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jeudi 21 mars 2024

Réflexions sur l'initiative suisse 🇨🇭 sur les rentes (AVS)... pas seulement pour les Suisses

 

57 commentaires:

  1. Réflexions sur l'initiative suisse 🇨🇭 sur les rentes (AVS)... pas seulement pour les Suisses


    20.03.2024
    www.kla.tv/28527


    Information importante :

    Le vote qui a donné lieu à cette émission a certes déjà eu lieu. Mais la problématique écrite par Anni Sasek est toujours d'actualité. Nous ne voulons pas vous en priver et diffusons donc cette émission également en français.

    Bonjour, chers amis !

    Une fois de plus, une votation fédérale est prévue en Suisse. Il ne m'est pas facile de déterminer ce que je dois voter. Il y est question de l'AVS - ce qui signifie prévoyance vieillesse, ou retraite, comme on le dit en Allemagne. Il s'agit d'une treizième pension mensuelle qui doit être versée, et ce « pour une meilleure vie dans la vieillesse ». Il y a encore une autre votation, intitulée « Pour une prévoyance vieillesse sûre », qui concerne le relèvement de l'âge de la retraite.

    Qu'est-ce que je dois voter ? - OUI ou NON ? - les deux semblent en quelque sorte évidents.

    Ah ! heureusement ! J'ai encore reçu du courrier : Quoi ?! Du courrier personnel pour moi, de l'ancienne conseillère fédérale Doris Leuthard et d'Adolf Ogidu, un autre ancien conseiller fédéral. N'était-il pas conseiller fédéral quand j'étais toute jeune ? On peut y lire : « Appel urgent pour la protection de notre AVS. Non à la 13e rente AVS !!...» Suis-je une privilégiée, pour obtenir des recommandations vocales de la part de personnalités célèbres ? Oh non, probablement pas - c'est certainement adressé à toute la population suisse ! Il semble donc qu'il s'agisse de quelque chose de très important.
    Et maintenant, je dois quand même expliciter un peu :

    Ma première pensée, avant d'accepter aveuglément cette longue lettre d'avertissement et les appels à voter, a été en fait de savoir qui étaient ces conseillers fédéraux ? S'étaient-ils préoccupés du bien-être de la population durant leur mandat ? Étaient-ils de véritables représentants du peuple ou étaient-ils eux aussi dévoués aux FEM-économie-OMS, ONU et OTAN, comme nos conseillers fédéraux actuels ? Je me souviens de l'époque de Doris Leuthard, une Conseillère fédérale qui avait des liens forts avec le lobby de la téléphonie mobile. Il y a même des gens qui prétendent qu'elle a été nommée à sa position élevée par les entreprises de téléphonie mobile, et non par le peuple. C'est quand même un peu fort... je ne sais pas vraiment si c'est exact. Mais ce que je sais avec certitude, c'est qu'elle a autrefois donné l'ordre de tricher un peu avec les valeurs limites, en manipulant des valeurs par de nouvelles mesures ou quelque chose de similaire, afin de contourner l'opposition à la 5G.
    [www.kla.tv/13033 - Tricherie à l'Office fédéral de l'environnement]

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  2. C'était quel genre de décision ? Est-ce qu'elle était favorable pour le peuple ?
    Le conseiller fédéral Adolf Ogi, qu'est-ce qui a marqué son mandat ? Je me souviens d'une citation célèbre de lui : « Nous sommes entourés d'amis ». Est-ce que cela signifie en clair que la neutralité militaire ne devrait plus avoir une telle importance, en cette époque de progrès, et que la guerre ne serait plus un danger ? C'est ainsi qu'Ogi a fait avancer l'adhésion de la Suisse au programme de l'OTAN "Partenariat pour la paix" et a veillé à ce que des soldats suisses soient envoyés au Kosovo en 1999. Ou un autre de ses célèbres dictons : « Seckle statt chriege ». En français, cela signifie : « Faites plutôt du sport que de la guerre ! »

    Mais, pense-t-il vraiment qu'un citoyen suisse, allemand, autrichien ou américain ait jamais voulu partir volontairement à la guerre ? N'est-ce pas toujours ceux d'en haut, les gouvernants, qui ont vu la nécessité d'une guerre ? C'est évidemment un sujet difficile pour une mère au foyer. Mais pensez-vous vraiment que ce sont leurs propres frontières que les Américains ont dû défendre en Irak, en Afghanistan ou au Vietnam ? Ne s'agissait-il pas à chaque fois d'intérêts complètement différents ?

    [ www.kla.tv/12954219 Guerres américaines]
    [www.kla.tv/12954 La guerre du Vietnam - provocation, mensonges médiatiques et promesses non tenues]
    [www.kla.tv/10901 Manipulation lors de la guerre de Yougoslavie]
    [www.kla.tv/10275 La tradition des mensonges de guerre des présidents américains se poursuit sans entrave]
    [www.kla.tv/10662#t=1352 Signes distinctifs d'une pratique de conspiration/mensonges de guerre mis à jour]

    J'ai entendu de mes propres oreilles le président Obama admettre à l'époque au journal télévisé de la SRF qu'aucune arme nucléaire n'avait été trouvée en Irak... Mais c'était pourtant la vraie raison de la guerre. Ah! c'est seulement un million de personnes qui ont été tuées de manière cruelle! Ah! c'est seulement un pays qui a été contaminé et détruit par des munitions à l'uranium! Ce ne sont que d'innombrables bébés qui sont nés atrocement estropiés... [www.kla.tv/10611] etc. « Désolés - nous nous sommes trompés...» Sans aucune conséquence ! Seulement des profits ! Des profits de crise du lobby des armes, des profits de crise du complexe financier grâce à tous les crédits de reconstruction et des milliers d'autres choses ! Ou par exemple la guerre en Afghanistan : s'agissait-il d'une question de défense nationale ou de lutte contre le terrorisme ? Non, selon les initiés : Il s'agissait d'une guerre de la drogue, car le chef, le mollah Omar avait interdit la production d'opium en juillet 2000. L'Afghanistan est la source de 75% de l'héroïne du monde entier. La guerre a tranché en sa faveur - en 2002, les médias ont fait état d'une récolte record - plus importante que jamais ! Car les très riches font ainsi leurs affaires à coup de milliards sur le dos des gens...

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  3. Eh bien, Monsieur Ogi, aucun d'entre nous n'a jamais voulu la guerre ! Quel était donc cette lapalissade de leur part ? ( « Seckle statt chriege... »)

    Maintenant, je dois revenir au sujet : Dois-je, maintenant, dans cette situation, croire les anciens conseillers fédéraux et suivre cet appel pressant à voter NON à la 13e rente ?

    Bon, je me rends compte que ce n'est pas si simple, car la 2e révision de la loi sur l'AVS a aussi de grandes conséquences pour de nombreux Suisses : devoir travailler de plus en plus longtemps tout en percevant des pensions de plus en plus faibles.

    J'ai l'impression que je peux voter ce que je veux, ça m'atteint, parce qu'il y a de tout autres projets en cours...

    Chers amis, je crois qu'aujourd'hui je ne peux pas donner de consigne de vote, car là il y a des problèmes bien plus vastes. Il y a des problèmes plus vastes qui ne peuvent pas être résolus par un OUI ou par un NON.
    Mais avec quoi alors ? Nous devons apprendre à comprendre le contexte global et ne plus penser que notre père-État ne nous veut que du bien. Nous devons nous réveiller !

    Pourquoi l'AVS ne suffit plus ? Où vont tous ces fonds ? Où vont tous les bénéfices de crise des groupes pharmaceutiques ? Les entreprises pharmaceutiques Moderna et Pfizer, par exemple, ont engrangé plus de 100 milliards de dollars avec leurs vaccins Covid jusqu'en mars 2023. C'est 20 fois plus que le budget de l'Organisation mondiale de la santé pour les deux années 2020 et 2021.

    Nous, en revanche, nous versons chaque année environ 2,8 millions de francs à l'OMS. Dans les années 2020-22, il y a eu encore 17 millions de contributions volontaires supplémentaires. Et si les bénéfices colossaux des groupes pharmaceutiques servaient peut-être une fois à rembourser aux pays ces contributions obligatoires de l'OMS aux pays ? Car c'est bien l'OMS qui nous a imposé la vaccination. Mais non, non, les bénéfices ne reviennent pas, ils vont toujours dans la poche de quelques personnes privées. Et les dommages et effets secondaires causés par exemple par le scandale du vaccin Covid, les innombrables décès, les nombreux handicaps, les infarctus, les crises cardiaques, les myocardites, l'autisme chez les enfants, etc. La population finance tout cela elle-même, par exemple en payant des frais d'assurance maladie très élevés ou en puisant dans ses propres économies.

    En 2024 en Suisse une prime d'assurance maladie, par exemple, coûte en moyenne 360 francs environ par mois pour une seule personne ! Cela peut rapidement coûter entre 1 500 et 2 000 francs par mois pour une famille de taille moyenne. Je ne sais même plus comment nous avons fait pour nourrir notre famille de 13 personnes...

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  4. Et puis il y a les nouveaux contrats de plusieurs millions avec l'industrie pharmaceutique. pour les doses de vaccin des "prochaines plandémies", j'ai entendu parler de 6 milliards, en Allemagne... L'essentiel est que ce soit déjà payé - qu'on en ait besoin ou non, ce n'est pas si important... Comme à l'époque de la grippe porcine, où les gens ne venaient plus se faire vacciner. Les doses de vaccin restantes, d'une valeur de quelques millions de francs, ont alors dû être jetées... Vous voyez, tout cet argent manque à la caisse de pension AVS...

    Notons au passage qu'en Suisse, plus de 10 millions de doses de vaccin Covid ont dû être détruites pour cause de non-utilisation. Le coût total de ce gaspillage est estimé à au moins 270 millions de francs. Si on se réfère aux 2,4 millions de bénéficiaires de l'AVS (situation en 2021), ce serait déjà une belle somme pour chacun si elle était remboursée. Dans l'UE, ce sont 55 millions de doses de vaccin qui sont jetées. [https://www.dw.com/de/eu-vernichtet-millionen-dosen-corona-impfstoff/a-60794320] Et tout cela n'est qu'un petit exemple d'où se trouve une partie des fonds manquants de l'AVS.

    Poursuivons le calcul et prenons les paiements de cohésion (paiements compensatoires) que la Suisse verse à d'autres pays. Examinons cela de plus près : De 2007 à 2017, 1,3 milliard de francs ont été distribués pour le développement des pays de l'Est de l'UE. Cela représente l'équivalent de 130 millions de francs par an.

    Pourquoi payons-nous chaque année des sommes colossales pour l'UE, pour l'ONU et pour l'OMS ?

    Ensuite, il y a un autre sujet, à savoir les avortements. Il nous manque des milliers d'enfants, il y avait en 2022, selon les statistiques officielles plus de 11 000 enfants avortés chaque année (sans compter les cas non déclarés). Au cours des 20 dernières années, ce sont donc au minimum 220 000 personnes qui nous manquent dans le cadre du travail - au regard de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée - mais aussi dans le financement de l'AVS. Et tout cela avec la bénédiction du gouvernement. Là aussi, d'ailleurs, pensons à Doris Leuthard, elle qui s'est engagée en faveur de nouvelles lois sur la solution du délai. Aujourd'hui, tuer un enfant dans le ventre de sa mère n'est plus un meurtre. - l'enfant à naître a en effet été rebaptisé « tissu cellulaire ». Bientôt, selon la volonté de certaines militantes de "mon ventre m’appartient" , l'avortement après la naissance sera inscrit au programme. Avons-nous perdu la tête ?

    Je me souviens encore très bien de la façon dont on nous traitait « d'asociaux » à l'époque, avec notre famille nombreuse. Un jour, un professeur m'a reproché d'avoir autant de « gosses » alors que nous ne pouvions même pas payer les camps de ski, parce que nous avions demandé une réduction. Mais c'est sur nos enfants et leur classe d'âge que repose désormais la génération plus âgée des bénéficiaires de l'AVS d'aujourd'hui.

    Pourquoi avons-nous si peu de descendants ? En Suisse, c'est un pourcentage si faible par habitant. Et on enseigne aux enfants à l'école que c'est une chose noble de renoncer à avoir des enfants - pourquoi ? Parce que les enfants seraient les plus gros émetteurs de CO2 qui existent ? Qui publie de tels enseignements tordus et idiots ? C'est encore pire que le mensonge du pet des vaches ! Pourquoi les étrangers avec leur famille et leurs proches reçoivent-ils sans contrepartie plus d'argent des caisses sociales que nos personnes âgées, qui ont pourtant travaillé toute leur vie et cotisé pour leur vieillesse ? Une comparaison : un retraité suisse reçoit en moyenne 1 500 Fr. par mois, un requérant d'asile avec une épouse et deux enfants peut recevoir - toutes prestations confondues - jusqu'à 6 500 Fr.

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  5. de as.
    Sources / Liens :
    Adolf Ogi et l'OTAN
    https://de.wikipedia.org/wiki/Adolf_Ogi

    Motion de Luzi Stamm sur le retrait du programme "Partnership of Peace" de l'OTAN
    https://www.parlament.ch/de/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20143746

    Morts lors de la guerre en Irak
    https://kla.tv/12285

    https://de.wikipedia.org/wiki/Irakkrieg

    Prime moyenne d'assurance maladie en Suisse
    https://www.admin.ch/gov/de/start/dokumentation/medienmitteilungen.msg-id-97889.html

    Gaspillage de doses de vaccin
    https://www.swissinfo.ch/ger/wissen-technik/corona-covid-covax_die-grosse-verschwendung-von-impfstoffen/48379578

    Recettes de Pfizer et Moderna avec le vaccin Covid
    https://www.infosperber.ch/wirtschaft/konzerne/covid-impfstoffe-das-32-milliarden-dollar-geschenk/

    Versement à l'OMS
    https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/371360/WHO-BOS-PRP-2023.1-eng.pdf?sequence=1&isAllowed=y

    https://cdn.who.int/media/docs/default-source/ac-docs-2022-2023/assessed-contributions-overview-for-all-member-states-as-at-31-december-2021.pdf?sfvrsn=6ba87328_3&download=true

    En plus de sa contribution obligatoire, la Suisse a versé des contributions volontaires de base pour la période 2020-2022 :
    7,5 millions CHF à l'OMS
    5,05 millions de CHF au programme spécial de recherche et de formation sur les maladies tropicales (programme TDR)
    4,65 millions de CHF au programme spécial de l'OMS pour la recherche, le développement et la formation à la recherche dans le domaine de la reproduction humaine (programme HRP)
    Reproduction (programme HRP)
    https://www.eda.admin.ch/deza/de/home/partnerschaften/multilaterale-organisationen/uno-organisationen/who.html#

    Paiements de cohésion de la Suisse aux pays de l'est de l'UE :
    https://www.parlament.ch/de/services/news/Seiten/2021/20210930230951627194158159038_bsd254.aspx

    https://de.wikipedia.org/wiki/Schweizer_Beitrag_an_ausgew%C3%A4hlte_EU-Mitgliedstaaten

    Statistique officielle des avortements en Suisse
    https://www.bfs.admin.ch/bfs/de/home/statistiken/gesundheit.assetdetail.30489049.html

    Exposé d'Ivo Sasek à la 19e AZK : "L'ennemi n°1 de l’État : La pieuvre en habits d’État"
    www.kla.tv/27424

    https://www.kla.tv/fr

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  6. Au revoir Google. « Le capitalisme de surveillance »


    Par le Dr Joseph Mercola
    Recherche mondiale,
    21 mars 2024


    Début avril 2020, Mercola.com a délibérément empêché Google d'indexer nos articles et les dernières nouvelles de notre blog.

    Je vous encourage à rechercher la page de politique de confidentialité de chaque site pour voir s'ils utilisent les programmes Google Analytics ou Google Ad, et si c'est le cas, encouragez-les à arrêter.

    Presque tous les sites Web non majeurs utilisent le programme d'analyse « gratuit » de Google, ainsi que leurs plateformes publicitaires. Hélas, ces services ne sont pas réellement gratuits. En fin de compte, VOUS les payez avec vos données personnelles, car ce sont les produits que Google vend. Collectivement, tous ces sites volent une énorme quantité de vos informations privées.

    Les pouvoirs de Google font peser plusieurs menaces sur la société. Tout d’abord, il s’agit d’une agence de surveillance dotée de pouvoirs de surveillance importants mais cachés. C'est également une agence de censure ayant la capacité de restreindre ou de bloquer l'accès aux sites Web sur Internet, décidant ainsi de ce que les gens peuvent et ne peuvent pas voir.

    Google a également le pouvoir de manipuler l’opinion publique via les classements de recherche et d’autres moyens, et les changements de pensée qui en résultent sont à la fois rapides et énormes.

    - voir clip sur site -

    Goopocalypse Now de Goopocalypse Now ! sur Viméo .

    Début avril 2020, Mercola.com est devenu l'un des premiers sites Web à empêcher délibérément Google d'indexer nos articles et nos articles de blog d'actualité. La plupart d’entre vous savent que je m’inquiète depuis plusieurs années des capitalistes de la surveillance, menés par Google.

    En septembre 2017, j'ai discuté du partenariat de Google avec la National Alliance on Mental Illness et du fait que leur quiz d'évaluation de la dépression était en fait une escroquerie de promotion de médicaments parrainée par le fabricant de médicaments Eli Lilly. Peu importe la façon dont vous répondiez aux questions, vous étiez un candidat aux antidépresseurs.

    - voir clip sur site -

    OGLE HOME de Goopocalypse maintenant ! sur Viméo .

    Depuis lors, Google et d’autres entreprises technologiques ont obtenu un accès plus approfondi et plus large aux informations médicales personnelles des personnes, et la vente de ces données par Google à des tiers peut avoir des conséquences concrètes. Des primes d’assurance plus élevées ou un refus d’emploi ne sont que deux exemples évidents.

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  7. Google empêché d'interagir avec Mercola.com

    La plupart d'entre vous savent qu'à l'été 2019, Google nous a empêché d'apparaître dans toute recherche par mot clé à moins que notre nom ne soit également saisi dans la requête. Même si nous recevions toujours un trafic important de la part de personnes qui cherchaient très durement à trouver des articles sur Mercola via Google, nous avons finalement décidé d'empêcher Google d'explorer ou d'indexer mes articles ou mes blogs d'actualités. Nous avons également arrêté d'utiliser le programme Google Analytics en 2018.

    Ainsi, tout ce qui concerne Google a été supprimé de ce site, et j'espère que d'autres sites suivront. Je vous encourage à rechercher la page de politique de confidentialité de chaque site pour voir s'ils utilisent les programmes Google Analytics ou Google Ad, et si c'est le cas, encouragez-les à arrêter.

    Nous pouvons réussir sans les monopoles de surveillance, et les entreprises et les particuliers doivent s’unir pour faire tout ce qui est en leur pouvoir pour mettre fin à leur dangereux vol de vie privée et à leur exploitation de données.

    Comment vous payez pour l'utilisation par les entreprises d'analyses « gratuites »
    La majorité des sites Web utilisent le programme d'analyse « gratuit » de Google, ainsi que leurs plateformes publicitaires. Hélas, ces services ne sont pas réellement gratuits. En fin de compte, VOUS les payez avec vos données personnelles, car c'est le produit que Google transforme et vend à des tiers. Collectivement, tous ces sites volent une énorme quantité de vos informations privées.

    Google et ses tentacules de siphonnage de données pénètrent profondément dans votre vie quotidienne, collectant des données sur chaque mouvement que vous faites et chaque conversation que vous avez, que ce soit en ligne ou dans le monde réel.

    Même si vous désactivez le suivi de localisation sur votre téléphone, Google dispose de moyens de déterminer votre localisation en suivant les adresses des tours de téléphonie cellulaire à proximité auxquelles votre téléphone se connecte. C'est l'une des raisons pour lesquelles je vous encourage fortement à abandonner tous les téléphones Android et à utiliser un iPhone doté de meilleures politiques de confidentialité.

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  8. J'en ai discuté dans mon article de 2018, « Google — L'un des plus grands monopoles au monde ». Cet article comprend également une liste d'exemples du type de données collectées par Google, que vous en ayez connaissance ou non.

    Nos « libertés cognitives » sont en jeu

    - voir clip sur site -

    Comme détaillé dans « Le système de crédit social de Google déterminera-t-il votre avenir ? » Il existe maintenant des propositions suggérant que toutes ces données, en combinaison avec des systèmes d'analyse basés sur l'intelligence artificielle, pourraient être utilisées pour une « police prédictive », comme l'illustre le film « Minority Report » de 2002, où les auteurs présumés sont arrêtés avant qu'un crime ne soit réellement commis.

    Dans la conférence TED 2018 ci-dessus, Nita Farahany, juriste et bioéthicienne, discute des ramifications potentielles de la technologie de lecture des pensées, avertissant qu'une telle technologie pourrait facilement conduire à « une société dans laquelle les gens sont arrêtés simplement parce qu'ils pensent à commettre un crime ».

    Attention, Google prétendait avoir la capacité de lire vos pensées il y a dix ans. En 2010, Eric Schmidt, PDG de Google, se vantait : « Nous savons où vous êtes. Nous savons où vous étiez. Nous pouvons plus ou moins savoir à quoi vous pensez. 2

    Dix ans plus tard, les capacités de lecture d'esprit de Google ont connu une croissance exponentielle et se sont perfectionnées au point que leur IA peut prédire le moment exact où un adolescent ne se sent pas en sécurité, seul ou vulnérable, de sorte qu'une publicité pour un produit améliorant son image peuvent être placés devant eux sur l’écran à ce moment-là.

    Ceci et bien d’autres capacités terrifiantes sont détaillées dans le livre « The Age of Surveillance Capitalism », écrit par la psychologue sociale et professeure à Harvard Shoshana Zuboff. La vidéo ci-dessous présente une interview que j'ai réalisée avec elle sur ce sujet.

    - voir clip sur site -

    Dans sa conférence TED, Farahany évoque également les dangers d'un monde dans lequel « des intérêts privés vendent nos données cérébrales ». Elle pense que nous, en tant que communauté mondiale, avons besoin de lois protégeant nos droits à la liberté cognitive ; des lois qui protègent notre liberté de pensée et notre autodétermination.

    Dites au revoir à Google
    Au fil des années, je suis devenu extrêmement préoccupé par les efforts exponentiels d'exploration de données de Google et son infiltration dans tous les domaines imaginables de notre vie quotidienne, des soins de santé et du fitness à l'éducation et à la finance.

    citation d'éric schmidt

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  9. L’influence de Google est si vaste et si cachée que la plupart des gens n’ont tout simplement aucune idée à quel point ils sont réellement contrôlés. La plupart d’entre nous nieraient avec véhémence que quelque chose d’aussi simple que les résultats de recherche Google puisse nous inciter à réfléchir d’une certaine manière sur un sujet, mais la recherche montre clairement que ce type d’influence subliminale est profondément puissant.

    - voir clip sur site -

    Robert Epstein, Ph.D., qui a passé la dernière décennie de sa carrière professionnelle à dénoncer les pratiques manipulatrices et trompeuses de Google en tant que psychologue chercheur principal pour l'American Institute of Behavioral Research and Technology, a également démontré avec quelle facilité Google peut changer notre politique et paysage sociétal.

    Sans Google, le rêve des technocrates d’un gouvernement mondial unique ne se réaliserait probablement jamais, car il repose sur l’ingénierie sociale et l’intelligence artificielle. Google est un pionnier et un expert dans les deux domaines, et a la capacité de contrôler des populations entières. Comme l’a noté Epstein dans l’interview ci-dessus, Google représente trois menaces uniques pour la société :

    • Il s'agit d'une agence de surveillance dotée de pouvoirs de surveillance importants mais cachés : Recherche Google, Google Wallet, Google Docs, Gmail, Google Drive, YouTube - sont toutes des plates-formes de surveillance et, du point de vue de Google, la valeur de ces plates-formes réside dans leur capacité à glaner de très nombreuses informations. des données précises vous concernant en tant qu'individu. La plupart de ces plateformes proposent des services gratuits pour la simple raison que VOUS êtes le produit vendu à des tiers.

    • Il s'agit d'une agence de censure ayant la capacité de restreindre ou de bloquer l'accès aux sites Web sur Internet, décidant ainsi de ce que les gens peuvent ou ne peuvent pas voir. Si l’article 230 de la loi de 1996 sur la décence en matière de communication rend la liberté d’expression possible pour tous, il permet également à Google et à d’autres plateformes en ligne de filtrer et de censurer tout ce qu’ils veulent.

    Le problème le plus grave de ce type de censure sur Internet est que vous ne savez pas ce que vous ne savez pas. Si un certain type d’informations est supprimé de la recherche et que vous ne savez pas qu’elles devraient exister quelque part, vous ne les chercherez jamais. Et, lorsque vous recherchez des informations en ligne, comment savez-vous que certains sites Web ou pages ont été supprimés des résultats de recherche en premier lieu ? La réponse est non.

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  10. Par exemple, Google investit depuis longtemps dans les référentiels ADN et ajoute des informations ADN à nos profils. Selon Epstein, Google a repris le dépôt national d’ADN, mais les articles à ce sujet – qu’il a cités dans ses propres écrits – ont tous disparu.

    • Ils ont le pouvoir de manipuler l'opinion publique par le biais de classements de recherche et d'autres moyens, et les changements de pensée qui en résultent sont à la fois rapides et énormes. Par exemple, Epstein a démontré que Google a la capacité de modifier les préférences de vote des électeurs indécis de 48 % à 63 %, et le pouvoir de déterminer 25 % des élections mondiales. De plus, cette manipulation est totalement indétectable et intraçable.

    Les nombreuses raisons d'abandonner Google

    En tant qu'utilisateur, il existe de nombreuses raisons de supprimer votre vie de Google, notamment les suivantes :

    Problèmes de confidentialité : les services de Google, notamment la recherche, la messagerie électronique et les cartes, collectent de grandes quantités de données personnelles, qui peuvent inclure l'historique de navigation, les données de localisation, etc. Cette collection fait partie intégrante de leur modèle économique axé sur la publicité ciblée. D'autres problèmes de confidentialité sont les suivants :

    • Suivi de vos déplacements 24h/24 et 7j/7 : en 2022, quatre procureurs généraux ont poursuivi Google pour ses pratiques trompeuses en matière de collecte de données de localisation, car ils continuent de suivre les données de localisation même après que les utilisateurs ont désactivé le suivi de localisation. En suivant vos entrées d'agenda Google, combinées à vos données de localisation, Google sait également à quels événements vous avez assisté, quand et pendant combien de temps.

    • Votre webcam intégrée sur votre téléphone, tablette, ordinateur portable ou ordinateur est également accessible par diverses applications.

    • Toute une vie de preuves photographiques — Il y a vingt ans, les photos étaient une affaire privée, conservées dans des albums photo et exposées dans la maison. Aujourd'hui, la vie des gens est exposée au public en ligne et Google capture tout cela.

    Lorsqu'elles sont combinées avec un logiciel de reconnaissance faciale et d'autres applications technologiques d'identification, y compris des métadonnées détaillant l'heure et le lieu de chaque cliché, vos photos constituent un trésor d'informations privées.

    • Une vie de communications : Google conserve également tous les e-mails Gmail que vous avez envoyés, reçus et supprimés.

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  11. • Censure de votre courrier électronique : Google peut également censurer votre courrier électronique, et nous avons la preuve que cela se produit. Alors qu'environ 50 % de nos abonnés utilisent des comptes Gmail, le taux de livraison des comptes Gmail est la moitié de celui de tous les fournisseurs de messagerie comme ProtonMail – bien inférieur à celui de tout autre service de messagerie.

    Donc, si vous utilisez Gmail pour recevoir notre newsletter, veuillez changer immédiatement. Si vous utilisez Gmail, sachez qu'ils censurent votre boîte de réception et que vous ne vous en rendez peut-être même pas compte.

    • Fichiers et informations supprimés — Vous supprimez probablement des fichiers et des informations de temps en temps pour des raisons de sécurité, n'est-ce pas ? Vous pouvez décider de supprimer cette liste de mots de passe de votre téléphone, par exemple, au cas où vous la perdriez ou si elle était piratée. Eh bien, Google possède toujours toutes ces informations.

    Domination du marché et comportement monopolistique : la position dominante de Google dans les domaines de la recherche, de l'hébergement vidéo (via YouTube) et des systèmes d'exploitation mobiles (via Android) étouffe la concurrence, ce qui pourrait conduire à moins d'innovation et de choix pour les consommateurs.

    Sécurité des données — Bien que Google affirme avoir mis en place des mesures de sécurité strictes, aucun service n'est à l'abri des violations de données ou des failles de sécurité. Compte tenu de la grande quantité de données personnelles collectées par Google, une violation de données pourrait être potentiellement dévastatrice.

    Effets de chambre d'écho et de bulle de filtre — Les résultats de recherche et d'actualités personnalisés de Google peuvent créer une « bulle de filtre », dans laquelle les utilisateurs sont plus susceptibles de voir des informations qui correspondent à leur comportement passé, limitant potentiellement l'exposition à des points de vue différents et conduisant à un effet de chambre d'écho.

    Dépendance et verrouillage des données — S'appuyer fortement sur l'écosystème de Google peut conduire à une forme de verrouillage, où le passage à d'autres services devient difficile en raison des grandes quantités de données et de l'intégration au sein des services de Google. Pour éviter cela, diversifiez vos prestataires.

    Le prochain système de crédit social — La capacité de surveiller et de suivre toutes les mesures imaginables, de censurer et de bloquer l'accès à l'information, ainsi que la capacité de manipuler les opinions, font également de Google une ressource inestimable pour le système de crédit social prévu, et plus ils ont d'informations sur vous. , plus ils peuvent vous manipuler facilement.

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  12. Voici comment dire au revoir à Google aujourd'hui

    Si vous êtes préoccupé par les pratiques de vol de données de Google, il est temps d'arrêter d'utiliser les services Google. Bien sûr, Google couvre la commodité, mais cela ne suffit pas à éclipser ses nombreux maux.

    Si vous êtes prêt à protéger votre vie privée et à vous libérer de la manipulation des monopoles Internet, voici quelques mesures de base que vous pouvez prendre. Assurez-vous également de partager ces conseils avec votre famille et vos amis.

    Remplacez votre navigateur : désinstallez Google Chrome et utilisez plutôt Brave ou Opera. Tout ce que vous faites sur Chrome est surveillé, y compris les frappes au clavier et chaque page Web que vous avez visitée. Brave est une excellente alternative qui prend la confidentialité au sérieux.

    Changez de moteur de recherche : arrêtez d'utiliser les moteurs de recherche Google ou toute extension de Google, telle que Bing ou Yahoo, qui tirent tous deux des résultats de recherche de Google. Utilisez plutôt un moteur de recherche par défaut qui offre la confidentialité, tel que Presearch, Startpage, DuckDuckGo, Qwant et bien d'autres.

    Utilisez une messagerie sécurisée — Fermez votre compte Gmail et passez à un service de messagerie sécurisé comme ProtonMail. Si vous avez des enfants, ne transférez pas leur compte Google étudiant vers un compte personnel une fois qu'ils ont quitté l'école.

    Passez à un service de partage de documents sécurisé : abandonnez Google Docs et utilisez une autre alternative telle que Zoho Office, Etherpad, CryptPad, OnlyOffice ou Nuclino, tous recommandés par NordVPN. 3

    Supprimez toutes les applications Google de votre téléphone et purgez le matériel Google. Mieux encore, procurez-vous un téléphone dégoogler. Plusieurs sociétés les proposent désormais, dont Above Phone.

    Évitez les sites Web qui utilisent Google Analytics : pour ce faire, vous devrez consulter la politique de confidentialité du site Web et rechercher « Google ». Les sites Web sont tenus de divulguer s’ils utilisent un outil de surveillance tiers. S'ils utilisent Google Analytics, demandez-leur de changer !

    Utilisez un système de messagerie sécurisé — Pour garder vos communications privées privées, utilisez un outil de messagerie qui fournit un cryptage de bout en bout, tel que Signal.

    Utilisez un réseau privé virtuel (VPN) tel que NordVPN ou Strong VPN – C'est indispensable si vous cherchez à préserver votre confidentialité en ligne.

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  13. N'utilisez pas d'appareils Google Home dans votre maison ou votre appartement : ces appareils enregistrent tout ce qui se passe dans votre maison, à la fois la parole et les sons tels que le brossage des dents et l'eau bouillante, même lorsqu'ils semblent inactifs, et renvoient ces informations à Google. Il en va de même pour le thermostat domestique Nest de Google et Alexa d'Amazon.

    N'utilisez pas de téléphone portable Android, car il appartient à Google.

    Oubliez Siri, qui tire toutes ses réponses de Google.

    N'utilisez pas Fitbit, car il a été récemment acheté par Google et leur fournira toutes vos informations physiologiques et vos niveaux d'activité, en plus de tout ce que Google a déjà sur vous.

    *

    Remarques

    1 Conférence YouTube TED de Nita Farahany, 18 décembre 2018

    2 Business Insider 4 octobre 2010

    3 NordVPN 5 février 2019

    https://www.globalresearch.ca/goodbye-google/5852665

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  14. L’Internationale de la cabale des vérificateurs de faits – Amis de la désinformation et de la censure


    20 mars 2024
    par le Dr. Peter F. Mayer


    Ce n'est pas seulement depuis 2020 que des organisations mondiales telles que le WEF, l'UE, l'OMS ou l'ONU ainsi que de nombreux gouvernements poussent à la censure sur Internet sous divers prétextes et jettent des bases telles que la loi européenne sur les services numériques. La plupart du temps, cela est justifié par de bonnes excuses, comme la nécessité de prendre des mesures contre les « discours de haine » ou la « désinformation ». La décision sur ce qui constituait de l’information ou de la désinformation était déléguée aux « vérificateurs de faits ». Celles-ci sont pour la plupart financées par l’État ou par diverses ONG milliardaires. Leurs qualifications sont souvent encore inférieures à celles des médias normaux, ou du moins pas meilleures.

    La censure repose souvent sur des affirmations formulées par des « vérificateurs de faits ». Voici un exemple tiré du livre « INSIDE COROA » de Thomas Röper. Il explique qui se cache derrière le « fact checker » de First Draft News. Le financement est assuré par le Wellcome Trust (le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline), la Fondation Ford, le Facebook Journalism Project, les Open Society Foundations de George Soros, Google et d'autres. Alors vous nous dites la vérité sur ceux qui les financent.

    Et bien sûr, chez First Draft News, nous apprenons également la vérité sur les vaccinations contre le Covid. . Ou du moins, nous apprenons ce que le Wellcome Trust et ses amis milliardaires veulent nous faire croire comme étant la vérité.

    Dès avril 2020, alors que la pandémie commençait à peine à prendre de l’ampleur et que les vaccins n’étaient pas encore officiellement connus, Spiegel avait déjà préparé un article intitulé « Les théoriciens du complot s’attaquent à Bill Gates ». On pouvait y lire : « Claire Wardle, responsable de l'organisation de vérification des faits First Draft, craint que l'agitation contre Gates, par exemple, puisse contribuer à une baisse de la confiance dans la vaccination. "

    Si vous ne savez pas qui paie First Draft News, vous pourriez penser que ces déclarations sont sérieuses car, selon Spiegel, il s'agit d'une organisation de vérification des faits. Mais c’est une agence de lobbying et de relations publiques pour les industries pharmaceutique et numérique. Et il existe de nombreuses agences de ce type censées obscurcir la vérité et justifier la censure.

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  15. Prédictions sur les vérificateurs de faits de George Orwell

    Dans la dystopie de science-fiction 1984 de George Orwell, il imaginait une société totalitaire dirigée par quatre « ministères ». Les titres donnés aux ministères individuels étaient intentionnellement à l’opposé de ce qu’ils faisaient :

    « Même les noms des quatre ministères qui nous gouvernent montrent une sorte d’impudence dans leur renversement délibéré des faits. Le ministère de la Paix s'occupe de la guerre, le ministère de la Vérité du mensonge, le ministère de l'Amour de la torture et le ministère de l'Abondance de la famine. Ces contradictions ne sont ni accidentelles ni le résultat d’une hypocrisie ordinaire : ce sont des exercices délibérés de double pensée. Car ce n’est qu’en résolvant les contradictions que le pouvoir peut être maintenu à long terme. » – George Orwell, 1984, partie 2, chapitre 9 (1949).

    L'organisation internationale et ses effets

    Ces dernières années, avec l’émergence de ce qu’on appelle les « organisations de vérification des faits », un équivalent réel du « ministère de la Vérité » a émergé. Il existe actuellement 118 organisations de ce type qui sont des « signataires actifs vérifiés » ( Lien archivé ) du Code de principes du Réseau international de vérification des faits (IFCN). L’IFCN est une division de l’Institut Poynter qui « a été lancée en 2015 pour rassembler la communauté mondiale croissante de vérificateurs de faits et de défenseurs de l’information factuelle dans la lutte mondiale contre la désinformation ».

    En Allemagne, je trouve trois organisations de ce type, à savoir le fameux Correctiv, la Bayerische Rundfunk - BR24 #Faktenfuchs, la Deutsche Welle et la dpa German Prese Agency. L'Autriche ne compte que deux membres : l'agence de presse APA Autriche et « Médecine transparente – ​​Université de formation continue de Krems ».

    L’objectif officiel de chacune de ces « organisations de vérification des faits » est de « vérifier » les allégations de « désinformation » et de « désinformation ». Plus précisément, l'IFCN déclare que,

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  16. « Nous pensons que la vérité et la transparence peuvent aider les gens à être mieux informés et à se protéger contre la désinformation préjudiciable. » – Institut Poynter, IFCN . ( Lien archivé ).

    Cependant, la réalité est que, dans de nombreux cas, ces organisations elles-mêmes créent et promeuvent activement la désinformation. Votre définition de la « vérité » semble être celle du ministère de la Vérité d’Orwell. Lorsqu’il s’agit de « transparence », ces organisations semblent n’avoir de comptes à rendre à personne d’autre qu’à elles-mêmes en tant qu’arbitres autoproclamés de la « vérité ».

    Souvent, ces articles de « vérification des faits » semblent inoffensifs, inoffensifs et même utiles. On pourrait naïvement supposer que si l’on n’est pas d’accord avec une vérification de faits particulière, on peut simplement l’ignorer. Cependant, ils sont bien plus conséquents qu’on pourrait le penser. Les principales plateformes de médias sociaux au monde chargent explicitement ces « organisations indépendantes de vérification des faits » de l'IFCN d'évaluer la « vérité » du contenu partagé par les utilisateurs de la plateforme. Les plateformes de médias sociaux dégradent ou pénalisent considérablement les utilisateurs qui partagent du contenu dont les faits ont été « vérifiés » par l’une de ces organisations de l’IFCN.

    - voir graph sur site -

    Comme le montre le graphique ci-dessus, le nombre d'utilisateurs actifs mensuels de ces plateformes représente une proportion importante de la population mondiale. Facebook compte 3 milliards d'utilisateurs (près de 40 % de la population mondiale), Instagram compte 2 milliards d'utilisateurs (25 % de la population mondiale). de la population mondiale), et TikTok compte 1,2 milliard d'utilisateurs (15 % de la population mondiale).

    Facebook et Instagram, propriété de la même société, Meta, s'appuient spécifiquement sur des organisations de vérification des faits approuvées par l'IFCN ( lien ici ) pour modifier les informations que les utilisateurs voient dans leurs chronologies, comme décrit ci-dessous :

    « La lutte contre la désinformation est un problème en constante évolution, et Meta ne peut pas y faire face seule. Nous nous appuyons sur des vérificateurs de faits indépendants pour vérifier et évaluer l'exactitude des articles à travers des reportages originaux. Cela peut inclure une enquête sur les sources primaires, la consultation de données publiques et la réalisation d’analyses des médias, y compris des photos et des vidéos.

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  17. Chaque fois qu’un vérificateur des faits identifie un contenu sur nos plateformes comme faux, nous limitons considérablement la distribution de ce contenu afin que moins de personnes le voient, l’étiquetons de manière appropriée et informons les personnes qui tentent de le partager. Les vérificateurs de faits ne suppriment pas le contenu, les comptes ou les pages de nos applications. Nous supprimons le contenu s'il enfreint nos normes communautaires, qui sont distinctes de nos programmes de vérification des faits. » – Facebook (2024) (Lien archivé)

    Les « partenaires » de vérification des faits de TikTok sont également des organisations agréées par l’IFCN.

    Un gros problème avec la plupart de ces « organisations de vérification des faits » est qu’elles n’offrent aucun droit de réponse – ni aucun mécanisme permettant aux personnes qu’elles accusent de diffuser de la désinformation de répondre aux allégations portées contre elles. Les victimes d’une « vérification des faits » ne peuvent pas non plus amener les plateformes de médias sociaux à vérifier ou à retirer les affirmations faites par le prétendu site Web de « vérification des faits », car ces plateformes n’évaluent pas elles-mêmes l’exactitude du contenu. Au lieu de cela, les plateformes insistent sur le fait qu’il n’est pas de leur responsabilité d’évaluer l’exactitude des affirmations d’une vérification des faits.

    Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, a récemment admis qu'une grande partie du contenu que sa plateforme avait été invitée à censurer « était, rétrospectivement, plutôt discutable ou vrai » :

    Mark Zuckerberg affirme qu'il était difficile de censurer la désinformation sur le COVID parce que les données scientifiques étaient souvent erronées, ce qui a finalement miné la confiance du public :

    « Prenons quelques éléments entourant la COVID au début de la pandémie, lorsqu’il y avait de réels impacts sur la santé, mais qu’il n’y avait pas encore le temps de tester pleinement un certain nombre d’hypothèses scientifiques. Je crois que de nombreux membres des cercles de l'establishment ont malheureusement omis un certain nombre de faits à ce sujet et ont demandé la censure d'un certain nombre de choses qui se sont révélées par la suite discutables ou vraies. Quelque chose comme ça est vraiment difficile, n'est-ce pas ? Cela mine vraiment la confiance.

    À cette «Internationale des Fact Checkers», il en existe bien d'autres, comme «faktiv» de l'hebdomadaire autrichien Profil, autrefois connu pour sa qualité journalistique et sa remarquable révélation des scandales.

    Il arrive presque désormais qu’une vérification des faits d’un article puisse être considérée comme une confirmation de son exactitude. Cependant, les effets néfastes demeurent.

    https://tkp.at/2024/03/20/die-internationale-der-faktenchecker-kabale-freunde-der-desinformation-und-zensur/

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  18. Pourquoi le gouvernement est toujours la source de désinformation la plus dangereuse

    Le gouvernement a simplement supplié la Cour suprême de la laisser lutter contre la « désinformation », mais les plaignants étaient des citoyens réprimés pour avoir dénoncé une erreur officielle. Pourquoi les mensonges d'État sont les plus dangereux


    Par Matt Taibbi
    Actualités raquette
    21 mars 2024


    CNN a ouvert sa couverture de Murthy c. Missouri, l'affaire historique de censure débattue hier devant la Cour suprême, comme suit :

    CNN – Pour des médecins comme Eileen Barrett, une affaire en cours devant la Cour suprême contestant la capacité du gouvernement à communiquer avec les sociétés de médias sociaux n’est pas principalement un combat sur la politique difficile de la parole en ligne.

    Au lieu de cela, disent-ils, c’est une question de vie ou de mort.

    « J’ai vu d’innombrables déclarations qui sont au mieux problématiques et au pire une désinformation pure et simple dont je crains terriblement qu’elle ne cause du tort aux patients », a déclaré Barrett…

    Si la phrase de CNN sur « une question de vie ou de mort » semble un peu dramatique, elle fait au moins un parfait écho à l’accusé initial dans cette affaire, le président Joe Biden. En juillet 2021, Biden a déclaré que les sociétés Internet « tuaient des gens » lorsqu’elles refusaient de supprimer le contenu que sa Maison Blanche jugeait « problématique ». Cependant, la Maison Blanche elle-même a contribué à d’énormes problèmes pendant la pandémie en surestimant largement à la fois l’impact de la maladie et l’efficacité des vaccins. D’une manière ou d’une autre, cette forme de « désinformation » n’est jamais correctement facturée.

    La performance du gouvernement lors des plaidoiries devant la Cour suprême hier a déjà conduit à d’énormes succès sur ce front, du point de vue des relations publiques. Au lieu d’entendre parler d’une vaste opération militaire impliquant plusieurs agences pour répondre aux publications des médias sociaux sur tout, de l’Ukraine à Gaza en passant par l’immigration, les écoles et les questions de genre, le public a entendu que l’affaire concernait « la capacité du gouvernement… à combattre la désinformation ». et arrêter « les messages qui, selon les responsables, propagent des mensonges ». Au lieu d’une affaire dans laquelle l’État tente d’imposer des discours uniformes sur un large éventail de sujets, et se trompe systématiquement en le faisant, le public entendra que l’affaire d’hier concernait des efforts occasionnels et doux pour donner son avis sur une ou deux urgences.

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  19. L’OMS et les responsables américains finiront par admettre le même taux de mortalité par infection plus faible. En chemin, cependant, ils ont profité de chaque occasion pour effrayer le public, avec des titres comme « Fauci le dit sans ambages : les décès dus au coronavirus sont sous-estimés » courants, surtout au cours des premiers mois.

    Comme Matt Orfalea l’a montré dans cette furieuse compilation, même le chiffre de 3,4 % a été amplifié par les médias conventionnels début 2020, les commentateurs dénonçant quiconque disait le contraire. La désinformation a été alimentée par la colère politique, puisque Donald Trump a qualifié 3,4 % de « faux chiffre » et a déclaré que, sur la base de ses conversations avec ses conseillers, le chiffre réel serait « bien inférieur à 1 % ». Ces mots ont plongé des gens comme Brian Stelter dans une frénésie. "Le pourcentage est de 3,4%", a-t-il déclaré, "et aucune intuition du président ne peut changer cela".

    L’autre découverte de Bhattacharya était que le taux d’infection dans son échantillon de Santa Clara était « 50 à 85 fois plus élevé » que les estimations officielles. Cela signifiait que la maladie était si contagieuse qu’il était peu probable que les interventions sous forme de confinement, notamment, soient efficaces. Encore une fois, des données à ce sujet sont apparues très tôt, mais la suppression des publications sur les réseaux sociaux et des apparitions dans les médias de personnes comme Bhattacharya et ses collègues plaignants, le Dr Aaron Kheriaty et Martin Kulldorff (anciennement de l'Université de Californie et de Harvard, respectivement), signifiait que même les personnes instruites souvent, Set n'entendait parler de ces chiffres que trop tard.

    https://www.lewrockwell.com/2024/03/no_author/why-government-is-always-the-most-dangerous-source-of-misinformation/

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  20. Le futuriste Ben Goertzel prédit que l’IA dépassera l’intelligence humaine d’ici 2027


    19/03/2024
    Belle Carter


    Des décennies plus tôt que prévu, l’intelligence artificielle est en passe de dépasser l’intelligence humaine. Le mathématicien et futuriste qui a popularisé le terme « intelligence générale artificielle » (AGI) estime que l’IA est au bord d’une « explosion exponentielle de l’intelligence ». Ben Goertzel l'a annoncé lors de la clôture du Beneficial AI Summit and Unconference 2024, partiellement sponsorisé par sa propre société SingularityNET la semaine dernière au Panama.

    "Il semble tout à fait plausible que nous puissions atteindre une AGI au niveau humain d'ici, disons, dans les trois à huit prochaines années. Une fois que vous aurez atteint une AGI au niveau humain d'ici quelques années, vous pourriez obtenir une AGI radicalement surhumaine", a-t-il déclaré. Celui que l'on appelle parfois le « père de l'IA » a admis qu'il pouvait se tromper, mais il a ensuite prédit que le seul obstacle à une IA galopante et ultra-avancée – bien plus avancée que ses créateurs humains – serait si le Le « propre conservatisme » du bot incite à la prudence.

    "Il existe des inconnues connues et probablement des inconnues inconnues", a déclaré Goertzel. "Personne n'a encore créé une intelligence générale artificielle [AGI] au niveau humain ; personne ne sait vraiment quand nous y arriverons. » Mais, à moins que la puissance de traitement, selon les mots de Goertzel, n’exige un « ordinateur quantique avec un million de qubits ou quelque chose du genre », une escalade exponentielle de l’IA lui paraissait inévitable. "Une fois que vous aurez atteint une AGI de niveau humain, d'ici quelques années, vous pourriez obtenir une AGI radicalement surhumaine", a-t-il déclaré. (Connexe : les technocrates Gates et Altman admettent que l'IA actuelle est la version la plus stupide de l'AGI, mais pensent qu'elle peut éventuellement "surmonter la polarisation". " – ou en réalité – censurer les opinions.)

    Ces dernières années, Goertzel, bien connu pour ses travaux sur Sophia the Robot, le premier robot à avoir obtenu la citoyenneté légale, a étudié un concept qu'il appelle « superintelligence artificielle » (ASI), qu'il définit comme une IA si avancé qu’il correspond à toute la puissance cérébrale et à la puissance de calcul de la civilisation humaine. Selon lui, trois éléments de preuve convergents pourraient étayer sa thèse. Tout d'abord, il a cité les travaux actualisés du futurologue et informaticien de longue date de Google, Ray Kurzweil, qui a développé un modèle prédictif suggérant que l'AGI sera réalisable en 2029. Ensuite, Goertzel a fait référence à toutes les améliorations récentes bien connues apportées au grand langage. (LLM) au cours des dernières années, qui, a-t-il souligné, ont « réveillé une grande partie du monde au potentiel de l’IA ». Enfin, il s'est tourné vers ses recherches sur les infrastructures conçues pour combiner différents types d'infrastructures d'IA, qu'il appelle « OpenCog Hyperon ».

    La nouvelle infrastructure marierait l’IA, comme les LLM, et de nouvelles formes d’IA qui pourraient se concentrer sur d’autres domaines du raisonnement cognitif au-delà du langage. Il peut s'agir de mathématiques, de physique ou de philosophie pour aider à créer une véritable AGI plus complète. "OpenCog Hyperon" de Goertzel a suscité l'intérêt d'autres acteurs du secteur de l'IA, notamment Berkeley Artificial Intelligence Research (BAIR) qui a publié un article qu'il a co-écrit avec le directeur technique de Databricks, Matei Zaharia, et d'autres le mois dernier.

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  21. Le panpsychiste autoproclamé a suggéré que les chercheurs poursuivent la création d’une « superintelligence bénigne ». Goertzel a également proposé une agence de notation de crypto-monnaie basée sur l'IA, capable d'identifier les jetons et les pièces frauduleux.

    Goertzel admet avoir pris des drogues avec l'IA

    Lors d'une conversation avec le site Web scientifique et technologique Futurism l'année dernière, Goertzel a parlé de son point de vue sur la conscience, les humains, l'IA et autres. À un moment donné, le média a demandé : « Pensez-vous qu’une IA serait un jour suffisamment sophistiquée pour fabriquer de la drogue, et si oui, feriez-vous de la drogue avec une telle ? » Le scientifique a admis facilement qu'il avait consommé de la drogue avec une IA, "si nous entendons par là que j'ai consommé de la drogue et que j'ai ensuite interagi avec une IA".

    Il a dit que dans les années 90, il faisait de la composition musicale algorithmique. "C'est assez intéressant de jouer de la musique et de voir une IA vous rejouer de la musique. Mais si vous êtes dans un état de conscience altéré, cela peut être encore plus intéressant", a-t-il déclaré. "Je pense qu'en ce qui concerne l'IA elle-même qui prend des drogues, le défi est davantage de faire en sorte que l'IA ne soit pas dans un état de conscience altéré."

    Selon lui, lorsqu'ils travaillaient avec leur système AGI open source, il était très facile de le rendre soit obsessionnel-compulsif et de continuer à penser à la même chose encore et encore, soit de le coincer dans un esprit défoncé. dériver d'une chose à une autre, puis à une autre, comme de manière semi-aléatoire. "Vous devez travailler pour que le système ajuste automatiquement ses propres paramètres afin qu'il ne s'agisse pas de TOC ou de trop de drogue et de distraction", a-t-il expliqué. "Chez les humains, notre cerveau a évolué pour maintenir les paramètres dans une plage dans laquelle nous pouvons faire des choses utiles, et les IA doivent en quelque sorte récapituler ce processus."

    Il a ajouté que l’IA n’a pas besoin de médicaments chimiques au même titre qu’un humain. Mais les paramètres du système d’IA peuvent être définis de manière à dérailler en termes de dynamique interne ainsi que de comportements externes. "Et tout comme lors de certains voyages humains liés à la drogue, cela l'amènera à générer tout un tas de choses créatives, dont la plupart sont des déchets et dont certaines le rendront totalement incapable d'en estimer la nature ou la qualité", a-t-il déclaré. dit.

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  22. Watch Goertzel's closing speech at the 2024 Beneficial AI Summit below.

    Head over FutureTech.news for news similar to this.

    Sources for this article include:

    DailyMail.co.uk
    Futurism.com

    https://www.naturalnews.com/2024-03-19-ben-goertzel-predicts-ai-surpass-human-intelligence.html

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    Réponses
    1. Non ! 'l'intelligence artificielle' N'EXISTE PAS ! Elle est ARTIFICIELLE (c-à-d qui N'EXISTE PAS).

      Ce programme (appelé 'LIA') ne fait que COPIER des milliards de milliards d'informations sur Internet. Ce n'est PAS de l'intelligence, c'est une copie. Un interrupteur électrique s'allume ou s'éteint. CLIC ! CLAC ! Ce n'est PAS de l'intelligence, c'est un rapport de liaison.
      L'être humain analyse, il réfléchit, il évalue, il va construire de nouveaux éléments grâce aux informations fournies. C'est çà l'intelligence.
      L'interrupteur électrique ne dépassera jamais l'être humain.

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  23. Intelligence artificielle et contenu court : Internet est-il en train de devenir une poubelle ?


    Anthony Tremblay
    Québec Nouvelles
    mer., 20 mar. 2024 20:18 UTC


    La question peut intriguer : Internet est-il en train de devenir une poubelle ? Depuis quelques années, nous assistons non seulement à une centralisation vers les GAFAM, mais aussi au déferlement de formats courts, ainsi que de contenu créé par l'intelligence artificielle.
    fghj
    Ce qui fait sourciller plusieurs internautes exigeants. Il est maintenant certain qu'Internet soit devenu un dépotoir virtuel. Pourquoi ? Quelques réflexions sur ces déchets virtuels.

    Lorsque l'on demande à Gemini, le générateur d'images appartenant à Google de générer des personnages historiques, ils deviennent noirs pour la plupart. Ainsi, on a eu droit à Georges Washington noir, et même à des soldats nazis à la sauce multiculturelle. L'IA a bu son propre Kool-Aid. À force de ne pas vouloir offenser ni paraître racistes, les ingénieurs ont conçu une machine qui joue la carte du politiquement correct à l'extrême.

    On se souvient tous des premières réponses fournies par ChatGPT d'OpenAI quand nous lui posions des questions sociétales. Les réponses choquèrent au point que les ingénieurs ont revu l'algorithme pour satisfaire aux critères sociaux actuels pour que le chatbot soit un élève bien dressé qui a peur d'offenser, quitte à refuser de répondre à des questions ou des injonctions. Pour plusieurs, cette machine à « googler » a vite fait son temps.

    Peu après ce générateur de texte, on a eu droit aux générateurs d'images, de musiques, de vidéos. Certains payants, d'autres, gratuits, de façon limitée. Ce qui a inondé Internet d'images indésirables, ennuyeuses, comme si nos réseaux sociaux n'étaient pas déjà des égouts à ciel ouvert. Tout le monde peut ainsi générer n'importe quelle image. Mais les personnages générés n'ont pas d'âme. Cela se voit dans les yeux si c'est un vrai être humain ou non.

    De plus, nous sommes bombardés de contenus courts depuis l'arrivée de TikTok chez nous. La réponse des GAFAM à TikTok ne s'est pas fait attendre. Tous les sites ont proposé leur propre version de ces courtes vidéos qui durent en moyenne moins d'une minute. Les Youtubeurs qui mettaient beaucoup de temps à produire des vidéos travaillées ont maintenant intérêt à produire du contenu court qui rapportera bien plus de vues, quitte à couper constamment sur la qualité.

    Une baisse généralisée de la qualité se voit à tous les jours sur YouTube. Ce site qui a commencé avec des vidéos de monsieur et madame tout le monde s'est vite professionnalisé depuis la possibilité de monétiser son contenu à partir d'un certain nombre d'abonnés. Les petits youtubeurs ont fait place à des professionnels, voire à des entreprises de divertissement qui brassent des millions de dollars. Il y a peu, YouTube pouvait parfaitement prétendre remplacer la télévision.

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  24. Maintenant, YouTube est envahi de ces contenus courts et souvent insignifiants. La qualité en a souffert. Quant aux autres réseaux sociaux, ils sont envahis par les déchets générés par l'IA. Des milliards et des milliards d'images qui n'ont nécessité qu'une brève description dans un générateur. Aucun travail artistique, aucun effort. Rien.

    Les millénaux ayant connu les débuts d'Internet sont souvent nostalgiques de l'Internet du temps. Un Internet décentralisé, qui était une véritable chasse au trésor. Le contenu n'était pas toujours de très grande qualité, mais on était fascinés par les possibilités offertes par cette nouvelle technologie. Puis, maintenant, on a accès à littéralement tout. Films, musiques, séries, livres, articles, photos, œuvres d'art. Il est difficile de savoir où aller devant cette quantité phénoménale de contenu accessible sur Internet, mais s'il faut en plus ajouter des déchets virtuels générés à l'infini, cela devient vite infernal. Ce qui fait presque regretter l'époque de MSN Messenger et des clubs vidéos.

    https://fr.sott.net/article/43493-Intelligence-artificielle-et-contenu-court-Internet-est-il-en-train-de-devenir-une-poubelle

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  25. Retraite : bientôt la fin du mirage et du mensonge français ?

    Le ministre de l’Économie est en pleine promotion pour La voie française, qui se veut un livre de politique générale en vue des élections de 2027. Le locataire de Bercy se donne deux priorités : la santé et les retraites. « Le temps des choix est venu », clame-t-il. Après avoir été aux commandes pendant près de 10 ans, dont 7 à la tête même du ministère de l’Économie, il était temps… Bruno Le Maire touche néanmoins un point sensible. Une occasion de publier un extrait du livre Dernière Crise avant l’Apocalypse, de Jacques Bichot et Jean-Baptiste Giraud, qui aborde, sans langue de bois, la nécessité de réformer notre système de retraite. Avec une dette publique qui a dépassé les 3.000 milliards d’euros, et un déficit budgétaire record en 2023, la France ne peut plus se permettre d’avoir un budget enchaîné à un système toujours plus gourmand. L’État doit être en capacité d’assurer pleinement ses fonctions régaliennes s’il ne veut pas être amené à réduire les budgets de ses services publics, ce qui impliquerait inexorablement une hausse des impôts et, potentiellement, le recul de certains acquis pour les Français.


    le 19 mars 2024 à 20h30


    les retraites absorbent à elles seules 25 % de la dépense publique.

    Trois scénarios de « réforme » des retraites

    La réforme en profondeur de notre système de retraite est plus que jamais indispensable, mais aussi urgente. D’abord, bien sûr, parce qu’il est trop compliqué, divisé en deux douzaines de régimes de base plus des régimes complémentaires. Mais aussi parce que sa gestion absorbe une fraction beaucoup trop importante des cotisations. Cela vient du fait que le Français moyen a des droits dans trois ou quatre régimes différents : imaginez une entreprise employant trois personnes là où une seule suffirait pour « faire le job » si l’organisation était correcte, et vous aurez une idée de la productivité globale qui résulte de la superposition de régimes, les uns de base et les autres complémentaires ! La comparaison avec la Social Security américaine – nom du système de retraites par répartition en service aux États-Unis – est instructive : les pensions sont du même ordre de grandeur que dans le régime général français, mais les frais de gestion, en pourcentage des prestations versées, sont moitié moindre.

    En adoptant un système unique de retraites par répartition, on pourrait réduire fortement les frais de gestion, et donc éviter chaque année des gaspillages importants. Une dizaine de milliards au bas mot, et plus vraisemblablement une vingtaine, pourraient servir à augmenter les prestations sans toucher aux taux de cotisations. Quand on sait que le déficit du système de retraite a atteint 49 milliards d’euros en 2020, principalement par manque de cotisations, et que les prévisions pour 2021 ne sont pas meilleures (36 milliards d’euros), on voit à quel point une vraie réforme profonde et ambitieuse est indispensable et urgente.

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  26. À défaut, deux scénarios se profilent à l’horizon :

    Celui d’une situation économique cataclysmique, que le titre de ce livre anticipe sans bien évidemment la souhaiter. Si la France se trouvait brutalement dans l’incapacité d’emprunter pour financer ses déficits récurrents, il faudrait bien trouver l’argent quelque part. Le déficit prévisionnel pour 2021, abyssal, est de 220 milliards d’euros. Si demain, la France se trouve incapable d’emprunter, ou en tout cas, obligée d’emprunter avec parcimonie (1), ce ne sont pas quelques dizaines de milliards d’euros qu’il faudra économiser d’un seul coup, mais plus probablement au moins 100 milliards d’euros dès la première année, et plus encore l’année suivante, et toutes les années qui suivront ! Autrement dit, ces sommes, aujourd’hui empruntées pour être injectées dans notre économie, manqueront tous les ans au PIB et au pouvoir d’achat des Français.

    Or, quand on sait que les retraites absorbent à elles seules 25 % de la dépense publique, taux largement supérieur à ce qui se pratique en moyenne dans les pays de l’OCDE (18 %), on devine facilement qu’il faudra adopter des mesures d’urgence forcément très violentes ciblant spécifiquement (mais pas seulement) les pensions de retraite.

    De nombreux signaux faibles préparent d’ailleurs le terrain à de telles mesures confiscatoires : plusieurs rapports (1) ne proposent-ils pas de faire payer un loyer fictif (ou implicite) aux propriétaires de logement occupés à titre de résidence principale, une fois leur emprunt bancaire intégralement remboursé ? Dans une France majoritairement propriétaire, en particulier la France des seniors, l’idée est tout sauf anodine.

    D’autres proposent de calculer les droits à pension en tenant compte du patrimoine immobilier, mais aussi de l’épargne du demandeur, étendu au foyer fiscal. Un citoyen fourmi, propriétaire de son logement, titulaire d’un contrat d’assurance-vie bien garni, serait privé d’une partie significative de sa pension au double prétexte qu’il n’en a pas besoin pour vivre confortablement, et de la solidarité nationale. On peut aisément imaginer que pendant un laps de temps très limité, les donations seront privilégiées fiscalement, car l’on sait que l’argent transmis aux jeunes générations est aussitôt réinvesti dans l’économie, mais rien n’est moins sûr. L’État peut tout aussi bien taxer normalement, voire surtaxer les donations, car pris à la gorge, il sera contraint de montrer à ses créanciers qu’il est capable de trouver de l’argent frais rapidement et facilement.

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  27. Dans une telle situation d’urgence, un peu comme lors d’une guerre, ceux, nombreux, qui s’estimeront spoliés tenteront tous les recours possibles en justice. Mais quand on voit comment les juridictions suprêmes valident l’abandon ou la suppression de droits fondamentaux en situation de crise ou d’exception, il est à peu près certain que les « droits acquis » retourneraient directement à l’endroit dont ils n’auraient jamais dû sortir : la caverne des mythes. Qui plus est, ces recours en Justice, forcément longs, voire très longs, pour gravir tous les échelons judiciaires, arriveraient longtemps après la banalisation, et, osons-le, l’acceptation de telles mesures... Sans compter que des mesures coercitives et contraignantes pourraient être imaginées, afin de forcer les récalcitrants à accepter le « cut-off » de leurs pensions : par exemple, un accès limité aux soins... La créativité administrative et juridique déployée pendant la crise du Covid a largement prouvé que tout ceci n’est pas de la politique-fiction.

    Le deuxième scénario envisageable est celui d’une réforme des retraites, là encore sous contrainte budgétaire forte, mais sans la dimension d’urgence ou de sauve-qui-peut d’une crise brutale du refinancement des déficits français sur les marchés financiers. On peut imaginer par exemple que le sujet devienne une priorité à cause d’une hausse lente, mais constante des taux d’intérêt, rendant la frugalité budgétaire rapidement impérative.

    Une telle réforme, bien que sous contrainte, n’échappera sans doute pas à l’habituelle confrontation. D’un côté, des réformistes déterminés à changer l’équation pour restaurer ce qui peut l’être de la compétitivité de la France, submergée par la mondialisation. Et bien entendu soucieux de la recherche d’un système plus juste, plus équitable, moins généreux, mais équilibré. De l’autre, des syndicats et des mouvements politiques arc-boutés sur la défense des droits acquis, se préoccupant peu de l’équilibre des systèmes présents et futurs, aveuglés par la période inédite de création monétaire en vigueur en Occident depuis 2009.

    Dans une telle situation, même si le pire n’est jamais certain, l’expérience des dernières décennies est éclairante : il y a fort à parier que la réforme qui en découlerait sera un énième cautère sur jambe de bois, ne permettant de « tenir » qu’une poignée d’années.

    Ce scénario est de loin le plus probable, car c’est celui qui se joue finalement peu ou prou depuis des décennies. Même la réforme votée en 2019, et qui pourrait, théoriquement, être appliquée demain, relève de cette catégorie-là, car elle autorise un nombre incalculable de cas particuliers et d’exceptions mises en place et encadrées par de simples décrets.

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  28. Il existe un troisième scénario, consistant à dire que nous ne rembourserons jamais la dette Covid (430 milliards d’euros au minimum), ni d’ailleurs non plus le reste de la dette publique, en adoptant par exemple le concept de dette perpétuelle. Une dette dont on ne rembourse jamais le capital, mais dont on paie seulement les intérêts. Certes, les modèles économiques classiques prévoient que la création monétaire à laquelle s’adonnent notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, la Chine, et bien entendu l’Union européenne, va déclencher une série de cataclysmes économiques largement décrits dans les manuels, et cela ne se produit pourtant pas. Pour l’instant, les tenants de la théorie monétaire moderne (1) (TMM) jubilent : les faits semblent leur donner raison, même si comme nous l’avons vu dans le précédent chapitre, il est plus que probable que la fête à la planche à billets s’achève brutalement un jour prochain.

    Si un tel accord international relatif au non-remboursement des dettes publiques était trouvé, on arriverait à une situation paradoxale : une partie de l’emprunt et/ou de la création monétaire (qui vont de pair) ne serait pas consacrée à l’investissement, comme le fameux plan de relance européen de 750 milliards d’euros le promet. L’emprunt serait utilisé non seulement pour permettre aux administrations de continuer à fonctionner, comme c’est le cas depuis des décennies aux États-Unis, comme en France, mais aussi pour financer le système de santé, la prise en charge de la dépendance et continuer à verser des pensions aux personnes âgées ayant acquis des droits à une époque moins troublée et naïve...

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    1. Avant l'arrivée d'ObamasquéÔhéÔhé les Américains pouvaient encore se constituer LEUR retraite perso en plaçant leur argent en banques. Ils pouvaient donc prendre leur retraite QUAND ILS VOULAIENT et retire AUTANT D'ARGENT qu'ils voulaient !
      Aujourd'hui, c'est la dech ! LA merde de partout ! Ils veulent regrouper les caisses afin d'avoir la main-mise sur TOUTES les caisses et les vider TOUTES D'UN COUP ! Pchitt !

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  29. Fraude sociale : plus de 100.000 piscines non déclarées découvertes

    La lutte contre la fraude fiscale et sociale en France s’est renforcée en 2023, ce qui a permis au gouvernement d’obtenir des résultats inédits. Entre fraude aux prestations sociales, fraude fiscale ou encore fraude aux impôts sur l’immobilier, la collecte a été bonne. Mais elle prouve aussi que le gouvernement doit renforcer les contrôles car les fraudeurs restent légion.


    le 21 mars 2024 à 6h30


    La fraude à la CAF représente 400 millions d'euros.

    Plus de 15 milliards de fraude fiscale mise en recouvrement
    La présentation par Gabriel Attal, Premier ministre, de l’année de lutte contre les fraude fiscale et sociale en France tombe à point nommé. Le même jour, l’exécutif a commencé à paniquer à cause d’un déficit 2023 largement supérieur à ce qui était prévu et qui pourrait atteindre 5,3% (contre 4,9% attendus).

    Malheureusement, ce ne sont pas les résultats de la lutte contre la fraude qui vont combler les caisses de l’État. Si en 2023 Gabriel Attal se félicite d’avoir mis en recouvrement la somme historique de 15,2 milliards d’euros de fraude fiscale, en hausse de 600 millions d’euros par rapport à 2022, on est loin de l’estimation de plus de 50 milliards d’euros de fraude fiscale annuelle. Et ce, sans compter l’optimisation fiscale des grandes entreprises et des milliardaires. En 2023, par exemple, LVMH, le géant du luxe de Bernard Arnault, homme le plus riche du monde, échappait définitivement à des poursuites pour fraude fiscale après un accord conclut avec le ministère de l’Économie.

    La fraude aux prestations sociale reste largement minoritaire

    Les données dévoilées par le gouvernement sur la fraude fiscale en France confirment une fois de plus que la fraude sociale, pourtant pointée du doigt par certains partis de droite comme un fléau pour la France, est très minoritaire. Seulement 1,1 milliard d’euros ont été mis en recouvrement en 2023 pour fraude sociale.

    Si le niveau atteint un record et dépasse pour la première fois le milliard, la fraude sociale ne représente qu’un quinzième des sommes. Et dans le détail, on remarquer que la fraude aux prestations versées par la Caisse d’allocations familiales (CAF) pèse encore moins lourd : 400 millions d’euros. « Nous détectons désormais des fraudes d'un montant moyen de 8000 euros par dossier, contre 7200 euros par dossier en moyenne en 2022 », souligne Gabriel Attal. Mais elle représente moins d’un trentième du montant total.

    Fraude fiscale : 140.000 piscines cachées découvertes en France

    Les ménages les plus riches, par contre, ne se privent pas de frauder. Sur la seule année 2023, grâce aux nouvelles méthodes de détection du fisc, les équipes de Bercy ont découvert pas moins de 140.000 piscines non-déclarées. Et ce ne serait que le début car, estimant ne pas avoir découvert toutes les piscines que les propriétaires ne déclarent pas au fisc pour payer moins de taxe foncière ou pour échapper à l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), les contrôles de ce nouveau genre, utilisant des données croisées et des informations satellitaires entre autres, se poursuivront en 2024.

    Combien de piscines seront découvertes en 2024 ? Il faudra attendre 2025 pour le savoir. Mais en tout cas, la pêche risque d’être bonne, les nouveaux outils de Bercy semblant montrer leur efficacité.

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    1. Il ne s'agit pas là d'une 'fraude à l'économie' puisque les propriétaires de piscines vont dépenser leur argent à autre chose, mais une simple 'non-déclaration' !! Demain seront demandés des déclarations de cabanes à chien, d'arbres qui poussent et ne sont pas taillés, ou de voiture qui semble avoir changé de couleur !

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  30. Le PDG du géant saoudien du pétrole déclare que le monde devrait abandonner le fantasme de vivre sans pétrole


    Par Jo Nova
    March 21st, 2024


    La révolution des énergies propres est un échec, et tout le monde le sait

    Dans un geste radical, le PDG d’un géant pétrolier a en fait défendu le pétrole. Pendant un bref instant, le continuum espace-temps a ouvert un trou de ver sur la réalité, et les dirigeants de certaines des plus grandes entreprises du monde ont brièvement dit des choses sensées.

    La transition énergétique s’effondre si rapidement que même les principales cibles de la haine, les grands pétroliers eux-mêmes, soulignent désormais ouvertement à quel point l’énergie solaire et éolienne est une perte de temps et d’argent. BP essayait de réduire sa production de pétrole de 40 % jusqu'à tout récemment, avant de décider de l'augmenter. Mais maintenant, nous avons toute une conférence des grandes sociétés pétrolières.

    Le PDG de Saudi Aramco déclare que la transition énergétique est un échec et que le monde devrait abandonner le « fantasme » d’une élimination progressive du pétrole
    Par Spencer Kimball, CNBC

    HOUSTON — Le PDG de Saudi Aramco, Amin Nasser, a déclaré lundi que la transition énergétique était un échec et que les décideurs politiques devraient abandonner le « fantasme » d’une élimination progressive du pétrole et du gaz, car la demande de combustibles fossiles devrait continuer de croître dans les années à venir.

    « Dans le monde réel, la stratégie de transition actuelle échoue visiblement sur la plupart des fronts car elle se heurte à cinq dures réalités », a déclaré Nasser lors d’un entretien à la conférence CERAWeek by S&P Global sur l’énergie à Houston, au Texas.

    Nous avons dépensé des milliards de dollars et nous n’avons rien à montrer :

    Nasser a déclaré que les sources d’énergie alternatives ont été incapables de remplacer les hydrocarbures à grande échelle, malgré les investissements mondiaux de plus de 9 500 milliards de dollars au cours des deux dernières décennies. L’éolien et le solaire fournissent actuellement moins de 4 % de l’énergie mondiale…

    Parallèlement, la part des hydrocarbures dans le mix énergétique mondial a à peine diminué au XXIe siècle, passant de 83 % à 80 %, a déclaré Nasser.

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  31. C’est le graphique auquel il pensait sûrement – celui qui montre à quel point toute la « transition vers les énergies renouvelables » a été jusqu’à présent sans pertinence, sans conséquence et triviale. Vous voyez cette ligne noire… ?

    - voir graph sur site -

    Consommation mondiale d’énergie par source 1900-2023
    OWID https://ourworldindata.org/energy-mix

    Le marché libre a réduit six fois plus d’émissions grâce à des mesures d’efficacité énergétique que les socialistes l’ont fait avec l’énergie éolienne et solaire et des milliards de dollars :

    Le PDG a déclaré que les améliorations d’efficacité à elles seules au cours des 15 dernières années ont réduit la demande mondiale d’énergie de près de 90 millions de barils d’équivalent pétrole par jour. L’éolien et le solaire, quant à eux, n’ont remplacé que 15 millions de barils sur la même période, a-t-il déclaré.

    Et ils disent qu’ils se soucient du gaz carbonique…

    Pendant trente ans, il était évident que nous pouvions réduire davantage nos émissions en brûlant du charbon à des températures plus élevées et en utilisant le gaz de schiste lorsque nous le pouvions, mais au lieu de « sauver le monde », les écologistes voulaient plutôt soutenir leurs industries de copinage.

    L’Australie est sur le point de s’enfoncer tête baissée dans le bourbier des énergies renouvelables dont le reste du monde commence à s’éloigner. Faites passer le message !

    https://joannenova.com.au/2024/03/saudi-oil-giant-ceo-says-world-should-abandon-the-fantasy-of-living-without-oil/

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  32. Une entreprise soutenue par Bill Gates cherche à déployer de petits réacteurs nucléaires modulaires aux États-Unis


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 20 MARS 2024 - 00H20


    Une entreprise fondée par Bill Gates envisage d'être la première à construire une nouvelle génération de centrales nucléaires basées sur des petits réacteurs modulaires (SMR) aux États-Unis. Ces plans ont généralement une capacité de puissance de 300 MW ou moins, soit environ un tiers des réacteurs classiques.

    TerraPower a officiellement « rejoint la course » contre la Russie et la Chine pour développer des réacteurs nucléaires à moindre coût, selon le FT cette semaine.

    Le PDG Chris Levesque a déclaré qu'ils cherchaient ce mois-ci à obtenir l'approbation réglementaire américaine pour leur réacteur innovant refroidi au sodium liquide. Les réacteurs Natrium pourraient être construits pour près de la moitié du coût des réacteurs nucléaires traditionnels refroidis à l'eau.

    TerraPower, qui a obtenu près d'un milliard de dollars d'investissements privés, s'est également associé à l'Emirates Nuclear Energy Corporation pour explorer le déploiement de réacteurs Natrium aux Émirats arabes unis pour la production d'électricité et d'hydrogène.

    Avec jusqu'à 2 milliards de dollars de soutien promis par le gouvernement américain, l'entreprise avance son projet inaugural à Kemmerer, dans le Wyoming. Malgré les permis en attente, la construction à proximité d'un ancien site de production d'énergie au charbon débutera en juin, en se concentrant sur des structures préliminaires non nucléaires. TerraPower vise à activer la centrale d'ici 2030, selon le rapport.

    Lévesque a déclaré au FT : « Lorsque vous utilisez du sodium liquide comme liquide de refroidissement au lieu de l’eau, cela change la donne. Les centrales au sodium coûteront la moitié de ce que coûtent les centrales à réacteur à eau légère . . . et nous faisons avancer notre projet de manière assez agressive.

    Le FT rapporte que les entreprises américaines s’efforcent d’égaler leurs homologues russes et chinoises, qui ont déjà opérationnel deux usines de petits réacteurs modulaires (SMR). Il s’agit notamment d’une usine flottante à Pevek, en Russie, et d’une autre dans la baie de Shidao, en Chine.

    Pendant ce temps, le secteur nucléaire américain est entravé par des taux d'intérêt élevés, une hausse des dépenses et une rareté de l'uranium enrichi nécessaire aux nouveaux réacteurs - sans parler de la foule « réveillée » d'extrême gauche qui continue de protester en raison de « préoccupations en matière de sécurité » à propos de ce qui se passe. est vraiment le moyen le plus sûr, le plus efficace et le plus écologique de produire de l'électricité...

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  33. FT note qu'en novembre, la hausse des coûts a conduit NuScale, une société de l'Oregon, à abandonner ses projets pour le premier SMR américain après que les services publics ont hésité face à une proposition de hausse des prix de 50 %.

    TerraPower n'a pas encore proposé de prix pour son électricité produite par Natrium. Son réacteur Kemmerer, initialement une démonstration, vise une exploitation commerciale à grande échelle. En octobre 2022, TerraPower et PacifiCorp, qui font partie de Berkshire Hathaway de Warren Buffett, ont annoncé leur intention d'explorer le déploiement de cinq réacteurs Natrium supplémentaires d'ici 2035.

    « Les réacteurs refroidis au sodium fonctionnent à des pressions plus basses, ce qui nécessite moins de systèmes de sécurité. Cela réduit les problèmes qui pourraient survenir avec la centrale et réduit les coûts car elles peuvent être construites avec des matériaux plus simples tout en maintenant la sécurité », a conclu Adam Stein, directeur de l'innovation en matière d'énergie nucléaire au Breakthrough Institute.

    https://www.zerohedge.com/markets/bill-gates-backed-company-seeks-be-first-deploy-small-modular-nuclear-reactors-power-us

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  34. Les glaciers fondent, la mer grimpe

    La hausse des températures globales entraîne une élévation du niveau des mers deux fois plus rapide qu'il y a vingt ans, exacerbant les risques de catastrophes naturelles telles que tempêtes et inondations. « En 2023, le niveau moyen de la mer à l’échelle du globe a atteint un niveau record si l’on se réfère à l’ère satellitaire (depuis 1993) », souligne l’OMM dans le rapport publié le 19 mars 2024.

    La menace du réchauffement climatique se précise : l'ONU estime que l'année 2024 pourrait marquer de nouveaux records. Et ça a déjà commencé avec plus de 60 degrés ressentis au Brésil en mars 2024. « La vitesse de réchauffement des eaux a très fortement augmenté ces deux dernières décennies. Selon toute attente, ce réchauffement va se poursuivre, occasionnant un changement irréversible pendant des siècles, voire des millénaires », estime l’OMM. Conséquence directe : « les glaciers de référence à travers la planète ont subi le recul le plus important jamais enregistré depuis 1950, après une fonte extrême dans l'ouest de l'Amérique du Nord et en Europe ».

    Climat : la planète est « au bord du gouffre », il faut plus d’investissements

    Le message de l'ONU est sans équivoque : nous sommes « au bord du gouffre », selon les termes utilisés par Antonio Guterres. Pourtant, cette situation, aussi grave soit-elle, n'est pas une fatalité. Les appels à l'action se multiplient, incitant à une mobilisation générale pour le climat. Et surtout, au financement.

    « En 2021-22, les flux financiers liés au climat global ont presque doublé par rapport à 2019-20, mais ne représentent que 1 % du PIB mondial, selon l’organisation Climate Policy Initiative, citée par l’OMM.
    Ces flux financiers s’élèvent à 1.300 milliards de dollars – soit l’équivalent du PIB de l’Indonésie et environ la moitié du PIB de la France, à titre de comparaison. Or, les investissements doivent être multipliés par six et atteindre 9.000 milliards de dollars d’ici 2030 (autrement dit, trois fois le PIB actuel du Royaume-Uni), afin de rester dans la cible de 1,5° Celsius fixée par l’Accord de Paris », écrit l’ONU sur son site d’info.

    Et c’est une nécessité : selon les estimations des Nations Unies, ne pas respecter l’Accord de Paris et ne pas limiter le réchauffement climatique de la planète à 1,5 degrés aurait un coût gigantesque. « le coût total de l’inaction s’élèvera à 1.266 billions de dollars – soit plus de 12 fois le PIB annuel mondial actuel ». Un chiffre inimaginable qui serait même sous-estimé, selon l’OMM.

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    1. L'organisme NAZIonal socialiste continue sa guerre contre les scientifiques en faisant croire que notre planète se réchauffe alors qu'en réalité elle se refroidit et rajoute que la mer va monter malgré qu'elle SE REFUSE de le faire !! HAHAHAHA ! L'ONU est un VRAI TROU DE CUL !

      Il ne sait pas que si la glace fond ELLE PERD du volume et non en gagne !

      Si les glaces des pôles venaient à fondre le niveau des mers et des océans serait obligé de DESCENDRE ! (d'un centième de millimètre ? Faut dire que les mers et océans occupent plus de 78 % de la superficie de notre planète.)

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  35. Dissuasion nucléaire : EDF entre dans la boucle à la demande de l’armée

    La centrale nucléaire de Civaux d’EDF, située dans la Vienne, pourrait bientôt produire du tritium, un gaz rare essentiel dans la fabrication des armes de dissuasion nucléaire. L’annonce a été faite à travers un communiqué publié par le ministère des Armées le lundi 18 mars 2024.


    le 19 mars 2024 à 15h30


    Le stock de tritium se réduit de moitié après 12 ans.

    Une collaboration entre EDF et l'armée française pour produire du tritium

    La centrale de Civaux, avec ses deux réacteurs nucléaires, se prépare à endosser un rôle inédit et de premier ordre dans la défense nationale. Le ministère des Armées ouvre la voie à une collaboration entre EDF et la Défense dans le but d'installer un service d'irradiation de matériaux sur le site de la centrale de Civaux, situé dans la Vienne, révèle le communiqué officiel. L'objectif ? Utiliser la puissance des deux réacteurs de la centrale nucléaire pour irradier des matières contenant du lithium, processus clé dans la production de tritium. C'est le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) qui prendra ensuite le relais et qui aura la charge de fabriquer le tritium, un gaz rare, « indispensable aux armes de la dissuasion », à partir desdites matières irradiées.

    Une annonce qui semble bien faire écho aux dernières déclarations du Président Emmanuel Macron au sujet de la Russie, même si, du côté du ministère, le ton se veut plus rassurant : « Cette collaboration était à l'étude depuis les années 1990 et fait partie d'une planification de longue date, habituelle des outils industriels de la Défense ». Le Commissariat à l'énergie atomique, EDF et l'État signeront une convention « fixant le périmètre des activités, les droits et obligations de chacune des parties dans le respect des règles de gouvernance ».

    Assurer la capacité de dissuasion nucléaire de la France

    Transformer la centrale de Civaux en un producteur de tritium n'est pas sans défis. Etienne Dutheil, directeur de la division production nucléaire chez EDF, précise : « Le fait d'amener de la matière à irradier - contenant du lithium - dans le cœur du réacteur va modifier très légèrement les paramètres de fonctionnement du réacteur. » Une évaluation de sûreté s'impose donc, avant toute modification. EDF prévoit de soumettre un dossier de modification à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à la rentrée 2024. Le tritium, par sa nature éphémère et sa complexité de production, représente un autre défi : le stockage. « Tout stock est réduit de moitié au bout de 12 ans, les trois quarts au bout de 25 ans, 99,5 % au bout d'un siècle, » rappelle le ministère des Armées. La nécessité de produire régulièrement ce gaz pour maintenir l'efficacité des armes nucléaires françaises est donc indispensable pour maintenir notre capacité de dissuasion nucléaire, d'autant plus du fait que la France est le seul pays européen à être doté de cette technologie.

    « On ne procède pas à ce service d'irradiation parce qu'on a des besoins maintenant tout de suite », a tenu à souligner le directeur de la division production nucléaire chez EDF lors de sa conférence de presse. « Le projet qui est engagé aujourd'hui vise à permettre aux personnes qui seront responsables de la dissuasion française dans 15 ou 20 ans de continuer à disposer de toutes les options possibles », précise-t-il. Civaux a été choisie du fait qu'elle fasse partie des plus jeunes centrales du parc nucléaire français, bénéficiant ainsi d'une capacité d'exploitation prolongée et maximale.

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    1. Qu'est-ce que ce rapprochement du nucléaire civil au nucléaire militaire ?
      Ce rapprochement- ne nous le cachons pas ! - sera qu'en cas de guerre ce seront toutes les centrales nucléaire qui seront visées !
      BOUM ! Plus d'électricité !

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  36. Où la controverse des coraux qui meurent resurgit


    le 19 mars 2024


    Il y a quelques années le débat au sujet du réchauffement du climat prit une ampleur nouvelle avec la consolidation de l’ampleur du rôle du gaz carbonique dans cette évolution du climat. Il fallait absolument accumuler tous les arguments imaginables pour que l’humanité toute entière se soumette à des lois coercitives conduisant à une réduction des émissions de ce gaz. C’est ainsi que des affirmations défiant les principes élémentaires de la science apparurent comme par exemple l’acidification des océans provoquée par l’augmentation de la teneur en gaz carbonique de l’atmosphère. Les mesures d’acidimétrie des océans ne furent jamais convaincantes car il n’existe aucun appareil capable de déceler des variations de pH de l’ordre du millième d’unité. Cependant des scientifiques pourtant honnêtes se risquèrent à trouver d’autres arguments pour étayer cette hypothèse d’acidification des eaux océaniques en avançant que le blanchiment des coraux apportait une preuve incontestable que cette acidification des océans était bien réelle. Le WWF se trouva piégé dans sa propre propagande comme cela fut dénoncé sur ce blog. Des études démontrèrent alors que si les coraux dépérissaient il s’agissait de la conséquence d’une attaque virale des algues vivant en symbiose avec le corail. Enfin plus récemment plusieurs bactéries provoquent le blanchiment du corail dont en particulier Endozoicomonas. Les études réalisées au sud de l’île de Taïwan ont indiqué que le blanchiment du corail était provoqué par ces bactéries mais que l’attaque ne durait pas suffisamment longtemps pour « tuer » définitivement le corail, des espèces comme les Montipora et les Porites réussissaient à survivre comme si une réaction immunitaire apparaissait naturellement. La compréhension de la complexité du milieu marin n’en est qu’à son début et il est aisé pour les biologistes de classer leurs programmes de recherches sur le blanchiment des coraux en raison de la perturbation du climat, classification qui leur permet d’obtenir de substantiels supports financiers pour mener à bien leurs travaux.

    - voir carte sur site -

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  37. Il reste enfin l’influence directe de l’activité humaine sur la pérennité des massifs coralliens. Comme l’indique la carte des multitudes d’îles de l’Océan pacifique, plusieurs milliers, la majorité d’entre elles sont des atolls et s’il existe des îles montagneuses toutes d’origine volcanique celles-ci sont entourées de lagons coralliens. Une étude récente concernant l’atoll de Palmyra situé au nord de Kiribati et la barrière de corail du nord de l’île de Moorea proche de celle de Tahiti. L’étude a consisté à comparer l’état de santé des coraux, en particulier Acropora pulchra représentant près du tiers des coraux dans les deux sites d’étude, selon la présence ou l’absence de concombres de mer, des holothuries dont il existe près de 1300 espèces différentes. Ces drôles de créatures constituent un chainon biologique crucial dans l’environnement corallien car elles se nourrissent de déchets, depuis les algues unicellulaires jusqu’aux déchets organiques sédimentant par gravité sur le sol marin. Les holoturies fonctionnent comme des services de voirie dans une ville, la ville des coraux, qui reste ainsi propre et en bonne santé. L’exploitation du fond marin pour récolter ces concombres de mer de toutes les tailles a représenté en 2020 près de 58000 tonnes de concombres séchés utilisés pour la consommation soit un milliard de concombres retirés des fonds marins accessibles à pied ou avec un équipement individuel rudimentaire !

    - voir photo sur site -

    Le concombre de mer aussi appelé bèche-de-mer est très prisé en Chine, dans la plupart des pays extrême-orientaux ainsi qu’au Japon. La pêche intensive pratiquée le long de la côte du Queensland en Australie a décimé les coraux et pendant de nombreuses années les pêcheurs furent accusés de détruire les coraux pour s’emparer des Holoturies dans le but de réaliser de confortables revenus. Or ce ne fut pas le cas : capturer ces concombres de mer déséquilibre le biotope corallien et les coraux subissent toutes sortes d’agressions bactériennes, de dépôts plus ou moins toxiques de matières organiques et enfin de particules solides, un manteau de poussière qui perturbe l’activité de photosynthèse des algues symbiotiques. Finalement les coraux blanchissent et meurent.

    - voir photo sur site -

    La présente étude publiée en ligne le 24 février 2024 indique sans ambiguïté que l’absence d’holothuries dans le « jardin corallien augmente la mortalité des coraux de 370 % et la mortalité de toute la colonie corallienne de 1500 %. Il n’est donc plus question d’acidification de l’eau, ni de bactéries ou de virus, ni de perturbation du climat mais bien d’un effet direct de la sur-pêche des bèche-de-mer ! Et ces dégâts sont observés depuis l’Alaska jusqu’en Australie en passant par le moindre atoll isolé, partout où la pêche à pied est possible, pour satisfaire le marché gastronomique chinois. Il n’est pas question d’incriminer la Chine mais d’ouvrir les yeux et d’organiser un moratoire mondial limitant la récolte d’holothuries comme tous les pays riverains de la Mer Baltique le décidèrent lorsqu’ils constatèrent que les harengs disparaissaient. Enfin un autre moratoire devrait être mis en place par les Nations-Unies pour interdire la pêche au thon dans les eaux internationales. Comme le montre la carte des zones économiques exclusives ces eaux internationales sont suffisantes pour constituer une réserve biologique marine à la disposition de l’ensemble de l’humanité où la pêche est strictement interdite. Plutôt que de penser à s’armer pour s’entretuer les citoyens du monde doivent protéger « leur » planète y compris « leurs » océans …

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  38. Liens par ordre d’entrée dans le texte :

    - voir doc sur site -

    https://academic.oup.com/ismecommun/advance-article/doi/10.1093/ismeco/ycae001/7517687

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2024/03/19/ou-la-controverse-des-coraux-qui-meurent-resurgit/

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  39. 3 000 MW de solaire : Immense bond en avant et rupture salvatrice avec le tout fossile


    Par Chems Eddine Chitour
    Mondialisation.ca,
    20 mars 2024


    «Créer le navire, ce n’est point tisser les toiles, forger les clous, lire les astres, mais bien donner le goût de la mer.»
    (Antoine de Saint-Exupéry)

    Résumé

    Un éclair dans le ciel passé, il faut le regretter, inaperçu par les Algériens et Algériennes, alors qu’il s’agit d’un premier jalon de la réelle indépendance énergétique à partir de son savoir-faire, sa création intellectuelle. Pour la première fois depuis l’indépendance, l’Algérie actuelle tente de mettre en œuvre une stratégie visant, si elle était poursuivie avec la même détermination, de sortir graduellement de la dépendance dangereuse au tout fossile et penser de ce fait à l’Algérie de demain. Le coût global de ces 3 000 MW serait autour de 2 milliards de $.

    Pourquoi c’est important ? Les énergies fossiles représentaient jusqu’à présent 2% de la capacité totale installée et contribuaient d’une façon marginale à la production d’électricité. Dans un an, les 3 000 MW qui représentent un bond en avant (multiplié par 7 la capacité solaire en passant de 2% à 10%) seront opérationnels et produiront de l’énergie électricité équivalente de 1 000 MW thermique.

    Dit autrement, cela veut dire que nous allons épargner l’équivalent de 1,5 milliard de m3 par an qui peuvent être vendus ou laissés aux générations futures. En clair, c’est comme si Sonelgaz, non seulement, ne consommerait plus de gaz, mais au contraire mettait à la disposition du pays 1,5 milliard de m3 de gaz chaque année équivalant à un gisement de gaz pour lequel on investirait constamment. Il vient que dès la troisième année, le gaz épargné permettrait de payer le financement initial après l’électricité est gratuite selon la durée des panneaux solaires autour de 25 ans.

    Pour la première fois en déclenchant le compteur du renouvelable, l’Algérie peut se battre, non seulement dans le renouvelable et l’hydrogène vert, mais elle sera très économe de son gaz, qu’elle vendra au plus offrant, non pas contre des dollars, mais contre un savoir-faire avec la devise suivante : chaque m3 de gaz vendu devra être compensé par la mise au point d’un kWh solaire ou un kg d’hydrogène vert ! C’est cela la réussite de la transition énergétique à l’actif de ce gouvernement.

    Tournant décisif dans le développement des énergies renouvelables en Algérie

    «Ainsi, comme rapporté, le groupe Sonelgaz a signé, jeudi, à Alger, des contrats avec les sociétés nationales et étrangères ayant remporté l’appel d’offres national et international pour la production de 3 000 mégawatts (MW) d’énergie solaire photovoltaïque, lancé l’année dernière. Il s’agit de l’appel d’offres lancé par Sonelgaz, en février 2023, pour la réalisation d’un projet d’une capacité de 2 000 mégawatts, consistant en la réalisation de 15 centrales solaires photovoltaïques, d’une capacité de production de 80 à 220 MW chacune, réparties sur 12 wilayas. Le groupe a signé, à cet effet, 14 contrats avec 8 soumissionnaires ayant remporté l’appel d’offres. S’agissant de cet appel d’offres, 140 sociétés, dont 34 algériennes et 106 étrangères (20 nationalités), ont retiré le cahier des charges. Le deuxième appel d’offres est ancien, lancé par le ministère de la Transition énergétique une première fois en 2022, concerne le projet de production de 1 000 MW (‘’Solar 1 000 MW’’), à travers la réalisation de 5 centrales solaires photovoltaïques d’une capacité de 50 à 300 MW chacune, réparties sur 5 wilayas.»(1)

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  40. «La cérémonie de signature des contrats organisée par le président-directeur général de Sonelgaz s’est déroulée à El-Aurassi. Outre les deux ministres en charge, j’ai été invité en tant qu’ancien ministre du MTEER qui a participé à la création de la société Shams qui a suivi l’appel d’offres du projet ‘’Solar 1 000 MW’’ conception PDG de Sonelgaz. On notera aussi la présence du commissaire du CEREFE, du président de l’ARH et d’Al Naft et des cadres de Sonelgaz, ainsi que de représentants d’entreprises publiques et privées.» (1)

    Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Arkab a qualifié ces deux projets de «tournant décisif» et de «grand pas» dans

    «le développement des énergies renouvelables et respectueuses de l’environnement en Algérie». C’est aussi une démarche «qui vient incarner la volonté ancrée et la conduite éclairée du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en faveur de l’exploitation optimale des énergies propres et renouvelables, notamment l’énergie solaire».

    Le projet de production de 3 000 MW est une nouvelle opportunité qui permet aux sociétés nationales privées et publiques de développer l’intégration industrielle suivant la dynamique de développement du secteur industriel, en général, de plus, ce projet permettra de «concrétiser des partenariats entre des entreprises nationales et étrangères, qui contribueront au renforcement des capacités des ressources humaines et au transfert de technologie dans ce domaine». Et d’expliquer, ces contrats permettront de transférer la technologie aux sociétés nationales qui participeront à la réalisation des centrales solaires, «le gaz naturel est une énergie qui accompagnera toujours la transition énergétique, comme réaffirmé lors du 7e Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), qui s’est tenu à Alger début mars».(1)

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  41. De son côté, Mme Dahleb a souligné l’importance de ce projet «historique» dans la réalisation de la sécurité énergétique en Algérie, relevant son rôle dans la transition vers un modèle énergétique résilient et équilibré, à travers l’ouverture des investissements dans les projets des énergies renouvelables, d’autant que l’Algérie «œuvre résolument à développer une stratégie nationale énergétique 'bas-carbone,' à même de lui permettre d’être un acteur dans ce domaine. À son tour, le PDG de Sonelgaz a fait savoir que le groupe avait mis en place un plan d’action visant à conférer davantage d’efficacité à la réalisation de ce projet, le projet de production de 3 000 MW d’énergie solaire photovoltaïque s’inscrit dans le cadre du Programme de développement des énergies renouvelables, décidé par les hautes autorités. À noter, en dernier lieu, que Sonelgaz prévoit de lancer un autre programme de 3 000 MW, probablement durant l’année en cours. La livraison de toutes ces stations (20 au total) est échelonnée durant l’année 2024 et la moitié de l’année 2025. «42 % des réalisations seront pris en charge par des entreprises algériennes ou en partenariat avec des entreprises étrangères».(1)

    L’historique de l’épopée des énergies renouvelables

    Pour l’histoire, sans remonter à la création du Commissariat aux Énergies Nouvelles en 1980, il faut savoir en effet qu’en l’espace de 60 ans l’Algérie a produit plus de 2,5 milliards de tonnes de pétrole et l’équivalent de 3 000 milliards de m3 de gaz.

    Graduellement et avec les contraintes climatiques mais aussi la diminution des réserves. Consciente de cela, l’Algérie amorce une dynamique d’énergie verte en lançant un programme ambitieux de développement des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique et préparer l’Algérie de demain. Le programme des énergies renouvelables actualisé consiste à installer une puissance d’origine renouvelable de l’ordre de 22 000 MW à l’horizon 2030 pour le marché national, avec le maintien de l’option de l’exportation comme objectif stratégique, si les conditions du marché le permettent.

    L’Algérie s’est engagée sur la voie des énergies renouvelables afin d’apporter des solutions globales et durables aux défis environnementaux et aux problématiques de préservation des ressources énergétiques d’origine fossile à travers le lancement d’un programme ambitieux pour le développement des énergies renouvelables qui a été adopté par le gouvernement en février 2011, révisé en mai 2015 et placé au rang de priorité nationale en février 2016, l’Algérie s’engage alors dans une nouvelle ère énergétique durable. Le programme des énergies renouvelables dans sa version actualisée consiste à installer une puissance d’origine renouvelable de l’ordre de 22 000 MW à l’horizon 2030 pour le marché national, avec le maintien de l’option de l’exportation comme objectif stratégique. Ainsi, les économies d’énergie cumulées engrangées seraient de l’ordre de 93 millions de TEP, dont 63 millions de TEP d’ici 2030 et le reste au-delà de cet horizon.(2)

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  42. Les choses n’ayant pas avancé dans la direction voulue, le programme des énergies renouvelables n’a pas démarré dans les faits. Il faut citer cependant d’abord la création du Cerefe en octobre 2019. Le programme mis en œuvre par SKTM filiale de Sonelgaz a permis l’installation de 380 MW solaire et 10MW éolien avec deux opérateurs de Chine et d’Allemagne.

    Le programme du président de la République 2020+

    À la fin de 2019, la situation était la suivante : 24000 MW de capacités de centrales thermiques. «À la fin décembre 2022, avec les efforts, la puissance totale installée en énergies renouvelables (EnR) s’élevait à 589,7 MW (mégawatts) dont 460,8 MW englobant 422,6 MW raccordées au réseau et 38,2 MW hors réseau et 120 MW d’hydroélectricité héritage de 1962. Toujours à fin décembre 2022, la capacité cumulée des énergies renouvelables installée par le ministère de l’Intérieur représente 4,1% du parc national des énergies renouvelables hors hydroélectricité, soit une capacité de 18,96 MW.

    « Le parc des énergies renouvelables du ministère de l’Intérieur est constitué de : — 5 226 kits PV pour l’électrification des zones d’ombre totalisant une capacité de 8,88 MW, soit 47% des réalisations du ministère — 850 écoles solarisées avec une capacité évaluée à 6,62 MW, soit 35% des réalisations du ministère de l’Intérieur et représentant une croissance de +10,4% par rapport à la capacité cumulée à fin décembre 2021 — 34 506 points d’éclairage public solaire cumulant une capacité de 3,45 MW, soit 18% des réalisations du ministère de l’Intérieur. La capacité installée par le ministère de l’Intérieur durant la période 2020 et 2022, évaluée à +9,85 MW, représente un peu plus que le double de la capacité cumulée installée jusqu’à la fin décembre 2019 (9,11 MW), soit une croissance de +108%.» (3)

    Création du ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables (MTEER)

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  43. Conformément à l’engagement du candidat président Abdelmadjid Tebboune dans le cadre des 54 engagements. Fin juin 2020, j’ai reçu comme mission de lancer la transition énergétique et les énergies renouvelables. Pour la première fois depuis l’indépendance, un ministère est créé. Ce ne fut pas facile à mettre en œuvre. Très vite j’ai martelé que la transition énergétique voulue par le Président, pour qu’elle réussisse, nécessite l’engagement de toute la société et de tous les départements ministériels. Avec ma petite équipe d’une dizaine de personnes, nous avons développé un certain nombre d’actions de responsabilisation de tous les secteurs en ce qui concerne l’éfficacité énergétique. 22 ministères ont reçu notre visite et nous avons mis en place plusieurs conventions, notamment avec l’industrie, les transports, l’habitat le commerce, les affaires religieuses, l’éducation, l’enseignement supérieur, l’intérieur et une antenne, un «Monsieur Énergie renouvelable» a été installé auprès des ministères pour suivre le développement de la transition énergétique à la fois dans le cadre de la mise en œuvre des économies d’énergie mais aussi de développer l’autoconsommation.

    Parallèlement, un plan de 1 000 MW a été élaboré et nous nous appuyons sur un travail qui a été fait par le ministère de l’Énergie, nous avons validé, voire corrigé la liste des sites retenus par un travail de proximité avec les différentes wilayas retenues et 3 000 ha ont été mobilisés. Parallèlement, la société Shems, dédiée aux énergies renouvelables, a été créée avec une co-tutelle Sonelgaz-Sonatrach. l’appel d’offres était prêt depuis mai 2021 ; entre-temps, en juillet 2021, changement, le nouveau ministre continue sur la lancée et finalement l’appel d’offres a été lancé, une prorogation a été permise. La réception des appels d’offres s’est faite mais le choix de financement n’a pas été résolu. Arrive septembre 2023, une nouvelle réorganisation a heureusement fait que le programme énergie renouvelable revienne au ministère de l’Énergie et des Mines et c’est tout naturellement que Sonelgaz a hérité du projet «1 000 MW Solar».

    La réalisation remarquable de Sonelgaz

    C’est un fait, il faut saluer ce coup de reins salvateur du ministère de l’Énergie et des Mines, qui, conscient de l’importance du challenge, a fait ce qu’il fallait pour concrétiser cette première étape. Il faut aussi saluer objectivement la prouesse de Sonelgaz qui, sans faire de tapage, fait ce qu’elle fait et surtout fait ce qu’elle dit. Souvenons-nous fin 2022, disparition du MTEER, l’inquiétude était grande concernant les engagements du Président. Fin janvier 2023, le groupe a été chargé «officiellement» par les pouvoirs publics de réaliser 15 000 mégawatts en énergies renouvelables et qu’un appel d’offres national et international sera lancé avant la fin du premier trimestre 2023 pour réaliser 2 000 MW d’EnR comme première phase. Ce qui fut fait. Le problème du financement ayant été pris en charge par Sonelgaz.

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  44. En l’espace de 6 mois, un appel d’offres a été lancé de 2 000 MW avec des délais fermes aux différents soumissionnaires. Le lundi 24 juillet 2023, ouverture des plis relatifs à la réalisation du projet de centrales solaires d’une capacité totale de 2 000 MWc, en présence du directeur général de l’Agence internationale des énergies renouvelables, Monsieur Francesco La Camera.

    Dans la foulée, avec le nouveau directeur de la société Shems, l’appel d’offres des 1 000 MW Solar a été réactivé, les anciennes soumissions ont été reconfirmées.

    Ensuite, le processus d’ouverture des plis s’est fait dans les délais fixés, les négociations avec les opérateurs furent menées en ayant à l’esprit de décrocher le plus bas prix d’installation du kWh avec les meilleurs garanties de performance, de fiabilité et de mise en œuvre des équipements. Nous nous retrouvons ce début mars avec 20 contrats signés avec les différents opérateurs.

    En terme d’emplois, le Plan vert de 3 000 MW solaire c’est en moyenne 4 emplois par MW. L’emploi direct en lien avec l’expansion des énergies renouvelables avec les activités directement liées à l’ expansion. L’emploi indirect est généré le long de la chaîne de valeur, en amont des activités économiques directement liées au développement des énergies renouvelables. Des cadres ingénieurs devraient être recrutés à commencer par la trentaine d’ingénieurs spécialistes formés par le MTEER (PGS) pour prendre en charge le noyau des ingénieurs des centrales solaires à construire par la société Shems.

    Le Plan hydrogène vert

    C’est un fait, la production d’énergie électrique provenant du solaire est un grand pas dans la stratégie de production d’hydrogène vert grâce à deux segments que l’Algérie maîtrise, le solaire, et aussi la production d’eau dessalée. Il reste le troisième membre, à savoir l’électrolyse de l’eau qui nous permettra de produire de l’hydrogène vert mais nous ouvre de grandes perspectives dans l’ammoniac vert, les engrais. Il faut pour cela que nous produisions de l’électricité verte à la fois pour la consommation importante, réduisant de ce fait le recours au gaz, que nous devons laisser autant que possible aux générations futures. Il nous faudra alors produire de l’électricité verte pour produire de l’hydrogène vert qui remplacera graduellement, en terme de rente, le gaz.

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  45. La coopération pour l’hydrogène vert avec l’Allemagne

    Le deuxième challenge après celui de la production de l’électricité solaire est celui pour l’Algérie de produire de l’hydrogène vert à partir de l’électrolyse d’eau dessalée avec l’électricité provenant des centrales solaires, nous fondons l’espoir sur la coopération développée par le ministère de l’Énergie avec l’Allemagne. L’Algérie aspire à devenir un acteur majeur dans la production d’hydrogène vert, visant à exporter 10% des besoins de l’UE d’ici 2040. Cette ambition pourrait, non seulement, améliorer les perspectives économiques du pays mais également créer de nouveaux emplois, tout en déplaçant progressivement le secteur énergétique vers des sources plus durables.

    Le «SoutH2Corridor» représente un pas significatif vers la diversification des importations d’énergie en Europe, contribuant ainsi à la sécurité énergétique du continent.

    «L’Algérie et l’Allemagne ont franchi une étape significative dans leur partenariat énergétique en annonçant leur collaboration renforcée dans la production d’hydrogène vert. Les deux pays ont conjointement créé une taskforce bilatérale sur l’hydrogène. Cette entité, mise en place dans le cadre de leur partenariat énergétique existant, vise à promouvoir les conditions-cadres essentielles à la production, au stockage et au transport d’hydrogène vert et de ses dérivés. La déclaration d’intention, signée à Alger par le ministre fédéral de l’Économie et de la Protection du climat, Dr Robert Habeck, et le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, souligne l’importance stratégique de cette collaboration. Le ministre Habeck a souligné que l’Allemagne et l’Algérie, partenaires énergétiques depuis 2015, cherchent à étendre leur coopération et à encourager l’Algérie à investir davantage dans les énergies solaire et éolienne.»(4)

    «Nous voulons renforcer l’Algérie dans sa production future d’hydrogène vert, en encourageant des investissements accrus dans les énergies renouvelables, créant ainsi une chaîne de valeur propre», a déclaré le ministre Habeck. Il a également souligné «l’engagement de l’Allemagne et de l’UE en tant que potentiels acheteurs d’hydrogène vert, soulignant la nécessité de créer les conditions techniques et économiques nécessaires pour les futures livraisons d’hydrogène entre l’Algérie et l’Europe. Ce corridor vise à étendre le réseau existant de pipelines de gaz pour l’hydrogène renouvelable, de l’Algérie à la Tunisie, l’Italie et l’Autriche jusqu’au sud de l’Allemagne».(4)

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  46. «Le partenariat entre l’Allemagne et l’Algérie est un exemple clair de la façon dont les défis du changement climatique et de la transition énergétique peuvent être abordés dans de nouvelles constellations», a déclaré le secrétaire d’État parlementaire Stefan Wenzel (BMWK). Le projet du «SoutH2Corridor» a été présenté. Il s’agit d’un pipeline pour le transport d’hydrogène vert, qui va relier l’Italie, l’Autriche et l’Allemagne à l’Afrique du Nord. Le pipeline aura une longueur de 3300 km, dont 70% seront constitués d’infrastructures réaffectées de gaz naturel, et disposera d’un potentiel d’importation de 4 millions de tonnes d’hydrogène par an d’ici 2030 ».

    « Ensuite, le contrat de mise en œuvre de la coopération technique entre l’Algérie et l’Allemagne sur le sujet «Technologie et développement socio-économique pour les énergies renouvelables et l’hydrogène vert – TaqatHy» a été signé. Le projet est financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre en collaboration avec le ministère algérien de l’Énergie et des Mines (MEM). Il a pour objectif de promouvoir le développement et l’utilisation des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert en Algérie par le biais de la coopération technique et la construction d’un électrolyseur de 50 MW.(5)

    Un programme à notre portée dans le prochain quinquennat

    L’idée est de réfléchir à la façon dont l’électricité solaire peut changer fondamentalement la vie et l’économie dans le Sud. On sait que les centrales solaires seraient opérationnelles pour la plupart dans un an, la disposition des différentes centrales du Nord vers le Sud montre que l’on peut disposer de l’énergie du Nord-Sud pour alimenter des trains électriques. Se pose alors le challenge suivant : maintenant que l’électricité serait disponible, l’eau aussi, le développement du Sud ne serait plus un mirage mais une réalité. Le Sahara deviendrait graduellement le sanctuaire de l’agriculture et des agrumes… Mais pour y arriver, il fallait de l’électricité et de l’eau, choses qui seraient disponibles dès l’année prochaine en abondance.

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  47. Imaginons une transsaharienne électrique qui a été lancée en Conseil de gouvernement. Un train qui fait Alger-Tamanrasset à 160 km/heure ; pour les 1 925 km, cela ferait 12 heures. Un train classique comportant 600 places, se déplaçant à 160 km/h et consommant 3 100 kWh /100km, ce que la centrale solaire de proximité pourrait fournir sans difficulté tout au long du trajet, surtout si, à terme, les centrales sont reliées au réseau. Imaginons les gains en gasoil et essence pour les usages de ce mode de transport. Le Sud deviendrait alors de plus en plus un eldorado avec la création d’opportunités qui viendraient compenser les difficultés du Nord saturé, 90 % de la population sur 15 % du territoire. On devrait penser à une nouvelle vision du futur par la création de villes nouvelles avec la disponibilité de l’eau, de l’électricité et du rail. Plus que jamais le pays a besoin d’un Schéma national d’aménagement du territoire en phase avec les défis du futur de ce XXIe siècle où l’intelligence humaine devra optimiser ses atouts. L’agriculture connaîtrait alors un bond en avant qualitatif. Il en sera de même d’autres activités du secteur tertiaire, des transports, l’avion ne serait plus le transport obligé.

    Imaginons que des trains commencent à sillonner le Sahara, en dehors du giga-projet de Gara Djebilet, où est prévue une ligne de voie ferrée de près de 1 000 km, la ligne Tamanrasset permettra le développement du transport de marchandises, notamment des produits agricoles, mais aussi des citoyens. On peut même penser à la conception de villes nouvelles, lieux de vie où de nouvelles perspectives se développeraient. Dans ces conditions, construire 10 000 logements par ville nouvelle en commençant par le trajet In Salah-Tamanrasset (le transfert d’eau potable entre In-Salah, à 1 200 km au sud d’Alger, et Tamanrasset, sur 700 km, est opérationnel, projet qui a pourtant une très grande importance économique, politique et sociale pour toute la région. Lancé en 2008, inauguré en avril 2011, le projet, réalisé par des entreprises chinoises, a coûté trois milliards de dollars, pour une double canalisation réalisée sans contrainte majeure. Elle mettait en place un système de transfert de 100 000 m3 par jour pour sécuriser l’alimentation en eau potable de Tamanrasset. Le transfert de l’eau commence à In Salah à partir de l’immense nappe albienne de 45 000 milliards de m3 qui s’étend jusqu’en Tunisie et en Libye.

    Mais au final, malgré ses surcoûts et ses approximations, le projet devait sécuriser de nombreuses villes le long de son parcours, et assurer de l’eau potable à Tamanrasset sur un demi-siècle, le transfert sera suffisant pour une ville de 400 000 habitants, l’eau des forages, actuellement disponible à Tamanrasset, pourra être réorientée vers l’agriculture, dans la vallée de l’oued Tamanrasset.(6)

    Sur le trajet, avec la disponibilité des centrales solaires proches, il est possible de créer des lieux de vie, un peu à la manière des États-Unis qui ont développé leur pays par une politique de grands travaux où ils ont mobilisé la jeunesse en créant des millions d’emplois et des villes nouvelles.

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  48. Conclusion

    On peut espérer qu’à ce rythme de développement des 'énergies renouvelables', à savoir une cadence de 3 000 MW par an en utilisant le mode de financement le plus utilisé dans le monde, à savoir le financement IPP ou le Producteur Indépendant d’Énergie (privé, national ou étranger ou partenariat) comprenant une garantie du prix max du KWh, de la prise en charge des opérations d’exploitation et de maintenance ainsi que de la performance d’une ferme solaire pour une durée d’au moins 20 ans, le financement de type IPP pourrait même être utilisé pour la mise en place du Plan hydrogène vert.

    Nous avons montré que le développement du renouvelable et de l’hydrogène vert équivaut à des gisements fossiles de gaz et de pétrole pérenne ce qui est la seule garantie pour les générations futures. Ces «gisements verts» nécessitent un investissement qui sera très rapidement rentable et sûr, contrairement, il faut le dire, à la prospection pétrolière ou gazière qui est coûteuse, aléatoire et surtout qui dépend de l’extérieur pour les prix. Ceci dit, rien n’est exclu : le gaz de schiste serait une divine surprise s’il venait à être produit par une technique respectueuse de l’environnement. Il faut s’y préparer sérieusement pour le futur par la formation et la mise de garde-fous environnementaux visant à sécuriser les forages.

    Pour en revenir à Sonelgaz, on ne se rend pas compte du professionnalisme de cette entreprise citoyenne qui met en œuvre la stratégie de l’État en rendant disponible l’énergie d’une façon quasi permanente. On s’est habitué à ce que ce service de mettre à disposition de l’électricité et du gaz d’une façon permanente est naturel. Les citoyens ne savent pas la quantité de défis à relever pour acheminer le gaz de Sonatrach, l’envoyer dans une centrale thermique, le brûler, produire de l’électricité, la transporter, la transformer, la brancher derrière le compteur qui permet d’allumer l’interrupteur.

    «De l’époque EGA en 1962 à l’émergence d’un Groupe énergétique de premier plan au niveau national, reconnu et notoire à l’échelle du continent africain et du bassin méditerranéen, Sonelgaz a écrit durant cinquante cinq années l’une des plus belles pages du développement économique et social de l’Algérie, «Joyau de la République», présente partout sur le territoire national, jusque dans les zones les plus éloignées, en assurant un taux de pénétration d’électricité de plus de 99%, un taux de pénétration de gaz de plus de 60%, taux les plus élevés au monde, Sonelgaz a contribué à améliorer la qualité de vie des familles algériennes leur permettant d’entrer résolument dans le monde moderne.(7)

    Notre souhait, que Sonelgaz ne s’endorme pas sur ses lauriers, il serait indiqué qu’elle mène à bon port les 3 000 MW, et qu’elle mette en chantier sans tarder une nouvelle tranche de 3 000 MW chaque année pour atteindre les 15 000 MW en 2030. Sonelgaz devrait aussi réfléchir à l’autre challenge : produire de l’électricité solaire pour prendre le challenge de l’Algérie de subvenir aux besoins de l’Europe à hauteur de ses besoins à 1 million de tonnes d’hydrogène vert issu d’environ une autre puissance de 15 000 MW solaire qui seraient opérationnels vers 2035. C’est schématiquement le contenu de la 28e Journée de l’énergie des élèves de l’École polytechnique et qui aura lieu le 16 avril 2024 au Centre de conférences de Sonelgaz.

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  49. La citation de Saint-Exupéry s’applique à l’atmosphère qui règne au sein de la bonne ambiance de Sonelgaz, le PDG Mourad Adjal n’explique pas à ses collaborateurs le détail de ce qu’ils doivent faire, il leur inculque le désir de la réussite finale. Sonelgaz, son staff et son président sont, au risque de nous répéter, à féliciter car sous la houlette du ministre de l’Energie et des Mines, lui-même ingénieur et ancien PDG de Sonelgaz, ils nous ont montré que l’Algérie n’a pas dit son dernier mot. Cet évènement n’a pas eu la diffusion qu’il mérite au vu du potentiel d’opportunités qu’il permet. Il mérite une bonne émission qui devrait être bien faite pour expliquer cette révolution silencieuse éfficace sans m’as-tu-vu mais ô combien déterminante pour le pays.

    Prof. Chems Eddine Chitour

    Notes :

    1. https://www.aps.dz/economie/168294-production-de-3-000-mw-d-energie-solaire-photovoltaique-sonelgaz-signe-des-contrats-avec-les-societes-concernees 14 Mars 2024

    2. https://www.energy.gov.dz/?rubrique=energies-nouvelles-renouvelables-et-maitrise-de-lrenergie

    3. https://www.aps.dz/economie/159798-energies-renouvelables-pres-de-590-mw-de-puissance-installee-a-fin-2022

    4.https://www.energypartnership-algeria.org/fr/home/translate-to-fr-habeck/

    5. https://www.energypartnership-algeria.org/fr/home/4eme-edition-de-la-journee-algero-allemande-de-lenergie

    6.https://algeria-watch.org/?p=9058

    7. https://www.sonelgaz.dz/fr/category/historique

    https://www.mondialisation.ca/3-000-mw-de-solaire-immense-bond-en-avant-et-rupture-salvatrice-avec-le-tout-fossile/5687681?doing_wp_cron=1711020853.4791359901428222656250

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  50. Le programme des Nations Unies pour le « changement nutritionnel » est une guerre contre les agriculteurs


    21 mars 2024
    par le Dr. Peter F. Mayer


    Les bureaucrates de l'ONU poursuivent une guerre mondiale contre les agriculteurs pour prendre le contrôle de l' approvisionnement alimentaire mondial , a prévenu la scientifique britannique Sandi Adams. Elle a parlé à Colchester Council Watch du programme dirigé par les Nations Unies pour contrôler la production alimentaire mondiale.

    Elle dit que le plan est lancé sous couvert d’un « changement alimentaire ». Officiellement, le terme « changement alimentaire » n’est que très vaguement défini. Il décrit une évolution vers une manière plus « durable » de produire et de consommer de la nourriture.

    Aujourd’hui, le terme est principalement utilisé par des organisations mondiales telles que l’UE, l’OMS ou l’ONU, qui veulent détruire l’agriculture dans le monde. Cela a suscité des protestations de la part des agriculteurs du monde entier, des Pays-Bas à l’Inde, où les protestations se poursuivent. Ces agriculteurs ont de plus en plus de difficultés à gagner leur vie, rapporte Natural News . Un rapport de recherche détaillé sur la situation des agriculteurs en Allemagne et en Autriche par l'auteur du TKP, Andrea Drescher, sera bientôt publié.

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  51. Les politiques commerciales néolibérales qui conduisent à des importations de produits qui nuisent à la production nationale et font baisser les prix, le retrait du soutien gouvernemental et la mise en œuvre de politiques climatiques qui fixent des objectifs irréalistes exercent une telle pression sur les agriculteurs que nombre d'entre eux doivent mettre la clé sous la porte. .

    Adams a décrit les projets d'agriculture en Angleterre , en particulier dans le comté rural du sud-ouest de l'Angleterre, Somerset. Elle a souligné comment le programme de transition alimentaire des Nations Unies est transmis aux agriculteurs de la région par un groupe d'élites extrêmement riches, irresponsables et non élues.

    « Nous devons vraiment faire comprendre aux agriculteurs où cela nous mène – et que l’agriculture va disparaître si nous n’agissons pas immédiatement », a déclaré Adams.

    « En Angleterre , les agriculteurs sont sous pression , mais la pire pression est qu'un homme du ministère a visité toutes les fermes et a déclaré qu'au cours des trois prochaines années, vos subventions seront progressivement réduites si vous ne diversifiez pas et ne réduisez pas la viande, les produits laitiers. « Arrêtez l'agriculture et l'élevage de moutons », a poursuivi Adams.

    « On a dit aux agriculteurs que les subventions devaient être réduites et qu’ils devaient se diversifier et démarrer une entreprise sur leur ferme. »

    « Il s’agit d’un programme mondial qui découle d’une directive des Nations Unies. Cela dure comme ça depuis longtemps.

    L’agriculture a évolué vers une très grande agriculture agro-technologique. Les entreprises ou leur production sont reprises par des sociétés agricoles dont les propriétaires sont soit les grands gestionnaires d'actifs tels que BlackRock, Vanguard and Co, soit directement les milliardaires et leurs fondations.

    « Les agriculteurs sont payés pour ne pas cultiver afin de pouvoir construire ces immenses fermes corporatives.

    "Il sera génétiquement modifié et axé sur la robotique."

    Le point commun est que l’agriculture est, d’une manière ou d’une autre, intentionnellement rendue impossible ou financièrement non viable. L’objectif est de chasser la plupart des agriculteurs de leurs terres et d’imposer un programme qui créera naturellement des pénuries et sapera la sécurité alimentaire.

    Le discours sur l’« urgence climatique » et l’idéologie du « zéro émission nette » associés à l’économie du carbone et au commerce du carbone font partie intégrante de cette « transition alimentaire ». Pour atteindre les objectifs de zéro émission nette, le WEF et l’ONU font pression sur les gouvernements pour qu’ils sévissent contre l’agriculture et abolissent l’agro-industrie telle que nous la connaissons.

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  52. Au lieu de la viande et des produits laitiers traditionnels, le WEF fait pression pour que l’agriculture soit remplacée par une « nourriture » à base d’insectes, contrôlée par les entreprises, destinée à la consommation générale. Pendant ce temps, Bill Gates, le plus grand propriétaire de terres agricoles des États-Unis, fait la promotion de sa « viande » cultivée en laboratoire.

    Les agriculteurs savent évidemment quelles mesures sont prises à leur encontre et c'est pourquoi des protestations ont éclaté dans tous les domaines, comme le montre ici :

    - voir clip sur site :

    https://tkp.at/2024/03/21/un-programm-fuer-ernaehrungsumstellung-ist-krieg-gegen-die-bauern/

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