- ENTREE de SECOURS -



jeudi 15 août 2019

WOODSTOCK - 15, 16, 17 Août 1969


Plus de 500 000 personnes au festival
Country Joe McDonald - I-Feel-Like-I'm-Fixin'-To-Die Rag

https://www.youtube.com/watch?v=3W7-ngmO_p8

24 commentaires:

  1. Facebook a employé des centaines de sous-traitants pour transcrire les conversations audio d’utilisateurs


    Arnaud Lefebvre
    15 août 2019


    Selon plusieurs sources au courant des activités de Faceboo, le géant des réseaux sociaux a payé des centaines de travailleurs indépendants externes à l’entreprise pour transcrire des messages audios d’utilisateurs, rapporte l’agence de presse Bloomberg.

    Les sous-traitants ne savaient pas d’où provenaient les extraits sonores ni comment ils avaient été obtenus. Ils étaient uniquement employés pour les retranscrire, a expliqué une personne qui souhaité garder l’anonymat. Ces employés externes devaient écouter les conversations audio des utilisateurs du réseau social, parfois avec du contenu vulgaire, mais n’étaient pas informés de la raison pour laquelle Facebook avaient besoin de les retranscrire.

    Violation de la protection de la vie privée

    La Commission de protection des données irlandaise (DCP) qui supervise Facebook en Europe, a expliqué qu’elle examinait l’incident afin de détecter si ces pratiques constituaient une violation des règles européennes en matière de protection de la vie privée.

    Facebook a pour sa part confirmé confirmé avoir transcrit les enregistrements audio d’utilisateurs. L’entreprise a indiqué en outre qu’elle n’aurait plus recours à cette pratique. « Tout comme Apple et Google, nous avons arrêté l’analyse humaine des messages audio il y a plus d’une semaine », a expliqué la société de Mark Zuckerberg. Selon l’entreprise, les utilisateurs concernés ont accepté une option de l’application Messenger pour la transcription de leurs conversations vocales. Les travailleurs sous-traitants vérifiaient ensuite si l’intelligence artificielle de Facebook interprétait correctement ces messages anonymes.

    Amazon et Apple

    Par le passé, d’autres grandes entreprises technologiques tels qu’Amazon et Apple, ont déjà été critiquées pour avoir collecté des extraits sonores de dispositifs informatiques grand public et les avoir soumis à un examen humain. Selon les critiques, il s’agit d’une pratique qui va à l’encontre du respect de la vie privée.

    En avril, Bloomberg avait rapporté qu’un contingent de milliers de travailleurs du monde entier écoutaient les demandes audio faites à Alexa afin d’améliorer le logiciel. Ce type d’analyse humaine a également eu lieu avec les assistants virtuels d’Apple et de Google. Cette pratique aurait depuis lors été abandonnée.

    Facebook

    Aux Etats-Unis, Facebook vient de payer une amende de 5 milliards de dollars à la Federal Trade Commission (FTC) dans le cadre d’une enquête sur les pratiques du géant des réseaux sociaux en matière de confidentialité et de protection de la vie privée des consommateurs. Facebook a longtemps nié avoir collecté des données audio d’utilisateurs pour les informer et déterminer ce qu’ils voient dans leurs flux de nouvelles.

    Mark Zuckerberg a quant à lui réfuté cette hypothèse devant le Congrès américain. Selon lui, il s’agit d’une théorie du complot.

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  2. « Nous n’accédons au microphone de l’utilisateur que si celui-ci a donné la permission à notre application et s’il utilise activement une fonctionnalité audio spécifique (comme les fonctionnalités de messagerie vocale): »

    Toutefois, Facebook n’a pas expliqué ce qu’il advenait par la suite des conversations audios.

    TaskUs est une des entreprises de sous-traitance, basée à Santa Monica, en Californie, qui passe en revue les conversations d’utilisateurs grâce à ces antennes dans le monde entier. Facebook est l’un des clients les plus importants de TaskUs. Cependant, les employés de la société ne sont pas autorisés à mentionner publiquement à qui leur travail est destiné. Ils nomment le client par le nom de code « Prism ».

    Facebook a eu recours TaskUs pour examiner le contenu susceptible de constituer une violation des règles. Des équipes de TaskU travaillent également à la préparation des élections et au filtrage des publicités politiques, bien que certains de ces employés aient récemment été mutés dans la nouvelle équipe de transcription.

    « Facebook a demandé à TaskUs d’interrompre ce travail il y a plus d’une semaine, et c’est ce nous avons fait », a déclaré TaskUs.

    La politique d’utilisation des données de Facebook, revue l’année dernière pour la rendre plus compréhensible pour le public, ne mentionne pas les activités concernant les données audio. “Ces systèmes traitent automatiquement le contenu et les communications que vous et d’autres fournissez pour l’analyse du contexte et du contenu », indique la charte. Toutefois, ces conditions d’utilisation ne mentionnent en aucun cas le filtrage du contenu par des êtres humains. Par ailleurs, dans la liste des tierces parties avec qui les informations sont partagées, Facebook fait vaguement référence à l’équipe de sous-traitants chargés de la transcription des messages audio.

    https://fr.express.live/facebook-a-employe-des-centaines-de-sous-traitants-pour-transcrire-les-conversations-audio-dutilisateurs/

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  3. NEIGES DE L'ARCTIQUE POLLUÉES PAR LE PLASTIQUE

    Il n'y a pas que les océans qui sont pollués par les microplastiques. Transportés par les airs, des morceaux de plastique ont été retrouvés dans les Alpes et l'Arctique.


    15.08.2019, 13h04


    Le problème de la pollution au plastique ne se limite pas aux océans. Des microplastiques transportés par voie aérienne se retrouvent jusque dans la neige des Alpes et de l'Arctique, rapportent des chercheurs allemands et suisses dans la revue «Science Advances».

    Les mécanismes de transport de ces microplastiques par la neige sont encore peu étudiés, écrivent ces scientifiques de l'Institut Alfred-Wegener pour la recherche polaire et marine (AWI) à Bremerhaven (D) et de l'Institut WSL pour l?étude de la neige et des avalanches (SLF) à Davos (GR).

    On sait toutefois que les pollens provenant de latitudes moyennes, par exemple, suivent des voies similaires et peuvent également se retrouver dans l'Arctique, a indiqué l'AWI dans un communiqué. Du sable du Sahara parvient aussi jusqu'au nord-est de l'Atlantique après un périple de 3500 kilomètres dans l'atmosphère.

    Or les microplastiques ont une taille similaire. Dans l'Arctique, à l'est du Groenland, la valeur maximale mesurée était de 14'400 particules par litre, à Davos, 2700 particules.

    A titre de comparaison, au bord d'une route de campagne en Bavière (D), les scientifiques ont trouvé 154'000 particules par litre dans la neige.

    Concrètement, les chercheurs ont fait fondre la neige et passé l'eau au travers d'un filtre avant d'analyser les résidus au microscope infrarouge. Le procédé a été automatisé et standardisé afin d'éliminer d'éventuelles erreurs liées à des mesures manuelles.

    Différents types

    Selon les régions, il s'agit de types de plastique différents et de caoutchouc provenant de pneus de véhicules ou d'autres sources. Dans l'Arctique et dans les Alpes, on trouve en particulier des caoutchoucs nitriles très résistants utilisés comme joints, gainages de câbles ou tuyaux, de même que des acrylates et des particules de peinture industrielle.

    Dans l'Arctique, de tels résidus ont été trouvés sur l'île du Spitzberg, mais aussi dans la neige présente sur des icebergs. Les valeurs mesurées sont nettement plus élevées que celles d'études précédentes, menées par exemple sur les dépôts de poussières.

    Cela pourrait être dû à la finesse des analyses par spectroscopie infrarouge, qui a permis aux chercheurs d'identifier des particules jusqu'à 11 micromètres (0,011 millimètre), soit moins que le diamètre d'un cheveu humain.

    Il semble aussi que la neige soit particulièrement efficace pour accumuler le microplastique atmosphérique, estime Gunnar Gerdts, chercheur à l'AWI, cité dans un communiqué. En moyenne, les scientifiques ont trouvé 1800 particules par litre dans l'Arctique.

    Le fait que la neige serve de réservoir est jugé problématique et devrait être mieux pris en compte à l'avenir, selon les auteurs. La distribution atmosphérique de ce type de pollution également.

    (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/sante/sciences/neiges-arctique-polluees-plastique/story/27995743

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    1. (...) Le problème de la pollution au plastique (...)

      Le problème avec les 'journalistes' (du 'Matin') est qu'ils ne sont ni scientifiques ni aptes à comprendre ce qu'un enfant de 5 ans est en mesure de connaître.

      Le 'plastique' est issu du pétrole et retourne donc - en tant qu'abiotique - là d'où il est issu. (Cà alors !).

      (...) Des microplastiques (...)

      Sont englobés les bouteilles de plastique et sacs de même source, or, ces 'micro' représentent... rien sinon des nano-particules (un milliardième de mètre, un millionième de centimètre et un millième de millimètre) qui reviennent là d'où elles ont été extraites !! Çà alors !!

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  4. « Une ferme urbaine de 14 000 m², la plus grande d’Europe, ouvrira à Paris en 2020 », article plutôt bon du Monde... Planète


    15 Août 2019
    par Seppi
    Glané sur la toile 383


    Une fois n'est pas coutume, nous avons apprécié l'anonyme « Une ferme urbaine de 14 000 m², la plus grande d’Europe, ouvrira à Paris en 2020 » du Monde Planète avec en chapô : « Installée sur le toit du Parc des expositions, dans le 15e arrondissement, elle devrait produire jusqu’à une tonne de fruits et légumes par jour en haute saison. »

    C'est une resucée du « World's largest urban farm to open – on a Paris rooftop » du Guardian. Chercher des informations sur un projet français dans la presse britannique– certes amie et isopensante –, avouez que c'est un peu cocasse ; mais c'est le mois des vacances...

    C'est aussi, en grande partie, un infomercial :

    « "L’objectif est de faire de cette ferme un modèle de production durable reconnu mondialement, explique au quotidien britannique Pascal Hardy, fondateur d’Agripolis, l’entreprise agricole urbaine à l’origine du projet. Nous utiliserons des produits de qualité, cultivés au rythme des cycles de la nature, au cœur de Paris." »

    The Guardian nous a fait le plaisir de mettre le site Web d'Agripolis en lien, ce qui permet d'en savoir un peu plus, de se faire embobiner un peu plus, et de se poser des questions.

    La société utilise la technique de l'aéroponie mais, selon le Monde, « le tout [sera] cultivé avec des méthodes biologiques »... Ah bon... Selon le site Web,

    « La production est locale et exclusivement réalisée avec des nutriments utilisables en agriculture biologique. Agripolis s'attaque donc au problème des productions agricoles poussées aux engrais chimiques, traitées aux pesticides, cueillies à moitié mûres, et qui parcourent de longues distances pour arriver dans l'assiette. »

    Rêvez, braves bobos... Rêvez aussi à une corne d'abondance :

    « "Nos produits frais seront utilisés pour nourrir les habitants du sud-ouest de la ville – soit directement, soit par le biais de jardins potagers, de magasins, d’hôtels et de cantines –, contribuant ainsi à réduire la distance parcourue pour se nourrir, explique M. Hardy. De plus, nous n’utiliserons pas de pesticides ou de produits chimiques, donc la ferme sera un havre pour la biodiversité." »

    Ce que représente le « sud-ouest de la ville » – qui, de toute façon, continuera à être nourri avec des produits de base des vraies fermes – n'est pas précisé.

    Mais il est dit que l'exploitation se fera avec une vingtaine de jardiniers...

    « "L’idée est de favoriser la résilience environnementale et économique dans les villes de demain", explique au Guardian M. Hardy, qui s’attend à ce que la ferme commence à faire des profits dès sa première année.

    Un pari ambitieux, sachant que l’agriculture urbaine est rarement rentable. "Très peu de projets sont rentables et 80 % meurent la première année, indiquait Grégoire Bleu, président de l’Association française d’agriculture urbaine professionnelle au Monde, en 2018. [...] »

    Il y a d'autres bémols dans cet article comme une référence à un article scientifique néerlandais qui remet un certain nombre de choses en place.

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  5. En conclusion,

    « Si l’autosuffisance semble n’être encore qu’un rêve, l’agriculture urbaine a de beaux jours devant elle. La Ville de Paris s’est engagée à végétaliser 100 hectares, dont un tiers dédié à l’agriculture urbaine, d’ici à 2020, à travers son projet "Parisculteurs". Elle a prévu d’y consacrer 8 millions d’euros durant cette mandature. »

    Petits rappels dérangeants :

    1. Cent hectares, c'est 1 % de la surface de Paris.

    2. Huit millions d'euros, c'est 80.000 euros par hectare végétalisé ou, s'ils se rapportent à la seule « agriculture urbaine », quelque 240.000 euros par hectare.

    La végétalisation dans les villes et la création de jardins potagers répondent à des objectifs divers et il serait malvenu de les dénigrer par principe. Parisculteurs est un programme que l'on peut apprécier.

    Mais l'hyperbolique tapage médiatique est exaspérant. Voici de fortes – et stupides – paroles (apparemment) de Mme Anne Hidalgo :

    « La Métropole sera durable et résiliente si le système agricole est modernisé, repensé et préservé. »

    « Ainsi, avec “Parisculteurs” nous souhaitons promouvoir une agriculture tournée vers les consommateurs locaux et la transformation à courte distance des produits franciliens. Vitrine de la gastronomie et de la qualité des produits français, Paris dispose de nombreux atouts pour construire cette politique innovante et pour inventer de nouvelles réciprocités entre les urbains et les ruraux, de nouveaux liens avec les agriculteurs franciliens. »

    Parmi les bémols de l'article du Monde (entièrement accessible), il y a deux déclarations qui nous ramènent sur terre. C'est à lire. Et figurez-vous qu'elles ont été ajoutées par le journaliste anonyme à la partie pompée dans le Guardian... Remarquable !

    http://seppi.over-blog.com/2019/08/une-ferme-urbaine-de-14-000-m-la-plus-grande-d-europe-ouvrira-a-paris-en-2020-article-plutot-bon-du-monde.planete.html

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    1. (...) « Une ferme urbaine de 14 000 m², (...)

      Un hectare = 10 000 m² (soit 100 x 100 mètres)
      14 000 m² = 100 m x 140 m

      Serre étagée ? Serre où forcément les parasites cumulent (entrée interdite au public ?) et, où les traitements CHIMIQUES seront obligatoires et nécessaires (mais la supercherie consistent à remplacer de nuit les plantes mortes - comme aux supermarchés - par de nouvelles plantes importées), idem pour les engrais chimiques adéquats car... les fumiers de chevaux sont différents des fumiers de lapins ou de poules ou de porcs et ne conviennent pas à 'toutes les plantes'.

      Ce sera le 'Nouveau Jardins des Plantes' revisité façon bureaucrates-aux-pots-de-fleurs-sur-le-balcon !

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  6. Le fait scientifique remplace la fiction au Théâtre National Ougandais


    15 Août 2019
    par Seppi
    Isaac Ongu*


    Science Stories Africa (SSA), une idée originale de la communicatrice scientifique émergente Patricia Nanteza, a remplacé les récits de fiction habituels présentés au Théâtre National Ougandais par des récits remplis de faits racontés par les scientifiques locaux eux-mêmes.

    L’événement, le premier du genre dans l’histoire du théâtre vieille de 60 ans, a été créé pour offrir aux scientifiques africains une plate-forme permettant de raconter comment la technologie offre des solutions aux défis de l’Afrique.

    « L'Occident est le chef de file en matière de création de contenu, et l'Afrique a simplement tendance à consommer et à croire tout récit qui vient de là-bas », a déclaré Nanteza, une Ougandaise. « Cela a été évident dans le débat sur les OGM, certains pays africains ayant dit non aux plantes génétiquement modifiées tout simplement parce qu'une partie très active de l'Occident était contre. »

    Lorsque Nanteza a pris conscience de cette pratique de « fourguer des opinions », elle a voulu trouver un moyen. « Je pourrais contribuer à changer le discours sur l’adoption de la technologie, en particulier dans l’agriculture. C'est à ce moment-là que j'ai eu l'idée de Science Stories Africa. Nous voulons permettre au public d'apprécier les innovations et de les adopter progressivement. »

    Patricia Nanteza, communicatrice scientifique

    Nanteza a commencé l'aventure avec cinq scientifiques qui cherchent activement des solutions aux problèmes de leurs propres communautés. Étaient de la partie Priver Namanya, biotechnologue aux Laboratoires Nationaux de Recherche Agricole (NARL) de Kawanda ; Wilberforce Tushemereirwe, chercheur principal dans le secteur de la banane et directeur des NARL ; Allan Muhumuza, ingénieur électricien chez Kiira Motors Corp. ; Alphonse Candia, ingénieur au Centre de Documentation sur la Mécanisation du Ministère de l’Agriculture à Namalere ; et Martin Tumusiime, étudiant en informatique à l’Université de Makerere et cofondateur de Yo-Waste, une application mobile d’élimination des déchets.

    Le thème de l'événement était « j'ai failli abandonner » et Namanya a décomposé la science des plantes compliquée qui sous-tend ses recherches en une histoire à laquelle le public pourrait se raccrocher.

    Priver Namanya raconte son histoire sur scène.

    « Le bananier était en train d'être éliminé par toutes sortes de parasites et de maladies », a-t-elle déclaré. « Les charançons, les nématodes, les champignons, les bactéries ont provoqué des dégâts à différents degrés mais d'ampleur considérable dans les plantations en Ouganda. L'amélioration des plantes conventionnelle avait apporté certaines solutions, mais les défis émergents nécessitaient une meilleure technique, comme le génie génétique. Des scientifiques en Ouganda avaient commencé à manipuler génétiquement des bananiers pour les protéger des nématodes et du flétrissement bactérien du bananier, mais les cellules du matooke ougandais (le bananier des hauts plateaux d’Afrique de l’Est) ne pouvaient pas se régénérer facilement. »

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  7. Selon l’étude publiée par Namanya, bien que le matooke « n’obéisse pas normalement aux instructions conventionnelles », il peut maintenant être amélioré grâce au génie génétique. Cependant, son succès avec le matooke n’a pas été facile.

    « Mon équipe et moi avons essayé plusieurs fois de régénérer des cellules de matooke et avons échoué. J'ai atteint un point de frustration totale et postulé pour un emploi dans une autre organisation », a rappelé Namanya. La personne qui la considérait pour ce nouveau poste suivait ses travaux de recherche sur le bananier et lui avait donné quelques conseils : « Vous êtes une femme brillante, mais je ne vous donne pas ce poste. Retournez à Kawanda. c’est là que se trouve votre carrière. »

    Elle s'est également inspirée d'un dicton qui faisait partie de sa jeunesse.

    « Quand j'étais enfant, ma mère m'a envoyé chercher du sucre dans le placard et je n'ai pas réussi à l'ouvrir. Quand je lui ai rapporté cela, elle m'a dit : "Qu'est-ce que le placard t'a dit ?" » Avant que Namanya n'ait pu répondre, sa mère a ajouté : « Ce qui ne parle pas ne devrait pas te vaincre. »

    Cet enseignement l'a amenée à créer un système de cellules en suspension pour régénérer l'EAHB [bananier des hauts plateaux de l'Afrique de l'Est] à partir d'une cellule, car elle a décidé que les cellules du matooke qui ne parlaient jamais n'allaient pas la vaincre.

    Grâce aux travaux de Namanya, des scientifiques en Ouganda et ailleurs sont maintenant en mesure d’améliorer l'EAHB grâce au génie génétique. Tushemereirwe est l’un des scientifiques qui s’est appuyé sur ses recherches pour développer un matooke produisant plus de bêta-carotène que les variétés de bananes actuelles en Ouganda.

    Le public était captivé par les Science Stories Africa.

    Le bêta-carotène aide le corps à produire de la vitamine A, qui est déficiente dans le régime alimentaire de ceux qui vivent dans sa région de l'ouest de l'Ouganda. Les données de l'UNICEF montrent qu'une carence en vitamine A entraîne des décès par des maladies infantiles évitables, telles que la diarrhée, et que jusqu'à un tiers des personnes nécessitant une supplémentation en vitamine A n'y ont pas accès.

    « Quand j'étais enfant, beaucoup d'enfants mourraient dans ma communauté », se souvient Tushemereirwe. « La première sépulture à laquelle j'ai assisté était celle d'un enfant que je connaissais. Je n'arrêtais pas de me demander pourquoi seuls les enfants mouraient et non les adultes. » Il a découvert par la suite que des enfants de son village mouraient en raison de la faiblesse de leurs défenses immunitaires résultant d'une trop grande dépendance alimentaire du matooke, pauvre en bêta-carotène.

    « Quand j'ai appris que la carence en vitamine A avait causé la mort de mon ami, j'ai senti que mon utilité pour la société se concrétiserait si je fournissais une solution », a déclaré Tushemereirwe. Sa chance est venue lorsque la Fondation Bill & Melinda Gates a lancé un appel à propositions pour apporter des solutions aux plus grands défis du monde, notamment la carence en vitamine A. « Ce fut une excellente opportunité pour nous. Avec des collègues de l'Université de Queensland en Australie, nous avons réussi à développer une banane enrichie en bêta-carotène. »

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  8. Tous les scientifiques qui ont raconté leurs histoires ont été inspirés par le besoin urgent de résoudre les problèmes de leurs communautés. Muhumuza, ingénieur électricien, fait partie d’une équipe qui a mis au point le premier bus électrique ougandais visant à réduire les embouteillages et la pollution de l’air dans les villes. Père pour la première fois, il souhaite que sa petite fille de trois mois grandisse dans un environnement moins pollué.

    Candia, un ingénieur en mécanique, a expliqué comment il avait grandi en mangeant du poisson fumé, car sa mère lui avait dit que le fait d'en manger avait contribué à l’excellence académique de son frère aîné, un médecin. Il a appris par la suite que la méthode de fumage utilisée pour préparer cette friandise exposait les consommateurs à des substances cancérigènes. Il a ensuite développé un four de fumage du poisson qui filtre la fumée et élimine les composés cancérigènes.

    Tumusiime, écoeuré par toutes les ordures non collectées chez sa tante, où il passait les vacances scolaires, a conçu une application mobile permettant de garantir que les déchets sont récupérés par des collecteurs spécialisés qui recyclent le plastique et utilisent les déchets organiques à la ferme comme fertilisant.

    Ces histoires scientifiques convaincantes seraient probablement restées entre les mains des inventeurs ou cachées quelque part dans des revues, sans le nouveau concept de Science Stories Africa. Au lieu de cela, ils ont diverti et éduqué les gens ordinaires qui viennent généralement au théâtre pour y voir une fiction.

    _____________

    * Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2019/06/science-fact-replaces-fiction-ugandas-national-theatre/

    http://seppi.over-blog.com/2019/08/le-fait-scientifique-remplace-la-fiction-au-theatre-national-ougandais.html

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  9. Un ex-employé de Google affirme que le géant du Web a établi une «liste noire» de médias


    23:06 15.08.2019


    Le moteur de recherches Google semble avoir «une liste noire» de sites classés selon leur crédibilité, dont certains n’apparaissent pas dans les résultats de recherche, indiquent des documents rendus publics par l’ancien employé de Google Zachary Vorhies.

    Des documents mis à la disposition des journalistes du groupe Project Veritas par l’ancien employé de Google Zachary Vorhies révèlent plusieurs techniques que le moteur de recherches a utilisé pour entraver à ses utilisateurs l’accès à certains sites qu’il jugeait moins crédibles que d’autres.

    M.Vorhies a notamment déclaré à Project Veritas qu’il avait passé plus d’un an à rassembler les documents disponibles pour tout employé à temps plein. Selon lui, il a décidé de publier ces documents par crainte que le système électoral américain ne soit compromis à jamais par le contrôle de Google.

    «J'ai vu que quelque chose de sombre et de néfaste se passait au sein de la société et j'ai réalisé qu'ils allaient non seulement altérer les élections, mais… renverser complètement les États-Unis», a-t-il indiqué.

    Liste noire des médias

    Parmi les documents en question figure celui intitulé «liste noire des médias d’actualités pour Google Now» qui comprend près de 500 sites à cacher aux utilisateurs de Google Now, une application Android qui a été supprimée progressivement en 2016 et remplacée par Google Feed. Il est difficile de savoir si la même liste noire est en vigueur pour la nouvelle version de l'application. Le document note que certains des sites sont censurés en raison de «taux élevés de blocage par des utilisateurs», et d'autres pour «colportage d'histoires, de canulars».

    La liste inclut plusieurs sites de droite dont Daily Caller, Drudge Report et Gateway Pundit, ainsi que des dizaines de pages conservatrices plus petites. Des sites médiatiques de centre-gauche figuraient également sur la liste, notamment Media Matters.

    Un autre document indique que le moteur de recherche classe les sites en fonction de critères de qualité ou de fiabilité. Sur une capture d’écran présentée dans le document, le Wall Street Journal occupe le premier rang, tandis que RT America apparaît au milieu de la liste, entre Fox News et Brietbart.

    Pour illustrer les révélations de M.Vorhies, le blogueur britannique Paul Joseph Watson dont la chaîne YouTube figure également sur la liste noire de Google, a posté une vidéo montrant ses tentatives désespérées de trouver sa chaîne dans les résultats de recherche de Google, alors qu’il utilisait les mots clés «paul joseph watson youtube channel».

    https://fr.sputniknews.com/societe/201908151041935510-un-ex-employe-de-google-affirme-que-le-geant-du-web-a-etablit-une-liste-noire-de-medias/

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  10. Selon le gouvernement fédéral, 19 millions d'acres de terres agricoles n'ont pas été cultivés cette année


    par Tyler Durden
    Jeu., 15/08/2019 - 22:25
    Créé par Michael Snyder via le blog The End of The American Dream,


    Si ce titre vous semble vraiment mauvais, c'est que la situation à laquelle nous sommes confrontés est vraiment mauvaise.

    Ces derniers mois, j’ai écrit article après article sur la crise sans précédent à laquelle sont confrontés les agriculteurs américains cette année. Dans ces articles, j'ai toujours dit que "des millions" d'acres de terres agricoles n'avaient pas été plantés cette année, car je savais que nous n'avions pas encore de chiffre final. Eh bien, maintenant nous le faisons, et c'est extrêmement troublant. Bien sûr, certaines personnes ne croient même pas que nous sommes confrontés à une crise et quelques-unes m’ont même accusé d’avoir exagéré la gravité des problèmes auxquels les agriculteurs américains sont actuellement confrontés. Malheureusement, les choses ne sont pas aussi mauvaises que je le pensais - la vérité est qu'elles sont encore pires. Selon le Département de l’agriculture des États-Unis, 19,4 millions d’acres (7.689.027,21 ha) de terres agricoles américaines n’ont pas été cultivées cette année. Ce qui suit vient directement du site officiel de l'USDA…

    - voir clip sur site -

    Les producteurs agricoles ont déclaré ne pas être en mesure de cultiver plus de 19,4 millions d'acres en 2019, selon un nouveau rapport publié par le Département de l'agriculture des États-Unis (USDA). C’est le nombre de superficies de plantes le plus évité signalé depuis que l’agence de service agricole (FSA) de l’USDA a commencé à publier le rapport en 2007, soit 17,49 millions d’acres de plus que ce qui avait été annoncé à la même époque l’année dernière.

    C’est donc le chiffre le plus élevé que l’USDA ait jamais signalé pour une seule année. Il est près de 17,5 millions d’acres de plus que le total final de l’an dernier, inférieur à 2 millions d’acres.

    Si vous avez suivi mes articles régulièrement, vous savez exactement pourquoi cela est arrivé. Le milieu de la nation a été frappé de plein fouet par la pluie sans fin et les inondations sans précédent au cours du premier semestre de 2019, et ce nouveau rapport de l'USDA montre que la grande majorité des acres non plantés provient de cette région du pays…

    Plus de 73 % de ces superficies de plantes empêchées se trouvaient dans 12 États du Midwest, où les fortes précipitations et les inondations de cette année ont empêché de nombreux producteurs de planter principalement du maïs, du soja et du blé.

    «Les producteurs agricoles à travers le pays sont confrontés à des défis importants et à des décisions difficiles sur leurs fermes et leurs ranchs», a déclaré Bill Northey, sous-secrétaire de l'USDA pour la production et la conservation agricoles. «Nous savons que les agriculteurs traversent une période difficile et nous nous sommes efforcés d'améliorer la flexibilité de nos programmes pour aider les producteurs empêchés de planter.»

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  11. Bien sûr, les 19,4 millions d’acres qui n’ont pas été plantés ne sont qu’une partie de l’histoire.

    La plupart des agriculteurs ont réussi à obtenir des semences dans le sol malgré les conditions difficiles, mais dans une grande partie du pays, les cultures ne sont pas en bon état.

    En fait, selon le dernier rapport sur les progrès des cultures, seulement 57 pour cent du maïs est considéré comme «en bon état» ou «en excellent état».

    Malheureusement, la récolte de soja du pays est encore pire. À ce stade, seulement 54% du soja est en «bonne» ou en «excellente» forme.

    En outre, seuls 8 % de la récolte de blé de printemps aux États-Unis ont été récoltés jusqu'à présent. C'est «nettement en dessous de la moyenne quinquennale de 30 %».

    Alors qu'est-ce que tout cela signifie ?

    Eh bien, cela signifie que nous avons une vraie crise sur nos mains. On cultive beaucoup moins de cultures et un pourcentage important de celles qui sont cultivées ne sont pas en bon état. Les rendements vont être très bas, ce qui signifie que la production agricole américaine sera bien en dessous des attentes initiales.

    En d'autres termes, nous allons produire beaucoup moins de nourriture que d'habitude.

    Une mauvaise année ne sera pas la fin du monde, mais si les choses ne rebondissaient pas l’année prochaine? Comme je le répète sans cesse à mes lecteurs, notre planète devient de plus en plus instable de nombreuses façons différentes, et les conditions météorologiques mondiales ont considérablement changé. De nombreux experts émettent des avertissements très inquiétants quant à l'avenir, alors que les conditions météorologiques continuent de changer, et certains pensent que ce que nous avons vu jusqu'à présent n'est que le début de cette crise.

    Presque chaque jour, de nouvelles manchettes font état de conditions météorologiques extrêmes et de records. Par exemple, une communauté du Colorado vient d'être frappée par la taille de la balle molle…

    La grêle des monstres est tombée du ciel et a martelé mardi des régions du centre des États-Unis, détruisant un record d'État. Plus tôt mardi, avant que les tempêtes ne se développent, Reed Timmer, météorologiste du AccuWeather Extreme, a averti que le bilan de la grêle dans l’État du Colorado pourrait être compromis compte tenu de l’intensité des tempêtes qu’il voyait se développer.

    Sa prédiction s'est concrétisée mardi après-midi quand un grêlon d'un diamètre maximal de 4,83? tombé à Bethune, Colorado, mardi après-midi. Le record a été confirmé mercredi soir par le Colorado Climate Center et le bureau du service météorologique national à Goodland, au Kansas.

    Pour certains de mes lecteurs, cet incident monstrueux va déclencher une alarme majeure.

    Nous voyons régulièrement des choses que nous n’avons jamais vues auparavant. En d'autres termes, ce qui semble impossible se produit si souvent qu'il est devenu banal.

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  12. Malgré toutes nos technologies de pointe, nous sommes toujours totalement dépendants des conditions météorologiques. Si le temps ne coopère pas, les agriculteurs ne peuvent pas cultiver notre nourriture et nous ne mangerons pas.

    Espérons que la saison des récoltes se déroulera sans heurts, mais même si cela se produisait, les disponibilités alimentaires seraient beaucoup plus limitées dans les mois à venir, ce qui signifie que les prix continueraient à augmenter régulièrement.

    C'est une crise qui va nous toucher tous. J'aimerais que tout le monde comprenne cela, mais malheureusement, il y a encore beaucoup de gens qui ne prennent pas cela au sérieux.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-15/according-feds-19-million-acres-farmland-went-un-planted-crops-year

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  13. La croissance de la population mènerait à l’abondance des ressources

    Selon une étude récente de Human Progress, chaque être humain supplémentaire né sur notre planète semble rendre les ressources proportionnellement plus abondantes.


    Par Allison Ryan1.
    16 AOÛT 2019
    Un article de Human Progress


    Le rédacteur en chef de Human Progress Marian Tupy et le professeur Gale Pooley de l’Université Brigham Young de Hawaï ont analysé les données de 50 produits de base couvrant les domaines de l’énergie, de l’alimentation, des matériaux et des métaux sur 37 ans afin de mettre au point un nouveau cadre d’évaluation de la disponibilité des ressources. Les auteurs défendent l’idée que loin d’entraîner la raréfaction des ressources, la croissance de la population s’est accompagnée d’une plus grande abondance des ressources.

    L’étude part du célèbre pari proposé en 1980 par l’économiste Julian Simon au biologiste Paul Ehrlich à propos des effets de la croissance de la population sur les ressources de la Terre. Alors que Paul Ehrlich alertait sur le fait que la croissance démographique pourrait épuiser les ressources et conduire à une catastrophe mondiale, Julian Simon considérait que les humains étaient la « ressource ultime » capable d’innover en permanence pour se sortir de telles pénuries. Le pari Ehrlich-Simon fit le suivi du prix déflaté d’un panier de 5 matières premières entre 1980 et 1990 et trouva, comme prévu par Simon, que les prix des 5 produits mesurés avait baissé de 57,6 % en moyenne malgré une croissance de la population mondiale de 873 millions d’individus sur la même période.

    Tupy et Pooley ont développé le concept de Simon en l’élargissant à 50 commodités sur une période de 37 ans (de 1980 à 2017). Conclusion : sur cette période, le prix réel de leur panier a baissé de 36,3 %.

    Ils ont également introduit une nouvelle grandeur intitulée « temps-prix » (en anglais : time-price), c’est-à-dire le temps de travail nécessaire à une personne moyenne pour gagner assez d’argent afin d’acheter un produit de base particulier. Ils ont alors constaté que le « temps-prix » de leur panier avait chuté de 64,7 %. Autrement dit, les produits qui s’achetaient avec 60 minutes de travail en 1980 ne demandaient plus que 21 minutes de travail en 2017. Si cette tendance devait se poursuivre, les commodités pourraient voir leur prix divisé par 2 tous les 26 ans.

    Les auteurs ont aussi développé le concept d’élasticité-prix de la population (en anglais : price elasticity of population ou PEP) qui leur permet d’estimer l’effet de la croissance démographique sur la disponibilité des ressources. Entre 1980 et 2017, la population mondiale est passée de 4,46 milliards à 7,55 milliards, soit une augmentation de 69,3 %. La PEP indique que le « temps-prix » du panier des 50 commodités étudiées a baissé de 0,934 % pour chaque pourcent d’augmentation de la population mondiale. Chaque être humain supplémentaire né sur notre planète semble rendre les ressources proportionnellement plus abondantes pour le reste du monde.

    À partir des valeurs PEP, les auteurs ont élaboré le « Cadre d’analyse d’Abondance des Ressources ». Ce dernier décrit la progression qui va d’une abondance décroissante à une extrémité à une abondance croissante à l’autre extrémité. Les auteurs en concluent que l’humanité vit dans l’abondance, le « temps-prix » des produits de base diminuant proportionnellement plus vite que la population ne s’accroît.

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  14. Finalement, ils ont bâti l’Index Simon d’Abondance des Ressources (en anglais : Simon Abundance Index ou SAI) qui représente le ratio entre l’évolution de la population et l’évolution du « temps-prix ». Entre 1980 et 2017, la disponibilité des ressources a augmenté à un taux de croissance composé de 4,32 % par an. Ceci signifie que la Terre était 379,6 % plus abondante en 2017 qu’en 1980.

    Tupy et Pooley prévoient que le « temps-prix » des commodités pourrait baisser de 29 % supplémentaires au cours des 37 prochaines années à mesure que l’humanité continuera à rendre les ressources plus abondantes via une utilisation plus efficace, une offre accrue et le développement de produits de substitution moins coûteux. Ils préviennent cependant que cette tendance ne pourra se poursuivre qu’à la condition que les incitations de marché et le mécanisme des prix perdurent.

    « Le monde est un système fermé au sens où un piano est un système fermé. Ce dernier a seulement 88 notes, mais ces notes peuvent être combinées pratiquement à l’infini. Il en va de même pour la planète, » expliquent Tupy et Pooley. « La Terre est composée d’un nombre fini d’atomes, mais les combinaisons possibles de ces atomes sont infinies. Dès lors, ce ne sont pas les limites physiques de notre planète qui importent, mais la liberté humaine d’expérimenter et d’imaginer de nouvelles utilisations des ressources que nous avons. »

    L’article complet de Tupy et Pooley est à lire ici.

    Texte d’origine (4 décembre 2018) : Introducing the Simon Abundance Index

    Traduction pour Contrepoints : Nathalie MP.

    https://www.contrepoints.org/2019/08/16/351456-la-croissance-de-la-population-menerait-a-labondance-des-ressources

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    1. Une chose est certaine: on ne travaille plus comme avant.

      Dans les pays pauvres les gens travaillent avec des outils de leurs grands-pères. Dans les pays riches ils ont des tracteurs qui font le travail de 300 ou 500 personnes quand c'est pas 2000 ! C'est-à-dire qu'une personne nourrit aujourd'hui beaucoup plus de personnes qu'avant.

      C'est pourquoi tout est fait pour supprimer les paysans qui osent nourrir la population !

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  15. Time Mag - Assommer les croyants: Pourquoi le cerveau des négateurs ne peut pas gérer le changement climatique


    August 15th, 2019


    C'est une auto-félicitation déguisée en "science". Les insultes sont considérées comme des échecs humains universels, mais le message évident est que ceux qui croient au «changement climatique» sont exemptés. (Seuls les incroyants ont un esprit plus petit et un cortex plus égoïste.)

    Time Magazine: Pourquoi votre cerveau ne peut pas traiter le changement climatique
    Vous devez être assez stupide pour ne pas recevoir ce message:

    … Nous savons - du moins ceux d'entre nous qui ne sont pas en proie à la négation directe du climat - à quel point c'est grave. Mais nous ne pouvons pas sembler agir pour sauver le futur.

    Les lecteurs de Time qui n’ont pas encore annulé leur abonnement aimeront peut-être lire ceci et se donner une photo gratuite de mojo, sachant qu’ils peuvent gérer le changement climatique. Peut-être achètent-ils du temps parce que cela leur dit qu’ils sont les êtres doués et supérieurs qu’ils espèrent être. C'est la manne pour ceux qui ont une faible estime de soi et une vie sans signification.

    Bryan Walsh, le rédacteur en chef de TIME, correspondant international pour l’énergie et l’environnement, et le chef du bureau de Tokyo en 2006 et 2007.

    Comme d’habitude, la projection descend complètement:

    [Nous échouons] pour de nombreuses raisons, allant de la polarisation politique aux campagnes de désinformation de grandes entreprises énergétiques à la simple difficulté technique du remplacement des combustibles fossiles à base de carbone. Mais la plus grande raison se trouve dans nos propres esprits.

    Les véritables victimes des campagnes de désinformation sont ceux qui pensent que les tempêtes et les inondations sont «nouvelles», et chaque type de temps est un présage magique présage d'un destin tragique. Et le pire type de polarisation politique est celui qui transforme une discussion scientifique en guerre tribale - ce n’est pas 1,2 ou 1,5 degrés, c’est un homme bon: un homme méchant, un expert et un «négateur» ?

    Voulez-vous avoir pitié de ça ?

    Bryan Walsh gère même un air de fausse compassion et de compréhension alors qu'il plonge dans une condescendance de premier ordre. Je veux dire, ces pauvres normales, leur cerveau ne peut vraiment pas gérer les risques. De simples déplorables ont des défauts mentaux visibles dans les IRMf:

    Lorsque vous pensez à vous-même à l’intérieur du tube métallique étroit d’une machine d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), une certaine partie de votre cerveau, appelée cortex préfrontal médian (MPFC), s’allumera comme à Times Square le soir du Nouvel An. Si vous pensez à un membre de la famille, le MPFC s’allumera toujours, mais avec moins de vigueur. Et si vous pensez à d'autres personnes avec lesquelles vous ne sentez aucun lien - par exemple, les habitants de la nation insulaire des Maldives en Asie du Sud, qui seront probablement un jour effacées par l'élévation du niveau de la mer provoquée par le changement climatique - la MPFC allume encore moins.

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  16. Vous n’avez pas besoin d’une IRM de 3 millions de dollars pour savoir que l’être humain est une créature égocentrique.

    Vous n’avez pas besoin d’un appareil d’IRM à 2 dollars pour savoir que cet article alourdit les démunis avec des spéculations sans fondement basées sur des scanners cérébraux imaginaires. Qui a besoin de données quand vous pouvez simplement les simuler ?
    Prenons le chemin conformiste facile et sans risque, mais supposons que nous sommes au-dessus de tout, plus intelligents que le riff raff.

    Adapté de FIN DU TEMPS: Un bref guide sur la fin du monde par Bryan Walsh.

    Image: Hémisphère cérébral: wikimedia, les données de polygones ont été générées par le Centre de données pour les sciences de la vie (DBCLS)

    http://joannenova.com.au/2019/08/time-mag-buttering-up-believers-why-deniers-brains-cant-process-climate-change/

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    1. Ce n'est pas pour rien si l'AOC Greta est cheffe des verts trisomiques. Ces attardés mentaux dangereux (nazis) alarment la population avec leurs inepties que 'la mer va monter' ! ou que les saisons sont mortelles ! (il fait plus chaud en été qu'en hiver !!).

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  17. Racisme en Amérique

    Par Jayant Bhandari
    16 août 2019


    Selon les médias américains, il semblerait que l'Amérique empêche les gens d'entrer dans le pays, place les réfugiés dans des camps de concentration et que le racisme et le sexisme sévissent parmi la police, les admissions à l'université et les recrutements en entreprise.

    Selon Ilhan Omar, l'un des membres émergents du Congrès américain, les personnes les plus exposées à la criminalité aux États-Unis sont d'origine européenne. Elle veut qu'ils soient profilés et surveillés. Ironiquement, ses parents, au lieu de s’installer dans un pays musulman ou dans un autre pays africain, ont choisi de s’installer en Amérique. Et il ne fait aucun doute que je ne peux pas penser à quiconque d'Amérique du Sud, d'Afrique, du moyen-orient et du sous-continent indien qui aurait eu l'occasion de s'installer en Amérique.

    Les gens déménagent en Amérique parce qu'ils ont plus d'opportunités et se sentent plus respectés. Vous n'êtes pas obligé de corrompre le policier. La couleur de votre peau, votre sexe, votre religion, etc. ne sont au moins pas les raisons officiellement indiquées pour lesquelles des opportunités seraient refusées. Les tribunaux sont raisonnablement équitables et votre propriété privée raisonnablement sûre.

    L'Amérique est une terre de rêves, une terre de liberté et une terre de refuge pour les opprimés, une société créée par des gens courageux et travailleurs venus d'Europe.

    L'Amérique est-elle parfaite ? Ce n’est pas le cas. Mais les gens viennent en Amérique parce que c'est nettement supérieur à ce que les immigrants et les réfugiés ont laissé derrière eux. Quiconque pense que c’est le racisme américain qui l’empêche de réussir dans la vie transfère simplement de manière responsable ses propres erreurs et sa paresse, ou essaie de culpabiliser les personnes d’origine européenne pour obtenir des ressources. Une telle personne n’a aucune gratitude pour ce qu’elle a eu, mais ne s’inquiète que de ce qu’elle n’a pas eu. Cette mentalité de mendiant fait partie de l’enfer, le milieu culturel du tiers monde, qui est de plus en plus une partie acceptable du discours public en Amérique.

    Bien sûr, comme le démontre Ilhan Omar, le fanatisme contre les Européens est non seulement parfaitement acceptable, mais encouragé. Un tel fanatisme est perçu comme un signe d’arrivée, un signe que ces réfugiés et immigrants sont supérieurs. Bien sûr, ils n’ont rien à montrer quant à la supériorité de leurs sociétés tribales et de leurs religions oppressives. Dans le système multiculturel de l'Amérique, vous devez approuver les coutumes régressives des immigrants et admirer leur soi-disant art, musique et danse enfantins.

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  18. Alexandria Ocazio-Cotez regarde tout depuis le prisme de son territoire de congrès dominé par les immigrants et les réfugiés d'Amérique du Sud. Rashida Tlaib est un fier musulman américain américain. Ayanna Pressley est un fier Américain noir. Ironiquement, aucune d’entre elles ne gagnerait un salaire annuel de 175 000 $ si ce n’était pour sa race, sa religion ou son sexe. Voilà pour le sexisme et le racisme auxquels ils prétendent être confrontés: ils bénéficient en réalité d'un traitement préférentiel. En outre, bien qu'ils soient vraiment fiers d'être américains, il s'agit d'une fierté à trait d'union. Dans leur imagination, ils voudraient transformer l’Amérique à l’image de leur appartenance tribale, ce qui serait une abomination pour l’idée de l’Amérique.

    Même dans les entreprises méritocratiques, les personnes de couleur ont la préférence, à supposer que tout le reste soit semblable aux autres candidats.

    Dans l’Amérique d’aujourd’hui, si chacun est autorisé à être fier de sa religion, de sa race et des enfers que ses parents ou lui ont laissés, il existe un groupe de personnes censées se sentir coupables de leur race. Ce sont des personnes d'origine européenne, qui sont à l'origine du grand succès de l'Amérique et de la majeure partie du capital intellectuel de l'humanité. Ils se sentent coupables parce qu’ils sont, à part les Asiatiques de l’Est, les seuls à pouvoir se sentir coupables et honteux.

    Au pays de la liberté, il suffit aujourd’hui de toute accusation de racisme contre les Européens d’origine européenne pour détruire leur carrière et leur vie sociale.

    L'année dernière, à Philadelphie, quelques hommes de race noire étaient à Starbucks. Comme ils n’avaient rien acheté, le responsable leur a donc très justement demandé d’acheter quelque chose ou de partir. Les hommes ont insisté pour rester sur place sans rien offrir. La police a été appelée. Je pensais que la compagnie honorerait le manager. Au lieu de cela, Starbucks s'est excusé, a offert du café gratuit aux Noirs et a organisé un cours sur la diversité pour ses employés. Je n'offre plus ma coutume à Starbucks.

    Récemment, un Blanc a demandé poliment à un homme noir qui s'était glissé derrière lui dans un bâtiment sécurisé d'attendre à l'extérieur du bâtiment. L'homme noir au lieu de partir poliment, la vidéo a enregistré l'incident et a revendiqué le racisme. Pour ne pas être en reste, CNN a publié cette vidéo dans son titre. Inquiet d'avoir l'air raciste, la police est restée en arrière.

    De plus en plus de criminels noirs ont une licence gratuite pour faire ce qu'ils veulent.

    Les personnes d'origine nord-européenne sont de loin les personnes les moins racistes et les moins sexistes de la planète. C'est la raison pour laquelle toutes les personnes du monde entier veulent venir dans des endroits dirigés par elles. Les personnes de couleur, les musulmans et les noirs préfèrent travailler pour un chef d'origine nord-européenne, car il est susceptible d'être juste et généreux. Ils sont confrontés à la plus grande part d'animosité de la part de leurs semblables, des Noirs à des Noirs, des Musulmans à des Musulmans et des Indiens à des Indiens, mais ils hypocritent tous leurs manquements.

    L'Amérique est un melting-pot, mais seulement pour ceux qui veulent s'assimiler. Parce que les gens sont tribaux, c'est probablement le pays le plus ghettoïsé de l'Ouest.

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  19. Laissant le manque de gratitude être toléré, la culture, les coutumes et les religions du tiers monde soient honorées sous le couvert du multiculturalisme, et le traitement préférentiel accordé aux personnes de couleur est un racisme peu attrayant. En d'autres termes, l'Amérique infantile activement les personnes qui ne sont pas d'origine européenne. Ce n'est pas un racisme innocent innocent. Étant donné que très bientôt 50% de l'Amérique sera d'origine non européenne, la politique de l'Amérique se tournera brusquement vers la gauche, une fois que Trump aura disparu. Il y a trop d'inertie pour arrêter l'inévitable. Les États-Unis deviendront probablement le premier pays occidental à se détruire.

    Une fois que les États-Unis sont devenus une catastrophe du tiers monde, divisée en de plus petites unités, ils devraient réfléchir à deux leçons. Les sociétés multiethniques, multiculturelles et multiraciales ne fonctionnent pas. Et ces bonnes personnes intelligentes souffrent d'un handicap majeur. Ils ne parviennent pas à comprendre la nature du mal et de la faible intelligence.

    https://www.lewrockwell.com/2019/08/jayant-bhandari/racism-in-america/

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    1. Le racisme n'existe pas. Le racisme n'a pas été inventé par le Peuple mais par la dictature et soutenu par les tribunaux !

      Il y a plusieurs races de chiens, bergers allemands, lévriers, teckels, etc mais l'on ne peut parler de races entre bergers allemands blancs, gris, marrons ou noirs !

      C'est pourquoi ceux qui condamnent sont eux-mêmes des racistes et voient différentes races entre les couleurs de bergers allemands.

      Personne ne peut être accusé de racisme mais seulement de choix de couleurs ! Les blancs vont l'été se faire bronzer. Chacun ses goûts. C'est la liberté de chacun. La liberté de choix est non-condamnable.

      Rappelons que l'Amérique est le pays de la liberté (d'aller d'un mur à l'autre) mais PAS le pays de la Démocratie !

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