Patrick Saurin
Mediapart
dim., 28 juin 2015 05:12 UTC
Mediapart
dim., 28 juin 2015 05:12 UTC
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De grandes institutions qui violent les règles élémentaires de droit, bafouent leurs propres statuts, tolèrent des malversations et des fraudes, de grands responsables politiques et financiers pris en flagrant délit d'infraction et de malversation, et pour finir un peuple grec floué, humilié et spolié, telle est la triste réalité que révèle en pleine lumière le Rapport préliminaire de la Commission pour la Vérité sur la Dette grecque[1].
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Contrairement à ce que répète à l'envi la cohorte d'experts et de journalistes invités à demeure des plateaux de télévision, des radios et de la presse écrite, la crise grecque ne trouve pas son origine dans un peuple essentialisé comme fainéant, fraudeur et vivant à bon compte sur le dos de l'Europe et de ses habitants. C'est une toute autre histoire que met en évidence la Commission à l'issue de ses premières investigations.
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Aléa (moral) jacta est
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Contrairement à ce que répète à l'envi la cohorte d'experts et de journalistes invités à demeure des plateaux de télévision, des radios et de la presse écrite, la crise grecque ne trouve pas son origine dans un peuple essentialisé comme fainéant, fraudeur et vivant à bon compte sur le dos de l'Europe et de ses habitants. C'est une toute autre histoire que met en évidence la Commission à l'issue de ses premières investigations.
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Aléa (moral) jacta est
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En effet, la crise de la dette publique grecque est en réalité une crise générée par quelques grandes banques, en particulier françaises et allemandes, qui après avoir privatisé des profits conséquents, ont socialisé une bonne partie de leurs pertes, non moins conséquentes, par une manipulation digne des praticiens du jeu de bonneteau. Dans cette escroquerie à grande échelle, le rôle du bonneteur ou manipulateur est tenu par les banques, celui des complices ou « barons » par la Troïka (le Fonds monétaire international, la Banque Centrale Européenne et la Commission européenne), celui des seconds couteaux par les gouvernements des États européens, et enfin celui de la victime par le peuple grec. Le préjudice subi s'élève à 320 milliards d'euros, le montant de la dette grecque.
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L'histoire commence au début des années 2000, à un moment où les grandes banques occidentales décident de déverser massivement sur le marché grec, qu'elles estiment plus rémunérateur pour elles que leur marché national, une part importante des énormes liquidités dont elles disposent. Prises d'une frénésie irrépressible, elles prêtent aux entreprises, aux particuliers, à l'État grec et procèdent à l'acquisition de filiales sur place pour opérer plus facilement, à l'exemple du Crédit Agricole avec Emporiki et de la Société Générale avec Geniki.
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Inondées de liquidités, les banques grecques, privatisées depuis 1998, se lancent à leur tour dans l'octroi d'une quantité d'emprunts sans prendre la peine de procéder à l'analyse du risque qui est pourtant la base du métier de banquier. Ainsi, entre 2000 et 2009, les crédits explosent, les prêts aux ménages et les crédits immobiliers sont multipliés par 6, les financements aux entreprises doublent. Tout n'est que profit, calme et volupté dans le petit monde de la finance jusqu'à ce qu'éclate la crise de 2008-2009.
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Née aux États-Unis avec la crise des subprimes qui a vu la spoliation de millions de ménages modestes, la crise devient internationale et gagne l'Europe et la Grèce. En Grèce, de nombreux ménages se retrouvent brutalement dans l'incapacité de payer leurs échéances et les banques sont aux abois. C'est alors qu'interviennent les gigantesques plans de soutien aux banques mis en place par la Banque Fédérale aux États-Unis (29 000 milliards de dollars) et par la Banque Centrale Européenne (5 000 milliards d'euros) car, fidèles pratiquants du commandement de l'aléa moral, les banquiers se sont empressés de faire supporter leurs pertes par les États, c'est-à-dire par les contribuables.
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La Troïka ou l'éloge du crime en bande organisée
En 2009, en Grèce, la falsification des chiffres du déficit et du niveau de la dette publique donne le prétexte qui manquait pour justifier l'intervention du FMI au côté de ses deux complices, la Banque centrale européenne et la Commission européenne. Sous couvert de « plans de sauvetage » de la Grèce, cette Troïka va imposer au pays deux memoranda. Ces derniers prévoient des financements importants, respectivement de 110 et 130 milliards d'euros, mais qui, pour l'essentiel ne vont bénéficier qu'aux banques grecques et étrangères qui recevront plus de 80 % des sommes débloquées. Mais surtout, ces plans d'ajustement sont accompagnés de drastiques mesures d'austérité : licenciements massifs dans la fonction publiques, coupes dans les services publics, diminutions des salaires et des pensions, bradage du patrimoine du pays.
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Inondées de liquidités, les banques grecques, privatisées depuis 1998, se lancent à leur tour dans l'octroi d'une quantité d'emprunts sans prendre la peine de procéder à l'analyse du risque qui est pourtant la base du métier de banquier. Ainsi, entre 2000 et 2009, les crédits explosent, les prêts aux ménages et les crédits immobiliers sont multipliés par 6, les financements aux entreprises doublent. Tout n'est que profit, calme et volupté dans le petit monde de la finance jusqu'à ce qu'éclate la crise de 2008-2009.
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Née aux États-Unis avec la crise des subprimes qui a vu la spoliation de millions de ménages modestes, la crise devient internationale et gagne l'Europe et la Grèce. En Grèce, de nombreux ménages se retrouvent brutalement dans l'incapacité de payer leurs échéances et les banques sont aux abois. C'est alors qu'interviennent les gigantesques plans de soutien aux banques mis en place par la Banque Fédérale aux États-Unis (29 000 milliards de dollars) et par la Banque Centrale Européenne (5 000 milliards d'euros) car, fidèles pratiquants du commandement de l'aléa moral, les banquiers se sont empressés de faire supporter leurs pertes par les États, c'est-à-dire par les contribuables.
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La Troïka ou l'éloge du crime en bande organisée
En 2009, en Grèce, la falsification des chiffres du déficit et du niveau de la dette publique donne le prétexte qui manquait pour justifier l'intervention du FMI au côté de ses deux complices, la Banque centrale européenne et la Commission européenne. Sous couvert de « plans de sauvetage » de la Grèce, cette Troïka va imposer au pays deux memoranda. Ces derniers prévoient des financements importants, respectivement de 110 et 130 milliards d'euros, mais qui, pour l'essentiel ne vont bénéficier qu'aux banques grecques et étrangères qui recevront plus de 80 % des sommes débloquées. Mais surtout, ces plans d'ajustement sont accompagnés de drastiques mesures d'austérité : licenciements massifs dans la fonction publiques, coupes dans les services publics, diminutions des salaires et des pensions, bradage du patrimoine du pays.
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Les effets de ces politiques vont être catastrophiques : en quelques années, le pays perd 25 % de son PIB, voit son taux de chômage tripler pour atteindre 27 % (60 % chez les jeunes et 72 % chez les jeunes femmes), et en lieu et place d'une diminution de la dette publique, on voit celle-ci augmenter jusqu'à 320 milliards d'euros pour représenter 177 % du PIB en juin 2015. Dans ces plans d'austérité imposés à la Grèce, le plus inadmissible est la crise humanitaire qu'ils ont suscitée en frappant indifféremment enfants, personnes âgées, migrants, malades, femmes isolées sans emploi, c'est-à-dire les plus fragiles de la société. Gabriel Sterne, un économiste d'Oxford Economics (une société de conseil spécialisée dans l'analyse économique et la prospective), reprenant une étude d'économistes du FMI portant sur 147 crises bancaires sur la période 1970-2011[2], constate que la crise grecque fait partie des 5 % des crises les plus graves. La chute de 42 % du PIB de la Grèce entre 2008 et 2015 est un phénomène qui n'a été observé que dans des pays confrontés à des guerres, à des effondrements du cours des matières premières et en Argentine dans les années 1980 et 1995[3].
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2012 : Une restructuration de la dette au profit de la Grèce ? Non, une gigantesque opération de transfert des risques des banques privées vers le secteur public
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L'événement le plus important dans la crise grecque ces dernières années, c'est le changement radical quant aux détenteurs de la dette publique. Alors qu'à la fin des années 2000 cette dette était à 80 % entre les mains des investisseurs financiers privés, aujourd'hui, c'est le secteur public qui la détient dans les mêmes proportions. Les économistes Benjamin Coriat et Christopher Lantenois ont attiré l'attention sur cette inversion de la dette grecque au niveau de sa structure à l'issue de la restructuration de 2012 dont l'objet essentiel était d'opérer « un transfert massif de risque du privé au public »[4]. Leurs collègues Zettelmeyer, Trebesch et Gulati soulignent également ce phénomène inhabituel : « Nous n'avons pas connaissance dans toute l'histoire des dettes souveraines d'un autre cas de « migration de crédit » du secteur privé vers le secteur public aussi énorme. » [5]
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Cette « migration de crédit » obéissait au souci de sauver les banques, et non la Grèce et sa population. En juin 2013, ATTAC Autriche a publié une étude très détaillée pour identifier les véritables bénéficiaires du soi-disant « sauvetage » de la Grèce intervenu entre mai 2010 et juin 2012. Sur un total de 206,9 milliards d'euros, il est ressorti que 77 % avaient été affectés au secteur financier. L'étude précise que « ces 77 % constituent... un minimum d'un montant qui a pu être sous-estimé. »[6] Même Jean Arthuis, président de la commission des budgets au Parlement européen, le reconnaît dans un entretien donné le 11 mai 2015 au journal Libération : « on a, en fait, transféré le mistigri des banques aux États »[7].
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La dette grecque est totalement insoutenable et en grande partie illégale, illégitime et odieuse
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L'enquête minutieuse de la Commission a relevé de multiples irrégularités dans la mise en place des financements. Là encore, la liste est longue. Ainsi, le FMI dont l'article 1 des statuts indique qu'il a pour but de « contribuer... à l'instauration et au maintien de niveaux élevés d'emploi et de revenu », participe à la mise en place de memoranda qui prévoient de massives suppressions d'emplois et de drastiques diminutions de salaires et pensions. De même, la BCE a outrepassé son mandat en imposant, dans le cadre de sa participation à la Troïka, l'application de programmes d'ajustement macroéconomique (à savoir l'ignominieuse réforme du marché du travail).
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De son côté, le FESF a violé l'article 122.2 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE) qui autorise le financement d'un État membre « lorsqu'un État membre connaît des difficultés ou une menace sérieuse de graves difficultés, en raison de catastrophes naturelles ou d'événements exceptionnels échappant à son contrôle ». Or la Grèce ne rentrait pas dans ce cadre car, à l'instar d'autres pays de l'Union européenne, elle avait vu sa situation se détériorer suite à la mise en œuvre des conditionnalités fixées dans les protocoles d'accord, sachant par ailleurs que la mise en place du prétendu « programme d'aide » (le Memorandum of Undestanding) s'est faite en violation de la procédure de ratification telle que prévue dans la Constitution grecque. On peut également considérer que les prêts bilatéraux consentis par les États présentent de nombreuses irrégularités ou clauses abusives, notamment lorsque l'accord de facilité de prêt prévoit que les dispositions de l'accord doivent être mises en œuvre même si elles sont illégales. Enfin, les dettes des créanciers privés peuvent être également considérées comme illégales car elles révèlent une attitude irresponsable des banques privées avant l'arrivée de la Troïka et une mauvaise foi de certains créanciers privés qui ont spéculé sur la dette grecque en utilisant les Credit default swaps (CDS).
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De nombreux droits humains (droit à la santé, au logement, à l'éducation, à la Sécurité sociale, droit du travail etc.) sont foulés aux pieds au prétexte qu'il faut d'abord payer la dette, alors que les traités internationaux, la Constitution grecque et la réglementation de l'Union européenne et celle de ses États membres prévoient précisément le contraire.
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Par ailleurs nombre de contrats de prêts ont été entachés de lourdes irrégularités. La violation de la procédure de ratification telle que prévue dans la Constitution grecque rend tout simplement inconstitutionnels les conventions de prêt et les protocoles d'accord. Les deux clauses de délégation au Ministre des finances ne sont pas constitutionnelles. D'autres clauses abusives imposées par les créanciers violent la souveraineté de l'État grec, comme celle par laquelle ce dernier en tant qu'emprunteur « renonce... de façon irrévocable et inconditionnelle, à toute immunité à laquelle il a ou pourrait avoir droit, eu égard à lui-même ou à ses biens, par rapport à toute procédure juridique en rapport avec cette convention... »[8]Plus grave encore, certains contrats ont donné lieu à de grossières malversations, comme par exemple des versements de fonds réalisés sans facture pour des contrats d'armement, ainsi que nous l'a appris le nouveau ministre grec de la défense à l'occasion d'une rencontre à son ministère.
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L'événement le plus important dans la crise grecque ces dernières années, c'est le changement radical quant aux détenteurs de la dette publique. Alors qu'à la fin des années 2000 cette dette était à 80 % entre les mains des investisseurs financiers privés, aujourd'hui, c'est le secteur public qui la détient dans les mêmes proportions. Les économistes Benjamin Coriat et Christopher Lantenois ont attiré l'attention sur cette inversion de la dette grecque au niveau de sa structure à l'issue de la restructuration de 2012 dont l'objet essentiel était d'opérer « un transfert massif de risque du privé au public »[4]. Leurs collègues Zettelmeyer, Trebesch et Gulati soulignent également ce phénomène inhabituel : « Nous n'avons pas connaissance dans toute l'histoire des dettes souveraines d'un autre cas de « migration de crédit » du secteur privé vers le secteur public aussi énorme. » [5]
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Cette « migration de crédit » obéissait au souci de sauver les banques, et non la Grèce et sa population. En juin 2013, ATTAC Autriche a publié une étude très détaillée pour identifier les véritables bénéficiaires du soi-disant « sauvetage » de la Grèce intervenu entre mai 2010 et juin 2012. Sur un total de 206,9 milliards d'euros, il est ressorti que 77 % avaient été affectés au secteur financier. L'étude précise que « ces 77 % constituent... un minimum d'un montant qui a pu être sous-estimé. »[6] Même Jean Arthuis, président de la commission des budgets au Parlement européen, le reconnaît dans un entretien donné le 11 mai 2015 au journal Libération : « on a, en fait, transféré le mistigri des banques aux États »[7].
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La dette grecque est totalement insoutenable et en grande partie illégale, illégitime et odieuse
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L'enquête minutieuse de la Commission a relevé de multiples irrégularités dans la mise en place des financements. Là encore, la liste est longue. Ainsi, le FMI dont l'article 1 des statuts indique qu'il a pour but de « contribuer... à l'instauration et au maintien de niveaux élevés d'emploi et de revenu », participe à la mise en place de memoranda qui prévoient de massives suppressions d'emplois et de drastiques diminutions de salaires et pensions. De même, la BCE a outrepassé son mandat en imposant, dans le cadre de sa participation à la Troïka, l'application de programmes d'ajustement macroéconomique (à savoir l'ignominieuse réforme du marché du travail).
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De son côté, le FESF a violé l'article 122.2 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE) qui autorise le financement d'un État membre « lorsqu'un État membre connaît des difficultés ou une menace sérieuse de graves difficultés, en raison de catastrophes naturelles ou d'événements exceptionnels échappant à son contrôle ». Or la Grèce ne rentrait pas dans ce cadre car, à l'instar d'autres pays de l'Union européenne, elle avait vu sa situation se détériorer suite à la mise en œuvre des conditionnalités fixées dans les protocoles d'accord, sachant par ailleurs que la mise en place du prétendu « programme d'aide » (le Memorandum of Undestanding) s'est faite en violation de la procédure de ratification telle que prévue dans la Constitution grecque. On peut également considérer que les prêts bilatéraux consentis par les États présentent de nombreuses irrégularités ou clauses abusives, notamment lorsque l'accord de facilité de prêt prévoit que les dispositions de l'accord doivent être mises en œuvre même si elles sont illégales. Enfin, les dettes des créanciers privés peuvent être également considérées comme illégales car elles révèlent une attitude irresponsable des banques privées avant l'arrivée de la Troïka et une mauvaise foi de certains créanciers privés qui ont spéculé sur la dette grecque en utilisant les Credit default swaps (CDS).
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De nombreux droits humains (droit à la santé, au logement, à l'éducation, à la Sécurité sociale, droit du travail etc.) sont foulés aux pieds au prétexte qu'il faut d'abord payer la dette, alors que les traités internationaux, la Constitution grecque et la réglementation de l'Union européenne et celle de ses États membres prévoient précisément le contraire.
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Par ailleurs nombre de contrats de prêts ont été entachés de lourdes irrégularités. La violation de la procédure de ratification telle que prévue dans la Constitution grecque rend tout simplement inconstitutionnels les conventions de prêt et les protocoles d'accord. Les deux clauses de délégation au Ministre des finances ne sont pas constitutionnelles. D'autres clauses abusives imposées par les créanciers violent la souveraineté de l'État grec, comme celle par laquelle ce dernier en tant qu'emprunteur « renonce... de façon irrévocable et inconditionnelle, à toute immunité à laquelle il a ou pourrait avoir droit, eu égard à lui-même ou à ses biens, par rapport à toute procédure juridique en rapport avec cette convention... »[8]Plus grave encore, certains contrats ont donné lieu à de grossières malversations, comme par exemple des versements de fonds réalisés sans facture pour des contrats d'armement, ainsi que nous l'a appris le nouveau ministre grec de la défense à l'occasion d'une rencontre à son ministère.
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En résumé, on peut conclure que la dette publique grecque est illégale car elle a été consentie en violation de procédures légales, des droits nationaux, du droit de l'Union européenne et du droit international. Cette dette est également illégitime en ce sens qu'elle n'a pas servi l'intérêt général, elle n'a pas bénéficié à l'ensemble de la population mais à une petite minorité d'intérêts particuliers. Cette dette présente un caractère odieux car, lors de sa mise en place, les créanciers savaient qu'ils violaient des principes démocratiques avec pour conséquence le non-respect de droits humains fondamentaux. Enfin cette dette est en totalité insoutenable en ce sens qu'elle empêche l'État grec de respecter ses obligations en matière de droits humains fondamentaux.
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Que peut faire l'État grec aujourd'hui ?
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Le rapport préliminaire établi par la Commission fournit aux autorités grecques de nombreuses pistes de droit pour la suspension et la répudiation de la dette souveraine grecque.
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L'article 26 de la Convention de Vienne sur le droit des traités dispose que les traités qui lient les parties doivent être exécutés de bonne foi. La mauvaise foi et la contrainte (observée notamment lors de la renégociation de la dette) sont des motifs de nullité. En droit international, un État lésé peut ne pas exécuter une obligation internationale vis-à-vis d'un autre État si ce dernier s'est rendu responsable d'un acte internationalement illicite. La Constitution grecque a été violée, en particulier en ce qui concerne l'obligation d'obtenir l'accord du Parlement pour les accords internationaux. Enfin, les droits humains, consacrés à l'article 103 de la Charte des Nations Unies, priment sur les autres obligations contractuelles.
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En plus de ces fondements de droit, l'État grec peut décider une suspension unilatérale de sa dette en se fondant sur l'état de nécessité. Toutes les conditions pour la mise en place d'une telle décision sont remplies dans la mesure où les autorités grecques doivent protéger un intérêt essentiel de l'État contre un péril grave et imminent et qu'elles ne disposent pas d'autre moyen à leur disposition pour protéger l'intérêt essentiel en question. Enfin, lorsqu'un État est confronté à une dette insoutenable, il peut unilatéralement décider de faire défaut car l'insolvabilité souveraine a sa place dans le droit international.
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Face à des institutions aveuglées par une haine de classe et à des créanciers corrompus et dépourvus de tout scrupule, les autorités grecques auraient bien tort de se priver de ces moyens de droit même si leur mise en œuvre ne peut répondre qu'à une partie des problèmes auxquels est confrontée leur pays depuis des mois. La décision prise à l'unanimité par le conseil des ministres grec de consulter la population sur la dernière proposition des institutions européennes pourrait bien être la première étape d'un processus qui mène à l'annulation de la dette grecque ou tout au moins à une partie significative de celle-ci. Aujourd'hui, à quelques jours du référendum, le soutien international au peuple grec doit s'intensifier pour l'appuyer dans son refus du projet de la Troïka qui doit être remplacé par un programme alternatif, démocratique et au service de l'ensemble de la population.
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Notes :
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[1]. Ce rapport a été réalisé par la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque créée le 4 avril 2015 Par Zoé Konstantopoulou, la Présidente du Parlement hellénique. Composée d'une trentaine de membres (pour moitié grecs et pour l'autre moitié de personnes représentant une dizaine de nationalités), la Commission a travaillé durant 2 mois et demi pour produire un rapport préliminaire présenté le 17 et 18 juin dernier aux autorités du pays réunies au Parlement. On peut consulter la synthèse en français de ce rapport avec le lien : http://cadtm.org/Synthese-du-rapport-de-la et le texte complet en anglais avec cet autre lien : http://cadtm.org/Preliminary-Report-of-the-Truth.
[2]. Luc Laeven & Fabián Valencia, « Systemic Banking Crises Database: an Update", IMF Working Paper, 12/163, http://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2012/wp12163.pdf
[3]. Gabriel Sterne, cité par Matthew C. Klein, « Greece: It can't get *that* much worse, can it ?", canhttp://ftalphaville.ft.com/2015/06/18/2132201/greece-it-cant-get-that-much-worse-can-it/?
[4]. Benjamin Coriat, Christopher Lantenois, « De l'Imbroglio au Chaos : la crise grecque, l'Union européenne, la finance... et nous », avril 2013, p. 22, http://www.atterres.org/sites/default/files/Note%20De%20l'Imbroglio%20au%20Chaos,%20avril%202013_0.pdf
[5]. Jeromin Zettelmeyer, Christoph Trebesch, and Mitu Gulati, "The Greek Debt Restructuring: An Autopsy", Working Paper Series, August 2013, pp. 34-35, http://www.iie.com/publications/wp/wp13-8.pdfpp 34-35.
[6]. Attac, "Greek Bail-Out: 77% went into the Financial Sector", June 17, 2013, , http://www.attac.at/news/detailansicht/datum/2013/06/17/greek-bail-out-77-went-into-the-financial-sector.html
[7]. Libération, lundi 11 mai 2015, p. 11.
[8]. Convention de prêt, article 14, paragraphe 5 ; Convention cadre FESF, article 15, paragraphe 2 ; MFAFA, article 15, paragraphe 4.
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Le rapport préliminaire établi par la Commission fournit aux autorités grecques de nombreuses pistes de droit pour la suspension et la répudiation de la dette souveraine grecque.
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L'article 26 de la Convention de Vienne sur le droit des traités dispose que les traités qui lient les parties doivent être exécutés de bonne foi. La mauvaise foi et la contrainte (observée notamment lors de la renégociation de la dette) sont des motifs de nullité. En droit international, un État lésé peut ne pas exécuter une obligation internationale vis-à-vis d'un autre État si ce dernier s'est rendu responsable d'un acte internationalement illicite. La Constitution grecque a été violée, en particulier en ce qui concerne l'obligation d'obtenir l'accord du Parlement pour les accords internationaux. Enfin, les droits humains, consacrés à l'article 103 de la Charte des Nations Unies, priment sur les autres obligations contractuelles.
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En plus de ces fondements de droit, l'État grec peut décider une suspension unilatérale de sa dette en se fondant sur l'état de nécessité. Toutes les conditions pour la mise en place d'une telle décision sont remplies dans la mesure où les autorités grecques doivent protéger un intérêt essentiel de l'État contre un péril grave et imminent et qu'elles ne disposent pas d'autre moyen à leur disposition pour protéger l'intérêt essentiel en question. Enfin, lorsqu'un État est confronté à une dette insoutenable, il peut unilatéralement décider de faire défaut car l'insolvabilité souveraine a sa place dans le droit international.
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Face à des institutions aveuglées par une haine de classe et à des créanciers corrompus et dépourvus de tout scrupule, les autorités grecques auraient bien tort de se priver de ces moyens de droit même si leur mise en œuvre ne peut répondre qu'à une partie des problèmes auxquels est confrontée leur pays depuis des mois. La décision prise à l'unanimité par le conseil des ministres grec de consulter la population sur la dernière proposition des institutions européennes pourrait bien être la première étape d'un processus qui mène à l'annulation de la dette grecque ou tout au moins à une partie significative de celle-ci. Aujourd'hui, à quelques jours du référendum, le soutien international au peuple grec doit s'intensifier pour l'appuyer dans son refus du projet de la Troïka qui doit être remplacé par un programme alternatif, démocratique et au service de l'ensemble de la population.
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Notes :
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[1]. Ce rapport a été réalisé par la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque créée le 4 avril 2015 Par Zoé Konstantopoulou, la Présidente du Parlement hellénique. Composée d'une trentaine de membres (pour moitié grecs et pour l'autre moitié de personnes représentant une dizaine de nationalités), la Commission a travaillé durant 2 mois et demi pour produire un rapport préliminaire présenté le 17 et 18 juin dernier aux autorités du pays réunies au Parlement. On peut consulter la synthèse en français de ce rapport avec le lien : http://cadtm.org/Synthese-du-rapport-de-la et le texte complet en anglais avec cet autre lien : http://cadtm.org/Preliminary-Report-of-the-Truth.
[2]. Luc Laeven & Fabián Valencia, « Systemic Banking Crises Database: an Update", IMF Working Paper, 12/163, http://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2012/wp12163.pdf
[3]. Gabriel Sterne, cité par Matthew C. Klein, « Greece: It can't get *that* much worse, can it ?", canhttp://ftalphaville.ft.com/2015/06/18/2132201/greece-it-cant-get-that-much-worse-can-it/?
[4]. Benjamin Coriat, Christopher Lantenois, « De l'Imbroglio au Chaos : la crise grecque, l'Union européenne, la finance... et nous », avril 2013, p. 22, http://www.atterres.org/sites/default/files/Note%20De%20l'Imbroglio%20au%20Chaos,%20avril%202013_0.pdf
[5]. Jeromin Zettelmeyer, Christoph Trebesch, and Mitu Gulati, "The Greek Debt Restructuring: An Autopsy", Working Paper Series, August 2013, pp. 34-35, http://www.iie.com/publications/wp/wp13-8.pdfpp 34-35.
[6]. Attac, "Greek Bail-Out: 77% went into the Financial Sector", June 17, 2013, , http://www.attac.at/news/detailansicht/datum/2013/06/17/greek-bail-out-77-went-into-the-financial-sector.html
[7]. Libération, lundi 11 mai 2015, p. 11.
[8]. Convention de prêt, article 14, paragraphe 5 ; Convention cadre FESF, article 15, paragraphe 2 ; MFAFA, article 15, paragraphe 4.
La double conjuration de Washington et de Bruxelles
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ven., 26 juin 2015 09:50 UTC
« Le seul ennemi du peuple, c'est son gouvernement.» Cette phrase prêtée à Danton résonne aujourd'hui d'une tragique actualité dans une Europe aux relents totalitaire (1). Le projet européen a en effet échappé aux nations et à leurs peuples pour accoucher d'un monstre glacé piloté par des technocrates sans âmes (2). Gangréné par un capitalisme-terminal façon Goldman-Sachs, il rançonne désormais sa population, poussant des peuples entiers dans la précarité pour satisfaire la voracité de ses parrains. Au plan extérieur, il est totalement soumis à son souteneur étasunien qui utilise dès lors librement son sol pour y exporter ses passes d'armes, en attendant d'y régurgiter ses OGM et son hamburger aux hormones à grand coups de TTIP. Pour reprendre le contrôle de leur destin et échapper à la guerre, les peuples d'Europe vont donc devoir en finir avec cette double conjuration de Washington et de Bruxelles.
Guerre US sur sol européen
S'agissant de l'agressivité de l'Empire US, les dernières nouvelles sont éloquentes. L'OTAN ne cesse ainsi d'engraisser (3) et continue son expansion vers l'Est en bombant le torse (4). Les USA acheminent même en ce moment leurs propres armes lourdes dans 7 pays européens (5). Ce à quoi les Russes répondent en annonçant le renforcement de leur arsenal nucléaire (6). Tous les ingrédients de la guerre sont là, ne manque que l'étincelle.
A l'intérieur du Bloc atlantiste lui-même, le pseudo-scandale des écoutes du portable de Merkel a débouché sur les révélations de collaboration intense entre les Services secrets allemands et la NSA pour espionner... les autres européens (7). Quant au nouveau pseudo-scandale des écoutes des présidents français, Obama a promis pour la dix-septième fois, en se mordant les lèvres pour ne pas rire, de ne plus écouter ses laquais qui de toute façon, il le sait bien, se coucheront à la fin (8).
L'attentat survenu en France vendredi a d'ailleurs balayé tout cela plus vite qu'attendu. Plus besoin d'en rajouter sur la grandguignolesque indignation/mobilisation anti-NSA (9) (de grâce, lisez ce texte flamboyant de Philippe Grasset qui dit tout de l'âme molle de la pègre au pouvoir). Retour donc à l'union sacrée atlantiste anti-terroriste, c'est tellement plus simple de servir.
Donc au final, l'organigramme du Bloc reste limpide. Tout en haut, l'Empire US et tout en bas, l'Europe. Résultat de courses : pour tenter de persévérer dans son être, l'Empire US peut tranquillement préparer l'Europe à devenir son champ de bataille dans le cas d'une confrontation militaire avec la Russie. Tout le montage ukrainien (10) n'aura d'ailleurs servi qu'à cela.
(suite en dessous:)
Occupation de l'Europe
RépondreSupprimerEn phase terminale d'effondrement - du fait de sa décomposition systémique couplée à l'agonie du dollar et à la pression des pays Brics - l'Empire US veut en effet se ménager la possibilité de renverser la table le cas échéant. Pour l'heure, cette Guerre Froide 2.0 lui a permis de créer une stratégie de tension à l'échelle internationale et destinée à perdurer des années contre la Russie. Elle lui permet surtout de fracturer durablement l'Eurasie pour empêcher la constitution d'un Bloc Euro-Brics concurrent. Elle lui assure enfin la pérennité de la soumission européenne, le contrôle militaire du continent, bref, son occupation de fait.
Reste que si la manœuvre échoue à contrer la montée en puissance de la Russie et des Brics, alors les USA pourront toujours se laisser tenter par l'aventure militaire en rêvant de Trente nouvelles Glorieuses, et à la dictature absolue qu'ils pourront y installer grâce à un « reload » complet du Système enfin expurgé de l'insoutenable dissidence qu'aura permise la parenthèse de l'Internet libre.
Eurogroupies lobotomisées
Or si le détonateur de la crise ukrainienne a pu être armé sur le sol de l'Europe ; si cette guerre froide frauduleuse a pu s'y développer, c'est bien grâce à la trahison d'une élite de technocrates européens amoureux de leur servitude car toujours hypnotisés par les paillettes hollywoodiennes. Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale en effet, la fascination exercée par les États-Unis ne s'est hélas jamais démentie pour cette génération d'euro-groupies lobotomisées par des décennies de soft power US.
Malgré les massacres de masse en Irak ; malgré le chaos organisé au Moyen-Orient ; malgré les morceaux de cervelles d'enfants qui pendouillent aux parkas de ses GI; malgré la généralisation de la torture et de l'espionnage; malgré le mépris affiché de Washington pour ses laquais, les États-Unis restent imperturbablement un grand frère un peu turbulent mais sympathique. Un constat encore plus vrai désormais dans des pays d'Europe de l'Est trop fraîchement libérés du traumatisme soviétique.
Toute cette élite se laisse d'autant plus volontiers bercer par l'illusion de la vertu américaine qu'elle en est surtout totalement prisonnière. Sept décennies de domination US ont en effet conduit à l'imbrication des structures économiques des deux continents au point que nos technocrates européens, définitivement vaincus aussi bien dans leurs rêves que dans leur ADN, ne réussissent même plus à imaginer de futurs hors la soumission aux USA. D'où le constat que pour en finir avec Washington, il faut d'abord en finir avec cette élite bruxelloise illégitime.
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Bruxelles contre les peuples
RépondreSupprimerS'agissant de l'Europe donc, les dernières nouvelles sont également éloquentes. Sur le front du racket intérieur, on a d'abord l'Eurogroupe contrôlé par le kaiser allemand qui cherche à briser définitivement les reins de la Grèce pour sauver sa monnaie de singe et, accessoirement, son racket en bande organisée sous couvert de plan d'austérité.
Rappelons par exemple que si les fameux programmes d'aide à la Grèce se sont bien élevés à la somme faramineuse de 310 milliards d'euros, 270 milliards n'ont jamais franchis la frontière grec puisqu'ils ont directement été renflouer les caisses de banksters privés. En 5 ans de solidarité européenne, la Grèce a ainsi perdu 1 million d'emplois et 30% de ses entreprises ; le PIB a chuté de 25%; les salaires ont baissé de 38% ; les retraites se sont effondrées de 45% et les seules choses qui ont augmentées, ce sont la mortalité infantile (+43%); le taux de chômage (+190%) ; la dette publique (+35%, ce qui prouve au passage que les prêts du FMI étaient illégaux) et le taux de pauvreté (+98%). En Grèce, deux personnes se suicident désormais tous les jours. Franchement, on se demande ce qui se serait passé si l'Europe n'avait pas voulu aider mais couler la Grèce.
L'Europe libérée des chaînes de la démocratie
Durant les négociations avec Athènes, l'Eurogroupe n'a ainsi jamais voulu trouver un accord juste et décent, mais punir le Gouvernement Tsipras pour sa résistance. Comme le souligne Jacques Sapir, il est clair que les pays de l'Eurogroupe voulaient à tout prix « sauver leur politique d'austérité » et « maintenir le flux d'argent engendré par les remboursements de la Grèce, car ce flux profite largement aux institutions financières de leurs pays » (11). On en est désormais au point où les technocrates européens en viennent à comploter contre Syriza en rêvant d'une «révolution orange» qui renverserait le parti au pouvoir (12). Fameuse leçon de démocratie s'il en est.
Dans le sud de l'Europe, la solidarité de Bruxelles a aussi fait des miracles comme en Espagne, où 600'000 personnes ont déjà perdu leur logement depuis 2008, et où le chômage des jeunes dépasse les 50% (13). Mais la victoire de Podemos, qui fait écho à celle de Zyriza, signe peut-être là aussi un début de résistance dans ce pays.
Mais qu'à cela ne tienne, l'austérité pour les peuples, les gros bonus pour les banksters et le corporate power, la soumission à l'Empire US : tels sont les ingrédients de la formule magique concoctées pour tous par Bruxelles. Et si cela ne plaît pas c'est le même prix. En déclarant, entre deux dérapages avinés (14), qu'« il ne peut y avoir de décision démocratique contre les Traités européens », le Président de la Commission européenne et ancien spécialiste de l'évasion fiscale au Luxembourg, Jean-Claude Juncker, a en effet confirmé que l'Europe s'était définitivement libérée des chaînes de la démocratie.
Peut-être, le traitement abject réservé au peuple grec et l'ouverture du territoire européen aux aventures militaires américaines serviront-ils d'électrochoc pour mettre un terme à cette dérive affolante. En tout état de cause, il est désormais clair que pour éviter la guerre et permettre aux peuples de reprendre leur destin en mains, il faut en finir la double conjuration de Washington et de Bruxelles. C'est-à-dire avec le fascisme mou de la technocratie européenne actuelle; refonder une Europe des peuples dans le respect de la souveraineté des nations; et libérer cette nouvelle Europe du joug étasunien. Vaste programme, certes.
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Notes :
RépondreSupprimer1. (Brève et rare incursion du torchon bobo-altantiste Libération dans le monde du réel) La raison délirante de l'Europe, un nouveau fascisme mou ?
2. J'ai vécu dans votre futur et ça n'a pas marché
3. Doublement de la force de réaction rapide de l'OTAN
4. Exercices de l'Otan en Lettonie: des B-52 s'entraînent à larguer des bombes
5. Armes lourdes US dans 7 pays européens
6. La Russie pourrait renforcer son arsenal nucléaire pour contrer la menace US (en 2015: 40 missiles balistiques)
7. Comment les services secrets allemands et la NSA ont espionné la France
8. Les européens: tous espionnés, le sachant et contents de l'être ((Obama promet de ne plus écouter Hollande)
9. Le fardeau du Général
10. Enfumage ukrainien, contre-propagande
11.Les intérêts spéciaux des Européens dans l'affaire grecque
12. La Grèce, la politique et l'économie /// Quand "Le Monde" rêve d'un putsch contre Tsipras
13. 600.000 Espagnols ont perdu leur logement
14. Juncker the drunker se lâche
14bis. Un Président à 60%
http://fr.sott.net/article/25894-La-double-conjuration-de-Washington-et-de-Bruxelles
Ces États-Unis qui encerclent la Russie avec des dépôts d'armes et de munitions
RépondreSupprimerValentin Vasilescu
Reseau International
mar., 16 juin 2015 07:00 UTC
Traduction : Avic
La création de dépôts de matériel militaire et de munitions avant le déclenchement d'une agression armée, permet à l'État agresseur de dépenser moins et de maintenir les troupes prêtes à entrer en action. Fondamentalement, l'agresseur ne doit déployer ses troupes hors du continent américain que quand leurs équipements de combat et les munitions sont stockés et préparés pour la bataille dans les Etats sur le territoire desquels sera déclenchée l'agression militaire.
En 2003, pour pouvoir attaquer l'Irak, l'armée américaine a constitué, dans les bases militaires de Ali Al Salem, Camp Buehring, Camp Virginia, Camp Arifjan et Camp au Koweït, d'énormes dépôts de l'US Central Command (CENTCOM). Ils sont aujourd'hui les dépôts de l'armée des Etats-Unis pour le théâtre d'opération pour l'Asie du sud-ouest. Ici, il y est stocké des dizaines de milliers de chars, des véhicules blindés, du matériel logistique, des hélicoptères et des munitions, qui peuvent constituer 1-2 corps d'armées.
- voir photo sur site -
Les Etats-Unis ont 32 000 soldats américains déployés sur le continent européen. Trois brigades de chars et d'infanterie (modèle Stryker, des véhicules de transport de troupe LAV-25 Stryker) sont stationnées en Allemagne. Des forces terrestres américaines stationnées en Italie se résument à la 173ème brigade aéroportée. Les forces aériennes américaines en Europe se composent de six groupes aériens composites (avion multi-rôles, de transport, de ravitaillement en vol, de reconnaissance et des hélicoptères). Les avions américains opèrent à partir de bases aériennes en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni.
- voir photo sur site -
La Russie estime que les États-Unis disposent déjà suffisamment d'armes et de munitions en Europe. Ils ont environ 20 grands dépôts de la 7ème Armée US et le 5ème corps d'armée en Allemagne, dont les troupes ont été retirées du continent européen depuis 1990. Ils sont subordonnés à l'US European Command (EUCOM). Le dépôt le plus connu est à Giessen, où sont stockés le matériel et les munitions d'une brigade de chars américains.
- voir photo sur site -
Le Pentagone a accru les tensions avec la Russie, en annonçant pour la première fois depuis la chute du « rideau de fer », son intention d'établir, en plus des référentiels existants en Allemagne, en Italie, en Turquie et au Royaume-Uni, des dépôts supplémentaires d'armes lourdes dans plusieurs autres pays membres de l'OTAN. Les pays baltes, la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie et peut-être la Hongrie, ne voient aucune objection au plan américain.
- voir photo sur site -
Les armes stockées dans ces pays équiperont deux à trois brigades mécanisées ou de chars, avec toutes les sous-unités d'artillerie automoteurs d'appui-feu. Une ou deux d'entre elles seront dans les pays baltes et la Pologne, et la troisième en Roumanie, la Bulgarie et probablement la Hongrie. Une brigade mécanisée américaine a environ 1.000 véhicules, dont 300 chars M1-A2, des véhicules de combat d'infanterie (Bradley) et des obusiers automoteurs.
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La Russie a répondu en menaçant de déployer des unités blindées sur la frontière avec les pays baltes. La Russie vise en particulier à compléter le contingent d'infanterie de marine, blindés et d'artillerie de soutien réactif dans la zone de la mer Noire, en particulier dans la péninsule de Crimée. Le contingent peut être débarqué, le cas échéant, par la flotte russe de la mer Noire, sur n'importe quel rivage d'un membre de l'OTAN en bordure de la mer Noire.
RépondreSupprimerhttp://fr.sott.net/article/25893-Ces-Etats-Unis-qui-encerclent-la-Russie-avec-des-depots-d-armes-et-de-munitions
Tyrannie européenne
RépondreSupprimerJacques Sapir
Russe Europe
sam., 27 juin 2015 06:50 UTC
Alexis Tsipras avait décidé de convoquer un référendum le 5 juillet, demandant au peuple souverain de trancher dans le différend qui l'oppose aux créanciers de la Grèce. Il avait pris cette décision devant les menaces, les pressions, et les ultimatums auxquels il avait été confronté durant les derniers jours de la négociation avec ce que l'on appelle la « Troïka », soit la Banque Centrale Européenne, la Commission Européenne et le Fond Monétaire International. Ce faisant, et dans un geste que l'on peut qualifier de « gaullien », il avait délibérément renvoyé au domaine politique une négociation que les partenaires de la « Troïka » voulaient maintenir dans le domaine technique et comptable. Ce geste a provoqué une réaction de l'Eurogroupe d'une extrême gravité. Nous sommes en présence d'un véritable abus de pouvoir qui a été commis ce 27 juin dans l'après-midi, quand l'Eurogroupe a décidé de tenir une réunion sans la Grèce. Ce qui se joue désormais n'est plus seulement la question du devenir économique de la Grèce. C'est la question de l'Union européenne, et de la tyrannie de la Commission et du Conseil, qui est ouvertement posée.
La déclaration d'Alexis Tsipras
Le texte de la déclaration faite par Alexis Tsipras dans la nuit du 26 au 27 juin sur la télévision d'État grecque (ERT), est de ce point de vue extrêmement clair :
« Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l'UE et sape la relance de la société et de l'économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l'humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l'obsession du FMI pour une politique d'extrême austérité. (...) Notre responsabilité dans l'affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l'ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec. J'ai proposé au conseil des ministres l'organisation d'un référendum, et cette proposition a été adoptée à l'unanimité »[1].
Ce texte court, empli de gravité et de détermination, entrera vraisemblablement dans l'Histoire. Ce texte est prononcé par un homme jeune, qui a été confronté à la mauvaise fois, aux manipulations, à ce qu'il faut bien appeler toutes les bassesses de la politique, depuis cinq mois. Il dit aussi sa colère, froide et déterminée. Et c'est peut-être là l'échec principal de l'Eurogroupe et des institutions européennes : avoir transformé un partisan de l'Europe en un adversaire résolu des institutions européennes. Tsipras n'était pas il y a cinq mois de cela un opposant à l'idée européenne. Mais la multiplication des humiliations, des tentatives de coup de force, l'ont obligé à réviser nombre de ses positions, qui pour certaines d'entre-elles relevaient de l'illusion. Tsipras et Varoufakis sont aujourd'hui sur une trajectoire de collision avec l'Eurogroupe et l'UE non pas de leur fait, mais de celui des « institutions européennes ». Ceci est d'une immense importance pour la suite.
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Les leçons de la déclaration de Tsipras
RépondreSupprimerOn peut découvrir dans cette courte déclaration trois points importants.
Le premier est que le désaccord entre le gouvernement grec et ses partenaires a été d'emblée politique. La BCE et la Commission Européenne n'ont eu de cesse que de rechercher une capitulation du gouvernement grec, ce que Tsipras appelle « l'humiliation de tout un peuple ». Ce qu'a cherché l'Union européenne, par le biais de l'Eurogroupe, c'est à cautériser le précédent ouvert par l'élection de janvier 2015 en Grèce. Il s'agit de faire la démonstration non seulement en Grèce, mais ce qui est en fait bien plus important en Espagne, en Italie et en France, qu'on ne peut « sortir du cadre de l'austérité » tel qu'il a été organisé par les traités. Il faut ici se souvenir de la déclaration de Jean-Claude Juncker pour qui il ne peut y avoir de choix démocratique allant contre les traités.
Le deuxième point important de cette déclaration est que, pour la première fois un dirigeant légalement élu et en fonction déclare que les institutions européennes font des propositions qui, dans leur fond comme dans leur forme « violent absolument les acquis européens ». C'est une accusation très grave. Elle revient à dire que les institutions européennes qui sont censées être des garantes de la démocratie agissent au contraire de celle-ci. Elle revient aussi à dire que ces mêmes institutions, dont la légitimité n'existe que par délégation de la légitimité des États membres ont des comportements qui violent la légitimité et la souveraineté de l'un desdits États membres. Cela revient donc à dire que les institutions de l'Union européennes se sont constituées en Tyrannus ab exercitio soit en un pouvoir qui, quoiqu'issu de procédures légitimes, se conduit néanmoins en Tyran. Cela revient à contester radicalement toute légitimité aux instances de l'Union européenne.
Le troisième point se déduit des deux premiers. Il est contenu dans la partie du texte qui dit : « Notre responsabilité dans l'affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l'ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec ». Il place désormais les enjeux non plus au niveau de la dette mais à celui des principes, de la démocratie comme de la souveraineté nationale. Et c'est en cela que l'on peut parler d'un véritable « moment gaullien » chez Alexis Tsipras. Si l'on veut pousser l'analogie historique jusqu'à son terme, alors que Paul Raynaud en 1940 ne soumet pas au Conseil des Ministres la question de faut-il continuer la guerre, Alexis Tsipras a osé poser la question de l'austérité et du référendum, et a reçu un soutien unanime, y compris des membres de l'ANEL, le petit parti souverainiste allié à SYRIZA. Il s'est ainsi réellement hissé à la stature d'un dirigeant historique de son pays.
La réaction de l'Eurogroupe, qui avait qualifié de nouvelle « triste » (sad) ce référendum[2], confirme bien les options antidémocratiques qui ont cours aujourd'hui au sein de l'Union européenne. Mais, cette réaction a elle-même était dépassée par une décision d'une importance réellement dramatique.
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Le coup de force de l'Eurogroupe et la Tyrannie européenne
RépondreSupprimerLa réaction de l'Eurogroupe, qui se réunissait ce samedi à Bruxelles, a en effet consisté en un acte qui conjugue l'illégalité la plus criante avec la volonté d'imposer ses vues à un État souverain. En décidant de tenir une réunion en l'absence d'un représentant de l'État grec l'Eurogroupe vient de décider d'exclure de fait la Grèce de l'Euro. Ceci constitue à l'évidence un abus de pouvoir. Et il faut ici rappeler plusieurs points qui ne sont pas sans conséquences tant juridiquement que politiquement.
1. Aucune procédure permettant d'exclure un pays de l'Union Économique et Monétaire (nom réel de la « zone Euro ») n'existe actuellement. S'il peut y avoir une séparation, elle ne peut avoir lieu que d'un commun accord et à l'amiable.
2. L'Eurogroupe n'a pas d'existence légale. Ce n'est qu'un « club » qui opère sous couvert de la Commission Européenne et du Conseil européen. Cela signifie que si l'Eurogroupe a commis un acte illégal - et il semble bien qu'il en soit ainsi - la responsabilité en incombe à ces deux institutions. Le gouvernement grec serait donc fondé d'attaquer la Commission et le Conseil à la fois devant la Cour Européenne de Justice mais aussi devant la Cour Internationale siégeant à La Haye. En effet, l'Union européenne est à la base une organisation internationale. On le constate par exemple dans le statut, et les exemptions fiscales, des fonctionnaires européens. Or, la règle dans toute organisation internationale est celle de l'unanimité. Le traité de Lisbonne a bien prévu des mécanismes de majorité qualifiée, mais ces mécanismes ne s'appliquent pas à l'Euro ni aux questions des relations fondamentales entre les États.
3. Le coup de force, car il faut l'appeler par son nom, que vient de faire l'Eurogroupe ne concerne pas seulement la Grèce. D'autres pays membres de l'Union européenne, et l'on pense au Royaume-Uni ou à l'Autriche, pourraient eux-aussi attaquer devant la justice tant européenne qu'internationale la décision de fait prise par l'Eurogroupe. En effet, l'Union européenne repose sur des règles de droit qui s'appliquent à tous. Toute décision de violer ces règles contre un pays particulier constitue une menace pour l'ensemble des membres de l'Union européenne.
4. Il faut donc ici être clair. La décision prise par l'Eurogroupe pourrait bien signifier, à terme, la mort de l'Union européenne. Soit les dirigeants européens, mesurant l'abus de pouvoir qui vient d'être commis, se décident à l'annuler soit, s'ils persévèrent dans cette direction, ils doivent s'attendre à une insurrection des peuples mais aussi des gouvernants de certains États contre l'Union européenne. On voit ainsi mal comment des États qui ont juste recouvré leur souveraineté, comme la Hongrie, la République tchèque ou la Slovaquie, vont accepter de telles pratiques.
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Il est alors symptomatique que la crise induite par un pays ne représentant pas plus de 2% du PIB de l'UE ait pris cette tournure. En fait, cela révèle au grand jour la nature fondamentalement antidémocratique des institutions de l'UE et le fait que cette dernière soit en train de se constituer en Tyrannie.
RépondreSupprimerLe spectre de la démocratie dans les couloirs de Bruxelles
On ne peut, et on ne doit, préjuger du résultat de ce référendum. Il est même possible que, devenu sans objet, il ne se tienne pas. Mais on doit souligner qu'il représente le retour de la démocratie dans un espace européen dont elle était absente. De ce point de vue, l'initiative prise par Alexis Tsipras représentait la dernière chance d'introduire de la démocratie dans le système européen.
Il est aussi probable que les partis d'opposition, que ce soit Nouvelle Démocratie ainsi que le Parti de centre-gauche La Rivière (To Potami) protestent et cherchent à empêcher par divers recours légaux ce référendum d'avoir lieu. On ne peut plus exclure le fait que ces partis, avec l'aide des nervis fascistes d'Aube Dorée, ne tentent de déstabiliser le gouvernement grec. Ces réactions sont exemplaires des comportements antidémocratiques qui s'épanouissent aujourd'hui en Europe. Ils apportent de l'eau au moulin d'Alexis Tsipras. On sent comment les acteurs européistes de ce drame sont aujourd'hui terrorisés par le spectre de la démocratie.
En France même, on ressent très distinctement le malaise que provoque l'initiative d'Alexis Tsipras. Que ce soit au Parti Socialistes ou chez « les Républicains », on ne peut ouvertement s'opposer à une telle décision sans contredire immédiatement et brutalement tous les discours qui ont été tenus sur la démocratie. Mais, en réalité, le référendum grec fait planer le spectre d'un autre référendum, celui de 2005 sur le projet de Traité constitutionnel en Europe. La manière dont la classe politique française, dans sa large majorité, de Nicolas Sarkozy à François Hollande, de l'UMP au PS, avait été désavouée par la victoire du « Non », mais avait fait passer en contrebande à peu de choses près le même texte lors du Traité de Lisbonne qui fut ratifié par le Congrès à Versailles, est l'un des épisodes les plus honteux et les plus infamants de la vie politique française. Les acteurs de cette tragique mascarade sont toujours parmi nous. Il y a une continuité de projet, si ce n'est une continuité d'action, entre la décision de ne pas respecter un vote, celui des électeurs français mais aussi néerlandais, et le coup de force inouï de l'exclusion de la Grèce de l'Eurogroupe.
Tsipras ne doit ainsi pas s'attendre à un quelconque soutien de la part de François Hollande, renvoyé sans ménagement à sa propre médiocrité et à ses basses compromissions, ni de celle d'Angela Merkel dont la politique est la véritable cause de cette crise. Mais il peut s'attendre au soutien de tous ceux qui, en Europe, se battent pour la démocratie et la souveraineté.
Notes :
[1] Traduction de Vassiliki Papadaki, sur le site de SYRIZA-France, http://syriza-fr.org/2015/06/27/allocution-du-premier-ministre-a-tsipras-au-peuple-grec-la-choix-au-peuple-souverain-referendum/
[2] Déclaration du Président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, samedi 27 juin, http://www.france24.com/en/20150627-eurogroup-says-sad-greece-referendum-closes-door-talks
http://fr.sott.net/article/25892-Tyrannie-europeenne
Le plus grand danger à venir est que le référendum soit... truqué ! Truqué au point de foutre des machines électronique pour remplacer les bulletins papiers ! Truqué au point de se soumettre et que l'Etat soit dirigé par un fantoche comme en Ukraine avec ministres étrangers ou comme en Libye ou comme en Irak ! (L'Ukraine n'a pas le monopole de l'immigration illégale sur son sol !)
SupprimerLe référendum grec, c'est interdit pour l'oligarchie européenne
RépondreSupprimerHervé Nathan
Marianne
dim., 28 juin 2015 04:23 UTC
S'il y a une annonce politique à retenir dans le brouhaha qui entoure la tragédie grecque en représentation sous les yeux des citoyens, c'est celle-ci : dans la zone euro, le référendum, est une pratique « in-ter-dite ». La sentence est tombée samedi de la bouche de Jeroen Dijsselbloem, social-démocrate néerlandais et président de l'Eurogroupe (la réunion des ministres des finances des pays participant à l'euro).
L'annonce par Alexis Tsipras d'une consultation populaire sur le plan de « sauvetage » de la Grèce, a-t-il proclamé, « met fin à a poursuite des négociations ». En conséquence de quoi la date butoir du 30 juin ne sera pas repoussée au-delà du 5 juillet, les banques grecques ne devraient donc plus recevoir d'aide de la BCE pour faire face aux retraits d'argent à leurs guichets, etc.
Mais très symboliquement la Grèce a déjà été exclue de la zone euro, puisque l'Eurogroupe s'est réuni ensuite en l'absence du ministre hellène, Yannis Varoufakis, pour évoquer « les suites » de la décision de la Grèce. On a donc assisté à cet événement tout à fait « inédit » dans l'Union européenne : dix-huit ministres de pays démocratiques ont donc discuté de mesures concernant le dix-neuvième, mis à la porte... On notera que Michel Sapin, quoique partisan de ne pas placer la Grèce au ban de la zone euro, est resté dans la salle et qu'il a approuvé le communiqué final.
Le référendum est donc le maudit de l'euro. Quoi d'étonnant : l'oligarchie européenne supporte très mal que les peuples donnent leur avis sur les questions de souveraineté. C'est ainsi qu'on fit revoter deux fois les Irlandais, en 2001 (traité de Nice) et en 2008 et en 2009 (traité de Lisbonne), et qu'en France en 2008, on convoqua en congrès le Parlement français pour que les représentants du peuple approuvent (traité de Lisbonne) ce que le même peuple avait nettement refusé en 2005, lors du vote sur le traité constitutionnel européen...
En 2011, le Premier ministre social-démocrate grec George Papandreou, placé dans une position assez similaire à celle de Alexis Tsipras aujourd'hui, avait aussi voulu vérifier par un vote qu'il avait bien l'assentiment de ces concitoyens. Il fut débarqué par un quasi coup d'Etat fomenté par la BCE, Berlin et Paris, qui obtinrent des députés grecs la nomination d'un homme lige, ex-vice président de la BCE, Loukas Papademos.
Résumons l'incroyable glissement institutionnel :
- Dans les années 2005, lorsqu'un peuple disait « non » par référendum, on le faisait soit revoter, ou on le faisait représenter par des élus censément plus « responsables ».
- En 2011, à l'annonce d'un référendum, on débarque le gouvernement du pays.
- En 2015, à l'annonce d'un référendum, on exclut le pays tout entier !
Quelle sera la prochaine étape ?
http://fr.sott.net/article/25890-Le-referendum-grec-c-est-interdit-pour-l-oligarchie-europeenne
'La Grèce ferme ses banques et impose des contrôles sur les capitaux' !!! (lu dans la presse).
SupprimerEt pourquoi ne lirait-on pas 'Le peuple ferme les banques et n'impose aucun contrôles sur les capitaux' !!!
Après tout, c'est bien l'opinion de la majorité, non ?
Zone euro: France et Italie, des bombes à retardement plus menaçantes que la Grèce
RépondreSupprimer13:30 29.06.2015
Le dossier grec et les "manœuvres" de la Banque centrale européenne cachent le vrai problème de la zone euro - l'avalanche de dettes qui pèse sur l'Europe à cause de l'Italie et de la France, écrit El Economista, cité par RIA Novosti lundi le 29 juin.
La focalisation de l'Europe sur les problèmes politiques et économiques de la Grèce serait une grave erreur, écrit le portail économique espagnol El Economista.
La Grèce est un pays relativement petit avec une population de 10 millions d'habitants. Les pays comme l'Italie ou la France, avec une population totale de 126 millions d'habitants, représentent un danger beaucoup plus important pour la stabilité de la zone euro, affirme le quotidien espagnol.
Grèce, l’heure de vérité
Cette hypothèse a été pour la première fois exprimée par l'économiste australien et chroniqueur du journal Financial Times, Satyajit Das, dans l'un de ses articles. Il a noté que les deux pays se caractérisaient pas un chômage élevé, un nombre croissant de pauvres et une faible croissance économique, le tout conjugué à un grand volume de dettes accumulées.
Le montant total de la dette de l'Italie, écrit El Economista, si l'on prend en compte les dettes des entreprises et de la population, en plus de la dette publique, s'élève à 259% du PIB, en France, ce chiffre atteint 280% du PIB. Le déficit budgétaire de l'Italie est de 3%, celui de la France — de 4,2%.
"Ce qui est encore plus significatif, c'est le fait que depuis 1974, la France n'a jamais réussi à atteindre ne serait-ce que la parité de ses revenus et ses dépenses", dit l'article.
L’Europe du chômage donne des leçons !
En outre, alors que dans la plupart des pays de la zone euro, on observe une baisse du taux de chômage, ces deux États affichent une augmentation constante de la proportion de chômeurs au sein de la population active. Selon les experts, cela démontre que les anciens emplois disparaissent en plus grand nombre que de nouveaux emplois apparaissent, car il est difficile d'en créer dans un contexte de croissance économique amorphe ou inexistante. En même temps, les problèmes — les salaires excessifs, le modèle de l'"État-providence", la part dominante du secteur public dans l'économie, basée sur les prêts externes — sont de nature structurelle et ne sont pas une conséquence de la crise commune de la zone euro. L'introduction de la monnaie unique n'a fait qu'aggraver la situation de l'Italie et de la France, qui sont peu susceptibles de surmonter la crise de l'endettement sans croissance du PIB par rapport au volume de la dette privée.
"Certes, la Grèce est à la une des éditions financières, à juste titre. Mais le fait est que la baisse des prix de l'énergie, conjuguée à la politique extrêmement expansive de la Banque centrale européenne et d'autres "manœuvres" monétaires cachent le problème principal, et pour l'instant non résolu, de l'union monétaire", écrit le portail économique.
http://fr.sputniknews.com/economie/20150629/1016765401.html
Espionnage US en France: vers de nouvelles révélations de WikiLeaks
RépondreSupprimer12:55 29.06.2015
Le journal Libération devrait publier ce lundi des nouveaux documents révélateurs de WikiLeaks, affirme Laurent Joffrin.
D’après le directeur de la rédaction du quotidien, la nouvelle série de données du lanceur d’alerte ne concernera pas spécifiquement les présidents mais la vie politique en général. “On a encore deux volets de documents à fournir. Mais je ne peux pas vous dire le contenu car on est en relation avec Wikileaks et Mediapart. On se met d’accord sur le moment où on sort ces documents”, a-t-il déclaré à TV5 Monde.
“Il y a beaucoup de documents, si on les sort tous d’un coup, ça fait un bouquin, pratiquement”, a-t-il souligné.
Selon les documents de WikiLeaks publiés le 23 juin par Libération et Mediapart, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont été régulièrement espionnés par l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) entre 2006 et 2012.
Invité de TF1, le 24 juin, Julian Assange a annoncé que la publication de documents concernant la France ne faisait que commencer et que les plus importants étaient à venir. Il a exhorté les dirigeants français à ne pas laisser piétiner la souveraineté de leur pays.
Le 28 juin, le fondateur de WikiLeaks a déclaré dans une interview à “Vesti nedeli” sur la chaîne “Rossia-1”, qu’il est difficile de justifier les actions des États-Unis sous prétexte de sécurité nationale. D’après Assange, l’espionnage n’était pas motivé par la lutte contre le terrorisme où le désir de savoir si la France vend des armes à la Russie, mais afin d’accroitre la suprématie des États-Unis.
Désormais, la France a le droit d’intenter un procès contre les États-Unis.
Julian Assange est le fondateur, rédacteur en chef et porte-parole de WikiLeaks — un site internet lanceur d'alerte fondé en 2006 qui publie des documents confidentiels.
http://fr.sputniknews.com/actualite/20150629/1016764321.html
Projet "que tout le monde allemand" n'a pas...
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 29/06/2015 12:04-0400
Soumis par Simon Black via SovereignMan.com,
C'est un peu amusant que le mot « crise » vient de la Grèce antique.
C'est en fait un terme médical ; Hippocrate a beaucoup écrit sur la « crise » en la tournant important dans la progression de la maladie – le moment auquel elle surmonte soit le patient, ou il s'apaise.
Et si le mot « crise » est levé sur régulièrement ces jours-ci, c'est sûr de dire que la Grèce est maintenant véritablement en situation de crise dans le plus pur sens de la définition.
Même avec l'euro, d'ailleurs.
Un siècle de maintenant quand les historiens du futur écrivent sur notre temps, il est fort probable qu'ils vont conclure que l'euro a été la plus stupide invention de cet âge.
Et qui sera vraiment dire quelque chose parce que la concurrence est féroce : rochers d'animal familier. Jean lavé à l'acide. FATCA. Verre de Google. Fox Business News. Obamacare.
Mais l'euro mérite le premier prix au concours de laid.
L'idée était de prendre les économies totalement incompatibles, prétendre qu'elles étaient toute l'Allemagne et les mettent sous un même toit monétaire simplement parce qu'elles étaient sur le même continent.
C'est ridicule, surtout aujourd'hui. C'est de 2015. La géographie est un anachronisme sans pertinence.
Imaginez le brouillage Argentine, Australie, Angola et l'Azerbaïdjan dans une union monétaire simplement parce qu'ils commencent tous par la lettre « A ». Il est tout aussi inutile et arbitraire car la géographie.
Et quand l'un d'eux commence à s'effondrer (probablement l'Argentine), plutôt que d'admettre leur erreur et dissoudre l'idée toute bête, les bureaucrates dépensent des quantités massives d'argent des autres vain essayer de retenir le projet ensemble.
C'est ce qui s'est passé en Europe.
Chaque fois qu'ils ont écrit un chèque de renflouement ou étendu un autre paquet de prêt à la Grèce, tous les bureaucrates n'ont eu que l'augmentation de leur exposition au risque.
C'est comme porteur de ballon dans un bâtiment brûlant – littéralement le * exact contraire * de ce que ferait toute personne sensée.
Eurocrates ont dépensé des milliards indicibles de l'argent des autres pour sauver les apparences, tellement qu'ils n'auraient d'admettre ce projet « rendre tout le monde Allemagne » a échoué.
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Mais ce qu'ils ont jamais reconnu a été que peu importe combien elles s'étendre et faire semblant, la maladie atteindra toujours sa crise.
RépondreSupprimerEt cette maladie financière va tuer le patient. L'histoire est très claire sur ce point : la dette tue.
La Grèce depuis longtemps a dépassé le point de non retour où ils ont dû emprunter de l'argent juste pour payer les intérêts. Il est maintenant temps pour l'honnêteté brutale : jeu sur.
Le meilleur exemple d'honnêteté brutale est à travers l'étang à Grèce de Porto Rico – Amérique. Le gouverneur de Porto Rico, Alejandro Garcia Padilla, n'a pas mâché les mots lorsqu'il a qualifié la dette prodigieuse de l'île :
"La dette n'est pas exigible. Il n'y a pas d'autre choix. Je serais ravi d'avoir une option plus facile. Ce n'est pas politique, il s'agit de math. »
La leçon est assez claire : un mauvais système échouera. Surtout quand ce système est construit sur une montagne de dettes et de tromperie.
Il pourrait prendre des années, mais il arrive. Il suffit de regarder la Grèce ; Il a fallu près de six ans de quand il a été identifié pour atteindre la crise actuelle.
Le temps entre les deux peut être une chance ou une malédiction.
Pour certains, le temps est l'occasion de prendre action – de tranquillement prendre des mesures défensives comme mouvement d'argent à l'étranger.
Grecs a eu l'occasion de le faire il y a longtemps quand l'euro était fort et les contrôles de capitaux n'existaient pas.
Mais pour la plupart des gens, le temps est une raison pour remettre à plus tard. Ils pensent que parce qu'il n'a pas s'effondrer aujourd'hui, demain sera très bien. Ainsi, ils cachent la tête dans le sable. Ou un autre endroit.
Et maintenant les gens sont debout en ligne aux distributeurs automatiques à travers la Grèce avec des sacs à ordures vide essayant de figurer dehors comment survivre contre les stricts contrôles de capitaux.
http://www.zerohedge.com/news/2015-06-29/project-make-everyone-german-has-failed
Le comble est qu'aucun tribunal n'est désigné pour régler cette affaire qui est de la compétence de TOUTES les cours !
SupprimerParodie de l'Obamacare : La Cour suprême continue de rattraper les choses hors de l'Air
RépondreSupprimerPar Michael Snyder,
25 juin 2015
Grâce à la volonté de la Cour suprême pour rattraper les choses, Obamacare a été enregistrée une fois de plus. Afin de sauver Obamacare de catastrophe absolue, le juge en chef Roberts a essentiellement réécrit la Loi. Si vous pensez que la Cour suprême n'est pas censé pour faire cela, vous seriez en droit. Mais c'est ce que notre système judiciaire a dégénéré en. Quand j'étais à la faculté de droit, j'ai été horrifié de découvrir que la plupart des juges dans notre pays tout simplement de faire tout ce qu'ils ont envie de faire. Au lieu d'application de la loi aux faits et d'arriver à un jugement équitable et impartial, la plupart des juges en Amérique a juste faire ce qu'ils veulent faire et puis recherchez quelque droit ou cas précédent qu'ils peuvent utiliser pour justifier leur décision. S'il n'y a pas de loi ou cas précédent, certains juges fédéraux vont même à l'étranger pour trouver de justification pour leurs décisions absolument ridicules. Il y a eu des cas où le droit international ou des normes internationales de la morale ont été cités comme autorité pour une décision dans une affaire fédérale. Nous sommes devenus un pays sans foi ni loi, où la lettre de la loi ne tient plus une réelle signification, et où juges tyranniques juste faire des choses hors de l'air afin de faire avancer leur propre agenda politique personnelle.
Cette décision sur Obamacare aurait dû être assez simple pour la Cour. Voici comment Business Insider décrit l'essentiel dans ce cas...
L'affaire portait sur l'interprétation d'une phrase qui dit que soins de santé doit être « mis sur pied par l'État » afin de recevoir des crédits d'impôt. Scalia a déclaré qu'il était perplexe que la majorité des juges pourrait interpréter cela comme signifiant que le gouvernement fédéral pourrait donner des crédits d'impôt dans les États où les échanges n'ont pas été établies par l'État.
"Mots n'ont plus sens si un échange qui n'est pas établi par un État est « établi par l'État. » Il est difficile de trouver une façon plus claire afin de limiter les crédits d'impôt aux échanges d'État que d'utiliser les mots 'fixées par l'Etat,' » dit Antonin Scalia.
Cela semble assez basique, non ?
« Mis en place par l'Etat » devrait signifier « établi par l'État » ?
Dans ses motifs de dissidence, le juge Antonin Scalia grondé la Cour pour rejeter toutes les règles habituelles d'interprétation afin de préserver l'Obamacare...
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"Selon toutes les règles habituelles d'interprétation, en bref, le gouvernement devrait perdre cette affaire. Mais les règles normales d'interprétation semblent toujours donner le principe primordial de la Cour actuelle : The Affordable Care Act doivent être sauvé. »
RépondreSupprimerDire que Scalia a été bouleversé par cette décision serait un euphémisme massif. Il précise que cette décision ridicule « restera au fil des ans » et qu'il envoie un message que « la Cour suprême des États-Unis favorise certaines lois sur les autres et est prête à faire tout ce qu'il faut pour défendre et aider ses favoris »...
"Mais deux arrêts de cette Cour sur la loi se souviendra sûrement au fil des ans. Les sauts périlleux d'interprétation des lois qu'ils ont effectuées (« pénalité », impôt, « autres paiements [Medicaid] à l'État » moyens paiements de Medicaid incrémentielles uniquement à l'État, signifie « établi par l'État » ne pas mis en place par l'Etat) seront citées par les plaideurs sans cesse, à la confusion de la jurisprudence honnête. Et les cas publiera jamais la vérité décourageante que la Cour suprême des États-Unis favorise certaines lois sur les autres et est prête à faire tout ce qu'il faut faire respecter et aider ses favoris. »
Vers la fin de ses motifs de dissidence, il a reproché à ses collègues juges pour la réécriture Obamacare pour le sauver, et il a suggéré que cette loi devrait maintenant être dénommée "SCOTUScare"...
"Cette Cour des composants majeurs du statut révisé afin de les sauver de l'inconstitutionnalité... Nous devrions commencer à appeler cette loi SCOTUScare. »
Normalement, à la fin d'une opinion dissidente, il est traditionnel pour une justice de Cour suprême de déclarer « Je suis respectueusement en désaccord ».
Mais cette fois-ci, Scalia s'est tout simplement terminée avec « Je suis en désaccord ».
Qui peut ne pas sembler beaucoup pour vous, mais dans le monde juridique qui est extrêmement important.
Bien sûr, Obama a été absolument ravie par la présente décision Obamacare. Ce qui suit provient de CBS News...
Le président Obama a salué une décision de la Cour suprême qui a confirmé une partie importante de l'Affordable Care Act jeudi, saluant la décision comme une justification de son push pour la réforme de la santé – et un signal clair aux adversaires de la loi qu'il est temps de rendre l'âme.
« Comme la poussière est retombée, il ne peut y avoir aucun doute que cette loi fonctionne, » le Président a déclaré dans une brève allocution depuis la Roseraie de la maison blanche. "Après plusieurs défis à cette loi devant la Cour suprême, la Loi sur les soins abordables est là pour rester. Ce matin, la Cour a confirmé une partie essentielle de la présente loi – la partie qui l'a rendu plus facile pour les américains de payer l'assurance peu importe où vous vivez. »
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Tout cela me rend très triste. Nos facultés de droit sont devenus des centres d'endoctrinement de progressisme. Nos étudiants en droit sont enseignées que la Constitution américaine est une « vie, la respiration de document » et que les tribunaux devrait déterminer ce que le meilleur résultat final d'une affaire doit être et ensuite déterminer la meilleure façon pour justifier cette décision.
RépondreSupprimerNos facultés de droit sont quelques-unes des institutions plus libérales dans tout le pays. Cela est vrai même dans les États plus « prudentes ». Depuis les dernières décennies, les diplômés de ces écoles de droit ont inondé le système juridique et dominent maintenant le système judiciaire à tous les niveaux.
Oui, nous pouvons élire un nouveau président et plusieurs nouveaux membres du Congrès en 2016, mais changer le pouvoir judiciaire prendrait littéralement générations pour accomplir. C'est pourquoi tant de voix de premier plan sont plus en plus parler de « la tyrannie du pouvoir judiciaire ». Nous avons des hordes des juges activistes courir faire à peu près tout ce qu'ils ont envie de faire. C'est vraiment une crise nationale.
Sur une base quotidienne, Barack Obama et le Congrès obtenir une énorme quantité de critique (et à juste titre), mais notre pouvoir judiciaire est aussi profondément, profondément corrompu et il serait beaucoup plus difficile à fixer.
Au cours des prochains jours, plusieurs décisions de Cour suprême plus très importantes seront annoncées. Et sans aucun doute, nous devrions nous attendre à voir les « juges » continuent de faire des choses vers le haut hors de l'air.
Si nos pères fondateurs pouvaient voir ce qui était arrivé à la Cour suprême qu'ils ont créés, ils seraient de rouler dans leurs tombes.
http://endoftheamericandream.com/archives/obamacare-travesty-the-supreme-court-continues-to-make-stuff-up-out-of-thin-air
Le capitalisme a dégénéré en pillages
RépondreSupprimerDans le Western le capitalisme mondial a dégénéré en pillages
Paul Craig Roberts
29 juin 2015
.. .Lorsque vous voyez que les hommes s'enrichissent de greffe et de tirer plus de travail, et vos lois ne vous protègent pas contre eux, mais protègent vous – quand vous voyez la corruption sont récompensés et l'honnêteté devient un self-sacrifice – vous savez peut-être que votre société est condamnée. – Ayn Rand, « Atlas Shrugged »
Il n'y a aucune une telle chose comme commercialise plus – seulement des interventions. -Chris Powell, co-fondateur et trésorier de GATA
Ayn Rand est un paria parmi ceux qui croient que le gouvernement est notre bienfaiteur. Il y a temps et conditions lorsque le gouvernement peut être un bienfaiteur du peuple. Mais pas dans le monde occidental à l'heure actuelle. Comme Michael Hudson et je suis d'accord, des banques centrales occidentales refusent de créer de l'argent au redressement de l'économie finances. L'argent est créé uniquement au profit de banques les oligarques afin que les oligarques peuvent continuer à contrôler les gouvernements.
Aux Etats-Unis pendant les sept dernières années, la réserve fédérale a fourni Banque bon marchée se réserve pour les banques de prêter à un balisage ou de spéculer avec. N'est plus les banques sont des fournisseurs de capitaux pour des investissements productifs et l'emploi. Au lieu de cela les banques investissent dans la spéculation, arbitrage, dérivés, financement des sociétés reprises et rachats. La Fed a rendu inutile pour les banques à payer pour les dépôts. Au lieu de cela, les banques obtiennent l'argent gratuit et facturent aux consommateurs avec des taux d'intérêt négatifs pour faire des dépôts. Pendant sept ans américains, grâce au gouvernement Federal Reserve Board et U.S. totalement corrompu, déchus d'intérêt sur leur épargne. Dans le monde occidental aujourd'hui, épargnants soient sanctionnées, ne pas récompensés.
En Grèce et en Europe, les banques sont méthode les oligarques du contrôle tout comme la réserve fédérale aux Etats-Unis et de la Banque d'Angleterre, au Royaume-Uni et de la Banque centrale européenne dans l'Union européenne. La même chose au Canada, l'Australie et le Japon. Quand une oligarchie contrôle l'argent, l'oligarchie contrôle le pays, donc « Démocratie occidentale » est seulement un prétexte. Il n'y a pas de démocratie en Occident ; seulement manipuler des symboles démocratiques, la manipulation qui a permis l'un pour cent d'acquérir la part du lion des revenus et des richesses, privant ainsi l'économie du pouvoir d'achat consommateur nécessaire pour maintenir le plein emploi.
Je suis d'accord avec Michael Hudson que l'Europe du Sud, non seulement la Grèce, mais aussi Italie, Espagne et Portugal, sont étant crucifié, car le pillage des débiteurs est que les seule façon dont les banques peuvent faire de l'argent lorsque la délocalisation des emplois a détruit des opportunités d'investissement productif aux États-Unis et en Europe qui déclencherait l'emploi et du PIB. La Banque centrale européenne, Hudson écrit correctement, « refuse de créer l'argent pour financer la reprise économique, mais que pour payer les banques les oligarques afin qu'ils puissent continuer à contrôler les gouvernements ».
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Voici l'article d'Hudson sur la situation de la dette grecque. Il explique la stratégie du Syriza, qui en cas de succès se traduira au départ de la Grèce de l'Union européenne et, par conséquent, l'OTAN et entamer le démantèlement des instruments de principe de Washington de créer de conflit avec la Russie.
RépondreSupprimerComme je le disais dans mes entretiens avec dynamique de recherche d'investissement roi World News, les dirigeants de l'actuel gouvernement grec éventuellement pourraient être assassinés afin que Washington empêche l'éclatement de l'Union européenne et l'OTAN. À mon avis, départ de la Grèce serait suivi par l'Espagne et de l'Italie. Voir : http://investmentresearchdynamics.com/sot-40-paul-craig-roberts-greece-tpp-omens-the-west-is-collapsing/ ce serait le début de l'éclatement d'empire de Washington. Il est peu probable que Washington tiendrait pour cela.
Un nouveau Mode de combat
La crise de la dette grecque et les marchés s'écrasent
par MICHAEL HUDSON
29 JUIN 2015
Retour en janvier à venir dans le bureau, Syriza probablement ne pourrait pas gagné un référendum sur l'opportunité de payer ou de ne pas payer. Il n'a pas eu une majorité parlementaire complet et devait compter sur un parti nationaliste pour Tsipras de devenir premier ministre. (Cette partie rechignent à la dépense militaire grec retour de coupe, qui était de 3 % du PIB, et que la troïka avait exhorté utilement être supprimés afin d'équilibrer le budget du gouvernement).
Voir comment inflexible de l'opposition était, position du Syriza, c'était: "nous aimerions payer. Mais il n'y a pas d'argent. »
Cela gardé lancer la balle revenir à la Cour de la troïka. Les Institutions étaient tellement inflexibles cote d'approbation de la Syriza dans les sondages a augmenté de 13 % en juin. Les électeurs grecs est devenu plus en plus furieux à la demande de la troïka de nouvelles réductions de pension et des privatisations.
Tsipras et Varoufakis étaient prêts à payer le FMI avec les fonds propres du FMI, ce que V. dite « étendre et faire semblant. » Mais leur seul intérêt à maintenir à jour sur la dette était d'obtenir un financement supplémentaire qui pourrait être utilisé pour payer les pensions nationales et autres dépenses budgétaires de base du gouvernement.
La tactique de base dans ces tensions entre créanciers et débiteurs est claire : une fois les remboursements de la dette dépassent les nouveaux prêts, arrêter de payer.
Alors quand les Institutions a précisé qu'aucun crédit de plus n'ils fourniraient sans Syriza adoptant la capitulation de la démocratie Pasok/New vieux à la demande de la troïka, Tsipras et Varoufakis a décidé qu'il était temps d'appeler à un référendum huit jours, le dimanche 5 juillet.
Vendredi tard dans la nuit et dans les premières heures du samedi matin, grecs a couru vers les guichets automatiques pour convertir leur contrôle et les dépôts d'épargne en billets en euros, attendent que la fin du jeu impliquent une probable dépréciation de 30 % de la drachme – et qu'en effet, la BCE s'arrêterait prêts pour soutenir les banques grecques (le seul rôle que la BCE voulait jouer).
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SYRIZA n'avait aucun amour pour les banques. Ils étaient les véhicules à travers lequel les oligarques ont contrôlé l'économie grecque, après tout. Pendant un mois, ils avaient été discuter de la façon de séparer les banques en « good bank » et « bad bank », soit la nationalisation de leur (effacer les actionnaires) ou créer une alternative à l'Option publique.
RépondreSupprimerPlus important encore, une fois hors de la zone euro, la Grèce pourrait créer son propre Trésor pour monétiser ses dépenses. Les Institutions invitées ce "Métis", mais les grecs pouvaient établir comme leur monnaie nationale. Ils échapperaient d'euro-austérité – sauf, bien sûr, dans la mesure où la BCE a mené une guerre économique sur la Grèce en imposant ses propres contrôles de capitaux.
En passant par les négociations de trompe-l'œil avec les Institutions, Syriza Donna grecs suffisamment de temps pour protéger quelles économies et argent qu'ils avaient – en convertissant ces dépôts bancaires en billets en euros, les automobiles et les « biens durables » (même les bateaux).
Les entreprises ont emprunté auprès des banques locales où ils pouvaient et déplacé leur argent dans les banques de la zone euro ou encore mieux, en dollar et la livre sterling actifs. Leur intention est de rembourser les banques en drachme dépréciée, empochant une plus-value de 30 %.
Ce qui manque les commentateurs est que Syriza (au moins sa gauche) veut être transformatrice. Il veut libérer la Grèce de l'oligarchie post-militaire qui échappe à toute taxes et monopolise l'économie. Et il veut faire de l'Europe, de l'austérité de la BCE pour créer une véritable Banque centrale. Dans le processus, il exige une table rase des créances irrécouvrables passées. Il veut rejeter la philosophie de l'austérité et le refus d'assumer la responsabilité de son plan de sauvetage de mauvais 2010-12 du FMI.
Cette photo plus grande, transformatrice est dans les plans du centre de la Syriza-gauche.
Je suis en Allemagne maintenant (sur mon chemin à Bruxelles) et allemands ont entendu que les Grecs sont paresseux et ne pas payer d'impôts. Il y a peu de reconnaissance que ce qu'ils appellent « les Grecs » sont vraiment des oligarques. Ils ont prit le contrôle des vieux partis Pasok/New Democracy coalition, évité de payer des impôts, d'éviter l'objet de poursuites (nouvelle démocratie a refusé d'agir sur la « liste de Lagarde » des fraudeurs de l'impôt avec près de 50 milliards d'euros dans les comptes bancaires suisses), orchestré des transactions d'initiés pour privatiser les infrastructures aux prix corrompus et utilisé leurs banques comme véhicules pour la fuite des capitaux et initié de prêt.
Cela a transformé les banques dans des véhicules pour l'oligarchie. Ils ne sont pas des institutions publiques qui desservent l'économie, mais mort de faim entreprise grecque de crédit.
Ainsi, un accident en dehors de la crédibilité de la zone euro, la BCE et le FMI seront ces banques. SYRIZA se positionne pour fournir une option publique – banques publiques qui favoriseront l'économie et un trésor national qui va dépenser de l'argent de gouvernement dans l'économie, pas de vidange pour payer la troïka pour avoir renflouées Français et autres banques de retour en 2010-1.
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La presse populaire européenne est aussi mauvaise que la presse américaine en décrivant les questions. Il met en garde contre « l'hyperinflation » si une banque centrale monétiser autant qu'un euro de dépenses de la même manière que la réserve fédérale américaine ou la Banque d'Angleterre ou toute autre banque centrale réelle du gouvernement. La réalité est que presque tous les hyperinflations provient de l'effondrement des devises étrangères à la suite de devoir payer le service de la dette. C'est ce qui a causé l'hyperinflation de l'Allemagne dans les années 1920, non domestique allemand dépenses. C'est ce qui a causé l'argentin et autres hyperinflations Amérique latine dans les années 1980 et hyperinflation du Chili plus tôt.
RépondreSupprimerMais une fois que la Grèce se libère des dettes odieuses imposées sous la menace financière en 2010-2012, sa balance des paiements sera à peu près en équilibre (soumis à une dépréciation de la drachme ; 30 % est un nombre que j'ai entendu galvaudé tout à Athènes la semaine dernière).
Pour imiter la Margaret Thatcher, « Il est sans Alternative » à se retirer de la zone euro. Les conditions dictées pour restant dans c'était de vendre tout ce qui restait dans le secteur du public de la Grèce aux acheteurs européens et américains, à des prix de l'initié – mais pas pour les acheteurs russes, même pour le gazoduc qui devait avoir été vendu.
Évidemment les stratèges financiers zone euro pensaient que Tsipras Varoufakis rétrocéderait simplement et être voté rapidement déchargée, écrasant ainsi leur agenda politique socialiste. Ils ont mal calculé – et sont maintenant dans l'espoir de créer l'anarchie autant que possible pour punir le peuple grec. La punition est de ne pas continuer à soutenir leur oligarchie client, qui a déplacé la plupart de ses actifs de rejoindre le gouvernement.
Mais au lieu de la Syriza perte de crédibilité, c'est la BCE – qui refuse de créer de l'argent pour financer la reprise économique, mais que pour payer les banques les oligarques afin qu'ils puissent continuer à contrôler le gouvernement. Ce contrôle est maintenant affaibli précisément parce que leurs banques sont être affaiblis.
Parlement de la Grèce la semaine dernière a publié son rapport Commission vérité dette expliquant pourquoi les dettes de la Grèce au FMI et BCE sont odieuses et ont été pris sans un référendum approuvant ces prêts. En effet, Mme Merkel et M. Sarkozy obéit à M. Obama et Geithner lorsque ce dernier a insisté lors d'une réunion du G8 que la BCE ignorer l'analyse des économistes du FMI que la Grèce ne pourrait pas payer ses dettes et renflouer les banques. Geithner et Obama a expliqué que les banques américaines avaient placé des grosses mises financières que Grèce paierait ses détenteurs d'obligations privées, donc la BCE et le FMI devaient prêter au gouvernement les fonds pour payer – mais devaient renverser premier ministre Papandréou du pays qui avait demandé un référendum sur si peuple grec voulait vraiment se suicider économique et politique.
Technocrates financiers ont été mis en place pour desservir l'oligarchie domestique et étrangers détenteurs d'obligations. La Grèce était attaqué financière tout aussi meurtrière qu'une attaque militaire. La finance est la guerre. C'est la leçon de cette semaine.
Et pour la première fois, les pays débiteurs sont rendent compte qu'ils sont dans un état de guerre.
C'est pourquoi les marchés sont brisent le lundi 29 juin.
* *
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Zone euro stratèges financiers rendent clairement qu'ils voulaient faire un exemple de la Syriza comme un avertissement pour Potemos partie de l'Espagne et les parties anti-euros en Italie et en France. Le message était censé avoir été, "éviter notre austérité et nous entraînera le chaos. Regardez la Grèce.
RépondreSupprimerMais le reste de l'Europe est interpréter le message à juste l'inverse: "rester dans la zone euro et nous créerons uniquement d'argent pour renforcer l'oligarchie financière, le 1 %. Nous insisterons sur les excédents budgétaires (ou du moins, aucun déficit) afin d'affamer l'économie de la monnaie et du crédit, le forçant à se fonder sur les banques commerciales à intérêt. »
La Grèce est en effet devenu un exemple. Mais c'est un exemple de l'horreur qui monétaristes de la zone euro cherchent à imposer une économie après l'autre, à l'aide de dette comme levier pour forcer selloffs de privatisation au prix de détresse.
En bref, finance s'est révélée être le nouveau mode de combat. Résistant à la conquête de dette levier et est aussi légal tel qu'il est résistant à l'invasion militaire.
http://www.paulcraigroberts.org/2015/06/29/capitalism-devolved-looting/
Vladimir Poutine sur la France et l'Europe : « Les membres de l'OTAN ont renoncé à leur souveraineté »
RépondreSupprimerSayed7asan
lun., 29 juin 2015 17:33 UTC
« Le monde moderne, en particulier le monde occidental, est fortement monolithique et de nombreux pays occidentaux - qu'ils veulent l'entendre ou pas - ont volontairement renoncé à une partie considérable de leur souveraineté. Dans une certaine mesure, cela est le résultat de la politique des blocs. Parfois, nous trouvons qu'il est très difficile de s'entendre avec eux sur les questions géopolitiques. Il est difficile de parvenir à un accord avec des gens qui chuchotent même dans leur propre maison de peur d'être entendus par les Américains. Ce n'est pas une blague ou une façon de parler. »
Vladimir Poutine dénonce, de plus en plus explicitement, la servilité de la France et de l'Europe face aux Etats-Unis, que ce soit dans l'affaire des mises sur écoute des dirigeants français ou dans celle des navires Mistral.
La publication par Wikileaks de documents établissant la mise sur écoute par les Etats-Unis de trois Présidents français était un secret de Polichinelle connu depuis les révélations d'Edward Snowden. Loin de protester contre la violation flagrante de la souveraineté française que constitue l'espionnage de ses plus hauts dirigeants, notre gouvernement s'empresse déjà courageusement d'étouffer ce scandale, comme l'ont prévu Sergueï Lavrov et Vladimir Poutine. Rappelons que la France s'est honorée en 2013 en rejetant la demande d'asile d'Edward Snowden, et qu'il est illusoire de croire qu'il pourrait en aller autrement du fait de ces révélations : la France officielle ne peut répondre que par une fin de non-recevoir aux appels de Julian Assange.
En refusant la livraison des deux porte-hélicoptères commandés et payés par la Russie, la France s'est à la fois déshonorée et décrédibilisée sur la scène internationale en tant que partenaire économique et fournisseur militaire fiable. Le prétexte inepte de la crise ukrainienne et d'une prétendue immixtion russe, invoqué par un pays qui intervient dans la crise syrienne en armant les terroristes d'Al-Nosra (dont il fait l'apologie) et en appelant au renversement (voire à l'assassinat) du dirigeant syrien légitime, révèle l'ampleur de l'hypocrisie et de l'indécence du gouvernement français et de sa sujétion aux diktats américains. D'autant plus que ce même gouvernement a ensuite conclu d'énormes contrats de ventes d'armes avec les régimes barbares du Qatar et même de l'Arabie Saoudite, engagés dans une guerre illégale et criminelle au Yémen.
Tandis que les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et la Russie augmentent, leurs « alliés » européens sont contraints de lui imposer des sanctions et d'en subir seuls les redoutables contrecoups : ainsi, Vladimir Poutine vient de renouveler pour un an l'embargo sur les produits agroalimentaires en provenance d'Europe.
Vladimir Poutine déclarait dernièrement à Charlie Rose, un présentateur TV vedette américain qui lui demandait, incrédule, si la Russie aspirait vraiment à se faire respecter (quelle idée saugrenue, en effet) : « Vous savez, j'entends ça tout le temps, que 'la Russie veut être respectée'. Pas vous ? Qui ne le veut pas ? Qui veut être humilié ? C'est une question étrange. Comme si c'était une sorte de droit exclusif réservé à certains. La Russie exige le respect. Est-ce que quiconque aime à être méprisé ? » A cette question rhétorique, nos dirigeants répondent 'oui' sans hésitation, et continuent à chuchoter dans leurs demeures mêmes de peur des oreilles (et micros) indiscrets.
(suite en dessous:)
Au lieu d'un rapprochement avec la Russie, partenaire historique et soucieux du respect des Etats et de leur souveraineté, grande puissance montante de surcroît et champion de la défense du droit international, la France et l'Europe préfèrent la vassalisation aux Etats-Unis, superpuissance en déclin irrémédiable à laquelle ils enchaînent leur destin. On conçoit aisément la répulsion que les élites russes, malgré leur professionnalisme, doivent ressentir pour nos glorieux dirigeants. Probablement à la hauteur de celle que ressentent de plus en plus leurs peuples, auxquels Vladimir Poutine fait le choix de s'adresser directement.
RépondreSupprimerAncienne puissance colonisatrice arrogante et conquérante, puis République gaullienne souverainiste, la France est aujourd'hui reléguée au statut de sous-colonie américaine dont l'indépendance et les intérêts nationaux sont quotidiennement bafoués et piétinés, tant par les dirigeants apatrides et invertébrés de Paris, maintes fois coupables du crime de haute trahison (abrogé, heureusement pour eux), que par les faucons impériaux de Washington.
Même un pays comme l'Algérie, ancienne colonie française où sévit un régime militaire corrompu et rétrograde, bénéficie pour le moins de dirigeants soucieux des intérêts nationaux au point de refuser toute participation à la coalition saoudo-américaine contre le Yémen, alors que la France hollandienne était prête à se jeter allégrement dans une nouvelle croisade en Syrie, au risque de déclencher la troisième guerre mondiale. On peut se demander, pour reprendre une expression de Norman Finkelstein, pourquoi les prostitué(e)s ont si mauvaise réputation... Bienvenue en médiocratie !
http://fr.sott.net/article/25895-Vladimir-Poutine-sur-la-France-et-l-Europe-Les-membres-de-l-OTAN-ont-renonce-a-leur-souverainete
Rendez-vous compte du degré de soumission que peut avoir un chef d'Etat pour 'défendre' son pays !! Autant dire qu'en cas d'attaque étrangère: il se rendra IMMEDIATEMENT !
Supprimer« Doctrine Fabius » : du bon usage du terrorisme
RépondreSupprimerBruno Guigue
Agoravox
sam., 27 juin 2015 04:12 UTC
Elevée à la dimension d'une crise planétaire depuis l'ascension fulgurante du prétendu « État islamique », la crise syrienne a fait l'effet d'un révélateur chimique. Des protagonistes de cette conflagration majeure, elle dissipe peu à peu les faux-semblants en projetant une lumière inaccoutumée sur leurs stratégies les plus retorses. Dernière en date des supercheries dont la politique occidentale est coutumière : la transformation supposée de la branche syrienne d'Al-Qaida en respectable organisation combattante. Le Front Al-Nosra, lit-on dans la presse française et internationale, se « normaliserait », il oscillerait désormais « entre terrorisme et pragmatisme ». Son affiliation revendiquée à Al-Qaida, son idéologie haineuse et sectaire, sa pratique répétée des attentats aveugles frappant civils et militaires ? Ce seraient de lointains souvenirs. Cette mutation génétique vaudrait à l'organisation jihadiste concurrente de « l'Etat islamique », en somme, un véritable brevet de respectabilité.
Ainsi la diplomatie occidentale accomplit-elle des miracles : elle fabrique des terroristes modérés, des extrémistes démocrates, des coupeurs de tête humanistes. Nous fera-t-elle découvrir, demain, des mangeurs de foie philanthropes ? Comme par hasard, cette opération concertée de blanchiment du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaida, se déroule au moment même où cette organisation conforte son hégémonie politique et militaire dans le nord de la Syrie. La prédestinant à jouer un rôle majeur au lendemain de l'effondrement attendu de l'Etat syrien, ce succès lui vaut les faveurs particulières des puissances occidentales et régionales qui ont juré la perte du régime baassiste. Peu importent alors le coût humain et le prix politique de ce consentement anticipé à l'instauration en Syrie d'un pouvoir ultra-violent, sectaire et mafieux : la chute de Bachar Al-Assad est un jeu, nous dit-on, qui en vaut la chandelle.
En dépit de déclarations hypocrites qui n'abusent personne, le terrorisme jihadiste remaquillé pour les besoins de la cause rend ainsi des services inespérés à la vaste coalition anti-Assad. Bien sûr, cette connivence des États occidentaux et des monarchies pétrolières avec les rejetons frelatés d'Al-Qaida a d'abord une signification politique inédite. Elle signe en effet la réinscription simultanée des deux avatars contemporains du jihadisme transnational dans l'agenda stratégique occidental. En clair, la destruction du régime baassiste, objectif numéro un de l'axe Riyad-Paris-Washington, est non seulement une fin qui justifie tous les moyens, mais la perspective d'un État jihadiste incluant Damas fait partie de ce plan stratégique. Il est vrai que cette alliance reconduite avec le terrorisme présente aussi un avantage inattendu qui doit son importance à la conjoncture militaire. Elle rend possible, en effet, la prise en tenailles de l'armée loyaliste syrienne par les combattants de « l'État islamique » à l'est et ceux du Front Al-Nosra au nord. Combinée à la pression des forces rebelles soutenues par Israël au sud du pays, cette manœuvre d'encerclement souligne la fragilité relative des positions tenues par le régime.
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Au nord, l'appui logistique fourni par la Turquie à la coalition jihadiste menée par le Front Al-Nosra interdit aux troupes loyalistes de reprendre le contrôle d'une vaste zone frontalière dont les milices kurdes, de leur côté, tentent de reconquérir les principales villes sur « l'État islamique ». Généreusement financée par Riyad et Doha, l'unification des forces rebelles sous l'égide du Front Al-Nosra s'est effectuée au sein d'une « Armée de la conquête » regroupant les différentes brigades combattantes, y compris celles qui furent officiellement armées et entraînées par les services secrets occidentaux. D'apparence nouvelle, cette sous-traitance officielle de la guerre contre Damas au profit des mercenaires du jihad global est en réalité la stricte application de ce qu'on pourrait appeler la « doctrine Fabius ». Dans un accès de franchise, le ministre français des Affaires étrangères n'avait-il pas déclaré en décembre 2012 que le Front Al-Nosra faisait « du bon boulot » en Syrie ?
RépondreSupprimerC'est en vertu de cette doctrine que les puissances étrangères coalisées contre le dernier régime nationaliste arabe se répartissent cyniquement les rôles. A chacune sa partition. Dans son combat sans merci contre Damas, les combattants d'Al-Qaida peuvent ainsi compter sur leurs nombreux amis : la Turquie leur livre des armes, Israël soigne leurs blessés, le Qatar leur verse un chèque à la fin du mois, et le quotidien « Le Monde » les ferait presque passer pour des enfants de chœur. Quant à la « coalition internationale contre l'État islamique », sa crédibilité est à la mesure de son inaction remarquée lors de l'offensive jihadiste vers Palmyre, le sauf-conduit ainsi offert aux terroristes illustrant une fois encore la duplicité de l'antiterrorisme proclamé à Washington. Entre la poussée de « l'État islamique » sur l'axe Palmyre-Damas et celle du Front Al-Nosra sur l'axe Alep-Damas, le rêve des ennemis de Bachar Al-Assad aurait-il quelque chance de s'accomplir ?
Rien n'est moins sûr, et pour une raison fondamentale : il n'y a plus de guerre civile syrienne, mais un conflit international de grande ampleur. Sur le théâtre des opérations, deux forces principales sont en présence : les organisations jihadistes alimentées sans répit en recrues étrangères d'un côté, et les forces du régime syrien, soutenues par leurs alliés iraniens et libanais, de l'autre. Tout le reste n'est que littérature. Les distinctions ubuesques entre rebelles « modérés », « laïques », « islamistes » ou « jihadistes » projettent une fausse lumière sur une nébuleuse de groupes armés dont les contours sont flottants mais l'intention commune parfaitement claire : imposer par la force une idéologie obscurantiste. Les puissances occidentales et régionales le savent si bien qu'elles apportent leur concours au Front Al-Nosra, désormais accrédité comme successeur potentiel du régime à abattre, tout en s'interdisant de combattre « l'État islamique » lorsqu'il affronte l'armée syrienne.
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Certes, les chancelleries occidentales et leurs perroquets médiatiques ont longtemps accrédité l'illusion que la guerre civile syrienne opposait un régime sanguinaire à une opposition férue de démocratie. Mais si une telle opposition existait ailleurs que dans les salons des grands hôtels de Doha ou d'Ankara, ses parrains internationaux fonderaient sur elle tous leurs espoirs pour « l'après-Assad ». Or ce n'est pas le cas. L'adoubement officiel du Front Al-Nosra par la coalition internationale prétendument antiterroriste, en réalité, signifie une seule chose : dans l'esprit de ses brillants stratèges, rien ne vaut Al-Qaida pour faire tomber Damas. Entre les divers succédanés du terrorisme jihadiste et une opposition « off-shore » composée d'exilés impuissants, fussent-ils rémunérés par des fondations américaines ou adoubés par le Quai d'Orsay, la doctrine Fabius a tranché.
RépondreSupprimerTrès loin des représentations médiatiques accréditées par les idiots utiles de la « révolution syrienne », la réalité du conflit, c'est donc la guerre impitoyable que se livrent un conglomérat terroriste alimenté sans limite par les pays les plus riches de la planète et une armée nationale fondée sur la conscription qui défend son pays contre l'invasion étrangère. Loin d'être une guerre civile, cet affrontement sans merci est un conflit international atypique de grande ampleur. Investissant l'espace virtuel du cyberjihad, Al-Qaida avait fait de la résonance planétaire de son action et de sa doctrine une arme redoutable. Depuis 2011, ses avatars successifs en Syrie ont accueilli depuis les cinq continents un flux incessant de combattants sectaires et fanatisés, avides d'en découdre avec les mécréants et les apostats.
Or cette internationalisation du conflit par une nébuleuse jihadiste capable de réunir 40 000 combattants étrangers a provoqué en retour l'internationalisation de la défense du régime syrien. Non seulement la Syrie multiconfessionnelle soudée autour du régime baassiste bénéficie de l'aide financière iranienne, des livraisons d'armes russes et de l'appui des combattants du Hezbollah libanais, mais 10 000 volontaires iraniens, irakiens et afghans sont attendus pour participer à la défense de la capitale syrienne. Internationalisation contre internationalisation, la riposte des forces loyalistes et de leurs alliés risque d'être à la mesure des moyens colossaux dont disposent, grâce à l'aide occidentale et saoudienne, les nouveaux amis de Laurent Fabius. Face à cette réalité, les vaticinations récurrentes des intellectuels parisiens sur la « révolution syrienne » font alors figure de discussions byzantines sur le sexe des anges.
http://fr.sott.net/article/25898-Doctrine-Fabius-du-bon-usage-du-terrorisme
Ministre français de l'économie "Dire Straits", "Pire que n'importe qui peut l'imaginer", NSA câble révèle une fuite
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 29/06/2015 21:55-0400
Plus tôt aujourd'hui Wikileaks a publié un nouveau lot de NSA intercepte dont un en particulier se démarque : une communication interceptée qui révèle que, alors ministre des Finances français Pierre Moscovici estime que la situation économique française était beaucoup plus grave, à partir de la mi-2012, perçu à l'origine.
”Plus précisément, Moscovici qui a servi comme ministre des Finances français jusqu'en 2014, puis est devenu commissaire européen économiques et finances, fiscalité et douane, utilisé un langage très coloré, c'est-à-dire, la situation économique Français était «pire que n'importe qui [puisse] imaginer et des mesures drastiques [seraient] doivent être prises au cours des deux prochaines années ".
"Naturellement, aucune des mesures drastiques ont été prises. En fait, pas du tout mesures parce que grâce à de la BCE "whatever it takes" 2012 intervention et QE ultérieur, a poussé les rendements Français à enregistrer des niveaux faibles, rendant la nécessité d'une réforme théorique (à la Grèce, jusqu'à ce que le cirque tout a explosé).
Il remarque sur la situation avec l'industrie automobile est plus critique que d'un complément de chômage avant la retraite dite AER, qui il pensait aussi que n'aurait pas eu de graves répercussions sur les élections (alors que le sénateur Bourquin pensé serait ont poussé les électeurs d'extrême droite Front National).
Conclusion de Moscovici était que "la situation est désastreuse", bien que le ministre des Finances a ignoré des avertissements que sans un « supplément de chômage avant la retraite dite l'AER... le parti socialiste au pouvoir aura une période difficile dans le bassin industriel du pays, avec les électeurs votant pour la Front National de la droite. »
Moscovici a exprimé son désaccord. Avance rapide 3 ans, et non seulement le chômage français vient de frapper une haute de tous les temps en confirmant que la situation économique n'a en effet jamais été plus désastreuse...
- voir graphique sur site -
... mais le favori pour le prochain président Français n'est autre que Marine Le Pen du Front National de, qui sera sans doute saisir cette note comme autre preuve de la terrible situation économique du pays et exploiter encore plus à son avantage et ajouter encore plus de carburant pour le feu de Frexit. Pour rappel, Le Pen a maintenant préfère se faire appeler Madame Frexit parce qu'elle a mis en garde la semaine dernière, quand elle devient le Président, à moins que la zone euro cède à ses exigences, la France sera le prochain pays sur le projet monétaire effectivement fin à la zone euro. Pour en savoir plus, lire "discute de Forget, « Madame Frexit » dit France est suivante : Français présidentielle Frontrunner veut de « Failed » Euro."
Voici le point d'intersection (lien):
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Le ministre des Finances Français dit économie dans une situation désespérée, prédit deux atroces années à venir (TS / / SI / / NF) (TS / / SI / / NF) Français la situation économique est pire que n'importe qui peut imaginer et des mesures drastiques devront être prises dans les deux prochaines années, selon le ministre du commerce m. Pierre Moscovici, économie et finances.
RépondreSupprimerLe 19 juillet, Moscovici, sous pression pour rétablir un complément de chômage préretraite dite de l'are, a averti que la situation est désastreuse. Après avoir appris qu'il n'y a pas de fonds disponibles pour l'are, le sénateur Français Martial Bourquin a averti Moscovici que sans le programme AER le parti socialiste aura une période difficile dans le bassin industriel du pays, les électeurs en ce qui concerne le Front National de droite Moscovici a exprimé son désaccord, affirmant que l'incapacité à rétablir l'AER aura aucune incidence sur le plan électoral, d'ailleurs, la situation avec chancelante constructeur automobile PSA Peugeot Citroën est plus importante que l'AER.
(Commentaire : PSA a annoncé son intention de fermer des usines d'assemblage et de licencier quelque 8 000 travailleurs.)
"Moscovici a prévenu que le budget 2013 ne va pas être un « budget de bonnes nouvelles », avec le gouvernement qui ont besoin de trouver au moins 33 milliards d'euros supplémentaires ($ 39,9 milliards). Ni 2014 sera une bonne année. Bourquin a persisté, mise en garde que le parti socialiste se trouvera dans une situation semblable à celle du socialiste Président espagnol Zapatero ancien, qui a été largement critiquée pour sa gestion de la situation de la dette de son pays. Moscovici a répliqué qu'il n'était pas Zapatero dont le gouvernement Français devrait émuler le comportement, mais plutôt social-démocrate ancien chancelier allemand Gerhard Schroeder.
(Commentaire : Schroeder, chancelier de 1998 à 2005, a été largement crédité d'aider à restaurer la compétitivité allemande. Il a favorisé transfert de mesures d'austérité pure à des mesures qui encouragent la croissance économique et préconise une politique commune en matière financière.)
Non conventionnelles
Français diplomatique
http://www.zerohedge.com/news/2015-06-29/french-economy-dire-straits-worse-anyone-can-imagine-leaked-nsa-cable-reveals
Choc des civilisations : cui bono ?
RépondreSupprimerNicolas Bourgoin
lun., 29 juin 2015 19:05 UTC
Le mot est lancé et il a le mérite de la clarté. Manuel Valls qui avait réfuté l'expression très connotée de « guerre de civilisation » face au « terrorisme » à propos des attentats de Charlie Hebdo, vient de sauter le pas après celui de Saint-Quentin-Fallavier. « Nous ne pouvons pas perdre cette guerre parce que c'est au fond une guerre de civilisation. C'est notre société, notre civilisation, nos valeurs que nous défendons », a déclaré le Premier ministre lors de l'émission Le Grand Rendez-vous d'Europe 1-Le Monde-iTELE.
Ce choix sémantique, dans lequel la droite a lu la validation de ses thèses, fait référence au modèle néoconservateur qui fut celui de l'administration Bush dans ses heures les plus sombres. Il justifie la guerre contre le terrorisme à l'extérieur de nos frontières, les lois liberticides et discriminatoires à l'intérieur, alimente au passage le mythe d'une cinquième colonne tout en confortant les préjugés islamophobe d'une part (grandissante) de la population. Et, hasard de calendrier, le tout au moment même où l'oligarchie européenne porte le coup de grâce à la Grèce coupable de vouloir choisir démocratiquement son destin. Le loup solitaire ne pouvait pas mieux tomber pour, une nouvelle fois, faire diversion.
Le scénario est désormais rodé : des jeunes radicalisés, en contact direct ou indirect avec la filière djihadiste syrienne, commettent un attentat. L'évènement est repris en boucle par les médias qui jouent habilement sur les peurs et les émotions, relaient les discours alarmistes des politiques et préparent l'opinion à un énième tour de vis pénal et policier. Comme les agressions de Bruxelles, de Créteil, de Toulouse ou de Charlie Hebdo, celle de l'Isère ne fait pas exception. Les détails sordides de l'affaire (envoi d'un selfie avec la tête de la victime décapitée) de peu d'intérêt pour en comprendre les enjeux, ont fait la une des journaux. Dans ce climat anxiogène, les propos de Bernard Cazeneuve jugeant que la menace terroriste était « extrêmement élevée » ou ceux de Manuel Valls estimant que la France n'avait « jamais fait face à une telle menace » ont reçu l'assentiment de l'opinion des français interrogés qui sont à 85 % à avoir le même avis. Nulle difficulté pour justifier ensuite le coût financier des guerres menées au Mali ou en Irak, et celui des mesures antiterroristes mises en place après les attentats de janvier dernier qui atteint près d'un milliard d'euros. Cette nouvelle agression tombe aussi à pic pour faire taire les voix critiques à l'égard de la très liberticide loi sur le renseignement et pourquoi pas prendre de nouvelles mesures comme le préconise la droite. Mais rien de surprenant, la quasi-totalité des lois antiterroristes ont été votées en réaction à des attentats, démontrant a posteriori l'inanité de cette fuite en avant.
Le Choc des civilisations, idéologie des élites mondialistes
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Inutiles pour contenir le risque terroriste, les mesures prises par les gouvernements sont en revanche efficaces pour renforcer le système de domination en réduisant les libertés publiques et durcir la surveillance ou le contrôle des citoyens. Efficaces aussi pour faire diversion aux vrais problèmes économiques et sociaux en agitant la menace de l'ennemi intérieur socio-ethnique. Effet d'une accélération de l'histoire, Manuel Valls a sauté le pas en parlant pour la première fois de guerre de civilisation, faisant référence à la fameuse théorie britannique remise au goût du jour par Samuel Huntington au début des années 1990. Prenant acte de la décomposition de l'Union Soviétique, celle-ci considère que le conflit civilisationnel fondé sur le substrat religieux s'est substitué aux clivages idéologiques qui organisaient les rapports géopolitiques entre l'Est et l'Ouest. Conséquence de la chute du communisme, la civilisation occidentale serait désormais menacée le réveil d'un Islam radical et conquérant. Nouvelle idéologie dominante des élites mondialistes, cette théorie néoconservatrice a servi de justificatif idéologique aux guerres menées par l'Empire contre les peuples d'Orient catastrophiques pour les populations des parties en présence mais hautement bénéfiques pour l'oligarchie. Prophétie autocréatrice, elle a alimenté la menace même qu'elle prétendait combattre, la destruction militaire de pays comme l'Irak ou la Lybie, la déstabilisation en sous-main de la Syrie provoquant une montée en force du fondamentalisme djihadiste et justifiant en retour de nouvelles interventions militarisées et mesures antiterroristes.
RépondreSupprimerMontée en force de l'islamophobie
Sur le front intérieur, le modèle néoconservateur fait du musulman un opposant de fait aux valeurs de la civilisation judéo-chrétienne. Le mythe de la « cinquième colonne islamiste » ou de l'ennemi intérieur socio-ethnique, repris en boucle par les médias, est partagé par l'essentiel de la classe politique à quelques voix dissidentes près. Il alimente un rejet de l'Islam de plus en plus sensible dans les sondages d'opinion et favorise les agressions contre les musulmans et leurs institutions en croissance continue. Avec près de 800 actes islamophobes déclarés en 2014 (en progression de 10 % par rapport à 2013) selon le dernier rapport du CCIF, la communauté musulmane est particulièrement ostracisée, surtout si l'on considère que 80 % des victimes renoncent à porter plainte. Ce rejet est alimenté par la médiatisation du terrorisme : dans le mois qui a suivi produit les attentats de Charlie Hebdo, plus de 150 actes islamophobes ont été enregistrés, soit 70 % de plus que l'année précédente à la même période. Signe d'un enracinement de l'islamophobie, on assiste à une véritable xénophobie d'État, plus de 70 % des discriminations anti-musulmanes recensées étant le fait d'institutions comme l'école, l'université ou les administrations, selon le rapport.
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Guerre des civilisations ou réconciliation nationale
RépondreSupprimerComme toutes les idéologies, la guerre des civilisations présente une image schématique et falsifiée du réel qui masque les enjeux fondamentaux. La vision binaire qu'elle propose (civilisation judéo-chrétienne contre Islam barbare et conquérant ou « civilisation humaine » contre « barbarie » comme dit Bernard Cazeneuve) est trompeuse car les premières victimes du terrorisme islamiste sont les musulmans eux-mêmes comme le montre l'exemple syrien. Faisant de l'Islam une menace par essence, elle empêche de comprendre les racines sociales, économiques et géopolitiques du terrorisme, pourtant le seul moyen de le faire reculer efficacement en évitant une fuite en avant aux coûts faramineux pour toutes les parties en présence. La mécanique du bouc émissaire sert avant tout les intérêts des dominants qui cherchent à diviser pour mieux régner. Cette évidence rappelle que la fonction même de l'idéologie est de protéger le système de domination : l'oligarchie a évidemment tout à perdre d'une lecture des événements qui mettrait en cause la domination occidentale, les prédations néo-coloniales et les effets déstabilisateurs de la mondialisation financière dont elle est partie prenante.
http://fr.sott.net/article/25897-Choc-des-civilisations-cui-bono
Quels sont les pays européens les plus exposés en cas de faillite de la Grèce ?
RépondreSupprimerpar Audrey Duperron
29 juin 2015
Entre 2004 et la fin de l’année 2014, la dette grecque est passée de 109% du PIB à 177% aujourd'hui.
Fin octobre 2014, la dette grecque s’élevait à un total de 321 milliards d’euros.
Ces dettes dues par les Grecs à divers pays et institutions, y compris la Banque centrale européenne, l'Union européenne, le FMI, mais aussi le Mécanisme européen de stabilité (MES) et la Banque de Grèce.
Les pays qui sont les plus exposés à une faillite de la Grèce sont les suivants :
Quels sont les pays européens les plus exposés à un défaut de la Grèce ?
(En milliards d'euros)
Allemagne 56.5
France 42.40
Italie 37.30
Espagne 24.8
Pays Bas 11.9
Belgique 7.2
Autriche 5.80
http://www.express.be/business/fr/economy/quels-sont-les-pays-europeens-les-plus-exposes-en-cas-de-faillite-de-la-grece/214301.htm
La Grèce va-t-elle devenir un nouveau Venezuela ? 10 choses à savoir
RépondreSupprimerpar Audrey Duperron
29 juin 2015
1. A la surprise générale, quelques heures après que le Premier ministre grec Alexis Tsipras est retourné à Athènes vendredi, au terme de plusieurs jours de discussions houleuses avec ses partenaires européens, il a annoncé la tenue d’un référendum le 5 juillet prochain pour permettre au peuple grecs de se prononcer sur le programme d'urgence européen (Même la propre équipe de négociation de Tsipras a pris connaissance de cette annonce via Twitter). Le Premier ministre est ensuite apparu une seconde fois à la télévision grecque pour annoncer l'introduction de contrôles de capitaux. Un concept que son ministre des Finances Yanis Varoufakis avait qualifié de contradictoire avec le concept d'union monétaire quelques heures plus tôt.
Capital controls within a monetary union are a contradiction in terms. The Greek government opposes the very concept.
— Yanis Varoufakis (@yanisvaroufakis) 28 Juin 2015
2. Quelques minutes plus tard, de longues files d'attente s’étaient déjà formées aux distributeurs automatiques de billets, dans les stations service et les supermarchés. La panique bancaire bat son plein et les gens se ruent sur leur épargne. Rien que samedi, les Grecs ont prélevé 1 milliard d’euros de leurs comptes bancaires… Une situation vénézuélienne, dit-on. Tout cela alors que la saison touristique vient d’être lancée officiellement…
3. Les roulements des forces de police ont été temporairement suspendus, afin de préserver le calme dans le pays
4. Tsipras a demandé à ses compatriotes de rester calmes et leur a assuré que leurs dépôts étaient en sécurité. Les banques sont fermées ce lundi et elles devraient l’être jusqu’au 6 juillet.
5. C’est la deuxième fois en moins de deux ans qu'un pays de la zone euro décide d’appliquer des contrôles de capitaux spécifiques. La dernière fois, c’était à Chypre en 2013. L'euro a depuis lors perdu 25% de sa valeur.
6. A partir de mardi, les Grecs seront autorisés à retirer un maximum de 60 euros par jour de leurs comptes. La Bourse d'Athènes restera fermée ce lundi.
7. Selon The Economist, les Grecs ont retiré 45 milliards d’euros de leurs comptes bancaires au cours des derniers mois pour conserver leur argent chez eux, ou le placer à l'étranger.
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8. Sur les marchés asiatiques, l'euro a été attaqué dès l'ouverture. La monnaie unique a perdu près de 1,5%. Cependant, certains analystes prévoient à nouveau une réévaluation du taux de change une fois que les Grecs auront quitté la zone euro.
RépondreSupprimer9. Tsipras a également indiqué qu’il avait sollicité une prolongation du programme d'urgence après avoir annoncé qu’il allait tenir un référendum. Cela permettrait à son pays d'éviter la faillite mardi s’il ne parvient pas à rembourser les 1,5 milliard d’euros dus au FMI. Cependant, selon le FMI, le problème est que le 5 Juillet, il ne pourra plus voter sur l'opportunité d'accepter les conditions d'un nouveau plan de sauvetage, parce que les conditions qui avaient été données ne seront plus valables à ce moment-là.
10. Deux scénarios possibles:
A. La Grèce stipule une période de contrôles de capitaux, couplée à une éventuelle restructuration des banques dans le cadre d'un nouveau paquet de mesures visant à alléger la dette grecque. La Grèce demeure dans la zone euro.
B. La Grèce quitte la zone euro:
Quels sont les pays européens les plus exposés à un défaut de la Grèce ?
(En milliards d'euros)
Allemagne 56.5
France 42.40
Italie 37.30
Espagne 24.8
Pays Bas 11.9
Belgique 7.2
Autriche 5.80
http://www.express.be/business/fr/economy/la-grece-sera-t-elle-un-nouveau-venezuela-10-choses-a-savoir/214304.htm
16 faits sur les ravages financiers énormes que nous voyons partout dans le monde
RépondreSupprimerPar Michael Snyder,
le 29 juin 2015
Comme nous entrons dans la seconde moitié de 2015, panique financière s'est emparée de la plus grande partie du globe. Le cours des actions se brisent en Chine, en Europe et aux États-Unis. La Grèce est sur le bord d'un défaut de l'historique, et Porto Rico et l'Ukraine sont les deux menace désormais par défaut sur leurs dettes s'ils ne reçoivent pas des concessions de leurs créanciers. Pas depuis la crise financière de 2008 a chaos financier tellement été déclenché à la fois. Serait-il possible que la grande crise financière 2015 a commencé ? Voici 16 faits sur la dévastation financier considérable qui est passe partout dans le monde en ce moment...
1. le lundi, le Dow Jones a chuté de 350 points. C'était la plus forte baisse d'un jour que nous avons vu en deux ans.
2. en Europe, les stocks obtenu absolument brisés. Indice DAX allemand a chuté de 3,6 %, et CAC 40 de la France a reculé de 3,7 %.
3. après la Grèce, l'Italie est considéré comme la nation plus financièrement troublée dans la zone euro, et lundi italiens stocks ont diminué de plus de 5 %.
4. grecs stocks étaient en baisse une étonnante 18 % lundi.
5. comme la semaine a commencé, nous avons assisté à la plus forte augmentation des écarts obligataires européens que nous avons vu en sept ans un jour.
6. actions chinoises ont déjà rencontré la définition officielle d'être dans un « bear market » – le Shanghai Composite est déjà baisse de plus de 20 % par le haut plus tôt cette année.
7. dans l'ensemble, cet accident de marché boursier chinois est le pire que nous avons assisté à 19 ans.
8. le lundi, Standard & Poors réduit la cote de crédit de la Grèce une fois de plus et a déclaré publiquement qu'il croit que la Grèce a maintenant 50 % de chances de quitter l'euro.
9. le mardi, la Grèce est prévue de faire un remboursement de prêt de 1,6 milliards d'euros. Un grec officiel a déjà déclaré que cela ne va pas se produire.
10. les banques grecques ont été totalement ferméet une limite quotidienne de retrait de cash de 60 euros a été créé. Personne ne sait quand cette limite sera levée.
11. le rendement sur 10 ans gouvernement grec obligations ont tourné au-delà de 15 pour cent.
12. investisseurs américains sont beaucoup plus exposées à la Grèce que la plupart des gens ne l'imaginent. Le New York Times explique...
Mais la question de ce qui arrive lorsque les marchés ne s'ouvrent pas est particulièrement aigue pour les investisseurs de fonds de couverture — y compris des sommités comme David Einhorn et John Paulson — qui ont collectivement versé plus de 10 milliards d'euros, soit $ 11 milliards, en obligations du gouvernement grec, la Banque les stocks et une flopée d'autres investissements.
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Par le biais de la fin de la semaine, Nicholas L. Papapolitis, juriste d'entreprise ici, travaillait autour de l'horloge, réconfortant et cajolant ses clients frénétiques hedge funds.
RépondreSupprimer« Les gens sont paniquer, » a déclaré M. Papapolitis, 32, son rouge yeux et sa voix rauque. « Ils ont fait quelques très grosses mises sur la Grèce ».
13. le gouverneur de Porto Rico a annoncé que les dettes que la petite île a accumulé sont «non exigible».
14. dans l'ensemble, le gouvernement de Porto Rico doit environ 72 milliards de dollars au reste du monde. Sans restructuration de la dette, il est inévitable que Puerto Rico sera par défaut. En fait, CNN affirme qu'il pourrait se produire à la fin de cet été.
15. l'Ukraine vient d'annoncer qu'il peut "suspendre les paiements de la dette" si leurs créanciers n'acceptent pas de prendre un "haircut" de 40 pour cent.
16. cette semaine la Banque des règlements internationaux vient de sortir un nouveau rapport qui dit que les banques centrales du monde entier sont "sans défense" pour arrêter la prochaine importante crise financière mondiale.
Sans aucun doute, nous sommes en retard pour une autre crise financière majeure. Partout sur la planète, les stocks sont massivement surévalués, et les marchés financiers ont devenu complètement déconnectés de la réalité économique. Et quand le prochain crash se produit, beaucoup croient que ce sera encore pire que ce que nous avons connu en 2008. Par exemple, il suffit de considérer les mots de Jim Rogers...
"Aux Etats-Unis, nous avons eu des ralentissements économiques tous les quatre à sept ans depuis le début de la République. Cela fait maintenant six ou sept ans depuis notre dernier problème de marché boursier. Nous sommes en retard pour un autre problème. »
Selon Rogers, taux d'intérêt bas causé d'augmenter sensiblement le cours des actions. Il croit que nombreux atouts sont un prix au-delà de leurs fondamentaux grâce à la politique monétaire ultra facile par la réserve fédérale. Nourris des partisans soutiennent de telles mesures sont bonnes pour les investisseurs, mais Rogers prend une position différente.
«La Fed pourrait nous dire nous n'avons pas à s'inquiéter et qu'une correction ou accident arrivera plus jamais. C'est des balivernes ! Lorsque cette mer artificielle de liquidité se termine, nous allons payer un prix terrible. En cas de problème économique prochain, ce sera bien pire parce que la dette est beaucoup plus élevée. »
Bien sûr, Rogers est loin d'être seul. Un article récent de Paul B. Farrell a exprimé des sentiments similaires...
Les 95 millions investisseurs américains courent un risque énorme. N'oubliez pas les pertes de $ 10 billions dans l'accident et de la récession de 2007-2009 ? Le $ 8 billions perdu après la chute de technologie point-com et la récession de 2000-2003 ? Il s'agit de la troisième grande récession du siècle. Oui, l'Amérique perdra encore des milliards.
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Surtout avec les prédictions morts à venir comme la correction du Dow 4 000 points de Mark Cook. Et avertissement de Grantham d' une chute de 50 % autour de la période électorale, avec un stock négatif renvoie par l'intermédiaire du premier mandat du prochain Président, au-delà de 2020. Commence bientôt.
RépondreSupprimerPourquoi l'Amérique est si vulnérable quand la prochaine récession frappe ? Simple : Cadeau pas cher-argent de la Fed est de tuer l'Amérique. Lorsque le ralentissement, correction, crash hits, Il comparera à l'écrasement de 2008. L'économiste met en garde: "le monde sera dans une position pourrie faire grand-chose à ce sujet. Ont rarement tant de grandes économies, étés tellement mal équipés pour gérer une récession,"quel que soit le déclencheur.
Choses ont été relativement calmes dans le monde de la finance pour si longtemps que beaucoup ont été aspirés dans un faux sentiment de sécurité.
Mais les déséquilibres sous-jacents ont toujours étaient là, et ils ont été s'aggrave au fil du temps.
Je crois que nous sommes rubrique dans un global financial collapse qui fera de ce qui s'est passé en 2008 ressembler à un pique-nique dimanche au moment où tout est dit et fait.
Annulation de la dette des niveaux courent les sommets, grandes banques partout sur la planète ont été comportent plus téméraire que jamaiset les marchés financiers sont absolument apprêté pour un grave accident.
J'espère que choses seront calment un peu comme le reste de cette semaine se déroule, mais je ne compterais pas sur elle.
Nous sommes entrés dans un territoire inexploré, et ce qui vient après va surprendre le monde entier.
http://theeconomiccollapseblog.com/archives/16-facts-about-the-tremendous-financial-devastation-that-we-are-seeing-all-over-the-world
5 techniques d’espionnage utilisées par les services de renseignement
RépondreSupprimerpar Arnaud Lefebvre
28 juin 2015
Dans le Figaro, Eric Denécé, chercheur spécialiste du renseignement qui dirige le Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), livre 5 techniques d’espionnage utilisées par les services de renseignements des pays et principalement par des Etats-Unis.
Dans un premier temps, il s’agit déterminer les méthodes de communication de la partie que l’on espionne, explique le spécialiste qui précise qu’il peut s’agir d’une personne, d’une organisation ou d’une cible militaire. L’espion devra identifier si cette communication se fait par courrier électronique ou par voie téléphonique sur plusieurs appareils.
1. L'interception des communications sous-marines et satellitaires
Eric Denécé explique que l’on dispose des « bretelles », des grandes pinces sur le câblage sous-marin qui vont intercepter les communications. Toutefois, ces câbles sous-marins sont composés d’une multitude de fils associés à différents destinataires qu’il faudra identifier. Les liaisons satellitaires entrantes et sortantes sont également piratées.
2. L’utilisation d’un mouchard informatique
L’utilisation actuelle des dispositifs mobiles impliquent que l’on ait également recours à Internet pour l’espionnage. Ainsi, on pourra pirater un dispositif en envoyant à l’autre partie un lien qui comprend un logiciel d’espionnage sur lequel elle cliquera et qui s’installera automatiquement sur sa machine. Pour le piratage du téléphone mobile d’un responsable politique, l’espion devra déterminer la fréquence, le fournisseur et le type de téléphone.
3. Le piratage du serveur
Des autocommutateurs téléphoniques tels que le PABX et l’IPBX permettent d’intercepter les communications. Il s’agit d’une méthode qui offre la possibilité de pirater l’ensemble des appels réalisés sur plusieurs lignes.
4. L’espionnage traditionnel sur le terrain
Une méthode plus traditionnelle consiste à placer un espion sur le terrain, explique l’expert. Pour l’espionnage industriel, le service de renseignement pourra envoyer un homme auprès de l’entreprise surveillée. Cette personne pourra également utiliser des techniques informatiques pour espionner sa cible. Les toits des ambassades sont également des niches pour espions, écrit Georges Malbrunot dans le Figaro. Un ancien directeur des renseignements américains en place dans la capitale française a expliqué que la NSA et la CIA utilisaient leurs hommes pour surveiller les ambassades avec des antennes et des micros disposés derrière des fenêtres factices d’immeubles situés à proximité ou sur les toits de celles-ci.
5. L’interception et le suivi des communications
Selon Eric Denécé, une autre technique d’espionnage consiste à écouter au hasard les communications de la partie visée, une méthode qui a porté ses fruits lorsque les Etats-Unis surveillaient Ben Laden. Il s’agit d’une technique qui implique que les renseignements déterminent au préalable la personne qu’ils souhaitent espionner dans un lieu donné, délimité de manière précise.
http://www.express.be/sectors/fr/ict/5-techniques-despionnage-utilisees-par-les-services-de-renseignement/214288.htm
La jeunesse américaine d'est prêt pour la Conscription ?
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 29/06/2015 22:00-0400
Rédigé par Jay Johnson, posté à SputnikNews.com,
Le brillant avenir que l'Amérique avait une fois est tout sauf une note de page dans les livres d'histoire maintenant. Un nombre record pas au marché du travail, n'a pas les politiques étrangères et querelles domestiques est la nouvelle normalité. Et comment est le Brain-Trust dans MS va pour résoudre ces problèmes ? Service National pour tous les 18 - 28 ans !
Partout au pays, les gens sont souriant et riant. La seconde guerre mondiale venait de s'achever et Amérique soudainement retrouvé lui-même pour être la capitale de la fabrication du monde. Il y avait beaucoup d'emplois pour l'homme moyen et l'avenir est lumineux, même si vous n'avez pas un diplôme d'études collégiales. En fait, pas beaucoup de gens avait un diplôme, et encore, pour ceux qui n'ont pas, ils ont toujours pu acheter une voiture, une maison, prendre plusieurs semaines de vacances par an et toujours être en mesure d'avoir des aliments sur la table. Même si c'était la nouvelle normale à l'époque, les nouvelle normalité d'aujourd'hui est tout autre chose.
Aujourd'hui dans l'Amérique, il y a près de 50 millions de personnes vivant dans la pauvreté et il n'y a plus de 100 millions de personnes qui obtiennent l'argent du gouvernement fédéral chaque mois. Alors que la classe moyenne continue à se désintégrer, la pauvreté est montée à des niveaux sans précédent. Même si le marché boursier a été mise niveau record après record atteint, le montant de la colère et la frustration bouillante juste sous la surface de notre nation grandit avec chaque jour qui passe.
Comme un exemple d'à quel point mauvais hors joe sixpack est de nos jours, le Wall Street Journal note que — « seulement 38 % dit qu'ils pourraient couvrir une facture de réparation de 500 $ ou d'une salle d'urgence de $ 1 000 visite grâce à des fonds de leurs comptes bancaires. » Une personne citée dans cet article dit: « une forte majorité d'Américains disent qu'ils ont un budget des ménages, mais trop peu ont la capacité de couvrir les dépenses en dehors de leur budget sans s'endetter ou se tourner vers la famille et les amis de l'aide. » Sur dans cet article une étude souligne par ailleurs que: «... une facture inattendue causerait à 26 % réduire les dépenses ailleurs, tandis que 16 % emprunteraient de famille ou entre amis, et 12 % mettrait les dépenses sur une carte de crédit. Le reste ne savait ce qu'ils feraient ou prendraient d'autres arrangements. » Fondamentalement, les gens n'ont pas d'argent. Mais comment cela peut-il être ? N'a pas Obama sauvé l'économie américaine ? N'est pas le taux de chômage officiel près de 5 1/2 % ?
(suite en dessous:)
Pour répondre à cette question, Jim Clifton sur à Gallup a écrit — "si vous, un membre de la famille ou n'importe qui est au chômage et a par la suite renoncé à trouver un emploi — si vous êtes si désespérément de travail que vous avez arrêté de regarder au cours des quatre dernières semaines, le ministère du travail ne vous compte pas comme chômeurs. C'est vrai. Pendant que vous êtes comme chômeurs comme on peut éventuellement être et tragiquement peut jamais trouver travail encore une fois, vous ne sont pas comptés dans la figure, sans relâche, nous voyons dans les médias — actuellement 5,6 %. À l'heure actuelle, autant que 30 millions d'Américains sont soit au chômage ou sous-employés sévèrement. Trust me, la grande majorité d'entre eux ne jetant parties de porter un toast "falling" chômage. » Il continue à noter une autre raison derrière ces chiffres trompeurs — "dire que vous êtes un ingénieur hors-travail ou travailleur de la santé ou ouvrier gestionnaire de vente au détail : Si vous effectuez un minimum d'une heure de travail par semaine et sont payés au moins 20 $ — peut-être que quelqu'un vous rémunère pour tondre leur pelouse — vous n'êtes pas officiellement comptés comme chômeurs déclarés très 5,6 %. » Mais, il ne s'arrête pas là. Il énumère la troisième raison — «.. ces travaillent à temps partiel, mais qui veulent à plein temps de travail. Si vous avez un diplôme en chimie ou mathématiques et travaillent à temps partiel 10 heures parce que c'est tout vous pouvez trouver — en d'autres termes, vous êtes gravement sous-employés — le gouvernement ne compte pas vous 5.6 %. » Il résume son article en disant: « le taux de chômage officiel, cruellement surplombant la souffrance de la longue durée et souvent chômeurs ainsi que le tristement sous-employés, revient à un énorme mensonge. »
RépondreSupprimerDonc, là vous l'avez. La récupération d'Obama est une grosse arnaque. Propagande, diront certains. Une façade masquant la plaie béante sous la surface de la société polie. Mais en fait, il est possible de voir cela en regardant juste les manchettes au cours des dernières années — « cinq adolescents ont été arrêtés lors d'une bagarre de 600 personnes ont éclaté dans les stationnement d'une salle de cinéma en Floride dans la nuit de Noël » ou, « Des centaines de corbeille ados mall dans sauvage flash mob ». En fait, la liste s'allonge encore et. En même temps ce qui aurait été un énorme point de parler dans le circuit de médias est juste devenu article verso. Donc, avec le taux de chômage jeunes montent en flèche, de nombreux fonctionnaires sont demandent ce qui peut être fait. Pas nécessairement de fournir travail - mais de créer une soupape de sécurité pour la société. Et il semble que la réponse à cette question — « service National pour tous les jeunes de 18 à 28 ans ".
C'est vrai. On l'appelle service national. Pas le projet, ou conscription ou tout autre mot qui aurait une connotation négative. Service national ! Pour votre devoir patriotique ! Examen national a abordé cette question quand il a écrit
"Nécessitent pratiquement tous les jeunes américains — la génération millénaire civiques — à complète une année de service par le biais de programmes tels que Teach pour l'Amérique, AmeriCorps, le Corps de la paix ou l'armée américaine et deux choses se produira :
(suite en dessous:)
1. pratiquement toutes les familles américaines vont devenir intimement investis dans les plus grands défis de la nation, y compris la pauvreté, l'éducation, l'inégalité des revenus et place de l'Amérique dans un monde en feu.
RépondreSupprimer2. militaire de recrutement se lèveront pour répondre aux menaces posées par ISIS et autres réseaux terroristes, donner aux gens plus de peau dans un jeu très dangereux. »
Donc, là vous l'avez. Au lieu de créer de vrais emplois et à la reconstruction de l'Amérique et en employant une utilisation habile de la langue pour ne pas l'appeler ce qu'il est vraiment — forcés forcés, le Brain-Trust dans MS va envelopper le drapeau autour de plus n'a pas de politiques étrangères pour s'assurer que tout le monde souffre. Tout comme le statu Quo a chanté dans cette chanson: "vacances dans un pays étranger, l'oncle Sam fait du mieux qu'il peut. Vous êtes dans l'armée maintenant, oh-oo-oh que vous êtes dans l'armée maintenant. Maintenant, vous rappelez-vous ce que dit l'homme de projet, rien à faire toute la journée, mais rester au lit. You're in the army now, oh-oo-oh que vous êtes dans l'armée maintenant."
Alors, que pensez-vous, « Sont la jeunesse américaine prête à la conscription ? »
http://www.zerohedge.com/news/2015-06-29/american-youth-ready-conscription
UE: les selfies devant les monuments historiques bientôt interdits ?
RépondreSupprimer16:27 29.06.2015
Les touristes se rendant dans les pays de l'UE pourraient bientôt devoir payer une amende s’ils prennent des photos sans permis spécial devant la Tour Eiffel ou d'autres monuments européens célèbres.
Chaque jour, des centaines de milliers de touristes prennent des « selfies » (autoportraits pris au moyen d'un téléphone portable) devant les monuments de tous les pays du monde. Cependant, les fonctionnaires de l'UE souhaitent priver les gens du droit de se photographier, par exemple, devant la Tour Eiffel à Paris ou la fontaine de Trevi à Rome, dans le cadre d'un nouvel acte législatif qui pourrait être bientôt adopté, rapporte le quotidien britannique The Daily Mail.
Tour Eiffel, le lieu préféré des amateurs de selfiesLa loi vise essentiellement les photographies commerciales. Cependant, certains redoutent que ces interdictions touchent également les touristes, qui seront obligés dans ce cas de payer une amende ou même d'assumer une responsabilité pénale en cas de publication de ces photos sur les réseaux sociaux. Selon les fonctionnaires bruxellois, de tels cas relèvent de la violation du droit d'auteur.
Cependant, photographes et défenseurs des droits de l'homme ne comptent pas baisser les bras.
"Exiger une autorisation pour la prise de photos de chaque bâtiment de l'UE est irréel", s'indignent les représentants de l'association des photographes Freelens.
La célèbre encyclopédie en ligne Wikipédia envisage de publier sur Internet des photos prises par des usagers ordinaires afin d'illustrer le caractère inepte de cette interdiction
http://fr.sputniknews.com/international/20150629/1016769453.html