- ENTREE de SECOURS -



dimanche 9 octobre 2022

TAXIS POUR CIBLE - Danny Glover, Pam Grier, Michelle Rodriguez

 

59 commentaires:

  1. Surveillance en Chine

    IHS Markit estime qu'en 2021, il y a plus d'un milliard de caméras de surveillance installées dans le monde. La firme estime également que 54 % de ces caméras se trouvent en Chine.

    En raison d'une transparence limitée, il est impossible de déterminer le nombre réel de caméras dans chaque ville chinoise. Cependant, si nous supposons que la Chine possède 540 millions de caméras et que nous divisons cela par sa population de 1,46 milliard d'habitants, nous pouvons raisonnablement dire qu'il y a 373 caméras pour 1 000 habitants (chiffres arrondis).

    Une limite de cette approche est qu'elle suppose que tout le monde en Chine vit dans une ville, ce qui est loin de la réalité. Les chiffres les plus récents de la Banque mondiale suggèrent que 37 % de la population chinoise est rurale, ce qui équivaut à plus de 500 millions de personnes.

    Dans cet esprit, le nombre de caméras pour 1 000 habitants dans une ville chinoise de niveau 1+ (par exemple, Shanghai) est probablement bien supérieur à 373.

    En savoir plus sur la Chine

    L'utilisation massive par la Chine des caméras et de la technologie de reconnaissance faciale a été largement documentée dans les médias. Ces réseaux permettent le programme de crédit social du pays, qui donne aux gouvernements locaux un contrôle sans précédent sur leurs citoyens.

    Par exemple, les réseaux de caméras chinois peuvent être utilisés pour vérifier les retraits aux guichets automatiques, autoriser l'accès aux maisons et même publiquement humilier les gens pour des infractions mineures comme le jaywalking.

    Cela peut sembler un cauchemar dystopique pour le public occidental, mais selon les citoyens chinois, c'est surtout une bonne chose. Dans une enquête menée en 2018 auprès de 2 209 citoyens, 80 % des répondants ont approuvé les systèmes de crédit social.

    Si vous souhaitez en savoir plus sur la surveillance dans les villes chinoises, regardez cette vidéo de The Economist, qui explore les opportunités et les dangers d'un contrôle étatique complet.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/these-are-worlds-most-surveilled-cities

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    1. Que faut-il craindre d'être regardé par des oiseaux, des pigeons, des mouches, des fourmis... ils nous voient. Et alors ?

      L'Angleterre compte plus de 6 millions de caméras ! (dont 420 000 à Londres !)
      Prenons le cas d'un surveillant qui contrôle 10 écrans. Il faudrait donc 600 000 surveillants en Angleterre. Mais comme ils ne regardent pas les écrans 24/24 h il faut 18 000 000 de personnes à 8 h chacune ou 24 000 000 de personnes durant 6 h chacune !

      Avec 56 millions d'habitants... soit près d'une personne qui en surveille une autre !!

      C'est LA débilité organisationnelle et fonctionnariale de ceux qui 'dirigent' !! C'est du Grétamoilescouilles !

      Et après çà on se demande pourquoi il n'y a plus d'électricité ?

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  2. Votre prochaine douleur sera la flambée des coûts d'électricité alors que la crise de l'énergie arrive en Amérique


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 08 OCTOBRE 2022 - 22:10


    Un thème central qui me vient à l'esprit est l'impact de la hausse des prix du gaz naturel et, par extension, des prix de l'électricité. Les Américains verront bientôt des prix de l'essence plus élevés à la pompe en raison des réductions de production de l'OPEP+ prévues pour le mois prochain. De nombreuses personnes verront également leurs factures d'électricité augmenter cet hiver car les générateurs de NatGas alimentent un grand pourcentage du réseau électrique du pays. C'est un double coup dur pour des centaines de millions d'Américains avant les élections de mi-mandat dans environ un mois – alors que les démocrates se bousculent pour trouver des solutions pour apprivoiser la crise énergétique.

    De l'explosion du réseau de gazoducs Nord Stream en mer Baltique (dans l'arrière-cour de l'OTAN) à la réduction des flux de gaz naturel russe vers l'Europe en passant par la montée en flèche des exportations américaines de gaz naturel liquéfié (GNL) vers l'Europe, les marchés du gaz naturel seront très tendus partout cet hiver.

    "Le stockage de gaz aux États-Unis se terminant cet été bien en dessous des niveaux moyens, et inférieur à ce que nous attendions auparavant en raison de fortes consommations d'électricité, nous pensons qu'il y a une mauvaise évaluation de ce risque à la hausse des prix du gaz à court terme", a déclaré l'analyste des matières premières de Goldman Sach. Samantha Dart a écrit dans une note aux clients le mois dernier.

    Dart a révisé ses prévisions pour l'hiver 2022-2023 à 7,75 $/mmBtu contre 6,93 $/mmBtu auparavant en raison de nouvelles craintes de resserrement, et sa vision des exportations américaines de GNL sera plus élevée. La panne de Freeport LNG devrait être résolue le mois prochain, augmentant les exportations de GNL vers l'UE.

    - voir cadre sur site -

    Les prix du gaz naturel se négocient environ 94 % plus élevés qu'au début de l'année et 370 % plus élevés que les plus bas de 2020.

    - voir graph sur site -

    Cela signifie que les unités de production d'électricité des services publics seront encore plus coûteuses à exploiter et répercuteront les coûts sur les utilisateurs finaux.

    "Nous envisageons des prix du gaz assez élevés, donc toutes choses égales par ailleurs, les prix de l'électricité devraient également être plus élevés", a déclaré Sarah Emerson, directrice générale chez ESAI Energy, à Yahoo Finance. "Nous allons avoir un hiver assez fort [pour les prix]."

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  3. Selon une récente prévision de la National Energy Assistance Directors Association, la facture moyenne de chauffage des ménages américains devrait augmenter de 17,2 %.

    "La hausse des coûts de l'énergie domestique cet hiver exposera des millions de familles à faible revenu au risque de prendre du retard sur leurs factures d'énergie et de n'avoir d'autre choix que de prendre des décisions difficiles entre payer la nourriture, les médicaments et le loyer", a déclaré Mark Wolfe. , directeur exécutif du NEADA.

    Robert Rapier de OilPrice.com explique davantage la flambée des coûts de l'électricité pour les Américains dans les mois à venir, en partie à cause de la crise énergétique mondiale qui finit par échouer.

    Et avant même le début de la saison froide, il y a 20 millions de foyers en retard sur leurs factures d'électricité. Aujourd'hui, les compagnies d'électricité renégocient les contrats d'électricité avec les ménages, augmentant considérablement le prix du kilowatt.

    Un double coup dur à la pompe à essence et à la facture des services publics devrait attiser le mécontentement de nombreux Américains qui ont été battus par une inflation élevée sous l'administration Biden alors que la Réserve fédérale tente de réprimer les prix élevés avec des hausses de taux d'intérêt agressives qui pourraient plonger les ménages dans des situations encore plus financières de chaos en attisant une récession de 2023. Quel gâchis les élites de Washington ont causé.

    https://www.zerohedge.com/markets/your-next-pain-will-be-soaring-electricity-costs-energy-crisis-comes-america

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    1. Si dans le monde tous les véhicules terrestres étaient électrique la surface de notre terre émergée (soit 22 % de notre planète) ne suffirait pas aux éoliennes et panneaux solaires !

      Aujourd'hui les gérants du supermarchés 'monde' ont tous x ordinateurs et, malgré cela arrivent chaque jour des merdes dans leurs calculs !! Savent-ils se servir de ces machines complexes ? ou Quel est le con qui a fait les programmes et paramètres ? Comparatifs avec Kim Jong-un ? La Corée du Nord est-elle la destinée de l'humanité selon Klaus Schwab ?

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  4. PÉNURIE D’ÉLECTRICITÉ: La centrale électrique d’urgence irrite habitants et écolos

    Le chantier d’une centrale électrique prévue par la Confédération a débuté à Birr en Argovie sous l’œil critique de riverains et de défenseurs de l’environnement.


    8 octobre 2022, 15:42


    Le Conseil fédéral a prévu en février la mise en service de centrales électriques fonctionnant au gaz et au pétrole pour répondre, en cas d’urgence, à une grave pénurie d’électricité. Les conséquences de la guerre en Ukraine ont encore rendu plus pressante cette solution de secours qui doit permettre d’assurer l’approvisionnement en Suisse pendant plusieurs jours.

    Si la Confédération n’a pas encore dévoilé où se trouveraient toutes ces installations, une usine à Birr (AG), propriété de General Electric, en fera partie, selon un premier contrat signé début septembre. Des travaux ont d’ailleurs déjà commencé sur le terrain de l’entreprise, peut-on lire ce samedi dans le «Tages-Anzeiger». Huit turbines mobiles qui peuvent fonctionner au pétrole ou au gaz sont en cours de construction. La puissance totale est de 250 mégawatts, soit un quart de la puissance de la centrale nucléaire de Leibstadt. Le coût est estimé à 470 millions de francs.

    Bruit insupportable

    Un recours a été déposé auprès de la Confédération. Il ne bénéficiera pas d’effet suspensif (interruption du projet pendant la procédure) par le Conseil fédéral car la mise en service de ces centrales est régie par le droit d’urgence. Un riverain à Brugg, ancien employé de l’usine de General Electric, sans remettre en cause le projet sur le principe, critique le lieu choisi, juste en face d’immeubles d’habitation. Si les turbines doivent tourner à plein régime, le bruit sera insupportable, craint-il.

    Les conseillères nationales argoviennes Gabriela Suter (PS) et Martina Bircher (UDC) se sont aussi montrées critiques envers le Conseil fédéral dans ce dossier. Enfin, un mouvement des jeunes pour le climat doit manifester ce samedi à proximité du site contre l’implantation de cette centrale de réserve. «Cet hiver, Birr va sentir très mauvais et être incroyablement bruyant», déclare Jonas Kampus, qui participe à l’organisation de la mobilisation.

    General Electric répond à ces critiques que son équipe de planification a proposé le site adéquat pour la centrale de réserve temporaire «après un examen approfondi». Selon l’entreprise, les nuisances potentielles seront minimes car la centrale ne devrait être enclenchée que rarement, voire pas du tout. Elle sera en état de marche dès février prochain.

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  5. Zurich: 120 éoliennes géantes

    Le canton de Zurich a annoncé vendredi vouloir construire 120 éoliennes de grande taille (entre 160 et 220 mètres de haut) sur son territoire dans les 30 prochaines années. Les autorités ont publié les sites potentiels où pourrait se développer l’énergie éolienne. L’objectif est «dans le meilleur des cas» de pouvoir couvrir 7 % des besoins en électricité des Zurichois, soit environ 170’000 ménages. Le canton de Zurich précise que les premières réactions auprès des communes concernées étaient «majoritairement positives».

    https://www.lematin.ch/story/la-centrale-electrique-durgence-irrite-habitants-et-ecolos-371478433015

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    1. Rappel qu'une centrale nucléaire n'émet QUE de la vapeur d'eau.

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  6. PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ: 3000 hôtels et restaurants menacés de fermer, alerte GastroSuisse

    Sans soutien de la Confédération, ces établissements ne pourront pas survivre à la hausse des prix, estime le président de l’organisation Casimir Platzer.


    8 octobre 2022, 13:16


    Le président de GastroSuisse Casimir Platzer s’inquiète des conséquences de la hausse des prix de l’électricité pour les hôtels, restaurants et cafés.

    Les prix de l’électricité vont grimper de 200 % à 600 % en Europe et des milliers d’établissements sont menacés de disparition selon un communiqué de l’association européenne des hôtels, cafés et restaurants Hotrec, relayé samedi par «Schweiz am Wochenende». L’hebdomadaire fait le point en Suisse où les perspectives ne semblent pas plus réjouissantes.

    Environ 3000 hôtels, restaurants ou cafés s’approvisionnent sur le marché libre de l’électricité en Suisse et sont donc menacés de voir leur facture exploser, s’inquiète GastroSuisse, qui s’est basée sur des chiffres de l’autorité fédérale indépendante de régulation dans le domaine de l’électricité ElCom. Pour certaines entreprises, les prix pourraient être multipliés par dix alors même que le secteur, déjà affaibli par la crise du Covid, ne dégage pas des marges mirobolantes, avertit un économiste.

    A la Confédération de trouver des solutions

    Même si l’électricité ne représente que 5 % du total des coûts dans la branche, les marges sont tellement faibles que certaines entreprises ne pourront pas absorber cette différence, analyse le spécialiste. Il faut ajouter à cela l’augmentation des salaires et du prix des marchandises qui pèsent déjà aussi sur les comptes des établissements.

    Le président de GastroSuisse appelle la Confédération à trouver des solutions. «Sinon, les entreprises sont menacées dans leur existence même», affirme-t-il. Il souligne aussi qu’au final, les clients doivent également s’attendre à devoir dépenser davantage.

    https://www.lematin.ch/story/3000-hotels-et-restaurants-menaces-de-fermer-alerte-gastrosuisse-874544827903

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    1. L'électricité: c'est fou tout ce que l'on peut faire avec !

      Pas de courant ? Pas de pains ! Pas de frigo/congélo ! Pas de trains ni de métro ! Pas de lampadaire allumé ! Pas d'ascenseur ! Pas de chauffage !

      Le gouvernement s'occupe de tout ! (de tout son confort)

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  7. CLIMAT : 270'000 milliards de dollars à investir pour limiter le réchauffement

    Le réassureur Swiss Re estime qu'il faudrait des investissements massifs pour limiter le changement climatique à 2 degrés d'ici à 2050.


    7 octobre 2022, 13:55


    Pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés, plus de 270'000 milliards de dollars d’investissements seront nécessaires d’ici à 2050, selon le réassureur Swiss Re, qui estime qu’à leur rythme actuel, les objectifs de l’accord de Paris ne seront atteints «qu’en 2069», avec près de 20 ans de retard.

    Transports, énergie, bâtiments…

    Les plus gros investissements à réaliser concernent le secteur des transports, suivis par ceux de l’énergie, du bâtiment et de l’industrie, selon une étude du groupe suisse, qui fait office d’assureur pour les assureurs. D’après les calculs de ses économistes, le montant des investissements supplémentaires à réaliser par rapport aux niveaux actuels afin de limiter le réchauffement climatique atteint même 290'000 milliards de dollars en tenant compte des énergies fossiles.

    20 ans de retard

    «Les investissements dans la décarbonation se sont accrus en moyenne de 5% par an depuis 2016», a chiffré Jérôme Haegeli, chef économiste de Swiss Re, cité dans le communiqué accompagnant l’étude, qui souligne qu’à ce rythme les objectifs net zéro pour les émissions de CO2 ne seront atteints qu’avec près de 20 ans de retard.

    Formulé autrement, 98% du chemin reste encore à parcourir en termes d’investissements pour atteindre ces objectifs, ont calculé les économistes de Swiss Re, qui ont mis en évidence les enjeux pour l’économie mondiale.

    Impact sur la croissance

    «Si le réchauffement climatique se maintient sur la trajectoire actuelle», l’économie mondiale pourrait perdre «jusqu’à 7 à 10 %» de croissance d’ici au milieu du siècle, ont-ils calculé, soulignant que «chaque dollar investi» contribue à réduire les émissions et à atténuer les pertes de croissance future.

    Ils estiment les investissements nécessaires à 114'000 milliards de dollars dans le secteur des transports, en particulier pour développer les infrastructures pour les véhicules électriques. Dans le secteur de l’énergie, les économistes de Swiss Re chiffrent les investissements nécessaires à 78'000 milliards de dollars.

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  8. Investissements environnementaux

    Leurs estimations se montent à 65'000 milliards pour le bâtiment et à 14'000 milliards pour l’industrie, entre autres pour renforcer l’efficacité énergétique qui constitue un important levier de décarbonation dans ces deux secteurs. L’essentiel de ces investissements doit venir du secteur privé, mais les autorités publiques doivent également créer un cadre aidant à rediriger des capitaux vers des investissements environnementaux, selon les économistes de Swiss Re.

    Obligations vertes

    Parmi les pistes, Jérôme Haegeli évoque aussi les obligations vertes, ce marché étant encore «beaucoup trop petit» à ses yeux. «Le marché des obligations vertes ne représente encore que moins de 2 % de la valeur du marché obligataire mondial», souligne-t-il.

    Les réassureurs s’intéressent de près aux moyens de limiter le réchauffement climatique, la facture pour les inondations, canicules, incendies ou tempêtes de grêle leur coûtant de plus en plus cher.

    https://www.lematin.ch/story/270-000-milliards-de-dollars-a-investir-pour-limiter-le-rechauffement-577597855248

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    1. Premièrement il n'y a PAS de 'réchauffement climatique' sur notre planète puisque son cycle est entré dans la période 'Âge semi-glaciaire'.

      Deuxièmement, ni la Terre ne s'est plus rapproché du soleil cet été ni le soleil ne s'est rapproché de la Terre. La totalité du climat de notre planète est géré par le magma. La masse ferrique incandescente sous nos pieds FAIT CE QU'ELLE VEUT ! Elle entre en éruption 24/24 h par ses sources chaudes sous-marines et sous-océaniques (rarement par ses éruptions terrestres). Elle nous fournit la totalité des gaz (qui se recyclent continuellement) présents dans notre atmosphère. Grâce à elle l'eau de mer contient 86 % d'oxygène. Grace à lui il y a de la vie dans l'eau et sur terre.

      Troisièmement, il est scientifiquement impossible de 'décarboner' l'atmosphère. Le % de chaque gaz demeure et demeurera toujours le même quoi que nous fassions.

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  9. Thermostats : c’est pas cher, c’est l’État qui paie !

    Le plan de sobriété énergétique d’Elisabeth Borne présentait le 6 octobre 2022 ne vise pas uniquement à « passer l’hiver ».


    le 9 octobre 2022
    Nathalie MP Meyer


    Élisabeth Borne est égale à elle-même. Il y a deux ans, celle qui était à l’époque ministre de la Transition écologique et solidaire confiait à Paris Match combien elle se réjouissait de voir qu’en quelques semaines, la crise du covid avait « fait gagner des années de politique vélo ! » Aujourd’hui, même scénario. Le plan de sobriété énergétique qu’elle présentait avant-hier (6 octobre 2022) ne vise pas uniquement à « passer l’hiver » dans le contexte des pénuries d’énergie liées à la reprise post-covid et à la guerre russe en Ukraine ; il se nourrit aussi très opportunément, presque cyniquement, de ces nouvelles crises.

    Comme le répètent sans relâche Mme Borne (devenue entretemps Premier ministre) et sa ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, il n’est que la « première marche » d’un plan beaucoup plus vaste consistant à réduire notre consommation d’énergie de 40 % d’ici 2050 dans le contexte de la lutte contre le réchauffement climatique. La pandémie et la guerre sont d’horribles maux qu’on souhaite évidemment voir disparaitre au plus vite, mais ils ont quand même l’incomparable avantage de nous pousser plus vite plus fort vers l’objectif ultime de la neutralité carbone.

    Ainsi que je l’écrivais déjà à l’époque des ravissements extatiques d’Élisabeth Borne pour le vélo, il se confirme qu’un politicien avisé prendra soin de ne « jamais gaspiller une bonne crise ». Pour les esprits férus d’étatisme, rien ne vaut ces moments de choc et d’angoisse où les repères habituels des citoyens sont chamboulés pour légitimer l’urgence absolue de mettre en place telle ou telle politique publique et renforcer l’idée qu’il est naturel voire essentiel que l’État s’occupe de tout et étende son domaine à des secteurs, petits ou grands, qui échappaient encore à son emprise.

    Dans le cas qui nous occupe, l’effet est triple. D’abord, accélérer le rythme de la transition énergétique comme mentionné ci-dessus. Masquer, ensuite, que « la fin de l’abondance » dramatiquement et hypocritement déplorée par Emmanuel Macron résulte largement d’une succession de décisions aussi petitement politiciennes que grandement désastreuses aboutissant à réduire la part du nucléaire (pourtant décarboné) dans le mix électrique français dans le seul but de s’assurer l’appui électoral des écologistes.

    Et, last but not least, en profiter pour accroître le périmètre des interventions de l’État sur des citoyens en instance d’infantilisation accélérée par l’appropriation d’une activité humaine de plus, avec tout ce que cela entraîne d’effets pervers en matière de comptes publics, de bureaucratie, de clientélisme et de perturbation d’un marché qui fonctionnait très bien tout seul.

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  10. C’est ainsi que s’agissant de son plan vélo, Élisabeth Borne n’avait pas négligé d’inclure dans le package un stage de « remise en selle » dispensé par des moniteurs agréés et financé par nos impôts ainsi qu’une aide de 50 euros pour faire réparer son vélo. Et c’est ainsi qu’aujourd’hui, au milieu d’une liste à la Prévert de bons comportements à adopter, le Plan Sobriété comprend, ô surprise, une subvention destinée aux particuliers pouvant aller jusqu’à 65 euros pour l’achat… d’un thermostat programmable. Oui, oui.

    Il fallait y penser. Encore un de ces exemples caractéristiques et affligeants de cette société du care qui se développe de plus en plus sur le terreau de notre État-providence jusqu’à le transformer en un État-nounou qui prend soin de nous comme d’un bébé de la naissance à la mort. Les adeptes de l’interventionnisme étatique vous diront que cela n’a rien de scandaleux ni d’extraordinaire. Politique archi-classique d’incitation, Madame MP, rien de plus. Il est parfaitement normal que l’État réponde présent dans les grands moments de transition, autant sur le plan de la solidarité économique que sur celui de l’évolution des modes de vie.

    Cet aimable point de vue, largement partagé par nos élites politiques et tout autant admis comme une évidence nationale par une très vaste majorité de Français – la meilleure preuve de cela étant que les uns et les autres s’entendent à merveille dès lors qu’il s’agit d’assurer la pérennité de notre sublime modèle social – appelle cependant plusieurs remarques.

    Pour commencer, l’État n’ayant aucune ressources propres (hormis les dividendes qu’il reçoit au titre de ses participations dans des entreprises par ailleurs privées) et l’argent ne poussant pas encore spontanément dans les arbres, l’aide qu’il se flatte d’apporter aux citoyens pour se doter d’un thermostat programmable (ou pour suivre un stage vélo) sera forcément payée un jour par ces mêmes citoyens (via l’impôt ou l’accumulation de la dette qui n’est qu’un impôt différé). Ne nous illusionnons pas, l’État ne paie rien. Il prend, de façon obligatoire, et il redistribue aux uns et aux autres selon son bon vouloir, selon son idéologie du moment, selon sa clientèle, selon les élections à venir, etc.

    Ensuite, que dire de la tenue des comptes publics quand un gouvernement qui parvient déjà à dépenser 59 % du PIB en une année (2021) et va de déficit en déficit depuis presque cinquante ans se croit autorisé à faire le généreux pour une simple affaire de thermostat ? Dans le commerce, il est aisé de trouver de tels équipements pour moins de 65 euros (en filaire). Résultat : l’annonce de l’aide aura à coup sûr un effet inflationniste sur ces produits comme c’est le cas de toutes les aides sans exception (exemple type, l’aide au logement), et les comptes publics en seront encore un peu plus dégradés – ce qui n’est pas sans conséquences dommageables sur la croissance, le pouvoir d’achat et l’emploi.

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  11. Que dire également d’un modèle social qui, tout en se parant de l’immense vertu d’une solidarité unique au monde depuis 1945, ne parvient pas à assurer emploi et prospérité à ses citoyens ? Ou du moins n’y parvient qu’à un niveau très en deçà des performances d’autres pays nettement moins redistributeurs et doit y ajouter en permanence une politique de « chèques pouvoir d’achat » tous azimuts ?

    Ensuite, lorsqu’on parle d’incitations, et que pour cela, on est prêt à mettre en jeu des millions ou des milliards d’euros prélevés aux contribuables, encore faut-il être très sûr de la direction dans laquelle on souhaite orienter les citoyens. Dans ma petite vie de soixante ans, j’ai assisté à suffisamment de revirements dans les préconisations plus ou moins obligatoires de l’État (dans le domaine de la santé, sur le diesel, etc.) pour penser qu’un peu plus de modestie et un peu moins de dirigisme seraient du meilleur effet.

    Et puis, dernier point, mettez bout à bout toutes les aides, redistributions, recommandations, interdictions et obligations en vigueur en France. Ce n’est plus de l’incitation, ce n’est plus de la solidarité. Ce n’est plus un modèle social déployé en vue de favoriser épanouissement personnel et autonomie des citoyens, mais un corset social tout exprès organisé pour façonner les « bons citoyens ». Tout un programme dont les couches perpétuellement surajoutées nous rapprochent dangereusement d’un système de contrôle social qui ne dit pas son nom. Stop.

    https://www.contrepoints.org/2022/10/09/440364-thermostats-cest-pas-cher-cest-letat-qui-paie

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    1. NON ! La Corée du Nord n'a PAS le monopole de la débilité !

      Ils sont incapables de gérer une épicerie et voudraient gérer le monde !!

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  12. Énergies : ils ont tout faux, mais ils persistent !

    Il est suicidaire de se figer dans des postures irréalistes sur l’energie. Subir de douloureuses restrictions par manque de clairvoyance débouchera sur de violentes explosions sociales.


    le 9 octobre 2022
    Par Jean-Claude Rémondet et Michel Gay.


    Avec la catastrophe énergétique et sociale annoncée, les fautes des politiques énergétiques menées par nos gouvernants depuis plus d’une vingtaine d’années apparaissent au grand jour. La guerre en Ukraine n’est qu’un révélateur de leur impéritie.

    Un aveuglement coupable

    L’erreur stratégique a été d’investir des dizaines de milliards d’euros dans les ruineuses énergies renouvelables intermittentes (EnRI) au détriment nucléaire depuis 20 ans.

    De plus, les lois 2011-835 et 2017-1839 (votées par des Parlements de couleur politique différente) ont banni l’extraction, l’exploitation et l’utilisation des énergies fossiles en France, dont le gaz de schiste, que la France importe à présent aussi des États-Unis.

    Le gouvernement et les parlementaires ont oublié le rôle essentiel joué par les hydrocarbures dans le formidable développement du monde moderne grâce à une énergie abondante et bon marché.

    Mais au nom du réchauffement climatique anthropique, ils ont voulu mettre la charrue avant les bœufs en développant des moyens de productions bancales (éolien et solaire) pour remplacer trop rapidement, et à tort, un système qui avait fait ses preuves.

    Depuis plus de 20 ans le nucléaire doit subir les coups de boutoir de l’écologie politique et de la Commission européenne où les Verts, principalement allemands, semblent faire la loi.

    Ainsi, dès 1997, la centrale de Creys-Malville a été arrêtée sur un ordre politique. Elle abritait Superphénix, le premier prototype industriel mis en service en 1986 de la filière des réacteurs à neutrons rapides (RNR) refroidi au sodium.

    Depuis le début des années 2000, les (ir)responsables politiques ont refusé de développer de nouveaux réacteurs nucléaires.

    En 2019 il a été mis fin au programme Astrid visant à démontrer la possibilité d’un passage au stade industriel de la nouvelle filière des réacteurs dits « à neutrons rapides » (RNR) au sodium, dont l’intérêt est de consommer 100 fois moins d’uranium naturel et aussi de recycler certains déchets des centrales actuelles.

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  13. Uniquement pour de basses raisons électorales afin de cajoler les Verts pendant la campagne pour l’élection présidentielle de 2012, le futur président François Hollande promet l’arrêt des deux réacteurs nucléaires de la centrale de Fessenheim. Mis en service en 1978, ils ont été arrêtés en 2020 en parfait état de fonctionnement.

    Par ailleurs, décider de réduire de 75 % à 50 % la production d’électricité nucléaire dans le mix national sort du chapeau politique sans aucune justification ni étude technique, sinon qu’il fallait diversifier les sources d’approvisionnement pour ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. La formule à l’apparence du bon sens paysan, mais elle est simpliste et fausse concernant l’électricité.

    Il est en effet idiot et coupable de remplacer des productions pilotables disponibles selon le besoin par des EnRI dont la production aléatoire manquera certainement dans certains cas, notamment les nuits froides et sans vent !

    Des pertes de compétences

    La construction du réacteur nucléaire EPR de Flamanville lancée en 2007 a pâti de la perte de compétences causée par les tergiversations politiques sur la filière nucléaire en France. La date de mise en service de l’EPR, prévue initialement en 2012, est maintenant annoncée en 2023. Ce réacteur fonctionne pourtant parfaitement bien à pleine puissance (1600 mégawatts) en Chine depuis décembre 2018 et en Finlande depuis cette année.

    Les EnRI éoliennes et solaires ont montré partout leurs limites pour remplacer les énergies fossiles et nucléaires dans la production d’électricité. Elles ne sont même pas complémentaires entre elles comme certains voudraient le faire croire. Elles nécessitent d’être adossées à des centrales au gaz réactives pour répondre aux besoins importants pendant les périodes sans vent et sans soleil.

    L’Allemagne, pays pourtant longtemps considéré par nos élites politiques comme le modèle à suivre, en fait la douloureuse expérience. Les EnRI ne peuvent pas assurer l’équilibre indispensable du réseau électrique sans l’appui de centrales au gaz ou au charbon qui, pour cette raison, n’ont pas été fermées en Allemagne. De nouvelles centrales au charbon y ont même été construites !

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  14. Une étrange passivité

    Nos dirigeants n’ont pas combattu les directives de la Commission européenne lorsqu’elles allaient à l’encontre de nos intérêts et qu’elles favorisaient outrageusement l’Allemagne. L’entreprise EDF, autrefois fleuron technique et économique national, a ainsi été conduite au bord de la faillite sous la pression européenne.

    Aujourd’hui, face à une crise énergétique douloureuse, nos dirigeants pétris d’idéologies favorisant à l’extrême les EnRI ne semblent pas comprendre les enjeux, ni voir les solutions sous leurs yeux depuis 20 ans.

    Le gouvernement pourrait revenir sur les lois scélérates anti-hydrocarbures précitées, mais cette éventualité est encore exclue. Pourtant, le pétrole et le gaz seront encore nécessaires dans les 50 prochaines années au moins pour les transports, le chauffage, les engrais et notre appareil industriel.

    Redémarrer les réacteurs de Fessenheim est, parait-il, une option encore techniquement possible mais politiquement incorrecte.

    Le courage et la volonté manquent pour retourner une opinion publique conditionnée à avoir peur du nucléaire, et pour affronter des écologistes ne proposant qu’un modèle punitif déconnecté des réalités.

    Et ils persistent !

    De ruineux programmes éoliens continuent à être lancés à marche forcée alors qu’il faudrait au contraire tout arrêter d’urgence.

    Au lieu de remettre en question les politiques fondées sur des idéologies déniant les réalités depuis 20 ans, nos dirigeants semblent tétanisés. Ils ne proposent qu’un ridicule plan de sobriété énergétique et une chasse au gaspillage… que la plupart des Français pratiquent déjà par économie. Ces mesures d’urgence devenues nécessaires aujourd’hui masquent mal les pénuries prévues et donc l’envolée des prix qui en est la conséquence. Elles ne sont pas en mesure de faire face à la crise qui attend les particuliers, les artisans, les industriels et l’ensemble de l’économie.

    À l’incapacité d’anticiper les crises (comme celle liée au covid) succède celle d’un monde politique inapte à construire un modèle raisonné pour la transition énergétique. L’approche culpabilisante actuelle cherchant des « coupables symboliques » (aéronautique et notamment les jets privés, voyageurs,…) pour les « punir » au détriment d’une action efficace sur le long terme est dangereuse pour la société car elle échappe à toute rationalité.

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  15. Il aurait certes mieux valu anticiper il y a 20 ans, mais maintenant que la crise propice aux remises en question est là, et pour longtemps, il faut agir.

    Il s’agit de favoriser le nucléaire, de cesser le développent des EnRI et d’admettre que les hydrocarbures sont incontournables pendant encore au moins 50 ans, malgré la peur du réchauffement climatique, en attendant une arrivée massive d’électricité nucléaire bon marché qui leur succédera partiellement.

    Il est suicidaire de se figer dans des postures irréalistes en faveur des EnRI. Subir de douloureuses restrictions par manque de clairvoyance débouchera sur de violentes explosions sociales.

    Pourtant, nos gouvernants imprévoyants, aveugles et sourds, persistent dans leur fuite en avant.

    https://www.contrepoints.org/2022/10/09/440326-energies-ils-ont-tout-faux-mais-ils-persistent

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    1. Alors qu'ils ne savent même pas conduire une bicyclette ils veulent conduire... la Terre !

      Ce n'est pas le Peuple qui devrait être transhumanisé mais les putains de dirigeants qui ne savent pas compter !

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  16. Ce qui se passe actuellement dans le monde

    Changements climatiques catastrophiques et récurrents, le monde était dans une configuration de sortir rapidement des énergies fossiles à la dernière COP 26 de Glasgow les grands pays se sont engagés pour tenter de maintenir la température à moins de 1,5°C d’ici 2030 de mettre en place des plans renouvelables ambitieux avec au moins 50 % renouvelables en 2030 et la neutralité carbone en 2050 avec une sortie progressives des carburants fossiles avec la locomotion électrique d’ici 2035. La guerre imposée à la Russie en février 2022 a amené une turbulence et avec une spirale de prix à la hausse : gaz, pétrole mais aussi le blé et les matières premières. L’électricité passe la barre des 1.000 euros le MWh en Europe pour l’électricité qui sera livrée en 2023 d’après le journal Les Echos 26 août 2022. Jusqu’où les prix vont-ils grimper ? Cela revient au prix de 10 centimes d’euros le kWh soit 17 Da (dix fois le prix payé par le consommateur algérien qu’il soit aisé ou pauvre. Il est plus que jamais nécessaire de rationaliser la consommation par une politique de subventions ciblées.

    Avec la guerre en Ukraine l’Europe a montré sa vulnérabilité et sa dépendance au profit des Etats-Unis devenus incontournables en remplaçant les Russes en vendant du GNL plus cher alors que le gaz de Nord Stream Malgré les sanctions en six mois la Russie a augmenté ses ventes pour arriver à 150 milliards de dollars avec une flambée des prix de l’énergie. L’Europe cherche d’autres partenaires notamment l’Algérie qu’elle ne considère que comme un pourvoyeur de matière première sans plus. Bref l’hiver attend l’Europe. Des stratégies d’économie d’énergie sont mises en place et nous devrions nous en inspirer Ainsi on rappelle qu’un degré Celsius c’est 7 % dans la facture d’électricité. En France des chèques énergies de 100 à 200 euros seront versés pour 12 millions de foyers.

    Les défis qui attendent l’Algérie

    Où en sommes-nous 60 après l’indépendance et 51 ans après la nationalisation des hydrocarbures ? Avons-nous procédé à une rupture rendue nécessaire par le mouvement du monde ? Avons-nous tiré les conclusions des situations critiques où le prix du pétrole baissait dangereusement ou par une amnésie nous n’avons pas joué la prudence et nous donnons l’impression que le prix du baril nous protégera et nous ralentissons le rythme de la transition. Le pétrole et le gaz nous ont accompagné pendant soixante ans. Il est hors de doute que l’environnement international ne nous permettrait pas de continuer ainsi malgré l’embellie passagère et trompeuse de l’envolée des prix de l’énergie.

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  17. La réalité est sans concession l’Algérie est face à un nouveau défi énergétique : la nécessité de la transition vers le renouvelable car notre modèle énergétique actuel ne crée pas de richesses. Il est à 80 % dédié à la satisfaction du train de vie, tertiaire avec 40 %, le transport avec 40 %. L’industrie et l’agriculture ne consomment que moins de 20 % d’énergie. Nous sommes 45 millions d’habitants et 98 % de notre énergie consommée provient du pétrole. À peine 2 % de renouvelables. À ce rythme de consommation débridé, nous en avons pour moins de 20 ans. Nous aurions 2500 milliards de mètres cubes en gaz et 12 milliards de barils de pétrole. A ce rythme de consommation nous aurions pour vingt ans même les découvertes de Sonatrach sont loin de compenser une consommation débridée. Notre rythme de consommation de 7 %/an est intenable, ! Nous aurons un sérieux problème de consommation ou d’exportation. Avant la fin de la décennie Il nous sera impossible de faire les deux.

    Plus grave du point de vue climatique l’Algérie étant un hot spot et sera de plus en plus impactée. Elle connaîtra des incendies de plus en plus récurrents, des inondations imprévisibles et catastrophiques et surtout un stress hydrique qui sera avec la chaleur l’un des combats à mener. Il faut mettre au crédit du MTEER, la coordination d’une étude sur l’impact des changements climatiques, avec 20 ministères qui a listé les efforts faits pour en atténuer les effets et dans le même mouvement et l’aide que l’Algérie est en droit de demander dans le cadre du fond vert pour aller plus loin notamment dans le reboisement voire la plantation d’arbres à croissance rapide avec l’ambition de planter un milliard d’arbres en dix ans.

    Souvenons nous ! La révolution du 24 février 1971 a donné à l’Algérie l’ambition de ne plus vendre de pétrole mais des produits raffinés et des produits pétrochimiques. L’essentiel de l’outil de raffinage actuel et de pétrochimie date de cette époque 70-79 De même l’essentiel des complexes pétrochimiques, engrais, méthanol formol date de cette époque. C’est aussi un défi du futur ne plus vendre du pétrole mais des produits dérivés. Depuis, malgré quelques efforts, nous sommes redevenus un réservoir de matières premières sans création de richesse issue de notre savoir faire. 50ml de parfum Chanel n° 5 coûte plus qu’un baril de pétrole soit 159 litres même à ce prix le pétrole est bradé ! Savons nous qu’un baril de pétrole de 100 $ donne lieu à un baril de produits pétroliers de 250. Savons-nous que 100 litres d’essence on peut fabriquer les fibres polyester, le nylon, les matières plastiques les engrais avec des valeurs ajoutées encore plus importantes. Tout ceci nous incite à ne vendre que des produits finis et non pas du pétrole brut.

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  18. Que devons nous faire ? Nécessité d’un cap

    Nous gaspillons d’une façon irrationnelle l’énergie. Un milliard de m3 de gaz consommé par semaine, c’est 1 milliard de dollars au prix actuel ! Si seulement nous faisons 10 % d’économie c’est 100 millions de m3/ semaine de gaz épargné et près de 5 milliards de dollars ! rien que par des gestes éco-citoyens Il est important qu’une ressource aussi rare aussi vitale soit utilisée avec des garde fous. Il faut savoir par exemple que l’Algérie consomme en gaz naturel huit fois la consommation du Maroc et de la Tunisie réunis et ces pays arrivent à vivre sans gaz mais en faisant appel aux économies d’énergie et aux autres sources d’énergie comme le bois. Le modèle énergétique piloté par le Haut Conseil de l’Energie a été un évènement de la prise de conscience de la nécessité de savoir où doit aller le pays.

    Dans ce cadre La mise en place d’un Haut Conseil de l’Energie, boussole d’aide à la décision, permettra la mise en place d’un modèle énergétique flexible qui fait l’inventaire de toutes les énergies disponibles fossiles (uranium) et renouvelables (solaire, éolien, géothermie, bois…). Tenant compte constamment de ce qui se passe dans le monde, il nous indiquera l’effort à faire en termes de rationalisation de la consommation d’énergie.

    A titre d’exemple en ce qui concerne la géothermie, 280 sources ont été recensées et un grand nombre d’entre elles possède un fort potentiel énergétique qu’il s’agit de mobiliser De plus L’apport du bois devrait être mise en œuvre car dans tous les pays le bois fait partie du modèle énergétique. La filière bois – prise en charge sans tarder notamment par la plantation d’arbres à croissance rapide – aura toute sa place dans le bouquet énergétique à 2030. Une étude pour la plantation d’un milliard d’arbres en dix ans soit 100 millions d’arbres a été réalisée. Ce bouquet outre les énergies fossiles (pétrole, gaz) comprendra aussi les énergies fissiles (uranium) et renouvelables (biomasse, bois, biocarburant), mais aussi solaire, éolien, géothermie. Ce modèle à 2030 sera élaboré dans l’optique du développement durable, c’est-à-dire de laisser un viatique aux générations futures.

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  19. Ce que l’on peut gagner par un geste éco-citoyen d’économie d’énergie

    Les Algériens sont convaincus sait que la rente ne va pas durer pour deux raisons, les réserves sont sur le déclin et la tendance mondiale est à aller vers la neutralité en 2050. Le citoyen devrait avoir en tête que l’énergie sera de plus ne plus chère et rare d’où l’absolue règle d’économiser chaque goutte de pétrole et chaque bulle de gaz . En décembre, le m3 de gaz avait atteint 1$! Chaque m3 de gaz naturel épargné est une richesse pour les générations futures, l’étape la plus importante en termes d’immédiateté est de gagner en sobriété énergétique et de lutter contre le gaspillage. Tout le monde le sait : l’urgence est de commencer à consommer l’électricité que nous produisons de manière efficace et rationnelle, en particulier dans le résidentiel, le tertiaire, en mettant en œuvre des mesures pour les économies d’énergie.

    Pour le résidentiel, il s’agit de privilégier les matériaux et les équipements non énergivores pour la construction de nouveaux logements et de recourir aux isolants tels le double vitrage et la laine de verre pour la réhabilitation du vieux bâti. Un cahier des charges devait être mis en œuvre à terme les nouvelles habitations ne soient plus réceptionnées avant un diagnostic énergétique. Dans le tertiaire, les administrations sont rappelées au fort potentiel dont elles disposent en matière d’économies d’énergie. Il en est de même pour les lieux de culte où la priorité, dans les mosquées et les salles de prière, est à la réduction de la consommation pour soulager les APC qui en payent la facture. Outre le projet de construction d’une « mosquée verte » à Sidi Abdellah, proposée pour donner l’exemple d’une mosquée sobre en énergie.

    La nécessité d’une politique des transports

    Parmi les préoccupations du pays la nécessité de la mise ne place d’une politique des transports pérennes Le remplacement progressif de l’ essence par le sirghaz fut une réussite du fait que l’Etat prenait en charge la moitié de l’installation de sirghaz. Mais ceci n’est pas suffisant Au titre de la nécessité de la rationalisation de la consommation de carburants une véritable hémorragie est à signaler il faut savoir que le prix de l’essence au litre au Maroc est de 1,365$ (14,76DM) en Tunisie (0,76 $) et en Algérie 0,31$ soit quatre fois et deux fois moins cher. Même la moyenne mondiale se situe à 1,33$. S’agissant du diesel l’écart est encore plus grand Il en est de même au Mali ou le prix est de 1,378 $. Même dans les pays pétroliers en Arabie Saoudite il est pratiquement deux fois plus cher 0,62$ et 0,898 $ aux Emirats.

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  20. La mise en place d’une carte carburant qui limite le parcours moyen à une distance moyenne de 20.000 km/an dont le carburant est déterminé à un prix administré suffisamment dissuasif contre les excès. En cas de consommation excédentaire il sera fait appel au prix réel. C’est la seul façon de moraliser la consommation. Cette maîtrise de la consommation permettra alors la mise en place de moyens de transport beaucoup plus démocratiques. Ceci dans la perspective de la mise en place d’une stratégie globale pour les transports sachant bien que les carburants fossiles seront de moins en moins utilisés à partir de 2030 au profit de la locomotion électrique Justement la locomotion électrique est une nécessité. Les carburants devraient être abandonnés à partir de 2035 au plus tard. La sortie des carburants permettra de réserver graduellement ces carburants à l’exportation. C’est un chantier créateur de richesse notamment dans l’installation des bornes électriques.

    Le développement du Plan Hydrogène vert

    Quand monsieur le président de la République avait décidé de la mise en place d’un ministère dédié à la Transition énergétique, il a compris que le moment était venu de sortir par le haut de l’ébriété énergétique; en misant sur la sobriété énergétique est la seule voie de salut. Il est hautement souhaitable de ne pas baisser la garde. L’hydrogène pourrait remplacer le gaz naturel sur le déclin après 2030, il serait largement rentable autour de 2$ le kg. Il peut aussi donner lieu à une pétrochimie verte avec la production d’ammoniac vert qui permet la production d’urée verte et même être utilisé comme vecteur énergétique plus maniable que l’hydrogène.

    On sait que le plan Hydrogène vert fait partie de la plupart des stratégies des pays développés et en développement. Toutes les conférences sur le climat ont invité les pays à investir dans l’hydrogène vert il faut savoir qu’un 1 kg équivaut 2 à 3 fois plus d’énergie que le gaz naturel, l’essence ou le pétrole. L’Hydrogène peut être converti en énergie propre, respectueuse de l’environnement, C’est le vecteur de l’énergie de demain. L’Algérie est bien placée pour développer le plan Hydrogène vert avec un ensoleillement exceptionnel , nous pouvons développer avec des coûts faibles qui nous permettra de mettre en œuvre une vraie sécurité énergétique qui est la première des sécurités La production de l’hydrogène vert nécessite de disposer de l’électricité verte produite par les panneaux solaires. Les rendements du solaire saharien sont parmi les plus importants au monde. Une centrale solaire de 1000 MW permet d’épargner l’équivalent de 200 millions de m3 de gaz. Le gaz naturel qu’on ne consommera pas pourra aussi contribuer au financement le plan solaire.

    Encore une fois nous avons en priorité de mise en place d’une industrie du renouvelables Plan solaire, éolien géothermie et hydrogène vert. Nous devons profiter de cette conjecture de pénurie de gaz en Europe pour demander à nos partenaires avides de gaz, un accompagnement pérenne dans la mise en place du Plan solaire éolien géothermique sans oublier le Plan hydrogène vert pour lequel l’Allemagne mais aussi la Chine l’Italie seraient des locomotives à la fois pour la mise en place d’une industrie pérenne Si on met le Plan Marshall en marche c’est des milliers d’ingénieurs et de techniciens qu’il faut recruter (Pour 1MW, il faut au moins 4 employés) C’est aussi l’assurance d’assurer l’après 2030 quand nous aurons en face de nous une situation où il nous faudra choisir ente exporter ou consommer. Le bon sens commande de développer à la marche forcée le renouvelable notamment dans sa version production d’hydrogène.

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  21. Conclusion

    Quand il s’agit de l’avenir du pays nous avons le devoir de tout faire pour le protéger. Chacun à son niveau. Pour le bien de ce pays disons ce que nous croyons être raisonnables. Une réalité De part le monde les énergies fossiles sont sur le déclin, les quantités découvertes seront de plus difficiles à produire Les changements climatiques sont là, ils sont dangereux, ce qui va imposer qu’on le veuille ou non une transition vers le renouvelable qui sera d’autant plus brutale que l’on s’y prenne tard.

    Nous devons tourner le dos à la fatalité. Il y a 50 ans que feu le Président Boumédiene avait annoncé à la face du monde : «Qararna taemime el mahrouqate» (Nous avons décidé – souverainement — de la nationalisation de nos ressources en hydrocarbures). 50 ans après le 24 février 1971, c’est une autre révolution qu’il nous faut mener avec des idées nouvelles. L’Algérie du million de martyrs n’a pas dit son dernier mot. Le moment est venu d’inventer le futur et c’est une transition énergétique réussie et déterminée qui sera la locomotive des autres secteurs notamment de l’industrie mais aussi des possibilités énormes de création de micro-entreprises notamment dans la rénovation du vieux bâti, la généralisation du Sirghaz, applications de domotiques d’économie d’énergie et de diagnostic énergétiques et d’application de kit solaires…

    Investir des dizaines de milliards dans le développement des champs pétroliers est de la plus haute importance Le Haut Conseil de l’Energie pourrait animer les arbitrages et mérite un débat dans un conjoncture marquée par l’urgence climatique qui fait que les pays développés mettent en œuvre des stratégies de neutralité carbone au plus tard en 2050. De plus pour avoir une idée du plan renouvelable les calculs montrent que l’installation de 22.000 MW prévu nécessite globalement un financement de près de 20 milliards de dollars sur dix ans sachant bien que progressivement le solaire installé permettra de ne pas utiliser le gaz naturel Pour chaque 1000 MW installé c’est 1,5 milliard de m3 de gaz épargné qui peuvent contribuer au financement de la centrale solaire et payer totalement la centrale au bout de quelques années. Au delà l’électricité solaire est gratuite. Par la suite nous pouvons produire l’hydrogène qui sera une rente durable, car il pourra remplacer graduellement le gaz naturel dont les quantités sur le déclin.

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  22. Il reste que pour mettre en ordre de marche cette œuvre déterminante pour la perenité du pays, la formation des jeunes est déterminante pour prendre en charge ce Plan Marshall qui nécessite des milliers de diplômés. C’est à l’Ecole que nous devons former l’éco-citoyen de demain en lui inculquant la notion de bien commun d’environnement à protéger, d’économie d’énergie à faire de nouvelles énergies à inventer. Ceci se poursuivra dans les lycées où nous devons sans tarder mettre en place un baccalauréat du Développement Durable . La continuité se fera d’abord dans les instituts de la formation professionnelle qui doivent habiliter les jeunes diplômés aux métiers du développement durable Ensuite dans toutes les universités qui devraient mettre en place une filière renouvelable en plus des recherches appliquées. Dans ce cadre, le plan proposé il y a deux ans l’Institut de la Transition Energétique (ITER) prévu à Sidi Abdallah devrait être opérationnel. Une promotion de la Post Graduation que j’avais lancé termine en juin 2022. Dans cet institut la mise en place de la formation et la recherche sur l’hydrogène et des autres spécialités devrait être pour nous un objectif que l’on peut atteindre en nous arrimant à des locomotives sans perdre de temps.

    Tout le secret de la réussite de la Transition Energétique est justement de mobiliser le plus grand nombre autour d’une utopie seule capable de donner une visibilité scientifique technologique économique de l’Algérie quand la rente ne sera plus là. Notre pays doit pouvoir prendre, à temps, les virages rendus nécessaires par l’évolution du monde. Je pense profondément que nous devons mettre en oeuvre une nouvelle révolution basée sur le renouvelable.

    J’ose espérer que ce plaidoyer pour une Algérie de nos rêves rencontrera l’approbation de nos autorités .Je suis d’une génération du service national qui a écouté religieusement « Qararna taemime el Mahroukate sur la place d’arme à l’EMIA de Cherchell. Un mois nous étions sur le front du développement. L’Algérie était un immense chantier, barrage vert, transsaharienne, mille villages agricoles, bases pétrolières. Ecoles des Cadets de la Révolution. Bref nous avions le feu sacré avec l’ambition de servir le pays Il nous faut retrouver ce feu sacré pour développer le pays. Nous pouvons réussir en mobilisant le plus grand nombre. Parce que le monde n’a que faire de nos états d’âmes. Il faut nous battre avec les armes du savoir et ne compter que sur nous même.

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  23. Modestement cela fait plus d’un quart de siècles que je forme la « crème » de ce pays en organisant chaque année à la date de youm el Ilm une journée sur l’Energie où les élèves ingénieurs viennent exposer leur vision généreuse du futur. Il reste à trouver le moyen de les garder en leur proposant une utopie mobilisatrice La Transsaharienne électrique la plantation d’un milliard d’arbres , l’exploitation de 280 sources d’énergie, le Plan hydrogène la pétrochimie verte, la locomotion électrique. Je suis sûr qu’ils seront emballés de montrer leur talent…

    A l’instar de la révolution de 1971, la réussite de la transition énergétique restera dans l’histoire. Malgré toutes les contraintes il nous faut concrétiser les engagements de monsieur le président et rendre irréversible la transition énergétique qui déboucherait sur une Loi sur la transition énergétique. C’est notre devoir et l’effort à mettre en œuvre pour assurer la sécurité du pays et partant celles des générations futures.

    https://www.mondialisation.ca/la-transition-energetique-creatrice-de-richesse-et-garante-du-developpement-durable/5671840

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    1. (...) Le citoyen devrait avoir en tête que l’énergie sera de plus ne plus chère et rare d’où l’absolue règle d’économiser chaque goutte de pétrole et chaque bulle de gaz. (...)

      - Après correction de 150 fautes d'orthographe/voir original - Et bêh ! Et çà se dit 'professeur' ? Le pétrole EST ABIOTIQUE !

      (...) Ceci dans la perspective de la mise en place d’une stratégie globale pour les transports sachant bien que les carburants fossiles seront de moins en moins utilisés à partir de 2030 au profit de la locomotion électrique Justement la locomotion électrique est une nécessité. Les carburants devraient être abandonnés à partir de 2035 au plus tard. La sortie des carburants permettra de réserver graduellement ces carburants à l’exportation. C’est un chantier créateur de richesse notamment dans l’installation des bornes électriques. (...)

      Et là il déraille complètement !

      (...) L’hydrogène pourrait remplacer le gaz naturel sur le déclin après 2030, il serait largement rentable autour de 2$ le kg. (...)

      HOULALA ! (Faut l'excuser il est arabe !).

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  24. L’accord de l’OPEP+ ou les nouvelles tourmentes pour l’Occident


    Par Mikhail Gamandiy-Egorov
    Mondialisation.ca,
    08 octobre 2022


    Malgré la pression insistante de Washington sur les pays du Moyen-Orient pour augmenter leur production pétrolière, les pays de l’OPEP+ ont pris la décision de faire baisser la production journalière d’un volume plus que conséquent. Les problèmes énergétiques non plus seulement de l’UE, mais également des Etats-Unis, se concrétisent.

    Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), composée de l’Arabie saoudite (premier exportateur mondial), des Emirats arabes unis, de l’Iran, de l’Irak, du Koweït, de l’Algérie, de l’Angola, du Gabon, de la Libye, du Nigéria, de la Guinée équatoriale, de la République du Congo et du Venezuela – en concertation et avec la participation de la Russie (deuxième exportateur mondial) – ont pris la décision à l’unanimité de réduire la production pétrolière, et ce au maximum des prévisions les plus pessimistes pour les intérêts étasuniens et occidentaux. A savoir à hauteur de deux millions de barils par jour.

    Le tout alors que les USA n’ont cessé de mettre la pression, notamment sur ses alliés du Moyen-Orient, pour une augmentation de l’offre sur ce marché stratégique à l’échelle internationale. Cette décision arrange évidemment les intérêts non seulement des pays membres de l’OPEP, mais également de la Russie, vis-à-vis de laquelle l’Occident collectif cherche à tout prix à réduire la dépendance énergétique et lui faire perdre les revenus issus de ce secteur.

    Si cette décision est indéniablement une mauvaise nouvelle pour l’Europe bruxelloise, déjà en proie à une crise gazière majeure, elle l’est aussi pour Washington où les prix du carburant frappent durement la capacité d’achat et le niveau de vie de nombreux ménages étasuniens. Cette unité de l’OPEP+ aura donc des répercussions évidentes pour l’Occident collectif, à une période où il cherche à limiter par tous les moyens les revenus énergétiques de la Russie. Sachant que la Russie n’a pas encore pris de contre-mesures radicales, comme le fait de baisser encore plus fortement sa production, ce qui aura pour effet une envolée spectaculaire des prix du pétrole, y compris selon les principaux analystes occidentaux.

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  25. Cela traduit également le niveau d’indépendance de plus en plus fort de certains pays du Moyen-Orient, longtemps considérés comme des alliés indéfectibles des Etats-Unis, qui partagent à l’instar de nombreux pays de la planète, leur agacement de la politique étasunienne, sur le plan régional comme international. Sans évidemment oublier le pur pragmatisme économique qui dicte, à l’inverse de l’UE, à ces pays la nécessité de penser de manière prioritaire à leurs intérêts financiers, et non pas ceux de Washington.

    Une chose est d’autant plus certaine. Si les problèmes économiques du côté outre-Atlantique vont maintenant s’accentuer, du côté européiste le mot problématique serait certainement trop faible. Le suivisme aveugle des élites bruxelloises du maitre US en qualité de simples vassaux va durement impacter les industries et les consommateurs lambda des pays européens.

    Ces événements confirment également et une fois de plus que l’Occident a beau continuer à prétendre être le maître absolu sur la planète, la réalité contemporaine démontre au contraire l’énorme dépendance de l’Occident (l’extrême minorité planétaire, ayant des ressources naturelles fortement limitées) vis-à-vis du monde non-occidental – représentant l’écrasante majorité de l’humanité et disposant de ressources stratégiques dont cet Occident ne peut que rêver. Bien qu’il se soit habitué à piller ces ressources sans la moindre honte durant de bien longues années.

    Il faut tout de même garder à l’esprit que si vis-à-vis de la Russie, l’Occident atlantiste est déjà dans une guerre quasi-totale – sur le plan militaire, économique, comme informationnel, il est à craindre que Washington cherchera à punir les pays arabes, y compris ayant le statut d’alliés, pour leur désobéissance dans le dossier traité aujourd’hui.

    Y compris vis-à-vis de l’Arabie saoudite avec laquelle l’animosité était palpable lors de la dernière visite de Biden à Riyad. Il n’empêche qu’il est certainement à croire que les pays concernés soient au courant de ces projets, dans un monde multipolaire où les choix intelligents existent. Un monde dans lequel s’il y a bien un dindon de la farce, c’est aujourd’hui incontestablement l’Europe dans sa version bruxelloise.

    https://www.mondialisation.ca/laccord-de-lopep-ou-les-nouvelles-tourmentes-pour-loccident/5671858

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  26. Hausse des coûts de l'énergie de 500 %: Zartoshte Bakhtiari, maire, dénonce "un racket organisé" des communes


    le 08 octobre 2022 - 19:00


    Zartoschte Bakhtiari, avocat et maire de Neuilly-sur-Marne, sur notre plateau le 7 octobre 2022.

    - voir clip sur site -

    Un « scandale » et un « racket organisé » que l’État laisse faire : dans cet “Entretien essentiel“, Zartoschte Bakhtiari, avocat et maire de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), dénonce la passivité du gouvernement face à l’augmentation drastique des tarifs appliqués par les distributeurs d’énergie, pour leur propre bénéfice. Celui-ci s’est illustré dernièrement dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, dans laquelle il dénonce les prix de l’énergie exorbitants proposés à sa commune : le prix du gaz pourrait être multiplié par 16, le mégawatt (MW) de gaz passant de 15 € à 240 €, et celui de l’électricité par 32, le MW d’électricité passant de 65 € […] à 2 068 €, d'ici au mois prochain. En cas de refus d’adhésion à ces offres « délirantes », Enedis a annoncé couper tout bonnement et simplement le gaz et l’électricité à sa ville. Pour s'opposer à ce chantage, M. Bakhtiari a fondé un collectif « Stop racket énergie », qu'il nous présente, et appelle l’ensemble des maires de France à ne pas céder à la fatalité, mais plutôt à se rassembler pour lutter.

    https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/zartoschte-bakhtiari-racket-organise-communes-hausse-tarifs-energie

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  27. Le début de la Communauté politique européenne fait pschitt


    Par Olivier Renault
    Mondialisation.ca,
    08 octobre 2022


    C’est dans le contexte du conflit en Ukraine avec les menaces d’un embrasement de guerre nucléaire et de la plus grande crise historique énergétique jamais vu en Europe, et pas seulement, que plus de 40 dirigeants européens se sont réunis ce 6 octobre à Prague pour la réunion inaugurale de la Communauté politique européenne.

    Selon le Conseil européen, la plateforme de coordination politique, ne remplace aucune organisation, aucune structure ou aucun processus existants et ne vise pas à en créer de nouveaux à ce stade car elle souhaite favoriser le dialogue politique et la coopération afin de répondre aux questions d’intérêt commun, à renforcer la sécurité, la stabilité et la prospérité du continent européen. Le résultat de cette première réunion, qui se voulait être une action forte et exceptionnelle, a accouché d’un petit communiqué de presse creux pour déterminer les mesures à employer pour faire face à la crise énergétique qui laisse dans le froid les pays européens.

    L’initiative d’Emmanuel Macron aboutit, in fine, à réduire la demande d’électricité, à porter des pull-overs. Le président français a tweeté: «J’en ai fait la proposition au Parlement européen le 9 mai dernier, aujourd’hui nous y sommes: pour un dialogue stratégique à l’échelle du continent, une Communauté politique européenne est née. 44 Nations portent ensemble un message d’unité».

    Déjà en mai dernier, Observateur Continental évoquait la création d’un «OVNI politique» d’Emmanuel Macron pour aider l’Ukraine. L’objet non identifié est, en tout cas, bien là et il ne servira pas à sortir l’UE de la grave crise actuelle. Un seul communiqué de presse a été publié pour la première journée de cet OVNI. Il porte le titre: «Le Conseil adopte formellement des mesures d’urgence pour réduire les prix de l’énergie». Au lieu d’y lire des points clairs et innovateurs pour savoir comment faire pour avoir de l’électricité, du chauffage pour cet hiver, la première réunion de la Communauté politique européenne déclare introduire des mesures communes pour réduire la demande d’électricité et pour collecter et redistribuer les revenus excédentaires du secteur de l’énergie aux ménages et aux petites et moyennes entreprises.

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  28. C’est, en fait, le copier-coller des mesures listées par la Première ministre française, Elisabeth Borne, du même jour pour toujours avoir de l’électricité et du chauffage via le plan de la sobriété énergétique. Les leaders politiques réunis à Prague ont décliné le slogan d’Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, qui a cité cinq gestes à faire: «baisser, éteindre et décaler». D’ailleurs le matin même, elle a invité de manière officielle les Français à réduire leur consommation énergétique. Le vide des annonces faites après cette première réunion de la Communauté politique européenne fait comprendre que rien n’est prévu pour faire face à la grave crise énergétique mis à part l’invitation à porter un pull-over. Le produit de cette naissance politique correspond à la non-préparation de plans pour sauver l’UE comme la présidente de la Commission européenne, l’a fait savoir.

    Objectifs réels et moquerie de l’Organisation des Etats turcs. «L’objectif de ce nouvel ensemble serait d’intégrer les pays candidats en attendant l’achèvement des très longues procédures d’adhésion, qui prennent parfois plusieurs « décennies »», avait indiqué le locataire de l’Elysée. Le vrai objectif est de servir les intérêts de l’économie de guerre de l’Ukraine et de l’Otan tout en consolidant la passerelle avec la Bosnie-Herzégovine pour mieux encercler la Russie. La volonté est de construire un «pouvoir politique souverain», comme Laurence Boone, secrétaire d’Etat chargée de l’Europe l’avait écrit pour le Financial Times. Dans un entretien à Die Welt, elle avoue: «Nous avons pas le choix»; «Le monde a changé»; «Si nous n’atteignons pas cet objectif, nous risquons de devenir très faibles».

    Lors de cette première réunion, le président de la Türkiye, Recep Tayyip Erdogan a lancé, comme cela a été signalé par, Ragıp Soylu, le chef du bureau de la Turquie pour Middle East Eye, une boutade au président français, alors qu’à deux pas de lui se trouvait -timidement dans ses petits souliers- le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, signalant la faiblesse du nouveau projet macronien: «Macron, on va t’admettre dans l’Organisation des Etats turcs si tu veux». Ragıp Soylu rapporte que le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev et Recep Tayyip Erdogan ont plaisanté, montrant de l’ironie vis-à-vis de l’Occident en disant que George «Soros achète des journalistes» alors qu’ils [étaient en train de parler] à un média financé par les Etats-Unis, Radio Liberty».

    Comme pour l’énergie, cette première rencontre de la Communauté politique européenne a accouché de déclarations creuses sur le conflit entre l’Arménie et Azerbaïdjan, ne changeant rien à la demande du mois passé de la France à l’Azerbaïdjan et à l’Arménie d’entamer des pourparlers de paix. La Türkiye avec son Organisation des Etats turcs se moque de l’Europe et des gesticulations d’Emmanuel Macron.

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  29. Quand Laurence Boone lance à Die Welt qu’ «avec des industries vertes et sans carbone et sans dépendance aux combustibles fossiles, nous serons économiquement plus forts et plus résistants aux crises», des doutes évidents sur la viabilité de cette Communauté politique européenne surgissent. Le Financial Times avertit que les experts annoncent pour cette année un hiver particulièrement froid, avec moins de vent et moins de pluie ce qui pourrait frapper les énergies renouvelables alors que le continent cherche à se sevrer du gaz russe. Aussi, à l’issue de la rencontre d’aujourd’hui des dirigeants de l’UE qui se réunissent à Prague -comme mentionné par le Conseil de l’Europe – pour discuter des trois questions les plus préoccupantes, et les plus étroitement liées, auxquelles l’UE est confrontée, à savoir le conflit en Ukraine, l’énergie et la situation économique, nous avons – comme cela était déjà inscrit dans les étoiles- assistê au pschitt final d’un projet mort-né ce dont le président français, Emmanuel Macron, a pour habitude de porter avec lui. Ce dernier dans sa conférence de presse de fin d’après midi, alors qu’un conflit nucléaire menace, évoque la lutte climatique sans donner des réponses stratégiques pour répondre à la grave crise énergétique.

    Alors que 44 pays européens sont réunis à Prague pour lancer la Communauté politique européenne, les relations entre Athènes et Ankara se dégradent, avertit Libération. Le pays de Recep Tayyip Erdogan, qui est un membre de l’Otan, vient de menacer, à nouveau, la Grèce, un autre membre de l’Otan, lançant: «Nous viendrons au milieu de la nuit».

    https://www.mondialisation.ca/le-debut-de-la-communaute-politique-europeenne-fait-pschitt/5671855

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    1. Afin de respecter la distanciation consanguinolante ils choisissent de se réunir seul. Le thème du jour abordé est 'La branlette est-elle encore utile ?'

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  30. Escobar: Nord Stream 2 offre à l'Allemagne un rendez-vous avec le destin


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 09 OCTOBRE 2022 - 13:00
    Écrit par Pepe Escobar,


    Les rebondissements de la saga Nord Stream 2 (NS2) ont donné lieu à un autre changement de jeu époustouflant...

    Tout a commencé avec Gazprom révélant que la chaîne de la ligne B de NS2 est intacte ; non seulement il a échappé à Pipeline Terror, mais il peut «potentiellement» être utilisé pour pomper du gaz vers l'Allemagne.

    Cela confirme une fois de plus que NS2 est une merveille d'ingénierie. En fait, tout le système : les tuyaux sont si solides qu'ils n'ont pas été cassés, mais simplement percés.

    Le vice-Premier ministre russe Aleksandr Novak a suivi, avec une mise en garde : la restauration de l'ensemble du système, y compris NS, est possible, et « nécessite du temps et des fonds appropriés ». Mais d'abord, dans l'ordre des priorités de la Russie, les auteurs doivent être définitivement identifiés.

    Des sources à Moscou ont confirmé l'évaluation de Gazprom sur NS2. Même Bloomberg a dû le signaler.

    Par la suite à Vienne, participant à la réunion de l'Opep+, Novak a fait remarquer que la Fédération de Russie est "prête à fournir du gaz via la deuxième ligne de Nord Stream 2. C'est possible si nécessaire".

    Nous savons donc que c'est possible. Le "nécessaire" dépendra d'une décision politique de l'Allemagne.

    Novak a également noté avec force que ni la Russie ni les opérateurs de Nord Stream ne sont autorisés à enquêter sur Pipeline Terror. La Russie insiste sur le fait que sans sa participation, l'enquête est viciée.

    Quel que soit le modus operandi de Pipeline Terror, l'incompétence faisait partie du lot. Aucune charge explosive n'a été placée ou n'a explosé sur la ligne B de NS2.

    Cela signifie, comme l'a dit Novak, qu'il est pratiquement prêt à fonctionner. La ligne B est capable de pomper 27,5 milliards de mètres cubes de gaz par an, soit la moitié de la capacité totale de NS.

    La capacité de NS avait été réduite à 20 %, en raison de l'interminable saga des turbines, avant son arrêt complet. Surtout, la ligne B de NS2 pomperait encore 2,75 fois la capacité du Baltic Pipe récemment inauguré de la Norvège à la Pologne via le Danemark. Ce qui profite essentiellement à la Pologne, contrairement à NS2 qui dessert plusieurs clients de l'UE.

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  31. L'OTAN enquête sur l'OTAN
    Dans un monde rationnel, Berlin abandonnerait l'accumulation de sanctions russes et ordonnerait immédiatement le démarrage de la NS2 toujours retardée, garantissant au moins d'atténuer le processus en cours de désactivation, de désindustrialisation et de crise socio-économique profonde imposée par l'habituel suspects sur l'Allemagne.

    Mais l'Occident collectif reste asservi par des psychopathes géopolitiques guidés par l'irrationalité. Il est donc peu probable que cela se produise.

    Pour commencer, «l'enquête» sur la façon dont Pipeline Terror s'est produit ressemble à Kafka réécrit par l'OTAN.

    Les opérateurs de NS et NS2 – Nord Stream AG et la société suisse Nord Stream 2 AG – ne peuvent pas se rendre sur les lieux du crime en raison des restrictions absurdes imposées par les Danois et les Suédois. Les opérateurs ont besoin de pas moins de 20 jours ouvrables pour obtenir les «permis» pour effectuer leurs propres inspections.

    La police de Copenhague s'occupe de la scène du crime près de la zone économique exclusive (ZEE) danoise, parallèlement aux garde-côtes suédois autour de la ZEE suédoise.

    Si cela ressemble à l'une de ces séries noires scandinaves populaires sur Netflix, c'est parce que c'est le cas. Avec une tournure cruciale : c'est l'OTAN qui enquête sur elle-même - la Suède est sur le point d'entrer dans l'OTAN - sans que les Russes soient autorisés. Toutes les principales hypothèses de travail sur Pipeline Terror indiquent une sale opération intra-OTAN contre l'Allemagne, membre de l'OTAN.

    Ainsi, toute preuve inquiétante pointant vers des acteurs de l'OTAN peut commodément « disparaître » ou être falsifiée pendant ces longs 20 jours nécessaires à la délivrance des « permis ».

    Pendant ce temps, les conséquences de la guerre énergétique imposée par les États-Unis à l'Europe contre la Russie continueront de s'accumuler et coûteront à l'UE jusqu'à 1,6 billion d'euros, selon un rapport de Yakov & Partners, l'ancienne division de McKinsey en Russie.

    Compte tenu d'une UE privée de NS2 et d'une hausse incessante des prix de l'énergie sur le marché au comptant, le PIB de l'UE pourrait diminuer de 11,5 % (1 700 milliards d'euros), avec environ 16 millions de personnes jetées au chômage.

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  32. Le stockage de gaz de l'UE aux niveaux élevés actuels (90 %) ne signifie pas avoir suffisamment de gaz pour l'hiver. Le stockage total de gaz représente environ 90 jours de demande. L'UE pourrait facilement être à court de gaz d'ici mars ou même plus tôt au rythme actuel d'un filet de gaz qui coule.

    Cela signifie que l'UE devra réduire sa consommation de gaz d'au moins 20 % au total. Et n'oubliez jamais que le gaz norvégien ou américain importé est ridiculement plus cher que le gaz russe à contrat fixe.

    Le retour du plan Morgenthau
    La démence des sanctions ne s'arrête cependant jamais. Le G7, en trois étapes successives, ciblera le brut, le diesel et le naphta russes, selon le Trésor américain. Ils insistent toujours sur un plafonnement des prix du pétrole – que ni la Russie ni plusieurs clients du Sud global ne suivront.

    La grande image reste la même. Pipeline Terror était un pari désespéré pour empêcher l'Allemagne de conclure une exclusion des sanctions pour les Nord Streams avec la Russie.

    Un canal secret de négociation était en vigueur. Il est instructif de considérer que toutes les actions précédentes de Berlin et de Moscou, retardant et restreignant le flux de gaz, ont été menées pour empêcher l'Empire de donner suite à sa menace de mettre fin à NS2.

    Puis l'Empire s'est mis en branle.

    Du point de vue de Moscou, cela ne change rien au Grand Échiquier. Le Kremlin a manipulé le désespoir absolu de Washington en refusant d'admettre la plus grande débâcle de politique étrangère depuis le Vietnam ; les Russes quant à eux continuent de poursuivre les objectifs de l'Opération militaire spéciale (SMO), qui est sur le point de se métastaser en une Opération antiterroriste (CTO).

    Dans l'état actuel des choses, Moscou n'est pas affectée par les crises interconnectées de l'énergie, du carburant et des ressources, associées aux immenses perturbations de la chaîne d'approvisionnement mondiale.

    Les Russes sont essentiellement des spectateurs perplexes face au ralentissement de la production industrielle dans la zone euro couplé aux sorties de capitaux, à la montée de l'inflation et aux protestations sociales sur le point d'exploser.

    Il y a une fenêtre dangereuse pour des actions impériales irrationnelles d'ici le G20 le mois prochain à Bali. Ensuite, nous aurons un jeu de balle complètement différent, non seulement sur les champs de bataille ukrainiens, mais surtout à travers une UE embourbée en détresse.

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  33. Le plan Morgenthau après la Seconde Guerre mondiale a été concocté pour littéralement affamer l'Allemagne à mort via la destruction des mines de charbon de la Ruhr. C'est étonnamment similaire au plan straussien des psychopathes néoconservateurs américains pour couper l'Allemagne du gaz naturel russe en bombardant NS et NS2.

    Le premier plan Morgenthau aurait conduit à la désindustrialisation de l'Allemagne. Selon l'article 3, l'ensemble de la Ruhr "ne devrait pas seulement être dépouillé de toutes... les industries existantes, mais tellement affaibli et contrôlé qu'il ne peut pas dans un avenir prévisible devenir une zone industrielle".

    La fin de l'Allemagne en tant qu'État industriel aurait créé un chômage massif et permanent touchant 30 millions de personnes, selon Henry Stimson, le secrétaire américain à la Guerre. La réponse de Morgenthau fut que le surplus de population pourrait être déversé en Afrique du Nord.

    Les renseignements américains étaient très conscients du rapprochement entre Berlin et Moscou. Frapper NS et NS2 était le pari signature du plan Morgenthau remixé par le combo straussien/néocon.

    Pourtant, ce n'est pas fini tant que la wagnérienne n'a pas chanté. Pas besoin de Gotterdammerung : l'Allemagne a peut-être son destin entre ses mains après tout. Allumez simplement l'interrupteur sur NS2.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/escobar-nord-stream-2-offers-germany-date-destiny

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  34. Voici où les bombes nucléaires américaines sont stockées en Europe


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 09 OCTOBRE 2022 - 13:35


    En janvier dernier, dans ce qui était une rare démonstration de consensus sur un sujet de sécurité mondiale, les États-Unis, la Russie, la Chine, le Royaume-Uni et la France ont convenu conjointement qu'"une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée". L'engagement, le résultat de mois de pourparlers, a été résumé par un haut responsable du département d'État américain à l'époque comme : "une reconnaissance que c'est quelque chose que nous voulons éviter".

    Maintenant cependant, avec la rhétorique de plus en plus menaçante de la Russie, le président américain Biden a déclaré que Poutine "ne plaisante pas quand il parle de l'utilisation potentielle d'armes nucléaires tactiques", avertissant : "Je ne pense pas qu'il existe une telle chose que la capacité de facilement (utiliser) une arme nucléaire tactique et ne pas se retrouver avec Armageddon". Ajoutant un contexte historique, Biden a déclaré : "Nous n'avons pas fait face à la perspective d'Armageddon depuis Kennedy et la crise des missiles de Cuba."

    Actuellement, comme le note Martin Armstrong de Statista, on estime qu'il y a près de 13 000 ogives nucléaires entre les mains de neuf pays.

    En tête de liste, telle que compilée par la Fédération des scientifiques américains (FAS), se trouvent bien sûr la Russie et les États-Unis avec un arsenal combiné de plus de 11 000. Le FAS a averti fin 2021 qu'« au lieu de planifier le désarmement nucléaire, les États dotés d'armes nucléaires semblent prévoir de conserver de vastes arsenaux pour un avenir indéfini. Tous continuent de moderniser leurs forces nucléaires restantes… et tous semblent déterminés à conserver les armes nucléaires pour un avenir indéfini.

    - voir liste sur site -

    Infographie : Les pays détenant l'arsenal nucléaire mondial | Statistique
    Vous trouverez plus d'infographies sur Statista

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  35. Cependant, Armstrong poursuit en expliquant qu'en 2019, un organisme affilié à l'OTAN a publié puis supprimé un document qui confirmait apparemment quelque chose qui était soupçonné depuis longtemps - des armes nucléaires américaines sont stockées dans des bases aériennes dans plusieurs pays européens. Une copie du document a été publiée par le journal belge De Morgen qui a déclaré que les bombes nucléaires B61 sont stockées dans six bases en Europe.

    Comme le détaille une fiche technique du Center for Arms Control and Non-Proliferation, les bases en question sont Kleine Brogel en Belgique, Büchel en Allemagne, Aviano et Ghedi en Italie, Volkel aux Pays-Bas et Incirlik en Turquie.

    - voir carte sur site -

    Infographie : Où les bombes nucléaires américaines sont stockées en Europe | Statistique
    Vous trouverez plus d'infographies sur Statista

    La présence des armes découle d'un accord pendant la guerre froide dans les années 1960 visant à dissuader l'Union soviétique et à convaincre les pays concernés qu'il n'était pas nécessaire de lancer leurs propres programmes d'armes nucléaires.

    Le B61 est une bombe à gravité thermonucléaire stratégique et tactique à rendement faible à intermédiaire qui présente une conception d'implosion par rayonnement en deux étapes. Il est capable d'être déployé sur une gamme d'avions tels que le F-15E, le F-16 et le Tornado. Il peut être largué à des vitesses allant jusqu'à Mach 2 et largué aussi bas que 50 pieds où il présente un délai de 31 secondes pour permettre à l'avion de livraison de s'échapper du rayon de l'explosion.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/heres-where-us-nuclear-bombs-are-stored-europe

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  36. Le gouvernement allemand furieux contre les "pays amis" facturant des "prix astronomiques" pour le gaz


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 09 OCTOBRE 2022 - 14:10
    Écrit par John Cody via Remix News,


    La situation énergétique de l'Allemagne est désastreuse et les explosions du pipeline Nord Stream n'ont fait qu'aggraver ses perspectives géopolitiques et économiques...

    L'Allemagne est devenue extrêmement dépendante du gaz naturel liquéfié des États-Unis pour maintenir son secteur industriel et son économie à flot, et depuis les explosions du gazoduc Nord Stream, l'Allemagne est devenue encore plus dépendante.

    L'explosion du pipeline modifie toute la position géopolitique de l'Allemagne, car elle a coupé tout espoir que l'Allemagne avait de renouer avec la Russie et de retrouver l'accès à des approvisionnements en gaz bon marché, qui ont servi de base au secteur industriel du pays.

    Compte tenu des circonstances, l'Allemagne est de plus en plus en colère contre les prix "exorbitants" du gaz qu'elle doit payer aux soi-disant "pays amis".

    Le ministre fédéral de l'Economie, Robert Habeck, a critiqué le coût élevé de la livraison de gaz liquide à l'Allemagne.

    Il dit que même les "pays amis" ont parfois exigé des "prix astronomiques", a déclaré Habeck à l'Osnabrücker Zeitung. Il a déclaré qu'il était nécessaire de poursuivre les discussions afin de faire baisser les prix.

    "Je pense qu'une telle solidarité serait également bonne pour faire baisser les prix de l'essence", a souligné l'homme politique écologiste en vue du gouvernement à Washington.

    L'UE doit également « regrouper son pouvoir de marché et orchestrer une pratique d'achat intelligente et synchronisée pour les États membres de l'UE afin que les pays membres individuels ne surenchérissent pas les uns sur les autres et ne fassent pas monter les prix du marché mondial. Le pouvoir de marché des États membres est « énorme ».

    Outre sa critique des États-Unis, Habeck a laissé ouverte la question des pays qu'il accusait de gonfler les prix. Après que la Russie a cessé d'être un fournisseur de gaz crucial, l'Allemagne a importé du gaz principalement de Norvège, des Pays-Bas et de Belgique. Les installations de stockage de gaz de l'Allemagne sont actuellement pleines à 90 %, mais on craint que même si le pays passe l'hiver avec suffisamment de gaz, les prix n'atteindront pas des niveaux insoutenables, entraînant une désindustrialisation du pays et une grave récession qui pourrait entraîner une perte permanente de prospérité.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/german-goverment-furious-friendly-countries-charging-astronomical-prices-gas

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  37. UK National Grid met en garde contre les pannes de courant de 3 heures cet hiver


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 09 OCTOBRE 2022 - 15:55


    Les habitants d'Angleterre, d'Écosse et du Pays de Galles pourraient subir des coupures de courant de trois heures cet hiver s'ils ne peuvent pas importer suffisamment de gaz et d'électricité d'autres parties de l'Europe, a averti le British National Grid. Le service public a déclaré que le scénario était "improbable", mais qu'une tempête parfaite de coupures de gaz russes et une vague de froid semblable à la "bête de l'est" de 2018 pourraient entraîner des pannes de courant - rappelant les pannes de courant subies dans les années 1970.

    Comment les enfants au Royaume-Uni se regardaient dans les années 1970, 1800 et peut-être dans les mois suivants.

    Selon The Guardian, les pannes pré-planifiées seraient annoncées un jour à l'avance et viseraient à réduire la consommation totale d'énergie de 5 %. Il faudrait l'approbation du roi Charles sur la recommandation du secrétaire aux affaires.

    Le réseau national a inclus le scénario parmi plusieurs qui pourraient se produire cet hiver, alors qu'il se prépare à une période très incertaine pour l'approvisionnement en électricité en raison de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

    "Nous nous dirigeons vers l'hiver dans une situation sans précédent. Même pendant la guerre froide, l'Union soviétique a maintenu le flux de gaz, c'est donc très imprévisible", a déclaré une source importante de l'industrie.

    National Grid a travaillé sur une série d'initiatives pour tenter de gérer l'offre et la demande cet hiver. Il est prêt à mettre en action cinq centrales électriques au charbon, qui peuvent générer jusqu'à 2 gigawatts d'électricité – après avoir signé des accords avec Drax, EDF et Uniper pour un coût de 340 à 395 millions de livres sterling.

    Il lancera également un «service de flexibilité de la demande» le 1er novembre qui encouragera les entreprises et les consommateurs à utiliser l'électricité en dehors des périodes de pointe de la demande, y compris en début de soirée en semaine. Les consommateurs équipés de compteurs intelligents seront informés la veille et seront payés pour l'utilisation de l'électricité en dehors de ces périodes. L'initiative a été testée par Octopus Energy plus tôt cette année. -Le gardien

    Si suffisamment de ménages participent au programme de transfert de charge, cela pourrait libérer 2 GW supplémentaires, soit suffisamment pour alimenter environ 600 000 foyers. L'utilitaire dit qu'il est "prudemment confiant" qu'il y aura suffisamment de jus pour passer l'hiver.

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  38. Le scénario de "scénario de base" du Grid est qu'il y aura un excédent d'énergie d'environ 3,7 GW et prévoit un "excédent opérationnel suffisant tout au long de l'hiver", malgré des marges serrées de début décembre à mi-janvier.

    Deux scénarios alternatifs incluent une pénurie de gaz en Europe si la Russie coupe l'approvisionnement - ou des pannes dans la capacité de production d'un autre pays en raison d'interruptions de l'approvisionnement énergétique.

    Dans le premier scénario, aucune électricité n'est importée de Belgique, de France et des Pays-Bas, ce qui obligerait les centrales à charbon à combler le déficit et déclencherait le service de flexibilité de la demande. Dans le scénario le plus drastique, une pénurie de gaz éliminerait environ 10 GW de production d'électricité au gaz, et des "délestages temporaires par rotation" (coupures de courant) seraient promulgués.

    Une réduction de l'approvisionnement en gaz russe en Europe, y compris la coupure du gazoduc endommagé Nord Stream 1, a provoqué une ruée vers l'approvisionnement en gaz en Europe. L'objectif de la Commission européenne de remplir les installations de stockage de gaz à 80 % d'ici le 1er novembre semble susceptible d'être atteint, mais une période de temps plus froid pourrait faire augmenter la demande. Bien que la Grande-Bretagne ne dépende pas du gaz russe, les importateurs sont exposés aux répercussions.

    La majorité des approvisionnements en gaz de la Grande-Bretagne proviennent de la mer du Nord et de la Norvège, la majeure partie du reste provenant des importations de gaz naturel liquéfié du monde entier. Les importations depuis l'Europe, notamment pendant l'hiver, représentent généralement environ 6 % des approvisionnements en gaz. -Le gardien

    Dans tous les scénarios, le National Grid prévoit que les prix du gaz et de l'électricité resteront élevés tout au long de l'hiver.

    https://www.zerohedge.com/energy/uk-national-grid-warns-3-hour-rolling-blackouts-winter

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  39. L'Afrique du Sud pourrait bientôt prendre des terres sans compensation


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 09 OCTOBRE 2022 - 15:20
    Écrit par Nathan Worcester via The Epoch Times,


    L'Assemblée nationale sud-africaine a adopté le 28 septembre un projet de loi qui permettrait au gouvernement de saisir des terres sans payer les propriétaires, une pratique connue sous le nom d'« expropriation sans indemnisation ».

    "Cette chose est émotive. Nous ne pouvons pas le nier », a déclaré le fermier sud-africain Herman J. Roos dans un message du 29 septembre à Epoch Times.

    Il a noté que la loi ne modifierait pas l'article 25 de la constitution sud-africaine - une décision plus radicale que le Congrès national africain (ANC) au pouvoir a souvent préconisée.

    Le projet de loi sur l'expropriation, le dernier geste en faveur d'une réforme agraire dans une nation racialement et économiquement divisée, attend toujours l'approbation du Conseil national des provinces.

    Il faudrait alors la signature du président Cyril Ramaphosa, qui soutient publiquement l'expropriation sans indemnisation depuis des années.

    Le projet de loi a été adopté malgré les objections de plusieurs partis minoritaires.

    Notamment, l'Assemblée nationale est dominée par le parti au pouvoir du pays, l'ANC de gauche.

    Il contrôle plus de 57 % des sièges dans la chambre de 400 sièges. Le deuxième plus grand parti, l'Alliance démocratique centriste, contrôle moins de 21 % des sièges, suivi par les Combattants de la liberté économique ouvertement communistes avec un peu moins de 11 % des sièges. Le parti populiste de droite Freedom Front Plus, connu pour son opposition à l'expropriation sans compensation, ne détient que 2,38 % du corps, soit 10 sièges.

    Les groupes représentant les agriculteurs noirs du pays ont généralement favorisé l'expropriation sans indemnisation, comme l'indique un rapport du Département de l'agriculture des États-Unis.

    C'est dans le contexte d'un manque massif de terre parmi la supermajorité des Sud-Africains qui sont noirs ou de couleur (une catégorie multiraciale spécifique dans le pays). Des années après la fin de l'apartheid et ses restrictions raciales sur la propriété foncière, une grande partie des terres d'Afrique du Sud reste concentrée entre les mains de fermiers blancs.

    Le nouveau projet de loi abrogerait la loi de 1975 sur l'expropriation foncière, qui exigeait que l'acheteur et le vendeur soient disposés. Les détracteurs de cette loi soulignent qu'elle date de l'époque de l'apartheid.

    En vertu du nouveau projet de loi, le gouvernement pourrait prendre des terres "dans l'intérêt public" sans indemniser son propriétaire dans certaines circonstances limitées, par exemple, lorsque la terre est détenue de manière spéculative et n'est pas cultivée. Dans ces cas, la saisie sans compensation pourrait finalement être considérée comme «juste et équitable», selon le projet de loi.

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  40. Pourtant, dans la pratique, une expropriation sans indemnisation ne serait pas forcément aisée. Des affaires pourraient être bloquées par la justice.

    « L'État a toujours eu le pouvoir d'exproprier des terres à un coût minime, selon les circonstances », a déclaré Sue-Mari Viljoen, professeur de droit à l'Université du Cap-Occidental en Afrique du Sud, dans un e-mail du 4 octobre à Epoch Times.

    "Il stipule désormais que l'État peut payer zéro rand [la monnaie de l'Afrique du Sud], à condition que cela soit justifié, et un tribunal devrait vérifier cette justification."

    La ministre des Travaux publics Patricia de Lille, membre du parti écologiste de gauche Good, a nié que le projet de loi conduirait à la redistribution massive de la propriété privée « sans procédures justes ni compensation équitable ».

    "Plusieurs fois, ceux qui s'opposent au projet de loi sur l'expropriation sont des personnes qui n'ont jamais été soumises à des lois privant les gens de leur propriété ou de leur droit à la propriété", a-t-elle déclaré lors d'un débat parlementaire sur le projet de loi le 28 septembre.

    "Il est de notre responsabilité de corriger l'injustice historique des modèles de propriété foncière en Afrique du Sud", a-t-elle ajouté.

    ...

    Roos ne néglige pas le potentiel d'efforts plus agressifs de redistribution des terres par le parti au pouvoir, jusqu'à et y compris une modification de la constitution.

    "C'est un avertissement clair de l'intention de ce que l'ANC veut faire", a déclaré Roos.

    La professeure de droit Viljoen y voit également un signal pour les agriculteurs, bien qu'elle ait souligné que les «agriculteurs actifs» n'ont probablement pas à s'inquiéter.

    «Je pense que les propriétaires fonciers devraient être un peu plus prudents quant à la façon dont ils gèrent leur propriété. Laisser des terres précieuses vacantes et inutilisées pendant des années / décennies pourrait désormais être considéré comme une utilisation irresponsable alors que nous luttons pour donner effet à la réforme agraire et aux impératifs du logement », a-t-elle écrit dans son e-mail du 4 octobre.

    Pourquoi exproprier ?

    Le débat sur l'expropriation a beaucoup à voir avec la manière dont la constitution sud-africaine post-apartheid de 1996 traite la propriété privée.

    Sa déclaration des droits fait référence à "l'engagement de la nation en faveur de la réforme agraire et des réformes visant à assurer un accès équitable à toutes les ressources naturelles de l'Afrique du Sud". Ce langage intègre des objectifs de redistribution spécifiques et historiquement contingents dans sa définition fondamentale de la propriété.

    Alors que la Déclaration des droits des États-Unis autorise un domaine éminent, son cinquième amendement exige une « juste compensation ». Cet amendement précise également que les personnes ne peuvent pas être privées de propriété sans une procédure régulière

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  41. Répondant à la rhétorique pro-expropriation de l'ANC, la Fondation libertaire pour l'éducation économique a averti en 2018 que "les droits de propriété de tous les Sud-Africains sont menacés, car on ne peut pas vraiment avoir de droits de propriété tant que le gouvernement peut arbitrairement retirer des terres".

    D'autres commentateurs, comme le professeur de droit sud-africain Viljoen, voient la justice de l'expropriation sans indemnisation.

    Son récent article de loi sur la poussée de l'expropriation, intitulé "Wasting Land Amid Landlessness", suggère que "l'État n'est pas seulement autorisé, mais peut-être même ordonné de renverser et de prendre le contrôle de la propriété, avec une vision d'intendance, conformément à la Constitution".

    L'agriculteur sud-africain Roos pense que l'ANC est coincé entre l'idée de démocratie et l'idée de communisme.

    Il a souligné que l'Union soviétique avait formé de nombreux dirigeants exilés de l'ANC pendant la période de l'apartheid.

    Roos craint que la redistribution ne se termine tant que "toutes les propriétés ne seront pas transférées au gouvernement". Il a cité la nationalisation des terres au Mozambique voisin après son indépendance du Portugal.

    Epoch Times a contacté les Economic Freedom Fighters, l'ANC et Freedom Front Plus pour obtenir des commentaires. Aucun d'entre eux n'a répondu par le temps de presse.

    Read more here...

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/south-africa-may-soon-take-land-without-compensation

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  42. Les données récemment publiées du CDC montrent que près d'un tiers des personnes vaccinées ont subi des effets indésirables importants


    Vendredi 07 octobre 2022
    par : Arsenio Toledo


    (Natural News) Des données récemment publiées par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) montrent qu'environ un tiers des participants qui se sont inscrits à un programme volontaire de surveillance de la sécurité des vaccins contre le coronavirus de Wuhan (COVID-19) ont souffert d'événements indésirables importants, avec près de huit pour cent de ces effets secondaires nécessitant des soins médicaux professionnels.

    Les données proviennent de v-safe, un programme volontaire basé sur les smartphones créé par le CDC spécifiquement pour surveiller les effets des vaccins COVID-19. Pour s'inscrire, les gens doivent simplement télécharger l'application sur leur smartphone, s'inscrire et fournir des bilans de santé périodiques après avoir reçu les vaccins COVID-19. (En relation: les données du CDC et l'étude scientifique suggèrent que 1,2 million d'Américains sont peut-être déjà morts à cause de la vaccination contre le COVID.)

    En juin 2021, l'Informed Consent Action Network a déposé deux poursuites pour que les données v-safe soient rendues publiques, dirigées par les avocats de Siri & Glimstad LLP, Aaron Siri et Elizabeth A. Brehm. Après des mois de querelles juridiques, le CDC a finalement capitulé lorsqu'un tribunal a ordonné à l'agence de produire les données.

    Selon ICAN et Siri et Brem, les données produites jusqu'à présent par le CDC sont limitées car v-safe ne fournit aux utilisateurs qu'un nombre limité de champs parmi lesquels choisir lorsqu'ils signalent des problèmes de santé.

    V-safe fournit également aux utilisateurs des champs de texte libre dans lesquels ils peuvent écrire des descriptions plus détaillées de leurs problèmes de santé. Les données contenues dans ces champs de texte libre n'ont pas été rendues publiques. Siri et Brehm ont déclaré qu'ils continueraient à plaider pour obtenir ces données et plus encore.

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  43. Avant l'ordonnance du tribunal par l'ICAN et ses avocats, le CDC n'a jamais rendu public v-safe. Toutes les autres demandes avant l'ordonnance du tribunal ont été ignorées ou rejetées.

    Des millions de symptômes signalés

    Environ 10,108 millions de personnes se sont inscrites à v-safe et ont volontairement signalé leur état de santé après les vaccinations contre le COVID-19.

    Sur ces 10,108 millions de personnes, 3,353 millions – environ 33,17 % de tous les participants – ont déclaré avoir été touchées par les vaccins COVID-19. Parmi les personnes qui ont déclaré avoir été touchées, 1,226 million – 12,13 % de tous les participants – ont déclaré ne pas pouvoir effectuer leurs activités quotidiennes normales à cause du vaccin. Un autre 1,344 million - 13,3 % de tous les participants à v-safe - ont déclaré ne pas pouvoir travailler ou aller à l'école à cause des vaccinations.

    Quelque 782 913 personnes, soit 7,7 % de tous ceux qui se sont inscrits à v-safe, ont déclaré avoir eu besoin de soins médicaux, d'une intervention aux urgences, d'une hospitalisation ou d'autres soins d'un médecin ou d'un autre professionnel de la santé à cause du vaccin.

    Tous les participants de v-safe ont également signalé un total de 71 millions de symptômes, soit une moyenne de plus de sept symptômes par utilisateur de v-safe. L'un des symptômes les plus courants était la douleur articulaire, avec environ quatre millions d'utilisateurs de v-safe. Parmi ceux-ci, environ deux millions ont déclaré avoir ressenti des douleurs articulaires légères, 1,8 million des douleurs articulaires modérées et plus de 400 000 des douleurs articulaires sévères.

    Les autres symptômes notés par les utilisateurs de v-safe incluent la fatigue, les douleurs musculaires ou corporelles, les maux de tête, les douleurs abdominales, d'autres types de douleurs, l'enflure, les frissons, les nausées, les rougeurs, les démangeaisons, la diarrhée, les vomissements, l'irritabilité, la somnolence, la perte d'appétit, les éruptions cutanées à l'extérieur. le site d'injection et un gonflement de l'aine ou des aisselles.

    Environ 13 000 nourrissons de moins de deux ans ont également été enregistrés dans v-safe. Les parents et les tuteurs de ces nourrissons ont signalé plus de 33 000 symptômes, les plus courants étant l'irritabilité, l'insomnie, la douleur et la perte d'appétit.

    Visitez VaccineInjuryNews.com pour plus d'informations sur les effets indésirables et les blessures causées par les vaccins COVID-19.

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  44. Regardez cet épisode du "Health Ranger Report" alors que Mike Adams, le Health Ranger, explique comment près de la moitié des Américains sont toujours prêts à se suicider par vaccin.

    - voir sur site -

    Cette vidéo provient de la chaîne Health Ranger Report sur Brighteon.com.

    Plus d'histoires liées :

    Le procès oblige le CDC à remettre des données V-safe montrant des blessures incriminantes liées au vaccin COVID.

    Le CDC confirme l'aluminium dans les vaccins liés à l'asthme infantile et à l'AUTISME.

    Le CDC admet que la myocardite liée aux vaccins COVID-19 est VRAIE, pas la désinformation.

    Le CDC admet que des LOTS TUEURS de vaccins COVID-19 sont toujours donnés au public.

    FRAUDE AU CDC : les courriels confirment que les responsables du CDC ont frauduleusement modifié la définition de « vaccin » pour imposer des injections inutiles d'ARNm à la population.

    Sources include:

    SteveKirsch.Substack.com
    PRNewswire.com
    ICANDecide.org
    Brighteon.com

    https://www.naturalnews.com/2022-10-07-cdc-data-vaccinated-experience-adverse-events.html

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  45. Des centaines de milliers d'Américains ont demandé des soins médicaux après la vaccination contre le COVID-19: données du CDC


    vendredi 07 octobre 2022
    par : Rédacteurs en chef


    (Natural News) Des centaines de milliers d'Américains ont demandé des soins médicaux après avoir reçu un vaccin COVID-19, selon les données des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) publiées le 3 octobre.

    (Article de Zachary Stieber republié de TheEpochTimes.com)

    Environ 782 900 personnes ont déclaré avoir recherché des soins médicaux, des soins aux urgences et/ou une hospitalisation après la vaccination contre la COVID-19. 2,5 millions de personnes supplémentaires ont déclaré avoir dû manquer l'école, le travail ou d'autres activités normales à la suite d'un problème de santé après avoir reçu un vaccin COVID-19.

    Les signalements ont été faits au programme V-safe du CDC, un nouveau système de surveillance de la sécurité des vaccins auquel les utilisateurs peuvent signaler des problèmes via des smartphones.

    Le CDC a communiqué les données au Informed Consent Action Network (ICAN) après avoir été poursuivi pour ne pas avoir produit les données à la demande de l'organisation à but non lucratif. L'ICAN a publié un tableau de bord résumant les données.

    «Il a fallu de nombreuses demandes légales, des appels et deux poursuites judiciaires, et plus d'un an, mais le CDC a finalement capitulé et accepté une ordonnance du tribunal les obligeant à faire ce qu'ils auraient dû faire dès le premier jour, à divulguer les données V-safe au public », a déclaré Aaron Siri, un avocat représentant l'ICAN dans l'affaire, à Epoch Times dans un e-mail.

    Environ 10 millions de personnes ont utilisé V-safe pendant la période couverte par les données : du 14 décembre 2020 au 31 juillet 2022. Environ 231 millions d'Américains ont reçu au moins une dose de vaccin pendant cette période.

    Les utilisateurs de V-safe ont signalé environ 71 millions de symptômes.

    Les symptômes les plus fréquemment signalés étaient les frissons (3,5 millions), l'enflure (3,6 millions), les douleurs articulaires (4 millions), les douleurs musculaires ou corporelles (7,8 millions), les maux de tête (9,7 millions), la fatigue (12,7 millions) et la douleur générale ( 19,5 millions).

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  46. Environ 4,2 millions des symptômes étaient de gravité sévère.

    Les utilisateurs de V-safe ont rempli les données d'environ 13 000 enfants de moins de 2 ans, signalant plus de 33 000 symptômes, notamment la douleur, la perte d'appétit et l'irritabilité.

    Les données produites jusqu'à présent par le CDC n'incluent pas les réponses en texte libre, selon l'ICAN. Les données couvraient des champs où les utilisateurs cochaient des cases.

    L'ICAN, fondé par le producteur de films Del Bigtree, a déclaré que les données récemment publiées "révèlent des informations choquantes qui auraient dû amener le CDC à arrêter immédiatement son programme de vaccination contre le COVID-19", citant le pourcentage de personnes qui ont déclaré avoir besoin de soins ou disparues. l'école, le travail ou d'autres activités normales, ainsi que les événements indésirables signalés.

    Les responsables du CDC n'ont pas répondu par le temps de presse à une demande de commentaire.

    Les chercheurs du CDC avaient présenté des résumés des données V-safe lors de réunions avec le comité consultatif sur les vaccins de l'agence, mais n'avaient pas publié les données pour que des chercheurs externes puissent les analyser. Les chercheurs du CDC ont déclaré que V-safe ne soulevait aucun nouveau problème de sécurité.

    ICAN va continuer à faire pression pour obtenir plus de données V-safe.

    Le juge de district américain Robert Pitman, une personne nommée par Obama pour superviser le litige, a ordonné aux parties de se rencontrer et de se concerter sur les autres données que le groupe recherchera après la production des données par le CDC.

    Pitman a déclaré que les parties déposeront ensuite un rapport de situation conjoint "qui propose tout délai supplémentaire que les parties jugent nécessaire pour la résolution de cette affaire".

    En savoir plus sur : TheEpochTimes.com

    https://www.naturalnews.com/2022-10-07-americans-sought-medical-care-after-covid19-vaccination.html

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  47. NetZero détruit NetZero : l'Europe ne peut pas fabriquer de panneaux solaires car l'électricité verte coûte trop cher


    Par Jo Nova
    October 9th, 2022


    Les ironies ne font pas mieux que cela : grâce à la transition vers les énergies renouvelables, l'Europe ne peut pas se permettre de produire de l'énergie renouvelable.

    Quand le message passera-t-il que l'énergie renouvelable n'est pas durable ?

    Chaîne de montage de fabrication de panneaux solaires. Les usines photovoltaïques européennes et les facteurs de cellules de batterie ferment temporairement ou s'arrêtent complètement en raison des prix de l'électricité incroyablement élevés. Lorsque les centrales ont été construites, ils s'attendaient à payer 50 €/MWh, mais maintenant ils sont à 300 – 400 €/MWh. Et la situation peut durer encore quelques années, il est donc difficile de voir comment ces fabricants peuvent éviter de partir définitivement.

    Voilà pour tous les travaux solaires. Les Européens sont réduits à être des installateurs tandis que la production de panneaux se déplace vers la Chine au charbon parce que l'électricité est tellement moins chère. La majeure partie de l'industrie éolienne s'est déjà déplacée vers la Chine.

    La fabrication européenne de panneaux solaires photovoltaïques menacée par la flambée des prix de l'électricité - Rystad

    Par Jules Scully, technicien photovoltaïque

    Environ 35 GW de projets de fabrication de PV en Europe risquent d'être mis sous cocon, car les prix élevés de l'électricité nuisent aux efforts du continent pour construire une chaîne d'approvisionnement solaire, selon les recherches de Rystad Energy.

    Le cabinet de conseil a noté que la nature énergivore des processus de fabrication des cellules solaires photovoltaïques et des cellules de batterie conduit certains opérateurs à fermer ou à abandonner temporairement les installations de production à mesure que le coût des affaires augmente.

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  48. Ce n'est pas la seule chose en danger :

    "La construction d'une chaîne d'approvisionnement nationale fiable à faible émission de carbone est essentielle si le continent veut s'en tenir à ses objectifs, y compris le plan REPowerEU, mais dans l'état actuel des choses, cela est sérieusement menacé", a déclaré Audun Martinsen, responsable de l'énergie chez Rystad Energy. recherche de services].

    Dites-nous ce que « abordable » signifie :

    Le cabinet de conseil a révélé que si les prix de l'électricité en Europe ont considérablement reculé depuis les records d'août, les tarifs restent dans la fourchette de 300 à 400 €/MWh (297 à 396 USD/MWh), bien au-dessus des normes d'avant la crise énergétique.

    Alors que les Européens ont bénéficié d'une électricité fiable et abordable, la recherche a suggéré que les fabricants à faibles émissions de carbone ont fondé leur capacité de production sur des prix de l'électricité stables d'environ 50 €/MWh.

    Et le pays avec le plus de combustibles fossiles gagne :

    Les coûts élevés de la fabrication européenne de PV ont été révélés dans un récent rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui a révélé que la Chine est l'endroit le plus compétitif pour fabriquer tous les composants de la chaîne d'approvisionnement solaire PV, avec des coûts dans le pays de 35 %. inférieur à celui de l'Europe.

    Photo : 24 août 2017 – Submodule Packout (Ohio) (Photo de Dennis Schroeder / NREL) Département américain

    https://joannenova.com.au/2022/10/netzero-destroys-netzero-europe-cant-manufacture-solar-panels-due-to-high-energy-prices/

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  49. ENCORE UN COMMENTAIRE DE CENSURÉ ! 60 - 1 = 59

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