- ENTREE de SECOURS -



lundi 24 octobre 2022

Crise de l’Inflation: Que faut-il connaître ?

 

1/3
Par Pierre Lécot
Mondialisation.ca, 22 octobre 2022

L’inflation sert, le plus souvent, de prétexte à dépouiller un peu plus les peuples. L’arme médiatique joue aujourd’hui encore son rôle d’enfumage, en donnant la parole à des « experts économiques » qui rivalisent de qualité avec les anciens « experts en santé » qui nous ont été servis depuis deux ans. Il est par exemple urgent de réaliser que l’inflation, ça ne touche pas tout le monde de la même façon.

La première étape pour se libérer de ce carcan : comprendre ce qu’est l’inflation.

Merci à Kairospresse pour leur contribution. N’hésitez-pas à les soutenir !

***

La crise économique tant attendue arrive. Cela tombe bien, celle de la pandémie commence à ennuyer tout le monde. La crise dont il faut avoir peur aujourd’hui et dont vont nous sauver nos chers décideurs grâce à leurs mesures miracles est celle de l’effondrement économique.

La courbe de l’horreur n’est plus celle du nombre de cas positifs, mais celle de l’inflation.

Nous allons voir dans une série de trois vidéos si la courbe de l’inflation est aussi fiable que celle des tests RT-PCR, et si les mesures économiques de nos dirigeants seront aussi chères et aussi efficaces que les mesures sanitaires.

Je vous invite à me dire qui est le plus mauvais entre un expert en économie et un expert en santé, moi je n’arrive pas à trancher.

Nous allons voir dans cette vidéo ce qu’est l’inflation, la manière dont cet indicateur est construit, ses limites, et la différence entre l’indicateur et ce que vivent réellement les gens.

Dans la deuxième vidéo, nous verrons ce qui cause l’inflation et dans la troisième nous verrons si c’est vraiment « l’inflation » qu’il faut combattre ou s’il vaut mieux l’accompagner, par exemple en augmentant les salaires.

58 commentaires:

  1. La crise énergétique en Europe a été créée par l’intervention politique


    le 22.10.2022
    Daniel Lacalle


    Une politique énergétique qui interdit les investissements dans certaines technologies sur la base d'opinions idéologiques et ignore la sécurité de l'approvisionnement est condamnée à un échec retentissant.

    La crise énergétique dans l'Union européenne n'a pas été créée par des défaillances du marché ou un manque d'alternatives. Il a été créé par des coups de coude et des impositions politiques.

    Les énergies renouvelables sont une force positive au sein d'un mix énergétique équilibré, et non par elles-mêmes, à cause de leur nature volatile et intermittente. Les politiciens ont imposé un mix énergétique instable interdisant les technologies de base qui fonctionnent presque 100 % du temps, ce qui a fait grimper les prix pour les consommateurs et menacé la sécurité d'approvisionnement.

    Cette semaine, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a délivré deux messages qui ont fait la une des journaux. D'abord, elle a annoncé une forte intervention sur le marché de l'électricité, puis elle a énoncé lors du Baltic Sea Energy Security Summit la proposition d'augmenter les énergies renouvelables à 45 % du mix de production total d'ici 2030. Elle considère que nous ne sommes pas dans une crise de l'énergie mais une "crise des combustibles fossiles".

    Cependant, les messages de Von der Leyen ont deux problèmes. La crise énergétique de l'Europe est due à des interventions à grande échelle. De plus, l'augmentation massive des énergies renouvelables n'élimine pas le risque de dépendance vis-à-vis de la Russie ou d'autres fournisseurs de matières premières.

    Le marché européen de l'électricité est probablement celui qui subit le plus d’interventions au monde. Mais plus d'interventions ne résoudront pas les problèmes créés par une conception politique qui a rendu le mix énergétique de la plupart des pays coûteux, volatil et intermittent.

    L'idéologie est un mauvais partenaire énergétique.

    Entre 70 et 75 % du prix de l'électricité dans la plupart des pays européens sont des coûts réglementés, des subventions et des taxes fixées par les gouvernements, tandis que, dans la partie restante, la production dite "libéralisée", le coût des quotas de gaz carbonique a explosé à cause de ces mêmes les gouvernements qui limitent l'offre de permis, et le mix énergétique est imposé par des décisions politiques.

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  2. En Allemagne, seuls 24 % de la facture énergétique d'un ménage sont des « coûts de fournisseur », selon le rapport de la BDEW pour 2021. La grande majorité du prix représente des taxes et des coûts fixés par le gouvernement : frais de réseau (24 %), surtaxe énergiea renouvelable a (20 %), taxe sur les ventes (TVA) (16 %), taxe sur l'électricité (6 %), taxe de concession (5 %), redevance au réseau offshore (0,03 %), surtaxe pour les installations de couplage chaleur-force (0,08 %), taxe pour ée rabais des industries sur les frais de réseau (1,3 %). Or, le "problème", selon les messages de la présidente de la Commission européenne, c'est le marché. Allez comprendre.

    Il est surprenant de lire que les marchés européens de l'électricité sont des "marchés libres", lorsque les gouvernements dictent la composition du mix énergétique, monopolisent et limitent les licences, interdisent l'investissement dans certaines technologies ou en bannissent d'autres, ou encore provoquent artificiellement une hausse du prix des permis d’émission de gaz carbonique en limitant leur nombre.

    L'intervention, de bannir l'énergie nucléaire et de miser massivement sur le gaz naturel et le lignite, comme l'a fait l'Allemagne.

    L'intervention, c'était d'interdire le développement du gaz naturel indigène non conventionnel en Europe.

    L'intervention, c'est de fermer les barrages alors que l'hydroélectricité est essentielle pour réduire les factures des ménages.

    L'intervention, c'est d'augmenter les subventions au mauvais moment, puis d'augmenter les taxes sur les technologies efficaces.

    L'intervention, c'est de stopper le gazoduc qui doublerait les interconnexions avec la France.

    L'intervention, c'est d'interdire l'extraction du lithium tout en parlant de défendre les énergies renouvelables, qui ont besoin de ce produit.

    L'intervention, c'est de remplir la facture du consommateur avec des taxes et des coûts réglementés qui n'ont rien à voir avec la consommation d'énergie.

    L'intervention, en somme, c'est la série d'erreurs de politique énergétique qui a conduit l'Europe à avoir une électricité et un gaz naturel plus de deux fois plus chers qu'aux États-Unis, comme le dénonçait déjà Manuel Barroso en 2013.

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  3. Les prix européens de l'électricité ne sont pas chers par hasard, mais par construction. L'augmentation exponentielle des subventions, des coûts réglementés et du prix des droits d'émission de CO2 sont des décisions politiques.

    Éliminer les énergies de base (nucléaire, hydraulique), qui fonctionnent en continu, pour les remplacer par des énergies renouvelables, intermittentes, qui nécessitent une réserve de gaz naturel et de lourds investissements dans les infrastructures, c'est coûteux. Ça l'a été dans toute l'Europe et ça continuera de l'être.

    Une transition énergétique doit être compétitive et garantir la sécurité d'approvisionnement, ou elle ne sera pas. Plus d'intervention ne résout pas les problèmes.

    Les gouvernements européens devraient se soucier d'effacer des factures des ménages tous les éléments qui n'ont rien à voir avec la consommation électrique, y compris le coût des erreurs de planification passées, et de réduire les taxes qui sont exorbitantes. Ces postes devraient être à la charge de l'État tandis que les dépenses non essentielles devraient être réduites pour éviter une augmentation des déficits.

    Le marché n'est pas toujours parfait, mais l'intervention de l'État est toujours imparfaite.

    Les gouvernements sont terriblement mauvais pour choisir les gagnants, mais ils sont encore pires pour choisir les perdants. Une intervention constante laisse une traînée de dettes et de dépassements de coûts que tous les consommateurs paient.

    Qu'arrive-t-il lorsque le gouvernement intervient ?

    Il décrète la fin du nucléaire par obsession idéologique et dépend alors pour 40 % de son mix énergétique du charbon, du lignite et du gaz, comme l'Allemagne.
    Ou il amène son entreprise publique phare au bord de la faillite en intervenant sur les tarifs, comme la France.
    Ou, comme l'Espagne, il crée un conflit diplomatique avec son principal fournisseur de gaz naturel, l'Algérie, et, du coup, double ses achats de gaz à la Russie depuis le début de la guerre jusqu'en juillet 2022.

    Maintenant, l'Union européenne installe en toute hâte de nouvelles usines flottantes de regazéification. Plus de trente. Le problème, c'est que quasiment tous les navires de gaz naturel liquéfié pour cet hiver sont déjà sous contrat.

    Les mêmes gouvernements qui ont refusé de renforcer les chaînes d'approvisionnement en gaz naturel alors qu'il était bon marché se précipitent maintenant pour dépenser des sommes considérables dans des solutions à faible efficacité.

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  4. L'installation d'énergies renouvelables n'élimine pas la dépendance au gaz naturel. Les énergies renouvelables sont, par nature, intermittentes, volatiles et difficiles à planifier. De plus, l'installation de plus d'énergies renouvelables nécessite également d'énormes investissements dans le transport et la distribution, ce qui augmente leur prix.

    Investir davantage dans les énergies renouvelables est une bonne chose, mais aucun politicien ne peut prétendre qu'elles soient la seule solution.

    Le problème du stockage, le coût astronomique d'un réseau de batteries et l'infrastructure nécessaire, estimée à plus de deux mille milliards d'euros si c'était faisable, doivent absolument être pris en compte.

    Si l'Europe avait aujourd'hui un mix solaire et éolien à 100 %, il serait excessivement volatil et intermittent, et en période de faible disponibilité solaire et éolienne, il augmenterait la dépendance au gaz naturel, nécessaire comme réserve de secours, ainsi que les besoins en électricité hydraulique et nucléaire, des énergies de base qui fonctionnent tout le temps.
    De plus, les énergies renouvelables, utiles dans un mix énergétique équilibré, ne réduisent pas la dépendance vis-à-vis des autres pays.

    Les pays deviennent dépendants de la Chine et d'autres nations pour le lithium, l'aluminium, le cuivre, etc.

    L'installation de 45 % d'énergies renouvelables dans le mix ne supprime pas la dépendance au gaz naturel, elle ne la réduit que légèrement dans la partie du facteur de charge des renouvelables qui est la plus stable (partie de la production éolienne). En fait, la dépendance durant les périodes de faible énergie éolienne et de faible rendement solaire serait extrêmement élevée et, comme nous l'avons déjà expérimenté, ces périodes coïncident avec celles où le gaz et le charbon sont plus chers en raison d'une demande accrue.

    S'il y a une chose que cette crise nous montre, c'est que ce dont l'Europe a besoin, c'est de plus de marché et de moins d'intervention. L'Europe est arrivée à cette crise à cause d'un mélange d'arrogance et d'ignorance de la part des autorités politiques qui dictent le mix énergétique.
    L'importance d'un mix équilibré, comprenant le nucléaire, l'hydraulique, le gaz et les renouvelables, est chaque jour plus évidente.

    La politique énergétique interventionniste a lamentablement échoué. Ce n'est pas avec plus d'intervention que l'on va s'en sortir.

    Auteur: Daniel Lacalle

    Daniel Lacalle, PhD, économiste et gestionnaire de fonds, est l'auteur des livres à succès Freedom or Equality (2020), Escape from the Central Bank Trap (2017), The Energy World Is Flat (2015), et Life in the Financial Markets (2014).

    Il est professeur d'économie mondiale à l'Instituto de Empresa Business School de Madrid.

    source: https://mises.org/wire/europes-energy-crisis-was-created-political-intervention

    traduction: Albert Coroz

    https://lesobservateurs.ch/2022/10/22/la-crise-energetique-en-europe-a-ete-creee-par-lintervention-politique/

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    1. Avenir à prendre en mains: Les États-Unis sont producteurs de pétrole mais manquent... de raffineries !

      Combien coûte de construire une raffinerie ? Si l'on divise sont prix par 330 millions d'habitants c'est là une éventualité d'approbation qui arrive immédiatement à 100 %.
      Problème résolu (s'il y avait une Démocratie à la place d'une république).

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  5. La Russie s'appuie sur la Turquie, l'Inde et la Chine pour les ventes de pétrole avant l'interdiction de l'UE


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 24 OCTOBRE 2022 - 14:25


    Par Julian Lee, stratège pétrolier Bloomberg et ancien analyste principal au Center for Global Energy Studies.

    Les trois pays qui ont aidé Moscou à maintenir ses exportations de brut à la suite de son invasion de l'Ukraine semblent revenir sur le marché des barils russes, la Turquie jouant un rôle de premier plan dans les derniers achats.

    Une augmentation marquée du volume de brut sur les pétroliers qui n'ont pas encore signalé de destination finale complique la tâche de surveillance des exportations russes, mais la plupart de ces navires se retrouvent en Inde, un plus petit nombre se dirigeant plus à l'est vers la Chine. L'ajout de ces navires dans le calcul montre une augmentation constante du flux combiné de brut russe vers la Turquie, la Chine et l'Inde au cours des dernières semaines.

    Presque tous les pétroliers transportant du brut russe qui signalent des destinations telles que Port-Saïd, Gibraltar ou « pour commandes » se retrouvent finalement dans l'un de ces trois pays.

    - voir graph sur site -

    Le temps presse pour livrer du brut des ports russes de la Baltique vers la Chine et l'Inde avant que les sanctions de l'Union européenne qui priveront les navires d'assurance et d'autres services n'entrent en vigueur le 5 décembre. Les pétroliers ont jusqu'au 21 octobre environ pour quitter Primorsk ou Ust-Luga s'ils doivent atteindre les terminaux de déchargement dans l'est de la Chine avant cette date limite.

    Les flux vers la Chine, l'Inde et la Turquie ont culminé en juin à 2,2 millions de barils par jour. Au cours des quatre semaines précédant le 14 octobre, ce chiffre a diminué d'environ 350 000 barils par jour. Cependant, les expéditions vers la Turquie ont atteint leur plus haut niveau de l'année jusqu'à présent, tandis que le volume des pétroliers qui n'ont pas encore montré de destination finale est désormais si important, à l'équivalent de plus de 450 000 barils par jour, qu'il pourrait envoyer des expéditions combinées vers ces trois pays à de nouveaux sommets après l'invasion une fois que leurs destinations réelles deviennent évidentes.

    Pendant ce temps, les maisons de commerce et les raffineurs se précipitent pour réserver des réservoirs de stockage à Rotterdam dans les mois à venir, dans l'attente d'une pénurie d'approvisionnement après l'entrée en vigueur des sanctions de l'UE.

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  6. Flux bruts par destination :

    Les exportations globales ont augmenté sur une moyenne de quatre semaines, atteignant leur plus haut niveau depuis la mi-août et dépassant les 3 millions de barils par jour pour la première fois en cinq semaines. L'augmentation a été tirée par les flux vers l'Europe, qui étaient plus élevés vers les trois régions du continent.

    - voir graph sur site -

    Tous les chiffres excluent les cargaisons identifiées comme appartenant au grade KEBCO du Kazakhstan. Il s'agit d'envois effectués par KazTransoil JSC qui transitent par la Russie pour être exportés via Ust-Luga et Novorossiysk.

    Les barils kazakhs sont mélangés avec du brut d'origine russe pour créer une qualité d'exportation uniforme. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le Kazakhstan a rebaptisé ses cargaisons pour les distinguer de celles expédiées par les entreprises russes. Le brut en transit est spécifiquement exempté des sanctions de l'UE sur les expéditions maritimes russes qui doivent entrer en vigueur en décembre.

    Flux bruts par destination :

    L'Europe 

    Les exportations de brut maritime de la Russie vers les pays européens ont augmenté pour la première fois depuis début septembre, passant à 714 000 barils par jour au cours des quatre semaines précédant le 14 octobre. Les flux ont augmenté de 89 000 barils par jour, soit 14 %, de la période à 7 octobre. Ces chiffres n'incluent pas les expéditions vers la Turquie.

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    Le volume expédié de Russie vers les pays d'Europe du Nord a augmenté au cours des quatre semaines précédant le 14 octobre, rattrapant la perte de la semaine précédente. Toutes les expéditions sont allées dans des réservoirs de stockage à Rotterdam.

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    Les exportations vers les pays méditerranéens ont bondi au cours des quatre semaines précédant le 7 octobre. Les flux vers la région, y compris la Turquie, qui est exclue des chiffres européens en haut de cette section, ont atteint un sommet en cinq semaines – le volume se dirigeant vers la Turquie au plus haut de l'année jusqu'à présent.

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  7. Les flux combinés vers la Bulgarie et la Roumanie ont dépassé 200 000 barils par jour pour la première fois en sept semaines, la quasi-totalité de ce volume étant dirigée vers la Bulgarie.

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    Asie

    Les livraisons aux clients asiatiques de la Russie ont chuté. Le volume moyen sur quatre semaines de brut se dirigeant de la Russie vers l'Asie, ainsi que ceux des navires sans destination finale, qui se retrouvent généralement en Inde ou en Chine, ont légèrement diminué par rapport à un sommet de 16 semaines. Les expéditions vers l'Asie ont atteint en moyenne 1,83 million de barils par jour au cours des quatre semaines précédant le 14 octobre, avec 160 000 barils supplémentaires par jour sur des pétroliers dont le point de décharge n'est pas clair.

    Tous les pétroliers transportant du brut vers des destinations asiatiques non identifiées signalent Port-Saïd ou le canal de Suez, les points de déchargement finaux ne seront probablement pas apparents tant qu'ils n'auront pas traversé la voie navigable dans la mer Rouge, au plus tôt. La plupart de ces navires atterrissent en Inde ou en Chine, certains navires se dirigeant occasionnellement vers d'autres destinations telles que Fujairah aux Émirats arabes unis ou Colombo au Sri Lanka.

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    Flux par lieu d'exportation

    Les flux agrégés de brut russe ont augmenté de 200 000 barils par jour, soit 7 %, au cours des sept jours précédant le 14 octobre, par rapport à la semaine précédente. Les flux sont restés inchangés de toutes les régions à l'exception du Pacifique. Les chiffres excluent les volumes d'Ust-Luga et de Novorossiysk identifiés comme la qualité KEBCO du Kazakhstan.

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    Recettes d'exportation

    Les entrées dans le trésor de guerre du Kremlin provenant de ses droits d'exportation de brut ont augmenté, passant de 9 millions de dollars à 134 millions de dollars au cours des sept jours précédant le 14 octobre. Le revenu moyen sur quatre semaines a également légèrement augmenté, gagnant 2 à 145 millions de dollars.

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    À 6,06 dollars le baril, le taux des droits d'exportation en octobre est le taux le plus bas par baril depuis février 2021, selon les calculs de Bloomberg utilisant les chiffres publiés par le ministère russe des Finances.

    Les taux de droits chuteront à nouveau en novembre, tombant à 5,83 dollars le baril, les ramenant à leur plus bas niveau depuis janvier 2021. La remise de l'Oural au Brent s'est creusée au cours de la dernière période de calcul, qui s'est déroulée du 15 septembre au 14 octobre, par rapport à la précédent, à environ 25,50 $ le baril.

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  8. Flux d'origine à emplacement

    Les graphiques suivants montrent le nombre de navires quittant chaque terminal d'exportation et les destinations des cargaisons de brut des quatre régions d'exportation.

    Au total, 30 pétroliers ont chargé 22 millions de barils de brut russe au cours de la semaine précédant le 14 octobre, selon les données de suivi des navires et les rapports des agents portuaires. C'est une augmentation de 1,4 million de barils. Les destinations sont basées sur l'endroit où les navires signalent qu'ils se dirigent au moment de la rédaction, et certaines changeront presque certainement au fur et à mesure que les voyages progressent. Tous les chiffres excluent les cargaisons identifiées comme appartenant au grade KEBCO du Kazakhstan.

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    Le volume total des navires chargeant du brut russe depuis les terminaux de la Baltique est resté inchangé à 1,25 million de barils par jour. Les expéditions vers l'Europe depuis Primorsk et Ust-Luga ont atteint leur plus haut niveau en six semaines.

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    Les expéditions de Novorossiysk en mer Noire sont également restées inchangées par rapport à la semaine précédente.

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    Les expéditions dans l'Arctique sont également restées inchangées, trois navires ayant quitté Mourmansk dans la semaine précédant le 14 octobre.

    Le Pacifique a été la seule région à afficher des expéditions plus élevées au cours de la semaine précédant le 14 octobre, avec des flux atteignant un sommet de quatre semaines de 1,04 million de barils par jour. Neuf cargaisons de brut ESPO ont été chargées, toutes sauf une en direction de la Chine. L'autre navire se dirige vers l'Inde. Une cargaison de brut Sakhalin Blend se dirige également vers la Chine.

    https://www.zerohedge.com/commodities/russia-leans-turkey-india-china-oil-sales-eu-ban

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  9. Alimentation : Le taux de rupture de stocks explose


    Par Paolo Garoscio
    le 24 octobre 2022 à 7h06


    En temps normal, le taux de rupture est de 2 %.

    Faire les courses, en France, devient de plus en plus compliqué. D’un côté, les prix de l’alimentation sont en forte hausse, de l’autre… encore faut-il les trouver !

    Dominique Schelcher, président du distributeur Système U, tire en effet la sonnette d’alarme concernant l’approvisionnement en produits alimentaires en France. Les tensions sont au plus haut… et le taux de rupture explose.

    À LIRE AUSSI :
    Soupçonné d’arnaque, Sony risque une amende de plusieurs milliards

    Les pénuries se multiplient dans l’alimentation

    Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, le 23 octobre 2022, Dominique Schelcher revient sur les tensions qui frappent son entreprise. Et une cause est clairement identifiée : la guerre en Ukraine. Elle « perturbe la chaîne agroalimentaire durablement et profondément », explique-t-il.

    Résultat : le taux de rupture de stock, dans le secteur de l’alimentation, est en forte hausse. « C’est préoccupant », s’inquiète le président de Système U. Il avance « un taux de 10-12% » en termes de rupture.

    Or, ce taux est cinq à six fois plus élevé qu’en temps normal, preuve que loin de se réduire, les tensions augmentent. Pour les Français, la conséquence est simple : il y a moins de produits alimentaires dans les rayons des supermarchés. Le risque de voir les étals se vider est réel.

    La pire crise depuis 50 ans ?

    Pour bien comprendre la situation actuelle, provoquée par la guerre en Ukraine, Dominique Schelcher la compare aux pénuries connues durant la pandémie de Covid-19. Les rayons étaient alors vides, à cause des restrictions sanitaires et notamment des fermetures des ports. Mais la crise actuelle est « bien plus grave que pendant la pandémie », souligne-t-il dans le JDD.

    « Nous n'avons jamais connu, en tout cas pas depuis plus de cinquante ans, une crise comparable à celle d'aujourd'hui. » Pour lui, la situation est critique : « tout peut basculer très vite ».

    Bien évidemment, ces tensions sur l'approvisionnement ont une autre conséquence : elles poussent vers le haut le prix des produits alimentaires, et donc l'inflation. En octobre 2022, sur un an, plusieurs catégories de produits vendus en supermarché ont connu une inflation de plus de 10 %, allant même jusqu'à 30 % pour la viande surgelée.

    https://www.economiematin.fr/rupture-stock-alimentation-taux-schelcher-analyse-france

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    1. Même la razzia est organisée, programmée et effective !
      Dès l'ouverture du supermarché des malfrats se précipitent avec leurs charriots pour vider certains rayons. L'objectif c'est l'anxiété, le vide, cette peur qui entraîne la mort.
      Les directeurs de ces magasins le savent bien et évitent de ne remplir les rayons que de 10 articles par heures. Leur vie serait-elle en jeu ?

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  10. Fermeture de lignes ferroviaires régionales, une conséquence directe des prix de l’énergie


    Par Benoit Vrignaud
    le 20 octobre 2022 à 7h23


    800 millions d'euros, une facture énergétique additionnelle pour garder les TER en fonctionnement à la charge des régions
    Risque de fermeture de lignes ferroviaires régionales, c’est ce à quoi s’exposent les régions si l’Etat refuse un soutien financier.

    Des fermetures comme seule solution à la crise énergétique

    Fermer des lignes régionales apparaît comme l’unique réponse possible face au refus du gouvernement d’apporter un soutient financier. Dénoncé par le président de la région Grand Est, Jean Rottner, le système de financement des rames est « impossible à assumer ».

    En effet Les régions ont à leur charge la hausse du prix de l’électricité nécessaire au fonctionnement des transports publics dans leurs régions. La menace de fermeture, dernier recours face à la dépense prévue, est donc bien réelle notamment pour les trains de type TER. Le budget nécessaire à la continuité du service de ces petites rames pèse dans un contexte d’envolée des prix.

    Des dépenses trop élevées pour les régions

    Calculée par Jean-Pierre Farandou, président de la SNCF, l’énergie entraînerait en 2023 une dépense additionnelle de 1.6 milliard d’euros. 50 % de cette note serait due à la circulation des trains régionaux. Alors que les paiements à la compagnie ferroviaire avaient été interrompus en raison d’une déception quant au service assuré, la région Grand Est va reprendre le versement des subventions à la SNCF. A titre d’exemple elle lui verse 450 millions par an uniquement pour les TER.

    Excédé par le poids budgétaire de ce surcoût, auquel vont s’ajouter les charges applicables dès 2024, à savoir les 8 % de droit de péage supplémentaire, Jean Rottner ne veut pas laisser la région accepter la situation. « Là, on dit stop, on ne peut pas ». Pas d’aide prévue en raison d’une obligation contractuelle des régions, mais celle-ci pourraient tout simplement répondre par des fermetures, ce qui une fois de plus, desserviraient principalement les usagers de ces petites lignes de France périphérique.

    https://www.economiematin.fr/news-fermeture-ferroviaire-region-ter-energie

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  11. Les batteries au lithium utilisées dans les véhicules électriques et autres technologies «vertes» sont tout sauf propres


    lundi 24 octobre 2022
    par : Ethan Huff


    (Natural News) Les processus nécessaires pour extraire le lithium de la terre afin de le transformer en batteries «vertes» pour les véhicules électriques (VE), les vélos électriques (e-bikes), les téléphones portables, les ordinateurs et plus encore sont hautement toxiques, croyez-le ou non.

    La question retient rarement l'attention car les appareils qui utilisent des batteries, nous dit-on, sont "plus propres" que ceux qui utilisent de l'essence ou du diesel car ils n'émettent pas de pollution visible lors de leur utilisation. Ce dont les écologistes ne semblent jamais parler, cependant, c'est de ce qu'il faut pour produire des batteries «sans émission» en premier lieu.

    Il s'avère que l'extraction et le traitement d'une seule tonne de lithium consomment la quantité incroyable de huit millions de litres, ou 500 000 gallons, d'eau. Ironiquement, le processus est similaire à la fracturation hydraulique, un processus utilisé pour extraire le gaz naturel, que les écologistes détestent car il implique un combustible fossile.

    Afin d'extraire le lithium, les mineurs doivent forer des trous dans des salines, souvent dans des régions du monde par ailleurs vierges et riches en minéraux. Cela comprend les régions montagneuses des Andes en Amérique du Sud et les régions sauvages de l'ouest de l'Australie.

    Les trous creusés par les mineurs pompent une saumure salée riche en minéraux qui subit ensuite toutes sortes de traitements. Encore une fois, beaucoup d'eau est nécessaire pour ce faire, et dans certaines régions du monde, par exemple le Salar de Atacama au Chili, la majorité des réserves d'eau de la région sont consommées. (Connexe : La Commission européenne [CE] veut déclarer que le lithium est « toxique » afin d'en escroquer les prix plus élevés tout au long de la chaîne d'approvisionnement.)

    Teslas et autres véhicules électriques contenant du lithium polluent l'environnement non pas une, mais deux fois
    Le prélèvement de toute cette eau finit par détruire les nappes phréatiques nécessaires à l'eau potable et à l'irrigation. Et, malheureusement, la majorité des gisements de lithium, du moins en Amérique du Sud, sont situés dans des zones déjà très sèches avec un minimum d'approvisionnement en eau.

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  12. Si seule l'eau était utilisée pour extraire tout ce lithium, on pourrait dire que le prix de toute cette perte d'eau vaut la peine d'être payé pour éviter de contaminer l'environnement avec des combustibles fossiles. Mais la réalité est que des produits chimiques sont également libérés lors de l'extraction du lithium, laissant derrière eux une pléthore de toxicité pour l'environnement.

    "Ces sites d'excavation libèrent des produits chimiques dangereux, notamment de l'arsenic, dans les eaux souterraines environnantes et sont incroyablement gourmands en ressources, libérant 15 000 kilogrammes (kg) d'émissions de dioxyde de carbone par tonne de lithium extraite - pas aussi écologique que nous aimerions voir, », explique un rapport, ajoutant que la Chine, un autre grand extracteur de lithium, est désormais très polluée à cause de cela.

    « En mai 2016, des poissons morts ont été retrouvés dans les eaux de la rivière Liqi, où un produit chimique toxique s'est échappé de la mine de lithium de Ganzizhou Rongda. Des carcasses de vaches et de yacks ont également été retrouvées flottant en aval, mortes après avoir bu de l'eau contaminée.

    Le véhicule électrique (EV) moyen, selon les chiffres du Département américain de l'énergie, contient environ 8 kg de lithium. Le Tesla EV moyen en contient encore plus, avec environ 12 kg de lithium.

    Une fois épuisées, les batteries au lithium mortes de ces véhicules électriques constituent un autre tour de table de la pollution de l'environnement, contaminant les nappes phréatiques partout où elles finissent par être déversées.

    L'Australie serait le premier producteur mondial de lithium, suivie (pas nécessairement dans un ordre consécutif) par le Chili, la Chine, l'Argentine, le Brésil, le Zimbabwe, le Portugal et les États-Unis.

    "L'extraction du lithium utilise des produits chimiques toxiques qui peuvent contaminer les cours d'eau, les cultures, les écosystèmes locaux et la faune", avertissent les rapports.

    "Les endroits isolés peuvent abriter une flore en voie de disparition, comme le sarrasin de Tiehm, une fleur sauvage rare du désert, dans le Silver Peak, au Nevada."

    Pour en savoir plus sur l'arnaque connue sous le nom d'énergie «verte», consultez GreenTyranny.news.

    Les sources de cet article incluent :

    InvestingNews.com
    InstituteForEnergyResearch.org
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2022-10-24-lithium-batteries-ev-green-technology-unclean.html

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  13. Carnage de l'automatisation du dernier kilomètre : Fedex et Amazon abandonnent les robots de livraison


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 23 OCTOBRE 2022 - 02:05


    Octobre a été un mois difficile pour l'industrie des robots de livraison du dernier kilomètre, car Amazon a annoncé qu'il abandonnait son robot à six roues "Scout" pour les livraisons à domicile. Désormais, FedEx fait de même.

    Robotics 24/7 a obtenu une note interne rédigée par Sriram Krishnasam, directeur de la transformation chez FedEx, qui a déclaré aux employés que son robot de livraison du dernier kilomètre, Roxo, serait réduit.

    "Bien que la robotique et l'automatisation soient des piliers clés de notre stratégie d'innovation, Roxo n'a pas répondu aux exigences de valeur à court terme nécessaires pour DRIVE", a écrit Krishnasam dans la note de service. "Bien que nous mettions fin aux efforts de recherche et développement, Roxo a servi un objectif précieux : faire progresser rapidement notre compréhension et notre utilisation de la technologie robotique."

    FedEx a lancé Roxo en 2019 en collaboration avec DEKA Research and Development Corp. Le robot utilise plusieurs ensembles de roues pour franchir les marches et les obstacles tout en transportant jusqu'à 100 livres. Il navigue sur les trottoirs et les rues de la ville à l'aide de caméras et de capteurs LIDAR. Des opérateurs humains peuvent intervenir avec des télécommandes si besoin.

    "Nous sommes extrêmement fiers de notre rôle en travaillant avec DEKA pour faire progresser cette technologie de pointe qui l'a mise sur la voie d'une mise en œuvre future, et nous restons déterminés à explorer les innovations du dernier kilomètre qui s'alignent sur notre stratégie commerciale", a déclaré la société. a dit. "La collaboration avec DEKA a été exceptionnelle, et nous continuerons d'explorer les opportunités intéressantes découlant des technologies que nous avons développées ensemble."

    FedEx et Amazon sont parmi les plus grands expéditeurs qui transportent des colis à travers le pays et le monde. Lorsque ces deux sociétés décident simultanément de supprimer leurs robots de livraison du dernier kilomètre, cela indique que le programme a été un échec complet et total. C'est une excellente nouvelle pour les personnes travaillant chez FedEx, Amazon, UPS, USPS, Uber Eats, Instacart et d'autres entreprises du dernier kilomètre que vos emplois seront en sécurité pour l'instant. Cependant, lorsque la Federal Aviation Administration libère l'espace aérien pour les drones de livraison, cela pourrait être une autre histoire, mais cela ne se produira pas à grande échelle avant la fin de cette décennie.

    https://www.zerohedge.com/technology/last-mile-automation-carnage-fedex-and-amazon-give-delivery-robots

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    1. Pareillement que le VE qui s'enflamment les jours de pluies ! HAHAHAHA ! les pizzas ou plats chauds commandés peuvent arriver tout rôtis !

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  14. Rassembler toutes les pièces


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 22 OCTOBRE 2022 - 20:30
    Écrit par Simon Black via SovereignMan.com,


    Nous commençons notre podcast aujourd'hui il y a plus de 2 500 ans à une époque où la superpuissance dominante dans le monde occidental était l'empire achéménide de Perse.

    Leur civilisation avait atteint un niveau insondable de richesse et de sophistication ; les archives historiques montrent qu'au plus fort, le Trésor persan disposait de plus de 300 milliards de dollars d'économies (en argent d'aujourd'hui).

    Ils avaient un réseau routier complexe, un système postal très fonctionnel, des travaux d'ingénierie impressionnants et avaient même inventé une forme rudimentaire de réfrigération et de climatisation.

    Surtout, ils avaient une armée redoutable. C'était énorme. Et c'était terrifiant. En termes simples, une armée perse envahissante n'avait jamais été vaincue.

    Et pourtant, au début du Ve siècle av. J.-C., lorsqu'ils sont entrés en guerre contre une puissance en plein essor en Grèce, les Perses ont subi une défaite humiliante. Puis encore. Et encore. Et encore.

    Les pertes ont changé à jamais la perception de leur empire.

    Pratiquement du jour au lendemain, leur réputation a sombré et ils n'étaient plus considérés comme une superpuissance terrifiante capable de dominer le monde.

    Nous avons vu cette histoire maintes et maintes fois à travers l'histoire, de la Rome antique aux Mongols en passant par le Portugal impérial au début des années 1800.

    En termes simples, les superpuissances dominantes ont presque invariablement une armée tout aussi dominante et redoutable qui inspire la crainte et l'intimidation dans le reste du monde... et en particulier chez les adversaires de la superpuissance.

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  15. Mais les superpuissances ont un cycle de vie. Ils montent, culminent et déclinent. Et à un certain moment du déclin, l'armée commence à montrer des signes de faiblesse.

    Souvent, il y a un événement spécifique - quelque chose se produit qui est si humiliant pour la superpuissance qu'il choque le monde.

    C'est ce qui est arrivé aux Perses en 490 av. Et c'est ce qui est arrivé aux États-Unis en 2021.

    En tant que diplômé de West Point et vétéran de l'armée américaine, je garde toujours dans mon cœur que l'armée américaine est la meilleure force de combat de la planète.

    Mais les faits sont les faits, et l'armée américaine montre des signes clairs de déclin. La plupart sont dus à des échecs incompréhensibles de leadership.

    Aujourd'hui, nous discutons de ce déclin; Je fais référence à un tout nouveau rapport de la Heritage Foundation, son 2023 Index of US Military Strength, qui fournit une analyse extrêmement honnête (et affligeante) des capacités, de la capacité et de l'état de préparation de l'armée américaine.

    Le rapport explique en près de 600 pages de détails minutieux comment l'armée américaine perd rapidement (ou a déjà perdu) ses avantages technologiques. Cela montre à quel point il n'y a pas assez de forces pour défendre les intérêts américains contre un adversaire majeur comme la Chine. Et surtout, le rapport conclut que l'armée n'est tout simplement pas prête.

    Ces conclusions ont des implications de grande portée.

    L'histoire a montré à maintes reprises qu'une fois que le vernis d'invincibilité d'une superpuissance est percé, elle perd rapidement son statut. Et c'est encore plus vrai lorsqu'une autre puissance concurrente est en train de monter.

    La perte du statut de seule superpuissance mondiale va bien au-delà de la réputation et des conflits militaires.

    Les conséquences économiques sont dévastatrices.

    C'est parce que les superpuissances dominantes ont également tendance à posséder la principale monnaie de réserve mondiale - dans ce cas, le dollar américain.

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  16. Être la monnaie de réserve mondiale signifie que les transactions commerciales et financières dans le monde sont effectuées principalement en dollars américains.

    Ainsi, par exemple, un commerçant brésilien et son fournisseur en Inde font des affaires entre eux en dollars américains. Les contrats à terme sur l'or, le cuivre, le pétrole brut, etc. qui sont négociés sur des bourses de matières premières étrangères (comme la Dubai Gold & Commodities Exchange) sont libellés en dollars américains.

    Le dollar est si dominant que lorsque Airbus (un constructeur aéronautique européen) vend ses jets à des compagnies aériennes européennes, elles concluent généralement ces accords en utilisant des dollars américains au lieu d'euros. Et les géants européens (comme Nestlé, BP et le groupe Volkswagen) émettent des obligations d'entreprise en dollars américains.

    Vous avez eu l'idée.

    Toutes ces transactions financières et commerciales en dollars américains dans le monde signifient que les investisseurs étrangers, les entreprises, les gouvernements et les banques DOIVENT stocker des dollars américains, simplement parce que le dollar est la monnaie de réserve mondiale.

    Et les institutions étrangères ont tendance à détenir la majorité de leurs actifs en dollars dans des obligations d'État américaines (la classe d'actifs en dollars la plus importante et la plus liquide au monde).

    Au total, les étrangers détiennent collectivement pour 7 500 milliards de dollars d'obligations du gouvernement américain, soit 25 % de la dette nationale… parce qu'ils DOIVENT posséder la monnaie de réserve mondiale.

    Cela permet au gouvernement américain de s'en tirer avec l'équivalent financier d'un meurtre.

    Le gouvernement américain peut enregistrer des déficits budgétaires scandaleux, financer des guerres sans fin et payer les gens pour qu'ils NE travaillent PAS… et les étrangers continueront de détenir des dollars américains et d'acheter des obligations du gouvernement américain.

    Mais ce privilège sans précédent se tarirait très rapidement si le dollar américain perdait son statut de monnaie de réserve dominante dans le monde.

    J'ai écrit à ce sujet brièvement plus tôt dans la semaine. Mais dans le podcast d'aujourd'hui, nous avons rassemblé toutes les pièces.

    Plus précisément, je vous montre comment la domination militaire américaine est liée au statut de superpuissance américaine… et à la position du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale.

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  17. Nous regardons les leçons de l'histoire pour examiner la trajectoire d'une superpuissance en déclin. Et nous essayons de relier les points pour voir où la trajectoire de notre devise nous mènera.

    Ce destin n'est pas nécessairement imminent ; un leadership fort et une meilleure performance du gouvernement pourraient arrêter le déclin.

    Malheureusement, le gouvernement américain semble complètement incapable de résoudre les problèmes.

    En fait, toute leur approche des problèmes est très cyclique. Ca fait plutot comme ca:

    1) Le gouvernement fait quelque chose de stupide qui crée un problème.

    2) Ils ignorent le problème qu'ils viennent de créer et le laissent s'envenimer.

    3) Lorsque le problème devient évident, ils offrent un geste symbolique - "pensées et prières"

    4) Lorsque le problème devient si extrême, ils paniquent et font "tout ce qu'il faut"

    5) "Tout ce qu'il faut" est imprudent, coûteux et généralement destructeur, ce qui fait recommencer le cycle.

    Nous couvrons tout cela, et plus encore, dans l'épisode d'aujourd'hui, que vous pouvez télécharger ici, ou accéder à iTunes et Spotify...

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/putting-all-pieces-together

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    1. Il existe des contes pour enfants (père noel, méchant loup, chaperon rouge, etc) et des contes pour les adultes attardés (religions, merdias, politiques, etc).

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  18. GUY PARMELIN: (Fonctions précédentes : Président de la Confédération suisse 2021) «Je m’attends à une crise énergétique qui durera plusieurs années»

    Le conseiller fédéral s’est exprimé dans une interview sur la situation actuelle. Il oscille entre un optimisme mesuré et des avertissements sensés.


    22 octobre 2022, 13:51


    On ne résoudra pas le manque de production indigène en un hiver, admet le conseiller fédéral Guy Parmelin.

    La Suisse passera-t-elle l’hiver avec suffisamment de gaz et d’électricité? Tout dépend…, et de beaucoup de facteurs, a rappelé Guy Parmelin dans une interview à la «Schweiz am Wochenende». Revenant sur la possibilité d’une pénurie électrique, il s’est montré partiellement rassurant.

    On ne résoudra pas le manque en un hiver

    Les milieux économiques et politiques sont impatients: le Conseil fédéral n’a toujours pas présenté son plan de mesures détaillé en cas de pénurie d’électricité comme il l’a fait pour le gaz. «Les spécialistes le disent: en ce qui concerne l’électricité, le risque d’une pénurie avant fin mars 2023 est très petit», dit-il. Le gouvernement veut utiliser le temps à disposition pour prendre les mesures les plus réfléchies possibles et mène des discussions avec les milieux concernés. Un plan doit être présenté en novembre néanmoins.

    Mais même si le pays passe l’hiver sans la moindre coupure de courant ni le moindre manque de gaz, il ne faudra pas crier victoire pour autant. Guy Parmelin rappelle que de nombreux facteurs entrent en compte. «Je m’attends à une crise énergétique qui durera plusieurs années. Nous devons tout faire pour produire davantage en Suisse. Mais en 2023 et en 2024, nous serons encore dépendants du gaz et du pétrole», rappelle-t-il.

    Ukraine, Chine et météo
    Parmi les raisons qui peuvent influencer le risque de pénurie, outre la production et la consommation d’énergie qui est en nos mains, certains aspects sont hors du contrôle de la Suisse. Un afflux de réfugiés dans le pays ? C’est d’autant plus de personnes qu’il faut loger et qui consomment de l’énergie. La stratégie de la Chine face au Covid ? Si elle renonce progressivement au «zéro Covid» et relance son économie à fond, la pression sur le gaz et le pétrole augmentera. Un hiver particulièrement froid ? Il en coûtera d’autant plus d’énergie pour nous chauffer.

    «On a sous-estimé les risques et on s’est appuyé ces dernières décennies sur le fait d’importer de l’électricité en cas de problème. Nous n’avons pas su aller assez vite dans le développement de la production en Suisse, même avec l’énergie hydraulique», admet le conseiller fédéral.

    https://www.lematin.ch/story/je-mattends-a-une-crise-energetique-qui-durera-plusieurs-annees-391933373936

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  19. Comment les élites utilisent votre ignorance et leur arrogance contre vous


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 22 OCTOBRE 2022 - 15:20
    Rédigé par Chris Martenson via PeakProsperity.com,


    (Complexité – Énergie) x (Arrogance + Ignorance) = Un Grand Désastre

    Il s'agit d'un épisode critique qui explore un concept qui peut changer la façon dont vous voyez le monde entier. Cela a été le cas pour moi quand je l'ai appris pour la première fois, et maintenant je le transmets.

    - voir clip sur site -

    Aujourd'hui, nous explorons ce que sont les systèmes complexes et comment ils ont des caractéristiques que nous devons simplement apprécier et respecter. Cependant, malheureusement, aucun des membres du Forum économique mondial ou des dirigeants occidentaux ne semble avoir conscience du fait qu'ils vivent dans un monde composé de systèmes complexes et gouverné par cette chose embêtante que nous appelons la « réalité ».

    L'une des raisons pour lesquelles nous soupçonnons cela est leur insistance sur l'idée que nous pouvons facilement passer à «l'énergie propre». Cependant, même l'arithmétique simple (linéaire) la plus élémentaire révèle que cela ne peut pas être fait. Pour arriver à cette conclusion, il suffit de diviser les taux actuels de production de minéraux et de métaux en exigences minimales pour une production d'énergie propre de première génération.

    Lorsque nous le faisons, nous découvrons qu'il faudrait des centaines à des milliers d'années pour exploiter les ressources nécessaires à la construction du monde des énergies renouvelables souhaité. Au mieux, il nous reste une décennie ou deux avant qu'un déclin permanent de l'énergie morde et rende tous ces rêves à la poubelle de ce qui aurait pu être. Si seulement…

    Si nous ne pouvons même pas gérer correctement les mathématiques simples (additionner, soustraire, multiplier et diviser) pour nos récits les plus dominants, quel espoir y a-t-il que les subtilités des systèmes complexes commandent une place appropriée à la table ?

    Les systèmes complexes sont ce qui régit notre monde et définit notre réalité. Ils partagent quelques caractéristiques importantes. (1) Ils sont intrinsèquement imprévisibles. (2) Ils doivent leur ordre et leur complexité aux flux d'énergie.

    Notre économie est un système complexe. Enlevez son énergie, et il se "simplifiera" extrêmement rapidement et deviendra beaucoup moins dynamique, complexe et intéressant.

    Votre corps est un système complexe. Si vous le privez de nourriture, vous aussi vous deviendrez assez rapidement beaucoup moins intéressant et dynamique, et vous finirez par mourir.

    Ce que le WEF essaie de faire, avec une foule de dirigeants mondiaux complices et d'autres vrais croyants dispersés dans les centres d'élite du pouvoir et de l'exploration intellectuelle, c'est de forcer une réinitialisation afin qu'ils puissent mieux reconstruire.

    Leurs paroles et leurs actes s'alignent et renforcent le fait que c'est exactement ce qu'ils font. Mais sans aucune appréciation apparente du fait qu'ils tentent de contrôler l'incontrôlable et de réussir l'impossible. Ils veulent forcer des systèmes complexes multiples, imbriqués et en boucle de rétroaction à faire leur offre.

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  20. La chance qu'ils réussissent, sans casser accidentellement tout le système, est à peu près aussi proche de zéro que possible sans être réellement nulle. Ne dites jamais jamais, mais pour réussir, ils devraient en quelque sorte réécrire les lois de la nature qui régissent les systèmes complexes et les lois de la physique pour vaincre la thermodynamique. Ça n'arrivera pas. Pas exprès; peut-être accidentellement, mais autant espérer gagner la loterie Powerball après avoir acheté un seul billet, car ce sont de meilleures chances.

    Voir la vidéo

    C'est la PLUS GRANDE raison pour laquelle le WEF échouera - propulsé par sovren.media

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/how-elites-use-your-ignorance-their-arrogance-against-you

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    1. Il y a pratiquement 8 milliards de dirigeant(e)s dans le monde que tentent (chacun a sa façon) de vivre au mieux qu'elles ou ils le peuvent. Chacun a ses idées perso pour bien faire mais il existe un nano-groupuscule de trisomiques qui se disent 'chefs' ou 'élites' pour pas dire 'Trous-de-culs' !
      Avec l'argent qu'ils ont escroqués ils achètent, ils appellent çà la 'corruption' moi j'appelle çà des putes. Et avec des putes sur-payées ils font ce qu'ils veulent (après ils élimineront les putes dangereuses qui en savent trop).

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  21. Être libéral, cela veut dire…

    Que répondre à ceux qui ne comprennent pas toujours le libéralisme ? La réponse est ici.


    le 23 octobre 2022
    Par Nathalie MP.


    Je me suis demandé ce que je dirais si on me demandait ce que signifiait pour moi « être libéral ». Je vais commencer avec un exemple qui va sans doute surprendre car il ne concerne pas du tout l’économie.

    Deux exemples de constructivisme

    Vous trouvez – hypothèse – que le don d’organes est une idée géniale qui permet de sauver des vies. C’est parfait, moi aussi je trouve que c’est génial. L’affaire commence cependant à déraper car vous êtes tellement emballé par cette idée que vous trouvez même qu’il faudrait que tout le monde fasse comme vous. En fait, idéalement, il faudrait obliger tout le monde à donner ses organes, parce que « c’est bien ».

    Or il existe des personnes moins enthousiastes, voire carrément hostiles, sur ce sujet. Parmi ces dernières, certaines aimeraient que le don d’organes soit purement et simplement interdit, parce que « c’est mal ».

    Vouloir imposer le don d’organes à tout le monde selon votre propre sens du bien et du mal fait de vous un constructiviste progressiste. Ceux qui à l’inverse souhaitent l’interdire sont des constructivistes conservateurs. L’attitude du libéral consistera à dire que la décision doit revenir à chaque personne prise individuellement, pas à quelques « élus » qui s’imaginent savoir pour les autres ce qu’il convient de faire.

    Il est possible qu’au fil du temps l’idée des bienfaits du don d’organes gagne de plus en plus de personnes et s’impose naturellement dans l’ensemble de la société, mais ce sera par évolution des décisions individuelles, certainement pas par détermination arbitraire d’un « intérêt général » applicable de force à tous les membres de la société.

    Le libéralisme est fondé sur la liberté individuelle

    La première chose à retenir de cet exemple, c’est que le libéralisme est fondé sur la liberté individuelle. La seconde, c’est qu’un régime politique qui se limiterait à baisser les impôts, et plus largement à organiser un environnement agréable aux entreprises tout en maintenant un contexte coercitif et un ordre moral – progressiste ou conservateur – partout ailleurs, ne serait pas un régime libéral.

    Il se trouve que l’État est l’entité typique qui pense savoir mieux que vous ce qui vous convient. Ses représentants ne sont pourtant jamais que des humains comme vous et moi. Il n’empêche, ayant déterminé que telle action est « géniale », ils n’auront de cesse de vouloir l’imposer à tous en maquillant leur autoritarisme sous la défroque de l’État stratège et sous le faux activisme de politiques dites « volontaristes » et réalisées au nom de l’intérêt général.

    Dans les faits, l’État stratège rime toujours et partout avec copinage, connivence, mauvaise gestion et festival de déficits. La preuve par Areva, la SNCF, la région Poitou-Charente et la Sécurité sociale. Les politiques « volontaristes » ne font que refléter la faible adhésion qu’elles suscitent dans la société, au point qu’il faut les imposer pour tenter de les faire vivre.

    Quant à l’intérêt général, c’est un concept prétentieux visant à noyer les lubies de quelques-uns dans une attente prétendument partagée par tous les citoyens sans exception.

    Le libéralisme valide uniquement ce qui marche

    Sur le plan économique, ainsi que j’ai eu l’occasion de l’écrire à plusieurs reprises, le libéralisme n’a rien d’une construction idéologique prédéterminée. Il s’est développé peu à peu à force d’observations sur ce qui marche et ce qui ne marche pas.

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  22. On ne parle pas de 'libéralisme' ou de 'Démocratie' dans une dictature. En premier il faut abolit toutes ces monarchies, ces empires et républiques afin que naisse la Liberté.

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  23. Donnez-nous ce jour, notre PAIN GONFLÉ quotidien


    Samedi 22 octobre 2022
    par : Ethan Huff


    (Natural News) De nombreux intrants nécessaires à la production de produits de boulangerie comme le pain et les pâtisseries – des choses comme la farine, les noix et les œufs – deviennent si chers en raison de l'inflation induite par la corruption que les boulangeries en Europe doivent maintenant facturer un bras et un jambe pour leurs produits juste pour survivre.

    Le propriétaire de Moulins Bourgeois, une minoterie familiale en France, affirme que le prix du blé à lui seul a augmenté de plus de 30 % ces derniers mois. La facture d'électricité pour faire fonctionner l'usine monte également en flèche en raison de la crise énergétique actuelle.

    "L'inflation est brutalement élevée", déclare Julien Bourgeois, dont la famille est propriétaire des Moulins Bourgeois.

    Le moulin fournit de la farine à environ 1 000 boulangeries à travers la France, qui augmentent désormais les prix des baguettes d'environ 10 centimes pour couvrir la différence. Cela peut sembler peu, mais ce n'est que le début de ce qui se transforme rapidement en hyperinflation.

    "Les consommateurs peuvent se permettre de payer plus pour l'instant, mais les prix continueront d'augmenter", prévient Bourgeois. "C'est inquiétant."

    Même avant la récente augmentation des prix de 10 cents, le coût des baguettes avait déjà augmenté de 8 % par rapport à il y a un an. Le fait que cela affecte spécifiquement le pain est encore plus inquiétant car la Révolution française, se souvient Bourgeois, "a commencé avec le prix du pain".

    Les prix des denrées alimentaires gonflent plus vite que jamais

    Par rapport à il y a un an, les prix d'à peu près tout ont augmenté. Une miche de pain de base, qui est à peu près la forme de nourriture la plus simple disponible, est en hausse, avec d'autres éléments essentiels, d'environ 19 % - la hausse la plus rapide jamais enregistrée.

    L'essence et les autres carburants sont également hors normes. Et comme vous l'avez peut-être remarqué, ils augmentent et diminuent de jour en jour avec une volatilité extrême, qui ne s'est jamais produite à ce degré.

    Les "experts" accusent tous l'invasion de l'Ukraine par la Russie, mais rappellent que l'inflation et les marchés chancelants étaient déjà un problème bien avant que Vladimir Poutine ne décide d'appuyer sur la gâchette.

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  24. Tout comme la façon dont l'arnaque du coronavirus de Wuhan (Covid-19) a été utilisée comme couverture au début de 2020 pour le krach soudain du marché qui s'est produit alors - suivi d'une reprise artificielle de type Plunge Protection Team (PPT) - la guerre en Ukraine est la nouvelle politique bouc émissaire pendant des décennies d'abus financiers, de corruption et de mauvaise gestion par les pouvoirs en place.

    Dans l'ensemble de l'Union européenne (UE), les prix des denrées alimentaires ont bondi de près de 16 %, tandis que les prix de l'énergie ont grimpé d'environ 40 %. Une inflation similaire se produit également aux États-Unis, mais pas au même degré – du moins pas encore.

    La Réserve fédérale et son stratagème de Ponzi en monnaie fiduciaire privée montrent des fissures majeures qui mèneront probablement à une démolition massive de l'ordre économique actuel. Une fois que ce navire aura coulé, le reste du monde suivra rapidement.

    En ce moment, cependant, tous les yeux semblent être tournés vers l'Europe qui est sur le point d'entrer dans un hiver très sombre sans énergie ni nourriture abordable. Comme l'avertit le Times :

    "Quand le prix du pain augmente, les gens le sentent tout de suite."

    L'inflation du pain est un problème non seulement en France, mais aussi dans l'Allemagne voisine, qui a connu une augmentation des prix de 18 % au cours de l'année écoulée. Une boulangerie berlinoise, Fine Bagels, a déclaré avoir récemment augmenté le prix de ses bagels de 10 cents après de nombreux "débats à la boulangerie".

    "Les propriétaires ne voulaient pas augmenter les prix, mais finalement, nous n'avions pas le choix", explique Alice Zuza, employée chez Fine Bagels.

    Les médias occidentaux, y compris le Times, continuent de blâmer la Russie pour tout cela, mais nous savons mieux. La période sombre dans laquelle nous entrons a mis du temps à venir – et elle va être laide.

    Pour suivre les dernières nouvelles sur l'hyperinflation et l'effondrement de l'économie mondiale, visitez Collapse.news.

    Les sources de cet article incluent :

    NYTimes.com
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2022-10-22-give-us-this-our-daily-inflated-bread.html

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    1. L'arnaque vient que la France est productrice de blé et exportatrice. Mais comme les pays étrangers se battent pour avoir du blé, le prix de la tonne grimpe au plafond et, le meunier applique le même prix pour les consommateurs du pays de production !!! C'est ainsi que même le paysan-céréalier paie son pain plus cher !!

      Regardez la Libye à l'époque de Kadhafi, le prix de 200 litres d'essence était de 15 centimes (1 franc) d'euros !!! C'était un homme exemplaire qui respectait son Peuple comme Chavez au Venezuela.

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  25. "Franchement terrifiant": la crise énergétique pourrait entraîner 26 millions de Britanniques dans la pauvreté énergétique


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 23 OCTOBRE 2022 - 15:20
    Via OilPrice.com,


    La suppression de la garantie des prix de l'énergie à partir d'avril de l'année prochaine pourrait faire tomber près de 11 millions de ménages britanniques dans la précarité énergétique, ont averti les militants, soit environ 26 millions de personnes.

    Cela signifie que plus d'un ménage britannique sur trois est confronté à la sombre perspective de difficultés : il y a environ 28,1 millions de ménages au Royaume-Uni. Le ménage moyen en Grande-Bretagne compte 2,36 personnes.

    La End Fuel Poverty Coalition a décrit les perspectives comme « franchement terrifiantes » et a exhorté le gouvernement à se concentrer sur un nouveau paquet de soutien et de réformes du marché de l'énergie, parallèlement à des investissements dans l'isolation des maisons et les énergies renouvelables.

    L'augmentation prévue des sept millions de ménages actuels en situation de précarité énergétique à 10,7 millions après que le gouvernement a levé sa garantie limitant la facture énergétique moyenne des ménages à 2 500 £ à partir d'avril diminuera alors légèrement – ​​mais laissera encore 10,1 millions de ménages en situation de précarité énergétique en hiver de 2023/24, a déclaré le groupe.

    Manifestation à Londres

    Les chiffres viennent alors que les manifestants se rassemblent à Londres pour demander aux députés de soutenir les plans d'une allocation énergétique de base universelle pour répondre aux besoins de chauffage, de cuisine et d'éclairage, dans le cadre de la pétition "Énergie pour tous" qui sera remise à Downing Street mercredi avec plus de 600 000 signatures.

    La campagne Warm This Winter a appelé à la suspension immédiate de tous les transferts forcés de ménages vers des compteurs à prépaiement plus chers, que ce soit par mandat judiciaire ou à distance via des compteurs intelligents.

    Ruth London, de Fuel Poverty Action, a déclaré : « Les perspectives sont franchement terrifiantes. Il est désormais d'autant plus essentiel – et plus possible – de gagner un tout nouveau cadre de tarification comme Energy For All. Enfin, il y a maintenant un soutien pour cela au sein du Parlement.

    Simon Francis, coordinateur de la End Fuel Poverty Coalition, a déclaré :

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  26. «Le gouvernement a peut-être apporté une certaine stabilité aux marchés, mais cela s'est fait au prix d'une énorme instabilité des finances des ménages.

    «Le nouveau chancelier doit travailler rapidement, et avec les groupes de consommateurs et les organisations caritatives, pour concevoir un nouveau paquet de soutien et de réformes du marché de l'énergie qui aidera les personnes en situation de précarité énergétique maintenant et après avril.

    "Mais alors que l'attention politique sur les factures énergétiques s'est peut-être déplacée vers avril prochain, des millions de personnes parmi les plus vulnérables vivront dans des maisons froides et humides cet hiver et auront besoin d'un soutien financier et non financier supplémentaire."

    Les entreprises invitées à prépayer leurs clients

    Pendant ce temps, le site grand public MoneySavingExpert (MSE) a exhorté certaines des plus grandes entreprises énergétiques à autoriser les clients prépayés dotés de compteurs intelligents à utiliser leur paiement de soutien gouvernemental de 400 £ sur l'électricité et le gaz, afin de s'assurer qu'ils peuvent maintenir le chauffage cet hiver.

    Les clients prépayés avec des compteurs traditionnels peuvent décider où utiliser au mieux les paiements, qui se font en six versements mensuels d'ici mars 2023, car ils sont envoyés sous forme de bon qu'ils peuvent utiliser pour recharger leur compteur d'électricité ou de gaz. Cependant, pour ceux qui ont des compteurs intelligents, le paiement est généralement appliqué à leur compteur d'électricité par défaut, ils ont donc moins de choix.

    Gary Caffell, responsable de l'énergie chez MSE, a déclaré: «Nous apprécions que les fournisseurs aient agi rapidement pour fournir le premier de ces paiements de soutien cruciaux.

    «Mais combiné à la crise plus large du coût de la vie – affectant tous les autres domaines des finances des gens – ne permettant pas aux clients de transférer tout ou partie de ces paiements aux compteurs de gaz expose ces personnes, dont beaucoup sont vulnérables, à un risque beaucoup plus élevé de atteindre un point de crise dans les mois à venir.

    "Certains n'ont peut-être tout simplement pas les moyens de chauffer leur maison."

    https://www.zerohedge.com/political/frankly-terrifying-energy-crisis-could-drag-26m-brits-fuel-poverty

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  27. Paris 2024 : un gouffre financier prévisible déguisé en plan Marschall

    Quatre ans après les JO d’été les plus chers de l’Histoire, le coût des JO commence, semble-t-il, à effleurer l’esprit de nos élus.


    le 24 octobre 2022
    Jonathan Frickert


    « Il n’y aura pas d’impôt JO. »

    Ce lundi 25 juillet, le soleil brillait sur la capitale, alors qu’à Élysée se réunissait le Conseil olympique et paralympique. L’occasion d’évoquer les questions de la sécurité et des transports en vue des Jeux olympiques de 2024.

    En marge de l’événement, le chef de l’État accordait une entrevue à nos confrères de L’Équipe dans laquelle il annonça l’absence d’une fiscalité propre à ces jeux, une annonce qui laisse songeur à l’heure où le « too big to fail » constitue la principale ligne de conduite des dirigeants occidentaux.

    Il faut dire que l’expérience olympique est plus qu’amère pour les villes organisatrices, au point qu’on ne peut que se demander pourquoi, tous les quatre ans, une demi-douzaine de villes en moyenne présentent leur candidature.

    Quatre ans après les JO d’été les plus chers de l’Histoire – largement pénalisés par la crise covid – le coût des JO commence, semble-t-il, à effleurer l’esprit de nos élus.

    Dans ce contexte, l’annonce d’un prérapport rédigé par deux députés sur ses retombées économiques, moins de deux ans avant l’événement, questionne.

    Un prérapport à 18 mois des jeux

    Alors que de plus en plus de collectivités locales s’interrogent sur l’opportunité des jeux olympiques parisiens, deux députés, l’un de la majorité, l’autre de l’opposition, vont évaluer l’impact économique et social de la préparation des JO.

    Le prérapport de Stéphane Mazars, député Renaissance de l’Aveyron, et Stéphane Peu, député communiste de Seine-Saint-Denis, sera publié en février 2023, soit moins de 18 mois avant les JO.

    Le texte s’inscrira dans le cadre d’une mission d’information spécifique à l’approche d’une deuxième loi olympique, 5 ans après une première visant à faciliter les règles d’urbanisme et d’aménagement.

    Quelques semaines après la présentation du budget actualisé de la compétition prévu le 12 décembre, le nouveau projet de loi devrait quant à lui prévoir des mesures particulières en matière de sécurité et notamment d’identification des comportements anormaux susceptibles de nuire à la sécurité des Jeux.

    La priorité au 93

    Au cœur du prérapport se trouve un engagement pris par l’État à ce que la compétition olympique provoque des retombées économiques et notamment en Seine-Saint-Denis, département actuellement en travaux dans le cadre du Grand Paris et où se concentreront 80 % des investissements matériels. La manœuvre s’apparente à un nouvel arrosage financier digne des pires heures des plans banlieue et ce d’autant plus que le 93 serait le principal département exportateur de délinquance dans la capitale selon des données de la Préfecture de police de Paris rapportées par Le Figaro en 2009 et que la sécurité est la principale préoccupation des organisateurs des jeux.

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  28. Le souvenir des jeux de Montréal

    Dans ce contexte, il est difficile de ne pas penser aux fameux jeux de Montréal.

    En 1973, l’emblématique maire de la principale ville québécoise, Jean Drapeau, s’était fait le porte-flamme du projet qui devait voir le jour trois ans plus tard en estimant « [qu’]il [était] aussi impossible pour les Jeux olympiques de Montréal de produire un déficit que pour un homme de devenir enceinte ». Si la deuxième partie de la phrase apparaît cocasse au vu des débats actuels, la première n’a rien à lui envier.

    En effet, les jeux de Montréal sont aujourd’hui reconnus comme étant le plus grand désastre financier de l’histoire des Jeux olympiques modernes, avec un coût dépassé de près de 720 %.

    Peu aidés par la crise économique et l’inflation qui frappent les pays occidentaux à cette époque, les contribuables locaux mettront trois décennies à payer les conséquences de ces jeux et notamment l’hypothèque de 1,74 milliard de dollars contractés pour les installations olympiques.

    Cette situation a bien failli provoquer la fin des jeux modernes : une seule ville sera candidate aux jeux de 1984 – ceux de 1980 ayant déjà été attribués au moment des événements de Montréal – à savoir Los Angeles, ville qui a la particularité d’avoir été désignée deux fois en étant seule candidate, étant également la ville hôte des JO de 2028 après un accord avec le CIO lors de l’attribution des jeux de 2024 à la capitale française.

    Selon Alexandre Delaigue, professeur agrégé d’économie à l’Université de Lille I, le dépassement financier moyen d’une ville hôte pour des jeux d’été s’élèverait à 176 %. Difficile, dans ces conditions, d’imaginer que la situation parisienne serait une exception et, surtout, une surprise.

    Un désastre prévisible

    Alors, combien vont coûter ces jeux ? C’est toute la question. Une seule chose est sûre : le désastre financier, même avec un financement a priori à 97 % privé, reste prévisible. Une prévisibilité sur laquelle Contrepoints alertait dès l’été 2017, deux mois avant l’attribution des JO à la capitale hexagonale, avant d’évoquer tour à tour leur coût abyssal pour les contribuables et les nombreux problèmes qu’allait devoir résoudre la Ville Lumière.

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  29. Des jeux imposés

    En imaginant que les promesses présidentielles soient tenues, les Français pourront tout de même être mis à contribution. Tel est déjà le cas puisque l’Élysée a annoncé, toujours en juillet, l’achat par l’État de quelques 400 000 billets afin de les distribuer à des jeunes ainsi qu’une billetterie populaire destinée aux personnes en situation de handicap, leurs aidants et les fonctionnaires participant à l’organisation.

    Rappelons enfin que, selon un sondage Le Parisien-Aujourd’hui en France publié en 2017 et cité par Serge Federbusch dans nos colonnes, 6 Français sur 10 préféraient que Paris organise l’Exposition universelle de 2025 plutôt que les JO. Une Exposition universelle qui se déroulera finalement à Osaka.

    https://www.contrepoints.org/2022/10/24/441402-paris-2024-un-gouffre-financier-previsible-deguise-en-plan-marschall

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  30. Prix des carburants à la hausse, passer à l’électrique ? Oui, mais il y a 3 hics !


    le 24 octobre 2022
    Par Michel Gay et Jacques Simonnet.


    Les taxes sur les carburants automobiles augmentent pour, parait-il, inciter les Français à rouler « propre », notamment à l’électricité avec des primes incitatives.

    Mais il y a au moins trois hics à la future généralisation envisagée des véhicules électriques :

    Leur alimentation en électricité.
    Leur temps de recharge, notamment avec l’accroissement de l’autonomie (100 à 400 km) permise par les capacités des nouvelles batteries (20 à… 95 kWh).
    La compensation des taxes élevées prélevées sur la vente des carburants.

    L’alimentation des batteries
    Si en France toutes les voitures actuelles étaient remplacées par des VE, combien de réacteurs nucléaires faudrait-il pour les alimenter ?

    À question simple, réponse simple : il faudrait 10 réacteurs nucléaires EPR supplémentaires… sous réserve que les chargeurs et le renforcement des réseaux pour les alimenter aient été installés et financés pour quelques milliards d’euros de plus.

    Mais la réponse est à la fois juste… et fausse. Ceux qui connaissent les subtilités du problème sautent sur leur siège parce que la réponse est trompeuse.

    Pourquoi c’est juste ? Juste parce que 10 EPR permettraient idéalement de fournir la quantité supplémentaire d’électricité, soit 110 térawattheures (TWh), nécessaire aux recharges de « presque toutes » les voitures. (Voir la justification en fin d’article)1.

    Le rendement des moteurs thermiques est d’environ 25 % entre la chaleur produite dans les cylindres et l’énergie mécanique fournie aux roues qui fait avancer les voitures. Ces 340 TWh thermiques fournissent donc en réalité 85 TWh (340 x 0,25) d’énergie mécanique aux roues.

    Et c’est cette valeur mécanique réelle qu’il faut remplacer par l’énergie électrique.

    Les véhicules électriques ont un meilleur rendement entre la prise électrique et les roues (il est d’environ 0,8).

    En incluant les 3 % de pertes en lignes sur les réseaux de distribution, il faut donc produire seulement 110 TWh pour amener environ 106 TWh (85/0,8) d’électricité à la prise électrique.

    Ce chiffre correspond à une moyenne annuelle de consommation par véhicule de 3100 kWh pour 35 millions de véhicules électriques, soit une consommation globale d’environ 110 TWh.

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  31. Or, un EPR peut fournir entre 11 et 12 TWh en moyenne annuelle.

    Il faut donc 10 EPR.

    Pourquoi c’est trompeur ? Cette réponse est trompeuse parce qu’il ne s’agit pas uniquement d’alimenter les véhicules électriques en quantité d’électricité. Il faut aussi pouvoir répondre à l’appel de puissance des millions de véhicules qui pourraient se brancher en même temps sur le réseau pour se recharger.

    Si cette puissance appelée venait à être supérieure à la puissance que peuvent fournir au même moment les moyens de production, le réseau s’effondrerait. Ce serait alors la panne générale, le blackout.

    Comment faire ?

    Si environ la moitié des utilitaires (soit trois millions), et un tiers des véhicules légers (12 millions), soit au total 15 millions de véhicules, tirent ensemble 3,5 kW sur le réseau en début de soirée (après le travail), alors l’appel de puissance (uniquement pour recharger les véhicules électriques) sera d’environ 50 gigawatts (GW). Cette demande s’ajoutera à la consommation habituelle du soir (environ 80 GW en hiver et 50 GW en été). Les pointes d’appel de puissance en France ont déjà dépassé 100 GW.

    Or, les 10 réacteurs nucléaires EPR (1,6 GW chacun) précités ne pourront fournir que 16 GW (au maximum) de puissance supplémentaire.

    Cependant :

    si les petites recharges (entre 10 kWh et 20 kWh, soit moins de 200 km dans la journée) débutent en milieu de nuit (23 h 00) pour se terminer vers 6 h 00 (décalant ainsi la demande),
    et si, en plus, une partie des voitures peuvent être rechargée en journée (par exemple sur le parking du lieu de travail)
    alors l’appel de puissance supplémentaire pourrait être divisé par trois (environ 16 GW) et ne nécessitera plus que 10 EPR, tout en continuant parfois à alimenter nos voisins.

    En effet, nous exportons aujourd’hui parfois jusqu’à 10 GW d’excédent de puissance (jusqu’à 10 % de notre production annuelle) qui rapporte entre un et deux milliards d’euros par an.

    Il faudra donc changer nos habitudes pour étaler les recharges.

    Heureusement, la plupart des voitures roulent sur de courtes distances (moins de 30 km), et pas tous les jours (une voiture particulière ne roule que 3 % à 5 % du temps sur une année).

    Importons l’électricité manquante !
    Il y a deux objections à cette apparente fausse bonne solution :

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  32. La France ne sera peut-être pas le seul pays en Europe à avoir électrisé son parc de véhicules routiers. Donc les autres pays auront le même problème au même moment. Et ils chercheront aussi à importer plus qu’à exporter.
    Même si les pays voisins peuvent exporter, les lignes électriques aux frontières de la France ne peuvent importer que 12 GW au maximum.

    Les temps de recharge des batteries
    La plupart des véhicules effectuent généralement moins de 50 km par jour (15 000 km/an) avec une consommation moyenne de 20 kWh au 100 km. Ils peuvent se recharger à domicile avec une puissance d’environ 3 kW en quelques heures sur une prise standard (dans une maison par exemple). La recharge maximale sera donc de 10 kWh par jour ce qui nécessite moins de trois heures de recharge.

    La solution optimum serait d’étaler les recharges en journée et vers les heures creuses. C’est-à-dire au-delà de 22 h 00 pour les véhicules nécessitant plus de huit heures de recharge (de 22 h 00 à 7 h 00), et au-delà de 1 h 00 du matin pour ceux nécessitant moins de cinq heures de recharge (de 1 h 00 à 6 h 00 par exemple).

    De plus, une partie des 50 GW du parc nucléaire actuel réellement disponible en moyenne (sur les 63,7 GW installés) pourrait s’ajouter au 10 nouveaux EPR supplémentaires pour répondre à l’appel en puissance étalé dans le temps, notamment en milieu de nuit.

    Et s’il n’y a pas assez de réacteurs nucléaires ?
    Pour faire face à la montée des besoins en électricité des véhicules électriques dans les 20 ans à venir, la construction d’une dizaine de nouveaux EPR devrait être anticipée pour venir s’ajouter à la puissance disponible actuelle.

    Or, la loi de transition énergétique pour la croissance verte prévoit au contraire l’arrêt d’une quinzaine de réacteurs pour parvenir à 50 % de production nucléaire dans le mix énergétique de la France en 2025 (échéance déjà repoussée en 2030, ou 2035, ou…).

    Si cette loi est vraiment appliquée, il va y a voir un gros problème de déplacement dès 2040, alors que de dangereux idéalistes veulent faire interdire la vente de véhicules thermiques à cette date…

    Or, une limitation de la mobilité, donc des échanges, conduirait à une économie de pénurie.

    La réalité de la physique s’impose toujours devant les rêves, même ceux des politiciens et des idéologues.

    Mais il y a encore un hic supplémentaire qui devrait encore mieux résonner aux oreilles des gouvernements.

    La compensation des taxes sur le carburant
    Si l’électricité succède aux carburants routiers, d’où proviendra l’argent des taxes aujourd’hui massivement prélevées sur les carburants ? (près de un euro par litre vendu 1,5 euro).

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  33. Le coût du pétrole brut (environ 60 euros par baril en octobre 2018) compte seulement pour moins d’un tiers2 dans le prix du gazole et de l’essence à la pompe en France (contre environ 60 % pour les taxes). La Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Énergétiques (TICPE) constitue la quatrième recette de l’État après la TVA, l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés. Et elle va augmenter pour payer le surcoût, lui-même en augmentation, des énergies renouvelables.

    Or, les taxes prélevées sur 28 millions de tonnes (soit environ 35 milliards de litres) remplacées par celles, prélevées sur 110 TWh d’électricité ne font pas le compte, elles sont nettement inférieures !

    En effet, les taxes carburants vont rapporter environ 30 milliards d’euros en 2018 contre moins de 6 milliards pour l’électricité.

    Les recettes de l’État diminuerait d’environ 24 milliards d’euros si l’électricité remplaçait aujourd’hui le carburant dans le parc automobile qui pourrait être électrifié.

    Le prix des carburants augmente aujourd’hui principalement à cause des taxes, mais si vous passez à l’électricité moins taxée, il faudra compenser par ailleurs…

    La transition énergétique fondée sur une écologie punitive pour insérer les énergies renouvelables au forceps dans le système énergétique va mener la vie dure aux Français !

    Article publié initialement 5 novembre 2018

    Justifications et calculs pour aboutir à 110 TWh et 10 EPR : pour aboutir à ce résultat de 10 EPR, il faut partir de la consommation annuelle de carburant (essence et diesel) pour véhicules routiers en France qui est actuellement de 42 millions de tonnes (Mt) pour alimenter 32 millions de véhicules légers, 6 millions d’utilitaires (inférieurs à 5 tonnes) et 0,6 million de poids lourds, soit 38,6 millions de véhicules. les transports maritimes et aériens ne sont pas pris en compte. Ils représentent moins de 5 % de la consommation, et ils ne seront pas électrifiés à un horizon prévisible. Les poids lourds et la moitié (3 millions) des véhicules utilitaires effectuant de longs trajets quotidiens (plus de 200 km) ne sont pas non plus pris en compte. Ils représentent un tiers (33 %) de la consommation mais ils ne pourront pas non plus être électrifiés, sauf à installer des caténaires pour électrifier les autoroutes et les routes. il reste donc à électrifier 35 millions de véhicules particuliers et utilitaires (32 + 3) qui consomment 28 Mt (42 Mt x 67 %) de carburant. Cette quantité fournit une énergie thermique arrondie à 340 térawattheures (TWh). Un million de tonnes de carburant contient environ 12 TWh de chaleur par combustion. 28 Mt x 12 TWh / tonne = 336 TWh ↩

    Un baril de 159 litres de pétrole à 100 dollars (90 euros) représente 0,57 euro/litre de brut. Un baril à 70 dollars (63 euros) représente 0,40 euros/litre de brut. ↩

    https://www.contrepoints.org/2022/10/24/329528-prix-des-carburants-a-la-hausse-passer-a-lelectrique-oui-mais-il-y-a-3-hics

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  34. Les familles de Sandy Hook demandent 2,75 billions de dollars de dommages et intérêts à Alex Jones


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 22 OCTOBRE 2022 - 17:29
    Soumis par 'BlueApples',


    Peut-être par pure nécessité pour son bien-être mental, Alex Jones était plus provocateur que jamais après le verdict contre lui dans sa dernière affaire de diffamation. Un jury a récemment ordonné à Jones de payer aux familles des victimes de la fusillade de l'école élémentaire Sandy Hook en 2012 et à un agent du FBI inclus dans leur poursuite un montant insondable de 965 millions de dollars. À la suite de ce verdict, Jones a pris l'air sur InfoWars non seulement pour dénoncer le jugement, mais pour assurer aux téléspectateurs que son absurdité ne faisait qu'aider son cas en appel.

    Bien que dépeindre la décision comme absurde ne fera qu'ébouriffer les plumes des opposants à Jones au milieu de leur dernier tour de victoire dans leur croisade pour pousser l'annulation de la culture, les familles des victimes qui ont poursuivi le commentateur politique décrié ont rendu cette affirmation difficile à réfuter. Affirmant que "les dommages-intérêts punitifs les plus élevés possibles" sont la seule chose qui puisse empêcher Jones de continuer à leur faire du mal, les familles qui ont poursuivi le fondateur d'InfoWars ont demandé au juge du Connecticut présidant l'action en diffamation de leur accorder 2,75 billions de dollars de dommages et intérêts. Pour contextualiser à quel point leur demande est obscène, seuls 7 pays dans le monde entier ont dépassé un PIB de 2,75 billions de dollars en 2020.

    Le fondement de la réclamation des familles repose sur l'interprétation judiciaire de la loi sur les pratiques commerciales déloyales du Connecticut. Cette loi interdit la vente de produits en utilisant de fausses déclarations. La famille a invoqué cette loi en affirmant que les affirmations de Jones concernant Sandy Hook ont ​​aidé à la vente de suppléments et d'autres marchandises qu'il vend et fait régulièrement de la publicité sur InfoWars. Fondant leur réclamation sur cet argument juridique, les familles ont atteint les 2,75 billions de dollars en implorant le juge de multiplier l'amende de 5 000 $ fixée par la loi aux 550 millions d'expositions que le commentaire de Jones sur Sandy Hook avait sur Facebook, YouTube et Twitter dans le à la suite de la fusillade avant la campagne de déplateforme qui l'a vu retiré de chaque site Web. La précédente décision de 965 millions de dollars contre Jones était entièrement basée sur la décision d'un jury de dédommagement pour la douleur émotionnelle et les souffrances que l'hôte d'InfoWars leur avait infligées.

    À l'appui de la demande pécuniaire, les avocats des familles ont poursuivi leur assaut contre Jones en continuant de présenter sa simple existence comme une menace continue pour le bien-être de leurs clients.

    « Alex Jones commet cette attaque pour une seule raison : la cupidité », ont déclaré vendredi les avocats des familles dans le dossier.

    "Alex Jones ne les traitera jamais comme de vraies personnes, car ils sont trop précieux pour lui comme cibles."

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  35. Bien que la CUTPA ait été initialement adoptée afin d'indemniser les personnes directement lésées par des pratiques trompeuses dans la commercialisation et la vente de produits, l'application de la loi a depuis été étendue pour aider directement les poursuites judiciaires engagées par les familles des victimes de Sandy Hook. En 2019, la Cour suprême du Connecticut a annulé une cour d'appel d'État en décidant que la CUTPA pouvait être citée dans une affaire où ces familles se sont enfuies contre Remingtom, les fabricants d'armes à feu qu'ils cherchaient à tenir responsables de la fusillade dans l'école. Dans sa décision, le tribunal a statué :

    Le fondement de la plainte des plaignants était que les défendeurs avaient confié par négligence à des consommateurs civils un fusil d'assaut qui ne peut être utilisé que par des militaires et des forces de l'ordre et violait la loi sur les pratiques commerciales déloyales du Connecticut (CUTPA) (§ 42-110a et suivants. ) par la vente ou la commercialisation illicite du fusil.

    La décision de la Cour suprême du Connecticut selon laquelle la CUTPA pouvait être appliquée au procès des familles a renvoyé l'affaire pour qu'elle soit jugée en appel. Cependant, aucun jugement n'a été rendu car Remington est parvenu à un règlement versant aux familles un total de 73 millions de dollars. Cette somme a été convenue après que Remington ait initialement proposé 33 millions de dollars à titre de règlement, ce que les familles ont jugé trop peu. Le prix de 73 millions de dollars a dépassé de loin le règlement de 2,5 millions de dollars conclu entre Bushmaster Firearms et le marchand d'armes qui a vendu le fusil utilisé par les tireurs d'élite en série de DC qui ont ravagé la capitale nationale avec leurs tirs aveugles au cours de 2004.

    La revendication monétaire est un autre chapitre d'un tome d'histoires relatant les tentatives de plonger InfoWars dans la ruine financière. L'avocat de Jones, Norm Pattis, a fait valoir que les dispositions de la CUTPA ne correspondaient pas à l'affaire de diffamation de ses clients et a ensuite expliqué en détail comment ses arguments d'opposition n'étaient pas fondés sur des faits, mais plutôt sur une approche pathologique visant à annuler efficacement le jury en diffamant Jones. Pattis a déclaré que l'objectif des plaignants visait à "éveiller la sympathie, diriger la colère et ancrer un grand nombre devant le jury dans l'espoir que les jurés feraient ce qu'ils ont fait dans cette affaire - attribuer une fortune".

    En dépit de sa vision favorable de son affaire en appel, l'affaire de diffamation contre Jones a déjà fait des ravages. Le fondateur d'InfoWars a placé la société mère du média Free Speech Systems sous la protection des créanciers devant le tribunal fédéral des faillites à la suite d'une autre décision dans une affaire de diffamation intentée par les familles au Texas plus tôt cette année. Dans cette affaire, un jury a accordé à l'une des familles poursuivant Jones 50 millions de dollars de dommages et intérêts. Ce jugement est de 0,0018 % du dernier monétaire accordé en cause. Aussi optimistes que Jones et son conseiller juridique puissent être et aient été, le déluge d'affaires de diffamation contre lui se poursuit alors que l'hôte doit être jugé dans le cadre d'un troisième procès plus tard cette année dans son Texas natal. Malgré le résultat de ses appels, il semble que ce n'est qu'une question de temps avant que l'un de ces procès ne se révèle être la goutte proverbiale qui fait déborder le vase.

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  36. Dans un monde sain, la voix de la raison serait considérée comme un fou. Bien que les affirmations de Jones aient clairement prouvé leur légitimité à maintes reprises, des cas comme son commentaire sur Sandy Hook ont ​​été militarisés devant le tribunal de l'opinion publique contre lui, masquant finalement les autres vérités qu'InfoWars a mises en lumière sur le des décennies, il a été diffusé. Indépendamment de la validité de ses affirmations à propos de Sandy Hook, l'hystérie faisant avancer les affaires de diffamation contre lui pourrait très bien être la fin d'InfoWars et de Free Speech Systems.

    Ce qu'il reste à voir, c'est la portée dangereuse que le précédent que la décision établirait aurait pour permettre aux poursuites civiles d'être militarisées contre les dissidents politiques et ceux qui remettent en question les récits acceptés et si cela signifiera finalement ou non la fin de la liberté d'expression telle que nous la connaissons.

    https://www.zerohedge.com/political/sandy-hook-families-seek-275-trillion-damages-alex-jones

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    1. Tout est fait pour empêcher que la vérité soit dite ! Rappelez-vous 2001 avec ses 'avions' en aluminium qui coupent des barres verticales d'acier de 80 cm avec leurs ailes ! HAHAHAHA !

      "Le premier qui dit la vérité il doit être exécuté"... chantait Guy Béart.

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  37. SUISSE - Seule l’UDC met un terme à l’immigration massive (de requérants d’asile) et au pillage de nos institutions sociales


    le 22.10.2022


    l y a urgence à mettre un terme au pillage de nos œuvres sociales par le tourisme des demandeurs d’asile et d’individus du monde entier qui immigrent dans notre système social. Lors de sa séance à Lucerne, le Comité du parti de l’UDC Suisse a unanimement décidé de déposer des interventions en ce sens dans tous les parlements cantonaux. La séance du Comité du parti a eu lieu en amont de l’Assemblée des délégués qui se tiendra demain à Lucerne.

    Les immigrants en quête d’asile pèsent sur notre pays et la cohésion sociale. D’ici fin 2022, la Confédération prévoit 22’000 nouvelles demandes d’asile ainsi que l’accueil de 120’000 Ukrainiens supplémentaires. En comptant l’immigration issue de la libre circulation des personnes et en provenance de pays tiers, jusqu’à 240’000 personnes viendront dans notre petit pays rien que cette année ! Ils ont tous besoin d’un logement, utilisent les routes ou les transports publics et – ce qui est aggravant à l’heure actuelle, de l’électricité. Naturellement, ils consomment de l’électricité et compliquent d’autant plus la crise. Enfin, il faut rappeler que l’immigration liée à l’asile coûte des milliards aux contribuables suisses.

    Le groupe de travail interne consacré à l’asile et la migration, mis en place par le Comité du parti en août dernier, élabore sous la direction des conseillers nationaux Andreas Glarner et Gregor Rutz des propositions pour une nouvelle orientation de la politique d’asile. Lors de la réunion du Comité du parti à Lucerne, le conseiller national Andreas Glarner a informé sur l’état des travaux ainsi que sur les interventions du groupe UDC aux Chambres fédérales, comme celle visant à restreindre le statut de protection S. Concrètement, il ne doit plus être accordé qu’aux Ukrainiennes et Ukrainiens provenant de régions où des actes de guerre ont lieu. Il faut également mettre un terme au tourisme social : les personnes qui se rendent régulièrement dans le pays qu’elles ont fui doivent perdre leur droit à l’aide publique.

    Le Comité du parti a également décidé à l’unanimité que les interventions suivantes seraient déposées dans les parlements cantonaux.

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  38. La Suisse doit devenir moins attractive pour les clandestins. Les lois doivent être adaptées de sorte que les conclusions de contrats essentiels, comme un contrat de location, ne soient possibles et autorisées que sur présentation d’une confirmation de domicile de la commune.
    Les détenteurs d’un passeport suisse n’ont pas droit à un interprète payé par l’État devant les tribunaux, lors d’interrogatoires de police ou lors de contacts avec les autorités.
    Les bénéficiaires de l’aide sociale ne doivent plus avoir la possibilité d’augmenter leurs indemnités en agrandissant leur famille. Le montant des besoins de base pour la subsistance doit être limité à un ménage de 5 personnes (CHF 2’386.- par mois).
    source: https://www.udc.ch/actualites/publications/communiques-de-presse/seule-ludc-met-un-terme-a-limmigration-massive-de-requerants-dasile-et-au-pillage-de-nos-institutions-sociales/

    https://lesobservateurs.ch/2022/10/22/seule-ludc-met-un-terme-a-limmigration-massive-de-requerants-dasile-et-au-pillage-de-nos-institutions-sociales/

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  39. Pourquoi les censeurs craignent la liberté de l'information


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 24 OCTOBRE 2022 - 06:00
    Écrit par Jeffrey Tucker via The Epoch Times,


    C'est l'ère de la censure, poussée par le gouvernement et les intérêts et promulguée par des entreprises Big Tech entièrement capturées.

    Si vous en doutez, parcourez la centaine de pages de courriels déterrées lors de la découverte judiciaire entre les agences gouvernementales et les entreprises de médias sociaux pendant la crise COVID. La relation est chaleureuse et tout à fait normalisée.

    Si, pendant trois ans, vous aviez le sentiment que vous receviez une ligne fixe sur toutes les principales plateformes médiatiques, que la science était filtrée, que les têtes parlantes vous disaient simplement ce qu'on leur avait dit de vous dire, cette dissidence était d'être écrasée, vous n'avez pas tort. C'est exactement ce qui se passait.

    COVID était un test majeur, mais le modèle a été déployé pour couvrir toute une gamme d'autres sujets, notamment la fraude électorale, la sécurité des vaccins et le changement climatique. Si une question est importante pour un intérêt puissant et les priorités gouvernementales dominantes, les censeurs sont chargés de se mettre au travail. La plate-forme que vous avez aujourd'hui pourrait disparaître demain, quel que soit l'investissement personnel que vous y consacrez. En fait, les grands comptes semblent plus susceptibles d'être attaqués que les petits.

    Nous connaissons maintenant une série de courriels entre l'ancien commissaire de la FDA et membre du conseil d'administration de Pfizer, Scott Gottlieb (maintenant à l'American Enterprise Institute) et des entreprises technologiques concernant les écrits d'Alex Berenson. Berenson a été l'un des premiers critiques des politiques COVID et parmi les premiers à tirer la sonnette d'alarme sur l'efficacité et la sécurité des vaccins. Gottlieb a ciblé Berenson par son nom et a dit à Twitter et à d'autres précisément ce qui devait se passer le plus tôt possible. Berenson devait être réduit au silence.

    Il est vrai que Gottlieb n'était pas un employé du gouvernement à l'époque, mais ces choses peuvent devenir troubles. Nous savons par de nombreux rapports à l'intérieur de la Maison Blanche que Jared Kushner l'a consulté directement à l'époque où ils tordaient le bras de Trump pour approuver un verrouillage de la société. Les relations de Gottlieb dans et hors des agences de réglementation gouvernementales sont vastes.

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  40. Pourquoi avions-nous le sentiment qu'il n'y avait pas de censure arbitraire ? Probablement parce qu'il n'y en avait pas besoin. Le cartel de l'information était totalement intact. La classe dirigeante était parfaitement positionnée pour scénariser le récit dominant. Même les journaux n'étaient pas distribués en dehors de leur zone d'influence. Le New York Times était pour New York, le Washington Post pour Washington, etc.

    Il n'y avait pas de sites Web, de podcasts, de sous-piles, de forums de discussion, de messages de groupe et même pas d'e-mails. Il n'y avait aucun moyen d'envoyer des documents sauf par courrier du gouvernement car même le télécopieur n'avait pas encore été inventé.

    Oui, il y avait des newsletters alternatives et autres, mais elles étaient souvent chères et il fallait les connaître pour les obtenir. À part cela, toute la population était en grande partie dans le noir. Avec le recul, il est étonnant qu'il y ait jamais eu des manifestations pour les droits civils ou contre la guerre du Vietnam. C'est pourquoi les arts et la musique étaient si importants pour les deux mouvements : ils étaient un moyen de faire passer le message que le cartel de l'information ne pouvait pas contrôler.

    Peut-être que beaucoup de gens aiment ce monde. Cela semblait ordonné. Il y avait une « culture nationale » principalement informée par le contrôle dominant de l'information. Personne ne connaissait de meilleur système. Mais ensuite vint la technologie. Même à la fin des années 1980, les choses s'ouvraient. Ronald Reagan lui-même a attribué aux nouveaux flux d'informations le mérite d'avoir provoqué les troubles en Europe de l'Est et en Union soviétique qui ont conduit à tant de révolutions.

    En 1995, la fin du cartel de l'information ordonné et contrôlé avait été brisée par le navigateur Web et la croissance explosive d'Internet au-delà de quelques-uns pour tout le monde. Cela semblait à beaucoup à l'époque être le début d'une grande et nouvelle renaissance. L'information est la lumière, et avec la lumière vient l'émancipation des anciennes formes et de nouvelles opportunités pour chacun. Cela ressemblait à «la fin de l'histoire», et ces années ont engendré une sorte d'optimisme sauvage que l'humanité échapperait à jamais aux despotes.

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  41. Dans le même temps, cela a créé un problème majeur pour les élites de la classe dirigeante qui jouissaient autrefois d'une hégémonie complète sur l'esprit public. Leur contrôle s'effondrait sous leurs yeux. Nous l'avons aimé.

    Le correctif a mis un quart de siècle à se préparer, une étape à la fois, pour reconstruire d'une manière ou d'une autre ce qu'ils ont perdu. C'est précisément pourquoi tout cela se passe maintenant. En d'autres termes, c'est l'ère de la censure précisément parce que c'est l'ère de l'information. L'un suit l'autre.

    Pourquoi l'information est-elle si dangereuse pour certaines personnes ? Parce que l'information concerne les idées et que l'histoire est façonnée par les idées que nous avons. Ils sont plus puissants que les armées parce que les idées sont mentalement et émotionnellement puissantes, reproductibles et malléables à l'infini, et qu'elles inspirent l'action. Une fois qu'une idée s'est installée dans une population, rien ne peut arrêter son avancée et sa victoire éventuelle.

    En d'autres termes, il y a une étrange façon dont la censure elle-même devrait nous donner de l'espoir simplement parce que les élites trouvent qu'elle est si désespérément nécessaire en ce moment. La censure est le tribut que le mensonge rend à la vérité. Si la vérité n'était pas si puissante, aucune censure ne serait nécessaire. De plus, si le système de diffusion de l'information était aussi étroitement contrôlé et étroit qu'il l'était dans les années 1970 et avant, il n'y aurait pas vraiment besoin de faire taire qui que ce soit.

    https://www.zerohedge.com/technology/why-censors-fear-information-freedom

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    1. C'est tous les jours que des commentaires sont censurés sur 'LE VERT BAVOIR', et DES milliers depuis sa création. La vérité qui dérange.
      Tout a commencé avec la présence non-demandée de publicités à côté des blogs publiés (comme elles le sont dans tous les merdias), publicités plutôt dérangeantes, offensantes, dégueulasses, ordurières exposées afin de dégoûter les lectrices et lecteurs de lire tel ou tel blog !

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  42. L’anti-globalisme se généralise – ce qui signifie qu’un désastre artificiel est sur le point de se produire.


    le octobre 24, 2022
    par hervek
    Par Brandon Smith
    Source Alt-Market


    J’ai remarqué par le passé que les criminels ont tendance à se vanter de leur criminalité lorsqu’ils pensent que personne ne peut rien y faire. Franchement, dans leur narcissisme, beaucoup d’entre eux ne peuvent s’empêcher de se délecter du moment et de faire savoir à tous combien ils sont « supérieurs » au reste d’entre nous. Nous avons assisté à de nombreux moments de ce genre de la part des élitistes au sein des institutions globalistes ces deux dernières années, au plus fort de la pandémie.

    Il y avait des gens comme les universitaires globalistes du MIT qui proclamaient que nous ne reviendrions « jamais à la normale » et que nous allions devoir accepter la perte de beaucoup de nos libertés pour le reste de notre vie afin de combattre la propagation de la Covid-19. Il y a eu des gens comme Klaus Schwab qui ont déclaré le début du « Grand Reset« et le lancement de ce que la mafia de Davos appelle la « 4e révolution industrielle ». Il y a eu aussi de NOMBREUX leaders politiques comme Joe Biden qui se pavanent sur la scène médiatique en accusant leurs adversaires idéologiques (conservateurs pour la plupart) d’être des « ennemis de la démocratie« .

    Si leur vision de la « démocratie » est la tyrannie médicale et l’expansion forcée du marxisme culturel, ou si leur idée de la démocratie est la coopération du gouvernement avec le monopole des entreprises et l’effacement des principes fondateurs de notre pays, alors oui, je suppose que je suis effectivement un ennemi de la « démocratie ».

    Les globalistes se prélassaient vraiment dans l’éclat de leur victoire présumée. Ils pensaient qu’ils nous tenaient, nous les paysans, par la peau du cou et que leur agenda était pratiquement assuré. Mais comme je le dis depuis l’année dernière, les élites financières ont peut-être célébré leur victoire un peu trop tôt.

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  43. L’élection italienne n’est qu’une petite partie d’une tendance en cours, un réveil du peuple aux menaces imminentes présentées par les globalistes, et les globalistes ne peuvent pas l’arrêter.

    La peur qu’ils éprouvent est palpable. L’antiglobalisme est en train de se généraliser, et les gens vont commencer à chercher des réponses. Pourquoi nos conditions économiques se sont-elles autant dégradées ? Pourquoi sommes-nous confrontés à une crise stagflationniste ? Pourquoi les prix de tout continuent-ils à grimper ? Pourquoi avons-nous presque perdu toutes nos libertés civiles au nom de la lutte contre un virus dont le taux de létalité médian officiel est de 0,23 % ? Pourquoi des contrôles inutiles des politiques carbones sont-ils institués en pleine crise de la chaîne d’approvisionnement ? Pourquoi les politiciens et les banques ne font-ils qu’empirer les choses ?

    L’opinion publique réclame de plus en plus de comptes, et ce sont les têtes des globalistes qui finiront sur le billot. Tous les chemins de la destruction mènent à eux et aux politiques qu’ils ont imposées à la population.

    Bien sûr, lorsque les criminels ont l’impression d’être acculés, ils déclenchent parfois des incendies et prennent des otages dans un ultime effort pour rester en vie et passer entre les mailles du filet. Je crois que nous nous rapprochons de cette étape de ce terrible drame. Il est important d’accepter les conditions du champ de bataille telles qu’elles sont et de ne pas sous-estimer l’ennemi. La vérité, c’est que les globalistes disposent de moyens considérables pour faire des ravages et qu’ils ont déjà mis en branle certains de ces désastres.

    Comme je l’ai averti il y a de nombreuses années (bien avant en 2017 dans mon article « La fin du jeu économique continue« ), les tensions avec les nations orientales sont utilisées pour diminuer le rôle du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale et pétro-monnaie. Le conflit provoque également des pénuries de ressources et une faiblesse de la chaîne d’approvisionnement, sans parler d’une crise énergétique en Europe qui est maintenant irréversible avec le sabotage des pipelines du Nord.

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  44. J’ai également prédit en 2017 que la Réserve fédérale répéterait un modèle de relèvement des taux d’intérêt dans une grave faiblesse économique provoquant une augmentation des turbulences économiques. Ils ont utilisé une tactique très similaire au début de la Grande Dépression, que l’ancien président de la réserve fédérale Ben Bernanke a ouvertement admis comme étant la cause de l’effondrement déflationniste à long terme.

    Extrait de mon article de 2017 :

    Le changement de président de la Fed n’a absolument aucune signification en ce qui concerne la politique. Jerome Powell poursuivra exactement les mêmes initiatives que Yellen ; les mesures de stimulation seront supprimées, les taux seront augmentés et le bilan sera réduit, laissant la bulle de marché massive que la Fed a initialement créée vulnérable à l’implosion.

    Une personne observatrice… aurait pu remarquer que les banques centrales du monde entier semblent agir de manière coordonnée pour retirer les mesures de relance des marchés et augmenter les taux d’intérêt, coupant ainsi les lignes d’approvisionnement en argent facile qui ont longtemps été une béquille pour notre économie paralysée.

    La Banque des règlements internationaux, la banque centrale des banques centrales et l’institution qui rédige les initiatives de politique globale pour toutes les autres banques membres, a appelé à PLUS de hausses de taux la semaine dernière. En dehors d’une intervention mineure de la Banque d’Angleterre, les preuves montrent que les globalistes souhaitent un crash et créent des conditions d’instabilité. Ils ont installé les dominos à l’avance et ont maintenant décidé de les faire tomber. Je pense qu’il s’agit d’un dispositif de sécurité, d’un déclencheur de panique au cas où ils n’obtiendraient pas le contrôle qu’ils voulaient de la pandémie de Covid.

    Ils accuseront la Russie, la Chine, les conservateurs, n’importe quoi et n’importe qui d’autre qu’eux-mêmes pour tenter de détourner l’attention du public des actions bancaires internationales qui ont créé les conditions du crash en premier lieu. Nous ne pouvons pas les laisser faire. Quoi qu’il arrive ensuite, il est essentiel que les gens se souviennent qui nous a vraiment fait ça et qui doit être puni.

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  45. Au cours des deux prochaines années, les courtiers en pouvoir de l’establishment vont tenter d’utiliser un écran de chaos afin de semer les graines de la peur dans la population. Ils vont essayer d’exploiter cette peur pour obtenir une gouvernance encore plus centralisée et modifier les fondements mêmes de notre société tout en étouffant ce qui reste de nos libertés. C’est le seul jeu qu’il leur reste, mais au moins nous savons maintenant avec certitude que nous sommes des millions et des millions de personnes qui ne se soumettront pas et qui se battront. Et nous savons que les globalistes ont peur ; s’ils n’avaient pas peur, ils ne recourraient pas à des mesures aussi radicales.

    Brandon Smith

    Traduit par Hervé pour le Saker Francophone

    https://lesakerfrancophone.fr/lanti-globalisme-se-generalise-ce-qui-signifie-quun-desastre-artificiel-est-sur-le-point-de-se-produire

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  46. Italie : à peine élue, Meloni trahit ses électeurs : menacée par l’UE, elle capitule et maintient le Pass Sanitaire


    By Cheikh Dieng
    24 octobre 2022


    Menacée par Ursula Von Der Leyen dès l’annonce de son élection à la tête de l’Italie, Giorgia Meloni, cheffe de file du mouvement Fratelli d’Italia (Union des Droits), a capitulé en nommant dans son gouvernement des personnalités pro-européennes et un ministre de la Santé favorable au maintien du Pass Sanitaire, une mesure sanitaire que le nouveau gouvernement avait pourtant menacé de faire sauter. Sur les réseaux sociaux, les électeurs de Meloni ne cachent pas leur immense colère

    L’Union des Droites Italiennes a-t-elle mené ses électeurs en bateau avec l’unique but d’arriver au pouvoir? La question se pose moins d’un mois seulement après une élection qui aura tenu toute l’Europe en haleine en raison des positions très dures (et parfois anti-Europe) défendues par Giorgia Meloni durant tout au long de la campagne.

    Pourtant, quelques semaines après son élection, le ton change complètement. En effet, le nouveau gouvernement italien, formé il y a quelques heures, ne se gêne pas de compter en son sein des personnalités pro-Europe. Et, ce n’est pas tout. Face à la presse, Meloni a mis fin au débat en faisant clairement savoir que son gouvernement est pro-OTAN et pro-Europe.

    Mais, les ennuis ne font que commencer à la suite d’une nomination très controversée qui a mis les électeurs de Fratelli d’Italia dans une colère noire. il s’agit de la nomination de Orazio Schillaci, ministre de la Santé, carrément favorable au Pass Sanitaire. Un choix d’autant plus étrange que durant la campagne, les membres de la coalition de Droite avaient menacé de faire sauter le Pass Sanitaire et l’obligation vaccinale.

    C’est du moins les propos tenus par Marcello Gemmato, porte-parole de Fratelli Italia sur des sujets relatifs à la santé. “C’est normal de faire des recommandations, mais il ne devrait plus y avoir d’obligation vaccinale”, avait-il déclaré dans une interview accordée au média italien La Reppublica. Et d’ajouter : “le Passeport Sanitaire n’était pas une mesure sanitaire et n’était pas basée sur des principes scientifiques”. Pour lui, ce Pass ne faisait que miroiter une fausse illusion de sécurité.

    Dans l’interview entièrement lue par Lecourrier-du-soir.com, Marcello Gemmato s’était aussi prononcé sur le vaccin. A la question de savoir ce qu’il pense des vaccins, il avait répondu : “les données disent que la mortalité affecte les personnes âgées de plus 65 ans. (…) Vacciner les enfants de 6 ans n’a aucun sens”. Gemmato avait aussi annoncé la possibilité que le gouvernement de Meloni mette fin à l’obligation vaccinale des soignants.

    Finalement, il n’en est rien! Tout n’était que de la poudre aux yeux qui laisse croire que Meloni et consort n’étaient que de piètres démagogues qui ont instrumentalisé une immense colère populaire à des fins purement politiques. En tout cas, ce 23 octobre, à l’annonce de la nomination du nouveau ministre de la Santé, la déception de nombreux Italiens a été palpable sur les réseaux sociaux.

    “Tout change, rien ne change”, a réagi Raminz, internaute italien qui n’a pu cacher son mécontentement sur Twitter.

    “Tout changer sans rien changer”, peste le compte Twitter Forza Nova Padova

    D’autres dénoncent les liens très étroits entre le nouveau ministre de la Santé et les membres de l’ex comité scientifique. C’est notamment le cas d’Antonio Barriri. “Orazio Schiillaci est le nouveau ministre de la Santé du gouvernement Meloni. Il a été membre du comité technique scientifique, fortement favorable à la vaccination, au port du masque et au Pass Sanitaire. Cela commence mal”, s’indigne-t-il.

    https://lecourrier-du-soir.com/italie-la-grosse-trahison-de-giorgia-meloni-menacee-par-lue-elle-capitule-et-maintient-le-pass-sanitaire/

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  47. Le déclin de l'agriculture française : une tribune de M. Gil Rivière Wekstein dans l'Opinion



    24 Octobre 2022
    Glané sur la toile 960


    « "Agriculture, nucléaire: comment l’exécutif a mené la France vers le désastre". La tribune de Gil Rivière-Wekstein », c'est son titre. M. Gil Rivière-Wekstein est le fondateur et rédacteur de la revue « Agriculture & Environnement ».

    En chapô, une citation :

    « Il existe un parallèle incontestable entre ce qu’a subi la filière nucléaire et ce que connaît aujourd’hui l’agriculture française. »

    Vous n'apprendrez rien de neuf en lisant ce texte de neuf paragraphes, punchy et percutant (tautologie volontaire). Le même constat a été fait maintes et maintes fois, tout dernièrement dans un rapport sénatorial. Ou peut-être si, en filigrane : l'agriculture française s'étiole... et les autorités investies du pouvoir de décision, au mieux, regardent ailleurs, en tenant toutefois quelques propos lénifiants.

    Extrait :

    « Pour qui connaît le monde agricole, il existe un parallèle incontestable entre ce qu’a subi la filière nucléaire et ce que connaît aujourd’hui l’agriculture française. Comme vient de le confirmer un rapport sur la compétitivité de la ferme France, rédigé par les sénateurs Duplomb, Louault et Mérillou, remis à la Commission des affaires économiques ce 28 septembre, « la Ferme France décroche ». "La France, 'grenier de l’Europe', est désormais déficitaire avec l’Union européenne en matière alimentaire depuis 2015. Hors vins, elle est même déficitaire avec le monde entier." Plus inquiétant encore : "le potentiel productif agricole s’érode d’année en année par une baisse du nombre d’exploitations, une chute de la surface agricole utile en cultures et un plafonnement des rendements. La productivité de l’agroalimentaire, faute d’investissements suffisants compte tenu de la guerre des prix, est également en berne." »

    Résultat : 71 % de notre consommation de fruits est importée, 28 % de notre consommation de légumes. Et c’est pire pour ce qui concerne l’élevage : 56 % de la viande ovine consommée en France est importée, 22 % de la viande bovine, 45 % du poulet, 26 % du porc et 30 % de notre consommation de produits laitiers. A cela s’ajoutent les 63 % de protéines que nous consommons, issues d’oléagineux importés à destination des élevages, et entre 70 et 80 % de nos besoins de miel. De seconde exportatrice mondiale qu’elle était, derrière les Etats-Unis, au début des années 1990, la France est passée au sixième rang. Supplantée successivement par les Pays-Bas et l’Allemagne, puis par la Chine et le Brésil. Nos parts de marché ont fondu de 11 % en 1990 à moins de 5 % en 2021. »

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  48. Nos autorités regardent ailleurs ? Je crains fort qu'elles ne soient hypnotisées par « farm to fork », alias « farm to famine ».

    Encore une donnée :

    « Ce manque de stratégie explique notre incapacité actuelle à assurer notre souveraineté alimentaire, avec pour conséquence la délocalisation d’une partie importante de notre production agricole. Comme le note un rapport du cabinet de conseil Solagro, l’importation de produits agricoles nécessite l’usage hors de France de 9,1 millions d’hectares, soit l'équivalent d’un tiers de la surface agricole utile française. »

    Mais une partie de la surface agricole utilisée française sert à fournir les marchés d'exportation. Il y aura donc lieu de faire le bilan. Le bilan économique et social est cependant clair. L'agriculture française est en déclin. Que fait le gouvernement – dans un pays où il se mêle de tout ?

    https://seppi.over-blog.com/2022/10/le-declin-de-l-agriculture-francaise-une-tribune-de-m.gil-riviere-wekstein-dans-l-opinion.html

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    1. Il y a des normes, des règles différentes dans chaque pays, ce qui permet d'importer de la merde sous l'étiquette 'MIAM-MIAM' !

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  49. ENCORE UN COMMENTAIRE CENSURÉ ! (60 - 1 = 59)

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