- ENTREE de SECOURS -



dimanche 6 septembre 2020

LES GRANDES BOUCHES - Gérard Darmon, Nadia Farés, Thierry Frémont

https://www.youtube.com/watch?v=ff2g1pNdtd4

20 commentaires:

  1. Petite chronique coronavirale (suite) : comment une petite entreprise fait faillite !


    le 4 septembre 2020


    Un de mes amis français, le seul ami à vrai dire que je vois régulièrement ici, est un chef cuisinier de très haute qualité. Je l’ai suivi depuis dix ans au cours de ses changements d’employeur car les Canariens le traitent comme un sous-homme puisqu’il n’est pas Espagnol et encore moins Canarien. J’apprécie en effet sa cuisine de grande qualité. Bref, sans travail depuis le début du confinement il est venu il y a quelques jours me demander s’il pouvait utiliser mon four (pas le mien, celui du propriétaire de l’appartement que je loue) pour fabriquer des tartes tatin et des quiches (illustration) pour des clients à qui il livre les somptueux résultats de son art (au noir, mais il ne faut pas le dire). Tout cela pour qu’il puisse encore survivre quelques semaines dans l’attente d’un très hypothétique travail.

    Il m’a raconté l’histoire du jour d’un ami également cuisinier qui s’était spécialisé dans les repas pour communion ou mariage à domicile, ayant tout un staff dans sa cuisine, surtout des Philippins car ils acceptent de travailler à n’importe quel prix. Il a reçu une commande de 60 couverts prévue ce samedi 5 septembre pour une communion, tout cela se passant dans une grande propriété privée. À 35 euros le couvert hors boissons il rentrait largement dans ses frais, une fois n’est plus coutume depuis le début de l’épidémie coronavirale. Pour faire face au surcroit de travail il a embauché pour l’occasion un deuxième chef (100 euros + les charges sociales, à peu près 100 euros également). Tout était plié pour ce samedi. Mais, car il y a un très gros « mais », il a été contraint par la loi en vigueur de fournir 120 masques, deux par convive y compris les enfants, cinq bouteilles de gel hydro-alcoolique et deux personnels d’une entreprise privée de sécurité mandatés par le gouvernement provincial pour faire respecter le port du masque et la distanciation durant toute la fête familiale. Vous imaginez la scène …

    En effet cette réunion dépassait largement le nombre limité par la loi à dix personnes pour toute réunion, quelle que soit sa nature et sa localisation. Chaque employé de l’entreprise de sécurité devait être rémunéré 150 euros + charges sociales.

    Deux jours avant, c’est-à-dire hier jeudi 3 septembre, la mort dans l’âme, il s’est décommandé en exposant ses arguments. Ce petit entrepreneur espérait survivre quelques jours en attendant une autre commande hypothétique.

    Il a décidé de baisser le rideau ! Voilà comment des règlementations totalement stupides, portant atteinte aux libertés individuelles basiques (comme introduire des employés d’une entreprise de sécurité dans un domicile privé) détruisent habilement le petit tissu artisanal qui fait vivre des dizaines de millions de personnes dans toute l’Europe afin qu’il s’effondre jour après jour. Ce ne sont pas les grosses entreprises qui réduiront le chômage, elles ont tendance à « dégraisser » pour satisfaire les exigences de leurs actionnaires, ce sont ces petits artisans employant trois, quatre ou cinq personnes qui créent des emplois. Allez expliquer ça aux technocrates qui gouvernent les pays européens et encore moins aux fonctionnaires de Bruxelles, ils sont incapables de comprendre ce qui se passe dans la vraie vie. On est en droit de se poser une question importante : quelle est la finalité de ces décisions des politiciens, ici en Espagne, mais également dans bien d’autres pays européens ?

    RépondreSupprimer
  2. Vous voulez une autre anecdote ? Cet après-midi j’étais dans la rue, mon masque obligatoire sur le menton pour pouvoir respirer librement et deux policiers m’ont interpellé pour port du masque défectueux. Je leur ai expliqué dans mon espagnol approximatif (je parle l’espagnol comme un basque le français) que j’étais français mais que je connaissais la loi : dans la rue on n’est pas tenu de porter un masque sauf si les circonstances vous obligent à respecter la distanciation qui est de 1,5 mètres entre deux personnes. Ils n’ont pas insisté mais c’est très énervant … Avec tous ces gros et petits détails la tension sociale va certainement exploser très prochainement, et ce sera vraiment très violent …

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/09/04/petite-chronique-coronavirale-suite-comment-une-petite-entreprise-fait-faillite/

    RépondreSupprimer
  3. Chine-USA : un nouvel Hiroshima ?


    le 5 septembre 2020


    Dans un article majeur pour marquer le 75e anniversaire du bombardement atomique d’Hiroshima paru le 3 août 2020, John Pilger décrit des reportages à partir de cinq « ground-zero » pour les armes nucléaires – d’Hiroshima à Bikini, du Nevada à la Polynésie et à l’Australie. Il prévient que si nous n’agissons pas maintenant, la Chine est le prochain « ground-zero ».

    Quand je suis allé pour la première fois à Hiroshima en 1967, l’ombre sur les marches était toujours là. C’était une impression presque parfaite d’un être humain tranquille : les jambes écartées, le dos plié, une main à ses côtés alors qu’il attendait qu’une banque ouvre.

    À huit heures et quart le matin du 6 août 1945, lui et sa silhouette ont été brûlés dans le granit :

    - voir illustration sur site -

    J’ai regardé l’ombre pendant une heure ou plus, puis j’ai marché jusqu’à la rivière où des survivants vivaient encore dans des cabanes. J’ai rencontré un homme appelé Yukio, dont la poitrine était gravée avec le motif de la chemise qu’il portait lorsque la bombe atomique a été larguée. Il a décrit un énorme flash au-dessus de la ville, « une lumière bleuâtre, quelque chose comme un court-circuit électrique », après quoi le vent a soufflé comme une tornade et une pluie noire est tombée. «J’ai été jeté par terre et j’ai remarqué qu’il ne restait que les tiges de mes fleurs. Tout était immobile et calme, et quand je me suis levé, il y avait des gens nus, ne disant rien. Certains d’entre eux n’avaient ni peau ni cheveux. J’étais certain que j’étais mort ». Neuf ans plus tard, je suis retourné pour le retrouver, il était mort de leucémie.

    « Pas de radioactivité dans les ruines d’Hiroshima », disait le 13 septembre 1945 en première page du New York Times, un classique de la désinformation plantée. « Le général Farrell a nié catégoriquement que [la bombe atomique] ait produit une radioactivité dangereuse et persistante » a rapporté William H. Lawrence.

    Un seul journaliste, Wilfred Burchett, un Australien, avait osé le périlleux voyage à Hiroshima au lendemain du bombardement atomique, au mépris des autorités d’occupation alliées, qui contrôlaient le service de presse. « J’écris ceci comme un avertissement au monde », a rapporté Burchett dans le London Daily Express du 5 septembre 1945. Assis dans les décombres avec sa machine à écrire Baby Hermes, a décrit des salles d’hôpital remplies de personnes sans blessures visibles qui mouraient de ce qu’il appelait « une peste atomique ». Pour cela, son accréditation de journaliste lui a été retirée, il a été mis au pilori et sali. Son témoignage de la vérité ne lui a jamais été pardonné.

    Le bombardement atomique d’Hiroshima (et de Nagasaki) était un acte de meurtre de masse prémédité qui a révélé une arme intrinsèquement criminelle. Cela a été justifié par des mensonges qui constituent le fondement de la propagande de guerre américaine du XXIe siècle, mettant en scène un nouvel ennemi et une nouvelle cible : la Chine.

    Au cours des 75 années écoulées depuis Hiroshima, le mensonge le plus durable est que la bombe atomique a été larguée pour mettre fin à la guerre dans le Pacifique et sauver des vies.

    RépondreSupprimer
  4. « Même sans les bombardements atomiques », a conclu le Strategic Bombing Survey des États-Unis de 1946, « la suprématie aérienne sur le Japon aurait pu exercer une pression suffisante pour provoquer une reddition inconditionnelle et éviter la nécessité d’une invasion ». Sur la base d’une enquête détaillée en tous points et étayée par le témoignage des dirigeants japonais survivants impliqués, l’opinion du Survey est que … le Japon se serait rendu même si les bombes atomiques n’avaient pas été larguées, même si la Russie n’était pas entrée en guerre [contre le Japon] et même si aucune invasion n’avait été planifiée ou envisagée.

    Les Archives nationales de Washington contiennent des ouvertures japonaises vers la paix documentées dès 1943. Aucune n’a été prise en considération. Un câble envoyé le 5 mai 1945 par l’ambassadeur d’Allemagne à Tokyo et intercepté par les États-Unis indiquait clairement que les Japonais réclamaient désespérément la paix, y compris « la capitulation même si les conditions étaient dures ». Rien n’a été fait. Le secrétaire américain à la guerre, Henry Stimson, a déclaré au président Truman qu’il avait «peur» que l’US Air Force ne fasse pas bombarder le Japon de telle sorte que la nouvelle arme ne puisse pas « montrer sa force ». Stimson a admis plus tard que « aucun effort n’a été fait, et aucun n’a été sérieusement envisagé, pour parvenir à la reddition simplement afin de ne pas avoir à utiliser la bombe [atomique] ».

    Les collègues de Stimson – dans la perspective de l’après-guerre qu’ils façonnaient alors « à notre image », comme l’a dit assez fameusement le planificateur de la guerre froide George Kennan – ont clairement indiqué qu’ils étaient impatients de « frapper les Russes avec la bombe [atomique] détenue de manière plutôt ostentatoire. Le général Leslie Groves, directeur du projet Manhattan qui a fabriqué la bombe atomique, a déclaré ceci : « Il n’y a jamais eu d’illusion de ma part que la Russie était notre ennemie et que le projet était mené avec cette arrière-pensée ».

    Le lendemain de la destruction totale d’Hiroshima, le président Harry Truman a exprimé sa satisfaction face au « succès retentissant de l’expérience ».

    L ‘« expérience » s’est poursuivie longtemps après la fin de la guerre. Entre 1946 et 1958, les États-Unis ont fait exploser 67 bombes nucléaires dans les îles Marshall dans le Pacifique : l’équivalent de plus d’une bombe équivalente à celle d’Hiroshima par jour pendant 12 ans. Les conséquences humaines et environnementales ont été catastrophiques. Pendant le tournage de mon documentaire « The Coming War on China » (version complète disponible : https://www.youtube.com/watch?v=GDl9ecICIYg ) j’ai affrété un petit avion et me suis envolé pour l’atoll de Bikini dans les Marshalls. C’est ici que les États-Unis ont fait exploser la première bombe à hydrogène au monde. Il reste de la terre empoisonnée. Au niveau de mes chaussures mon compteur Geiger a enregistré une dose dangereuse. Les palmiers se dressaient dans des formations surnaturelles. Il n’y avait pas d’oiseaux.

    RépondreSupprimer
  5. J’ai marché à travers la jungle jusqu’au bunker en béton où, à 6 h 45 le matin du 1er mars 1954, le bouton a été enfoncé. Le soleil, qui s’était levé, se leva à nouveau et vaporisa une île entière dans la lagune, laissant un vaste trou noir, qui vu des airs est un spectacle menaçant : un vide mortel dans un lieu de beauté. Les retombées radioactives se sont propagées rapidement et « de manière inattendue ». L’histoire officielle affirme que « le vent a soudainement changé ». C’était le premier de nombreux mensonges, comme le révèlent des documents déclassifiés et le témoignage des victimes. Gene Curbow, un météorologue affecté à la surveillance du site d’essai, a déclaré : « Ils savaient où les retombées radioactives allaient aller. Même le jour du tir, ils avaient toujours la possibilité d’évacuer les gens, mais [les gens] n’ont pas été évacué, je n’ai pas été évacué … Les États-Unis avaient besoin de cobayes pour étudier ce que feraient les effets des radiations ».

    Comme Hiroshima, le secret des îles Marshall était une expérience calculée sur la vie d’un grand nombre de personnes. Il s’agissait du projet 4.1, qui a commencé comme une étude scientifique sur des souris et est devenu une expérience sur « des êtres humains exposés au rayonnement d’une arme nucléaire ». Les habitants des Marshalls que j’ai rencontrés en 2015 – comme les survivants d’Hiroshima que j’ai interviewés dans les années 1960 et 1970 – souffraient d’une gamme de cancers, généralement du cancer de la thyroïde, des milliers étaient déjà morts. Les fausses couches et les mort-nés étaient courants, les bébés qui vivaient étaient souvent horriblement déformés.

    Contrairement à Bikini, l’atoll voisin de Rongelap n’avait pas été évacué lors du test de la première bombe H. Directement sous le vent de Bikini, le ciel de Rongelap s’est assombri et il a plu ce qui a d’abord semblé être des flocons de neige. La nourriture et l’eau ont été contaminées et la population a été victime de cancers. C’est toujours vrai aujourd’hui. J’ai rencontré Nerje Joseph, qui m’a montré une photo d’elle-même enfant sur Rongelap. Elle avait de terribles brûlures au visage et une grande partie de son scalp n’avait plus de cheveux. « Nous nous baignions au puits le jour où la bombe a explosé », a-t-elle dit. « De la poussière blanche a commencé à tomber du ciel. J’ai tendu la main pour attraper la poudre. Nous l’avons utilisée comme savon pour laver nos cheveux. Quelques jours plus tard, mes cheveux ont commencé à tomber ». Lemoyo Abon a déclaré: « Certains d’entre nous étaient à l’agonie, d’autres avaient la diarrhée. Nous étions terrifiés. Nous pensions que ce devait être la fin du monde ».

    Le film d’archive officiel américain que j’ai inclus dans mon film qualifie les insulaires de « gentils sauvages ». À la suite de l’explosion, on voit un responsable de l’Agence américaine de l’énergie atomique se vanter que Rongelap « est de loin l’endroit le plus contaminé sur terre », ajoutant: « il sera intéressant d’obtenir une mesure de l’absorption humaine lorsque les gens vivent dans un environnement aussi contaminé ». Des scientifiques américains, y compris des médecins, ont bâti des carrières distinguées en étudiant « l’assimilation humaine ». Ils figurent sur des films terrifiants, vêtus de leur blouse blanche, attentifs à leur bloc-notes. Lorsqu’un insulaire est décédé à l’adolescence, sa famille a reçu une carte de sympathie du scientifique qui l’a étudié.

    RépondreSupprimer
  6. J’ai signalé cinq « ground-zero » nucléaires à travers le monde – au Japon, aux Îles Marshall, au Nevada, en Polynésie et à Maralinga en Australie. Plus encore que mon expérience de correspondant de guerre, cela m’a fait découvrir la cruauté et l’immoralité d’une grande puissance : c’est-à-dire la puissance impériale, dont le cynisme est le véritable ennemi de l’humanité.

    Cela m’a vraiment frappé lorsque j’ai tourné à Taranaki Ground Zero à Maralinga dans le désert australien. Dans un cratère en forme de grand plat à frire se trouve un obélisque sur lequel a été inscrit : « Une arme atomique britannique a été testée et a explosé ici le 9 octobre 1957 ». Sur le bord du cratère se trouve ce signe : AVERTISSEMENT: RISQUE DE RADIATION Les niveaux de rayonnement sur quelques centaines de mètres autour de ce point peuvent être supérieurs à ceux considérés comme sûrs pour une occupation permanente. Car aussi loin que l’œil pouvait voir, et au-delà, le sol était irradié. Le plutonium brut gisait, dispersé comme de la poudre de talc : le plutonium est si dangereux pour les humains qu’un tiers de milligramme donne 50% de chances de cancer.

    Les seules personnes qui auraient pu voir le signe étaient des Australiens autochtones, pour qui il n’y avait pas d’avertissement. Selon un récit officiel, s’ils avaient de la chance « ils étaient chassés comme des lapins ».

    Aujourd’hui, une campagne de propagande sans précédent nous chasse tous comme des lapins. Nous ne sommes pas censés remettre en question le torrent quotidien de rhétorique anti-chinoise, qui dépasse rapidement le torrent de rhétorique anti-russe. Tout ce qui est chinois est mauvais, un anathème, une menace : Wuhan … Huawei. Comme c’est déroutant quand « notre » chef le plus vilipendé le dit. La phase actuelle de cette campagne n’a pas commencé avec Trump mais avec Barack Obama, qui s’est envolé en 2011 pour l’Australie pour déclarer la plus grande accumulation de forces navales américaines dans la région Asie-Pacifique depuis la Seconde Guerre mondiale. Soudainement, la Chine était devenue une « menace ». C’était un non-sens, bien sûr. Ce qui est une menace, c’est la vision psychopathique incontestée qu’a l’Amérique d’elle-même comme la nation la plus riche, la plus prospère, la plus « indispensable ».

    Ce qui n’a jamais été contesté, ce sont ses prouesses en tant qu’intimidateur, avec plus de 30 membres des Nations Unies subissant des sanctions américaines de quelque sorte que ce soit et une traînée de sang traversant des pays sans défense bombardés, leurs gouvernements renversés, leurs élections perturbées, leurs ressources pillées. La déclaration d’Obama est devenue connue comme le « pivot vers l’Asie ». L’un de ses principaux défenseurs était sa secrétaire d’État, Hillary Clinton, qui, comme l’a révélé WikiLeaks, voulait renommer l’océan Pacifique « la mer américaine ».

    Alors que Clinton n’a jamais caché son bellicisme, Obama était un maestro du marketing. « J’affirme clairement et avec conviction », a déclaré le nouveau président en 2009, « que l’engagement de l’Amérique est de rechercher la paix et la sécurité d’un monde sans armes nucléaires ». Obama a augmenté les dépenses en ogives nucléaires plus rapidement que n’importe quel président depuis la fin de la guerre froide. Une arme nucléaire « utilisable » a été développée. Connu sous le nom de B61 Model 12, cela signifie, selon le général James Cartwright, ancien vice-président des chefs d’état-major interarmées, que « plus petite [rend son utilisation] plus plausible ».

    RépondreSupprimer
  7. La cible est la Chine. Aujourd’hui, plus de 400 bases militaires américaines encerclent presque la Chine avec des missiles, des bombardiers, des navires de guerre et des armes nucléaires. De l’Australie au nord en passant par le Pacifique en passant par l’Asie du Sud-Est, le Japon et la Corée et à travers l’Eurasie jusqu’en Afghanistan et en Inde, les bases forment, comme me l’a dit un stratège américain, « l’étau parfait ». Une étude de la RAND Corporation – qui, depuis le Vietnam, planifie les guerres américaines – s’intitule War with China: Thinking Through the Impensable. Commissionnés par l’armée américaine, les auteurs évoquent le tristement célèbre slogan de son principal stratège de la guerre froide, Herman Kahn : « penser l’impensable ». Le livre de Kahn, On Thermonuclear War, a élaboré un plan pour une guerre nucléaire « gagnable ». Le point de vue apocalyptique de Kahn est partagé par le secrétaire d’État de Trump, Mike Pompeo, un fanatique évangélique qui croit en « l’enlèvement final ». C’est peut-être l’homme le plus dangereux du monde. « J’étais directeur de la CIA », se vantait-il, « nous avons menti, nous avons triché, nous avons volé. C’était comme si nous avions des cours de formation entiers ». L’obsession de Pompeo est la Chine.

    La finalité du jeu de l’extrémisme de Pompeo est rarement, voire jamais, discutée dans les médias anglo-américains, où les mythes et les fabrications sur la Chine sont monnaie courante, tout comme les mensonges sur l’Irak. Un racisme virulent est le sous-jacent à cette propagande. Classés « jaunes » alors qu’ils étaient blancs, les Chinois sont le seul groupe ethnique à avoir été interdit par une « loi d’exclusion » d’entrer aux États-Unis, car ils étaient Chinois. La culture populaire les a déclarés sinistres, indignes de confiance, sournois, dépravés, malades, immoraux. Un magazine australien, The Bulletin, a été consacré à promouvoir la peur du « péril jaune » comme si toute l’Asie était sur le point de tomber sur la colonie réservée aux Blancs – l’Australie – par la force de la gravité.

    Comme l’écrit l’historien Martin Powers, reconnaissant le modernisme de la Chine, sa moralité laïque et « ses contributions à la pensée libérale menaçaient le visage européen, il est donc devenu nécessaire de supprimer le rôle de la Chine dans le débat … Pendant des siècles, la menace de la Chine contre la supériorité mythique de l’Occident en a fait une cible facile pour la course à l’ennemi ». Dans le Sydney Morning Herald, infatigable contre la Chine, Peter Hartcher a décrit ceux qui ont répandu l’influence chinoise en Australie comme « des rats, des mouches, des moustiques et des moineaux ». Hartcher, qui cite favorablement le démagogue américain Steve Bannon, aime interpréter les « rêves » de l’élite chinoise actuelle, dont il est apparemment au courant. Ceux-ci sont inspirés des aspirations pour le « Mandat du Ciel » d’il y a 2 000 ans. Ad nauseum …

    - voir illustration sur site -

    RépondreSupprimer
  8. Pour lutter contre ce « mandat », le gouvernement australien de Scott Morrison a fait appel à l’un des pays les plus sûrs de la planète, dont le principal partenaire commercial est la Chine, pour un marché de centaines de milliards de dollars de missiles américains pouvant être tirés sur la Chine. Les effets sont déjà évidents. Dans ce pays historiquement marqué par un racisme violent envers les Asiatiques, les Australiens d’origine chinoise ont formé un groupe d’autodéfense pour protéger leurs livreurs. Des vidéos sur téléphones portables montrent un livreur frappé au visage et un couple chinois victimes de violence raciale dans un supermarché. Entre avril et juin 2020, il y a eu près de 400 attaques racistes contre des Australiens d’origine asiatique. « Nous ne sommes pas votre ennemi », m’a dit un stratège de haut rang en Chine, « mais si vous [en Occident] décidez que nous le sommes, nous devons nous préparer sans tarder ». L’arsenal de la Chine est petit par rapport à celui des États-Unis, mais il se développe rapidement, en particulier le développement de missiles maritimes conçus pour détruire des flottes de navires.

    « Pour la première fois », a écrit Gregory Kulacki de l’Union of Concerned Scientists, « la Chine envisage de mettre ses missiles nucléaires en état d’alerte afin qu’ils puissent être lancés rapidement en cas d’attaque … Ce serait une action importante et dangereuse, un changement de la politique chinoise … ».

    À Washington, j’ai rencontré Amitai Etzioni, éminent professeur d’affaires internationales à l’Université George Washington, qui a écrit qu’une « attaque aveuglante contre la Chine » était prévue, « avec des frappes qui pourraient être perçues à tort [par les Chinois] comme des tentatives préventives de sortir ses armes nucléaires, les enfermant ainsi dans un terrible dilemme de les utiliser ou de tout perdre, ce [qui mènerait] à une guerre nucléaire ».

    En 2019, les États-Unis ont organisé leur plus grand exercice militaire depuis la guerre froide, en grande partie dans le plus grand secret. Une armada de navires et de bombardiers à longue portée a répété un « Concept de combat air-mer pour la Chine » – ASB – bloquant les voies maritimes dans le détroit de Malacca et coupant l’accès de la Chine au pétrole, au gaz et à d’autres matières premières du Moyen-Orient et d’Afrique . C’est la peur d’un tel blocus qui a vu la Chine développer son Initiative de la Ceinture et de la Route le long de l’ancienne Route de la Soie vers l’Europe et construire de toute urgence des pistes d’atterrissage stratégiques sur les récifs et îlots contestés des îles Spratly.

    À Shanghai, j’ai rencontré Lijia Zhang, une journaliste et romancière de Pékin, typique d’une nouvelle classe de non-conformistes au franc-parler. Son livre à succès porte le titre ironique « Socialism Is Great » ! Ayant grandi dans la révolution culturelle chaotique et brutale, elle a voyagé et vécu aux États-Unis et en Europe. « Beaucoup d’Américains imaginent », a-t-elle dit, « que les Chinois vivent une vie misérable et réprimée sans aucune liberté. L’idée [du] péril jaune ne les a jamais quittés … Ils n’ont aucune idée qu’il y a quelque 500 millions de personnes. sorti de la pauvreté, et certains diraient que c’est 600 millions ».

    RépondreSupprimer
  9. Les réalisations épiques de la Chine moderne, sa victoire sur la pauvreté de masse, et la fierté et le contentement de son peuple (mesurés par des sondages américains tels que Pew) sont volontairement inconnus ou mal compris en Occident. Cela seul est un commentaire sur l’état lamentable du journalisme occidental et la disparition du reportage honnête.

    Le côté obscur répressif de la Chine et ce que nous aimons appeler son « autoritarisme » sont la façade que nous sommes autorisés à voir presque exclusivement. C’est comme si nous étions nourris d’histoires sans fin sur le super-méchant diabolique Dr. Fu Manchu. Et il est temps de se demander pourquoi : avant qu’il ne soit trop tard pour arrêter le prochain Hiroshima.

    Traduction d’un article de John Pilger paru le 3 août 2020 sur son blog : http://johnpilger.com/articles/another-hiroshima-is-coming-unless-we-stop-it-now

    Bref commentaire de votre serviteur. La Chine avait coutume de s’appeler l’Empire du Milieu et se suffisait à elle-même. Au fil des millénaires elle a intégré des peuples attirés par l’esprit industrieux de ce peuple à l’origine d’une multitude d’inventions dont je me contenterai d’en citer que deux exemples, la boussole et la poudre à canon. La Chine a construit une muraille pour ne pas être envahie par des hordes de pillards qui ont depuis été intégrés à l’Empire. Se suffisant à elle-même ce pays a toujours fait du commerce, jusqu’en Europe avec les routes de la soie. La Chine n’a aucune intention de domination du monde, elle veut simplement faire du commerce, ce qu’elle réussit admirablement. Si les Américains, minés par leur paranoïa messianique de domination du monde osaient se frotter à la Chine, il est curieux que les hauts stratèges de Washington n’aient pas pris un instant en compte le fait que la Russie réagirait immédiatement car si la Chine est encerclée dans une tenaille d’installations militaires américaines il en est de même pour la Russie. Alors ce serait un conflit nucléaire généralisé avec la disparition totale de l’humanité et de plus de 95 % de toutes les espèces animales. Si certains de mes lecteurs envisagent de me qualifier d’anti-américanisme primaire qu’ils s’informent : le vrai danger de la planète aujourd’hui ce ne sont ni le coronavirus ni le changement du climat, ni la surpopulation ou que sais-je encore mais uniquement le désir d’hégémonie totalitaire des Etats-Unis.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/09/05/chine-usa-un-nouvel-hiroshima/

    RépondreSupprimer
  10. Il est temps pour les critiques de chercher la poutre dans leur propre œil: réponses aux questions sur Spoutnik



    07:16 07.09.2020



    La Russie a modifié une plateforme vaccinale à double vecteur développée pour lutter contre la fièvre Ebola afin d’obtenir son vaccin contre le Covid-19, a déclaré dans une interview Kirill Dmitriev, directeur général du Fonds russe d'investissements directs, avant de répondre à plus de questions sur le développement de Spoutnik V.

    Dans une interview, Kirill Dmitriev, directeur général du Fonds russe d'investissements directs qui a participé au développement du premier vaccin anti-Covid au monde, Spoutnik V, a expliqué la mise au point de ce dernier.

    Depuis le 11 août, jour de l’enregistrement de Spoutnik V mis au point par les chercheurs du Centre Gamaleïa, la Russie a reçu des commandes pour un milliard de doses, ce qui prouve l’intérêt et l’espoir que de nombreux pays y portent. La Russie doit toutefois faire face aux critiques et est sommée de répondre aux questions posées par certains États et laboratoires occidentaux, en particulier par ceux qui développent leur propre vaccin souvent sur la base de technologies qui n’ont pas encore fait leurs preuves en matière de risque et d’efficacité, telles que l’ARNm et les plateformes à vecteur fabriqué sur la base d’adénovirus de singe. Suite à la publication des résultats des phases 1 et 2 des essais cliniques de Spoutnik V dans The Lancet, nous souhaiterions ici résumer les réponses à certaines questions et poser les nôtres.

    Question 1. Le vaccin Spoutnik V a-t-il été obtenu grâce à un vol de technologie ?

    Non, nous n'avons rien volé. Le vaccin a été mis au point grâce à la technologie de double vecteur fabriquée sur la base d’adénovirus humains que personne d’autre dans le monde n’utilise actuellement contre le Covid-19. Les vecteurs sont des virus qui ont été privés de la possibilité de se répliquer et dont la fonction est de transporter du matériel génétique depuis les épines du coronavirus. Notre technologie utilise deux vecteurs fabriqués sur la base d’adénovirus humains: Ad5 et Ad26, respectivement pour la première et la seconde injection. Cette technologie permet de déjouer l’immunité préexistante aux adénovirus. Pour obtenir un vaccin contre le Covid-19, la Russie a modifié une plateforme vaccinale à double vecteur développée en 2015 pour lutter contre la fièvre Ebola. Elle avait passé tous les essais cliniques et a été utilisée en Afrique pour juguler l’épidémie d’Ebola en 2017.Après un certain battage médiatique autour d’elle, la question du vol de technologie a été passée sous silence, même par les critiques les plus sévères de la Russie, parce qu’elle était infondée. Il est toutefois important d’insister sur ce point à cause des tentatives faites pour discréditer le vaccin russe avant même son enregistrement.

    Question 2: Quand les résultats des essais cliniques des phases 1 et 2 seront-ils publiés ?

    Ces résultats ont été publiés le 4 septembredans TheLancet, l’une des revues médicales les plus anciennes et les plus respectées du monde. Ils ont été soumis à son comité de lecture. Il s’agit seulement du premier d’une série d’articles. Les points clefs en sont les suivants:

    RépondreSupprimer
  11. 1. Au cours des essais cliniques des phases 1 et 2 de Spoutnik V, aucun effet indésirable grave (SAE, niveau 3) ne s’est produit, quel que soit le critère considéré. Dans le cas des autres candidats-vaccins, les effets indésirables sérieux varient de 1 à 25 %.

    2. 100 % des volontaires ayant participé aux essais cliniques de Spoutnik V ont développé une réponse immunitaire humorale et cellulaire stable. Le taux des anticorps neutralisant le virus chez les volontaires vaccinés avecSpoutnik V était1,5 fois supérieur aux taux d’anticorps chez les patientsavec une forme grave du Covid-19 et en ayant guéri. Pour comparaison, le laboratoire pharmaceutique britannique AstraZeneca obtient chez les volontaires participant à ses essais cliniques des taux d’anticorps à peu près équivalent à ceux des personnes guéries du Covid-19. L’organisme de tous les volontaires vaccinés lors des essais cliniques deSpoutnik V a fabriqué des lymphocytes T de deux types: CD4+ et CD8+. Ces deux types de cellules reconnaissent et perturbent les cellules infectées par le SARS-CoV-2 et forment la base d'une immunité à long terme.

    3. Les chercheurs du Centre national de recherche en épidémiologie et microbiologie Gamaleïa sont parvenus à prouver l’efficacité de la plateforme des vecteurs fabriquée sur la base d’adénovirus humains, en dépit des craintes que les personnes déjà vaccinées pouvaient avoir développé une immunité aux adénovirus humains. La dose optimale non toxique a été déterminée, ce qui a permis d’obtenir une réponse immunitaire chez 100% des volontaires, même chez ceux qui avaient récemment fait une infection à adénovirus. Les préoccupations concernant l'immunité préexistante pour les infections adénovirales ont été la principale raison de l'émergence de méthodes alternatives telles que le vecteur adénoviral de singe ou les plateformes d'ARNm qui n'ont pas encore été étudiées et testées depuis de nombreuses années. L'efficacité prouvée de Spoutnik V réduit la nécessité d'un développement hâtif de telles plateformes au détriment de la sécurité.

    4. Grâce à l’utilisation de deux vecteurs différents, obtenus sur la base de sérotypes d’adénovirus humains Ad5 et Ad26, dans deux injections différentes, il est possible de déclencher une réponse immunitaire plus efficace que dans le cas où le vecteur est le même dans les deux injections. Dans ce dernier cas, le système immunitaire met en place des mécanismes de défense et rejette le produit injecté la seconde fois. Spoutnik V est un vaccin à vecteurs différents ce qui permet d’éviter cet effet de neutralisation et d’obtenir une réaction immunitaire plus puissante et plus durable.

    Question 3. Y aura-t-il des essais cliniques sur plus de personnes ?

    Les études post-enregistrement impliquant plus de 40.000 personnes ont débuté en Russie le 26 août, avant qu'AstraZeneca ne commence son essai de phase 3 aux États-Unis avec 30.000 participants. Les essais cliniques en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis, aux Philippines, en Inde et au Brésil commenceront ce mois-ci. Les résultats préliminaires de l'essai de phase 3 seront publiés en octobre ou novembre 2020.

    Question 4. Pourquoi le vaccin Spoutnik V est-il déjà éligible à un enregistrement pour une utilisation d'urgence ?

    En raison des résultats très positifs des essais des phases 1 et 2 et parce que la plateforme d'administration de vecteurs adénoviraux humains s'est avérée la plus sûre au fil des décennies, notamment grâce à 75 publications scientifiques internationales et à plus de 250 essais cliniques.

    Les scientifiques ont fourni des données convaincantes sur l'innocuité de l'utilisation des vaccins et des médicaments adénoviraux humains dans le monde, ces données sont basées sur des études qui ont été menées depuis 1953. D’après les archives, plus de 10 millions de militaires américains ont reçu des vaccins adénoviraux humains depuis 1971.

    RépondreSupprimer
  12. Le traitement contre le cancer Gendicine à base de vecteurs adénoviraux humains a été administré à plus de 30.000 personnes en Chine en 15 ans.

    Dans les essais cliniques de vaccins basés sur la technologie des vecteurs adénoviraux humains qui utilisent les mêmes vecteurs que Spoutnik V, ont déjà participé plus de 25.000 personnes dans le monde. Depuis 2015, plus de 3.000 personnes ont reçu des vaccins à base de vecteurs adénoviraux humains contre la fièvre Ebola et le syndrome respiratoire du moyen-orient (MERS) créés au Centre Gamaleïa.

    La Russie a donc enregistré le vaccin parce qu'il y avait une plateforme pour l’administration d'adénovirus humains qui était préalablement approuvée, qui est sûre et efficace pour d'autres maladies. Depuis l'enregistrement de Spoutnik V en Russie, d'autres pays ont également annoncé vouloir suivre l’approche russe pour une utilisation d'urgencede leurs vaccins. Le vaccin de SinovacBiotech a reçu une approbation similaire en Chine. Le gouvernement du Royaume-Uni et le chef de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux(FDA) Stephen Hahn ont signalé la possibilité d'enregistrement rapide pour les fabricants de vaccins britanniques et américains malgré les réserves qu’ils avaient émises antérieurement.

    Question 6: Quelqu'un d'autre utilise-t-il une technologie similaire pour ses vaccins ?

    Certaines autres entreprises utilisent des plateformes à base de vecteurs adénoviraux humains pour leurs vaccins Covid-19. Par exemple, Johnson & Johnson utilise uniquement le vecteur Ad26 et CanSino en Chine uniquement Ad5, tandis que Spoutnik V utilise ces deux vecteurs. Les travaux de Johnson & Johnson et CanSino valident non seulement l'approche russe, mais montrent également l'avantage de Spoutnik V, car des études ont démontré que deux vecteurs différents produisaient de meilleurs résultats qu'un seul.

    NOS QUESTIONS

    Ayant tout cela à l'esprit, la Russie, en tant que leader incontestable de la recherche sur les vaccins et qui a développé le vaccin contre le Covid-19 le plus sûr et le plus efficace, a elle aussi de nombreuses questions à poser aux fabricants de vaccins occidentaux qui utilisent des technologies à base de vecteurs d'ARNm et d'adénovirus de singe. Nous pouvons maintenant demander aux critiques: «Pourquoi regardez-vous lapaille dans l'œil de votre frère et ne faites-vous pas attention à la poutre dans le vôtre ?»

    Question 1. Y a-t-il eu des études à long terme sur les technologies à base de vecteurs d'ARNm et d'adénovirus de singe quant aux effets cancérigènes et aux conséquences sur la fertilité? (Indice: il n'y en a pas)

    Question 2. Leur absence pourrait-elle être la raison pour laquelle certaines grandessociétés pharmaceutiques fabriquant des vaccins contre le Covid-19 sur la base de ces technologies ont poussé les pays à acheter leurs vaccins pour une indemnisation complète qui les protégerait de poursuites en cas de problèmes ?

    Question 3: Pourquoi les médias occidentaux ne parlent pas du manque d'études à long terme pour les vaccins à base d'ARNm et de vecteur adénoviral de singe ?

    RépondreSupprimer
  13. VACCIN HUMAIN OU VACCIN DE SINGE

    Les vaccins à base d'ARNm et de vecteur adénoviral de singen'ont jamais été utilisés et approuvés auparavant et leurs recherches sur la plateforme basée sur le vecteur adénoviral humain sont en retard d’au moins 20 ans. Cependant, leurs créateurs ont déjà obtenu des contrats d'approvisionnement de plusieurs milliards de dollars auprès des gouvernements occidentaux et peuvent potentiellement demander un enregistrement rapide tout en recevant une indemnisation complète.La technologie de l'ARNm présente de nombreux avantages, qui peuvent jouer un rôle important à l'avenir, mais les contrôles de sécurité à long terme ne font pas encore partie de ces avantages. Le défaut fatal des vaccins à base de vecteurs adénoviraux et d'ARNm chez le singe est que même les essais de phase 3 ne répondent pas aux questions sur les risques à long terme de ces vaccins alors que ces questions sur ceux à base de vecteurs adénoviraux humains ont été résolues avec succès.

    Au moins certains cadres sont-ils ouverts à ce sujet. Ruud Dobber, cadre supérieur d’AstraZeneca, a parlé d’une «situation unique où nous, en tant qu’entreprise, ne pouvons tout simplement pas prendre le risque si dans […] quatre ans le vaccin a des effets secondaires. Dans les contrats que nous avons, nous demandons une indemnisation».

    Nous pensons qu'il est important de sensibiliser les gens aux risques liés à l'approbation de solutions nouvelles qui ne sont pas testées telles que l'ARNm ou les plateformes à base de vecteurs d'adénovirus du singe. Nous apprécions le «gage de sécurité» prévu par les sociétés pharmaceutiques qui sera annoncé prochainement, mais espérons qu'il s'engage non seulement à garantir des résultats à court terme, mais également à garantir qu'il n'y a pas de risques accrus à long terme de cancer et d'infertilité dus à leurs vaccins. Cette information aidera à protéger la santé des gens et à penser à long terme.

    TOUTES LES PLATEFORMES DE VACCIN NE SONT PAS ÉGALES

    Pour conclure, toutes les plateformes pour les vaccins n'ont pas été créées égales. Alors que les essais post-enregistrement ne sont pas encore terminés,Spoutnik V a été construit sur la plateforme disponible la plus sûre et a reçu son enregistrement d'utilisation d'urgence en pleine conformité avec la loi et les procédures russes. Plusieurs acteurs occidentaux envisagent également un enregistrement prématuré pour une utilisation d'urgence, mais il s’agit de vaccins reposant sur de nouvelles approches qui ne sont pas prouvées.

    Nous espérons que nos questions sur les risques à long terme trouveront des réponses, tout comme les questions sur les plateformes vaccinales qui n’ont pas fait leurs preuves qui pourraient surgir à l’avenir. La pire pandémie qui touche l’humanité depuis un siècle nous oblige tous à trouver des solutions dans l’urgence. Mais nous voulons croire que nos critiques respecteront les mêmes standards de rigueur, de risque minimum et de transparence qu’ils l'ont fait pour le vaccin russe. Après tout, nous devons lutter ensemble contre la pandémie, en toute transparence et sans parti pris.

    https://fr.sputniknews.com/russie/202009071044385617-il-est-temps-pour-les-critiques-de-chercher-la-poutre-dans-leur-propre-il-reponses-aux-questions/

    RépondreSupprimer
  14. Un étudiant propose des masques à un prix imbattable à Lille


    19:08 06.09.2020
    Par Youlia Zvantsova


    Un jeune homme lillois a monté son entreprise d’importation de masques depuis la Chine pour aider sa mère et les vend au prix de 27 centimes, relate Le Parisien.

    Un étudiant de licence économie et finance à l'université catholique de Lille a lancé sa propre entreprise pour aider sa mère, pharmacienne, qui se plaignait du manque de masques. Le jeune homme a alors trouvé et contacté une usine en Chine pour traiter directement avec elle, a raconté Le Parisien.

    «Ça me prend pas mal de temps en parallèle de mes études et ça m'oblige à des horaires décalés. Je me lève en pleine nuit pour appeler mes fournisseurs chinois, mais le challenge me plaît», a-t-il déclaré.

    Aujourd'hui, les commandes de masques chirurgicaux pleuvent sur lui, car il les vend au prix imbattable de 27 centimes l'unité TTC. Pour y arriver, il a limité au maximum ses marges.

    «J'en tire quelques revenus que je réinvestis aussitôt dans mon activité», a précisé le jeune entrepreneur.
    En outre, il limite ses frais en stockant la marchandise dans le hangar familial.

    Avant les masques, les lunettes

    L’étudiant de 20 ans se tourne essentiellement vers des entreprises qui commandent de grandes quantités de masques, principalement des Hauts-de-France, mais il n'est pas fermé aux particuliers, précise encore Le Parisien.
    En novembre 2019, le journal Les jeux du Courrier picard avaient déjà révélé une autre activité du jeune homme qui avait intégré une start-up lilloise pour un stage et s’était vivement impliqué dans son projet de collecte de vieilles lunettes en vue de les réparer et de les remettre sur le marché à des tarifs très abordables.

    https://fr.sputniknews.com/france/202009061044385224-un-etudiant-propose-des-masques-a-un-prix-imbattable-a-lille/

    RépondreSupprimer
  15. MASQUE NON-ANTIVIRUS: 27 centimes c'est 22 cts de bénéfice.

    RépondreSupprimer
  16. Chine "Les fêtes comme en 2019" alors que les clients emballent des fêtes à la piscine, des boîtes de nuit et des bars de Wuhan à Pékin


    par Tyler Durden
    Dim, 09/06/2020 - 23:10


    Il y a quelques semaines, nous avons plaisanté en disant que les habitants de Wuhan `` faisaient la fête à Ground Zero '' lorsqu'une histoire sur une énorme fête au bord de la piscine pour célébrer la fin de l'épidémie de SRAS-CoV-2 est devenue virale dans le monde entier, suscitant des réactions frustrées du public. fonctionnaires et "Karens" obsédés par la distanciation sociale. Mais contrairement aux États-Unis - où les fêtards universitaires sont «bouc émissaire» de manière préventive tandis que les écoles défient les experts et la «science» en renvoyant les étudiants malades chez eux en masse car ils n'ont tout simplement pas la volonté ou, peut-être, la compétence, de les mettre en quarantaine sur le campus - le Parti communiste a défendu la fête de la piscine en faisant valoir qu'il s'agissait d'une libération indispensable pour les habitants de Wuhan.

    Après avoir souffert de l'un des premiers et des plus restrictifs verrouillages mondiaux, les habitants de Wuhan ont vaincu le virus, a déclaré un porte-parole du parti. La fête était l'une de leurs récompenses.

    Aujourd'hui, le Financial Times rapporte le retour de la vie nocturne en Chine. Les fêtards sont revenus dans les boîtes de nuit et les bars chinois à un rythme plus rapide que peut-être n'importe où ailleurs dans le monde. Aux États-Unis, des bars et des boîtes de nuit ont été fermés et accusés d'avoir provoqué l'épidémie dans la Sun Belt qui a culminé au cours de l'été. La Corée du Sud a également blâmé sa vie nocturne pour une épidémie qui, en fait, était en grande partie le résultat de tests sur des personnes asymptomatiques infectées ailleurs.

    Mais à Pékin, les fêtards sont revenus au tableau pré-pandémique: les bars sont serrés, les fêtards portant peu de vêtements et pas de masques.

    La procédure est simple. Les fêtards doivent utiliser leurs smartphones pour montrer que leur statut de test COVID-19 est négatif. Ensuite, les températures sont prises avant d'être autorisés à entrer. Une fois à l'intérieur, ils peuvent être assurés que les chances d'être infectés sont infimes. Interrogés, plusieurs fêtards ont dit au FT qu'ils avaient l'impression d'avoir gagné la «liberté de faire la fête».

    Les analystes de la classe moyenne en Chine ont également évoqué le terme «dépenses de vengeance», alors même que l'effondrement économique de la Chine était encore pire que prévu.

    "Des restrictions [sur les mouvements] et les fermetures de magasins à l'absence de restrictions et à l'ouverture de magasins, il y aura [va] y avoir un grand rebond", a déclaré Tao Wang, économiste en chef de la Chine chez UBS à Hong Kong. Mais alors que de nombreux professionnels de la classe moyenne s'engagent dans des «dépenses de vengeance» après avoir été incapables de dépenser de l'argent pendant des mois, les travailleurs à faible revenu souffrent encore.

    Les économistes affirment que l’économie chinoise est coincée dans une croissance à deux voies, creusant l’écart de richesse. Le signe le plus visible du retour à la confiance en Chine a été la fête de la piscine géante organisée le mois dernier à Wuhan, la ville d'origine de l'épidémie.

    RépondreSupprimer
  17. Un expert occidental a déclaré que la réponse brutale de la Chine à l'épidémie était l'une des raisons pour lesquelles sa population pouvait profiter de ces événements relativement sans frictions.

    Susan Michie, professeur de psychologie de la santé à l'University College London, a déclaré que pour que la Chine ait ce niveau de vie sociale tout en maintenant la transmission à un faible niveau, elle suggérait qu'elle avait les bonnes mesures de protection en place et un bon système de «test, traçabilité et isolement».

    «C'est un aperçu potentiel fascinant de la façon dont nous pourrions faire les choses différemment [dans les pays occidentaux]», a ajouté le professeur Michie. Après le retour de Mme Lee du festival de Beidaihe, elle a parlé à des amis aux États-Unis dont la vie n'est toujours pas revenue à la normale. "Notre reprise relative est le résultat des mesures énergiques que la Chine a prises, après avoir réalisé qu'elle s'était trompée à Wuhan au départ", a-t-elle soutenu. "C'était la bonne approche."

    En ce qui concerne le tollé international provoqué par la pool party de Wuhan, beaucoup affirmant que le parti était particulièrement "irrespectueux" puisque la Chine est responsable d'avoir permis à la pandémie de sortir de la porte, un responsable du parti a déclaré au FT que le reste du monde était juste jaloux.

    M. Luo a déclaré qu'il était au courant des «commentaires amers» de ceux en dehors de la Chine qui se demandaient pourquoi les habitants de Wuhan pouvaient faire la fête alors qu'ils devaient encore se conformer à des directives strictes de distanciation sociale. Il y avait également du ressentiment sur les réseaux sociaux chinois de la part des habitants d'autres villes - dont certains accusent Wuhan de sa première épidémie. "Je pense qu'ils ne peuvent tout simplement pas faire la paix avec le fait que nous, les gens de Wuhan, sommes de retour sur nos pieds", a déclaré M. Luo. "Nous avons droit à un peu de plaisir dans la vie, après ce qui s'est passé."

    Avec un nombre officiel d'infections en Chine si bas que l'épidémie est officiellement terminée, les jeunes chinois sont apparemment suffisamment enhardis et désireux de s'amuser. C'est presque comme s'ils avaient déjà été vaccinés ...

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/china-parties-it-2019-patrons-pack-pool-parties-nightcubs-bars-wuhan-beijing

    RépondreSupprimer
  18. Les salaires de la peur perpétuelle


    par Tyler Durden
    Dim, 09/06/2020 - 22:45
    Rédigé par Paul Rosenberg via FreemansPerspective.com,


    Je parle depuis longtemps de la peur qui rend les humains stupides, et même du fait qu’elle est une arme et un poison pour le cerveau. Mais je me suis aussi demandé parfois si les gens souffriraient de la peur-fatigue ... ce point où les gens ont simplement eu assez de peur et en sortiraient.

    En fin de compte, cependant, j'étais un peu optimiste sur la fatigue due à la peur. J'ai lu le dernier livre de Robert Sapolsky, Behave: The Biology of Humans at Our Best And Worst, et j'ai été déçu d'apprendre ce que les meilleures nouvelles recherches montrent sur l'application à long terme de la peur. (Ou, dans la terminologie académique, stress soutenu.)

    Ma déception, cependant, fut bientôt tempérée par deux choses:

    J'ai obtenu des informations sur le fonctionnement de l'intoxication par la peur.

    Cette neurologie humaine est extrêmement variable, qu'il y a des exceptions à tout, et que si le tableau d'ensemble était en fait aussi sombre que les découvertes les plus troublantes, nous ne serions devenus rien d'autre que des singes meurtriers il y a longtemps.

    J'ai à peine besoin de dire cela, mais 2020 a été l'année de la peur. Je suis un peu étonné de son ampleur. Il y a un certain appel à absorber toutes les histoires de peur en temps normal - notre capacité à regarder le mal dans les yeux nous fait paraître vibrants - mais 2020 a poussé bien au-delà de ce niveau. Ce que nous rencontrons est bien plus que du simple porno de peur, et il existe certains points de vente (y compris des sites Web) que je ne peux que décrire comme obscènes.

    C'est plus destructeur que les gens ne le pensent.

    Ce que la peur perpétuelle nous fait

    Je vais citer Sapolsky, qui est l’un des meilleurs neuroscientifiques de notre temps. Je vais modifier un peu pour simplifier et supprimer les références de la zone cérébrale, et je suivrai les passages avec quelques précisions.

    «Lors d'un stress soutenu, nous avons plus peur, notre réflexion est confuse, nous évaluons mal les risques et agissons impulsivement par habitude, plutôt que d'incorporer de nouvelles données.»

    Sous un long courant de peur (comme des gros titres effrayants), notre réflexion s'effondre. Permettez-moi de dire cela très simplement: vous pouvez être très brillant par essence, mais lorsque vous consommez des heures de peur chaque jour, vous devenez stupide. Et veuillez comprendre: c'est biologique. Vos opérations cérébrales deviennent celles d'une personne stupide. (Et oui, j'utilise «stupide» de manière très peu scientifique.)

    Gardez également à l'esprit que la peur fonctionne. Les gens qui vendent la peur à la télévision, sur les pages Web et sur les réseaux sociaux en sont récompensés. Ils sont devenus, en utilisant mes termes vaguement mais pas injustement, des trafiquants de drogue, vendant du matériel dommageable dont les gens deviennent dépendants. De plus, ce sont des professionnels. Les entreprises de médias sociaux sont pleinement conscientes que leurs modèles commerciaux dépendent de la dépendance des gens. Ils prennent soin de les rendre dépendants.

    RépondreSupprimer
  19. Les peurs que les gens consomment, alors, leur viennent de ceux qui en tirent profit.

    «Le stress affaiblit les connexions qui sont essentielles pour incorporer de nouvelles informations qui devraient inciter à passer à une nouvelle stratégie - tout en renforçant les connexions avec les circuits cérébraux habituels.»

    En d'autres termes, la peur vous enferme dans vos habitudes et vos choix précédents.

    Cela diminue littéralement les voies cérébrales qui vous permettent de changer d'avis.

    C’est grave, et je soupçonne que vous en avez déjà vu des exemples.

    «Sous un stress soutenu, nous traitons les informations émotionnellement importantes rapidement et automatiquement, mais avec moins de précision. La mémoire de travail, le contrôle des impulsions, la prise de décision, l'évaluation des risques et le transfert des tâches sont altérés. »

    Encore une fois, la peur prolongée enferme les gens dans le chemin sur lequel ils se trouvent déjà. Et encore une fois, c'est biologique. Les circuits cérébraux sont directement affectés.

    Encore…
    D'après tout ce que j'ai écrit ci-dessus (et il y a d'autres effets désagréables comme la violence domestique), il semblerait que nous sommes condamnés; que nos voisins qui ont bu au fond de la rivière de la peur sont verrouillés, et tant que le flux de peur continue (il ne semble pas y avoir de fin en vue), ils deviendront de plus en plus rigides dans leurs préjugés , et cette violence continuera et augmentera.

    Et pour certaines personnes, tout ce qui précède sera vrai. La peur détruit de la manière la plus directe: biologiquement.

    Pourtant… la biologie n'est jamais simple, et surtout au niveau humain. Bien que les choses ci-dessus soient généralement vraies, il y a toujours des exceptions; parfois beaucoup d'entre eux. Et ce sont ces exceptions qui nous ont sauvés, à maintes reprises.

    Les salaires de la peur perpétuelle sont des esprits polarisés et verrouillés. Et cela conduit à une opposition instinctive, à la violence et au meurtre. Nous voyons cela maintenant et nous sommes prêts à le voir pendant un certain temps. Le monde, semble-t-il, est devenu accro à la peur.

    Et pourtant, nous sommes nombreux à refuser, et c'est loin d'être terminé.

    Il y a eu une fête dans mon quartier il y a deux jours: de la musique, parler, jouer, rire et ainsi de suite. C’était le premier bruit joyeux que j’ai entendu en public depuis longtemps.

    La vie trouve un chemin, et surtout la vie humaine.

    https://www.zerohedge.com/medical/wages-perpetual-fear

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il y a un devoir de réserve de dire de but en blanc que la Terre tourne, d'où le côté plus confortable de dire que des scientifique qui croyaient jusqu'alors que le soleil tournait autour de notre planète, ce serait - avancent-ils - le contraire ! Et oui ! La Terre ne tourne pas sur elle même ! Car elle viderait ses mers & océans ce qui prouve bien que la Terre est plate !

      Ainsi, les consommateurs de merdias naissent cons et deviennent au fil du temps des super gros cons !
      J'ai mêle lu sur un site 'Le poing contre' qu'une république (dictature) est une... (accrochez vous bien !) une Démocratie ! C'est à dire qu'on peut dire ce qu'on veut mais sans ouvrir sa gueule ! et se promener entre 4 murs et dire qu'on est libre !!

      Supprimer