le 16 septembre 2020
Les réacteurs de la centrale électrique de Fessenheim ont été mis à l’arrêt plus pour des raisons de basse politique politicienne que technique ou de sureté. Les barres de contrôle intriquées dans les assemblages de combustible sont tombées comme on met un couvercle sur un cercueil en regrettant le mort qui s’y trouve comme tous les ingénieurs et techniciens de cette usine on du le regretter. Puis du borate de sodium a été injecté dans le circuit primaire de refroidissement. Quand la température atteinte s’est trouvée proche de la température extérieure, le réacteur a été ouvert et l’extraction des assemblages de combustible a pu être opérée. Ces assemblages, les uns après les autres, ont été transférés un à un dans une piscine de désactivation située hors du bâtiment-réacteur, piscine refroidie car l’eau de cette piscine capte la chaleur résiduelle de la fission des transuraniens apparus lors du flux de neutrons créés par la fission, source de chaleur exploitée pour produire de la vapeur ainsi que la fission résiduelle due en particulier à l’apparition de plutonium par capteur d’un neutron dans le noyau de l’uranium-238. La plupart des assemblages seront exploités dans d’autres réacteurs du même type dans les mois et les années à venir. L’usine de Fessenheim est maintenant déconnectée du réseau alors qu’elle aurait pu continuer à produire de l’énergie sans aucun incident ou accident pendant peut-être encore 30 ans voire plus.
Il faudra attendre près de 20 ans pour commencer à couper en morceau toutes les installations situées dans les bâtiments-réacteur. Dans deux ans environ tous les assemblages de combustible auront été évacués. Alors seulement les ouvriers-casseurs encartés au parti EELV pourront commencer avec un plaisir non dissimulé leur travail de démolition d’une partie du patrimoine industriel national français que nous, les anciens, avons payé avec nos impôts mais ils s’en moqueront, trop heureux d’avoir fait un sale coup aux « consommateurs ».
Pendant ce temps les jours passent et depuis le premier juillet 2020 ce sont 56 millions de voitures électriques qui n’auront pas pu être rechargées avec l’énergie électrique de la centrale nucléaire de Fessenheim (en considérant qu’une recharge dure 12 heures) et chaque 5 semaines qui passeront ce seront toujours 56 millions de voitures électriques privées de rechargement qui aurait pu être gratuit si les écologistes avaient accepté que cette installation continue à fonctionner à condition que toute l’énergie électrique qu’elle aurait produit soit dédiée au rechargement gratuit de voitures électriques. C’est un peu de la fiction mais ce court récit met en évidence la totale incompétence de ces politiciens de pacotille qui veulent, quelles qu’en soient les conséquences sur le peuple, détruire le tissu industriel énergétique français, soumis pieds et poings liés aux diktats des écologistes qui réussiront, eux, avec leur démagogie effrayante, à soumettre les peuples, d’un commun accord avec les puissances apatrides de la finance dont ils servent d’outils serviles sans même s’en rendre compte. C’est beau la vie politique française de ce début de XXIe siècle avec une sortie de crise économique créée de toute pièce par la totale incurie gouvernementale, gouvernement qui va consacrer 25 milliards d’euros à cette transition énergétique dont on entrevoit la tournure qu’elle va prendre dans les toutes prochaines années. Associer le retour d’une croissance économique à la sacro-sainte transition énergétique (avec la première étape emblématique de sa stupidité qu’est la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim) ne pourra au contraire qu’aggraver cette situation et jeter dans la misère des millions de Français …
Le grand minimum solaire attendu pour la période 2020-2053 conduira à un refroidissement terrestre
RépondreSupprimer10 septembre 2020
Association des climato-réalistes
Par Valentina Zharkova (*)
Article du 04 août 2020 initialement publié en anglais
Traduit par Guy Barbey
(*) Valentina Zharkova est titulaire d’un Ph.D. en astrophysique et professeure de mathématiques à l’Université de Northumbria (Royaume Uni). Elle a développé avec son équipe de l’Université de Northumbriaun un modèle reproduisant avec précision l’activité cyclique du soleil. Ces travaux qui ont fait l’objet en octobre 2015 d’une publication dans la revue Nature font débat depuis cette date.
Dans cette publication je vais démontrer grâce à des indicateurs sur l’activité solaire récemment découverts, que le Soleil est entré dans une phase de « Grand Minimum Solaire » (2020-2053) qui conduira à une réduction significative du champ magnétique et de l’activité solaire analogue à celle du « minimum de Maunder » [1645 et 1715 (NDT)], entraînant une réduction notable de la température terrestre.
Le Soleil est la principale source d’énergie pour toutes les planètes du système solaire. Cette énergie est délivrée à la Terre sous forme de rayonnement solaire de différentes longueurs d’onde, appelé irradiance solaire totale. Les variations de l’irradiation solaire entraînent un réchauffement de la haute atmosphère planétaire et des processus complexes de transport de l’énergie solaire vers la surface planétaire.
Les signes de l’activité solaire peuvent être appréhendés par les variations cycliques sur 11 ans du nombre de taches solaires à la surface du soleil, en utilisant la moyenne mensuelle du nombre de taches solaires comme une approximation de l’activité solaire pour les 150 dernières années. Les cycles solaires ont été décrits par l’action du mécanisme de la dynamo solaire à l’intérieur du soleil générant des cordes magnétiques au fond de la zone de convection solaire.
Ces cordes magnétiques voyagent à travers l’intérieur du soleil et apparaissent sur la surface solaire, ou photosphère, sous la forme de taches solaires indiquant les points de départ où ces cordes magnétiques sont intégrées dans la photosphère.
Le champ magnétique des tâches solaires forme un champ toroïdal tandis que le champ magnétique du fond solaire forme un champ poloïdal. La dynamo solaire convertit cycliquement le champ poloïdal en champ toroïdal atteignant son maximum à un maximum du cycle solaire, puis le champ toroïdal revient au champ poloïdal vers un minimum solaire. Il est évident que pour une même polarité de tête du champ magnétique dans les tâches solaires d’un même hémisphère, la durée du cycle solaire devrait être portée à 22 ans.
Malgré la compréhension de l’image générale d’un cycle solaire, il a été assez difficile de faire correspondre le nombre de tâches solaires observées avec le nombre de tâches modélisées, à moins que le cycle ne soit bien avancé. Cette difficulté est une indication claire de certains points manquants dans la définition de l’activité solaire par le nombre de tâches solaires qui a attiré notre attention sur la recherche du champ magnétique de fond solaire (poloïdal) (SBMF) [1].
En appliquant l’Analyse en Composantes Principales (ACP) aux magnétogrammes à faible résolution du disque complet capturés dans les cycles 21-23 par l’Observatoire Solaire de Wilcox, nous avons découvert non pas une mais deux composantes principales de ce champ magnétique de fond solaire (voir Figure 1, tracé supérieur) associées à deux ondes magnétiques marquées par des lignes rouges et bleues. Les auteurs ont dérivé des formules mathématiques pour ces deux ondes en faisant correspondre les composantes principales des données des cycles 21-23 avec la série de fonctions périodiques et ont utilisé ces formules pour prédire ces ondes pour les cycles 24-26. Ces deux ondes sont générées dans différentes couches de l’intérieur du soleil et gagnent des fréquences proches mais non égales [1]. La courbe sommaire de ces deux ondes magnétiques (Figure 1, graphique du bas) révèle l’interférence de ces ondes formant les maxima et minima des cycles solaires.
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Figure 1. Graphique du haut : deux composantes principales (CP) du champ magnétique de fond solaire (courbes bleues et vertes, nombres arbitraires) obtenues pour les cycles 21-23 (données historiques) et prédites pour les cycles 24-26 en utilisant les formules mathématiques dérivées des données historiques (à partir des données de Zharkova et al.
[1]). Le graphique du bas : La courbe sommaire dérivée des deux CP ci-dessus pour les données “historiques” (cycles 21-23) et prédites pour le cycle solaire 24 (2008-2019), le cycle 25 (2020-2031), le cycle 26 (2031-2042) (à partir des données de Zharkova et al. [1]).
La courbe récapitulative de deux ondes magnétiques explique de nombreuses caractéristiques des cycles de 11 ans, comme les doubles maxima dans certains cycles, ou l’asymétrie de l’activité solaire dans les hémisphères opposés pendant les différents cycles. Zharkova et ses collaborateurs [1] ont relié la courbe récapitulative du module aux nombres moyens de taches solaires pour les cycles 21-23, comme le montre la figure 2 (graphique du haut) et ont étendu cette courbe aux cycles 24-26, comme le montre la figure 2 (graphique du bas). Il semble que l’amplitude du champ magnétique solaire résumé indiqué dans la courbe récapitulative diminue vers les cycles 24-25 pour devenir presque nulle au cycle 26.
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Figure 2. Graphique du haut : La courbe sommaire du module (courbe noire) obtenue à partir de la courbe sommaire (figure 1, graphique du bas) en fonction de la moyenne du nombre de taches solaires (courbe rouge) pour les données historiques (cycles 21-23). Graphique du bas : La courbe récapitulative du module associée aux nombres de taches solaires obtenus pour les cycles 21-23 (et calculée pour les cycles 24-26 (construite à partir des données obtenues par Zharkova et al. [1]).
Zharkova et ses collaborateurs [1] ont suggéré d’utiliser la courbe sommaire comme nouvelle approximation de l’activité solaire, qui utilise non seulement l’amplitude d’un cycle solaire mais aussi la polarité principale du champ magnétique solaire.
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Figure 3. Courbe (sommaire) de l’activité solaire restaurée pour 1200-3300 après J.-C. (construite à partir des données obtenues par Zharkova et al. [1]).
La figure 3 présente la courbe récapitulative calculée à l’aide des formules mathématiques dérivées, en avant pour 1200 ans et en arrière pour 800 ans. Cette courbe révèle l’apparition de cycles solaires de 350-400 ans causés par l’interférence de deux ondes magnétiques. Ces grands cycles sont séparés par les grands minima solaires, ou les périodes de très faible activité solaire [1]. Le précédent grand minimum solaire était le minimum de Maunder (1645-1710), et l’autre avant nommé minimum de Wolf (1270-1350). Comme le montre la figure 3 des prédictions de Zharkova et al (1), dans les 500 prochaines années, deux grands minima solaires modernes se rapprocheront dans le Soleil : le premier au 21e siècle (2020-2053) et le second au 24e siècle (2370-2415).
RépondreSupprimerLes propriétés d’observation des deux ondes magnétiques et leur courbe sommaire ont été étroitement ajustées par des ondes dynamo doubles générées par des sources magnétiques dipolaires dans deux couches de l’intérieur du Soleil : les couches interne et externe [1], tandis que les trois autres paires d’ondes magnétiques peuvent être produites par des sources magnétiques quadruple, sextuple et octuple ainsi que par une source dipolaire définissant l’apparence visible de l’activité solaire à la surface.
Actuellement, le Soleil a terminé le cycle solaire 24 – le cycle le plus faible des 100 dernières années – et en 2020, il a commencé le cycle 25. Pendant les périodes de faible activité solaire, comme le grand minimum solaire moderne, le Soleil sera souvent dépourvu de tâches solaires. C’est ce que l’on observe actuellement au début de ce minimum, car en 2020, le Soleil a vu, au total, 115 jours sans tâches (soit 78 %), ce qui signifie que 2020 est en passe de dépasser le record de l’ère spatiale de 281 jours sans tâches (soit 77 %) observé en 2019. Cependant, le début du cycle 25 est encore lent pour ce qui est de la mise à feu des régions actives et des éruptions, de sorte que chaque jour/semaine/mois supplémentaire qui passe prolonge l’activité solaire nulle, marquant ainsi le début du grand minimum solaire. Quelles sont les conséquences pour la Terre de cette diminution de l’activité solaire ?
Réduction de l’irradiation solaire totale (ITS) pendant le minimum de Maunder
Examinons ce qui s’est passé avec l’irradiation solaire pendant le précédent grand minimum solaire, le minimum de Maunder. Durant cette période, très peu de tâches solaires sont apparues à la surface du Soleil, et la luminosité globale du Soleil a légèrement diminué.
La reconstruction de l’irradiation solaire totale moyenne du cycle à partir de 1610 (figure 4, graphique du haut) suggère une diminution de l’irradiation solaire pendant le minimum de Maunder d’une valeur d’environ 3 W/m² [2], soit environ 0,22 % de l’irradiation solaire totale en 1710, après que le minimum de Maunder ait été dépassé.
Diminution de la température pendant le minimum de Maunder
De 1645 à 1710, les températures dans une grande partie de l’hémisphère nord de la Terre ont plongé lorsque le Soleil est entré dans une phase de calme appelée aujourd’hui le minimum de Maunder. Cela s’est probablement produit parce que l’irradiation solaire totale a été réduite de 0,22 %, comme le montre la figure 4 (graphique du haut) [2], ce qui a entraîné une baisse de la température terrestre moyenne mesurée principalement dans l’hémisphère nord en Europe de 1,0 à 1,5 °C, comme le montre la figure 4 (graphique du bas) [3]. Cette baisse apparemment minime de la température moyenne dans l’hémisphère nord a entraîné le gel des rivières, des hivers longs et froids et des étés froids.
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RépondreSupprimerFigure 4. Graphique du haut : irradiation solaire totale restaurée de 1600 à 2014 par Lean et al. [2]. Modifié par Easterbrook [3], de Lean, Beer, Bradley [2]. Graphique du bas : Températures du centre de l’Angleterre (CET) enregistrées en continu depuis 1658. Les zones bleues correspondent à des périodes fraîches récurrentes ; les zones rouges à des périodes chaudes. Toutes les périodes de minima solaires coïncident avec des périodes fraîches dans le centre de l’Angleterre. Adopté d’Easterbrook [3], avec les autorisations de l’éditeur Elsevier.
La température de la surface de la Terre a diminué sur l’ensemble du globe (voir figure 1 dans [4]), en particulier dans les pays de l’hémisphère nord. L’Europe et l’Amérique du Nord sont entrées dans une phase de gel profond : les glaciers alpins se sont étendus sur les terres agricoles des vallées ; la glace de mer s’est déplacée vers le sud depuis l’Arctique ; les rivières Dunab et Thames ont gelé régulièrement pendant ces années ainsi que les célèbres canaux des Pays-Bas.
Shindell et ses collaborateurs [4] ont montré que la baisse de la température était liée à la diminution de l’abondance de l’ozone créée par la lumière ultraviolette solaire dans la stratosphère, la couche de l’atmosphère située entre 10 et 50 kilomètres de la surface de la Terre. Puisque pendant le minimum de Maunder, le Soleil a émis moins de rayonnement, au total, y compris une forte émission d’ultraviolets, il s’est formé moins d’ozone affectant les ondes de l’atmosphère planétaire, les gigantesques déhanchements du courant-jet.
Shindell et ses collaborateurs [4], p. 2150, suggèrent qu'”un changement des ondes planétaires pendant le minimum de Maunder a fait entrer l’oscillation de l’Atlantique Nord (NAO) – l’équilibre entre un système dépressionnaire permanent près du Groenland et un système anticyclonique permanent au sud – dans une phase négative, qui a conduit l’Europe à rester exceptionnellement froide pendant le minimum de Maunder”.
Rôle du champ magnétique dans le refroidissement terrestre dans le Grand Minima Solaire
Cependant, le rayonnement solaire n’a pas été le seul à changer pendant le minimum de Maunder. Un autre facteur contribue à la réduction de la température terrestre pendant le minimum de Maunder : le champ magnétique du fond solaire, dont le rôle a été négligé jusqu’à présent. Après la découverte [1] d’une réduction significative du champ magnétique dans le grand minimum solaire moderne à venir et pendant le minimum de Maunder, il a été reconnu que le champ magnétique solaire contrôlait le niveau des rayons cosmiques atteignant les atmosphères planétaires du système solaire, y compris la Terre. Une réduction significative du champ magnétique solaire pendant les grands minima solaires conduira sans aucun doute à l’augmentation de l’intensité des rayons cosmiques galactiques et extra-galactiques, qui, à leur tour, conduiront à la formation de nuages élevés dans les atmosphères terrestres et contribueront au refroidissement atmosphérique comme le montrent Svensmark et al.
Au cours du précédent minimum solaire entre les cycles 23 et 24, l’intensité des rayons cosmiques a augmenté de 19%. Actuellement, le champ magnétique solaire prévu sur la figure 1 par Zharkova et al. [1] chute radicalement dans le soleil, ce qui, à son tour, entraîne une forte diminution du champ magnétique interplanétaire du soleil jusqu’à seulement 4 nanoTesla (nT) par rapport aux valeurs typiques de 6 à 8 nT. Cette diminution du champ magnétique interplanétaire entraîne naturellement une augmentation significative de l’intensité des rayons cosmiques passant dans l’atmosphère de la planète, comme l’ont rapporté les récentes missions spatiales [6]. Par conséquent, ce processus de réduction du champ magnétique solaire progresse comme prévu par Zharkova et al. 1 et sa contribution sera absorbée par les atmosphères planétaires, y compris la Terre. Cela peut faire baisser la température terrestre pendant le grand minimum solaire moderne qui a déjà commencé en 2020.
RépondreSupprimerRéduction attendue de la température terrestre au cours du grand minimum solaire moderne
Cette courbe récapitulative indiquait également le futur grand minimum solaire moderne 1 dans les cycles 25-27 (2020-2053) et le grand minimum solaire moderne 2 (2370-2415). Ceci amènera à l’époque moderne les conditions uniques de faible activité du Soleil, qui se sont produites pendant le minimum de Maunder. On s’attend à ce que, pendant le grand minimum solaire moderne, l’activité solaire soit réduite de manière significative, comme cela s’est produit pendant le minimum de Maunder (figure 4, graphique du bas). Comme pour le minimum de Maunder, la réduction du champ magnétique solaire entraînera une diminution de l’irradiation solaire d’environ 0,22 % pour une durée de trois cycles solaires (25-27) pour le premier grand minimum moderne (2020-2053) et de quatre cycles solaires à partir du second grand minimum moderne (2370-2415).
Cela peut entraîner une baisse de la température terrestre pouvant atteindre 1,0°C par rapport à la température actuelle pendant les trois prochains cycles (25-27) du grand minimum 1. Les chutes de température les plus importantes se produiront pendant les minima locaux entre les cycles 25-26 et 26-27, lorsque le niveau d’activité solaire le plus bas sera atteint, selon les estimations de la figure 2 (graphique du bas) et de la figure 3. Par conséquent, la température moyenne dans l’hémisphère Nord peut être réduite jusqu’à 1,0°C par rapport à la température actuelle, qui a été augmentée de 1,4°C depuis le minimum de Maunder. La température moyenne sera donc inférieure à la température actuelle et ne dépassera que de 0,4°C la température mesurée en 1710. Ensuite, une fois que le grand minimum solaire moderne 1 sera terminé, l’activité solaire du cycle 28 sera rétablie à la normale dans le grand cycle solaire plutôt court mais puissant qui durera entre 2053 et 2370, comme le montre la figure 3, avant qu’il ne s’approche du prochain grand minimum solaire 2 en 2370.
Conclusions
RépondreSupprimerDans cet éditorial, j’ai démontré que les récents progrès réalisés dans la compréhension du rôle du champ magnétique de fond solaire dans la définition de l’activité solaire et dans la quantification des magnitudes observées du champ magnétique à différents moments nous ont permis de permettre une prévision fiable à long terme de l’activité solaire à l’échelle du millénaire. Cette approche a révélé la présence non seulement de cycles solaires de 11 ans, mais aussi de grands cycles solaires d’une durée de 350 à 400 ans. Nous avons démontré que ces grands cycles sont formés par les interférences de deux ondes magnétiques de fréquences proches mais non égales produites par la double action de la dynamo solaire à différentes profondeurs de l’intérieur du soleil. Ces grands cycles sont toujours séparés par des grands minima solaires de type Maunder, qui se sont régulièrement produits dans le passé en formant des grands minima bien connus de type Maunder, Wolf, Oort, Homérique et autres.
Pendant ces grands minima solaires, il y a une réduction significative du champ magnétique solaire et de l’irradiation solaire, ce qui impose la réduction des températures terrestres dérivées pour ces périodes de l’analyse de la biomasse terrestre au cours des 12 000 dernières années ou plus. Le plus récent grand minimum solaire s’est produit pendant le minimum de Maunder (1645-1710), qui a entraîné une réduction de l’irradiation solaire de 0,22 % par rapport au minimum moderne et une diminution de la température terrestre moyenne de 1,0 à 1,5 °C
Références
1 – ZharkovaVV, ShepherdSJ, PopovaE, et al. Heartbeat of the sun from principal component analysis and prediction of solar activity on a millennium timescale. Sci Rep. 2015;5:15689. Disponible sur : https://www.nature.com/articles/srep15689 [Crossref], [PubMed], [Web of Science ®], [Google Scholar]
2 – LeanJL, BeerJ, BradleyR. Reconstitution de l’irradiation solaire depuis 1610 : implications pour le changement climatique. Geophys Res Lett. 1995;22:3195–3198. [Crossref], [Web of Science ®], [Google Scholar]
3 – EasterbrookDJ . Cause des changements climatiques mondiaux. Dans : La science du climat basée sur des preuves. 2nd ed. Elsevier Inc. ; 2016. p. 245-262. [Crossref], [Google Scholar]
4 – ShindellDT, SchmidtGA, MannME, et al. Solar forcing of regional climate change during the Maunder minimum. Science. 2001;294:2149. [Crossref], [PubMed], [Web of Science ®], [Google Scholar]
5 – SvensmarkH, EnghoffMB, ShavivNJ, et al. Une ionisation accrue favorise la croissance des aérosols dans les noyaux de condensation des nuages. Nat Comms. 2017;8:2199. Crossref], [PubMed], [Web of Science ®], [Google Scholar]
6 – SchwadronNA, RahmanifardF, WilsonJ, et al. Mise à jour sur l’aggravation de l’environnement de rayonnement des particules observée par CRaTER et les implications pour la future exploration humaine de l’espace profond. Météo spatiale. 2018;16:289–303. [Crossref], [Web of Science ®], [Google Scholar]
https://www.climato-realistes.fr/un-grand-minimum-solaire-attendu-pour-la-periode-2020-2053-conduira-a-un-refroidissement-terrestre/
La NASA annonce le début d’un nouveau cycle solaire
RépondreSupprimer17:20 16.09.2020
Par Dmitri Bassenko
Après de longues observations, la NASA a annoncé le début du vingt-cinquième cycle solaire qui devrait, selon ses chercheurs, être relativement calme, tout comme le précédent.
Un nouveau cycle solaire, le vingt-cinquième, a officiellement commencé, a annoncé la NASA ce 15 septembre 2020. Selon ses experts, un minimum d’activité solaire a été observé en décembre 2019, ce qui marque le début d’une nouvelle période.
Les chercheurs ont ainsi dû attendre plusieurs mois pour pouvoir confirmer définitivement le début du cycle, car notre Soleil fait montre d’une grande variabilité, explique la NASA.
Vers un cycle relativement calme
Toujours d’après l’agence spatiale, le 25e cycle devrait être de même intensité que le précédent, qui était inférieur à la moyenne. Pourtant, cela ne veut pas dire qu’il sera sans risques et que des conditions météorologiques spatiales extrêmes ne pourront pas survenir.
Le prochain maximum de l’activité solaire est attendu vers le mois de juillet 2025. La NASA aura surtout besoin d’informations précises à ce sujet avec la perspective de retourner sur la Lune en 2024, dans le cadre du programme Artémis.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202009161044440108-la-nasa-annonce-le-debut-dun-nouveau-cycle-solaire-/
Des centaines de milliers d'oiseaux retrouvés mystérieusement morts aux USA
RépondreSupprimer15:15 16.09.2020
Par Victor Koulakov
Aux États-Unis, des experts se perdent en conjectures, tentant d'expliquer pourquoi des centaines de milliers d'oiseaux migrateurs meurent au Nouveau-Mexique.
Des centaines de milliers d'oiseaux migrateurs ont été retrouvés morts au Nouveau-Mexique et les experts peinent à en expliquer la cause, relate CNN.
Le mystère a commencé le 20 août avec la découverte d'un grand nombre d'oiseaux morts sur le Polygone d'essais de missiles de White Sands et au parc national des White Sands, selon Martha Desmond, professeur au département de nature et d'écologie de l'université du Nouveau-Mexique.
Ce qui a d'abord été considéré comme un incident isolé s'est avéré être un problème beaucoup plus grave lorsque des centaines d'autres oiseaux morts ont été trouvés.
Leur nombre est actuellement évalué à des centaines de milliers.
«C'est tout simplement terrible», déplore Martha Desmond. «Leur nombre est dans les six chiffres. Rien qu'en regardant la portée de ce que nous voyons, nous savons que c'est un événement très important, des centaines de milliers et peut-être même des millions d'oiseaux morts», poursuit-elle.
D’autres oiseaux migrateurs (fauvettes, merles bleus, moineaux, merles, pépin des bois de l'Ouest et moucherolles) sont également morts dans le Colorado, au Texas et même au Mexique.
Les incendies de forêt à l'origine ?
Interrogée par NBC News, Martha Desmond pense que ces morts massives d’oiseaux résultent des gigantesques incendies qui ravagent la Californie et l’Oregon où la chaleur bat actuellement tous les records.
«Ces oiseaux peuvent avoir été touchés aux poumons. Ils peuvent également avoir été poussés à partir, alors qu’ils n’étaient pas encore prêts à migrer», car insuffisamment nourris, avance-t-elle.
https://fr.sputniknews.com/international/202009161044439509-des-centaines-de-milliers-doiseaux-retrouves-mysterieusement-morts-aux-usa/
Ce n'est PAS la première fois que de tels cas se produisent. Des bancs de poissons (tous de la même espèce !) retrouvés morts sur les eaux ou sur plages, des nuages d'oiseaux (tous de la même espèce !) retrouvés morts au sol sans qu'une autopsie diagnostique les causes de la mort !
SupprimerOndes sélectives des rythmes cardiaque ?
Le site le plus consulté au monde sur le réchauffement climatique et le changement climatique
RépondreSupprimerWillis Eschenbach
15 septembre 2020
Je vois qu'une nouvelle étude a fait la une avec le titre:
La Terre fonce vers l’état de «Hothouse» inédite depuis 50 millions d’années, selon un nouveau record climatique épique
Je vous épargne un lien vers les mécréants en question, c’est l’alarmisme habituel. Voici un exemple.
«Désormais, dans une nouvelle étude publiée aujourd'hui (10 septembre) dans la revue Science, des chercheurs ont analysé les éléments chimiques de milliers d'échantillons de forams pour établir le record climatique le plus détaillé de la Terre - et cela révèle à quel point notre climat actuel la situation est.
«Dire»… voici leur graphique alarmiste, montrant la température depuis les dinosaures il y a 67 millions d'années (ou «67 mya» comme on dit, ce qui signifie en fait 67 millions d'années avant 1950… allez comprendre).
- voir graphique sur site -
Figure 1. Graphique principal de l'article.
Vous me connaissez tous, je suis un traqueur de données. De plus, je n'aime pas la science par communiqué de presse. J'ai donc eu le papier, "Un enregistrement astronomiquement daté du climat de la Terre et de sa prévisibilité au cours des 66 derniers millions d'années". C'est payant dans le magazine Science ici. Pour l'obtenir, j'ai utilisé le DOI et je suis passé par SciHub, mais ce n'est que moi. Voici le graphique monétaire de leur article.
- voir graphique sur site -
Figure 2. LÉGENDE ORIGINALE: Fig. 1. Ensemble de données sur les isotopes de carbone et d'oxygène des foraminifères benthiques de référence mondiale du Cénozoïque (CENOGRID) provenant de sites de forage océanique couvrant les 66 derniers millions d'années. Les données sont principalement générées en utilisant des tests de foraminifères benthiques des taxons Cibicidoides et Nuttallides extraits de sédiments profonds riches en carbonate forés au cours des expéditions du Programme de forage océanique (ODP) et du Programme intégré de forage océanique (IODP). Des corrections spécifiques au genre ont été appliquées et les données isotopiques de l'oxygène ajustées respectivement de + 0,64 ‰ et + 0,4 ‰ (12), le point vert indiquant la composition isotopique moyenne de l'oxygène des 10 derniers kyr.
La résolution moyenne pour l'intervalle de 0 à 34 Ma est d'un échantillon tous les 2 ky; pour l'intervalle de 34 à 67 Ma, c'est un échantillon tous les 4,4 kyr. Après le binning, les données ont été rééchantillonnées et lissées par une fonction pondérée localement sur 20 kyr (courbe bleue) et 1 Myr (courbe rouge) pour accentuer les différents rythmes et tendances du cycle et de la température du carbone terrestre fonctionnant à différentes échelles de temps.
Les données sur les isotopes de l'oxygène ont été converties en différences de température moyennes par rapport à aujourd'hui (13). Les projections futures de la température mondiale (44) en 2300 sont présentées en traçant trois scénarios représentatifs des voies de concentration (RCP) (points bleu clair, bleu foncé et rouge). Des barres horizontales grises indiquent des estimations approximatives du volume de glace dans chaque hémisphère. Les âges absolus pour les époques et les stades du Cénozoïque (GTS2012) et les inversions de champ géomagnétique (cette étude) sont fournis à titre de référence.
RépondreSupprimerL'axe des données isotopiques de l'oxygène est inversé pour refléter des températures plus chaudes à des moments de valeurs de d18O inférieures. Aqu, aquitain; Bur, Burdigalian; Cal, Calabre; Cha, Chattian; Crète., Crétacé; Dan, Danian; Gel, Gelasian; Ion, ionien; K / Pg, limite Crétacé / Paléogène; Lan, Langhian; Lut, lutétien; M2, premier événement glaciaire majeur dans le NH; Maa, maastrichtien; Mes, messinien; NH, hémisphère nord; Oi-1, la première grande période glaciaire de l'Oligocène; Pia, Piacenzien; Pléist., Pléistocène; Plio., Pliocène; Pri, Priabonian; Rup, Rupelian; Sel, Selandian; Ser, serravallien; SH, hémisphère sud; Tha, Thanetian; Tor, tortonien; Ypr, Ypresian; Zan, Zanclean.
La première chose que j'ai remarquée, c'est que leur personnage principal était assez différent de celui du communiqué de presse. Pas de prédictions en éventail sur l'avenir. Hmmm, sez I… cependant, le chiffre utilisé dans le communiqué de presse se trouve bien dans les informations supplémentaires.
- voir graphique sur site -
Ensuite, je ne crois jamais rien sans courir les chiffres moi-même. Je suis donc allé chercher les ensembles de données, ils sont en ligne ici. Le graphique ci-dessus est basé sur l'ensemble de données S34.
Il y a une bizarrerie dans les figures 1 et 2 juste au-dessus. L'ensemble de données 18O est affiché à la fois dans ses unités d'origine (échelle y de gauche) et dans ses unités alternatives (échelle y de droite). Ces unités alternatives sont des anomalies de température en ° C. Non seulement cela, mais selon la figure 1, la relation entre les unités d'origine et alternatives est linéaire. Qui savait ? Est-ce vrai ? Je n'ai aucune idée, mais je vais prendre leurs données comme lues et voir où elles mènent.
Ce que j'ai fait avec leurs données a été de numériser les données 18O de la figure 2 ci-dessus, en utilisant à la fois les unités d'origine et les unités alternatives. Cela m'a permis de recalculer leur formule de conversion. Ensuite, j'ai utilisé leur formule pour convertir l'ensemble de leur ensemble de données 18O des unités d'origine en anomalie de température en ° C.
Maintenant que nous disposons de 67 millions d'années de données sur la température, permettez-moi de passer un moment à un détour pour expliquer mon intérêt et mon objectif dans l'analyse du jeu de données CENOGRID. Comme je l’ai déjà mentionné, je suis un hérétique, ce qui est différent d’un sceptique. Un sceptique conteste principalement les conclusions et les méthodes. Un hérétique, en revanche, remet en question les hypothèses sous-jacentes. Ou pour le dire autrement, un sceptique doute d'une partie des choses. Un hérétique n'est pas d'accord avec les hypothèses fondamentales sur lesquelles tout l'édifice est basé.
L'hypothèse à la base de tout cet édifice climatique est que toutes les autres variables s'annulent comme par magie et qu'à la fin de l'histoire, la température de la terre est déterminée par les variations du rayonnement descendant (rayonnement dirigé vers la surface de la terre). En climatologie, ce rayonnement descendant est connu sous le nom de «forçage radiatif». Ce rayonnement descendant est la somme du rayonnement solaire plus le rayonnement thermique émis par les nuages et l'atmosphère.
RépondreSupprimerEn termes simples, on prétend que le changement de la température globale est une fonction du changement du forçage global. Étant donné que les changements dans le rayonnement descendant sont généralement plus liés aux changements des niveaux de gaz carbonique, j'appelle cela la théorie de la «température de gaz carbonique Roolz», bien qu'il existe bien sûr d'autres gaz à effet de serre (GES). C’est l’affirmation à l’origine de la guerre insensée actuelle contre le gaz carbonique- l’hypothèse selon laquelle le gaz carbonique régit la température et que si nous pouvons simplement réduire les niveaux de gaz carbonique, le monde sera plus frais.
Et c'est l'affirmation que je conteste de façon hérétique et catégorique - l'idée que les changements à long terme de température sont une fonction linéaire des changements dans le forçage du gaz carbonique.
En outre, on dit que non seulement le changement de température est fonction du changement de forçage. On dit qu'il s'agit d'un changement linéaire, ce qui signifie que le changement de température est égal au changement de forçage multiplié par une valeur constante.
Cette constante est appelée «sensibilité climatique», c'est-à-dire à quel point la température est sensible à un changement de forçage. La sensibilité climatique est généralement représentée par la lettre grecque lambda (?). Il s’agit d’un nombre positif dont la valeur est très controversée et se situe entre la moitié et huit… voici l’historique des estimations.
- voir graphique sur site -
Figure 3. Estimations de l'ECS (sensibilité climatique à l'équilibre). Les couleurs indiquent le type de données sous-jacentes sur lesquelles elles sont basées. Les lignes horizontales en pointillés montrent la plage canonique de «sensibilité climatique», qui est de 1,5 à 4,5 ° C / 2x gaz carbonique. Les unités (° C / 2x gaz carbonique) sont des degrés de réchauffement qui résulteraient d'un doublement du gaz carbonique atmosphérique.
Maintenant, considérons que nous travaillons sur cette question de la valeur de la «sensibilité climatique» depuis plus de quarante ans. Au cours de cette période, nous avons consacré des centaines de milliers d'heures-personnes, des millions de dollars et d'énormes quantités de temps informatique à la question ... et pendant ces quarante années, plutôt que de trouver ou même d'être en mesure de réduire la valeur d'un chiffre stupide… l'incertitude sur la valeur de la «sensibilité au climat» n'a cessé d'augmenter.
Augmenté! Nos estimations de la «sensibilité climatique» deviennent moins sûres que plus sûres !
Au cours de la période illustrée à la figure 3, de toutes nouvelles branches de la science ont vu le jour, comme l'analyse de l'ADN et la protéomique, les lasers femtosecondes et la biologie des récepteurs, et ont progressé à un degré inimaginable ... et pendant ce temps, en science du climat, nous sommes encore plus loin de mesurer la «sensibilité climatique» que lorsque nous avons commencé il y a 40 ans.
RépondreSupprimerLes modèles climatiques sont passés de relativement simples et fonctionnant sur des ordinateurs ordinaires à une complexité inimaginable et fonctionnant sur des supercalculateurs. Les ordinateurs eux-mêmes ont des milliers de fois plus de vitesse et de mémoire qu'il y a quarante ans. Chaque année, nous consacrons plus d’argent, plus de travail et plus de cycles informatiques à la question… et malgré cet investissement énorme, en ce qui concerne la «sensibilité au climat», l’incertitude augmente encore aujourd'hui.
Et c’est encore pire que ce que montre le graphique. Les estimations des derniers modèles «CMIP6» ne sont pas présentées dans ce graphique, et leurs estimations de la «sensibilité climatique» sont encore plus larges.
Pour moi, il y a une et une seule conclusion à tirer de cet échec évident et extrêmement coûteux: la description sous-jacente de la réalité est fausse.
C’est pourquoi j’ai mis entre guillemets «la sensibilité au climat»… Je ne pense pas qu’elle existe réellement. Je pense que cela fait partie d'une mauvaise compréhension du climat.
Et c'est mon hérésie - je ne pense pas que les changements de température soient une «sensibilité climatique» constante multipliée par les changements de forçage. Je pense que le climat fonctionne d'une manière très différente.
Certes, notre incapacité à déterminer la soi-disant «sensibilité climatique» ne nous dit pas ce qui pourrait contrôler la température… mais cela nous dit clairement que ce n’est pas la quantité de rayonnement descendant.
Et cela signifie que nous avons besoin d'une nouvelle description sous-jacente du fonctionnement du climat. Je dis que le climat n'est pas comme un four, où vous augmentez ou diminuez les gaz à effet de serre et le four devient servilement de plus en plus froid. Au lieu de cela, je dis que cela fonctionne comme suit:
Quand quelque chose agit pour faire monter ou descendre la température de la planète, le système climatique RÉPOND ACTIVEMENT pour la ramener au statu quo ante.
Une bonne introduction à mon idée du fonctionnement du climat est mon article intitulé Emergent Climate Phenomena. Il y a aussi un index de mes articles sur le sujet ici.
Pour les mathématiciens dans la foule, l'équation mathématique à laquelle la Terre est censée obéir selon la théorie généralement acceptée est
T =F
où ? est «changement de», T est la température, est la sensibilité au climat, et F force.
Je ne suis au courant d'aucun examen rigoureux des preuves de cette allégation. Je discute de sa dérivation ici. C'est évidemment trivialement vrai pour, disons, un bloc d'acier.
Mais pour des systèmes complexes comme le climat ou le corps humain, ce n'est peut-être pas du tout vrai. Par exemple, si je sors au soleil, le forçage total «F» change de centaines de W / m², et malgré cela ma température centrale «T» bouge à peine… quelle est ma «sensibilité climatique» ? Près de zéro.
RépondreSupprimerEt si vous ne pensez pas que cela se produit dans le climat, voici un exemple. Les données satellitaires CERES nous permettent de calculer la relation entre le rayonnement descendant ( F) et la température de surface ( T). Et pour la plupart des pays du monde, nous constatons qu'en effet, ils sont fortement corrélés positivement - lorsque le forçage augmente, la température augmente de manière à peu près linéaire.
Mais dans une grande étendue des océans équatoriaux, nous constatons que c'est exactement le contraire qui se produit. La température et le forçage non seulement se découplent, mais ils se déplacent dans des directions opposées - le forçage augmente à mesure que la température diminue, et vice versa.
- voir graphique sur site -
Figure 4. Corrélation de l'absorption totale de surface avec l'émission totale de surface.
Peut-être que quelqu'un peut me dire… dans les zones bleues du graphique, où T et F sont négativement corrélés… quelle est exactement la sensibilité climatique ? Moins 1,5 ?
L'idée largement répandue mais incorrecte que T = «F peut provenir du fait que, comme le montre la figure 4 ci-dessus, sur la terre dans les zones extratropiques,« T est en effet fortement corrélé positivement avec F (zones rouges sur la figure 1), et c'est là que la plupart des gens vivent.
Mais les océans et les tropiques racontent une histoire différente. La corrélation océanique moyenne du forçage et de la température n'est que de 0,44, la moitié de la corrélation terrestre moyenne, et comme mentionné, de grandes zones sont négativement corrélées ...
Mon ami Nic Lewis a suggéré que le découplage du forçage et de la température pourrait être dû à un retard dans la réponse. Cependant, une analyse de corrélation croisée (non représentée) de la zone en bleu ci-dessus indique qu'il n'y a pas de décalage entre le rayonnement de surface descendant et le chauffage résultant.
Cela signifie que tout en forçant contrôle la température à de nombreux endroits, dans les zones bleues, la seule conclusion possible est que la température est découplée du forçage ... ce qui fait un peu un trou dans l'équation sous-jacente qui prétend que forcer la température de roolz, non? …
Donc, avec cela comme prologue, permettez-moi de revenir à l'étude CENOGRID. Nous avons vu qu’il contient des informations sur la température. La variation du forçage du gaz carbonique varie en fonction du logarithme de la concentration de gaz carbonique. Donc, si nous faisons un nuage de points de la température en fonction du logarithme du forçage du gaz carbonique, nous devrions obtenir quelque chose qui ressemble à une ligne droite.
Heureusement, l'étude CENOGRID contient également un graphique des niveaux de gaz carbonique des 67 derniers millions d'années. C’est la figure S34 dans les informations supplémentaires.
Malheureusement, ils n'ont pas mis de tableau ni de lien vers les valeurs réelles. Grrr…
Heureusement, je suis un homme patient, alors j'ai numérisé leur graphique. Cela m'a donné les données de gaz carbonique dont j'avais besoin pour comparer avec les températures géologiques illustrées à la figure 2. N'oubliez pas que nous nous attendons à ce que la température par rapport au logarithme du gaz carbonique soit représentée par une ligne droite en pente ...
RépondreSupprimerCependant, la figure 5 montre la situation réelle avec les données de température et gaz carbonique du CENOGRID.
- voir graphique sur site -
Figure 5. Nuage de points de la température en fonction du logarithme de la concentration de dioxyde de carbone. Les points bleus sont des points de données individuels. Les lignes colorées / noires représentent la moyenne de Loess sur un million d'années des deux variables. En raison de la moyenne à long terme et du fait que les données ne remontent qu'à 1950, le point marqué «présent» a des températures et des valeurs de gaz carbonique inférieures à la situation réelle de 2020.
La température par rapport au log gaz carbonique doit être représentée par une ligne droite en pente où les deux montent ou descendent ensemble ? … Je ne pense pas. Ce genre définit le concept de «non linéaire». Et la relation revendiquée entre le gaz carbonique et la température ne semble pas exister.
Prenons, par exemple, la période du premier Warmhouse (orange) à la fin du Hothouse (rouge). Pendant ce temps, les valeurs individuelles de gaz carbonique (points bleus) sont passées de ~ 260 à ~ 1200 ppmv, plus de deux doublements… mais la température a à peine augmenté.
Et la situation est pire à Coolhouse 1. Sur la période de vingt millions d'années d'il y a 34 à 14 millions d'années, le gaz carbonique variait d'environ 290 à 800 ppmv, montant et descendant à plusieurs reprises dans cette fourchette.
Mais sur ces vingt millions d’années, la température n’a pratiquement pas varié du tout !.
En fait, cela semble être le cas général. Chacune des périodes qu'ils identifient dans leur article, de Hothouse à Icehouse, contient des périodes de plusieurs millions d'années où le gaz carbonique monte et diminue, doublant et diminuant de moitié, mais la température ne varie que très peu. Regardez la figure 1.
Maintenant, je pensais que tout le battage médiatique était dans le communiqué de presse. Cependant, les auteurs eux-mêmes disent:
Si les émissions de gaz carbonique se poursuivent sans atténuation jusqu'en 2100, comme supposé pour le scénario RCP8.5, le système climatique de la Terre sera brusquement déplacé de la glacière à l'état climatique Warmhouse ou même Hothouse.
Le climat «sera brusquement déplacé»… ayez peur. Ayez très peur…
Tout d'abord, le scénario RCP8.5 est le scénario hyper-alarmiste. Il ne devrait pas être utilisé. Mais plus précisément, même s'il s'agit d'états climatiques stables distincts, où est la preuve que les niveaux de gaz carbonique entraînent le changement entre les états ?
Car selon leurs propres données, les déplacements entre les états ne se produisent généralement pas aux valeurs extrêmes de gaz carbonique pendant cet état climatique. Et en fait, le passage de Coolhouse 2 à Icehouse s'est produit à un niveau de gaz carbonique plus élevé que le passage de Coolhouse 1 à Coolhouse 2 plus froid.
RépondreSupprimerEnsuite, supposons que notre gaz carbonique monte à 700 ppmv… peu probable, mais possible. Dans la figure 5, 700 ppmv de gaz carbonique correspondent à trois températures passées - 5 °, 10 ° et 14 ° plus chaudes que leur «présent» (moyenne des 10 000 dernières années).
Alors, dans laquelle de leurs dépendances disent-ils que nous finirions ?
Bref, je ne vois absolument rien dans leur analyse pour soutenir leur déclaration alarmiste qui alimente le battage médiatique.
Je dois dire que lorsque j'ai commencé à regarder cet ensemble de données CENOGRID, je ne m'attendais pas à trouver des preuves convaincantes que le gaz carbonique n'est pas le bouton de température secret contrôlant la température. Mais c'est la conclusion claire de l'étude CENOGRID… ce n'est pas non plus une surprise au sens large.
Je vous demande… dans quel autre système d'écoulement physique complexe, loin de l'équilibre, un paramètre d'état stationnaire typique est-il une simple fonction d'une seule des dizaines d'entrées et d'autres variables ? Cela n'a aucun sens que toutes les autres variables se situent en moyenne et seul le gaz carbonique ferait une différence sur la température globale.
TL; version DR ?
Les données du CENOGRID indiquent que l'évolution des niveaux de gaz carbonique atmosphérique ne provoque pas de changements de température globale.
… Ou pour les mathlètes…
Il fait nuit ici sur notre parcelle de colline, à 10 km de l’océan Pacifique et à une heure et demie au nord de San Francisco. Je suis juste sorti et ça m'a coupé le souffle. Pour la première fois depuis quelques semaines, j'ai pu voir les étoiles.
La fumée ici des incendies de la côte ouest a été de différentes épaisseurs et altitudes, mais constante. Un jour, la semaine dernière, il faisait tellement épais que nous avions des lumières allumées toute la journée. Lorsque l'obscurité est venue cette nuit-là, aucune des lampes du chemin solaire n'avait assez de puissance pour s'allumer.
Cette dernière semaine, la fumée s'est élevée à une altitude plus élevée. Il a été soufflé au-dessus de l'océan par l'Oregon. De là, il a pris la mer, puis est revenu. Il a roulé au-dessus de la «couche marine» alors qu’il revenait sur la côte ici.
La côte californienne est drôle. Il y a un courant de haute mer glacial qui frappe la côte et monte dans une bande le long de toute la côte nord qui mesure peut-être 30 à 60 milles de large (50 à 100 km) du rivage vers l’extérieur.
Et il y a généralement un vent chaud et humide qui souffle sur la terre depuis le bleu chaud de l'océan Pacifique nord. Mais lorsque le vent frappe cette bande d'eau verte froide le long de la côte, la couche d'air la plus basse se refroidit. Avoir froid, c’est lourd. Ainsi, quand il touche la terre, il a tendance à épouser la surface. Et si la température est suffisamment fraîche, le vent humide se transforme en brouillard.
Cette couche d'air froid et de brouillard au niveau du sol est appelée «couche marine». Il est généralement de l’ordre d’un demi-mile à un mile (quelques kilomètres) d’épaisseur. Et la fumée de l'Oregon qui revient au large de l'océan est ici au-dessus de la couche marine.
RépondreSupprimerCela a empêché le pire de la fumée de nous, mais la combinaison de la fumée et du brouillard a bloqué le soleil, la lune et surtout les étoiles pendant bien trop longtemps.
Alors, quand j'ai levé les yeux ce soir en m'attendant au gris, et que j'ai vu à la place la Voie lactée corusciter à travers le ciel de velours noir et Mars assis sur l'équateur céleste, j'étais perdu dans l'émerveillement devant la gloire prodigieuse de notre magnifique éternité.
Et j'ai pensé: «En effet, la terre demeure» et mon cœur s'est calmé.
Mes meilleures salutations à tous, si vous commandez la soupe aux chauves-souris, dites-leur d’y aller doucement avec les chauves-souris, restez bien,
w.
PS - Comme d'habitude, je demande que lorsque vous commentez, vous citez les mots exacts dont vous parlez. Cela évite les malentendus quant à quoi et même de qui vous parlez.
https://wattsupwiththat.com/2020/09/15/cooling-the-hothouse/
Le cycle solaire 25 a officiellement commencé
RépondreSupprimerAnthony Watts
15 septembre 2020
Le cycle solaire 25 est officiellement en cours. La NASA et la NOAA ont fait cette annonce lors d'une téléconférence médiatique plus tôt dans la journée. Selon un panel international d'experts, le nombre de taches solaires a atteint le fond en décembre 2019 et augmente lentement depuis.
La NASA et la NOAA ont fait cette annonce lors d'une téléconférence médiatique plus tôt dans la journée. Selon un panel international d'experts, le nombre de taches solaires a touché le fond en décembre 2019, mettant fin à l'ancien cycle solaire 24. Depuis lors, le nombre de taches solaires augmente lentement, annonçant le nouveau cycle solaire 25.
«La vitesse à laquelle l’activité solaire augmente est un indicateur de la force du prochain cycle solaire», déclare Doug Biesecker du Space Weather Prediction Center de la NOAA, co-président du Solar Cycle 25 Prediction Panel. "Bien que nous ayons constaté une augmentation régulière de l'activité des taches solaires cette année, elle est lente."
Le panneau estime que le nouveau cycle solaire 25 sera faible, culminant en 2025 à des niveaux similaires à l'ancien cycle solaire 24. Si leur prédiction est correcte, le cycle solaire 25 (comme le cycle solaire 24 avant lui) sera l'un des plus faibles depuis la tenue de registres a commencé en 1755.
En savoir plus sur Spaceweather.com
De la NOAA:
L'analyse détermine que nous sommes dans le cycle solaire 25
15 septembre 2020 - Le minimum solaire entre le cycle solaire 24 et le 25 - la période où le soleil est le moins actif - s'est produit en décembre 2019, lorsque le nombre de taches solaires lissées sur 13 mois est tombé à 1,8, selon le Solar Cycle 25 Prediction Panel, coprésidé par la NOAA et la NASA. Nous sommes maintenant dans le cycle solaire 25 avec une activité maximale des taches solaires attendue en 2025, a déclaré le panel.
Le cycle solaire 24 était d'une durée moyenne, à 11 ans, et avait la 4ème plus petite intensité depuis que la tenue régulière de registres a commencé avec le cycle solaire 1 en 1755. C'était aussi le cycle le plus faible en 100 ans. Le maximum solaire s'est produit en avril 2014 avec des taches solaires culminant à 114 pour le cycle solaire, bien en dessous de la moyenne, qui est de 179.
La progression du cycle solaire 24 était inhabituelle. L’hémisphère nord du Soleil a mené le cycle des taches solaires, atteignant un sommet plus de deux ans avant le pic des taches solaires de l’hémisphère sud. Cela a abouti à un maximum solaire ayant moins de taches solaires que si les deux hémisphères étaient en phase.
- voir graphique sur site -
Source: https://www.swpc.noaa.gov/products/solar-cycle-progression
Cycle solaire 25
RépondreSupprimerAu cours des huit derniers mois, l'activité sur le soleil a augmenté régulièrement, indiquant que nous sommes passés au cycle solaire 25. Le cycle solaire 25 devrait être un cycle assez faible, de la même intensité que le cycle 24. Le maximum solaire est prévu en juillet 2025, avec un pic de 115 taches solaires.
«La vitesse à laquelle l’activité solaire augmente est un indicateur de la force du cycle solaire», a déclaré Doug Biesecker, Ph.D., coprésident du panel et physicien solaire au centre de prévision du temps spatial de la NOAA. "Bien que nous ayons constaté une augmentation régulière de l'activité des taches solaires cette année, elle est lente."
Le panneau est convaincu que le cycle solaire 25 brisera la tendance à l'affaiblissement de l'activité solaire observée au cours des quatre derniers cycles. «Nous prévoyons que la baisse de l'amplitude du cycle solaire, observée des cycles 21 à 24, a pris fin», a déclaré Lisa Upton, Ph.D., coprésidente du panel et physicienne solaire chez Space Systems Research Corp. indication que nous approchons d'un minimum d'activité solaire de type Maunder. »
«Bien que nous ne prévoyions pas un cycle solaire 25 particulièrement actif, de violentes éruptions solaires peuvent survenir à tout moment», a ajouté Biesecker.
La prévision du cycle solaire donne une idée approximative de la fréquence des tempêtes météorologiques spatiales de tous types, des pannes radio aux tempêtes géomagnétiques et aux tempêtes de rayonnement solaire. Il est utilisé par de nombreuses industries pour évaluer l'impact potentiel de la météorologie spatiale dans les années à venir.
De nouveaux satellites fourniront des observations améliorées du Soleil
En 2024, avant le pic de l'activité des taches solaires dans le cycle solaire 25, la NOAA devrait lancer un nouveau vaisseau spatial dédié à la prévision opérationnelle de la météo spatiale. L'observatoire de suivi de la météorologie spatiale L-1 de la NOAA sera équipé d'instruments qui échantillonnent le vent solaire, fournissent des images des éjections de masse coronale et surveillent d'autres activités extrêmes du Soleil avec plus de détails qu'auparavant. Le prochain satellite environnemental opérationnel géostationnaire de la NOAA (GOES-U) devrait également être lancé en 2024. GOES-U portera trois instruments de surveillance solaire, dont le premier coronographe compact, qui aidera à détecter les éjections de masse coronale. Des observations améliorées du Soleil à partir de ces satellites aideront à améliorer les prévisions météorologiques spatiales.
Le panneau de prévision du cycle solaire prévoit le nombre de taches solaires attendues pour le maximum solaire, ainsi que le moment du pic et des niveaux minimum d'activité solaire pour le cycle. Il est composé de scientifiques représentant la NOAA, la NASA, les services internationaux de l'environnement spatial et d'autres scientifiques américains et internationaux.
https://wattsupwiththat.com/2020/09/15/solar-cycle-25-has-officially-begun/
Les lettres à Simenon : une étude sur les effets de la fiction sur les lecteurs
RépondreSupprimerVéronique Rohrbach
Fabula
lun., 14 sept. 2020 21:18 UTC
Malgré une œuvre qu'il s'est efforcé de rendre plus « littéraire » après ses débuts dans le roman populaire des années 1920, Georges Simenon reste pour beaucoup l'auteur policier à succès, le créateur de Maigret et le « phénomène littéraire » capable d'écrire jusqu'à dix romans par année. ( 1 )
- voir photo sur site -
Georges Simenon, 1903-1989
En 2013, selon l'Index Translationum de l'UNESCO, il est le troisième auteur de langue française le plus traduit dans le monde, après Jules Verne et Alexandre Dumas. Ses romans - près de 200 - sans doute parce qu'ils font partie des œuvres jugées trop « commerciales », trop « populaires », trop nombreuses ou trop facilement identifiables à un genre, sont parmi les moins représentés dans les études littéraires.
- voir clip sur site -
Pourtant, ces textes sont souvent au cœur des pratiques lectorales les plus ordinaires : en ce sens, l'étude de ce type de corpus, à l'instar des travaux menés autour du roman sentimental ou du roman policier et de leurs usagers, rend saillants les aspects de nos rapports courants aux biens culturels, qui, loin d'être consubstantiels à une catégorie de lecteurs et d'œuvres, semblent être plutôt refoulés dans le rapport savant aux textes.2
Le Fonds Simenon de l'Université de Liège conserve plus de 5500 lettres adressées à l'auteur entre 1949 et 1989, en provenance des quatre coins du monde mais surtout de France, de Belgique et de Suisse. Ces archives inédites constituent pour une part le témoignage rare et jamais encore étudié de ce que les livres font à leurs lecteurs et permettent d'étudier les effets de la fiction en lien avec les propriétés littéraires marquantes de l'œuvre de Simenon, au premier rang desquelles figure la fameuse « atmosphère » de ses récits, dont de très nombreuses lettres montrent l'appréciation :
« Grâce à vous je me suis promenée au pays des brumes avec un plaisir que l'on vous a trop dit [...] », écrit cette lectrice en 1958 ;
« En lisant vos pages je crois flairer un petit peu le café noir, le torchon graisseux, enfin les bistrots, les boulevards de notre chère Paname », écrit cet autre en 1956.
L'atmosphère des romans de Simenon,
« tellement envoûtante, écrit encore cette lectrice en 1973, que je ressentais les fatigues mentales et physiques de votre commissaire »,
conduit à l'examen de la dimension psychoaffective et cognitive de la lecture. L'immersion, la captation, l'addiction que donnent à voir les lettres renvoient également à un usage et à un rapport « romantique » aux œuvres propre à la lecture rousseauiste et à la « fureur de lire » qui se propage avec « la révolution de la lecture »3 et le succès naissant d'un genre alors inédit, le roman. C'est d'ailleurs à cette période que la lettre ordinaire à l'écrivain fait son apparition, « pratique "romantique" par excellence plongeant ses racines dans les grands épanchements sensibles du XVIIIe siècle »4.
Mais les lettres à Simenon ne montrent pas seulement ce qui a touché, ému, bouleversé ou diverti ses lecteurs. Au-delà des effets, il y a les bienfaits d'une œuvre et de la personne de l'écrivain : le corpus étudié fait voir l'égale importance, dans le processus de lecture, de ce que ce dernier fait à et pour ses lecteurs. L'élément central de la lecture « ordinaire » que révèlent les lettres est la présence constante et en filigrane de la personne de l'auteur dans l'acte de lecture 5. Le genre de témoignage comme celui de ce lecteur de 1956 est récurrent :
RépondreSupprimer« Vos personnages dégagent une telle chaleur humaine, sont si vrais, que l'on ressent soi-même cette chaleur et que derrière vos romans on aperçoit imperceptiblement l'homme que vous êtes ».
Le même phénomène est observé dans la réception de l'œuvre de Rousseau par un lecteur « ordinaire » de la fin du XVIIIe siècle : « Les lecteurs voyaient Jean-Jacques derrière l'écriture. Ils entendaient sa voix à travers ses livres, et ils se passionnaient autant pour l'homme que pour l'œuvre. » 6 On observe ici dans quelle mesure « chaque lecteur possède ou non des informations sur l'écrivain voire sur la personne civile, qu'il peut croiser à loisir avec les données textuelles dans son portrait de l'auteur implicite »7.
En répertoriant les bienfaits que les lecteurs attribuent tantôt à l'œuvre, tantôt à la personne de Simenon, souvent aux deux à la fois, ce n'est pas une image figée de l'écrivain qui émerge d'une série de qualificatifs mais un certain nombre de rôles que les lecteurs lui attribuent, et en particulier ceux de confident, de consolateur et de justicier. L'autorité morale conférée au père de Maigret n'est pas sans rapport avec son statut d'écrivain célèbre, dont témoignent les nombreuses marques d'admiration qui à leur tour révèlent ce qui fait la grandeur artistique d'un écrivain à succès au XXe siècle.
L'une des premières caractéristiques de la lecture des romans de Simenon est la valorisation de ces derniers comme un réconfort, un appui moral, une source d'enseignements. Les extraits de lettres suivants témoignent d'une fonction éthique, qui fait écho à la sociologie compréhensive elle-même à l'œuvre dans les romans :
Je viens de lire Le Président, œuvre remarquable, où la divulgation graduelle des événements du passé, tout en nous tenant en tension constante, nous fait comprendre aussi le présent. (10.06.1960)8
Il me tient à cœur de vous exprimer ma reconnaissance pour avoir si simplement et si admirablement campé le personnage de Maigret, devenu pour moi un ami cher et bienfaisant au gré de mes lectures quasi-quotidiennes de ses faits et gestes. Il m'a amené une tolérance éclairée en face des multiples problèmes de la vie. (03.11.1959)
Je trouve dans vos livres tellement beaucoup de preuves de votre connaissance de l'âme humaine et j'y trouve des personnages tellement véritables et vivants que je dois vous complimenter. [...] Ma vie a été toujours très difficile et pesante, par les circonstances et par mon caractère et c'est toujours un de mes besoins de lire vos Maigret parce que la personne de votre commissaire est d'un homme pas compliqué mais très comprenant pour ses semblables. C'est toujours un soulagement de lire un Maigret [...]. (27.05.1954)
On comprend dès lors que les romans de Simenon, qui est perçu comme un « guide » dans la vie, aient non seulement pu fonctionner comme appui moral, mais qu'ils aient aussi conduit les lecteurs à voir en l'auteur une figure consolatrice auprès de laquelle s'épancher ou rompre un isolement. Ainsi ce lecteur qui envoie, de l'hôpital, ses vœux de fin d'année à Simenon 9 :
Chère Madame Et Monsieur. C'est avec grande joie, pour moi que je vous écris, pour vous souhaiter une Bonne et heureuse Année et surtout une bonne santé ainsi qu'a vos Enfants. Tant qu'a moi [...] je suis actuellement à l'hôpital de Caen [...] et je me demande ci je n'en sortirait un jour, car cela fait bientôt 14 ans je vit toujours à hôpital sana - et maison de santé Mentale. et cela ait bien triste, quand ont se trouve comme ça, sans personne à avoir, a écrire et je vous demande pardon d'avoir prit la liberté de vous écrire et de vous importuner avec mes soucis, mais j'espère que vous me pardonnerais. Je vous prie de remercier Monsieur Votre Époux pour les bons livres qu'il écrit, et grâce a lui je passe des heures agréables et passionnantes. J'ai eu l'occasion de lire cette semaine Maigret et l'inspecteur malgracieux et Maigret tend un piège et vraiment Monsieur votre mari est un as car cela doit être dur pour trouver des idées passionnantes. J'espère que vous n'avez pas trot de Neige dans votre région. Car à Caen il fait un mauvais temps il pleut sans arrêt. Je vous prie Madame Et Monsieur de recevoir l'assurance de mes sentiments respectueux et mes meilleurs Vœux pour l'année nouvelle et vive Monsieur Maigret. (28.12.1960)
RépondreSupprimerSimenon apparaît - dans cet exemple comme dans bien d'autres - comme un bienfaiteur capable de venir concrètement en aide à ses lecteurs, à l'instar de celui-ci, en 1956 :
« À vos romans, j'ai dû, sans le savoir, confier mes soucis, mes ennuis. Aujourd'hui, par un lent cheminement de l'esprit, c'est à vous que je m'adresse ».
L'auteur est celui à qui l'on demande de mettre en mots ou en récit une situation compliquée ou d'éclairer un problème personnel en souhaitant qu'intervienne Maigret, ce « raccommodeur de destinées », selon la formule de Simenon pour désigner tout à la fois le travail du policier et la mission humaniste de son personnage.
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Des romans, ce sont beaucoup moins les qualités formelles qui sont appréciées que les choses et les situations que, par leur truchement, ils permettent d'atteindre, de formaliser et de comprendre. En conséquence, les qualités principales qu'on reconnaît dans le travail de l'écrivain sont ses « dons d'observateur » et sa « perspicacité », pour reprendre les mots des lecteurs eux-mêmes. Dans l'extrait suivant, une mère ayant relaté la mort accidentelle et mystérieuse de son fils, se tourne vers l'auteur d'énigmes policières en souhaitant l'intervention de Maigret :
« Pourquoi faisait-il cette randonnée ? [...] Je ne savais pas qu'il vous appréciait mais j'ai découvert sur son cosy plusieurs Maigret. [...] Oh ! S'il y avait à R. un commissaire Maigret. Que de fois j'ai pensé à lui, au Petit Docteur et à leur auteur ! » (11.04.1961).
Il y a donc une catégorie, conséquente, de lettres qui placent au même niveau l'œuvre et la personne et projettent sur cette dernière les qualités que l'on a repérées dans l'œuvre, et réciproquement :
« Vous devez vous-même, Monsieur Simenon [sic], avoir un cœur très généreux vous-même, autrement vous n'auriez pas été inspiré avec tant de sympathie » écrit celle qui juge Tante Jeanne « si bien comme la vie » (06.09.1953).
À la catégorie des lecteurs qui perçoit Simenon comme une autorité morale, à travers le caractère « humain » et « compréhensif » de son œuvre s'ajoute celle qui voit en lui une instance capable de rétablir la justice auprès de ceux ou celles qui se présentent comme des « victimes » d'« affaires ». On demande en effet parfois à Simenon d'intervenir lors de grands procès, comme celui, retentissant, de l'avocat Pierre Jaccoud, qui s'ouvre en janvier 1960 à Genève. L'affaire qui se raconte dans la presse internationale comme une intrigue policière déchaîne les passions du public. Simenon, qui suit les débats judiciaires, est interpellé par ses lecteurs :
RépondreSupprimerMonsieur, une souffrance insurmontable nous ayant dominée au cours du procès de Genève, et à l'annonce du verdict, ce message prend l'allure d'une requête : « Donnez-nous un livre qui nous délivre en libérant l'accusé, rendu à son foyer et à sa ville [...] ». Sortez cet homme de la prison de son être et de la prison des hommes et donnez à ses juges, surtout au Procureur, les traits d'une Justice miséricordieuse et humaine. Et soyez certain que la mission de l'écrivain est supérieure à celle du Juge dont les mains sont liées par la Loi. [...] (05.02.1960)
1Certes, la nature de l'affaire criminelle, qui met en scène un personnage de notable déchu, fait écho aux propres histoires racontées par Simenon ; mais le rapport à l'univers thématique de Simenon n'est pas forcément explicité et parfois ce rapport est même absent. C'est donc ici plus la personne de l'écrivain, son autorité et la catégorie sociale spécifique qu'elle représente qui intéresse le lecteur que les propriétés de son œuvre, comme dans cette lettre :
Monsieur, si cette affaire vous intéresse, je tiens à votre disposition tout le dossier avec tous les trafics et dessous qui se rattachent à cette crapulerie [...]. Les procureurs endettés qui se laissent acheter, les policiers qui ont des femmes sur le trottoir [...], les coucheries et orgies dans un monde bien-pensant. [...]. Si vous pouviez m'aider vous, en remerciement je vous raconterai des tas d'histoires dont vous pourriez tirer profit. [...]. Si mes adversaires se reconnaissaient dans un livre, ils en mourraient et c'est ce que je souhaite. J'espère en vous... pour les tuer.
Qu'il s'agisse de dénoncer une affaire ou qu'il s'agisse d'une entrevue, d'un appel, d'une lettre de recommandation, de conseils pour démarrer une carrière, d'une somme d'argent, toutes ces demandes, régulières dans le courrier de Simenon, mentionnent peu ou pas l'œuvre et rappellent la supplique au puissant, un modèle identifié dans les lettres de lecteurs à Sue et à Balzac étudiées par Judith Lyon-Caen.
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Dans cette série de lettres, ce n'est pas seulement à l'auteur d'une œuvre qu'on connaît, qu'on apprécie et qu'on rapproche de la personne, qu'on s'adresse : on écrit aussi à la célébrité qu'est Simenon, celui qu'on a vu dans les journaux, à la télévision, qu'on a entendu à la radio.
« Je ne vous connais que des opinions les plus diverses, de Gide à Françoise Sagan : il y a tellement beaucoup de choses à lire aujourd'hui qu'il y a toujours des écrivains qu'on ne connaît que des journaux », écrit par exemple ce lecteur en novembre 1958.
Car Simenon est une star, travaillée de surcroît par le souci de publicité, comme l'a montré Pierre Assouline. L'écrivain a consolidé ce statut grâce à son séjour aux États-Unis et sa « détermination très jeune, à vouloir construire une œuvre et la protéger par une légende »10. Le rapport à l'auteur tel qu'il s'exprime dans les lettres se ressent de cette appartenance au monde des célébrités, ne serait-ce que d'un point de vue quantitatif : le courrier se fait par exemple plus abondant après le « profile » du New Yorker de janvier 1953 ou l'entretien télévisé avec Roger Stéphane en 1963.
Les lettres de lecteurs expriment leur admiration autant pour l'œuvre (le plaisir, le réconfort, l'enseignement qu'elle procure), que pour la réussite sociale et professionnelle de l'écrivain à succès, fortuné, auteur de best-sellers mondiaux. De manière intéressante, cette admiration pour la carrière se fonde sur la connaissance de ce qui en fait le prix : en effet, beaucoup de lecteurs évoquant la trajectoire qui a conduit Simenon du roman populaire au roman policier à succès et son désir de s'imposer dans une littérature plus légitimée 11 :
RépondreSupprimer« Je pense que vous avez donné au roman policier ses lettres de noblesse, que vous l'avez haussé au niveau du roman tout court », écrit ce lecteur en 1958.
Ainsi, ce qui a valeur de confirmation pour le sociologue, attestant des forces en présence dans le champ, est pour les lecteurs un motif d'admiration : les difficultés que surmonte l'écrivain dans une trajectoire perçue comme un chemin vers le succès héroïsent l'écrivain. La lettre suivante illustre cet aspect, dans laquelle la lectrice retrace son histoire personnelle d'admiratrice :
À Monsieur Georges Simenon, quelle chose prodigieuse qu'un écran de TV chez soi, merveille de sonorité et de netteté d'images qui m'a permis de vous voir... car j'ai attendu 25 ans pour vous voir enfin ! C'était en 1933, je me nommais Mlle M., 19 ans et ridiculement timide je n'aurais jamais osé vous dire combien vos romans m'enthousiasmaient et je vous l'écrivis. Votre façon d'écrire, c'était nouveau, original : j'aurais passé des nuits à vous lire. Vous m'apportiez mieux que les autres : une façon neuve de voir les choses, un plaisir plus intense ; c'était vivant, tout ce que vous écrivez est extraordinairement vivant. Vraiment, vous deviez sortir de la masse obscure des romanciers dont la vogue est éphémère, pour connaître la célébrité. Je l'avais pressenti, j'en étais certaine. Maigret venait, je crois, d'être créé, vous aviez 30 ans... J'ai tremblé qu'il ne devienne commercial ! De vous, ç'aurait été comme une trahison ! Non, Maigret est devenu vivant, comme le sont vos romans, grâce à vos dons d'observation, de perspicacité, à votre psychologie. Et je m'en suis réjouie pour vous infiniment. Radio, cinéma, télévision, quelle carrière magnifique et méritée ! (03.02.1958)
Cette lettre et les suivantes montrent aussi le « feuilletage identitaire entre personne, personnage et personnalité »12 à travers la confusion de Simenon l'écrivain, Simenon associé à Maigret et Simenon la célébrité. Des extraits qui suivent, l'avant-dernier est celui d'une lectrice qui imagine le nouveau logement de Simenon dont la presse se fait l'écho sur le modèle de l'appartement de Maigret :
Je suis surtout heureuse de connaître et apprécier Maigret. C'est à mes yeux l'être le plus fin et le plus sympathique qui soit. Cependant si j'ai de l'admiration pour lui j'aime Mme Maigret et j'apprécie encore mieux Maigret parce qu'il l'aime. Voilà tout. Quand je lis leurs aventures [M. et Mme Maigret] j'ai l'impression que c'est un peu vous et Mme Simenon et que leur harmonie conjugale, c'est la vôtre. (20.10.1955)
Ou vous avez connu l'homme, l'avez accompagné, doublé même jusque dans le moindre détail ou de son caractère et de ses réactions jusqu'à pouvoir le restituer tel qu'il existe. Toutefois, cette cohabitation permanente me paraît cadrer mal avec votre vie mouvementée et indépendante. [...] Ou enfin, et il me semble toucher ici à la vérité, vous avez donné à Maigret vos propres traits de caractère, opérant un transfert dont l'une des caractéristiques, et non des moindres, est la pudeur et la discrétion avec laquelle vous revivez en lui. (03.11.1959)
Mais je ne m'allonge pas et vous laisse à votre installation dans votre nouvelle demeure. Sentira-t-elle l'encaustique et la soupe aux poireaux ? La cinquième marche de l'escalier de bois craquera-t-elle sous vos pas ? Peu importe... (09.01.1964)
RépondreSupprimerVos personnages dégagent une telle chaleur humaine, sont si vrais, que l'on ressent soi-même cette chaleur et que derrière vos romans on aperçoit imperceptiblement l'homme que vous êtes. (13.05.1956)
On voit à quel point le rapport à la personne de l'écrivain célèbre s'alimente à la tension entre la fascination pour l'être hors du commun inaccessible et le désir de s'en rapprocher. Pour certains, il s'agit tout au plus d'établir un contact par lequel confirmer l'existence de l'écrivain derrière les livres :
« Sans cette réponse, écrit ce lecteur, j'aurais toujours cru que Georges Simenon est un être fabuleux, fantastique qui n'existe pas en réalité. Ayez l'amabilité, chère Madame Simenon, de dire à votre mari que je suis très heureux d'avoir obtenu un signe de vie de lui » (05.05.1961).
Le lien qui se crée à travers la fiction demande donc à s'éprouver et à se prolonger dans le contact réel avec la personne en même temps qu'il vise à réduire l'asymétrie du rapport à la vedette par une recherche de réciprocité.
Ce lien peut aussi se concrétiser à travers l'objet qu'a signé ou touché la personne admirée : la demande d'autographe ou de dédicace (à l'intérieur d'un livre, sur une photo ou sur une pipe) est le motif le plus fréquent pour écrire à Simenon.On a dans le corpus de nombreux exemples de ce que Heinich nomme le « grandissement de soi-même par l'ostentation d'une proximité, réelle ou imaginaire, avec un grand »13.
La signature obtenue ou la réponse de l'écrivain sont traitées ensuite avec le respect dû à un objet de grande valeur, voire à la relique, au point qu'on peut parler d'une « économie de la présence »14 : on assure par exemple à l'écrivain que « [la photo dédicacée réclamée] sera évidemment mise à la place d'honneur, au-dessus de la bibliothèque spécialement consacrée aux Maigret et autres » (17.08.1953). Comme pour la relique, certains des objets obtenus sont dotés de pouvoirs :
Cher Monsieur, voici longtemps que j'aurais dû vous remercier pour votre lettre. Sombrement découragée comme je l'étais alors, vous imaginez mal ce qu'elle a représenté pour moi : la valeur d'un symbole, de l'écho, la vertu du grigri. Tout, depuis cette lettre, est reparti dans le bon sens. (08.04.1956)
Cher Monsieur Simenon, c'est les vacances depuis hier, nous partons dans le midi et je vais lire là-bas Le Nègre que vous m'avez envoyé avec une gentille dédicace ; je m'arrangerai pour le laisser traîner sur la plage afin que les autres voient que c'est un exemplaire pas comme les autres et que « moi » je vous connais. (31.06.1958)
Today I had my French oral exams [...]. I remembered your letter, which I treasure, so I took it with me as a good-luck charm. It may have been just my imagination, but it seemed that the exam went along a lot easier that it would otherwise have done. [...] I attribute all this good luck to your letter, which even if it wasn't lucky, certainly served as morale-booster. (19.11.1964)
Le sentiment très fort de gratitude exprimé à l'auteur est un autre paramètre capital régissant cette économie de la grandeur 15. En effet, presque toutes les lettres comportent un mot de remerciement. Ces témoignages de reconnaissance font surtout voir la logique du don et du contre-don inhérente au régime de communication avec la personne admirée : en effet, les formules de remerciement sous-entendent une forme de dette. Mais l'économie de la grandeur semble aussi impliquer en retour des devoirs de la part celui qu'on admire : il y a d'un côté les lecteurs qui rappellent à Simenon l'injustice constituée par l'écart de richesse (« je n'arrive pas à comprendre qu'un milliardaire comme vous ait besoin de faire payer ses livres 650 francs pièce » écrit ce lecteur à propos du Fils, en mai 1959) et il y a de l'autre, les cas plus nombreux de lecteurs qui indiquent à Simenon les erreurs (coquilles, incohérences diégétiques, informations erronées) contenues dans les romans :
RépondreSupprimerCela me gêne de découvrir de telles erreurs dans les livres que j'aime. [...] Cette erreur n'est d'ailleurs pas digne de votre méticulosité habituelle et le lecteur moyen est en droit, s'il la découvre, de penser que l'ouvrage n'a pas été écrit avec tout le sérieux qu'il est en droit d'attendre d'un Auteur tel que vous. (février 1958)
L'admiration dont témoignent les lettres à Simenon éclaire l'évolution de l'image et du rôle de l'écrivain dans notre société : bousculée par la place grandissante des arts visuels et de divertissement dès le XIXe siècle, l'aura accordée à l'écrivain par les Lumières persiste dans le statut de « héros bourgeois » au sein d'une République des lettres constituée autour « de la littérature comme valeur et croyance partagées »16. Cette « grandeur » est confirmée par la place que le régime médiatique moderne lui accorde, à travers « les vecteurs principaux de la diffusion publique de l'image de l'homme de lettres »17 que sont les interviews, les entretiens littéraires et les interventions radiophoniques et télévisées, formant un « vaste massif "biographique" »18 dédié à la célébration de la singularité littéraire.
Simenon est un exemple emblématique de ce fonctionnement, lui qui a beaucoup contribué, mais non sans ambivalences, à la construction de ce « massif ». L'étude du courrier ordinaire de l'écrivain montre en outre que la lecture est tout autant (si ce n'est plus) une affaire de personne que d'œuvre. Elles révèlent en négatif que nos habitudes scientifiques valorisent l'œuvre au détriment de la personne du créateur alors que la lecture « ordinaire » mais aussi certainement nos rapports les plus courants aux objets culturels seraient plutôt faits d'une attention oscillant de l'œuvre à la personne, sans jamais que l'une de ces dimensions ne soit considérée à l'exclusion de l'autre.
Ce que les travaux sur le lecteur empirique rappellent, à rebours des approches spéculatives inspirées par la figure d'un lecteur savant « qui n'est autre que le théoricien lui-même »19, c'est que la lecture est, dans la pratique, une réalité collective et sociale 20, dont l'auteur fait partie. S'inscrivant dans le sillage d'enquêtes auprès de lecteurs réels (Radway, Thiesse) et des travaux d'historiens de la lecture (Chartier), les conclusions qui précèdent montrent en effet que la problématique des appropriations lectrices entretient un lien fort avec celle de l'auteur et ses figurations.
Dans « Qu'est-ce qu'un auteur ? », Foucault articulait la question auctoriale avec le champ de la réception. Pour lui, c'est en effet dans « le jeu de la fonction-auteur »21 que se donnent à voir les rapports sociaux aux discours. Selon Foucault, l'étude du « nom d'auteur » invite à considérer de plus près « les modes de circulation, de valorisation, d'attribution, d'appropriation » de ces discours 22. Notre corpus nous fait parcourir le chemin inverse : ce sont les rapports sociaux aux discours tels qu'ils apparaissent lorsqu'on se penche sur les circonstances et les modalités concrètes de la réception qui nous renseignent sur l'image et, bien plus, sur les fonctions de l'écrivain. Les études littéraires, les problématiques de l'auctorialité et les recherches sur la posture ont certainement beaucoup à découvrir en s'intéressant aux usages des œuvres et aux appropriations lectrices. Pour Jérôme Meizoz, par exemple, « la posture d'auteur, plus ou moins sciemment mise en scène, ne présume pas de sa réception effective par les publics. Il y a très souvent mouvement dialectique complexe entre la posture proposée et sa réception effective »23. La complémentarité est évidente entre les recherches consacrées à l'auteur et la question de savoir comment les diverses entités qui composent cette notion - dans le cas de l'écrivain célèbre qu'est Simenon, la tripartition entre personne, personnage et personnalité - se retrouvent et s'entremêlent sur le terrain concret de la réception et dans le processus même de la lecture.
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(Université de Lausanne)
BIBLIOGRAPHIE
Études
Assouline Pierre, Simenon, Paris, Gallimard, 1996 [1992].
Boltanski Luc et Thévenot Laurent, De la justification : les économies de la grandeur, Paris, Gallimard, « NRF Essais », 1991.
Bourdieu Pierre, Les Règles de l'art. Genèse et structure du champ littéraire, Paris, Seuil, 1998 [1992].
Cusset François, « Ce que lire veut dire : la lecture, une affaire collective, une affaire politique. À propos de Marielle Macé, Façons de lire, manières d'être », La Revue des livres, 10 (mars-avril 2013), p. 11-16.
Darnton Robert, « La Lecture rousseauiste et un lecteur ordinaire au XVIIIe siècle », in Pratiques de la lecture, éd. Roger Chartier, Paris, Payot & Rivages, 2003 [1985], p. 167-207.
David Jérôme, « Le premier degré de la littérature », Fabula LHT, 9 (février 2012). URL : http://www.fabula.org/lht/9/index.php?id=304.
Denis Benoît (éd.), Simenon Georges et Gide André, ... sans trop de pudeur. Correspondance 1938-1950, Paris, Omnibus, 1999.
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Esquenazi Jean-Pierre, Sociologie des œuvres. De la production à l'interprétation, Paris, Armand Colin, 2007.
RépondreSupprimerFabre Jean, Enquête sur un enquêteur : Maigret. Un essai de sociocritique, Montpellier, Centre d'études et de recherches sociocritiques UER II, Université Paul Valéry, 1981.
Foucault Michel, « Qu'est-ce qu'un auteur ? », Bulletin de la société française de philosophie, 3 (1969), p. 73-104.
Heinich Nathalie, De la visibilité. Excellence et singularité en régime médiatique, Paris, Gallimard, 2012.
Meizoz Jérôme, « Ce que l'on fait dire au silence. Posture, ethos, image d'auteur », in La Fabrique des singularités. Postures littéraires II, Genève, Slatkine, 2011.
Merlin-Kajman Hélène, « La Zone hypnotique de la littérature », Versants, 57 :1 (2010), p. 31-54.
Puech Jean-Benoît, « Du vivant de l'auteur », Poétique, 63 (1985), p. 279-300.
Roussin Philippe, Misère de la littérature, terreur de l'histoire. Céline et la littérature contemporaine, Paris, Gallimard, 2005.
Wittman Reinhard, « Une révolution de la lecture à la fin du XVIIIe siècle ? », in Histoire de la lecture dans le monde occidental, éds Guglielmo Cavallo et Roger Chartier, Paris, Seuil, 1997, p. 331-364.
NOTES
1 Une version développée de cet article est parue dans COnTEXTES [En ligne], Varia, le 14 décembre 2013.
2 C'est ce que font voir les témoignages d'Hélène Merlin-Kajman, « dévorée » par la lecture du Comte de Monte-Cristo emporté en vacances ou celui de Jacques Derrida, évoqué par Jérôme David, qui montre le philosophe au regret de ne pouvoir se livrer à « une lecture accueillante à grands flots » (cf. H. Merlin-Kajman, « La Zone hypnotique de la littérature » et J. David, « Le premier degré de la littérature »).
3 R. Wittman, « Une révolution de la lecture à la fin du XVIIIe siècle ? », p. 356.
4 J. Lyon-Caen, La Lecture et la vie, p. 92.
5 On objectera que cette place centrale de l'auteur dans la lecture n'est guère surprenante s'agissant d'un courrier adressé à l'écrivain. Mais on peut affirmer, je crois, que cette manière de lire n'est pas limitée aux lecteurs qui ont fait la démarche d'écrire à Simenon et qu'elle est représentative des façons les plus courantes de consommer les œuvres de fiction. L'enquête croisée de Leehnardt et Josza a aussi montré que le point de vue de l'auteur importe aux lecteurs hongrois et français de Perec et Fejes ; on doit à Jean-Pierre Esquenazi d'avoir attiré l'attention sur ce point de Lire la lecture : « [...] la logique littéraire pousse [les lecteurs hongrois des Choses] à imaginer des explications et aussi à concevoir le point de vue de l'auteur vis-à-vis [des] actes [de Jérôme et Sylvie] » (J.-P. Esquenazi, Sociologie des œuvres. De la production à l'interprétation, p. 184).
6 R. Darnton, « La Lecture rousseauiste et un lecteur ordinaire au XVIIIe siècle », p. 186.
RépondreSupprimer7 J. Meizoz, « Ce que l'on fait dire au silence. Posture, ethos, image d'auteur », p. 89.
8 L'orthographe des lettres est rétablie. Nous avons ajouté des italiques aux titres des romans de Simenon.
9 L'orthographe et la ponctuation originales des lettres sont ici maintenues.
10 P. Assouline, Simenon, p. 198. Simenon est accueilli et courtisé comme une star lors à son retour en Europe en 1952. Et c'est principalement sous cet angle que la presse et la télévision s'intéresseront à lui jusqu'à sa mort en 1989 : Paris-Match lui consacrera en tout 18 reportages entre 1952 et 2003 (dont deux couvertures : en 1989 et à l'occasion du centenaire de sa naissance en 2003).
11 Venu du roman populaire dans les années vingt, Simenon passe ensuite au roman policier, qu'il qualifie lui-même de genre « semi-littéraire » et de tremplin vers une production plus pleinement littéraire et à tonalité existentielle, les romans de la « destinée ». L'auteur, pleinement consacré grâce à l'entrée dans la Pléiade en 2003, s'est ainsi progressivement conquis une légitimité littéraire, mais non sans rebondissements, la reconnaissance institutionnelle lui échappant plus d'une fois, à l'instar du prix Goncourt en 1932 et du prix Nobel de littérature dans les années 1960. Cette trajectoire problématique a donné lieu à d'intéressantes analyses sur les relations de Simenon à la sphère restreinte de la littérature, et sur ses efforts littéraires, associés à d'habiles manœuvres éditoriales et médiatiques, pour la rejoindre : cf. J. Dubois et B. Denis (éds), « Introduction » ; J. Dubois, « Statut littéraire et position de classe » ; J. Fabre, Enquête sur un enquêteur : Maigret. Un essai de sociocritique.
12 N. Heinich, De la Visibilité. Excellence et singularité en régime médiatique, p. 197.
13 Ibid., p. 364.
14 Ibid., p. 307.
15 La célébrité n'est qu'un des paramètres de ce qui peut constituer la grandeur de la figure d'artiste, ici de l'écrivain, et que les lettres de lecteurs rendent particulièrement sensible : d'après Boltanski et Thévenot (De la justification : les économies de la grandeur), la « grandeur » de Simenon cumule en effet, outre celle du renom (donc de la célébrité), celle de l'inspiration (avec, parmi d'autres, les motifs de la réclusion et de la transe créatrice) et de l'industrie (l'écrivain en homme d'affaires).
16 P. Roussin, Misère de la littérature, terreur de l'histoire. Céline et la littérature contemporaine, p. 32.
17 Ibid.
18 J.-B. Puech, « Du vivant de l'auteur », p. 280.
19 « Qu'on le baptise "lecteur implicite" avec la théorie de la réception (et Wolfgang Iser), "archilecteur" avec Michael Riffaterre ou "lecteur informé" avec Stanley Fish, le lecteur dont parle réellement l'analyse - avec, par exemple, la description de la lecture comme rétention et protention chez Wolfgang Iser - n'est autre que le théoricien lui-même qui, suivant en cela une inclination très commune chez le lector, prend pour objet sa propre expérience, non analysée sociologiquement, de lecteur cultivé » (P. Bourdieu, Les Règles de l'art. Genèse et structure du champ littéraire, p. 491).
20 Cf. F. Cusset, « Ce que lire veut dire : lecture, une affaire collective, une affaire politique. À propos de Marielle Macé, Façons de lire, manières d'être ».
RépondreSupprimer21 Foucault a développé le concept de « fonction-auteur » pour désigner à la fois « la pluralité des egos » que recouvre le nom d'auteur par opposition au nom réel et aussi bien les invariants que le caractère historique et culturel de la construction auctoriale.
22 M. Foucault, « Qu'est-ce qu'un auteur ? », p. 64.
23 J. Meizoz, art.cit., p. 92.
https://fr.sott.net/article/36070-Les-lettres-a-Simenon-une-etude-sur-les-effets-de-la-fiction-sur-les-lecteurs
Les verrouillages étaient-ils une erreur ? (Alerte spoiler: OUI !!!)
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 16/09/2020 - 09:45
Rédigé par Bill Blain via MorningPorridge.com,
«Il faudra des années pour surmonter les derniers mois d’erreurs émotionnelles.»
Petit commentaire sur les marchés ce matin avant de revenir sur le Coronavirus.
Il semble que nous soyons actuellement dans une guerre bidon. Les marchés attendent la direction. Les valeurs technologiques continuent de se remettre de la baisse de la semaine dernière - bien qu'Apple ait trébuché après le lancement de la nouvelle iWatch et de l'iPad hier. Il est peut-être temps qu’ils inventent quelque chose de nouveau plutôt que de se contenter de mettre à niveau les produits Apple Addicts tous les deux ans…?
Je soupçonne que nous connaîtrons une autre crise de douleur en octobre. C’est souvent le pire mois.
Les principaux facteurs qui maintiennent le marché dynamique comprennent:
1) Valeur relative - les actions sont massivement gonflées, mais ont une bien meilleure valeur qu'autre chose.
2) Les banques centrales - toujours en mode «tout ce qu'il faut», même si elles peuvent avoir des difficultés lorsque les gouvernements rétablissent leur soutien économique.
3) Amélioration des attentes sur un résultat de coronavirus - traitements et vaccins
4) La bulle de vente au détail en cours, qui stimule les échanges - Tesla ne vaut plus que de bonnes entreprises plus rentables avec une longévité égale uniquement parce que les fanboys le pensent. La réalité ne fait pas l’objet d’un regard.
Les raisons d'avoir peur sont également simples:
5) L’économie mondiale a subi un choc de demande / offre massif qui ne se résorbera pas rapidement - quoi qu’en pensent les taureaux.
6) Les tensions commerciales s'intensifient et pourraient devenir géopolitiques.
7) Les prix du pétrole et du gaz semblent vulnérables à la correction et déclenchent un krach de l'activité économique plus large.
Et puis il y a les élections américaines. Les bookmakers disent Biden. Les sondages sont mitigés. Et la réalité est que nous ne savons pas ...
Coronavirus et verrouillages
Hier, j'ai été bombardé de plus d'articles, de commentaires, de graphiques, de données et de liens YouTube à la suite d'une bouillie du matin que jamais auparavant. J'ai fait un effort conscient pour en vérifier autant que possible. Certains d'entre eux étaient excellents. Certains moins. Il y a encore énormément de déni de corona de théorie du complot mal écrit et non pris en charge. Il y a de très bons commentaires factuels. Il y a beaucoup de données et de bonnes données scientifiques - et j'en ai manqué beaucoup jusqu'à ce jour !
J'ai rassemblé une liste de YouTubes à regarder et des articles à lire en bas.
RépondreSupprimerMa conclusion est simple. Les preuves montrent que le coronavirus n'est pas ce que nous craignions qu'il pourrait être. Ce n'est pas l'Armageddon médical que nous avons fermé notre économie pour éviter. En conséquence, nous venons de chauffer notre économie dans le pied. Les verrouillages ont probablement accompli très peu - mis à part la destruction de pans entiers de l'industrie, des affaires et du commerce.
Covid-19 est grave, il rend de nombreuses personnes très malades et il a abattu un grand nombre de personnes vulnérables. De nombreuses personnes restent en danger. Mais ce n'est pas le Big One. Ce n'est pas une répétition de la grippe espagnole de 1918 ou de la peste noire. L’histoire de la pandémie du nouveau coronavirus a commencé avec l’hypothèse qu’il s’agirait d’une catastrophe mondiale tuant des millions de personnes, mais il s’est avéré être quelque chose de très différent et de moins menaçant.
Nous devrions en être reconnaissants. Le Big One arrive sûrement toujours. Ce que nous avons vécu au cours des derniers mois nous permet de déterminer ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné la prochaine fois. Espérons que nous pourrons faire face à la tragédie et aux défis de la prochaine véritable pandémie sans créer également de misère économique. À un moment donné, l'humanité déclenchera accidentellement un nouveau SAR ou un autre virus qui pourrait tuer des millions de personnes. COVID-19 n'était pas le tueur que nous pensions qu'il pourrait être.
Mais….
Les faits, la science et les données autour de Covid évoluent depuis mars, mais le récit qui l'entoure a à peine changé. Il domine toujours le flux de nouvelles comme s'il tuait des millions plutôt que quelques-uns. Elle influence la politique, les marchés, les économies et la vie quotidienne de chacun dans une mesure plus massive qu'il n'est justifié.
Malgré tout le flot des verrouillages, le travail à domicile, les dangers du retour des enfants à l'université et tout ce sur quoi les corona-nazis fulminent - il y a en fait beaucoup moins de risques autour de Covid que le récit «reçu» continue de nous effrayer. Le niveau de menace inférieur, les chiffres réels et les risques réels peuvent être expliqués par la science. Ce sont les vraies données et la vraie science qui auraient dû susciter la réaction, mais ce n’est pas ainsi que nos émotions gèrent la menace. Ce n’est pas ainsi que la politique gère la réalité. Les médias ne sont pas enthousiasmés par une histoire "ce n'est pas aussi grave que nous le pensions". Les politiciens n'acceptent généralement pas qu'ils se soient trompés - même si l'expérience nous enseigne que Boris est invariablement ...
Lorsque le virus a frappé, comme la plupart des gens, j'ai accepté la nécessité du verrouillage - mais les données et les preuves que j'ai lues et pesées hier m'ont choqué et surpris. Je n’aime pas les surprises en ce qui concerne les marchés et l’économie. Niether ne devrait les investisseurs.
La réalité est que Lockdown a peu accompli. Les Suédois avaient raison et nous avions tort. Nous avons détruit l'économie pour peu de gain. Une distanciation sociale prudente et une protection pragmatique auraient permis d'obtenir des résultats similaires ou meilleurs
Je soupçonne que de larges pans du marché ne comprennent pas encore cela. Ils pensent toujours que les perspectives de croissance mondiale dépendent de la magie de la découverte d'un vaccin.
RépondreSupprimerPour comprendre pourquoi nous sommes tous entraînés par Lockdown, nous devons comprendre le gouvernement et la politique. Il semble clair que toute la riposte à la pandémie a été une réaction excessive chronique - mais les gouvernements ne l’ont pas fait délibérément. Pour commencer, ils ont agi à l'unisson - c'est-à-dire que lorsqu'un autre pays s'est enfermé, ils ont regardé par-dessus leurs épaules et ont fait de même. Pourquoi ? Pour éviter l'accusation de complaisance s'ils ne l'ont pas fait. Les Suédois ont reçu d’énormes critiques internationales alors qu’ils ne l’ont pas fait - mais ils ont maintenu leur propre plan. Bravo!
Depuis janvier, lorsque Covid est entré dans le domaine public, j'ai suivi avec diligence les nouvelles sur le coronavirus. J’ai réfléchi aux annonces politiques successives et j’ai émis mon opinion sur ces dernières J'ai parcouru le rapport maintenant discrédité de l'Imperial College qui a déclenché le verrouillage de l'Ouest - et ses prévisions de 500 000 morts au Royaume-Uni.
J'admets qu'au moment où le printemps s'est tourné vers l'été, les briefings devenaient ennuyeux. Je me suis retrouvé à scanner le coronavirus en quelques minutes plutôt qu'en quelques heures. En avertissant de la catastrophe économique qui se déroulait autour de nous - je me suis retrouvé à me concentrer moins sur le virus mais plus sur les échecs en termes de fourniture d'EPI, les décès évitables dans les maisons de retraite et la recherche d'un vaccin. La rumeur et le soupir relatifs aux vaccins étaient beaucoup plus intéressants en tant que facteur majeur du marché.
Les gouvernements n'ont pas agi de manière malveillante. Ils ont essayé de faire la bonne chose. Mais ce sont des politiciens. À un moment donné au début de la pandémie, le gouvernement britannique a reconnu que le pire résultat possible serait la vision d'hôpitaux en panne à la télévision. Je soupçonne qu'éviter l'impression de crise est devenu l'impératif politique derrière la campagne de verrouillage et d'effroi - sauvez notre NHS. L'économie et les emplois ont pris la deuxième place alors que nous applaudissions le NHS chaque jeudi soir. C'est devenu trop émotionnel.
À quel point le gouvernement sera-t-il ridicule si nous n’avons pas besoin de tout ce tapage émotionnel ?
Je soupçonne que tout le monde regardait à peu près la même chose. Les économies ont peur du ralentissement. Échec de la mise en place d'une stratégie cohérente. Alors que les gouvernements mettent en place des plans de sauvetage, des plans de sauvetage, des congés et des programmes de financement par hélicoptère, nous nous sommes concentrés sur les conséquences économiques d'une relance budgétaire et monétaire massive.
Ce qui signifiait que nous regardions de moins en moins le virus. Comme comment les chiffres de chaque nation ont tous montré le même pic rapide et la même pente de ralentissement. Comment le virus avait culminé en Europe du Nord et au nord des États-Unis au début de l'été et comment le nombre diminuait parce que le virus n'avait plus de victimes. Comment le virus dans les États du Sud et ailleurs s'est comporté différemment - mais de manière prévisible.
Les chiffres montrent que la décision de la Suède de ne pas verrouiller n’a fait aucune différence par rapport aux autres nations. Les données montrent que les effets du virus ressemblent beaucoup à une mauvaise grippe. Il est maintenant clair que le virus représente un danger important pour un nombre limité de personnes - les personnes âgées et les personnes souffrant de comorbidités. Nous comprenons de plus en plus que les conséquences de la concentration médicale sur le virus entraîneront une foule d'autres décès en conséquence.
RépondreSupprimerUne dernière mise en garde: nous ne pouvons être certains de rien à voir avec le COVID, ou des problèmes tels que l'immunité collective ou les réinfections, jusqu'à ce que nous obtenions de bien meilleures données de test - à la fois qui l'a et qui a eu le virus. Cependant, il semble que des endroits comme la Suède, Londres et New York aient atteint une immunité collective efficace sur la simple base qu'il y a encore peu de personnes à être infectées !
Je pense maintenant que Lockdown a été une terrible erreur - faite pour toutes les bonnes raisons, mais sans comprendre les données ou la science. Le défi consiste maintenant à changer la politique, à faire rouvrir les économies, à comprendre et à atténuer les dommages économiques réels et à faire face aux conséquences créées par les dépenses liées à la crise monétaire et budgétaire… cela peut prendre un certain temps.
Pendant ce temps. Liste de visualisation.
Veuillez trouver le temps d'écouter cette explication savante de ce qui s'est passé en Suède et ailleurs:
- voir clip sur site -
Le gars n'est pas médecin - mais a une formation en ingénierie / science / informatique. Les médecins seniors ne le congédient pas d'emblée… mais n'acceptent pas non plus tout ce qu'il prétend.
La Royal Society of Medicine a fait une grande série de briefings - longs mais très utiles:
- voir clip sur site -
Cette vidéo suggère que nous pourrions dissiper une grande partie de l'incertitude en améliorant les régimes de test.
Et pour vous rappeler ce qui a déclenché le verrouillage: The Times: Les prédictions Covid n'auraient pas dû être utilisées.
"La réponse au Covid-19 au Royaume-Uni, aux États-Unis et dans d'autres pays a été façonnée par les gros titres de la presse à la mi-mars, suggérant 550 000 décès au Royaume-Uni et 2,2 millions aux États-Unis. Face à des chiffres alarmants largement diffusés, comme démontré par le professeur Neil Ferguson de l'Imperial College, les gouvernements ont été forcés de réagir avec le verrouillage sans précédent pour supprimer Covid-19. Personne n'a regardé ses dix années de prédictions qui étaient fausses ... "
https://www.zerohedge.com/markets/were-lockdowns-mistake-spoiler-alert-yes
Ce n'est pas le virus qui a augmenté mais les chiffres publiés !
SupprimerComment le gouvernement britannique patauge dans le marais du despotisme ... un museau à la fois
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 16/09/2020 - 02:00
Rédigé par Peter Hitchens,
Le Gouvernement n’a pas le droit légal d’imposer les restrictions sévères et misérables à notre vie avec lesquelles il a détruit l’économie, causé un chagrin inutile aux personnes endeuillées et solitaires et détruit notre liberté personnelle.
C'est le verdict de l'un des avocats les plus éminents du pays, le juge à la retraite de la Cour suprême Lord Sumption.
Il a déclaré la semaine dernière dans une interview en podcast: «Je ne pense pas moi-même que la loi confère au gouvernement les pouvoirs qu’il prétend exercer.»
L’intervention de Lord Sumption est, bien entendu, si énorme et si importante que les médias de ce pays ne l’ont pas remarqué. Donc, comme cela a été le cas depuis le début, vous devez l'obtenir de moi.
Il faisait référence à la loi sur la santé publique de 1984, la base de presque toutes les gerbes de décrets de plus en plus hystériques contre la vie normale que le secrétaire à la Santé Matt Hancock a publiés depuis mars. Je vous promets qu'il n'est pas habituel pour un juge principal à la retraite d'utiliser un tel langage en public.
Cette loi de 1984 a été rédigée principalement pour donner aux magistrats locaux le pouvoir de mettre les malades en quarantaine.
Rien ne justifie à distance ces mouvements étonnants - assignation à résidence, restrictions de voyage, restrictions strictes sur les membres de la famille en visite, ingérence dans les funérailles et les mariages, fermeture d'églises, muselières obligatoires, interdictions de rassemblement et de protestation.
Le droit anglais ne permet tout simplement pas d'étirer jusqu'à présent une loi du Parlement.
Lord Sumption faisait référence à la loi sur la santé publique de 1984, la base de presque toutes les gerbes de décrets de plus en plus hystériques contre la vie normale que le secrétaire à la Santé Matt Hancock (ci-dessus) a publiés depuis mars. Je vous promets qu'il n'est pas habituel pour un juge principal à la retraite d'utiliser un tel langage en public.
Les magistrats ne reçoivent jamais de tels pouvoirs. C'est un principe de notre droit que les libertés fondamentales ne peuvent pas être envahies ou annulées à moins que la loi ne le permette expressément.
Comme il est l’un des juristes les plus éminents de notre temps, les opinions de Jonathan Sumption sur cette question sont sûrement importantes.
Espérons que les tribunaux d'Angleterre, qui se sont jusqu'à présent contentés de laisser le gouvernement faire ce qu'il veut, écouteront ce qu'il dit lorsqu'ils réexamineront la question plus tard ce mois-ci, dans l'affaire intentée par Simon Dolan, un homme d'affaires qui demande un contrôle judiciaire de la politique du gouvernement sur Covid-19
Il est extraordinaire pour une personne comme Lord Sumption de se rendre publique de cette manière. Et il a continué en disant une autre chose étonnante.
RépondreSupprimerIl a souligné qu'il existe des pouvoirs - sous la forme de la formidable Loi sur les contingences civiles - en vertu desquels le premier ministre pourrait faire tout ce qu'il a fait. Mais le CCA exige un examen et un renouvellement parlementaires réguliers.
L’équipe d’avocats du Gouvernement doit le savoir. Alors pourquoi n’a pas été utilisé le CCA ? On ne peut que supposer que le Premier ministre et son secrétaire à la Santé craignaient que s'ils devaient continuer à revenir au Parlement, même les députés sombres, endormis et crédules que nous avons aujourd'hui auraient finalement repéré et arrêté l'immense prise de pouvoir en cours. .
L’intervention de Lord Sumption est, bien entendu, si énorme et si importante que les médias de ce pays ne l’ont pas remarqué.
Donc, comme cela a été le cas depuis le début, vous devez l'obtenir de moi. Mais croyez-moi, c'est une indication de la profondeur du marécage du despotisme que ce gouvernement a déjà pataugé.
Fuyons vite, avant que nous ne soyons si loin, nous ne pourrons plus jamais sortir.
Intimidateurs d'État au visage nu
L'avertissement le plus terrible de ce qui nous attend - si nous ne pouvons pas écraser les mensonges du gouvernement - est à Melbourne, en Australie, où un vain petit despote appelé Daniel Andrews a enfermé ses sujets dans leurs maisons, interdit les manifestations contre cette politique et déchaîné de la police contre les manifestants et les dissidents.
À ce rythme, Melbourne sera bientôt jumelée avec Minsk, capitale de la Biélorussie. Le traitement des manifestants dans les rues des deux villes est remarquablement similaire. J'ai été le plus frappé par ce qui est arrivé à une jeune manifestante aux mains de la police de Melbourne, après qu'ils l'aient agrippée et immobilisée, de sorte qu'elle était impuissante.
Un officier a en fait mis une couverture sur sa bouche. Ce n'était pas le seul incident de ce genre ce jour-là et cela explique, à ceux qui s'y opposent, pourquoi j'appelle ces choses muselières.
Ils sont là pour humilier, pour annuler l'individualité et pour indiquer le consentement - forcé ou non - à la politique insensée d'essayer de traiter un virus avec le pouvoir nu de l'État.
Si la police américaine obligeait les manifestants de gauche menottés à porter des casquettes de baseball Trumpoid «Make America Great Again», ce serait à peu près la même chose.
Humiliation: des policiers à Melbourne, en Australie, retiennent une manifestante et la forcent à porter un masque facial
Maintenant, la randonnée est un crime, mais la drogue, c'est bien
L'une de mes règles est que plus la police devient politique, plus elle est inutile contre le crime réel. Voici un bon exemple. La police qui, au cours des derniers mois, a poursuivi les baigneurs de soleil, les randonneurs, les gens qui se rendaient dans leurs propres jardins à l'avant ou qui montraient leur visage nu dans les trains, planifie maintenant une nouvelle ligne extra-douce sur la marijuana.
RépondreSupprimerMême si cette terrible drogue est de plus en plus liée à la maladie mentale et à la violence à vie, les chefs de la police libérale sont toujours perdus dans une brume de drogue à la façon des années 60, croyant des affirmations douteuses selon lesquelles il s'agit d'un médicament.
Les juristes ont longtemps admis en privé que ces affirmations sont un hareng rouge pour donner au pot une bonne réputation. Comment quelque chose qui rend beaucoup de ses utilisateurs souffrant de maladie mentale peut-il être un médicament?
Mais voilà, les chefs de police soutiennent une nouvelle «carte de cannabis» qui permettra de dépénaliser de facto la drogue pour des millions de personnes souffrant de problèmes de santé. Les agents, qui ont déjà presque renoncé à arrêter des personnes pour possession, disent que cela leur donnera une nouvelle excuse pour ne pas appliquer la loi.
Trop occupé à patrouiller les mamies, à faire en sorte que les enfants ne puissent pas voir leurs grands-mères, je suppose.
Les mensonges de l'écolier Johnson ne cessent de s'agrandir
Imaginez un écolier coquin qui a peur d'admettre ce qui a commencé comme un méfait mineur. Un tel écolier, ayant brisé la fenêtre du directeur avec sa catapulte et essayant d’échapper à la punition, pourrait inventer une histoire sur une bande de voyous qui a fait irruption dans l’enceinte de l’école.
Alors la police est appelée et il approfondit le mensonge. Plus cela durera, plus il sera embarrassant de se confesser. Des innocents sont raflés, arrêtés et inculpés sur la base de ses allégations.
Il donne de fausses preuves contre eux. Ils perdent leur liberté, peut-être ont leur vie ruinée.
Plutôt que d'admettre qu'il a énormément surestimé le danger de Covid, il continue d'insister sur le fait qu'il s'agit d'un fléau mortel et qu'il sera bientôt de retour dans une terrible deuxième vague.
Le mensonge est maintenant encore pire. Il doit soit avouer, soit élaborer la fausse histoire du gang, pour toujours. Et plus cela empire, plus il est difficile de se l'approprier. Alors il ment et continue de mentir.
Il en va de même pour notre premier ministre. Il a paniqué en mars, sur la base de mauvais conseils. Il a fait d'immenses dégâts et le sait.
Mais plutôt que d'admettre qu'il a énormément surestimé le danger de Covid, il continue d'insister sur le fait qu'il s'agit d'un fléau mortel et qu'il sera bientôt de retour dans une terrible deuxième vague.
Les chiffres officiels de décès et d'hospitalisation de Covid, en baisse depuis le 8 avril, se retrouvent désormais en bas du graphique, proches de zéro.
D'où la fausse épidémie de soi-disant «cas» de Covid, que le Gouvernement tente de prétendre exister. À quel point devez-vous être simple d'esprit pour ne pas voir le grand défaut de cela ?
Lundi, les médias ont rapporté que les nouveaux cas de coronavirus au Royaume-Uni étaient passés à 2988 dimanche, le total quotidien le plus élevé depuis mai. Panique ! Ou peut-être pas.
RépondreSupprimerJ’ai cherché dans les feuilles de calcul du gouvernement et qu’ai-je trouvé ? Plus de 1,1 million de tests chaque semaine mais moins de 10 000 résultats positifs. À en juger par l'état des hôpitaux et les taux de mortalité, je pense que nous pouvons supposer que la plupart allaient très bien, comme le sont la plupart des personnes atteintes de cette maladie.
Alors, pour cela, nous proposons d'empêcher les gens de se rassembler en groupes de plus de six ? Je sens que même ceux qui ont, jusqu'à présent, supporté ces déchets commencent à s'en lasser.
Tant mieux, tant que vous ne le ferez pas et n'exigerez pas des explications véridiques sur les raisons pour lesquelles l'éducation de vos enfants a été ruinée, pourquoi des légions de personnes perdront leur emploi, pourquoi la vie quotidienne est une misère qui s'intensifie pour les emplois et la bureaucratie, et pourquoi des centaines d'entreprises se sont développées avec des années de la sueur et le risque meurent maintenant, vous n'obtiendrez que plus de mensonges.
https://www.zerohedge.com/political/how-british-government-wading-swamp-despotism-one-muzzle-time
L'autocensure monte en flèche aux États-Unis
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 16/09/2020 - 22:50
Rédigé par Judith Bergman via The Gatestone Institute,
Une récente enquête menée auprès de 2 000 Américains par Cato Institute / YouGov a révélé que 62% des Américains déclarent que "le climat politique de nos jours les empêche de dire des choses qu'ils croient parce que d'autres pourraient les trouver offensantes".
C'est en hausse par rapport à 2017, lorsque 58% étaient d'accord avec cette déclaration.
"Des majorités de démocrates (52%), d'indépendants (59%) et de républicains (77%) sont tous d'accord pour dire qu'ils ont des opinions politiques qu'ils ont peur de partager".
Les gens qui se définissent comme des libéraux convaincus s'autocensurent beaucoup moins:
"Les libéraux forts se distinguent cependant comme le seul groupe politique qui se sentent capables de s'exprimer. Près de 6 libéraux sur 10 (58%) convaincus pensent pouvoir dire ce qu'ils croient".
S'ils sont vraiment représentatifs, les chiffres sont effrayants: les États-Unis consacrent théoriquement la liberté d'expression la plus étendue, grâce au premier amendement de la Constitution. Pourtant, le nombre moyen d'Américains qui s'autocensurent commence lentement à se rapprocher de celui de l'Allemagne, où une enquête sur l'autocensure il y a un an a conclu:
«Près des deux tiers des citoyens sont convaincus qu '« aujourd'hui, il faut être très prudent sur les sujets sur lesquels on s'exprime », car il existe de nombreuses lois non écrites sur les opinions acceptables et recevables».
La différence, cependant, est que l'Allemagne possède certaines des lois les plus draconiennes en matière de discours de haine en Europe. Les États-Unis n'ont pas de lois sur le discours de haine.
"Près d'un tiers (32%) des Américains employés se disent inquiets de rater des opportunités de carrière ou de perdre leur emploi si leurs opinions politiques sont connues", selon l'enquête Cato.
«Les Américains de tous les horizons politiques partagent ces inquiétudes: 31% des libéraux, 30% des modérés et 34% des conservateurs craignent que leurs opinions politiques ne puissent les faire licencier ou nuire à leur trajectoire de carrière ... Ceux qui ont le plus haut niveau d'éducation sont Près de la moitié (44%) des Américains titulaires d'un diplôme de troisième cycle disent craindre que leur carrière ne soit compromise si d'autres découvraient leurs opinions politiques, contre 34% des diplômés universitaires, 28% de ceux ayant une certaine expérience universitaire, et 25% des diplômés du secondaire ».
Il y a une différence notable entre les démocrates hautement qualifiés et les républicains hautement qualifiés:
«Environ un quart des républicains titulaires d'un diplôme d'études secondaires (27%) ou d'un collège (26%) craignent que leurs opinions politiques ne leur nuisent au travail - mais ce nombre augmente à 40% parmi les diplômés des collèges républicains et 60% de ceux qui Diplômes d'études supérieures ».
RépondreSupprimerL'enquête a également révélé que les jeunes Américains de moins de 30 ans étaient plus préoccupés que les Américains plus âgés que leurs opinions politiques pourraient nuire à leur carrière.
Le fait que les jeunes en particulier aient peur de dire ce qu'ils pensent - l'enquête suggère que c'est parce qu'ils "ont passé plus de temps dans les universités américaines" - est particulièrement inquiétant pour la solidité future de la démocratie américaine. Ce n’est cependant pas surprenant. Les campus américains ont orienté un cours «de gauche» pendant des décennies. L'inclinaison a eu des conséquences familières: la prolifération sur le campus des «espaces sûrs», les avertissements déclencheurs, le démantèlement des voix conservatrices et une «culture d'annulation» visant les professeurs et les étudiants qui ne se conforment pas à une orthodoxie politique sur le campus qui a devenir de plus en plus totalitaire. Plus récemment, la doyenne de l'école d'infirmières de l'Université du Massachusetts Lowell, Leslie Neal-Boylan, a été licenciée par l'école après avoir écrit «La vie des Noirs compte, mais aussi la vie de chacun compte» dans un courriel adressé aux étudiants et aux professeurs.
La culture Cancel est passée du campus à la société américaine. Les sujets qui ne sont plus acceptables en tant que sujets légitimes d'un débat public libre et ouvert sans conditions ne cessent de croître: la race, le sexe, les mérites de l'histoire et de la civilisation occidentales et le changement climatique figurent actuellement en tête de liste des sujets tabous. En outre, il existe d'innombrables mots et concepts qui ne sont plus considérés comme légitimes, même les noms de produits alimentaires. Ceux qui offrent publiquement des opinions dissidentes sur l'une de ces questions risquent une «annulation» immédiate, en particulier depuis le meurtre de George Floyd et le début des manifestations de Black Lives Matter à travers les États-Unis, comme le rapporte Gatestone. Le sondage de Cato est une preuve supplémentaire que les effets effrayants que ces «annulations» ont sur les gens sont graves et ne doivent pas être sous-estimés.
Lorsque les citoyens cessent d'exprimer publiquement leurs inquiétudes au sujet des événements, des politiques et des idées actuels de peur de perdre leurs moyens de subsistance et leur statut social, c'est - ou devrait être - un énorme problème dans une démocratie. Le libre échange d'opinions et d'idées est le fondement de démocraties libres et saines dignes de leur nom. Combien de discours pouvez-vous arrêter - et combien de personnes pouvez-vous «annuler» - avant que le discours public ne soit complètement détruit?
Une société démocratique de citoyens craintifs qui n'osent pas parler de ce qui les préoccupe - souvent des questions importantes de leur temps - est vouée à succomber à la volonté de ceux qui intimident le plus fort et crient le plus fort.
https://www.zerohedge.com/political/self-censorship-soars-us
SupprimerDisons plutôt que 'l'auto-censure' est imposée par le masque ! Quand vous croisez quelqu'un qui porte un visage caché vous ne le reconnaissez pas et ne lui parlez pas ! Cà alors ! Cà s'appelle 'l'auto-censure' !!
RépondreSupprimerTyranny Down Under: des chemises bleues au marron
par Tyler Durden
Mer, 16/09/2020 - 21:30
Rédigé par Alan Hamilton via Off-Guardian.org,
«Au moins 3 ou 4 fois au cours de la semaine dernière, nous avons dû briser les vitres de personnes dans des voitures et les sortir de là pour qu’elles puissent fournir leurs coordonnées - parce qu’elles ne nous disaient pas où elles allaient; ils n’ont pas respecté les directives du responsable de la santé, ils n’ont pas fourni leur nom et leur adresse. »
- Shane Patton, chef de la police de Victoria 04/08/2020
Le samedi 5 septembre, une journée nationale de protestation a eu lieu dans des villes d'Australie contre les verrouillages inutiles et draconiens qui se sont produits dans tout le pays et qui se produisent toujours à Victoria. Des manifestations similaires ont eu lieu dans des villes du monde entier, plus particulièrement en Europe.
Ces manifestations sont une réponse légitime et rationnelle aux lois despotiques et souvent inconstitutionnelles qui caractérisent de manière non scientifique chaque membre de la société comme un risque de biosécurité pour tous les autres. Ils sont également une protestation contre les bureaucraties chargées de l'application de la loi qui identifient les citoyens responsables et civiques comme des criminels s'ils osent remettre en question ces lois ou, pire encore, sortir de chez eux au mépris du verrouillage pour enregistrer leur dissidence.
Les manifestations australiennes se sont déroulées pacifiquement et sans incident dans la plupart des endroits, y compris à Brisbane où j'ai participé. Mais ce n’était pas le cas à Victoria, où l’état de catastrophe a été déclaré en raison du nombre «extraordinairement élevé» de cas de Covid actifs.
À la veille des manifestations dans tout le pays, les médias grand public ont rendu compte de l'état déchirant de la situation à Victoria, qui souffrait de centaines de cas actifs mais, en fait, ne comptait que 20 personnes en soins intensifs souffrant de maladies liées aux covid. C'est dans un état de 6,35 millions d'habitants qui compte 58 hôpitaux métropolitains et 69 hôpitaux ruraux et services de santé de district.
Malgré l'incidence 'extrêmement faible' de personnes qui étaient réellement malades de Covid 19, le premier ministre de Victoria a décidé que le nombre de nouveaux cas (> 100 par jour) était tout simplement trop élevé pour tolérer que quiconque quitte son domicile pour une raison autre que les quatre exemptions prévues par le gouvernement.
Ce qu'il a négligé de mentionner en insistant pour préserver son verrouillage, c'est que la plupart des nouveaux cas se produisent dans la tranche d'âge des moins de 30 ans: un groupe démographique presque toujours asymptomatique au SRAS CoV-2 et qui a plus de chances de mourir dans un accident de la route. que de Covid19.
Sans se laisser décourager par des vérités incommodes comme celle-ci, le premier ministre a annoncé qu'il devait protéger le public de l'urgence médicale potentiellement catastrophique qui résulterait sans aucun doute de personnes masquées marchant sur St Kilda Road jusqu'au cénotaphe d'une manière socialement distante, il a donc interdit toute participation à la journée nationale de protestation.
Quelques jours plus tôt, le commissaire adjoint de police de la région métropolitaine du Nord-Ouest, Luke Cornelius, avait mis en garde tout le monde à Victoria contre la participation aux manifestations de samedi. Il a qualifié les personnes qui prévoyaient de protester contre les verrouillages de "boof heads", les qualifiant de "brigade anti-vax, anti-masque, coiffée de chapeau en papier d'aluminium qui était folle de batshit".
RépondreSupprimerCe langage étrangement extrême de l’un des plus hauts responsables de la police de l’État n’est pas accidentel. Il sert un but précis.
Afin d'amener des policiers ordinaires bien ajustés - qui ont peut-être rejoint la force par désir d'être du service public - à brutaliser une population dont le seul crime est de s'opposer à être enfermés dans leurs maisons pendant 23 heures par jour pendant des mois d'affilée, vous devez diaboliser la dissidence. Si vos agents sur le terrain peuvent s'identifier de quelque manière que ce soit aux personnes qu'on leur dit de terroriser, ils risquent de ne pas suivre les ordres.
C'est un problème éternel pour les chefs martiaux du monde entier. C’est particulièrement problématique lorsque les règles appliquées sont arbitraires ou injustes. D'où la nécessité de calomnier.
Alors que samedi arrivait, la police était en force à travers Victoria à cheval avec des menottes, des matraques, des pistolets et des pistolets prêts à intimider, arrêter et infliger une amende à toute personne assez malheureuse pour attirer leur attention à proximité d'une manifestation dans n'importe quelle ville de l'État - même les villes où aucun cas de Covid-19 n'a été enregistré.
Et ici, nous arrivons au cœur de l'arnaque SARS-CoV-2. Bien sûr, il existe un virus. C’est réel et il tue certainement des gens, mais nous en savons assez maintenant pour savoir que la réponse draconienne du premier ministre Danial Andrews est scientifiquement indéfendable. Alors pourquoi persiste-t-il avec les verrouillages ?
Mon opinion personnelle est que le programme mondial de verrouillage est un mécanisme de réorganisation des sociétés du monde entier sur le modèle du programme de «grande réinitialisation» du Forum économique mondial et tout ce que cela implique. Il semble que Daniel Andrews adhère pleinement à ce programme. Mais ne vous y trompez pas, il vient ensuite dans votre état et votre pays.
Je crois que les verrouillages soutenus sont une expérience «à la Stanley Milgram» conçue pour voir jusqu'où les bureaucrates en autorité dépasseront les limites morales de leur pouvoir et combien d'abus le public australien tolérera avant de repousser.
Dans le cadre de cette expérience, les algorithmes qui surveillaient autrefois chaque nuance de nos interactions sur les réseaux sociaux pour faire des prédictions effrayantes à notre sujet ont également été étendus pour suivre et prédire notre expérience hors ligne. Il n'est pas surprenant que les écosystèmes cloud Azure et AWS se soient développés de 50% depuis le début de la pandémie.
Le but de toute cette surveillance n'est pas de mieux nous comprendre en tant que cibles marketing potentielles (l'explication standard) mais plutôt de mieux nous contrôler en tant que victimes dans un système d'inégalités profondes. Un tel système est déjà en place dans une grande partie du monde et sous le couvert d'une pandémie sanitaire, il est rapidement étendu aux pays développés également.
Pour autant que je puisse voir, toute l'expérience se déroule de manière spectaculaire pour les mondialistes, les milliardaires et les autoritaires, et très mal pour les citoyens libres du monde entier: principalement en raison de l'efficacité de la propagande médiatique pour stimuler la passivité publique.
RépondreSupprimerUNE DICTATURE SCIENTIFIQUE
De nombreux médecins savent que la gestion par Victoria de la pandémie de SRAS CoV-2 repose sur des avis médicaux très sélectifs qui ne résistent pas à un examen scientifique sérieux.
Récemment, un groupe de médecins a écrit une excellente lettre au premier ministre pour préconiser une réponse alternative à la gestion de la maladie, notant que plus de 41000 personnes meurent chaque année à Victoria, environ 10000 chacune de maladies cardiovasculaires et de cancer, mais en 7 mois d'une supposée pandémie moins plus de 600 Victoriens sont morts de Covid-19: 90% d'entre eux ont plus de 65 ans et la plupart ont de multiples comorbidités.
Le problème avec l’avis alternatif du médecin est qu’il suppose que le gouvernement est simplement erroné ou mal informé dans l’élaboration et la mise en œuvre de ses politiques. L'idée que l'exercice du pouvoir politique à Victoria est devenu pathologique ne semble jamais leur venir à l'esprit - malgré une multitude de preuves à l'appui d'une telle notion.
Lorsque les gouvernements adoptent des lois qui sont extrêmes ou injustes ou qui contournent les contraintes constitutionnelles, c'est rarement par accident. En tant que médecins, ils doivent être les premiers à apprécier ce qu'un exercice pathologique du pouvoir signifie pour les liens culturels et institutionnels qui maintiennent une société ensemble:
Alors que la biosécurité se substitue de plus en plus aux soins de santé, les médecins constateront que les confidences personnelles de leurs patients ne sont plus inviolables et que les obligations hippocratiques qui leur tenaient autrefois si chères peuvent être facilement compromises par des mandats légaux de forcer les gens à soigner les gens indépendamment du besoin ou conséquence.
Lorsque les politiciens gouvernent par décret exécutif, la force de police passe d'un service public composé de citoyens en uniforme à l'organe d'application d'une clique politique. Lorsque cela se produit, la confiance du public dans la police est perdue et cette perte de légitimité entraîne une perte de respect. Finalement, cette perte de respect devient réciproque et la police commence à mépriser les personnes dont elle est victime et à abuser du pouvoir dont elle dispose. La citation d'ouverture en est un parfait exemple.
De même avec les militaires: lorsque l'exercice de nos droits démocratiques est pathologisé par ceux qui sont au pouvoir, nos militaires se retrouvent finalement invités à appliquer, chez eux, la formation contre-insurrectionnelle et les tactiques de guerre urbaine qu'ils ont apprises pour les champs de bataille à l'étranger. C’est quelque chose qui s’est produit depuis l’époque de Thucydide et cela se reproduit.
Même les outils que nous utilisons pour donner un sens au monde, comme la méthode scientifique, cessent de fonctionner correctement lorsque nos gouvernements deviennent toxiques. Une fois que tout le monde dans une société a été vacciné de force par décret gouvernemental, il deviendra juridiquement impossible de prouver un lien entre les vaccins obligatoires et toute blessure potentielle liée au vaccin. Non pas parce que les fabricants bénéficieront d'une immunité de responsabilité (ils le seront), mais parce qu'il ne restera plus de groupe témoin non vacciné contre lequel des études de contrôle randomisées en double aveugle pourront être menées.
Aucun de ces développements n'est accidentel. Tous sont des résultats connus et prévisibles des décisions politiques prises aujourd'hui. Et ces décisions politiques privent chacun de son intégrité; les agents de santé, les universitaires, la police et l'armée.
RépondreSupprimerLorsque ceux qui sont au pouvoir ont une relation pathologique avec les gens qu'ils gouvernent, vous savez que vous êtes sur la voie de la perdition. Nous pouvons voir une telle pathologie évoluer parmi nos politiciens le plus clairement à Victoria avec ses invasions de domicile, les couvre-feux et les verrouillages, mais elle est également évidente dans la portée excessive des gouvernements à travers le pays.
Le récent différend entre l’Australie occidentale et le magnat des mines, Clive Palmer, au sujet de la fermeture de la frontière de l’État à Covid en est un bon exemple. Selon le WA Law Society, la législation anti-Palmer du gouvernement viole plusieurs des principes juridiques fondamentaux qui sous-tendent l’état de droit dans une société civilisée. Une telle portée excessive est également apparente dans la loi d'amendement de l'ASIO 2020, introduite au Parlement fédéral par Peter Dutton en mai de cette année - au plus fort de la panique Covid alors que la plupart des membres n'étaient même pas à Canberra.
Cette législation est la dernière d'une succession de projets de loi qui ont été adoptés par notre gouvernement fédéral depuis le 11 septembre (85 et plus) qui ont considérablement élargi les pouvoirs des forces de l'ordre et des agences de sécurité en Australie tout en limitant la surveillance publique. La législation criminalise effectivement le libre exercice de nos libertés démocratiques fondamentales.
L’amendement Dutton étend les pouvoirs normalement appliqués aux terroristes, à tout groupe ou toute personne engagée dans tout type de désobéissance civile ou de protestation qui pourrait éventuellement aboutir à une «violence à motivation politique». Cela inclurait les manifestations anti-verrouillage auxquelles j'ai participé la semaine dernière.
Parmi une série de dispositions effrayantes, ce projet de loi permet à la police et aux services de renseignement de suivre, d'appréhender et d'interroger des enfants aussi jeunes que 14 ans comme s'ils étaient des terroristes. Il suspend les règles de l’habeas corpus et permet à l’État de restreindre arbitrairement l’accès d’un défendeur à une représentation juridique.
C’est le genre de législation que vous vous attendez à trouver en Chine ou en Arabie saoudite, pas en Australie.
Les changements permanents dans notre société qui sont maintenant en place en Australie à la suite de la pandémie du SRAS CoV-2 signifient que nous sommes qualifiés d'État proto-fasciste par toute mesure de liberté politique. Cette pensée est anathème pour la plupart des Australiens et serait brutalement niée par les experts des médias traditionnels payés - mais probablement pas les avocats constitutionnels - parce que la réalité législative est que nous sommes maintenant beaucoup plus proches du fascisme de sang que nous ne le sommes de la démocratie libérale qui existait quand je suis né en 1963. Et nous sommes très loin de la nation dans laquelle nos creuseurs sont revenus en 1945.
La seule façon d'arrêter et / ou d'inverser cette tendance est de prendre tous des mesures directes, non violentes, physiques (et non numériques) pour exercer nos droits civiques et démocratiques à chaque occasion que nous pouvons. Le moment est venu de parler et de se lever. Il sera trop tard demain.
RépondreSupprimerhttps://www.zerohedge.com/political/tyranny-down-under-blue-shirts-brown
SupprimerEn dictature on ne discute pas on tue !
En Australie (comme en Corée du Nord) ils appellent çà la démocratie !!!
Dem Mayor lance une étude qui recueillera des échantillons de sang dans des maisons sélectionnées au hasard à Houston
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 16/09/2020 - 13:45
Rédigé par Paul Joseph Watson via Summit News,
Le maire démocrate Sylvester Turner a signé une nouvelle étude qui verra les employés de la ville visiter des maisons sélectionnées au hasard à Houston pour collecter des échantillons de sang pour les tests d'anticorps COVID-19.
L'étude est menée par le Houston Health Department en collaboration avec les Centers for Disease Control (CDC). Les membres du ménage seront invités à répondre à une enquête et à donner un échantillon de sang. Pour certains ménages, tous les membres du ménage seront invités à participer.
Les autorités disent que les tests sont nécessaires pour développer une compréhension plus approfondie de la façon dont le COVID-19 se propage dans la communauté et du nombre de personnes précédemment infectées par le virus.
Le maire a déclaré que le programme serait volontaire, mais a exhorté les citoyens à y participer.
«Si nous frappons à votre porte, je vous encourage fortement, vous et vos proches, à participer à cette enquête importante», a déclaré Turner.
«Les données que vous fournissez en participant aideront à éclairer les stratégies visant à atténuer les effets du COVID-19.»
Dans certains autres pays, comme la Nouvelle-Zélande, les personnes qui refusent de passer un test COVID-19 ont été expulsées de force vers des installations de quarantaine par les autorités sanitaires.
Dans une interview précédente, Turner avait suggéré que les personnes qui refusaient de passer un test de coronavirus étaient «irresponsables».
Le mois dernier, Turner a également annoncé que la police commencerait à publier des citations contre des personnes ne portant pas de masque, les frappant d'une amende de 250 dollars.
https://www.zerohedge.com/medical/dem-mayor-launches-study-will-collect-blood-samples-randomly-selected-houston-homes
Premièrement, un virus (particule minérale ou métallique) n'a pas de 'saison' comme en ont les microbes (bactéries). Elles sont donc respirables toute l'année. Mais, le mystère inexpliqué jusqu'alors est que personne ne parle de la provenance de ces dites nano-particules dites 'virus' ! Çà alors !
SupprimerIl ne vient pas d'éruption volcanique, ni de centrales nucléaire ni de... ni de quoi ? Le virus est-il aéroporté comme le sont les chemtrails tout aussi 'inexpliqués' (Plus de 10 000 avions circulent sur nos têtes chaque jour, pourquoi n'y a t-il pas 10 000 chemtrails ?), c'est pourquoi il est maintenant prouvé que 'le-nuage-qui-passe' est largué par drones.
Deuxièmement, nous respirons toutes & tous 200 000 virus par minute et 2 millions en activité physique, donc, nous avons toutes & tous respiré du corona. Donc, s'il y a test, il y a corona trouvé sur TOUTES LES PERSONNES ! Donc, la personne testée est envoyée manu-militari en hôpital, puis respirateur, puis four (pour éviter les autopsies dérangeantes).
5G et écologie punitive : un pléonasme
RépondreSupprimerL’écologie punitive est une réalité. Il faut agir et il ne s’agit plus de défendre l’environnement mais de défendre nos libertés !
17 SEPTEMBRE 2020
Par Samuel Furfari.
La crise du Coronavirus a plus que jamais clivé les sociétés occidentales mais elle a aussi révélé la pleine mesure de notre dépendance aux progrès technologiques. Sans électricité, toujours et constamment disponible, comment auraient pu fonctionner les soins intensifs prodigués pour sauver des vies ?
Les industries de plastique nonwoven (non-tissé) ont tourné et tournent encore à plein régime afin de produire les masques et surblouses des médecins, soignants et aide-soignants. Comme pour les couches, ces vêtements de protection sont en matériau plastique non tissé, la matière plastique étant projetée au lieu d’être tissée. Toutes les images de laboratoire d’analyse que nous voyons pour parler du virus montrent que le plastique est partout.
C’est grâce au pétrole si critiqué par les écologistes que cela a été possible. L’énergie, en particulier pour l’électricité (donc le nucléaire en France et Belgique), le pétrole pour le transport et la pétrochimie ont joué un rôle stratégique dans le sauvetage des vies. De même, qu’aurions-nous fait sans les moyens de communication modernes – dont la 4G – pendant ces trois mois de confinement ?
Sans tout ce qui a été conçu, inventé et produit par des ingénieurs dans ce que les écologistes appellent avec mépris « le monde d’hier », il n’y aurait plus de monde tout simplement.
L’ACCÉLÉRATION DE L’ÉCOLOGIE PUNITIVE GRÂCE AUX ORGANISATIONS INTERNATIONALES
Paradoxalement, c’est le moment qu’ont choisi les écologistes pour accélérer leur stratégie de renversement de la civilisation et de l’économie occidentales, car c’est bien là leur vrai but. Ils se sont sentis pousser des ailes et ont commencé à montrer leur vrai visage et à renverser la société de bien-être, de santé, de progrès dans laquelle nous vivons et qui pourtant leur a donné les moyens de propager leur propagande.
Ainsi, on ne compte plus les déclarations les plus invraisemblables.
À Paris, Anne Hidalgo rêve de transformer la Ville-lumière en campagne sans automobiles, gérée sous la houlette d’une adjointe au maire en charge de l’alimentation durable, de l’agriculture et des circuits courts.
À Bordeaux, le nouveau maire, Pierre Hurmic, pense aller « vers une interdiction » de la voiture. Brune Poirson donne trois mois aux acteurs de la livraison de repas à domicile pour lui soumettre une stratégie zéro déchet.
Pour Julien Bayou, la 5G est « extrêmement consommatrice d’énergie » et « pose des questions d’autonomie stratégique du pays ».
La bonne nouvelle, c’est que la victoire ne leur est pas encore acquise. La résistance s’organise. De plus en plus de gens découvrent que l’écologie est une idéologie mensongère et punitive et certains médias – dont Contrepoints – se lèvent pour dénoncer l’arnaque.
Qu’on ne s’y trompe pas : les quelques victoires des écologistes aux municipales ne sont attribuables qu’à la perte de crédibilité des partis de gauche qui ont dû se regrouper derrière les Verts pour survivre. Quant au centre et à la droite, tétanisés par la médiatisation de catastrophes environnementales imaginaires et de manifestations de jeunes urbains ayant très peu de connaissances scientifiques, ils ont voulu « se verdir » pour « rester dans le coup ».
RépondreSupprimerLes organisations internationales, leurs dirigeants et leurs fonctionnaires sont globalement du côté des écolos.
Antonio Gutteres, le Secrétaire Général des Nations Unies, a déclaré que « nous avons une rare et brève opportunité de reconstruire notre monde en mieux ». Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international et ancienne commissaire européenne, a exhorté les gouvernements à investir massivement dans les secteurs verts, supprimer les subventions aux combustibles fossiles et adopter rapidement une taxe carbone.
En fait, cela fait partie de la stratégie de prise en main des démocraties par les écologistes de tous les partis. Il faut savoir que ces idées utopiques sont d’abord imaginées par les ONG écologistes, puis, via le lobbying de celles-ci (oui les écologistes sont des lobbyistes très actifs), sont relayées aux fonctionnaires internationaux des agences de l’ONU ; elles sont ensuite relayées à New York et l’Organisation les adopte au moment opportun, même si elles sont minoritaires dans le monde (pour la grande majorité de la population mondiale, le changement climatique a peu d’intérêt).
Ces idées deviennent ainsi une « loi » internationale qui s’applique à tous les gouvernements. Bien plus influentes que certains États, les ONG écologistes sont le véritable moteur des politiques et mesures vertes, mais aussi sociétales, discutées et imposées mondialement par ce que le Général De Gaulle appelait « le grand machin ».
Si un État ne met pas en œuvre ces dispositions qu’il a adoptées, souvent sans grand contrôle national, gare à lui ! Car ces mêmes ONG écologistes et leurs réseaux auront vite fait de médiatiser la lenteur de la mise en œuvre et le pauvre gouvernement (surtout occidental), sous la pression médiatique, se mettra généralement au pas. En effet, en dehors des États membres de l’UE, il y a bien peu de pays qui s’en préoccupent, mais dans ce qu’on appelle nos « démocraties », ces ONG parviennent à leurs fins.
« JUSTE » !
Dans la même logique et avec la technique du salami, la Commission européenne offre aux écologistes un boulevard en leur promettant que « le monde d’après » sera différent. Jean-Claude Junker avait prévenu en 2014 : « ma commission sera celle de la dernière chance. »
À en juger par le discrédit dont souffrent le projet et les institutions européennes aujourd’hui, cela semble bien être un échec. C’est pourquoi la Commission actuelle joue son va-tout en inventant un nouveau slogan pour la survie de l’UE : le pacte vert.
Cette nouvelle stratégie verte nous promet des lendemains verts et qui chantent. Pour éviter d’autres Brexits, l’UE se doit de promettre à ses membres que le monde dans lequel ils vivront demain sera vert et juste à la fois, grâce aux milliards d’euros qu’elle leur versera dans sa grande bonté.
En effet, puisque l’UE a réalisé que les gens ne s’intéressaient pas uniquement au vert mais aussi à la justice sociale, elle a ajouté le qualificatif « juste » à sa stratégie. La résolution en 120 points qui vise la neutralité carbone d’ici 2050, adoptée le 15 janvier 2020 par la majorité du Parlement Européen (les groupes démocrate-chrétien, socialiste et écologiste) comporte 15 fois l’expression « transition juste ».
Dans la première phrase de son communiqué de presse du 29 juin dernier annonçant le lancement d’une plateforme européenne de transition, le mot « juste » apparait trois fois et pas moins de 23 fois dans le communiqué ! Si vous n’avez pas encore compris que cette transition est juste, ce n’est pas de leur faute. D’ailleurs, qui pourrait s’opposer à quelque chose de juste ?
RépondreSupprimerLe terme « juste » n’a rien à voir ici avec la justice comme on l’entend au sens courant. Ce mot relève ici de la morale et non du droit et est donc une notion subjective, comment faire pour vérifier si l’interdiction de la 5G est juste ? Est-ce juste d’interdire à une personne âgée de prendre sa voiture pour aller voir ses enfants dans un autre village alors que c’est son seul plaisir (c’est un cas vécu dans ma famille ) ? Est-ce juste qu’un habitant de zone rurale n’arrive plus à payer son carburant à cause de la taxe carbone qui lui est imposée pour sauver la planète alors que cette taxe n’aura aucun impact sur le climat ? Qui décidera de ce qui est juste ?
Ce sont ceux qui détiendront le pouvoir qui dicteront ce qui est « juste». Il est inévitable que nos sympathiques adeptes de la nouvelle religion écologique se transformeront en tyrans une fois arrivés au pouvoir – pour notre bien évidemment ! – et ce sont eux qui décideront ce qui est juste à leurs yeux, l’urgence, réelle mais surtout supposée, pouvant tout justifier.
Comme le communisme, tant que son influence sert d’aiguillon à la société, c’est supportable dans une démocratie. Mais si les écologistes ou simplement leurs idées devaient inspirer le pouvoir, celles-ci dicteront inévitablement aux gens l’entièreté de leur mode de vie (de leur alimentation à leur transport et à leurs préférences de vie).
PROTÉGER L’ENVIRONNEMENT, ASSURÉMENT !
Entendons-nous. Nul ne remet en cause la protection de l’environnement. J’ai travaillé pendant 40 ans à minimiser l’impact de la production et de l’utilisation de l’énergie sur l’environnement. L’œuvre de la Commission européenne dans ce domaine a été exemplaire.
À mes débuts à la Direction générale de l’énergie de la Commission européenne en 1982, la naissante Direction générale de l’environnement n’occupait que le dernier des sept étages de notre immeuble. Aujourd’hui elle se déploie sur deux grands immeubles, avec en plus, une Direction générale climat. Il serait regrettable qu’avec tant de ressources mises à sa disposition, l’environnement ne s’améliore pas, comme l’exige d’ailleurs l’article 2 du traité de Lisbonne.
Soyons clairs : le dernier rapport de l’Agence Européenne de l’Environnement de juin 2020 sur la mise en œuvre de la directive relative aux engagements nationaux de réduire les émissions nationales de certains polluants atmosphériques présente les nets progrès obtenus ; de même les indicateurs objectifs d’Eurostat publiés il y a une semaine démontrent que nous progressons dans le domaine du développement durable.
UNE STRATÉGIE ÉCOLOGISTE QUI DÉPASSE DE LOIN L’ENVIRONNEMENT
La question de savoir si nous devons protéger l’environnement ne se pose plus. Mais alors, que veulent fondamentalement les écologistes ? Ils veulent aller bien au-delà de la protection de l’environnement : ils visent rien moins que la « transformation du monde ». Ils le disent ouvertement, comme par exemple dans ce document d’Etopia, le centre d’études non officiel du parti écologiste belge : Cessons l’environnementalisme. Faisons de l’écologie !
Depuis ses origines, l’écologisme ne s’est jamais contenté de la protection de l’eau, de l’air, de la flore et la faune : il vise l’arrêt non seulement de la croissance économique, sachant que cette croissance ne peut se faire qu’au moyen de l’exploitation des ressources naturelles, mais plus largement la fin du système économique et social occidental basé sur l’économie de marché, celui-là même qui nous a permis de vivre bien plus longtemps et bien mieux que tous ceux qui nous ont précédé. Il refuse le progrès technologique, car comme le disait le philosophe protestant Jacques Ellul, « la technique porte en elle le germe de la croissance ».
RépondreSupprimerLes écologistes désirent imposer des prélèvements sans fin afin de financer leurs utopies. Selon eux, notre système est à bout de souffle. Ils ne croient pas à ce que dit le philosophe allemand Friedrich Hölderlin du XIXe siècle, notamment que « là où croît le péril croît aussi ce qui sauve ».
Pour eux, comme je l’ai montré dans un article précédent de Contrepoints, le Covid-19 est un cri d’alarme de la Planète qui exige l’arrêt de la société de consommation et impose la transition énergétique !
LE PROGRÈS PROTÈGE L’ENVIRONNEMENT
Avant l’invention de l’automobile, il y a eu celle du vélo, et avant Zoom, le télégramme. Le vecteur du progrès ne va que dans un sens : vers le mieux. Depuis l’Antiquité, les ingénieurs n’ont fait qu’améliorer les processus et les produits existants ou en inventer des nouveaux. Ils sont les artisans du progrès ; lorsqu’un défi ou un besoin surgit, ils trouvent toujours la solution.
C’est précisément pour cette raison que l’état de l’environnement s’améliore comme je l’ai montré dans plusieurs de mes livres, contrairement à ce que les écologistes et leurs alliés médiatiques et du green business veulent nous faire croire. C’est dans l’ADN de l’Homme.
Il en est de même pour la consommation. Nous aimons acheter, consommer. C’est dans notre ADN. Sinon, comment expliquer les longues files devant les magasins, les bars et restaurants remplis, le peu de maisons de vacances disponibles en France, faute de pouvoir faire des voyages lointains, dès le début du déconfinement ?
Tout cela démontre que les gens n’ont que faire de la « décroissance heureuse » des écologistes. Ils veulent consommer, vivre et dans la mesure du possible, bien vivre. Même la Bible dit qu’il y a de la joie à acheter et à négocier : « L’acheteur dit : ‘mauvais, mauvais !’ mais en s’en allant il se félicite » (Proverbes 20.14).
Certes, les biens matériels n’apportent pas le bonheur dans une vie. Mais personne ne niera que pour la vaste majorité des gens, il vaut mieux vivre dans un monde où on peut aussi se réjouir dans l’abondance que de vivre dans la disette. Si certains veulent se contenter de peu, tant mieux pour eux, mais de là à vouloir imposer leur choix aux autres…
Observons aussi que si on ne consomme pas, il n’y aura pas d’emplois pour les producteurs de biens de consommation, ce qui causera un chômage effroyable ; hélas, cela a été bien démontré pendant la crise. Il vaut mieux vivre dans un pays où l’espérance de vie dépasse les 80 ans plutôt que là où on meurt à moins de 50 ans. J’ai publié plusieurs articles qui démontrent, sur base de données officielles de la Banque mondiale, que pour vivre longuement et/ou avec un haut « index de développement humain » (l’index des Nations Unies qui mesure la qualité de la vie) il faut consommer de l’énergie et donc – ô crime de lèse-Gaïa ! – produire du gaz carbonique.
Oui, le gaz carbonique c’est la vie et la qualité de vie !
RépondreSupprimerUNE STRATÉGIE TYRANNIQUE ET MENSONGÈRE
Eux qui, au motif de protéger la nature – qui pour certains n’est rien ou personne d’autre que la déesse Gaia ou sa variante sud-américaine « Pachamama » – rejettent le progrès, sont bien déterminés à changer le monde !
Les taxes qui ont déclenché le mouvement des Gilets jaunes ne sont rien par rapport à ce que préparent les écologistes. Tout comme les communistes, leur stratégie est déjà en place. Ils attendent simplement le moment propice pour nous l’imposer, pour notre bien.
Pour contrer la nature humaine, il faut recourir à la contrainte. L’Apôtre Paul l’avait compris puisqu’il écrit dans son épitre aux Romains : « Je trouve en moi la volonté de faire le bien ?; mais je ne trouve point le moyen de l’accomplir ».
Avec toute la bonne volonté du monde, il est quasi impossible de parvenir à un recyclage à 100 % à moins d’y consacrer toute sa vie. Pour l’anecdote, il existe des cours (payants) en Belgique pour apprendre, en 12 semaines, comment recycler à 100 %. Selon la fondatrice, c’est « une nouvelle philosophie de vie qui rend heureux ».
S’ils veulent être efficaces au-delà des quelques religionnaires, un monde zéro déchets ne peut avoir lieu que par la contrainte de la Loi, c’est-à-dire des sanctions en cas de non-respect. Cela signifiera que nos poubelles seront strictement contrôlées par une armée d’agents publics – ou pire, de volontaires zélés – et malheur à ceux qui auront enfreint la loi ! Pour le contrôle de notre consommation de l’eau, d’électricité ou de gaz naturel, ce sera plus simple par des compteurs mouchards, qui vous dénonceront automatiquement en cas de consommation exagérée. D’autres parlent encore d’une carte de crédit carbone, sur le modèle du crédit social chinois, qui comme celui-ci non seulement contrôlera votre consommation mais pourra bloquer celle-ci, voire vos déplacements.
Je suis convaincu que la stratégie de l’écologisme est vouée à l’échec à long terme, comme l’a été le communisme, car elle est irréalisable, mais les dégâts immédiats causés par la mise en œuvre de leur programme seront catastrophiques.
Même Daniel Cohn Bendit a reconnu récemment qu’une décroissance brutale serait invivable :
Ce n’est pas la peine de crier « Décroissance ! Décroissance ! » si c’est pour aboutir à une crise majeure, à un taux de chômage et de pauvreté record, à un bouleversement non seulement de notre mode de vie, mais de nos possibilités mêmes de vie. Est-ce que l’on veut sauver le climat en tuant les gens ? Si on leur annonçait qu’on prolongeait l’expérience pour lutter contre le réchauffement climatique, c’est baïonnette à la main qu’ils monteraient au front.
Mais la fin inévitable de l’écologisme n’est pas tout le problème. Plus urgente et cruciale, se pose la question de savoir combien de temps encore nous allons les laisser continuer à nous mentir. Oui, il s’agit bien de mensonge, et c’est même une préconisation d’un de leurs maîtres.
En effet, le philosophe allemand Hans Jonas, un des théoriciens de l’écologisme, sans son livre Le Principe responsabilité préconise explicitement l’usage du mensonge en matière écologique. De plus, Jonas suggère d’utiliser la peur pour convaincre les récalcitrants. C’est le principe de l’« heuristique de la Peur » ou « Principe Crainte », précurseur du tristement célèbre principe de précaution :
Peut-être ce jeu dangereux de la mystification des masses est-elle l’unique voie que la politique aura en fin de compte à offrir : donner de l’influence au ‘principe Crainte’ sous couvert du ‘principe Espérance’. Mais elle présuppose l’existence d’une élite avec des loyautés secrètes et des finalités secrètes, et sa naissance dans une société totalitaire doctrinaire est plus invraisemblable que sous les conditions d’une formation indépendante de l’opinion dans les sociétés libres (ou individualistes).
RépondreSupprimerJonas théorise ainsi les peurs apocalyptiques, la réduction au silence des opinions contraires à l’écologisme, le recours aux mensonges, et la nécessité d’imposer des changements profonds de société.
On comprend pourquoi l’écologisme n’est rien d’autre qu’une résurgence plus sympathique ? pour l’instant ? de l’horrible dictature soviétique. De plus, selon la thèse de ce père spirituel de l’écologisme, évidemment inconnu des sympathisants de l’écologisme, il convient, dans une « tyrannie bienveillante », de mentir aux citoyens pour leur faire accepter les renoncements, la dégradation de leur qualité de vie, et le retour au bucolique.
Des gourous écologistes français y font régulièrement appel. Dans Contrepoints de mars 2019, le philosophe Drieu Godefridi a rappelé que cette tromperie de Jonas est ce que Platon appelait le « noble mensonge ». Cohn Bendit lui-même a reconnu ce danger dans les méthodes écologistes dans son récent article « La République écologique de Platon ? Non merci ! » en précisant :
Une tyrannie, c’est une tyrannie. « Tyrannie bienveillante », c’est un oxymore. […] si vous vous convainquez que, pour sauver la planète, il faut sacrifier la démocratie, il y a toutes les chances que vous ne sauviez ni l’une ni l’autre. On explique aujourd’hui qu’il faut contraindre les gens à la décroissance. C’est absurde ! Si vous obligez les gens à changer de vie sans qu’ils l’aient accepté au préalable, ils se révoltent.
D’autres écologistes de longue date comme lui commencent à s’en rendre compte. Ainsi, l’écologiste Michael Shellenberger, après avoir été un fervent écologiste pendant 30 ans et milité pour le climat pendant 20 ans, vient de publier Apocalypse Never. Il s’agit d’un livre confession où il présente ses excuses pour la façon « dont nous les écologistes avons trompé le public ».
Leur pseudo « décroissance heureuse » est bel est bien une triste décroissance tyrannique, une injuste récession dans tous les domaines. L’écologie punitive n’est d’ailleurs rien d’autre qu’un pléonasme. Ce sera la punition et la soumission si on les laisse faire ou si les autres partis continuent de marcher pi(t)eusement dans leurs pas.
L’URGENCE DU DÉVELOPPEMENT DE L’ÉCONOMIE
Alors qu’on s’apprête à entrer dans la pire des récessions depuis 80 ans, nos dirigeants ne semblent pas mesurer l’ampleur de la crise que produira inévitablement l’écologie punitive.
Comment l’UE peut-elle prospérer économiquement alors que de plus en plus de contraintes légales viendront plomber les secteurs qui marchent et financer ceux qui ne marchent pas. La situation est d’autant plus grave que nos concurrents géopolitiques foncent, eux, vers le progrès.
Dans une récente thèse de doctorat en Géopolitique à l’Université de Reims Champagne-Ardenne, la chercheuse Axelle Degans démontre l’urgence de mettre en place une stratégie de sécurité économique pour la France dans la mondialisation, une stratégie de puissance face aux nouveaux défis du XXIe siècle. Pour les États-Unis, la Russie, la Chine et bientôt l’Inde, dominer le monde passe par la sécurité économique, qui se décline aussi par de l’intelligence économique et stratégique.
Tandis que Degans nous montre que la stratégie de sécurité économique est au cœur des préoccupations géoéconomiques et géopolitiques actuelles, les écologistes nous enferment dans la punition de la consommation et le refus du progrès. Degans écrit : « Nous nous devons la mise en place d’une stratégie de sécurité économique, nous la devons aussi à nos enfants. » On observera que la Commission européenne, qui fait tout le contraire, prétend « préparer l’avenir pour la prochaine génération » avec son Pacte vert. Cherchez l’erreur !
RépondreSupprimerAlors que les écologistes se vantent d’avoir une vision « systémique », leur idéalisme les empêche de voir le monde tel qu’il est et sur lequel il faut agir avec pragmatisme et non avec idéalisme. Qu’on l’aime ou pas, alors que Donald Trump mène avec constance et force une guerre économique et industrielle pour empêcher les Chinois de dominer des secteurs technologiques clés, comme la 5G, certains Européens ne pensent qu’à interdire cette technologie. Les problèmes de décrochages rencontrés depuis le confinement avec la vidéoconférence nous ont montré les limites de la 4G.
Pendant que les Européens se mettent eux-mêmes des bâtons dans les roues, les Chinois et les Américains se font la course pour dominer ce monde.
Face à la surprenante maitrise de toute la filière nucléaire des Chinois et des Russes le Congrès des États-Unis a décidé, dans une belle unanimité, de reconquérir la première place dans cette technologie, appelée à être la force de génération électrique décarbonée de demain dans le monde car les générations futures auront autant voire plus qu’aujourd’hui besoin d’une énergie abondante et bon marché.
En parallèle, le Pentagone investit dans le projet Pele pour le développement de petits réacteurs nucléaires puissants et sûrs à déployer sur les territoires d’intervention militaire (un réacteur pouvant fournir l’électricité d’une ville de 100 000 habitants).
Et que fait l’UE ? Alors que l’énergie atomique était un élément fondateur, elle se met hors course de la géopolitique de l’énergie nucléaire civile et la France saborde son industrie nucléaire. Les écologistes veulent « un autre système économique ». En sabordant une source d’énergie permanente et bon marché, comme l’énergie nucléaire, et en poussant vers les 100 % d’énergies renouvelables et intermittentes, comme le prétend le Pacte vert, cela aboutira non seulement à bloquer le progrès, mais à bloquer notre système économique car cette option renouvelable est tout simplement impraticable techniquement et surtout impayable.
Rappelons simplement que, selon les propres calculs de Libération, le remplacement d’une seule centrale de 1800 MW nécessite un peu plus de 4000 éoliennes d’une puissance moyenne (3MW), sans compter le problème de l’intermittence !
Nous ne sommes plus dans le débat de la protection de l’environnement mais dans la tentative d’imposer une société sans croissance. Ni d’ailleurs de celui du changement climatique puisqu’ils refusent vigoureusement la seule solution qui a fait ses preuves pour réduire drastiquement les émissions de gaz carbonique : l’énergie nucléaire.
Albert Camus nous a avertis que « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ». Il est urgent que le monde politique se ressaisisse et repère le danger que représente l’écologisme, comme idéologie utopique. Ce qui nous guette, c’est un frein à nos libertés, au développement humain et au bien-être, sans oublier l’avenir d’esclavage qui se prépare pour nos enfants qui seront alors soumis à la toute-puissance d’une doctrine tyrannique.
RépondreSupprimerIl ne s’agit plus de défendre l’environnement mais de défendre nos libertés ! Sous l’influence des écologistes de tous les partis, elles risquent de disparaître bien avant et bien plus concrètement que les catastrophes prophétisées pour la fin du siècle !
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Le dernier ouvrage de Samuele Furfari est Énergie 2019, Hystérie climatique et croissance des énergies fossiles
https://www.contrepoints.org/2020/09/17/375660-lecologie-punitive-un-pleonasme
Ce n'est pas 1 centième de seconde gagné qui va changer nos vies ! Ce n'est pas de passer de la 4G à la 5G qui va faire faire des économies de terres dites rares (car les anciens téléphones ou ordis sont récupérés) comme demain sera proposé la 50 G avec un seul relais téléphonique pour tout le pays ! Hahahaha !
SupprimerNon, il ne s'agit pas de çà ! Les ondes envoyées passent par l'écouteur et entrent dans la tête, mais, comme des personnes protectrices préfèrent brancher l'haut-parleur à 30 cm des oreilles, les ondes directrices n'ont pas la possibilité d'interférer vos pensées. C'est pourquoi est née la 5G. La 5G permet d'envoyer beaucoup plus loin et de diriger n'importe qui n'importe où à faire n'importe quoi !
C'est aussi pourquoi votre cerveau DOIT contenir des nano-particules métalliques (chemtraillées ou dronées) afin de transmettre les ordres à vos neurones.
C'est pourquoi les vaccins contiennent des nano-particules métalliques.
2021: l'année du vaccin le plus meurtrier
RépondreSupprimerPar Gary D. Barnett
17 septembre 2020
«Il existe de nombreuses preuves pour prouver que la vaccination des enfants fait plus de mal que de bien.» «Il n'y a aucune preuve qu'un vaccin antigrippal développé à ce jour soit efficace pour prévenir ou atténuer toute attaque grippale. Les producteurs de ces vaccins savent qu'ils ne valent rien, mais ils continuent de les vendre, de toute façon.
Dr J.Anthony Morris, ancien chef du contrôle des vaccins et virologue de recherche, FDA américaine
Dans ce pays, la vaccination de masse des enfants à des niveaux volumineux n'est rien de moins qu'une maltraitance totale ou pire. En outre, vacciner les anciens en introduisant des virus toxiques par des vaccins qui contiennent également des adjuvants toxiques et dangereux altérant le cerveau, est certes criminel, mais frôle également le concept de meurtre prémédité. C'est l'essence même de l'industrie des vaccins qui est contrôlée par les organisations mondiales de la santé, les fondations eugéniques et les géants pharmaceutiques; tous liés au gouvernement pour le financement et la promotion par la propagande de la fausse efficacité de la vaccination de masse. Ce n'est rien de plus qu'un effort générant des bénéfices de plusieurs milliards de dollars par des partenariats d'entreprises et de gouvernements très peu scrupuleux et pervers qui cherchent à gagner du pouvoir à chaque tournant.
À titre d'exemple de ces collusions entre les classes dominantes, Trump a récemment, et comme d'habitude, fait un renversement complet, contredisant sa fausse position à tous les niveaux dans le but d'obtenir un certain soutien politique tout en faisant exactement le contraire de ce qu'il prétendait. Le double langage dans cette arène est courant, mais dans ce cas, il est également mortel. Afin de gagner la faveur des partisans provisoires, Trump a arrêté tout financement américain de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), faisant semblant de mépriser ses politiques et le contrôle de cette fausse pandémie. Mais en même temps, il a donné plus d'un milliard de dollars à GAVI, l'Alliance du Vaccin fondée par la Fondation Bill et Melinda Gates, une organisation de santé mondiale public-privé fasciste. GAVI est l'un des plus grands contributeurs à l'OMS, donc, en substance, les actions de Trump étaient un mensonge total, car la nouvelle contribution au financement de l'OMS GAVI était plusieurs fois plus élevée que les trois dernières années, qui, par des techniques de porte dérobée, pourraient être utilisées pour financer l'OMS secrètement. Il est révélateur que, depuis que les États-Unis ont cessé de financer l’OMS, le plus grand contributeur à cette organisation perverse et corrompue est la Fondation Gates, et Trump a donné au GAVI créé par Gates plus d’un milliard de dollars d’argent des contribuables.
Il y a aussi beaucoup plus de tromperie évidente ici. GAVI et l'OMS travaillent main dans la main, avec la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), et tentent de vacciner le monde à court terme en affirmant qu'un virus mortel appelé Covid-19 dévastera la planète. Sur le site Web de l'OMS, COVAX est le pilier vaccins de l'accélérateur d'accès aux outils COVID-19 (ACT), et affirme qu'il cherche à assurer un accès équitable aux vaccins COVID-19 et à mettre fin à la phase aiguë de la pandémie d'ici la fin de 2021, peu importe que la soi-disant phase aiguë se soit terminée beaucoup plus tôt cette année, si elle existait du tout. Ils doivent connaître le futur parce qu'ils ont planifié le futur. Bill Gates contrôle une grande partie de cet effort, mais Gates s'est associé à Anthony Fauci et Birx dans l'administration Trump, et est le principal bailleur de fonds de l'OMS, est le fondateur de GAVI, et tous, y compris Trump, travaillent ensemble dans un joint-venture qui conduira à une vaccination de masse. Compte tenu de cette alliance venue de l'enfer, Trump a déclaré publiquement qu'il avait déployé et utilisera l'armée américaine pour distribuer et administrer le nouveau vaccin à venir. Ce sera également une collaboration directe entre Trump, Gates, l'OMS, GAVI, CEPI, la mafia pharmaceutique et de nombreux membres du cabinet Trump. Alors, Trump a-t-il vraiment annulé le financement de l'OMS, ou a-t-il simplement créé une équipe de vaccination obligatoire de masse déterminée à contrôler le monde?
RépondreSupprimerLes acteurs impliqués dans cette réinitialisation globale destinée à prendre le contrôle total de toutes les populations, travaillent tous ensemble en se faisant passer pour des ennemis. Il n'en est pas autrement dans la politique des partis, comme dans ce pays où les démocrates et les républicains sont pensés et prétendent être des ennemis mortels; tous deux recherchent continuellement les mêmes programmes. Ils veulent tous deux le pouvoir et le contrôle, mais ils veulent aussi des dépenses gouvernementales illimitées, l'impression d'argent, des soins de santé socialisés, le protectionnisme, le contrôle économique, les restrictions commerciales, la guerre, le contrôle géopolitique et la vaccination de masse obligatoire. Il s'agit d'un effort mondial dirigé par un système de pouvoir descendant dans lequel tous les dirigeants travaillent ensemble contre le peuple. C'est le modus operandi constant des dirigeants et des classes politiques, et chaque division au sein de la population générale aide les contrôleurs à obtenir le pouvoir nécessaire pour construire un système de gouvernement mondial qui permet un contrôle total de l'économie et de la population par les élites revendiquées.
Ce vaccin Covid, qui est probablement déjà sur les étagères et prêt à l'emploi, est un élément très clé de la reprise et de la réinitialisation mondiales. Je pense que c'est peut-être l'aspect le plus important du complot actuel, car s'il est largement accepté, il entraînera des maladies et des décès extrêmes dans le monde, provoquant une peur renouvelée et grave dans le monde entier. C'est exactement ce qui est nécessaire pour inciter les gens à accepter une concoction non testée et probablement fatale destinée à aider à accélérer l'avancée d'un système totalitaire et technocratiquement géré. De plus, il n'y a aucun moyen de savoir ce qui pourrait éventuellement être mis dans ce vaccin pour provoquer l'implantation d'une technologie altérant le gène chez des sujets humains. L'expérimentation sur des citoyens sans méfiance a toujours été un facteur dans la production et l'utilisation de la vaccination, mais cette fois, compte tenu des progrès technologiques, elle pourrait changer la vie de nombreux segments de la population mondiale et être administrée secrètement.
Je suis d'avis qu'il y aura une augmentation massive de l'isolement, de la quarantaine, du suivi et du traçage, des exigences de masque plus strictes, des verrouillages, des fermetures d'entreprises et des pratiques d'application de la loi beaucoup plus agressives, comme cela a été télégraphié dans des pays tels que l'Australie et la Nouvelle-Zélande. , La Chine et une grande partie de l'Europe ces derniers temps. Je pense que la période la plus dangereuse est directement à venir, et commencera probablement pour de bon dès octobre ou novembre de cette année, et s'aggravera continuellement tout au long des mois d'hiver et du reste de 2021.
RépondreSupprimerL'effort de vaccination ira de l'avant, mais pour que cela soit accepté par une majorité, il faudra que les propagandistes qui contrôlent ce récit répandent beaucoup plus de peur. La tentative d'attiser la peur de masse aura de multiples facettes et commencera très probablement par l'élection présidentielle inutile et la violence extrême perpétrée et autorisée par la classe dirigeante. Une fois que ce chaos total planifié s'ensuivra, le reportage de la mort de masse due à ce canular appelé Covid sera divulgué au public, et la tourmente servira de distraction et de couverture pour les véritables agendas recherchés.
À ce stade, les gens de ce pays pensent que les choses se sont légèrement améliorées et qu'il y a une lumière à venir, mais ce n'est qu'une illusion. La plupart sont encore dans une situation désastreuse sur le plan économique ou psychologique et sont mûrs pour les abus de l'État. C'est juste le calme avant la tempête, car la deuxième phase qui a déjà été implantée dans l'esprit des gens va bientôt arriver à moins qu'un grand nombre d'Américains ne se réveillent et n'en disent plus. Il ne s'agit que d'une extension du 9-11 sur les stéroïdes, et cette attaque terroriste n'est pas différente en ce que ce n'est pas une attaque de monstres de loin, c'est une attaque de l'intérieur contre tous les citoyens par l'État américain qui revendique l'autorité politique sur tous .
Sources supplémentaires: ici, ici, ici
https://www.lewrockwell.com/2020/09/gary-d-barnett/2021-the-year-of-the-deadliest-vaccine/
SupprimerC'est pourquoi après le premier largage aéroporté, arrivera le deuxième largage, puis troisième largage, puis quatrième, cent cinquantième, etc pour éclaircir petit à petit la population trop nombreuse. (conjointement à l'implantation de la 5G).
Une constitution d'une certaine autorité
RépondreSupprimerJudge Andrew P. Napolitano
le 17 sept. 2020
Un tribunal fédéral de Pennsylvanie est devenu cette semaine le premier du pays à déclarer que le verrouillage, la distanciation sociale et les réglementations essentielles sur le lieu de travail imposées par le gouverneur Tom Wolf sont inconstitutionnels.
Le juge a conclu que les ordres du gouverneur étaient si incohérents, si dépourvus de toute base rationnelle ou modèle scientifique, et si ignorant de la Constitution que le gouverneur a juré de faire respecter qu'il les a tous invalidés.
Voici la trame de fond.
Le but même de la Constitution a été d'établir un gouvernement fédéral et, en même temps, de le limiter. Certaines des limitations se trouvent dans le corps de la Constitution elle-même. La plupart se trouvent dans les amendements. Une étude prudente de l'époque de la fondation montre clairement que plus de la moitié des États n'ont ratifié la Constitution que sur la promesse des rédacteurs de la Constitution d'ajouter une Déclaration des droits.
Le personnage clé de l'époque est James Madison. Madison a connu trois phases dans sa carrière publique. Le premier était en tant que radical, avec son voisin Thomas Jefferson, appelant à la révolution contre le roi britannique parce qu'il taxait sans représentation et s'immisçait dans les activités commerciales et les libertés personnelles.
La deuxième phase de Madison était en tant que promoteur d'un gouvernement central fort, avec l'ennemi de Jefferson, Alexander Hamilton. La Constitution - qu'il a essentiellement rédigée - offrait à la fois une dévastation de la souveraineté de l'État et une feuille de route pour le contrôle réglementaire des activités économiques qui permettrait au nouveau gouvernement de choisir les gagnants et les perdants.
Sa troisième phase était en tant qu'antifédéraliste, ou démocrate-républicain, de retour avec Jefferson, et à laquelle il est allé dès qu'il a vu comment les fédéralistes sous les présidences de George Washington et de John Adams ont déformé et abusé les mots qu'il a écrits dans le Constitution.
Le tournant pour Madison a été la création d'une banque centrale. Le célèbre Bank Speech de Madison montre un penseur radicalement transformé. Il a fait valoir que la Constitution ne permettait pas au Congrès de créer une banque et que le pouvoir de le faire était intentionnellement laissé aux États. Il a également soutenu que le gouvernement ne peut faire que ce que les gens l'autorisent à faire, sous réserve de leurs droits naturels inhérents.
Certaines des motivations de Madison auraient pu être personnelles. Mais au moment où il rédigea la Déclaration des droits, il était fermement dans le camp de Jeffersonian, petit gouvernement, liberté individuelle maximale. Ce camp a produit ce que nous avons maintenant en tant que 10 premiers amendements, dont l’essence est que nos droits sont naturels, qu’ils proviennent de notre humanité et que, par conséquent, le gouvernement ne peut pas les porter atteinte à leur constitution sans procédure régulière.
Les ambiguïtés du verbiage constitutionnel - ou peut-être le génie de Madison - et la réticence judiciaire moderne à appeler un droit naturel un droit naturel ont produit deux processus réguliers: l'un est procédural et l'autre substantiel.
RépondreSupprimerUne procédure régulière exige que le gouvernement ne puisse pas interférer avec la vie, la liberté ou la propriété de quiconque sans une audience équitable devant un juge neutre avec des protections constitutionnelles et sur la base de lois et de procédures qui préexistaient à l'ingérence du gouvernement.
Une procédure régulière de fond est une autre expression pour désigner les droits fondamentaux, prépolitiques ou naturels. Lorsqu'un droit est protégé par une procédure régulière de fond et que le gouvernement veut y interférer, le gouvernement doit montrer un intérêt impérieux de l'État dans ce qu'il veut faire et qu'il aborde cet intérêt par les moyens les plus étroits possible - avant même que à la phase d'équité et d'audition.
Maintenant, revenons au cas en Pennsylvanie. Le tribunal s'est prononcé sur trois questions. Le premier concernait le droit de se réunir pacifiquement, que ce soit à des fins politiques, religieuses ou commerciales.
Wolf a fait valoir que, au nom de la sécurité publique, il peut décider arbitrairement dans quels lieux on peut se réunir et dans quels lieux on ne peut pas. Par exemple, Wolf autorisait d'énormes assemblages chez Walmart, mais aucun assemblage dans les petits magasins familiaux qui vendaient les mêmes produits que Walmart. Le tribunal a invalidé cette distinction comme n'étant pas liée à un objectif gouvernemental légitime.
Les deuxième et troisième questions abordées étaient le droit de voyager et le droit au travail. Le tribunal a reconnu que la désignation arbitraire par Wolf des professions comme essentielles ou non essentielles n'avait aucun fondement dans la Constitution. De plus, le respect de ces désignations a eu pour effet pratique de garder certaines personnes à la maison et de permettre à d'autres de se rendre au travail.
Pourtant, le droit de voyager - de l'autre côté de la rue ou à travers les frontières de l'État - est une liberté fondamentale et donc protégée par une procédure régulière de fond. Wolf et son équipe ne pouvaient pas répondre aux normes élevées nécessaires pour interférer avec cela.
Plus important encore, le tribunal a estimé que le droit de travailler selon la vocation de son choix est protégé par une procédure régulière de fond. En d'autres termes, cette cour fédérale est la première de l'ère moderne à qualifier le droit au travail de fondamental. Par conséquent, le gouvernement ne peut interférer avec lui que pour des raisons impérieuses et en utilisant les moyens les plus étroits possible.
Aucun gouverneur en Amérique qui a persisté à interférer avec ce droit pendant la pandémie n'a atteint ce niveau élevé.
On ne saurait trop insister sur l’importance de qualifier le droit au travail de fondamental. Depuis 1934, les tribunaux fédéraux ont qualifié presque tous les droits expressifs et intimes de fondamentaux, mais ils ont exclu les droits commerciaux.
En d'autres termes, depuis les années FDR, certains droits sont mieux protégés contre l'ingérence du gouvernement que d'autres, ce qui permet au gouvernement fédéral et aux États de réglementer beaucoup plus facilement les activités commerciales que de réglementer la liberté d'expression.
Si cette opinion est confirmée, alors tous ces ordres de gouvernement autoritaires réglementant le comportement personnel impliquant les déplacements, le rassemblement et le choix du travail tomberont.
RépondreSupprimerAu-delà de cela, le droit de faire des choix personnels sur le marché aura acquis une immunité contre l'ingérence du gouvernement que Madison avait certainement l'intention de voir mais n'a jamais vécu.
http://www.judgenap.com/post/a-constitution-of-some-authority
Mise en garde concernant le "playbook Rockefeller"
RépondreSupprimerJ'ai reçu un lien de très nombreuses fois au cours des dernières heures et je tiens à faire une mise au point sur sa provenance.
mercredi 16 septembre 2020
Au mois de juillet dernier, on m'a envoyé un document similaire (son égal en anglais) qui se présente comme un plan en 3 phases pour dissiminer un virus ayant pour objectif final la mise en place d'un système de contrôle des populations.
Ce plan en 3 phases se dit faire partie du document: "Scénarios pour le futur de la technologie et du développement international", produit en mai 2010 par la Fondation Rockefeller et le Global Business Network.
https://www.academia.edu/42295029/Rockefeller_Vakf%C4%B1n%C4%B1n_May%C4%B1s_2010_Raporu_Scenarios_for_the_Future_of_Technology_and_International_Development_
J'ai lu l'ensemble de ce document et le plan des 3 phases ne s'y trouve pas. J'ai cherché sa source et je ne la trouve pas.
Il est vrai qu'à partir de la page 18 du rapport de la Fondation Rockefeller on trouve une projection troublante: un scénario de pandémie mondiale d'où est suscité l'enfermement des populations dans un système de surveillance globale qui prend modèle du système communiste chinois.
Toutefois, les présumés extraits ici-bas, quoique plausibles, ne s'y trouvent pas.
Extrait du playbook Rockefeller -
1ère phase: créer et diffuser un virus extrêmement contagieux mais à faible taux de mortalité. Faire en sorte que les médias provoquent une hystérie de masse à ce sujet en faisant exploser le nombre de décès en falsifiant les certificats de décès, en utilisant des kits de test pré-contaminés, en comptant / testant deux fois et en classant la plupart des décès non liés comme COVID-19. Un verrouillage (total d'environ 3 mois lentement prolongé dans le temps à plusieurs intervalles) conditionnera la population à vivre sous des mesures / restrictions draconiennes et répétera à plusieurs reprises qu'un vaccin est nécessaire. Réprimez activement les manifestations et isolez les instigateurs avec de sévères sanctions financières / judiciaires. Maintenez la quarantaine aussi longtemps que possible pour détruire l'économie de la région, briser la chaîne d'approvisionnement pour provoquer des pénuries alimentaires, des troubles civils et d'autres manifestations. Finalement, mettez fin au verrouillage de la phase 1 lorsque le refoulement public augmente. Indiquez clairement sur MSM que mettre fin à ce verrouillage est peut-être trop tôt, mais autorisez-le quand même.
2e phase: le verrouillage, la peur et la distanciation sociale compromettront progressivement le système immunitaire de la population, amplifié par le port de masques, une exposition plus longue au wifi / 5G à l'intérieur, par une exposition réduite au soleil, à l'air frais, des bactéries saines et l'absence d'intimité et de nourriture saine Provisions. Lorsque les gens réapparaîtront dans la société, plus de gens tomberont malades, ce qui sera imputé au COVID-19 et à nouveau souligné par les HSH. Évoquez le besoin potentiel d'un deuxième verrouillage, soutenu par un nombre d'infections surestimé vers août 2020. Tout cela se produira avant que la vaccination ne soit prête, pour le justifier. Vers octobre-novembre, un verrouillage plus long (6 mois et plus) et plus puissant suivra jusqu'à ce que tout le monde prenne le vaccin. Cette fois, les peines pour désobéissance civile sont augmentées et les amendes sont remplacées par des peines de prison. Blâmez les manifestants pour la deuxième vague. Mettez en place plus de points de contrôle avec l'assistance militaire, introduisez des applications Track & Trace obligatoires et prenez le contrôle des approvisionnements et des services de nourriture / gaz auxquels les civils ont désormais besoin d'une autorisation pour accéder. Continuez à étendre le verrouillage, à dégrader la chaîne d'approvisionnement et à amplifier les pénuries alimentaires. Calmer toute indignation publique en utilisant une action et une force extrêmes et désigner les chefs de l'opposition comme l'ennemi public numéro un. Déployer des programmes de vaccination à grande échelle et rendre la certification sanitaire obligatoire et une condition préalable pour entrer dans la nouvelle normalité. La minorité qui défie l'ordre du jour se verra refuser l'accès au travail ou aux fournitures et ne sera pas autorisée à voyager.
RépondreSupprimer3e phase: Si la majorité des gens résistent au vaccin, un virus SRAS / VIH / MERS armé sera libéré avec un taux de mortalité 30% + plus élevé que le COVID-19 et sera à nouveau blâmé sur les manifestants. Ce sera la poussée ultime pour que chacun accepte la vaccination et les règles du nouveau système. Un système de crypto-monnaie (brevet international: wo / 2020/060606) sera mis en œuvre en combinaison avec l'activité de l'organisme de surveillance numérique ID2020, le comportement humain et la volonté de se soumettre en utilisant de la nourriture / un abri / de l'eau comme arme d'application dans le nouveau système économique. En gros: faites ce que nous voulons et soyez récompensé avec des crédits et obtenez des privilèges ou allez à l'encontre du système et soyez pénalisé et perdez l'accès aux moyens nécessaires pour survivre.
https://threadreaderapp.com/thread/1253347760100737024.html
Pas de sang pour l'huile !
RépondreSupprimerPar Peter Murphy
16 septembre 2020
«Pas de sang pour l'huile !» était le chant il y a 30 ans en opposition à la guerre du golfe Persique en cours. Les opposants à la guerre au Moyen-Orient ne voulaient pas que les soldats américains meurent pour la libre circulation du pétrole aux prix du marché qui soutenait l’économie et le niveau de vie des États-Unis.
Les États-Unis sont progressivement devenus indépendants en énergie ces dernières années, mais notre dépendance à l'égard du pétrole étranger pourrait bientôt revenir.
Les conflits américains au Moyen-Orient pour le pétrole sont devenus beaucoup moins probables puisque les États-Unis produisent beaucoup plus de pétrole et de gaz naturel. Alors que le pays importe toujours du pétrole, la production intérieure et les exportations américaines de pétrole ont entraîné les importations nettes les plus faibles depuis 1954, selon l’Energy Information Administration des États-Unis.
Les États-Unis ne sont plus dépendants des importations de pétrole étrangères, dont la plupart provenaient des pays arabes d'Asie du Sud-Ouest, et qui ont influencé une grande partie de nos politiques étrangères et militaires pendant deux générations.
La dépendance de l’Amérique à l’égard du pétrole étranger n’appartient peut-être pas au passé. Nous pourrions devenir dépendants des importations si la dernière proposition climatique du «Green New Deal» du groupe de travail Joe Biden-Bernie Sanders Unity prend effet.
Le plan climat de Biden-Bernie réduirait fortement le développement du pétrole et du gaz naturel et élargirait les mandats d'énergies «renouvelables». Par exemple, le plan propose d'éliminer les nouvelles émissions nettes de carbone des centrales électriques d'ici 15 ans et toutes les nouvelles émissions nettes de carbone d'ici 2050. Une façon d'atteindre cet objectif est l'interdiction proposée de l'exploitation du pétrole et du gaz sur les terres fédérales.
Le problème avec la mise en œuvre de ces promesses est que l'énergie «renouvelable» provenant du vent, du solaire, des batteries et de la biomasse ne remplacera pas les combustibles fossiles aussi rapidement, voire jamais. Comme nous l'a rappelé le cinéaste Michael Moore, les énergies renouvelables dépendent des énergies fossiles, tant pour leur fabrication que pour leur fonctionnement.
Que se passe-t-il lorsque la production de combustibles fossiles est arrêtée pour respecter les quotas d'utilisation obligatoires de l'énergie solaire et éolienne? Plusieurs choses se produiront, comme nous le rappelle la Californie, notamment des pannes de courant et des baisses de tension, des prix de l'énergie plus élevés et la dépendance à l'égard du carburant importé pour répondre à la demande d'énergie. La Californie en 2019 a importé des millions de barils de pétrole d'autres pays, même si elle pouvait accéder à plus d'énergie de ce type depuis ses frontières nationales (mettant plus d'Américains au travail) et au large de sa longue côte Pacifique.
D'autres États dotés de plans d'énergie verte ont fermé ou interdiront les sources d'énergie de l'intérieur, uniquement pour acheter plus d'énergie à d'autres États. Par exemple, New York achète depuis longtemps du gaz naturel fractionné à la Pennsylvanie alors même qu'elle maintient l'interdiction de fractionner ses vastes gisements de schiste du nord de l'État.
Les mandats du National New Deal vert qui ferment les sources de pétrole, de gaz et d'énergie nucléaire forceront nécessairement des importations d'énergie plus importantes en provenance d'autres pays pour alimenter nos voitures, nos maisons et nos entreprises, car les sources renouvelables ne peuvent pas compenser la perte.
RépondreSupprimerL'American Petroleum Institute (API) a averti la semaine dernière dans un rapport que si les propositions énergétiques de Biden-Bernie entraient en vigueur, un million d'emplois énergétiques américains seraient perdus dès 2022, les États-Unis augmenteraient leurs importations de pétrole de deux millions de barils par jour de 2030, et les coûts énergétiques des ménages augmenteront cumulativement de 19 milliards de dollars d'ici là.
Il peut sembler facile de rejeter les avertissements concernant l'interdiction de l'énergie domestique à une organisation qui représente les intérêts des combustibles fossiles. Mais tirer sur le messager ne dissipe pas la logique et les implications des lois de l'économie dans la mesure où moins de développement des énergies fossiles, explicite dans le plan Biden-Bernie, signifie moins d'emplois domestiques, plus d'importations de pétrole et des coûts énergétiques plus élevés pour les consommateurs américains.
Lorsque l'énergie «renouvelable» ne parvient pas à compenser la perte des sources de combustibles fossiles, l'énergie doit provenir de quelque part - sauf qu'il ne s'agit plus d'un État «important» de l'énergie d'un autre. C’est plutôt l’Amérique qui doit augmenter considérablement ses importations d’énergie et redevenir dépendante d’autres nations.
L’engagement politique et militaire de l’Amérique au Moyen-Orient, qui dure depuis des décennies, concernait principalement deux questions: protéger Israël contre ses ennemis arabes et persans et accéder à des approvisionnements en pétrole suffisants pour soutenir son économie et sa classe moyenne. Des milliers de G.I. américains sont morts dans cet effort.
Les temps ont changé pour le mieux: Israël établit une paix formelle et informelle avec plus de pays arabes et l'Amérique n'est plus dépendante du pétrole du Moyen-Orient puisque nous produisons suffisamment de notre propre.
Le rapport de l'API a documenté un avertissement économique légitime de produire moins d'énergie domestique. L'énergie renouvelable peut et doit être développée, mais elle ne doit pas nécessairement se faire au prix de millions d'emplois américains, de coûts énergétiques plus élevés, d'une dépendance renouvelée vis-à-vis du pétrole étranger et du risque de conflit militaire.
https://www.cfact.org/2020/09/16/no-blood-for-oil/