- ENTREE de SECOURS -



mardi 11 octobre 2022

Dr Astrid Stuckelberger (Privat-Docent, PhD et Master en Science), Tal Schaller, Chloé Frammery, J-J. Crevecoeur

 

60 commentaires:

  1. Les responsables de la santé l’admettent : Bill Gates a utilisé sa richesse et son influence pour tirer les ficelles de la pandémie.

    Au début du mois, Politico a publié un rapport spécial basé sur quatre douzaines d'entretiens avec des fonctionnaires américains et européens et des spécialistes de la santé mondiale, qui admettent que Bill Gates dirige la réponse mondiale à la COVID-19.


    Par Dr Joseph Mercola
    Mondialisation.ca, 10 octobre 2022


    L’histoire en un coup d’œil :

    Le 14 septembre, Politico a publié un rapport spécial basé sur quatre douzaines d’entretiens avec des fonctionnaires américains et européens et des spécialistes de la santé mondiale, qui admettent que Bill Gates dirige la réponse mondiale à la COVID-19.

    Quatre organisations de santé – la Fondation Bill et Melinda Gates, GAVI, la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) et le Wellcome Trust – ont rapidement pris la tête de la réponse mondiale à la pandémie et, bien que ces quatre organisations se prétendent indépendantes, elles sont en fait toutes fondées et/ou financées par Gates.

    Dès les premiers jours de l’épidémie, la Fondation Gates, GAVI, CEPI et le Wellcome Trust ont entrepris un effort coordonné pour identifier les fabricants de vaccins, financer des tests, des traitements médicamenteux et des injections d’ARNm et élaborer un plan de distribution mondial en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au final, ils n’ont pas réussi à atteindre leurs propres objectifs sur tous les fronts.

    Gates n’est pas qualifié pour faire des recommandations en matière de santé, et il n’a jamais été élu pour représenter le public.

    Gates a utilisé sa richesse, son influence et son ingéniosité pour se mettre dans une position qui lui permet de dicter la politique mondiale en matière de santé pour son propre bénéfice financier.
    L’idée selon laquelle Bill Gates exerce une influence indue sur la santé mondiale a toujours été niée et rejetée comme une théorie de conspiration farfelue. Mais comme pour tant d’autres choses, cette théorie du complot s’avère maintenant être un fait de complot.

    Le 14 septembre, Politico a publié un rapport spécial détaillé basé sur « quatre douzaines d’entretiens avec des fonctionnaires américains et européens et des spécialistes de la santé mondiale », intitulé « How Bill Gates and His Partners Took Over the Global COVID Response » [Comment Bill Gates et ses partenaires ont pris en charge la réponse mondiale à la COVID].

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  2. Comme l’a noté Igor Chudov sur Substack, quelques heures plus tard, le titre a été modifiécomme suit : « How Four Private Groups Used Their Clout to Control the Global COVID Response — With Little Oversight » [Comment quatre groupes privés ont utilisé leur influence pour contrôler la réponse mondiale à la COVID – avec peu de surveillance], comme l’illustre la capture d’écran de Chudov ci-dessous.

    Curieusement, cinq heures après cette modification, Politico a changé à nouveau le titre, de sorte qu’à l’heure où nous écrivons ces lignes, on peut lire : « How Bill Gates and Partners Used Their Clout to Control the Global COVID Response — With Little Oversight » [Comment Bill Gates et ses partenaires ont utilisé leur influence pour contrôler la réponse mondiale à la COVID – avec peu de surveillance].

    Le seul mot manquant dans le titre original est « son ». Vous pouvez voir comment le titre a évolué pendant 15 heures sur archive.today.

    Quatre organisations Gates monopolisent la réponse mondiale à la COVID

    Selon Politico,quatre organisations de santé – la Fondation Bill & Melinda Gates,GAVI, la Coalition pour l’innovation en matière de préparation aux épidémies [Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI)] et le Wellcome Trust – a rapidement pris la tête de la réponse mondiale à la pandémie, et si les quatre prétendent être des organisations indépendantes, elles sont en fait toutes fondées et/ou financées par Gates.

    « Lorsque la COVID-19 a frappé, les gouvernements du monde entier n’étaient pas préparés », écrit Politico.

    « Alors que les nations les plus puissantes se replient sur elles-mêmes, quatre organisations non gouvernementales de santé mondiale ont commencé à élaborer des plans pour une lutte à finir contre un virus qui ne connaîtrait aucune frontière.

    « Ce qui s’en est suivi, c’est un déplacement régulier, presque inexorable, du pouvoir des gouvernements submergés vers un groupe d’organisations non gouvernementales, selon une enquête de sept mois menée par des journalistes de POLITICO basés aux États-Unis et en Europe et le journal allemand WELT.

    « Armées de leur expertise, renforcées par des contacts au plus haut niveau des nations occidentales et habilitées par des relations bien rodées avec les fabricants de médicaments, les quatre organisations ont assumé des rôles souvent joués par les gouvernements – mais sans la responsabilité des gouvernements. »

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  3. Six points à retenir de l’enquête de Politico

    Dès les premiers jours de l’épidémie, alors que les gouvernements débattaient encore de sa gravité, la Fondation Bill & Melinda Gates, GAVI, CEPI et le Wellcome Trust ont entamé un effort coordonné pour identifier les fabricants de vaccins, financer des tests, des traitements médicamenteux et des injections à ARNm, et de développer un plan de distribution mondial en collaboration avec l’OMS..

    Dans un encadré, Politico met en évidence six éléments clés de son enquête :

    « 1. Les quatre organisations ont dépensé près de 10 milliards de dollars pour la COVID depuis 2020, soit le même montant que la principale agence américaine chargée de lutter contre la COVID à l’étranger.

    « 2. Les organisations ont donné collectivement 1,4 milliard de dollars à l’Organisation mondiale de la santé, où elles ont contribué à la création d’une initiative essentielle pour la distribution des outils COVID-19. Ce programme n’a pas atteint les objectifs fixés à l’origine.

    « 3. Les dirigeants de ces organisations ont eu un accès sans précédent aux plus hauts niveaux des gouvernements, dépensant au moins 8,3 millions de dollars pour faire pression sur les législateurs et les fonctionnaires aux États-Unis et en Europe.

    « 4. Des fonctionnaires des États-Unis et de l’Union européenne, ainsi que des représentants de l’OMS, sont passés par ces quatre organisations en tant qu’employés, ce qui leur a permis de consolider leurs relations politiques et financières à Washington et à Bruxelles.

    « 5. Les dirigeants des quatre organisations se sont engagés à combler le fossé de l’équité. Cependant, lors des pires vagues de la pandémie, les pays à faible revenu se sont retrouvés sans vaccins vitaux.

    « 6. Les dirigeants de trois des quatre organisations ont maintenu que la levée des protections de la propriété intellectuelle n’était pas nécessaire pour augmenter l’offre de vaccins – ce qui, selon les militants, aurait permis de sauver des vies. »

    Non qualifiés et non élus

    Comme l’explique Politico, grâce au lobbying et à la puissance financière de Gates, la réponse internationale à la COVID-19 est rapidement passée des gouvernements individuels à « un groupe d’experts non gouvernementaux supervisé par le secteur privé ».

    Aux États-Unis, le président Biden a affecté 500 millions de dollars au seul CEPI dans son budget COVID-19 de 5 milliards de dollars, qui doit encore être approuvé par le Congrès.

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  4. Mais, comme l’a noté Kate Elder, conseillère principale en matière de politique des vaccins pour la campagne d’accès de Médecins sans frontières :

    « Qu’est-ce qui rend Bill Gates qualifié pour donner des conseils et conseiller le gouvernement américain sur les endroits où ils devraient mettre… d’énormes ressources ? ».

    Lawrence Gostin, professeur à l’université de Georgetown, spécialisé dans le droit de la santé publique, a déclaré à Politico :

    « Je pense que nous devrions être profondément inquiets. Pour le dire d’une manière très crue, l’argent achète l’influence. Et c’est la pire forme d’influence.

    « Pas seulement parce que c’est de l’argent – bien que ce soit important, car l’argent ne devrait pas dicter la politique – mais aussi parce que c’est un accès préférentiel, à huis clos.

    « [It’s] anti-démocratique, parce qu’elle est extraordinairement peu transparente, et opaque [and] laisse de côté les gens ordinaires, les communautés et la société civile. »

    Gates « possède » l’OMS

    Nombreux sont ceux qui ont fait remarquer que Gates, grâce aux milliards de dollars de dons qu’il a versés à l’OMS, a une influence considérable sur les décisions de l’OMS.

    En septembre 2021, Astrid Stuckelberger, Ph.D., une initiée de l’OMS, a dénoncé Gates, expliquant comment l’OMS est, en fait, contrôlée par Gates, qui à son tour dicte les politiques pour son propre bénéfice financier.

    Parmi les quatre organisations sur lesquelles Politico se penche, GAVI, l’Alliance pour les vaccins, est peut-être la plus importante.

    GAVI, fondée par Gates, a son siège social en Suisse.

    En 2009, GAVI a été reconnue comme une institution internationale et s’est vue accorder une immunité totale et générale, y compris une immunité diplomatique qualifiée, ce qui est extrêmement étrange étant donné que l’organisation n’a aucun pouvoir politique qui justifierait une immunité diplomatique.

    Il est encore plus étrange que les clauses d’immunité de GAVI aillent au-delà de celles des diplomates. L’immunité de GAVI couvre tous les aspects de l’engagement, y compris les transactions commerciales criminelles.

    Tout aussi étrange est le fait qu’ils sont totalement exonérés d’impôts. GAVI peut essentiellement faire ce qu’elle veut sans aucune répercussion.

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  5. La police ne peut même pas enquêter ou recueillir des preuves auprès de GAVI si elle était impliquée dans une enquête criminelle.

    C’est dire à quel point ils sont bien protégés. Et, selon Stuckelberger, GAVI est l’entité qui dirige réellement l’OMS.

    Selon Stuckelberger, Gates a effectivement demandé en 2017 à faire partie du conseil exécutif de l’OMS – comme un État membre – ostensiblement parce qu’il leur donne beaucoup d’argent.

    Rien ne prouve que Gates se soit jamais vu accorder officiellement le statut d’État membre, mais il semble qu’il ait trouvé un autre moyen d’exercer son pouvoir.

    Stuckelberger a souligné que Gates et l’OMS ont conclu un contrat tripartite avec Swissmedic, l’administration des denrées alimentaires et des médicaments de la Suisse, ce qui est très inhabituel.

    Ainsi, lorsque Gates n’a pas été élu en tant qu’homme-nation, il a créé des contrats tripartites avec les États membres et l’OMS, ce qui le place au même niveau que l’OMS !

    Une curiosité qui soutient l’idée que Gates est soit le véritable pouvoir derrière l’OMS, soit qu’il a le même pouvoir que l’OMS, est le fait que Gates a été à plusieurs reprises le premier à annoncer ce que le monde doit faire pour lutter contre la pandémie, et que l’OMS sortait ensuite un message identique que les États membres devaient suivre.

    Mais qui diable est Gates pour diriger la santé mondiale et les réponses aux pandémies ?

    C’est un moins que rien.

    Il n’a pas de formation médicale. Il n’est absolument pas qualifié pour parler de quelque problème de santé que ce soit. Il n’a même pas eu de diplôme universitaire. Et il n’a jamais été élu pour représenter le peuple à quelque titre que ce soit.

    En fait, nous sommes en présence d’un individu fortuné qui a trouvé le moyen de monopoliser officieusement le pouvoir de décision d’une autorité sanitaire mondiale afin de s’enrichir, ce qui est plus qu’insensé.

    L’OMS a joué un rôle déterminant dans la montée en puissance de Gates

    L’influence de Gates sur l’OMS est sans doute la raison pour laquelle l’OMS a permis à ces quatre groupes financés par Gates de diriger la réponse mondiale à la COVID-19 en premier lieu.

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  6. Comme le rapporte Politico :

    « L’OMS a joué un rôle crucial dans l’accession au pouvoir des groupes. Tous avaient des liens de longue date avec l’organisme mondial de santé. Les conseils d’administration de CEPI et de Gavi ont un représentant de l’OMS spécialement désigné.

    « Il existe également une porte tournante entre l’emploi dans les groupes et le travail pour l’OMS : D’anciens employés de l’OMS travaillent maintenant à la Fondation Gates et au CEPI ; certains, comme Chris Wolff, le directeur adjoint des partenariats avec les pays à la Fondation Gates, occupent des postes importants.

    « Une grande partie de l’influence des groupes auprès de l’OMS provient simplement de l’argent. Depuis le début de la pandémie en 2020, la Fondation Gates, Gavi et le Wellcome Trust ont donné collectivement plus de 1,4 milliard de dollars à l’OMS – un montant nettement supérieur à celui de la plupart des autres États membres officiels, notamment les États-Unis et la Commission européenne, selon les données fournies par l’OMS. »

    Ce serait une chose si ces organisations faisaient réellement un excellent travail. Mais ils ne l’ont pas fait.

    Une étude indépendante réalisée par Dalberg Global Development Advisors, un cabinet de conseil politique de New York, a révélé que l’initiative créée par les groupes de Gates, l’Accélérateur d’accès aux outils COVID-19, ou ACT-A, a échoué sur tous les fronts.

    Malgré un budget de 23 milliards de dollars, ACT-A n’a fourni que 16 % du nombre de tests qu’il visait pour les pays à revenu faible ou intermédiaire, et sur les 245 millions de traitements qu’il était censé fournir aux pays à revenu faible ou intermédiaire, il n’en a fourni que 1,8 million.

    De même, sur les 2 milliards de doses de COVID-19 qui devaient être livrées à la fin de 2021, seules 319 millions de doses ont été livrées.

    Bien sûr, on pourrait arguer que l’échec des tests frauduleux de RCP, des traitements dangereuxet des injections d’ARNm a été une bénédiction déguisée.

    Mais le fait est que ces organisations sont loin d’être excellentes et qu’elles échouent lamentablement dans la réalisation de nombre de leurs objectifs déclarés.

    Ils promettent trop et ne livrent pas assez. Ils sont prêts à sacrifier des vies pour garder le contrôle de brevets lucratifs.

    Et, alors qu’ils façonnent plus ou moins seuls la réponse mondiale aux pandémies, il n’y a personne pour leur demander de rendre compte de leurs performances.

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  7. Ce que Politico a omis de dire

    Bien que le rapport de Politico soit d’une grande ampleur, il n’a pas inclus un certain nombre de pièces importantes du puzzle énumérées dans l’article de Chudov sur Substack.

    Par exemple :

    Le SRAS-CoV-2 semble être une arme biologique fabriquée intentionnellement.

    La Fondation Bill & Melinda Gates a contribué à l’organisation de l’événement 201, un exercice de préparation à une pandémie sur table en octobre 2019 qui a prédit de manière prophétique la COVID-19 – et la nécessité d’une campagne massive de propagande et de censure pour étouffer les « conspirations » autour du virus.

    Gates a acheté 3,1 millions d’actions de BioNTech en septembre 2019 pour 55 millions de dollars. À l’époque, BioNTech travaillait sur des immunothérapies spécifiques aux patients pour le cancer et d’autres maladies chroniques. À la mi-mars 2020, BioNTech a conclu un partenariat avec Pfizer pour développer une injection d’ARNm contre la COVID-19. En août 2021, l’investissement visionnaire de Gates valait 1,7 milliard de dollars.

    La Fondation Gates a financé EcoHealth Alliance, l’organisation soupçonnée d’avoir joué un rôle dans le développement du SRAS-CoV-2.

    La Fondation Gates a également financé l’Université de Caroline du Nord avec au moins 56 subventions différentes, où Ralph Baric, Ph.D., a mené des recherches sur le gain de fonctionlié au développement du SRAS-CoV-2. Baric a également travaillé avec EcoHealth Alliance et l’Institut de virologie de Wuhan.
    Comme l’a noté Chudov dans ses remarques finales :

    « Néanmoins, la simple publication de cet article revêt une importance considérable. Les choses que la plupart d’entre nous connaissent et dont nous parlons apparaissent dans la presse dite « grand public » – après que le mal ait été fait, bien sûr.

    « Le virus a été libéré ; des millions de personnes sont mortes ; plus d’un milliard de jeunes ont été vaccinés de force sous de faux prétextes. Alors qu’il est trop tard pour changer quoi que ce soit, Politico se rend enfin à l’évidence. Mais c’est mieux que rien.

    « Presque tout ce que contient l’article de Politico était connu il y a un an. Où était Politico à l’époque ? Occupé à prendre l’argent du gouvernement pour la publicité du vaccin contre la COVID. La pandémie était un crime, pas un accident. »

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  8. Le projet Gates-Fauci de vaccination du monde entier

    Gates est cependant loin d’être le seul ennemi dans ce drame orchestré. Le Dr Anthony Fauci est un autre acteur clé. Ironiquement, Gates affirme avoir « fait les frais de la conspiration COVID » parce que les Européens ne connaissent pas bien Fauci.

    Il a récemment déclaré au magazine Fortune :

    « C’était tout un phénomène ; ici, aux États-Unis, on s’est concentré sur moi et Tony Fauci, et à l’international, c’était plutôt moi, parce qu’ils ne savaient pas qui était Tony – il a vraiment raté ça ! ».

    Mais alors que Gates tente de faire passer pour une plaisanterie les inquiétudes des gens quant à son influence indue sur leur santé, les preuves ne manquent pas qu’il tire vraiment des ficelles pour lesquelles il est loin d’être qualifié.

    Dans « Bill Gates Lays Out Plan for Global Takeover », je passe en revue le rôle de Bill Gates au sein de l’OMS et le plan de l’OMS pour, à terme, prendre le contrôle de toutes les décisions relatives aux soins de santé, dans le monde entier.

    J’ai également examiné comment Gates et Fauci ont collaboré, formant un formidable partenariat public-privé qui exerce un pouvoir incroyable sur le public américain.

    Dès 2000, Fauci et Gates ont conclu un accord pour contrôler et développer l’entreprise mondiale de vaccins, qui a abouti en 2021 à un plan visant à injecter à chaque homme, femme et enfant de la planète une injection expérimentale contre la COVID-19.

    La collaboration entre Gates et Fauci est détaillée dans le livre à succès de Robert F. Kennedy Jr., « The Real Anthony Fauci ».

    La vidéo ci-dessus résume leur projet commun.

    - voir sur site -

    Dr Joseph Mercola

    Publié par Mercola. Via The Defender.

    https://www.mondialisation.ca/les-responsables-de-la-sante-ladmettent-bill-gates-a-utilise-sa-richesse-et-son-influence-pour-tirer-les-ficelles-de-la-pandemie/5671906

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  9. Le Florida Surgeon General conseille aux hommes âgés de 18 à 39 ans de NE PAS prendre Covid vax : Twitter supprime la « désinformation »

    Florida Surgeon General met en garde contre une augmentation de 84 % des décès par crise cardiaque 18-39 hommes
    Docteur Joseph Ladapo


    October 11th, 2022


    Dr Joseph Ladapo (il parle très bien).

    En mars, Florida Health a déconseillé de donner à tout enfant un vaccin Covid. Maintenant, le Florida Surgeon General dit que les hommes adultes de moins de 40 ans ne devraient pas recevoir de vaccins à ARNm contre Covid car cela double presque leur risque de crise cardiaque mortelle le mois suivant. Peu d'hommes dans la vingtaine et la trentaine meurent d'une crise cardiaque, mais c'est très grave quand ils le font, et cela signifie que près de la moitié des décès au cours de cette période de 28 jours après la vaccination sont une tragédie qui aurait pu être évitée.

    Le risque chez les jeunes femmes était également 59 % plus élevé.

    Avec un signal aussi fort, et en seulement 28 jours après la vaccination, nous devons nous demander pourquoi a-t-il fallu si longtemps pour le détecter ? Quelqu'un aurait sûrement dû freiner après les premiers mois ? Comme le rapporte le DailyMail, il y a eu 20 décès chez les hommes et dix chez les femmes au cours du seul premier mois. L'étude s'est poursuivie pendant six mois, mais ce premier mois s'est terminé à la mi-janvier de l'année dernière et nous voici 21 mois et des millions d'injections plus tard… Ces premières données auraient été très incertaines, mais à un moment donné au cours de l'étude, les gens auraient pu être averti.

    Où sont tous nos directeurs de la santé maintenant – ils doivent avoir 18 mois de données à ce sujet, et s'ils ne le font pas, c'est son propre scandale.

    Les hommes de plus de 60 ans avaient un risque accru de 10 % de décès cardiaque. Étant donné que les crises cardiaques sont beaucoup plus fréquentes chez les hommes âgés, cette petite augmentation peut finir par avoir un effet important.

    Ce naufrage pourrait être vu venir
    Depuis que nous savions que la myocardite augmentait, nous savions que les décès le seraient aussi :

    Florida Surgeon Conseils généraux sur les vaccins à ARNm.

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  10. De toute évidence, parlez-en à votre médecin, mais si vous apportez ce rapport Florida Health ou ses conseils à votre médecin généraliste, vous pourriez obtenir des conseils différents.

    Le rapport coût-bénéfice de la vaccination à 60 ans et plus est différent, mais les crises cardiaques ne sont pas non plus le seul inconvénient potentiel dans l'équation. Et compte tenu du manque d'attention, de données publiques ou même d'intérêt à signaler les risques réels, comment peut-on calculer quoi que ce soit ?

    Le Dr Twitter a décidé qu'il s'agissait de désinformation
    C'est le tweet dangereux qui, selon Twitter, "a violé les règles de Twitter".

    Florida Surgeon Conseils généraux sur les vaccins à ARNm.
    Twitter

    Comme ZeroHedge l'a rapporté, Twitter a supprimé le tweet, mais un jour plus tard, ils l'ont republié – réalisant peut-être que la boucle de lancement de leur contre-attaque revenait tout de suite sur eux.

    L'effet Streisand attirerait encore plus l'attention sur l'annonce de Florida Health. Même Politico a écrit sur la censure. Et puisque le message est venu d'un « responsable de la santé de l'État » et d'un gars avec un doctorat en médecine et un doctorat de Harvard, en supprimant le tweet, Twitter a probablement également violé ses propres règles. Les "sources faisant autorité" ne font pas beaucoup plus autorité que cela. Pire encore, Twitter disait au monde que ce qui compte pour Twitter n'est pas la vérité, ni même « la vérité officielle », mais simplement si le tweet soutient Big Pharma.

    Excusez-moi, votre feuillet s'affiche...

    Maintenant que l'illusion de la liberté d'expression est de retour (momentanément), il y a un débat actif sur le fil Twitter sur les mérites et les échecs de l'étude.

    Lapapo répond aux critiques et dit "n'est-ce pas formidable de pouvoir discuter de science de manière transparente ?" :

    #1. "Les codes de diagnostic pour les décès d'origine cardiaque sont imparfaits." Oui ! Mais cela est vrai pour chaque sous-groupe que nous avons examiné. Ce n'est que chez les jeunes hommes que le risque était extrêmement élevé, et il était également accru chez les hommes plus âgés.

    #2. "Les informations sur les tests COVID n'étaient disponibles que sur les certificats de décès." Non ! Nous avons utilisé toutes nos ressources de données - résultats des tests, dossiers de vaccins, dossiers de décès - pour exclure les personnes qui avaient documenté une infection au COVID-19, comme nous l'écrivons dans la section Méthodes.

    #3. "La taille de l'échantillon est trop petite." 3a. Un risque cardiaque élevé a également été constaté chez les hommes plus âgés, et il y a eu des milliers de décès dans ce groupe. 3b. Le nombre total de décès cardiaques répondant aux critères d'inclusion chez les jeunes hommes était de 77, et non de 20, comme cela se passe sur le Web.

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  11. Cette étude n'a peut-être pas montré d'augmentation globale de la surmortalité, mais nous savons que d'autres ensembles de données plus importants aux États-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Australie le font.

    des conseils de chapeau à Eric Worrall, MM du Canada, Old Ozzie, un autre Ian, Wendy B, David Maddison.
    Pour ceux qui veulent plus de détails sur l'étude de la Floride, grâce à Epoch Times :

    L’analyse du département de la santé de Floride qui a informé la dernière recommandation de Ladapo avait cherché à « évaluer les risques de mortalité toutes causes confondues et cardiaques après la vaccination contre le COVID-19 ».

    Résidents de Floride âgés de 18 ans ou plus décédés dans les 25 semaines après avoir reçu un vaccin COVID-19, depuis le début du déploiement de la vaccination dans l'État—déc. 15, 2020—ont été inclus. La date de fin de l'étude était le 1er juin 2022.

    Les personnes ont été exclues de l'étude si elles avaient une infection COVID-19 documentée, avaient un décès associé au COVID-19, avaient reçu un rappel du vaccin COVID-19 ou avaient reçu leur dernier vaccin COVID-19 après le 8 décembre 2021. Le dernier Un critère a été mis en place pour s'assurer que chaque personne était suivie après 25 semaines.

    L'étude a révélé que la vaccination contre le COVID-19 "n'était pas associée à un risque élevé de mortalité toutes causes confondues", mais "était associée à un risque légèrement accru de mortalité cardiaque 28 jours après la vaccination".

    "Les résultats de l'analyse stratifiée des décès d'origine cardiaque après la vaccination suggèrent que la vaccination par l'ARNm pourrait être à l'origine du risque accru chez les hommes, en particulier chez les hommes âgés de 18 à 39 ans", selon l'analyse.

    Il a également noté que le risque de décès toutes causes confondues et cardiaques était "considérablement plus élevé 28 jours après l'infection au COVID-19".

    En tant que tel, l'étude a conclu que les gens devraient peser le risque associé à la vaccination par l'ARNm avec le risque associé à l'infection au COVID-19.

    REFERENCES

    The analysis can be found here. Guidance for vaccination in age 18 – 39 in Florida here.
    Guidance for Pediatric COVID-19 Vaccines
    Joseph A. Ladapo, MD, PhD (@FLSurgeonGen)

    https://joannenova.com.au/2022/10/florida-surgeon-general-advises-men-aged-18-39-not-to-take-covid-vax-twitter-deletes-misinformation/#more-86756

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    Réponses
    1. De toutes façons les inoculés (sauf en placebos) crèvent dans les jours, semaines ou mois qui suivent !
      Le danger vient de l'absence d'info.
      Dès Juillet 2021 les docteures Carrie Madej et Astrid Stückelberger ont publié leurs rapports sur l'examen des flacons injectables. 95 à 99 % de ceux-ci contenaient des nano-particules d'oxyde de graphène ! (poussière de 0,1 à 0,5µ qui ne sont d'origine naturelle !) + hydres découvertes et plus encore (se rappeler de la virologue chinoise Li-Meng Yan qui avait poussé les cycles d'expertises de 50 à 80 pour découvrir le cycle 'cocovide19' !).

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  12. Coup de tonnerre : une revue scientifique mondiale exige que Pfizer et Moderna publient leurs essais cliniques


    By Cheikh Dieng
    11 octobre 2022


    La BMJ (British Medical Journal), l’une des plus influentes revues du monde, a adressé une lettre ouverte à Pfizer et à Moderna, exigeant de ces deux labos qu’ils publient leurs données sur les essais cliniques de leurs vaccins

    La revue scientifique, British Medical Journal, l’une des plus anciennes et plus influentes du monde a publié, en juillet dernier, une lettre ouverte adressée à Albert Bourla, PDG de Pfizer et à Stéphane Bancel, PDG de Moderna, exigeant des deux laboratoires qu’ils publient les données sur les essais cliniques des vaccins.

    L’information, très peu médiatisée, a été retrouvée par Lecourrier-du-soir.com qui compte la partager avec ses lecteurs. Dans la tribune lue par Lecourrier-du-soir.com, la revue scientifique ne mâche pas ses mots. Elle exige la publication de ces données au nom de la transparence.

    “Les vaccins contre le Covid font partie des plus diffusés dans l’histoire du monde. Cependant, les résultats obtenus des essais cliniques ne peuvent pas être vérifiées par des analyses indépendantes. Le public a le droit légitime d’avoir accès à une analyse indépendante des données. Les vaccins contre le Covid ont coûté aux contribuables des dizaines de milliards de dollars”, peut-on lire.

    Pour lire la tribune dans sa version originale, cliquez ici : The BMJ

    https://lecourrier-du-soir.com/coup-de-tonnerre-une-revue-scientifique-mondiale-exige-que-pfizer-et-moderna-publient-leurs-essais-cliniques/

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    Réponses
    1. Les données ont été découvertes et publiées par les docteures Carrie Madej et Astrid Stückelberger il y a plus de un an.
      Les rapports présentent la présence de 95 à 99 % de nano-particules d'oxyde de graphène (soit 40 000 milliards de nano-particules) + des hydres ! et diverses maladies !

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  13. "Retour à l'ancien temps": les Européens paniquent pour acheter du bois de chauffage et des poêles


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 11 OCTOBRE 2022 - 12:55


    Alors que les prix du gaz naturel et de l'électricité montent en flèche, de nombreux ménages européens se tournent vers le bois de chauffage, une mesure pour compenser les coûts énergétiques plus élevés au début de la saison de chauffage. La demande croissante de bois de chauffage renvoie une grande partie de l'Europe à l'époque «médiévale» de l'utilisation de poêles et de cheminées pour chauffer les maisons.

    Le sabotage du système de pipeline Nord Stream sous la mer Baltique, de la Russie à l'Allemagne, a suscité encore plus d'incertitude énergétique chez les Allemands, car beaucoup se préparent à ce qui pourrait être l'hiver le plus froid et peut-être même le plus sombre depuis une génération en raison des risques croissants de pannes d'électricité.

    Vendredi, les dirigeants de l'Union européenne n'ont pas réussi à s'entendre sur un plafond de prix pour NatGas, car la crise énergétique pourrait s'aggraver cet hiver, car le temps glacial pourrait rapidement réduire l'approvisionnement des installations de stockage et propulser les prix encore plus haut.

    Environ 70 % des Européens utilisent NatGas pour chauffer leur maison et, selon Bloomberg, quelque 40 millions de personnes brûlent désormais du bois pour chauffer leur maison. La nouvelle demande pour une source de chaleur qui existe depuis des lustres a fait doubler le prix des granulés de bois par tonne à 600 euros en France.

    Bloomberg a souligné que les Européens "paniquent en achetant le carburant le plus basique du monde". La demande est si élevée que la Hongrie a interdit les exportations de granulés de bois et que la Roumanie a plafonné les prix du bois de chauffage jusqu'au printemps.

    "C'est le retour à l'époque où les gens ne faisaient pas chauffer toute la maison", a déclaré Nic Snell, directeur général du détaillant britannique de bois de chauffage en gros Certainly Wood. Il a ajouté que le bois de chauffage était très demandé.

    Le boom du bois de chauffage a également entraîné une forte demande de poêles. Gabriel Kakelugnar AB, un fabricant de poêles en faïence haut de gamme, a déclaré que les commandes avaient plus que quadruplé et que les clients devaient attendre jusqu'en mars pour la livraison.

    Le bois de chauffage est devenu une denrée rare en cette saison de chauffage, obligeant certains ménages à brûler tout ce qu'ils peuvent trouver :

    "Nous craignons que les gens ne brûlent ce qui leur tombe sous la main", a déclaré Roger Sedin, responsable de l'unité de la qualité de l'air à l'Agence suédoise de protection de l'environnement.

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  14. En fait, c'est vrai, les ménages polonais ont commencé à brûler des déchets et du charbon à mesure que l'approvisionnement en bois de chauffage diminuait.

    Le Royaume-Uni a enfin décidé d'informer ses citoyens des risques de panne d'électricité. L'opérateur de réseau du pays a mis en garde contre le "risque important" de pénurie de NatGas qui pourrait déclencher des coupures de courant de trois heures cet hiver.

    Bien avant la saison de chauffage, nous avons longuement détaillé la demande croissante de bois de chauffage. Nous avons noté en août que "les recherches Google pour "bois de chauffage" en Allemagne ont explosé" et même en juillet, nous avons cité l'économiste principal de la Deutsche Bank, Eric Heymann, qui a indiqué qu'une "substitution au gaz" serait le bois de chauffage.

    Les Européens doivent se demander si la flambée des factures d'électricité et la crise du coût de la vie valent la peine de soutenir la guerre par procuration de l'OTAN en Ukraine via des sanctions contre la Russie. Les habitants de Prague en ont déjà assez des sanctions occidentales qui ont dévasté leur économie et leur bien-être financier.

    https://www.zerohedge.com/markets/back-old-days-europeans-panic-buy-firewood-and-stoves

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    1. RAPPEL aux p'tits cons à la tronçonneuse qui coupent du bois vert: IL FAUT 3 (trois !) ANS DE SÉCHAGE POUR LE BRÛLER !

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  15. Les prix du gaz naturel en Europe chutent à un plus bas en trois mois


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 11 OCTOBRE 2022 - 12:30
    Rédigé par Tsvetana Paraskova via OilPrice.com,


    Lundi, les prix du gaz naturel en Europe sont tombés à leur plus bas niveau en trois mois grâce à une météo clémente et à un niveau élevé d'importations de GNL.
    Les prix du gaz naturel ont baissé de près de 8 % en début de séance à Amsterdam, atteignant un creux intrajournalier de 140 $ par mégawattheure.
    Le stockage de gaz dans l'UE est désormais à plus de 90 % et le bloc a réussi à réduire sa consommation de gaz de 10 %
    Les prix du gaz naturel en Europe ont chuté lundi à leur plus bas niveau en trois mois, les importations de GNL ayant augmenté tandis que les prévisions météorologiques indiquaient un automne plus doux que prévu.

    - voir graph sur site -

    Les prix du gaz naturel au hub néerlandais TTF, la référence européenne, ont baissé de près de 8 % lors des premiers échanges à Amsterdam lundi. Les prix ont atteint un creux intrajournalier de 140 dollars (144 euros) par mégawattheure (MWh), le prix de référence européen du gaz le plus bas depuis le 1er juillet.

    Les fortes importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en Europe et le temps plus doux au cours de la semaine ou des deux prochaines sont les deux principales raisons de la baisse des prix du gaz au début de cette semaine. L'augmentation de la production d'électricité nucléaire en France par rapport aux mois précédents contribue également à l'approvisionnement en électricité sur tout le continent, freinant ainsi une partie de la demande de gaz pour l'électricité.

    Les importations de cargaisons de GNL dans le nord-ouest de l'Europe ont atteint leur plus haut niveau pour cette période de l'année depuis 2016, selon les données compilées par Bloomberg. Selon Reuters, neuf méthaniers devraient actuellement arriver au Royaume-Uni d'ici la fin du mois.

    Les bas prix du gaz sur trois mois en Europe aujourd'hui sont "dus à de fortes arrivées de GNL, à un automne doux et à la destruction de la demande", a déclaré Ole Hansen, responsable de la stratégie des matières premières chez Saxo Bank. La capacité de la Russie à choquer le marché a été considérablement réduite, avec des flux en baisse de 78 % d'une année sur l'autre, a ajouté Hansen.

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  16. Selon les modèles, le temps sera doux dans la majeure partie de l'Europe au cours des deux prochaines semaines, ce qui atténuerait également la pression à la hausse sur la demande de gaz pour le chauffage et l'électricité.

    Pendant ce temps, les dirigeants européens doivent encore s'entendre sur une forme de plafonnement des prix du gaz après avoir échoué à le faire lors d'un sommet à Prague la semaine dernière. L'UE négocie "un corridor pour des prix décents" avec des fournisseurs fiables, ou par exemple, "regarde comment limiter les prix sur le marché du gaz dans son ensemble", a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à la fin de la semaine dernière.

    "Le stockage de gaz dans l'UE est désormais à plus de 90 %", a déclaré la Commission européenne ce week-end. "Bonne nouvelle : nous avons déjà réduit notre consommation de gaz d'environ 10 %, mais nous pouvons encore faire plus", indique la Commission.

    https://www.zerohedge.com/energy/natural-gas-prices-europe-fall-three-month-low

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  17. Sabotage des gazoducs Nord Stream: Prélude de la troisième guerre mondiale ?


    Par Chems Eddine Chitour
    Mondialisation.ca,
    10 octobre 2022


    «Je ne sais pas comment on fera la Troisième Guerre mondiale, mais je sais comment on fera la quatrième : avec des bâtons et des silex.» (Citation d’Albert Einstein)

    Résumé

    Le 26 septembre, les gazoducs Nord Stream 1 et 2 on été dynamités, envenimant encore plus les rapports de l’Occident. Les accusations réciproques continuent d’alimenter les théories du chaos aidés en cela par des médias capables de toutes les engeances. Pourtant, l’historique de la vision américaine ne veut pas de ces gazoducs se voulant le seul fournisseur obligatoire de l’Europe amenant in fine à la destruction des pays européens et surtout celle de l’Allemagne qui a beaucoup investi dans une stratégie gazière.

    Le langage devient de plus en plus guerrier et pour la première fois, on parle d’une façon décomplexée de bombe. Nous approchons, à Dieu ne plaise, d’un point de non-retour synonyme de chaos puisque la contrainte no first use (pas d’utilisation en premier) de la bombe semble être remise en cause, ce qui avait permis à l’époque l’équilibre de la terreur du temps de l’Empire soviétique et une certaine sécurité du monde.

    Introduction

    Le 26 septembre, plusieurs explosions ont endommagé les deux gazoducs Nord Stream 1 et 2 au sud-est de l’île danoise de Bornholm. Un «acte de terrorisme international», a dénoncé le président russe, pointant du doigt les puissances anglo-saxonnes. Quelle est la résistance d’un tuyau Nord Stream ? Très forte ! Le tuyau en acier lui-même a une paroi de 4,1 centimètres (1,6 pouce), et il est recouvert de 6 à 11 cm de béton armé. Chaque section de la canalisation pèse 11 tonnes, et ce poids passe à 24-25 tonnes après l’application du béton. Il s’agissait de plusieurs explosions massives et bien ciblées. Les services de sécurité russes ont ouvert une enquête pour «acte de terrorisme international». L’OTAN a dénoncé des «actes de sabotage délibérés». Le Conseil de sécurité des Nations unies s’est réuni sans résultat tangible

    «Pour l’histoire, lit-on dans le journal Le Grand Soir, en 2021, alors que Nord Stream 2 était encore en construction, la marine polonaise était intervenue et avait mis en danger les navires de pose de tuyaux au même endroit. Au cours de la récente crise ukrainienne, la Pologne a refusé de recevoir du gaz russe. Elle a fermé le gazoduc Yamal qui transporte le gaz naturel de la Russie vers l’Allemagne. La Pologne a continué à consommer du gaz russe. Elle l’a reçu de l’Allemagne qui l’avait reçu par le gazoduc Nord Stream 1 de la Russie. La Pologne et le Danemark ont construit un nouveau gazoduc sous-marin qui le relie au gazoduc qui achemine le gaz norvégien vers les Pays-Bas saboté. Le pipe de la Baltique a une capacité de seulement 10 milliards de mètres cubes par an. Le système Nord Stream pourrait transporter jusqu’à 110 milliards de mètres cubes par an.»(1)

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  18. Une question demeure : qui en est coupable ?

    Pendant des décennies, les États-Unis se sont opposés aux projets européens visant à recevoir de l’énergie de la Russie. Ils veulent que l’Europe achète du pétrole et du gaz étasunien, plus cher. Le plan des EU a toujours été d’empêcher l’UE d’acheter le gaz russe. Déjà en 2014, les États-Unis avaient menacé de désactiver les pipelines reliant l’Europe à la Russie. Le président Biden :

    «Si la Russie nous envahit… alors il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin.» «Mais comment allez-vous faire, exactement, puisque… le projet est sous le contrôle de l’Allemagne ?» «Je vous promets que nous serons en mesure de le faire.»

    La Russie n’a aucune raison de détruire les pipelines qu’elle possède. Il s’agit d’actifs précieux à long terme et le gaz qui s’en est échappé hier valait à lui seul quelque 600 à 800 millions de dollars. Un gazoduc qui pouvait être fermé et rouvert constituait pour la Russie un moyen de pression qui lui donnait un certain pouvoir de négociation. Un gazoduc détruit ne donne aucun moyen de pression à la Russie. C’est vraiment élémentaire. On ne peut pas faire abstraction de cela. Pendant la guerre en Ukraine, la Russie n’a pas cessé de livrer du gaz à l’Europe comme convenu contractuellement. Au contraire, les pays européens, la Pologne, l’Ukraine et l’Allemagne ont bloqué les pipelines terrestres et sous-marins qui acheminaient le gaz vers l’Allemagne. Qui fait pression sur l’Europe depuis des années pour que Nord Stream soit abandonné ? — Les États-Unis — Qui a menacé de détruire Nord Stream 2 ? — Les États-Unis — Qui vendra du gaz à l’Europe si les gazoducs sont endommagés ? — Les États-Unis.

    Les deux perdants : la Russie et l’Allemagne
    Qui a organisé le sabotage ? Alors quel est l’intérêt pour la Russie de couper son principal moyen de pression et de discorde sur l’UE à l’approche de l’hiver ? Les deux perdants sont l’Allemagne et la Russie dans cette affaire. Par contre, c’est jackpot pour le gaz de schiste américain. Pour savoir qui a commis le crime, nous devons comprendre à qui il profite. N’oublions pas que l’Union soviétique ou la Russie n’ont jamais manqué à leurs devoirs contractuels, même dans les pires périodes de sanctions. D’ailleurs, depuis le début du conflit, l’Ukraine continue à percevoir les dividendes concernant le transit du gaz russe sur son territoire. Pourquoi le gouvernement russe prendrait cette décision alors que ce gaz leur permet de s’enrichir encore plus surtout qu’il a investi avec l’Allemagne avec consortium pas moins de 10 milliards d’euros ?

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  19. En réalité, les seuls à pouvoir tirer avantage du sabotage de ce gazoduc sont à la fois les USA, pays qui représente une véritable menace pour la sécurité du monde depuis 1 siècle maintenant. La réponse de Poutine au sabotage des gazoducs : «Je ne suis pas contre les citoyens européens, ce sont vos dirigeants qui sont contre vous.» Monsieur Jacques Baud, ancien colonel de l’armée suisse, spécialiste du renseignement, analyste en géostratégie, nous apprend que le président Reagan avait signé un décret qui autorisait le sabotage des gazoducs entre la Russie et l’Europe.

    La Russie fait appel au Conseil de sécurité de l’ONU
    Comme rapporté dans le journal Le Point, alors que les Européens dénoncent un «sabotage», la Russie a réagi aux accusations dont elle fait l’objet depuis mardi. Il est «stupide et absurde» de suspecter la Russie d’être derrière les fuites massives détectées après des explosions ayant touché les gazoducs Nord Stream. Dans la foulée, la Russie a indiqué, par la voix de la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, vouloir demander «une réunion officielle» du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) «dans le cadre des provocations concernant les gazoducs Nord Stream 1 et 2». «Il était assez prévisible» que certains mettent la Russie en cause, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Les deux tubes sont remplis de gaz (russe) prêt à être pompé et ce gaz coûte très cher. La Russie a dit jeudi suspecter «l’implication» d’un État étranger dans les quatre fuites détectées sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique.»(2)

    Le sabotage, une spécialité mise en œuvre sous Reagan

    L’histoire nous apprend que les Américains, sous Reagan, ont déjà saboté les gazoducs. En janvier 1982, le président Ronald Reagan a approuvé un plan de sabotage d’un gazoduc russe transsibérien. C’est ce qu’a révélé Thomas C. Reed, un officier de l’armée de l’air qui servait au Conseil national de sécurité à l’époque, dans son livre : At the Abyss : An Insider’s History of the Cold War, publié en 2004. «A l’époque, les États-Unis tentaient d’empêcher l’Europe occidentale d’importer du gaz naturel soviétique», afin d’affaiblir Moscou. Reed décrit l’«enthousiasme» de Reagan lorsque l’opération lui a été proposée et la dynamique par laquelle elle a été réalisée. La CIA a ensuite organisé une opération secrète visant à livrer à l’ennemi un «logiciel défectueux», dont la manipulation était toutefois si sophistiquée qu’il a pu passer sans problème les contrôles des techniciens soviétiques. Reed écrit : «Le logiciel du gazoduc censé faire fonctionner les pompes, les turbines et les vannes était programmé pour se détraquer après un certain temps, pour être réactivé plus tard avec des vitesses de pompe accrues et des vannes réglées pour produire des pressions bien supérieures à celles supportées par les joints et les soudures des tuyaux.» L’été 1982, l’oléoduc explose, produisant une détonation qui est également enregistrée par les satellites américains. «L’explosion et la boule de feu non nucléaire la plus monumentale jamais vue depuis l’espace.»(3)

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  20. «En 2015, l’enquête sous-marine annuelle de routine sur les pipelines de Nord Stream 1 est tombée sur un véhicule télécommandé équipé d’explosifs juste à côté de l’une des lignes dans les eaux suédoises. Le câble ombilical avait été coupé. La nationalité du drone n’a jamais été révélée. En 2015, Pipeline Journal rapportait : «Les militaires suédois ont réussi à neutraliser un véhicule télécommandé (drone) truffé d’explosifs découvert près de la ligne 2 du réseau de gazoducs offshore Nord Stream Natural Gas’’.»(4)

    Comment saboter un gazoduc ?

    Quarante ans après, bis repetita : L’attaque contre le système Nord Stream n’est pas sans précédent. Dans un article de Pierre Rimbert de 2021 au sujet du pipeline Nord Stream 2, on s’aperçoit que ce projet a toujours été combattu par Washington.

    «La diplomatie des tubes, c’était mieux avant. Dans les années 1970, les échanges gaziers entre l’Europe occidentale et l’Union soviétique enchantent les chancelleries : stables, durables, les gazoducs jettent un pont entre les deux blocs rivaux du Vieux-Continent (…) Depuis la chute du mur de Berlin, en 1989, les infrastructures gazières sèment la discorde entre les pays membres de l’Union européenne. Elles symbolisent la dégradation des rapports avec la Russie. Le sort de Nord Stream 2, qui relie la Russie et l’Allemagne par la mer Baltique, illustre ce basculement.»(5)

    «Pratiquement achevé, l’assemblage de ce serpent d’acier long de 1 230 kilomètres, d’un coût de 9,5 milliards d’euros, a dû s’interrompre en décembre 2019. En partenariat avec cinq gaziers européens, le conglomérat russe Gazprom entreprend en avril 2018 de doubler la capacité de Nord Stream 1. Inauguré en 2012, ce premier pipeline achemine déjà 55 milliards de mètres cubes de gaz par an entre la ville de Vyborg, près de Saint-Pétersbourg, et celle de Greifswald, dans le Land allemand de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale. Son tracé répond à une exigence stratégique du Kremlin : contourner l’Ukraine, par où transitent encore plus de la moitié des exportations de méthane sibérien destinées à l’Europe.»(5)

    L’auteur poursuit : «Depuis la ‘’révolution ukrainienne’’ de 2014, portée à bout de bras par l’OTAN , et plus encore depuis l’annexion de la Crimée par la Russie cette même année, la situation s’envenime. Nord Stream 1 et 2 reflètent à leur manière la dégradation des rapports russo-ukrainiens : (…) L’Ukraine, bien sûr, mais aussi les pays baltes et la Pologne, ‘’opposés au projet pour des motifs idéologiques antirusses’’. Toutefois, en 2018, cet axe ne fait pas le poids face aux partisans du pipeline, emmenés par l’Allemagne. Pour Berlin, premier consommateur de gaz en Europe, le nouveau gazoduc représente un enjeu d’autant plus important que la chancelière Angela Merkel a entériné la sortie du nucléaire à la fin 2022 et celle du charbon en 2038. D’où la nécessité d’un approvisionnement pérenne en gaz, à des prix stables. Du point de vue allemand, parvenir à cet impératif en nouant un partenariat commercial avec la Russie se justifie, même si les relations entre les deux pays se détériorent depuis 2014.»(5)

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  21. «Pour Washington, cibler Nord Stream 2 présente des avantages mercantiles autant que géopolitiques : grâce au soutien de la Commission européenne, favorable à l’appui des pays les plus atlantistes de l’Union (Pologne, Danemark…), Washington n’entend pas seulement contrecarrer les plans de Moscou, mais aussi et surtout imposer ses excédents de gaz de schiste liquéfiés sur le marché européen.(… ) M. Trump, qui, depuis son arrivée au pouvoir, menace l’Europe de sanctions douanières, obtient en juillet 2018 la capitulation de Bruxelles : l’Union accepte de revoir de fond en comble sa politique gazière en faveur du GNL ‘’de la liberté’’ (dixit M. Trump) et au détriment du gazoduc ‘’totalitaire’’. La nouvelle directive gaz, adoptée l’année suivante, empile les chicanes administratives destinées à entraver Nord Stream 2, au point que ses concepteurs doivent en repenser l’architecture juridique et commerciale.»(5)

    L’auteur nous informe que malgré toutes les contraintes, le gazoduc est construit mais est bloqué par les menaces notamment.

    «Après la semonce, le canon : comme s’il coulait de source que la politique énergétique européenne se décide à Washington, les parlementaires américains des deux bords votent en décembre 2019 la loi protégeant la sécurité énergétique de l’Europe, une salve de «sanctions gelant les visas et les avoirs de toute personne étrangère qui aiderait sciemment des navires poseurs de tubes à construire des pipelines d’origine russe aboutissant en Allemagne ou en Turquie», ainsi que le résume le Congrès américain. Dans une lettre du 5 août 2020, trois parlementaires américains intiment ainsi l’ordre aux directeurs de deux ports allemands, ainsi qu’à leurs actionnaires (la ville et le Land), de cesser toute implication dans Nord Stream 2, sous peine de «détruire la viabilité financière de [leur] entreprise», de «dévaster [leur] valeur actionnariale», de geler leurs avoirs et de leur interdire de poser le pied sur le sol américain.»(5)

    «Face à une telle humiliation, conclut l’auteur, le ministre des Affaires étrangères allemand, le social-démocrate Heiko Maas, observe : ‘‘Nous ne critiquons pas les États-Unis pour avoir plus que doublé leurs importations de pétrole en provenance de Russie au cours de l’année dernière. Les États-Unis exercent leur droit à une politique énergétique indépendante. Nous aussi.’’ Et M. Frank-Walter Steinmeier, le président de la République fédérale, soutient l’achèvement de ‘’l’un des derniers ponts entre la Russie et l’Europe’’, en invoquant les ‘’plus de vingt millions de victimes soviétiques de la Seconde Guerre mondiale’’. Dès 2019, la chancelière accordait aux États-Unis le financement de deux terminaux de regazéification destinés à accueillir du GNL sur les côtes allemandes, à condition que Washington cesse de s’acharner sur Nord Stream 2.»(5)

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  22. En vain. Le verdict est tombé. Les États-Unis annoncent le 7 février la couleur : «Nous ne permettrons pas que le gazoduc fonctionne.»

    L’Allemagne capitule face à la destruction de sa puissance économique et politique
    Curieusement, l’Allemagne n’a pas réagi : «Ce qui s’est passé le 27 septembre 2022 est un événement d’une portée colossale. L’Allemagne est restée totalement passive devant le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2. C’est-à-dire que l’Allemagne a renoncé à exercer sa souveraineté et à demander des comptes à la puissance étrangère à l’origine du sabotage. Les dirigeants berlinois sentent bien tout le ridicule qu’il y aurait à accuser la Russie. Mais alors, vers qui se tourner, sinon vers les États-Unis ? Le 27 septembre 2022, il semble bien que les États-Unis soient passés à exécution. Selon les services allemands, il semble que les dommages subis par les deux gazoducs Nord Stream 1 et 2 les rendent inutilisables. Pour autant, on se serait attendu à une déclaration solennelle du chancelier Scholz ; à la convocation d’un Conseil européen exceptionnel. Le gouvernement allemand s’est contenté de prendre bonne note du fait que l’on parlait d’un sabotage. Ils ont laissé les médias allemands se répandre sur ce sabotage «qui ne pouvait venir que des Russes».(6)

    Joe Biden l’avait annoncé, le 7 février 2022, en présence d’Olaf Scholz. Dans la vidéo, on voit Joe Biden déclarer froidement que les Etats-Unis sont prêts à «arrêter Nord Stream 2». Au sens propre ou au sens figuré ? Quelle humiliation ! Surtout lorsque la journaliste demande à l’occupant de la Maison-Blanche : «Mais comment ferez-vous vu que les gazoducs sont sous contrôle allemand ?» Et Biden, aussi diminué physiquement soit-il, de répondre froidement : «Nous saurons nous y prendre.» C’était une humiliation considérable. Et dès cette époque, le Chancelier Scholz n’a pas réagi. Sept mois plus tard, il s’est carrément couché. Certes l’AfD s’est émue. Et des Allemands continuent à manifester. Mais le monde dirigeant allemand subit. On lui détruit des milliards d’investissements et des trilliards de croissance à venir. Pourtant, l’Allemagne ne proteste pas. Pour la seconde fois de son histoire, elle capitule, en moins de 80 ans.(6)

    «L’effondrement en est d’autant plus étonnant. Non seulement l’Allemagne va voir s’effondrer son économie qui a besoin de beaucoup d’énergie. Elle doit même revoir sa politique énergétique bâtie patiemment par Madame Merkel avec la sortie du nucléaire, du charbon, l’investissement dans les gazoducs russes et les énergies renouvelables. Elle sera obligée de construire des terminaux de gazéification pour accueillir le gaz liquéfié américain « qu’elle ne peut pas refuser.»

    Comme signe de bonne foi, la Russie s’est dite prête à livrer du gaz à l’Europe via le gazoduc Nord Stream 2, dont une des lignes n’a pas été endommagée par des fuites. «Si les décisions juridiques nécessaires sont prises par les Européens concernant sa certification et la suppression des restrictions, je pense que la Russie pourrait, dans un court laps de temps, fournir du gaz via cette ligne», a déclaré Alexandre Novak à l’issue d’une réunion des pays de l’Opep+ à Vienne. L’une des deux conduites de Nord Stream 2 pourrait donc, selon Alexandre Novak, être apte à livrer du gaz aux Européens via l’Allemagne, bien que l’installation n’ait jamais été inaugurée en raison des sanctions occidentales.(7)

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  23. L’Opep+ réduit son objectif de production de novembre de 2 millions b/j
    L’Opep+ a accepté de réduire son objectif de production de brut de 2 millions de b/j en novembre, selon un délégué, la plus forte réduction depuis que le groupe a réduit ses quotas de 9,7 millions de b/j au début de la crise de Covid en 2020. La décision intervient dans un contexte de craintes accrues qu’un ralentissement économique lié à l’inflation ne pèse sur la demande mondiale de pétrole. De plus elle est exacerbée par l’incertitude quant à l’impact du prochain embargo de l’UE sur les importations russes et le plafonnement des prix du pétrole russe. La décision de réduire les quotas a déçu l’administration américaine, qui tente depuis des mois de persuader l’Opep+ d’augmenter l’offre pour aider à tempérer les prix du pétrole. La réduction des quotas de 2 millions de b/j à partir de novembre portera le plafond de production collective des 19 pays participant à l’accord à 40,1 millions de b/j. La baisse de 2 millions b/j en novembre amènera le plafond de production au plus bas depuis avril.(8)

    Les pétroliers du pétrole de schiste ne peuvent pas compenser les 2 millions de barils
    Le pétrole de schiste américain ne viendra pas au secours du pouvoir pour casser la dynamique Opep+. Cela a amené le président à tenter de baisser les prix en faisant appel aux réserves et aux menaces contre les pays de l’Opep. Pour l’histoire, le pétrole de schiste «était le fléau des producteurs de l’Opep+, n’est pas en mesure de combler le vide laissé par la réduction de production prévue de 2 millions de b/j par le groupe, conçue pour mettre un plancher sous les prix. La manne financière qu’ils ont récoltée grâce à la hausse des prix du pétrole de la guerre en Ukraine a soutenu cette position. Après s’être engagé dans des guerres de prix dommageables dans le passé avec l’Opec, le schiste a peu d’appétit pour conquérir des parts de marché ces jours-ci. Dans le même temps, l’EIA a revu à la baisse les projections de croissance de la production américaine. Bien que la production de l’année prochaine devrait toujours dépasser le record de 12,3 millions de b/j établi en 2019, la production devrait atteindre 11,79 millions de b/j, en baisse par rapport aux projections antérieures de 1 million de b/j de certains analystes.(9)

    Les États unis envisagent une action contre l’Opep

    Après l’annonce de l’Opep+, la Maison- Blanche a déclaré qu’«elle travaillerait avec le Congrès pour permettre potentiellement une action antitrust contre les producteurs étrangers après que l’alliance Opep+ a réduit son objectif de production de brut. La Maison-Blanche a déclaré que la décision de l’Opep+ montre l’importance de réduire la dépendance à l’égard des sources étrangères de combustibles fossiles, soulignant la législation de 369 milliards de dollars récemment adoptée pour faire progresser les politiques en matière de changement climatique et de sécurité énergétique».(10)

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  24. Les États-Unis envisagent des «options de réponse» dans leurs relations avec les membres de l’Opep + et son chef de facto l’Arabie saoudite après que le groupe a annoncé une importante réduction nominale de 2 millions de bpj dans son objectif collectif de production de pétrole plus tôt cette semaine, a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken. «En ce qui concerne la relation future, nous examinons un certain nombre d’options de réponse. Nous consultons étroitement le Congrès, nous ne ferons rien qui porterait atteinte à nos intérêts — c’est d’abord et avant tout ce qui nous guidera— et nous garderons tous ces intérêts à l’esprit et consulterons étroitement toutes les parties prenantes concernées lorsque nous déciderons des étapes à venir.» Le secrétaire Blinken a qualifié la décision de l’Opep+ de réduire la production de 2 millions de bpj de «décevante et à courte vue».

    Le président Biden a ordonné une autre libération de 10 millions de barils des réserves stratégiques SPR en novembre et continuera selon les besoins. Le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan et le directeur du Conseil économique national (NEC) Brian Deese ont déclaré dans un communiqué : «Le président est déçu par la décision à courte vue de l’Opep+ de réduire les quotas de production alors que l’économie mondiale fait face à la poursuite de l’impact négatif de l’invasion de l’Ukraine par Poutine. ‘’À la lumière de l’action d’aujourd’hui, l’administration Biden consultera également le Congrès sur des outils et des autorités supplémentaires pour réduire le contrôle de l’Opep sur les prix de l’énergie’’, ont ajouté Sullivan et Deese.»(11)

    D’une façon tout a fait inexacte, le secrétaire Blinken ajoute : «Nous avons toujours dit que l’offre doit répondre à la demande, et nous avons été clairs à ce sujet et nous y avons travaillé.» Monsieur Blinken ne mentionne pas que la création de l’AIE à l’instigation de Henry Kissinger était pour combattre l’Opep.

    L’Administration américaine et l’AIE ne cessent de demander de déstocker pour contrecarrer la position du cartel de l’Opep sachant que la morale de la main invisible d’Adam Smith ne s’applique qu’aux autres pas aux Américains qui faussent l’équilibre de l’offre et de la demande.

    Dans le même ordre de sanctions, cette fois c’est l’Europe qui fixe le prix du pétrole et du gaz au prix qu’elle veut consentir. Les mesures antirusses du 5 octobre (huitième paquet de sanctions) sont listées par la présidente de l’Union européenne qui décide d’un plafonnement temporaire des prix du gaz naturel. Le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak estime que celle-ci «violerait les mécanismes du marché» et pourrait avoir «un effet très néfaste» sur l’industrie mondiale. Aussi rappelle-t-il que les entreprises russes «ne fourniront pas de pétrole aux pays qui utilisent cet instrument». L’or noir est en effet lui aussi dans le collimateur des Européens, après l’accord des membres du G7, début septembre, d’instaurer un plafonnement du prix d’achat du pétrole russe. Une «décision absolument stupide», avait réagi dans la foulée Vladimir Poutine, prévenant que son pays ne livrerait «rien du tout si c’est contraire à nos intérêts». Un instrument également jugé contre-productif par des acteurs européens du secteur des hydrocarbures.

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  25. L’utilisation possible de bombes atomiques

    Il semble selon la doctrine américaine, que l’utilisation de la bombe nucléaire n’est plus taboue. Nous lisons cette contribution de Eric Zuesse quelques jours avant le sabotage des deux gazoducs : «Le gouvernement américain ne conçoit plus des armes nucléaires pour empêcher la Troisième Guerre mondiale, mais plutôt pour gagner la Troisième Guerre mondiale. Alors que l’Union soviétique et les États-Unis avaient l’habitude de concevoir leur stratégie et leurs armes de manière à empêcher une Troisième Guerre mondiale afin qu’aucune des parties ne gagne mais que les deux parties (et une grande partie du monde) soient détruites alors que des milliers d’ogives nucléaires seraient soudainement détruites. Exploser au cours d’une guerre nucléaire qui se terminerait en une heure environ, le gouvernement américain s’est progressivement éloigné d’une telle méta-stratégie ‘‘MAD’’ ou ‘’destruction mutuelle assurée’’ et l’a remplacée par la ‘’primauté nucléaire’’ Méta-stratégie américaine, dans laquelle la Russie sera totalement détruite mais les États-Unis apparaîtront comme étant suffisamment forts pour exercer une influence incontestable sur l’ensemble de la planète (dont l’hégémonie a été l’objectif réel du gouvernement américain depuis le 25 juillet 1945).»(12)

    Conclusion
    Nous sommes véritablement dans cette situation de clair-obscur, une drôle de guerre que les grandes puissances ne se sont pas déclarés mais qui fait des morts tous les jours ! Le sabotage de Nord Stream 2 était prévisible si on écarte le bréviaire des medias mainstream qui veulent vendre la voie russe. L’Europe est de plus en plus entraînée vers l’irréparable. Deux pays semblent tirer leur épingle du jeu, la perfide Albion et les États-Unis qui continuent à vouloir régenter le monde. La Russie ne pouvant pas être plus sanctionnée, ce qui est inquiétant est que les Nations unies font preuve d’un silence assourdissant. À quand une enquête impartiale?

    Par ailleurs, le dernier communiqué contre l’Opep+ est une déclaration de guerre. Il y aura des sanctions contre les pays de l’Opep. Plus largement, les pays disposant de gazoducs devraient envisager tout les scenarii. Pour Julian Pawlak, chercheur à l’Institut allemand de Defence and Strategic Studies, dans une déclaration au NY Times, le message le plus important que quelqu’un veut envoyer, c’est que ce que l’on est capable de faire avec un pipeline hors ligne peut également être fait avec des pipelines actifs, ou des câbles sous-marins, ou d’autres infrastructures.
    Albert Einstein, au fait de ce que c’est que le feu nucléaire, nous avertit de ne pas jouer aux apprentis-sorciers. Serons-nous assez sages pour éviter l’Apocalypse où est ce l’a fin de l »humanité? La question est posée.

    Professeur émérite Chems Eddine Chitour
    École polytechnique, Alger

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  26. Notes :

    1. Moon of Alabama https://www.legrandsoir.info/whodunnit-faits-relatifs-au-sabotage-des-pipelines-nord-stream.html 1er octobre 2022
    2. https://www.lepoint.fr/monde/fuites-sur-nord-stream-le-kremlin-se-dedouane-de-toute-responsabilite-28-09-2022-2491659_24.php#11
    3. https://reseauinternational.net/1982-quand-la-cia-a-fait-sauter-le-gazoduc-russe/
    4. Aguellid 28 septembre 2022 https://www.lelibrepenseur.org/lhistoire-nous-apprend-que-les-americains-sous-reagan-ont-deja-sabote-les-gazoducs/
    5. Pierre Rimbert Comment saboter un gazoduc HTTPS://WWW.MONDE-DIPLOMATIQUE.FR/2021/05/RIMBERT/63053
    6. https://lecourrierdesstrateges.fr/ 2022/09/28/lallemagne-capitule-face-a-la-destruction-americaine-de-sa-puissance-economique-et-politique/
    7. Https://reseauinternational.net/nord-stream-malgre-le-sabotage-la-russie-se-dit-prete-a-reprendre-ses-livraisons-de-gaz/
    8. https ://www. argusmedia. com/en/ news/2377674-opec-slashes-crude-output-target-by-2mn-bd-update-3 05 octobre 2022

    9. https:// www. argusmedia. com/en/ news/2378013-shale-unlikely-to-pick-up-the-slack-after-opec-cut : 06 octobre 2022
    10. https://www.argusmedia.com/ en/news/2377628-white-house-eyes-antitrust-action-against-opec-update
    11. Tsvetana Paraskova https:// oilprice.com /Energy/ Energy-General/The-US-Is-Preparing-Its-Response-To-The-Short-Sighted-Strategy-Of-OPEC.html 07 octobre 2022
    12 https://www.globalresearch.ca/russia-responds-america-plan-win-world-war-iii/5794403

    Article de référence: https://www.lesoirdalgerie.com/contribution/sabotage-des-gazoducs-nord-stream-prelude-de-la-troisieme-guerre-mondiale-89506

    https://www.mondialisation.ca/sabotage-des-gazoducs-nord-stream-prelude-de-la-troisieme-guerre-mondiale/5671892

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    1. Bon, d'un côté il y a l'UE avec ses '300 millions d'habitants env.' qui refuse du gaz communiste-rouge-marxiste-léniniste-kremlinisé-poutinisé et, de l'autre y a la Chine avec son bon milliard et demi d'habitants et l'Inde avec presque autant soit un marché de 3 MILLIARDS DE CONSOMMATEURS !
      Pensez-vous que Vladimir a du mal à dormir ? Hahahaha !

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  27. Un "groupe d'experts" allemand propose un système en deux étapes pour distribuer 200 milliards d'euros de subventions au prix du gaz


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 11 OCTOBRE 2022 - 11:45


    Un groupe d'experts nommé par le gouvernement allemand a proposé lundi un système en deux étapes pour distribuer une partie des 200 milliards d'euros de subventions que l'Allemagne a récemment annoncées (et a suscité l'indignation dans toute l'Europe dans le processus) pour atténuer la pression des prix élevés de l'énergie, un plan qui, selon le groupe, encouragerait toujours les gens à économiser de l'essence, mais ne fera que subventionner encore plus d'achats de gaz et, dans un environnement d'approvisionnement limité, entraînera une inflation encore plus élevée (en particulier lorsqu'il est associé à des "plafonds de prix" russes).

    Selon AP, le panel a suggéré que l'État prenne en charge le coût de la facture mensuelle des clients de gaz naturel en décembre, suivi d'une subvention des prix pour une partie de leur consommation à partir du printemps prochain. Ce «frein des prix du gaz et du chauffage» entrerait en vigueur en mars prochain et s'appliquerait jusqu'en avril 2024, a déclaré la coprésidente du panel, Veronika Grimm. Les clients privés du gaz paieraient 0,12 euro par kilowattheure pour les premiers 80 % de la quantité qu'ils ont utilisée en 2021.

    Cela "correspond à peu près au niveau de prix attendu à l'avenir", a déclaré Grimm, déclarant aux journalistes à Berlin que le plan vise à introduire une "nouvelle normalité" mais à empêcher les hausses de prix au-delà de cela... quoi que ce soit.

    "Ce ne sera pas le cas que le prix redescende à 7 cents à l'avenir - nous ne recevrons pas de gaz russe avant longtemps."

    Grimm a fait valoir que le plan incite toujours les gens à économiser de l'essence, car les gens qui le font éviteront de payer des prix plus élevés au-delà du niveau de plafond. Elle a également noté que l'Allemagne, qui possède la plus grande économie d'Europe, doit réduire sa consommation de gaz antérieure d'environ 20 % pour éviter une éventuelle pénurie cet hiver, qui ne se produira jamais volontairement et nécessitera un rationnement forcé tout au long de l'hiver, c'est-à-dire des pannes d'électricité.

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  28. Le coprésident Siegfried Russwurm, chef de la Fédération des industries allemandes, a déclaré que la proposition prévoyait que les entreprises paieraient 0,07 euro par kilowattheure pour 70 % de leur consommation de gaz en 2021, à partir de début janvier. Russwurm a déclaré que la hausse des prix du gaz pose une menace «existentielle» pour un nombre croissant d'entreprises.

    « Il ne s'agit pas seulement du sort des entreprises individuelles et de leurs emplois ; il s'agit de la force et des succès à l'exportation de l'industrie allemande, car ils sont l'épine dorsale de l'économie allemande », a-t-il déclaré.

    Le panel, qui comprenait des représentants de l'industrie et des syndicats, des scientifiques et des législateurs, a présenté lundi ses conclusions au chancelier Olaf Scholz et aux ministres de l'économie et des finances du pays. Il a estimé le coût des subventions proposées au prix du gaz à environ 90 milliards d'euros.

    De nombreux pays européens ont proposé des subventions similaires sur les combustibles fossiles, dont les prix ont fortement augmenté dans le monde à la suite de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine. Mais de nombreux voisins de l'Allemagne ont critiqué l'énorme somme que Berlin met de côté, arguant que cela exclura les autres du marché.

    En fait, la raison pour laquelle les rendements des Bunds allemands ont explosé aujourd'hui est que Bloomberg a rapporté que l'Allemagne avait cédé à la pression des pairs et accepté l'émission d'obligations conjointes et mutuelles en Europe, fédéralisant ainsi le continent aux dépens de l'Allemagne. Il a fallu environ deux heures aux Allemands pour faire marche arrière et affirmer que cela n'avait jamais été prévu une fois qu'ils ont vu le bain de sang dans le secteur obligataire allemand.

    Scholz a fait valoir que la critique était basée sur une mauvaise compréhension des plans de son gouvernement et a déclaré que la subvention de l'Allemagne empêcherait une pénurie de gaz qui pourrait survenir dans le cadre d'un système de plafonnement des prix imposé par d'autres pays. Il a également noté qu'elle s'applique à une période relativement longue. Personne ne l'a cru pour la simple raison qu'il ment, en fait, et qu'il a l'économie la plus grande et la plus riche d'Europe, il est prêt à jeter tous ses pairs par-dessus bord si cela signifie que les Allemands ont un hiver relativement chaud.

    Le gouvernement "travaillera très rapidement à la mise en œuvre des propositions" du panel, a déclaré le porte-parole de Scholz, Steffen Hebestreit. Il a noté qu'une vérification de leur conformité avec le droit de l'Union européenne sera nécessaire et a déclaré que l'Allemagne "agira dans le cadre de la solidarité européenne".

    La Russie a commencé à réduire l'approvisionnement en gaz de l'Allemagne via le gazoduc Nord Stream 1, la principale voie d'approvisionnement, en juin et les a complètement coupés il y a plus d'un mois. Le pipeline a depuis été endommagé par des explosions sous-marines.

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  29. L'Allemagne obtenait un peu plus d'un tiers de ses approvisionnements en gaz de la Russie avant le début des perturbations de l'approvisionnement, et auparavant plus que cela.

    https://www.zerohedge.com/commodities/german-expert-panel-proposes-2-stage-system-distributing-eu200-billion-gas-price

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    1. (...) 200 milliards d'euros de subventions (...)

      WHOÂW ! Brûlez des billets de mille pour se chauffer ! De préférence des grands billets !

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  30. La crise énergétique en Europe est si grave que certaines personnes envisagent d'utiliser du caca de cheval pour chauffer leur maison cet hiver


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 11 OCTOBRE 2022 - 09:30
    Écrit par Michael Snyder via le blog The Economic Collapse,


    L'Europe est confrontée à un hiver extrêmement froid qui sera rempli de pénuries d'énergie, de pannes d'électricité et de factures d'électricité absurdement élevées. Partout sur le continent, les gens ordinaires peuvent voir ce qui s'en vient, et beaucoup d'entre eux commencent à paniquer. La demande de poêles à bois est hors du commun, et de nombreux Européens accumulent du bois et d'autres matériaux à brûler dans leurs poêles à bois existants pendant les mois extrêmement froids à venir.

    Nous sommes vraiment dans un territoire sans précédent, et les choses sont sur le point de commencer à devenir vraiment folles là-bas.

    Si vous habitez en Europe et que vous n'avez pas encore acheté de poêle à bois, il est probablement déjà trop tard pour vous en procurer un pour le début de l'hiver.

    On rapporte que tous les poêles commandés maintenant pourraient prendre « des mois pour être livrés », et les prix des granulés de bois ont presque doublé…

    Jusqu'à 70 % du chauffage européen provient du gaz naturel et de l'électricité, et avec les livraisons russes considérablement réduites, le bois - déjà utilisé par quelque 40 millions de personnes pour le chauffage - est devenu une denrée recherchée.

    Les prix des granulés de bois ont presque doublé pour atteindre 600 euros la tonne en France, et il y a des signes d'achat de panique du combustible le plus basique au monde. La Hongrie est même allée jusqu'à interdire les exportations de pellets et la Roumanie a plafonné les prix du bois de chauffage pendant six mois. Pendant ce temps, les poêles à bois peuvent désormais prendre des mois à être livrés.

    Le bois et les granulés de bois étant si chers, certaines personnes en Europe envisagent «d'autres options» qui auraient autrefois été impensables.

    Par exemple, on nous dit que certains Européens sont en train de contacter des ramoneurs locaux pour s'enquérir de la possibilité de brûler du caca de cheval dans leurs poêles…

    L'inexpérience est également évidente en Allemagne, où l'association des ramoneurs du pays fait face à un flot de demandes de raccordement de poêles neufs et anciens, et les clients se renseignent sur la combustion de bouse de cheval et d'autres combustibles obscurs.

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  31. Si vous aviez assez froid, brûleriez-vous du caca de cheval pour rester au chaud ?

    Dans des conditions normales, aucune personne rationnelle ne ferait une telle chose.

    Mais à ce stade, les Européens peuvent voir qu'ils ne pourront peut-être pas compter sur leurs réseaux électriques nationaux cet hiver.

    En fait, un haut responsable de l'UE avertit ouvertement que les pénuries d'énergie pourraient entraîner des pannes d'électricité généralisées dans les mois à venir...

    L'Union européenne pourrait faire face à des pannes d'électricité cet hiver alors que le continent est confronté à une crise énergétique persistante au milieu de la guerre de la Russie en Ukraine, mais Bruxelles se prépare aux pires scénarios, selon le commissaire européen à la gestion des crises, Janez Lenarčič.

    Interrogé dans une interview publiée mardi par le réseau de médias allemand RND pour savoir si les pays de l'UE auraient besoin de secours en cas de catastrophe en raison de la crise énergétique, Lenarčič a répondu : "Oui, c'est tout à fait possible".

    Malheureusement, cela est vrai même en Allemagne.

    Les Allemands ont de loin la plus grande économie de l'UE, mais leurs dirigeants reconnaissent publiquement que l'Allemagne "pourrait manquer d'essence" à un moment donné d'ici la fin de l'hiver...

    Le ministre fédéral allemand de l'Economie, Robert Habeck, s'est dit préoccupé par la crise énergétique imminente cet hiver, déclarant aux médias allemands que la situation était extrêmement tendue et qu'il est possible que l'Allemagne soit à court de gaz.

    Habeck a pris la parole vendredi, appelant les Allemands à réduire leur consommation de gaz naturel avant cet hiver, un jour après que le gouvernement allemand a lancé un nouveau programme de réduction des prix pour aider les Allemands à faire face à la hausse des coûts de l'énergie.

    Et celui qui a bombardé le système de gazoduc NordStream s'est assuré que la Russie ne serait pas en mesure de venir à la rescousse en fournissant le gaz naturel dont elle avait tant besoin à un moment critique.

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  32. Les Allemands ont désespérément besoin de réduire si le rationnement doit être évité, mais nous sommes ici à quelques semaines d'un temps extrêmement froid et cela ne se produit toujours pas…

    Le chef de l'Agence fédérale allemande des réseaux, qui serait en charge du rationnement du gaz en cas d'urgence d'approvisionnement, a répété il y a une semaine son avertissement selon lequel la consommation était trop élevée.

    "Nous aurons du mal à éviter une urgence gazière cet hiver sans au moins 20% d'économies dans les ménages, les entreprises et l'industrie", a déclaré Klaus Mueller de la Bundesnetzagentur à Reuters.

    "La situation peut devenir très grave si nous ne réduisons pas significativement notre consommation de gaz", a-t-il ajouté.

    La situation au Royaume-Uni est également assez désastreuse.

    La semaine dernière, un avertissement selon lequel le peuple britannique pourrait potentiellement faire face à des pannes de courant de trois heures cet hiver a fait la une des journaux du monde entier…

    Les ménages pourraient subir une série de coupures de courant de trois heures cet hiver si Vladimir Poutine coupe l'approvisionnement en gaz de la Russie et si la Grande-Bretagne connaît une vague de froid, a averti National Grid.

    Un tel événement signifierait que les consommateurs de différentes régions du pays seraient informés un jour à l'avance des tranches horaires de trois heures pendant lesquelles leur électricité serait coupée, dans le but de réduire la consommation totale de 5 %.

    Que feriez-vous s'il y avait une coupure de courant pendant trois heures pendant l'un des jours les plus froids de l'année ?

    Vous voudrez peut-être réfléchir à cela.

    Ici aux États-Unis, il semble peu probable que nous soyons confrontés à des pénuries d'énergie cet hiver, mais les coûts de chauffage atteindront certainement des sommets records alors que les prix de l'énergie continuent de monter en flèche partout sur la planète.

    Et nous ne voulons certainement pas que les prix augmentent, car environ 20 millions d'Américains sont déjà en retard sur leurs factures d'électricité…

    Selon Bloomberg, citant des données du National Energy Association des directeurs d'assistance (Neada).

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  33. Neada a déclaré que les prix de l'électricité avaient considérablement augmenté depuis 2020 après une décennie de stagnation. La forte augmentation a entraîné des milliards de dollars de factures d'électricité en souffrance.

    La plus grande crise énergétique de toutes nos vies est là, et elle prépare le terrain pour le genre d'effondrement économique historique aux proportions épiques que tant de voix éminentes ont prévenu.

    Le prix de l'énergie est déjà si élevé que certains grands fabricants européens ont déjà été contraints de cesser leurs activités.

    Si les coûts de l'énergie rendent impossible une exploitation rentable, la seule chose logique à faire est de fermer boutique jusqu'à ce que les coûts de l'énergie redescendent.

    Mais ils ne vont pas redescendre de sitôt.

    L'Europe entre véritablement dans un nouvel « âge des ténèbres », et pour l'instant il n'y a pas de lumière au bout du tunnel.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/energy-crisis-europe-so-bad-some-people-are-thinking-using-horse-poop-heat-their-homes

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    1. "C'est pas moi c'est ma sœur qui a cassé la machine à vapeur :..."

      CONSEIL: Faites vous des cataplasmes de merdes ! C'est chaaaaaud !

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  34. Les prix mondiaux des denrées alimentaires "rebondissent de manière décisive"


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 11 OCTOBRE 2022 - 04:00


    Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont chuté au cours de la deuxième moitié de l'année après près de deux ans de flambée.

    Liz Ann Sonders, stratège en chef des investissements chez Charles Schwab, a tweeté lundi que l'indice mondial des prix alimentaires de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) avait chuté pendant six mois consécutifs après la dernière baisse mensuelle de 1,1 % en septembre.

    - voir graph sur site -

    Sonders a déclaré que les prix mondiaux des denrées alimentaires "rebondissent de manière décisive", bien que certains sur Twitter l'aient contestée, car elle a répondu: "Décisive semble appropriée étant donné que le changement sur 6 mois est le plus rapide (le pire) depuis GFC."

    D'autres ont déclaré que même si les prix des denrées alimentaires dans le monde semblent remonter, l'inflation aux États-Unis reste obstinément élevée.

    - voir graph sur site -

    Quelqu'un s'est plaint : "Bien sûr, ça n'a pas envie d'être à l'épicerie."

    "Apparemment, notre supermarché local n'a pas reçu le message", a déclaré un autre utilisateur de Twitter.

    Quelqu'un d'autre a dit: "Aucun ne se reflète dans le bon vieux Texas où les prix continuent d'augmenter quotidiennement, en particulier sur tous les produits de base. Le lait, les œufs, la viande ont tous augmenté de plus de 20 % et continuent d'augmenter dans les grandes chaînes."

    Un utilisateur a noté que l'inversion des prix est "une excellente nouvelle pour ceux qui sont confrontés à l'insécurité alimentaire", même si nous devons ajouter que les prix alimentaires mondiaux restent au-dessus des niveaux qui ont déclenché le printemps arabe 2010/11.

    - voir graph sur site -

    Rappelons que nous avons souligné le plus grand effondrement des prix alimentaires mondiaux depuis 2008 en août. La tendance semble favorable, mais l'ONU a averti il ​​n'y a pas si longtemps que l'abordabilité des engrais pourrait réduire les récoltes futures lors de la prochaine saison de plantation.

    https://www.zerohedge.com/markets/world-food-prices-are-decisively-rolling-over

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  35. La France va dépenser 100 milliards d'euros pour... lutter contre l'inflation


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 11 OCTOBRE 2022 - 10:15


    C'est tellement bête (ne serait-ce que parce que la Californie est la première à l'avoir tenté) qu'on ne le commentera même plus pour dire que non, dépenser 100 milliards d'euros pour lutter contre l'inflation... ça ne marchera pas.

    - voir cadre sur site -

    Source : Reuters

    La seule question qui mérite d'être approfondie à ce stade est de savoir s'ils sont vraiment si stupides, ou s'il s'agit d'une démolition planifiée, dans laquelle le public idiot est censé tout avaler et croire tous les mensonges.

    https://www.zerohedge.com/economics/france-spend-eu100-billion-fight-inflation

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    1. On en est plus au bon vieux temps de la planche-habillée de Gutemberg ! Maintenant c'est STOUNFF ! avec le claaaavier d'ordinateur !
      "T'as reçu 1000 milliards de milliards. Ok ?" HAHAHAHA !

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  36. "L'épidémie de Glock Switch" pourrait se propager dans les centres-villes américains


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 11 OCTOBRE 2022 - 05:20


    Les gangsters des villes américaines "modifient de plus en plus leurs armes à feu pour permettre un tir entièrement automatique, convertissant de simples armes de poing en minuscules mitrailleuses", selon Epoch Times.

    Appelées « commutateur », « puce » ou auto-saisie, ces pièces d'armes illégales sont achetées en Chine et peuvent transformer un Glock semi-automatique standard en une arme entièrement automatique.

    - voir cadre on site -

    The Trace, une organisation de presse à but non lucratif axée sur la violence armée, a rapporté plus tôt cette année que des interrupteurs illégaux pouvaient être achetés en ligne pour aussi peu que 20 $.

    Un rapport de 2017 du blog The Firearm a déclaré que les commutateurs Glock étaient autrefois disponibles sur Amazon. Le blog des armes a continué :

    "Compte tenu de la taille du marché Amazon, il n'est pas surprenant que certains vendeurs peu scrupuleux passent entre les mailles du filet. Rien de ce que j'ai vu sur la page du vendeur n'indique qu'il est affilié à Amazon au-delà d'une présence sur le marché du géant du commerce électronique."

    - voir cadre on site -

    Bien que les commutateurs soient interdits sur tous les sites Web de commerce électronique, beaucoup ont été importés de Chine.

    - voir cadre on site -

    Sur le site Web du Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms, and Explosives (ATF), l'agence fédérale décrit ces dispositifs comme "un dispositif relativement simple, bien qu'illégal, qui permet à un pistolet Glock semi-automatique conventionnel de fonctionner comme une arme à feu entièrement automatique. L'interrupteur est classé comme une mitrailleuse en vertu de la loi fédérale."

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  37. Cela signifie que toute personne possédant un interrupteur Glock qui n'a pas de licence pour en posséder un encourra de lourdes peines de prison. Mais cela n'a pas empêché les gangsters d'acheter des interrupteurs en Chine ou de les fabriquer illégalement.

    Bien qu'il n'y ait pas de statistiques nationales complètes sur la prolifération des commutateurs Glock utilisés dans les crimes violents, un décompte d'histoires pour l'appareil mentionné dans tous les médias américains a éclaté au cours des 12 derniers mois.

    - voir graph on site -

    Le seul problème pour l'ATF est que la communauté de l'impression 3D a déjà appris à faire des commutateurs, ce qui rend obsolète le besoin de commutateurs chinois.

    Un interrupteur Glock permet à l'arme à feu de vider un chargeur de 30 coups en environ 2 secondes. Tout gangster essayant d'utiliser l'interrupteur manquera facilement sa cible à cause du recul rapide.

    - voir clip on site -

    Et pourquoi YouTube autorise-t-il les enfants à publier des vidéos de rap sur des armes à feu illégales ?

    https://www.zerohedge.com/political/glock-switch-epidemic-may-be-rippling-through-americas-inner-cities

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  38. L'ACSH explique les seuils réglementaires de l'EPA


    11 Octobre 2022
    Chuck Dinerstein*


    La Seconde Guerre Mondiale s'est terminée par les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki. Ces bombardements et les effets tardifs des radiations sur le développement de cancers chez les « survivants » ont stimulé les recherches scientifiques sur les mécanismes qui sous-tendent la cancérogenèse humaine, c'est-à-dire le développement du cancer. Aujourd'hui, la science réglementaire des cancérogènes chimiques repose sur des hypothèses et des croyances vieilles de 75 ans. Notre compréhension de la cancérogenèse a évolué ; nos modèles réglementaires doivent-ils changer ?

    Hiroshima et Nagasaki

    L'incidence du cancer a clairement augmenté parmi les survivants de l'explosion initiale, ce qui a conduit à la création d'un registre de ces 44.000 personnes. Dans un premier temps, après environ deux ans, on a observé une vague de leucémies, principalement chez les enfants, reflétant la croissance cellulaire plus rapide des éléments sanguins et des enfants en général. Plus tard, après environ dix ans,il y eut une vague de tumeurs solides, par exemple du côlon, du sein, de la thyroïde, maintenant principalement chez les adultes, reflétant à la fois le lent renouvellement des cellules dans nos organes solides et les effets de l'âge sur nos défenses contre le cancer. Le sur-risque relatif de leucémie chez les survivants était de 16 % ; pour les tumeurs solides, de 10 %. Pourquoi pas plus ?

    Comme on pouvait s'y attendre, l'incidence du cancer augmente avec l'exposition aux rayonnements, mesurée en Gy [1]. Voici les graphiques pour le sur-risque et la dose.

    - voir graph sur site -

    Regardez attentivement la « dose-réponse » pour les expositions les plus faibles, proches de zéro. La dose et la réponse sont linéaires pour les tumeurs solides (à gauche). Mais pour les leucémies (à droite), alors que l'incidence reste élevée, avec un sur-risque d'environ 6 %,...

    « Contrairement aux schémas dose-réponse pour d'autres cancers, celui de la leucémie semble être non linéaire ; les faibles doses peuvent être moins efficaces que ne le laisserait prévoir une simple dose-réponse linéaire. »

    Il semble y avoir un seuil en dessous duquel l'exposition aux rayonnements n'augmente pas le risque de développer un cancer. Pourquoi est-ce le cas ?

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  39. L'EPA a fondé ses réglementations relatives aux substances chimiques cancérogènes sur le modèle des tumeurs solides, de la mutation vers le cancer à partir des rayonnements, appelé modèle linéaire sans seuil. Nous avons beaucoup appris sur la façon dont les cancers se sont développés au cours des 70 dernières années, et une grande partie de ces connaissances suggèrent que le modèle de la leucémie, où un seuil existe, décrit plus précisément l'effet des cancérogènes à faible dose. Faisons une plongée contextuelle plus profonde.

    La cancérogenèse est un processus en plusieurs étapes

    - voir cadre sur site -

    Les effets des radiations sur les habitants d'Hiroshima et de Nagasaki ont suscité des recherches scientifiques sur les mécanismes sous-jacents de la cancérogenèse humaine – le développement du cancer. Le modèle radioactif suggérait qu'une seule altération de l'ADN induite par la radioactivité, une mutation, était irréversible, produisant finalement des cellules qui se multiplient sans limite, les cancers. Ce premier modèle ou hypothèse s'est avéré trop simpliste ; dans les systèmes biologiques, la cancérogenèse se déroule en plusieurs phases.

    L'initiation du cancer commence par une mutation de l'ADN. Dans le cas des rayonnements, il peut s'agir d'un processus unique, qui modifie une base de l'ADN et change le code. Dans le cas des cancérogènes chimiques, l'agent cancérogène se lie à l'ADN en formant un « produit d'addition à l'ADN » qui, comme les radiations, modifie le code de l'ADN. Il existe peu de preuves que les cancérogènes chimiques provoquent des cancers sans la présence d'adduits d'ADN ; en fait, ces adduits sont un biomarqueur des cancers induits chimiquement. Mais bien que nécessaires, les altérations du code de l'ADN ne sont pas suffisantes pour provoquer des cancers.

    La promotion des tumeurs exige que les cellules se répliquent ; plus la réplication est importante, plus la mutation « cancéreuse » est fréquente. Les promoteurs de la réplication augmentent le nombre de cellules « à risque de conversion maligne ». Les promoteurs ne sont pas nécessairement anormaux ; ils peuvent simplement correspondre à la vitesse à laquelle ces cellules se répliquent habituellement. Par exemple, la durée de vie d'une cellule qui tapisse notre intestin est d'environ dix jours ; pour les cellules graisseuses, des années. La promotion réduit le temps entre l'initiation et la formation d'un cancer – la période de latence ou de retard. L'inflammation est un promoteur qui réduit la période de latence ; souvent, l'exposition continue à la substance chimique à l'origine du cancer agit comme un promoteur.

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  40. La présence de promoteurs augmente la probabilité relativement faible de conversion ou de progression maligne. Cette conversion en une cellule sans limites peut être influencée par des mutations qui affectent les proto-oncogènes et les gènes suppresseurs de tumeurs. Les mutations dans ces gènes normalement présents « confèrent aux cellules un avantage de croissance ainsi que la capacité d'invasion régionale et, finalement, de propagation métastatique à distance ». L'accumulation de ces mutations semble être le biomarqueur de la progression.

    Il existe des défenses biologiques réparatrices, notamment notre capacité à réparer les mutations de l'ADN. La réparation n'a jamais été prise en compte dans les modifications irréversibles des rayonnements. Si l'on ajoute à cela notre meilleure compréhension des fondements biologiques de la cancérogenèse, plutôt qu'un simple modèle issu de la physique, il est clair que le développement d'un cancer en présence d'une cause chimique présente une grande variabilité – ce n'est pas un phénomène unique. La variabilité est si grande qu'il existe une école de pensée selon laquelle les cancers sont davantage le fruit de la « malchance », d'événements aléatoires puis alignés, que d'expositions spécifiques.

    Une fois encore, lorsque nous considérons nos fondements biologiques, il s'agit d'interactions complexes et désordonnées, même si elles sont ancrées dans les « lois » de la physique, qui ont tendance à être plus précises ou plus claires. (Du moins jusqu'à ce que vous considériez la physique quantique). La cancérogenèse biologique est l'interaction non seulement de la dose, mais aussi des propriétés du cancérogène et « des divers facteurs endogènes et exogènes affectant l'organisme ».

    « ...étant donné n'importe quel cancérogène et n'importe quel organisme dans n'importe quel ensemble de conditions, le principe général est que les doses élevées raccourcissent la latence et semblent plus linéaires, tandis que les faibles doses allongent la latence et semblent plus proches du seuil. »

    Le gros problème des petits nombres

    Pour détecter des différences entre deux groupes, disons ceux qui sont exposés à un agent cancérogène et ceux qui ne le sont pas, il faut s'assurer que la taille de l'échantillon a une « puissance statistique » suffisante pour rejeter correctement une hypothèse nulle fausse(par exemple, les moyennes des deux distributions sont égales) – à savoir que, dans ce cas, l'agent cancérogène entraîne davantage de cas de cancer chez les personnes exposées.

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  41. Sans vouloir insister sur les mathématiques, lorsqu'un agent cancérogène est présent à une très faible concentration et provoque très peu de cancers, mais un peu plus que le hasard, la taille de l'échantillon doit être très importante – une légère différence nécessite un grand échantillon. La taille de l'échantillon doit également être augmentée lorsque vous voulez être plus « statistiquement certain » de votre découverte d'un effet, et la taille de l'échantillon doit être encore augmentée lorsqu'il y a une certaine variabilité intégrée dans le résultat. D'un point de vue biologique, la cancérogenèse présente une grande variabilité, nécessitant une initiation, un promoteur et une progression.

    Si une grande taille d'échantillon ne suffit pas, les effets cancérogènes chez l'homme mettent souvent des années à se développer. L'exposition aux radiations ne révèle pas ses conséquences néfastes avant 5 à 10 ans ; pour les substances chimiques, nous pouvons envisager des décennies. En raison des problèmes logistiques liés au suivi de milliers de patients pendant des années, voire des décennies, nous ne disposons d'aucune étude portant sur les effets de faibles doses de substances chimiques sur le développement de cancers. Nous disposons en revanche de données sur l'impact de fortes expositions chimiques chez l'animal et de données d'observation chez l'homme. Les données d'observation sur le tabagisme ont été le facteur décisif dans le rapport du Surgeon General de 1964 sur les méfaits de la cigarette.

    En l'absence d'études contrôlées randomisées, nous avons pris les données sur les fortes expositions aux rayonnements et projeté, extrapolé, ce que sera l'impact d'expositions plus faibles.

    « Quel modèle dose-réponse peut décrire et prédire les réponses aux rayonnements ionisants et aux agents toxiques dans la zone de faible dose ? »

    Voici les trois modèles ou extrapolations de l'exposition à de fortes doses de rayonnement en tant que cancérogènes. Chacun cherche à décrire comment le risque de cancer évolue avec des doses plus faibles pour lesquelles nous n'avons aucune information. Dans le cadre de cette discussion, nous nous contentons d'observer le bas à gauche d'un graphique plus grand – juste les inconnues de la faible exposition.

    - voir graph sur site -

    Le modèle linéaire sans seuil (LSS – linear non-threshold, LNT) a été la norme réglementaire pendant plus d'un demi-siècle ; on s'est fondé sur les effets des rayonnements ionisants et on a supposé que les mutations dues aux rayonnements « étaient cumulatives, non réparables et irréversibles ». Avec le temps, cette extrapolation a été étendue aux cancérogènes chimiques.

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  42. « Il convient de souligner qu'une seule molécule d'un mutagène suffit à provoquer une mutation et que si une grande population est exposée à un mutagène "faible", il peut quand même représenter un danger pour la lignée germinale humaine, étant donné qu'aucun système de réparation n'est complètement efficace, il se peut qu'il n'existe pas de dose complètement sûre d'un mutagène. »

    Bruce Ames [2]

    Un modèle de dose-réponse à seuil existait depuis de nombreuses années dans les sciences biologiques, énoncé par Paracelse : « Tout est poison, et rien n'est sans poison ; la dose seule fait qu'une chose n'est pas un poison. » D'autres ont suggéré que de très petites doses de substances chimiques pouvaient avoir un effet salutaire, laissant place à des conséquences plus néfastes et létales au fur et à mesure que la dose augmentait – le modèle hormétique.

    Notre compréhension des connaissances biologiques, en particulier en ce qui concerne la cancérogenèse, s'est considérablement élargie depuis l'époque où, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, était apparu un modèle du cancer dû aux radiations. En plus des alignements nécessaires à l'initiation, à la promotion et à la progression d'une tumeur, il existe une multitude de faits qui influencent la possibilité d'une initiation par une exposition orale ou respiratoire à un cancérogène. L'exposition interne à un agent cancérogène à partir de ses sources externes est médiée par notre réponse physiologique aux facteurs suivants :

    Absorption ;

    Distribution ;

    Métabolisme ;

    Stockage ;

    Excrétion.

    Tous ces facteurs influent sur le nombre de molécules cancérogènes qui atteignent une cible ADN, sur leur capacité à provoquer une mutation dans un cas donné et sur notre capacité momentanée à réparer la cellule lésée. Dans l'ensemble, il est biologiquement plus plausible que la cancérogenèse ne soit pas une opération unique et définitive comme dans le cas de la mutation induite par les radiations. Elle peut échouer plus souvent qu'elle ne réussit, créant un seuil biologique dynamique pour lequel la dose ou l'exposition n'est qu'un des nombreux facteurs.

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  43. « Ainsi, la capacité d'une cellule à réparer les lésions de l'ADN avant que celles-ci n'induisent des altérations cancérogènes permanentes produit une réponse "seuil" qui dépend à la fois de la capacité cellulaire à réparer l'ADN et de la vitesse à laquelle la réparation a lieu. »

    Il existe de multiples objections pour soutenir qu'un modèle à seuil est moins juste que le modèle LSS. Certaines peuvent être facilement écartées grâce aux connaissances supplémentaires acquises au cours des 75 dernières années. Si une seule ou quelques molécules peuvent effectivement entraîner une mutation, cette transformation n'est pas irréversible ou ne se propage pas de manière irréversible. Il faut plus qu'une mutation dans quelques cellules pour que cela se transforme en cancer. Les mutations induites par les radiations et les substances chimiques partagent des voies similaires mais pas identiques.

    L'objection la plus forte réside dans l'hétérogénéité de nos réponses biologiques individuelles. Si chacun d'entre nous peut avoir un seuil pour qu'une substance spécifique déclenche une cancérogenèse, lorsque nous nous regroupons en tant que population, ce seuil peut ne plus être apparent. Une multitude de facteurs sociaux et culturels, tels que le stress, le régime alimentaire, l'accès aux soins médicaux et l'exposition cumulative plutôt qu'aiguë au travail ou à la maison, peuvent empêcher l'épidémiologie d'identifier le « seuil » d'une population.

    Le modèle hormétique, selon lequel de petites doses d'une substance, d'un rayonnement ou d'un produit chimique peuvent avoir un effet salutaire, est une variante du modèle à seuil. Comme pour les deux autres modèles, il n'existe pas d'étude contrôlée randomisée qui prouve sa valeur par rapport aux autres. Il existe d'autres raisons biologiques de considérer sa vérité sous-jacente. La plupart des mesures primaires de notre physiologie, le sodium, le potassium, le glucose et les lipides, ont toutes des valeurs « conte de fées », « Goldilocks », ni trop élevées ni trop basses. Lorsque les concentrations sont mises en relation avec notre état de santé, elles forment toutes ce « logo Nike » hormétique. Cela vaut même pour le rayonnement UV, avec de petites quantités nécessaires pour favoriser les besoins physiologiques de production de vitamine D, et des quantités de plus en plus grandes entraînant des coups de soleil, voire des cancers de la peau.

    Tous ces modèles, LSS, a seuil et hormétique, nous donnent une image très précise de la cancérogenèse à des niveaux élevés – ils sont essentiellement identiques. Mais c'est aux très faibles doses, aux doses réglementaires, que les modèles divergent. En l'absence de certitude scientifique, quel est le meilleur modèle pour protéger le bien public ?

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  44. L'EPA entre en scène

    L'Agence de Protection de l'Environnement s'est d'abord intéressée aux polluants environnementaux et à leurs effets néfastes sur la santé, principalement les cancers induits par l'environnement. Le modèle de cancérogenèse induite par les radiations, saisi et étudié depuis les années 1950 dans le modèle LSS, correspondait bien aux croyances des dirigeants selon lesquelles un mutagène provoque une réponse cancérogène proportionnelle à sa dose. Bien que le modèle LSS « un coup, et c'est fait » (« one-and-done ») puisse être théoriquement une bonne approche pour protéger la population, il est rapidement apparu qu'il ne s'agissait pas d'une option économiquement viable. [4]

    Comme on pouvait s'y attendre, l'industrie réglementée, tant chimique que radiologique, a privilégié un modèle à seuil de cancérogénèse tout aussi plausible. Cela leur permettrait de réduire leurs coûts. L'incapacité des études épidémiologiques à indiquer lequel des deux modèles était le plus précis aux faibles doses laissait une marge de manœuvre réglementaire pour établir la base scientifique de la réglementation. Face à l'incertitude, le principe de précaution s'applique.

    « ...si un produit, une action ou une politique présente un risque présumé de causer des dommages au public ou à l'environnement, une action de protection devrait être soutenue avant qu'il n'y ait une preuve scientifique complète d'un risque. »

    Le principe de précaution

    La prééminence accordée à l'hypothèse LSS a entraîné la réalisation de tests analytiques répondant aux exigences des extrapolations de LSS. Cela inclut le choix des animaux de laboratoire ainsi que le nombre, l'espacement et les doses. Il n'était pas nécessaire de mener des études à long terme sur de multiples faibles doses. Quelques points de données inférieurs à la dose létale minimale [3] seraient « suffisants » pour extrapoler dans la gamme des faibles doses réglementées. Dans cette plage, le modèle LSS diverge du modèle à seuil.

    D'un point de vue pratique, une réglementation stricte utilisant le modèle LSS entraînerait l'arrêt de parties importantes de nos économies énergétiques et alimentaires. L'EPA a adopté une norme de minimus, un point arbitraire sur cette extrapolation LSS, un risque de 1 à 1,5 cancer pour 1.000.000 d'individus sur une durée de vie de 70 à 80 ans. Voici lla clause de non-responsabilité de l'EPA concernant sa norme de minimus :

    « L'URE [unit risk estimate – estimation du risque unitaire] et la CPS [carcinogenic potency slope – pente du pouvoir cancérogène, le LSS] sont des estimations plausibles de la limite supérieure du risque (c'est-à-dire que le risque réel est probablement inférieur mais peut être supérieur). Cependant, comme l'URE et la CPS reflètent des hypothèses non quantifiables sur les effets à faibles doses, leurs limites supérieures ne sont pas de véritables limites de confiance statistiques. » [C'est nous qui graissons.]

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  45. ___________

    [1] 1 Gy (gray) équivaut à 1.000 millisieverts ou 125 tomodensitométries abdominales, 10.000 radiographies pulmonaires, ou le rayonnement de fond d'une vie sur terre pendant environ 273 ans.

    [2] Le Dr Bruce Ames est une icône de la recherche environnementale et mutagénique. Il a mis au point un test rapide pour déterminer le pouvoir mutagène des agents chimiques ; ce test reste une référence. Au fur et à mesure de l'évolution de sa compréhension de la cancérogenèse, il a « soutenu que l'exposition environnementale à des produits chimiques manufacturés peut avoir un impact limité sur le cancer humain, même lorsque ces produits chimiques sont mutagènes dans un test d'Ames et cancérogènes dans des essais sur des rongeurs. »

    [3] Cela pourrait être un avant-goût de la dispute sur les masques, la distanciation sociale, les confinements et la fermeture de l'économie à l'époque de la Covid.

    [4] La dose minimale létale (DML) est la plus petite quantité de substance chimique ou de radiation qui entraîne la mort des animaux testés. La DL50 reflète la dose nécessaire pour tuer 50 % des animaux de laboratoire.

    Sources : Multistage Carcinogenesis, Holland-Frei Cancer Medicine, 6e édition.

    Linear non-threshold (LNT) fails numerous toxicological stress tests: Implications for continued policy use (le linéaire sans seuil linéaire (LSS) échoue à de nombreux tests de stress toxicologique : implications pour la poursuite de l'utilisation des politiques), Chemico-Biological Interactions, DOI : 10.1016/j.cbi.2022.110064

    Focus on Data: Statistical Design of Experiments and Sample Size Selection Using Power Analysis (focus sur les données : conception statistique des expériences et sélection de la taille de l'échantillon à l'aide de l'analyse de puissance), Investigative Ophthalmologic and Visual Sciences, DOI : 10.1167/iovs.61.8.11

    Risk of Leukemia among Atomic Bomb Survivors (risque de leucémie chez les survivants de la bombe atomique) et Risk of Solid Tumors among Atomic Bomb Survivors (risque de tumeurs solides chez les survivants de la bombe atomique), Radiation Effects Research Foundation

    * Directeur de la médecine. Le Dr Charles Dinerstein, M.D., MBA, FACS, est le directeur médical de l'American Council on Science and Health. Il a plus de 25 ans d'expérience en tant que chirurgien vasculaire.

    Source : ACSH Explains EPA's Regulatory Thresholds | American Council on Science and Health

    https://seppi.over-blog.com/2022/10/l-acsh-explique-les-seuils-reglementaires-de-l-epa.html

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  46. Nous ne pouvons pas créer plus d'atomes, mais nous pouvons créer infiniment plus de connaissances qui rendent les atomes précieux.

    La connaissance grandit lorsque nous la consommons


    Par Gale Pooley | @gpooley
    6 OCTOBRE 2022


    Thanos avait raison de dire qu'il y a un nombre fini d'atomes dans l'univers. Mais il avait tout à fait tort de dire que les ressources étaient limitées. Les ressources sont des atomes qui ont été organisés de manière à créer de la valeur. Les ressources sont des atomes « intelligisés ». La connaissance est ce qui rend les atomes précieux. Le nombre d'atomes est fini, mais la croissance de la connaissance ne l'est pas. Comme le note l'économiste américain George Gilder, "la différence entre notre époque et l'âge de pierre est entièrement due à la croissance des connaissances". Consommer des connaissances crée des connaissances. Lorsque nous apprenons, nous consommons et créons des connaissances en même temps.

    Gilder propose trois principes beaux et simples : la richesse, c'est la connaissance, la croissance, c'est l'apprentissage, et l'argent, c'est le temps. De ceux-ci, nous pouvons déduire un théorème : la croissance des connaissances peut être mesurée avec le temps. Le psychologue canadien Jordan Peterson a reconnu ce théorème lorsqu'il a observé : « Si vous pouvez produire la même quantité en deux fois moins de temps, vous êtes deux fois plus intelligent. Vous avez doublé vos connaissances.

    Nous avons constaté que le prix au temps de 50 produits de base a chuté en moyenne de 75,2 % entre 1980 et 2020. Cela signifie que pour le temps nécessaire pour gagner de l'argent pour acheter un article en 1980, vous obtiendriez 4,03 en 2020. C'est 303 %. augmenter en 40 ans. Au cours de cette période, l'abondance des ressources personnelles a augmenté à un taux annuel composé de 3,55 %, doublant tous les 20 ans. Cela s'est produit au même moment où la population mondiale a augmenté de 75,8 %. Plus de gens signifient plus d'abondance parce que plus de gens découvrent, partagent, consomment et accroissent leurs connaissances.

    La connaissance n'est limitée que par le nombre d'humains libres d'agir selon leurs idées créatrices de valeur. L'économie est l'étude de la façon dont les humains créent de la valeur les uns pour les autres en découvrant et en partageant des connaissances précieuses sur les marchés libres.

    Certains pensent que notre objectif devrait être la durabilité, mais la durabilité, c'est penser, comme l'a fait Thanos, en termes d'atomes finis. La créativité, c'est penser en connaissance. Nous ne pouvons pas créer plus d'atomes, mais nous pouvons créer beaucoup plus de connaissances. Tout comme il n'y a pas de limites au nombre de chansons que vous pouvez créer avec 88 touches sur un piano, il n'y a vraiment pas de limites à la croissance des connaissances nécessaires pour de nouvelles façons d'organiser le nombre abondant, mais fini, d'atomes de notre planète.

    https://www.humanprogress.org/knowledge-grows-when-we-consume-it/

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    1. C'est pourquoi est né le 'Great Reset'. Le monde (compterait) 8 milliards d'habitant au 15 Novembre 2022. Soit autant de connaissances nouvelles puisque chacun acquiert SES propres connaissances.
      La créativité a toujours été notre avenir meilleur.
      Mais, de nouveaux influents cherchent à nous détruire alors que nous en savons des milliards de fois plus qu'eux.

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  47. Commentaire express UW 8.10.2022.Urgence raciste en Suisse ! « Le racisme y est systémique; sa richesse: un héritage de l’esclavage », ça suffit !


    Uli Windisch
    Rédacteur en chef
    le 11.10.2022


    Commentaire express UW 8.10.2022.Urgence raciste en Suisse ! "Le racisme y est systémique; sa richesse: un héritage de l'esclavage", ça suffit!

    L'article de l'ATS et un extrait et commentaire du journal 24Heures du 3.10.2022, sur lesquels est basé mon Commentaire express ci-dessus :

    Racisme systémique. La Suisse dénonce des «malentendus» après des critiques de l’ONU

    L’ambassadeur suisse à l’ONU annonce une étude pour explorer la dimension structurelle du racisme dénoncée par des experts onusiens.

    24 Heures Publié: 03.10.2022,

    La Suisse reproche aux experts onusiens d'avoir établi leurs conclusions seulement sur quelques cas liés au racisme chez elle.

    La Suisse n’est pas satisfaite après des critiques d’experts onusiens indépendants sur le racisme systémique chez elle, appelant à une loi contre le profilage racial. Elle a dénoncé lundi à Genève des «malentendus» et a annoncé une étude dans les prochaines semaines.

    «Le racisme et la discrimination raciale, y compris à l’égard des personnes d’ascendance africaine, sont des problèmes auxquels il faut s’attaquer d’urgence», a affirmé devant le Conseil des droits de l’homme l’ambassadeur suisse à l’ONU à Genève Jürg Lauber. Il estime que la dimension structurelle du racisme, dénoncée par le Groupe de travail de l’ONU sur les personnes d’ascendance africaine lors de sa visite en Suisse en janvier, doit être davantage explorée.

    Si les responsables politiques ont déjà reconnu ce problème en Suisse, le service de lutte contre le racisme va publier une étude dans les prochaines semaines, a ajouté l’ambassadeur. Il a admis que le lien entre la Confédération et les cantons peut constituer des «défis».

    Experts «très inquiets»

    Lundi, la présidente du Groupe de travail onusien Catherine Namakula, qui ne s’exprime pas au nom de l’organisation, a présenté devant le Conseil le rapport final de la récente visite en Suisse. Celui-ci reprend les enseignements et les recommandations dévoilées en janvier dernier.

    Les membres du groupe «sont très inquiets» de l’attitude des forces de l’ordre et du système judiciaire, a notamment affirmé Mme Namakula. Le Groupe avait estimé en janvier que «la richesse moderne de la Suisse est directement liée à l’héritage de l’esclavage» et avait ciblé un racisme systémique et un profilage par les policiers.

    La Suisse déplore que le dialogue avec les autorités n’ait pas pu durer plus longtemps et reproche des «suppositions» et des «malentendus» aux experts onusiens. Ceux-ci avaient aussi vu de nombreux responsables de la société civile, malgré des restrictions liées à la pandémie.

    Des cas individuels

    «De nombreuses conclusions générales semblent se baser sur un ou quelques cas individuels seulement», a déploré M. Lauber. Ceux-ci ne «sont pas représentatifs de la situation», a-t-il ajouté.

    Les experts avaient notamment rencontré le jeune délinquant récidiviste Brian en prison à Pöschwies (ZH). Quelques jours avant l’arrivée de la délégation, les autorités zurichoises avaient annoncé que le régime du jeune délinquant récidiviste le plus médiatisé de Suisse allait être assoupli.

    Le jeune Brian était enfermé 23 heures par jour dans une cellule individuelle, séparé des autres détenus. Une situation dénoncée par plusieurs acteurs onusiens.

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  48. La délégation avait aussi rencontré les proches de l’homme tué l’année dernière par la police sur un quai à Morges (VD) et a suivi plusieurs situations similaires. Le groupe de travail estime que les investigations et les poursuites contre les violences policières ne sont pas suffisamment indépendantes.

    Des médiateurs à instituer

    Le rapport mentionne également de nombreuses avancées, notamment dans le soutien aux initiatives qui luttent contre le racisme dans le pays. La Suisse défend elle notamment l’encadrement des membres des forces de l’ordre sur ces questions et le rôle de la société civile.

    Parmi les recommandations, le Groupe de travail souhaite des investigations sur tous les décès observés en détention ou dans les centres d’accueil des requérants d’asile. Les experts appellent à des mécanismes indépendants de plainte et d’investigations pour les victimes. Ils estiment que la future institution nationale des droits humains devrait pouvoir recevoir les accusations, mais cette possibilité n’a pas été prévue par le Parlement fédéral.

    Autres demandes, les policiers devaient être munis de caméras, dont les images devraient être rendues publiques. Des médiateurs aux niveaux fédéral et cantonal doivent être établis. Une loi contre le profilage racial doit être approuvée, insistent les experts. Les autorités doivent reconnaître «un racisme systémique» en Suisse, affirment-ils.

    https://lesobservateurs.ch/2022/10/11/commentaire-express-uw-8-10-2022-urgence-raciste-en-suisse-le-racisme-y-est-systemique-sa-richesse-un-heritage-de-lesclavage-ca-suffit/

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    1. Le racisme est né par les merdias au service de la dictature tendant à séparer les gens. Les personnes bronzées sont nées sous l'équateur, puis les immigrés vers les pôles ont perdu cette couleur. Il n'y a donc pas de race différente entre une personne allongée sur la plage au soleil que l'enfermé dans son bureau.

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  49. Nouvelle-Zélande : le gouvernement veut taxer les pets de vaches pour lutter contre le réchauffement climatique


    Par Valentin
    11/10/2022 13:00


    La Nouvelle-Zélande a dévoilé mardi son projet de taxer les émissions de gaz à effet de serre des animaux d'élevage, dans le cadre d'une proposition controversée visant à lutter contre le changement climatique.

    Le Premier ministre néo-zélandais Jacinda Ardern a déclaré que cette taxe serait la première de ce type au monde.

    Les gaz naturellement émis par les 6,2 millions de vaches néo-zélandaises figurent parmi les plus gros problèmes environnementaux du pays.

    Le programme prévoit que les agriculteurs paient pour les émissions de gaz de leurs animaux, comme le méthane contenu dans les pets et les rots des vaches, et le protoxyde d'azote contenu dans l'urine du bétail.

    Mme Ardern a déclaré aux agriculteurs qu'ils devraient être en mesure de récupérer leur argent, en augmentant les prix de leurs produits respectueux du climat.

    https://tvl.fr/actus/nouvelle-zelande-le-gouvernement-veut-taxer-les-pets-de-vaches-pour-lutter-contre-le-rechauffement-climatique

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    1. Le trisomique de Nouvelle-Zélande (copie du Grétamoilescouilleseuropéen) part en guerre contre les pétomanes-du-méthane !

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