- ENTREE de SECOURS -



samedi 9 juin 2018

Brûler du bois pour réduire l’empreinte carbone est un pur non-sens

le 9 juin 2018


Dans le paquet du programme de transition énergétique écologique, renouvelable et solidaire mis en place par le gouvernement français devant tenir compte des exigences de l’accord de Paris relatif au sauvetage du climat le volet chauffage domestique a été abordé et la solution trouvée pour émettre zéro carbone consiste à chauffer les maisons individuelles avec du bois plutôt que d’utiliser du gaz qui enrichit les méchants Russes ou Qataris ou du gasoil qui enrichit les méchants émirs pourvoyeurs de fonds vers les mosquées fondamentalistes européennes. Dans l’esprit étriqué des écologistes l’empreinte carbone du bois est égale à zéro et pourquoi pas utiliser aussi du bois pour produire de l’électricité comme par exemple dans la centrale électrique de Gardanne dans le sud de la France. Tout paraît à première vue sensationnel et comme de plus la France compte dans ses doux paysages de nombreuses forêts mal exploitées autant puiser dans ces dernières pour réduire l’empreinte carbone.

Seulement il y a un gros problème : les écologistes, le laryngophoniste en charge de cette transition en tête, ont mal fait leurs calculs ou plutôt n’en ont pas fait du tout et se sont lançé tête baissée et les yeux bandés dans ce projet y compris d’ailleurs la Commission Européenne et en son temps le Sieur Obama aux USA.

Utiliser du bois pour se chauffer ou produire de l’électricité est tout simplement un non-sens en termes d’empreinte carbone. C’est ce qu’a démontré une équipe de scientifiques américains dirigée par le Docteur John D. Sterman du MIT. Utiliser du bois ou d’autres « bio-combustibles » en lieu et place du charbon ou du gasoil est loin d’être neutre en termes de carbone. En tenant compte de tout le processus de valorisation du bois, depuis l’abattage, la transformation en briquettes ou en granulés, le transport, le stockage et la distribution, ce bois finalement utilisé comme combustible rejette plus de gaz carbonique que le charbon pour la production d’électricité ou le gasoil pour le chauffage domestique. De plus les rendements tant pour la production d’électricité que pour le chauffage sont inférieurs à ceux obtenus avec le charbon.

Un autre point qui a été cavalièrement passé sous silence par les écologistes est l’introduction d’une « dette de carbone », conséquence directe de l’abattage des arbres. En effet pour qu’une forêt retrouve sa pleine efficacité de fixation de gaz carbonique atmosphérique il faut attendre entre 30 et 100 ans, trente ans pour un feuillu ou un résineux à croissance rapide et jusqu’à 100 ans pour un chêne ! Et quand cette dette aura été « payée » par la croissance des arbres du gaz carbonique supplémentaire se sera accumulé dans l’atmosphère. Il en est de même pour toutes les autres biomasses végétales considérées et pas seulement le bois. En conclusion il est plus judicieux de ne pas toucher aux forêts si on veut sauver le climat et d’abandonner toute idée d’utilisation d’une quelconque biomasse pour produire de l’énergie thermique ou électrique !

Il est ici opportun de rappeler que ces mêmes écologistes français ont mis à mal et détruit des plantations expérimentales de peupliers rendus stériles par modification génétique dans des laboratoires de l’INRA au nom du sauvetage des écosystèmes naturels. Des années de travaux ont été réduits à néant malgré le fait que ces arbres destinés à produire du papier poussaient environ 30 % plus vite que des peupliers fleurissant chaque année. On ne peut que constater en rappelant ces faits que les écologistes n’en sont pas à une approximation près et qu’ils se contredisent souvent dans leur idéologie surranée sinon totalement stupide : détruire des écosystèmes et la biodiversité pour se chauffer, n’est-ce pas encore une aberration de leur part ?

Source : https://doi.org/10.1088/1748-9326/aaa512 , illustration vue de la forêt de Brocéliande trouvée sur internet.

40 commentaires:

  1. (...) du bois pour produire de l’électricité comme par exemple dans la centrale électrique de Gardanne (Meyreuil) dans le sud de la France. (...)

    Après l'Angleterre qui défrichait des milliers (millions ?) d'hectares de forêts pour faire un grand feu de joie (HAHAHAHA !) voici celle des Bouches du Rhône (près de Pamèla Anderson) qui fait des grillades avec les millions (milliards ?) d'oiseaux et d'abeilles coupés en rondelles par les éoliennes vertes nazional socialistes !

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  2. PRÉVISIONS MÉTÉO - L'ÉTÉ SERA CHAUD, «PARFAIT POUR ALLER À LA PLAGE»

    Les prévisions annoncent un été légèrement plus chaud que la moyenne, mais sans records de chaleur prévu. Il devrait aussi être un peu plus sec.
    L'été devrait être «agréable», c'est à dire ni caniculaire ni trop pluvieux, selon les prévisions de MeteoNews.


    PAULINE RUMPF
    08.06.2018, 13h52


    Il est toujours difficile de prédire le temps qu'il fera dans deux mois. Toutefois, les modèles prédisent la persistance d'un anticyclone sur l'Europe, ce qui devrait faire de cet été une période un peu plus chaude que d'habitude. «On attend environ un degré de plus que les normes saisonnières», estime Nicolas Borgognon, météorologue à MeteoNews.

    Pas de grosse canicule annoncée, donc, ni de pics de chaleur à classer dans le Livre des records. Mais les Suisses peuvent s'attendre à un ensoleillement généreux et de nombreuses journées où la température montera au-delà de 25 degrés. «Un temps parfait pour aller à la plage», sourit Nicolas Borgognon. Les précipitations, elles, devraient rester faibles, à part sur les reliefs lorsque des orages pourront se former. La sécheresse pourrait donc également se situer légèrement au-delà des normes.

    La fiabilité des analyses pour l'été n'étant que de 60 %, le météorologue appelle à prendre ces prévisions avec des pincettes. Les modèles évoquant un printemps plutôt frais ont en effet été démentis dès le mois d'avril.

    Presque toute l'Europe

    Toute l'Europe devrait bénéficier de cet anticyclone, y compris les Îles Britanniques. Sur la côte Atlantique, l'influence de l'océan, encore «anormalement frais» devrait par contre se faire sentir, indique Météo-France. Le nord du continent sera également un peu plus froid et pluvieux, du Danemark à la Scandinavie et jusqu'à l'Islande. (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/suisse/chaud-parfait-plage/story/18047045

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    Réponses
    1. NON le soleil ne va pas se rapprocher de la Terre ! et, rien n'est plus con que de prédire les activités volcaniques !

      A savoir qu'il y a des milliers (millions ?) de volcans sous-marins et sous-océaniques qui, 24/24 h et 7/7 j déversent dans les mers et océans le centuple des volcans terrestres actuellement en éruption. Ces sources chaudes (brûlantes) qui réchauffent les courants marins (ils adoucissent le climat d'hiver sur les littoraux), sont de puissantes déjections de produits hyper toxiques dans les océans depuis des milliards d'années (là où nagent les poissons !) mais, 'bizarrement', les merdias n'en parlent pas ! Cà alors !

      L'été dernier, le Sud de la France n'a eu que 40 jours de chaleur normale et tout le reste de froid !

      Les États-Unis l'avaient dit : "En 2020/2025 nous seront les maîtres de la météo". Sans attendre jusque là, on peut voir que l'HAARP de Gakona est fonctionnel.

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  3. Refroidissement climatique : Au Sénégal le refroidissement des océans pourrait retarder l'installation de l'hivernage


    AtlasInfo
    jeu., 07 juin 2018 22:07 UTC



    Le refroidissement de la surface océanique, à l'origine du froid observé au mois de mai à Dakar, pourrait retarder l'installation de l'hivernage, selon l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    "Les pays d'Afrique de l'Ouest suivent souvent les indicateurs au niveau de l'Atlantique et au niveau du Pacifique. Mais, il a été noté que, depuis quatre à six mois, on a un refroidissement au large de la côte. Ce refroidissement peut avoir un impact par rapport à la pluviométrique. Et, ce refroidissement a été ressenti à Dakar", a expliqué M. Diabel Ndiaye, ingénieur agro-météorologue à l'ANACIM, en marge d'un atelier axé sur l'utilisation de l'information climatique à l'intention des producteurs du département de Kaffrine (centre-ouest).

    "Jusqu'au mois de mai, nous avions une fraîcheur à Dakar. Et d'habitude cette fraicheur s'arrêtait au mois d'avril. Ce refroidissement au large de nos côtes a impacté sur la fraîcheur qu'on ressent au niveau de Dakar".

    La base de la prévision, ce sont les températures à la surface des mers, a rappelé Diabel Ndiaye. "C'est au niveau de l'évaporation des bassins océaniques qu'on a des indicateurs de la pluviométrie au Sahel et dans d'autres pays", a-t-il encore dit.

    https://fr.sott.net/article/32625-Refroidissement-climatique-Au-Senegal-le-refroidissement-des-oceans-pourrait-retarder-l-installation-de-l-hivernage

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  4. Un nouvel aperçu de la raison pour laquelle la maladie de Pierce est si mortelle pour les vignes


    8 juin 2018
    par Amy Quinton, UC Davis


    Les scientifiques acquièrent une meilleure compréhension de la maladie de Pierce et comment elle affecte les vignes. La maladie, qui coûte chaque année plus de 100 millions de dollars à la Californie, provient d'une bactérie appelée Xylella fastidiosa. Alors que la bactérie est présente dans l'état depuis plus de 100 ans, la maladie de Pierce est devenue une menace plus sérieuse pour l'agriculture avec l'arrivée de l'insecte vitellier, qui peut transporter la bactérie d'une plante à l'autre.

    Dans une nouvelle étude, publiée dans Frontiers in Plant Science, des chercheurs de l'Université de Californie à Davis ont identifié un ensemble de marqueurs moléculaires qui influencent l'apparition de la maladie de Pierce chez les vignes.

    "Nous avons maintenant une très bonne idée des réponses de la plante à la maladie", a déclaré l'auteur principal Paulo Zaini, chercheur postdoctoral au département des sciences végétales de l'UC Davis. "Cela nous aidera dans le diagnostic précoce et nous aidera à concevoir des stratégies pour protéger la plante de se détériorer."

    Comment l'infection se développe

    Le tireur à ailes vitreuses injecte la bactérie Xylella fastidiosa dans le xylème de la plante, qui est la partie de la plante qui transporte l'eau. La maladie provoque le jaunissement des feuilles ou leur «brûlure», qui finit par s'assécher et tomber de la vigne. Il peut tuer une plante dans trois à cinq ans. Peu de maladies peuvent tuer les vignes si rapidement.

    L'aileron à ailes vitreuses a été signalé pour la première fois en Californie en 1994 et peut parcourir de plus grandes distances que les tireurs d'élite indigènes. En 2002, le tireur à ailes vitreuses avait infesté plus de 1 100 acres de vignes à l'échelle de l'État.

    Un nouvel aperçu de la raison pour laquelle la maladie de Pierce est si mortelle pour les vignes

    Tireur d'élite vitreux sur une feuille. Le vecteur porte Xylella fastidiosa d'une plante à l'autre. Crédit: Régents de l'Université de Californie

    "Ce que les cultivateurs font pour arrêter l'insecte est d'appliquer les insecticides à un rythme de plus en plus rapide", a déclaré Zaini. "Ce n'est pas une stratégie durable."

    Dans cette étude, les auteurs ont examiné les réponses de la plante à la maladie par rapport aux plantes saines. Une meilleure compréhension des changements biochimiques avec l'apparition de la maladie peut aider à favoriser de nouvelles stratégies pour améliorer la santé des plantes, plutôt que de devoir utiliser des insecticides pour combattre la maladie.

    Les scientifiques ont longtemps pensé que les bactéries qui poussaient dans le xylème bloquaient l'écoulement de l'eau vers les feuilles.

    "Nous pensions que le blocage provoquait un stress dû à la sécheresse, mais il y a beaucoup plus que cela." a déclaré Abhaya Dandekar, professeur de sciences végétales et chercheur principal de l'étude. "Tous les vaisseaux ne sont pas bloqués."

    Le blocage pourrait faire partie du problème, mais il ne répond pas à toutes les questions. Plus de 200 espèces végétales hébergent la bactérie mais sont asymptomatiques.
    Ayant identifié des marqueurs moléculaires importants pour la maladie de Pierce chez les vignes, les chercheurs peuvent les utiliser pour étudier des variétés de vigne ou d'autres plantes qui ne développent pas de maladie.

    https://phys.org/news/2018-06-insight-pierce-disease-deadly-grapevines.html#jCp

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  5. La cinquième colonne des États-Unis détruira la Russie


    Paul Craig Roberts
    Alter Info
    sam., 26 mai 2018 21:29 UTC


    L'amérique perdue
    Voici la conférence que j'aurais donnée si j'avais pu accepter l'invitation à la conférence économique de Saint-Pétersbourg en Russie ce week-end.

    Synthèse : Du point de vue du dilemme de la Russie, il s'agit d'un éditorial important. L'impuissance partielle de Poutine vis-à-vis de Washington, est due à l'emprise exercée par l'économie néolibérale sur le gouvernement russe. Poutine ne peut pas rompre avec l'Occident parce qu'il estime que le développement économique russe dépend de l'intégration de la Russie dans l'économie occidentale. C'est ce que l'économie néolibérale raconte à l'establishment économique et financier russe.

    Tout le monde devrait comprendre que je ne suis pas un pro-russe anti-étasunien. Je suis contre la guerre, en particulier la guerre nucléaire. Ma crainte est que l'incapacité du gouvernement russe à faire preuve de fermeté, est due au fait qu'il est convaincu que le développement russe, malgré tous les discours sur le partenariat eurasien et la Route de la Soie, dépend de son intégration dans l'Occident. Cette croyance totalement erronée empêche le gouvernement russe de rompre définitivement avec l'Occident.

    De ce fait, Poutine continue d'accepter des provocations afin d'éviter la rupture décisive qui couperait la Russie de l'Occident. À Washington et au Royaume-Uni, cette attitude est prise pour un manque de détermination de la part de Poutine, et encourage l'escalade des provocations qui s'intensifieront jusqu'à ce que la seule option de la Russie soit la reddition ou la guerre.

    Si le gouvernement russe ne croyait pas avoir besoin de l'Occident, en répondant plus énergiquement aux provocations, il montrerait clairement qu'il y a des limites à ce que la Russie pourra tolérer. Cela permettrait aussi à l'Europe de prendre conscience que son existence est en jeu. Le fait que l'Europe admette que Trump abuse d'elle et que sa propre existence est menacée par son alignement avec un Washington agressif, romprait l'alliance occidentale et dissoudrait l'OTAN. Mais Poutine ne fait rien pour déclencher cela, car il croit à tort que la Russie a besoin de l'Occident.

    La cinquième colonne des États-Unis détruira la Russie

    Si les néocons avaient de la retenue, ils se détendraient et laisseraient la cinquième colonne - l'économie néolibérale étasunienne - achever la Russie pour eux. La Russie est condamnée parce que les économistes néolibéraux étasuniens ont fait subir un lavage de cerveau aux économistes du pays durant les années Eltsine. Ce fut assez facile de le faire pour eux. L'économie communiste était anéantie, l'économie russe était brisée, les Russes souffraient de privations généralisées, et les États-Unis victorieux étaient là avec une main secourable.

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  6. Sauf qu'en réalité, la main secourable était cupide. Par l'intermédiaire des privatisations, elle s'est emparée des ressources russes et les a confiées aux oligarques amis des Étasuniens. Les économistes russes n'avaient aucune idée de la façon dont le capitalisme financier, sous couvert de néolibéralisme, dépouille les économies de leurs patrimoines tout en les endettant.

    Mais le pire est arrivé. Les économistes russes ont été soumis à un lavage de cerveau qui leur a inculqué un mode de pensée économique qui sert l'impérialisme occidental.

    Par exemple, l'économie néolibérale expose la monnaie russe à la spéculation, à la manipulation et à la déstabilisation. Les entrées de capitaux peuvent servir à augmenter la valeur du rouble, puis au moment opportun, en retirant les capitaux, la valeur du rouble chute, l'inflation monte, le prix des importations est plus élevé. Les répercussions sur niveau de vie sont négatives. Washington a toujours utilisé ce genre de manipulations pour déstabiliser les gouvernements.

    L'économie néolibérale a aussi endoctriné la banque centrale russe, en lui faisant croire que le développement économique dépend d'investissements étrangers. Cette croyance erronée menace la souveraineté même de la Russie. La banque centrale russe pourrait facilement financer tout le développement économique interne en créant de l'argent, mais son lavage de cerveau ne lui permet pas de s'en rendre compte. La banque pense que si elle finance le développement interne, le résultat serait l'inflation et la dépréciation du rouble. Ainsi, inspirée par l'économie néolibérale étasunienne, la banque centrale emprunte à l'étranger de l'argent dont elle n'a pas besoin ; elle alourdit ainsi la dette extérieure de la Russie et détourne des ressources russes pour rembourser les intérêts à l'Occident.

    Comme Michael Hudson et moi l'avons expliqué aux Russes il y a deux ans, quand la Russie emprunte à l'Ouest, aux États-Unis par exemple, qu'arrive-t-il aux dollars empruntés ? La Russie ne pouvant pas les dépenser au niveau national pour financer des projets de développement, où vont les dollars ? Ils vont dans les avoirs en devises de la Russie et produisent des intérêts pour le prêteur. La banque centrale crée alors l'équivalent en roubles des dollars empruntés et inutilisés, et finance le projet. Dans ces conditions, pourquoi emprunter des dollars ? La seule raison possible est que les États-Unis puissent utiliser la dette en dollar pour exercer un contrôle sur le processus décisionnel russe. En d'autres termes, la Russie se livre entre les mains de ses ennemis. Cette réalité est explicitée dans les articles suivants :

    La Russie peut-elle apprendre du destin du Brésil ?
    La faiblesse de la Russie est dans sa politique économique
    La privatisation est la stratégie atlantiste pour attaquer la Russie
    À vrai dire, c'est la croyance erronée du gouvernement russe, que le développement économique russe dépend de l'inclusion de la Russie dans l'Occident, qui pousse Poutine à accepter les provocations et les humiliations que l'Occident accumule contre la Russie. L'absence de réponse à ces provocations finira par faire perdre au gouvernement russe le soutien des éléments nationalistes en Russie.

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  7. Poutine se bat pour que la Russie s'intègre au système économique occidental tout en conservant sa souveraineté (objectif irréaliste), parce qu'il a été convaincu par des notables russes qui sont plus occidentaux que russes, que le développement économique de la Russie dépend de son intégration dans l'économie occidentale. Comme le gratin économique néolibéral contrôle la politique économique et financière de la Russie, Poutine estime qu'il doit accepter les provocations occidentales ou renoncer à ses espoirs de développement économique russe.

    Les économistes russes sont si endoctrinés par l'économie néolibérale, qu'ils ne sont même pas capables de voir que l'économie jadis florissante des États-Unis, a été complètement anéantie par les pratiques néolibérales.

    Les États-Unis ont la plus grosse dette publique de tous les pays. Les États-Unis ont les plus grands déficits commerciaux et budgétaires de tous les pays. Les États-Unis ont 22 % de chômage et ils le cachent en ne comptant pas parmi les chômeurs des millions de travailleurs découragés qui incapables de trouver un emploi, ont cessé d'en chercher et sont arbitrairement exclus des statistiques. La classe des retraités a été privée de tout intérêt sur leur épargne pendant dix ans, car il était plus important pour la Réserve fédérale de renflouer les prêts irrécouvrables d'une poignée de banques devenues « trop grosses pour passer à la trappe » à cause de la dérégulation promue par l'économie néolibérale. En trompant sur le « libre-échange » et le « mondialisme, » l'économie néolibérale a délocalisé à l'étranger des emplois manufacturiers et des compétences professionnelles négociables, car là-bas les salaires étaient plus bas ; cela a augmenté le revenu des propriétaires au détriment du revenu des salariés étasuniens et a laissés ceux-ci avec des boulots de services peu payés, dignes de pays du tiers monde. Aux États-Unis, le revenu familial moyen réel stagne depuis des décennies. La Réserve Fédérale a récemment rapporté que les gens sont si pauvres que 41 % de la population ne peut pas réunir 400 dollars sans vendre des biens personnels.

    Les jeunes, s'ils suivent des études universitaires, sont esclaves de la dette en entamant la vie. À l'heure actuelle, 44 200 000 Étasuniens ont une dette de prêt étudiant, dont le total se monte à 1048 milliards de dollars !

    Aux États-Unis, tous les 50 États ont soutenu publiquement des universités où les frais de scolarité sont censés être modiques, afin d'encourager l'éducation. Quand j'étais à Georgia Tech, une école d'ingénieurs de premier ordre, mes frais de scolarité annuels étaient inférieurs à 500 dollars. Les prêts n'étaient pas nécessaires et ils n'existaient pas.

    Qu'est-il arrivé ? Le capitalisme financier a trouvé le moyen de transformer les étudiants universitaires en serviteurs sous contrat, et les administrations universitaires ont coopéré. Les frais de scolarité ont grimpé et grimpé, et ont été toujours plus affectés à l'administration, les coûts de celle-ci ayant explosé. Aujourd'hui, de nombreuses administrations universitaires absorbent 75 % du budget annuel, ce qui ne laisse pas grand chose pour le salaire des professeurs et l'aide aux étudiants. L'obéissant Congrès a créé un programme de prêt qui piège dans d'énormes dettes les jeunes gens qui veulent se former à l'université. Avec autant d'emplois bien rémunérés délocalisés à l'étranger par l'économie néolibérale, les jobs disponibles ne permettent pas de rembourser les dettes du prêt étudiant. Un grand pourcentage de gens entre 24 et 34 ans vivent chez leurs parents, car leur emploi ne leur permet pas de rembourser la dette de leurs études et de payer le loyer. La dette les empêche de vivre dans l'indépendance.

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  8. Aux États-Unis, l'endettement de la population produit par l'économie néolibérale - privatiser, déréguler, endettement, - empêche toute croissance économique car, après le service de la dette, les gens n'ont plus d'argent pour stimuler l'économie. Les voitures, les camions et les SUV sont vendus sans acompte et avec sept ans de prêts. Dès la minute où un véhicule est acheté, l'obligation de remboursement du prêt dépasse la valeur du véhicule.

    Le Wall Street Journal rapporte que Mike Meru, un dentiste qui gagne 225 000 dollars par an, a 1 060 945,42 dollars de dette d'un prêt étudiant. En remboursant 1 589,97 dollars par mois, cela ne suffit pas à couvrir les intérêts, et encore moins à réduire le capital. Il en résulte que sa dette de sept ans à l'université de Californie du Sud, augmente de 130 dollars par jour. Dans vingt ans, le solde de son prêt atteindra 2 millions de dollars.

    Si l'économie néolibérale ne marche pas aux États-Unis, pourquoi marcherait-elle en Russie ? L'économie néolibérale ne marche que pour les oligarques et leurs établissements, comme Goldman Sachs, qui sont financés par la banque centrale pour maintenir l'économie à flot. Washington acceptera que la Russie s'intègre dans le système occidental quand Poutine acceptera de ressusciter la pratique de l'ère Eltsine, qui consiste à permettre aux établissements financiers occidentaux de déposséder la Russie de ses patrimoines tout en la chargeant de dettes.

    Je pourrais continuer à parler longuement de l'économie pourrie (junk economics), pour utiliser le terme de Michael Hudson, qu'est l'économie néolibérale. Les États-Unis sombrent à cause d'elle, tout comme la Russie.

    John Bolton et les néocons devraient juste se détendre. L'économie néolibérale, qui a des intérêts financiers russes, le gouvernement russe et apparemment Poutine lui-même, viendront à bout de la Russie sans guerre.

    Ancien Secrétaire Adjoint au Trésor pour la politique économique, Paul Craig Roberts a été rédacteur en chef adjoint du Wall Street Journal, chroniqueur chez Business Week, Scripps Howard News Service et Creators Syndicate, il a écrit de nombreux ouvrages, dont l'un, L'Amérique perdue : Du 11 septembre à la fin de l'illusion Obama, a été traduit en français, et il a aussi été affecté à de nombreux postes universitaires.

    Original : www.paulcraigroberts.org/2018/05/25/americas-fifth-column-will-destroy-russia/
    Traduction Petrus Lombard

    -- Commentaire : Poutine semble tout à fait conscient de cela et on voit bien qu'il se désengage, mais progressivement, de ce système : nouvelles routes de la soie, mise en place d'une alternative au système Swift d'échange interbancaire, constitution de réserves d'or, matériel militaire indépendant, dette remboursée, sorti du Pétrodollar, etc...

    A se demander si Paul Craig Roberts ne fait le jeu des opposants à Poutine.--

    https://fr.sott.net/article/32626-La-cinquieme-colonne-des-Etats-Unis-detruira-la-Russie

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  9. Actualités concernant la sécurité informatique


    Franck Pengam
    Agoravox
    ven., 08 juin 2018 21:03 UTC


    Au niveau des menaces les plus courantes actuellement, ce sont toujours les attaques de botnets qui restent persistantes. Un tout récent rapport du Centre de Recherche sur les Menaces de CenturyLink, Inc. révèle avoir détecté, au cours de l'année 2017, 195 000 menaces/jour en moyenne touchant environ 104 millions de cibles uniques par le biais de botnets. La France fait partie des 5 pays européens au plus fort volume de trafic Internet malveillant.

    Les cibles touchées sont des serveurs, des ordinateurs, des appareils mobiles et tout appareil connecté à Internet. Le Centre recommande plus de vigilance aux entreprises, gouvernements et consommateurs face aux risques découlant de ce style d'attaques. Les botnets peuvent servir au spam, au hameçonnage pour voler des données sensibles, aux virus informatiques, aux attaques informatiques par déni de service (DDoS) ou aux BruteForcing (trouver des mots de passe d'utilisateurs).

    Cylance Inc. a également publié son rapport sur les principales cybermenaces mondialessur la base des expériences de ses clients en 2017. Les attaques à grande échelle continuent de croître, particulièrement les ransomware dont le nombre s'est multiplié par 3 l'année dernière.

    Ils ciblent principalement le secteur de la santé et l'industrie alimentaire. Les vecteurs d'attaques les plus courants restent le phishing et le téléchargement de pièces infectées. Une croissance exponentielle des variantes de Malware avec une courte durée de vie et des changements très réguliers rendent également la lutte difficile. À noter que 50 à 70 % des attaques de 2017 ont exploité des vulnérabilités connues et signalées plus de neuf mois auparavant. Les menaces les plus fréquentes basées sur DNS (Domain Name System) ont changé en 2018 par rapport à l'année précédente. Les Malware exploitant le DNS sont les menaces les plus courantes avec le phishing (36 %), suivis par les attaques par déni de service (20 %), la saturation (lockup) de domaine (20 %), et le DNS tunneling (20 %).

    En 2017, le secteur financier est désormais le secteur le plus attaqué à l'échelle mondiale, selon le rapport annuel GTIR (Global Threat Intelligence Report) de NTT Security. Les offensives sont passées de 14 % à 26 % en un an (2016-2017). Le secteur technologique a également connu une recrudescence de problèmes avec une augmentation d'environ 25 % des atteintes par rapport à 2016, ce qui représente 19 % des agressions Cyber dans le monde. À l'inverse, le secteur gouvernemental est bien moins touché (-5 %). Notons une fois de plus, une fulgurante croissance des ransomwares, avec une augmentation de 350 % des détections.

    Selon de récents rapports, le nombre de failles logicielles documentées a atteint un niveau record en 2017, avec 14 % d'augmentation par rapport à l'année précédente (19 954 contre 17 147 en 2016). L'exploitation de vulnérabilités connues du public est une cause majeure de problèmes de sécurité, comme dans le cas du piratage d'Equifax ou du ransomware WannaCry. Selon le cabinet PwC, ce genre d'incidents de cybersécurité génèrent des coûts de 2,5 M$ en moyenne en 2015.

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  10. Les résultats du rapport trimestriel de sécurité (le Global Threat Landscape Report) de Fortinet sont plus nuancés. L'étude note que si les ransomwares sont toujours une réelle menace pour les entreprises (de plus en plus nombreux et sophistiqués), il semble que certains cybercriminels préfèrent largement utiliser les systèmes à des fins de minage de cryptomonnaies plutôt que de rançonnage. Les Malware de minage de crypto ont plus que doublé sur le trimestre, passant de 13 % à 28 %. Le cryptojacking (détournement de ressources de systèmes à des fins de minage de bitcoin et monero notamment) s'est particulièrement bien imposé au Moyen-Orient, en Amérique latine et en Afrique. Le ransomware GandCrab découvert en janvier 2018 fait la synthèse en utilisant le cryptoactif dash pour le paiement des rançons. De même que BlackRuby et SamSam sont deux variantes de logiciels de rançon des plus actives au premier trimestre 2018.

    La France est particulièrement sous la menace de cyberattaques. Un accroissement notable d'outils d'attaques sophistiqués aux effets de plus en plus ravageurs a sévi en 2017. Selon l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), cette même année, la France a totalisé,
    « 2 435 signalements d'événement de sécurité numérique (1 621 traités), 20 incidents majeurs de sécurité, 12 opérations de cyberdéfense face à des menaces et compromettant les opérations liées [à] l'activité d'une organisation d'importance vitale (OIV) ou fortement sensible, et, enfin, trois crises publiques majeures (menace sur l'élection présidentielle, rançongiciel Wannacry et attaque à des fins de sabotage NotPetya) ».

    Les résultats de l'enquête de Bessé & PwC montrent que les dirigeants français d'entreprises de taille intermédiaire (ETI) sont mieux informés et sensibilisés au risque Cyber, car 76 % des sondés déclarent avoir subi au moins un incident Cyber en 2017.

    Les malwares les plus prolifiques du mois d'avril dernier en France sont Coinhive (cheval de Troie pour extraire de la cryptomonnaie Monero), Roughted (publicité malveillante à grande échelle, escroqueries, kits d'exploitation de vulnérabilité et ransomwares), Cryptoloot (cryptomining exploitant tous types de monnaies virtuelles), Necurs (botnet le plus actif au monde avec 6 millions de bots estimés en 2016 propageant surtout des chevaux de Troie bancaires et des ransomwares), JSEcoin (mineur JavaScript intégré à n'importe quel site Web), Conficker (ver informatique qui cible le système d'exploitation Windows pour récupérer des données comme les mots de passe), Fireball (logiciel publicitaire détourneur de navigateur qui change le moteur de recherche par défaut, installe des pixels de suivis ou télécharge des logiciels malveillants), Nivdort (cheval de Troie ciblant l'OS Windows pour subtiliser mots de passe, informations/paramètre système, adresse IP, configuration du logiciel, localisation approximative et collecte des frappes de touches dans certaines versions pour modifier les paramètres DNS), Virut (un des principaux distributeurs de botnets et de logiciels malveillants sur Internet utilisé pour des offensives DDoS, du spam, du vol de données et de la fraude) et enfin Pirrit (adware qui inclut les capacités d'un outil d'administration à distance pour injecter du code JavaScript directement dans le navigateur).

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  11. Cyber espionnage, gouvernements et secteur privé

    Selon un rapport de l'entreprise de sécurité mobile US Lookout et du groupe de défense des droits numériques US Electronic Frontier Foundation, la Direction générale de la sécurité générale du Liban (GDGS), soit les services de renseignement libanais, est soupçonnée d'avoir utilisé les smartphones de milliers de personnes en tant qu'outil de cyber espionnage. Plus de 10 opérations cyber auraient été menées dans au moins 21 pays depuis 2012, principalement sur les utilisateurs de téléphones Android (Google). Selon l'analyse, il s'agirait d'un des premiers exemples connus de piratage informatique à grande échelle de téléphones intelligents plutôt que d'ordinateurs.

    Le Mossad, (service de renseignement extérieur israélien), le Shin Bet (service de sécurité intérieure israélien) et Tsahal, (l'armée de défense d'Israël) coopèrent de plus en plus avec le secteur privé pour optimiser leurs performances dans le cyberespace.

    Le Mossad s'intéresse particulièrement aux technologies robotiques (pour utilisation terrestre, maritime et aérienne), aux technologies de l'énergie et aux batteries, aux outils de cryptage de l'information à haute vitesse, aux logiciels pour identifier les traits de personnalité à des fins de profilage de personnalité, basés sur le comportement et l'activité en ligne, à l'apprentissage automatique et à l'automatisation pouvant aider à synthétiser les documents, les cataloguer et traiter les données dans diverses langues.

    Tawfiq Tirani, ancien n° 1 de l'Agence Générale Palestinienne des Services d'Intelligence (de 1994 à 2008), les services de renseignement palestiniens, affirme que le gouvernement de Cisjordanie a travaillé main dans la main avec la CIA pour mettre sur écoute plusieurs milliers de personnes sans contrôle légal. Il a introduit une plainte contre l'Autorité Palestinienne demandant qu'une enquête soit initiée sur ces écoutes.

    Utilisé depuis 2012 pour exfiltrer discrètement des données gouvernementales et d'individus dans des pays en guerre ou politiquement instables (Irak, Somalie, Afghanistan, Libye, RDC, Yémen...), le logiciel de cyber espionnage (malware) Slingshot continue d'être actif (au moins une centaine de lésés) dans les pays les plus instables du Moyen-Orient et d'Afrique.

    Le gouvernement luxembourgeois veut accroître les capacités techniques de son Service de renseignement de l'État (SRE) pour surveiller et conserver des données téléphoniques et informatiques. Le budget de l'entité passera de 3,3 M€ en 2018 à 5,1 M€ en 2019 (64 % d'augmentation) pour atteindre 5,4 M€ en 2021.

    Aadhaar est une base de données biométrique mise en place par l'État indien, en partenariat avec la société française Idemia (anciennement Morpho) en 2010. Cette base de données attribue aux résidents du pays un numéro unique à 12 chiffres associés à leurs empreintes digitales, photo du visage et scan de l'iris. Aujourd'hui indispensable pour toute démarche administrative, ce Big Brother indien regroupe les informations personnelles de près de 1,2 milliard de personnes (99 % de la population adulte du pays). Toute personne vivant en Inde depuis plus de six mois, y compris étrangères, peut obtenir gratuitement une carte d'identité. Human Rights Watch et Amnesty International dénoncent des « violations du droit à la vie privée » et soulignent une surveillance étatique accrue « avivée par l'absence de lois pour protéger les données personnelles en Inde et le manque de contrôle judiciaire ou parlementaire sur les activités des services de renseignement ».

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  12. De plus, un chercheur en cyber sécurité avait découvert que des centaines de milliers de numéros Aadhaar avaient été publiés en ligne en février 2017. En 10 minutes et pour 500 roupies (6,4 €), le fameux journal indien The Tribune a également pu accéder via un intermédiaire anonyme à des données personnelles associées à des numéros du système d'identification de la population (noms, adresses, photos, numéros de téléphone, adresses mail), selon un article de janvier 2018. La Cour suprême de l'Inde devra prochainement trancher sur la comptabilité du fichage de la population avec la Constitution du pays. Selon Diploweb, ce programme illustre la montée en puissance des capacités de contrôle technologique au bénéfice des autorités publiques et des intérêts commerciaux privés.

    L'agence de renseignement NSA déclare que 534 millions de communications (conversations téléphoniques, SMS) ont été épiées en 2017 aux États-Unis. Un chiffre qui a été multiplié par trois par rapport à celui de l'année précédente. De plus, l'activité sur Internet de quelques 130 000 étrangers (+ 25 % par rapport à 2016) s'ajoute à ces interceptions de la NSA. Durant ces deux dernières années, 1 500 personnes ont été particulièrement surveillées pour des questions de sécurité nationale. Selon la CIA, la surveillance numérique est tellement efficace qu'elle se substitue largement à la simple filature dans une bonne trentaine de pays.

    La spécialiste en cybersécurité Kelly Shortridge (BAE Systems) a constaté que le navigateur Google Chrome scanne en permanence les fichiers présents sur les ordinateurs de ses utilisateurs qui fonctionnent sous le système Windows. La faute au programme Chrome Cleanup Tool qui scanne l'ordinateur en recherchant des programmes malfaisants et envoie les métadonnées à Google.

    Selon une nouvelle étude de vpnMentor, 50 fournisseurs de VPN sur 280 disponibles ont partagé des données personnelles de leurs utilisateurs avec Facebook sans qu'ils ne le sachent. Ceci a été réalisable par le biais du pixel de Facebook, un plug-in de reciblage (retargeting) qui sert à optimiser la publicité sur le réseau social et sur le Net en général.

    La Direction générale des finances publiques (DGFIP) a fait l'erreur d'utiliser la plateforme YouTube pour héberger une vidéo d'information sur le prélèvement à la source, en la rendant obligatoire à visionner pour accéder au site et déclarer ses revenus. L'État transmet donc indirectement à Google, propriétaire de YouTube, les données des internautes français.

    La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a mis en demeure la société Direct Énergie à propos de ses compteurs Linky controversés (contestés par les usagers dans pas moins de 300 villes et communes françaises). Selon elle, le consentement des clients pour la collecte de leurs données de consommation personnelles toutes les demi-heures ne serait pas « libre, éclairé et spécifique ». Encore 35 millions de compteurs Linky doivent être déployés sur la totalité du territoire d'ici 2021, alors que 7 millions sont actuellement en place. Une proposition de loi visant à permettre aux consommateurs et aux municipalités de refuser l'installation du compteur a en effet été déposée le 16 mai 2018 à l'Assemblée nationale. Actuellement, les installations de Linky sont obligatoires.

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  13. Le cerveau ukrainien d'un groupe de cybervoleurs russes ou ukrainiens, qui aurait dérobé près de 1 Mds € à des banques, a été arrêté en Espagne fin mars 2018. Le groupe opérait depuis plus de cinq ans en se servant de logiciels malveillants sophistiqués (appelés Carbanak et Cobalt) qu'ils créaient eux-mêmes. Les pirates se faisaient passer pour des entreprises légitimes et envoyaient massivement à des employés de banque des courriels avec une pièce jointe malveillante. Une fois téléchargé, ce logiciel malveillant leur permettait de contrôler à distance des distributeurs de billets. Chaque opération pouvait rapporter plus de 1,5 M$ en moyenne. Des bénéfices immédiatement convertis en cryptomonnaies de type bitcoin, pour ensuite acquérir des biens matériels (voitures de luxe, maisons...). Ils ont pu accéder à la quasi-totalité des banques de Russie et extraire de l'argent d'une cinquantaine d'entre elles. Le groupe a ciblé plus de 100 institutions financières dans 40 pays (Biélorussie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Ukraine, Taïwan...).

    Les récentes failles de sécurité

    Des chercheurs du MIT Technology Review, le magazine du Massachusetts Institute of Technology, ont découvert 157 failles de sécurité dans 34 applications du Play Store Google (Android). Ces applis sont notamment utilisées par des entreprises comme Siemens et Schneider Electric pour contrôler des processus industriels.

    Des vulnérabilités qui permettraient à des pirates informatiques d'infecter un périphérique mobile avec un code malveillant afin qu'il délivre des commandes aux serveurs qui contrôlent de nombreuses machines. Ces risques informatiques sont un réel danger pour le milieu industriel, car une personne mal intentionnée pourrait faire croire par exemple qu'une machine fonctionne à une température sécuritaire alors qu'elle surchauffe. Des instabilités ont été découvertes dans le système d'acquisition et de contrôle de données (SCADA - système de télégestion à grande échelle) des technologies industrielles de Siemens. Certaines d'entre elles donnent l'opportunité à un belligérant de « provoquer un déni de service à distance, une atteinte à l'intégrité des données et une atteinte à la confidentialité des données » (3 mai 2018). D'autres faiblesses dans le système SCADA de Schneider Electric peuvent permettre à un attaquant de provoquer une exécution de code arbitraire, un déni de service à distance et un contournement de la politique de sécurité (25 mai 2018).

    Près de 700 000 données des lecteurs de L'Express (60 go contenant noms, prénoms, adresses mails et professions) étaient accessibles en ligne sans mot de passe durant plusieurs semaines. Alors que le média avait été averti de cette fuite, il n'a pas réagi, laissant la base de données et son contenu téléchargeables par tout un chacun pendant un mois. Des entités malveillantes ont tenté à plusieurs reprises d'obtenir une rançon, notamment en bitcoin, en échange des données.

    En avril 2017, la clef USB d'une jeune femme appelée Mina B. (fichée S) a été examinée dans le cadre d'une enquête judiciaire. Le support contenait des fichiers de police sensibles, dont notamment une liste datant de 2008 de 2 626 agents du renseignement. Cette liste, préalablement effacée de la clef USB, a été restaurée par les enquêteurs. Elle contient les noms, matricules et affectations de l'ensemble des agents du corps des gradés et gardiens nommés lors de la Commission administrative paritaire nationale (CAPN) du 19 juin 2008. Les individus listés sont issus de la Direction centrale des Renseignements généraux (DCRG) et de la Direction de la Surveillance du territoire (DST), deux services partiellement fusionnés pour créer la Direction générale de la Sécurité intérieure (DCRI).

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  14. La plus grande banque d'Australie, la Commonwealth Bank, a admis jeudi 3 mai 2018 avoir égaré les données financières d'environ 20 millions de ses clients. La banque n'a pas été en mesure de retrouver deux bandes de données magnétiques censées être détruites et sur lesquelles étaient stockés des noms, adresses, numéros de compte et les détails de transactions financières enregistrées entre 2000 et 2016. Ces données ont pu être détruites par un sous-traitant après la fermeture de son centre de données, bien qu'aucun document ne puisse le prouver. Aucun des systèmes informatiques, plateformes technologiques, applications et autres sites Internet n'ont été compromis selon cette société, qui est la première entreprise par la capitalisation boursière du pays. L'affaire tombe alors qu'elle est soupçonnée de dizaines de milliers d'atteintes à la loi à propos de blanchiment d'argent, financement de terrorisme et manipulations de taux interbancaires de référence. Trois autres grandes banques australiennes, National Australia Bank, Westpac et ANZ, sont également concernées par une commission d'enquête royale sur des flux financiers illicites.

    Fin avril 2018, Kaspersky Lab (société privée russe spécialisée dans la sécurité des systèmes d'information) a détecté un exploit encore inconnu jusqu'alors. Un exploit est une forme de logiciel qui se sert des bugs ou des vulnérabilités d'autres logiciels pour infecter des victimes avec un code malveillant. L'exploit découvert par l'entreprise moscovite en question utilise une vulnérabilité zero-day CVE-2018-8174 pour Internet Explorer pour des attaques ciblées. Voici la démarche d'infection :

    la victime reçoit d'abord un document Microsoft Office RTF malveillant qui, après ouverture, télécharge l'exploit c'est-à-dire une page HTML avec un code malsain. Ce code déclenche un bug UAF de corruption de la mémoire et un shellcode, qui télécharge le programme hostile, est alors exécuté forçant ainsi le chargement d'Internet Explorer, peu importe le navigateur habituellement utilisé par la victime.

    À propos de Kaspersky Lab, c'est au tour du gouvernement néerlandais de bannir, à l'instar des USA, le logiciel antivirus de l'éditeur russe pour motif d'espionnage et de sabotage au profit de Moscou. Kaspersky Lab a contesté les accusations et a rappelé que cette décision a été annoncée au moment où il a décidé de transférer une partie de ses services de la Russie vers la Suisse.

    Le 16 avril dernier, les chercheurs de ce spécialiste russe de la sécurité informatique ont également découvert un nouveau malware Android diffusé par Domain Name System (DNS Hijacking). Dénommé Roaming Mantis, le logiciel malveillant a pour objectif de subtiliser des informations comme des identifiants, ainsi que donner aux pirates un contrôle intégral des appareils infectés. Le malware visait principalement les smartphones en Asie, mais a inclus en à peine un mois l'Europe et le Moyen-Orient, en y ajoutant du phishing pour les appareils iOS et du minage de cryptomonnaies sur PC.

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  15. Les transcripteurs de Cortana, l'assistant vocal de Microsoft, sont recrutés directement en ligne via un test et suivent une formation en ligne. En cas de réussite, aucun contrat de travail ni de confidentialité n'est signé. Les travailleurs sont indépendants et ont accès aux masses de données collectées par Cortana, c'est-à-dire les enregistrements vocaux de tous ces utilisateurs, pour les traiter un à un. Un texte s'affichait avec ce que Cortana avait compris de l'enregistrement et le transcripteur doit corriger la grammaire, l'orthographe, etc. Noms, adresses, conversations personnelles, numéros de sécurité sociale, recherches en ligne, conversations en ligne (Xbox ou Skype pour ceux qui utilisent un service de traduction instantanée), questions personnelles à Cortana et diverses informations sont donc accessibles sur la plateforme de travail.

    Cortana enregistre également, de façon non sollicitée, des conversations qui ne devaient pas être enregistrées qu'il faut néanmoins traiter : Microsoft récupère les données dans tous les cas. Les logiciels à activation vocale tels Cortana, Siri ou Alexa sont des agents conversationnels artificiels qui demandent une grande dimension de travail humain. Les travailleurs précaires qui trient nos requêtes, écoutent nos propos, sont situés en France ou peuvent être issus de pays francophones comme la Tunisie, le Maroc ou Madagascar. De même, un couple a constaté qu'une de ses conversations avait été enregistrée à son insu par l'enceinte connectée Echo qui l'a transmise à un employé du mari. Il s'agirait d'une erreur selon le constructeur Amazon. Notons également que tout juste après son lancement, la serrure connectée Amazon Key (un dispositif de livraison à domicile) a immédiatement été piratée.

    Les vulnérabilités relevées par le Centre gouvernemental de veille, d'alerte et de réponse aux attaques informatiques(CERT)

    Une vulnérabilité pouvant provoquer une atteinte à la confidentialité des données a été découverte dans Microsoft Windows (27 avril 2018). Un déséquilibre a été découvert dans Microsoft Windows Host Compute Service Shim (hcsshim). Il permet à un attaquant de provoquer une exécution de code arbitraire à distance (03 mai 2018). Le 8 mai 2018, Microsoft a annoncé ses mises à jour mensuelles de sécurité : 67 vulnérabilités ont été corrigées, dont 22 considérées comme critiques, 45 comme importantes et 2 comme faibles. Elles concernent :Internet Explorer, Microsoft Edge, Microsoft Windows, Microsoft Office, Services Microsoft Office et Microsoft Office Web Apps, ChakraCore, Adobe Flash Player, Cadriciel .NET, Microsoft Exchange Server. Des vulnérabilités ont été corrigées dans Microsoft Windows concernant une divulgation d'informations, une élévation de privilèges, un contournement de la fonctionnalité de sécurité et une exécution de code à distance (09 mai 2018). De même que dans Microsoft .NET, des failles telles qu'un déni de service et un contournement de la fonctionnalité de sécurité ont été rectifiées (09 mai 2018). Dans Microsoft Internet Explorer (09 mai 2018), Microsoft Edge (09 mai 2018) et Microsoft Office (09 mai 2018) sont présents des problèmes de divulgation d'informations, des possibilités d'exécution de code à distance et de contournement de la fonctionnalité de sécurité. Des risques de divulgation d'informations, d'élévation de privilèges, d'exécution de code à distance et d'usurpation d'identité ont été corrigées dans plusieurs versions de Microsoft Exchange Server et Microsoft Infopath 2013, ainsi que dans C SDK, C # SDK et ChakraCore Java SDK pour Azure IoT, le cloud de l'Internet des objets de Microsoft (09 mai 2018). Une dernière vulnérabilité a été découverte dans Microsoft PowerPoint. Elle permet à un attaquant de provoquer une exécution de code arbitraire à distance (24 mai 2018).

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  16. Dans Google Chrome, plusieurs vulnérabilités permettant à un attaquant de provoquer un problème de sécurité non spécifié par l'éditeur (27 avril 2018, 09 mai 2018 et 22 mai 2018)) et une élévation de privilèges (11 mai 2018) ont été relevées. D'autres failles ont été découvertes dans Google Android pouvant amener à l'exécution de code arbitraire à distance, un déni de service à distance et un contournement de la politique de sécurité (09 mai 2018).

    Des faiblesses permettant l'exécution de code arbitraire à distance, un déni de service à distance et un contournement de la politique de sécurité ont été annoncées pour le navigateur Mozilla Firefox au 09 mai 2018. D'autres failles ont été relevées dans Mozilla Thunderbird pouvant amener à un problème de sécurité non spécifié par l'éditeur, une exécution de code arbitraire à distance et un déni de service (22 mai 2018).

    Une fragilité pouvant provoquer une exécution de code arbitraire à distance a été découverte dans le Norton Core, le routeur sécurisé pour protéger les objets connectés de la maison de Symantec (2 mai 2018).

    Produits Cisco : des vulnérabilités permettent à un attaquant de provoquer une exécution de code arbitraire à distance, un déni de service à distance et un contournement de la politique de sécurité (03 mai 2018 et 17 mai 2018).

    Quasiment tous les systèmes d'exploitation ou de virtualisation logiciel des processeurs Intel (affectant tous les OS) ont une faille à cause d'une erreur de compréhension du manuel du développeur. C'est encore pire sur les processeurs AMD, où la brèche permet d'exécuter du code. Sur Intel, elle permet à l'attaquant d'escalader les privilèges sur Windows et macOS, tandis qu'elle peut faire planter Linux dans les configurations de Xen (logiciel libre de virtualisation de systèmes d'exploitation) et de FreeBSD (système d'exploitation UNIX libre).
    7-Zip : problème d'exécution de code arbitraire à distance (04 mai 2018).
    PHP : complication de sécurité non spécifiée par l'éditeur et un déni de service (27 avril 2018).

    Noyau Linux de SUSE : des brèches permettent à un attaquant de provoquer une exécution de code arbitraire, un déni de service et une atteinte à la confidentialité des données (26 avril 2018). Souci d'exécution de code arbitraire, de déni de service et d'atteinte à l'intégrité des données (09 mai 2018). Des ouvertures involontaires permettent au pirate de provoquer un problème de sécurité non spécifié par l'éditeur, une exécution de code arbitraire et un déni de service (17 mai 2018), ainsi qu'une atteinte à la confidentialité des données et une élévation de privilèges (25 mai 2018).

    Noyau Linux de RedHat : atteinte à l'intégrité des données et à la confidentialité des données (26 avril 2018). Un individu malintentionné pouvait également provoquer un déni de service, une atteinte à l'intégrité des données et une atteinte à la confidentialité des données (09 mai 2018) ou encore une atteinte à la confidentialité des données (22 mai 2018 et 25 mai 2018).

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  17. Noyau Linux d'Ubuntu : problème d'exécution de code arbitraire, de déni de service et d'élévation de privilèges, ainsi que des possibilités pour un attaquant de provoquer une exécution de code arbitraire à distance. (09 mai 2018).
    Adobe Flash Player : un attaquant pouvait provoquer une exécution de code arbitraire à distance (09 mai 2018).

    Citrix XenServer : des failles permettent à un attaquant de provoquer un problème de sécurité non spécifié par l'éditeur, un déni de service et une atteinte à l'intégrité des données (09 mai 2018).

    Citrix XenMobile : des vulnérabilités permettent au belligérant de provoquer un problème de sécurité non spécifié par l'éditeur et un contournement de la politique de sécurité (22 mai 2018).

    Xen : problème de déni de service et d'élévation de privilèges (09 mai 2018).

    Twitter : jeudi 3 mai dernier, un problème de sécurité a été dévoilé par la société qui a conseillé à ses usagers de changer leurs mots de passe par mesure de sécurité.

    Fortinet FortiOS : un pirate peut provoquer une atteinte à la confidentialité des données et une élévation de privilèges (22 mai 2018). De même pour les produits Fortinet (17 mai 2018).

    BIND : problème de déni de service à distance (22 mai 2018).

    Produits Tenable : souci de sécurité non spécifié par l'éditeur (22 mai 2018).

    Wireshark : problème de déni de service à distance (23 mai 2018).

    S/MIME et OpenPGP : le 14 mai 2018, une faille nommée EFAIL était rendue publique par des chercheurs des universités allemandes de Münster et Bochum, ainsi que de l'entreprise NXP Semiconductors. Des offensives sont réalisables contre les protocoles de sécurisation des échanges de courriels S/MIME et OpenPGP pour récupérer le texte clair d'un courriel protégé par chiffrement (23 mai 2018).

    Joomla ! : failles permettant au pirate de provoquer une exécution de code arbitraire à distance, un contournement de la politique de sécurité et une atteinte à la confidentialité des données (23 mai 2018).

    Moodle : exécution de code arbitraire à distance possible, en plus d'un déni de service et d'un contournement de la politique de sécurité (25 mai 2018).

    VMware Workstation et Fusion : déni de service, atteinte à la confidentialité des données et élévation de privilèges (25 mai 2018).

    BMW : Des hackeurs chinois ont relevé 14 failles de sécurité dans une série de modèles du constructeur automobile allemand BMW. Elles permettaient de modifier à distance le fonctionnement interne du véhicule. L'Allemand a travaillé conjointement avec ce groupe de hackeurs chinois pour améliorer la sécurité de ses voitures.

    https://fr.sott.net/article/32624-Actualites-concernant-la-securite-informatique

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  18. L'Autriche mise à expulser 60 imams, fermer 7 mosquées en répression de "l'islam politique"


    par Tyler Durden
    Sam, 06/09/2018 - 13:30


    L'Autriche a annoncé vendredi qu'elle expulserait probablement jusqu'à 60 imams financés par la Turquie et leurs familles, et pourrait fermer sept mosquées dans le cadre de la répression de ce qu'ils ont appelé "l'islam politique", rapporte l'AFP.

    Le chancelier Sebastian Kurz a déclaré que les autorités autrichiennes feraient fermer une mosquée nationaliste turque à Vienne, tout en dissolvant un groupe appelé la communauté religieuse arabe qui gère six mosquées.

    "Le cercle des personnes susceptibles d'être touchées par ces mesures - le bassin dont nous parlons - comprend une soixantaine d'imams", a déclaré le ministre de l'Intérieur Herbert Kickl du Parti d'extrême droite (FPOe), partenaire junior de la coalition autrichienne. gouvernement.

    Kickl faisait référence à des imams avec des liens présumés avec l'organisation des associations culturelles turco-islamiques (ATIB), une branche de l'agence des affaires religieuses turque Diyanet.

    Kickl a ajouté que le gouvernement les soupçonnait d'avoir contrevenu à l'interdiction du financement étranger des détenteurs de charges religieuses. -AFP

    40 des Imams ont des demandes actives en attente de prolongation de leur résidence, mais un certain nombre d'entre eux ont déjà été renvoyés aux autorités de l'immigration pour expulsion. Lorsque les membres de la famille sont inclus, 150 personnes risquent de perdre leur résidence, a déclaré M. Kickl lors d'une conférence de presse à Vienne.

    Les actions du gouvernement sont basées sur une loi autrichienne de 2015 qui empêche les communautés religieuses de recevoir un financement étranger.

    La Turquie a immédiatement dénoncé le mouvement, tandis que les politiciens populistes en Europe l'ont loué.

    "La décision de l'Autriche de fermer sept mosquées et d'expulser des imams reflète la vague islamophobe, raciste et discriminatoire dans ce pays et vise à cibler les communautés musulmanes pour marquer des points politiques", a déclaré le porte-parole présidentiel Ibrahim Kalin sur Twitter.

    L'ancien candidat à la présidence française, Marine Pe Pen, a salué cette décision en tweetant: "L'Autriche prend les choses en main et montre que quand vous voulez, vous le pouvez ! "

    Le nouveau ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, a également exprimé son soutien aux actions de l'Autriche en tweetant: "Ceux qui exploitent leur foi pour mettre en danger la sécurité d'un pays devraient être expulsés !"

    Et tandis que les autorités autrichiennes se préparent à réprimer les imams dans une guerre culturelle, l'ancien chancelier Wolfgang Schuessel demande aux Européens de repousser les politiques américaines qui perturbent le «système international de normes».

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  19. Schuessel, qui a également présidé le Conseil européen, a déclaré à Oksana Boyko de RT que l'administration Trump constituait une menace sérieuse pour les «systèmes internationaux de normes» et ne devrait pas être autorisée à faire fi du droit international en toute impunité.

    Critiquant les décisions de Washington de se retirer de l'accord nucléaire iranien et de déclencher une guerre commerciale avec ses alliés occidentaux, Schuessel a déclaré que l'Europe "devrait défendre ses intérêts". Il a suggéré que l'Europe pourrait demander un renvoi par les Nations Unies. l'Organisation mondiale du commerce. -RT

    En d'autres termes, l'Autriche est un peu démodée.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-06-08/austria-set-deport-60-imams-close-7-mosques-crackdown-political-islam

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  20. L'Amérique devient complète Imbecile


    par Tyler Durden
    Sam, 06/09/2018 - 13:00
    Rédigé par MN Gordon de l'EconomicPrism, annoté par Pater Tenebrarum d'Acting-Man,


    Le crédit a un mauvais chemin ...
    ... de grossir les défauts d'une personne. Même l'homme le plus prudent, avec un crédit illimité, peut faire des erreurs qui rétrospectivement semblent absurdes. Mais un homme moyen, avec un crédit illimité, est prédisposé à devenir complètement imbécile.

    N'oublions pas cette compétence importante ... [PT]

    Il y a quelques semaines, nous sommes tombés sur un conte lamentable de Mike Meru. D'une façon ou d'une autre, ce type spécial, bien que d'une mine apparemment saine et d'une bonne intention, a accumulé plus d'un million de dollars en dette d'études - tout cela pour devenir orthodontiste.

    Sûrement, avec plusieurs bons livres de cours, et un programme d'auto-apprentissage discipliné, Meru aurait pu apprendre tout ce qu'il y avait à savoir sur l'ajustement des dents malpositionnées pour environ 200 dollars. Au lieu de cela, avec le soutien total du programme de prêts de l'Oncle Sam, il est devenu complètement imbécile.

    Pourtant, Meru n'est pas seul. Selon le ministère de l'Éducation, il y a 101 personnes aux États-Unis qui ont un million de dollars ou plus en dette d'études fédérale. Qui plus est, 2,5 millions de personnes doivent au moins 100 000 $. Qu'est-ce qu'ils auraient pu apprendre qui pourrait être si précieux ?

    Ont-ils découvert comment transformer les pièces de monnaie en dimes ? Ont-ils résolu la géométrie d'un triangle à quatre côtés ? Ont-ils appris les secrets de l'univers ? Ont-ils eu un coup d'oeil de l'initié à quelque chose de plus que ce qui se passe sous le soleil ?

    La folie des grandeurs

    Ce n'est qu'à de rares moments que les gens sont capables de comprendre toutes les implications des catastrophes de leur fabrication. Ces moments rares, souvent juste avant l'aube, sont les instants précis quand ils obtiennent une clarté totale sur le fait sans espoir qu'ils sont devenus complètement imbéciles. Que chaque décision qu'ils ont prise les a amenés à cet endroit précis - où ils se trouvent complètement et complètement foutus.

    Les nations, comme les gens qui les composent, ont également démontré qu'elles n'étaient pas qualifiées pour fonctionner de manière responsable dans un monde de crédit illimité. Ici, aux États-Unis de la dette, la dette fédérale a dépassé 21 billions de dollars, la dette des entreprises a dépassé 6 milliards de dollars [note: ce n'est que le montant de la dette des entreprises non financières émises sous forme d'obligations - le montant réel est d'environ 20 billions (PT)], et la dette totale des ménages a atteint un niveau record de plus de 13 billions de dollars. En d'autres termes, le pays dans son ensemble est devenu complètement imbécile.

    Voici le plus grand système de Ponzi au monde dans toute sa splendeur - la dette fédérale, corporative et des ménages aux États-Unis (voir aussi notre note de l'éditeur ci-dessus concernant la taille de l'encours de la dette des entreprises). [PT]

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  21. Ces chiffres de la dette représentent les premiers éclairs de la tempête imminente. Ces mêmes chiffres de dette sont actuellement ignorés par pratiquement tout le monde. Les dirigeants de la nation, en particulier, les ignorent. Après 80 ans de prospérité quasi ininterrompue, qui veut penser l'impensable ?

    Les gens préfèrent être flattés de délires de grandeur que d'avoir des seaux froids de glace que la vérité aquatique jette sur leur tête. Ils veulent croire qu'ils sont exceptionnels et que tout le monde - surtout eux - peut vivre aux dépens de leurs voisins. Ils veulent croire qu'ils peuvent tirer le meilleur parti de leur retraite.

    Les gens s'accrochent au mythe que l'Amérique est une économie de marché libre. Pourtant, d'une certaine manière, ils manquent la contradiction inhérente à la bureaucratie gigantesque qui a été érigée pour la superviser. Le libre-échange est bon en théorie, ils rationalisent. Mais, dans la pratique, des mesures protectionnistes sont nécessaires pour rendre le commerce équitable. Et sur et sur les délires vont ...

    L'Amérique devient complète Imbecile

    Dans le même temps, de larges segments de la population américaine - beaucoup involontairement - ont été réduits à la servitude abjecte de la dette. D'un autre côté, toute la structure des programmes de prestations de sécurité sociale et d'assurance-maladie est sur le point de s'effondrer. Ces réalisations sociales emblématiques du FDR et de la LBJ, ainsi que les dizaines de millions de personnes à charge qui y ont mis leur confiance, risquent d'être anéanties plus rapidement que vous ne pouvez le dire.

    Cette semaine, les conseils d'administration de la sécurité sociale et de l'assurance-maladie ont publié leur rapport annuel 2018. À l'intérieur, ils ont révélé que le fonds fiduciaire Medicare sera épuisé en 2026 et les fonds d'affectation spéciale de la sécurité sociale - tant pour les prestations de vieillesse et l'assurance invalidité - seront probablement épuisés en 2034.

    Alors que se passe-t-il lorsque ces jalons sont atteints? Les personnes à charge admissibles se retrouveront-elles dans la crique sans pagaie ? Pas exactement. Très probablement, le Trésor, de concert avec la Réserve fédérale, sera en effet complètement imbécile. Ils vont créer de l'argent à partir de rien pour remplir leurs obligations. Mais dans le processus, ils finiront par détruire la monnaie.

    Des dettes massives, rendues possibles grâce à un système de fausse monnaie fondé sur la dette, ont permis de créer beaucoup de possibilités uniques de destruction beaucoup plus tôt que cela n'aurait été possible autrement. De plus, la solution du gouvernement, qui exige de détruire le dollar, est aussi judicieuse que de se couper la tête pour guérir un mal de tête.

    Vous auriez pu prendre une aspirine ... ou vous auriez pu choisir la solution la plus permanente - la migraine adios, pour toujours! [PT]

    Bien sûr, la foi dans la capacité du gouvernement à guérir tous les maux de la société est ce qui nous a mis dans ce pétrin en premier lieu. Les nombreuses âmes malheureuses qui subiront l'injustice insidieuse de voir leurs économies se volatiliser grâce à l'avilissement de la monnaie parrainé par l'État, en viendront à regretter profondément cette foi mal placée dans le gouvernement. Il ne reviendra jamais.

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  22. Par souci d'exhaustivité, nous voudrions attirer l'attention des lecteurs sur le fait que le fait de couper les têtes est également sujet à des problèmes d'égalité entre les sexes qui n'ont pas encore été résolus. Le plafond de verre à couper la tête n'a pas encore été brisé, pour ainsi dire. [PT]

    https://www.zerohedge.com/news/2018-06-09/america-goes-full-imbecile

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  23. L'Union européenne endettée par la dette


    par Tyler Durden
    Sam, 06/09/2018 - 08:00
    Rédigé par Alasdair Macleod via GoldMoney.com,



    L'UE en tant que construction politique est dans un état de décroissance terminale. Nous le savons pour une raison et une seule raison: son principe de base est que l'État est supérieur à son peuple. Un système de gouvernement ne peut fonctionner à plus long terme que s'il reconnaît qu'il est le serviteur du peuple et non son maître. Peu importe le système électoral en place, tant que ce principe est respecté.

    L'exécutif de l'UE à Bruxelles n'accepte pas la primauté électorale. Il partage avec le communisme marxiste une croyance en la primauté de l'état à la place. La seule différence entre les deux credo est que Marx a l'intention de gouverner le monde, tandis que Bruxelles est en train de diriger l'Europe.

    Les méthodes pour satisfaire leurs objectifs diffèrent. Marx a préconisé une guerre civile à l'échelle mondiale pour détruire le capitalisme et la bourgeoisie, tandis que Bruxelles a progressivement pris des pouvoirs qui marginalisent les parlements nationaux. Les deux croyances partagent une croyance en un exécutif tout-puissant. La comparaison avec le marxisme ne flatte pas l'UE et suggère qu'elle a une vie limitée et que nous sommes peut-être sur le point de voir l'UE commencer à se désintégrer. Malgré l'évolution économique dans le reste du monde, comme les communistes marxistes, Bruxelles est coincée avec une foi économique et politique défaillante.

    Il n'a aucun mécanisme de compromis ou d'adaptation. Une rébellion de Grèce a été réprimée, les Britanniques ont voté pour le Brexit, ce qui s'avère impossible à négocier, et maintenant l'Italie pense pouvoir échapper partiellement à cette version étatiste de l'Hôtel California. Les Italiens font d'énormes erreurs. Les partis rebelles formant un gouvernement de coalition veulent rester dans l'UE mais cherchent à sortir de l'euro. Mettant de côté l'impossibilité du changement pour un moment, ils l'ont mal compris. S'ils veulent réaliser quelque chose, ils devraient quitter l'UE et rester dans l'euro. Laissez-moi vous expliquer, en commençant par la politique, avant de considérer l'économie.

    Comme indiqué ci-dessus, l'UE est quasi-marxiste, plaçant l'État au-dessus du peuple. Le gouvernement italien a collaboré avec Bruxelles pour asservir son propre peuple en tant que vassaux du super-Etat de l'UE. S'il y a une révolte en Italie, c'est contre cela que l'électorat se rebelle. Les eurocrates sans visage disent aux Italiens quoi faire et quoi penser. Les gens sont mécontents à la fois du super-État et de leurs propres gouvernements faibles.

    Les deux partis formant la dernière coalition sont trop effrayés pour blâmer l'UE, et proposent plutôt de demander l'annulation de la dette et de dire qu'ils envisagent de quitter l'euro. Mais sans une vision claire, et en comprenant pourquoi l'électorat italien est mécontent, cette coalition se révélera, dans une des phrases mémorables de Boris Johnson, être composée de gelées d'invertébrés protoplasmiques en supination. La Grèce est le précédent. Cela permet à l'UE de traiter facilement avec les Italiens. Ils n'auront rien.

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  24. L'argument économique, que l'Italie serait meilleure avec sa propre monnaie, est fou. Avec une histoire de gouvernements faibles et irresponsables, il est de loin préférable que la monnaie échappe au contrôle de l'Italie. Cependant, les commentateurs keynésiens sont favorables à l'argument de la faiblesse des devises, estimant que l'euro a été construit au profit de l'Allemagne. L'Italie, avec les autres membres méditerranéens, en paierait le prix. C'est ce qu'ils prétendent être la faille fatale de l'euro «taille unique». Cette interprétation de la situation monétaire est baloney. Il ignore le fait que la dette de l'Italie a explosé après la formation de l'euro, car le coût de l'emprunt pour l'Italie a baissé par rapport aux taux d'emprunt de l'Allemagne, grâce à la garantie d'une unification éventuelle. La différence est que l'Allemagne a emprunté pour investir dans la production, tandis que le gouvernement italien a emprunté pour dépenser. Le problème aujourd'hui est que la prodigalité du passé a rattrapé l'Italie et que son gouvernement doit cesser d'emprunter.

    La mise en place d'une alternative à la lire, ou les mini-BOT évoqués, est un concept mal pensé qui ne fait qu'empirer les choses. La proposition de mini-BOT semble être pour une émission de certificats soutenus par des recettes fiscales futures à utiliser pour payer les créanciers du gouvernement. Ils circuleraient alors comme des factures tirées de l'État, mais à un prix inférieur pour refléter à la fois leur valeur temps et le fait qu'ils ne sont pas des euros. Il ne semble pas que les promoteurs d'un tel système aient l'impression que les créanciers de l'Etat exigeront un paiement en euros.

    Les promoteurs de projets comme les mini-BOT sont des maniaques monétaires, motivés par le désir d'éviter la réalité. Le gouvernement italien a utilisé ce genre de coup de foudre pendant des années, principalement avec la sécurisation des flux de revenus futurs, tels que la loterie nationale. Les Mini-BOTs semblent être une proposition pour juste un lancer supplémentaire des dés.

    Il n'est guère surprenant que les Italiens en aient marre de leur établissement et pensent qu'ils ne peuvent que le miner collectivement en votant contre à l'heure des élections. Mais il est trop tard, car l'Etat, et donc les banques, sont déjà irrémédiablement en faillite, un fait à peine masqué par le financement par la BCE du gouvernement italien à des taux d'intérêt proches de zéro grâce à l'achat d'obligations d'Etat. Non seulement la BCE dénie-t-elle la situation financière de l'Italie, mais l'Italie est elle aussi fermement emprisonnée.

    Les banques de l'UE sont également insolvables
    L'interruption d'un retrait italien de l'euro serait fatale pour le système bancaire de l'UE sur au moins quatre niveaux.

    Le soutien de la BCE aux banques italiennes serait retiré, ce qui pourrait permettre le développement d'une cascade de faillites bancaires en Italie, soit par suite de la cristallisation de créances douteuses dans le système, soit en raison de la détérioration de la balance des paiements. Les prix des obligations gouvernementales italiennes.

    Les problèmes pour les banques se poseront lorsque les prêts antérieurs resteront libellés en euros, tandis que leurs bilans seront transformés en une nouvelle monnaie affaiblie. Les banques italiennes manquent de marges pour faire face aux bilans déficitaires, dont les actifs sont libellés dans une devise en baisse par rapport à la devise de leurs passifs.

    Les résidents des autres pays de la zone euro seront pressés de réduire et d'éliminer leurs engagements italiens, ce qui équivaudra à une ruée bancaire contre l'ensemble du pays. La seule solution politique serait d'imposer des contrôles draconiens des capitaux entre l'Italie et le reste du monde, y compris les autres États membres de l'UE.

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  25. Enfin, il y a la menace pour la BCE et l'euro-système lui-même.

    Ceux-ci nécessitent peu d'élaboration, attendez-vous peut-être à la menace pour la BCE et l'euro-système. La BCE a acheté de grandes quantités d'obligations italiennes, finançant efficacement les dépenses excessives du gouvernement italien, à des taux ridiculement bas. En effet, la BCE s'est mise dans une position impossible et, à mesure que la situation italienne s'aggrave, le débat sur le sort des déséquilibres de TARGET2 ne peut que s'intensifier. Ceux-ci sont présentés dans le tableau ci-dessous, qui présente des soldes à fin mars.

    Tant que l'euro-système se maintient, nous sommes rassurés que ces déséquilibres ne comptent pas. Cependant, avec la dette de la banque centrale italienne envers le système à hauteur de 447 milliards d'euros, la question de savoir comment ces déséquilibres seraient traités lors de la sortie de l'euro de l'euro sans effondrement du système est une question intéressante. Et il est intéressant de noter que la banque centrale espagnole est également dans le trou pour 390 milliards d'euros, juste au cas où l'électorat espagnol, ou même les Catalans ou les Basques ont des idées de départ aussi.

    La Bundesbank doit 896 milliards d'euros nets et sera extrêmement nerveuse à propos de l'Italie. La BCE elle-même doit aussi 235 milliards d'euros nets à toutes les banques centrales nationales. Lorsque la BCE achète la dette publique italienne, la Banca d'Italia agit en son nom. Les obligations italiennes sont détenues à la Banca d'Italia, et l'argent lui est dû. Dans la mesure où la BCE a acheté des obligations italiennes, le solde global négatif de la Banca d'Italia est réduit, de sorte que ses déficits avec les autres banques nationales du système sont en réalité supérieurs aux 447 milliards d'euros indiqués, du montant qui lui est dû par la BCE.

    En bref, il est difficile de voir comment l'Italie peut quitter l'euro sans que la BCE doive garantir formellement tous les déficits de TARGET2. Ce n'est pas impossible et la garantie est déjà implicite, mais la BCE ne veut pas que l'on remette en question sa propre solvabilité, donc on peut supposer qu'une sortie ne sera pas permise, pour une raison simple: le système et les banques sont seulement solvant tant que le système est incontesté.

    La question de l'adhésion de l'Italie à l'euro ne se pose peut-être pas, car la nouvelle coalition ne sait pas encore ce qu'elle veut. Les Italiens doivent également être dissuadés de leur désir de pardon de la dette, pour les mêmes raisons que les Grecs ont été dissuadés de même. Et comme les Grecs l'ont constaté, essayer de négocier avec l'UE et la BCE était comme parler à un mur de briques. Les Italiens connaîtront les mêmes difficultés. Nous pouvons rejeter toute idée que, parce que l'Italie est un problème beaucoup plus grand, ils ont un pouvoir de négociation. Un mur de briques reste un mur de briques.

    En ce qui concerne Bruxelles et Francfort (la maison de la BCE), ils ont toujours raison. Le projet européen et l'euro sont plus importants que les nations membres individuelles, et leurs électeurs n'ont pas leur mot à dire en la matière. Nous prenons souvent cela pour de l'arrogance, ce qui est une erreur. C'est pire: comme les marxistes, les eurocrates ont une conviction indiscutable de leur côté. De l'autre côté de la table, il y aura les Italiens, sans convictions politiques, et trop facilement effrayés par les conséquences de leurs propres actions.

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  26. C'est ainsi que fonctionne l'UE.

    Inévitablement, dans un système étatiste sans visage comme celui-ci, il y a toujours des problèmes à résoudre au niveau national. Ensuite, il y a des difficultés localisées, comme la Deutsche Bank, dont le cours des actions nous dit que c'est un échec. Mais dans ce cas, il sera sans doute sauvé en raison de son énorme exposition aux produits dérivés, de la maîtrise du risque systémique de la zone euro et de la fierté allemande. La BCE a fait preuve d'une grande habileté à se frayer un chemin à travers ces autres problèmes et continuera probablement de le faire, sauf pour une circonstance particulière, qui est l'étape de la crise du cycle du crédit.

    Le cycle du crédit sera la perte de l'UE

    C'est une idée fausse très répandue selon laquelle le monde a un cycle économique: cela blâme simplement le secteur privé pour les booms et les bustes périodiques. La vérité est que chaque boom et chaque faillite tire son origine de la politique monétaire de la banque centrale et de la banque de réserve fractionnaire. Une banque centrale tente d'abord de stimuler l'économie avec des taux d'intérêt bas, ayant injecté de l'argent de base dans l'économie pour sauver les banques de la crise précédente. La banque centrale continue de supprimer les taux d'intérêt, de gonfler les actifs et de faciliter le financement des déficits publics.

    Ceci est suivi par l'expansion du crédit bancaire, les banques reconnaissant que les conditions de négociation dans l'économie non financière se sont améliorées. L'inflation des prix augmente de façon inattendue mais inévitable et les taux d'intérêt doivent augmenter. Ils augmentent au point où les mauvais investissements antérieurs commencent à être liquidés et une crise de remboursement de prêt se développe sur les marchés financiers.

    C'est fondamentalement un cycle de crédit, pas un business. Les banquiers centraux ne comprennent pas, à quelques exceptions près, qu'ils sont la cause. Et les quelques banquiers centraux qui comprennent sont incapables d'influencer suffisamment la politique monétaire pour la changer. En ne comprenant pas qu'ils créent eux-mêmes la crise, les banquiers centraux croient pouvoir contrôler tous les risques financiers par la réglementation et l'intervention, raison pour laquelle ils sont toujours pris au dépourvu lorsqu'une crise du crédit les frappe.

    Pour ces raisons, nous savons que ce n'est qu'une question de temps avant que le monde ne soit confronté à une nouvelle crise du crédit. Le prochain devrait être sans précédent dans sa violence, dépassant même celui du dernier en 2008/09, en raison de l'ampleur de la reflation monétaire supplémentaire qui a eu lieu au cours des dix dernières années. La poursuite de l'accumulation de la dette dans l'intervalle signifie également qu'une augmentation plus faible de l'inflation des prix, et donc une hauteur plus faible pour les taux d'intérêt le déclenchera.

    Mon attente actuelle est qu'une crise mondiale de liquidation de la dette et de crédit n'est pas loin et se produira d'ici la fin du premier trimestre de 2019, peut-être même d'ici la fin de cette année. Le problème est mondial et nous ne savons pas où il va tomber. Mais une fois que c'est le cas, la BCE et l'euro vont probablement faire face à la déflation la plus violente de l'histoire moderne, dépassant même le marasme mondial des années 1930. Nous savons d'avance quelle sera la solution supposée: l'hyperinflation monétaire pour renflouer les banques, les gouvernements et les endettés.

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  27. Il est peu probable que les effets sur les prix dans la zone euro soient aussi retardés qu'ils l'ont été dans le cycle actuel, en partie à cause de l'ampleur des nouvelles émissions de monnaie et de crédit nécessaires pour stabiliser le système financier. le dollar en tant que monnaie refuge, et en partie à cause de son histoire limitée en tant que moyen d'échange.

    Brexit
    Si je n'ai que la moitié du timing de la prochaine crise du crédit, ce sera au même moment que la sortie de l'UE en mars 2019. Logiquement, le Brexit ne devrait pas être détourné par la crise du crédit et la catastrophe de la zone euro , mais l'instinct étatique du gouvernement britannique pourrait être de mettre en attente tout le processus du Brexit dans l'intérêt de l'unité du gouvernement mondial, du moins pendant la gestion de la crise du crédit. La coordination des politiques au niveau du G20 semble devoir prendre le pas sur les problèmes politiques potentiellement perturbateurs tels que le Brexit.

    Ainsi, en dépit de l'engagement référendaire, même la Grande-Bretagne pourrait continuer à être piégée dans le super-État en train de pourrir un peu plus longtemps, en défiant les souhaits de l'électorat. Comme le laisse présager The Road to Serfdom de Hayek, l'UE et le gouvernement britannique saisiront l'opportunité de la crise pour accroître leur contrôle sur leurs peuples individuels, érodant davantage les libertés limitées qui leur sont laissées.

    Pendant ce temps, les Britanniques se retrouvent dans une position similaire à celle des Italiens. L'UE refuse tout simplement d'accepter le mandat électoral britannique, car en ce qui le concerne, ce n'est pas un problème pour les électeurs britanniques. Bruxelles est rassurée sur le fait qu'il existe dans l'establishment britannique des forces puissantes qui vont saper la position de négociation de la Grande-Bretagne. Ils sont convaincus que la Grande-Bretagne ne quittera jamais l'UE, car elle ne sera pas autorisée. Par conséquent, l'équipe britannique du Brexit trouve qu'elle essaie de négocier avec ce mur de briques intransigeant.

    La certitude marxiste dans la position de l'UE se compare au manque d'engagement britannique envers une position saine. Le gouvernement conservateur ne fait que se faire le porte-parole des marchés libres, ne voulant pas plaider leur cause. Il ne peut non plus défendre le principe de la suprématie démocratique de l'électorat britannique, qui, malgré le mantra de suivre les instructions du référendum, semble disposé à faire des compromis. Il s'avère que malgré les efforts de Brexiters tels que Boris Johnson, le gouvernement britannique, comme le gouvernement italien, s'avère être une gelée invertébrée protoplasmique en supination, qui place ses instincts de survie à court terme au-dessus de ses responsabilités électorales.

    À ce stade, nous ne pouvons que supposer que, comme l'ancienne Union Soviétique, l'emprise politique de l'UE reste aussi ferme que jamais. Le problème est que le déni des marchés libres et la suprématie du super-État minent doucement l'UE de l'intérieur. L'instinct euro-sceptique de l'abandonner pour un monde plus progressiste en dehors de l'UE a certainement raison. Mais la précarité de l'UE ne sera pleinement révélée que par la prochaine crise du crédit et la réponse monétaire de la BCE, qui finira par faire s'effondrer l'euro.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-06-08/gently-rotting-debt-ridden-eu

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  28. La chasse aux mèmes prévue dans l’UE


    19:06 09.06.2018


    La vie des réseaux sociaux ne serait plus la même en Europe dans le cas de l’adaptation de la directive sur les droits d’auteur de l’UE aux mèmes. Ils pourraient être complétement bannis d’internet. Les défenseurs des mèmes s’inquiètent.

    Comme le rapporte Sky News, la directive vise à protéger la propriété intellectuelle des utilisateurs. Elle pourrait interdire l'utilisation de photos devenues des mèmes. Ainsi, pour publier un mème sur une page sur les réseaux sociaux, il sera nécessaire d'obtenir la permission du titulaire des droits.

    L'Allemagne étend son contrôle des réseaux sociaux

    Les militants avertissent que la loi exigera que «tout le contenu téléchargé sur internet soit surveillé et potentiellement supprimé si une similarité avec le droit d'auteur existant est avérée».

    Cette loi «détruirait internet tel que nous le connaissons» préviennent les militants, qui ajoutent que cela «permettrait aux grandes entreprises de contrôler ce que nous voyons et faisons en ligne».

    Les réseaux sociaux, l'endroit où les mèmes sont apparus, ont vite réagi.

    «Sky News: Les mèmes seront interdits selon la loi de l'UE sur les droits d'auteur
    Memers: tu sous-estimes mon pouvoir»

    «Apparemment, les mèmes vont être interdits au sein de l'UE ? Le Brexit a du bon finalement»

    https://fr.sputniknews.com/insolite/201806091036732692-memes-ue-internet-directive/

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    1. - Un mème est un élément culturel reconnaissable, répliqué et transmis par l'imitation du comportement d'un individu par d'autres individus -
      or, dans cette dictature sans limite et tenue par Bruxelles, qu'est-ce qu'un 'élément culturel' sinon tout !? Car TOUT est 'culturel reconnaissable'. Qui a créé la lettre 'A' ? et la 'B' et la 'C' ? Les mots, les recettes, les idées, etc, etc !

      C'est effectivement une mesure pour supprimer l'internet et interner (prison) ce qui l'ont ou s'en sont servi un jour !

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  29. Skype : une mort lente et douloureuse

    Steven
    ère numérique
    dim., 20 mai 2018 13:21 UTC


    Contrairement à plusieurs années de cela, le public est en train de délaisser Skype petit à petit. Et cela malgré son effort de modernisation en changeant l'apparence générale de sa plateforme récemment. En effet, le public s'intéresse de moins en moins au VoIP actuellement, au profit des solutions de messagerie instantanée.

    Skype va finir par tomber dans l’oubli.

    Skype est en train de s'éteindre à petit feu avec le VoIP. Aujourd'hui, les gens préfèrent discuter en ligne sur le Messenger de Facebook, sur l'application mobile Messages, sur WhatsApp, sur Slack ou encore sur Snapchat. On a désormais l'embarras du choix.

    Skype : un outil grand public devenu trop guindé

    Au début, Skype était un logiciel de communication à distance pour le grand public. Monsieur et madame tout le monde se le sont approprié rapidement grâce à sa simplicité et son caractère accessible. Pourtant, il a perdu cette simplicité au fur et à mesure que le temps a avancé. Peu de temps après la réorientation utilitaire de Microsoft, Skype a perdu sa popularité. D'après les chiffres, il enregistrait 300 millions d'utilisateurs de partout dans le monde en fin 2016 et ce chiffre n'a pas du tout évolué jusqu'à maintenant alors que ses concurrents comme WhatsApp ne cessent d'avancer. Ce dernier voit 1,5 milliard d'utilisateurs connectés chaque mois.

    Un défaut de ciblage

    Microsoft a acquis ce service en 2011 en l'achetant à 8,5 milliards de dollars à eBay. La société pense immédiatement à une réorientation de son utilité vers un public de professionnels. C'est pour cela qu'elle l'a intégré dans la suite Microsoft Office 365 en le fusionnant avec Lync. C'est de là qu'est né Skype for Business. Malgré le fait qu'il soit utilisé par de grandes entreprises comme SNC-Lavalin, Accenture et General Motors, il est en plein déclin, parce que Microsoft a complètement ignoré le grand public.

    https://fr.sott.net/article/32628-Skype-une-mort-lente-et-douloureuse

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  30. Trois Belges participent à la Conférence Bilderberg qui vient de débuter

    8 JUIN 2018
    Dominique Dewitte


    À Turin, la conférence annuelle Bilderberg débute ce jeudi à l'hôtel NH Torino Lingotto Congress. La conférence porte le nom de l'hôtel néerlandais où la première édition de la conférence a été organisée au milieu des années cinquante.

    La réunion de ce groupe d'environ 130 participants a un caractère strictement secret, et son cosmopolitisme comme le débat des idées y sont essentiels. Protégés de la presse, les politiciens, les banquiers et les hommes d'affaires discutent des problèmes les plus importants du moment. Ses détracteurs accusent le groupe Bilderberg de prendre des décisions hors de la démocratie.

    Bilderberg 2018: les invités

    Trois Belges ont également été invités cette année. Outre les habitués Thomas Leysen (Groupe KBC, Mediahuis, Umicore et Fondation Roi Baudouin) et le Premier ministre Charles Michel (MR), la gouverneure anversoise Cathy Berx (CD & V) a également été invitée.

    Les autres invités remarquables de l'édition 2018 sont :

    James Baker, ancien secrétaire d'État américain;
    José Manuel Barroso, ex-president EC et président de Goldman Sachs International;
    Mark Carney, gouverneur de la Bank of England;
    Henry Kissinger, ancien secrétaire d'État américain;
    John Micklethwait, rédacteur en chef de Bloomberg;
    Zanny Minton Beddoes, rédacteur en chef de The Economist;
    Willem-Alexander, roi des Pays-Bas;
    Michael O'Leary, CEO de Ryanair;
    Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas;
    Peter Thiel, président de Thiel Capital;
    Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN et
    Børge Brende, président du Forum économique mondial.
    Bilderberg 2018 : L'ordre du jour

    Cette année, les sujets suivants sont à l'ordre du jour :

    Populisme in Europa
    Inégalité dans le monde
    L'avenir du travail
    Intelligence artificielle
    Les Etats-Unis à la veille des élections de mi-mandat
    Libre-échange
    Leadership mondial américain
    Russie
    L'informatique quantique
    Arabie Saoudite et Iran
    Le monde de la "post-truth"
    Evénements actuels
    Qu'est-ce que le groupe Bilderberg ?

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  31. Certains y voient même une émanation du Nouvel Ordre Mondial (NWO), qui tenterait d’exercer un contrôle sur le monde au travers d’institutions politiques telles que le FMI, ou même l’Union Européenne. Le symbole de ce Nouvel Ordre Mondial est la pyramide inachevée surmontée d’un œil qui voit tout comme pierre angulaire, et qui figure sur le dos du billet d'un dollar. Les organisations internationales telles que la Banque mondiale, le FMI, l'Union européenne, l'Organisation des Nations Unies, l'OTAN et d'autres, sont classées comme les organisations fondatrices du Nouvel Ordre Mondial.

    Une influence sur l'environnement dans lequel ces personnes sont actives

    Des livres ont déjà été écrits sur l'influence de ce groupe, mais 2 Belges ont levé le voile sur cette question par le passé.

    Étienne Davignon

    En 2009, l'ancien président du groupe Bilderberg, Étienne Davignon, a déclaré que l'euro était une idée née à la fin des années 1950 au sein du groupe Bilderberg.

    Willy Claes

    En 2010, l'ancien secrétaire général de l'OTAN, Willy Claes, invité deux fois à la conférence, avait déclaré la chose suivante sur l'émission de radio de Koen Fillet à propos de ces réunions:

    Willy Claes: "Eh bien, vous voyez, il n'y a pas beaucoup de secret à ce sujet. Il y a un ordre du jour qui traite des problèmes les plus importants auxquels le monde est confronté mais qui est discuté et cette discussion est faite selon une discipline stricte. Donc, vous avez toujours un rapporteur qui est nommé à l'avance et qui n'a que dix minutes pour faire l'introduction. Les interventions sont également strictement limitées. Que ce soit Kissinger ou quelqu'un d'autre, il est bloqué quand il dépasse sa limite de temps de parole. Mais ce sont des thèmes très importants."

    Koen Fillet: "Dites, M. Claes, que se passe-t-il après que tout le monde a eu ses dix minutes de temps de parole, y a-t-il un vote, est-ce que des décisions sont prises ?"

    Willy Claes: "Non, il n'y aura jamais de vote, aucune résolution ne sera mise sur papier ..."

    Koen Filet: "Quoi alors ?"

    Willy Claes: "... mais bien sûr, le rapporteur essaie toujours de faire une synthèse, et tout le monde est censé faire usage de ces conclusions dans l'environnement où il a une influence."

    https://fr.express.live/2018/06/08/trois-belges-participent-la-conference-bilderberg-qui-vient-de-debuter

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    Réponses

    1. C'est le système de dictatures cher aux monarchies, républiques et empires qui sont contre la Démocratie.

      Rappel que la Démocratie c'est Par le Peuple Pour le Peuple.

      C-à-d que seul le Peuple propose SES lois et vote SES lois.

      Au monde il n'y a qu'un seul pays en Démocratie: La Suisse.

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  32. La Suisse va-t-elle créer un nouveau système bancaire ?


    par Tyler Durden
    Sam, 06/09/2018 - 16:00
    Soumis par John Mason


    En Suisse, un nouveau format de banque commerciale est proposé lors d'un référendum qui se tiendra le 10 juin, un format qui ne repose pas sur la banque à réserves fractionnées.

    La stabilité du modèle actuel des banques commerciales est remise en question alors que les inquiétudes augmentent quant à la possibilité de nouveaux problèmes financiers provenant de banques en difficulté.

    La préoccupation concernant la stabilité du système bancaire commercial augmente lorsqu'on commence à se demander comment les technologies de l'information modifient la vitesse à laquelle les transactions financières se déroulent.

    Le système bancaire est en train de changer. Peut-être que le plus grand mouvement en ce moment est l'utilisation accrue de la technologie de l'information moderne.

    Le système bancaire a pris du retard par rapport à la majeure partie du reste du monde en ce qui concerne l'utilisation de la nouvelle technologie à leur disposition. Mais, ce "rattrapage" semble s'accélérer et qui sait où cela nous mènera.

    En outre, il y a beaucoup de discussions sur la façon dont le système bancaire devrait être réglementé. Les banques commerciales créent de l'argent grâce au processus de prêt. Le montant des dépôts à vue ... ou des dépôts à terme ... qui existent dans le système bancaire dépend de l'agressivité avec laquelle les banques commerciales utilisent la base monétaire créée par le Système fédéral de réserve pour développer leurs activités de prêt.

    La base monétaire est composée de pièces de monnaie et de devises en dehors du système bancaire commercial et des réserves des banques commerciales, détenues soit dans une banque individuelle, soit sous la forme de dépôts que la banque détient au Système de Réserve Fédérale.

    La documentation bancaire de base montre comment une banque peut prendre 10 $ de la base monétaire, et si l'exigence de réserve derrière les dépôts à vue est de 10%, transformez ce 10 $ en 100 $ de prêts.

    Mis à part les réserves obligatoires derrière les dépôts, les banques commerciales peuvent être contrôlées en limitant les ratios de levier qu'une banque peut utiliser pour «multiplier» ses fonds propres. Par exemple, les régulateurs peuvent exiger que les banques n'utilisent pas plus d'un ratio de levier de 20 pour cent. Cela signifie que si la valeur des actifs d'une banque chute de 5% ou plus, la banque deviendra insolvable.

    À l'heure actuelle, aux États-Unis, les banques considèrent que la plupart des règlements auxquels elles doivent adhérer sont affaiblis. Comme d'habitude, les réglementations bancaires sont rendues plus strictes à la suite d'une crise économique, comme la Grande Récession, et sont ensuite assouplies à mesure que la reprise économique se poursuit.

    Ainsi, le système bancaire est confronté à des cycles de régulation, essayant de rendre le système bancaire plus sûr avant qu'il ne devienne trop risqué avant de devenir plus sûr, alors que les politiciens et les régulateurs durcissent la réglementation bancaire après une crise.

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  33. Avec les banques de réserve fractionnaires, le système bancaire sera, pour toujours, confronté à ces fluctuations dans l'environnement réglementaire alors que les gouvernements tentent de réduire l'impact des mouvements cycliques. Le FMI a compilé des données sur les crises bancaires et indique qu'il y a eu 147 crises bancaires individuelles entre 1970 et 2011.

    Et, ces crises ne sont pas insignifiantes:

    «En trois ans à peine après 2007, les pertes de production cumulées, par rapport à la tendance, représentaient 31% du PIB aux États-Unis. Au Royaume-Uni, la crise récente a imposé un coût budgétaire qui n'a été dépassé que par la guerre napoléonienne et les deux guerres mondiales. "

    Maintenant, quelque chose d'autre est suggéré.

    La Suisse organise un référendum le 10 juin qui comprend une proposition appelée Vollgeld. C'est une proposition pour changer le système bancaire d'une manière où les banques n'auraient plus le pouvoir de créer de l'argent. Les dépôts liquides d'une banque deviendraient de l'argent «d'État» ou «souverain».

    Cette proposition n'est pas sans rappeler les efforts antérieurs visant à créer un système bancaire "plus sûr" en exigeant des banques commerciales qu'elles détiennent des réserves de 100% sur le montant des dépôts à vue figurant dans le bilan d'une banque. L'idée d'un système à 100% a été conçue après la Grande Dépression et est étroitement liée à l'économiste Irving Fisher, qui a publié en 1939 un article intitulé «100% Money and the Public Debt».

    De nombreux économistes soutiennent que le changement, si la proposition est adoptée (ce qui est peu probable étant donné les récents sondages), représenterait un séisme majeur pour le système bancaire, le système financier et l'économie. D'autres pensent que le changement est inutile, les autorités monétaires et les régulateurs des banques doivent simplement être plus conservateurs et ne pas permettre aux banques commerciales de repousser les limites comme elles l'ont fait par le passé.

    Des modifications ont également été suggérées. Par exemple, dans un tel système, les citoyens d'un pays seraient autorisés à détenir un compte «bancaire» directement auprès de la banque centrale.

    L'argument ici est que la banque de branche, comme nous le savons maintenant, «périt» en raison des changements qui ont lieu dans la technologie de l'information.

    Mais, la baisse dans les succursales bancaires n'est pas la seule chose que la technologie de l'information provoque.

    L'une des principales choses que l'informatique moderne

    L'une des principales choses que les technologies de l'information modernes font dans chaque situation est d'accélérer le rythme des transactions. Et, on pourrait faire valoir que dans le cas des banques commerciales, l'accélération des transactions pourrait être dévastatrice.

    Prenons le cas d'une course sur une banque. Dans le bon vieux temps, si les déposants venaient à un bureau bancaire pour retirer leur argent, la banque pourrait simplement fermer leurs portes et ralentir le processus de remboursement des dépôts.

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  34. À l'heure actuelle, la vitesse à laquelle les déposants peuvent obtenir leurs fonds et la façon dont ils peuvent obtenir leurs fonds ont considérablement augmenté et l'ampleur des retraits bancaires peut exacerber toute crise financière qui pourrait survenir.

    Dans la technologie en évolution, la vitesse à laquelle les choses peuvent arriver augmente presque quotidiennement. L'imagination peut devenir déchaînée en imaginant à quelle vitesse une crise pourrait déraper. Les inquiétudes quant à l'ampleur d'une telle crise sont également stupéfiantes.

    Mais, c'est ce que fait l'évolution de la technologie de l'information. L'histoire est pleine d'histoires sur non seulement la diffusion continue de l'information, mais aussi la vitesse à laquelle l'information peut se répandre. Toutes les entreprises se fondent de plus en plus sur la propriété intellectuelle et d'autres biens incorporels et on est fier du fait que de nouvelles innovations sont commercialisées dans deux ou trois ans plutôt que dans les 30 ans de plus qu'il y a un siècle.

    La vitesse à laquelle les transactions peuvent avoir lieu maintenant et dans un proche avenir peut nécessiter que le système bancaire à réserves fractionnaires change parce que les principaux mouvements de fonds ne peuvent pas être contrôlés de manière raisonnable.

    Le plan de Chicago, Vollgeld, ou un autre système peut avoir à prendre la place de ce qui existe maintenant.

    Au moins, certaines personnes pensent à la façon dont le système doit changer. La proposition suisse ne devrait pas passer, mais elle montre qu'au moins certaines personnes, dont certaines pensent à ce qui doit être changé dans le système bancaire.

    Martin Wolf, dans le Financial Times, écrit que l'initiative suisse "pourrait fournir un test éclairant d'un avenir meilleur pour ce qui a longtemps été l'industrie la plus périlleuse du monde".

    Quoi qu'il en soit, M. Wolf déclare que «À la limite, comme certains le prétendent, l'intermédiation financière comportant des risques pourrait devoir être terminée.» C'est quelque chose à penser.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-06-09/switzerland-about-create-new-banking-system

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  35. TF1: le jour où l’embargo sera levé, la Russie aura appris à tout produire elle-même


    22:10 09.06.2018



    La substitution aux importations semble avoir le vent en poupe en Russie où, au cours des quatre années qui se sont écoulées depuis la mise en place de l’embargo alimentaire, les rayons des commerces sont remplis de produits Made in Russie. Comme le précise TF1 dans un reportage, quand les sanctions tomberont, le pays produira déjà tout lui-même.

    La Russie achète des vaches montbéliardes, importe de l’équipement français, profite de l’expérience que partagent avec elle des experts français et, au final, fabriquent des fromages et d’autres produits laitiers européens qui n’ont rien à envier aux originaux, est-il indiqué dans le reportage Made in France diffusé par la chaîne TF1.

    L’embargo commercial fait les beaux jours du fromage russe
    Les journalistes rappellent qu’en raison de l’embargo mis en place en 2014, la Russie a arrêté d’importer de l’Union européenne une série de produits alimentaires, dont les fromages et les beurres, qu’elle achetait massivement à la France. À leur place de nouvelles marques russes ont fait leur apparition.

    L’équipe de tournage s’est rendue dans une immense ferme construite il y a deux ans. La plupart des 5.000 vaches qu’on y trouve sont des montbéliardes venues de France. Ce n’est point un hasard si le choix a été fait en faveur de cette race, son lait gras étant idéal pour la production de fromages, est-il indiqué.

    Comme il est précisé dans le reportage, les vaches venues de Franche-Comté se sont acclimatées. La preuve? Elles se reproduisent et le personnel qui s’occupe de l’insémination a été formé par des Français.

    Fromages «Made in Russia»: l'histoire de succès nés de l'embargo

    La technologie d’embouteillage est également «Made in France». En cas de problème, ce sont toujours des spécialistes français qui viennent en aide pour les régler.
    Avec ce lait des montbéliardes, l’entreprise a réussi à produire des fromages et ne pense pas s’arrêter là: comme l’avoue le patron de l’entreprise, l’achat de brebis françaises est dans ses projets. L’entreprise projette de produire des fromages à pâte persillée et se lancer dans le Comté.

    «Un jour, l’embargo sur les produits européens sera levé et ce jour-là la Russie produira déjà tout à domicile», anticipent les auteurs du reportage.

    https://fr.sputniknews.com/international/201806091036734963-russie-substitution-importations/

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    1. C'est vrai que le plus grand pays du monde (34 fois la France ou double des USA) a tout et plus que tout ! Surtout avec des clients (1milliard 300 millions de chinois). Cela me fait penser au Venezuela sous les Tropiques où tout pousse ! Tout ! Et, quand on a l'essence gratuite, l'électricité gratuite, écoles gratuites, que peut-on demander ? Hahahaha !

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  36. Électricité verte au Danemark, en Allemagne, coûte trois fois plus que les U.S.


    samedi 2 janvier 2016


    C'est un peu coûteux d'essayer de contrôler le temps :

    « L'Allemagne a payé plus de $ 26 milliards par an d'électricité qui a une valeur de marché en gros de seulement $ 5 milliards (voir ici). »

    C'est $ 21 milliards qui auraient pu être dépensés sur la santé ou l'éducation qui a été utilisée au lieu d'alimenter la Machine verte.

    Quelques faits très pratiques à mémoriser. Le coût de l'électricité par kilowatt-heure :

    Danemark, 42 c; Allemagne 40 ° c et les Etats-Unis, 12,5 c. ( — Forbes)

    Énergie éolienne et solaire fournit 28 % de l'électricité en Allemagne (c'est vraiment très élevé ?) C'est ce que vise l'Australie ?

    - voir graphique sur site -

    Industrial energy prices, electricity, germany, US, UK
    Graphe de Forbes (lien ci-dessous)

    L'Europe est un cas désespéré de « énergie verte ». Washington Post
    "Pauvreté énergétique de l'Allemagne : comment l'électricité est devenu un produit de luxe." — Der Spiegel

    Énergie et électricité politiques en Europe sont un mauvais modèle, Jude Clement, Forbes
    "La perte directe de l'industrie à cause de l'électricité de coût supérieure est particulièrement destructeur. Emplois manufacturiers sont très bien rémunérés et de l'entreprise de fabrication progresse considérablement des nations avec un énorme « effet multiplicateur », où 1 nouvel emploi de fabrication peut créer autant de 6 ou 7 dans l'ensemble de l'économie dans son ensemble.

    Alors que l'industrie manufacturière de l'UE emploie aujourd'hui environ 30 millions de personnes directement, vers le bas de 37 millions il y a 10 ans la dévastation réelle est bien pire car la fabrication est un bloc de construction d'une économie vigoureuse. »

    http://joannenova.com.au/2015/12/green-electricity-in-denmark-germany-costs-three-times-as-much-as-us/#more-47127

    https://huemaurice5.blogspot.com/2016/01/electricite-verte-au-danemark-en.html

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