- ENTREE de SECOURS -



lundi 24 juillet 2023

Après le covid et la guerre en Ukraine, le choc climatique ?

 

116 commentaires:

  1. Après le covid et la guerre en Ukraine, le choc climatique ?


    23.07.2023
    www.kla.tv/26623


    Les gens effrayés et paniqués se laissent (presque) imposer n'importe quoi. Cette réalité psychologique de la stratégie du choc est exploitée sans pitié par le Forum économique mondial (FEM) (qui est un réseau mondial d'oligarques suprêmes) pour atteindre ses objectifs par la mise en scène de crises. Le FEM se sert par exemple de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et des principaux médias. Cette stratégie de choc a récemment permis d'imposer des mesures Covid à volonté, d'emprisonner des populations entières pendant des mois et de les intimider - en leur faisant porter des masques - pour qu'elles « se taisent ». Des entreprises ont été fermées à tour de bras, des économies nationales ont été ruinées et les gens, suite à la vaccination, sont devenus en masse handicapés, malades ou sont morts. Tout cela n'aurait pas été possible avec un esprit calme et sans le « choc Covid » artificiellement médiatisé et surdramatisé.

    L’onde de choc mise en scène qui a suivi est actuellement la guerre en Ukraine. Soudain, une guerre est quasiment aux portes de l’Europe et menace de virer à une guerre mondiale. Et une fois de plus, la politique dirigée par les oligarques du FEM peut décréter, en passant au-dessus de la population, des mesures que personne n'approuverait s'il était lucide. Il suffit de penser aux livraisons d'armes surfacturées, aux sanctions qui ruinent des économies nationales entières et à l'aide humanitaire démesurée, dont la majeure partie disparaît dans des canaux obscurs. La peur d'une guerre qui s'étend, attisée par la politique et les médias, permet que la population accepte cette méthode nuisible.

    On se souvient que Klaus Schwab, le fondateur du FEM, avait proclamé le Great Reset comme solution aux malheurs de l'humanité dans lesquels elle s'embourbait apparemment de plus en plus. Mais que se passe-t-il si ce n'est pas l'humanité dans son ensemble, mais la mafia financière et ses acolytes, c'est-à-dire des personnes comme Klaus Schwab, des hommes de main des super-riches, qui sont à l'origine de ces misères et de ces impasses qui mettent à zéro des nations et des économies entières ? Le Great Reset, c'est-à-dire un nouveau départ à partir de zéro, est sensé se produire comme un supposé plan de sauvetage sous la forme d'un Nouvel ordre mondial totalitaire et centralisé selon les règles du jeu du FEM. Sans stratégies de choc artificiellement mises en scène et alimentées par les médias, aucun être humain ne renoncerait jamais à ses affaires et à sa liberté pour accepter ce Nouvel ordre mondial.

    Selon le général roumain haut gradé Emil Strainu, le prochain programme de mise à zéro, la prochaine attaque terroriste contre toute l'humanité, serait déjà à la porte : cette fois-ci, il ne s'agirait pas d'une pandémie ou d'un conflit guerrier planifié de longue date. Non ! La prochaine vague de panique sera provoquée par des catastrophes climatiques apocalyptiques.

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  2. Il existe dans le monde plus de 180 installations HAARP

    Le général Emil Strainu, expert en géo-ingénierie, a expliqué au journaliste serbe Dragan Vujicic comment HAARP, qui génère de gigantesques champs électriques, sera utilisé comme « arme de l'apocalypse » sous la direction des plus grands oligarques financiers pour la guerre économique, le changement climatique et le contrôle de la population. Strainu a indiqué qu'il avait visité un centre HAARP américain en Alaska et qu'il y avait appris comment cette arme était utilisée. Il a expliqué clairement que certaines des applications de HAARP déclencheraient des explosions similaires à celles des bombes atomiques. HAARP peut également modifier l'environnement et générer des cyclones, des tornades, des trombes d'eau et des tsunamis, même dans des zones où ils ne se produisent pas normalement. De même, des catastrophes dues à la chaleur et à la sécheresse et des incendies de forêt, tout comme des fortes pluies, des inondations catastrophiques, des grêles géantes et des coups de froid. Cette arme hyper-énergétique, dirigée par les plus grands oligarques financiers, peut continuer à déclencher des tremblements de terre et des éruptions volcaniques. Il existe dans le monde plus de 180 installations HAARP de ce type, qui entrent maintenant en action entre elles.

    Selon les communiqués du 10 avril 2023 publiés sur le site web de l'Agence d'État de météorologie espagnole (AEMET), plus de 50 pays du monde participent à des expériences météorologiques. Des rapports réguliers du comité d'experts de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) fournissent des informations à ce sujet. Selon AEMET, la géo-ingénierie utilisée dans ce contexte comprend « un large éventail de méthodes et de technologies visant à modifier de manière ciblée le système climatique », par exemple en introduisant des particules fines dans l'atmosphère. Et c'est précisément là que l'on peut reconnaître la signature des oligarques du FEM car les organisations climatiques qu'ils ont créées, comme le Club de Rome et l'IPCC, et leur propagande climatique permettent de générer d'énormes quantités d'argent. Le choc climatique artificiellement créé permet d'imposer des mesures douteuses qu'aucune personne dotée d'un esprit logique n'approuverait sans cette « stratégie du choc » psychologique mise en scène. Qu'il s'agisse de la taxe sur le gaz carbonique, de la réduction des émissions de gaz carbonique, des restrictions de mobilité, de la transformation des systèmes de chauffage, des restrictions et des interdictions de secteurs économiques entiers, et bien d'autres choses encore. Toutes choses pour lesquelles il n'existe aucune base scientifique fondée, mais uniquement la propagande climatique alarmiste des organes du FEM. Rappelons-nous que l'objectif déclaré est le Great Reset, la mise à zéro de toutes les économies et de toutes les nations, afin de pouvoir installer au point le plus bas, en guise de redémarrage, un Nouvel Ordre Mondial totalitaire et centralisé, auquel aucun être humain ne consentirait sans cette pression gigantesque.

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  3. Les choses ne sont donc manifestement pas ce qu'elles semblent être en ce qui concerne la météo et le climat. Le prétendu changement climatique d'origine humaine serait effectivement causé par l'homme, non pas en raison d'émissions de gaz carbonique ou autres, mais par les installations HAARP associées à la géo-ingénierie. C'est là que se trouvent les responsables du mal.
    Il convient donc de réfléchir, de rester pondéré et d'informer nos semblables lorsque la météo devient de plus en plus capricieuse et que la prochaine propagande de panique climatique est lancée. Et encore un appel aux professionnels près desquels se trouve une installation HAARP : Si vos moyens techniques vous le permettent, prouvez que cette installation est en partie responsable d'une catastrophe météorologique actuelle.

    de hm.
    Sources / Liens :
    Un général roumain met en garde : la super-arme HAARP est utilisée pour une géo-alerte « apocalyptique ».
    https://uncutnews.ch/rumaenischer-general-warnt-haarp-superwaffe-wird-fuer-apokalyptische-geowarnung-eingesetzt/

    Ticket:
    SE-892

    2023 - Le monde pris en étau par la terreur météorologique mondiale
    Attaque frontale contre l'homme et la biosphère par un « changement climatique » qui n'existe pas.
    https://dudeweblog.wordpress.com/2023/03/24/2023-die-welt-im-wurgegriff-des-globalen-wetterterrors/

    Confirmation officielle de la situation : L'Espagne manipule la météo
    https://transition-news.org/offiziell-spanien-manipuliert-wetter

    « L'ultime fausse solution » - La géo-ingénierie
    https://uncutnews.ch/die-ultimative-scheinloesung-die-gates-und-soros-bastarde-moechten-die-erde-abkuehlen/

    Dr. Markus Krall : « La politique climatique est déjà une expropriation ».
    https://auf1.tv/nachrichten-auf1/dr-markus-krall-die-klimapolitik-ist-schon-eine-enteignung/?mc_cid=0a860c8b06&mc_eid=9a671a080e?ac=0&lc=0

    Espagne : manipulation artificielle du temps
    https://transition-news.org/spanien-kunstliche-wettermanipulation-2-teil

    Organisation météorologique mondiale
    https://worldweather.wmo.int/de/country.html?countryCode=83

    Un initié avertit que HAARP créera des « catastrophes bibliques » pour inaugurer le « nouvel ordre mondial »
    https://rumble.com/v2g2tcs-insider-warns-haarp-will-create-biblical-catastrophes-to-usher-in-new-world.html

    Géo-ingénierie : Le général roumain Emil Strainu sur les possibilités terrifiantes de la géo-guerre
    https://yogaesoteric.net/en/geoengineering-romanian-general-emil-strainu-on-the-terrifying-possibilities-of-geo-warfare/

    https://www.kla.tv/fr

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  4. La militarisation de la nourriture passe à la vitesse supérieure. "Manger des insectes pour le dîner"


    Par Stephen Karganovic
    Recherche mondiale,
    23 juillet 2023


    Dans les années 1970 , le génie visionnaire Henry Kissinger a identifié la nourriture (en plus de l'énergie) comme un mécanisme majeur qui pourrait être utilisé pour soumettre l'humanité récalcitrante :

    « Qui contrôle l'approvisionnement alimentaire contrôle les gens ; qui contrôle l'énergie peut contrôler des continents entiers ; qui contrôle l'argent peut contrôler le monde.

    Le contrôle de l'argent semble glisser des mains de la cabale du Dr Henry, et leur domination sur l'approvisionnement énergétique mondial semble également s'évaporer, mais ils n'abandonnent pas leur atout. C'est la capacité de contrôler et, surtout, de diminuer de façon catastrophique les ressources alimentaires mondiales.

    Fidèle à sa parole, lors de la Conférence mondiale de l'alimentation de 1974 à Rome, Henry a dévoilé le plan d'utilisation de la nourriture pour abattre la population mondiale et faire chanter les gouvernements pour qu'ils fassent la volonté de ses maîtres. Tout cela était formulé avec circonspection, bien sûr, et rédigé dans la langue ésopienne entièrement intelligible, outre les connaisseurs, seulement pour un nombre moindre d'observateurs attentifs, mais restant largement opaque pour les serfs dont l'extermination massive est envisagée .

    Depuis lors, avec leur persistance caractéristique, les amis et les mentors d'Henry ont travaillé dur pour que cela se produise. Une crise alimentaire mondiale machinée est en préparation.

    Des centaines de millions, et de préférence des milliards, de terriens ignorants seront amenés à quitter ce monde afin de répondre aux agendas ("verts", dans ce cas particulier) des méchants psychopathes qui en dirigent une grande partie. Et cela ne se produit pas en raison de l'opération des forces inexorables de la nature (comme l'affirment de faux récits environnementaux) mais par la conception humaine.

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  5. Cela ressort clairement de la législation paneuropéenne de mauvais augure proposée il y a quelques jours par la Commission européenne. Les détails en ont été rapportés par Arche Noah , basée à Bruxelles , qui est pour une fois une véritable ONG, et non une fraude financée par Soros. Il défend vigoureusement l'intérêt public au sens le plus authentique et, dans ce cas, sans équivoque existentiel.

    Le monde somnolent devrait prêter attention, mais malheureusement ce n'est pas le cas. La piqûre mortelle du paquet législatif proposé par l'UE est faussement étiquetée comme une préoccupation pour «l'utilisation durable des ressources naturelles». Cette phrase trompeuse n'est cependant rien de plus qu'un mot de code. Il représente la sinistre nouvelle politique du « règlement européen sur les semences » et l'initiative législative concomitante visant à déréglementer le « nouveau génie génétique ».

    « Nous sommes consternés par cette attaque contre notre diversité de semences et de cultures en Europe », commente plaintivement la responsable politique d'Arche Noah, Magdalena Prieler. Et elle explique : « Avec ces propositions, nous courons le risque que des multinationales prennent le contrôle total de notre alimentation. Les ministres de l'agriculture et le Parlement européen doivent agir pour protéger les agriculteurs, les consommateurs et la biodiversité.

    Ils agissent certes, mais dans le sens diamétralement opposé. Il y a peu de chances que la législation proposée sur les semences ne soit pas adoptée par le Parlement européen acheté et payé parce que des intérêts économiquement puissants et idéologiquement cohérents sont alignés derrière elle. L'un de ses principaux effets recherchés est de requalifier en « commercialisation » tout transfert de semences naturelles au-delà d'une sphère privée très étroite.

    Une telle reclassification n'est pas simplement rhétorique. Cela ouvre automatiquement la porte à une réglementation bureaucratique sans restriction pour laquelle l'Union européenne est tristement célèbre, la courbure autorisée des concombres pouvant être vendus dans les supermarchés n'étant qu'un des exemples les plus flagrants.

    Mais alors que la forme des concombres est un sujet risible dont seuls les maniaques du contrôle très malades se préoccuperaient, la réglementation des semences naturelles reproductibles à l'infini et leur remplacement obligatoire par des variétés OGM à usage unique est une affaire extrêmement sérieuse. Son effet ultime serait de rendre les producteurs alimentaires absolument et irréversiblement dépendants d'une demi-douzaine de sociétés transnationales qui contrôlent au niveau mondial ce commerce.

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  6. Leurs dirigeants, ne l'oublions pas, se mêlent à d'autres potentats mondialistes au WEF et à d'autres rassemblements et institutions similaires. Là, sans examen public ni responsabilité, de multiples plans sont élaborés, y compris si, combien et ce que des millions d'êtres humains dans le monde seront autorisés à manger.

    Si « si » sonne comme un mot trop brusque, les doutes devraient être dissipés par l'expérience récente de l'Éthiopie à cet égard.

    Deux exemples suffiront à démontrer l'étendue et la totalité de ce contrôle et la volonté maniaque de restructurer arbitrairement les modes de vie de millions de personnes qui l'inspirent. Aux Pays-Bas , les cantines scolaires introduisent déjà discrètement de la nourriture pour vers de farine et insectes pour les élèves, sous le faux prétexte de sauver la planète du réchauffement climatique.

    Le programme pilote aux Pays-Bas dissipe les assurances insouciantes (de ceux qui auraient dû savoir mieux) que les références autrefois comiques à la consommation obligatoire d'insectes n'étaient rien de plus qu'un excès théâtral inoffensif, mais pas un objectif politique ferme. Maintenant, la détermination implacable des mondialistes sans humour à cet égard est également corroborée par les plans qu'ils ont dévoilés pour l'Allemagne . La viande devrait être abolie dans le pays qui est le plus gros consommateur de protéines en Europe en rationnant l'apport personnel quotidien autorisé à seulement dix grammes. Bien sûr, l'Allemagne se trouve être également le pays le plus obéissant d'Europe, il sera donc très révélateur de voir avec quel succès ce programme pilote drastique sera mis en œuvre.

    Mais aussi dégoûtante que puisse être la substitution de plus en plus coercitive des «aliments» de détritus à la viande, l'essentiel de l'agenda est de prendre le contrôle absolu et de réorganiser génétiquement les cultures qui sont essentielles à la fois pour la consommation humaine et animale.

    En conséquence, en vertu du projet de loi de la Commission européenne, deux processus parallèles doivent être enclenchés. D'une part, comme indiqué précédemment, les agriculteurs ne seront autorisés à échanger leurs propres semences qu'en petites quantités et dans des conditions strictement réglementées. La vente de semences naturelles ne sera désormais plus possible. Les banques de gènes publiques, les collections privées et les initiatives semencières ne seront plus autorisées à donner leurs semences aux agriculteurs.

    Dans le même temps, cependant, les variétés de cultures génétiquement modifiées seront promues et complètement déréglementées, mettant les agriculteurs à la merci de puissantes sociétés agrochimiques telles que Bayer , BASF , Corteva et Syngenta , qui contrôlent déjà plus de la moitié du marché mondial des semences. Selon la porte-parole d'Arche Noah, Magdalena Prieler : "Le nouveau génie génétique est avant tout un outil permettant aux entreprises d'évincer leurs concurrents du marché et d'étendre davantage leur contrôle sur notre système alimentaire".

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  7. Exact, mais leurs principaux concurrents, aurait-elle pu ajouter, sont l'ensemble des petits agriculteurs individuellement dont la survie économique est la condition préalable essentielle à l'indépendance alimentaire de chacun ainsi qu'à l'accès à des aliments sains, chimiquement et biologiquement non contaminés.

    Inutile de dire que, contrairement à leurs «frères inférieurs», sous la nouvelle dispense Bill Gates , le grand partisan du bœuf synthétique , avec Klaus Schwab et Yuval Hariri , son animal piratable «prophète» (l'épithète méprisante de Hariri pour le reste d'entre nous qui s'applique à juste titre à lui-même) ne mangera pas d'insectes pour le dîner.

    Alors que des vaches irlandaises grossières et flatteuses sont massivement abattues et que des fermes néerlandaises abondamment productives sont fermées pour potentiellement affamer le reste d'entre nous sur des justifications frauduleuses inventées par des charlatans comme Greta Thunberg, elles n'auront qu'à claquer des doigts pour être servies. bœuf de Kobe ou n'importe quelle délicatesse exquise (autre que les vers de farine, bien sûr) que leurs palais délicats devraient avoir envie.

    *

    Stephen Karganovic est président de « Srebrenica Historical Project », une ONG enregistrée aux Pays-Bas pour enquêter sur la matrice factuelle et le contexte des événements survenus à Srebrenica en juillet 1995. Il contribue régulièrement à Global Research.

    https://www.globalresearch.ca/weaponisation-food-goes-into-high-gear/5825782

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  8. L’écologie punitive : misérable, contre productive et irrationnelle

    L’écologie politique instrumentalise la science à des fins idéologiques. Pourtant, la lutte pour un meilleur environnement ne pourra se faire sans croissance et progrès.


    le 24 juillet 2023
    Yves Bourdillon


    Pour réduire l’empreinte carbone : Tour de France transformé en tour de Bourgogne ; enseignement à distance et télétravail généralisés ; quota d’un steack par mois et d’un achat de vêtement par an et par personne ; interdiction des pelouses et piscines individuelles…

    Vous avez, bien sûr, deviné qu’il s’agit là de science-fiction. Plus précisément d’anticipation, c’est-à-dire de ce qui pourrait arriver demain. En effet, pas un jour ou presque ne passe sans que les pouvoirs publics français ou européen n’instaurent des mesures décroissantistes, ou ne durcissent les normes en matière de transport, logement, alimentation. Un contrôle renforcé de nos interactions et modes de vie dans l’objectif obsessionnel d’arriver un jour au Graal du zéro carbone net.

    Un insidieux agenda radical

    Les gouvernements n’assument certes pas un agenda aussi radical que celui évoqué plus haut, ou la prescription de « quatre voyages en avion maximum dans toute votre vie » faite, d’un air presque jubilatoire, par l’un des gourous les plus influents de ce discours, dont l’absence totale de doutes et de prises en compte d’hypothèses diverses signe, en fait, la démarche non scientifique. Discours martelé aussi par les militants-délinquants détruisant cultures, routes et usines, ainsi que les diverses vedettes qui, Tartuffe, se rendent aux quatre coins du monde en avion pour expliquer qu’il ne faut plus le prendre.

    Mais un chemin équivalent est bien tracé par les pouvoirs publics.

    Le Parlement européen ne vient-il pas de voter une loi imposant la mise en jachère d’un dixième des surfaces agricoles d’ici la fin de la décennie ? Le président de la Cour des comptes, dont on croyait naïvement que sa mission était de veiller à l’utilisation conforme de l’argent public, n’a-t-il pas appelé récemment à réduire notre consommation de viande (mais pas de fromages. Cherchez l’erreur) ? Il plantait au passage un poignard dans le dos de l’une des filières d’excellence de notre pays, qui ploie sous les normes et, surtout, les anathèmes au même titre que l’automobile, l’aérien, le tourisme, ou le BTP.

    Combien d’entrepreneurs, ingénieurs et techniciens fiers jadis de nourrir le monde, transporter les gens, ou les loger, jettent aujourd’hui l’éponge, accablés par les discours de culpabilisation ?

    Et le président de la République ne vient-il pas à l’instant de nous faire miroiter une « planification écologique touchant tous les secteurs » ?

    Planification : le mot a l’air inoffensif, mais cela implique que les prix et quantités de tout ce que vous produisez, consommez, ou investissez passent par les fourches caudines d’un comité d’État.

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  9. Vous apprendrez à aimer vous appauvrir

    Entendons-nous bien. Le combat écologique authentique visant à lutter contre gaspillages et pollutions est tout à fait estimable. Il ne s’agit pas non plus ici de nier l’impact de l’humanité sur le climat, ou de minimiser les graves épisodes caniculaires en cours en Espagne, Italie, États-Unis.

    Mais, l’air de rien, la politique suivie aujourd’hui vise à instaurer une véritable écologie punitive (ses thuriféraires n’aiment pas l’expression, mais c’est bien de cela qu’il s’agit, puisque cette fureur planificatrice consiste à pénaliser, voire interdire diverses activités, sans miser sur le progrès technologique, comme l’admet candidement un de ses influenceurs, l’astrophysicien spécialiste autoproclamé de l’extinction des espèces (??!!) Aurélien Barrau).

    Afin de ne plus rejeter à terme dans l’atmosphère ce gaz carbonique présenté désormais comme un poison (c’est aussi le nutriment des plantes, mais passons), ou du méthane et protoxyde d’azote, il s’agit de réduire l’économie à des secteurs d’activité vertueux subventionnés par les impôts levés sur celles des activités jugées nocives qui n’auront pas encore été tuées par le poids des taxes et des règlements.

    « On va vous apprendre à aimer ne plus prendre l’avion, ni la voiture et à ne plus manger, vous vêtir, ou vous loger à votre guise ».

    Les mêmes gourous vantent les parcours en vélo, même quand nous sommes vieux, fatigués, malades, chargé de sacs, ou avec de jeunes enfants, ou qu’il pleut. Il s’agirait pour eux d’expier notre addiction à la société de consommation pour découvrir des relations humaines « plus authentiques », comme si une vie immobile, faite de frugalité et de contemplation allait miraculeusement nous faire aimer nos voisins.

    Il ne suffira pas de se priver de week-end à Barcelone, mais bien d’imposer méthodiquement une décroissance qui ne dit pas son nom. Par la persuasion au début, « vous verrez comme vous aurez plaisir à vous conformer à ces restrictions et pénalités », puis plus fermement quand les gens se montreront récalcitrants. Certains Verts proposent déjà de poursuivre pour écocide tel ou tel industriel du pétrole (les automobilistes aussi, pour complicité ?), ou oublient que cette société industrielle qu’ils abhorrent s’est accompagnée depuis deux siècles d’une spectaculaire amélioration. Eh oui, c’est ce que disent les indicateurs de développement humain (malnutrition, mortalité infantile, espérance de vie, alphabétisation) partout dans le monde. Ainsi que d’une chute inédite de la proportion de l’humanité vivant dans l’extrême pauvreté (revenu de moins de 2,5 dollars par jour) ces quarante dernières années.

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  10. Cette écologie-là se révèle tout à la fois misérable, contre-productive et irrationnelle.

    Réduire, ralentir, rationner, rapetisser, réprimer
    En effet, nous appauvrir constitue bien l’objectif derrière les mots aimables de « transition » et « frugalité », imposés sans la moindre évaluation de l’impact sur nos vies. « Transitez, y a rien à voir. Réduire la quantité et le choix de biens et services que nous pourrons consommer, ou les rendre plus chers, donc inaccessibles au plus grand nombre, s’apparente bien à une cure d’appauvrissement. La seule nuance étant que pour certains ce serait volontaire (pas longtemps, la frugalité étant une théorie qui perd beaucoup de son charme dès qu’on passe aux travaux pratiques).

    Réduire, ralentir, rationner, rapetisser, réprimer.

    Cela constitue une politique de régression sociale, tout d’abord, bobos contre prolos. Déjà, ceux qui n’ont pas les moyens de changer de voiture sont menacés d’être exclus des centres-villes. Les pénalités associées aux logements à classe énergétique médiocre imposent des travaux que les ménages à revenus modestes n’ont souvent pas les moyens de payer. Quant à la raréfaction dramatique du foncier prévue par la loi ZAN (zéro artificialisation nette) elle se traduira, mathématiquement, par un renchérissement des logements au profit des possédants, souvent âgés, au détriment des jeunes primo-accédants. Sans compter qu’elle nuira à toute réindustrialisation.

    Réindustrialisation qui ne saurait qu’être verte, évidemment, grâce à la fameuse transition énergétique. Mais le solaire et l’éolien ont le léger inconvénient d’être non pilotables, dépendants des terres rares chinoises et bien plus coûteux qu’on ne le prétend ; les écologistes prétendent que le renouvelable crée trois fois plus d’emplois que les autres énergies, en oubliant que cela implique trois fois plus de salaires et donc des tarifs en conséquence…

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  11. Un coût social vertigineux

    Notamment, mettre fin aux moteurs thermiques et diminuer de moitié les gaz à effet de serre, gaz carbonique et méthane, d’ici 2030 en Europe nous infligerait inévitablement une récession d’une ampleur équivalente à celle provoquée par le covid…

    Malgré la vogue des renouvelables, les énergies fossiles constituent en effet toujours 80 % du mix énergétique mondial, comme au début du siècle !

    Les gouvernants savent que tout cela est irréaliste, ce qui ne les empêche pas de se livrer à une surenchère d’objectifs et engagements spectaculaires. Sans atteindre toutefois le niveau de l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de gaz et de pétrole qui promet la neutralité carbone à l’horizon 2050. Des hydrocarbures sans carbone, cela aurait tendance à être de l’eau, non ?

    Si réduire notre dépendance aux énergies fossiles en provenance de Russie et Moyen Orient est géopolitiquement judicieux, aboutir au zéro carbone à l’horizon 2040 aurait un coût social et humain monstrueux, comme l’explique bien un article de l’économiste Ralph Schoellhammer.

    De plus, cette transition à marche forcée aura un impact dramatique sur l’emploi.

    Que feront les ouvriers et ingénieurs de l’agro-alimentaire, l’automobile, l’aéronautique suite à l’effondrement de la demande ainsi programmé ? Ils se reconvertiront en consultant en mobilité douce, certificateurs d’agences de certification, ou producteurs de tofu ? Et puisqu’on parle d’agro-alimentaire, réalise-t-on que tourner le dos au si décrié modèle productiviste en refusant engrais et pesticides aboutira à des rendements divisés par deux ou trois, ce qui ne permettra pas de nourrir huit milliards d’humains ? Le Sri Lanka en a fait la funeste expérience.

    Bref, il n’y aura pas de décroissance heureuse.

    Les écologistes jouent contre leur camp
    Cette politique se révèlera aussi contre-productive.

    En effet, si la France, dont l’économie est une des plus décarbonées au monde grâce au nucléaire, disparaissait purement et simplement, l’effet sur les gaz à effet de serre serait annulé en moins d’un an par la croissance de la Chine (et en trois ans par celle de l’Indonésie).

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  12. Pékin construit une grande centrale à charbon très polluante tous les… quatre jours. « Qu’importe, répondent les écologistes radicaux, il faut bien que quelqu’un montre l’exemple ».

    Parce que vous croyez que, subjuguées par tant de vertu, la Chine et l’Inde vont nous emboîter le pas ? Au contraire, quand elles auront vu combien cela aura rendu les Français malheureux, comment cela aura dévasté leur industrie et donc leur indépendance nationale, ils en déduiront que cette politique doit être évitée à tout prix. Le combat écologique apparaîtra comme un odieux repoussoir et suscitera une réaction électorale d’allergie, partout dans le monde, qui emportera le bébé Vert avec l’eau du bain.

    La Science instrumentalisée

    Qu’importent emplois, prospérité et géopolitique, s’exclament toutefois ces écologistes, puisque la Science nous démontre que, sauf mesures draconiennes, la planète va mourir. Ils exciperont de cette menace pour piétiner sans limite nos droits et libertés, et faire taire sceptiques et contestataires.

    Le problème étant que la Science ne démontre rien de tout cela.

    Les certitudes catastrophistes assenées par des forts en gueule sur les plateaux TV, à rebours des écologistes pondérés comme Bjorn Lomborg, ou le cofondateur de Greenpeace Patrick Moore, ne sont pas si scientifiques qu’elles le prétendent. S’est imposée la vision de l’adolescente Greta Thunberg (dont les études sur les interactions complexes entre atmosphère, biotope et climat font autorité auprès des spécialistes), selon laquelle l’humanité aurait « droit » encore à un quota de 210 gigatonnes de rejet de gaz carbonique dans l’atmosphère avant de déclencher un emballement irréversible menaçant la vie sur Terre.

    L’affaire semble pourtant un peu plus compliquée que ça. Il n’est pas non plus établi rationnellement qu’à force de sacrifices et de planification interétatique l’humanité puisse limiter le réchauffement de la planète comme on règle le rhéostat d’un grille-pain !

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  13. S’il n’est pas question de contester ici les conclusions des spécialistes en climatologie, biologie ou énergie (on n’invoquera pas le « consensus », notion politique mais non scientifique, puisque la Science se nourrit seulement d’expériences irréfutables et de démonstrations), force est de constater que la Science court le risque d’être instrumentalisée par l’écologie décroissantiste.

    John Clauser, prix Nobel de physique 2022, fustigeait récemment le fait que « le narratif commun sur le changement climatique constitue une dangereuse corruption de la science qui menace le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique mal orientée s’est métastasée en une pseudoscience massive, promue et étendue par des agents marketing d’entreprise, des politiciens, des journalistes, des agences gouvernementales et des environnementalistes tout aussi mal orientés ».

    Médias, politiques et ONG mettent désormais systématiquement en avant le scénario le plus inquiétant parmi tous ceux cités par les études rigoureuses, en prenant soin de retirer le conditionnel.

    C’est ainsi que s’est imposée la conviction que les archipels des Kiribati ou des Maldives seraient submergés dans quelques décennies par la montée des océans, sans que leurs surfaces aient pourtant diminué notablement depuis trente ans. Ou que nous vivons « la sixième extinction« , d’origine humaine, à la suite du livre de la journaliste sans formation scientifique Elizabeth Kolbert.

    En 2019, les journaux du monde entier ont à ce sujet fait leur Une sur l’étude d’une université australienne pronostiquant la disparition de la quasi-totalité des insectes, c’est-à-dire, en masse, et de la majorité des animaux, d’ici un siècle, par extrapolation à partir d’une recherche google « chute dramatique d’insectes » concentrée sur les régions céréalières d’Europe et du Kansas. On appelle ça un biais de confirmation XXL.

    Le Jour du dépassement : fausse alerte
    C’est chaque année, fin juillet, le même succès éditorial mondial, le Jour du Dépassement.

    Inventé par l’ONG américaine Global Footprint Network, dont il fait la fortune, ce concept calcule le jour de l’année à partir duquel l’humanité est censée avoir consommé l’ensemble des ressources renouvelables que la planète est capable de produire en un an pour générer ces consommations, ou absorber les déchets produits. À partir donc du 28 juillet on tape dans les stocks de Gaïa, d’où le succès de l’expression « il nous faudrait 2,2 planètes pour vivre », voire, mieux, quatre si tout le monde vivait « à l’occidentale ». Problème : ce concept est passablement inepte.

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  14. Les activités consommant des ressources naturelles, en clair chasse, pêche, mines, agriculture, sont désormais relativement marginales dans le PIB mondial.

    Parmi elles, certaines ne sont pas du tout renouvelables, comme le pétrole, pour lequel le Jour du Dépassement serait le 1er janvier au matin, et d’autres beaucoup plus qu’on ne le croit, comme l’eau, qui est utilisée, certes, mais pas vraiment consommée, intégrée dans un cycle évaporation/pluies, pour laquelle le Jour du Dépassement serait plutôt fin décembre. Pour surmonter cette difficulté, Global Footprint a trouvé astucieux de convertir en fait toutes les activités humaines, à base ou pas de ressources naturelles, en une empreinte carbone, et de la comparer à ce que la planète pourrait absorber sans se réchauffer. C’est à dire que l’ONG passe, en douce, d’une problématique « épuisement des ressources » à celle du réchauffement climatique. Tout sauf rigoureux sur le plan scientifique.

    Puisqu’on parle d’épuisement des ressources, se rappeler des prévisions du fameux Club de Rome sous-tendant la réflexion des collapsologues et cité récemment comme source d’inspiration par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui avait prédit en 1972 que la dernière goutte de pétrole serait extraite en l’an 2000, et que le monde connaîtrait d’ici là famines sur famines. Depuis lors, on a découvert plus de pétrole qu’il n’en a été consommé, grâce aux progrès technologiques. Quant aux famines, la proportion de l’humanité en sous-nutrition, 9 % selon la FAO, est aujourd’hui à un plancher historique.

    Cette problématique rappelle aussi le pari sur les prix de cinq matières premières censées refléter des pénuries graves qu’avaient fait en 1980 l’économiste Julian Simon et l’écologue Paul Ehrlich, lequel criait à la fin du monde et appelait à un contrôle autoritaire des naissances. Au terme échu, en 1990, Ehrlich avait perdu le pari dans les grandes largeurs.

    Il semble désormais impossible de contester ne serait-ce que les hypothèses des projections les plus catastrophistes sans se voir qualifié aussitôt de facho, voire pire, de climatosceptique par les bonnes âmes vertes.

    L’affaire mérite pourtant des discussions la tête froide.

    Et pour limiter l’impact de l’humanité, il existe toutefois une autre piste que les sacrifices extrêmes, à la limite de l’expiation, réclamés par les écologistes radicaux : l’agilité technologique et la recherche scientifique, aux résultats si spectaculaires depuis trois siècles. Par exemple, se profilent des techniques pour piéger le gaz carbonique atmosphérique, en utilisant notamment les roches d’olivine.

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  15. Et les hydrocarbures pourraient être peu à peu remplacés par une filière particulière du nucléaire en cours de mise au point, celle du thorium qui n’a à peu près aucun des inconvénients de l’uranium : il est abondant, inapte à la production de bombes atomiques, et produit des déchets radioactifs moins dangereux.

    Il nous faut des chercheurs, et non des marchands de peur.

    https://www.contrepoints.org/2023/07/24/460481-lecologie-punitive-miserable-contre-productive-irrationnelle

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    1. Quand les GROS TAS DE MERDE de dirigeants prennent une décision c'est SANS avoir consulté leurs supérieurs ! Ils ne rencontrent AUCUN scientifique pour parler de médecine ou du temps qu'il fait, ils se disent au-dessus des docteurs et des scientifiques SANS AVOIR MÊME FAIT UNE HEURE D’ÉTUDE !
      Les dirigeant sont dangereux, sont des escrocs, sont des criminels mais, comme il n'existe pas de justice indépendante mais dépendent des ministères !!...

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  16. Polémique : l’Élysée s’offre une chaudière à gaz à 100.000 euros

    Alors que la France s’oriente vers une interdiction des chaudières à gaz, l’Élysée fait le choix controversé d’investir dans une nouvelle chaudière à gaz. Une décision qui soulève des questions car elle semble contradictoire avec les annonces du gouvernement concernant la transition écologique et énergétique. Car les chaudières à gaz seront bientôt interdites…


    Par Paolo Garoscio
    le 24 juillet 2023 à 6h30


    L'augmentation moyenne des prix du gaz sera de 15 % en 2023 en France.

    L'interdiction des chaudières à gaz en perspective

    Le gouvernement français, dans le cadre de ses efforts pour la transition écologique, envisage d'interdire totalement l'installation de chaudières à gaz. Cette décision s'inscrit dans une démarche globale de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de promotion des énergies renouvelables. Depuis 2022, l'installation de chaudières à gaz est déjà proscrite dans les maisons individuelles neuves, et cette interdiction sera étendue aux logements collectifs neufs à partir de 2025.

    Et, potentiellement, même les logements anciens pourraient voir s’appliquer, à l’avenir, une telle interdiction. Un coup dur pour les ménages : près de 40 % se chauffent en effet au gaz en France.

    Or, face à cette orientation claire du gouvernement, l'achat récent d'une chaudière à gaz par l'Élysée semble contradictoire. Un choix qui suscite des interrogations, d'autant plus que l'investissement s'élève à la somme conséquente de 100.000 euros.

    Les détails de l'achat controversé de l'Élysée

    Selon les informations révélées par plusieurs médias, dont La Lettre A et La Dépêche, la Cour des comptes et le Sénat ont mis en lumière l'acquisition récente par l'Élysée d'une chaudière à gaz pour réguler la température du palais présidentiel. Le coût de cette opération, épinglé entre autres par la Cour des Comptes, s'élève à 100.000 euros, une somme qui a de quoi surprendre compte tenu des orientations écologiques actuelles.

    Face à la polémique, l'Élysée a tenté de justifier cet achat. Le palais présidentiel a indiqué que cette chaudière ne serait utilisée qu'en complément d'une pompe à chaleur lors des jours de grand froid, et ne fonctionnerait que « 20 à 30 % de la période de chauffe ». Une explication qui peine toutefois à convaincre, étant donné l'ampleur de l'investissement.

    La polémique grandissante de la chaudière à gaz de l’Élysée

    L'achat de cette chaudière à gaz par l'Élysée a rapidement suscité de vives réactions. De nombreux citoyens et acteurs politiques s'interrogent sur la cohérence de cette décision avec les objectifs écologiques du gouvernement. Certains y voient un double discours, tandis que d'autres appellent à plus de transparence sur les motivations réelles de cet achat.

    Au-delà de la simple question de l'achat, c'est la crédibilité de l'Élysée et du gouvernement en matière d'écologie qui est en jeu. Dans un contexte où chaque décision est scrutée à la loupe, l'Élysée se retrouve au cœur d'une polémique qui pourrait avoir des répercussions sur la confiance des Français envers leurs dirigeants.

    https://www.economiematin.fr/chaudiere-a-gaz-elysee-achat-polemique-energie-interdiction

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  17. DEGRÉS DE DÉBILITÉ

    Réutilisation des eaux usées : quel est le positionnement de la France ?

    Depuis la présentation du « plan eau » par le Président de la République le 30 mars dernier, la question de la réutilisation des eaux usées en France est devenue un sujet d’actualité majeur. Alors que notre pays dispose déjà de cadres légaux permettant la réutilisation des eaux usées traitées à des fins agricoles et d’irrigation des espaces verts, il est regrettable de constater que d’autres domaines tels que l’industrie agroalimentaire sont toujours exclus de ces pratiques.


    Par Sébastien Peureux
    le 24 juillet 2023 à 5h00


    Jusqu'à 14% des eaux usées traitées dans les 2000 stations d'épuration espagnoles sont réutilisées

    La situation en France est en partie due aux exigences strictes en matière de qualité de l'eau imposées par le Code de la santé publique et le règlement européen relatif à l'hygiène des denrées alimentaires. Ces réglementations visent à garantir la sécurité alimentaire et la santé publique en exigeant des normes élevées en termes de contamination microbiologique. Toutefois, un nouveau projet de décret en cours d'élaboration devrait clarifier les modalités permettant d'accepter la réutilisation des eaux usées dans certains secteurs.

    Pendant ce temps, certains pays européens ont pris de l'avance en matière de réutilisation des eaux usées. En Suède et en République tchèque, des expérimentations ont été lancées pour produire de la bière à partir d'eaux usées traitées. En Belgique, la réutilisation des eaux usées pour des usages alimentaires est autorisée depuis une décennie, notamment dans la production de bières à partir de l'eau provenant des stations d'épuration des brasseries. La Flandre a même mis en place un guichet régional permettant aux entreprises de proposer leurs eaux usées traitées, qui peuvent ensuite être utilisées par les agriculteurs, les communes et certaines industries selon leur niveau de traitement.

    L'Espagne, quant à elle, a adopté depuis plusieurs décennies le recyclage des eaux usées pour répondre à son climat semi-aride et aux besoins de son secteur agricole. Jusqu'à 14% des eaux usées traitées dans les 2000 stations d'épuration espagnoles sont réutilisées, soit un pourcentage bien plus élevé que celui en France, qui ne dépasse pas 1%. L'Espagne est ainsi devenue le leader européen en matière de réutilisation des eaux usées, avec une moyenne de 2% seulement en Europe.

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  18. Face à ces initiatives et avancées réalisées chez nos voisins européens, il est impératif que la France adopte une approche plus proactive pour encourager la réutilisation des eaux usées dans un cadre réglementaire adapté. Cela permettrait non seulement de préserver cette ressource précieuse face aux défis de la sécheresse et du réchauffement climatique, mais également de favoriser un développement durable et une économie circulaire. Il est donc primordial que des mesures concrètes soient prises à moyen terme afin de combler le retard actuel de la France en matière de réutilisation des eaux usées.

    https://www.economiematin.fr/reutilisation-eaux-usees-ecologie-secheresse-france-europe-peureux

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    1. Alors que l'eau sale (les poissons chient dedans !!) des mers & océans s'infiltre gratuitement et continuellement au fond des bassins vers le magma où la masse ferrique incandescente chauffe, brûle gratuitement cette eau sale entrée en galeries, celle-ci repart gratuitement en d'autres galeries sous forme de vapeur pour en approvisionner gratuitement les nappes phréatiques et sources de montagnes depuis DES milliards d'années.

      Mais... la dictature est là ! Faut payer l'eau gratuite !! et pire encore ont été construites des... 'stations d'épurations' !! qui n'épurent rien du tout (l'eau est imbuvable !) et coûte un pognon de dingue !

      Rappelez-vous l'époque où était obligatoire à toutes entreprises d'embaucher un ou des handicapés, çà y est ! c'est fait ! les trisomiques sont au pouvoir !

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  19. Le Lancet s'étire sur la moitié de l'axe, puis les décès par la chaleur semblent pires…


    Par Jo Nova
    July 24th, 2023


    Que faites-vous lorsqu'il n'y a pas assez de personnes qui meurent pour convenir à votre religion ? Déformez l'axe et espérez que personne ne le remarque.

    Bienvenue dans Government-Science, où l'une des meilleures revues au monde utilise des astuces de conception graphique à des fins politiques. Dans ce graphique de l'article, 10 décès en excès dus à la chaleur semblent "plus importants" que 50 décès en excès dus au froid. L'intérêt d'un graphique n'est-il pas de pouvoir comparer les barres "d'un coup d'œil" ?

    Björn Lomborg a corrigé cela avec le graphique à droite. Cela ne raconte-t-il pas une autre histoire ?

    Merci à Patrick Moore @EcoSenseNow :

    Le journal "Lancet" a publié le graphique de gauche avec un axe Y inégal pour minimiser le fait que le froid cause 10 fois plus de décès que la chaleur en Europe. … C'est honteux pour une revue soi-disant scientifique.

    Lancet déforme l'axe des x pour prétendre que les morts par la chaleur sont tout aussi graves que les morts par le froid.
    Cliquez pour agrandir

    La version de Björn Lomborg nous montre exactement à quel point les décès dus à la chaleur sont importants. Ce n'est pas rien. Les organes de presse sont remplis de porno canicule essayant d'effrayer les gens à propos du temps normal, tandis que les politiciens essaient de justifier les dépenses de milliards pour "refroidir" le monde. Ces graphiques cachent le crime - l'augmentation du coût de l'énergie tuera bien plus que ce que le refroidissement mythique pourrait jamais économiser.

    Elsevier LogoCeci est symbolique de l'état de la science aujourd'hui : déformé par le financement gouvernemental jusqu'à ce qu'il disparaisse.

    The Lancet est la revue médicale la plus influente au monde. Il a été fondé en 1823, c'est donc l'année de leur 200e anniversaire, mais malgré cela, ils pensaient qu'ils risqueraient leur réputation de toute façon…

    Qu'en ont pensé exactement les examinateurs ? Vraisemblablement, ils se sont dit que c'était le seul moyen de montrer le détail des tranches d'âge du côté des décès dus à la chaleur.

    Voici un gros plan de l'échelle. Notez la pause marquée à l'extrême droite :

    Tricher avec l'axe... Les graphiques du Lancet.

    Nous avons discuté de cet article sur le blog il y a une semaine ou deux : Même dans les villes, le froid tue dix fois plus de personnes.

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  20. Cela nous rappelle le moment où Steven Sherwood a changé la couleur sur le graphique des points chauds pour qu'une tendance à zéro degré paraisse rouge vif au lieu de jaune.

    C'est un signe de désespoir.

    LES RÉFÉRENCES
    Masselot et al (2023) Surmortalité attribuée à la chaleur et au froid : une étude d'évaluation d'impact sur la santé dans 854 villes d'Europe, The Lancet, DOI : https://doi.org/10.1016/S2542-5196(23)00023-2

    https://joannenova.com.au/2023/07/the-lancet-stretches-half-the-axis-and-then-heat-deaths-look-worse/

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  21. Le problème Spy avec des onduleurs solaires pas si intelligents


    Par Jo Nova
    July 21st, 2023


    Bientôt, nous aurons peut-être des émetteurs et des récepteurs piratables sur chaque toit…
    Lorsque les tempêtes ont frappé Adélaïde en novembre dernier, la première chose que l'AEMO a faite a été de demander aux gens d'éteindre leurs propres panneaux solaires afin qu'ils n'inondent pas et n'écrasent pas le fragile réseau blessé. Quelque 400 MW de panneaux photovoltaïques sur le toit ont également été arrêtés à distance grâce à la combinaison d'onduleurs intelligents et de commandes de tension. Imaginez si une puissance étrangère pouvait lancer une cyberattaque, qui allumerait ou éteindrait une grande source d'énergie au mauvais moment ?

    L'année dernière, "un pirate informatique a eu accès à des systèmes photovoltaïques aux Pays-Bas qui étaient exploités via un outil de surveillance du chinois Solarman". Cela signifiait qu'une agence gouvernementale néerlandaise a été soudainement appelée à enquêter et à faire rapport sur les risques. Selon le magazine PV :

    "Le pirate a pu afficher les données personnelles des clients néerlandais, créer de nouveaux clients et supprimer des utilisateurs existants", a rapporté Tweakers. "Il a également pu découvrir la quantité d'électricité générée par les panneaux solaires des clients via les coordonnées GPS, et télécharger, ajuster et télécharger le micrologiciel de l'onduleur."

    En mai de cette année, un rapport de l'Inspection nationale néerlandaise de l'infrastructure numérique (RDI) a révélé que de nombreux onduleurs ne respectaient pas les exigences et pouvaient causer des interférences avec d'autres équipements électriques. En effet, cinq des neuf onduleurs testés peuvent provoquer des interférences, et neuf sur neuf ont été jugés "non conformes". InnovationsOrigins.com rapporte que « des balises radio ou sans fil pour ouvrir des portes, pourraient être affectées et éventuellement fonctionner moins bien ou pas du tout. Même l'aviation et la navigation peuvent être affectées. Vraiment ?

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  22. Les problèmes vraiment graves que posent les violations de la cybersécurité dans le futur proche de la DER australienne
    Bella Peacock, PV Magazine, 27 juin

    "Dans environ deux à trois ans, je pense qu'il y aura une masse critique [de systèmes contrôlables]." Si l'Australie installe environ 350 000 systèmes solaires sur les toits par an, selon le nombre d'États introduisant des mandats de contrôle, cela pourrait voir l'Australie avoir entre 750 000 et plus d'un million de systèmes contrôlables installés en trois ans. "Nous parlons donc d'une augmentation massive des appareils contrôlés uniquement axés sur l'énergie solaire", a déclaré [la directrice de l'innovation de Wattwatcher, Grace Young,].

    Les cyberattaques pourraient même passer inaperçues

    L'opérateur australien du marché de l'énergie (AEMO) a souligné que les cyberattaques dans l'espace DER pourraient facilement passer inaperçues (voir le rapport ProjectEdge sur la cybersécurité). Des intérêts malveillants pourraient également avoir accès à des informations sur le marché dont ils pourraient tirer profit. Et il se trouve que deux des principaux Gentailers énergétiques australiens appartiennent à des entreprises chinoises – Alinta Energy (Chow Tai Fook Enterprises) et Energy Australia (China Light and Power Company).

    Chine, statue de lion emeishan.
    Image de Chris Feser

    Nous avons interdit les téléphones mais autoriserons les émetteurs sur des millions de foyers…

    La menace d'espionnage de la Chine sur notre réseau d'énergie solaire
    Cameron Stewart, l'Australien

    "Si des entreprises comme Huawei ne sont pas en sécurité pour être l'épine dorsale de notre réseau de télécommunications, elles peuvent difficilement être en sécurité comme l'épine dorsale de notre nouveau réseau électrique", a déclaré le sénateur Paterson à The Australian. "Pourtant, c'est exactement ce qui se passe sous la ruée du gouvernement albanais vers les énergies renouvelables sans atténuation de la cybersécurité."

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  23. « Nous ne pouvons pas nous permettre que notre réseau électrique soit criblé de vulnérabilités de cybersécurité exploitables dans l'environnement stratégique le plus dangereux depuis la Seconde Guerre mondiale. Nous savons que les réseaux d'infrastructures critiques comme le pouvoir sont d'un grand intérêt pour les agences de renseignement électromagnétique dans les États autoritaires étrangers, y compris la Chine.

    Cela a déjà été fait…

    Les systèmes énergétiques, et en particulier les réseaux électriques, sont de plus en plus la cible de conflits mondiaux, des groupes affiliés à la Russie lançant des cyberattaques contre les services publics d'énergie en Ukraine et dans d'autres pays de l'OTAN depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

    Imaginez le pouvoir d'ennuyer au hasard les gens avec des problèmes intermittents et difficiles à détecter, qui drainent la productivité ou les profits, ou gèlent nos lignes de cuves de fonderie, ou augmentent les profits de certaines entreprises tout en rendant d'autres moins compétitives. Cela peut ne pas ressembler à un acte de guerre, mais dans une mort par milliers de coupures, cela pourrait envoyer des entreprises et des événements à la recherche d'une énergie meilleure et plus fiable dans un pays étranger, ou augmenter les faillites. Cela pourrait entraver la productivité nationale ou survenir au pire moment possible.

    https://joannenova.com.au/2023/07/the-spy-problem-with-not-so-smart-inverters/

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  24. Les voitures gagnent contre les 15 Minute Cities au Royaume-Uni


    Par Jo Nova
    July 21st, 2023


    Build Back Worse subit un revers

    Il est difficile de croire que quelqu'un ait pensé que l'ajout de blocages artificiels aux routes libérerait les gens de leur dépendance aux véhicules. Comme si faire des trajets en voiture artificiellement longs, détournés et incommodes apprenait aux gens à aimer marcher ?

    Cela fait partie du plan de la ville de 15 minutes, où tout était censé être à une courte distance de marche paradisiaque de chez nous, afin que nous puissions abandonner les voitures, sauver la planète, changer l'atmosphère et se mettre en forme aussi. Mais les Déplorables n'ont pas aimé.

    L'idée d'un réseau à faible trafic (LTN) ressemblait tellement à une tarte aux pommes. Tout le monde veut moins de voitures sur la route. Ainsi, lorsque les sondeurs posaient des questions délibérément ambiguës, les gens disaient « oui », ils aimaient l'idée. Mais vivre avec des LTN n'était pas très amusant quand il s'est avéré que c'était leur voiture dont les seigneurs voulaient se débarrasser. Et c'est ainsi que les protestations et les pétitions ont commencé. Sous le couvert de l'obscurité, les gens ont mis le feu aux bollards, les ont attaqués avec des tronçonneuses et ont même coulé du béton dans les trous d'ancrage, de sorte qu'il était plus difficile de les remplacer.

    Mais ce qui semble vraiment avoir retenu l'attention des politiciens, c'est lorsque leur propre parti se divise et que les renégats gagnent. Comme le décrit Tim Abrahams de UnHerd, les politiciens reculent rapidement maintenant après que quelques sièges sûrs du conseil du travail aient été attribués à des rebelles travaillistes qui ont quitté le parti et se sont présentés sur des plates-formes «pro-automobilistes».

    La revanche des automobilistes britanniques
    Tim Abrahams chez UnHerd

    On a le sentiment que les politiciens mènent de plus en plus une « guerre contre les voitures ». Les mesures comprennent le filtrage des routes, pour donner la priorité aux modes de transport à faible émission de carbone, et l'imposition de redevances supplémentaires sur les véhicules polluants, dans une poussée vers le zéro net. Le changement suscite des débats angoissés et des scissions au sein des partis.

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  25. Plus tôt ce mois-ci, le parti travailliste a perdu l'un de ses sièges de conseil les plus sûrs du pays au profit d'un ancien membre du parti devenu indépendant qui s'est opposé à l'imposition de LTN à Newham, dans l'est de Londres. L'automne dernier, l'ancien politicien travailliste Lutfur Rahman a été réélu maire de Tower Hamlets, également dans l'est de Londres, déposant le titulaire choisi par le parti, sur une plate-forme pro-automobiliste; l'un de ses premiers actes a été de supprimer un LTN nouvellement installé et d'exiger une révision des autres dans son arrondissement.

    À Oxford City, de larges pans du parti local travailliste ont fait défection vers un groupe indépendant combattant les LTN et les schémas de circulation qui les remplaceront ; en mars, son candidat officiel dans le quartier de Littlemore a failli être battu par un tel indépendant.

    L'idée dégage une mauvaise odeur si vite qu'un libéral démocrate d'Oxford (le "membre du Cabinet pour la gestion des autoroutes") dit maintenant à Tim Abrahams que les LTN n'étaient pas son idée et que ce n'est "pas un programme de base". Comme le dit Abrahams, les libéraux démocrates font partie de la «coalition arc-en-ciel des partis progressistes» qui sont en charge à Oxford – et c'était quelque chose qu'ils ont autrefois promu. C'est tout un backflip.

    La meilleure nouvelle est peut-être que les bollards vont à Oxford :

    Trois ans après l'essai du filtrage du trafic, les bornes et les jardinières doivent être remplacées par d'autres formes d'apaisement de la circulation, telles que des barrières de bus surveillées par des caméras de circulation et une redevance de stationnement sur le lieu de travail.

    Le message est passé par le haut. Au niveau fédéral, le secrétaire aux Transports a même appelé la semaine dernière les conseils à "revoir les programmes anti-voitures impopulaires". Mark Harper a déclaré qu'il avait arrêté le financement gouvernemental pour des projets "qui consistent à... interdire les voitures ou rendre la tâche difficile aux automobilistes".

    Des coûts plus élevés, moins de temps libre, plus d'embouteillages et moins d'équité : qui aurait pu voir cela venir ?
    Ce qui semble le plus étonnant, c'est que l'ensemble du plan a fonctionné comme un vandalisme gouvernemental organisé - les tyrans reconstruisaient en pire. Ils ne construisaient pas de nouvelles infrastructures, ils détruisaient des routes en parfait état. Ils ont réduit les options, restreint les libertés et, d'une manière ou d'une autre, nos vies étaient censées s'améliorer ? Mais les gens auraient toujours pu marcher du point A au point B, ils préféraient juste conduire. Il n'y avait pas de gains d'efficacité, pas de meilleurs choix ou de nouvelles lignes ferroviaires, il y en avait juste moins.

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  26. Et sans surprise, des trajets plus longs signifiaient plus d'embouteillages, pas moins, plus d'émissions, et les coûts des déplacements supplémentaires signifiaient même que faire appel à un professionnel pour faire une visite à domicile devenait beaucoup plus cher :

    Au niveau politique, il y a une certaine ironie dans le fait que les partisans europhiles des LTN n'ont pas retenu la leçon des manifestations des gilets jaunes en France - à savoir que les cols bleus ne seront pas sacrifiés aux politiques environnementales. Idrees Mohammed, directeur général d'Oxford Lettings, une agence de gestion immobilière, m'a dit que les électriciens facturent désormais 60% de plus pour un appel dans le Cowley LTN parce qu'il faut tellement de temps pour s'y rendre. Amir Steve Ali, qui travaille dans un restaurant à emporter à East Oxford, a récemment remis une pétition contre les LTN à Downing Street avec plus de 30 000 signatures. "Vous essayez de garder certaines routes propres et sans pollution - mais vous venez de jeter vos déchets à côté, là où d'autres sont maintenant confrontés à des embouteillages", dit-il. « Où est la justice là-dedans ? »

    C'est presque comme si le but n'était jamais de servir, ni de changer le temps, juste pour garder la racaille hors de la route.

    La bataille est loin d'être terminée, mais c'est bien d'avoir une victoire. Cela vaut la peine de protester.

    Lisez tout sur UnHerd.

    https://joannenova.com.au/2023/07/the-cars-are-winning-against-the-15-minute-cities-in-the-uk/

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  27. Le consortium Framatome-Siemens construit la centrale nucléaire Paks-2 avec Rosatom malgré la résistance allemande


    23 juillet 2023
    du Dr. Peter F. Mayer


    L'année dernière, la Hongrie s'était engagée par contrat avec le constructeur russe de centrales nucléaires Rosatom à construire une deuxième centrale à Paks. La société franco-allemande Framatome-Siemens a été sous-traitée pour le système de contrôle. D'un autre côté, il y a de la résistance de l'Allemagne et des problèmes avec la Hongrie.

    Rosatom a rappelé que dans l'accord intergouvernemental russo-hongrois et le contrat pour la construction de nouvelles unités de la centrale nucléaire de Paks « il est clairement indiqué que l'entrepreneur général du projet est la société russe Rosatom » .

    " Quant à la participation du consortium Framatome-Siemens au projet de centrale nucléaire de Paks-2, le contrat pour la fourniture d'un système de contrôle automatique des procédés reste en vigueur."

    Le chef du ministère hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a déclaré plus tôt que la construction de la centrale nucléaire Paks-2 en Hongrie était entravée par la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Berbock et le ministre allemand de l'Economie Robert Habek des Verts, qui n'ont pas donné à Siemens, qui est impliqué dans la construction de nouvelles unités, un permis pour fournir un système de contrôle de processus, alors que le gouvernement français a donné un tel permis à Framatome.

    Selon Szijjarto, Budapest considère le comportement de l'Allemagne comme inacceptable et illégal et le considère comme une violation de la souveraineté hongroise. Il a également souligné que la partie hongroise négociait avec les Français pour augmenter la participation de Framatome dans le projet aux dépens de la société allemande.

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  28. Les quatre unités existantes à Paks sont des réacteurs VVER-440 qui ont été mis en service entre 1982 et 1987 et produisent environ la moitié de l'électricité du pays. Sa durée de vie a été conçue pour 30 ans, mais a été prolongée de 20 ans jusqu'en 2032 et 2037 en 2005. En décembre, le Parlement hongrois a approuvé une proposition visant à prolonger encore la durée de vie afin que les préparatifs pour l'exploitation de la centrale nucléaire puissent commencer dans les années 2050.

    https://tkp.at/2023/07/23/framatome-siemens-konsortium-baut-kernkraftwerk-paks-2-mit-rosatom-trotz-deutschem-widerstand/

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  29. Trudeau, l'OTAN et le changement climatique, un autre gâchis


    Par le professeur Anthony J. Hall
    Recherche mondiale,
    23 juillet 2023


    Le communiqué qui a émergé du sommet de l'OTAN à Vilnius le 11 juillet peut être considéré comme une déclaration de guerre à la Russie.

    Mais le document a un autre côté.

    Le Conseil de l'Atlantique Nord indique clairement que l'injection d'extrémisme éveillé radical dans la principale alliance militaire occidentale atteint de nouveaux extrêmes d'absurdité.

    Il s'avère que le premier ministre Justin Trudeau a été occupé dans les coulisses, pour faire du quartier général de l'OTAN sur les changements climatiques à Montréal. Les auteurs du Communiqué de Vilnius ont annoncé,

    « Nous saluons la création d'un Centre d'excellence de l'OTAN sur le changement climatique et la sécurité à Montréal.

    Voilà un autre gâchis pour le Québec. Il sera financé avec des fonds extraits en grande partie de l'industrie pétrolière et gazière tant décriée de l'Alberta et de la Saskatchewan.

    Plus le gouvernement du Canada accumule les tours de passe-passe du changement climatique/net zéro, plus le régime Trudeau-Singh est incité à accorder encore plus de faveurs à l'Ontario et au Québec.

    Le poids de cette formule de désunion nationale continue d'être ressenti le plus durement par la population de l'Alberta.

    Des billions de dollars en ressources naturelles et des dizaines de milliers d'emplois en Alberta sont en jeu. Maintenant, les Albertains doivent faire face à un autre « détenteur d'enjeux » de la politique énergétique, l'OTAN.

    Les enjeux sont énormes dans la navigation de la politique énergétique à travers les périls rocheux du changement climatique/le fanatisme net zéro ainsi que dans les complexités des relations fédérales-provinciales.

    Plus l'énorme préjugé d'Ottawa envers l'est du Canada aux dépens de l'Alberta s'amplifie, plus la ligne vers l'indépendance de l'Alberta devient droite.

    Soyons réalistes : la guerre n'est pas respectueuse de l'environnement.

    Les forces armées mondiales sont de loin les agents les plus rapaces de la destruction massive de l'environnement. L'entreprise impitoyable de la guerre ne sera jamais rendue verte. Néanmoins, le communiqué de Vilnius regorge d'hallucinations éveillées, notamment les suivantes :

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  30. Disposition 69 . « Le changement climatique est un défi déterminant qui a un impact profond sur la sécurité alliée à laquelle sont confrontées les générations présentes et futures. Il reste un multiplicateur de menace. L'OTAN s'est engagée à devenir la principale organisation internationale lorsqu'il s'agit de comprendre et de s'adapter à l'impact du changement climatique sur la sécurité.

    « Nous continuerons à lutter contre l'impact du changement climatique sur la défense et la sécurité, notamment par le développement d'outils d'analyse stratégique innovants. Nous intégrerons les considérations liées au changement climatique dans toutes les tâches essentielles de l'OTAN, adapterons notre infrastructure, nos capacités militaires et nos technologies en garantissant la résilience aux futurs environnements opérationnels. « Pour contribuer à l'atténuation du changement climatique, nous nous engageons à réduire de manière significative les émissions de gaz à effet de serre par les structures et installations politiques et militaires de l'OTAN.

    "Nous contribuerons également à la lutte contre le changement climatique en améliorant l'efficacité énergétique, en passant à des sources d'énergie propres et en tirant parti des technologies propres innovantes de nouvelle génération, tout en garantissant l'efficacité militaire et une posture de dissuasion et de défense crédible".

    "Nous continuerons à renforcer nos échanges avec les pays partenaires, la communauté scientifique, ainsi qu'avec d'autres organisations internationales et régionales actives sur le changement climatique et la sécurité." Les invocations éveillées du politiquement correct étaient évidentes dans une première déclaration officielle du Centre d'excellence de l'OTAN sur le changement climatique et la sécurité de Montréal.

    Ses auteurs annoncent :

    « Le Canada et nos partenaires internationaux au sein et au-delà de l'Alliance de l'OTAN reconnaissent que les impacts du changement climatique sur la sécurité sont ressentis de manière disproportionnée par les femmes et les filles, les peuples autochtones et les populations pauvres, marginalisées et vulnérables à travers le monde.

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  31. « Le Canada et ses partenaires travaillent donc pour s'assurer que divers points de vue, besoins et connaissances seront entendus et reflétés dans le travail du CCASCOE. C'est bien sûr bizarre. Quoi qu'il en soit, le Canada devrait se retirer de l'OTAN. L'organisation va actuellement à l'encontre de nos intérêts nationaux fondamentaux.

    Quel sens cela aurait-il pour le Canada de s'impliquer davantage dans une guerre avec la Russie, notre voisin du Nord ?

    La frontière circumpolaire entre le Canada et la Russie serait le site évident d'une confrontation militaire si l'OTAN continuait d'intensifier ce que la Russie considère comme ses agressions.

    Le Canada et la Russie sont tous deux d'immenses pays peu peuplés possédant des ressources naturelles vastes et variées. Nous sommes tous les deux champions en matière de hockey et nous traversons l'hiver confortablement.

    https://www.globalresearch.ca/trudeau-nato-climate-change-another-boondoggle/5826611?doing_wp_cron=1690178223.7034299373626708984375

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  32. Ventilateur ou climatiseur : combien vous coûte votre fraîcheur nocturne ?

    Alors que la canicule s’installe, nombreux sont ceux qui cherchent désespérément un peu de fraîcheur. Ventilateurs et climatiseurs sont à l’honneur. Mais, allumer ces appareils nuit après nuit a-t-il un impact sur notre porte-monnaie ?


    Par Stéphanie Haerts
    le 22 juillet 2023 à 16h00


    En pleine canicule, un climatiseur tourne en continu dans une chambre à coucher. Mais à quel coût ?

    Ventilateurs : petits frais, petite facture ?

    Le ronronnement d'un ventilateur est pour certains synonyme de nuits paisibles. Et si le prix de cette fraîcheur était minime? Selon le tarif réglementé d'EDF de juillet 2023, le coût de fonctionnement d'un ventilateur classique est d'environ 12 centimes pour une nuit de 12 heures. « En France, le prix moyen du kilowattheure est d'environ 0,2062 euro en juillet 2023 » peut-on lire sur La Dépêche, un chiffre qui nous permet de comprendre ces coûts.

    Au total, une utilisation continue sur un mois revient à près de 4 euros. Mais attention, si votre ventilateur est plus gourmand en énergie, disons 200 watts, la note monte rapidement : 15 euros par mois. Bien sûr, selon votre contrat d'électricité, ces chiffres peuvent varier.

    Les climatiseurs : un luxe qui a son prix

    Chercher plus d'efficacité en matière de rafraîchissement signifie souvent se tourner vers le climatiseur. Mais attention à la surprise sur la facture. Avec un coût d'utilisation de 0,41 euro par heure pour un modèle d'une puissance de 2 000 watts, on arrive rapidement à 10 euros par jour. Sur deux mois d'été, c'est une facture salée de 610 euros. Si votre utilisation se limite à la moitié de la journée, attendez-vous tout de même à une dépense d'environ 152 euros mensuels. En comparaison, un climatiseur coûte dix fois plus cher à utiliser qu'un simple ventilateur.

    Si on regarde de près, le coût d'une nuit fraîche est plutôt abordable avec un ventilateur, même pendant une canicule persistante. Cependant, pour ceux qui préfèrent la performance d'un climatiseur, il est essentiel de prendre en compte l'impact sur le budget mensuel. Un petit rappel pour tous : avant de chercher la fraîcheur, pensez d'abord à bien isoler votre habitat et à adopter des comportements éco-responsables. Après tout, la planète et votre portefeuille vous en remercieront.

    https://www.economiematin.fr/ventilateur-climatiseur-cout-fraicheur-nocturne

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  33. La controverse de l’effet du gaz carbonique sur l’évolution du climat


    le 23 juillet 2023


    Il est maintenant « admis » que le gaz carbonique d’origine humaine de par les activités des quelques 8 milliards d’êtres humains peuplant la planète présente un effet sur le climat. Admis est un mot décrivant la propagande permanente relative au « réchauffement climatique », expression elle-même dénuée de sens logique car le substantif « climatique » ne revêt aucun signification logique dans la mesure où le climat n’est pas une entité vivante mais un phénomène général dont l’évolution sur de longues périodes de temps est soumise à la mécanique céleste. Sur des périodes courtes, de l’ordre d’un demi-siècle ou de plusieurs millénaires des fluctuations ponctuelles ou de courtes tendances vers des conditions plus chaudes ou plus froides ont toujours été observées depuis 5000 ans, c’est-à-dire depuis que l’homme est capable de noter par exemple l’évolution du prix des céréales et cela remonte à l’empire sumérien. Ce facteur économique est en effet le reflet direct des rendements de l’agriculture céréalière qui dépend étroitement de la pluviométrie et de la température. L’évolution de la végétation arborée est également un marqueur de l’évolution du climat comme cela a été bien démontré dans les Alpes européennes avec des restes d’arbres de haute tige à des altitudes occupées par des glaciers à l’époque contemporaine.

    La tendance des climatologues à raisonner sur des moyennes de températures, une aberration scientifique, a ouvert la voie à des multitudes de manipulations numériques dans le seul but d’alimenter ce qui est devenu une sorte de dogme : le réchauffement du climat actuel depuis le début de l’ère industrielle. Cependant ces partisans du réchauffement du climat oublient que l’humanité a connu des périodes fastes depuis la fin de la dernière grande glaciation à la fin du Dryas récent. L’optimum du climat de l’Holocène dura plusieurs milliers d’années, il fut suivi par deux optima, minoen puis romain et cette période fut suivie par l’âge sombre du quatrième au neuvième siècle de l’ère présente provoquant la chute de l’empire romain débordé par des invasions provenant de la proche Asie car des peuples cherchaient des contrées plus « vivables » en raisons des rigueurs du climat qu’ils fuyaient. Cette période sombre fut suivie par trois siècles d’opulence qui sont appelés l’optimum médiéval. En quelques dizaines d’années la population européenne connut une croissance jamais vécue auparavant, les récoltes étaient abondantes et l’Europe occidentale vit des cathédrales s’ériger un peu de partout. Dans le même temps la Chine était le pays le plus puissant à l’autre extrémité du continent eurasiatique dans lequel émergeaient toutes sortes d’inventions à caractère industriel. Cette période prospère fut alors suivie de ce qu’il est commun d’appeler le « petit âge glaciaire » durant lequel l’Europe entière fut ravagée par des conflits armés et des famines à répétion. Il est vrai que l’agressivité des êtres humains entre eux a toujours existé mais elle fut exacerbée durant cette période de rigueur du climat. Depuis la fin de cet âge glaciaire le climat connait une nouvelle tendance faste et c’est très récent, à peine plus d’un siècle.

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  34. Les facteurs induisant ces évolutions sont encore mal connus et ouvrent la voie à toutes sortes de spéculations et l’une d’entre elles est le rôle que pourrait jouer le gaz carbonique atmosphérique. Depuis 1920 c’est-à-dire un siècle après le début de l’ère industrielle les conditions climatiques continuent de fluctuer sur des intervalles difficiles à entrevoir mais la minutie des observations météorologiques permet de déconstruire le dogme de l’effet du gaz carbonique sur l’évolution du climat en n’effectuant non pas des moyennes de températures mais en compilant le nombre de jours chaque année durant lesquels la température maximale a été observée. Et le résultat est tout à fait clair :

    - voir graph sur site -

    La courbe rouge est la moyenne du nombre de stations météorologiques ayant noté a température mentionnée dans cette illustration et on pas une moyenne des températures lissée par incréments de dix années. À l’évidence il est impossible d’établir une corrélation entre cette courbe en rouge et l’évolution de la teneur en gaz carbonique atmosphérique. Le gaz carbonique présent dans l’atmosphère n’influe pas sur ce nombre de jours, ici dont la température relevée par les stations météorologiques américaines a été supérieure à 32 degrés centigrades (90 °F). Si quelqu’un tente de contester ce résultat qu’il fournisse des arguments solides et non pas des arguments idéologiques ou politiques … Source : https://realclimatescience.com

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/07/23/la-controverse-de-leffet-du-co2-sur-levolution-du-climat/

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  35. L'Agence spatiale européenne promeut la panique climatique avec des chiffres de température erronés


    24 juillet 2023
    du Dr. Peter F. Mayer


    Des chiffres circulent sur la chaleur accablante dans le sud de l'Europe depuis le 13 juillet. 48 degrés ont été prédits, mais pas mesurés nulle part. Le record de chaleur de 1977, où 47 degrés ont été mesurés pendant plusieurs jours à Athènes, n'a toujours pas été dépassé. Bien que, selon les mesures, nous ayons nettement plus de gaz carbonique dans l'air qu'en 1977.

    L'hystérie a été déclenchée lorsque des médias sensationnalistes en Allemagne et ailleurs, comme B. Der Spiegel , qui a cité sans critique un rapport rédigé de manière bâclée et manipulatrice par l'Agence spatiale européenne (ESA) du 13 juillet , qui parlait initialement de températures "de l'air":

    Les températures grésillent à travers l'Europe cette semaine au milieu d'une vague de chaleur intense et prolongée. Et ça ne fait que commencer. L'Italie, l'Espagne, la France, l'Allemagne et la Pologne sont confrontées à une vague de chaleur majeure et des températures de l'air allant jusqu'à 48°C sont attendues sur les îles de Sicile et de Sardaigne - peut-être les températures les plus chaudes jamais enregistrées en Europe."

    Le rapport original de l'ESA a continué et n'a précisé que plus tard qu'il faisait effectivement référence à la température de surface :

    L'animation ci-dessous, utilisant les données de l'instrument radiomètre de la mission Copernicus Sentinel-3 , montre la température de la surface terrestre en Italie entre le 9 et le 10 juillet. Comme le montre clairement l'image, la température de surface était supérieure à 45°C dans certaines villes comme Rome, Naples, Tarente et Foggia. Sur les pentes orientales de l'Etna en Sicile, des températures supérieures à 50°C ont souvent été mesurées.

    Sur Twitter, cela ressemblait à ceci avec l'initiative climatique habituelle de Lauterbach et Helmholtz :

    - voir carte sur site -

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  36. Bien sûr, cela ne signifiait pas les températures standard à 2 mètres au-dessus du sol, qui sont toujours mentionnées dans les bulletins météorologiques quotidiens, qui sont beaucoup plus fraîches, mais les températures directement à la surface de la terre. Cette différence cruciale est passée complètement inaperçue des médias et des journalistes qui ont fait état de nouveaux records de températures. Au moment où la ruse a été découverte par des lecteurs attentifs, la nouvelle s'était déjà répandue dans le monde entier.

    Quiconque a déjà vu des affichages de température sur l'autoroute en été sait que la surface de la route peut être plus chaude de plus de 10 degrés que l'air, selon la surface et la couleur. D'ailleurs, ni l'asphalte ni la mer ne réchauffent l'air, c'est ce que fait le soleil.

    Voici une expérience typique que les attentifs ont vécue. L'application météo de la BBC montre quelque chose de différent de ce que prétend l'article :

    - voir carte sur site -

    L' ESA a ensuite publié une (vague) clarification expliquant la différence entre la température de surface et la température de l'air à 2 m au-dessus du sol, mais a ensuite induit en erreur :

    La température de la surface terrestre indique la chaleur ressentie par la "surface" de la terre. La température de l'air indiquée dans nos prévisions météorologiques quotidiennes est une mesure de la chaleur de l'air au-dessus du sol.

    L'ESA n'a pas pris la peine de mentionner que la température de surface est beaucoup plus chaude que la température de l'air à 2 mètres.

    Une étude et un article sur le Groenland libre de glace il y a 400 000 ans, tous deux publiés le 20 juillet, vont dans le même sens . Un géoscientifique a frappé la note de panique parce que la fusion "suggère un avenir chaud, humide et largement sans glace pour la planète Terre, à moins que nous ne puissions réduire considérablement les niveaux de gaz ccarbonique dans l'atmosphère".

    L'étude évite méticuleusement la preuve de la déclaration. Dans la soi-disant courbe de Keeling, qui est à la base de toutes les allégations de gaz carbonique comme cause, une concentration de gaz carbonique de 270 ppm il y a 400 000 ans est donnée, une valeur qui prévalait également en Europe lors de la dernière période glaciaire vers 1700.

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  37. Les élites financières craignent apparemment que le refroidissement important dû au Grand Minimum Solaire à venir, comme prédit par des astrophysiciens réputés, ne révèle leurs affirmations comme fausses aux yeux de tous.

    https://tkp.at/2023/07/24/europaeische-raumagentur-foerdert-klimapanik-mit-falschen-temperaturzahlen/

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  38. Considérez simplement notre histoire récente, et vous repartirez avec une meilleure compréhension de notre départ révolutionnaire de l'indépendance et de la responsabilité, dans l'enfer de la folie collective. Rien qu'à court terme, à commencer par la fraude de la "pandémie de covid", la haine les uns envers les autres dans ce pays a augmenté de façon exponentielle. Toutes les soi-disant « cultures » se sont heurtées en même temps, comme prévu par les marionnettistes, et ont provoqué des dissensions à de tels niveaux parmi toutes les entités de la société, que la haine de masse en a été le résultat. Cela a été le summum de la stratégie de diviser pour mieux régner, et en raison de l'agitation préméditée et délibérée de l'État, la plupart des gens sont à la gorge les uns des autres, tandis que l'état d'esprit collectif dominant est de censurer, d'éviter et de condamner les diseurs de vérité ; faisant ainsi d'eux des terroristes dangereux non conformes. Ceux qui peuvent le plus aider les autres en exposant le complot mondial de prise de contrôle, ces penseurs qui osent défier l'État, ceux qui dénoncent la criminalité de la classe dirigeante et de ses exécutants, sont désormais devenus la minorité évitée.

    L'intégralité de l'intrigue "Great Reset" est basée sur la peur. L'escroquerie "covid" le confirme, et toutes les actions de l'État depuis ont continué à conduire à la séparation de la communauté, de la famille et des amis, à l'élimination de l'individu, à la perte universelle d'empathie, à la concentration uniquement sur soi et à l'épanouissement personnel, à la haine de masse et au chaos total. L'État a autorisé les émeutes, les vols, la violence, les pillages et le phénomène d'isolement de la communauté en faveur des «groupes culturels» qui en a résulté, a conduit à une indifférence de la foule jamais vue auparavant dans ce pays. La diversité et la « tolérance » signifient désormais accepter n'importe quel comportement, quel que soit son caractère totalement immoral ou le grand mal qu'il cause, en particulier à l'encontre des enfants ciblés. Tant de choses odieuses sont maintenant considérées comme la «norme», et en raison d'une apathie étonnante, de la peur du rejet et de l'ostracisme, la plupart prétendent simplement ne voir aucun mal et n'entendre aucun mal, et ne parlent pas des atrocités auxquelles ils sont confrontés tous les jours, ce qui signifie qu'ils tolèrent certainement par le silence, les mauvaises intentions et les actions.

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  39. Le transgenre et l'homosexualité ne sont pas normaux. Les émeutes ne sont pas normales. La censure ne peut être normale dans aucune société libre. La mutilation, la perversion et la dégénérescence ne sont pas normales. Tuer des bébés et exploiter des enfants n'est pas normal. Le vol, le pillage et la destruction de biens ne sont pas normaux. Le sans-abrisme de masse n'est pas normal. Abandonner et détruire sa famille n'est pas normal. Il est impossible de mélanger toutes ces choses avec tout le bien de la vie, et s'attendre à conserver un semblant de normalité. Les cultures concurrentes de cette ampleur doivent se séparer complètement pour survivre. Dans tous les cas où une « tolérance » et une « diversité » illimitées sont exigées, et où le bien et le mal n'ont aucun sens, aucune « civilisation » morale ou compatissante ne peut exister.

    Par conséquent, je crois que l'espèce humaine renforce continuellement la folie de l'homme, utilisant la « civilisation » et la « culture » comme excuses pour modifier les paradigmes du bien et du mal afin de favoriser les deux de manière égale.

    Quelle est donc la solution à nos maux de guerre culturels ? Comme toujours, il n'y a qu'une seule vraie solution, et c'est de débarrasser le pays du principal antagoniste qui creuse ce fossé entre nous. L'État et ses partenaires dirigeants, la classe dirigeante en d'autres termes, doivent être abolis pour que l'harmonie revienne. Cela pourrait se faire par une sécession de masse, et de préférence à tous les niveaux de « gouvernance ». Ensuite, les cultures concurrentes dépendantes de la force pourraient suivre leur chemin, tandis que ceux d'entre nous qui recherchent une coexistence harmonieuse pourraient en suivre un autre.

    « Il y a un culte de l'ignorance aux États-Unis, et il y en a toujours eu. La tension de l'anti-intellectualisme a été un fil conducteur constant dans notre vie politique et culturelle, nourrie par la fausse idée que la démocratie signifie que "mon ignorance est aussi bonne que votre savoir".

    https://www.lewrockwell.com/2023/07/gary-d-barnett/the-culture-war-against-thinking-individuals-by-the-vast-ideologically-motivated-insane/

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  40. Comment votre avenir est décidé pour vous


    Par le Dr Joseph Mercola
    Mercola.com
    24 juillet 2023


    Dans la vidéo présentée, Ivor Cummins interviewe le professeur Richard Werner, auteur de "Princes of the Yen - Japan's Central Bankers and the Transformation of the Economy"1 sur "The Fat Emperor Podcast". Werner est titulaire d'un doctorat en économie de l'Université d'Oxford. Il a été chercheur invité à la Banque du Japon dans les années 1990.

    - voir clip sur site -

    En 1995, il a créé une politique monétaire connue sous le nom d'assouplissement quantitatif, qui vise à aider les banques à sortir plus rapidement des crises financières et à éviter une récession à long terme.

    Plus récemment, Werner a créé une société d'intérêt communautaire appelée Local First, qui fournit aux communautés le savoir-faire nécessaire pour créer des banques communautaires locales. Dans cette interview, il explique comment le monde fonctionne du point de vue de la banque centrale, comment les gens ordinaires sont affectés par ces politiques, ce que nous pouvons attendre des monnaies numériques des banques centrales (CBDC) et plus encore.

    Comment les banquiers centraux gouvernent le monde

    Dans son livre, "Princes of the Yen", Werner décrit comment il y a un petit groupe d'initiés à l'intérieur de la banque centrale, qui dirige tout le spectacle. Bien qu'ils attirent l'attention des médias sur les taux d'intérêt, c'est un peu un leurre. Ils ne se concentrent pas sur le prix de l'argent mais plutôt sur la quantité d'argent, mesurée en termes de quantité de création de crédit.

    Ce petit noyau d'initiés est sélectionné au début de la trentaine lorsqu'il rejoint la Banque du Japon et on lui dit qu'il deviendra gouverneur de la banque dans 30 ans. Ceux-ci sont appelés les "princes". Ils contrôlent les cycles d'expansion et de récession au Japon, à travers leur contrôle de la quantité de crédit.

    Des factions similaires existent également dans d'autres banques centrales, dit Werner, et ces banquiers centraux ne sont pas responsables de leurs actions. Ils utilisent ce pouvoir pour organiser des événements qui servent leurs propres objectifs (généralement liés à l'augmentation de leur propre pouvoir).

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  41. En 2003, Werner a averti que la Banque centrale européenne (BCE) était "un monstre" qui créerait des bulles d'actifs et des bulles immobilières axées sur le crédit bancaire, suivies de crises bancaires et de récessions, ce qui est précisément ce qui s'est passé.

    Le plan de la banque centrale pour monopoliser la finance mondiale

    Werner souligne que si les banques centrales font la promotion des CBDC en tant que monnaie numérique, nous avons une monnaie numérique depuis des décennies, il n'y a donc rien de nouveau dans l'aspect numérique de cette monnaie. Les espèces – billets de banque et pièces en papier – ne représentent qu'une petite partie – environ 3% dans la plupart des pays – de la masse monétaire totale. Le reste est numérique.

    Aujourd'hui, les banques centrales sont les seules autorisées à émettre des billets de banque, mais les banques ordinaires créent 97 % de la monnaie en prêtant. Ils ne sont pas autorisés à émettre des notes papier. Au lieu de cela, ils émettent des entrées de dépôt sur votre compte bancaire, qui est numérique. Ainsi, note Werner, on pourrait dire que nous utilisons la monnaie numérique bancaire (BDC) depuis des décennies.

    La différence entre les BDC et les CBDC est l'aspect centralisé. Donc, ce qui se passe maintenant, c'est que les banques centrales, qui sont les régulateurs des banques, interviennent pour concurrencer directement les banques qu'elles réglementent. Werner le compare à l'arbitre qui rejoint le match. Cela en fait évidemment un jeu injuste.

    "C'est un grand danger", déclare Werner à Cummins.2 "Et vous pouvez voir où cela mène. Si nous autorisons les monnaies numériques des banques centrales, tôt ou tard, elles chasseront la concurrence du secteur privé. Ils chasseront les banques.

    Et, bien sûr, nous avons aussi cet autre problème… que chaque fois que nous avons une crise bancaire et une crise financière, les régulateurs obtiennent plus de pouvoir parce qu'à chaque fois ils se disputent : « Oh, c'est maintenant arrivé, c'est différent d'avant et c'est parce que nous n'avons toujours pas assez de pouvoir. Nous devons avoir plus de pouvoirs »…

    Il s'agit d'un aléa moral réglementaire. Si le régulateur est récompensé pour son échec… vous pouvez être sûr que nous aurons plus de crises, car il recevra plus de pouvoirs. Maintenant, ils veulent introduire des CBDC, et bien sûr, le meilleur moment de leur point de vue est… une autre crise bancaire, pour que les gens veuillent sortir leur argent des banques…

    C'est la façon la plus simple d'introduire cela, ce qui signifie que nous avons maintenant une incitation massive pour les régulateurs, pour les planificateurs centraux, à créer une autre énorme crise financière afin qu'ils puissent ensuite prendre le relais.

    Bien sûr, c'est la fin, car le système bancaire ne s'en remettra pas. Maintenant, voulons-nous vraiment cela, où essentiellement le nombre de banques diminue tellement qu'il ne reste vraiment qu'une seule banque ?

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  42. Au cours de leurs 23 années d'existence environ, la BCE a déjà tué environ 5 000 banques en Europe, et ce n'était pas les gros bonnets… Des milliers de banques ont également disparu en Amérique, et, bien sûr, JP Morgan et les autres les aspiraient pour qu'elles deviennent juste de grosses méga banques…

    Il semble que la BCE soit conçue pour être la seule banque qu'elle veut rester en Europe, et cela se produira si nous autorisons les CBDC. Donc, nous devons vraiment intervenir maintenant et dire: «Nous n'avons pas besoin de cela; nous avons déjà des monnaies numériques, merci beaucoup.

    Le besoin perçu pour les CBDC doit être fabriqué

    En effet, les banquiers centraux savent qu'ils vont devoir faire preuve de créativité, car les CBDC n'ont «aucune proposition de valeur convaincante», ce qui signifie qu'il n'y a pas de besoin perçu pour eux.

    Ainsi, ils ont la tâche peu enviable de nous vendre une solution à un problème que nous n'avons pas, tout en essayant de cacher le fait que ce qu'ils proposent est un système numérique esclave, où ils auront un contrôle total sur si, quand et où vous pouvez dépenser l'argent que vous avez gagné.

    Comme indiqué dans l'interview3, c'est aussi la raison pour laquelle ils n'ont pas encore complètement déployé les CBCD. Ils doivent d'abord créer ou fabriquer le besoin, et ce sera probablement une série de crises financières qui nuiront à la confiance dans les banques.

    Avec les CBDC, la banque centrale décidera si, quand et comment vous pouvez dépenser votre argent, et peut utiliser ce contrôle monétaire pour faire respecter le respect de tous les programmes de gouvernance mondiale.
    Il y a aussi des problèmes techniques qui doivent être résolus. Si l'électricité est coupée, vous pouvez toujours utiliser de l'argent. Ce n'est pas le cas avec les CBDC. Un réseau de technologies doit fonctionner en même temps pour que les CBDC fonctionnent comme prévu. Et, en raison de la centralisation, le système est non seulement plus complexe mais aussi beaucoup moins résilient.

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  43. Enfin, il y a la question de la confiance. Selon un rapport cité dans l'interview, les citoyens européens sont méfiants et soupçonnent les gouvernements et les banques centrales de vouloir que les CBDC surveillent, contrôlent et restreignent les transactions. Et ils ont parfaitement raison. C'est à cela que servent les CBDC en fin de compte, donc les planificateurs centraux doivent trouver comment cacher cette intention, ou la vendre d'une manière ou d'une autre comme une bonne chose.

    Les CBDC sont un mécanisme de contrôle de la population

    Le 19 octobre 2020, Agustin Carstens, directeur général de la banque des règlements internationaux (BRI) - la banque centrale des banques centrales - a expliqué l'intention derrière cette nouvelle monnaie numérique contrôlée de manière centralisée :4

    « Notre analyse sur la CBDC, notamment pour l'usage général, on a tendance à établir l'équivalence avec le cash, et là il y a une énorme différence. Par exemple, en espèces, nous ne savons pas… qui utilise un billet de 100 $ aujourd'hui. Nous ne savons pas qui utilise le billet de 1 000 pesos aujourd'hui.

    Une différence clé avec la CBDC est que la Banque centrale aura un contrôle absolu sur les règles et réglementations qui détermineront l'utilisation de cette expression de la responsabilité de la Banque centrale. Et aussi, nous aurons la technologie pour faire respecter cela. Ces… deux questions sont extrêmement importantes et cela fait une énorme différence par rapport à ce qu'est l'argent.

    En effet, comme l'explique Werner, l'émetteur de la CBDC, la banque centrale, aura le pouvoir de décider si vous pouvez utiliser votre propre argent. Vous devez essentiellement demander l'autorisation de l'utiliser pour un achat donné, et cette demande peut être refusée.

    "Donc, c'est une monnaie conditionnelle, basée sur l'obtention effective de ce permis", dit Werner.5 "Maintenant, si vous êtes une sorte de critique de la politique gouvernementale ou un critique des banques centrales, cela pourrait être difficile. Ou si vous osez sortir de la zone de 15 minutes de la ville, vous constaterez peut-être que cela ne fonctionne pas.

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  44. «Le récit officiel est une fois de plus, comme dans les années 70… il y a une guerre, et par conséquent il y a une sorte d'embargo énergétique. Dans les années 70 [c'était] l'embargo pétrolier de l'OPEP. En conséquence, les prix de l'énergie grimpent et nous obtenons de l'inflation. C'est pourquoi nous avons eu de l'inflation dans les années 70 et à nouveau en 2021, une sorte de pic [at the] fin 2022. C'est le récit officiel.

    Malheureusement, si vous vérifiez… les données ne vérifient pas du tout de cette façon. L'inflation culmine essentiellement dans les deux périodes… avant la guerre. Dans les années 70, la guerre était à la mi-octobre 1973 [mais] les prix du pétrole n'ont pas augmenté - pour le moment. Henry Kissinger a dû s'envoler pour l'Arabie saoudite et forcer le ministre du pétrole à quadrupler le prix du pétrole, ce qui s'est produit en janvier 1974.

    Dans de nombreux pays, l'inflation avait déjà culminé à ce moment-là et était en train de baisser, de sorte que le moment ne convenait pas. De même, à l'époque récente, l'inflation était déjà importante avant l'action militaire [par] la Russie [en] Ukraine, donc ça ne marche pas. Et bien sûr, les prix du pétrole et les prix de l'énergie ont encore baissé et sont bien plus bas.

    Alors, pourquoi avons-nous cette importante inflation à deux chiffres ? C'est beaucoup plus simple, et c'est vrai à la fois pour les années 70 et pour l'ère récente. Dans les années 70, ce que nous avons vu, c'est que tout à coup les banques centrales forçaient les banques de tous les grands pays à étendre massivement la création monétaire. Surprise Surprise. Quoi d'autre pourrait créer de l'inflation ? …

    Ainsi, en mars 2020, la Réserve fédérale, puis simultanément les autres grandes banques centrales, ont adopté une politique très spécifique qui est assez inhabituelle. Il n'est généralement pris qu'une fois par siècle, ou deux fois maximum par siècle, donc ce n'est pas quelque chose comme "Oh, nous avons accidentellement fait ça". C'est très spécifique. Cela doit être intentionnel, et il y a des preuves, il y a des preuves, que c'est intentionnel.

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  45. Assouplissement quantitatif

    Comme l'a expliqué Werner, les banques créent de l'argent frais en prêtant. Dans les années 2000, les banques ont injecté cet argent neuf dans les marchés immobiliers, ce qui a provoqué une hausse des prix de l'immobilier. Finalement, une bulle se crée et lorsqu'elle éclate, le système s'effondre et les banques arrêtent de prêter, ce qui entraîne un ralentissement de l'ensemble de l'économie.

    La politique monétaire créée par Werner, l'assouplissement quantitatif, a deux aspects. Le premier, appelé QE1, demande à la banque centrale d'intervenir et d'acheter les actifs non performants du système bancaire à leur valeur nominale. Cela résout le problème des banques, les ramenant à un bilan solide.

    Cependant, il ne suffit pas de les amener à augmenter à nouveau le crédit, donc le QE2 permet à la banque centrale de forcer les banques à créer plus d'argent et à le pousser dans l'économie. Il explique comment cela fonctionne :

    « Lorsqu'une banque centrale achète quelque chose au secteur non bancaire, le vendeur, disons, de cette propriété, comment obtient-il l'argent ?

    Eh bien, la banque centrale le transférera sur son compte bancaire, ce qui signifie que tout à coup, ils auront de l'argent sur leur compte bancaire, ce que la banque crée en fait parce qu'elle obtient une réservation sur son compte de réserve auprès de la banque centrale. Donc, c'est ainsi que cela fonctionne et c'est ainsi que la banque centrale peut injecter directement de l'argent dans l'économie.

    C'étaient les deux formes de QE… En 2008, quand [le marché du logement s'est effondré] en Amérique, Bernanke a dit "Oh, la proposition de Werner QE, oui nous allons le faire, et ils l'ont fait immédiatement, alors que même en Europe, ils n'ont pas compris les détails les plus fins". [Ils pensaient] simplement acheter des actifs, n'importe quoi.

    Ils ont acheté des actifs performants auprès des banques, ce qui est légèrement utile, mais cela ne fait pas vraiment le travail, et il a donc fallu beaucoup plus de temps en Europe pour sortir de la crise de 2008, alors que l'Amérique se redressait très rapidement parce que… la Fed a acheté les actifs non performants à la banque, de sorte que les banques étaient soudainement, d'un seul coup, très bien.

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  46. Mais ils n'ont toujours pas fait la deuxième recommandation, car ils l'ont jugée inutile. Très bien, il a fallu deux ans aux banques pour augmenter ensuite le crédit de manière significative.

    L'assouplissement quantitatif a été intentionnellement utilisé de manière incorrecte

    En mars 2020, la Réserve fédérale a de nouveau adopté le QE, mais cette fois, à tort, et selon Werner, intentionnellement. Il dit à Cummins :

    "En mars 2020, ce qui s'est passé, c'est que la Réserve fédérale a adopté le QE2 à un moment où l'économie se portait bien. La croissance était bonne. La croissance du crédit bancaire a été d'environ 5 à 6 %. Il n'y a pas eu de déflation. C'était une recommandation pour la déflation et pour un rétrécissement de [l']économie…

    Ils ont fait un QE2 et il y a eu une expansion massive, la Réserve fédérale rachetant des actifs du secteur privé à des non-banques, forçant ainsi les banques à créer du crédit - totalement hors normes, la plus importante de l'après-guerre. Dans le même temps, il y a eu des restrictions gouvernementales en 2020.

    Si vous réduisez l'offre mais que vous augmentez massivement l'obligation par la création monétaire, en mettant dans l'économie cet argent (qui en 2008 n'était qu'une transaction comptable, il n'y avait pas d'argent frais donc ça n'allait pas créer d'inflation)... ça va créer de l'inflation.

    J'ai prévenu que ça va [créer] de l'inflation. La plupart des commentateurs pensaient – parce qu’ils ne comprennent pas la différence entre QE – que ça ira [comme c’était en 2008]… Non, c’est totalement différent…

    Le pistolet fumant est le suivant. Comment savons-nous que c'était pleinement l'intention? Eh bien, c'est une politique très spécifique et est très rarement prise [pourtant] toutes les banques centrales l'ont soudainement fait… L'autre preuve est, juste avant COVID, en août 2019… la conférence annuelle des banquiers centraux a invité BlackRock, le plus grand gestionnaire d'actifs au monde, et BlackRock a fait une proposition.

    Ils ont dit qu'il y aurait une autre crise… mais cette fois, nous devrions créer de l'inflation… L'insinuation est tacite. La crise sera déflationniste, donc il faut créer de l'inflation... et voilà comment on va faire, et ils ont cité ma proposition, sans citer mon nom...

    [Ils ont dit] que nous devons soutenir la politique budgétaire par la création monétaire et amener la banque centrale à injecter directement de l'argent dans l'économie, ce que vous pouvez faire en achetant des actifs du secteur non bancaire.

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  47. Et comment savons-nous que c'est ce que la Fed a fait en mars 2020 ? Nous avons les données. Et il y a un autre facteur. La Réserve fédérale a embauché Blackrock en mars 2020 pour acheter des actifs…

    Donc, cette inflation est entièrement créée intentionnellement par les banques centrales, par les planificateurs centraux. Comment allons-nous les punir pour cela ? Oh, donnons-leur plus de pouvoirs sans précédent sur tout, sur la vie sur Terre, grâce aux monnaies numériques de la banque centrale.

    Recommandations pour aller de l'avant

    Selon Werner, dans les années 1970, l'inflation a été utilisée pour dissimuler le passage du dollar adossé à l'or au pétrodollar. Aujourd'hui, il pense que l'intention de l'inflation est de dissimuler la désintégration du pétrodollar et le passage à un nouveau système CBDC.

    Malheureusement, ils y parviendront si nous ne l'arrêtons pas d'une manière ou d'une autre. Pour protéger vos actifs de cette inflation créée intentionnellement, Werner recommande d'acheter de l'or et de l'argent physiques. Il exhorte également tout le monde à "faire plus dans les communautés locales".

    « Si nous travaillons ensemble localement, cela peut créer une structure très résiliente, et nous pouvons alors utiliser tout ce que nous voulons comme moyen de règlement. Nous pouvons avoir une monnaie locale, un système basé sur l'or, un système basé sur l'argent ou nous pouvons simplement avoir une banque communautaire locale… et ensuite vous pouvez avoir votre propre création de crédit localement.

    En fait, je pense que parce que les planificateurs centraux veulent centraliser, ils réduiraient le nombre de banques, je pense que le moment est venu pour les gens qui ont un peu de capital d'intervenir et de dire : "Créons des banques communautaires". Voilà cinq millions d'euros, c'est le minimum dont vous avez besoin. [Mon] entreprise d'intérêt communautaire Local First a le savoir-faire. Nous pouvons obtenir la licence bancaire.

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  48. Nous avons besoin que les gens avancent maintenant. Nous mettrons en place des banques communautaires localement, obtiendrons les banques autorisées. Cela peut être le cœur d'une économie locale… Aussi, cela montre que ce système de décentralisation est bien plus supérieur, car les banques locales sont responsables localement.

    Les banques communautaires peuvent être structurées soit avec un organisme de bienfaisance local, de sorte que tous les bénéfices vont localement dans cette zone géographiquement restreinte. L'Allemagne connaît du succès depuis 200 ans parce que 80 % de ses banques sont des banques communautaires locales à but non lucratif et qu'elles ne prêtent que localement...

    Ces petites entreprises sont très productives… elles peuvent constamment se mettre à niveau car la banque locale leur prêtera toujours pour obtenir les dernières technologies.

    C'est pourquoi la productivité est beaucoup plus élevée en Allemagne qu'au Royaume-Uni par exemple, mais cela est bien sûr menacé par les planificateurs centraux. Ils veulent les forcer à fusionner. Mais fondamentalement, nous devons créer de nouvelles banques et nous pensons pouvoir le faire si nous agissons rapidement. Maintenant, dans les deux prochaines années, nous devons vraiment faire avancer les choses.

    Sources and References

    1 Princes of the Yen — Japan’s Central Bankers and the Transformation of the Economy by Richard Werner
    2 Transcript 15:18
    3 Transcript 21:42
    4 Transcript 22:41
    5 Transcript 24: 45
    6 Transcript 35:18

    https://www.lewrockwell.com/2023/07/joseph-mercola/how-your-future-is-being-decided-for-you/

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  49. "Il est temps" - Sam Altman d'OpenAI lance le jeton "WorldCoin" pour distinguer les humains des robots


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 24 JUIL 2023 - 14:33


    La semaine dernière, nous avons discuté de manière prémonitoire des perspectives quelque peu dystopiques d'un projet "World ID" à balayage d'iris pour identifier chaque humain en ligne :

    "Quelque chose comme World ID finira par exister, ce qui signifie que vous devrez vérifier [vous êtes humain] sur Internet, que cela vous plaise ou non", a déclaré le PDG de WorldCoin, Alex Blania.

    Au cours du week-end, cette menace (ou promesse) est devenue réalité lorsque Worldcoin, un projet en partie créé par le PDG d'OpenAI, Sam Altman, a lancé le jeton d'écosystème du projet le 24 juillet.

    Le projet fournit un moyen décentralisé et privé de vérifier l'identité humaine en ligne au milieu de l'essor des technologies d'intelligence artificielle.

    Comme le rapporte Exra Ruguerra de CoinTelegraph.com, le projet a continuellement divisé les opinions de l'espace crypto à la Silicon Valley, certains louant l'ambition du projet et d'autres le qualifiant d'effrayant et de dystopique. Malgré ces commentaires, le projet poursuit son objectif de résoudre les inégalités de revenus et l'authentification de l'identité en ligne.

    Le projet a été lancé pour la première fois le 14 mars, accompagné d'une liste d'attente pour son kit de développement logiciel (SDK). Selon son équipe, le World ID sera un passeport numérique mondial que les utilisateurs pourront stocker sur leur téléphone. Le projet affirme également que le World ID prouvera qu'ils ne sont pas des robots sans avoir besoin de fournir des informations d'identification personnelle aux sites Web, telles que leur numéro de téléphone.

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  50. Le 8 mai, le projet a publié son portefeuille cryptographique sans gaz pour les humains vérifiés. Cela a permis aux utilisateurs de profiter de transferts sans gaz en s'inscrivant à un World ID, où il leur serait demandé de fournir un numéro de téléphone ou un scan de l'iris.

    Selon les développeurs, le projet ne stocke pas les données fournies par les utilisateurs. Il génère une preuve à connaissance nulle pour vérifier que l'utilisateur est humain sans révéler les données utilisées pour créer la preuve.

    Divers échanges cryptographiques ont également annoncé qu'ils inscriraient le jeton sur leurs plateformes de trading. Binance, Bybit, OKX, Gate et Huobi étaient quelques-unes des plateformes d'échange de crypto qui ont mentionné la liste du jeton lors de son lancement.

    Pendant ce temps, la société de sécurité blockchain PeckShield a détecté qu'un faux jeton Worldcoin a déjà effectué une traction de tapis.

    Alors que beaucoup ont exprimé leur soutien au projet, divers membres de la communauté se sont également opposés à l'idée. L'ancien PDG de Twitter et partisan de Bitcoin, Jack Dorsey, a tweeté qu '«à aucun moment une entreprise ou un État ne devrait posséder une partie du système financier mondial».

    Le projet a également enregistré plus de 2 millions d'inscriptions à son projet World ID le 14 juillet. Lors de son lancement symbolique, Altman a tweeté ses espoirs de porter ce nombre à 2 milliards.

    Sam Altman espère porter le nombre d'utilisateurs de World ID à 2 milliards. Source : Gazouillement

    Le 25 mai, le projet a obtenu 115 millions de dollars pour soutenir son système d'identification décentralisé et son portefeuille crypto, la World App. Son équipe a profité de l'essor de la technologie de l'intelligence artificielle pour proposer une "solution décentralisée préservant la vie privée" qui protégera l'humanité en ligne et permettra aux gens de prendre le contrôle de leur identité.

    Au moment de la rédaction, le jeton WLD était en hausse de plus de 50 % à 2,50 $, selon les données de Coingecko.

    https://www.zerohedge.com/crypto/its-time-openais-sam-altman-worldcoin-launches-token-distinguish-humans-bots

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    1. N'importe quel pirate peut scanner son iris et employer l'IA pour publier !

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  51. Elon Musk rebaptise officiellement le logo Twitter en X


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 24 JUIL 2023 - 13:12


    Twitter a officiellement été rebaptisé X après des mois de teasing par son ancien PDG, Elon Musk (qui était auparavant Chief Twit et sera désormais appelé Chief Nothing Officer). Le changement de marque a vu la populaire application de médias sociaux abandonner son logo d'oiseau reconnaissable et le remplacer par un simple X.

    X est là ! Faisons cela. pic.twitter.com/1VqEPlLchj
    – Linda Yaccarino (@lindayacc) 24 juillet 2023

    Le changement de marque a également vu l'application de médias sociaux changer sa palette de couleurs du bleu au noir.

    Notre QG ce soir pic.twitter.com/GO6yY8R7fO
    – Elon Musk (@elonmusk) 24 juillet 2023

    Dans le cadre du changement de marque, l'URL de Twitter a été changée en x.com, un nom de domaine lié à la startup de services financiers de Musk en 1999, qui a été vendue à PayPal.

    Musk a remplacé sa propre icône Twitter par un X blanc sur fond noir et a publié lundi une photo du design projeté sur le siège social de Twitter à San Francisco.

    https://t.co/bOUOek5Cvy pointe désormais vers https://t.co/AYBszklpkE.

    Le logo Interim X sera mis en ligne plus tard dans la journée.
    – Elon Musk (@elonmusk) 23 juillet 2023

    Le logo X en question provient d'une proposition d'utilisateur envoyée au cours du week-end.

    Lmaooo
    – Elon Musk (@elonmusk) 24 juillet 2023

    Le X a commencé à apparaître en haut de la version de bureau de Twitter lundi, mais l'oiseau était toujours dominant sur l'application du téléphone. Musk avait demandé aux fans des idées de logo et en avait choisi un, qu'il a décrit comme de l'Art déco minimaliste, affirmant qu'il "sera certainement raffiné".

    "Et bientôt nous ferons nos adieux à la marque Twitter et, progressivement, à tous les oiseaux", a déclaré M. Musk dans un tweet dimanche. Le domaine Web X.com redirige désormais les utilisateurs vers Twitter.com.

    En réponse aux questions sur le nom des tweets une fois le changement de marque terminé, Musk a déclaré qu'ils s'appelleraient Xs, bien que le terme reste nébuleux.

    Nous n'aurons pas de nom
    – Elon Musk (@elonmusk) 23 juillet 2023

    X.com était une des premières banques en ligne, et la société a été initialement financée par Musk et Greg Kouri, qui ont ensuite financé les entreprises ultérieures de Musk, Tesla et SpaceX.

    Musk utilise la lettre X dans plusieurs de ses intérêts commerciaux, notamment les modèles de voitures SpaceX et Tesla.

    Musk a créé X Corp. en mars en tant que société mère de Twitter, ouvrant la voie au changement de marque de Twitter. Le changement de marque fait partie de la vision de Musk de créer une "super application" avec de multiples fonctionnalités. En avril, Twitter a introduit une nouvelle fonctionnalité permettant aux utilisateurs de l'application d'accéder au marché de la cryptographie et à d'autres services du marché financier depuis l'application.

    Les plans de Musk pour transformer Twitter ont commencé bien avant la prise de contrôle. Dans une récente interview, Musk a réitéré que le principal motif du changement de marque en X était de créer une «application tout», un concept populaire en Chine. Les applications de médias sociaux chinois, telles que WeChat, sont utilisées pour les appels texte et vidéo, et ont des dispositions pour payer les factures, réserver des taxis, réserver des restaurants et d'autres activités financières sans quitter l'application.

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  52. Musk a déclaré que s'il était fait correctement, X pourrait devenir une plate-forme populaire pour la finance, la banque, les paiements et les données, et avec le temps, il a le potentiel de devenir "la moitié du système financier mondial".

    X arrive enfin ! 🔥

    X sera une "application tout", c'est-à-dire une super application pour les États-Unis (comme WeChat de Chine)

    • Social : réseau, SMS, vidéo, contenu
    • Finance : banque, paiements, données

    "En heures supplémentaires, ce serait la MOITIÉ du système financier mondial" - Elon Musk pic.twitter.com/wWywAdYRZR
    – Brandon Hoffman (@BrandonHoffman_) 14 juillet 2023

    Cependant, le changement de marque de Twitter par de nombreux utilisateurs qui pensaient que l'abandon du célèbre oiseau bleu pour un nouveau concept n'était pas une bonne idée, même si Musk n'était pas d'accord.

    Le nouveau logo X est génial. pic.twitter.com/jouBDEZ3jG
    – David H (@dhorsb) 24 juillet 2023

    X
    – Elon Musk (@elonmusk) 24 juillet 2023

    https://www.zerohedge.com/technology/elon-musk-officially-rebrands-twitter-logo-x

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  53. La demande de manganèse métallique pour batteries devrait exploser plus haut ; Electric Metals (USA) Limited est un excellent moyen de jouer sur cette tendance de croissance


    PAR SENERGY CAPITAL
    LUNDI 24 JUIL 2023


    Environ 85 à 90 % de tout le manganèse extrait, un métal argenté dur et cassant, est actuellement utilisé comme alliage dans la production de fer et d'acier inoxydable. Le manganèse améliore la résistance et la maniabilité de l'acier et augmente sa résistance à l'usure. Le métal est également un élément clé dans la fabrication du verre, des engrais et de la céramique - et de plus en plus dans les batteries des véhicules électriques (VE). Plus en détail, le manganèse est un composant stabilisant dans les cathodes des batteries lithium-ion nickel-manganèse-cobalt. Le manganèse augmente non seulement la densité énergétique de la batterie, qui à son tour augmente l'autonomie du véhicule, mais il diminue également la combustibilité d'une batterie de VE. De plus, le coût du manganèse est bien inférieur à celui de la plupart des autres métaux de batterie tels que le nickel et le cobalt.

    Le manganèse est le 12e métal le plus abondant au monde. Il se trouve - et est exploité - principalement en Afrique du Sud, en Chine, en Australie, au Brésil, en Inde et au Gabon. Dans le monde, la production annuelle de manganèse s'élève à environ 50 millions de tonnes. Cependant, seulement 1 % environ de la quantité extraite est suffisamment pure pour les applications de batterie. Malgré son importance cruciale pour l'industrie sidérurgique et maintenant pour l'industrie des véhicules électriques, aucune mine américaine ou canadienne ne produit de manganèse. En effet, aucun manganèse n'a été produit aux États-Unis depuis 1970.

    Cette limitation de l'approvisionnement en manganèse de qualité batterie, associée à l'utilisation intensive du métal dans les batteries - la chimie des batteries au lithium nickel manganèse cobalt oxyde (NMC) était utilisée dans environ la moitié des batteries lithium-ion en 2022 et pourrait représenter 60 % de ces batteries d'ici 2030, selon les prévisions du groupe CPM - et les augmentations quasi exponentielles prévues de la demande de batteries dans un avenir prévisible, indiquent la nécessité d'augmentations tout aussi importantes dans les mines et les usines de traitement de manganèse de haute pureté. En 2020, seules douze usines indépendantes existaient dans le monde, presque toutes situées en Chine, avec la capacité de produire du monohydrate de sulfate de manganèse de haute pureté.

    Pour être plus précis, Benchmark Mineral Intelligence estime que la demande de cathodes de manganèse augmentera de 600 % d'ici 2040. À son tour, une augmentation de la capacité d'extraction et de traitement est plus nécessaire pour le manganèse que pour tout autre métal de batterie, selon le groupe CPM. En l'absence d'action extraordinairement rapide et d'engagements de dépenses d'investissement correspondants, un déficit structurel de manganèse est susceptible de se développer, en particulier en Amérique du Nord.

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  54. Les producteurs de matériaux de cellules et de cathodes, ainsi que les principaux fabricants de véhicules électriques, mettent de plus en plus l'accent sur le sulfate de manganèse de haute pureté dans les chimies émergentes des batteries. Le désir de limiter l'utilisation du cobalt - sur la base des prix élevés et volatils du cobalt et des rapports répandus sur les conditions dangereuses d'extraction du cobalt, en particulier en République démocratique du Congo - est à l'origine de ce mouvement. Au moins sept grands fabricants de véhicules électriques (Tesla, Stellantis, Ford, Volkswagen, Renault, Nissan et Mitsubishi) qui produisent au total plus de 30 millions de véhicules par an se sont engagés à développer des batteries à base de manganèse.

    Avec tout cela à l'esprit, Electric Metals (USA) Limited (TSXV : EML, OTC : EMUSF) représente un pari intrigant sur le marché qui se resserre rapidement pour le manganèse de qualité batterie. La société, qui a une capitalisation boursière de seulement 43 millions de dollars canadiens, est propriétaire du projet Emily Manganese, la ressource de manganèse de la plus haute qualité vérifiée de manière indépendante selon la norme NI 43-101 en Amérique du Nord et l'une des plus élevées au monde. L'étape de pré-développement du projet Emily contient 6,5 millions de tonnes de ressources minérales à une teneur en manganèse de 19,6 %. Un investissement substantiel de plus de 26 millions de dollars US a été consacré au projet Emily, stratégiquement situé au milieu du district minier réputé de Cuyuna Iron Range, dans le centre du Minnesota.

    Electric Metals a commencé un programme de forage de 30 trous sur le projet Emily en février 2023, et les résultats d'analyse sur les trois premiers trous ont été extrêmement encourageants. Electric Metals a recoupé une minéralisation de manganèse à haute teneur à peu près aux profondeurs attendues. De plus, deux des sondages ont recoupé des segments avec des concentrations de manganèse de plus de 40 %. Ces concentrations dépassent les résultats d'analyse de tout autre mineur coté en bourse. Compte tenu de ces succès, les investisseurs surveilleront de près les résultats de forage d'Electric Metals dans les 27 trous restants.

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  55. Sur la base en grande partie de ces premiers résultats de forage constructifs, les actions d'Electric Metals ont grimpé d'environ 140 % depuis fin janvier 2023. De plus, l'action a bondi d'environ 30 % au cours des premiers jours de juillet seulement, alors que les fabricants de véhicules électriques, dont Tesla et Rivian, ont annoncé des résultats de production impressionnants pour le deuxième trimestre 2023.

    Cinq raisons pour lesquelles les métaux électriques devraient figurer sur votre liste de surveillance

    Le manganèse de haute pureté est aujourd'hui un élément clé de la cathode de la plupart des batteries de véhicules électriques, et le rôle du métal ne promet que de croître dans cette industrie en pleine expansion pendant de nombreuses années. Le manganèse est à la fois l'un des métaux de batterie les moins chers et le métal de batterie qui nécessite le plus d'investissements futurs dans l'extraction/le traitement pour répondre à la demande prévue.

    Le projet Emily Manganese d'Electric Metals est la ressource de manganèse de la plus haute qualité aux États-Unis ou au Canada. Fait important, le manganèse est considéré comme un métal critique admissible aux États-Unis. Cette désignation, combinée à l'emplacement du projet Emily dans le Minnesota, signifie que tout manganèse produit là-bas serait admissible aux incitations fiscales décrites dans la loi américaine sur la réduction de l'inflation (IRA). À son tour, toute production de manganèse d'Emily serait très prisée par les fabricants de véhicules électriques.

    Electric Metals a lancé un programme de forage de 30 trous à Emily au début de 2023. Les deux premiers trous ont recoupé d'importants intervalles de +40 % de manganèse, ce qui dépasse la teneur de toute autre société de manganèse cotée en bourse en Amérique du Nord. Si les résultats d'analyse sur les trous restants donnent des données constructives similaires, la taille des ressources estimées d'Emily pourrait finalement être révisée à la hausse de manière significative.
    Le PDG d'Electric Metals, Gary Lewis, et son équipe ont été responsables d'impressionnants succès d'exploration et du développement de mines. En outre, le groupe de gestion possède une expertise importante en matière de fusions et acquisitions.

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  56. Les initiés, y compris la direction d'Electric Metals et son conseil d'administration, détiennent près d'un tiers des actions de l'entreprise. Ce pourcentage de participation est beaucoup plus élevé que les positions détenues par des initiés dans la plupart des autres petites sociétés minières.

    Electric Metals (USA) Limited s'est négocié pour la dernière fois à 0,37 $ CA à la Bourse de croissance TSX et à 0,35 $ US sur les marchés de gré à gré, au 21 juillet 2023.

    https://www.zerohedge.com/sponsored-post/demand-battery-metal-manganese-set-explode-higher-electric-metals-usa-limited-great

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  57. Et maintenant, le gang du climat arrive pour nos thermostats


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 23 JUILLET 2023 - 22:30
    Rédigé par J. Kennerly Davis via RealClear Wire,


    En 2019, le candidat Joe Biden a promis aux électeurs que, s'il était élu président, "nous allons mettre fin aux combustibles fossiles". Depuis son entrée en fonction, il a travaillé sans relâche avec les écologistes radicaux qui décident et fixent l'ordre du jour pour tenir sa promesse de campagne en menant une guerre totale contre la production, la distribution et l'utilisation des combustibles fossiles.

    L'administration Biden a immédiatement annulé le pipeline Keystone, puis bloqué d'autres projets de pipeline. Il a considérablement réduit la délivrance de baux et de permis nécessaires pour développer les ressources fossiles sur les terres publiques et au large. Il a rejeté les demandes d'expansion de la capacité de raffinage. Et il a émis des limites d'émissions de gaz carbonique inatteignables conçues pour forcer la fermeture de centaines de centrales électriques à combustibles fossiles actuellement en activité.

    L'administration Biden et ses alliés politiques dans les États et les gouvernements locaux ont lancé une série d'initiatives réglementaires agressives conçues pour restreindre considérablement la disponibilité et augmenter le coût d'une large gamme de produits de consommation à combustible fossile : cuisinières et fournaises à gaz, véhicules à essence et diesel, équipement d'entretien des pelouses à essence, poêles à bois, etc.

    L'objectif utopique ouvertement déclaré de toutes ces mesures réglementaires est de « décarboner » l'ensemble de l'économie américaine et d'une manière ou d'une autre de faire passer en douceur tout le pays à un avenir « durable » soi-disant respectueux du climat, qui est alimenté, chauffé et refroidi par l'électricité produite par des générateurs éoliens et solaires renouvelables.

    La campagne de décarbonisation de l'administration Biden constitue une grave menace pour la fiabilité du système électrique du pays. L'électricité, contrairement au pétrole et au gaz et à d'autres formes d'énergie, ne peut pas être stockée en quantités importantes. Il doit être produit par des producteurs et fourni aux clients en quantités exactement égales aux quantités demandées par les clients à un moment donné. Si l'approvisionnement en électricité n'est pas maintenu en permanence en équilibre avec la demande, le système électrique s'effondrera et une panne généralisée en résultera.

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  58. Les opérateurs de systèmes électriques peuvent facilement ajuster la production des générateurs à combustible fossile et des générateurs nucléaires pour répondre à la demande des clients, car cette demande fluctue tout au long de la journée. Avec l'électricité accessible à tous « en un clin d'œil », chacun de nous est libre de gérer ses affaires quotidiennes de la manière qui lui convient le mieux. L'efficacité économique globale et les avantages sociétaux qui résultent d'une telle flexibilité sont énormes.

    Avec les énergies renouvelables, c'est une toute autre histoire. Les exploitants de systèmes électriques n'ont pas un tel contrôle sur la production des éoliennes et des panneaux solaires. La quantité d'énergie fournie par ces technologies dépend entièrement de la disponibilité d'un vent stable et d'un ensoleillement clair.

    La fumée généralisée des récents incendies de forêt au Canada a réduit de 90 % la production solaire dans le nord-est des États-Unis. Le temps calme réduit la production d'un parc éolien à une fraction de sa capacité de production spécifiée. Si le vent tombe de manière inattendue, les opérateurs du système doivent se démener pour acheter de l'électricité de remplacement auprès des systèmes voisins, ou ils doivent couper rapidement l'alimentation des clients suffisamment pour maintenir l'équilibre du système.

    Les coupures d'électricité d'urgence sont extrêmement perturbatrices pour les clients commerciaux et extrêmement coûteuses. Les coupures de courant associées aux incendies de forêt en Californie ont coûté des milliards de dollars aux clients.

    Les régulateurs indépendants chargés de maintenir la fiabilité du système électrique avertissent avec une urgence croissante que la mise hors service forcée des centrales électriques à combustible fossile et la dépendance croissante aux énergies renouvelables dépendantes des conditions météorologiques constituent une menace sérieuse pour l'approvisionnement en électricité du pays. Ils prédisent que les coupures d'électricité d'urgence deviendront de plus en plus courantes à l'avenir.

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  59. Face à une telle menace, toute administration responsable modérerait ses politiques énergétiques et environnementales. Mais ce n'est pas ce que font les progressistes. Ils ne changent jamais de cap, quelles que soient les preuves objectives auxquelles ils sont confrontés. Ils doublent.

    Si les opérateurs de système ne peuvent pas contrôler la production des éoliennes et des panneaux solaires pour répondre à la demande fluctuante des clients, alors, pour faire avancer le programme de décarbonisation, les opérateurs de système doivent disposer de l'autorité et des ressources dont ils ont besoin pour contrôler la demande des clients sur une base continue et limiter cette demande à des niveaux pouvant être satisfaits par les capacités fluctuantes des générateurs dépendant des conditions météorologiques.

    Sous la pression des écologistes, de plus en plus d'entreprises électriques installent des équipements et mettent en place des protocoles qui leur permettront de contrôler à distance la demande des clients en continu, et pas seulement en cas d'urgence. Les régulateurs californiens ont annoncé leur objectif de placer 7 000 mégawatts de demande des clients sous contrôle centralisé d'ici 2030.

    Pour vendre cette normalisation des coupures d'électricité, les entreprises ont lancé des programmes médiatiques sophistiqués conçus pour convaincre les clients que l'alimentation par simple interrupteur est une indulgence irresponsable à laquelle il faut renoncer, et la demande de "flexibilité" doit être adoptée, pour sauver la planète d'un changement climatique catastrophique.

    Ils sont venus chercher nos cuisinières à gaz et nos fournaises. Ils sont venus chercher nos voitures et nos camions, nos poêles à bois et nos foyers, nos tondeuses à gazon et nos souffleuses à feuilles. Et maintenant, ils viennent chercher nos thermostats.

    J. Kennerly Davis (Ken) est un avocat chargé de la réglementation avec plus de 40 ans d'expérience dans l'industrie de l'électricité et du gaz. Il peut être contacté à j.kendavis@verizon.net

    https://www.zerohedge.com/energy/and-now-climate-gang-coming-our-thermostats

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  60. Visualiser l'économie américaine de 20 000 milliards de dollars par État


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 23 JUILLET 2023 - 21:00


    Une somme de ses parties, chaque État américain joue un rôle essentiel dans l'économie globale du pays.

    Le Texas, par exemple, génère une production économique comparable à celle de la Corée du Sud, et même une petite zone géographique comme Washington, D.C. produit plus de 129 milliards de dollars par an.

    La visualisation ci-dessous par Avery Koop et Joyce Ma de Visual Capitalist utilise les données annuelles de 2022 du Bureau américain d'analyse économique (BEA) pour présenter le produit intérieur brut (PIB) réel de chaque État ou district en dollars chaînés de 2012, tout en mettant également en évidence le revenu personnel par habitant.

    - voir tableau sur site -

    Un regard plus attentif sur les États

    La Californie est de loin la plus grande économie d'État aux États-Unis, avec 2 900 milliards de dollars de PIB réel. En comparant sa valeur nominale (3 600 milliards de dollars) avec les PIB nationaux dans le monde, le PIB du Golden State se classerait au 5e rang, juste en dessous de l'Allemagne et du Japon.

    Voici un aperçu des données :

    Rang État PIB réel (dollars chaînés de 2012)

    (Un milliard, c'est mille millions, c'est-à-dire 1 suivi de 9 zéros.
    un billion, c'est un million de millions, c'est-à-dire 1 suivi de 12 zéros.
    un trillion, c'est un million de billions, c'est-à-dire 1 suivi de 18 zéros).

    1 Californie 2,9 billions de dollars
    2 Texas 1,9 billion de dollars
    3 New York 1,6 billion de dollars
    4 Floride 1,1 billion de dollars
    5 Illinois 798 milliards de dollars
    6 Pennsylvanie 726 milliards de dollars
    7 Ohio 639 milliards de dollars
    8 Géorgie 591 milliards de dollars
    9 Washington 582 milliards de dollars
    T9 New Jersey 582 milliards de dollars
    11 Caroline du Nord 560 milliards de dollars
    12 Massachusetts 544 milliards de dollars
    13 Virginie 513 milliards de dollars
    14 Michigan 490 milliards de dollars
    15 Colorado 386 milliards de dollars
    16 Maryland 369 milliards de dollars
    17 Tennessee 368 milliards de dollars
    18 Arizona 356 milliards de dollars
    19 Indiana 353 milliards de dollars
    20 Minnesota 350 milliards de dollars
    21 Wisconsin 312 milliards de dollars
    22 Missouri 301 milliards de dollars
    23 Connecticut 253 milliards de dollars
    24 Oregon 235 milliards de dollars
    25 Caroline du Sud 226 milliards de dollars
    26 Louisiane 217 milliards de dollars
    27 Alabama 213 milliards de dollars
    28 Kentucky 201 milliards de dollars
    29 Utah 192 milliards de dollars
    30 Oklahoma 191 milliards de dollars
    31 Iowa 177 milliards de dollars
    32 Nevada 165 milliards de dollars
    T32 Kansas 165 milliards de dollars
    34 District de Columbia 129 milliards de dollars
    35 Arkansas 127 milliards de dollars
    36 Nebraska 124 milliards de dollars
    37 Mississippi 105 milliards de dollars
    38 Nouveau-Mexique 95 milliards de dollars
    39 Idaho 84 milliards de dollars
    40 New Hampshire 83 milliards de dollars
    41 Hawaï 75 milliards de dollars
    42 Virginie-Occidentale 72 milliards de dollars
    43 Delaware 66 milliards de dollars
    44 Maine 65 milliards de dollars
    45 Rhode Island 55 milliards de dollars
    46 Dakota du Nord 53 milliards de dollars
    47 Dakota du Sud 50 milliards de dollars
    T47 Montana 50 milliards de dollars
    T47 Alaska 50 milliards de dollars
    50 Wyoming 36 milliards de dollars
    51 Vermont 31 milliards de dollars

    États-Unis 20 billions de dollars

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  61. Au total, la Californie, New York et le Texas représentent près d'un tiers de l'économie du pays, totalisant 6,3 billions de dollars de PIB réel en 2022. Le seul autre État à avoir atteint la barre du billion de dollars est la Floride avec 1,1 billion de dollars.

    L'économie du Texas est largement tirée par des industries telles que la fabrication de pointe, la biotechnologie, les sciences de la vie, l'aérospatiale et la défense. L'État abrite également un certain nombre de grandes entreprises, comme Tesla et Texas Instruments, qui en font une plaque tournante pour l'emploi, l'innovation et les opportunités.

    L'État de New York est un chef de file dans les secteurs de l'assurance, de l'agro-industrie, de l'énergie propre et de la cybersécurité, entre autres. Un zoom sur la région de New York révèle d'énormes sources de production économique dans les secteurs du tourisme, des médias et des services financiers.

    Disparités régionales

    Alors que les États susmentionnés sont les gros frappeurs, le PIB médian par État était bien inférieur à 217 milliards de dollars en 2022.

    Selon la répartition en huit régions du BEA, tous les États de la région des Grands Lacs avaient des PIB supérieurs à la médiane, reflétant la puissance industrielle d'États comme l'Illinois et l'Ohio. La plupart des États de la région du Moyen-Orient, dont New York, la Pennsylvanie et le Maryland, ont également des PIB supérieurs à la médiane du pays.

    Comparativement, de nombreux États de la région des Plaines avaient des PIB inférieurs, notamment l'Iowa et le Kansas. D'autres États avec des PIB plus faibles (et des populations généralement plus faibles) étaient répartis dans tout le pays, y compris le Vermont le moins bien classé en Nouvelle-Angleterre.

    Revenu personnel par habitant

    En plus du PIB réel, ce diagramme de Voronoi a été codé par couleur en termes de revenu personnel par habitant dans chaque État. Voici un aperçu de ces chiffres :

    Rang État Revenu personnel par habitant

    1 District de Columbia 96 728 $
    2 Connecticut 84 972 $
    3 Massachusetts 84 945 $
    4 New Jersey 78 700 $
    5 New-York 78 089 $
    6 Californie 77 339 $
    7 Washington 75 698 $
    8 New Hampshire 74 663 $
    9 Colorado 74 167 $
    10 Wyoming 71 342 $
    11 Maryland 70 730 $
    12 Alaska 68 919 $
    13 Illinois 68 822 $
    14 Virginie 68 211 $
    15 Minnesota 68 010 $
    16 Dakota du Nord 66 184 $
    17 Dakota du Sud 65 806 $
    18 Rhode Island 65 377 $
    19 Pennsylvanie 65 167 $
    20 Floride 63 597 $
    21 Nebraska 63 321 $
    22 Vermont 63 206 $
    23 Oregon 62 767 $
    24 Texas 61 985 $
    25 Delaware 61 387 $
    26 Nevada 61 282 $
    27 Wisconsin 61 210 $
    28 Hawaï 61 175 $
    29 Kansas 60 152 $
    30 Maine 59 463 $
    31 Iowa 58 905 $
    32 Tennessee 58 279 $
    33 Indiana 57 930 $
    34 Utah 57 925 $
    35 Ohio 57 880 $
    36 Montana 57 719 $
    37 Caroline du Nord 57 416 $
    38 Géorgie 57 129 $
    39 Michigan 56 813 $
    40 Arizona 56 667 $
    41 Missouri 56 551 $
    42 Oklahoma 54 998 $
    43 Louisiane 54 622 $
    44 Idaho 54 537 $
    45 Caroline du Sud 53 320 $
    46 Kentucky 52 109 $
    47 Arkansas 51 787 $
    48 Nouveau-Mexique 51 500 $
    49 Alabama 50 637 $
    50 Virginie-Occidentale 49 169 $
    51 Mississippi 46 248 $

    Moteurs économiques et croissance future

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  62. Bon nombre des plus grandes économies d'État sont alimentées par de fortes populations urbaines. Ces villes métropolitaines sont les moteurs économiques du pays, stimulant l'innovation et attirant de nouveaux talents.

    La zone métropolitaine NYC-Newark-Jersey City en est un excellent exemple, générant à elle seule plus de 2 000 milliards de dollars de production économique. Los Angeles a généré 1,1 billion de dollars.

    Bien qu'il s'agisse de pôles évidents et attendus, certaines nouvelles villes et certains nouveaux États commencent à attirer de nouvelles entreprises et anticipent une croissance économique importante. La Caroline du Nord, par exemple, a été classée comme le meilleur État américain où faire des affaires, grâce à un certain nombre de facteurs tels que la facilité d'accès au capital et une forte culture de la technologie et de l'innovation.

    Au fil du temps, les centres du pouvoir économique peuvent lentement se déplacer aux États-Unis, mais pour l'instant, les principaux contributeurs au PIB du pays dépassent de loin les autres.

    https://www.zerohedge.com/economics/visualizing-americas-20-trillion-economy-state

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  63. La stratégie minérale de l'Amérique est absente American Mining


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 23 JUILLET 2023 - 20:30


    Rédigé par Rich Nolan via le fil RealClear,

    Ce n'est peut-être pas la réalité que tout le monde veut entendre, mais malgré des avancées importantes, le problème des minerais du pays - notamment l'inadéquation entre la demande croissante, l'offre disponible et notre dépendance excessive et alarmante à l'égard des importations - ne fait qu'empirer. Et bien que l'administration Biden ait fait un travail important pour relever le défi, elle n'a pas encore clairement adopté la solution la plus évidente : davantage d'exploitation minière nationale.

    Cela ne signifie pas que l'administration Biden n'a pas travaillé pour combler les trous dans la chaîne d'approvisionnement en minerais. Il a. L'administration travaille en étroite collaboration avec des alliés et des producteurs de minéraux étrangers pour augmenter l'offre et a soutenu des incitations pour encourager le développement des chaînes d'approvisionnement nationales avec des prêts et des subventions allant aux transformateurs, aux recycleurs et, en quantités limitées, aux mineurs. Mais pour tout ce que l'administration a dit sur les minéraux critiques, c'est ce qui n'a pas été dit et fait qui est peut-être le plus remarquable : l'administration Biden n'a pas encore dit clairement que nous devons accélérer l'exploitation minière nationale et, en fait, n'a pas encore approuvé une seule mine majeure.

    Comment les États-Unis peuvent-ils espérer relever l'énormité du défi des minerais si nous ne plaçons pas l'utilisation de nos vastes ressources nationales au centre de tout effort pour le faire ? La réponse courte est, nous ne pouvons pas. Et si nous ne résolvons pas – ou ne sommes pas sur la bonne voie pour résoudre – le défi des minéraux, une grande partie du programme de l'administration Biden s'effondrera avec lui.

    Il s'agit d'une administration qui veut construire, relocaliser, moderniser notre base industrielle, reconstruire notre classe moyenne et concurrencer la puissance industrielle chinoise et accélérer le déploiement de véhicules électriques (VE), de panneaux solaires, de parcs éoliens et de dizaines de milliers de kilomètres de lignes de transmission. Chaque élément de ce programme incombe à la réduction des risques des chaînes d'approvisionnement en minerais et à la garantie que les intrants matériels qui rendent possibles les semi-conducteurs et les batteries lithium-ion sont à la fois disponibles et abordables.

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  64. Comme l'administration aime tant le dire, le temps n'est pas de notre côté. Le déploiement de ces technologies énergétiques et de transport doit s'accélérer pour atteindre les objectifs de décarbonation. Pourtant, le rythme actuel de déploiement - et de renforcement de la capacité de fabrication - éclipse déjà les chaînes d'approvisionnement en matériaux nécessaires pour le soutenir.

    Tenez compte de l'ampleur des investissements dans la fabrication de véhicules électriques et de batteries et de la vitesse à laquelle la nouvelle capacité est mise en ligne. Les nouvelles méga-usines de batteries passent des plans à la production en deux ans. Comparativement, les mines nécessaires pour approvisionner ces usines mettent souvent des décennies à atteindre la production.

    Nous n'avons tout simplement pas le luxe de ne pas poursuivre énergiquement des projets miniers nationaux en ce moment pour construire les chaînes d'approvisionnement massivement élargies dont nous avons besoin demain. Selon l'Agence internationale de l'énergie, l'offre mondiale de métaux clés doit augmenter plusieurs fois presque du jour au lendemain si nous voulons répondre à la demande de minéraux. Par exemple, la demande de lithium est sur le point d'être multipliée par 40, et la demande de nickel, de cobalt et de graphite devrait être multipliée par 25 d'ici 2040. Pour le cuivre, qui fournit le câblage irremplaçable pour l'électrification, la demande annuelle à elle seule devrait atteindre d'ici 2050 un niveau égal à tout le cuivre consommé dans le monde entre 1900 et 2021.

    Les États-Unis ont les ressources - des terres rares au lithium en passant par le cuivre - pour répondre à une grande partie de la demande actuellement à notre porte. Ce qui manque, c'est l'engagement politique pour y arriver. Alors que les mines attendent les approbations, que les retards s'accumulent ou que des centaines de milliers d'acres de terres riches en minéraux sont retirées de la production potentielle, nos concurrents, à savoir la Chine, ne font que resserrer leur emprise sur les chaînes d'approvisionnement dont nous savons que nous avons besoin.

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  65. La force minérale de la Chine est maintenant effroyablement reflétée par notre faiblesse. Nous dépendons désormais des importations de plus de 50 minerais, la Chine étant le principal fournisseur de 26 minerais. La Maison Blanche a averti que les chaînes d'approvisionnement en minerais pourraient être militarisées de la même manière que le pétrole l'était dans les années 1970 et que le gaz naturel l'était en Europe en 2022 après l'invasion russe de l'Ukraine. Ce n'est pas une question de si mais quand cela se produit. La Chine utilise déjà sa domination des marchés miniers pour exercer un effet de levier géopolitique, annonçant des restrictions sur les exportations de deux métaux rares quelques jours seulement avant les négociations commerciales avec la secrétaire au Trésor américaine Janet Yellen.

    Des chaînes d'approvisionnement en minerais sûres, fiables et responsables ont besoin d'une production nationale de minerais conforme aux normes de travail et environnementales les plus élevées au monde. L'ère de l'externalisation des industries essentielles, des chaînes d'approvisionnement et des emplois américains essentiels doit prendre fin. Et cela signifie que fabriqué en Amérique doit aussi de plus en plus signifier extrait en Amérique. La stratégie minière de l'administration Biden ne peut pas réussir tant qu'elle n'englobe pas l'exploitation minière nationale et que nous ne commençons pas à approuver les mines.

    En ce qui concerne l'exploitation minière, il est temps d'agir.

    Rich Nolan est président et chef de la direction de la National Mining Association.

    https://www.zerohedge.com/commodities/americas-mineral-strategy-missing-american-mining

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    1. Quand on a pas on a pas !

      C'est pourquoi le minéral aurifère est devenu... (l'escroquerie internationale).

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  66. Comprendre l'approvisionnement mondial en eau


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 23 JUILLET 2023 - 05:00


    Alors que la population mondiale et ses besoins agricoles ont augmenté, la demande en eau a également augmenté, ce qui place l'approvisionnement mondial en eau sous le microscope.

    Il y a un siècle, la consommation d'eau douce était six fois moins importante qu'à l'époque moderne. Cette augmentation de la demande et de l'utilisation a entraîné une pression croissante sur les ressources en eau douce et un nouvel épuisement des réservoirs.

    Freny Fernandez de Visual Capitalist présente ce graphique de Chesca Kirkland - utilisant les informations de Our World in Data - pour décomposer l'approvisionnement en eau et également les prélèvements par habitant. Ce dernier mesure la quantité d'eau prélevée à la fois dans les eaux souterraines et dans les sources d'eau douce à des fins agricoles, industrielles ou domestiques.

    - voir cadre sur site -

    Combien d'eau avons-nous ?

    Beaucoup de gens savent que plus de 70% de la surface de la Terre est constituée d'eau. Cela représente 326 millions de milliards de gallons d'eau, mais l'humanité est toujours confrontée à un approvisionnement limité. Pourquoi donc ?

    C'est parce que 97 % de cette eau est salée et impropre à la consommation. Sur les 3 % restants d'eau douce, environ les deux tiers sont enfermés sous forme de neige, de glaciers et de calottes polaires. Pendant ce temps, un peu moins d'un tiers de l'eau douce se trouve dans des ressources en eaux souterraines qui s'épuisent rapidement.

    Cela ne laisse que 1 % de l'eau douce mondiale sous forme d'approvisionnement "facilement" provenant des précipitations ainsi que des réservoirs d'eau douce, y compris les rivières et les lacs.

    Prélèvements d'eau par habitant

    Tout regard sur une carte mondiale des rivières et des lacs révélera que la distribution de l'eau douce est très inégale dans les différentes régions du monde.

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  67. Pourtant, les pays développés comme les pays en développement ont besoin de beaucoup d'eau à des fins commerciales et personnelles. L'utilisation agricole représente à elle seule environ 70 % de l'eau douce disponible dans le monde.

    Ci-dessous, nous pouvons voir comment les prélèvements d'eau par habitant ont augmenté au cours des dernières décennies, en utilisant les dernières données disponibles pour chacun.

    - voir liste sur site -

    Bon nombre des pays ayant les plus grands prélèvements d'eau par habitant sont situés dans les déserts arides d'Asie centrale, y compris le Turkménistan, le premier classé, avec 5 753 mètres cubes de prélèvements d'eau annuels par personne en 2005.

    Et pour les pays en développement à forte consommation d'eau, du Turkménistan à la Guyane, la plupart de leurs prélèvements d'eau sont destinés à l'agriculture. Par exemple, on estime que 95 % de l'eau disponible au Turkménistan est destinée à l'agriculture.

    Des pays développés comme la Finlande, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis prélèvent également des tonnes d'eau, soit plus de 1 000 mètres cubes par an et par personne, mais leurs utilisations sont sensiblement différentes. Aux États-Unis, par exemple, 41 % des prélèvements d'eau en 2015 sont allés à la production d'énergie thermoélectrique, tandis que 37 % sont allés à l'irrigation et à l'élevage. Pour la Finlande, en revanche, 80 % de l'eau était utilisée pour la production industrielle.

    La plupart des pays dont les prélèvements d'eau par habitant sont inférieurs sont quant à eux concentrés en Afrique. Ils comprennent des pays très peuplés, comme le Nigéria et le Kenya, qui ont tous deux prélevé environ 75 mètres cubes d'eau par personne en 2015 et 2010 respectivement. Cela met également en évidence les problèmes d'accessibilité à l'eau et d'infrastructures du continent.

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  68. Combler le fossé des inégalités en matière d'eau

    Au fil des ans, diverses initiatives ont vu le jour pour atténuer les inégalités mondiales en matière d'eau.

    Les efforts comprennent la promotion de pratiques de conservation de l'eau, l'investissement dans des systèmes d'irrigation efficaces et l'amélioration des infrastructures hydrauliques dans les régions les plus touchées par la pénurie.

    Certains pays aux climats arides avec accès côtier, comme l'Arabie saoudite, convertissent également l'eau salée de l'océan en eau douce grâce à des usines de dessalement.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/understanding-global-supply-water

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    1. Avec 78 % de couverture planétaire la Terre va... manquer d'eau ! HAHAHAHA !

      (...) C'est parce que 97 % de cette eau est salée et impropre à la consommation. (...)

      HAHAHAHA ! DEPUIS DES MILLIONS D’ANNÉES DES MILLIARDS DE KM3 D'EAU SALE (mer et océans) osent s'infiltrer gratuitement vers le magma !! (mais que fait la police ?!) et, cette PUTAIN D'EAU SAAAAALE est chauffée-bouillie et repart gratuitement en galeries souterraines vers les sources de montagnes et nappes phréatiques !! (sans que le police n'intervienne !!).

      Puis, ces MILLIARDS DE KM3 d'eau propre se jettent... dans les fleuves et rivières !! UNE HONTE !!

      (...) Bon nombre des pays ayant les plus grands prélèvements d'eau par habitant sont situés dans les déserts arides d'Asie centrale, y compris le Turkménistan, le premier classé, avec 5 753 mètres cubes de prélèvements d'eau annuels par personne en 2005. (...)

      Et ces pays (de m...) garde cette eau !!! Les habitants pèsent des milliers de tonnes !!! HAHAHAHA !

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  69. Des VE pour tous ? Si le rêve était réalisé, aiderait-il l'environnement ?


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 22 JUILLET 2023 - 21:30
    Écrit par Mike Shedlock via MishTalk.com,


    Même si vous êtes convaincu à 100 % du changement climatique d'origine humaine, l'idée que les véhicules électriques contribueront à réduire les émissions de gaz carbonique. est un non-sens...

    Le rêve impossible

    Bonjour les défenseurs du changement climatique, s'il vous plaît ouvrez vos esprits et considérez le rapport du Manhattan Institute Electric Vehicles for Everyone? The Impossible Dream de Mark P. Mills, chercheur principal au Manhattan Institute.

    Une douzaine d'États américains, de la Californie à New York, ont rejoint des dizaines de pays, de l'Irlande à l'Espagne, avec des plans pour interdire la vente de voitures neuves à moteur à combustion interne (ICE), de nombreuses interdictions prenant effet d'ici une décennie. Pendant ce temps, l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA), dans un tour de force réglementaire, a proposé des règles sur les émissions d'échappement qui obligeraient effectivement les constructeurs automobiles à passer à la production principalement de véhicules électriques (VE) d'ici 2032.

    Pour garantir le respect des interdictions de l'ICE et atténuer les impacts économiques, les décideurs politiques déploient des subventions somptueuses pour les fabricants et les consommateurs. Les enthousiastes affirment que les véhicules électriques ont déjà atteint la parité économique et opérationnelle, sinon la supériorité, avec les automobiles et les camions alimentés au pétrole, de sorte que les interdictions et les subventions ne font qu'accélérer ce qu'ils croient être une transition inévitable.

    Il est certainement vrai que les véhicules électriques sont pratiques et attrayants pour de nombreux conducteurs. Même sans subventions ni mandats, des millions d'autres seront achetés par les consommateurs, même si c'est principalement par les plus riches. Mais les faits révèlent une faille fatale dans les motifs fondamentaux des interdictions et des mandats.

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  70. Points clés du résumé exécutif

    Personne ne sait de combien, voire pas du tout, les émissions de gaz carbonique. diminueront à mesure que l'utilisation des véhicules électriques augmentera. Chaque affirmation selon laquelle les véhicules électriques réduisent les émissions est une estimation approximative ou une supposition pure et simple basée sur des moyennes, des approximations ou des aspirations. Les variables et les incertitudes concernant les émissions provenant de l'extraction et du traitement à forte intensité énergétique des minéraux utilisés pour fabriquer les batteries des véhicules électriques sont un gros joker dans le calcul des émissions. Ces émissions compensent considérablement les réductions résultant de l'évitement de l'essence et, à mesure que la demande de minéraux pour batteries explose, les réductions nettes diminueront, pourraient disparaître et pourraient même entraîner une augmentation nette des émissions. Des incertitudes similaires en matière d'émissions sont associées à la production d'électricité pour les bornes de recharge des véhicules électriques.

    Personne ne sait quand ni si les véhicules électriques atteindront la parité économique avec les voitures que la plupart des gens conduisent. Le prix plus élevé d'un véhicule électrique est dominé par les coûts des matériaux essentiels nécessaires à sa construction et dépend donc des hypothèses sur l'avenir des industries minières et minérales, qui se trouvent principalement dans des pays étrangers. Les faits montrent également que, pour la majorité des conducteurs, il n'y a aucune visibilité sur le moment où, le cas échéant, les véhicules électriques atteindront la parité en termes de coût et de commodité de ravitaillement, quelles que soient les subventions.

    En fin de compte, si elles sont mises en œuvre, les interdictions sur les véhicules à propulsion conventionnelle entraîneront des obstacles draconiens à une conduite abordable et pratique et une mauvaise allocation massive des capitaux dans l'industrie automobile mondiale de 4 000 milliards de dollars.

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  71. Rarement un gouvernement, du moins le gouvernement américain, a interdit des produits ou des comportements spécifiques qui sont aussi largement utilisés ou entrepris. En effet, il n'y a eu que deux interdictions d'une portée comparable dans l'histoire des États-Unis : le dix-huitième amendement à la Constitution américaine, qui interdisait la consommation d'alcool (abrogé par le vingt et unième amendement) ; et la loi de 1974 interdisant de rouler à plus de 55 mph. Aucun des deux n'a atteint ses objectifs; les deux ont été largement bafoués et le premier a engendré des conséquences involontaires, dont la moindre n'était pas un comportement criminel.

    Émissions des véhicules électriques : peu claires et peut-être inconnaissables

    Contrairement aux voitures à moteur à combustion interne, il est impossible de mesurer les émissions de gaz carbonique. d'un VE. Bien qu'il soit évident qu'il n'y a pas d'émissions lors de la conduite d'un véhicule électrique, les émissions se produisent ailleurs, avant que le premier kilomètre ne soit parcouru et lorsque le véhicule est garé pour faire le plein.

    Les émissions de gaz carbonique. directement associées aux véhicules électriques commencent par tous les processus industriels en amont nécessaires à l'acquisition des matériaux et à la fabrication de la batterie. La sagesse reçue selon laquelle les véhicules électriques auront un « impact énorme » sur la réduction des émissions est, que les demandeurs le sachent ou non, ancrée dans des hypothèses sur les quantités et les variétés de matériaux extraits, traités et raffinés pour fabriquer la batterie.

    L'ampleur de ces émissions en amont découle du fait qu'une batterie de véhicule électrique typique pèse environ 1 000 livres et remplace un réservoir de carburant contenant environ 80 livres d'essence. Cette batterie d'une demi-tonne est fabriquée à partir d'une large gamme de minéraux, dont le cuivre, le nickel, l'aluminium, le graphite, le cobalt, le manganèse et, bien sûr, le lithium.

    Comme l'ont souligné des chercheurs du U.S. Argonne National Labs, les données pertinentes sur les émissions de ces matériaux "restent maigres, voire inexistantes, obligeant les chercheurs à recourir à des calculs techniques ou à des approximations". Le fait fondamental à garder à l'esprit : chaque affirmation selon laquelle les véhicules électriques réduisent les émissions est une estimation approximative ou une supposition pure et simple basée sur des moyennes, des approximations ou des aspirations.

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  72. Le facteur critique pour estimer les émissions des VE en amont commence par connaître l'énergie utilisée pour accéder aux matériaux de la batterie et les fabriquer, qui sont tous plus énergivores (et plus chers) que le fer et l'acier qui représentent 85 % du poids d'un véhicule conventionnel.[36] L'énergie utilisée pour produire une livre de cuivre, de nickel et d'aluminium, par exemple, est deux à trois fois supérieure à celle de l'acier. Les estimations du coût énergétique global pour fabriquer une batterie de VE varient du simple au triple mais, pour le contexte, en moyenne, l'équivalent énergétique d'environ 300 gallons de pétrole est utilisé pour fabriquer une quantité de batteries capables de stocker l'énergie contenue dans un seul gallon d'essence.

    Que tant d'énergie en amont soit nécessairement utilisée est compréhensible si l'on sait que des centaines de milliers de livres de roche et de matériaux sont extraits, déplacés et traités pour créer les minéraux raffinés intermédiaires et finaux pour fabriquer une seule batterie de mille livres.

    Bien qu'il existe des dizaines de variantes, une batterie de véhicule électrique typique pèse environ 1 000 livres et contient environ 30 livres de lithium, 60 livres de cobalt, 130 livres de nickel, 190 livres de graphite, 90 livres de cuivre[a] et environ 400 livres d'acier, d'aluminium et de divers composants en plastique.

    Sources d'énergie "cachée" pour extraire et traiter 500 000 livres par batterie EV
    Les saumures de lithium contiennent @ ~ 0,14% de lithium, ce qui implique ~ 20 000 livres de saumures pour produire 30 livres de lithium pur.

    Cobalt @ ~ 0,1 % de teneurs en minerai signifie ~ 60 000 livres de minerai extrait par batterie

    Nickel à une teneur d'environ 1,3 %, ce qui signifie environ 10 000 livres de minerai

    Graphite @ ~ 10% conduit à 2 000 livres de minerai

    Cuivre @ ~ 0,6 % donne environ 12 000 livres de minerai

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  73. Ces cinq éléments totalisent environ 100 000 livres de minerai pour fabriquer une batterie EV. Pour rendre compte correctement de toute la terre déplacée, il y a aussi les morts-terrains, les matériaux d'abord creusés pour atteindre le minerai; selon le type de minerai et l'emplacement, il faut en moyenne trois à sept tonnes de morts-terrains enlevés pour accéder à chaque tonne de minerai, soit environ 500 000 livres au total.

    L'énergie utilisée pour obtenir une livre de métal dépend des teneurs en minerai minéral, de la taille et de la nature d'une mine, des distances sur lesquelles les matériaux sont transportés et de la nature des réseaux et des combustibles utilisés dans des mines spécifiques. Pour le cuivre, ce nombre peut varier au moins du double et pour le nickel du triple. L'obtention d'informations précises est compliquée par le fait que 80 à 90 % des minéraux pertinents sont extraits en dehors des États-Unis et de l'UE.

    Inconnues connues

    Emplacement et autres inconnues connues

    Emplacement : une usine de batteries en Norvège, où les barrages fournissent environ 90 % de l'électricité, ajoute très peu aux émissions en amont du traitement et de l'assemblage des minerais, alors que beaucoup est ajouté pour la même usine en Chine, où le charbon fournit les deux tiers de l'électricité du réseau. Notamment, la moitié des véhicules électriques du monde en 2022 ont été construits en Chine, et la Chine entre rapidement sur les marchés mondiaux, vendant des véhicules électriques à travers le monde.

    Chimie : Il existe environ une douzaine de variations dans la chimie du lithium. Bien que ceux-ci impliquent différents ratios et types de certains minéraux, la quantité globale de matériaux, et donc d'extraction, nécessaire par batterie reste à peu près la même. L'exception concerne les chimies à faible densité d'énergie. Par exemple, la chimie lithium-fer-phosphate (LPO), populaire en Chine et chez certains constructeurs automobiles car elle n'utilise ni cobalt ni nickel, a une densité énergétique inférieure de 20 %. Cela se traduit soit par une autonomie inférieure de 20 %, soit par la construction d'une batterie plus grosse et plus lourde nécessitant plus de cuivre, d'aluminium, de polymères et de lithium.

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  74. Électronique : un véhicule électrique utilise environ 200 % d'électronique en plus pour la gestion de l'alimentation. La fabrication d'appareils en silicium est extrêmement énergivore (environ 100 fois plus, livre pour livre, que l'acier), mais, comme l'indique une analyse, "les données d'utilisation de l'énergie pour la production électronique doivent encore s'améliorer". Les données disponibles suggèrent que les émissions de gaz carbonique. non comptées incorporées dans l'électronique de puissance de chaque VE sont à peu près égales à celles de la conduite d'une voiture ICE sur 3 000 miles.

    Durée de vie : La plupart des analystes supposent qu'une batterie durera toute la durée de vie du VE, mais la durée de vie dépend de la façon dont les consommateurs chargent la batterie, rapidement ou pendant la nuit. Comme l’a dit une étude, l’utilisation d’une charge « intensive », c’est-à-dire une charge rapide sur route, plutôt qu’une charge « légère » pendant la nuit, réduit généralement de moitié la durée de vie d’une batterie. La modélisation des émissions d'un parc de véhicules électriques nécessite d'estimer la proportion de propriétaires qui auront besoin de deux batteries par durée de vie de voiture.

    Efficacité énergétique : Lorsque les émissions des véhicules électriques sont présentées sous forme de pourcentage de réduction par rapport à une voiture ICE, on suppose une consommation de carburant pour cette dernière. Mais des prévisions réalistes intégreraient les tendances futures de l'efficacité des moteurs à combustion. Une analyse des progrès de la technologie des moteurs révèle que des gains d'efficacité énergétique de 30 à 50 % seront proposés d'ici 2030 et donc une réduction équivalente des émissions de gaz carbonique. par mile. L'utilisation des performances d'un futur ICE à des fins de comparaison avec un futur VE comble davantage tout écart dans les économies d'émissions estimées

    Recyclage : Le recyclage ne sera pas pertinent pendant longtemps, en ce qui concerne l'atténuation des demandes de minerais en amont. Étant donné que les fabricants affirment que les batteries des véhicules électriques dureront une décennie, cela signifie qu'il n'y aura pas grand-chose de disponible pour commencer le recyclage avant le début des années 2030. Le mieux que l'AIE puisse proposer est des minéraux recyclés répondant à 1 % à 2 % de la demande de batteries d'ici 2030.[70] Quant aux décennies suivantes, le rêve irréaliste des passionnés d'un recyclage parfait, même s'il était réalisable, laisserait encore la nécessité d'une augmentation astronomique de l'ensemble des minerais fournis.

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  75. Percées alléguées : les articles de presse revendiquent en série une « percée » dans la technologie des batteries, mais il n'existe pas de produits chimiques de batterie alternatifs commercialement viables qui modifient de manière significative l'ampleur des matériaux physiques nécessaires. Pour réduire de manière significative les demandes en minéraux primaires, il faudrait multiplier par près de 10 l'efficacité électrochimique sous-jacente. De tels gains ne sont même pas théoriquement réalisables. De nombreux processus fonctionnent déjà près des limites de la physique.

    Utilisation intensive : les batteries pour la plupart des équipements lourds ne sont pas à la hauteur des performances 24 x 7 et des exigences de classe industrielle, sans parler des coûts. Et comme l'AIE l'a également souligné, plus de la moitié de l'électricité utilisée dans l'industrie n'est pas connectée au réseau mais produite sur place, et une grande partie avec des générateurs diesel, en particulier dans les petites mines éloignées.

    Température : le kilométrage des véhicules électriques est d'environ 30 % pire lorsqu'il fait 20 oF à l'extérieur, contre 80 oF, car les réactions électrochimiques de la batterie sont inévitablement lentes à des températures plus basses.[91] Il n'y a qu'une baisse de 5% de l'efficacité énergétique des voitures ICE sur la même plage de température. En plus de cela, comme le savent les testeurs routiers et les consommateurs, l'utilisation du chauffage d'un VE en hiver peut réduire la consommation de kWh jusqu'à 50 %.[92] (Une voiture ICE récupère la chaleur résiduelle gratuite.) De tels facteurs de température sont généralement ignorés, non seulement sur les cotes d'« autocollants » des véhicules électriques, mais surtout dans l'estimation des impacts des émissions nationales des véhicules électriques. Ces facteurs sont importants, car un tiers de la population américaine vit dans des latitudes nordiques froides.

    La loi de Moore et la vue de la bande dessinée

    Ce n'est que dans les bandes dessinées que la technologie énergétique progresse au rythme de la technologie de l'information, comme dans la loi de Moore.

    De même, au cœur de l'inévitabilité et des affirmations moins chères-meilleures est l'affirmation selon laquelle les véhicules électriques sont des machines intrinsèquement plus simples et que la «vieille» technologie ICE est au maximum, sans aucune innovation restante.

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  76. Percées alléguées : les articles de presse revendiquent en série une « percée » dans la technologie des batteries, mais il n'existe pas de produits chimiques de batterie alternatifs commercialement viables qui modifient de manière significative l'ampleur des matériaux physiques nécessaires. Pour réduire de manière significative les demandes en minéraux primaires, il faudrait multiplier par près de 10 l'efficacité électrochimique sous-jacente. De tels gains ne sont même pas théoriquement réalisables. De nombreux processus fonctionnent déjà près des limites de la physique.

    Utilisation intensive : les batteries pour la plupart des équipements lourds ne sont pas à la hauteur des performances 24 x 7 et des exigences de classe industrielle, sans parler des coûts. Et comme l'AIE l'a également souligné, plus de la moitié de l'électricité utilisée dans l'industrie n'est pas connectée au réseau mais produite sur place, et une grande partie avec des générateurs diesel, en particulier dans les petites mines éloignées.

    Température : le kilométrage des véhicules électriques est d'environ 30 % pire lorsqu'il fait 20 oF à l'extérieur, contre 80 oF, car les réactions électrochimiques de la batterie sont inévitablement lentes à des températures plus basses.[91] Il n'y a qu'une baisse de 5% de l'efficacité énergétique des voitures ICE sur la même plage de température. En plus de cela, comme le savent les testeurs routiers et les consommateurs, l'utilisation du chauffage d'un VE en hiver peut réduire la consommation de kWh jusqu'à 50 %.[92] (Une voiture ICE récupère la chaleur résiduelle gratuite.) De tels facteurs de température sont généralement ignorés, non seulement sur les cotes d'« autocollants » des véhicules électriques, mais surtout dans l'estimation des impacts des émissions nationales des véhicules électriques. Ces facteurs sont importants, car un tiers de la population américaine vit dans des latitudes nordiques froides.

    La loi de Moore et la vue de la bande dessinée

    Ce n'est que dans les bandes dessinées que la technologie énergétique progresse au rythme de la technologie de l'information, comme dans la loi de Moore.

    De même, au cœur de l'inévitabilité et des affirmations moins chères-meilleures est l'affirmation selon laquelle les véhicules électriques sont des machines intrinsèquement plus simples et que la «vieille» technologie ICE est au maximum, sans aucune innovation restante.

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  77. La réalité est autre. Oui, les voitures conventionnelles ont un système thermomécanique complexe, avec le moteur et la transmission automatique constitués de centaines de composants, couplés à un système de carburant très simple, un réservoir contenant un liquide avec une pompe à une partie mobile. Les véhicules électriques, à l'inverse, ont un moteur très simple composé de quelques pièces seulement. Cependant, le réservoir de carburant EV est un système électrochimique complexe composé de centaines de pièces, parfois de milliers, y compris un système de refroidissement, des capteurs et une électronique de contrôle. De plus, la transmission EV nécessite environ le double de la quantité de microcontrôleurs et d'électronique de puissance.

    De plus grandes avancées sont encore possibles avec la technologie ICE qu'avec les moteurs électriques ou les batteries. En termes d'exigences globales en ressources minérales, une amélioration de 1 % de l'efficacité de la combustion équivaut à une avancée de 10 % dans la technologie électrique à batterie.

    - voir graph sur site -

    Projection vs Besoins

    Où sont les minéraux ?

    L'écrasante majorité de l'approvisionnement en minerais se situe en dehors des États-Unis et de l'UE. "Aucune des matières premières nécessaires à la fabrication des cellules de batterie n'est actuellement extraite en quantités importantes en Europe", a noté une récente étude du gouvernement allemand.

    Pour les minéraux énergétiques, la Chine détient le double de la part de marché que l'OPEP détient avec le pétrole. La Chine étend activement ses investissements miniers en Afrique et en Amérique du Sud et est sur la bonne voie pour faire passer sa part du marché du lithium raffiné de 24 % l'an dernier à 32 % d'ici deux ans. D'autres pays suivent la nouvelle politique de l'Indonésie (1er producteur mondial de nickel), interdisant les exportations de minerai brut, nécessitant la construction de raffineries locales. Pendant ce temps, en Amérique du Sud, où sont connues les deux tiers des ressources mondiales de lithium à bas coût (et un tiers de la production actuelle), on parle d'un cartel du lithium. L'effet sur les prix de telles concentrations de marché est bien connu. Les stratégies de formation de « clubs d'acheteurs » entre les nations, proposées récemment par le gouvernement américain en collaboration avec l'UE, se heurtent à leur échec historique. Les monopoles, les cartels ou les vendeurs dominants ont invariablement plus de contrôle sur les prix.

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  78. Même si le marché de l'énergie et des minéraux devait être uniquement exempt de manipulation des prix, l'économie de base de l'offre et de la demande indique des augmentations spectaculaires des prix des batteries, ainsi que d'autres produits dépendant de ces minéraux. Pour de nombreux minéraux, la demande de véhicules électriques passe d'une part marginale à l'utilisation dominante. La concurrence pour l'approvisionnement de ces minéraux, et inévitablement les pressions sur les prix, commenceront à avoir un impact sur le coût de la construction de tout, des maisons et des bâtiments aux appareils électroménagers et aux ordinateurs. Il y a cinq ans, les marchés des véhicules électriques représentaient, par exemple, 15 %, 10 % et 2 % de toutes les utilisations du lithium, du cobalt et du nickel, respectivement ; l'année dernière, ces parts étaient de 60 %, 30 % et 10 % et augmentaient rapidement.

    Infrastructure de ravitaillement

    Jusqu'à présent, 90 % des véhicules électriques aux États-Unis ont été achetés comme deuxième ou troisième voiture par des ménages aisés disposant d'un garage. Alors que seulement un tiers des ménages américains ont un garage, les défis de l'infrastructure de ravitaillement commencent dans ces quartiers pour un monde entièrement électrique. Si tous les garagistes utilisent des chargeurs domestiques, cela nécessitera des mises à niveau massives des réseaux électriques résidentiels. Sinon, comme l'a montré une étude, "plus de 95% des transformateurs résidentiels seraient surchargés", ce qui signifie qu'ils tomberaient en panne ou pourraient exploser.

    La charge "rapide" est encore beaucoup plus lente que les cinq à 10 minutes typiques pour le ravitaillement en essence. Ainsi, pour obtenir le même confort (éviter les files d'attente, etc.), une station-service nécessitera environ quatre chargeurs pour remplacer chaque pompe à essence. Indépendamment des implications sur l'utilisation des sols, cela se traduit par au moins un doublement du coût global de construction d'une station-service moyenne (en comptant également les terrains, les bâtiments et les autres infrastructures).

    De plus, l'installation de deux douzaines de surpresseurs ou plus dans une station-service crée une demande d'électricité du réseau comparable à celle d'une petite ville ou d'une aciérie au lieu d'un niveau de demande de dépanneur des stations-service d'aujourd'hui. Dans le même temps, les niveaux de puissance plus élevés des chargeurs de VE réduiront radicalement la durée de vie des transformateurs de puissance existants sur les poteaux électriques, à un moment où les coûts des nouveaux transformateurs ont environ quintuplé.

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  79. En Europe, où il y a plus d'expérience avec la recharge rapide sur route, le coût d'un plein de recharge rapide est déjà plus élevé que le diesel pour les mêmes distances parcourues. Aux États-Unis, Consumer Reports note que le coût pour faire le plein avec un superchargeur Tesla est plus du triple du coût (généralement supposé) de la recharge de nuit à domicile.

    Faire le plein de maths

    Quant à une "grande réinitialisation" de l'infrastructure des véhicules électriques basée sur les 7,5 milliards de dollars de subventions de la loi sur la réduction de l'inflation de 2022 pour financer des "milliers" de bornes de recharge sur route : considérez les calculs. L'avenir entièrement électrique devra remplacer la plupart, sinon la totalité, des quelque 1 million de pompes à essence américaines situées dans les 145 000 stations-service existantes.

    Le calcul des coûts sociétaux globaux pour un avenir entièrement électrique nécessite également d'inclure l'expansion spectaculaire de la production d'électricité et de la transmission longue distance. Remplacer toute l'essence utilisée en Amérique par de l'électricité nécessiterait au moins 50 % de production d'électricité en plus qu'il n'existe ou qu'il n'est prévu, ainsi qu'une augmentation encore plus importante de la distribution d'électricité. Ces besoins en centrales électriques et en réseaux représentent des niveaux de dépenses de plusieurs billions de dollars.

    Une analyse du Boston Consulting Group évalue les coûts d'amélioration du réseau électrique, sans parler de la production d'électricité, entre 1 700 et 5 800 USD par véhicule électrique mis sur le marché. Faites le calcul : cela représente 400 milliards de dollars à plus de 1 000 milliards de dollars pour un parc automobile américain entièrement électrique. Alors que ces coûts seraient dissociés des prix des voitures, cela constituerait un «choc d'autocollant» pour l'électricité des ménages ou les factures fiscales.

    Conclusion : Il n'y a rien de tel qu'un déjeuner sans carbone

    Imaginer un monde hypothétique tout électrique nécessite de reconnaître le fait inévitable d'un nid de rats d'hypothèses, de suppositions et d'ambiguïtés concernant les émissions. Une grande partie des données nécessaires peuvent ne jamais être collectées de manière réglementaire normale, compte tenu des incertitudes techniques et de la variété et de l'opacité des facteurs géographiques, ainsi que de la nature exclusive de nombreux processus. Ces incertitudes pourraient causer des ravages si les régulateurs américains et européens consacrent les « divulgations vertes » de manière juridiquement contraignante, et tout cela fera l'objet de manipulations, voire de fraudes.

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  80. Si elles sont mises en œuvre, les interdictions de l'ICE entraîneront une mauvaise allocation massive des capitaux dans l'industrie mondiale de la mobilité personnelle de 4 000 milliards de dollars. Cela entraînera également des contraintes draconiennes sur les libertés et des obstacles sans précédent à une conduite abordable et pratique. Et cela aura peu ou pas d'impact sur les émissions mondiales de gaz carbonique. En fait, les interdictions et les mandats EV sont plus susceptibles de provoquer une augmentation nette des émissions.

    Mish Commentaires

    Le rapport de Mark P. Mills est complet avec plus de 200 citations de notes de bas de page et 14 graphiques dont je n'ai discuté que de quelques-uns.

    Mills présente un excellent point de départ pour comprendre pourquoi la poussée de Biden pour les véhicules électriques et en particulier la chronologie de Biden ne peut pas et ne se produira pas. Plus important encore, ce n'est même pas le bon objectif.

    En outre, Biden envisage la production de véhicules électriques et de minéraux aux États-Unis, tandis que son administration verte est déterminée à bloquer toutes les mines pour des raisons environnementales.

    La loi ridiculement nommée Inflation Reduction Act (IRA) alloue 7,5 milliards de dollars aux infrastructures alors qu'un billion de dollars peut être insuffisant. Cela n'inclut pas le sous-investissement massif dans les mines, principalement alimentées au diesel ou au charbon, et largement contrôlées par la Chine.

    Les batteries à semi-conducteurs et le baiser de la mort pour les voitures à essence, hype ou réalité ?
    En ce qui concerne les percées présumées dans le domaine des batteries, veuillez considérer les batteries à semi-conducteurs et le baiser de la mort pour les voitures à essence, hype ou réalité ?

    De nombreux articles citent une prétendue percée de Toyota qui sera le baiser de la mort pour le moteur à essence. Certains d'entre nous sont sceptiques.

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  81. Veuillez noter que Toyota est tellement convaincue de sa technologie à semi-conducteurs qu'elle poursuit ses recherches sur les hybrides, les piles à combustible, les hybrides rechargeables, les batteries ordinaires et les batteries semi-solides.

    Mills a déclaré que pour réduire de manière significative les demandes en minéraux primaires, il faudrait multiplier par près de 10 l'efficacité électrochimique sous-jacente. De tels gains ne sont même pas théoriquement réalisables. De nombreux processus fonctionnent déjà près des limites de la physique.

    Ford va licencier au moins 1 000 travailleurs, la start-up de véhicules électriques Lordstown Motors décède
    Nous avons un battage médiatique sur les batteries, la production et les objectifs qui ne sont pas possibles à distance.

    Pendant ce temps, Ford va licencier au moins 1 000 travailleurs, la start-up de véhicules électriques Lordstown Motors décède

    EV Ironie du jour

    Biden et l'EPA ont conspiré pour forcer les entreprises à produire plus de véhicules électriques, mais ils ne peuvent forcer personne à les acheter.

    Veuillez réfléchir à l'ironie des véhicules électriques, malgré d'énormes incitations, l'offre de véhicules électriques sur les lots des concessionnaires monte à 92 jours

    Bonjour les constructeurs automobiles, qu'allez-vous faire de tout cet inventaire ?

    Soit dit en passant, selon le Department of Emergency Management (DEM) de Floride, près de 6,8 millions de Floridiens ont évacué leurs maisons avant l'ouragan Irma, "battant par millions la sortie de l'ouragan Rita dans la région de Houston en 2005".

    Tout le monde obtiendra 300 miles, puis leurs voitures mourront toutes.

    https://www.zerohedge.com/technology/evs-all-if-dream-was-met-would-it-help-environment

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    1. Le 21è siècle est en passe d'être le champion de la connerie, de la découverte de la Nouvelle Escroquerie ! Whôaw !

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  82. Les États-Unis perdent leur culture. Nous ne voyons plus les chefs-d'œuvre d'Hollywood


    Par Karsten Riise
    Recherche mondiale, 24 juillet 2023


    Les États-Unis sont en train de perdre leur culture.

    Hollywood en est un symptôme très frappant.

    L'autre jour, j'ai revisité un film américain iconique distribué par Columbia Pictures – Dr Strangelove .

    - voir clip sur site -

    L'un des meilleurs films politiques de satire noire de tous les temps. Je l'ai vu 3 fois et j'aime toujours revoir des scènes.

    Je viens de tomber sur un autre film emblématique sorti par Paramount Pictures - Il était une fois dans l'Ouest.

    - voir clip sur site -

    Les deux films étaient provocateurs - dans leur histoire ainsi que dans leur cinématographie. Les deux sont des chefs-d'œuvre.

    Nous ne voyons plus de chefs-d'œuvre d'Hollywood.

    Et il y a un manque profond de films américains avec un avantage .

    Quelle est la raison?

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  83. L'argent ne manque pas dans l'industrie cinématographique américaine. Ils font constamment un film cher après l'autre. Mission Impossible n° 4002 et comptage – Indiana Jones n° 284733 et comptage. Film de super-héros n°. 3 millions et plus. Le numéro de film de Disney, personne ne s'en soucie, le gazillion. Beaucoup d'encre peut être gaspillée sur les changements dans les habitudes de cinéma, l'accès aux films en ligne, etc. L'effondrement de la qualité des films américains en est-il la conséquence - ou l'effondrement de la qualité culturelle des films américains est-il un phénomène culturel américain intrinsèque et plus profond ? Je crois ce dernier.

    Même aux États-Unis, il y avait autrefois un marché pour les films de niche avec moins de téléspectateurs – dont beaucoup comme Pulp Fiction et le premier film Star Wars (oui, les deux étaient à petit budget) sont devenus des blockbusters. Auparavant, les États-Unis étaient également capables de réaliser des films provocateurs, même dans la gamme des budgets élevés. Apocalypse Now était extrêmement coûteux à réaliser, mais les financiers de l'industrie cinématographique de l'époque ont osé investir dans ce film qui critiquait fortement le comportement américain dans la guerre perdue du Vietnam. Et ce film est devenu un blockbuster et un classique aussi. La série Parrain qui montrait une famille criminelle violente sous un jour quelque peu humain était également provocante. Y a-t-il des provocations dans les films américains aujourd'hui ? Regardez Barbie. Demandez à Oppenheimer.

    Quelque chose se perd dans la sphère culturelle américaine.

    Y a-t-il d'autres pans du paysage culturel américain qui s'épanouissent à la place ? Je ne vois aucun signe de cela. Je n'ai pas non plus rien vu de vraiment intéressant dans le New York Times qui aime rendre compte de la culture (ils appellent ça « arts » pour être plus snob). Qu'en est-il de la musique? Le rap était provocateur - mais c'était alors. La techno était underground et provocante – mais c'était alors. Michael Jackson est hors-la-loi, et il n'y en a pas de nouveau. Il n'y a pas de nouvelles méga-figures musicales culturelles américaines avec de fortes personnalités - rien de tel que Michael Jagger, Jim Morrison, Jimi Hendrix. Il n'y a même pas de nouvelle Madone.

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  84. Il semble que la société américaine ne favorise pas cette culture et ces personnalités. Les États-Unis ne semblent même plus avoir un environnement souterrain prospère. La gauche américaine avait l'habitude de soutenir de tels environnements souterrains, mais il semble que la gauche américaine éveillée soit elle-même en train de devenir l'ennemi juré de tout ce qui est «déviant» - la culture d'annulation du politiquement correct et des pronoms artificiels. Un mouvement politique "progressiste" artificiel qui a infiltré, infesté et réduit les environnements de croissance productifs du cinéma, de la musique et de la culture aux États-Unis. La diversité, la créativité, le renouveau et l'énergie viennent de choses qui poussent à l'état sauvage - et cela n'est plus autorisé aux États-Unis.

    Alors peut-être que nous l'avons. Une des principales raisons de l'effondrement culturel américain.

    Cela aura un impact préjudiciable profond. À la fois sur les États-Unis en interne – et sur la position des États-Unis dans le monde.

    *

    Karsten Riise est titulaire d'un Master of Science (Econ) de la Copenhagen Business School et d'un diplôme universitaire en culture et langues espagnoles de l'Université de Copenhague. Il est l'ancien vice-président directeur financier (CFO) de Mercedes-Benz au Danemark et en Suède.

    https://www.globalresearch.ca/us-losing-culture-we-dont-see-masterworks-from-hollywood-anymore/5826690

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  85. Frapper ! Les écrivains hollywoodiens sont en colère contre l'IA qui écrit leurs scripts
    Les acteurs fous aussi


    Par Jon Rappoport
    24 juillet 2023


    Ils devraient être en armes.

    Mon équipe du Literary Lab rapporte que, pour 98,25% de tous les films, le public ne serait pas en mesure de faire la différence entre le travail généré par l'homme et celui généré par l'IA.

    Séquence de scènes, dialogues, trucs qui explosent - les mauvais écrivains et la mauvaise IA vous donnent à peu près la même chose.

    Mais l'IA pourrait produire un autre Jurassic Park ou Spiderman en 4 minutes. L'intégralité du scénario. C'est le hic.

    Et bientôt, quand l'IA peut inventer des acteurs et des arrière-plans sans faille, c'est fini. Il faudra peut-être 6 ou 7 heures pour livrer un film fini. De zéro.

    Si les dirigeants du studio le regardent et ne l'aiment pas, ils peuvent sortir pour un long déjeuner et revenir et AI aura une version alternative prête.

    La seule question qui reste est : le public se souciera-t-il de la façon dont le film est fait ? Se soucieront-ils que les acteurs soient tous des non-humains synthétiques ?

    Avec le temps, je pense que la plupart des objections s'estomperont. Les vrais acteurs auront toujours du travail, une fois dans une lune bleue. Lors d'événements spéciaux appelés: "voici un film comme on faisait autrefois des films".

    "Ouah. Pouvez-vous croire qu'ils ont utilisé de vraies personnes ? Si étrange. Je dois aller voir ça.

    À ce moment-là, l'IA aura remplacé le besoin d'humains dans de nombreuses industries.

    "Dis à MARCO, ou quel que soit le nom du chef cette semaine, de me cuisiner un nouveau steak. Celui-ci a le goût du carton sec, JEEVES.

    « Très désolé, monsieur. Le bio-réacteur de notre usine a dû créer la mauvaise protéine. Encore. Aimeriez-vous essayer l'aileron de requin du lac Baïkal en Russie ? Les requins ont été créés et transformés en armes par la DARPA. Ils nous aident à gagner la guerre en Ukraine.

    Hollywood s'est déjà transformé en pseudo centres de recherche. Les producteurs ne sont intéressés qu'à susciter les réactions du public.

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  86. Comme dans : stimulus-réponse. Toute ressemblance avec l'art est purement fortuite.

    L'IA peut créer autant de poursuites en voiture et de personnes suspendues au bord des falaises et des explosions que nécessaire. Tout de suite.

    Passer à l'IA totale sera simple comme bonjour.

    C'est là que les écoles se dirigent aussi. Les leçons d'IA seront conçues pour produire une réponse favorable aux thèmes présélectionnés, tels que la fluidité des genres.

    Au moment où un enfant est un adulte porteur de carte, il sera conditionné à s'attendre à des films d'IA et à des réponses générées par l'IA aux questions sur le spectre le plus large possible.

    —Deux cadres de studio discutant :

    « Vous savez, Marty, nous avons sorti 51 films au cours des 16 dernières années sur le thème de la fille du père kidnappée, et il se venge des méchants et la sauve. Nos données montrent que la réaction du public s'épuise.

    « Pourquoi n'irions-nous pas dans l'autre sens ? Les dinosaures font le kidnapping et élèvent les enfants comme les leurs. Ce sont les gentils. Les parents qui attaquent les dinos sont les malfaiteurs.

    « Nous pouvons faire des tests et voir comment les gens réagissent. Modélisez un héros dino. Tout puissant mais empathique. Il mange tout ce qui bouge, mais il est psychologiquement vulnérable. Il pleure sur les malheurs des autres..."

    Cette approche pavlovienne a vraiment pris son envol après la Seconde Guerre mondiale. Les entreprises ont élargi leurs services de marketing et de publicité. Ils ont réalisé qu'ils pouvaient vendre presque n'importe quelle merde, tant qu'ils la commercialisaient avec une histoire qui touchait le public cible dans le plexus solaire et les molécules d'acquisition du cerveau.

    « Commercialisons des camions qui font que les hommes faibles se sentent forts.

    "Tu veux dire qu'ils ne gagnent pas leur vie avec les camions ?"

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  87. « Ils gagnent leur vie assis dans des bureaux en obéissant aux ordres. Mais ils voudront porter des bottes, conduire des camionnettes et boire de la bière.

    "Génie. Génie pur.

    «Ils voudront se lancer dans des combats de bar. Mais ils ne peuvent pas. C'est là que les films entrent en jeu."

    Tout était en descente à partir de là.

    L'IA transformera simplement l'art en pourcentages et en chiffres. La part d'audience devient le thème de base de chaque fiction, avant le scénario, avant le personnage.

    L'IA fonctionnera à rebours, à partir de modèles prédictifs de réussite.

    « Bonjour, IA ? »

    "Oui Monsieur?"

    "Donnez-moi un film qui génère une cote d'audience favorable de 92 %. Les 8% restants grognent et se plaignent et nous font de la publicité gratuite.

    "Dessus. Être prêt."

    Reprinted with permission from JonRappoport.substack.

    https://www.lewrockwell.com/2023/07/jon-rappoport/strike-hollywood-writers-are-up-in-arms-about-ai-writing-their-scripts/

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  88. Débat : l’étatisme plombe-t-il la filière nucléaire française ?

    La France accélère sa politique nucléaire avec une loi simplifiant la construction de nouvelles installations. Mais cette décision technologique majeure, prise sans réel débat public, soulève des questions essentielles sur la gouvernance de l’énergie et le rôle de l’État.


    le 25 juillet 2023
    The Conversation


    Le 23 juin 2023, la loi relative à « l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes » était publiée au Journal officiel. Elle simplifie le parcours d’autorisation des projets de construction de réacteurs : concertation du public, déclaration d’utilité publique, mise en compatibilité des documents d’urbanisme, autorisations d’urbanisme ou autorisation environnementale.

    Le texte, largement adopté par le Parlement à la mi-mai, vise à faciliter la construction de trois séries de deux EPR 2 à l’horizon 2035 sur les sites de Penly (Seine-Maritime), Gravelines (Nord), du Bugey (Ain) et du Tricastin (Drôme), comme le président-candidat Emmanuel Macron en avait pris l’engagement à Belfort en février 2022. Ainsi, la loi supprime l’objectif de réduction à 50 % de la part du nucléaire dans le mix électrique à l’horizon 2035, ainsi que le plafonnement de la capacité de production nucléaire à 63,2 gigawatts.

    Il est remarquable d’observer que cette décision technologique majeure et cet investissement public de première importance n’ont suscité pratiquement aucun débat, aucune polémique, aucune protestation.

    Pourtant, de nombreuses questions se posent : comment doit se prendre la décision d’investir ou de désinvestir dans la construction de nouvelles centrales nucléaires ? Où est l’équilibre des pouvoirs en la matière ? Y a-t-il encore un débat possible une fois que le chef de l’État, en réaction aux difficultés liées au conflit en Ukraine, déclare dans l’urgence que c’est la seule solution pour assurer l’approvisionnement énergétique de la France, et qu’un maigre débat à l’Assemblée nationale débouche sur un rapide consensus plutôt que sur des études et des discussions approfondies ?

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  89. Dans son Esprit des Lois (1748), Montesquieu rappelle souvent qu’un peuple n’est libre que quand le pouvoir y arrête le pouvoir. En démocratie, la modération dans les décisions gouvernementales est supposée provenir du cadre constitutionnel et législatif, mais aussi et surtout d’un équilibre entre des forces dont les intérêts s’opposent et s’équilibrent.

    Des choix lourds de conséquences

    Immobiliser une nouvelle fois une grande part des capacités d’investissement de la France dans la construction de centrales nucléaires de type réacteur à eau pressurisée (PWR) – plutôt que dans autre chose –, c’est un choix majeur aux conséquences financières, techniques, écologiques et politiques lourdes à très long terme. C’est aussi la continuation d’un état technocratique centralisé, omniscient et omnipotent.

    Comment assurer l’équilibre des pouvoirs dans un tel cas ? Suivant Montesquieu, quels pouvoirs faut-il mettre en concurrence pour obtenir la décision la plus éclairée, la plus raisonnable, la plus intelligente possible ?

    Souvenons-nous que ce sont des décisions autoritaires – quasi militaires – qui ont marqué le lancement du programme nucléaire français en 1973. Sans débat parlementaire sérieux, ni cadre juridique adapté, un petit groupe d’hommes politiques, de hauts fonctionnaires, et d’ingénieurs ont pris l’option radicale du tout nucléaire, en faisant deux promesses à la population : la technologie nucléaire serait sans risque et fournirait une électricité bon marché.

    La suite de l’histoire mondiale de l’industrie nucléaire a montré qu’il y avait des risques. Pourtant, ce n’est que très récemment que les autorités françaises ont commencé à mettre en place des exercices d’évacuation et de protection des populations qu’impliquerait un accident majeur improbable, mais pas impossible.

    Quant au bas prix de l’électricité en France entre 1975 et 2005, il s’explique surtout par une sous-estimation du coût complet du kilowatt heure, et par un report de coûts cachés sur les générations futures : remboursement des emprunts, coût du démantèlement des installations, du recyclage et du stockage des déchets, coût éventuel d’un accident majeur.

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  90. L’électricité bon marché de l’époque s’explique aussi par la non-prise en compte dans le coût du kilowatt-heure de tous les projets qui ont du être abandonnés, et qui ont été financés par des dépenses publiques : la filière graphite gaz abandonnée ; le réacteur Superphénix de Creys-Malville (Isère) supposé contribuer au recyclage des déchets les plus radioactifs, définitivement arrêté en 1997, enfin, le doublement du coût des nouveaux réacteurs de Flamanville (Manche) qui ne sont toujours pas en fonctionnement.

    En se comportant à la fois en entrepreneur et en garant du programme nucléaire, l’État français a contribué à entretenir l’irresponsabilité financière des opérateurs. Il s’est substitué à eux. A contrario, dans d’autres pays tout aussi tentés par la solution nucléaire – les calculs des financiers et la logique des marchés ont joué le rôle de contre-pouvoir. Aux États-Unis en particulier, de nombreux projets de construction de centrales nucléaires ont été abandonnés parce que les investisseurs privés les trouvaient trop risqués ou pas assez rentables.

    Ailleurs, de plus en plus de fonds privés

    Depuis le début de la guerre en Ukraine, le retour au nucléaire constitue-t-il un investissement rentable, et si oui, à quel prix du kilowatt-heure ? Est-ce une solution technique porteuse d’avenir et exportable ?

    Pour répondre à toutes ces questions, la population ne dispose aujourd’hui que de l’avis des experts de Bercy et d’EDF. Les partis politiques ne se montrent guère en état d’exercer le rôle de contre-pouvoir. Il ne serait donc pas absurde de faire appel au secteur privé, ne serait-ce que pour tester les hypothèses économiques et technologiques retenues par les experts étatiques. Il serait intéressant et utile de comparer un investissement dans des réacteurs PWR à un investissement équivalent répartit entre des économies d’énergie, des énergies renouvelables et une accèlération des recherches de pointes dans la fusion nucléaire ou, pourquoi pas, dans l’exploitation de l’hydrogène blanc récemment découvert dans le sous-sol français. Or, tous ces programmes sont en mal de financement…

    Lorsqu’on veut installer un nouveau système de chauffage chez soi, on fait faire plusieurs devis et l’on étudie plusieurs solutions techniques. L’État français pourrait faire de même, évitant ainsi ses coutumiers dépassements de budgets. C’est en se tournant vers l’international que l’on peut espérer actuellement introduire suffisamment de diversité dans les débats sur les choix nucléaires. De ce point de vue, la controverse entre les Français et les Allemands sur la question nucléaire est utile et devrait stimuler la réflexion.

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  91. Faut-il, par exemple, imiter des états autoritaires – comme l’État chinois –, qui continue à construire des centrales EPR fondées sur le principe de la fission nucléaire ? Ne faut-il pas plutôt faire confiance, au contraire, à la recherche scientifique de pointe et à l’innovation comme aux États-Unis et en Allemagne, où l’on investit fortement dans le développement des centrales de nouvelle génération, basées sur le principe de la fusion ?

    Depuis 2014 et encore plus depuis 2020, les investissements privés ont bondi dans ce domaine.

    Les investissements privés dans le domaine de la fusion nucléaire sont en forte hausse depuis 2014. Greg de Temmerman, Author provided
    Aux hésitations et aux réticences de la population, tiraillée entre la peur du nucléaire, l’envie d’avoir de l’électricité bon marché, et l’envie de réduire les émissions de gaz carbonique, pourraient ainsi répondre la sagesse des marchés et le talent des scientifiques en quête de technologies nouvelles. Une réflexion sur une meilleure utilisation des fonds publics impliquerait donc que l’État français devienne plus modeste, cesse de se prendre à la fois pour un régulateur, un financeur et un entrepreneur et qu’il accepte enfin une plus sage et plus prudente répartition des rôles.

    https://www.contrepoints.org/2023/07/25/460528-debat-letatisme-plombe-t-il-la-filiere-nucleaire-francaise

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  92. Interdiction des chaudières à gaz : vers une hausse des factures ?

    La chaudière à gaz est devenue un symbole de débat concernant la transition écologique et énergétique. Le gouvernement s’apprête à les interdire, pour réduire la consommation de gaz, énergie non-renouvelable. Mais l’association UFC-Que Choisir dénonce une mesure qui risque fort de pénaliser les ménages. Et, surtout, de faire exploser les factures.


    Par Paolo Garoscio
    le 25 juillet 2023 à 7h27


    L'augmentation moyenne des prix du gaz sera de 15% en 2023 en France.

    L'interdiction des chaudières à gaz : une réalité proche

    La France s'oriente vers une interdiction des chaudières à gaz. La Première ministre a clairement annoncé son intention de mettre fin à leur commercialisation d'ici 2026. Cette décision s'inscrit dans une volonté de répondre aux objectifs européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Toutefois, cette annonce a suscité de nombreuses interrogations, notamment concernant les logements anciens. En effet, ces derniers, qui représentent une part importante du parc immobilier français, sont souvent équipés de chaudières à gaz.

    Les signaux sont contradictoires. Alors que le ministre du Logement, Olivier Klein, avait précédemment indiqué qu'il n'était pas prévu d'interdire l'installation de ces chaudières dans les bâtiments existants, la Première ministre, Élisabeth Borne, a affirmé le contraire. Cette confusion a mis en alerte près de 40% des ménages français qui se chauffent au gaz.

    Exceptions et précisions sur l’interdiction à venir

    Il est essentiel de noter que toutes les habitations ne seront pas touchées de la même manière. Les logements neufs sont déjà soumis à des réglementations strictes en matière d'efficacité énergétique. Cependant, pour les logements anciens, la situation est différente. Si certains pourront facilement remplacer leur chaudière à gaz par des alternatives plus écologiques, d'autres, en raison de contraintes techniques ou financières, pourraient rencontrer des difficultés.

    De plus, le remplacement des chaudières à gaz par des pompes à chaleur, souvent présenté comme une solution idéale, n'est pas sans problèmes. Outre les coûts parfois prohibitifs, l'installation de ces pompes nécessite des conditions particulières et peut entraîner des dérives, notamment en termes de qualité d'installation.

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  93. Pour preuve : le palais de l’Elysée s’est doté de nouvelles chaudières à gaz, malgré la future interdiction, pour près de 100.000 euros. Une dépense qui ne manque pas de créer la polémique puisqu’elle paraît plus que contradictoire avec le projet du gouvernement.

    L’UFC-Que Choisir critique fortement la fin des chaudière à gaz

    L'UFC-Que Choisir a réagi, le 25 juillet 2023, face à cette annonce d'interdiction. L'association dénonce dans un article de son blog un « projet lacunaire, au bilan environnemental incertain, et potentiellement très coûteux pour les consommateurs ». Elle critique le manque d'évaluation complète de l'impact environnemental de cette mesure et souligne les difficultés techniques et financières que les consommateurs pourraient rencontrer pour changer de mode de chauffage.

    L'association pointe également du doigt la promotion des pompes à chaleur par le gouvernement. Selon une étude citée par l'UFC-Que Choisir, remplacer les chaudières à gaz par des pompes à chaleur dans des bâtiments mal isolés pourrait conduire à une insuffisance de chauffage ou à une augmentation de la demande électrique en hiver. De plus, l'association rappelle que « remplacer ces 12 millions de chaudières à gaz par des pompes à chaleur ne va faire qu'augmenter nos émissions de gaz à effet de serre pendant des années ».

    L'impact financier de l'interdiction : une préoccupation majeure

    L'UFC-Que Choisir met en lumière une conséquence financière souvent négligée de l'interdiction des chaudières à gaz : l'impact sur le coût de l'abonnement au gaz pour les consommateurs. Selon l'association, « l’interdiction de commercialisation des chaudières à gaz aurait de plus un impact financier négatif pour les consommateurs conservant un abonnement au gaz ». En effet, avec une réduction du nombre d'abonnés, les coûts d'acheminement du gaz, qui représentent actuellement environ 30% de la facture hors taxes, seraient répartis sur un nombre d'abonnés de plus en plus restreint. Cette situation pourrait entraîner une augmentation significative des factures pour les ménages restants.

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  94. De plus, l'association souligne le coût prohibitif du remplacement des chaudières à gaz par des alternatives, comme les pompes à chaleur. Elle indique que « rendre obligatoire l’achat d’un tel équipement entraînerait un surcoût pour les ménages pouvant atteindre 7.000 euros, par rapport à celui d’une nouvelle chaudière à gaz ». Cette somme représente une charge financière conséquente que tous les consommateurs ne sont pas en mesure d'assumer du jour au lendemain. L'UFC-Que Choisir insiste sur le fait que cette marche forcée vers de nouvelles solutions de chauffage pourrait avoir des conséquences financières lourdes pour de nombreux ménages français.

    « En tout état de cause, l’UFC-Que Choisir demande au Gouvernement qu’en cas d’interdiction de commercialisation de chaudières à gaz, celle-ci :

    Ne s’applique que dans les habitations correctement isolées, où le changement est techniquement possible et économiquement pertinent, cela imposant notamment une amplification des aides pour les achats d’appareils de chauffage alternatifs ;
    N’entraîne pas une explosion de prix de l’abonnement au gaz consécutive à la baisse attendue du parc d’abonnés. »

    https://www.economiematin.fr/interdiction-chaudieres-a-gaz-hausse-cout-facture-menages-energie-ufc

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  95. Les politiques sociales des départements : coûteuses et inefficaces

    Les départements sont donc devenus les chefs de file des politiques publiques sociales, mais avec un pouvoir décisionnel extrêmement réduit.


    le 25 juillet 2023
    Un article de l’IREF


    Parmi les pays européens, la France est considérée comme un État unitaire possédant trois niveaux de collectivités territoriales, voire quatre si l’on y inclut l’échelon des EPCI (établissements publics de coopération intercommunaux).

    Sans remettre en cause ce principe, une série de grandes lois était censée augmenter le degré de décentralisation hexagonal et rationaliser ce que journalistes et politiques ont coutume d’appeler le « millefeuille territorial » : l’acte II de la décentralisation, porté par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin en 2003 et 2004, deux textes adoptés sous le mandat de François Hollande, les lois NOTRE (nouvelle organisation territoriale de la République) et MAPTAM, ainsi que la fusion des régions métropolitaines, passant de 22 à 13.

    L’échelon régional s’est vu accorder de nouvelles compétences et a été désigné comme chef de file sur un ensemble de domaines, comme l’économie. En parallèle, au vu des progrès de l’inter-communalisation – la métropole Aix-Marseille Provence couvre la quasi-totalité du département des Bouches-du-Rhône – la suppression des départements avait été envisagée mais finalement rejetée.

    Les départements sont donc devenus les chefs de file des politiques publiques sociales, mais avec un pouvoir décisionnel extrêmement réduit du fait de leur imbrication dans des compétences que l’État avait choisi de conserver en propre.

    Les grandes lois de décentralisation n’ont pas éliminé l’enchevêtrement des compétences des collectivités et de l’État
    Dans leur immense majorité, les dépenses sociales françaises sont assumées par la Sécurité sociale et les administrations de sécurité sociale. Aussi, les politiques sociales départementalisées ne recouvrent-elle que des domaines spécifiques comme la protection de l’enfance, la lutte contre la pauvreté, l’aide aux seniors ou aux handicapés.

    Le RSA (revenu de solidarité active), l’AAH (allocation aux adultes handicapés) ou encore l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) sont les principales prestations gérées par les départements.

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  96. Cependant, le processus de financement et d’attribution est fractionné entre différents acteurs. Dans le cas du RSA, le département accompagne les allocataires (du moins en théorie) et s’occupe du contentieux, mais le versement est effectué par la CAF (caisse d’allocations familiales). Le rôle d’accompagnement et de contrôle peut lui-même être partagé entre Pôle emploi (41 % des bénéficiaires) et le centre communal d’action sociale (CCAS).

    Naturellement, l’État reste maître de fixer le montant des allocations et des publics à qui il les accorde.

    Le principe de subsidiarité a donc été mal appliqué et a entraîné une dilution des responsabilités de chacun : personne ne maîtrise l’ensemble de la chaîne de décision, ni n’en possède de vision globale, ce qui rend difficile d’évaluer l’action des services au quotidien. Dans le domaine de la protection de l’enfance par exemple, la Cour des comptes note que le projet OLINPE (observation longitudinale individuelle et nationale en protection de l’enfance), destiné à étudier le parcours des parents d’enfants protégés, est un échec patent. Seuls 46 départements sont entrés dans le dispositif, et 15 envoient des données correctes.

    Des dispositifs coûteux et peu performants

    Les départements assurent 10 % des dépenses publiques de protection sociale (78 milliards d’euros, soit 3,4 % du PIB) dont 41,7 milliards d’aides sociales.

    Depuis 20 ans, le poids de celles-ci a triplé, notamment à cause des coûts du RSA (+ 105 %), dont l’État s’est déchargé en 2004, et de la prestation compensatoire du handicap (+ 242 %). Au total, les dépenses sociales et celles qui sont liées à la santé ont complètement vampirisé les potentialités d’action des départements et absorbent plus de 70 % de leurs dépenses de fonctionnement.

    En outre, les rares indicateurs d’évaluation dépeignent un système globalement peu performant. Alors que le délai légal est de deux mois, il faut en moyenne plus de trois mois pour traiter une demande de RSA, par exemple, et cela peut aller jusqu’à cinq mois ; pour l’AAH, on a même atteint 11,6 mois !

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  97. Constatant cet ensemble de dysfonctionnements, le gouvernement a décidé d’entamer une expérience de recentralisation du RSA et, dans le projet de Loi travail présenté en conseil des ministres en juin, d’augmenter le contrôle exercé sur ses allocataires en leur prescrivant notamment des heures de formation obligatoires.

    La faible efficacité des politiques sociales départementalisées n’est que l’un des problèmes d’un vaste ensemble : maquis de 47 aides sociales en France, désincitation au travail, absence de contrôle de la performance de l’administration, non application du principe de subsidiarité.

    Pour réformer, il faut commencer par simplifier et créer une allocation sociale unique pour le traitement de la pauvreté, avec des satellites pour les publics spécifiques comme les handicapés. Enfin, il serait nécessaire de transférer les compétences sociales vers l’échelon le plus local : la commune ou l’intercommunalité. Devenu obsolète, le département disparaîtrait alors au bénéfice de celles-ci et des régions, permettant ainsi de réaliser de véritables économies d’échelle.

    https://www.contrepoints.org/2023/07/25/460368-les-politiques-sociales-des-departements-couteuses-et-inefficaces

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  98. Semi-conducteurs : l’indépendance technologique ne se limite pas à la fabrication

    La dépendance de l’Europe envers les fabricants de semi-conducteurs pose des questions sur son indépendance technologique et stratégique dans ce domaine, en particulier en ce qui concerne la fabrication et la conception des puces.


    le 24 juillet 2023
    The Conversation
    Par David Monniaux.


    L’industrie des semi-conducteurs demande de lourds investissements. Le franco-italien STMicroelectronics (ST), un des quelques fabricants européens de circuits intégrés de haute technologie, va s’associer avec Global Foundries, un grand acteur international du secteur, pour étendre son usine de Crolles, près de Grenoble (Isère).

    Cette extension fait polémique en raison, d’une part, des très fortes subventions publiques annoncées début juin 2023 pour cette installation (2,9 milliards d’euros) et, d’autre part, de la consommation en eau des installations. On justifie l’effort public européen dans les semi-conducteurs par l’indépendance technologique.

    Mais qu’en est-il vraiment ?

    On trouve des puces électroniques non seulement dans les ordinateurs, les téléphones portables, les tablettes… mais aussi dans une très grande part des appareils qui nous entourent, de la machine à café aux automobiles, en passant par les robots industriels. Le numérique est partout. Les difficultés d’approvisionnement dues à la pandémie de covid ont bien illustré notre dépendance aux fournisseurs de circuits intégrés.

    La conception des puces est aussi une industrie

    Ces puces électroniques sont produites dans des usines de haute technologie, avec un équipement très spécialisé et très coûteux. Certains de ces équipements ne sont produits que par un unique fabricant au niveau mondial, le néerlandais ASML. Pour produire des circuits du plus haut niveau de performance, ceux pour ordinateurs et smartphones, il faut une usine – une « fab », disent les professionnels du secteur – à l’état de l’art, dont le coût de construction est de l’ordre de 10 milliards de dollars.

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  99. Devant de tels montants d’investissement, on ne trouve plus à l’échelle mondiale que quelques fabricants, parmi lesquels le géant taïwanais TSMC, le Coréen Samsung, les Américains GlobalFoundries ou Intel, face auxquels ST apparaît de taille nettement plus modeste. On comprend l’enjeu stratégique de conserver en Europe de la fabrication de puces proches de l’état de l’art en performance. Toutefois, c’est avoir une vue très réductrice de cette industrie que de ne considérer que la fabrication.

    La conception des puces est elle-même une industrie : produire le plan d’une puce demande de lourds investissements et une expertise considérable. On fait commerce de plans partiels, blocs de propriété intellectuelle (« blocs IP ») produits par des sociétés dont la britannique ARM est sans doute la plus connue – les puces sur modèle ARM équipent la plupart des téléphones portables et sont également la base des puces Apple des iPhone et des nouveaux Mac.

    Cette industrie est internationale, mais largement invisible du grand public : pas d’usines, tout se passe dans des bureaux et par des échanges de fichiers. Les enjeux sont importants : lancer la fabrication d’une puce comportant des bugs a un coût qui, au mieux, se mesure en millions, mais peut être bien plus élevé – on évalue à un milliard de dollars actuels le coût pour Intel du fameux bug du Pentium en 1995 (cette puce calculait fausses certaines divisions).

    Il y a même pour servir cette industrie de la conception de puces une industrie de logiciels spécialisés (conception, simulation, test, etc.), dont les acteurs sont par exemple les Américains Cadence ou encore Mentor Graphics. Signe de son caractère stratégique, cette dernière société a été rachetée par l’allemand Siemens.

    On a ainsi largement découplé la conception et la fabrication des puces, à telle enseigne qu’il existe de très nombreux fabricants de puces fabless, c’est-à-dire qu’ils ne possèdent pas d’usine de fabrication et font fabriquer par d’autres, à l’image de TSMC. En France, c’est le cas notamment de l’Isérois Kalray, dont les puces ont maintenant un grand succès dans les centres de traitement de données. Ceci pose cependant la question de notre dépendance à l’industrie taïwanaise, avec l’épineuse question de ce qu’elle deviendrait en cas d’invasion de l’île par la Chine populaire.

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  100. Le risque d’une licence extraeuropéenne

    Comment analyser, dans ce contexte, la subvention à ST, par rapport à l’objectif d’indépendance technologique ?

    La plus grande partie de l’activité de ST en matière de processeurs consiste à fabriquer des puces (STM32) sous licence ARM. Or, ARM a failli être racheté par l’Américain Nvidia en 2022. Il n’y aurait guère d’indépendance technologique à fabriquer en Europe des puces sous licence américaine, potentiellement soumises aux conditions de commercialisation fixées par le gouvernement américain suivant ses objectifs stratégiques.

    La dépendance de toute l’industrie des processeurs aux designs de deux grands acteurs (Intel et ARM) a suscité le développement d’une architecture ouverte nommée RISC-V. Tout un écosystème d’entreprises conçoit des puces RISC-V, et cette architecture reçoit l’attention tant des dirigeants européens (European processor initiative) que chinois, pour ses promesses d’indépendance technologique. Toutefois, faute de concevoir nous-mêmes les puces, le danger serait là encore de se contenter d’être fabricant sous licence extraeuropéenne (chinoise, américaine, ou encore russe ?).

    Si nous voulons une réelle indépendance technologique et stratégique européenne en matière de « puces », il ne faut donc pas se concentrer uniquement sur la partie fabrication, mais sur toute la chaîne de valeur, y compris la conception de puces et la conception des logiciels de conception de puces.

    https://www.contrepoints.org/2023/07/24/460239-semi-conducteurs-lindependance-technologique-ne-se-limite-pas-a-la-fabrication

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  101. Comment les banquiers centraux gouvernent le monde


    Par le Dr Joseph Mercola
    Recherche mondiale,
    23 juillet 2023


    Richard Werner, Ph.D., a créé une politique monétaire connue sous le nom d'assouplissement quantitatif, qui vise à aider les banques à sortir plus rapidement des crises financières et à éviter une récession à long terme

    En 2020, cette politique a été utilisée à mauvais escient pour créer intentionnellement de l'inflation

    La société d'intérêt communautaire de Werner basée à Londres, Local First, fournit aux communautés le savoir-faire nécessaire pour créer des banques communautaires locales

    La création de nombreuses banques communautaires locales décentralisera les finances, rendra les communautés plus résilientes et nous aidera à éviter la mise en œuvre des monnaies numériques des banques centrales (CBDC)

    L'intention derrière les CBDC est un contrôle total par les banques centrales sur les populations. Les contrôleurs centraux décideront si, quand et comment vous pouvez dépenser votre argent, et peuvent utiliser ce contrôle monétaire pour faire respecter le respect de tous les programmes de gouvernance mondiale.

    - voir clip sur site -

    Dans la vidéo présentée, Ivor Cummins interviewe le professeur Richard Werner, auteur de "Princes of the Yen - Japan's Central Bankers and the Transformation of the Economy" 1 sur "The Fat Emperor Podcast". Werner est titulaire d'un doctorat en économie de l'Université d'Oxford. Il a été chercheur invité à la Banque du Japon dans les années 1990.

    En 1995, il a créé une politique monétaire connue sous le nom d'assouplissement quantitatif, qui vise à aider les banques à sortir plus rapidement des crises financières et à éviter une récession à long terme.

    Plus récemment, Werner a créé une société d'intérêt communautaire appelée Local First, qui fournit aux communautés le savoir-faire nécessaire pour créer des banques communautaires locales. Dans cette interview, il explique comment le monde fonctionne du point de vue de la banque centrale, comment les gens ordinaires sont affectés par ces politiques, ce que nous pouvons attendre des monnaies numériques des banques centrales (CBDC) et plus encore.

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  102. Comment les banquiers centraux gouvernent le monde

    Dans son livre, "Princes of the Yen", Werner décrit comment il y a un petit groupe d'initiés à l'intérieur de la banque centrale, qui dirige tout le spectacle. Bien qu'ils attirent l'attention des médias sur les taux d'intérêt, c'est un peu un leurre. Ils ne se concentrent pas sur le prix de l'argent mais plutôt sur la quantité d'argent, mesurée en termes de quantité de création de crédit.

    Ce petit noyau d'initiés est sélectionné au début de la trentaine lorsqu'il rejoint la Banque du Japon et informé qu'il deviendra gouverneur de la banque dans 30 ans. Ceux-ci sont appelés les "princes". Ils contrôlent les cycles d'expansion et de récession au Japon, à travers leur contrôle de la quantité de crédit.

    Des factions similaires existent également dans d'autres banques centrales, dit Werner, et ces banquiers centraux ne sont pas responsables de leurs actions. Ils utilisent ce pouvoir pour organiser des événements qui servent leurs propres objectifs (généralement liés à l'augmentation de leur propre pouvoir).

    En 2003, Werner a averti que la Banque centrale européenne (BCE) était "un monstre" qui créerait des bulles d'actifs et des bulles immobilières axées sur le crédit bancaire, suivies de crises bancaires et de récessions, ce qui est précisément ce qui s'est passé.

    Le plan de la banque centrale pour monopoliser la finance mondiale

    Werner souligne que si les banques centrales font la promotion des CBDC en tant que monnaie numérique, nous avons une monnaie numérique depuis des décennies, il n'y a donc rien de nouveau dans l'aspect numérique de cette monnaie. Les espèces – billets de banque et pièces en papier – ne représentent qu'une petite partie – environ 3% dans la plupart des pays – de la masse monétaire totale. Le reste est numérique.

    Aujourd'hui, les banques centrales sont les seules autorisées à émettre des billets de banque, mais les banques ordinaires créent 97 % de la monnaie en prêtant. Ils ne sont pas autorisés à émettre des notes papier. Au lieu de cela, ils émettent des entrées de dépôt sur votre compte bancaire, qui est numérique. Ainsi, note Werner, on pourrait dire que nous utilisons la monnaie numérique bancaire (BDC) depuis des décennies.

    La différence entre les BDC et les CBDC est l'aspect centralisé. Donc, ce qui se passe maintenant, c'est que les banques centrales, qui sont les régulateurs des banques, interviennent pour concurrencer directement les banques qu'elles réglementent. Werner le compare à l'arbitre qui rejoint le match. Cela en fait évidemment un jeu injuste.

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  103. "C'est un grand danger", a déclaré Werner à Cummins. 2 "Et vous pouvez voir où cela va. Si nous autorisons les monnaies numériques des banques centrales, tôt ou tard, elles chasseront la concurrence du secteur privé. Ils chasseront les banques.

    Et, bien sûr, nous avons aussi cet autre problème… que chaque fois que nous avons une crise bancaire et une crise financière, les régulateurs obtiennent plus de pouvoir parce qu'à chaque fois ils se disputent : "Oh, c'est maintenant arrivé, c'est différent d'avant et c'est parce que nous n'avons toujours pas assez de pouvoir". Nous devons avoir plus de pouvoirs »…

    Il s'agit d'un aléa moral réglementaire. Si le régulateur est récompensé pour son échec… vous pouvez être sûr que nous aurons plus de crises, car il recevra plus de pouvoirs. Maintenant, ils veulent introduire des CBDC, et bien sûr, le meilleur moment de leur point de vue est… une autre crise bancaire, pour que les gens veuillent sortir leur argent des banques…

    C'est la façon la plus simple d'introduire cela, ce qui signifie que nous avons maintenant une incitation massive pour les régulateurs, pour les planificateurs centraux, à créer une autre énorme crise financière afin qu'ils puissent ensuite prendre le relais.

    Bien sûr, c'est la fin, car le système bancaire ne s'en remettra pas. Maintenant, voulons-nous vraiment cela, où essentiellement le nombre de banques diminue tellement qu'il ne reste vraiment qu'une seule banque?

    Au cours de leurs 23 années d'existence environ, la BCE a déjà tué environ 5 000 banques en Europe, et ce n'était pas les gros bonnets… Des milliers de banques ont également disparu en Amérique, et, bien sûr, JP Morgan et les autres les aspiraient pour qu'elles deviennent juste de grosses méga banques…

    Il semble que la BCE soit conçue pour être la seule banque qu'ils veulent rester en Europe, et cela se produira si nous autorisons les CBDC. Donc, nous devons vraiment intervenir maintenant et dire: «Nous n'avons pas besoin de cela; nous avons déjà des monnaies numériques, merci beaucoup.'"

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  104. Le besoin perçu pour les CBDC doit être fabriqué

    En effet, les banquiers centraux savent qu'ils vont devoir faire preuve de créativité, car les CBDC n'ont «aucune proposition de valeur convaincante», ce qui signifie qu'elles ne sont pas perçues comme un besoin.

    Ainsi, ils ont la tâche peu enviable de nous vendre une solution à un problème que nous n'avons pas, tout en essayant simultanément de cacher le fait que ce qu'ils proposent est un système numérique esclave, où ils auront un contrôle total sur si, quand et où vous pouvez dépenser l'argent que vous avez gagné.

    Comme indiqué dans l'interview, 3 c'est aussi la raison pour laquelle ils n'ont pas encore complètement déployé les CBCD. Ils doivent d'abord créer ou fabriquer le besoin, et ce sera probablement une série de crises financières qui nuiront à la confiance dans les banques.

    Avec les CBDC, la banque centrale décidera si, quand et comment vous pouvez dépenser votre argent, et peut utiliser ce contrôle monétaire pour faire respecter le respect de tous les programmes de gouvernance mondiale.
    Il y a aussi des problèmes techniques qui doivent être résolus. Si l'électricité est coupée, vous pouvez toujours utiliser de l'argent. Ce n'est pas le cas avec les CBDC. Un réseau de technologies doit fonctionner en même temps pour que les CBDC fonctionnent comme prévu. Et, en raison de la centralisation, le système est non seulement plus complexe mais aussi beaucoup moins résilient.

    Enfin, il y a la question de la confiance. Selon un rapport cité dans l'interview, les citoyens européens sont méfiants et soupçonnent les gouvernements et les banques centrales de vouloir que les CBDC surveillent, contrôlent et restreignent les transactions. Et ils ont parfaitement raison. C'est à cela que servent les CBDC en fin de compte, donc les planificateurs centraux doivent trouver un moyen de cacher cette intention ou de la vendre d'une manière ou d'une autre comme une bonne chose.

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  105. Les CBDC ont besoin d'une identification numérique

    Désormais, pour que la superstructure de la CBDC fonctionne vraiment comme prévu, elle a également besoin d'une identification numérique, et beaucoup soupçonnent que la pandémie de COVID était une excuse pour légitimer le déploiement d'un « passeport vaccinal » numérique qui pourrait ensuite être converti en identification numérique.

    L'Organisation mondiale de la santé déploie actuellement un passeport vaccinal international basé sur le certificat de santé numérique de l'Union européenne, même si cela n'a aucun sens sur le plan médical, étant donné que le vaccin COVID ne peut pas empêcher l'infection ou la transmission, et que ce passeport sera éventuellement lié aux CBDC. Cela ne fait aucun doute, dit Werner. 6

    Inflation intentionnelle

    Pour en revenir à la finance en général, de nombreuses personnes dans le monde ont été touchées par l'inflation. Selon Werner, ce que nous voyons maintenant reflète ce qui s'est passé dans les années 1970, lorsque l'hyperinflation a dissimulé une autre grande réinitialisation économique, à savoir la transition d'une monnaie adossée à l'or à une monnaie fiduciaire adossée à l'air.

    «Le récit officiel est une fois de plus, comme dans les années 70… il y a une guerre, et par conséquent, il y a une sorte d'embargo énergétique. Dans les années 70 [c'était] l'embargo pétrolier de l'OPEP. En conséquence, les prix de l'énergie grimpent et nous obtenons de l'inflation. C'est pourquoi nous avons eu de l'inflation dans les années 70 et à nouveau en 2021, une sorte de pic [at the] fin 2022. C'est le récit officiel.

    Malheureusement, si vous vérifiez… les données ne vérifient pas du tout de cette façon. L'inflation culmine essentiellement dans les deux périodes… avant la guerre. Dans les années 70, la guerre était à la mi-octobre 1973 [mais] les prix du pétrole n'ont pas augmenté — pour le moment. Henry Kissinger a dû s'envoler pour l'Arabie saoudite et forcer le ministre du pétrole à quadrupler le prix du pétrole, ce qui s'est produit en janvier 1974.

    Dans de nombreux pays, l'inflation avait déjà culminé à ce moment-là et était en train de baisser, de sorte que le moment ne convenait pas. De même, à l'époque récente, l'inflation était déjà importante avant l'action militaire [par] la Russie [en] Ukraine, donc ça ne marche pas. Et bien sûr, les prix du pétrole et les prix de l'énergie ont encore baissé et sont bien plus bas.

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  106. Alors, pourquoi avons-nous cette importante inflation à deux chiffres ? C'est beaucoup plus simple, et c'est vrai à la fois pour les années 70 et pour l'ère récente. Dans les années 70, ce que nous avons vu, c'est que tout à coup les banques centrales forçaient les banques de tous les grands pays à étendre massivement la création monétaire. Surprise Surprise. Quoi d'autre pourrait créer de l'inflation ? …

    Ainsi, en mars 2020, la Réserve fédérale, puis simultanément les autres grandes banques centrales, ont adopté une politique très spécifique qui est assez inhabituelle. Cela n'est généralement pris qu'une fois par siècle, ou deux fois maximum par siècle, donc ce n'est pas quelque chose comme "Oh, nous avons accidentellement fait ça". C'est très spécifique. Cela doit être intentionnel, et il y a des preuves, il y a des preuves, que c'est intentionnel.

    Assouplissement quantitatif

    Comme l'a expliqué Werner, les banques créent de l'argent frais en prêtant. Dans les années 2000, les banques ont injecté cet argent neuf dans les marchés immobiliers, ce qui a provoqué une hausse des prix de l'immobilier. Finalement, une bulle se crée et lorsqu'elle éclate, le système s'effondre et les banques arrêtent de prêter, ce qui entraîne un ralentissement de l'ensemble de l'économie.

    La politique monétaire créée par Werner, l'assouplissement quantitatif, a deux aspects. Le premier, appelé QE1, demande à la banque centrale d'intervenir et d'acheter les actifs non performants du système bancaire à leur valeur nominale. Cela résout le problème des banques, les ramenant à un bilan solide.

    Cependant, il ne suffit pas de les amener à augmenter à nouveau le crédit, donc le QE2 permet à la banque centrale de forcer les banques à créer plus d'argent et à l'injecter dans l'économie. Il explique comment cela fonctionne :

    « Lorsqu'une banque centrale achète quelque chose au secteur non bancaire, le vendeur, disons, de cette propriété, comment obtient-il l'argent ?

    Eh bien, la banque centrale le transférera sur son compte bancaire, ce qui signifie que tout à coup, ils auront de l'argent sur leur compte bancaire, ce que la banque crée en fait parce qu'elle obtient une réservation sur son compte de réserve auprès de la banque centrale. Donc, c'est ainsi que cela fonctionne et c'est ainsi que la banque centrale peut injecter directement de l'argent dans l'économie.

    C'étaient les deux formes de QE… En 2008, lorsque [le marché du logement s'est effondré] en Amérique, Bernanke a dit "Oh, la proposition de Werner QE, ouais nous allons le faire, et ils l'ont fait immédiatement, alors que même en Europe, ils n'ont pas compris les détails les plus fins". [Ils pensaient] simplement acheter des actifs, n'importe quoi.

    Ils ont acheté des actifs performants auprès des banques, ce qui est légèrement utile, mais cela ne fait pas vraiment le travail, et il a donc fallu beaucoup plus de temps en Europe pour sortir de la crise de 2008, alors que l'Amérique se redressait très rapidement parce que… la Fed a acheté les actifs non performants à la banque à peu près à leur valeur nominale, de sorte que les banques étaient soudainement, d'un seul coup, très bien.

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  107. Mais ils n'ont toujours pas fait la deuxième recommandation, parce qu'ils l'ont jugée inutile. Très bien, il a fallu deux ans aux banques pour augmenter ensuite le crédit de manière significative.

    L'assouplissement quantitatif a été intentionnellement utilisé de manière incorrecte
    En mars 2020, la Réserve fédérale a de nouveau adopté le QE, mais cette fois, à tort, et selon Werner, intentionnellement. Il dit à Cummins :

    "En mars 2020, ce qui s'est passé, c'est que la Réserve fédérale a adopté le QE2 à un moment où l'économie se portait bien. La croissance était bonne. La croissance du crédit bancaire a été d'environ 5 à 6 %. Il n'y a pas eu de déflation. C'était une recommandation pour la déflation et pour un rétrécissement de [l']économie…

    Ils ont fait un QE2 et il y a eu une expansion massive, la Réserve fédérale rachetant des actifs du secteur privé à des non-banques, forçant ainsi les banques à créer du crédit - totalement hors normes, la plus importante de l'après-guerre. Dans le même temps, il y a eu des restrictions gouvernementales en 2020.

    Si vous réduisez l'offre mais que vous augmentez massivement l'obligation par la création monétaire, en mettant dans l'économie cet argent (qui en 2008 n'était qu'une transaction comptable, il n'y avait pas d'argent frais donc ça n'allait pas créer d'inflation)… ça va créer de l'inflation.

    J'ai prévenu que ça va [créer] de l'inflation. La plupart des commentateurs pensaient — parce qu'ils ne comprennent pas la différence entre QE — que ça ira [comme c'était en 2008]… Non, c'est totalement différent…

    Le pistolet fumant est le suivant. Comment savons-nous que c'était pleinement l'intention? Eh bien, c'est une politique très spécifique et est très rarement prise [pourtant] toutes les banques centrales l'ont soudainement fait… L'autre preuve est, juste avant COVID, en août 2019… la conférence annuelle des banquiers centraux a invité BlackRock, le plus grand gestionnaire d'actifs au monde, et BlackRock a fait une proposition.

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  108. Ils ont dit qu'il y aurait une autre crise… mais cette fois, nous devrions créer de l'inflation… L'insinuation est tacite. La crise sera déflationniste, donc il faut créer de l'inflation... et voilà comment on va faire, et ils ont cité ma proposition, sans citer mon nom...

    [Ils ont dit] que nous devons soutenir la politique budgétaire par la création monétaire et amener la banque centrale à injecter directement de l'argent dans l'économie, ce que vous pouvez faire en achetant des actifs du secteur non bancaire.

    Et comment savons-nous que c'est ce que la Fed a fait en mars 2020 ? Nous avons les données. Et il y a un autre facteur. La Réserve fédérale a embauché Blackrock en mars 2020 pour acheter des actifs…

    Donc, cette inflation est entièrement créée intentionnellement par les banques centrales, par les planificateurs centraux. Comment allons-nous les punir pour cela ? Oh, donnons-leur plus de pouvoirs sans précédent sur tout, sur la vie sur Terre, grâce aux monnaies numériques de la banque centrale.

    Recommandations pour aller de l'avant

    Selon Werner, dans les années 1970, l'inflation a été utilisée pour dissimuler le passage du dollar adossé à l'or au pétrodollar. Aujourd'hui, il pense que l'intention de l'inflation est de dissimuler la désintégration du pétrodollar et le passage à un nouveau système CBDC.

    Malheureusement, ils y parviendront si nous ne l'arrêtons pas d'une manière ou d'une autre. Pour protéger vos actifs de cette inflation créée intentionnellement, Werner recommande d'acheter de l'or et de l'argent physiques. Il exhorte également tout le monde à "faire plus dans les communautés locales".

    « Si nous travaillons ensemble localement, cela peut créer une structure très résiliente, et nous pouvons alors utiliser tout ce que nous voulons comme moyen de règlement. Nous pouvons avoir une monnaie locale, un système basé sur l'or, un système basé sur l'argent ou nous pouvons simplement avoir une banque communautaire locale… et ensuite vous pouvez avoir votre propre création de crédit localement.

    En fait, je pense que parce que les planificateurs centraux veulent centraliser, ils réduiraient le nombre de banques, je pense que le moment est venu pour les gens qui ont un peu de capital d'intervenir et de dire "Créons des banques communautaires". Voici cinq millions d'euros, c'est le minimum dont vous avez besoin. [Mon] entreprise d'intérêt communautaire Local First a le savoir-faire. Nous pouvons obtenir la licence bancaire.

    Nous avons besoin que les gens avancent maintenant. Nous mettrons en place des banques communautaires localement, obtiendrons les banques autorisées. Cela peut être le cœur d'une économie locale… Aussi, cela montre que ce système de décentralisation est bien plus supérieur, car les banques locales sont responsables localement.

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  109. Les banques communautaires peuvent être structurées soit avec un organisme de bienfaisance local, de sorte que tous les bénéfices vont localement dans cette zone géographiquement restreinte. L'Allemagne connaît du succès depuis 200 ans parce que 80 % de ses banques sont des banques communautaires locales à but non lucratif et qu'elles ne prêtent que localement...

    Ces petites entreprises sont très productives… elles peuvent constamment se mettre à niveau car la banque locale leur prêtera toujours pour obtenir les dernières technologies.

    C'est pourquoi la productivité est beaucoup plus élevée en Allemagne qu'au Royaume-Uni par exemple, mais cela est bien sûr menacé par les planificateurs centraux. Ils veulent les forcer à fusionner. Mais fondamentalement, nous devons créer de nouvelles banques et nous pensons pouvoir le faire si nous agissons rapidement. Maintenant, dans les deux prochaines années, nous devons vraiment faire avancer les choses.

    *

    Remarques

    1 Princes of the Yen - Les banquiers centraux du Japon et la transformation de l'économie par Richard Werner

    2 Transcription 15:18

    3 Transcription 21:42

    4 Transcription 22:41

    5 Transcription 24 : 45

    6 Transcription 35:18

    https://www.globalresearch.ca/how-central-bankers-rule-world/5826635

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  110. Docteur Astrid Stuckelberger
    @Stuckelberger

    Ma Communication sur Twitter est censurée de plusieurs manières 🤬🙊🙉🙈 :

    - soit je ne peux pas lire les tweets,
    - soit/et je ne peux pas poster..
    - soit/et je ne peux pas retweeter ou poster des commentaires
    … je teste ça maintenant …

    https://twitter.com/Stuckelberger/status/1683071912111382528?cxt=HBwWgICxzZO_vNsuAAAA&cn=ZmxleGlibGVfcmVjcw%3D%3D&refsrc=email

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