- ENTREE de SECOURS -



jeudi 25 juin 2015

L’UE va financer des agents pour contrer les eurosceptiques sur Internet

22 commentaires:

  1. L'UE part en croisade contre le succès des médias russes

    Sputnik
    jeu., 25 juin 2015 14:38 UTC

    La Commission européenne va préparer d'ici à juin un "plan d'action" médiatique pour combattre "la propagande russe", ce qui implique de prendre certaines mesures contre les médias russes, notamment l'agence Sputnik et la chaîne RT, annonce EU observer.

    D'après le journal, le groupe sera appelé "East StartComTeam" et sera lancé en septembre 2015.

    Pour empêcher la popularité croissante de RT et de Sputnik, la Commission européenne est censée "contrer les campagnes de désinformation en cours de la Russie et invite" Mme Mogherini, la représentante de la diplomatie européenne, "en coopération avec les États membres et les institutions de l'UE, à préparer d'ici à juin un plan d'action de communication stratégique pour soutenir la liberté de la presse", selon le texte que doivent adopter les chefs d'Etat. Pour y arriver, il faudra "améliorer la coopération entre les organes de surveillance nationaux, notamment en organisant des réunions de groupe de régulateurs européens".

    La première brique de ce mécanisme de contre-propagande sera "la mise en place d'une équipe de communication".

    Du surcroît, les experts de l'UE visent à diffuser du contenu en russe, qui "laissera aux citoyens l'opportunité de comprendre que les réformes politiques et économiques de l'UE peuvent influencer leur vie d'une manière positive avec le temps". Pourtant, le journal ne précise pas comment.

    "L'Union européenne essaye d'étouffer la voix alternative de RT de toutes ses forces, alors qu'il existe en Europe des centaines de journaux, de chaînes de télévision et de radios, qui reprennent d'une seule voix tout ce qui se passe dans le monde", a souligné la rédactrice en chef de RT, Margarita Simonian.

    Les déclarations de l'Occident au sujet de la liberté d'expression vont à l'encontre de leurs actes, a dit à RT Alexander Mercouris, un analyste en affaires internationales basée à Londres.

    "L'Occident a toujours affirmé qu'il ne fait pas de propagande, qu'il croit en la liberté d'expression et dans l'échange libre des opinions. Malgré tout cela, nous y sommes, l'Occident met en place ce qui, dans l'intention et les objectifs, ressemble à une chaîne de propagande pour diffuser le point de vue occidental sur la Russie. Ils disent donc une chose tout en faisant le contraire", a-t-il expliqué.

    Même Edward Lucas, l'écrivain senior du magazine The Economist, un des plus impitoyables critiques de RT, reconnaît que la popularité de la chaîne est due à la nécessité d'une vision différente de celle donnée par les médias occidentaux.

    "Pourquoi les gens regardent-ils RT avec une telle avidité? Parce qu'ils pensent que les médias de masse ne leur disent pas la vérité et ils en ont marre de l'élite politique dans nos pays", fait-il remarqué.

    Du coup, le gouvernement allemand va diffuser Deutsche Welle en anglais 24h/24, comme "centre névralgique" de son attaque contre "la propagande russe", a commenté Angela Merkel, la chancelière allemande, lors du lancement du nouveau service. Le budget annuel a été augmenté de plus de 2%, à 294 millions d'euros, pour créer le service anglophone.

    http://fr.sott.net/article/25869-L-UE-part-en-croisade-contre-le-succes-des-medias-russes

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    1. A la vitesse où paraissent les informations il faut lire de plus en plus vite !

      Ainsi, apprendrait-on que la vérité (dialogue) est diffusée sur Internet ! alors que les merdias peinent à publier leurs déchets sur papiers glacès, radios de merde ou télé-trou-de-cul ! (monologue !). Effectivement, si le mensonge ou rumeur n'a pas sa place sur la toile, c'est parce que dès qu'il y a une publication (qui se voudrait retentissante/exclusive/scoop) elle est immédiatement disséquée (non-pas par quelques poignées de télespectateurs) par des milliards d'internautes avertis, et est relèguée aux fins-fonds de l'oubli dans quoi baignent les 'facebouq et cie' !

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    2. Pareillement que le canetons croient apercevoir leur mère à voir qui s'approche d'eux dès leur sortie de l'oeuf, aujourd'hui les plus cons des humains se réveillent... en regardant la télé ! Si-si ! Ce n'est pas une blague ! Même certains l'ont placé dans leur chambre ! (ou aux toilettes) afin 'de ne pas en perdre une miette' !

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  2. Compteur Linky, vie privée et exposition aux ondes électro-magnétiques

    Aurélie Delmas
    Reporterre
    mer., 24 juin 2015 07:58 UTC

    Les compteurs Linky d'ERDF, censés réduire la consommation d'énergie, seront 35 millions sur le territoire français d'ici 2021. Ce déferlement fait peu de cas des inquiétudes sur le respect de la vie privée et sur les impacts sur la santé dus aux rayonnements électro-magnétiques. Passage en revue des zones d'ombre qui entourent ces compteurs.

    Ils seront 35 millions sur le territoire français d'ici 2021. Bientôt rendu obligatoire par la loi sur la transition énergétique qui passera en deuxième lecture devant le Sénat au mois de juin, le compteur « Linky » d'ERDF, va progressivement remplacer tous les compteurs électriques. Les avantages de ce compteur « communicant » ? Une facture « calculée sur la base de la consommation réelle, des interventions réalisées à distance et dans des délais beaucoup plus courts », promet ERDF.

    Cette nouvelle technologie devrait faciliter les économies d'énergie. Pourtant, Linky a ses détracteurs. Ils dénoncent une décision prise malgré les nombreuses interrogations qui persistent sur le respect de la vie privée et l'innocuité de ces appareils.

    Indolore pour le consommateur ?

    Une première phase de déploiement de 3 millions de compteurs débutera en décembre. Pour cette phase et les suivantes, ERDF a prévu de débourser près de 5 milliards d'euros. Grâce aux relevés automatiques, et à la réduction de la marge d'erreur, le distributeur compte amortir son investissement en vingt ans. Ce dispositif dont les répercussions en termes d'emplois ne sont pas connues à ce jour, devrait permettre à l'entreprise de réaliser des économies surtout parce qu'il ne sera plus nécessaire qu'un technicien se déplace pour relever les consommations, ouvrir un contrat ou changer la puissance des installations.

    Côté consommateurs, cette somme de 5 milliards restera théoriquement indolore. Mais ce n'est pas pour autant qu'il verra sa facture se réduire. « Les économies ne seront pas répercutées pour le consommateur parce qu'elles permettront de financer le déploiement », met en garde Nicolas Mouchnino, chargé de mission énergie et environnement à l'UFC Que Choisir. Et le risque de dépassement des estimations n'est pas nul. « Sur la facture des ménages, on ne devrait rien voir passer (...) Mais il y a quand même une incertitude. Si les coûts d'installation augmentent, ou si le compteur est obsolète, c'est le consommateur qui paiera », explique-t-il à Reporterre.

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  3. Selon une étude de 2013 publiée par l'association de consommateurs et dont ERDF a contesté la méthodologie, la généralisation du compteur « intelligent » pourrait même alourdir la note. 37 % des clients seraient aujourd'hui « sous-abonnés » et paieraient pour une puissance d'abonnement inférieure à la puissance réellement utilisée. « Cette situation est rendue possible grâce à une grande tolérance des anciens compteurs dans les dépassements de puissance », explique l'étude.

    Disjonctions et factures qui flambent en Indre-et-Loire

    En suivant les dépenses électriques de manière détaillée, Linky peut théoriquement démasquer les comportements énergivores afin que le client réduise le gaspillage. Sauf que plus de 50 % des compteurs seraient situés à l'extérieur des logements et la plupart des autres ne sont pas facilement accessibles. Si un portail internet d'ERDF permettra de visualiser sa consommation en direct, « tous ceux qui ont des difficultés d'accès à internet sont écartés », pointe Nicolas Mouchnino. Et pour obtenir un afficheur déporté, qui permette d'accéder aux relevés depuis l'endroit de son choix, il faudra souscrire à un service payant proposé par le fournisseur d'électricité.

    Pourtant, à ce jour, aucune étude indépendante n'a prouvé l'influence des compteurs communicants sur la consommation des ménages et les premiers constats sur le terrain ne sont pas franchement probants. La pose de ces nouveaux compteurs a débuté dans des zones test en 2010. Les compteurs de 150 communes et ceux d'environ 70 000 ménages des environs de Tours, ont été remplacés par des compteurs Linky.

    En mars 2011, le Syndicat Intercommunal d'Energie d'Indre-et-Loire (SIEIL) a interrogé 1500 ménages du département et les maires de 150 communes ayant participé à l'expérimentation. « 9 % seulement indiquent consulter plus souvent leur consommation et 6 % annoncent avoir changé d'habitudes de consommation », précise le rapport. Le bilan est sans appel : 61 % des particuliers ne sont pas convaincus de l'utilité de ce nouveau compteur.

    Plusieurs problèmes ont été pointés comme le fait que certaines personnes s'estimaient incapables de l'utiliser. Seuls 43 % des habitants interrogés estimaient d'ailleurs avoir eu une explication détaillée sur Linky lors de l'installation, malgré la complexification à venir des tarifs. Un an après l'installation le nouveau compteur, plus sensible, a aussi provoqué des disjonctions car il s'arrête dès que la puissance souscrite est dépassée, endommageant certains appareils. Les utilisateurs concernés ont donc dû changer d'abonnement pour augmenter la puissance disponible.
    Un compteur un peu... intrusif

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  4. Linky inquiète aussi sur le plan du respect de la vie privée. Le système doit pouvoir éteindre certains appareils électriques à distance pour lisser les pics de consommation, mieux adapter l'offre à la demande et éviter les pannes. On parle d'« effacement » : des équipement en marche, par exemple le chauffage, sont coupés quelques minutes à distance, sans que l'utilisateur soit prévenu. Là encore, aucune étude indépendante ne mesure le gain effectif du consommateur.

    Concrètement, le distributeur collecte les données de consommation avant de transmettre des informations au fournisseur. A priori, ces données ne seront stockées que sur demande explicite du consommateur. Mais les potentialités de ce système inquiètent. Pour la Commission Nationale de l'Informatique et des Liberté (CNIL), « une analyse approfondie des courbes de consommation pourrait permettre de déduire un grand nombre d'informations sur les habitudes de vie des occupants d'une habitation : heures de lever et de coucher, heures ou périodes d'absence, la présence d'invités dans le logement, les prises de douche, etc. »

    En Face, ERDF promet que « toutes les données de consommation sont cryptées dès la source » et « garantit ainsi la protection de ces informations personnelles qui sont la propriété du client ». Mais Pierre Le Ruz, président du Centre de recherche et d'information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) souligne le risque de piratage du système de communication de Linky qui fonctionne avec du Courant Porteur en Ligne (CPL). « On peut lire ce qui rentre et ce qui ressort du CPL. Avec la forme et la déformation de la fréquence, on peut connaître le type de matériel utilisé », assure-t-il avant d'alerter : « Si le danger n'est pas très grand pour les particuliers, pour une entreprise de pointe ou de technologie militaire, cela peut poser problème. »

    « Il y a une intrusion, mais de là à dire qu'on sait ce que vous faites, il ne faut pas exagérer », relativise Nicolas Mouchnino. « Il est impossible de savoir si vous allumez la télévision ou écoutez la radio. Il n'y a pas de traceurs sur les équipements et la différence de consommation est insuffisante. Mais effectivement, on sait que vous êtes chez vous », explique-t-il, suggérant l'installation d'une mémoire directement sur le compteur pour que les données ne quittent pas le domicile.

    Une nouvelle source d'ondes électro-magnétiques

    Mais Linky pourrait aller encore plus loin dans l'intrusion. D'après certaines associations, il impacterait jusqu'à notre santé à cause des rayonnements électro-magnétiques. « Le problème avec le CPL, c'est qu'il ne doit être utilisé que sur un réseau de distribution conçu à cet effet avec du câble blindé. Ce n'est absolument pas le cas des installations de distribution électrique standards dans les habitations », alerte l'association Robin des toits, très inquiète d'une exposition « permanente, jours et nuits, sans que l'organisme ne trouve plus aucun lieu de repos pour une récupération ».

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  5. Les radio-fréquences en question, dont les taux d'émission respectent les normes en vigueur, sont classées comme « potentiellement cancérogène pour l'homme », par l'Organisation Mondiale de la Santé. Selon les expertises effectuées par le Criirem, elles atteignent 0,2 à 0,4 volt par mètre à une distance de 50 centimètres à 1 mètre. Soit un niveau inférieur aux recommandations du Conseil de l'Europe (0,6 V/m). « Si le compteur est à au moins un mètre des personnes, il n'y a pas de problèmes », résume Pierre Le Ruz. La mise en place de câbles blindés permettrait de réduire cette distance à 30 ou 40 cm, selon lui.

    En revanche, le courant se dirige ensuite vers un concentrateur et parfois un répéteur qui fonctionnent à 900 mHz, comme certaines antennes-relais des téléphones, « un champ électro-magnétique qui s'ajoute à ce qui existe déjà », analyse Pierre Le Ruz. Pour le Criirem, les compteurs devraient donc être placés à 2 mètres de distance du lieu de vie et les concentrateurs à plus de 5 mètres. Car le déploiement des compteurs communicants « ne va certainement pas dans le sens de la modération de l'exposition. (...) Toujours plus, plus, plus, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée », s'alarme Pierre Le Ruz.

    Les questions qui entourent la généralisation des compteurs Linky ne sont pas toutes clairement résolues. Or les compteurs communicants sont amenés à se généraliser. Le compteur de gaz équivalent, appelé Gazpar, sera déployé à 11 millions d'exemplaires dès 2017 et il devrait en être de même pour les compteurs d'eau.

    http://fr.sott.net/article/25865-Compteur-Linky-vie-privee-et-exposition-aux-ondes-electro-magnetiques

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    1. Rappelons que ce ne sont pas seulement les compteurs qui sont intrusifs mais aussi et surtout les sondes placées au plafond de chaque pièce de façon à surfacturer tout dépassement de température fixé par la kommandantur !

      Ainsi, ces mouchards aux caméras & micros inclus pourront couper l'approvisionnement de n'importe qui sous prétexte de dépassement ou de grossièretés dites à l'intention de ces appareils ou gouvernement/chef d'Etat !

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  6. Au Venezuela, la guerre économique ne sera pas médiatisée

    Luis Alberto REYGADA
    23 juin 2015

    L'économie vénézuélienne va très mal : inflation record, pénuries de produits de première nécessité... Pourtant le pays regorge de pétrole (et possède même les plus grandes réserves de la planète : 300 milliards de barils soit près de 18% des réserves mondiales). Comment expliquer alors cette situation ?

    Faire hurler l'économie vénézuélienne ?

    La presse dominante a une réponse toute simple à ce phénomène : si l'économie va mal, c'est la faute au gouvernement et à son incapacité à gérer efficacement la manne pétrolière. Point.

    Pourtant, à vouloir simplifier à outrance on court le risque de tomber dans la manipulation, car comme d'habitude la réalité est bien plus complexe que la façon dont les médias hégémoniques présentent la situation. En effet, à l'équation « crise économique = gouvernement incompétent » il faudrait rajouter un certain nombre de facteurs, que l'on pourrait englober sous le titre du « sabotage économique », dénoncé à tue-tête par le gouvernement du président Maduro. Ce « sabotage » de l'économie prend diverses formes :

    1- contrebande de produits subventionnés au Venezuela qui sont revendus avec une marge de bénéfice très importante dans les pays voisins, principalement la Colombie (essence, produits de première nécessité, etc.) ;

    2- accaparement, agiotage et spéculation, mis en place par ceux qui contrôlent les moyens de production et de distribution (rappelons que l'économie vénézuélienne est toujours en grande partie entre les mains du secteur privé) ;

    3- développement du marché noir des marchandises et des devises étrangères, ce qui est à la fois le résultat mais aussi un facteur (car encouragé) de la situation économique.

    A tout cela il faut rajouter toute une pléiade de « techniques » qui ont le double effet d'enrichir rapidement ses opérateurs tout en nuisant à l'économie du pays, puisque appliquées à grande échelle : du simple « rascacupos » [1] au chef d'entreprise qui préfère revendre ses dollars préférentiels [2] sur le marché noir au lieu d'importer les produits pour lesquels ces dollars lui ont été alloués, une multitude d'acteurs [3] contribuent au jour le jour à alimenter l'inflation.

    Et les résultats sont au rendez-vous : la différence entre dollar officiel préférentiel et le dollar parallèle (marché noir) est de 1 à 72 (une différence de 7.200%) [4]. L'on voudrait « faire hurler » l'économie vénézuélienne que l'on ne s'y prendrait pas autrement [5] !

    Paranoïa-complotiste, où connaissance de l'histoire latino-américaine ?

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  7. Sans tomber dans la paranoïa ou les théories du complot, l'on ne peut tout de même pas simplifier au point de réduire l'analyse de la situation que traverse le Venezuela à « c'est la faute du gouvernement ». Évidemment sa part de responsabilité est très importante et les erreurs commises sont surement multiples, mais refuser de reconnaître les rôles joués par d'autres facteurs tels que le patronat, le secteur privé ou des puissances étrangères comme les États-Unis dans la déstabilisation de l'économie c'est participer à un lynchage médiatique qui n'a rien à envier à la propagande. Une autre technique consiste à minimiser ces rôles ou encore pire les tourner en ridicule. Le journal Les Échos nous offre un parfait exemple dans le pamphlet « Voyage dans la pire économie du monde » (16/02/2015, Les Echos, ) dans lequel l'auteur tire à boulets rouges sur le gouvernement.

    Et quand une autre explication pointe le bout de son nez...
    Pour faire bonne mesure, le gouvernement a aussi incarcéré au début du mois deux dirigeants d'une chaîne de pharmacies pour « boycott et déstabilisation de l'économie ».

    Car pour le président Nicolas Maduro, qui a succédé à Hugo Chavez il y a près de deux ans, ces pénuries dramatiques viennent de la volonté du grand capital de faire tomber le gouvernement. Chefs d'entreprises, spéculateurs et dirigeants de l'opposition organiseraient l'asphyxie du pays pour mieux le cueillir. Avec le soutien de Washington, qui renouvellerait ainsi la politique expérimentée sur Salvador Allende au Chili en 1973. Un projet de putsch militaire a d'ailleurs été déjoué la semaine dernière. Bien sûr, il ne saurait être exclu que des patrons indélicats cherchent à profiter de la situation pour gagner de l'argent. Mais il n'est pas besoin d'imaginer un complot pour comprendre comment le pays en est arrivé là.
    Il faudra certainement attendre 20 ou 30 ans - quand les documents secrets correspondants seront déclassifiés et le confirmeront - que les « journalistes » des médias hégémoniques accepteront (sans aucune remise en question par rapport à leur travail) qu'effectivement, au Venezuela les choses sont un peu plus compliquées qu'elles ne le paraissent aujourd'hui.

    Et pourtant les indices ne manquent pas

    Les autorités annoncent toutes les semaines des saisies de contrebande record [7], les preuves qui confirment l'existence de réseaux organisés d'agiotage et de spéculation pullulent [8], les techniques d'enrichissement personnel aux dépends de l'économie national ne sont plus des secrets pour personne [9]... Mais ce n'est jamais assez pour les mass-médias qui se bornent à ne vouloir voir qu'un seul coupable : le gouvernement et sa révolution bolivarienne.

    L'histoire du continent latino-américain nous a prouvé que, même s'il est vrai qu'il ne faut pas non plus simplifier à outrance de l'autre côté et rejeter entièrement la faute aux « Yankees », la main noire de Washington n'est pourtant jamais très loin [10], et cet élément n'est pas un des moindres et mérite au contraire qu'on s'y attarde un peu, au moins lorsqu'on est journalistes et que l'on voudrait comprendre le contexte vénézuélien.

    C'est sûrement trop demander aux chiens de garde du système. Comment oser songer à les voir se plonger dans la lecture desEnfants cachés du général Pinochet - Précis de coups d'Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation, du journaliste Maurice Lemoine ?

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  8. Ce serait trop gros. Gros comme deux millions cinq cent mille bolivars qui traversent la frontière vénézuélienne vers la Colombie...
    La Police confisque 2.500 millions de bolivars à la frontière colombienne (Globovision)

    La Police colombienne a confisqué près de 2.500 millions de bolivars que transportaient un homme sur une moto sur la route qui relie la municipalité d'El Zulia à Cucuta, dans le département du Nord de Santander (nord-est), selon les informations proportionnées par cette institution.

    La devise vénézuélienne, qui se trouvait en « transit irrégulier » dans le pays, a été confisquée lors d'une inspection réalisée par les autorités durant un contrôle sur cette route proche de la frontière (...).

    Source : agence EFE
    Notes :

    [1].Touriste vénézuélien qui feint des achats à l'étranger avec de fausses factures afin de revendre à son retour les dollars préférentiels non dépensés sur le marché noir local. La marge de bénéfice est de plus de 1400% ; les « rascacupos » voyagent très souvent avec les cartes de crédit de plusieurs « touristes fantômes » afin de multiplier les gains.

    [2]. Le dollar « préférentiel » correspond au dollar auquel le gouvernement donne accès au taux le plus bas du pays : 6.30 Bolivars pour un dollar. Il est réservé aux entités gouvernementales ainsi qu'aux entreprises du secteur privé qui opèrent dans les secteurs stratégiques de l'économie, afin qu'elles puissent effectuer les importations nécessaires à l'approvisionnement du pays.

    [3]. Et il faut reconnaître ici qu'ils agissent souvent avec la complicité d'acteurs gouvernementaux, comportement qui a été dénoncé et qualifié d' « antirévolutionnaire » à de nombreuses reprises par les dirigeants du pays.

    [4]. Tout un chacun peut consulter sur internet les va-et-vient de l'inflation, notamment sur le site Dolar Today, bien connu des vénézuéliens qui ont à leur porté des devises étrangères (https://dolartoday.com/).

    [5]. Ne voyant pas d'un bon œil l'arrivée au pouvoir du socialiste Salvador Allende à la présidence du Chili en 1970, le président étatsunien Richard Nixon ordonne à la CIA : "make the [Chilean] economy scream". Source : The 7 Governments the U.S. Has Overthrown, Foreign Policy, Août 2013. http://foreignpolicy.com/2013/08/20/mapped-the-7-governments-the-u-s-has-overthrown/

    [6].Correa pidió en la CELAC cese de la "guerra económica" contra Venezuela, Ultimas Noticias, 28/01/2015. Traduction : Le Grand Soir.

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  9. [7]. Lire La guerre économique n'a pas lieu au Venezuela : plus de 400 tonnes d'aliments confisquées dans la région de Barinas, 11/02/2014, Le Grand Soir et Guerre économique au Venezuela : le gouvernement intensifie la lutte face à la contrebande (PHOTOS), 22/08/2014, Le Grand Soir. Pour avoir un exemple plus récent : Policía decomisa $1.100 millones en mercancía de contrabando en La Guajira, 10/06/2015, El Heraldo.

    [8]. Lire ¿Quiénes están detrás del acaparamiento en Venezuela ?, 13/01/2015, Telesur.

    [9]. Pour comprendre le modus operandi des « rascacupos », lire ¿Quiere conocer el último trapicheo en la Puerta del Sol ?, 01/03/2015, La Voz de Galicia.

    [10]. Lire l'excellent article de Franck Gaudichaud De Santiago à Caracas, la main noire de Washington paru dans la revue Le Monde Diplomatique de mois de juin 2015.

    http://www.legrandsoir.info/au-venezuela-la-guerre-economique-ne-sera-pas-mediatisee.html

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  10. Transhumanisme : du progrès de l’inhumanité

    Pièces et main d’oeuvre
    Mai 2015

    Encore un dossier sur le transhumanisme ? Depuis deux ans, pas une semaine sans un article, une émission, un livre, un film sur le sujet. On finira par ne plus en parler, si le transhumanisme devient, comme l' informatique, si familier qu'on ne le remarque plus. Il y a dix ans, le sujet était quasi tabou, et l'on traitait nos alertes de « complotistes » et de « catastrophistes ». En 2015, Les Echos annoncent posément « L'ère de l'homme augmenté a débuté » (1) sans heurter quiconque. Le Monde offre à cette idéologie une chronique hebdomadaire - signée Laurent Alexandre - sans plus de protestations. Le transhumanisme est aujourd'hui une option à discuter parmi d'autres. Quant à la population, c'est à peine si elle a le temps de réaliser ce qui arrive - encore moins de le penser . Or rien n'est plus urgent que de comprendre si l'on espère arrêter les ennemis de l'humain.

    L'eugénisme 2.0

    On doit le terme « transhumanisme » à Julian Huxley, frère d'Aldous (2) , biologiste et théoricien de l'eugénisme dans les années 1930. Après la guerre et l'industrialisation de la sélection eugéniste, J. Huxley cherche à se démarquer du nazisme. En 1957, il exhorte l'Homme à prendre en main l'évolution : « C'est en fait lui qui détermine l'orientation future de l'évolution sur cette terre. (...) Si elle le souhaite, l'espèce humaine peut se transcender (...). Nous avons besoin d'un nouveau nom pour cette nouvelle conviction. Peut - être le mot « transhumanisme » pourra-t-il convenir : l'homme demeurera l'homme, mais se transcendant en réalisant les possibilités de sa nature humaine et à leur avantage. " Je crois en le transhumanisme " : sitôt que cette conviction sera suffisamment partagée, l'espèce humaine se tiendra au seuil d'une nouvelle existence, aussi dissemblable de la nôtre que la nôtre l'est de celle de l'homme de Pékin. Elle accomplira enfin consciemment son véritable destin. » (3)

    Repris par la contre - culture californienne tendance geek des années 70 et 80, le mot prend un sens nouveau : plus que de se transcender, il s'agit d'initier une transition vers la post - humanité. L'objectif demeure : prendre en main l'évolution, avec les outils de la science et de la technologie. Pour ceux qui se nomment alors « transhumanistes » - Eric Drexler, fondateur du Foresight Institute et pionnier des nanotechnologies, Ray Kurzweil et Marvin Minsky, spécialistes de l'intelligence artificielle, le roboticien Hans Moravec ou le mouvement « extropien » (qui s'oppose à l'entropie) - l'humain ne doit pas rester cet être imparfait, fragile, faillible et surtout, mortel. Il doit vaincre la maladie et la mort, mais aussi « s'améliorer » (« s'augmenter », disent les anglophones), notamment en s'hybridant avec la machine. Tel le cyborg, mi-organique, mi-cybernétique, imaginé par la Nasa pour des vols spatiaux lointains : le « corps humain version 2.0 », selon Kurzweil, un corps reprogrammé par les nanotechnologies, la génétique et l'intelligence artificielle. (4) « Notre ADN se retrouvera au chômage : il aura perdu la course à l'évolution » (5) , prédit Moravec.

    Au début des années 2000, la World Transhumanist Association (devenue « Humanity + » en 2008), créée par les philosophes Nick Bostrom et David Pearce, popularise le mot et l'idéologie. Aidée par le softpower : blockbusters , livres de SF, design , cyber-art, forment les esprits à l'idée d'un homme - machine aux capacités supérieures. Un cybernanthrope. Il faut dix ans à peine au transhumanisme pour devenir familier au téléspectateur - c'est-à-dire à tout le monde.

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  11. Le mot s'est répandu dans notre vocabulaire en même temps que la chose dans les laboratoires et start-up , en attendant de prendre possession de nos corps et de nos cerveaux. 70 ans après la chute de l'hitlérisme, de ses démences de « race supérieure », la prévalence d'un nazisme scientiste ne heurte plus que les esprits rétrogrades, au contraire des progressistes, sociaux ou libéraux ; et plus encore des prosélytes de la French Theory, de la « déconstruction » et du féminisme cyborg, qui y voient le moyen d'en finir avec le corps humain, inné, donné, pour lui substituer une auto-construction en kit . Julian Huxley avait raison : un autre eugénisme - technologique - est possible.

    Le transhumanisme, c'est la croissance

    Si le transhumanisme progresse sans encombre, c'est qu'il est l'idéologie de l'accélération technologique et du progrès-qu'on-n'arrête-pas. Autrement dit, développer les NBIC, nanotechnologies, biotechnologies, informatique et neurotechnologies (et la convergence entre elles, qui multiplie leur puissance), c'est faire place, de fait, au posthumain. Les technologies convergentes fournissent à celui - ci les outils de sa fabrication : implants neuro-électroniques pour réguler l'appétit, le comportement, les addictions, stimuler l'attention et la cognition ; modification des souvenirs par optogénétique ; puces RFID sous-cutanées ; prothèses de membres commandées par le cerveau ; implants cochléaires et rétines artificielles ; exosquelettes ; interfaces neuronales ; séquençage ADN ; sélection génétique des embryons ; ingénierie tissulaire et organique ; dispositifs de réalité augmentée ; objets connectés « intelligents », big data ; intelligence artificielle, etc. C'est ce qu'annonçait dès 2002 un rapport pour la National science foundation (l'organisme qui pilote la recherche américaine) et le Département du commerce, préconisant « l'amélioration des performances humaines par les technologies convergentes ». (6) Ce rapport officiel était co-écrit par un sociologue transhumaniste, William S. Bainbridge.

    A l'ère du capitalisme technologique, ces technologies fournissent l'innovation seule à même de générer la croissance après laquelle courent les pouvoirs économiques et politiques. Le marché des neurodispositifs est ainsi estimé à 11,61 milliards en 2021 . (7) A Grenoble comme ailleurs, c'est au nom de ces impératifs que les élus obéissent aux volontés des directeurs de laboratoires, industriels et responsables de pôles de compétitivité. Nos impôts financent la fabrique de l'homme-machine au Commissariat à l'énergie atomique (sciences du « vivant », électronique, nanotechnologies), à Minatec (nanotechnologies), Clinatec (neurotechnologies), parmi d'autres.

    Ce ne sont donc pas les décideurs hantés par la croissance du PIB qui s'opposeront à l'avènement d'un prétendu « homme augmenté ». Au contraire se soucient-ils de nous conditionner à notre futur inéluctable, à l'image de Corinne Narassiguin, porte-parole du parti socialiste :

    « Les socialistes doivent réfléchir et débattre de cette nouvelle étape de l'évolution humaine pour redéfinir ce qu'est l'humanisme au 21 e siècle. Ne nous leurrons pas, si une avancée technologique est possible, quelqu'un la mettra en œuvre, que nos sociétés y soient prêtes ou pas. (...) Quand on constate notre incapacité à organiser un débat intelligible et apaisé sur la GPA, pratique issue d'une technologie médicale vieille de plusieurs décennies, on peut s'inquiéter de notre capacité à préparer la société française aux débats éthiques nécessaires sur ces nouvelles technologies de l'humain. » (8)

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  12. Nous autres, humanistes « non-redéfinis », n'avons pas besoin d'être « préparés » aux débats sur ces technologies, nous l'avons initié depuis quinze ans, en refusant la reddition au « Progrès » technologique, synonyme de regrès social et humain.

    De la Silicon Valley au Dauphiné

    Le lieu emblématique de la nouvelle économie, la Silicon Valley, est l'incubateur du transhumanisme. Google, Facebook, Amazon, comptent parmi leurs dirigeants des transhumanistes assumés. Ceux-ci impulsent et financent des programmes visant « la mort de la mort », selon le slogan de California Life Compagny (Calico), filiale de Google, et la création d'un surhomme, d'un Homme nouveau doté de fonctionnalités inouïes, garantissant des performances optimales. Google a créé dans la Silicon Valley la Singularity University - mi-université, mi-pépinière de start-up - pour former les ingénieurs du posthumain. Il en a confié la direction au transhumaniste « historique » Ray Kurzweil. Les transhumanistes de la Silicon Valley (notamment Sergei Brin, patron de Google et Art Levinson, patron de Calico) ont créé un prix, le « Breakthrough Prize » pour récompenser des chercheurs qui font avancer leur projet. En novembre 2014, ils ont remis le « Breakthrough Prize in Life Sciences 2015 », doté de 3 millions de dollars, au neurochirurgien grenoblois Alim - Louis Benabid.

    Ce dernier est connu pour avoir réussi à calmer les tremblements de parkinsoniens à l'aide d'électrodes implantées dans le crâne. Plutôt que de lutter contre l'empoisonnement aux pesticides, cause de l'explosion des cas de Parkinson, il a créé en 2009 Clinatec, une « clinique expérimentale du cerveau », avec le Commissariat à l'énergie atomique de Grenoble, pour appliquer la convergence NBIC au cerveau. Clinatec développe deux programmes qui intéressent les transhumanistes : l'exosquelette pilotable par la pensée, et les nano-implants neuro-électroniques. Le premier peut « faire marcher » un paralysé et rendre super - fort un valide, les seconds sont destinés à traiter l'anorexie et la boulimie, les TOC et la dépression, et bientôt les addictions. C'est-à-dire à modifier des comportements et des troubles psychiques par le contrôle électronique du cerveau. Comme l'a reconnu le professeur Benabid :
    « Avec les électrodes et les implants cérébraux, on peut changer la personnalité de quelqu'un qui était anormal, pour le remettre dans la normalité. On peut faire passer les gens d'un état suicidaire à un état jovial. Faut-il en conclure qu'on peut manipuler les gens et les faire marcher au pas cadencé ? Certes, mais on les fait tellement marcher au pas cadencé par d'autres moyens ». (9)
    Clinatec fournit au transhumanisme les moyens concrets, matériels, de ses objectifs. C'est pourquoi A.L Benabid est récompensé par les chefs de file du mouvement. Comme lui, de nombreux chercheurs français œuvrent aux visées transhumanistes. Laurent Alexandre, urologue affairiste qui tient chronique dans Le Monde, a créé une société de séquençage génétique. Il ne perd pas une occasion de rappeler que des hommes qui vivront 200 ans ou plus sont déjà nés. (10) Miroslav Radman, spécialisé dans la lutte contre le vieillissement à l'Inserm et membre de l'Académie des sciences, participe aux colloques des adeptes du posthumain. Selon lui, « il va bien falloir se poser la question de l'homme transgénique ». (11) Son collègue, le généticien Daniel Cohen écrivait dès 1993 :

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  13. « Je crois en la possibilité d'une nouvelle évolution biologique humaine consciente et provoquée, car je vois mal l'homo sapiens (...) attendre patiemment et modeste ment l'émergence d'une nouvelle espèce humaine par les voies anachroniques de la sélection naturelle. » (12)
    Du point de vue idéologique, l'Association française des transhumanistes, ou Technoprog, représente le mouvement dans l'Hexagone. Elle a organisé en novembre 2014 le premier colloque transhumaniste international en France, accueilli par l'Espace des sciences Pierre - Gilles de Gennes de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de Paris (présidée par une élue municipale). Un précieux gage de respectabilité, dont elle peut remercier la Ville de Paris et le milieu académique.

    Un corps sur mesure

    Dans les laboratoires, les chercheurs se retranchent derrière l'argument de la santé. Ils appliquent le principe énoncé aussi bien par l'ex-ministre de la Recherche - grenobloise - Geneviève Fioraso que par le transhumaniste californien Aubrey de Grey.

    « La santé, c'est incontestable. Lorsque vous avez des oppositions à certaines technologies et que vous faites témoigner des associations de malades, tout le monde adhère » (13) , assure la première. Et le second, qui travaille sur l'abolition du vieillissement : « Mieux vaut ne pas parler de transhumanisme et provoquer des débats inutiles : je préfère dire que je ne fais que poursuivre la recherche médical e comme on l'a toujours fait » . (14)

    Ces mensonges cyniques ne trompent pas même le Conseil de l'Europe, qui a publié en mai 2015 un rapport sur la convergence NBIC intitulé « De la pratique médicale à la vie quotidienne » (15) , qui explique :
    « Les connaissances et les technologies liées aux neurosciences sont de plus en plus utilisées dans des domaines et des pratiques non médicaux. Les neurodispositifs suscitent l'intérêt du secteur des loisirs (notamment les jeux) et d'individus qui cherchent à améliorer leurs performances ou leur bien - être mental pour des raisons personnelles (réduire leur anxiété en période d'examens) ou professionnelles (surveiller la surcharge cognitive). Toutes ces pratiques émergentes témoignent de l'utilisation d'une technologie médicale ou fonctionnellement équivalente par des personnes en bonne santé, à des fins non médicales. »
    Et si les jambes bioniques nous permettent de courir plus vite sans fatigue, ou de gagner 10 cm, pourquoi ne pas remplacer nos membres par des modèles sur - mesure ? Enfin un corps choisi selon notre volonté, et nous offrant des avantages compétitifs sur le marché de l'emploi, de l'amour, du pouvoir.

    C'est ainsi que le transhumanisme infiltre nos vies, et que nous le trouvons bientôt aussi banal que ces smartphones que nous n'imaginions pas il y a 20 ans. Comme le reconnaît le Comité consultatif national d'éthique : « Cette évolution est en cours et ne relève plus de la science-fiction. Elle est tellement rapide qu'elle précède en très grande partie l'acquisition de s connaissances. » (16)

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  14. Contre l'anthropocide

    Ce corps sur - mesure dont rêvent les transhumanistes est un artefact. Une créature artificielle, dont les fonctionnalités sont le produit de le technologie, de ceux qui la conçoivent et la vendent. L'homme-machine est l'objet de ses concepteurs-fabricants, un objet extérieur à lui-même. La prétendue autonomie de cette créature est celle de la batterie de téléphone : elle dépend en fait de contingences matérielles, qui remplacent les contingences naturelles pour les humains. Cependant ces contingences naturelles (le vieillissement et la mort des organismes vivants) s'imposent à tous de manière inintentionnelle . Cette absence d'intention, non seulement rend la mort moins révoltante, mais nous rend tous égaux devant el le et nous unit en une même condition humaine. Les transhumanistes, en substituant leur volonté toute - puissante à cette absence de volonté, créent une inégalité inédite (ceux qui choisiront de rester humains et de ne pas s'augmenter seront les « chimpanzés du futur », selon le cybernéticien Kevin Warwick). Surtout, ils détruisent la possibilité de former encore une espèce commune. Si chacun construit son identité et le support matériel de celle - ci selon ses propres choix, il n'y a plus de reconnaissance possible en l'autre. Fin de l'homme, fin de la société, fin de l'aventure commune.

    C'est un anthropocide que préparent ces ennemis de l'humain, sous le regard complaisant, sinon complice, d'intellectuels, de journalistes, de chercheurs en sciences sociales en mal de scandale et de transgression. Certains nous font la morale au nom d'arguments de gauche. Le prof de philo et sociologue Raphaël Liogier par exemple, auteur d'un livre sur « Le mythe de l'islamisation », a donné un séminaire sur le transhumanisme au Collège international de philosophie début 2015, dans lequel il fustige le « fétichisme de la forme » (du corps humain et de son génome) et « l'éthique palliative » de ceux qui voudraient rester humains : « c'est un peu narcissique de penser que le meilleur, l'absolu, l'idéal, c'est l'homme tel qu'il existe aujourd'hui (...). Qui le dit ? à part cet homme-là, justement, qui a tellement peur de changer et qui, pour ça, a besoin de se rétracter ? On pourrait dire que c'est une forme d'équivalent du nationalisme, on se rétracte sur son identité, mais là, c'est son identité corporelle. » Comparaison est déraison : refuser le posthumain serait du racisme.

    Ainsi progresse l'inhumanité : de façon concrète, matérielle, dans les laboratoires. De façon insidieuse, manipulatrice, dans le discours politico-économique (c'est le « progrès »), et dans celui, transgressif, des idéologues professionnels. Voilà pourquoi nous avons le devoir de penser par nous même, de mettre en forme notre désir de rester humains et de l'exp rimer de manière claire, intelligible et non négociable. C'est à quoi nous devons travailler.

    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Transhumanisme_inhumanite_-2.pdf

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    1. Après avoir certainement essayé la méthode en prisons ou sur peuplades ennemies visitées par l'armée, les chemtrails à grandes échelles ont donc été lancés !

      Or, ces particules répandues sont d'ordres nanométrique; et, comme la nanométrie n'est pas naturelle... elle ne peut être que fabriqué artificiellement. Effectivement, aucune nano-particules de quoi que ce soit n'a été découverte à ce jour en fond de grottes ou terres profondes des mines de charbon ou autres. Donc, si cette nano-technologie existe c'est qu'elle a été voulue.

      Or, le dessein tracé n'est pas celui mis en exergue par certains laboratoires pharmacologique qui sont de promettre des jours meilleurs aux médicaments mais une toute autre visée. Dépendance gérée par satellites !

      Ainsi, l'arme ou technologie scalaire prend-elle le relais afin d'assumer son rôle esclavagiste. Les composants répandus par avions ne sont pas 'au hasard' des découvertes dispersés par chemtrails mais bien des mini-relais de baryum, aluminium facilement domptables à distance !

      Remarquez (ci vous m'avez lu depuis le 11 Mars 2011/Fukushima) que si les publications quotidiennes de cartes satellites par NILU ont été censurées:! ce n'est pas pour rien ! Elles rendaient compte de la progression des particules radioactives d'Est en Ouest (Pacifique) par le Jet-Stream. Or, si quelques-unes ont pu être décelé sur le territoire canadien/étatsuniens et même arrivé en Europe... cela n'a pas duré ! Cà alors !

      Effectivement, ces particules ont été re-dirigés non pas 'vers les nuages' où pouvaient être perturbées les ondes satellites mais bien vers le grand Nord pour y être écrasés ! (en espérant qu'elles y demeurent prisonnières des glaces !). Mais, du grand vent froid vint à souffler et, les dites particules radioactives, ont donc quitté les plaines blanches pour celles plus herbues des États-Unis où ont pu être relevé des taux anormaux de radioactivité soudaine ! Cà alors !
      Comme quoi, la re-direction des particules, çà se connaît et reconnaît chez le scalaire.

      Donc là, déjà, on a est plus aux 'expériences', mais a une guerre des tranchées où chacun se cache de répondre sur la présence & composition des chemtrails (Jokers !) comme sur la présence de nano-particules découvertes dans TOUS les fruits & légumes et viandes de bestioles s'en nourrissant.

      Nano-particules d'aluminium apportant la maladie d'Alzheimer à tout le monde et ou autre chose à découvrir prochainement !

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    2. Nanoparticule


      Les nanoparticules existent depuis toujours dans l'environnement.

      Des nanoparticules "naturelles" sont ainsi produites par l'activité volcanique ou les réactions de photosynthèse. Les poussières désertiques peuvent aussi être de taille nanométrique.

      La combustion produit elle aussi des nanoparticules. Depuis que l'homme utilise le feu des nanoparticules "polluantes" sont émises dans l'atmosphère et ce phénomène s'est amplifié avec les gaz d'échappement des véhicules (en atmosphère urbaine il y a de 10 à 20 millions de particules de taille inférieure à 100 nm par litre d'air).

      Le troisième type de nanoparticules est constitué par les nanoparticules que l'on est capable de fabriquer aujourd'hui industriellement.
      Taille et propriétés des nanoparticules.

      Lorsque des atomes isolés se regroupent ils forment des amas ou agrégats (clusters). Les amas ont au maximum quelques milliers d'atomes et on ne peut pas leur appliquer les lois de la thermodynamique basées sur la statistique d'un grand nombre de particules. Leurs dimensions est comprise entre 1 et environ 20 nm.

      Cette taille nanométrique leur confère des propriétés particulières :

      Des propriétés quantiques dues à l'apparition de niveaux d'énergie discrets comme dans les atomes (ex. propriétés optiques des quantum dots, blocage de Coulomb dans l'électronique à un électron …..).
      Des propriétés résultant de la modification du rapport surface-volume (ex. augmentation de la surface spécifique et de l'activité catalytique).
      On fera une distinction entre un agrégat (jusqu'à quelques milliers d'atomes) et une nanoparticule (plus de quelques milliers d'atomes). Quand le nombre d'atomes augmente on se rapproche progressivement des propriétés du matériau massif.

      Utilisations.

      Les nanoparticules peuvent être incorporées dans des matériaux pour leur donner certaines propriétés. On a alors des matériaux dits nanocomposites. Les particules sont dispersées dans une matrice.
      C'est par exemple le cas des pneus qui incorporent une faible quantité de nanoparticules de silice, ce qui réduit l'usure et la consommation d'énergie lors de déformations. Ces particules de silice remplacent le noir de carbone traditionnellement utilisé.

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    3. Les nanoparticules peuvent aussi être utilisées comme objet discret. Leur surface est alors fonctionnalisée par ajout de biomolécules, c'est le cas des vecteurs de médicaments. On peut aussi inversement vouloir donner à des biomolécules des propriétés spécifiques, c'est le cas des marqueurs. On leur greffe alors des nanoparticules ayant des propriétés données, optiques, magnétiques, photothermiques …

      Trois types de liaisons permettent aux biomolécules de s'associer à des nanoparticules :
      les interactions de type récepteur-ligand (affinités clés-serrure). La plus connue est la liaison streptavidine-biotine.
      les interactions antigène-anticorps.
      la complémentarité entre paires de bases des fragments d'ADN.
      Techniques de fabrication.

      Les nanoparticules peuvent être obtenues par des procédés top down (broyage) ou bottom up (croissance de précurseurs). Dans ce dernier cas on peut contrôler la taille de la nanoparticule soit en limitant la quantité de réactants, soit en introduisant des composés qui bloquent les réactions, soit en limitant le volume dans lequel croît la particule. Les techniques bottom up peuvent être :

      procédés sol-gel, dépôts chimiques en phase vapeur, pulvérisation thermique ou par plasma, pyrolyse laser, condensation atomique ou moléculaire.
      Nanoparticules et géochimie.

      Dans un environnement naturel, les nanoparticules échappent souvent à la détection. On commence à se rendre compte que les nanoparticules sont nombreuses dans les environnements naturels et qu'elles jouent un rôle important du fait de leur réactivité chimique. Elles sont présentes dans l'air, l'eau, le sol, les sédiments. Elles peuvent adsorber des ions insolubles et contribuer à leur transport. Elles sont certainement à l'origine des phénomènes de nucléation et de croissances dans les nuages.

      Les nanoparticules (diamètre inférieur à 10 nm) et les microorganismes sont les composants les plus réactifs et les plus abondants des systèmes naturels. La forte réactivité chimique des nanoparticules est due à leur importante surface relative, à leurs structures, à leurs caractéristiques électroniques et à leur aptitude à adsorber des ions.

      Synthèse par des micro-organismes.

      La réhabilitation de sites pollués par des micro-organismes trouve son origine dans les années 1960. Certaines bactéries et levure peuvent réduire la toxicité de polluante en agissant sur les ions métalliques et en formant des complexes insolubles sous forme de nanoparticules.

      L'utilisation de tels microorganisme pour synthétiser des matériaux est plus récente, mais les recherches se multiplient. A titre d'exemple diverses bactéries peuvent synthétiser des nanoparticules d'or, d'argent, de CdS, de ZnS, de magnétite…

      Ces particules sont générées à l'intérieur de la cellule, mais peuvent ensuite passer en solution par un traitement approprié. Le micro-organisme est utilisé comme un micro-réacteur chimique qui fabrique un nanomatériau. La gamme de matériaux obtenus est pour l'instant limitée (métaux, sulfures métalliques, oxydes de fer) et il n'y a pas encore d'applications commerciales.

      http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosnano/glossaire/mot/nanoparticulePlus.htm

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    4. Ce qu'il faut distinguer dans les 'existent depuis toujours' et les 'existent depuis peu' est que ces nano-particules sont bien absentes en fonds de grottes ou de mines alors que le monde ne date pas de hier ! Deuxièmement, lorsque sont relevés des ppm exponentiels dans les sols (c'est-à-dire aussi les plantes, les fleurs, les fruits, les graines) c'est qu'ils viennent bien de quelque part ! Or, la constatation d'abondance de nano-particules d'aluminium pose problème comme question. D'où viennent-elles sinon des chemtrails ?!

      Or, les expulsions volcaniques ne sont pas faites exclusivement de nano-particules d'aluminium mais pourtant, ce sont bien ces dernières que l'on rencontre en trop grand nombre et qui sont vectrices de la maladie d'Alzheimer.

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  15. L’UE va financer des agents pour contrer les eurosceptiques sur Internet

    By lejournaldusiecle
    14 février 2013

    Le Parlement européen va débourser environ 2,5 millions d’euros environ pour lancer une armée de "trolls" sur Internet, et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour lutter contre l’euroscepticisme en vue des élections de 2014, qui auront lieu entre le 5 et le 8 juin 2014.

    C’est le Daily Telegraph qui a révélé l’information le 3 Février 2013. Le journal a eu accès à des documents confidentiels qui révèlent la planification d’une campagne sans précédent de réorientation de l’opinion publique, avant et pendant les élections de juin 2014.

    Au cœur de cette nouvelle stratégie : "des outils de contrôle de l’opinion publique" destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d’attirer l’attention médiatique et publique.

    Les communicants des institutions parlementaires devront être capables de décrypter les "sujets tendances" au sein des conversations et d’y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente ; il s’agit pour eux de "se joindre aux conversations et de les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes".

    Selon le document mis à jour par le Daily Telegraph, les "trolls" européistes auront pour mission de subvertir le sentiment qu’expriment de plus en plus d’Européens, à savoir que "l’Europe est le problème", et de le retourner, de sorte que chacun en vienne à considérer que la réponse aux défis actuels est "plus d’Europe", et non pas "moins d’Europe".

    Une attention toute particulière doit être accordée, nous dit-on, aux pays qui ont connu une montée de l’euroscepticisme. La France, qui a massivement rejeté le Traité constitutionnel européen le 29 mai 2005 (55%), devrait donc être particulièrement ciblée par cette campagne de propagande, visant à redresser les jugements inadaptés – incorrects – sur la construction si prometteuse de ce "premier empire non impérial" qu’est l’UE, dixit Barroso.

    En pleine crise économique, et alors que l’austérité est imposée aux États, l’UE ne devrait pas rechigner sur les moyens de sa propagande, puisqu’une augmentation de près de 2 millions d’euros des dépenses en "analyse qualitative des médias" serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants, et plus de 900.000 euros additionnels devraient être collectés l’an prochain.
    Nigel Farage a été l’un des premiers députés européens à réagir aux révélations du Telegraph, le 7 février sur Russia Today, estimant que l’UE ne valait pas mieux qu’une "république bananière".
    Sources : Daily Telegraph / Agoravox / Russia Today / Le Journal du Siècle

    http://lejournaldusiecle.com/2013/02/14/lue-va-financer-des-agents-pour-contrer-les-eurosceptiques-sur-internet/

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