’Occident ?

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-21/denmark-how-deal-integration

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  11. L'Allemagne menace le statut de réfugié des migrants qui prennent des vacances en Syrie


    par Tyler Durden
    Jeu., 08/22/2019 - 02:45


    Les migrants allemands qui retournent en Syrie pour des vacances risquent de perdre leur statut de réfugié, selon le ministre allemand de l'Intérieur, Horst Seehofer.

    "Si un réfugié syrien prend régulièrement des vacances en Syrie, il ne peut honnêtement pas prétendre être persécuté en Syrie", a déclaré Seehofer à Bild am Sonntag, ajoutant que "nous le dépouillerions de son statut de réfugié".

    L'Allemagne pourrait dépenser 450 milliards d'euros supplémentaires en crise

    Si les responsables allemands apprennent qu'un migrant est en vacances dans le pays qu'ils prétendent avoir fui, une enquête sera ouverte sur leur statut de réfugié, a ajouté M. Seehofer.

    Les autorités allemandes ne sont actuellement pas en mesure d'expulser des personnes vers la Syrie, ce pays du Moyen-Orient étant considéré comme dangereux. L'interdiction expirera à la fin de 2019, bien qu'il soit possible de la prolonger.

    Dans l'édition du dimanche du journal à grand tirage Bild, Seehofer a déclaré que les autorités allemandes surveillaient de près la situation en Syrie.

    "Lorsque les conditions le permettront, nous procéderons à des expulsions", a-t-il déclaré. -DW

    Seehofer s'est opposé à plusieurs reprises à la chancelière allemande Angela Merkel à propos d'une politique beaucoup plus libérale en matière de réfugiés. Quelque 780 000 Syriens ont émigré en Allemagne ces dernières années en raison de la guerre civile syrienne qui a éclaté en 2011. Des centaines de milliers de personnes ont perdu la vie dans le conflit qui sévit toujours dans la région nord-syrienne de la province d'Idlib.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-21/germany-threatens-refugee-status-migrants-who-take-syria-vacations

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  12. Brève. Pour un milliard de dollars de plus ?


    le 22 août 2019


    Ce n’est pas le titre d’un film hollywoodien qui vient de sortir mais la question que vont bientôt se poser beaucoup de Français depuis la parution du livre de Frédéric Pierucci qui narre ce qu’il convient aujourd’hui d’appeler en France un scandale au sommet de l’Etat. Quand un grand commis de l’Etat, conseiller du Président français, puis ministre concerné directement par des cessions d’actifs industriels français, hautement stratégiques de surcroît, à des investisseurs étrangers « laisse faire », alors qu’il était fraîchement arrivé dans cette position de grand fonctionnaire depuis une banque privé, on peut se poser la question que probablement beaucoup de Français se posent : Où est passée la commission, disons de 5 à 6 % du montant de la transaction d’un montant de 13 milliards de dollars, qui s’élève, peu ou prou, à un petit milliard de dollars ?

    Je n’ai pas d’éléments de réponse mais je salue l’action du député LR Olivier Marleix qui a déposé une plainte auprès de la justice pour peut-être obtenir quelques informations. Il serait souhaitable que des journalistes téméraires osent s’intéresser à ce sombre dossier. La justice française étant soumise au bon vouloir des dirigeants politiques, inutile d’en attendre quoi que ce soit car il n’y a plus de séparation des pouvoirs en France. En d’autres termes la France n’est plus une démocratie. D’ailleurs dans un pays où il est possible pour des hauts fonctionnaires de faire des aller-retour entre les postes gouvernementaux et les entreprises privées (ou publiques) comment peut-on encore espérer se trouver dans un pays qui défend les principes de l’égalité entre les citoyens.

    Il reste donc un petit espoir : une dénonciation anonyme, on appelle maintenant ça « un lançeur d’alerte », un « whistleblower », comme Edward Snowden, provenant de la haute fonction publique de l’Etat français et qui ait encore un soupçon de respect de sa nation. Depuis les sous-marins jusqu’aux centrales nucléaires et les centrales hydro-électriques la France est maintenant dépendante du bon-vouloir d’une entreprise américaine … Avoir cédé Alstom-Energie à une entreprise américaine est un acte de haute trahison, il faut appeler les choses par leur nom ! Et ce n’est qu’un début car le gouvernement français veut « liquider » les barrages hydro-électriques, une erreur également statégique qui mettra en péril la stabilité du réseau électrique français, la Française des Jeux, une des rares entreprises rentables appartenant à l’Etat français, ou encore les aéroports de Paris. Qui va acheter ces pépites ? Les copains de celui qui a vendu Alstom aux Américains ? Comme dit si justement ce pays est définitivement foutu !

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/08/22/breve-pour-un-milliard-de-dollars-de-plus/

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  13. Les Etats-Unis vont "noyer le monde" dans le pétrole


    par Tyler Durden
    Jeu., 08/22/2019 - 10:55
    Présenté par Nick Cunningham, de OilPrice


    Les États-Unis pourraient «plonger le monde dans le pétrole» au cours de la prochaine décennie, ce qui, selon Global Witness, serait «un désastre» pour les tentatives du monde visant à lutter contre le changement climatique.

    Les États-Unis devraient représenter 61% de la nouvelle production de pétrole et de gaz au cours de la prochaine décennie. Un rapport récent de cette organisation indique que pour éviter les pires effets du changement climatique, "nous ne pouvons pas nous permettre de forer du pétrole et du gaz à partir de nouveaux champs n'importe où dans le monde". Ceci, bien sûr, provoquerait rapidement un déficit mondial alors que le monde continue de consommer environ 100 millions de barils de pétrole par jour (bpd).

    Global Witness note que le secteur ne ralentit pas aux États-Unis, malgré les récentes réductions de dépenses effectuées par des sociétés pétrolières et gazières indépendantes et aux prises avec des difficultés financières. La consolidation des bassins du Permien et d’autres schistes, de plus en plus dirigée par les grandes compagnies pétrolières, garantit au moins la poursuite des forages à un rythme soutenu pour les années à venir.

    Les prix du pétrole vont fléchir en septembre, selon Gorry

    Ce n’est pas comme si le reste du monde ralentissait non plus. L'industrie pétrolière mondiale devrait annoncer 123 milliards de dollars de nouveaux projets pétroliers offshore cette année, soit près du double du montant de 69 milliards de dollars annoncé l'année dernière, selon Rystad Energy. En fait, bien que le scepticisme des investisseurs et les faibles rendements financiers aient entraîné un léger ralentissement des forages de schiste au cours de la dernière année, les projets offshore ont commencé à prendre de l’ampleur.

    Mais cette tendance pourrait se révéler être juste un coup sec. Les États-Unis devraient toujours compter pour l’essentiel sur les nouveaux forages et la grande majorité de la nouvelle production, la majeure partie de celle-ci provenant du schiste. Les États-Unis sont déjà le premier producteur mondial de pétrole et de gaz naturel. Et le rythme s'est accéléré ces dernières années. En 2018, la production de pétrole et de gaz aux États-Unis a augmenté de 16% et 12% respectivement. Selon l’EIA, les États-Unis ont dépassé la Russie en termes de production de gaz en 2011, occupant la première place, et ont dépassé l’Arabie saoudite en termes de production de pétrole l’année dernière.

    - voir graphique sur site -

    À l'avenir, la nouvelle production des États-Unis sera huit fois supérieure à la prochaine source de croissance, à savoir le Canada. En fait, les États-Unis ajouteront 1,5 fois plus de pétrole et de gaz que le reste du monde réunis, selon Global Witness.

    Mais comme de nombreux forages aux États-Unis sont concentrés dans un petit nombre de régions, chaque État américain possède sa propre tour sur le reste du monde. Si le Texas était un pays, il représenterait la plus grande production de pétrole et de gaz au monde. Entre 2020 et 2029, le Texas pourrait représenter 28% de la totalité de la production supplémentaire, selon Global Witness.

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  14. Le Canada et la Pennsylvanie sont à égalité en deuxième et troisième places avec 7% chacun. Viennent ensuite le Nouveau-Mexique avec 5% de la croissance et le Dakota du Nord avec 4%. L'Oklahoma, le Brésil, le Colorado, la Russie et l'Ohio sont à égalité à 3% par pièce.

    En d’autres termes, 7 des 10 principales sources de production de pétrole et de gaz dans le monde au cours de la prochaine décennie sont des États américains.

    «Si les choses ne changent pas, d’ici la fin de la prochaine décennie, les nouveaux champs de pétrole et de gaz des États-Unis produiront plus du double de ce que l’Arabie saoudite produit aujourd'hui», a déclaré Global Witness dans son rapport.

    Cela représente un défi de taille. «Pour éviter les pires impacts du changement climatique, notre analyse montre que la production mondiale de pétrole et de gaz doit chuter de 40% au cours de la prochaine décennie. Cependant, au lieu de diminuer, la production de pétrole et de gaz des États-Unis devrait augmenter de 25% au cours de cette période, alimentée par l'expansion de nouveaux champs », a averti le rapport.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-22/us-drown-world-oil

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    1. S'étant aperçu que le 'Global Warming' d'Al Gore était une arnaque (depuis 1997) et que des gros connards d'enculés pensaient (comme la télé !) qu'il y avait 'pollution' (HAHAHAHA !), les américains (comme les autres internautes du monde entier qui lisent LE VERT BAVOIR), se sont donc repris et ont réfléchi aux données scientifiques publiées ! Tous les gaz se recyclent ! TOUS !

      Et, comme le pétrole est abiotique (éternel puisqu'il se recyclent en permanence/voir les derricks sur nappes 'épuisées' qui reprennent du service 10 ou 12 ans après ! Hahaha !), autant se servir de cet or noir qui n'aura jamais de fin et représente l'Énergie renouvelable imbattable au rendement et au prix !

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  15. ALLEMAGNE - LES DONNÉES DE 90 000 CLIENTS MASTERCARD ONT ÉTÉ PIRATÉES

    Un forum en ligne a révélé les données personnelles des clients, dont des numéros de carte. Mastercard Allemagne n'a pas révélé l'identité ou le but des pirates.


    22.08.2019


    Les données personnelles piratées d'environ 90'000 clients allemands de Mastercard ont été publiées cette semaine sur un forum en ligne, dont des numéros de cartes de crédit, a rapporté la presse allemande, poussant Mastercard à suspendre jeudi la plateforme partenaire incriminée.

    «Entre autres choses, nous avons immédiatement suspendu la plateforme Priceless Specials après avoir pris connaissance de l'incident», a déclaré le fournisseur de services financiers dans un communiqué, précisant «mettre tout en oeuvre pour rechercher et résoudre les problèmes liés» à son partenaire.

    «Priceless Specials» est un programme de fidélité, qui permet aux détenteurs de cartes Mastercard d'accéder à des bonus et réductions sur d'autres services (location de voiture, sorties, etc.).

    Le journal «Manager Magazin» avait signalé la fuite, alerté par un entrepreneur du web allemand au sujet de la publication sur un forum internet d'un fichier contenant des adresses, numéros de téléphone, noms et numéros de cartes bancaires d'environ 90'000 abonnés à ce service en Allemagne.

    Ni la presse ni Mastercard Allemagne n'a révélé l'identité ou le but recherché par ces pirates. Ce vol intervient un mois et demi après le piratage des données personnelles de 106 millions des clients américains et canadiens de la banque américaine Capital One Financial. La responsable de cette opération, une hackeuse américaine, avait été arrêtée moins de deux semaines après la découverte de la brèche. (ats/nxp)

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    1. L'argent papier ne disparaître JAMAIS ! Suffit de convertir ses revenus en monnaies étrangères.

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  16. SUISSE - FRONDE CONTRE LA HAUSSE AUTOMATIQUE DES IMPÔTS

    Les impôts ne devraient pas augmenter automatiquement et ce plus rapidement que le revenu réel. Berne planche sur la question.
    L'augmentation automatique des impôts n'a pas la cote.


    22.08.2019, 17h28


    Concernant les impôts, une motion d'Andrea Caroni (PLR/AR) exige la compensation de la progression réelle au niveau fédéral. Le Conseil fédéral s'y oppose, mais plus de la moitié du Conseil des Etats soutient le texte.

    Seule la gauche n'a pas de sénateurs l'ayant cosigné. On parle de progression réelle lorsque les contribuables montent d'un échelon dans le barème fiscal en raison d'une augmentation de revenu liée à la croissance économique. La charge fiscale croît alors plus vite que le revenu réel et un nombre croissant de contribuables se retrouvent dans une catégorie plus élevée du barème fiscal.

    Les mains libres

    La progression dite à froid qui est liée à l'inflation est compensée à l'échelon fédéral depuis 2011, mais pas la progression réelle. Le Conseil fédéral est prié de légiférer en ce sens et pas seulement sur l'impôt fédéral direct. Les cantons devraient garder les mains libres de suivre ou non et le projet ne devrait pas forcément avoir d'effet rétroactif. Mais il devrait en tout cas garantir la fin de la hausse automatique des impôts.

    A la demande du Parlement, le Conseil fédéral a déjà analysé les effets de la progression réelle, rappelle-t-il dans sa réponse publiée jeudi. Plusieurs raisons plaident contre la motion. L'élimination automatique de la progression réelle étendrait encore l'activité étatique et figerait le système fiscal actuel et les dépenses actuelles.

    La marge de manoeuvre permettant de s'adapter à l'évolution des conditions sociales serait réduite. Des mesures en discussion dans le cadre de l'imposition inernationale des entreprises pourraient par ailleurs amoindrir la compétitivité fiscale de la Suisse, fait valoir le gouvernement. Les réformes fiscales sans véritable effet de promotion de la place économique et provoquant une érosion durable de la base de recettes ne sont donc «actuellement pas opportunes». (ats/nxp)

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    1. Alors qu'il y a de plus en plus de monde qui paie des impôts, les parts de 'gâteau' devraient être plus petites car, en plus de çà... les machines/robots/ordis qui remplacent l'humain et travaillent (gratis) 24/24 h rapportent gros !

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  17. RUSSIE - FEDOR, PREMIER ROBOT HUMANOÏDE, FILE VERS L'ISS

    Moscou a fait décoller jeudi le robot depuis Baïkonour. Il s'agit d'un séjour-test en vue d'utiliser de telles machines pour explorer l'espace lointain.


    22.08.2019


    La Russie a lancé jeudi pour la première fois dans l'espace un robot humanoïde, Fedor, pour un séjour dans la Station spatiale internationale (ISS) qui doit servir de tests avant des missions plus risquées et plus lointaines. Le robot, qui porte le numéro d'identification Skybot F850, a décollé à bord d'une fusée Soyouz à 03H38 GMT depuis le cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan. Il doit arriver sur l'ISS samedi et y rester dix jours, jusqu'au 7 septembre.

    «C'est parti, c'est parti», a lancé le robot au moment du lancement, selon la séquence retransmise à la télévision, reprenant les mots prononcés par Youri Gagarine lors de son départ pour le premier vol d'un homme dans l'espace en 1961. Une autre vidéo diffusée par l'agence spatiale Roskosmos l'a montré à bord de la capsule Soyouz tenant un petit drapeau russe dans la main.

    Le robot au corps anthropomorphe argenté mesure 1,80 m de haut et pèse 160 kg. Fedor correspond à l'acronyme de «Final Experimental Demonstration Object Research» et fait référence au prénom russe Fiodor.

    Fedor dispose de comptes sur les réseaux sociaux Instagram et Twitter, qui détaillent sa vie quotidienne, par exemple lorsqu'il apprend à ouvrir une bouteille d'eau. «Je m'en vais accomplir la mission qui m'a été confiée. Que cache encore l'espace ?», peut-on lire sur l'un des messages.

    Pas un «Terminator»

    Une fois arrivé à bord de l'ISS, le robot testera ses capacités en conditions de gravité très basse, sous la supervision du cosmonaute russe Alexandre Skvortsov. Parmi ses principaux savoir-faire figure notamment celui d'imiter les mouvements humains, ce qui veut dire qu'il pourrait aider les astronautes à réaliser leurs tâches.

    Ses opérations l'amèneront à manier un tournevis ou encore des clés, a précisé Alexandre Blochenko, directeur des programmes prometteurs chez l'Agence spatiale russe (Roskosmos), dans un entretien au journal Rossiïskaïa Gazeta.

    Selon M. Blochenko, Fedor a été conçu pour travailler dans les conditions les plus difficiles, qui seraient dangereuses pour l'homme. A l'intérieur de la station, son corps sera «fixé» et il ne pourra pas encore se déplacer librement.

    En avril 2017, une vidéo diffusée par les médias russes montrait un prototype de Fedor tirer sur des cibles avec un pistolet dans chaque main. Les autorités russes s'étaient alors défendu de vouloir «créer un Terminator», tout en affirmant que la «robotique de combat est la clé vers la création de machines intelligentes».

    «Conquérir l'espace lointain»

    Fedor n'est pas le premier robot à s'envoler vers le cosmos. En 2011, la Nasa a envoyé dans l'espace un robot humanoïde baptisé Robonaut 2, développé en coopération avec General Motors, avec le même objectif de le faire travailler dans un environnement à haut risque. Il est revenu sur Terre en 2018 en raison de problèmes techniques.

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  18. En 2013, le Japon a expédié dans l'espace un petit robot appelé Kirobo, en même temps que le premier commandant japonais de l'ISS, Koichi Wakata. Développé avec Toyota, Kirobo était capable de parler, mais uniquement en japonais. Bien au delà de cette seule mission, les autorités russes, qui considèrent la conquête spatiale comme une question stratégique, ne cachent pas leurs ambitions pour Fedor et ses futurs petits frères.

    De telles machines pourraient ainsi effectuer des opérations dangereuses comme des sorties dans l'espace, a expliqué Alexandre Blochenko. Le très patriotique directeur de Roskosmos, Dmitri Rogozine, a montré en août des photos de Fedor au président russe Vladimir Poutine, en présentant le robot comme «assistant à l'équipage» de l'ISS. «Dans l'avenir, nous comptons sur cette machine pour conquérir l'espace lointain», a-t-il déclaré lors de cette rencontre.

    La conquête de l'espace constitue une source d'immense fierté depuis la période soviétique, mais a subi d'importantes difficultés après la chute de l'Union soviétique. Malgré les promesses récentes très ambitieuses du Kremlin dans le domaine spatial, le secteur a enchaîné ces dernières années d'humiliants accidents et scandales de corruption. La Russie reste malgré tout à ce jour le seul pays en mesure d'envoyer des humains vers l'ISS. (ats/nxp)

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  19. ARCTIQUE - DÉPART DE LA 1RE CENTRALE NUCLÉAIRE FLOTTANTE

    La première centrale nucléaire flottante s'apprête à traverser les eaux de l'Arctique afin d'alimenter les zones isolées.


    23.08.2019, 04h37


    De Mourmansk vers l'Extrême-Orient, la première centrale nucléaire flottante du monde entame vendredi un voyage de 5000 kilomètres dans l'Arctique, malgré les craintes des défenseurs de l'environnement concernant les conséquences pour cette région très fragile.

    Destiné à alimenter le développement de la production d'hydrocarbures dans des zones excessivement isolées, l'Akademik Lomonossov doit quitter Mourmansk, port du Grand Nord russe où il a été chargé en combustible nucléaire, en direction de Pevek, petite ville de Sibérie orientale, dans le district autonome de Tchoukotka.

    Le voyage devrait durer entre quatre et six semaines, en fonction de la météo et de la quantité de glace sur la route, bien que le Passage du Nord-Est --qui permet de relier l'océan Atlantique à l'océan Pacifique en longeant la côte nord de la Russie-- est de plus en plus accessible avec la fonte des glaces provoquée par le réchauffement climatique.

    Tracté par des navires

    Bloc de 21'000 tonnes dépourvu de moteur, l'Akademik Lomonossov sera tracté par plusieurs navires pour son voyage. La centrale comporte deux réacteurs d'une capacité de 35 MW chacun, proches de ceux des brise-glace nucléaires, contre plus de 1000 MW pour un réacteur d'une centrale classique de nouvelle génération.

    Lors d'une visite de l'AFP en mai 2018, la barge de 144 mètres de long et 30 de large, qui embarque un équipage de 69 personnes à une vitesse moyenne de 3,5 à 4,5 noeuds (6,5 à 8,3 km/h), arborait encore des couleurs marron et jaune très défraîchies.

    Désormais repeint aux couleurs de la Russie et de Rosatom, l'agence nucléaire russe, l'Akademik Lomonossov ne passera pas inaperçu à Pevek, où il sera raccordé au réseau électrique local et devrait être opérationnel d'ici la fin de l'année.

    «Titanic nucléaire»

    Bien que la population de cette petite ville ne dépasse pas 5000 habitants, la centrale couvre la consommation de 100'000 personnes et servira surtout pour alimenter les plateformes pétrolières de la région, alors que la Russie développe l'exploitation des hydrocarbures dans l'Arctique.

    L'Akademik Lomonossov, dont la construction avait commencé en 2006 à Saint-Pétersbourg avant d'être amené à Mourmansk l'an passé, remplacera une centrale nucléaire, bien terrestre celle-ci, et une centrale de charbon obsolètes.

    Les associations environnementales dénoncent ce projet depuis des années et leurs mises en garde des dangers d'un «Tchernobyl sur glace» ou d'un «Titanic nucléaire» prend un accent particulier, alors qu'une explosion en août sur une base d'essais de missiles dans le Grand Nord a fait brièvement bondir la radioactivité dans la zone.

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  20. «Toute centrale nucléaire produit des déchets radioactifs et peut avoir un accident mais l'Akademik Lomonossov est en plus vulnérable aux tempêtes», estime Rachid Alimov, du département de l'énergie de Greenpeace Russie.

    Météo imprévisible

    D'autant que dans l'Arctique, la météo est extrême et imprévisible. «La barge est tractée par d'autres navires donc en cas de grosse tempête, il peut y avoir des collisions. Rosatom prévoit de stocker le combustible usé à bord (...), tout incident aurait de graves conséquences sur l'environnement fragile de l'Arctique, sans oublier qu'il n'y a pas d'infrastructures de nettoyage nucléaire là-bas», ajoute Rachid Alimov.

    Selon lui, le district de Tchoukotka, gigantesque région plus grande que la France mais peuplée de seulement 50'000 habitants, «a un énorme potentiel pour le développement d'énergie éolienne et une centrale nucléaire flottante est tout simplement un moyen trop risqué et trop coûteux de produire de l'électricité».

    L'idée d'une centrale nucléaire flottante, si elle peut sembler dangereuse, ne sort pourtant pas de nulle part. L'industrie nucléaire, qui cherche à se réinventer face à la morosité du marché, développe actuellement des petits réacteurs, modulaires et moins chers, pour séduire de nouveaux clients.

    Ils s'inspirent de la construction navale, qui utilise le nucléaire depuis longtemps pour propulser sous-marins, brise-glaces ou porte-avions, et sont destinés notamment aux régions isolées disposant de peu d'infrastructures. Une solution plus simple que de construire une centrale classique sur un sol gelé toute l'année, selon Rosatom, qui compte vendre sa centrale flottante à l'étranger. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/depart-1re-centrale-nucleaire-flottante/story/21622171

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    1. Comme je l'avais suggéré lors du raz de marée Pacifique sur la centrale nucléaire de Fukushima le 11 Mars 2011 où les explosions de réacteurs secs résultaient de l'absence de l'approvisionnement d'eau par les tuyaux d'alimentation en pvc rompus lors du choc, il devait être nécessaire voire obligatoire de faire venir l'eau (de l'océan, mer ou fleuve) PAR GRAVITÉ et non par pompage !

      C'est-à-dire qu'un chenal devait être creusé depuis le bassin d'eau jusqu'aux réacteurs et de les encercler pour faire des réacteurs sur pilotis ce qui éliminerait tous problèmes de tremblements de terre qui affectent les approvisionnements en eau.

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  21. EAU POTABLE - MICROPLASTIQUES: RISQUES FAIBLES POUR LA SANTÉ

    Selon l'OMS, les niveaux de microplastiques dans l'eau potable ne présentent pas encore de danger pour la santé, mais la prudence est de mise.


    22.08.2019


    L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que les niveaux actuels de microplastiques présents dans l'eau potable ne présentent pas encore de danger pour la santé. Les experts restent toutefois prudents pour l'avenir.

    Dans un rapport publié jeudi, l'OMS présente la synthèse des dernières connaissances sur les microplastiques dans l'eau du robinet et l'eau en bouteille et sur ses effets sur la santé humaine.

    «Le message clé vise à rassurer les consommateurs d'eau potable du monde entier: d'après cette évaluation, nous estimons que le risque est faible», a déclaré le coordinateur de l'unité eau, assainissement, hygiène et santé de l'OMS, Bruce Gordon.

    L'analyse des risques pour la santé liés aux microplastiques porte essentiellement sur trois aspects: le risque d'ingestion, les risques chimiques et les risques liées à la présence de bactéries agglomérées (biofilm).

    L'OMS insiste sur le fait que les données sur la présence de microplastiques dans l'eau potable sont pour l'instant limitées, avec peu d'études fiables, et que ces dernières sont difficilement comparables, ce qui rend plus difficile l'analyse des résultats. Elle appelle les chercheurs à mener une évaluation plus approfondie, avec des méthodes standardisées.

    Danger des nanoparticules

    Dans un communiqué, l'agence spécialisée de l'ONU indique que les microplastiques d'une taille supérieure à 150 microns ne sont en principe pas absorbés par l'organisme humain et l'absorption des particules plus petites «devrait être limitée».

    Elle estime en revanche que l'absorption de très petites particules microplastiques, notamment de nanoparticules, «devrait être plus élevée, même si les données à ce sujet sont très limitées».

    «Les microplastiques présents dans l'eau de boisson ne semblent pas présenter de risques pour la santé, du moins aux niveaux actuels. Mais nous devons approfondir la question», a relevé la directrice du département santé publique, à l'OMS, Maria Neira, citée dans le communiqué.

    Mais si les émissions de plastique dans l'environnement se poursuivent au rythme actuel, les microplastiques pourraient présenter des risques généralisés pour les écosystèmes aquatiques d'ici un siècle.

    Traitement des eaux

    Cela ne devrait pas être sans conséquence sur la santé humaine, alerte le rapport. «Nous devons enrayer l'augmentation de la pollution plastique partout dans le monde», a souligné Mme Neira.

    Les experts soulignent aussi l'importance du traitement des eaux usées (matières fécales et chimiques) qui permet de retirer plus de 90% des microplastiques présents dans ces eaux. Actuellement, une grande part de la population mondiale ne bénéficie pas encore de systèmes adaptés de traitement des eaux usées, selon l'OMS.

    En 2017, 348 millions de tonnes de plastique ont été produites dans le monde. Ce chiffre devrait doubler d'ici 2025 et tripler d'ici 2050, estime l'OMS. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/sante/sciences/microplastiques-risques-faibles-sante/story/14183677

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    1. (...) Les experts soulignent aussi l'importance du traitement des eaux usées (matières fécales et chimiques) qui permet de retirer plus de 90% des microplastiques présents dans ces eaux. (...)

      Ce sont ces 'stations d'épuration' très coûteuses et inutiles qui se veule de remplacer le magma de la Terre ! Hahahaha !

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  22. Les députés britanniques et Oxford dons disent "Plus de voitures pour vous". Même pas les véhicules électriques !


    August 23rd, 2019



    Tighten the screws
    Seules les voitures mortes sont autorisées
    Bannissez les voitures pour avoir du beau temps!
    Un comité d’universitaires britannique et l’un des députés disent que les voitures ne sont pas compatibles avec la vie telle que nous la connaissons:

    Des voitures au fossé pour atteindre les objectifs de changement climatique

    Roger Harrabin, BBC

    Le Comité de sélection scientifique et technologique a déclaré que la technologie ne pouvait à elle seule résoudre le problème des émissions de gaz à effet de serre provenant des transports.

    Dans son rapport, le comité a déclaré: «À long terme, la possession généralisée de véhicules personnels ne semble pas être compatible avec une décarbonisation importante».

    Il fait écho à un rapport d'un groupe d'universitaires basé à Oxford qui avait averti que même les voitures électriques produisaient de la pollution par leurs pneus et leurs freins.

    Naturellement, après avoir suggéré une impossibilité transformatrice - le rapport dit simplement que le gouvernement devrait dépenser davantage pour la même chose: autobus, trains, motos et actions. Voir la segue ? Ce qui commence comme une énorme mission de changer le monde se transforme en une excuse pour stimuler les projets pour animaux de compagnie. Les déclarations de jeu ridicules ouvrent la voie à une nouvelle série de «plus, plus, plus» paraîtra raisonnable.

    Joignons les points qu’ils ne verront pas. Combien de tempêtes exactement 1 000 bus supplémentaires empêcheront-ils ?

    Ensuite, comment ne pas faire du journalisme par Roger Harrabin:
    Les députés continuent en disant que le gros problème est que les parieurs continuent à acheter de grosses voitures polluantes parce que "les incitations financières à acheter des voitures plus propres sont insuffisantes", ce qui est une autre façon de dire que les gens veulent des grosses voitures et si nous ne les punissons pas suffisamment avec des taxes punitives, ils ne se contenteront pas de moins. En tant qu'agent de relations publiques rémunéré pour le gouvernement, Harrabin sait quelle façon de formuler les choses sonne mieux pour les dirigeants et il le choisit.

    Cette ligne suivante en dit long - principalement par ce qu’elle ne dit pas:

    Les ministres ont limité les augmentations de la taxe sur le carburant ces dernières années à la suite des pressions exercées par les groupes de défense des automobilistes.

    De toute évidence, s’il n’était pas question de groupes motorisés, toute la nation demanderait une taxe sur le carburant plus élevée. Pour un journaliste de la BBC, "le peuple" pourrait aussi ne pas exister.

    Mais les députés déclarent qu'ils devraient veiller à ce que l'augmentation annuelle des taxes sur les carburants ne soit jamais inférieure à l'augmentation moyenne des tarifs des trains ou des autobus.

    Donnez un point à Harrabin pour avoir mentionné qu'il y avait un conflit d'intérêts:

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  23. Les députés ont soutenu nombre des recommandations de l’organe consultatif officiel du gouvernement, le Comité sur les changements climatiques.

    Mais ils se sont plaints du fait que son président, Lord Deben, aurait déclaré les intérêts de son cabinet de conseil dans la centrale de Drax, principal bénéficiaire de subventions pour les énergies renouvelables dans le pays, et de Johnson Matthey, qui est sur le point d'investir énormément dans les véhicules électriques. .

    Ne donnez à Harrabin aucun argument pour avoir décrit ce conflit d'intérêts ridiculement absurde comme une simple «plainte». Voici le logo du comité Debens:


    Le Comité sur les changements climatiques (CCC) est un organe statutaire indépendant créé en vertu de la loi de 2008 sur les changements climatiques.

    Voir en particulier Politique stratégique 3: «Mener une analyse indépendante de la science, de l’économie et des politiques relatives aux changements climatiques».

    Il s’agit donc essentiellement d’un groupe de pression de l’industrie. D’autres industries doivent créer leurs propres entreprises et ne pas s’appeler «indépendantes». Le grand mystère pour moi est que les conflits de Lord Deben sont connus depuis des années (grâce à David Rose et Christopher Booker), mais Deben est-il toujours aux commandes ?

    Quelqu'un pourrait-il imaginer que le CCC emploie un scientifique sceptique ?

    http://joannenova.com.au/2019/08/british-mps-and-oxford-dons-say-no-more-cars-for-you-not-even-evs/

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  24. Glyphosate : une action de classe finit en eau de boudin aux USA


    23 Août 2019
    par Seppi
    André Heitz*


    C'est une décision d'un juge fédéral de Miami (Floride, États-Unis d'Amérique) qui n'a pas fait les gros titres dans ce pays.

    On ne saurait donc reprocher à la médiasphère française de l'avoir ignorée. On ne peut pas en dire autant de la décision de l'Agence pour la Protection de l'Environnement (EPA) du 8 août 2019 de ne plus tolérer « les étiquettes de produits affirmant que le glyphosate est connu comme cancérigène – une affirmation fausse ne respectant pas les exigences en matière d’étiquetage de la Loi fédérale sur les insecticides, les fongicides et les rodenticides (FIFRA) ». Cette décision est un gros caillou jeté dans la mare où s'ébattent les avocats prédateurs avides de faire les poches de Bayer/Monsanto. Celle du juge est un petit caillou qui a son importance.

    Les officines d'information et de désinformation souvent qualifiées d'« ONG » s'activent des deux côtés de l'Atlantique pour trouver des résidus de glyphosate dans diverses matrices, qui dans le pipi (en France), qui plus particulièrement dans les céréales pour petits déjeuners (des deux côtés de l'Océan).

    « Des quantités significatives de glyphosate ont été découvertes dans toute une gamme de céréales pour petits déjeuners destinées aux enfants américains, s'alarme une étude publiée par l'un des principaux organismes de santé publique des États-Unis »,

    écrivait ainsi en pavé Cnews (France) le 16 août 2018.

    Figurez-vous, en août 2018, sur 45 échantillons conventionnels et 16 échantillons bio (souvent deux par marque et produit), l'Environmental Working Group a détecté du glyphosate dans 43 et 5 échantillons, respectivement ; 31 échantillons conventionnels dépassaient la limite autoproclamée de l'EWG de 160 ppb (160 microgrammes par kilogramme de produit – sachant que la limite maximale de résidus a été fixée pour l'avoine à 20 milligrammes par kilogramme (20.000 microgrammes par kilogramme) dans l'Union Européenne).

    Il n'en fallut pas plus pour que soit lancée une action collective par un cabinet d'avocats prédateurs dans le district sud de la Floride contre General Mills, sur la base de l'allégation que les Cheerios et Honey Nut Cheerios achetés et consommés par la requérante de proue, Mme Mounira Doss, contenaient des niveaux non divulgués de glyphosate et que, notamment :

    « 10. Des preuves scientifiques montrent que même des concentrations extrêmement faibles de glyphosate peuvent être nocives pour la santé humaine. La recherche montre que l'exposition au glyphosate peut être cancéreuse [sic], altérer et endommager les hormones du corps, les reins et le foie.

    11. Le Centre International de Recherche sur le Cancer, une partie de l'Organisation Mondiale de la Santé, classe le glyphosate comme "probablement cancérogène pour l’homme". Le CIRC a noté qu'il y a des preuves limitées de cancérogénicité chez l'homme pour le lymphome non hodgkinien, et qu'il y a des preuves convaincantes que le glyphosate peut provoquer le cancer chez les animaux de laboratoire. »

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  25. Bien évidemment, les arguments se sont aussi étendus aux questions d'information (prétendument insuffisante) du consommateur et de pratiques commerciales (prétendument déloyales et fautives). Ah si Mme Mounira Doss avait su, elle n'aurait pas acheté des Cheerios...

    Notons que l'action a été dirigée contre General Mills en particulier sur la base des allégations de l'EWG : selon cette officine, les échantillons de Cheerios et Honey Nut Cheerios qu'elle a fait analyser auraient contenu de 470 à 530 ppb de glyphosate, alors qu'un autre produit était affiché à 1.300 ppb (6,5 % de la LMR européenne). Ne croyez pas que Quaker Oats l'ait échappé belle : la maison mère Pepsico est la cible d'un autre cabinet d'avocats prédateurs en Californie.

    Le 14 juin 2019, le juge Robert N. Scola, Jr a rejeté la plainte notamment sur la base de la décision de la Cour Suprême dans Spokeo v. Robins.

    Selon cette décision, « le demandeur doit démontrer qu'il a subi une atteinte à un intérêt juridiquement protégé, concrète et caractérisée [particularized], et réelle ou imminente, et non conjecturale ou hypothétique. »

    Et le constat du juge est accablant : « Tous les risques hypothétiques pour la santé auxquels Doss fait allusion sont bien trop spéculatifs pour fabriquer un intérêt à agir [standing] dans ce cas. »

    Cette décision, prononcée par un juge de district, ne fait évidemment pas jurisprudence. Elle est néanmoins intéressante.

    Le juge français qui sera saisi d'une forme française de recours collectif – des plaintes individuelles de « pisseurs involontaires de glyphosate » regroupées et pilotées par une entité activiste et un avocat – suivra-t-il le même raisonnement (qui n'est que l'application du b.a.ba du droit) ?
    ______________

    * André Heitz est ingénieur agronome et fonctionnaire international du système des Nations Unies à la retraite. Il a servi l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Dans son dernier poste, il a été le directeur du Bureau de coordination de l’OMPI à Bruxelles.

    Cet article a été publié sous un autre titre dans Contrepoints.
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    http://seppi.over-blog.com/2019/08/glyphosate-une-action-de-classe-finit-en-eau-de-boudin-aux-usa.html

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  26. La nécessité d'un registre de transparence… POUR LES JOURNALISTES !


    23 Août 2019
    par Seppi
    Risk-monger*


    La deuxième partie de cet article a été initialement publiée le 6 août 2014, peu de temps après que l'université où j'ai enseigné a interrompu un programme destiné aux étudiants en journalisme. Après avoir vu des choses terribles commises contre de vrais journalistes par des activistes qui se disent journalistes (des gredins journalistes), il peut être judicieux de revenir sur une ancienne idée.

    US Right to Know, un groupe de militants anti-industrie américain, a orchestré trois articles contre Monsanto (ici, ici et ici [ma note : les articles ou les gazouillis de leurs auteurs sont consciencieusement répercutés par des journalistes du Monde Planète sur Twitter.]) à la veille de l'annonce de l'US EPA [voir, sur ce blog, ici] selon laquelle la Californie ne pourra pas continuer à exiger que les produits à base de glyphosate soient considérés comme cancérigènes (ces articles sont un écran de fumée classique du lobbying et une tactique miroir pour cacher les nouvelles dérangeantes). La relation chaleureuse du groupe de lobbyistes avec certaines entités médiatiques qui s’épanouissent dans la narration anti-industrie est un sujet pour un autre article, mais ce qui est curieux à propos de ces trois articles, c'est le peu d’informations dont dispose le lecteur sur les véritables motivations des auteurs.

    [Ma note : Le Monde a évidemment aussi été de la partie avec un billet de blog, « L’arsenal déployé par Monsanto contre ses détracteurs, y compris des journalistes » (l'équipe habituelle de la page Planète et de la Ligue de l'Anti-gly était manifestement en vacances). Et, bien sûr, il n'a publié aucune information sur la décision de l'EPA.]

    Non Carey, vous êtes une lobbyiste rémunérée

    Carey Gillam, par exemple, gagne près de 100.000 dollars par an en tant que lobbyiste pour mener des campagnes anti-ag-tech pour US Right to Know, mais elle a commencé une de ses diatribes anti-Monsanto publiées par The Guardian avec ces trois mots trompeurs : « Je suis une journaliste ». C'est un mensonge – Carey est une lobbyiste achetée et payée grâce aux dons de l'industrie des produits biologiques.

    Paul Thacker prend habituellement le matériel de campagne d'US Right to Know et le mouline en éditoriaux mal écrits (ce que le groupe d'activistes USRTK a lui-même qualifié de « ghost-writing », d'activité d'auteur à gages). La semaine dernière, il a utilisé le matériel publié par l’ONG pour rédiger un article qui constitue une agression ad hominem contre l’un des rares journalistes indépendants américains à déclarer ses financements. Motivation ? La journaliste attaquée par Paul est perçue comme une menace pour US Right to Know. [ma note : on peut lire ce fil Twitter et une réponse de Mme Tamar Haspel ici.]

    US Right to Know a indiqué dans sa déclaration IRS en 2018 avoir versé 134.000 USD à une entité non identifiée de l'UE pour qu'elle les redistribue pour la production d'articles. Depuis maintenant six mois, son directeur, Gary Ruskin, rejette mes demandes de déclaration de l'identité du destinataire. Typique.

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    Une organisation à but non lucratif américaine devrait-elle financer des auteurs à gages dans l’UE ? Ne devraient-elle pas dévoiler l'entité des bénéficiaires ?

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  27. Il y a cinq ans, bon nombre de ces militants réclamaient un renforcement du Registre de Transparence de l'UE pour les lobbyistes (mais, curieusement, pas pour eux). Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un registre de transparence des journalistes (et oui, également des blogueurs), dans lequel ils peuvent faire la liste de leurs affiliations et de leurs soutiens financiers. Alors que de plus en plus de journalistes s'engagent dans des activités extérieures et que de plus en plus de militants se disent journalistes, la transparence nous aidera à comprendre les réseaux d'influence.

    Au fur et à mesure que ces réseaux s'entremêlent avec les gourous des réseaux sociaux, les avocats prédateurs et les ONG au niveau mondial, il faut une meilleure compréhension (évaluation) de ces outils d’influence. Certaines entités de presse comme The Guardian fournissent désormais une couverture d'informations en échange de dons (de l'encre à louer). Un site militant comme Mamavation, qui sert de lien financier entre blogueurs et entreprises de produits biologiques, devrait être tenu de fournir ces informations à un site ou à un registre afin que chacun puisse savoir si un article du blog est ou non une annonce payante de produit. Si Corporate Europe Observatory paie une personne comme Stéphane Horel pour écrire pour eux, nous devrions savoir quelle part de ses revenus (et de son influence) provient de ce groupe d'intérêts.

    Hypocrisie zélote : les articles financés par l'industrie des produits biologiques constituent également un financement de l'industrie

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    (Source)

    Pendant ce temps, je frémis à l'idée qu'un journaliste crédible n'a aucun moyen de se défendre contre les attaques enragées de groupes d'intérêts. Lorsqu'une bande de militants glyphophobes a diffamé la journaliste française Emmanuelle Ducros, accusée d'avoir reçu une modique somme d'argent pour modérer une table ronde pour une association de boulangeries (accusée d'être une porte-parole payée par l'industrie agro-alimentaire), aucune structure n'était en place pour la protéger ou protéger d'autres des hyènes dégoulinantes de bave cherchant à détruire un ennemi. « Franc jeu » ?

    L'influence a changé. Le journalisme a changé. L'accès à l'information a changé. Mais nous continuons de faire confiance selon une perception de l'ancienne structure d'organisation des informations.

    Voici maintenant mon article de 2014 qui a initié une discussion dans le contexte européen.

    Le Risk-monger était en train de prendre un café avec un ami au siège d'une association professionnelle à Bruxelles le mois dernier. Il m'a dit que plus tard dans la journée, il donnerait une interview à un journaliste. « Oh vraiment ? À qui ? » Il n’en était pas sûr. Je l'ai alors averti de faire attention, car Bruxelles regorge de loups activistes avec des caméras semi-professionnelles qui font le tour de la ville en se faisant passer pour des journalistes puis mettent en ligne leurs campagnes anti-industrie sur YouTube. Après un moment de silence « Vieux Monde/Nouveau Monde », j'ai quitté son bureau en pensant qu'il devait exister un moyen d'empêcher que des innocents ne soient agressés par des activistes sans scrupules se faisant passer pour des journalistes.

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  28. En quittant le bureau, j'ai croisé le « journaliste » dans la salle d'attente et j'ai frissonné. Il ne s'agissait en fait d'aucun journaliste. La semaine précédente, je l'avais déjà vu lors d'une conférence en train de sermonner des représentants de l'industrie pour ne pas se soucier des abeilles (ce jour-là, il portait une casquette différente).

    Et c'est là le problème : tout le monde peut aujourd'hui se prétendre journaliste (même le Risk-monger), mettre en ligne sa littérature militante et prétendre que son matériel de lobbying est du journalisme objectif ayant fait l'objet de recherches responsables. Il n'y a plus de journaux pour donner de la légitimité à des journalistes qualifiés (et il y a même de moins en moins d'institutions formant des journalistes aujourd'hui). Les pigistes se démènent à Bruxelles davantage en tant qu'entrepreneurs en communication, et parmi eux se cachent les loups – les activistes dénués d'éthique qui utilisent cette zone grise pour rechercher leurs proies devant alimenter leurs campagnes. La plupart de leurs travaux sont minables et anecdotiques, puis téléchargés sur YouTube et partagés de manière virale entre leurs réseaux de militants en étant présentés comme des recherches légitimes.

    Prenons mon amie, Stéphane Horel. Elle se dit journaliste et pourtant, elle reçoit de l'argent de groupes tels que Corporate Europe Observatory pour mener des campagnes anti-industrie. Sa page Web fait fièrement l'étalage de ses attaques militantes contre diverses industries : alimentaire, pharmaceutique, agricole… et maintenant, elle s'attaque aux industries des plastiques et des pesticides « coupables » d'avoir tenté de participer aux consultations de l'UE sur les perturbateurs endocriniens (ce qu'elle pense être totalement indécent… à moins, bien sûr, que vous travailliez pour une ONG anti-industrie – elle a avoué qu’elle n’avait pas besoin de mettre cette catégorie d'acteurs en cause). En essayant de démasquer les conflits d'intérêts, elle semble parfaitement inconsciente du fait que prendre de l'argent, des recherches et des conseils auprès de groupes de lobbying tels que Corporate Europe Observatory, tout en se qualifiant de journaliste, est en soi un conflit d'intérêts.

    Le Risk-monger estime que l'utilisation du titre de « journaliste » tout en étant payé par des groupes pour dire ce qu'ils veulent voir dit est un défi à l'éthique. Et si une grande entreprise de produits chimiques payait un journaliste pour publier ce qu’il veulent voir dit ? Voir la capture d'écran ci-dessous où le CEO affirme que Horel est une « journaliste indépendante » alors que la réalité est : une consultante « achetée et payée ».

    - voir document sur site -

    À quel moment Horel a-t-elle cessé d'être journaliste et a-t-elle commencé à représenter un lobby anti-industrie ?

    Allons, allons, CEO ! Lorsque vous payez quelqu'un pour écrire ce que vous voulez qu'il écrive, vous ne pouvez pas prétendre qu'il est un journaliste indépendant, c'est malhonnête ! Je pense qu'ils se font des illusions au CEO ; qu'ils pensent que le fait de révéler ce qu'ils perçoivent comme contraire à l'éthique leur permet de se comporter de manière non éthique. Franchement, je n'ai jamais assisté à un tel manque d'intégrité dans aucune de mes expériences professionnelles dans l'industrie et les affaires publiques.

    Si Stéphane Horel appelait un chef d'entreprise peu méfiant pour solliciter une interview, comment la victime « sur le point de se faire avoir » pourrait-elle savoir si elle a réellement affaire à une journaliste ? Comment pourrait-elle savoir qui paie Mme Horel ? Pour quelle organisation elle travaille réellement ? Un registre européen de la transparence doit être mis en place pour permettre aux gens de faire le tri entre les journalistes légitimes et les loups.

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  29. Mise à jour 2019 de Risk-monger : Martin Pigeon de Corporate Europe Observatory a depuis lors utilisé ses relations avec Stéphane Foucart pour placer Horel dans l'équipe de rédaction du Monde.

    Bien sûr, les fédérations de journalistes ne soutiendraient pas cette proposition, et insisteraient sur le fait que leur système d'accréditation est suffisant. C'est ce que les associations de lobbying ont également affirmé, il y a une décennie, avant le registre européen de la transparence. Il y a des lobbyistes peu scrupuleux, tout comme il y a des loups se faisant passer pour des journalistes, et j’ai bien peur que l’argument de l’autorégulation ne fonctionne pas.

    L'existence même d'un registre européen de transparence des journalistes serait une avancée, car les loups activistes verraient leurs manigances s'étaler au grand jour et ne se donneraient pas la peine de s'inscrire. Les décideurs et les représentants des entreprises seraient mieux protégés car ils n'accorderaient des interviews qu'aux journalistes légitimes inscrits au registre qui ne cachent pas leurs affiliations. Si un représentant de l'industrie vérifie le registre et estime que le journaliste qu'il est sur le point de rencontrer a été payé par un groupe tel que le CEO (il y en a beaucoup !), il peut alors prendre une décision plus éclairée.

    La création d'un registre européen des journalistes est une évidence et M. Juncker devrait se concentrer sur ce problème plutôt que de céder, comme il l'a fait lors de son premier jour de travail, à ceux qui crient le plus fort (bienvenue à Bruxelles, Jean-Claude !). Si les journalistes étaient pris en train de mentir ou de ne pas déclarer leurs affiliations dans le registre (que ce soit auprès d'ONG ou de groupes industriels), ils seraient exclus du registre. Même les blogueurs devraient y participer. Comme le Risk-monger refuse de recevoir de l'argent pour écrire ses articles, il serait volontiers le premier à s'inscrire.

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    Quelques milliers d'euros par an peuvent acheter beaucoup d’influence (et beaucoup d’encre). Et si une grande entreprise avait lancé cette offre d'emploi ?

    Le Corporate Europe Observatory n’a pas du tout honte d’utiliser une grande partie de son compte bancaire bien doté (plus de 675 000 € par an) pour racheter des journalistes et faire écrire des reportages à son avantage. Les journalistes traversent une période désespérée alors que le monde des médias s’adapte à un paysage en évolution. Le CEO peut donc facilement défier leurs normes éthiques. Le CEO fait des annonces publiques pour débaucher des journalistes (voir capture d'écran ci-dessus) et les emploie même directement (tout en les laissant prétendre qu'ils sont des journalistes – voir en bas de la chaîne de courriels : Leloup-Mack-08032010). Comme la plupart des choses que fait Corporate Europe Observatory, je trouve ce comportement totalement honteux.

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  30. - voir document sur site -

    La première demande d'information

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    Une partie de la suite de l'échange...

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    En guise de conclusion, le « documentaire » de Stéphane Horel dans lequel elle attaque les industries de la protection des plantes et du plastique (et probablement d’autres) parce qu'elles ont exprimé leurs positions lors de consultations publiques, sera diffusé cette semaine. Elle utilisera le titre de journaliste ce jour-là. Il convient de noter que le Risk-monger a proposé de partager librement des informations avec elle (par des discussions en ligne, par courrier électronique ou en face à face) pour ses recherches afin de l'aider à obtenir une vision plus équilibrée et objective. J'ai proposé de partager des informations sur la manière dont des scientifiques anti-industries ont tenté de dissimuler des recherches qui ont montré que le nombre de spermatozoïdes n'était pas en déclin. J'étais disposé à partager mes recherches sur les expositions relativement élevées que subissent les humains, en raison de leurs propriétés perturbatrices du système endocrinien, du fait d'aliments naturels tels que le soja ou le café. Un vrai journaliste aurait accepté une telle offre. Stéphane a même refusé de prendre en compte mes informations et a choisi de m'insulter.

    J'ai hâte d'apprendre les faits à la sauce Horel !

    http://seppi.over-blog.com/2019/08/la-necessite-d-un-registre-de-transparence-pour-les-journalistes.html

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  31. Delingpole: la catastrophe éolienne imminente de Boris Johnson


    23 août 2019


    Le gouvernement de Boris Johnson se dirige vers une falaise gigantesque qui n’a rien à voir avec le Brexit. La catastrophe imminente peut être résumée en un mot: les énergies renouvelables.

    L’indice est venu sous la forme des coupures de courant généralisées subies par le Royaume-Uni à la fin de la semaine dernière. Un million de personnes ont été touchées, les services ferroviaires ont été perturbés et les passagers ont été bloqués dans le train pendant de nombreuses heures.

    Rapidement, la machine de propagande de l’Etablissement s’engage. C’était, a déclaré un porte-parole de National Grid, un «événement très, très rare». En outre, il nous a rassurés - technique de distraction classique, ceci - il n'y avait «aucune intention malveillante ou cyberattaque».

    Alors ok. Alors, qu'est-ce qui a provoqué cette panne d'électricité qui, comme Richard North l'a dit à juste titre ici, était une «honte» nationale et «le genre de chose à laquelle nous nous attendons dans les économies où les trains sont en ruine comme le Venezuela»?

    Eh bien, la réponse officielle actuelle est "Nous ne savons pas, dans l’attente d’une enquête."

    Officieusement, cependant, cela saigne. Le réseau national britannique et, par extension, l’approvisionnement en électricité du pays, ont été horriblement compromis par la course aux énergies renouvelables. Plus il y a d'incertitudes - les éoliennes en particulier - sont ajoutées au réseau, plus le système deviendra instable.

    Les coupures de courant de vendredi, loin d’être un événement monstre, ne sont qu’un avant-goût du pire.

    C’est parce que les baisses de tension et les coupures de courant ne constituent pas un problème des systèmes électriques qui dépendent fortement des énergies renouvelables. Ils sont une fonctionnalité.

    Et ce n’est pas comme si les têtes sages ne disaient pas cela depuis des années.

    Christopher Booker, par exemple, a écrit en 2009 que l’adoption de l’énergie éolienne par les gouvernements successifs était «la chose la plus folle qui se soit produite de notre vivant».

    Il a écrit:

    Soyons clairs: la Grande-Bretagne est confrontée à une crise sans précédent. D'ici peu, nous perdrons 40% de notre capacité de production. Et à moins que nous ne trouvions rapidement une alternative, les lumières s'éteindront.

    Eh bien vendredi, les lumières se sont éteintes. Et la grande question qui se pose à présent est la suivante: le gouvernement tentera-t-il d’écraser les lacunes ou transformera-t-il une crise en opportunité?

    La meilleure chose à propos de ces coupures d’électricité est peut-être qu’elles n’auraient pas pu arriver à un moment plus inopportun pour le secteur des énergies renouvelables.

    L’administration de Boris Johnson s’étant bêtement engagée en faveur de la politique d’émission de carbone zéro zéro de Theresa May d’ici à 2050, Big Wind - et ses nombreux partisans dans les médias grand public - s’était préparé à une foule de nouveaux contrats.

    https://www.lewrockwell.com/2019/08/no_author/delingpole-boris-johnsons-looming-wind-disaster-2/

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