- ENTREE de SECOURS -



dimanche 10 juin 2018

VOTATIONS 10 JUIN - L'INITIATIVE «MONNAIE PLEINE» BALAYÉE

Avec ce texte, les initiants voulaient confier l’intégralité de la création de monnaie à la Banque nationale suisse. L'initiative ne recueille que 26 % d'avis favorables.

10.06.2018, 12h14


La Banque nationale n'aura pas le monopole de la création d'argent. L'initiative dite «Monnaie pleine» devrait être balayée dimanche par 74 % des votants, selon les estimations de l'institut gfs.bern.

Le «non» devrait s'élever à 73,8 % à Zurich. Les premiers résultats donnent un rejet à 60 % à Genève et à 70,7 % à Bâle-Ville. Un refus clair et net se profile dans le canton de Vaud. Nidwald repousse l'initiative à 81,9%, Schwyz à 81 %, Lucerne à 78,8 %, Argovie repousse l'initiative à 78,4 %, Glaris à 78 % et Appenzell Rhodes-extérieures à 72,3 %, selon des résultats définitifs.

Crise financière en toile de fond

L'éventualité d'une nouvelle crise financière et ses conséquences étaient en toile de fond du débat. L'initiative «Pour une monnaie à l'abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale!» affirmait pouvoir mieux lutter contre les bulles financières et les faillites bancaires.

Les comptes en banque seraient aussi sûrs que des espèces dans un coffre-fort. Et l'Etat n'aurait plus à sauver des banques à coups de milliards versés par les contribuables. Durant la campagne, seule une petite partie du monde politique, essentiellement dans les rangs roses-verts, a été séduite par ses promesses.

Beaucoup ont craint que la Suisse ne joue les apprentis sorciers en se lançant dans une réforme radicale, jamais expérimentée. L'opération était risquée: affaiblissement du secteur bancaire, coûts supplémentaires se répercutant sur la clientèle, indépendance de la Banque nationale remise en cause.

Pour éviter les crises, mieux vaut miser sur des instruments tels que ceux que l'on connaît déjà (minima de liquidités et de fonds propres à respecter, couverture de l'argent déposé à la banque).

Succès malgré tout

Malgré le net échec de l'initiative, le coordinateur de la campagne romande Jean-Marc Heim, interrogé par l'ats, n'hésite pas à parler d'un succès, car le texte a «réveillé une conscience au sein de la population». Selon lui, une part importante des citoyens se rend compte que la création de monnaie par les banques privées pose un problème.

La rejet de l'initiative n'est pas «une acceptation de la privatisation du franc suisse ni de la situation actuelle», a estimé M. Heim, . «Les problèmes ne sont pas résolus, la prochaine crise financière va arriver», martèle-t-il. Les initiants exigent donc des mesures concrètes de la part du monde politique pour garantir la sécurité du système financier.

«Nous n'abandonnerons pas le combat», assure Jean-Marc Heim. Selon lui, le système bancaire devra être réformé, notamment pour intégrer la numérisation et réglementer les crypto-monnaies. «Notre initiative proposait une solution. De nombreuses questions restent ouvertes».

M. Heim a aussi critiqué la campagne de «peur» menée par les opposants et les contre-vérités qu'ils auraient proférées durant la campagne. Il pointe aussi du doigt les partis politiques qui se sont barricadés pour défendre les lobbies bancaires.

Pas voulu prendre de risque

Le résultat clair a montré que la population ne voulait pas prendre de risque, a dit à l'ats le conseiller national Olivier Feller (PLR/VD), co-président du comité contre l'initiative. «Le peuple n'a pas voulu d'un laboratoire d'expérimentation en matière de politique monétaire et de cette solution hasardeuse».

Pour le libéral-radical, les citoyens aspirent plutôt à davantage de stabilité. Ils estiment qu'il y a d'autres préoccupations, comme les relations avec l'UE, la fiscalité ou les assurances sociales.

Pour Olivier Feller, il n'y a pas d'urgence à agir. De son point de vue, les mesures prises après la crise de 2008 pour accroître la surveillance du système bancaire sont suffisantes. Il évoque notamment la définition de banques systémiques ou la hausse des fonds propres.

Comité référendaire déçu

Pour le conseiller national Philippe Nantermod, membre du comité référendaire, il s'agit maintenant de vérifier l'efficience de la loi sur les jeux d'argent acceptée par le peuple dimanche. Il est toujours convaincu que le blocage des sites internet étrangers ne sert à rien. Les Jeunes Verts veulent eux obtenir des garanties en matière de prévention. Pour lui, il sera intéressant de vérifier si la Confédération parvient à récupérer l'argent qui file vers les offres en ligne non autorisées. «On va voir une nouvelle fois à coup sûr que le blocage ne sert à rien», a-t-il déclaré.

Kevin Morisod, coprésident des Jeunes Verts suisses, s'est également dit déçu par l'ampleur du oui du peuple. La perte d'argent en jeu pour l'AVS, la culture et le sport, à savoir un milliard de francs, a sans doute fait pencher la balance dans l'opinion publique. Les Jeunes Verts comptent désormais sur les ordonnances d'application de la loi, actuellement en consultation. «On veut des garanties notamment en matière de prévention de l'addiction au jeu», selon le jeune Vert. Il ne faut pas laisser ce domaine au monde du jeu.

17 commentaires:


  1. En Suisse (seule Démocratie au monde) c'est le Peuple qui dirige.

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  2. VOTATION 10 JUIN SION 2026: LES VALAISANS DISENT «NON»

    Le Valais a dit «non» à la candidature sédunoise aux jeux olympiques. Villes et vallées ont rejeté le projet à près de 54%.

    10.06.2018, 15h09


    La campagne a été passionnée mais le «non» est assez net. Il n'y a pas de fossé entre villes de plaine et stations des vallées. (Dimanche 10 juin 2018)

    Les Valaisans ne veulent pas des JO d'hiver 2026. Ils ont refusé à une majorité de 53,98% le crédit de 100 millions de francs qui devait financer les infrastructures et la sécurité dans leur canton.

    Le crédit a été rejeté par 71'579 votants, alors que 61'019 l'ont accepté. La participation a atteint 62,6%. A Sion, ville hôte, l'objet a été refusé par 60,9% du corps électoral.

    @CantonduValais
    53.98% des votants refusent le soutien financier prévu par le canton pour l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver Sion 2026. Le Conseil d’Etat prend acte de ce résultat et retire par conséquent la participation du canton du Valais au projet. https://bit.ly/2l4d9c9

    Le scrutin montre des divergences d'opinion, entre la plaine et la montagne d'une part, entre le haut et le bas du canton d'autre part. La plupart des communes de plaine ont refusé la candidature. Toutes les villes rejettent l'objet à une majorité de plus de 55%, à l'exception de Viège qui refuse à 51%.

    Le Haut-Valais accepte la candidature à une courte majorité de 51%. Mais elle est refusée dans le Valais francophone. Dans le Valais central, entre Sierre et Martigny, le rejet est de près de 54%. Il est encore plus marqué dans le Bas-Valais avec un taux de refus de 58%.

    Globalement, les communes de montagne se sont montrées plus favorables. A Crans-Montana, 57% des électeurs ont glissé un oui dans l'urne. Ils ont été 62% dans le même cas à Goms, 70% à Fiesch, 65% à Evolène, 62% à Veysonnaz, 57% à Bagnes, 66% à Saas Fee, 67% à Anniviers, 53% à Champéry, 65% à Loèche-les-Bains. Mais il y a quelques fausses notes dans ce concert. Zermatt a refusé à une majorité de 54%, Nendaz à 52%.

    Après le rejet de la candidature suisse, il reste encore six villes candidates pour les JO-2026 dont Stockholm, Calgary et Graz. La ville hôte sera désignée en septembre 2019.

    https://www.lematin.ch/suisse/sion-2026-5105/story/14427188

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  3. VOTATIONS - BERNE A PRÉVU LES RÈGLES DU POKER ENTRE AMIS

    Le Conseil fédéral a déjà mis en consultation les modalités d'application de la loi sur les jeux d'argent acceptée dimanche.
    Un joueur qui participe à plusieurs tournois ne pourra engager des mises de départ pour plus de 300 francs ($304.47).

    10.06.2018, 12h23


    Les adeptes des petits tournois de poker savent déjà à quelle sauce ils pourraient être mangés. Les mises de départ ne devraient pas dépasser quelques centaines de francs par joueur et les participants se connaître, selon le projet d'ordonnance sur les jeux d'argent.

    Le Conseil fédéral a déjà mis en consultation les modalités d'application de la loi sur les jeux d'argent acceptée dimanche. Il l'avait justifié par une volonté d'informer les citoyens de manière complète avant la votation et fixé le délai de réponse au 15 juin. Avec la nouvelle loi, les jeux de casino, les loteries et les paris sportifs continueront d'être soumis au régime de l'autorisation. La loi permet aussi les jeux en ligne de type roulette ou poker.

    Mises restreintes

    En revanche, les jeux d'argent pratiqués en famille ou entre amis ne nécessiteront pas d'autorisation. Mais des conditions sont posées. Les mises d'argent devront être sans danger. Pour chaque tournoi, la mise de départ ne pourra excéder 200 francs et la somme totale des mises de départ ne devra pas excéder 20'000 francs. Il sera interdit d'exploiter plus de trois tournois par jour et par lieu.

    Un joueur qui participe à plusieurs tournois ne pourra engager des mises de départ pour plus de 300 francs au total, et la somme des mises de départ pour l'ensemble des tournois sera limitée à 30'000 francs. Les conditions sont donc plus souples que ce qui avait été annoncé lors des débats au Parlement.

    En outre, ces tournois devront avoir lieu dans un cercle privé avec un nombre restreint de joueurs. Ceux-ci devront se connaître, ce qui sous-entend des parties en famille ou entre collègues de bureau. Par contre, les jeux proposés sur une plateforme exploitée à titre professionnel ou dans le cadre d'une offre automatisée ne seront pas considérés comme privés.

    Contre le jeu excessif

    En matière de jeu en ligne, le Conseil fédéral propose des mesures concrètes pour protéger les joueurs contre le jeu excessif. Des dispositions sont prévues en matière d'informations du joueur et pour repérer précocement des cas à risque grâce à une alerte automatisée à partir d'un certain stade.

    Le gouvernement précise encore les conditions pour empêcher les manipulations des compétitions sportives. Des paris ne pourront pas être proposés pour certaines compétitions ou événements sportifs. Une nouvelle plateforme nationale centralisera et transmettra à qui de droit toutes les informations relatives à des soupçons concrets.

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  4. Casinos en ligne imposés

    Les gains issus des jeux d'argent seront comme aujourd'hui affectés à l'AVS et à l'AI et à des buts d'utilité publique. En 2016, cette contribution s'est élevée à près d'un milliard de francs.

    Les casinos en ligne seront soumis à l'impôt au même titre que les maisons de jeu traditionnelles. Selon certaines estimations, il pourrait en résulter des rentrées supplémentaires de l'ordre de 75 millions de francs par an en faveur de l'AVS et de l'AI. L'application de la nouvelle loi devrait aussi générer des recettes supplémentaires en faveur du sport, de la culture et de buts sociaux. Celles-ci pourraient atteindre 225 millions de francs. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/berne-prevu-regles-poker-amis/story/27642385

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  5. VOTATIONS - 10 JUIN LA SUISSE ALÉMANIQUE A VOTÉ SUR PLUSIEURS OBJETS

    De nombreux cantons votent ce dimanche outre Sarine. Caisse de pension, fiscalité, déchets radioactifs, La Poste, locataires et centre pour requérants: tous les résultats en un clin d'oeil.


    10.06.2018, 15h34


    En plus des cantons des Grisons et de Bâle-Campagne, de nombreuses votations sont organisées dans plusieurs autres autres cantons alémaniques le 10 juin.

    CANTON DE BALE-VILLE:

    Les locataires seront mieux protégés à Bâle-Ville. Les citoyens du canton ont accepté dimanche quatre initiatives exigeant une meilleure protection des locataires. Les citoyens de Bâle-Ville ont accepté par 61,8 % des votants l'initiative «Vivre sans crainte d'expulsion». Les rénovations totales d'immeubles seront soumises à autorisation si le taux d'appartements vides sur le marché est inférieur à 1,5 %. A la fin du 1er semestre 2017, ce taux était de 0,5 %. La participation a atteint 43,8 %.

    CANTON DE LUCERNE:

    Les Lucernois veulent améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments. Ils ont accepté dimanche une révision de la loi cantonale sur l'énergie que l'UDC a combattue par référendum. La révision de la loi a été acceptée par 58,7 % des votants. La participation a atteint 35,3 %.

    Deuxième objet soumis au vote, l'initiative «Pour un service de santé sûr dans tout le canton de Lucerne» a été refusée par 72,8 % des votants. Elle exigeait que les soins hospitaliers restent disponibles en dehors des centres urbains. Elle a été lancée par «l'alliance lucernoise pour la qualité de vie», les partis de gauche et les syndicats.

    CANTON DE SOLEURE:

    Les citoyens soleurois ont refusé dimanche une modification de la loi sur l'énergie qui visait à améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments. Le projet découlait de la nouvelle stratégie énergétique 2050 adoptée par le peuple suisse en mai 2017. La modification de la loi a été refusée par 70,5 % des votants. La participation a atteint 37,2 %.

    CANTON DE SCHAFFHOUSE:

    Il n'y aura pas de moratoire sur la fermeture des bureaux de poste dans le canton de Schaffhouse. Les citoyens ont refusé dimanche une initiative exigeant qu'une initiative parlementaire cantonale soit envoyée aux Chambres fédérales pour demander un moratoire de cinq ans. L'initiative a été refusée par 54,3 % des votants. La participation a atteint 61,8 %.

    Les citoyens du canton ont en revanche accepté par 71,8 % des votants la fusion des sociétés de bus de la ville de Schaffhouse et de celles de la région. Elle sera effective au début de 2019. La nouvelle entité sera propriété de la ville.

    Les Schaffhousois ont aussi dit oui, à 60,6 %, à la construction d'un nouveau bâtiment pour la police. Ils ont également donné leur aval, à 55,2 %, à la création d'un nouvel office cantonal de la circulation et de la navigation.

    CANTON DE NIDWALD:

    Les Nidwaldiens ont une nouvelle fois exprimé dimanche leur opposition au stockage de déchets radioactifs sur leur territoire. Ils soutiennent leur gouvernement cantonal qui demande au Conseil fédéral de ne pas retenir le site du Wellenberg. A une très nette majorité de 89 %, les votants ont approuvé la prise de position de leur gouvernement concernant le Wellenberg. La participation a atteint 35,5 %.

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  6. CANTON DE ST-GALL:

    Les citoyens st-gallois ont approuvé dimanche à 59,4 % un crédit de 128 millions de francs pour la caisse de pensions du canton. Ce montant permet de corriger une erreur d'estimation commise en 2013 lors de l'autonomisation de la caisse. La participation a atteint 31,7 %.

    Les St-Gallois ont aussi très largement accepté (85'102 oui contre 13'821 non) que l'Université de St-Gall puisse offrir aux étudiants la possibilité de faire un master en médecine.

    CANTON DE ZOUG:

    Les citoyens zougois ont accepté un toilettage linguistique de leur constitution cantonale qui date de 1894. Par exemple, le terme «faible d'esprit» est désormais remplacé par «incapable de discernement». La modification a été approuvée par 93,2 % des votants. La participation a atteint 40,4 %.

    CANTON DE SCHWYZ:

    Les Schwyzois ont accepté dimanche à 59 % un crédit de 5,35 millions de francs pour l'achat par le canton du bâtiment «Biberhof» à Bennau (SZ). Il sert de centre pour requérants depuis 2015. L'UDC avait lancé le référendum contre ce projet. La participation a atteint 36 %.

    CANTON DE ZURICH:

    Les Zurichois votent sur une modification de la loi d'impôt. Elle prévoit que les entreprises installées dans le canton qui vendent un immeuble devront faire figurer leurs pertes avec l'impôt sur les gains immobiliers dans leur déclaration fiscale. Actuellement, seules les entreprises sises hors du canton doivent procéder ainsi.

    Le deuxième sujet soumis aux Zurichois concerne le fonds en faveur du trafic. Le gouvernement propose de réduire de 70 à 60 millions de francs la somme que le canton verse annuellement à ce fonds, qui sert notamment à financer des projets de transports publics. En 2019, le montant ne devrait être que de 20 millions. Le PS et les Verts ont lancé avec succès le référendum.

    CANTON DE GLARIS:

    Dans le canton de Glaris, les électeurs sont appelés à renouveler leur parlement (60 sièges). La répartition actuelle des sièges est la suivante: UDC 17, PLR 12, PBD 9, PS 7, Verts 7, PDC 6 et Vert'libéraux 2. L'élection du gouvernement a eu lieu le 4 mars.

    https://www.lematin.ch/suisse/suisse-alemanique-vote-plusieurs-objets/story/28497693

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  7. CANADA - TRUMP SE DÉSOLIDARISE DU COMMUNIQUÉ FINAL DU G7

    Alors que les pays du G7 avaient signé un compromis sur le commerce, Donald Trump a décidé de se retirer, vexé par des propos de Justin Trudeau.


    09.06.2018, 23h24


    Le G7 s'est engagé samedi à apporter près de trois milliards de dollars pour l'accès à l'éducation des femmes et filles en situation vulnérable, dont des réfugiées. Cette initiative a été saluée par la jeune Pakistanaise Malala Yousafzai, prix Nobel de la paix.

    L'hôte du sommet, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, a affirmé qu'il s'agissait du «plus important investissement dans l'éducation des femmes et filles dans des situations de crise et de conflit». Le Canada participera à cet effort en apportant 300 millions de dollars.

    Le G7 au Canada a tourné au fiasco samedi: d'un tweet rageur, Donald Trump a retiré son soutien au communiqué commun obtenu dans la douleur, rejetant la faute sur des propos du Premier minisre canadien Justin Trudeau qu'il a qualifié de «très malhonnête».

    Dans l'un de ses revirements spectaculaires, le président américain a tweeté depuis Air Force One, qui l'emmène vers Singapour: «En raison des fausses déclarations de Justin à sa conférence de presse, et du fait que le Canada impose des taxes massives sur nos agriculteurs, travailleurs et entreprises américains, j'ai demandé à nos représentants américains de retirer le soutien au communiqué, tandis que nous envisageons des tarifs sur les automobiles qui inondent le marché américain !».

    Donald J. Trump
    @realDonaldTrump
    Based on Justin’s false statements at his news conference, and the fact that Canada is charging massive Tariffs to our U.S. farmers, workers and companies, I have instructed our U.S. Reps not to endorse the Communique as we look at Tariffs on automobiles flooding the U.S. Market!
    01:03 - 10 juin 2018

    Donald J. Trump
    @realDonaldTrump
    PM Justin Trudeau of Canada acted so meek and mild during our @G7 meetings only to give a news conference after I left saying that, “US Tariffs were kind of insulting” and he “will not be pushed around.” Very dishonest & weak. Our Tariffs are in response to his of 270% on dairy!
    01:04 - 10 juin 2018

    Donald Trump avait quitté le sommet depuis plusieurs heures, pour rejoindre Singapour où il doit rencontrer mardi Kim Jong Un. «Nous nous concentrons sur tout ce que nous avons accompli ici au sommet G7», a répondu le cabinet de Justin Trudeau dans un communiqué. «Le premier ministre n'a rien dit qu'il n'avait pas déjà dit auparavant, autant publiquement qu'en conversations privées avec le Président.»

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  8. Sauver la face

    Concluant deux jours de débats laborieux à La Malbaie (Québec, est du Canada), Justin Trudeau avait réutilisé le terme d'«insultants» pour qualifier les taxes tout juste imposées par les Etats-Unis sur l'acier et l'aluminium importés, lors de sa conférence de presse finale. Et il avait promis d'y répliquer «sans sourciller».

    Le tweet de Donald Trump fait voler en éclats la tentative du groupe des sept (Etats-Unis, Canada, Italie, Royaume-Uni, France, Allemagne, Japon) de sauver la face en publiant une déclaration commune sur le commerce. Ce texte pourfend le «protectionnisme», et s'engage à «moderniser» l'Organisation mondiale du commerce. Dans une scène un peu absurde, les équipes du G7 ont commencé à le distribuer au centre de presse installé à Québec alors même que la signature américaine était devenue caduque.

    Que pesaient de toute façon ces quelques lignes difficilement négociées face à un Donald Trump prêt à toutes les confrontations pour réduire le déficit des échanges américains? Quitte à déclencher une guerre commerciale ouverte, comme le montre sa menace réitérée de taxer les importations de voiture.

    Les Etats-Unis sont le premier marché étranger pour les marques européennes de voitures. L'Allemagne est particulièrement inquiète: les automobiles représentent en valeur le quart de ce que le pays exporte vers les Etats-Unis. La part de marché des marques allemandes pour le segment des voitures haut de gamme dépasse 40%, selon la fédération automobile allemande (VDA).

    Les droits de douanes actuels sont effectivement différents entre l'UE et les Etats-Unis. L'Europe taxe les importations de voitures hors-UE, donc américaines, de 10%. Aux Etats-Unis, les Audi, Volkswagen et autres voitures étrangères sont frappées d'une taxe de 2,5%. «Pas étonnant que l'Allemagne nous vende trois fois plus de voitures que nous en exportons vers elle», a écrit le conseiller pour les questions commerciales de Donald Trump, Peter Navarro, dans une tribune récente dans le New York Times. Donald Trump s'est souvent plaint, en privé, de voir trop de Mercedes à New York... mais pas assez de voitures américaines dans les rues européennes.

    «S'ils répliquent, ce sera une erreur»

    «Nous sommes la tirelire que le monde entier pille. Cela va cesser», avait déjà tempêté le milliardaire de 71 ans avant de quitter un sommet où il est passé en coup de vent. Donald Trump a d'ores et déjà mis en garde les partenaires tentés de répondre à ses taxes: «S'ils répliquent, ce sera une erreur», avait-il dit à La Malbaie avant de partir, alors même que l'Union européenne ou le Canada ont confirmé des tarifs douaniers de représailles, dès juillet.
    Le président français Emmanuel Macron a lui prévenu qu'il n'y avait «pas de changement» en ce qui concerne les contre-mesures européennes annoncées sur le bourbon ou les motos américaines. Ces tarifs sont leur réponse aux droits de douanes américains sur le métal.

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  9. Un «6 1» partiel

    Comme lors de précédents grands sommets, Washington avait par ailleurs fait bande à part au Canada sur le climat, ne s'associant pas à un passage qui redit le soutien des six à l'accord de Paris de fin 2015.

    Sur l'Iran, autre grande ligne de fracture, le groupe des sept s'engageait à empêcher Téhéran de développer l'arme nucléaire.

    Le G7 appelait aussi la Russie à «cesser de saper les systèmes démocratiques» et à abandonner «son soutien au régime syrien». Mais il n'y figurait nul mot de la proposition provocatrice de Donald Trump de réintégrer Moscou à ce club qui l'avait exclu après l'annexion de la Crimée en 2014. Dans l'immédiat, la Russie est de toute façon plutôt occupée à accorder ses violons avec la Chine et l'Iran, à l'occasion de la réunion annuelle de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

    Malgré les sourires des dirigeants à la fin du sommet, le G7 a donc été dynamité par un Donald Trump qui goûte bien plus la confrontation bilatérale brutale que les longues négociations multilatérales. Jusqu'à provoquer le fiasco final de la rencontre.

    Le président américain était arrivé le dernier et reparti le premier du cossu Manoir Richelieu, surplombant le fleuve Saint-Laurent. Il a aussi séché une réunion sur le climat. Donald Trump n'a jamais caché qu'il donnait la priorité à sa rencontre de mardi avec M. Kim. «C'est une occasion unique» d'arriver à un accord nucléaire avec Pyongyang qui «ne se représentera jamais», a-t-il assuré. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/g7-veut-reformer-omc/story/28181086

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  10. Trois planètes semblables à la Terre découvertes non loin de chez nous


    12:32 10.06.2018


    Le satellite de la Nasa Kepler lancé en 2009 dans le cadre de la mission K2 a découvert trois planètes de la taille de la Terre dans un autre système solaire.

    Trois nouvelles planètes d'une taille comparable à celle de la Terre ont été détectées par le satellite Kepler à partir des éclipses qu'elles produisent dans la lumière stellaire de leurs étoiles respectives.

    Il s'agit en fait de trois nouveaux systèmes planétaires tournant en orbite autour de l'étoile nommée K2-239, située dans la constellation du Sextan à environ 160 années-lumière de notre galaxie, expliquent les chercheurs d'une équipe dirigée conjointement par le professeur Javier de Cos de l'Université d'Oviedo et Rafael Rebolo de l'IAC (Interstate Aviation Committee).

    Le temps de révolution des planètes est de 5.2, 7.8 et 10.1 jours respectivement, ajoutent-ils.

    Les chercheurs supposent que toutes les planètes découvertes auraient des températures supérieures d'au moins des dizaines de degrés à celles de la Terre en raison du fort rayonnement qu'elles reçoivent de leur étoile.

    L'agence spatiale américaine a prévu de lancer un autre engin dans l'espace en mai 2020: il s'agit du télescope spatial James Webb, successeur de Hubble et plus puissant observatoire de l'univers jamais déployé.

    James Webb (JWST) sera le télescope le plus puissant jamais construit, avec une sensibilité cent fois plus grande que Hubble, lancé en 1990 et qui avait révolutionné l'astronomie. Il sera notamment capable d'étudier l'atmosphère des exoplanètes, situées hors de notre système solaire et à «sonder les structures mystérieuses et les origines de notre univers», promet la Nasa.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201806101036738157-trois-planetes-terre-160-al-kepler/

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    Réponses
    1. Que leurs diamètres soient 'approchants' avec celui de la planète Terre n'a RIEN A VOIR avec la vie qui peut s'y dérouler !
      Tout est une question de rencontre !

      TOUTES les étoiles (vues dans le ciel) sont des boules fer en fusion. Et, notre planète 'Terre' l'était bien avant cette rencontre avec une boule de glace (assez grande pour arriver à créer une atmosphère). La glace a fondu, s'est évaporée, mais, dans l'univers glacial, s'est transformée en pluies et a tombé sur l'incandescente boule en fusion qui l'a fait évaporer, etc, durant x temps jusqu'à ce que la température soit adéquate à la création de vie sur la planète.

      Mais, cela ne 'suffirait pas' car, il manquerait encore la lumière adéquate ! Et, si leur soleil (étoile commune qui éclaire autour d'elle) est trop près: ça grille ! et, s'il est trop loin, la faible lumière va gêner le développement vital comme il en a été sur la Terre.

      Notre planète est entourée d'étoiles éteintes (Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus, etc) qui n'ont rencontrées de 'boule de glace' durant leur période de stars et, se sont donc éteinte sans connaître la vie ou, ont rencontrées cette 'boule de glace' qui donna la vie puis, la fusion terminée, s'est refroidie et tué toute la vie qu'il pouvait y avoir alors.

      Cette d'ailleurs ce qui se passera sur notre planète lorsqu'elle s'arrêtera de chauffer les mers & océans par les millions (milliards ?) de sources chaudes sous marines ou sous océaniques et que seul le soleil y entretiendra un semblant de vie à son équateur.

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  11. Pourquoi l'État profond hait Poutine


    Chris Kanthan
    Sott.net
    jeu., 03 mai 2018 19:45 UTC


    La Russophobie que l'on observe aujourd'hui en Amérique est comparable en intensité à celle qui prévalait au plus fort de la Guerre froide, lorsqu'on faisait faire des exercices d'entraînement « Duck and Cover » à des écoliers terrifiés et que le public était obsédé par les abris anti-aériens. Cependant, toute cette théâtralité cache un conflit bien réel : une lutte de pouvoir géopolitique qui a pour objet la domination mondiale, et qui implique des centaines de milliards de dollars, les égos démesurés d'élites machiavéliques, et des nations mues par le souvenir du passé et une certaine vision du futur.

    Voilà le tableau : il s'agit d'une bataille géopolitique entre les États-Unis + l'Union européenne d'un côté, et la Russie + la Chine de l'autre. Les États-Unis et l'UE sont gouvernés par les mêmes magnats de la finance et du complexe militaro-industriel, tandis que la Russie et la Chine - deux pays indépendants - se sont alliés par nécessité. Pourquoi ? Parce que si la Russie tombe, la Chine tombe aussi.

    Si vous détruisez l'ours, vous détruisez aussi le dragon, et alors, le monde vous appartient.

    Mais il y a un hic : les mondialistes piégèrent l'ours en 1991, à l'effondrement de l'URSS. Toutefois, au lieu de se lier d'amitié avec l'ours, ils le mirent en cage et l'affamèrent, le torturèrent et l'humilièrent pendant huit ans, à la suite de quoi l'ours détruisit sa cage et riposta.

    Trahison dans les années 1990

    Le plus grand braquage du siècle eut lieu en Russie dans les années 1990, et les braqueurs étaient des escrocs de Wall Street qui promettaient les miracles du capitalisme mais qui, au lieu de ça, disloquèrent le pays. Au nom de la privatisation, ils bradèrent la Russie. Une poignée d'oligarques russes soigneusement sélectionnés par les États-Unis engrangèrent des centaines de miliards de dollars de capitaux. En contrepartie, chaque citoyen russe reçut une « part » de 7$. Les contribuables américains subventionnèrent même ce racket écœurant.

    Soumise à ce traitement de choc administré par les rapaces capitalistes américains, la Russie vit son PIB chuter de 40%. Pressuré par le FMI et la Banque mondiale, le pays croulait sous la dette, et la pauvreté et le taux de suicide s'envolèrent.

    L'armée russe était décimée, démoralisée et était en train de perdre la guerre contre les terroristes islamiques en Tchétchénie et au Dagestan. Ces terroristes étaient les fameux moudjahidin d'Afghanistan, toujours financés par l'Arabie saoudite et armés par les États-Unis.

    La plupart des hommes politiques russes, y compris le président Eltsine, étaient vendus à Washington et contrôlés par lui, comme s'en vanta un jour Bill Clinton auprès de Tony Blair.

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  12. L'Empire de Poutine

    C'est dans ce climat désespéré que Poutine devint président par intérim de la Russie, le 31 décembre 1999. Au cours des années qui suivirent, il s'attaqua aux puissants oligarques, aux politiciens corrompus et aux élites qui formaient la cinquième colonne. Poutine fut aidé par l'augmentation des prix du pétrole, mais il utilisa cette nouvelle richesse à bon escient. Il développa l'économie russe, les réserves d'or et les réserves étrangères, et réduisit considérablement la dette nationale.

    Entre 1999 et 2014, le PIB de la Russie fut décuplé, passant du 22e au 8e rang mondial.
    La dette publique au PIB passa de 100% en 1999 à 17% en 2016.
    Les réserves étrangères, qui étaient pratiquement nulles, augmentèrent, passant au 6e rang mondial.
    Les réserves d'or passèrent au 5e rang mondial.

    Poutine lança RT - la chaîne d'informations russe - , interdisit les OGM, propulsa la Russie au 1er rang mondial des exportations de blé, expulsa George Soros, et combattit le marxisme culturel. Il fit construire plus de 15 000 églises, encouragea les familles à faire plus d'enfants, et interdisit la propagande transgenre/homosexuelle visant les enfants.

    Enfin, Poutine releva l'armée russe, écrasa les terroristes islamiques en Tchétchénie et, dans un coup d'éclat géopolitique en Syrie, l'emporta sur la puissante coalition américaine-israélienne-britannique-française-turque-saoudienne-qatarie et sur 250 000 djihadistes. En outre, au lieu de se lancer dans une course aux armements, Poutine développa des missiles hypersoniques qui neutralisèrent les systèmes de défense et les porte-avions américains, empêchant les État-Unis d'attaquer impunément d'autres nations.

    La diplomatie de Poutine est également remarquable. Après les sanctions imposées en 2014 par les États-Unis et la chute vertigineuse du prix du pétrole, tous les experts et politiciens prédisaient l'isolement de Poutine et l'effondrement de l'économie russe. Mais les dirigeants à travers le monde ont continué à collaborer avec lui.

    Autrement dit, Poutine a rendu sa grandeur à la Russie. Cela explique pourquoi sa côte de popularité dépasse les 80% et pourquoi il a remporté les élections de 2018 haut la main.

    La Russie attaquée

    Cependant, les mondialistes ont eux aussi remporté plusieurs victoires. En 2003-2004, les gouvernements pro-russes de Géorgie et d'Ukraine ont été renversés par les révolutions colorées de Soros. En 2014, les États-Unis ont orchestré un violent coup d'État en Ukraine, renversant un dirigeant démocratiquement élu, et le remplaçant par un milliardaire non élu et une clique de néo-nazis.

    L'Ukraine est dans le collimateur de la CIA depuis des décennies. Comme l'a écrit Brzezinski dans son ouvrage Le grand échiquer, sans accès à la Crimée et à la mer Noire - la seule porte d'accès russe à la Méditerranée - la Russie serait paralysée. Pressentant le danger, après le coup d'État de 2013, Poutine a rapidement organisé un référendum en Crimée et a résolu le problème.

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  13. Autre domaine où la Russie a été poignardée dans le dos : l'expansion de l'OTAN. Trahissant les promesses faites lors de la dissolution de l'URSS, l'OTAN a intégré en son sein 13 nouveaux pays européens, qui sont tous des bases potentielles pour les bases militaires US/OTAN. Nombre de ces pays font désormais partie du système de défense antimissile. Cela signifie que les États-Unis pourraient lancer une attaque nucléaire contre la Russie, puis, en théorie, abattre les missiles lancés en représailles par la Russie. Une situation extrêmement délétère et dangereuse - la Russie possédant 6800 armes nucléaires.

    Toutes ces tentatives d'intimidation ne sont que le symptôme des egos blessés de mondialistes qui ont échoué dans leurs tentatives de conquérir la Russie une fois pour toutes. En fait, il y a eu six tentatives en 200 ans - 1812, 1856, 1905, Première et Deuxième guerres mondiales, et la prise de pouvoir de Wall Street sur la Russie dans les années 1990.

    Les Rothschild, le bolchévisme et Hitler

    En 1812, Napoléon - financé par les Rothschild - envahit la Russie. En 1856, la Grande-Bretagne et la France attaquèrent et s'emparèrent de la Crimée - pour la même raison que les États-Unis lorsqu'ils fomentèrent le coup d'État de 2013 en Ukraine.

    En 1905, des banksters de Wall Street - Jacob Schiff, entre autres - financèrent le Japon pour qu'il attaque la Russie. Pendant la guerre, les banksters tentèrent de fomenter une révolution afin de renverser le tsar. Le chef de la révolution était Léon Trotski. Il échoua en 1905 et fuit la Russie, avant de revenir en 1917 avec la même stratégie, utilisant cette fois l'Allemagne au lieu du Japon.

    Avant la Première guerre mondiale, Trotski et Lénine récoltèrent des millions de dollars auprès des banksters internationaux. Trotski se rendit à New York, où il obtint un passeport américain afin de pouvoir se réintroduire en Russie. Généreusement financés par les capitalistes, les communistes (Bolchéviques) assassinèrent le tsar pendant la Première guerre mondiale et s'empressèrent de signer un traité de paix avec l'Allemagne. Danke schön !

    L'empire maléfique de l'Union soviétique est donc une création de l'Amérique et de l'Europe - un fait occulté et supprimé des livres d'Histoire occidentaux. L'Union soviétique fut le résultat d'une guerre civile fomentée par des forces extérieures - une guerre civile remportée par le côté obscur. Le bolchévisme était un virus étranger qui envahit la Russie, tua des dizaines de millions de Russes et tenta de détruire le christianisme - la religion de la Russie depuis plus d'un millénaire. Pourtant, quand les Américains pensent aux « Russes », c'est l'image de l'Union soviétique qui leur vient à l'esprit - conséquence du formatage des esprits occidentaux.

    Avance rapide jusqu'à la Deuxième guerre mondiale. Ce fut à nouveau l'Europe (l'Allemagne) qui attaqua la Russie. 20 millions de Russes moururent au combat contre les nazis, deux millions rien que pour la ville de Léningrad. La Russie combattit les nazis pendant 4 ans et détruisit 70 % de l'armée hitlérienne. Toutefois, les États-Unis arrivèrent après la bataille (en 1944) et récoltèrent les lauriers, devenant officiellement les « vainqueurs du nazisme ».

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  14. Progression

    Sachant tout cela, une personne honnête ne verrait pas en la Russie un ennemi de l'Occident. La Russie ne deviendra une ennemie que si nous lui demandons de se soumettre. La Russie et la Chine sont déterminées à préserver leur souverainté. Elles tentent également de se libérer du système du pétrodollar, qui permet aux États-Unis d'emprunter des milliards sans répercussions.

    Les conflits et les guerres mondiaux sont très addictifs pour le complexe militaro-industriel, qui possède 800 bases militaires à travers le monde, un budget annuel de 700 milliards de dollars et 35 milliards de dollars issus des exportations annuelles d'armes. Qui dit guerre dit également dette colossale pour les pays, ce qui est précisément ce que souhaitent les banksters internationaux. Les multinationales sont attirées par un monde unipolaire parce que cela garantit leur monopole, une main d'œuvre bon marché, des matières premières et l'accès à un gros fichier clients. Les ingénieurs sociaux comptent sur les médias alignés monolithiques pour répandre la même propagande à travers le monde. Ces forces convergentes refuseront-elles d'accepter un monde multipolaire ? Nous entraîneront-elles dans des guerres désastreuses, voire même une guerre nucléaire ?

    Rappelez-vous le Discours de paix de JFK, en 1963 :

    "Quel type de paix recherchons-nous ? Non pas une Pax Americana imposée au monde par les armes de guerre américaines. Non pas la paix de la tombe, ni celle de la sécurité qu'offre l'esclavage."

    https://fr.sott.net/article/32633-Pourquoi-l-Etat-profond-hait-Poutine

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  15. La totalité de la garde nationale suédoise vient d'être mobilisée, c'est la première fois depuis 1975

    Daisy Luther
    Mondialisation.ca
    sam., 09 juin 2018 22:55 UTC


    Il y a quelques semaines, le gouvernement suédois a envoyé une brochure à chaque foyer du pays pour exhorter les citoyens à se préparer à la guerre ou à d'autres crises. Il y a quelques mois, ils ont dit aux citoyens qu'ils devraient être prêts à vivre au moins une semaine sans aucune aide du gouvernement. La nuit dernière, a eu lieu la décision la plus troublante à ce jour : ils ont mobilisé toute la garde nationale suédoise pour un « exercice de préparation inopiné ». Les 40 bataillons ont été activés, avec effet immédiat.
    suede

    A quoi se prépare la Suède ?

    Le rapport se trouve sur le site Web de Försvarsmakten, qui est le site officiel des forces armées suédoises. Voici la traduction :

    Pour la première fois depuis 1975, les forces armées procèdent à un contrôle inopiné de la préparation aux situations d'urgence de l'ensemble de l'Hemvärnet (la Garde Nationale). Toutes les personnes en Suède faisant partie de l'un des 40 bataillons de réserve et qui ont la possibilité d'assister à la soirée du 5 juin et à la fête nationale seront de service. Cette alerte a été ordonnée par les Forces armées et la participation à l'exercice est volontaire.

    « Nous sommes déterminés à renforcer la défense de la Suède et à accroître nos capacités opérationnelles. C'est une façon d'y parvenir. Cet exercice est excellent à plusieurs égards. Nous testons la chaîne d'urgence pour près de la moitié de notre organisation d'intervention, ce que nous n'avons pas fait depuis 1975, dit Micael Bydén, qui est en charge du commandement.

    Au départ, le personnel - du nord au sud - sera contacté et invité à se présenter au service. Par la suite, ses membres commenceront à résoudre des tâches telles que la protection, la garde et la patrouille. Au cours de la journée nationale, le personnel de soins à domicile sera vu dans de nombreux endroits à travers le pays, notamment dans les ports et les aéroports, jusque dans les rues et les places publiques. Comme il s'agit d'un exercice volontaire, les forces armées ne peuvent forcer personne à participer, mais le commandant en chef a manifesté une grande confiance dans son personnel. ( source )

    Qu'est-ce que cela signifie

    L'Hemvärnet est l'équivalent suédois de la garde nationale américaine.
    La Garde Nationale - Forces de sécurité nationales (suédois : Hemvärnet - Nationella Skyddsstyrkorna) est une force de réserve militaire des forces armées suédoises. Elle a été formellement établi le 29 mai 1940, pendant la Seconde Guerre Mondiale à la demande de la population. Composée à l'origine d'anciens groupes de milices, elle comprend aujourd'hui la moitié de l'armée suédoise, constituant ainsi la base de la défense territoriale de la Suède.

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  16. La Garde nationale de Suède est principalement composée d'unités locales d'intervention rapide, comptant 17 000 hommes sur les 22 000 membres de la Garde nationale, organisés en 40 bataillons, avec 23 organisations auxiliaires de défense. (source)
    Cet « exercice de préparation inopinée » peut être juste cela - un exercice de préparation. Mais il y a quelque chose qui sonne comme une clochette d'alarme pour moi :
    Un « exercice » de cette ampleur n'a pas eu lieu depuis 1975 au plus fort de la guerre froide
    Cela se produit dans la foulée de deux autres alertes de guerre ou de crises imminentes.
    Et gardez à l'esprit que le livre de préparation à la guerre qui a été envoyé récemment mentionne la possibilité de rétablir la conscription (projet).
    Le site suédois, The Local, rapporte :

    Cet exercice s'inscrit dans le cadre de l'effort national de la Suède pour reconstruire sa stratégie de défense totale dans la guerre froide en réponse à une Russie de plus en plus belligérante. La dernière fois que les forces armées suédoises ont fait appel à la totalité de la Garde nationale, c'était en 1975, au plus fort de la guerre froide.

    Il y a à peine une semaine, l'Agence suédoise des urgences civiles a envoyé sa brochure « Si la crise ou la guerre éclate » à plus de quatre millions de foyers suédois, leur conseillant de stocker de l'eau, des conserves et des aliments secs.

    Le mois dernier, le pays a également rétabli un régiment sur l'île baltique de Gotland.

    En cas d'invasion, la Garde Nationale suédoise est responsable de la protection des fonctions essentielles de l'État suédois, de la surveillance des agences gouvernementales, des aéroports ou des ports, afin de libérer l'armée de métier pour les tâches de première ligne. ( source )

    Il serait judicieux d'être à l'affût au cas où quelque chose arriverait dans les jours prochains. Ce que pourrait être ce « quelque chose », bien sûr, est ouvert à la spéculation.

    Que se passe-t-il, selon vous ?

    Sont-ils en train de préparer une répression contre un soulèvement des migrants dans les zones interdites ? En janvier dernier, le Premier ministre suédois a déclaré qu'il « n'excluait pas l'utilisation de l'armée pour mettre fin à la violence des gangs. » Ou sont-ils réellement préoccupés par la menace russe ?

    https://fr.sott.net/article/32634-La-totalite-de-la-garde-nationale-suedoise-vient-d-etre-mobilisee-c-est-la-premiere-fois-depuis-1975

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