Ces sept taxes que la France souhaite supprimer en 2021
16:45 29.09.2020 Par Alexandre Sutherland
Dans le cadre du projet de loi de finances, le système fiscal sera simplifié, ce qui comprend la suppression de petites taxes peu ou pas rentables pour l’État, relate Capital. Ainsi, sept d’entre elles sont déjà dans le collimateur du ministère de l’Économie, mais une quinzaine pourraient être concernées in fine.
Lundi 28 septembre, le gouvernement a présenté son projet de loi de finances, avec notamment un objectif de simplification du système fiscal. Ainsi, sept petites taxes à faible rendement seront supprimées, certaines ayant même un coût de collecte supérieur au montant qu’elles rapportent, informe le magazine économique Capital.
«Nous travaillons avec les parlementaires pour arriver à une quinzaine de taxes supprimées d’ici la fin du débat (au Parlement, ndlr)», indique le ministre chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt.
Parmi les sept taxes concernées figurent notamment celle sur les déclarations et modifications de produits du tabac, la taxe générale sur les activités polluantes, une autre sur les hydrofluorocarbones, ou encore sur la production d’œuvres sur le minitel destinées à un public adulte. Celles-ci rapportent un peu plus de 300 millions d’euros à l’année, tandis que d’autres suppressions de petites taxes, 26 en 2019 et 20 en 2020, représentaient respectivement 209 et 226 millions d’euros de manque à gagner.
Pour l’an prochain, trois contributions supplémentaires devraient s’ajouter à la liste, précise à Capital Laurent Saint-Martin, rapporteur général du Budget à l’Assemblée nationale. Il s’agit des taxes funéraires, celle sur les ventes de produits alimentaires par les hôtels et les restaurants ainsi que la taxe sur la transformation des contrats d’assurance vie en contrats euro-croissance.
La France, championne des recettes fiscales
Début septembre, l’OCDE a publié son rapport annuel sur les réformes de politique fiscale, plaçant la France à la première place parmi les pays de l’organisation avec des recettes équivalentes à 46,1% de son produit intérieur brut. La Belgique et le Danemark complètent le podium, tous deux à 44,9%.
Selon un rapport de la Cour des comptes, la France est le seul pays de l’UE à posséder plus de 100 taxes dites «mineures», qui rapportent moins de 0,1% de son PIB. En 2014, l’Inspection générale des finances a identifié 159 taxes qu’elle recommande de supprimer car trop peu rentables. Depuis le début du quinquennat de Macron, en comptant 2021, une soixantaine d’entre elles auront été abandonnées pour un montant total de 747 millions d’euros.
(...) Celles-ci rapportent un peu plus de 300 millions d’euros à l’année, tandis que d’autres suppressions de petites taxes, 26 en 2019 et 20 en 2020, représentaient respectivement 209 et 226 millions d’euros de manque à gagner. (...)
de 'manque à gagner' ??! Que feront les non-taxés de leur argent ? Ils le dépenseront ailleurs et paieront des taxes !
Hôpital : 3 400 lits supprimés en 2019, malgré la saturation des hôpitaux et la contestation sociale
29 sept. 2020, 09:02
Ni les manifestations de médecins et personnels médicaux, ni la pandémie de Covid-19, n'ont empêché la suppression de plus de 3 400 lits d'hospitalisation en 2019. Une manière, selon le ministère de la Santé de «réorganiser l'offre».
Un peu plus de 3 400 lits d'hospitalisation complète ont été fermés en 2019 dans les établissements de santé français qui ont créé, dans le même temps, 1 500 places d'hospitalisation partielle (de moins d'un jour), selon une étude du ministère de la Santé publiée le 29 septembre.
Les grèves et manifestations qui ont agité l'hôpital l'an dernier n'ont pas inversé la tendance: hôpitaux et cliniques ont encore réduit leur capacité d’accueil de 0,9% en 2019. Lire aussi «La situation est dramatique» : 75 médecins chefs de service démissionnent en Seine-Saint-Denis
Les 3 005 établissements publics et privés disposaient de 392 262 lits d'hospitalisation complète, soit 3 408 de moins en un an, selon la direction statistique des ministères sociaux (Drees).
Un «repli dans la tendance observée depuis plusieurs années», qui «reflète la volonté de réorganiser l'offre, parfois face à des contraintes de personnel empêchant de maintenir les lits».
A l'inverse, le «virage ambulatoire» a poursuivi sa course : 1 499 places «de jour» ont été ouvertes, soit une hausse de 1,9% portant leur nombre total à 78 790.
L'hospitalisation à domicile a même enregistré un bond de 5,5%, avec 19 100 patients, «pouvant être pris en charge simultanément sur le territoire».
Mouvements sociaux à répétition
Depuis plus d'un an, les médecins, urgentistes, infirmiers, aides-soignants et autres personnels hospitaliers protestent dans la rue et font grève contre le manque d'effectifs, la tension des services d'urgences, la bassesse des salaires et la fermeture de lits. Une crise d'autant plus visible depuis le printemps 2020, les hôpitaux ayant été saturés et ayant difficilement fait face à l'afflux de patients atteints du coronavirus.
Des produits végétariens « principalement composés d’eau ! »
Les produits végétariens et véganes vendus par la grande distribution sont principalement composés d’eau plutôt que de protéines végétales, alerte l’association de consommateurs CLCV, qui plaide pour la création d’un label officiel reconnu par l’État.
« Plus de la moitié des produits sont principalement composés... d’eau ! Les ingrédients d’origine végétale ne représentent en moyenne que 39 % de la recette », alerte la CLCV, en présentant les résultats de son étude le 28 septembre 2020. Les galettes végétales sont les meilleurs élèves avec 53 %. Le reste est composé de matières grasses, de sels, d’épices et d’additifs.
> À lire aussi : Les véganes et végétariens accrocs aux produits ultra-transformés (28/09/2020)
Au moins un additif dans 8 produits sur 10
Parmi les 95 produits végétariens et véganes étudiés, « huit produits sur dix contiennent au moins un additif », précise le document. L’association de défense des consommateurs pointe aussi le manque de transparence sur l’origine des ingrédients, avec seulement 19 % des produits qui en précisent la provenance réelle sur leur emballage, « surtout quand une mention telle que “fabriqué en France” ou un drapeau français apparaissent sur l’emballage ».
En outre, consommer ces produits « ultra-transformés » végétaux « n’est pas à la portée de tous les budgets », est-il souligné dans l’étude. Le prix du kilo de « steak » végétal s’élève à 13 euros, contre 10,5 euros pour le produit animal. Et acheter plus cher « ne garantira pas un meilleur nutri-score, plus d’ingrédients d’origine végétale et moins d’additifs », met en garde la CLCV.
Des efforts à faire sur la mention de l’origine
La CLCV insiste aussi sur l’origine des matières premières utilisées pour la fabrication des produits étudiés. « Un tiers [d’entre eux] pre´sente une mention lie´e a` l’origine ge´ographique sur leur emballage. Près de 20 % indiquent l’origine du ou des ingre´dients principaux et 26 % le lieu de fabrication du produit. » Le soja est « l’ingre´dient phare des recettes des alternatives a` la viande : plus de la moitié de notre échantillon en contient ».
Selon la CLCV, son origine n’est pas précisée pour 60 % des produits. Dans 32 % des cas, le soja est français. Il provient de l’Europe pour 2 % des cas et pour 6 % de l’Asie et/ou de l’Europe. L’association demande « aux industriels et distributeurs plus de transparence sur l’origine de l’ensemble des ingrédients » utilisés, « surtout quand une mention telle que « Fabrique´ en France » ou un drapeau franc¸ais apparaissent sur l’emballage. »
Le nutri-score absent des emballages
La CLCV estime que les produits étudiés sont « plutôt bons d’un point de vue nutritionnel ». Selon ses calculs, 83 % d’entre eux décrochent les meilleures, en termes de nutri-score. « Ces notes, nous avons dû les calculer pour la majorité car ils n’indiquaient pas le nutri-score, regrette-t-elle. Nous demandons aux industriels et distributeurs, plus particulièrement les enseignes spécialisées bio qui sont à la traîne, d’afficher le nutri-score sur leurs emballages. »
Pour le Groupe d’étude et de promotion des protéines végétales (GEPV), dire que ces produits sont principalement composés d’eau, « c’est méconnaître un fait très simple : les protéines végétales sont en réalité des farines [...] qui doivent nécessairement être réhydratées pour former des produits alimentaires ».
Quant aux additifs, le GEPV indique dans un communiqué qu’ils sont « utilisés pour des fonctionnalités particulières, en particulier pour donner une texture agréable », et qu’ils répondent aux « normes strictes » de l’Agence européenne de sécurité des aliments.
«Acharnement judiciaire» : Amnesty International dénonce le traitement des manifestants en France
29 sept. 2020, 10:05 - Avec AFP
Un rapport d'Amnesty International dénonce un système judiciaire destiné à «réprimer» des personnes qui n'ont pas commis d'infractions. Selon l'ONG, des dizaines de manifestants furent «arrêtés arbitrairement» et «victimes d'acharnement judiciaire». Les violences policières contre les manifestants en France ont largement été médiatisées, mais «l'acharnement judiciaire» dont ils ont ensuite fait l'objet, beaucoup moins.
Dans un rapport accablant, publié ce 29 septembre, l'organisation non gouvernementale (ONG) Amnesty International dénonce un système destiné à «réprimer» des personnes qui, souvent, n'ont pas commis d'infractions. Amnesty International affirme qu'en 2018 et 2019 plus de 40 000 personnes ont été condamnées pour divers infractions et délits «sur la base de lois vagues», fréquemment «utilisées pour restreindre illégalement les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d'expression».
Lire aussi «Illégales» : l'avocate Alexandra Dupuy dénonce les arrestations préventives de Gilets jaunes Son rapport de 56 pages documente des dizaines de cas de manifestants pacifiques «arrêtés arbitrairement» et «victimes d'acharnement judiciaire», selon l'ONG, pendant la période de mobilisation populaire des Gilets jaunes et contre la réforme des retraites.
Frédéric Vuillaume, responsable syndical de Force ouvrière et Gilet jaune de la première heure à Besançon, raconte une «descente aux enfers» pour lui et sa famille, qui n'avaient pourtant jamais eu affaire «ni à la police, ni à la justice» avant les manifestations de novembre 2018. «C'est vrai que j'ai une grande gueule et que quand je parle au mégaphone, on m'entend, mais ça ne fait pas de moi un criminel, je n'ai jamais commis aucune violence», assure à l'AFP cet agent d'entretien de 48 ans. «Je ne faisais que relayer des messages sur Facebook appelant à la mobilisation, comme tout le monde», explique-t-il. Mais la préfecture et le parquet ne l'ont pas entendu de cette oreille. Accusé d'être un des «meneurs» du mouvement dans sa ville, il aurait dû, selon eux, déclarer les rassemblements. «Il y a une volonté politique de dissuader les gens de descendre dans la rue»
Gardes à vue, perquisitions à leur domicile, convocations au tribunal... Un long cycle de «coups de pression» et d'«intimidations» qui va durer deux ans a alors démarré pour le militant et ses proches. Jugé trois fois pour entrave à la circulation et outrage à personne dépositaire de l'autorité publique – il avait crié «Castaner assassin» lors d'un déplacement du ministre de l'Intérieur de l'époque – Frédéric Vuillaume a été interdit de manifester et condamné à payer au total huit amendes.
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Sa femme a été mise en examen à deux reprises et son beau-fils de 22 ans, au casier judiciaire vierge, a écopé en février 2019 d'un an de prison dont six mois ferme pour avoir lancé un pétard mortier. «Les violences lors des manifestations sont une préoccupation légitime, mais il y a une volonté politique de faire des exemples et dissuader les gens de descendre dans la rue», affirme à l'AFP Marco Perolini, chercheur pour la France à Amnesty International. Selon ce dernier, les infractions, souvent formulées «de manière trop vague», amènent la justice à prononcer des sanctions «disproportionnées» contre des manifestants pacifiques. Par ailleurs, «les manifestants se retrouvent régulièrement arrêtés et poursuivis pour "regroupement en vue de participer à des violences" sur la base de simples soupçons», ajoute-t-il.
Selon les statistiques officielles, 1 192 personnes ont été condamnées pour cette infraction en 2019. «On peut se retrouver en prison sans avoir rien fait» Julien et Gilles ont été arrêtés et fouillés le 17 février 2019 alors qu'ils rejoignaient un blocage de rond-point à Toulouse. Dans leurs poches, la police a trouvé des fusées de détresse, un masque de ski et un masque anti-poussière. Après vingt-quatre heures en garde à vue, les deux quarantenaires ont été poursuivis pour «participation à un attroupement en vue de préparer des violences» et «port de fumigènes sans but légitime».
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Libérés sous caution, ils n'ont plus eu le droit de mettre le pied à Toulouse dans l'attente de leur procès. Deux mois plus tard, le tribunal correctionnel a déclaré la procédure «nulle et non avenue». Mais là encore, le parquet a fait appel de la décision. Ils ont finalement été acquittés faute de preuves en décembre 2019.
«Je réfléchis à deux fois avant d'assister à une manifestation, vu qu'aujourd'hui on peut se retrouver en prison sans avoir rien fait», témoigne Gilles, sous couvert d'anonymat, dans le rapport. Selon Amnesty, la répression des manifestants s'est accrue avec l'adoption de nouvelles lois, notamment celle d'avril 2019 pénalisant des comportements qui ne constituaient pas auparavant un délit, comme se couvrir le visage. En 2020, la crise sanitaire a été l'occasion d'étendre davantage les restrictions au droit de manifester : selon l'ONG, 85 personnes ont été condamnées à des amendes pour avoir manifesté en mai et juin.
Washington Utility: «Plus de vent» ou de solaire !
29 septembre 2020 Invité «Ha Ha!» par David Middleton
«No more wind.» Le service public de l'État de WA remet en question l'efficacité des parcs éoliens pour la production d'électricité
PAR BILL VIRGIN CONTRIBUTING WRITER 19 SEPTEMBRE 2020
[…]
Les énergies renouvelables, une catégorie qui peut également inclure des formes solaires et plus exotiques comme la géothermie ou les marées, aideront, selon la théorie, à «décarboniser» le portefeuille de production de charbon et de gaz naturel de la région, conduisant finalement à un «tout vert» grille éléctrique.
Pour atteindre cet objectif, il faudra beaucoup plus d'énergie solaire et beaucoup plus de vent, ce qui rend d'autant plus intéressant qu'un service public rompt avec l'orthodoxie énergétique en disant: «Plus de vent».
[…]
[D] ans un rapport récemment publié, «Perspectives des politiques d’énergie éolienne et d’énergie propre», les commissaires du service public affirment qu’ils «ne soutiennent pas le développement de l’énergie éolienne dans le Nord-Ouest».
Plus de parcs éoliens à grande échelle, disent-ils, «contribueront très peu à maintenir la fiabilité du réseau électrique régional et n'aideront pas Benton PUD à résoudre nos problèmes de déficit énergétique saisonnier» (lorsqu'il a besoin d'acheter de l'électricité supplémentaire pour les pics d'hiver et d'été) augmenter les tarifs des clients, ne contribuera pas de manière significative à la réduction des gaz à effet de serre qui contribuent au changement climatique, nuira aux revenus que les services publics comme Benton reçoivent de la vente de l'hydroélectricité excédentaire et encombrera inutilement les «collines pittoresques, les canyons et les vues sur le désert dans notre région pour peu ou pas d’avantages environnementaux nets. »
«Nous continuons de sonner l'alarme concernant le risque inacceptablement élevé de pannes de réseau électrique dans le nord-ouest du Pacifique, précipité par des politiques d'énergie propre trop agressives et une dépendance croissante à l'énergie éolienne pour remplacer les centrales à charbon en retraite», déclarent les commissaires dans un communiqué de presse. «Benton PUD demande au gouverneur Inslee et aux législateurs de l’État de tirer des leçons de l’expérience de la Californie et de croire ce que les services publics de l’État de Washington leur disent. Les pannes de courant continuelles mettent en péril la santé, la sécurité et le bien-être de tous les citoyens et ne peuvent être acceptées dans une région qui, grâce à l'hydroélectricité, fait l'envie de la nation en matière d'électricité propre et bon marché ...
«Alors que le développement de parcs éoliens peut être politiquement à la mode et plaire à beaucoup dans le grand public en tant qu'harmonisation de la nature avec la production d'électricité, la science et l'économie indiquent qu'alimenter la civilisation moderne avec des ressources de production intermittentes comme l'énergie éolienne et solaire a un niveau financier élevé et coût environnemental. »
Mais comme l'illustre le rapport Benton PUD, ce n'est pas parce que ces parcs éoliens sont des ressources «vertes» autoproclamées qu'ils sont dispensés de s'interroger directement sur le niveau de réseau régional, les consommateurs et les entreprises auxquels on demande compter sur le vent devrait vraiment.
Le News Tribune «Plus de vent.»
Les tarifs d'électricité résidentiels à Washington sont en moyenne de 9,85 ¢ / kWh, le deuxième plus bas du pays.
L’état de la ressource éolienne de Washington fait plutôt défaut…
- voir carte sur site -
Carte des ressources éoliennes de Washington. NREL
À titre de comparaison, voici la carte des ressources éoliennes du Texas…
- voir carte sur site -
Carte des ressources éoliennes du Texas. NREL
Même avec sa ressource éolienne de classe mondiale, le Texas ne produit en moyenne que 20% de son électricité à partir de l'énergie éolienne.
- voir graphique sur site -
Production d'électricité au Texas 2019 par source. ERCOT
Avec une ressource éolienne terrestre minimale, une ressource hydroélectrique abondante et l'un des tarifs d'électricité les plus bas du pays, le district de services publics de Benton fait preuve de sagesse en disant «Plus de vent».
La Californie remplacera Cuba en tant que capitale mondiale des voitures anciennes
Par Ronald Stein 25 septembre 2020
Nous avons tous vu les photos de Cuba avec toutes leurs voitures anciennes des années 40, 50 et 60. Eh bien, ces photos de Cuba peuvent être un prélude à ce à quoi ressemblera la Californie dans les décennies à venir.
Le gouverneur s'est convaincu que les incendies de forêt dévastateurs dans l'État sont une conséquence directe du changement climatique et fait tout ce qui est en son pouvoir pour changer le monde. Le gouverneur ignore les faits selon lesquels les données du USDA Forest Service documentent le plus grand nombre d'incendies de forêt survenus entre 1928 et 1936 et qu'aujourd'hui, ils représentent un dixième du record. c'est-à-dire une réduction de 90 pour cent de la superficie brûlée par rapport à il y a près d'un siècle.
Plutôt que de laisser les Californiens conduire des véhicules plus économes en carburant dans les décennies à venir, les actions de Newsom visant à supprimer progressivement la vente de véhicules à essence d'ici 2035 donneront très probablement à la Californie un aspect de Cuba dans les décennies à venir. Ceci, avec des véhicules à essence d'époque réenregistrés en permanence chaque année, qui sont moins économes en carburant et plus polluants en matière d'émissions que les véhicules plus récents à essence de pointe qui seront interdits dans l'État.
Le gouverneur veut ajouter plus de demandes de charge électrique à un programme énergétique dysfonctionnel qui a déjà fermé une centrale nucléaire et trois centrales au gaz naturel ces dernières années. Ils ont cinq autres à fermer dans le réticule - la dernière centrale nucléaire de Diablo Canyon et quatre autres centrales au gaz naturel.
La Californie importe plus d'électricité que tout autre État - actuellement à 32% du nord-ouest et du sud-ouest et ils ont un ESPOIR dysfonctionnel que d'autres États seront en mesure de produire suffisamment d'électricité pour répondre aux demandes de l'État.
Les actions du Gouverneur soutiennent le fait de sauter dans le train EV, sachant que les VE ont un côté très sombre des atrocités environnementales et de la transparence inexistante des violations des droits de l’homme commises dans d’autres pays. Dont tous deux sont directement liés à l'exploitation minière pour les minéraux et métaux exotiques nécessaires aux batteries EV.
Les véhicules à émissions nulles et à faibles émissions proviennent généralement des propriétaires de voitures hybrides et électriques qui sont un groupe d'érudits; plus de 70% des répondants ont un diplôme collégial ou postuniversitaire de quatre ans, ce qui peut expliquer que le revenu moyen des ménages des acheteurs de véhicules électriques (VE) dépasse 200 000 $. Si vous n'êtes pas dans cet échelon plus instruit et dans la société à revenu élevé, il se peut que vous n'ayez pas d'appétit pour un véhicule électrique.
La croissance des revenus de nombreux Californiens a largement stagné, en particulier pour les travailleurs et les ménages les plus pauvres et les moins instruits. Ce serait les 39% qui représentent les Hispaniques et les 6% qui sont des Afro-Américains. Avec 45% de la population californienne - soit un énorme 18 des 40 millions d'habitants de l'État - étant hispaniques et afro-américains qui ne sont peut-être pas en mesure d'acheter de nouveaux véhicules, il y aura des ré-immatriculations continues de leurs véhicules actuels. pour les décennies à venir.
Dans un article récent du Los Angeles Times, citant les données d'Edmunds, le nombre de modèles électriques à batterie disponibles a plus que doublé de 2018 à 2019, mais les ventes de véhicules électriques ont bougé dans la mauvaise direction. En réponse aux efforts majeurs des fabricants, les horribles données sur les ventes de véhicules électriques montrent que seuls 325 000 véhicules électriques et hybrides rechargeables ont été vendus aux États-Unis en 2019, contre 349 000 en 2018. La moitié de tous les véhicules électriques en Amérique sont dans un seul État - Californie. Le reste du pays semble moins fasciné par les véhicules électriques.
Ces chiffres lamentables d'EV représentent un embarrassant lamentable 2% des 17 millions de véhicules de tous types vendus aux États-Unis en 2019. Les ventes en Californie représentaient plus de 10% de la nation, les ventes de véhicules en Californie ayant dépassé les 2 millions pendant trois années consécutives. Les constructeurs de véhicules électriques quittent-ils une falaise ? »
Les 31 millions de véhicules immatriculés de Californie consommaient 10 millions de gallons par jour de diesel et 42 millions de gallons par jour d’essence. En 2019-2020 et 2020-2021, on estimait que la consommation de carburant représentait 7,2 milliards de dollars et 7,5 milliards de dollars, respectivement pour les taxes. La taxe sur les carburants est l'une des nombreuses sources de revenus du programme de transport.
L’objectif du gouverneur de réduire les véhicules fonctionnant aux combustibles fossiles réduira également les fonds destinés à l’entretien des routes. Cela, car il en résultera une réduction des taxes sur les carburants et une réduction des frais pour les programmes de conformité environnementale. Des programmes tels que; le programme de plafonnement et d'échange, le programme de normes sur les carburants à faible émission de carbone et le programme de normes sur les carburants renouvelables, qui sont actuellement déversés sur les prix affichés à la pompe.
Le gouverneur Newsom a peut-être oublié que quel que soit le type de véhicule empruntant les routes, il existe d’énormes besoins de financement tant pour l’infrastructure de transport de la Californie que pour les programmes de conformité environnementale issus des pompes à essence. La Californie compte près de 400 000 kilomètres de routes qui dépendent fortement des taxes routières, la même assiette fiscale qui diminuera dans les décennies à venir. Ainsi, en plus d'acheter de nouveaux véhicules, les propriétaires peuvent penser qu'ils économisent de l'argent en n'achetant pas de carburant, mais faites attention - voici le programme VMT (Vehicle Kileage Tax) pour les véhicules-kilomètres parcourus sur les autoroutes pour que l'État récupère les revenus qu'ils perdent aux pompes à essence.
Les écologistes et les opportunistes de l'énergie éolienne (entrepreneurs qui profitent de crédits d'impôt trop généreux et de multiples autres subventions) veulent que vous croyiez que l'énergie éolienne est aussi pure «verte» que la neige nouvellement tirée et aussi bon marché que Taco Bell.
Ils ne vous parlent jamais des coûts - ou de la destruction de l'environnement - qu'ils vous ont cachés pendant des décennies. Mais la plupart des gouvernements, des médias d'information ou des médias sociaux non plus.
Selon John Timmer, rédacteur scientifique d'Ars Technica, les prix du matériel éolien baissent, alors même que les nouvelles conceptions d'éoliennes augmentent la puissance typique générée par chaque turbine. Timmer a admis que «l'éolien est encore moins cher pour le moment en raison d'un crédit d'impôt accordé à la production d'énergie renouvelable» [je souligne]. Il a averti que la suppression progressive des nombreuses incitations existantes pourrait certainement créer des incertitudes concernant le coût futur et la domination de l’énergie éolienne. Mais c’est à peu près tout.
Le rapport 2018 sur le marché des technologies éoliennes du ministère américain de l'Énergie a déclaré avec éloge: «Avec le soutien des incitations fiscales fédérales, les prix des contrats d'achat d'énergie éolienne et solaire (PPA) sont maintenant inférieurs au coût prévu de la combustion du gaz naturel dans le cycle combiné au gaz existant unités."
Ceci en dépit du fait que les propres données du DOE montrent que le «facteur de capacité» de l’énergie éolienne (pourcentage du temps produisant réellement de l’électricité à pleine capacité) n’est que de 35%, contre 57% pour les centrales au gaz naturel et 92% pour le nucléaire. Dans de nombreux endroits, d'énormes installations éoliennes industrielles produisent de l'électricité bien en dessous de 30% de l'année. Les jours les plus chauds et les plus froids, il est souvent proche de zéro. C’est pourquoi les centrales nucléaires ont produit 20% de l’électricité américaine en 2019, alors qu’elles n’avaient que 9% de la capacité de production du pays.
En plus d'être dépendantes des conditions météorologiques, intermittentes et peu fiables, les éoliennes couvrent de vastes étendues de terres; affectent les vues panoramiques et le flux du vent local, la température et l'humidité; et tuer les chauves-souris et les oiseaux de proie, sans sanctions en vertu des lois sur les oiseaux migrateurs ou les espèces en voie de disparition. Ils ont une durée de vie relativement courte et, en particulier pour les turbines océaniques, nécessitent des quantités massives de matières premières par rapport aux centrales à charbon, à gaz, hydroélectriques ou nucléaires. Leur extraction, leur traitement et leur fabrication entraînent également une énorme pollution de l'air et de l'eau, en particulier dans les pays lointains où de nombreuses aubes de turbine sont construites avant d'être expédiées en Amérique.
Tout cela est simplement ignoré. De même, vous serez peut-être surpris d'apprendre qu'aucune page de cet énorme rapport du DOE ne mentionne le terme «déchets d'éoliennes». La fiche d’information du DOE, «Faire progresser la croissance de l’industrie éolienne aux États-Unis: incitations fédérales, possibilités de financement et de partenariat» non plus. C’est comme si les éoliennes ne meurent jamais et ne laissent jamais rien derrière elles.
En règle générale, lorsque les turbines arrivent en fin de vie, le propriétaire du projet remplace les anciennes turbines et pales par des modèles plus récents; seules quelques entreprises ont choisi le démantèlement et l'enlèvement totaux. Certains États (plus récemment le Texas et la Caroline du Nord) et certaines localités ont leurs propres normes. Mais les seules normes fédérales (supervisées par le Bureau of Land Management) concernent les installations situées sur les terres fédérales.
La fiche d'information du DOE fournit des informations sur quatre programmes de crédit d'impôt, trois programmes de prêts et de subventions, quatre sources de subventions de R&D et d'accords de coopération, et cinq sources de subventions de déploiement technologique - ainsi qu'un certain nombre de possibilités de partenariat avec les laboratoires nationaux du DOE.
Mais il est silencieux sur les déchets d'éoliennes, y compris les énormes fondations en béton et en barres d'armature, et les pales d'une longueur maximale de 107 mètres (351 pieds). Il en va de même pour la plupart des politiciens, des défenseurs du vent et des publications sur l'énergie éolienne. En effet, les fondations et les aubes de turbine ne sont généralement pas recyclables, économiquement ou non.
Le volume de déchets d'éoliennes devrait grimper dans les années à venir, les déchets miniers et industriels, les déchets de service et les déchets en fin de vie étant les principales sources. On estime qu'il y aura 43 millions de tonnes de déchets de pales dans le monde d'ici 2050. La Chine devrait être responsable de la production de 40% des déchets, suivie de l'Europe (25%) et des États-Unis (19%).
Basée à Londres, Principia Scientific International appelle les aubes de turbine «un amalgame toxique de composites uniques, de fibre de verre, d'époxy, de mousse de polychlorure de vinyle, de mousse de polyéthylène téréphtalate, de bois de balsa et de revêtements en polyuréthane. Fondamentalement, il y a trop de crapola plastique-composite-époxy qui ne vaut pas la peine d'être recyclé. " Jusqu'à ce que de meilleures méthodes soient trouvées, les décharges sont l'une des rares options.
Dans l'Union européenne, les lames usagées sont découpées et brûlées dans des fours ou des centrales électriques. Mais pas aux USA.
Un semi-remorque séparé est nécessaire pour transporter chaque lame vers une décharge, et leur coupe nécessite un équipement spécialisé puissant. Avec quelque 8 000 lames par an déjà retirées du service uniquement aux États-Unis, cela représente 32 000 camions au cours des quatre prochaines années; dans quelques années, les chiffres seront cinq fois plus élevés.
Certaines entreprises d'énergie éolienne coupent les énormes pales en courtes sections avant de les envoyer aux décharges, car la plupart des décharges manquent d'outils de coupe. Les pales des turbines d'aujourd'hui sont 20% plus longues et leurs tours jusqu'à 200 pieds plus hautes que la plupart de celles actuellement enfouies.
Les coûts d'élimination des turbines sont de plus de 400 000 $ chacun. Cela signifie 24 milliards de dollars pour éliminer les 60000 turbines actuellement utilisées aux États-Unis.Le coût et le coût des décharges existantes augmenteront à mesure que de plus en plus de pales, plus longues et plus lourdes atteindront leur fin de vie.
Au cours des 20 prochaines années, les États-Unis à eux seuls pourraient avoir à éliminer 720000 tonnes de déchets de lame. Pourtant, un rapport de 2018 prévoyait une baisse de 15% de la capacité d'enfouissement aux États-Unis d'ici 2021, avec seulement 15 ans de capacité restante. Nous devrons autoriser des décharges entièrement nouvelles simplement pour traiter les déchets des éoliennes - au sommet des montagnes de déchets solaires et de batteries.
Mais ce n'est que la pointe de l'iceberg. La Fondation Locke cite des études de l'Université du Kansas confirmant que les parcs éoliens créent des conditions de vol dangereuses. La force de rotation des éoliennes peut créer des turbulences extrêmes qui rendent le vol dangereux et l'atterrissage à proximité presque impossible. En effet, un comté du Michigan interdit aux ambulances aériennes de secourir des citoyens vivant à proximité de parcs éoliens, en raison de problèmes de sécurité.
De plus, la production d’électricité aux États-Unis uniquement aujourd’hui avec l’énergie éolienne pourrait réchauffer les températures de surface continentales des États-Unis de 0,24 ° C (0,43 ° F), avec un effet de réchauffement plus fort la nuit. Il ne s'agit que d'un dixième du réchauffement généré par les systèmes solaires photovoltaïques, mais ce n'est pas insignifiant - et plus le parc éolien est grand, plus le réchauffement localisé est important.
En 2013, lorsque les turbines étaient plus petites qu'aujourd'hui, Lafarge North America a déclaré qu'il fallait environ 750 verges cubes (2 500 000 livres) de béton (plus les barres d'armature) pour ancrer une seule éolienne; Nextera Wind a admis utiliser plus de 800 tonnes de béton par turbine plus petite. (Ces chiffres n'incluent pas le béton et l'asphalte importants nécessaires pour améliorer les routes rurales afin de gérer les composants lourds des turbines.)
De plus, la fabrication du béton est déjà le troisième plus grand émetteur de (frisson!) De dioxyde de carbone - après la combustion du charbon, du pétrole et du gaz naturel. Elle nécessite également près d’un dixième de la consommation d’eau industrielle dans le monde.
Pour résumer, les parcs éoliens nécessitent beaucoup de béton émettant du dioxyde de carbone, d'acier, d'aluminium, de plastiques, de métaux des terres rares et d'autres matériaux. Ils perturbent les flux d'air naturels. Ils déciment les populations d'oiseaux et de chauves-souris et provoquent des infrasons et des scintillements de lumière qui nuisent à la santé humaine, tout en produisant relativement peu d'électricité à faible capacité et à un coût élevé. Les pales de turbine mortes submergent les décharges.
Pourtant, les partisans voudraient vous faire croire que l'énergie éolienne est bon marché, propre, verte, renouvelable et durable. La blague du Green New Deal serait drôle, si elle n’était pas aussi coûteuse économiquement et écologiquement.
Hyperinflation, fascisme et guerre, le « déjà vu » qui nous attend
Matthew Ehret L'Échelle de Jacob lun., 28 sept. 2020 16:28 UTC
Alors que l'attention du monde est absorbée par les changements tectoniques qui se déroulent à travers l'Amérique comme « une tempête parfaite » de guerre civile, et de coup d'État militaire menaçant d'annuler à la fois les élections et les fondations mêmes de la république, quelque chose de très inquiétant a « échappé au radar » de la plupart des observateurs.
Ce quelque chose est l'effondrement financier des banques transatlantiques qui menace de déclencher le chaos dans le monde. C'est cet effondrement qui sous-tend les efforts désespérés déployés par les néo-conservateurs pour une guerre totale avec la Russie, la Chine et d'autres membres de l'Alliance multipolaire en pleine croissance aujourd'hui.
Dans de récents articles, j'ai mentionné que la «solution» proposée par la Banque d'Angleterre face à cette explosion financière imminente de la bulle des dérivés de 1,5 quadrillion de dollars est placée sous le couvert d'une «Grande réinitialisation mondiale» [Great Global Reset] qui est un effort horrible et désespéré d'utiliser la COVID-19 comme couverture pour l'imposition d'un nouveau système d'exploitation de l'ordre mondial post-covid. Étant donné que les «règles» de ce nouveau système sont très similaires à la «solution» de la Banque d'Angleterre en 1923 pour régler le chaos économique allemand, qui a finalement nécessité un mécanisme de gouvernance fasciste pour imposer aux masses ce nouveau système, je souhaite approfondir les causes et les effets de l'effondrement totalement inutile de l'Allemagne de Weimar dans l'hyperinflation et le chaos au cours de la période 1919-1923.
Dans cet essai, j'irai plus loin en examinant comment ces mêmes architectes de l'hyper-inflation ont failli établir une dictature mondiale des banquiers en 1933 et comment cette première tentative de Nouvel Ordre Mondial a heureusement déraillé suite au combat audacieux qui a été mené à partir des livres d'histoire du peuple.
Nous étudierons en profondeur comment une guerre majeure a éclaté en Amérique dirigée par des patriotes anti-impériaux opposés aux forces de Wall Street et du Deep State de Londres et nous examinerons comment ce choc des paradigmes a atteint son paroxysme en 1943-1945.
Cette étude historique n'est pas menée à des fins de divertissement et ne doit pas non plus être considérée comme un exercice purement académique, mais est motivée par le simple fait que le monde arrive à un effondrement systémique total et à moins que certains faits, supprimés de l'histoire du XXe siècle, ne soient remis à la lumière du jour, ces forces, qui ont détruit la mémoire collective de ce que nous étions autrefois, resteront aux commandes, pendant que la société sera entraînée vers une nouvelle ère de fascisme et de guerre mondiale.
Versailles et la destruction de l'Allemagne
La Grande-Bretagne avait été chef de file de l'orchestration de la Première Guerre mondiale et de la destruction de l'alliance potentielle germano-russo-américano-ottomane qui avait commencé à prendre forme à la fin du XIXe siècle, comme l'idiot Kaiser Guillaume II l'avait découvert - bien que malheureusement trop tard - quand il disait :
«Le monde sera englouti dans la plus terrible des guerres, dont le but ultime est la ruine de l'Allemagne. L'Angleterre, la France et la Russie ont conspiré pour notre annihilation... c'est la pure vérité de la situation qui a été lentement mais sûrement créée par Edouard VII».
Tout comme l'oligarchie britannique a géré la guerre, elle a également organisé la conférence des réparations en France qui, entre autres, a imposé des remboursements de dette impossibles à une Allemagne vaincue et a créé la Société des Nations qui devait devenir l'instrument d'un «ordre mondial post-nations». Lloyd George a dirigé la délégation britannique aux côtés de son assistant Philip Kerr (Lord Lothian), Leo Amery, Lord Robert Cecil et Lord John Maynard Keynes qui avaient un programme à long terme pour instaurer une dictature mondiale. Toutes ces personnalités étaient membres du nouveau mouvement émergent Round Table, qui avait pris le contrôle total de la Grande-Bretagne en évinçant Asquith en 1916, et qui est au cœur de «l'État profond» aujourd'hui.
Après le démantèlement de l'armée et de la marine allemandes par l'armistice de 1918, la nation autrefois puissante a été contrainte de payer l'impossible somme de 132 milliards de marks or aux vainqueurs et a dû renoncer à des territoires représentant 10% de sa population - Alsace-Lorraine, Ruhr et Silésie du Nord - qui constituait 15% de ses terres arables, 12% de son cheptel, 74% de son minerai de fer, 63% de sa production de zinc et 26% de son charbon. L'Allemagne a également dû abandonner 8 000 locomotives, 225 000 wagons et toutes ses colonies. C'était un exercice de pillage effréné.
L'Allemagne n'a eu que très peu d'options. Les taxes ont été augmentées et les importations ont été entièrement supprimées, tandis que les exportations augmentaient. Cette politique - qui rappelle les techniques d'austérité du FMI en usage aujourd'hui - a complètement échoué car les deux ont chuté de 60%. L'Allemagne a renoncé à la moitié de son or et, malgré cela, le montant de la dette a été à peine entamé. En juin 1920, la décision fut prise de lancer une nouvelle stratégie, la planche à billets. Plutôt que le «remède miracle» auquel les monétaristes désespérés croyaient bêtement, cette solution a abouti à une dévaluation exponentielle de la monnaie en hyperinflation. De juin 1920 à octobre 1923, la masse monétaire en circulation est devenue astronomique. En juin 1922, 300 marks s'échangeaient contre un dollar US et en novembre 1923, il fallait 42 milliards de marks pour obtenir ce dollar US !
Des images d'Allemands poussant des brouettes d'argent liquide dans la rue sont toujours visibles, juste pour acheter un paquet de beurre et du pain - 1 kg de pain était vendu pour 428 milliards de marks en 1923.
Avec la perte de valeur de la monnaie, la production industrielle a chuté de 50%, le chômage est passé à plus de 30% et l'apport alimentaire s'est effondré de plus de la moitié par rapport aux niveaux d'avant-guerre. Le film de 1922 du réalisateur allemand Fritz Lang, Dr.Mabuse (The Gambler), a révélé la folie de l'effondrement de la population allemande dans la spéculation, alors que ceux qui en avaient les moyens commençaient à parier contre le mark allemand afin de se protéger, contribuant ainsi seulement à faire effondrer le mark de l'intérieur. Cela rappelle beaucoup les Américains qui vendent aujourd'hui à découvert le dollar américain plutôt que de se battre pour une solution systémique.
Les effets sombres de Versailles n'étaient pas inconnus et le destin de l'Allemagne, pollué par les nazis, était tout sauf prédéterminé. C'est un fait prouvé, souvent omis des livres d'histoire, que les forces patriotiques de Russie, d'Amérique et d'Allemagne ont tenté courageusement de changer la trajectoire tragique de l'hyperinflation et du fascisme qui auraient empêché la montée d'Hitler et de la Seconde Guerre mondiale si leurs efforts n'avaient pas été sabotés.
De l'Amérique même, une nouvelle équipe présidentielle sous la direction de William Harding a rapidement renversé l'agenda pro-Société des Nations du président furieusement anglophile Woodrow Wilson. Un industriel américain de premier plan nommé Washington Baker Vanderclip, qui avait dirigé le plus grand accord commercial de l'histoire avec la Russie à hauteur de 3 milliards de dollars en 1920, avait qualifié Wilson d'« autocrate inspiré par le gouvernement britannique ». Contrairement à Wilson, le président Harding a à la fois soutenu l'accord commercial américano-russe et sapé la Société des Nations en renforçant la souveraineté américaine, déclarant les traités bilatéraux avec la Russie, la Hongrie et l'Autriche hors du contrôle de la Société des Nations en 1921. Le mouvement Round Table, nouvellement formé par les britanniques aux États-Unis - sous le nom de Council on Foreign Relations [qui existe encore à ce jour, NdT] - n'a pas été satisfait.
Au moment où Harding manœuvrait pour reconnaître l'Union soviétique et établir une entente avec Lénine, le grand président mangea quelques « mauvaises huîtres » et mourut le 2 août 1923. Bien qu'aucune autopsie n'ait jamais été réalisée, sa mort amena une décennie de contrôle anglophile sur Wall Street, et mit fin à toute opposition au gouvernement mondial par la présidence. Cette période a abouti à la bulle spéculative des années folles dont le crash du vendredi noir de 1929 qui a failli déclencher un enfer fasciste en Amérique.
Le traité de Rapallo entre la Russie et l'Allemagne est saboté
Après des mois d'organisation, les principaux représentants de la Russie et de l'Allemagne sont convenus d'une solution alternative au Traité de Versailles qui aurait donné une nouvelle vie aux patriotes allemands et établi une puissante amitié russo-allemande en Europe qui aurait bouleversé d'autres programmes néfastes.
Sous la direction de l'industriel allemand, et ministre des Affaires étrangères, Walter Rathenau, et de son homologue le ministre russe des Affaires étrangères Georgi Chicherin, le traité a été signé à Rapallo, en Italie, le 16 avril 1922 sur la base du pardon de toutes les dettes de guerre et d'un renoncement à toutes les revendications territoriales de chaque côté. Le traité stipulait que la Russie et l'Allemagne « coopéreraient dans un esprit de bonne volonté mutuelle pour répondre aux besoins économiques des deux pays ».
Lorsque Rathenau a été assassiné par une cellule terroriste appelée Organization Consul le 24 juin 1922, le succès du Traité de Rapallo a perdu de son élan et la nation est tombée dans une vague encore plus profonde de chaos et d'impression d'argent. L'Organization Consul avait organisé l'assassinat de plus de 354 personnalités politiques allemandes entre 1919 et 1923, et quand il a été interdit en 1922, le groupe a simplement changé de nom et s'est transformé en d'autres groupes paramilitaires allemands - tels que le Freikorps - devenant le bras militaire du nouveau parti national-socialiste.
1923 - La solution de la City de Londres est imposée
Lorsque l'explosion hyper inflationniste de l'Allemagne a abouti à une paralysie totale de l'État, une solution a pris la forme du « Plan Dawes » de Wall Street, qui a nécessité l'utilisation d'un golem formé à Londres du nom de Hjalmar Schacht. Présenté pour la première fois en tant que commissaire aux devises en novembre 1923 et bientôt président de la Reichsbank, le premier acte de Schacht fut de rendre visite au gouverneur de la Banque d'Angleterre, Montagu Norman, à Londres, qui lui présenta un plan pour procéder à la restructuration de l'Allemagne. Schacht est revenu pour « résoudre » la crise avec le même poison qui l'avait provoquée.
D'abord annonçant une nouvelle devise appelée rentenmark échangeant un milliard de reichsmarks pour un nouveau rentenmark, les Allemands ont été de nouveau spoliés. Cette nouvelle monnaie fonctionnerait selon de « nouvelles règles » jamais vues auparavant dans l'histoire de l'Allemagne : les privatisations massives ont conduit les conglomérats anglo-américains à acheter des entreprises publiques. IG Farben, Thyssen, Union Banking, Brown Brothers Harriman, Standard Oil, JP Morgan et Union Banking ont pris le contrôle des finances, des mines et des intérêts industriels de l'Allemagne sous la supervision de John Foster Dulles, Montagu Norman, Averill Harriman et d'autres acteurs de l'État profond. Cela a été exposé dans le film de 1961 Jugement à Nuremberg de Stanley Kramer.
Schacht a ensuite réduit le crédit aux industries, augmenté les impôts et imposé une austérité massive sur les « dépenses inutiles ». 390 000 fonctionnaires ont été licenciés, les syndicats et les négociations collectives ont été détruits et les salaires ont été réduits de 15%.
Comme on peut l'imaginer, cette destruction de la vie après l'enfer de Versailles était intolérable et les troubles civils ont commencé à déborder d'une manière telle que même les puissants banquiers de Londres-Wall Street, et leurs mercenaires, ne pouvaient pas les contrôler. Un exécuteur était nécessaire, sans que les institutions démocratiques de la république ne le gênent, pour imposer l'économie de Schacht au peuple. Un peintre paysagiste raté, qui avait fait des vagues dans un putsch au Beerhall de Munich le 8 novembre 1923, était parfait.
Une dernière tentative pour sauver l'Allemagne
Bien qu'Hitler ait pris le pouvoir au cours de la décennie à venir d'économie schachtienne, un dernier effort républicain a été fait pour empêcher l'Allemagne de plonger dans un enfer fasciste sous la forme de la victoire électorale de novembre 1932 du général Kurt von Schleicher à la chancellerie allemande. Schleicher avait été co-architecte de Rapallo aux côtés de Rathenau une décennie plus tôt et était un fervent partisan du programme de travaux publics et d'améliorations domestiques de la Friedrich List Society, promu par l'industriel Wilhelm Lautenbach. Le soutien public au parti nazi s'est effondré et il s'est retrouvé en faillite. Hitler était tombé dans la dépression et envisageait même de se suicider quand « un coup d'État légal » a été déclenché par l'élite anglo-américaine, entraînant l'afflux de fonds de Wall Street dans les caisses nazies.
Le 30 janvier 1933, Hitler accéda à la chancellerie où il prit rapidement des pouvoirs dictatoriaux sous « l'état d'urgence » causé par l'incendie du Reichstag en mars 1933. En 1934, la Nuit des longs couteaux vit le général Schleicher et des centaines d'autres patriotes allemands assassinés et il ne fallut que quelques années avant que le monstre Frankenstein de la ville de Londres-Wall Street ne fasse irruption dans le monde.
Alors que tout le monde sait que le krach boursier de 1929 a déclenché quatre années d'enfer en Amérique qui s'est rapidement propagé à travers l'Europe sous la grande dépression, peu de gens ont réalisé que ce n'était pas inévitable, mais plutôt une éruption contrôlée.
Les bulles des années 1920 se sont déchaînées avec la mort prématurée du président William Harding en 1923 et se sont développées sous la direction attentive du président de JP Morgan, Coolidge, et du financier Andrew Mellon, secrétaire au Trésor, qui ont déréglementé les banques, imposé l'austérité au pays et concocté un programme de prêts aux courtiers permettant aux spéculateurs d'emprunter avec un effet de levier de 90% sur leurs actions. Wall Street a été déréglementée, les investissements dans l'économie réelle ont été interrompus dans les années 1920 et la folie est devenue la norme. En 1925, les prêts aux courtiers totalisaient 1,5 milliard de dollars et passaient à 2,6 milliards de dollars en 1926 pour atteindre 5,7 milliards de dollars à la fin de 1927. En 1928, le marché boursier était surévalué quatre fois !
Lorsque la bulle fut suffisamment gonflée, un moment a été décidé pour coordonner un « appel » de marge massif sur les prêts aux courtiers. Comme on pouvait s'y attendre, personne ne pouvait les payer, entraînant un effondrement des marchés. Ceux qui étaient « initiés » se sont entretenus avec les « clients privilégiés » de JP Morgan et d'autres géants de la finance vendant avant le krach, puis achetant les actifs physiques des États-Unis pour quelques centimes du dollar. Une personne notable qui a fait fortune de cette manière était Prescott Bush de Brown Brothers Harriman, qui a renfloué le parti nazi en faillite en 1932. Ces financiers avaient une allégeance étroite avec la ville de Londres et ont coordonné leurs opérations à travers le système de banque centrale privée de la Réserve fédérale américaine et de la Banque des règlements internationaux.
L'enfer vivant de la Grande dépression
Tout au long de la Grande dépression, la population a été poussée à ses limites, rendant l'Amérique très vulnérable au fascisme alors que le chômage montait en flèche à 25%, la capacité industrielle s'effondrait de 70% et les prix agricoles s'effondraient bien en dessous du coût de production, accélérant les saisies et les suicides. Des économies de toute une vie ont été perdues lorsque 4 000 banques ont fait faillite.
Ce désespoir s'est reproduit en Europe et au Canada, les fascistes épris d'eugénisme gagnant en popularité dans tous les domaines. L'Angleterre a vu la montée de l'Union britannique des fascistes de Sir Oswald Mosley en 1932, le Canada anglais avait sa propre solution fasciste avec la ligue de reconstruction sociale «Fabian Society» de Rhodes Scholar - qui a repris plus tard le Parti libéral - appelant à la « gestion scientifique de la société ». Le magazine Time avait fait la une avec le Duce plus de six fois en 1932 et les gens se faisaient dire que le fascisme était la solution économique à tous les malheurs économiques de l'Amérique.
Au milieu de la crise, la City de Londres s'est retirée de l'étalon-or en 1931, ce qui était coup dur paralysant pour les États-Unis, car il a entraîné une fuite de l'or d'Amérique, provoquant une contraction plus profonde de la masse monétaire et donc une incapacité à répondre à la dépression. Les produits britanniques envahissaient simultanément les États-Unis, écrasant le peu de production restante.
C'est dans cette atmosphère que se déroule l'une des batailles les moins comprises en 1933.
1932 - Tentative de dictature des banquiers
En Allemagne, une victoire surprise du général Kurt Schleicher provoqua la défaite du parti nazi, dirigé par Londres, en décembre 1932, menaçant de libérer l'Allemagne de la tyrannie de la Banque centrale. Quelques semaines avant la victoire de Schleicher, Franklin Roosevelt a remporté la présidence américaine en menaçant de réglementer les banques privées et d'affirmer la souveraineté nationale sur la finance.
Voyant son projet de fascisme mondial s'évanouir, la City de Londres a annoncé qu'un nouveau système mondial contrôlé par les banques centrales devait être créé à la hâte. Leur objectif était d'utiliser la crise économique comme excuse pour retirer aux États-nations tout pouvoir sur la politique monétaire, tout en renforçant le pouvoir des banques centrales indépendantes en tant qu'exécutantes de «budgets mondiaux équilibrés».
En décembre 1932, une conférence économique «pour stabiliser l'économie mondiale» fut organisée par la Société des Nations sous la direction de la Banque des règlements internationaux (BRI) et de la Banque d'Angleterre. La BRI a été créée en tant que «Banque centrale des banques centrales» en 1930 afin de faciliter les remboursements de la dette de la Première Guerre mondiale et a été un instrument crucial pour le financement de l'Allemagne nazie, longtemps après le début de la Seconde Guerre mondiale. La Conférence économique de Londres a réuni 64 nations, dans un environnement contrôlé, présidée par le Premier ministre britannique, et ouverte par le roi lui-même.
Une résolution adoptée par le Comité monétaire de la Conférence déclarait :
« La conférence considère qu'il est essentiel, afin de fournir à un étalon-or international le mécanisme nécessaire à un fonctionnement satisfaisant, que des banques centrales indépendantes, dotées des pouvoirs et de la liberté nécessaires pour mener une politique monétaire et de crédit appropriée, soient créées dans les pays développés n'ayant pas à l'heure actuelle d'institution bancaire centrale adéquate» et que «la conférence souhaite réaffirmer la grande utilité d'une coopération étroite et continue entre les banques centrales. La Banque des règlements internationaux devrait jouer un rôle de plus en plus important non seulement en améliorant les contacts, mais aussi en tant qu'instrument d'action commune.»
Faisant écho à la fixation moderne de la Banque d'Angleterre sur «l'équilibre mathématique», les résolutions déclaraient que le nouvel étalon-or mondial contrôlé par les banques centrales était nécessaire «pour maintenir un équilibre fondamental de la balance des paiements» des pays. L'idée était de priver les États-nations de leur pouvoir de générer et d'attribuer des crédits pour leur propre développement.
FDR torpille la conférence de Londres
La résistance du chancelier Schleicher à la dictature des banquiers a été réglée par un «coup d'État en douceur» évinçant le chef patriotique en faveur d'Adolph Hitler - sous le contrôle d'un jouet de la Banque d'Angleterre nommé Hjalmar Schacht - en janvier 1933, Schleicher étant assassiné l'année suivante. En Amérique, une tentative d'assassinat sur Roosevelt a été déjouée le 15 février 1933, quand une femme a fait tomber l'arme de la main d'un anarchiste-franc-maçon à Miami, entraînant la mort du maire de Chicago, Cermak.
Sans le cadavre de FDR, la conférence de Londres a rencontré un obstacle insurmontable, car FDR a refusé toute coopération américaine. Roosevelt a reconnu la nécessité d'un nouveau système international, mais il savait aussi qu'il devait être organisé par des États-nations souverains subordonnés au bien-être général du peuple et non par des banques centrales dédiées au bien-être de l'oligarchie. Avant que des changements internationaux ne puissent se produire, les États-nations, castrés par les effets de la dépression, devaient d'abord se remettre économiquement afin de rester au-dessus du pouvoir des financiers.
En mai 1933, la conférence de Londres s'est effondrée lorsque FDR s'est plaint que l'incapacité de la conférence à aborder les vrais problèmes de la crise est «une catastrophe équivalant à une tragédie mondiale» et que la fixation sur la stabilité à court terme était «un vieux fétiche de soi-disant banquiers internationaux». FDR a poursuivi :
« Les États-Unis recherchent le type de dollar qui, dans une génération, aura le même pouvoir d'achat et de remboursement de la dette que la valeur en dollars que nous espérons atteindre dans un proche avenir. Cet objectif signifie plus pour le bien des autres nations qu'un ratio fixe pour un mois ou deux. La fixation du taux de change n'est pas la vraie réponse. »
Les Britanniques ont rédigé une déclaration officielle disant que «la déclaration américaine sur la stabilisation rendait totalement inutile la poursuite de la conférence».
La guerre de FDR contre Wall Street
Le nouveau président a jeté le gant dans son discours inaugural du 4 mars en déclarant : « Les changeurs de monnaie ont fui leurs hauts sièges dans le temple de notre civilisation. Nous pouvons maintenant restaurer ce temple aux anciennes vérités. Le succès de la restauration réside dans la mesure avec laquelle nous appliquons des valeurs sociales plus nobles que le simple profit monétaire ».
FDR a déclaré une guerre à Wall Street à plusieurs niveaux, à commencer par son soutien à la Commission Pecorra qui a envoyé des milliers de banquiers en prison et a dénoncé les activités criminelles au plus haut niveau de la structure du pouvoir de Wall Street qui a manipulé la dépression, acheté des emplois politiques et poussé le fascisme en avant. Ferdinand Pecorra, qui dirigeait la commission, a interpellé l'État profond lorsqu'il a déclaré que « Ce petit groupe de financiers haut placé, contrôlant les ressorts mêmes de l'activité économique, détient plus de pouvoir réel que tout autre groupe similaire aux États-Unis. » Le succès très médiatisé de Pecorra a permis à FDR d'imposer une réglementation radicale sous la forme, 1) de la séparation des banques Glass-Steagall, 2) de la réorganisation de la faillite, et 3) de la création de la Security Exchange Commission pour superviser Wall Street. Plus important encore, FDR a enlevé son pouvoir à la Réserve fédérale, contrôlée par Londres, en installant son propre homme en tant que président, l'industriel Mariner Eccles, qui l'a forcée à obéir aux ordres fédéraux pour la première fois depuis 1913, date de sa création, tout en créant un mécanisme de prêt « alternatif » en dehors du contrôle de la Fed appelé la Reconstruction Finance Corporation (RFC) qui est devenue le premier prêteur aux infrastructures en Amérique au cours des années 1930.
L'une des politiques les plus controversées pour lesquelles FDR est diabolisé aujourd'hui a été son abolition de l'étalon-or. L'étalon-or lui-même a restreint la masse monétaire à un échange strict d'or et de dollar papier, empêchant ainsi la construction des améliorations domestiques nécessaires pour relancer la capacité industrielle et remettre au travail des millions de chômeurs pour lesquels aucune ressource financière n'existait. C'est la manipulation des financiers internationaux qui en a fait une arme de destruction plutôt que de création à ce moment là. Étant donné que les prix des produits de base ont chuté plus bas que les coûts de production, il était vital d'augmenter le prix des produits par une forme d '« inflation contrôlée» afin que les usines et les exploitations agricoles puissent devenir solvables et malheureusement l'étalon-or l'empêchait. FDR a imposé des tarifs douaniers protecteurs pour favoriser la reprise agro-industrielle sur tous les fronts mettant fin à des années de libre-échange rapace.
FDR a présenté sa philosophie politico-économique en 1934 :
« La vieille idée fallacieuse des banquiers d'un côté et du gouvernement de l'autre, comme étant des unités plus ou moins égales et indépendantes, est morte. Le gouvernement, par la nécessité des choses, doit être le chef, doit être le juge, des intérêts conflictuels de tous les groupes de la communauté, y compris les banquiers. »
Le vrai New Deal
Une fois libéré des entraves des banques centrales, FDR et ses alliés ont pu amorcer une véritable reprise en rétablissant la confiance dans le secteur bancaire. Dans les 31 jours suivant, 75% des banques étaient opérationnelles et la FDIC a été créée pour assurer les dépôts. Quatre millions de personnes ont eu un travail immédiatement, et des centaines de bibliothèques, d'écoles et d'hôpitaux ont été construits et dotés de personnel - tous financés par le RFC. La première conversation au coin du feu de FDR a été vitale pour rétablir la confiance dans le gouvernement et les banques, servant encore aujourd'hui de solide leçon de banque, que les banquiers centraux ne veulent pas vous voir apprendre.
De 1933 à 1939, 45 000 projets d'infrastructure ont été construits. Les nombreux projets «locaux» étaient régis, comme l'Initiative Belt and Road en Chine aujourd'hui, dans le cadre d'un «grand projet» que FDR a appelé les «quatre quarts» comportant des zones de méga-projets tels que la région de la Tennessee Valley Authority dans le sud-est, la zone du fleuve Columbia au nord-ouest, la zone de la Voie maritime du Saint-Laurent au nord-est et la zone Hoover Dam / Colorado au sud-ouest. Ces projets ont été transformateurs d'une manière telle que l'argent ne pourrait jamais la mesurer, car l'alphabétisation de la région du Tennessee est passée de 20% en 1932 à 80% en 1950, et les zones stagnantes de racisme dans le sud sont devenues le fondement de l'industrie aérospatiale américaine en raison de l'énergie hydroélectrique abondante et bon marché. Comme je l'avais déjà rapporté sur le site du Saker, FDR n'était pas un keynésien - bien que l'on ne puisse pas disputer le fait que les dizaines de Rhodes Scholars et de Fabiens remplissant son administration l'étaient certainement.
Ceux qui critiquent le New Deal aujourd'hui ignorent le fait que ses échecs sont davantage liés au sabotage par Wall Street qu'à tout ce qui est intrinsèque au programme. Par exemple, la marionnette de JP Morgan, Lewis Douglass, directeur du budget américain, a forcé la fermeture de l'Administration des travaux civils en 1934, entraînant le licenciement de 4 millions de travailleurs.
Wall Street a tout fait pour étouffer l'économie à chaque tournant. En 1931, les prêts des banques de New York à l'économie réelle s'élevaient à 38,1 milliards de dollars, qui sont tombés à seulement 20,3 milliards de dollars en 1935. Là où les banques de New York détenaient 29% de leurs fonds en obligations et titres américains en 1929, ce chiffre était passé à 58%, ce qui a empêché le gouvernement d'octroyer des crédits productifs à l'économie réelle.
Quand, en 1937, le secrétaire au Trésor de FDR le persuada d'annuler les travaux publics pour voir si l'économie « pouvait voler de ses propres ailes », Wall Street retira le crédit à l'économie, effondrant l'indice de production de 110 à 85, effaçant sept années de gain, tandis que l'acier est repassé de 80% de sa capacité à celui du niveau de la dépression, soit 19%. Deux millions d'emplois ont été perdus et le Dow Jones a perdu 39% de sa valeur. C'était comme donner un coup de pied aux béquilles d'un patient en réadaptation et personne n'avait perdu de vue que ceux qui donnaient des coups de pied soutenaient ouvertement le fascisme en Europe. Le patriarche Bush, Prescott Bush, alors représentant Brown Brothers Harriman a été reconnu coupable de commerce avec l'ennemi en 1942 !
Une tentative de coup d'État déjouée en Amérique
Les banquiers ne se sont pas limités au sabotage financier pendant cette période, mais ils ont également tenté un coup d'État militaire fasciste qui a été révélé par le major général Smedley Butler dans son témoignage au Congrès du 20 novembre 1934. Butler a témoigné que le plan avait été lancé en été 1933 et organisé par des financiers de Wall Street qui ont tenté de l'utiliser comme un dictateur fantoche conduisant 500 000 membres de la Légion américaine à prendre d'assaut la Maison Blanche. Au moment où Butler parlait, ces mêmes financiers venaient de créer une organisation anti-New Deal appelée American Liberty League, qui se battait pour empêcher l'Amérique de participer à la guerre contre un gouvernement mondial fasciste anglo-nazi avec lequel ils souhaitaient s'associer était devenu un Frankenstein désobéissant qui ne se contentait pas d'une position subordonnée à l'idée britannique d'un nouvel ordre mondial. En réponse à l'agenda de l' American Liberty League, FDR a déclaré que «certains parlent d'un nouvel ordre mondial, mais ce n'est pas nouveau et ce n'est pas de l'ordre».
Vision anti-colonialiste d'après-guerre de FDR
L'un des plus grands témoignages vivants de la vision anti-coloniale de FDR est contenu dans un livre peu connu de 1946 écrit par son fils Elliot Roosevelt qui, en tant que confident et assistant de son père, a été au courant de certaines des réunions les plus sensibles auxquelles son père a participé tout au long de la guerre. Voyant l'effondrement de la vision d'après-guerre à la mort de FDR le 12 avril 1945 et l'émergence d'une présidence pro-Churchill sous Harry Truman, qui n'a pas perdu de temps à larguer des bombes nucléaires sur un Japon vaincu, inaugurant une chasse aux sorcières soviétique chez lui et lançant une guerre froide à l'étranger, Elliot est l'auteur de «As He Saw It» (1946) afin de fournir un témoignage vivant du potentiel perdu lors du décès de son père.
Comme Elliot l'a dit à propos de son motif d'écrire le livre : « La décision d'écrire ce livre a été prise plus récemment et motivée par des événements urgents. Le discours de Winston Churchill à Fulton, Missouri, a contribué à cette décision,... le stock croissant de bombes atomiques américaines est un facteur convaincant ; tous les signes de désunion croissante parmi les principales nations du monde, toutes les promesses non tenues, toutes les politiques de puissance renaissantes d'un impérialisme cupide et désespéré ont été mes encouragements dans cette entreprise... Et j'ai vu les promesses violées, et les conditions sommairement et cyniquement ignorées, et la structure de la paix désavouée... J'écris ceci, alors, à vous qui êtes d'accord avec moi que... le chemin qu'il a tracé a été le plus gravement - et délibérément - abandonné. » Les quatre libertés
Même avant que l'Amérique n'entre en guerre, les principes d'harmonie internationale énoncés par FDR dans son discours du 6 janvier 1941 sur les quatre libertés devant le Congrès américain ont servi de phare à chaque bataille pendant les 4 à 5 années suivantes. Dans ce discours, FDR a déclaré : « Dans les jours à venir, que nous cherchons à garantir, nous attendons avec impatience un monde fondé sur quatre libertés humaines essentielles.
La première est la liberté de parole et d'expression - partout dans le monde.
La second est la liberté de chaque personne d'adorer Dieu à sa manière - partout dans le monde.
La troisième est la liberté de choix - qui, traduit en termes mondiaux, signifie une compréhension des nécessités économiques qui garantiront à chaque nation une vie saine en temps de paix pour ses habitants - partout dans le monde.
La quatrième est l'absence de peur - ce qui, traduit en termes mondiaux, signifie une réduction mondiale des armements à un tel point et d'une manière si complète qu'aucune nation ne sera en mesure de commettre un acte d'agression physique contre un voisin quelconque. partout dans le monde.
Ce n'est pas une vision d'un millénaire lointain. C'est une base définitive pour une sorte de monde réalisable à notre époque et pour notre génération. Ce genre de monde est l'antithèse même du soi-disant nouvel ordre tyrannique que les dictateurs cherchent à créer dans le fracas des bombes.
À ce nouvel ordre tyrannique, nous opposons la plus haute conception - l'ordre moral. Une bonne société est capable d'affronter sans crainte les schémas de domination mondiale et les révolutions étrangères.
Depuis le début de l'histoire américaine, nous nous sommes engagés dans le changement - dans une révolution pacifique perpétuelle - une révolution qui se poursuit régulièrement, tranquillement, s'adaptant aux conditions changeantes - sans les camps de concentration ou la chaux vive dans les fossés. L'ordre mondial que nous recherchons est la coopération de pays libres, travaillant ensemble dans une société amicale et civilisée.
Cette nation a placé son destin entre les mains, les esprits et les cœurs de millions d'hommes et de femmes libres ; dans sa foi en la liberté sous la direction de Dieu. La liberté signifie la suprématie des droits de l'homme partout. Notre soutien va à ceux qui luttent pour obtenir ces droits ou pour les garder. Notre force est l'unité de notre but. »
En entendant la description de ces ces libertés, le peintre américain Norman Rockwell a été inspiré pour peindre quatre chefs-d'œuvre qui ont été exposés à travers l'Amérique et ont transmis la beauté de l'esprit de FDR à tous les citoyens.
rrrrLe vice-président de FDR, un patriote - l'homme qui aurait dû être président en 1948 - Henry Wallace a décrit la vision de FDR dans un discours vidéo passionné au peuple en 1942, qui devrait également être regardé par tous les citoyens du monde aujourd'hui.
Churchill contre FDR : le choc de deux paradigmes
Le récit d'Elliot sur le choc des paradigmes entre son père et Churchill en 1941-1945 est inestimable à la fois pour sa capacité à faire la lumière sur le caractère constitutionnel vraiment noble de l'Amérique, personnifié en Roosevelt mais aussi pour démontrer la beauté potentielle du monde qui aurait dû être si certains événements contre nature n'étaient pas intervenus pour entraver l'évolution de notre espèce vers une ère de coopération gagnant-gagnant, de raison créative et d'harmonie.
Dans son livre As He Saw It, Elliot documente une conversation qu'il a eue avec son père au début de l'entrée de l'Amérique dans la Seconde Guerre mondiale, qui a clairement exprimé ses intentions anti-coloniales en disant : « Je parle d'une autre guerre, Elliott. Je parle de ce qui arrivera à notre monde, si après cette guerre nous permettons à des millions de personnes de retomber dans le même semi-esclavage !
Ne pense pas un seul instant, Elliott, que les Américains mourraient ce soir dans le Pacifique, s'il n'y avait pas eu la cupidité myope des Français, des Britanniques et des Néerlandais. Pouvons-nous leur permettre de tout faire, encore une fois ? Ton fils aura à peu près le bon âge, dans quinze ou vingt ans.
Une phrase encore, Elliott. Ensuite je vais te renvoyer. Je suis fatigué. Voici la phrase : lorsque nous aurons gagné la guerre, je travaillerai de toutes mes forces et tous mes moyens pour veiller à ce que les États-Unis ne soient pas poussés à accepter un plan qui fera avancer les ambitions impérialistes de la France, ou qui aidera ou encouragera l'Empire britannique dans ses ambitions impériales. »
Cet affrontement a culminé lors d'un clash majeur entre FDR et Churchill à la conférence de Casablanca du 24 janvier 1943 au Maroc. Lors de cet événement, Elliot documente comment son père a d'abord confronté la volonté de Churchill dans le maintien des accords commerciaux préférentiels de l'Empire britannique sur lesquels son système de pillage a été fondé :
« Bien sûr », a fait remarquer Churchill, avec une sorte d'assurance sournoise, « bien sûr, après la guerre, l'une des conditions préalables à toute paix durable devra être la plus grande liberté de commerce possible. »
Il fit une pause. Sa tête était baissée, il regardait mon père avec insistance, sous un sourcil.
« Pas de barrières artificielles », poursuivit mon père. « Le moins possible d'accords économiques favorables. Opportunités d'expansion. Des marchés ouverts à une saine concurrence. » Son regard errait innocemment dans la pièce.
Churchill bougea dans son fauteuil. « Les accords commerciaux de l'Empire britannique », commença-t-il fortement, « sont... »
Mon père l'interrompit. « Oui. Ces accords commerciaux de l'Empire en sont un bon exemple. C'est à cause d'eux que les peuples coloniaux de l'Inde et de l'Afrique, de tout le Proche-Orient et de l'Extrême-Orient, sont toujours aussi arriérés. »
Le cou de Churchill rougit et il se pencha en avant. « Monsieur le Président, l'Angleterre ne propose pas un instant de perdre sa position privilégiée parmi les dominions britanniques. Le commerce qui a fait la grandeur de Angleterre se poursuivra, et dans les conditions prescrites par les ministres anglais. »
« Vous voyez, » dit lentement mon père, « c'est ici, quelque part, qu'il y aura probablement un désaccord entre vous, Winston, et moi.
Je suis fermement convaincu que si nous voulons parvenir à une paix stable, cela doit impliquer le développement des pays arriérés. Des peuples arriérés. Comment cela peut-il être fait ? Cela ne peut évidemment pas être fait par les méthodes du XVIIIe siècle. Maintenant ... »
Churchill intervint : « Qui parle des méthodes du XVIIIe siècle ? »
Mon père lui répond : « Qui que soit de votre ministère, celui qui recommande une politique qui prend la richesse en matières premières d'un pays colonial, mais qui ne rend rien aux gens de ce pays en échange. Les méthodes du XXe siècle impliquent d'apporter l'industrie dans ces colonies. Les méthodes du XXe siècle consistent à accroître la richesse d'un peuple en augmentant son niveau de vie, en l'éduquant, en lui apportant des installations sanitaires - en veillant à ce qu'il obtienne un retour pour la richesse brute de sa communauté. »
Autour de la pièce, nous étions tous penchés en avant avec attention. Hopkins souriait. Le commandant Thompson, l'assistant de Churchill, avait l'air sombre et alarmé. Le Premier ministre lui-même commençait à paraître apoplectique.
« Vous avez mentionné l'Inde », grogna-t-il.
Mon père : « Oui. Je ne peux pas croire que nous pouvons mener une guerre contre l'esclavage fasciste, et en même temps ne pas travailler à libérer les gens du monde entier d'une police coloniale arriérée »
Churchill : « Et les Philippines ? » [qui étaient sous la dépendance américaine, NdT]
Mon père : «Je suis content que vous les ayez mentionnés. Ils ont obtenu leur indépendance, vous savez, en 1946. Et ils ont des installations sanitaires modernes, une éducation moderne ; leur taux d'analphabétisme est en baisse constante... »
Churchill : « Il ne peut y avoir de bidouillage des accords économiques de l'Empire. »
Mon père : « Ils sont artificiels... »
Churchill : « Ils sont le fondement de notre grandeur. »
« La paix », dit fermement mon père, « ne peut tolérer aucun despotisme continu. La structure de la paix exige et obtiendra l'égalité des peuples. L'égalité des peuples implique la plus grande liberté possible de commerce compétitif. Quelqu'un dira-t-il que la tentative de l'Allemagne de dominer le commerce en Europe centrale n'a pas été un facteur majeur de guerre ? »
C'était une dispute qui ne pouvait être résolue entre ces deux hommes ...
Le jour suivant, Elliot décrit comment la conversation s'est poursuivie entre les deux hommes, Churchill déclarant :
« Monsieur. Président, » cria-t-il, « je crois que vous essayez de supprimer l'Empire britannique. Chaque idée que vous avez sur la structure du monde d'après-guerre le démontre. Mais malgré cela » - et son index s'agita - « malgré cela, nous savons que vous êtes notre seul espoir. Et » - sa voix a baissé de façon dramatique - « vous savez que nous le savons. Vous savez que nous savons que sans l'Amérique, l'Empire ne résistera pas. »
Churchill a admis, à ce moment-là, qu'il savait que la paix ne pouvait être gagnée que selon les préceptes que les États-Unis d'Amérique poseraient. Et en disant cela, il reconnaissait que la politique coloniale britannique était morte, et que les tentatives britanniques de dominer le commerce mondial étaient mortes, et aussi que les ambitions britanniques de jouer l'URSS contre les États-Unis étaient mortes. Ou l'auraient été ... si mon père avait vécu.
Cette histoire a été livrée dans son intégralité lors d'une conférence du 15 août par l'auteur :
La vision d'après-guerre de FDR est détruite
Bien que la lutte de FDR ait changé le cours de l'histoire, sa mort prématurée au cours des premiers mois de son quatrième mandat a entraîné une perversion fasciste de sa vision d'après-guerre.
Plutôt que de voir le FMI, la Banque mondiale ou l'ONU utilisés comme instruments d'internationalisation des principes du New Deal pour promouvoir des prêts à long terme à faible taux d'intérêt pour le développement industriel des anciennes colonies, les alliés de FDR ont été évincés du pouvoir sur son cadavre, et ils ont été repris par les mêmes forces qui ont tenté de diriger le monde vers une dictature des banques centrales en 1933.
L'American Liberty League a engendré diverses organisations anticommunistes «patriotiques » qui ont pris le pouvoir avec le FBI et le maccarthysme dans le brouillard de la guerre froide. C'est la structure contre laquelle Eisenhower a mis en garde lorsqu'il a interpellé « le complexe militaro-industriel » en 1960, et contre laquelle John Kennedy s'est battu pendant ses 900 jours de présidence.
C'est la structure qui vise à détruire le président Donald Trump et à annuler les élections de novembre par un coup d'État militaire et une guerre civile par crainte qu'une nouvelle impulsion de FDR ne commence à être relancée en Amérique, impulsion qui pourrait s'aligner sur l'émergence du New Deal international du XXIe siècle de l'Initiative chinoise Belt and Road et de l'alliance eurasienne. Le ministre français des Finances, Bruno LeMaire et Marc Carney, ont exprimé leur crainte que si le Green New Deal n'est pas imposé par l'Occident, la Nouvelle route de la soie, et le yuan, deviendront la base du nouveau système mondial.
Le Green New Deal, rédigé par la Banque d'Angleterre - poussé sous le couvert du brouillard de la COVID-19 et du Great Green Global Reset [par les gnomes de Davos, NdT], qui promet d'imposer des contraintes draconiennes sur la capacité des ressources de l'humanité au motif de sauvegarder la nature - n'a rien à voir avec le New Deal de Franklin Roosevelt et encore moins à voir avec la conférence de Bretton Woods de 1944. Ce ne sont que les rêves visqueux des banquiers centraux pour le dépeuplement et le fascisme « à visage démocratique » que leurs efforts de 1923 et 1933 n'ont pas réussi à réaliser et ne peuvent être imposés que si les gens restent aveugles à leur propre histoire récente.
Matthew Ehret est rédacteur en chef de la Canadian Patriot Review, un expert de la BRI, et l'auteur de 3 volumes de la série de livres « Untold History of Canada ». En 2019, il a cofondé la Fondation montréalaise Rising Tide
«Surréaliste»: des élus consternés par un sondage sur la tenue vestimentaire des lycéennes
20:58 29.09.2020 Par Dmitri Bassenko
Un sondage Ifop sur la «tenue correcte pour une fille au lycée», commandé par l’hebdomadaire Marianne, a suscité des accusations de sexisme et d’objectivation du corps féminin.
Sur fond de récentes agressions de Françaises au motif de leur tenue vestimentaire, un sondage Ifop pour Marianne portant sur la «tenue correcte pour une fille au lycée» a provoqué des critiques acerbes de nombreux députés et responsables.
Auparavant, Emmanuel Macron avait estimé que c’était «une bonne chose qu’on essaie de garder quelques codes au collège, au lycée». Jean-Michel Blanquer avait à cette occasion plaidé pour des tenues «normales» et «républicaines».
Dans le sondage réalisé sur la commande de Marianne, plus de 2.000 personnes ont été interrogées spécifiquement sur la tenue des jeunes filles. Ces questions, avec les dessins de buste de jeune fille qui ont accompagné la publication des résultats, ont valu à leurs auteurs des accusations de sexisme et d’objectivation du corps féminin:
Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a qualifié le sondage de «propagande pour la dictature des puritains»:
L’eurodéputée Aurore Lalucq (Place publique) s’est montrée plus ironique:
Le directeur du pôle actualité de l'Ifop François Kraus, cité par Franceinfo, explique de son côté que ces dessins avaient déjà été utilisés pour d’autres enquêtes, «sur le no bra notamment», et qu'ils «n'ont jamais fait réagir personne».
Un enseignant californien menace de renvoyer un élève de sa classe virtuelle à cause du drapeau pro-Trump
par Tyler Durden Mar, 29/09/2020 - 11:39 Rédigé par GQ Pan via The Epoch Times,
Un lycéen de Colusa, en Californie, a déclaré que son professeur avait menacé de le retirer d'une salle de classe virtuelle pour avoir affiché un drapeau «Trump 2020» épinglé au mur de sa chambre.
La mère de l'élève a déclaré à CBS Sacramento que son fils de 16 ans assistait à un cours en ligne pour le lycée Colusa depuis sa chambre où le drapeau pro-Trump est affiché sur le mur. Son professeur de chimie, qui était apparemment en désaccord avec le message politique, lui a demandé de le retirer ou d'ajuster l'angle de la caméra pour que le drapeau ne puisse pas être vu.
«Depuis que l’école a commencé, mon fils a ce drapeau Trump accroché dans son arrière-plan», a déclaré la mère de l’élève au média.
Un étudiant a pris un enregistrement du cours en ligne lorsque l'incident a eu lieu. Dans la vidéo obtenue par CBS Sacramento, l'enseignante peut être entendue compter jusqu'à 15 tout en répétant sa demande.
«Vous pouvez vous asseoir, retirer le drapeau ou repositionner votre caméra dans les 15 prochaines secondes, sinon je vous expulse de la classe», a déclaré le professeur. Elle n’a pas atteint 10 heures avant que l’élève ne lui dise au revoir et se déconnecte de la classe virtuelle.
La mère de l’élève a déclaré qu’elle ne blâme pas le professeur, qui s’est depuis excusé pour l’incident.
«C’est une nouvelle enseignante et c’est une erreur», a-t-elle déclaré. «Aucune orientation ne lui a été donnée en tant qu’enseignante de l’école.»
Le code de conduite du comté de Colusa inclut une interdiction du code vestimentaire pour les vêtements contenant des messages «vulgaires, obscènes ou profanes», ou des messages qui «dégradent une race ou un autre groupe d'individus», mais ne mentionne rien sur les déclarations politiques. La loi de l'État de Californie permet généralement aux étudiants d'exprimer leurs opinions politiques en portant des boutons et autres insignes sur les campus.
En juillet, une étudiante de 18 ans a déclaré que son université avait menacé d'annuler son admission après avoir publié une vidéo pro-Trump TikTok qui présentait un drapeau Trump.
Samantha Pfefferle, étudiante de première année à l'Université Marquette, a partagé la vidéo dans laquelle elle danse devant chez elle, où un drapeau «Trump 2020» est affiché. La vidéo s'intitule «Quand les libs trouvent leur chemin vers votre page», avec des légendes telles que «Quand les gens voient que je soutiens Trump», «Alors essayez de me haïr» et «Et je pense que je vais changer d'avis. "
La jeune partisane de Trump a déclaré qu'elle avait été victime d'intimidation, de harcèlement et de menaces de mort d'étudiants sur le campus à la suite de la vidéo. Le doyen des admissions de premier cycle de Marquette, Brian Troyer, a également contacté Pfefferle, lui disant que l’école de Milwaukee pourrait reconsidérer son admission.
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Ces sept taxes que la France souhaite supprimer en 2021
RépondreSupprimer16:45 29.09.2020
Par Alexandre Sutherland
Dans le cadre du projet de loi de finances, le système fiscal sera simplifié, ce qui comprend la suppression de petites taxes peu ou pas rentables pour l’État, relate Capital. Ainsi, sept d’entre elles sont déjà dans le collimateur du ministère de l’Économie, mais une quinzaine pourraient être concernées in fine.
Lundi 28 septembre, le gouvernement a présenté son projet de loi de finances, avec notamment un objectif de simplification du système fiscal. Ainsi, sept petites taxes à faible rendement seront supprimées, certaines ayant même un coût de collecte supérieur au montant qu’elles rapportent, informe le magazine économique Capital.
«Nous travaillons avec les parlementaires pour arriver à une quinzaine de taxes supprimées d’ici la fin du débat (au Parlement, ndlr)», indique le ministre chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt.
Parmi les sept taxes concernées figurent notamment celle sur les déclarations et modifications de produits du tabac, la taxe générale sur les activités polluantes, une autre sur les hydrofluorocarbones, ou encore sur la production d’œuvres sur le minitel destinées à un public adulte. Celles-ci rapportent un peu plus de 300 millions d’euros à l’année, tandis que d’autres suppressions de petites taxes, 26 en 2019 et 20 en 2020, représentaient respectivement 209 et 226 millions d’euros de manque à gagner.
Pour l’an prochain, trois contributions supplémentaires devraient s’ajouter à la liste, précise à Capital Laurent Saint-Martin, rapporteur général du Budget à l’Assemblée nationale. Il s’agit des taxes funéraires, celle sur les ventes de produits alimentaires par les hôtels et les restaurants ainsi que la taxe sur la transformation des contrats d’assurance vie en contrats euro-croissance.
La France, championne des recettes fiscales
Début septembre, l’OCDE a publié son rapport annuel sur les réformes de politique fiscale, plaçant la France à la première place parmi les pays de l’organisation avec des recettes équivalentes à 46,1% de son produit intérieur brut. La Belgique et le Danemark complètent le podium, tous deux à 44,9%.
Selon un rapport de la Cour des comptes, la France est le seul pays de l’UE à posséder plus de 100 taxes dites «mineures», qui rapportent moins de 0,1% de son PIB. En 2014, l’Inspection générale des finances a identifié 159 taxes qu’elle recommande de supprimer car trop peu rentables. Depuis le début du quinquennat de Macron, en comptant 2021, une soixantaine d’entre elles auront été abandonnées pour un montant total de 747 millions d’euros.
https://fr.sputniknews.com/france/202009291044499449-ces-sept-taxes-que-la-france-souhaite-supprimer-en-2021/
(...) Celles-ci rapportent un peu plus de 300 millions d’euros à l’année, tandis que d’autres suppressions de petites taxes, 26 en 2019 et 20 en 2020, représentaient respectivement 209 et 226 millions d’euros de manque à gagner. (...)
Supprimerde 'manque à gagner' ??! Que feront les non-taxés de leur argent ? Ils le dépenseront ailleurs et paieront des taxes !
Hôpital : 3 400 lits supprimés en 2019, malgré la saturation des hôpitaux et la contestation sociale
RépondreSupprimer29 sept. 2020, 09:02
Ni les manifestations de médecins et personnels médicaux, ni la pandémie de Covid-19, n'ont empêché la suppression de plus de 3 400 lits d'hospitalisation en 2019. Une manière, selon le ministère de la Santé de «réorganiser l'offre».
Un peu plus de 3 400 lits d'hospitalisation complète ont été fermés en 2019 dans les établissements de santé français qui ont créé, dans le même temps, 1 500 places d'hospitalisation partielle (de moins d'un jour), selon une étude du ministère de la Santé publiée le 29 septembre.
Les grèves et manifestations qui ont agité l'hôpital l'an dernier n'ont pas inversé la tendance: hôpitaux et cliniques ont encore réduit leur capacité d’accueil de 0,9% en 2019. Lire aussi «La situation est dramatique» : 75 médecins chefs de service démissionnent en Seine-Saint-Denis
Les 3 005 établissements publics et privés disposaient de 392 262 lits d'hospitalisation complète, soit 3 408 de moins en un an, selon la direction statistique des ministères sociaux (Drees).
Un «repli dans la tendance observée depuis plusieurs années», qui «reflète la volonté de réorganiser l'offre, parfois face à des contraintes de personnel empêchant de maintenir les lits».
A l'inverse, le «virage ambulatoire» a poursuivi sa course : 1 499 places «de jour» ont été ouvertes, soit une hausse de 1,9% portant leur nombre total à 78 790.
L'hospitalisation à domicile a même enregistré un bond de 5,5%, avec 19 100 patients, «pouvant être pris en charge simultanément sur le territoire».
Mouvements sociaux à répétition
Depuis plus d'un an, les médecins, urgentistes, infirmiers, aides-soignants et autres personnels hospitaliers protestent dans la rue et font grève contre le manque d'effectifs, la tension des services d'urgences, la bassesse des salaires et la fermeture de lits. Une crise d'autant plus visible depuis le printemps 2020, les hôpitaux ayant été saturés et ayant difficilement fait face à l'afflux de patients atteints du coronavirus.
https://francais.rt.com/france/79216-hopital-3-400-lits-supprimes-2019-malgre-saturation-hopitaux-contestation-sociale
HAHAHAHA !
RépondreSupprimerDes produits végétariens « principalement composés d’eau ! »
Les produits végétariens et véganes vendus par la grande distribution sont principalement composés d’eau plutôt que de protéines végétales, alerte l’association de consommateurs CLCV, qui plaide pour la création d’un label officiel reconnu par l’État.
« Plus de la moitié des produits sont principalement composés... d’eau ! Les ingrédients d’origine végétale ne représentent en moyenne que 39 % de la recette », alerte la CLCV, en présentant les résultats de son étude le 28 septembre 2020. Les galettes végétales sont les meilleurs élèves avec 53 %. Le reste est composé de matières grasses, de sels, d’épices et d’additifs.
> À lire aussi : Les véganes et végétariens accrocs aux produits ultra-transformés (28/09/2020)
Au moins un additif dans 8 produits sur 10
Parmi les 95 produits végétariens et véganes étudiés, « huit produits sur dix contiennent au moins un additif », précise le document. L’association de défense des consommateurs pointe aussi le manque de transparence sur l’origine des ingrédients, avec seulement 19 % des produits qui en précisent la provenance réelle sur leur emballage, « surtout quand une mention telle que “fabriqué en France” ou un drapeau français apparaissent sur l’emballage ».
En outre, consommer ces produits « ultra-transformés » végétaux « n’est pas à la portée de tous les budgets », est-il souligné dans l’étude. Le prix du kilo de « steak » végétal s’élève à 13 euros, contre 10,5 euros pour le produit animal. Et acheter plus cher « ne garantira pas un meilleur nutri-score, plus d’ingrédients d’origine végétale et moins d’additifs », met en garde la CLCV.
Des efforts à faire sur la mention de l’origine
La CLCV insiste aussi sur l’origine des matières premières utilisées pour la fabrication des produits étudiés. « Un tiers [d’entre eux] pre´sente une mention lie´e a` l’origine ge´ographique sur leur emballage. Près de 20 % indiquent l’origine du ou des ingre´dients principaux et 26 % le lieu de fabrication du produit. » Le soja est « l’ingre´dient phare des recettes des alternatives a` la viande : plus de la moitié de notre échantillon en contient ».
Selon la CLCV, son origine n’est pas précisée pour 60 % des produits. Dans 32 % des cas, le soja est français. Il provient de l’Europe pour 2 % des cas et pour 6 % de l’Asie et/ou de l’Europe. L’association demande « aux industriels et distributeurs plus de transparence sur l’origine de l’ensemble des ingrédients » utilisés, « surtout quand une mention telle que « Fabrique´ en France » ou un drapeau franc¸ais apparaissent sur l’emballage. »
Le nutri-score absent des emballages
La CLCV estime que les produits étudiés sont « plutôt bons d’un point de vue nutritionnel ». Selon ses calculs, 83 % d’entre eux décrochent les meilleures, en termes de nutri-score. « Ces notes, nous avons dû les calculer pour la majorité car ils n’indiquaient pas le nutri-score, regrette-t-elle. Nous demandons aux industriels et distributeurs, plus particulièrement les enseignes spécialisées bio qui sont à la traîne, d’afficher le nutri-score sur leurs emballages. »
Pour le Groupe d’étude et de promotion des protéines végétales (GEPV), dire que ces produits sont principalement composés d’eau, « c’est méconnaître un fait très simple : les protéines végétales sont en réalité des farines [...] qui doivent nécessairement être réhydratées pour former des produits alimentaires ».
RépondreSupprimerQuant aux additifs, le GEPV indique dans un communiqué qu’ils sont « utilisés pour des fonctionnalités particulières, en particulier pour donner une texture agréable », et qu’ils répondent aux « normes strictes » de l’Agence européenne de sécurité des aliments.
Éric Roussel, avec l’AFP
«Acharnement judiciaire» : Amnesty International dénonce le traitement des manifestants en France
RépondreSupprimer29 sept. 2020, 10:05 - Avec AFP
Un rapport d'Amnesty International dénonce un système judiciaire destiné à «réprimer» des personnes qui n'ont pas commis d'infractions. Selon l'ONG, des dizaines de manifestants furent «arrêtés arbitrairement» et «victimes d'acharnement judiciaire». Les violences policières contre les manifestants en France ont largement été médiatisées, mais «l'acharnement judiciaire» dont ils ont ensuite fait l'objet, beaucoup moins.
Dans un rapport accablant, publié ce 29 septembre, l'organisation non gouvernementale (ONG) Amnesty International dénonce un système destiné à «réprimer» des personnes qui, souvent, n'ont pas commis d'infractions. Amnesty International affirme qu'en 2018 et 2019 plus de 40 000 personnes ont été condamnées pour divers infractions et délits «sur la base de lois vagues», fréquemment «utilisées pour restreindre illégalement les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d'expression».
Lire aussi «Illégales» : l'avocate Alexandra Dupuy dénonce les arrestations préventives de Gilets jaunes Son rapport de 56 pages documente des dizaines de cas de manifestants pacifiques «arrêtés arbitrairement» et «victimes d'acharnement judiciaire», selon l'ONG, pendant la période de mobilisation populaire des Gilets jaunes et contre la réforme des retraites.
Frédéric Vuillaume, responsable syndical de Force ouvrière et Gilet jaune de la première heure à Besançon, raconte une «descente aux enfers» pour lui et sa famille, qui n'avaient pourtant jamais eu affaire «ni à la police, ni à la justice» avant les manifestations de novembre 2018. «C'est vrai que j'ai une grande gueule et que quand je parle au mégaphone, on m'entend, mais ça ne fait pas de moi un criminel, je n'ai jamais commis aucune violence», assure à l'AFP cet agent d'entretien de 48 ans. «Je ne faisais que relayer des messages sur Facebook appelant à la mobilisation, comme tout le monde», explique-t-il. Mais la préfecture et le parquet ne l'ont pas entendu de cette oreille. Accusé d'être un des «meneurs» du mouvement dans sa ville, il aurait dû, selon eux, déclarer les rassemblements. «Il y a une volonté politique de dissuader les gens de descendre dans la rue»
Gardes à vue, perquisitions à leur domicile, convocations au tribunal... Un long cycle de «coups de pression» et d'«intimidations» qui va durer deux ans a alors démarré pour le militant et ses proches. Jugé trois fois pour entrave à la circulation et outrage à personne dépositaire de l'autorité publique – il avait crié «Castaner assassin» lors d'un déplacement du ministre de l'Intérieur de l'époque – Frédéric Vuillaume a été interdit de manifester et condamné à payer au total huit amendes.
Lire aussi Manifestants verbalisés pour un autocollant ou un tract ? Ce que dit le droit
Sa femme a été mise en examen à deux reprises et son beau-fils de 22 ans, au casier judiciaire vierge, a écopé en février 2019 d'un an de prison dont six mois ferme pour avoir lancé un pétard mortier. «Les violences lors des manifestations sont une préoccupation légitime, mais il y a une volonté politique de faire des exemples et dissuader les gens de descendre dans la rue», affirme à l'AFP Marco Perolini, chercheur pour la France à Amnesty International.
Selon ce dernier, les infractions, souvent formulées «de manière trop vague», amènent la justice à prononcer des sanctions «disproportionnées» contre des manifestants pacifiques. Par ailleurs, «les manifestants se retrouvent régulièrement arrêtés et poursuivis pour "regroupement en vue de participer à des violences" sur la base de simples soupçons», ajoute-t-il.
Selon les statistiques officielles, 1 192 personnes ont été condamnées pour cette infraction en 2019. «On peut se retrouver en prison sans avoir rien fait» Julien et Gilles ont été arrêtés et fouillés le 17 février 2019 alors qu'ils rejoignaient un blocage de rond-point à Toulouse. Dans leurs poches, la police a trouvé des fusées de détresse, un masque de ski et un masque anti-poussière. Après vingt-quatre heures en garde à vue, les deux quarantenaires ont été poursuivis pour «participation à un attroupement en vue de préparer des violences» et «port de fumigènes sans but légitime».
RépondreSupprimerLire aussi Le SNJ et la LDH déposent un référé contre le nouveau «schéma national de maintien de l’ordre»
Libérés sous caution, ils n'ont plus eu le droit de mettre le pied à Toulouse dans l'attente de leur procès. Deux mois plus tard, le tribunal correctionnel a déclaré la procédure «nulle et non avenue». Mais là encore, le parquet a fait appel de la décision. Ils ont finalement été acquittés faute de preuves en décembre 2019.
«Je réfléchis à deux fois avant d'assister à une manifestation, vu qu'aujourd'hui on peut se retrouver en prison sans avoir rien fait», témoigne Gilles, sous couvert d'anonymat, dans le rapport. Selon Amnesty, la répression des manifestants s'est accrue avec l'adoption de nouvelles lois, notamment celle d'avril 2019 pénalisant des comportements qui ne constituaient pas auparavant un délit, comme se couvrir le visage. En 2020, la crise sanitaire a été l'occasion d'étendre davantage les restrictions au droit de manifester : selon l'ONG, 85 personnes ont été condamnées à des amendes pour avoir manifesté en mai et juin.
https://francais.rt.com/france/79219-acharnement-judiciaire-amnesty-international-denonce-traitement-manifestants-gilets-jaunes-france
Washington Utility: «Plus de vent» ou de solaire !
RépondreSupprimer29 septembre 2020
Invité «Ha Ha!» par David Middleton
«No more wind.» Le service public de l'État de WA remet en question l'efficacité des parcs éoliens pour la production d'électricité
PAR BILL VIRGIN CONTRIBUTING WRITER
19 SEPTEMBRE 2020
[…]
Les énergies renouvelables, une catégorie qui peut également inclure des formes solaires et plus exotiques comme la géothermie ou les marées, aideront, selon la théorie, à «décarboniser» le portefeuille de production de charbon et de gaz naturel de la région, conduisant finalement à un «tout vert» grille éléctrique.
Pour atteindre cet objectif, il faudra beaucoup plus d'énergie solaire et beaucoup plus de vent, ce qui rend d'autant plus intéressant qu'un service public rompt avec l'orthodoxie énergétique en disant: «Plus de vent».
[…]
[D] ans un rapport récemment publié, «Perspectives des politiques d’énergie éolienne et d’énergie propre», les commissaires du service public affirment qu’ils «ne soutiennent pas le développement de l’énergie éolienne dans le Nord-Ouest».
Plus de parcs éoliens à grande échelle, disent-ils, «contribueront très peu à maintenir la fiabilité du réseau électrique régional et n'aideront pas Benton PUD à résoudre nos problèmes de déficit énergétique saisonnier» (lorsqu'il a besoin d'acheter de l'électricité supplémentaire pour les pics d'hiver et d'été) augmenter les tarifs des clients, ne contribuera pas de manière significative à la réduction des gaz à effet de serre qui contribuent au changement climatique, nuira aux revenus que les services publics comme Benton reçoivent de la vente de l'hydroélectricité excédentaire et encombrera inutilement les «collines pittoresques, les canyons et les vues sur le désert dans notre région pour peu ou pas d’avantages environnementaux nets. »
«Nous continuons de sonner l'alarme concernant le risque inacceptablement élevé de pannes de réseau électrique dans le nord-ouest du Pacifique, précipité par des politiques d'énergie propre trop agressives et une dépendance croissante à l'énergie éolienne pour remplacer les centrales à charbon en retraite», déclarent les commissaires dans un communiqué de presse. «Benton PUD demande au gouverneur Inslee et aux législateurs de l’État de tirer des leçons de l’expérience de la Californie et de croire ce que les services publics de l’État de Washington leur disent. Les pannes de courant continuelles mettent en péril la santé, la sécurité et le bien-être de tous les citoyens et ne peuvent être acceptées dans une région qui, grâce à l'hydroélectricité, fait l'envie de la nation en matière d'électricité propre et bon marché ...
«Alors que le développement de parcs éoliens peut être politiquement à la mode et plaire à beaucoup dans le grand public en tant qu'harmonisation de la nature avec la production d'électricité, la science et l'économie indiquent qu'alimenter la civilisation moderne avec des ressources de production intermittentes comme l'énergie éolienne et solaire a un niveau financier élevé et coût environnemental. »
[…]
Mais comme l'illustre le rapport Benton PUD, ce n'est pas parce que ces parcs éoliens sont des ressources «vertes» autoproclamées qu'ils sont dispensés de s'interroger directement sur le niveau de réseau régional, les consommateurs et les entreprises auxquels on demande compter sur le vent devrait vraiment.
RépondreSupprimerLe News Tribune
«Plus de vent.»
Les tarifs d'électricité résidentiels à Washington sont en moyenne de 9,85 ¢ / kWh, le deuxième plus bas du pays.
L’état de la ressource éolienne de Washington fait plutôt défaut…
- voir carte sur site -
Carte des ressources éoliennes de Washington. NREL
À titre de comparaison, voici la carte des ressources éoliennes du Texas…
- voir carte sur site -
Carte des ressources éoliennes du Texas. NREL
Même avec sa ressource éolienne de classe mondiale, le Texas ne produit en moyenne que 20% de son électricité à partir de l'énergie éolienne.
- voir graphique sur site -
Production d'électricité au Texas 2019 par source. ERCOT
Avec une ressource éolienne terrestre minimale, une ressource hydroélectrique abondante et l'un des tarifs d'électricité les plus bas du pays, le district de services publics de Benton fait preuve de sagesse en disant «Plus de vent».
https://wattsupwiththat.com/2020/09/29/washington-utility-no-more-wind-or-solar/
La Californie remplacera Cuba en tant que capitale mondiale des voitures anciennes
RépondreSupprimerPar Ronald Stein
25 septembre 2020
Nous avons tous vu les photos de Cuba avec toutes leurs voitures anciennes des années 40, 50 et 60. Eh bien, ces photos de Cuba peuvent être un prélude à ce à quoi ressemblera la Californie dans les décennies à venir.
Le gouverneur s'est convaincu que les incendies de forêt dévastateurs dans l'État sont une conséquence directe du changement climatique et fait tout ce qui est en son pouvoir pour changer le monde. Le gouverneur ignore les faits selon lesquels les données du USDA Forest Service documentent le plus grand nombre d'incendies de forêt survenus entre 1928 et 1936 et qu'aujourd'hui, ils représentent un dixième du record. c'est-à-dire une réduction de 90 pour cent de la superficie brûlée par rapport à il y a près d'un siècle.
Plutôt que de laisser les Californiens conduire des véhicules plus économes en carburant dans les décennies à venir, les actions de Newsom visant à supprimer progressivement la vente de véhicules à essence d'ici 2035 donneront très probablement à la Californie un aspect de Cuba dans les décennies à venir. Ceci, avec des véhicules à essence d'époque réenregistrés en permanence chaque année, qui sont moins économes en carburant et plus polluants en matière d'émissions que les véhicules plus récents à essence de pointe qui seront interdits dans l'État.
Le gouverneur veut ajouter plus de demandes de charge électrique à un programme énergétique dysfonctionnel qui a déjà fermé une centrale nucléaire et trois centrales au gaz naturel ces dernières années. Ils ont cinq autres à fermer dans le réticule - la dernière centrale nucléaire de Diablo Canyon et quatre autres centrales au gaz naturel.
La Californie importe plus d'électricité que tout autre État - actuellement à 32% du nord-ouest et du sud-ouest et ils ont un ESPOIR dysfonctionnel que d'autres États seront en mesure de produire suffisamment d'électricité pour répondre aux demandes de l'État.
Les actions du Gouverneur soutiennent le fait de sauter dans le train EV, sachant que les VE ont un côté très sombre des atrocités environnementales et de la transparence inexistante des violations des droits de l’homme commises dans d’autres pays. Dont tous deux sont directement liés à l'exploitation minière pour les minéraux et métaux exotiques nécessaires aux batteries EV.
Les véhicules à émissions nulles et à faibles émissions proviennent généralement des propriétaires de voitures hybrides et électriques qui sont un groupe d'érudits; plus de 70% des répondants ont un diplôme collégial ou postuniversitaire de quatre ans, ce qui peut expliquer que le revenu moyen des ménages des acheteurs de véhicules électriques (VE) dépasse 200 000 $. Si vous n'êtes pas dans cet échelon plus instruit et dans la société à revenu élevé, il se peut que vous n'ayez pas d'appétit pour un véhicule électrique.
La croissance des revenus de nombreux Californiens a largement stagné, en particulier pour les travailleurs et les ménages les plus pauvres et les moins instruits. Ce serait les 39% qui représentent les Hispaniques et les 6% qui sont des Afro-Américains. Avec 45% de la population californienne - soit un énorme 18 des 40 millions d'habitants de l'État - étant hispaniques et afro-américains qui ne sont peut-être pas en mesure d'acheter de nouveaux véhicules, il y aura des ré-immatriculations continues de leurs véhicules actuels. pour les décennies à venir.
Dans un article récent du Los Angeles Times, citant les données d'Edmunds, le nombre de modèles électriques à batterie disponibles a plus que doublé de 2018 à 2019, mais les ventes de véhicules électriques ont bougé dans la mauvaise direction. En réponse aux efforts majeurs des fabricants, les horribles données sur les ventes de véhicules électriques montrent que seuls 325 000 véhicules électriques et hybrides rechargeables ont été vendus aux États-Unis en 2019, contre 349 000 en 2018. La moitié de tous les véhicules électriques en Amérique sont dans un seul État - Californie. Le reste du pays semble moins fasciné par les véhicules électriques.
RépondreSupprimerCes chiffres lamentables d'EV représentent un embarrassant lamentable 2% des 17 millions de véhicules de tous types vendus aux États-Unis en 2019. Les ventes en Californie représentaient plus de 10% de la nation, les ventes de véhicules en Californie ayant dépassé les 2 millions pendant trois années consécutives. Les constructeurs de véhicules électriques quittent-ils une falaise ? »
Les 31 millions de véhicules immatriculés de Californie consommaient 10 millions de gallons par jour de diesel et 42 millions de gallons par jour d’essence. En 2019-2020 et 2020-2021, on estimait que la consommation de carburant représentait 7,2 milliards de dollars et 7,5 milliards de dollars, respectivement pour les taxes. La taxe sur les carburants est l'une des nombreuses sources de revenus du programme de transport.
L’objectif du gouverneur de réduire les véhicules fonctionnant aux combustibles fossiles réduira également les fonds destinés à l’entretien des routes. Cela, car il en résultera une réduction des taxes sur les carburants et une réduction des frais pour les programmes de conformité environnementale. Des programmes tels que; le programme de plafonnement et d'échange, le programme de normes sur les carburants à faible émission de carbone et le programme de normes sur les carburants renouvelables, qui sont actuellement déversés sur les prix affichés à la pompe.
Le gouverneur Newsom a peut-être oublié que quel que soit le type de véhicule empruntant les routes, il existe d’énormes besoins de financement tant pour l’infrastructure de transport de la Californie que pour les programmes de conformité environnementale issus des pompes à essence. La Californie compte près de 400 000 kilomètres de routes qui dépendent fortement des taxes routières, la même assiette fiscale qui diminuera dans les décennies à venir. Ainsi, en plus d'acheter de nouveaux véhicules, les propriétaires peuvent penser qu'ils économisent de l'argent en n'achetant pas de carburant, mais faites attention - voici le programme VMT (Vehicle Kileage Tax) pour les véhicules-kilomètres parcourus sur les autoroutes pour que l'État récupère les revenus qu'ils perdent aux pompes à essence.
La danse du gouverneur continue !
https://www.cfact.org/2020/09/25/phasing-out-internal-combustion-could-make-california-vintage-car-capital-of-the-world/
Les éoliennes génèrent des montagnes de déchets
RépondreSupprimerPar Duggan Flanakin
28 septembre 2020
Les écologistes et les opportunistes de l'énergie éolienne (entrepreneurs qui profitent de crédits d'impôt trop généreux et de multiples autres subventions) veulent que vous croyiez que l'énergie éolienne est aussi pure «verte» que la neige nouvellement tirée et aussi bon marché que Taco Bell.
Ils ne vous parlent jamais des coûts - ou de la destruction de l'environnement - qu'ils vous ont cachés pendant des décennies. Mais la plupart des gouvernements, des médias d'information ou des médias sociaux non plus.
Selon John Timmer, rédacteur scientifique d'Ars Technica, les prix du matériel éolien baissent, alors même que les nouvelles conceptions d'éoliennes augmentent la puissance typique générée par chaque turbine. Timmer a admis que «l'éolien est encore moins cher pour le moment en raison d'un crédit d'impôt accordé à la production d'énergie renouvelable» [je souligne]. Il a averti que la suppression progressive des nombreuses incitations existantes pourrait certainement créer des incertitudes concernant le coût futur et la domination de l’énergie éolienne. Mais c’est à peu près tout.
Le rapport 2018 sur le marché des technologies éoliennes du ministère américain de l'Énergie a déclaré avec éloge: «Avec le soutien des incitations fiscales fédérales, les prix des contrats d'achat d'énergie éolienne et solaire (PPA) sont maintenant inférieurs au coût prévu de la combustion du gaz naturel dans le cycle combiné au gaz existant unités."
Ceci en dépit du fait que les propres données du DOE montrent que le «facteur de capacité» de l’énergie éolienne (pourcentage du temps produisant réellement de l’électricité à pleine capacité) n’est que de 35%, contre 57% pour les centrales au gaz naturel et 92% pour le nucléaire. Dans de nombreux endroits, d'énormes installations éoliennes industrielles produisent de l'électricité bien en dessous de 30% de l'année. Les jours les plus chauds et les plus froids, il est souvent proche de zéro. C’est pourquoi les centrales nucléaires ont produit 20% de l’électricité américaine en 2019, alors qu’elles n’avaient que 9% de la capacité de production du pays.
En plus d'être dépendantes des conditions météorologiques, intermittentes et peu fiables, les éoliennes couvrent de vastes étendues de terres; affectent les vues panoramiques et le flux du vent local, la température et l'humidité; et tuer les chauves-souris et les oiseaux de proie, sans sanctions en vertu des lois sur les oiseaux migrateurs ou les espèces en voie de disparition. Ils ont une durée de vie relativement courte et, en particulier pour les turbines océaniques, nécessitent des quantités massives de matières premières par rapport aux centrales à charbon, à gaz, hydroélectriques ou nucléaires. Leur extraction, leur traitement et leur fabrication entraînent également une énorme pollution de l'air et de l'eau, en particulier dans les pays lointains où de nombreuses aubes de turbine sont construites avant d'être expédiées en Amérique.
Tout cela est simplement ignoré. De même, vous serez peut-être surpris d'apprendre qu'aucune page de cet énorme rapport du DOE ne mentionne le terme «déchets d'éoliennes». La fiche d’information du DOE, «Faire progresser la croissance de l’industrie éolienne aux États-Unis: incitations fédérales, possibilités de financement et de partenariat» non plus. C’est comme si les éoliennes ne meurent jamais et ne laissent jamais rien derrière elles.
En règle générale, lorsque les turbines arrivent en fin de vie, le propriétaire du projet remplace les anciennes turbines et pales par des modèles plus récents; seules quelques entreprises ont choisi le démantèlement et l'enlèvement totaux. Certains États (plus récemment le Texas et la Caroline du Nord) et certaines localités ont leurs propres normes. Mais les seules normes fédérales (supervisées par le Bureau of Land Management) concernent les installations situées sur les terres fédérales.
RépondreSupprimerLa fiche d'information du DOE fournit des informations sur quatre programmes de crédit d'impôt, trois programmes de prêts et de subventions, quatre sources de subventions de R&D et d'accords de coopération, et cinq sources de subventions de déploiement technologique - ainsi qu'un certain nombre de possibilités de partenariat avec les laboratoires nationaux du DOE.
Mais il est silencieux sur les déchets d'éoliennes, y compris les énormes fondations en béton et en barres d'armature, et les pales d'une longueur maximale de 107 mètres (351 pieds). Il en va de même pour la plupart des politiciens, des défenseurs du vent et des publications sur l'énergie éolienne. En effet, les fondations et les aubes de turbine ne sont généralement pas recyclables, économiquement ou non.
Le volume de déchets d'éoliennes devrait grimper dans les années à venir, les déchets miniers et industriels, les déchets de service et les déchets en fin de vie étant les principales sources. On estime qu'il y aura 43 millions de tonnes de déchets de pales dans le monde d'ici 2050. La Chine devrait être responsable de la production de 40% des déchets, suivie de l'Europe (25%) et des États-Unis (19%).
Basée à Londres, Principia Scientific International appelle les aubes de turbine «un amalgame toxique de composites uniques, de fibre de verre, d'époxy, de mousse de polychlorure de vinyle, de mousse de polyéthylène téréphtalate, de bois de balsa et de revêtements en polyuréthane. Fondamentalement, il y a trop de crapola plastique-composite-époxy qui ne vaut pas la peine d'être recyclé. " Jusqu'à ce que de meilleures méthodes soient trouvées, les décharges sont l'une des rares options.
Dans l'Union européenne, les lames usagées sont découpées et brûlées dans des fours ou des centrales électriques. Mais pas aux USA.
Un semi-remorque séparé est nécessaire pour transporter chaque lame vers une décharge, et leur coupe nécessite un équipement spécialisé puissant. Avec quelque 8 000 lames par an déjà retirées du service uniquement aux États-Unis, cela représente 32 000 camions au cours des quatre prochaines années; dans quelques années, les chiffres seront cinq fois plus élevés.
Certaines entreprises d'énergie éolienne coupent les énormes pales en courtes sections avant de les envoyer aux décharges, car la plupart des décharges manquent d'outils de coupe. Les pales des turbines d'aujourd'hui sont 20% plus longues et leurs tours jusqu'à 200 pieds plus hautes que la plupart de celles actuellement enfouies.
Les coûts d'élimination des turbines sont de plus de 400 000 $ chacun. Cela signifie 24 milliards de dollars pour éliminer les 60000 turbines actuellement utilisées aux États-Unis.Le coût et le coût des décharges existantes augmenteront à mesure que de plus en plus de pales, plus longues et plus lourdes atteindront leur fin de vie.
Au cours des 20 prochaines années, les États-Unis à eux seuls pourraient avoir à éliminer 720000 tonnes de déchets de lame. Pourtant, un rapport de 2018 prévoyait une baisse de 15% de la capacité d'enfouissement aux États-Unis d'ici 2021, avec seulement 15 ans de capacité restante. Nous devrons autoriser des décharges entièrement nouvelles simplement pour traiter les déchets des éoliennes - au sommet des montagnes de déchets solaires et de batteries.
RépondreSupprimerMais ce n'est que la pointe de l'iceberg. La Fondation Locke cite des études de l'Université du Kansas confirmant que les parcs éoliens créent des conditions de vol dangereuses. La force de rotation des éoliennes peut créer des turbulences extrêmes qui rendent le vol dangereux et l'atterrissage à proximité presque impossible. En effet, un comté du Michigan interdit aux ambulances aériennes de secourir des citoyens vivant à proximité de parcs éoliens, en raison de problèmes de sécurité.
De plus, la production d’électricité aux États-Unis uniquement aujourd’hui avec l’énergie éolienne pourrait réchauffer les températures de surface continentales des États-Unis de 0,24 ° C (0,43 ° F), avec un effet de réchauffement plus fort la nuit. Il ne s'agit que d'un dixième du réchauffement généré par les systèmes solaires photovoltaïques, mais ce n'est pas insignifiant - et plus le parc éolien est grand, plus le réchauffement localisé est important.
En 2013, lorsque les turbines étaient plus petites qu'aujourd'hui, Lafarge North America a déclaré qu'il fallait environ 750 verges cubes (2 500 000 livres) de béton (plus les barres d'armature) pour ancrer une seule éolienne; Nextera Wind a admis utiliser plus de 800 tonnes de béton par turbine plus petite. (Ces chiffres n'incluent pas le béton et l'asphalte importants nécessaires pour améliorer les routes rurales afin de gérer les composants lourds des turbines.)
De plus, la fabrication du béton est déjà le troisième plus grand émetteur de (frisson!) De dioxyde de carbone - après la combustion du charbon, du pétrole et du gaz naturel. Elle nécessite également près d’un dixième de la consommation d’eau industrielle dans le monde.
Pour résumer, les parcs éoliens nécessitent beaucoup de béton émettant du dioxyde de carbone, d'acier, d'aluminium, de plastiques, de métaux des terres rares et d'autres matériaux. Ils perturbent les flux d'air naturels. Ils déciment les populations d'oiseaux et de chauves-souris et provoquent des infrasons et des scintillements de lumière qui nuisent à la santé humaine, tout en produisant relativement peu d'électricité à faible capacité et à un coût élevé. Les pales de turbine mortes submergent les décharges.
Pourtant, les partisans voudraient vous faire croire que l'énergie éolienne est bon marché, propre, verte, renouvelable et durable. La blague du Green New Deal serait drôle, si elle n’était pas aussi coûteuse économiquement et écologiquement.
https://www.cfact.org/2020/09/28/wind-turbines-generate-mountains-of-waste/
Hyperinflation, fascisme et guerre, le « déjà vu » qui nous attend
RépondreSupprimerMatthew Ehret
L'Échelle de Jacob
lun., 28 sept. 2020 16:28 UTC
Alors que l'attention du monde est absorbée par les changements tectoniques qui se déroulent à travers l'Amérique comme « une tempête parfaite » de guerre civile, et de coup d'État militaire menaçant d'annuler à la fois les élections et les fondations mêmes de la république, quelque chose de très inquiétant a « échappé au radar » de la plupart des observateurs.
Ce quelque chose est l'effondrement financier des banques transatlantiques qui menace de déclencher le chaos dans le monde. C'est cet effondrement qui sous-tend les efforts désespérés déployés par les néo-conservateurs pour une guerre totale avec la Russie, la Chine et d'autres membres de l'Alliance multipolaire en pleine croissance aujourd'hui.
Dans de récents articles, j'ai mentionné que la «solution» proposée par la Banque d'Angleterre face à cette explosion financière imminente de la bulle des dérivés de 1,5 quadrillion de dollars est placée sous le couvert d'une «Grande réinitialisation mondiale» [Great Global Reset] qui est un effort horrible et désespéré d'utiliser la COVID-19 comme couverture pour l'imposition d'un nouveau système d'exploitation de l'ordre mondial post-covid. Étant donné que les «règles» de ce nouveau système sont très similaires à la «solution» de la Banque d'Angleterre en 1923 pour régler le chaos économique allemand, qui a finalement nécessité un mécanisme de gouvernance fasciste pour imposer aux masses ce nouveau système, je souhaite approfondir les causes et les effets de l'effondrement totalement inutile de l'Allemagne de Weimar dans l'hyperinflation et le chaos au cours de la période 1919-1923.
Dans cet essai, j'irai plus loin en examinant comment ces mêmes architectes de l'hyper-inflation ont failli établir une dictature mondiale des banquiers en 1933 et comment cette première tentative de Nouvel Ordre Mondial a heureusement déraillé suite au combat audacieux qui a été mené à partir des livres d'histoire du peuple.
Nous étudierons en profondeur comment une guerre majeure a éclaté en Amérique dirigée par des patriotes anti-impériaux opposés aux forces de Wall Street et du Deep State de Londres et nous examinerons comment ce choc des paradigmes a atteint son paroxysme en 1943-1945.
Cette étude historique n'est pas menée à des fins de divertissement et ne doit pas non plus être considérée comme un exercice purement académique, mais est motivée par le simple fait que le monde arrive à un effondrement systémique total et à moins que certains faits, supprimés de l'histoire du XXe siècle, ne soient remis à la lumière du jour, ces forces, qui ont détruit la mémoire collective de ce que nous étions autrefois, resteront aux commandes, pendant que la société sera entraînée vers une nouvelle ère de fascisme et de guerre mondiale.
Versailles et la destruction de l'Allemagne
La Grande-Bretagne avait été chef de file de l'orchestration de la Première Guerre mondiale et de la destruction de l'alliance potentielle germano-russo-américano-ottomane qui avait commencé à prendre forme à la fin du XIXe siècle, comme l'idiot Kaiser Guillaume II l'avait découvert - bien que malheureusement trop tard - quand il disait :
«Le monde sera englouti dans la plus terrible des guerres, dont le but ultime est la ruine de l'Allemagne. L'Angleterre, la France et la Russie ont conspiré pour notre annihilation... c'est la pure vérité de la situation qui a été lentement mais sûrement créée par Edouard VII».
RépondreSupprimerTout comme l'oligarchie britannique a géré la guerre, elle a également organisé la conférence des réparations en France qui, entre autres, a imposé des remboursements de dette impossibles à une Allemagne vaincue et a créé la Société des Nations qui devait devenir l'instrument d'un «ordre mondial post-nations». Lloyd George a dirigé la délégation britannique aux côtés de son assistant Philip Kerr (Lord Lothian), Leo Amery, Lord Robert Cecil et Lord John Maynard Keynes qui avaient un programme à long terme pour instaurer une dictature mondiale. Toutes ces personnalités étaient membres du nouveau mouvement émergent Round Table, qui avait pris le contrôle total de la Grande-Bretagne en évinçant Asquith en 1916, et qui est au cœur de «l'État profond» aujourd'hui.
Après le démantèlement de l'armée et de la marine allemandes par l'armistice de 1918, la nation autrefois puissante a été contrainte de payer l'impossible somme de 132 milliards de marks or aux vainqueurs et a dû renoncer à des territoires représentant 10% de sa population - Alsace-Lorraine, Ruhr et Silésie du Nord - qui constituait 15% de ses terres arables, 12% de son cheptel, 74% de son minerai de fer, 63% de sa production de zinc et 26% de son charbon. L'Allemagne a également dû abandonner 8 000 locomotives, 225 000 wagons et toutes ses colonies. C'était un exercice de pillage effréné.
L'Allemagne n'a eu que très peu d'options. Les taxes ont été augmentées et les importations ont été entièrement supprimées, tandis que les exportations augmentaient. Cette politique - qui rappelle les techniques d'austérité du FMI en usage aujourd'hui - a complètement échoué car les deux ont chuté de 60%. L'Allemagne a renoncé à la moitié de son or et, malgré cela, le montant de la dette a été à peine entamé. En juin 1920, la décision fut prise de lancer une nouvelle stratégie, la planche à billets. Plutôt que le «remède miracle» auquel les monétaristes désespérés croyaient bêtement, cette solution a abouti à une dévaluation exponentielle de la monnaie en hyperinflation. De juin 1920 à octobre 1923, la masse monétaire en circulation est devenue astronomique. En juin 1922, 300 marks s'échangeaient contre un dollar US et en novembre 1923, il fallait 42 milliards de marks pour obtenir ce dollar US !
Des images d'Allemands poussant des brouettes d'argent liquide dans la rue sont toujours visibles, juste pour acheter un paquet de beurre et du pain - 1 kg de pain était vendu pour 428 milliards de marks en 1923.
Avec la perte de valeur de la monnaie, la production industrielle a chuté de 50%, le chômage est passé à plus de 30% et l'apport alimentaire s'est effondré de plus de la moitié par rapport aux niveaux d'avant-guerre. Le film de 1922 du réalisateur allemand Fritz Lang, Dr.Mabuse (The Gambler), a révélé la folie de l'effondrement de la population allemande dans la spéculation, alors que ceux qui en avaient les moyens commençaient à parier contre le mark allemand afin de se protéger, contribuant ainsi seulement à faire effondrer le mark de l'intérieur. Cela rappelle beaucoup les Américains qui vendent aujourd'hui à découvert le dollar américain plutôt que de se battre pour une solution systémique.
Il y avait de la résistance
RépondreSupprimerLes effets sombres de Versailles n'étaient pas inconnus et le destin de l'Allemagne, pollué par les nazis, était tout sauf prédéterminé. C'est un fait prouvé, souvent omis des livres d'histoire, que les forces patriotiques de Russie, d'Amérique et d'Allemagne ont tenté courageusement de changer la trajectoire tragique de l'hyperinflation et du fascisme qui auraient empêché la montée d'Hitler et de la Seconde Guerre mondiale si leurs efforts n'avaient pas été sabotés.
De l'Amérique même, une nouvelle équipe présidentielle sous la direction de William Harding a rapidement renversé l'agenda pro-Société des Nations du président furieusement anglophile Woodrow Wilson. Un industriel américain de premier plan nommé Washington Baker Vanderclip, qui avait dirigé le plus grand accord commercial de l'histoire avec la Russie à hauteur de 3 milliards de dollars en 1920, avait qualifié Wilson d'« autocrate inspiré par le gouvernement britannique ». Contrairement à Wilson, le président Harding a à la fois soutenu l'accord commercial américano-russe et sapé la Société des Nations en renforçant la souveraineté américaine, déclarant les traités bilatéraux avec la Russie, la Hongrie et l'Autriche hors du contrôle de la Société des Nations en 1921. Le mouvement Round Table, nouvellement formé par les britanniques aux États-Unis - sous le nom de Council on Foreign Relations [qui existe encore à ce jour, NdT] - n'a pas été satisfait.
Au moment où Harding manœuvrait pour reconnaître l'Union soviétique et établir une entente avec Lénine, le grand président mangea quelques « mauvaises huîtres » et mourut le 2 août 1923. Bien qu'aucune autopsie n'ait jamais été réalisée, sa mort amena une décennie de contrôle anglophile sur Wall Street, et mit fin à toute opposition au gouvernement mondial par la présidence. Cette période a abouti à la bulle spéculative des années folles dont le crash du vendredi noir de 1929 qui a failli déclencher un enfer fasciste en Amérique.
Le traité de Rapallo entre la Russie et l'Allemagne est saboté
Après des mois d'organisation, les principaux représentants de la Russie et de l'Allemagne sont convenus d'une solution alternative au Traité de Versailles qui aurait donné une nouvelle vie aux patriotes allemands et établi une puissante amitié russo-allemande en Europe qui aurait bouleversé d'autres programmes néfastes.
Sous la direction de l'industriel allemand, et ministre des Affaires étrangères, Walter Rathenau, et de son homologue le ministre russe des Affaires étrangères Georgi Chicherin, le traité a été signé à Rapallo, en Italie, le 16 avril 1922 sur la base du pardon de toutes les dettes de guerre et d'un renoncement à toutes les revendications territoriales de chaque côté. Le traité stipulait que la Russie et l'Allemagne « coopéreraient dans un esprit de bonne volonté mutuelle pour répondre aux besoins économiques des deux pays ».
Lorsque Rathenau a été assassiné par une cellule terroriste appelée Organization Consul le 24 juin 1922, le succès du Traité de Rapallo a perdu de son élan et la nation est tombée dans une vague encore plus profonde de chaos et d'impression d'argent. L'Organization Consul avait organisé l'assassinat de plus de 354 personnalités politiques allemandes entre 1919 et 1923, et quand il a été interdit en 1922, le groupe a simplement changé de nom et s'est transformé en d'autres groupes paramilitaires allemands - tels que le Freikorps - devenant le bras militaire du nouveau parti national-socialiste.
1923 - La solution de la City de Londres est imposée
RépondreSupprimerLorsque l'explosion hyper inflationniste de l'Allemagne a abouti à une paralysie totale de l'État, une solution a pris la forme du « Plan Dawes » de Wall Street, qui a nécessité l'utilisation d'un golem formé à Londres du nom de Hjalmar Schacht. Présenté pour la première fois en tant que commissaire aux devises en novembre 1923 et bientôt président de la Reichsbank, le premier acte de Schacht fut de rendre visite au gouverneur de la Banque d'Angleterre, Montagu Norman, à Londres, qui lui présenta un plan pour procéder à la restructuration de l'Allemagne. Schacht est revenu pour « résoudre » la crise avec le même poison qui l'avait provoquée.
D'abord annonçant une nouvelle devise appelée rentenmark échangeant un milliard de reichsmarks pour un nouveau rentenmark, les Allemands ont été de nouveau spoliés. Cette nouvelle monnaie fonctionnerait selon de « nouvelles règles » jamais vues auparavant dans l'histoire de l'Allemagne : les privatisations massives ont conduit les conglomérats anglo-américains à acheter des entreprises publiques. IG Farben, Thyssen, Union Banking, Brown Brothers Harriman, Standard Oil, JP Morgan et Union Banking ont pris le contrôle des finances, des mines et des intérêts industriels de l'Allemagne sous la supervision de John Foster Dulles, Montagu Norman, Averill Harriman et d'autres acteurs de l'État profond. Cela a été exposé dans le film de 1961 Jugement à Nuremberg de Stanley Kramer.
Schacht a ensuite réduit le crédit aux industries, augmenté les impôts et imposé une austérité massive sur les « dépenses inutiles ». 390 000 fonctionnaires ont été licenciés, les syndicats et les négociations collectives ont été détruits et les salaires ont été réduits de 15%.
Comme on peut l'imaginer, cette destruction de la vie après l'enfer de Versailles était intolérable et les troubles civils ont commencé à déborder d'une manière telle que même les puissants banquiers de Londres-Wall Street, et leurs mercenaires, ne pouvaient pas les contrôler. Un exécuteur était nécessaire, sans que les institutions démocratiques de la république ne le gênent, pour imposer l'économie de Schacht au peuple. Un peintre paysagiste raté, qui avait fait des vagues dans un putsch au Beerhall de Munich le 8 novembre 1923, était parfait.
Une dernière tentative pour sauver l'Allemagne
Bien qu'Hitler ait pris le pouvoir au cours de la décennie à venir d'économie schachtienne, un dernier effort républicain a été fait pour empêcher l'Allemagne de plonger dans un enfer fasciste sous la forme de la victoire électorale de novembre 1932 du général Kurt von Schleicher à la chancellerie allemande. Schleicher avait été co-architecte de Rapallo aux côtés de Rathenau une décennie plus tôt et était un fervent partisan du programme de travaux publics et d'améliorations domestiques de la Friedrich List Society, promu par l'industriel Wilhelm Lautenbach. Le soutien public au parti nazi s'est effondré et il s'est retrouvé en faillite. Hitler était tombé dans la dépression et envisageait même de se suicider quand « un coup d'État légal » a été déclenché par l'élite anglo-américaine, entraînant l'afflux de fonds de Wall Street dans les caisses nazies.
Le 30 janvier 1933, Hitler accéda à la chancellerie où il prit rapidement des pouvoirs dictatoriaux sous « l'état d'urgence » causé par l'incendie du Reichstag en mars 1933. En 1934, la Nuit des longs couteaux vit le général Schleicher et des centaines d'autres patriotes allemands assassinés et il ne fallut que quelques années avant que le monstre Frankenstein de la ville de Londres-Wall Street ne fasse irruption dans le monde.
Comment le crash de 1929 a été fabriqué
RépondreSupprimerAlors que tout le monde sait que le krach boursier de 1929 a déclenché quatre années d'enfer en Amérique qui s'est rapidement propagé à travers l'Europe sous la grande dépression, peu de gens ont réalisé que ce n'était pas inévitable, mais plutôt une éruption contrôlée.
Les bulles des années 1920 se sont déchaînées avec la mort prématurée du président William Harding en 1923 et se sont développées sous la direction attentive du président de JP Morgan, Coolidge, et du financier Andrew Mellon, secrétaire au Trésor, qui ont déréglementé les banques, imposé l'austérité au pays et concocté un programme de prêts aux courtiers permettant aux spéculateurs d'emprunter avec un effet de levier de 90% sur leurs actions. Wall Street a été déréglementée, les investissements dans l'économie réelle ont été interrompus dans les années 1920 et la folie est devenue la norme. En 1925, les prêts aux courtiers totalisaient 1,5 milliard de dollars et passaient à 2,6 milliards de dollars en 1926 pour atteindre 5,7 milliards de dollars à la fin de 1927. En 1928, le marché boursier était surévalué quatre fois !
Lorsque la bulle fut suffisamment gonflée, un moment a été décidé pour coordonner un « appel » de marge massif sur les prêts aux courtiers. Comme on pouvait s'y attendre, personne ne pouvait les payer, entraînant un effondrement des marchés. Ceux qui étaient « initiés » se sont entretenus avec les « clients privilégiés » de JP Morgan et d'autres géants de la finance vendant avant le krach, puis achetant les actifs physiques des États-Unis pour quelques centimes du dollar. Une personne notable qui a fait fortune de cette manière était Prescott Bush de Brown Brothers Harriman, qui a renfloué le parti nazi en faillite en 1932. Ces financiers avaient une allégeance étroite avec la ville de Londres et ont coordonné leurs opérations à travers le système de banque centrale privée de la Réserve fédérale américaine et de la Banque des règlements internationaux.
L'enfer vivant de la Grande dépression
Tout au long de la Grande dépression, la population a été poussée à ses limites, rendant l'Amérique très vulnérable au fascisme alors que le chômage montait en flèche à 25%, la capacité industrielle s'effondrait de 70% et les prix agricoles s'effondraient bien en dessous du coût de production, accélérant les saisies et les suicides. Des économies de toute une vie ont été perdues lorsque 4 000 banques ont fait faillite.
Ce désespoir s'est reproduit en Europe et au Canada, les fascistes épris d'eugénisme gagnant en popularité dans tous les domaines. L'Angleterre a vu la montée de l'Union britannique des fascistes de Sir Oswald Mosley en 1932, le Canada anglais avait sa propre solution fasciste avec la ligue de reconstruction sociale «Fabian Society» de Rhodes Scholar - qui a repris plus tard le Parti libéral - appelant à la « gestion scientifique de la société ». Le magazine Time avait fait la une avec le Duce plus de six fois en 1932 et les gens se faisaient dire que le fascisme était la solution économique à tous les malheurs économiques de l'Amérique.
Au milieu de la crise, la City de Londres s'est retirée de l'étalon-or en 1931, ce qui était coup dur paralysant pour les États-Unis, car il a entraîné une fuite de l'or d'Amérique, provoquant une contraction plus profonde de la masse monétaire et donc une incapacité à répondre à la dépression. Les produits britanniques envahissaient simultanément les États-Unis, écrasant le peu de production restante.
C'est dans cette atmosphère que se déroule l'une des batailles les moins comprises en 1933.
RépondreSupprimer1932 - Tentative de dictature des banquiers
En Allemagne, une victoire surprise du général Kurt Schleicher provoqua la défaite du parti nazi, dirigé par Londres, en décembre 1932, menaçant de libérer l'Allemagne de la tyrannie de la Banque centrale. Quelques semaines avant la victoire de Schleicher, Franklin Roosevelt a remporté la présidence américaine en menaçant de réglementer les banques privées et d'affirmer la souveraineté nationale sur la finance.
Voyant son projet de fascisme mondial s'évanouir, la City de Londres a annoncé qu'un nouveau système mondial contrôlé par les banques centrales devait être créé à la hâte. Leur objectif était d'utiliser la crise économique comme excuse pour retirer aux États-nations tout pouvoir sur la politique monétaire, tout en renforçant le pouvoir des banques centrales indépendantes en tant qu'exécutantes de «budgets mondiaux équilibrés».
En décembre 1932, une conférence économique «pour stabiliser l'économie mondiale» fut organisée par la Société des Nations sous la direction de la Banque des règlements internationaux (BRI) et de la Banque d'Angleterre. La BRI a été créée en tant que «Banque centrale des banques centrales» en 1930 afin de faciliter les remboursements de la dette de la Première Guerre mondiale et a été un instrument crucial pour le financement de l'Allemagne nazie, longtemps après le début de la Seconde Guerre mondiale. La Conférence économique de Londres a réuni 64 nations, dans un environnement contrôlé, présidée par le Premier ministre britannique, et ouverte par le roi lui-même.
Une résolution adoptée par le Comité monétaire de la Conférence déclarait :
« La conférence considère qu'il est essentiel, afin de fournir à un étalon-or international le mécanisme nécessaire à un fonctionnement satisfaisant, que des banques centrales indépendantes, dotées des pouvoirs et de la liberté nécessaires pour mener une politique monétaire et de crédit appropriée, soient créées dans les pays développés n'ayant pas à l'heure actuelle d'institution bancaire centrale adéquate» et que «la conférence souhaite réaffirmer la grande utilité d'une coopération étroite et continue entre les banques centrales. La Banque des règlements internationaux devrait jouer un rôle de plus en plus important non seulement en améliorant les contacts, mais aussi en tant qu'instrument d'action commune.»
Faisant écho à la fixation moderne de la Banque d'Angleterre sur «l'équilibre mathématique», les résolutions déclaraient que le nouvel étalon-or mondial contrôlé par les banques centrales était nécessaire «pour maintenir un équilibre fondamental de la balance des paiements» des pays. L'idée était de priver les États-nations de leur pouvoir de générer et d'attribuer des crédits pour leur propre développement.
FDR torpille la conférence de Londres
La résistance du chancelier Schleicher à la dictature des banquiers a été réglée par un «coup d'État en douceur» évinçant le chef patriotique en faveur d'Adolph Hitler - sous le contrôle d'un jouet de la Banque d'Angleterre nommé Hjalmar Schacht - en janvier 1933, Schleicher étant assassiné l'année suivante. En Amérique, une tentative d'assassinat sur Roosevelt a été déjouée le 15 février 1933, quand une femme a fait tomber l'arme de la main d'un anarchiste-franc-maçon à Miami, entraînant la mort du maire de Chicago, Cermak.
Sans le cadavre de FDR, la conférence de Londres a rencontré un obstacle insurmontable, car FDR a refusé toute coopération américaine. Roosevelt a reconnu la nécessité d'un nouveau système international, mais il savait aussi qu'il devait être organisé par des États-nations souverains subordonnés au bien-être général du peuple et non par des banques centrales dédiées au bien-être de l'oligarchie. Avant que des changements internationaux ne puissent se produire, les États-nations, castrés par les effets de la dépression, devaient d'abord se remettre économiquement afin de rester au-dessus du pouvoir des financiers.
RépondreSupprimerEn mai 1933, la conférence de Londres s'est effondrée lorsque FDR s'est plaint que l'incapacité de la conférence à aborder les vrais problèmes de la crise est «une catastrophe équivalant à une tragédie mondiale» et que la fixation sur la stabilité à court terme était «un vieux fétiche de soi-disant banquiers internationaux». FDR a poursuivi :
« Les États-Unis recherchent le type de dollar qui, dans une génération, aura le même pouvoir d'achat et de remboursement de la dette que la valeur en dollars que nous espérons atteindre dans un proche avenir. Cet objectif signifie plus pour le bien des autres nations qu'un ratio fixe pour un mois ou deux. La fixation du taux de change n'est pas la vraie réponse. »
Les Britanniques ont rédigé une déclaration officielle disant que «la déclaration américaine sur la stabilisation rendait totalement inutile la poursuite de la conférence».
La guerre de FDR contre Wall Street
Le nouveau président a jeté le gant dans son discours inaugural du 4 mars en déclarant :
« Les changeurs de monnaie ont fui leurs hauts sièges dans le temple de notre civilisation. Nous pouvons maintenant restaurer ce temple aux anciennes vérités. Le succès de la restauration réside dans la mesure avec laquelle nous appliquons des valeurs sociales plus nobles que le simple profit monétaire ».
FDR a déclaré une guerre à Wall Street à plusieurs niveaux, à commencer par son soutien à la Commission Pecorra qui a envoyé des milliers de banquiers en prison et a dénoncé les activités criminelles au plus haut niveau de la structure du pouvoir de Wall Street qui a manipulé la dépression, acheté des emplois politiques et poussé le fascisme en avant. Ferdinand Pecorra, qui dirigeait la commission, a interpellé l'État profond lorsqu'il a déclaré que
« Ce petit groupe de financiers haut placé, contrôlant les ressorts mêmes de l'activité économique, détient plus de pouvoir réel que tout autre groupe similaire aux États-Unis. »
Le succès très médiatisé de Pecorra a permis à FDR d'imposer une réglementation radicale sous la forme, 1) de la séparation des banques Glass-Steagall, 2) de la réorganisation de la faillite, et 3) de la création de la Security Exchange Commission pour superviser Wall Street. Plus important encore, FDR a enlevé son pouvoir à la Réserve fédérale, contrôlée par Londres, en installant son propre homme en tant que président, l'industriel Mariner Eccles, qui l'a forcée à obéir aux ordres fédéraux pour la première fois depuis 1913, date de sa création, tout en créant un mécanisme de prêt « alternatif » en dehors du contrôle de la Fed appelé la Reconstruction Finance Corporation (RFC) qui est devenue le premier prêteur aux infrastructures en Amérique au cours des années 1930.
L'une des politiques les plus controversées pour lesquelles FDR est diabolisé aujourd'hui a été son abolition de l'étalon-or. L'étalon-or lui-même a restreint la masse monétaire à un échange strict d'or et de dollar papier, empêchant ainsi la construction des améliorations domestiques nécessaires pour relancer la capacité industrielle et remettre au travail des millions de chômeurs pour lesquels aucune ressource financière n'existait. C'est la manipulation des financiers internationaux qui en a fait une arme de destruction plutôt que de création à ce moment là. Étant donné que les prix des produits de base ont chuté plus bas que les coûts de production, il était vital d'augmenter le prix des produits par une forme d '« inflation contrôlée» afin que les usines et les exploitations agricoles puissent devenir solvables et malheureusement l'étalon-or l'empêchait. FDR a imposé des tarifs douaniers protecteurs pour favoriser la reprise agro-industrielle sur tous les fronts mettant fin à des années de libre-échange rapace.
RépondreSupprimerFDR a présenté sa philosophie politico-économique en 1934 :
« La vieille idée fallacieuse des banquiers d'un côté et du gouvernement de l'autre, comme étant des unités plus ou moins égales et indépendantes, est morte. Le gouvernement, par la nécessité des choses, doit être le chef, doit être le juge, des intérêts conflictuels de tous les groupes de la communauté, y compris les banquiers. »
Le vrai New Deal
Une fois libéré des entraves des banques centrales, FDR et ses alliés ont pu amorcer une véritable reprise en rétablissant la confiance dans le secteur bancaire. Dans les 31 jours suivant, 75% des banques étaient opérationnelles et la FDIC a été créée pour assurer les dépôts. Quatre millions de personnes ont eu un travail immédiatement, et des centaines de bibliothèques, d'écoles et d'hôpitaux ont été construits et dotés de personnel - tous financés par le RFC. La première conversation au coin du feu de FDR a été vitale pour rétablir la confiance dans le gouvernement et les banques, servant encore aujourd'hui de solide leçon de banque, que les banquiers centraux ne veulent pas vous voir apprendre.
De 1933 à 1939, 45 000 projets d'infrastructure ont été construits. Les nombreux projets «locaux» étaient régis, comme l'Initiative Belt and Road en Chine aujourd'hui, dans le cadre d'un «grand projet» que FDR a appelé les «quatre quarts» comportant des zones de méga-projets tels que la région de la Tennessee Valley Authority dans le sud-est, la zone du fleuve Columbia au nord-ouest, la zone de la Voie maritime du Saint-Laurent au nord-est et la zone Hoover Dam / Colorado au sud-ouest. Ces projets ont été transformateurs d'une manière telle que l'argent ne pourrait jamais la mesurer, car l'alphabétisation de la région du Tennessee est passée de 20% en 1932 à 80% en 1950, et les zones stagnantes de racisme dans le sud sont devenues le fondement de l'industrie aérospatiale américaine en raison de l'énergie hydroélectrique abondante et bon marché. Comme je l'avais déjà rapporté sur le site du Saker, FDR n'était pas un keynésien - bien que l'on ne puisse pas disputer le fait que les dizaines de Rhodes Scholars et de Fabiens remplissant son administration l'étaient certainement.
Wall Street sabote le New Deal
RépondreSupprimerCeux qui critiquent le New Deal aujourd'hui ignorent le fait que ses échecs sont davantage liés au sabotage par Wall Street qu'à tout ce qui est intrinsèque au programme. Par exemple, la marionnette de JP Morgan, Lewis Douglass, directeur du budget américain, a forcé la fermeture de l'Administration des travaux civils en 1934, entraînant le licenciement de 4 millions de travailleurs.
Wall Street a tout fait pour étouffer l'économie à chaque tournant. En 1931, les prêts des banques de New York à l'économie réelle s'élevaient à 38,1 milliards de dollars, qui sont tombés à seulement 20,3 milliards de dollars en 1935. Là où les banques de New York détenaient 29% de leurs fonds en obligations et titres américains en 1929, ce chiffre était passé à 58%, ce qui a empêché le gouvernement d'octroyer des crédits productifs à l'économie réelle.
Quand, en 1937, le secrétaire au Trésor de FDR le persuada d'annuler les travaux publics pour voir si l'économie « pouvait voler de ses propres ailes », Wall Street retira le crédit à l'économie, effondrant l'indice de production de 110 à 85, effaçant sept années de gain, tandis que l'acier est repassé de 80% de sa capacité à celui du niveau de la dépression, soit 19%. Deux millions d'emplois ont été perdus et le Dow Jones a perdu 39% de sa valeur. C'était comme donner un coup de pied aux béquilles d'un patient en réadaptation et personne n'avait perdu de vue que ceux qui donnaient des coups de pied soutenaient ouvertement le fascisme en Europe. Le patriarche Bush, Prescott Bush, alors représentant Brown Brothers Harriman a été reconnu coupable de commerce avec l'ennemi en 1942 !
Une tentative de coup d'État déjouée en Amérique
Les banquiers ne se sont pas limités au sabotage financier pendant cette période, mais ils ont également tenté un coup d'État militaire fasciste qui a été révélé par le major général Smedley Butler dans son témoignage au Congrès du 20 novembre 1934. Butler a témoigné que le plan avait été lancé en été 1933 et organisé par des financiers de Wall Street qui ont tenté de l'utiliser comme un dictateur fantoche conduisant 500 000 membres de la Légion américaine à prendre d'assaut la Maison Blanche. Au moment où Butler parlait, ces mêmes financiers venaient de créer une organisation anti-New Deal appelée American Liberty League, qui se battait pour empêcher l'Amérique de participer à la guerre contre un gouvernement mondial fasciste anglo-nazi avec lequel ils souhaitaient s'associer était devenu un Frankenstein désobéissant qui ne se contentait pas d'une position subordonnée à l'idée britannique d'un nouvel ordre mondial. En réponse à l'agenda de l' American Liberty League, FDR a déclaré que «certains parlent d'un nouvel ordre mondial, mais ce n'est pas nouveau et ce n'est pas de l'ordre».
Vision anti-colonialiste d'après-guerre de FDR
L'un des plus grands témoignages vivants de la vision anti-coloniale de FDR est contenu dans un livre peu connu de 1946 écrit par son fils Elliot Roosevelt qui, en tant que confident et assistant de son père, a été au courant de certaines des réunions les plus sensibles auxquelles son père a participé tout au long de la guerre. Voyant l'effondrement de la vision d'après-guerre à la mort de FDR le 12 avril 1945 et l'émergence d'une présidence pro-Churchill sous Harry Truman, qui n'a pas perdu de temps à larguer des bombes nucléaires sur un Japon vaincu, inaugurant une chasse aux sorcières soviétique chez lui et lançant une guerre froide à l'étranger, Elliot est l'auteur de «As He Saw It» (1946) afin de fournir un témoignage vivant du potentiel perdu lors du décès de son père.
Comme Elliot l'a dit à propos de son motif d'écrire le livre :
RépondreSupprimer« La décision d'écrire ce livre a été prise plus récemment et motivée par des événements urgents. Le discours de Winston Churchill à Fulton, Missouri, a contribué à cette décision,... le stock croissant de bombes atomiques américaines est un facteur convaincant ; tous les signes de désunion croissante parmi les principales nations du monde, toutes les promesses non tenues, toutes les politiques de puissance renaissantes d'un impérialisme cupide et désespéré ont été mes encouragements dans cette entreprise... Et j'ai vu les promesses violées, et les conditions sommairement et cyniquement ignorées, et la structure de la paix désavouée... J'écris ceci, alors, à vous qui êtes d'accord avec moi que... le chemin qu'il a tracé a été le plus gravement - et délibérément - abandonné. »
Les quatre libertés
Même avant que l'Amérique n'entre en guerre, les principes d'harmonie internationale énoncés par FDR dans son discours du 6 janvier 1941 sur les quatre libertés devant le Congrès américain ont servi de phare à chaque bataille pendant les 4 à 5 années suivantes. Dans ce discours, FDR a déclaré :
« Dans les jours à venir, que nous cherchons à garantir, nous attendons avec impatience un monde fondé sur quatre libertés humaines essentielles.
La première est la liberté de parole et d'expression - partout dans le monde.
La second est la liberté de chaque personne d'adorer Dieu à sa manière - partout dans le monde.
La troisième est la liberté de choix - qui, traduit en termes mondiaux, signifie une compréhension des nécessités économiques qui garantiront à chaque nation une vie saine en temps de paix pour ses habitants - partout dans le monde.
La quatrième est l'absence de peur - ce qui, traduit en termes mondiaux, signifie une réduction mondiale des armements à un tel point et d'une manière si complète qu'aucune nation ne sera en mesure de commettre un acte d'agression physique contre un voisin quelconque. partout dans le monde.
Ce n'est pas une vision d'un millénaire lointain. C'est une base définitive pour une sorte de monde réalisable à notre époque et pour notre génération. Ce genre de monde est l'antithèse même du soi-disant nouvel ordre tyrannique que les dictateurs cherchent à créer dans le fracas des bombes.
À ce nouvel ordre tyrannique, nous opposons la plus haute conception - l'ordre moral. Une bonne société est capable d'affronter sans crainte les schémas de domination mondiale et les révolutions étrangères.
Depuis le début de l'histoire américaine, nous nous sommes engagés dans le changement - dans une révolution pacifique perpétuelle - une révolution qui se poursuit régulièrement, tranquillement, s'adaptant aux conditions changeantes - sans les camps de concentration ou la chaux vive dans les fossés. L'ordre mondial que nous recherchons est la coopération de pays libres, travaillant ensemble dans une société amicale et civilisée.
Cette nation a placé son destin entre les mains, les esprits et les cœurs de millions d'hommes et de femmes libres ; dans sa foi en la liberté sous la direction de Dieu. La liberté signifie la suprématie des droits de l'homme partout. Notre soutien va à ceux qui luttent pour obtenir ces droits ou pour les garder. Notre force est l'unité de notre but. »
En entendant la description de ces ces libertés, le peintre américain Norman Rockwell a été inspiré pour peindre quatre chefs-d'œuvre qui ont été exposés à travers l'Amérique et ont transmis la beauté de l'esprit de FDR à tous les citoyens.
RépondreSupprimerrrrrLe vice-président de FDR, un patriote - l'homme qui aurait dû être président en 1948 - Henry Wallace a décrit la vision de FDR dans un discours vidéo passionné au peuple en 1942, qui devrait également être regardé par tous les citoyens du monde aujourd'hui.
Churchill contre FDR : le choc de deux paradigmes
Le récit d'Elliot sur le choc des paradigmes entre son père et Churchill en 1941-1945 est inestimable à la fois pour sa capacité à faire la lumière sur le caractère constitutionnel vraiment noble de l'Amérique, personnifié en Roosevelt mais aussi pour démontrer la beauté potentielle du monde qui aurait dû être si certains événements contre nature n'étaient pas intervenus pour entraver l'évolution de notre espèce vers une ère de coopération gagnant-gagnant, de raison créative et d'harmonie.
Dans son livre As He Saw It, Elliot documente une conversation qu'il a eue avec son père au début de l'entrée de l'Amérique dans la Seconde Guerre mondiale, qui a clairement exprimé ses intentions anti-coloniales en disant :
« Je parle d'une autre guerre, Elliott. Je parle de ce qui arrivera à notre monde, si après cette guerre nous permettons à des millions de personnes de retomber dans le même semi-esclavage !
Ne pense pas un seul instant, Elliott, que les Américains mourraient ce soir dans le Pacifique, s'il n'y avait pas eu la cupidité myope des Français, des Britanniques et des Néerlandais. Pouvons-nous leur permettre de tout faire, encore une fois ? Ton fils aura à peu près le bon âge, dans quinze ou vingt ans.
Une phrase encore, Elliott. Ensuite je vais te renvoyer. Je suis fatigué. Voici la phrase : lorsque nous aurons gagné la guerre, je travaillerai de toutes mes forces et tous mes moyens pour veiller à ce que les États-Unis ne soient pas poussés à accepter un plan qui fera avancer les ambitions impérialistes de la France, ou qui aidera ou encouragera l'Empire britannique dans ses ambitions impériales. »
Cet affrontement a culminé lors d'un clash majeur entre FDR et Churchill à la conférence de Casablanca du 24 janvier 1943 au Maroc. Lors de cet événement, Elliot documente comment son père a d'abord confronté la volonté de Churchill dans le maintien des accords commerciaux préférentiels de l'Empire britannique sur lesquels son système de pillage a été fondé :
« Bien sûr », a fait remarquer Churchill, avec une sorte d'assurance sournoise, « bien sûr, après la guerre, l'une des conditions préalables à toute paix durable devra être la plus grande liberté de commerce possible. »
Il fit une pause. Sa tête était baissée, il regardait mon père avec insistance, sous un sourcil.
« Pas de barrières artificielles », poursuivit mon père. « Le moins possible d'accords économiques favorables. Opportunités d'expansion. Des marchés ouverts à une saine concurrence. » Son regard errait innocemment dans la pièce.
Churchill bougea dans son fauteuil. « Les accords commerciaux de l'Empire britannique », commença-t-il fortement, « sont... »
Mon père l'interrompit. « Oui. Ces accords commerciaux de l'Empire en sont un bon exemple. C'est à cause d'eux que les peuples coloniaux de l'Inde et de l'Afrique, de tout le Proche-Orient et de l'Extrême-Orient, sont toujours aussi arriérés. »
Le cou de Churchill rougit et il se pencha en avant. « Monsieur le Président, l'Angleterre ne propose pas un instant de perdre sa position privilégiée parmi les dominions britanniques. Le commerce qui a fait la grandeur de Angleterre se poursuivra, et dans les conditions prescrites par les ministres anglais. »
RépondreSupprimer« Vous voyez, » dit lentement mon père, « c'est ici, quelque part, qu'il y aura probablement un désaccord entre vous, Winston, et moi.
Je suis fermement convaincu que si nous voulons parvenir à une paix stable, cela doit impliquer le développement des pays arriérés. Des peuples arriérés. Comment cela peut-il être fait ? Cela ne peut évidemment pas être fait par les méthodes du XVIIIe siècle. Maintenant ... »
Churchill intervint : « Qui parle des méthodes du XVIIIe siècle ? »
Mon père lui répond : « Qui que soit de votre ministère, celui qui recommande une politique qui prend la richesse en matières premières d'un pays colonial, mais qui ne rend rien aux gens de ce pays en échange. Les méthodes du XXe siècle impliquent d'apporter l'industrie dans ces colonies. Les méthodes du XXe siècle consistent à accroître la richesse d'un peuple en augmentant son niveau de vie, en l'éduquant, en lui apportant des installations sanitaires - en veillant à ce qu'il obtienne un retour pour la richesse brute de sa communauté. »
Autour de la pièce, nous étions tous penchés en avant avec attention. Hopkins souriait. Le commandant Thompson, l'assistant de Churchill, avait l'air sombre et alarmé. Le Premier ministre lui-même commençait à paraître apoplectique.
« Vous avez mentionné l'Inde », grogna-t-il.
Mon père : « Oui. Je ne peux pas croire que nous pouvons mener une guerre contre l'esclavage fasciste, et en même temps ne pas travailler à libérer les gens du monde entier d'une police coloniale arriérée »
Churchill : « Et les Philippines ? » [qui étaient sous la dépendance américaine, NdT]
Mon père : «Je suis content que vous les ayez mentionnés. Ils ont obtenu leur indépendance, vous savez, en 1946. Et ils ont des installations sanitaires modernes, une éducation moderne ; leur taux d'analphabétisme est en baisse constante... »
Churchill : « Il ne peut y avoir de bidouillage des accords économiques de l'Empire. »
Mon père : « Ils sont artificiels... »
Churchill : « Ils sont le fondement de notre grandeur. »
« La paix », dit fermement mon père, « ne peut tolérer aucun despotisme continu. La structure de la paix exige et obtiendra l'égalité des peuples. L'égalité des peuples implique la plus grande liberté possible de commerce compétitif. Quelqu'un dira-t-il que la tentative de l'Allemagne de dominer le commerce en Europe centrale n'a pas été un facteur majeur de guerre ? »
C'était une dispute qui ne pouvait être résolue entre ces deux hommes ...
Le jour suivant, Elliot décrit comment la conversation s'est poursuivie entre les deux hommes, Churchill déclarant :
« Monsieur. Président, » cria-t-il, « je crois que vous essayez de supprimer l'Empire britannique. Chaque idée que vous avez sur la structure du monde d'après-guerre le démontre. Mais malgré cela » - et son index s'agita - « malgré cela, nous savons que vous êtes notre seul espoir. Et » - sa voix a baissé de façon dramatique - « vous savez que nous le savons. Vous savez que nous savons que sans l'Amérique, l'Empire ne résistera pas. »
RépondreSupprimerChurchill a admis, à ce moment-là, qu'il savait que la paix ne pouvait être gagnée que selon les préceptes que les États-Unis d'Amérique poseraient. Et en disant cela, il reconnaissait que la politique coloniale britannique était morte, et que les tentatives britanniques de dominer le commerce mondial étaient mortes, et aussi que les ambitions britanniques de jouer l'URSS contre les États-Unis étaient mortes. Ou l'auraient été ... si mon père avait vécu.
Cette histoire a été livrée dans son intégralité lors d'une conférence du 15 août par l'auteur :
La vision d'après-guerre de FDR est détruite
Bien que la lutte de FDR ait changé le cours de l'histoire, sa mort prématurée au cours des premiers mois de son quatrième mandat a entraîné une perversion fasciste de sa vision d'après-guerre.
Plutôt que de voir le FMI, la Banque mondiale ou l'ONU utilisés comme instruments d'internationalisation des principes du New Deal pour promouvoir des prêts à long terme à faible taux d'intérêt pour le développement industriel des anciennes colonies, les alliés de FDR ont été évincés du pouvoir sur son cadavre, et ils ont été repris par les mêmes forces qui ont tenté de diriger le monde vers une dictature des banques centrales en 1933.
L'American Liberty League a engendré diverses organisations anticommunistes «patriotiques » qui ont pris le pouvoir avec le FBI et le maccarthysme dans le brouillard de la guerre froide. C'est la structure contre laquelle Eisenhower a mis en garde lorsqu'il a interpellé « le complexe militaro-industriel » en 1960, et contre laquelle John Kennedy s'est battu pendant ses 900 jours de présidence.
C'est la structure qui vise à détruire le président Donald Trump et à annuler les élections de novembre par un coup d'État militaire et une guerre civile par crainte qu'une nouvelle impulsion de FDR ne commence à être relancée en Amérique, impulsion qui pourrait s'aligner sur l'émergence du New Deal international du XXIe siècle de l'Initiative chinoise Belt and Road et de l'alliance eurasienne. Le ministre français des Finances, Bruno LeMaire et Marc Carney, ont exprimé leur crainte que si le Green New Deal n'est pas imposé par l'Occident, la Nouvelle route de la soie, et le yuan, deviendront la base du nouveau système mondial.
Le Green New Deal, rédigé par la Banque d'Angleterre - poussé sous le couvert du brouillard de la COVID-19 et du Great Green Global Reset [par les gnomes de Davos, NdT], qui promet d'imposer des contraintes draconiennes sur la capacité des ressources de l'humanité au motif de sauvegarder la nature - n'a rien à voir avec le New Deal de Franklin Roosevelt et encore moins à voir avec la conférence de Bretton Woods de 1944. Ce ne sont que les rêves visqueux des banquiers centraux pour le dépeuplement et le fascisme « à visage démocratique » que leurs efforts de 1923 et 1933 n'ont pas réussi à réaliser et ne peuvent être imposés que si les gens restent aveugles à leur propre histoire récente.
Matthew Ehret est rédacteur en chef de la Canadian Patriot Review, un expert de la BRI, et l'auteur de 3 volumes de la série de livres « Untold History of Canada ». En 2019, il a cofondé la Fondation montréalaise Rising Tide
https://fr.sott.net/article/36116-Hyperinflation-fascisme-et-guerre-le-deja-vu-qui-nous-attend
SONDAGE RÉALISÉ EN QUARTIERS ARABES
RépondreSupprimer«Surréaliste»: des élus consternés par un sondage sur la tenue vestimentaire des lycéennes
20:58 29.09.2020
Par Dmitri Bassenko
Un sondage Ifop sur la «tenue correcte pour une fille au lycée», commandé par l’hebdomadaire Marianne, a suscité des accusations de sexisme et d’objectivation du corps féminin.
Sur fond de récentes agressions de Françaises au motif de leur tenue vestimentaire, un sondage Ifop pour Marianne portant sur la «tenue correcte pour une fille au lycée» a provoqué des critiques acerbes de nombreux députés et responsables.
Auparavant, Emmanuel Macron avait estimé que c’était «une bonne chose qu’on essaie de garder quelques codes au collège, au lycée». Jean-Michel Blanquer avait à cette occasion plaidé pour des tenues «normales» et «républicaines».
Dans le sondage réalisé sur la commande de Marianne, plus de 2.000 personnes ont été interrogées spécifiquement sur la tenue des jeunes filles. Ces questions, avec les dessins de buste de jeune fille qui ont accompagné la publication des résultats, ont valu à leurs auteurs des accusations de sexisme et d’objectivation du corps féminin:
Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a qualifié le sondage de «propagande pour la dictature des puritains»:
L’eurodéputée Aurore Lalucq (Place publique) s’est montrée plus ironique:
Le directeur du pôle actualité de l'Ifop François Kraus, cité par Franceinfo, explique de son côté que ces dessins avaient déjà été utilisés pour d’autres enquêtes, «sur le no bra notamment», et qu'ils «n'ont jamais fait réagir personne».
https://fr.sputniknews.com/france/202009291044501239-surrealiste-des-elus-consternes-par-un-sondage-sur-la-tenue-vestimentaire-des-lyceennes/
Un enseignant californien menace de renvoyer un élève de sa classe virtuelle à cause du drapeau pro-Trump
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 29/09/2020 - 11:39
Rédigé par GQ Pan via The Epoch Times,
Un lycéen de Colusa, en Californie, a déclaré que son professeur avait menacé de le retirer d'une salle de classe virtuelle pour avoir affiché un drapeau «Trump 2020» épinglé au mur de sa chambre.
La mère de l'élève a déclaré à CBS Sacramento que son fils de 16 ans assistait à un cours en ligne pour le lycée Colusa depuis sa chambre où le drapeau pro-Trump est affiché sur le mur. Son professeur de chimie, qui était apparemment en désaccord avec le message politique, lui a demandé de le retirer ou d'ajuster l'angle de la caméra pour que le drapeau ne puisse pas être vu.
«Depuis que l’école a commencé, mon fils a ce drapeau Trump accroché dans son arrière-plan», a déclaré la mère de l’élève au média.
Un étudiant a pris un enregistrement du cours en ligne lorsque l'incident a eu lieu. Dans la vidéo obtenue par CBS Sacramento, l'enseignante peut être entendue compter jusqu'à 15 tout en répétant sa demande.
«Vous pouvez vous asseoir, retirer le drapeau ou repositionner votre caméra dans les 15 prochaines secondes, sinon je vous expulse de la classe», a déclaré le professeur. Elle n’a pas atteint 10 heures avant que l’élève ne lui dise au revoir et se déconnecte de la classe virtuelle.
La mère de l’élève a déclaré qu’elle ne blâme pas le professeur, qui s’est depuis excusé pour l’incident.
«C’est une nouvelle enseignante et c’est une erreur», a-t-elle déclaré. «Aucune orientation ne lui a été donnée en tant qu’enseignante de l’école.»
Le code de conduite du comté de Colusa inclut une interdiction du code vestimentaire pour les vêtements contenant des messages «vulgaires, obscènes ou profanes», ou des messages qui «dégradent une race ou un autre groupe d'individus», mais ne mentionne rien sur les déclarations politiques. La loi de l'État de Californie permet généralement aux étudiants d'exprimer leurs opinions politiques en portant des boutons et autres insignes sur les campus.
En juillet, une étudiante de 18 ans a déclaré que son université avait menacé d'annuler son admission après avoir publié une vidéo pro-Trump TikTok qui présentait un drapeau Trump.
Samantha Pfefferle, étudiante de première année à l'Université Marquette, a partagé la vidéo dans laquelle elle danse devant chez elle, où un drapeau «Trump 2020» est affiché. La vidéo s'intitule «Quand les libs trouvent leur chemin vers votre page», avec des légendes telles que «Quand les gens voient que je soutiens Trump», «Alors essayez de me haïr» et «Et je pense que je vais changer d'avis. "
La jeune partisane de Trump a déclaré qu'elle avait été victime d'intimidation, de harcèlement et de menaces de mort d'étudiants sur le campus à la suite de la vidéo. Le doyen des admissions de premier cycle de Marquette, Brian Troyer, a également contacté Pfefferle, lui disant que l’école de Milwaukee pourrait reconsidérer son admission.
https://www.zerohedge.com/political/california-teacher-threatens-kick-student-out-virtual-class-over-pro-trump-flag