Jacques Neirynck
6 mars 2018
Pareille à ces vierges qui résistent au séducteur jusqu’à la dernière limite, la Suisse est entrée à l’ONU, parce qu’il était impossible de refuser plus longtemps. Cela commençait à faire sérieusement désordre. Comme seuls le Vatican et la Suisse se tenaient en dehors de cet aréopage, les citoyens finissaient par prendre l’Helvétie pour un pays transcendant, muni d’une ligne directe avec Dieu le Père, prêchant la morale à tout le monde, sorti de l’Histoire une fois pour toutes. A l’image historique de Jean-Paul II de plus en plus de Suisses achetaient des soutanes blanches pour se jeter à terre dès qu’ils avaient franchi une frontière. Cela faisait des lessives pas possibles. Puisque les catastrophes promises par les adversaires de l’ouverture ne se produisent pas, de fil en aiguille, la Suisse se muera en une nation de Ja-Sager. Qu’est-ce que cela donnera ?
Dans quelques années, notre armée, devenue professionnelle entre-temps, sera reconnue par Trump et Poutine comme la meilleure troupe à projeter dans les endroits les plus exotiques. La Suisse passe dans l’histoire comme la pacificatrice du Rwanda, de la Colombie et du Timor oriental. Sur la lancée de ces succès antérieurs comme président de l’Assemblée durant la 65e session, Joseph Deiss est élu secrétaire général des Nations Unies. Sous son patronage, le cor des Alpes est adopté comme instrument par les meilleurs orchestres de jazz de New-York qui exploitent les thèmes de l’abbé Bovet. Il faut entendre Adyu mon bi payi au Three Deuces de la 42e rue pour comprendre l’universalité de la culture fribourgeoise.
La nouvelle loi fédérale sur les étrangers est citée comme un exemple de tolérance : le jeune travailleur, qui débarque du Kirghizstan, reçoit, au moment de passer la frontière, le passeport à croix blanche sur fond rouge de façon à s’intégrer tout de suite et à faire la plonge dans un restaurant. Nous mentionnons le passeport suisse car la Suisse n’a pas eu besoin d’adhérer à l’Union européenne. L’ouverture helvétique sur le monde est devenue tellement exemplaire que c’est l’Union européenne qui a demandé son accueil dans la Confédération. On lui a accordé le statut de canton et deux sièges au Conseil des Etats. Au terme d’une période transitoire de cinquante ans, un Européen aura le droit d’accéder au Conseil fédéral.
La Suisse s’étend maintenant des Açores à la Mer Noire. Le secret bancaire est désormais rétabli dans toute l’Europe. Les meilleurs écrivains allemands et autrichiens apprennent le dialecte zurichois, qui supplante enfin la langue empesée de Luther. Swissmetro, glissant à six cent kilomètres à l’heure, met Rome, Paris et Berlin à moins d’une heure de Berne, que l’on songe sérieusement à promouvoir capitale de l’Europe, car il y pleut moins qu’à Bruxelles.
Sur les rives de nos lacs se rassemble la jeunesse du monde scientifique. On y découvre des remèdes pour le Parkinson et l’Alzheimer. Dans les mâchoires des plus augustes vieillards, les dents repoussent à partir de cellules-souches, enfin autorisées à l’emploi, suite à une révision constitutionnelle décidée à la quasi-unanimité. L’espérance de vie atteint le siècle. Comme il devient de plus en plus difficile de mourir, l’âge de l’AVS est reporté en conséquence à 75 ans.
Même les religions, trop enclines à se figer dans leurs traditions contradictoires, ont tendance à fusionner. Ainsi naît à Genève l’Eglise Abrahamique où voisinent juifs, chrétiens et musulmans. L’avantage majeur de cette conversion est la semaine de quatre jours, puisque vendredi on va à la mosquée, samedi à la synagogue et le dimanche à l’église. Lors d’une cérémonie pathétique sur la prairie du Grutli, le grand rabbin a mangé du jambon, les imams ont bu un blanc de chez nous tandis que prêtres et pasteurs se faisaient circoncire sans anesthésie.
Le tout s’est terminé par l’apparition simultanée au sommet du Cervin de Nicolas de Flue, Jean-Jacques Rousseau et Henri Dunant. Un grand festin à base de rösti, de papet vaudois et de raclette valaisanne a réuni tous les peuples de la planète. Et la Terre, devenue suisse, s’est arrêtée de tourner. CE fut la fin de l’Histoire.
L’ozone ne sort pas de son trou
RépondreSupprimerfévrier 13, 2018
par Michel de Rougemon
Le pire début d’un article est d’écrire « une étude récente montre que », car ce que montre l’étude se limite en général à ce que le lecteur pressé et plein de préjugés aura voulu en retenir.
C’est pourtant sans hésitation que j’apporte mon grain de sel à propos de l’étude « Evidence for a continuous decline in lower stratospheric ozone offsetting ozone layer recovery » qui montre que l’ozone, plutôt que boucher son trou, en a bouché un coin aux chercheurs. Une politique vieille de bientôt trente ans dont il était dit qu’elle était un succès, doit maintenant être remise en question.
Au départ une explication assez simple et vraisemblable avait motivé la signature du protocole de Montréal en 1989 afin de substituer aux composés chlorofluorés des molécules moins réactives dans la stratosphère menant à moins de dégradation de cette couche d’ozone si utile pour filtrer les dangereux rayons ultraviolets. Le problème avait une solution, il y avait peu de fabricants qui devaient changer leurs produits, et d’ailleurs c’était les mêmes. Pour une cause qui semblait claire, un bon business de substitution fut rondement mené.
Mais maintenant on se perd en conjecture : les modèles prédisant que la concentration d’ozone aurait dû augmenter ne sont pas confirmés par dame Nature. En récupération dans la haute stratosphère, la couche d’ozone est en baisse dans les couches plus basses, ce qui fait qu’au total, aucun changement significatif de la quantité d’ozone dans l’entier de la colonne atmosphérique n’a été constaté depuis 1998.
Mener une politique efficacement n’est pas une garantie qu’elle soit couronnée de succès, en particulier si elle ne vise pas la bonne cible. La dékoulakisation et la vernalisation (promue par Lyssenko) furent extrêmement efficaces, …au point de mettre à genoux l’agriculture de l’empire soviétique. C’est toute la différence entre l’activisme aveugle et l’action raisonnée et raisonnable.
Alors que dans l’article en question la rigueur de la présentation des faits observés ne fait pas de doute, les explications à ce résultat sont données en respect absolu de ce politiquement correct qui mine les milieux scientifiques. Les auteurs répètent que la politique initiée par le protocole de Montréal est un succès, comme si ce mantra pouvait occulter leurs propres conclusions. Aussi –il faut bien s’assurer de fonds pour les projets suivants– ils sortent de leur sphère de compétence en formulant des hypothèses liant l’insuffisance de leurs modèles prédictifs de l’ozone à l’évolution du climat et des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Ne nous réjouissons pourtant pas trop bêtement : lorsqu’un résultat négatif est publié il est encore moins facile d’en identifier les raisons alors qu’une hypothèse confirmée par les observations peut être vite promue en théorie établie. Que ces chercheurs ne s’inquiètent donc pas, ils ont encore du boulot sur la planche.
Ce qui inquiète, c’est l’emploi excessif de modèles pour provoquer un besoin d’activisme politique. La science faite in silico permet toutes les extrapolations et toutes les erreurs, il suffit de s’enamourer avec ses modèles, bien qu’il ne s’agisse que d’algorithmes vraisemblablement anorexiques, et non de beaux mannequins de mode. Les politiciens se laissent ainsi volontiers embrigader dans des aventures incertaines qui leur permettent de prouver leur efficacité à commettre l’improbable, voire l’irréparable.
RépondreSupprimerAlors, si un tel exemple d’incertitude doit servir de leçon, ce devrait afin d’éviter qu’il serve de guide aux programmes de décarbonation et autres nettoyages de nos voies respiratoires que nous concoctent les hypocondriaques du climat.
https://blog.mr-int.ch/?p=4505#more-4505
Étude de cas de racket : le photovoltaïque
RépondreSupprimerle janvier 21, 2018
par Michel de Rougemont
Des vérités peuvent se trouver sur swissénergie, site internet de propagande officielle de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN). Pour autant il faut bien les chercher. Ainsi un cas est présenté d’une installation photovoltaïque (PV) d’assez grande taille (554 m2) sur le toit d’une boulangerie industrielle. Une autre possibilité est de faire usage d’un « calculateur solaire » avec lequel une installation privée peut être évaluée.
Une lecture bien sûr critique de ma part me permet de confirmer l’idée que ce secteur industriel est une bande organisant un racket béni par la Berne fédérale.
Le seul qui n’est pas volé est le soleil qui continue de luire sans savoir ce que l’on fait de ses rayons. C’est un des rares participants à cette mafia qui agisse bénévolement.
Résultat des courses
Sur la durée de la rétribution à prix coûtant, les citoyens, les consommateurs et les contribuables de notre pays font un cadeau de 296’606 Fr (255017 €) à une coopérative exploitant une installation PV qui aura coûté 172’000 Fr à construire et dont les frais totaux d’exploitation auront été de 290’200 Fr. Il est donc vrai que pour cet exploitant, le courant solaire est gratuit, mais est-ce juste ?
Pour une maison individuelle dans un canton moins généreux, l’heureux propriétaire qui dépense 14’400 Fr, (12380 €) recevra un cadeau des autres habitants de ce pays de 6000 Fr pour que le prix de revient de sa production de 18 cts/kWh (centimes par kWh) soit à peu près équivalent à celui que facture son distributeur local (mais de 27 cts/kWh si les cadeaux ne sont pas donnés). Le consommateur paye donc 2.3 cts par chaque kWh qui lui est facturé pour que le propriétaire producteur puisse économiser 9 cts, soit quatre fois plus.
Reconnaissons que ces coûts ont baissé, ce qui est avant tout dû à la localisation chinoise de la production des panneaux, le toujours surfait Swiss finish ayant dû jeter l’éponge.
Si l’investissement se faisait à Bâle, ville riche et pastèque, il gagnerait encore plus car le tarif de reprise dicté par la politique locale est de 23 cts/kWh (les factures des cocus sont grevées d’autant), à Genève ce sont 12 cts/kWh.
Rappelons que selon la loi cette reprise des productions par le réseau est obligatoire ; la rétribution prendra fin en 2022 mais l’obligation de reprise continuera. Les candidats au parasitisme doivent donc être agiles.
Voilà donc des chiffres, décoiffant mais pas nouveaux, qui ont le mérite de venir du propagandiste, donc « irréfutables » et utiles à retenir pour toute discussion contradictoire.
Les calculs simples ne sont pas à la portée de tout le monde, mais les parasites savent se nourrir sur la grosse bête que nous sommes.
Ci-après le lecteur qui se veut attentif peut trouver et télécharger des détails supplémentaires:
https://blog.mr-int.ch/?p=4492
Petites aventures personnelles qui pourraient être utiles à mes lecteurs
RépondreSupprimerle 6 mars 2018
Il y a un peu plus de dix ans, au mois de novembre en France et souffrant déjà du froid, je demandai à une de mes soeurs où elle me conseillerait d’aller vivre. Elle me répondit les îles Canaries, c’est l’Europe, c’est calme et il y fait beau presque toute l’année. Comme tout bon citoyen respectueux des lois, à mon arrivée à Tenerife, je suis allé m’inscrire au Consulat de France et j’ai ensuite découvert les arcanes administratives pour pouvoir louer un appartement. Je n’avais jamais eu l’intention d’acheter un logement car à mon âge, un peu plus de 60 ans à l’époque – le montant de ma retraite aurait fait rire un banquier si je lui avais demandé de me prêter de l’argent – je me mis à la recherche de la location d’un petit « meublé ».
Pour louer un logement il faut un compte en banque ouvert dans un établissement bancaire local, c’est compréhensible. Pour ouvrir un compte en banque il faut un papier des services de l’immigration qui dépendent de la Guardia Civile (équivalant de la gendarmerie en France).
Premier problème et de taille qui rend la situation pour le moins kafkaïenne : afin d’ouvrir un compte dans une banque il vaut mieux parler espagnol mais aussi – et surtout – il faut également être en mesure de fournir un certificat de domicile sous forme d’un contrat de location : en quelque sorte le serpent qui se mord la queue. C’est vrai je n’invente rien. Bref, je suis arrivé à un arrangement auprès de la Deutsche Bank chez qui je suis ensuite resté client près de 9 ans. Il m’a fallu plusieurs mois pour que mes organismes de retraite comprennent que ma banque ne se trouvait plus en France mais en Espagne … un autre écueil du parcours du combattant qui se termina par une brève visite obligatoire en France pour aller « physiquement » clore mon compte dans la banque française où était transférée ma retraite, et je n’invente toujours rien !
Ce que le Consulat de France omit de me préciser est d’une importance extrême pour qui désire s’expatrier dans cette contrée climatologiquement parlant accueillante et y résider : il faut aller au centre des impôts déclarer ses revenus chaque année avant le premier avril. Et ignorant totalement ce point de détail j’ai découvert que j’étais passible d’une coquette amende équivalente à environ une année pleine de ma retraite, la rétroactivité étant de 5 ans en Espagne après être allé montrer ma frimousse aux fonctionnaires du fisc local (la Hacienda) étant persuadé depuis 10 ans que je n’étais pas imposable sur ma retraite. J’ai découvert que le fisc me réclamait au bas mot 15000 euros de rappel d’impôts dont 3300 euros payables immédiatement.
Il m’a fallu faire appel à un conseiller fiscal (asesor fiscale en espagnol, je ne suis pas certain de l’orthographe) pour lui confier moyennant finance mon dossier. Pour tous ceux de mes compatriotes qui envisageraient de fuir le refroidissement du climat dont ils font encore en ce moment même l’expérience, un état de fait qui ne pourra que s’aggraver dans les années à venir, il leur faudra, s’ils choisissent les Canaries, prendre soin d’aller tout de suite montrer patte blanche auprès de l’administration fiscale locale après avoir solutionné toutes les arcanes administratives variées dont le fameux NIE (numéro d’identification qui sert pour toute démarche) obtenu auprès de la Guardia Civile. Je rappelle au passage que la TVA n’est que de 5 % aux Canaries et qu’un retraité français résidant ici échappe à la presque totalité de la CSG qui est un impôt direct sensiblement égal à celui qu’un salarié paie au Japon sur ses revenus, pour ne citer que cet exemple.
RépondreSupprimerFaites donc votre calcul et vous comprendrez rapidement que les Canaries sont presque un paradis fiscal. Enfin pour ceux d’entre vous qui désireraient créer une petite entreprise en partenariat avec un « local » la taxe sur les bénéfices n’est que de 5 %, je n’ai plus en tête les montants extravagants de ce genre d’impôt en France qui tue tout simplement toute initiative entrepreneuriale … Et en prime il fait ici un temps clément pratiquement toute l’année, il n’y a par conséquent pas de système de chauffage dans mon modeste logement. C’est vrai je n’invente toujours rien.
La rédaction de ce billet est un peu confuse car j’avais commencé à l’écrire bien avant la conclusion de mes démêlés avec l’administration fiscale. Maintenant il est intéressant pour certains de mes lecteurs de prendre connaissance des réglementations assez ubuesques auxquelles n’importe quel contribuable étranger et à la retraite va devoir faire face et que j’ai découvert progressivement. Ça vaut quelques minutes de lecture. Et que ceux de mes lecteurs retraités se trouvant dans la même situation en prennent bonne note s’ils veulent venir s’installer par ici car même le Consulat de France local ignorait tout de ces dispositions. D’ailleurs le Consulat ne sert à rien d’autre qu’à renouveler son passeport.
L’administration fiscale espagnole fait une distinction pour les retraites complémentaires constituées à titre onéreux auprès des organismes publics ou des organismes privés. Ma retraite complémentaire entre dans le cadre des employés de l’Etat et des collectivités locales non titulaires, c’est-à-dire contractuels, et elle est gérée par la Caisse des Dépôts et Consignations c’est-à-dire in fine par la Banque de France. De ce fait elle échappe à l’impôt en Espagne, point final. Si par contre, et j’en avais le choix au cours de ma carrière universitaire, j’avais constitué une retraite complémentaire auprès d’une banque ou d’une compagnie d’assurance, en tant que résident je serais alors imposé que ce soit en Espagne péninsulaire ou aux Canaries à partir du premier euro. De ce fait je ne suis donc ici pas assujetti à l’impôt. Je ne le serais pas non plus en France selon une simulation effectuée sur le site des impôts français mais je paierais la CSG qui, je me le demande, semble contraire à la Constitution car peut-on imposer (à nouveau) une retraite constituée à titre onéreux, donc à partir de revenus salariaux déjà imposés au cours de la vie active ?
N’hésitez pas, venez vous installer dans l’une de ces îles. Des agences immobilières spécialisées dans la vente de biens saisis par les banques proposent des appartements et des maisons à des prix très concurrentiels et si l’on dispose d’un capital à investir il y a l’embarras du choix. Pour les amateurs de dépaysement je propose la Gomera, pour ceux qui recherchent la beauté des paysages l’île de La Palma me paraît un point de chute parfait et enfin pour ceux qui recherchent un environnement urbain Santa Cruz de la Palma ou encore Santa Cruz de Tenerife. Pour en terminer les amateurs d’espaces désertiques peuvent opter pour Lanzarote ou Fuerteventura.
RépondreSupprimerhttps://jacqueshenry.wordpress.com/2018/03/06/petites-aventures-personnelles-qui-pourraient-etre-utiles-a-mes-lecteurs/
Un Bruxellois sur trois vit avec 60€ par semaine: une députée bruxelloise a tenté de vivre avec le même montant
RépondreSupprimer4 MARS 2018
Maxime Cassart
L'asbl Welzijnszorg, ayant pour but de lutter contre la pauvreté, a proposé à la député bruxelloise Hannelore Goeman (sp.a) de vivre une semaine avec un budget de 60€. L'objectif ? Ressentir les difficultés vécues par un Bruxellois sur trois.
Le chiffre du jour: un Bruxellois sur trois doit vivre avec un maximum de 60 euros ($74.39) par semaine. Pour se rendre compte de la difficulté d'avoir un budget si serré, Hannelore Goeman, députée bruxelloise sp.a), s'est prêtée au jeu et a essayé de vivre sept jours avec ce montant de 60€ en poche. Téléphone, nourriture, détente,... tout doit tenir dans ce budget.
"Ce fut une semaine très confrontante : compter, compter et encore compter et ne pas être sûre qu’à la fin de la semaine j’aurai encore suffisamment d’argent pour couvrir tous les frais", explique-t-elle auprès de nos confrères de la RTBF. "Rechercher la nourriture la meilleure marché dans le magasin, signifie acheter de la nourriture moins saine : les aliments en conserve sont moins chers que les fruits et légumes frais. Dès lors, j’ai mangé de la lasagne pendant toute la semaine".
Des établissements bruxellois proposent des repas à prix démocratiques
Moins d'argent entraîne un repli sur soi
Un paramètre qu'elle n'avait pas prévu était de se confronter à la solitude. Difficile lorsqu'on a si peu d'argent en poche de le dépenser dans des choses moins nécessaires comme une sortie au cinéma ou simplement aller boire un verre entre amis. On se voit forcé de rester chez soi et de se couper socialement.
"Naturellement que je savais que ce serait difficile. Mais j’avais sous-estimé que ce serait aussi difficile." ajoute-t-elle. "Et encore, j’avais la chance d’habiter un appartement chaud au cours de cette semaine glaciale et de ne pas devoir effectuer des dépenses urgentes comme des vêtements, le remplacement d’appareils ménagers en panne ou l’entretien de mon vélo. Après une semaine, je prends conscience que les personnes en situation de pauvreté peuvent difficilement se concentrer sur autre chose qu’essayer de joindre les deux bouts".
Certaines de ses activités ont dû être mises de côté
"J'allais aller nager aujourd'hui mais avec encore 8,8 € au compteur, ces 4 € pour la piscine ne peuvent vraiment pas être jetés. Maintenant, avec ce temps, j'avais franchement pas envie #ensemblecontrelapauvreté"
Attention aux imprévus !
Le plus difficile, selon elle, aura été de se confronter aux imprévus: "Si vous tombez malade et devez vous rendre chez le médecin, c’est un gros problème. S’il ne s’agit pas d’une urgence vitale, vous différez cette visite et achetez tout simplement des antidouleurs".
Pour conclure, la députée a avoué que vivre avec si peu d'argent est "un casse-tête permanent, évaluer ce que coûte chaque chose est un emploi à temps plein. Vous n’avez pas le temps de penser à autre chose que de rechercher des solutions bon marché ou des activités gratuites. Il est évident qu’avec ce budget, il est impossible de vivre sainement. Sans parler des loisirs. C’est une leçon de vie qui me conforte dans ma conviction politique et qui me servira dans mon travail parlementaire futur".
RépondreSupprimerCalculer sans cesse pour rester dans le budget
"Jour 3. Bilan: pas si bien. Avoir 22,60€ pour le reste de la semaine. Heureusement, vous pouvez également vous détendre à Bruxelles gratuitement, comme ce soir avec la poésie des poètes de Vanderland grâce à @Muntpunt #samentegenarmoede" explique la députée bruxelloise.
https://fr.express.live/2018/03/04/un-bruxellois-sur-trois-vit-avec-60eu-par-semaine-une-deputee-bruxelloise-tente-de-vivre
L'apocalypse du commerce de détail en 2018: encore des milliers de magasins sur la liste noire
RépondreSupprimer6 MARS 2018
Arnaud Lefebvre
En 2017, aux États-Unis, plus de 6.000 magasins ont fermé. Ce chiffre sera largement dépassé cette année, selon les chiffres recensés par Fox Business. En Belgique également, environ 1 magasin sur 10 est vide. Au Royaume Uni, 1 livre sterling sur 5 est maintenant dépensée en ligne.
Pour tenter de sauver leur chaîne, les responsables commerciaux vont à nouveau dans les prochains mois fermer des centaines de succursales. Fox Business a établi une liste des fermetures annoncées aux États-Unis. Cette liste n'est pas exhaustive, car beaucoup de chaînes inconnues en Europe n'y figurent pas.
Acrombie & Fitch (60 magasins), American Apparel (a demandé sa mise en faillite et ferme tous ses magasins), Foot Locker (110 magasins), Guess (60 magasins), CVS (70 magasins), J.Crew (50 magasins, plus que les 30 annoncés), J.C. Penney (138 fermetures, mais les magasins de jouets subsistent), Macy's (7 fermetures, 5.000 emplois perdus), Michael Kors (125 magasins), Payless (800 fermetures), Radio Schack (1000 magasins fermés), Rue 21 (400 magasins), Sears/Kmart (300 fermetures).
Amazon
C'est principalement l'e-commerce qui fait le plus de dégâts : ainsi aux États-Unis, 2/3 de tous les livres, films et supports musicaux sont achetés en ligne, tout comme 2/5 des fournitures de bureau et des jouets. Un quart des vêtements est également acheté en ligne.
Dans 30 villes américaines, Amazon livre à ses abonnés du service Prime les commandes en 2 heures et sans frais supplémentaires.
Plus les magasins font des efforts pour concurrencer Amazon, plus ils perdent de l'argent. La logistique et l'infrastructure requises dévorent les marges bénéficiaires. Selon la banque Morgan-Stanley, pour chaque point de pourcentage qu'un commerçant gagne en part dans l'e-commerce, il doit céder un demi-point de pourcentage de sa marge bénéficiaire. Ce n'est pas que ça dérange Amazon.
De chaque dollar supplémentaire dépensé cette année en ligne, 50 cents aboutiront dans les caisses d'Amazon.
Souvent, le boom dans l'e-commerce est avancé comme une alternative pour le personnel de magasin dont les emplois sont menacés. Les jobs dans l'e-commerce et les grands magasins prennent une part de plus en importante de l'ensemble des travailleurs. Ils représentent maintenant 10,1 % de tous les postes dans les magasins, contre 8 % il y a 10 ans. Amazon recrute à un rythme effréné.
D'ici juillet 2018, Amazon veut engager plus de 100.000 personnes. Mais ces chiffres n'apporteront que peu de consolation. Au rythme actuel, 3 fois plus d'emplois auront disparu d'ici là.
Autres compétences et I.A.
RépondreSupprimerBurning Glass, une entreprise qui analyse les tendances des vacances d'emploi, a découvert une tendance positive : entre 2014 et 2016, la perte d'emploi dans le commerce traditionnel a été compensée par les nouveaux emplois dans l'e-commerce, les grandes surfaces et les emplois techniques dans ce secteur. Toutefois, les compétences nécessaires pour ces emplois différent totalement de celles des employés de magasins traditionnels.
Selon Burning Glass, 78 % des emplois dans l'e-commerce exigent un diplôme universitaire, contre à peine 12 % dans le commerce traditionnel. Même 53 % des jobs dans les grandes surfaces automatisées exigent un diplôme.
Même ceux qui n'aiment pas fréquenter les centres commerciaux comprennent qu'il s'agit du signe annonciateur d'un désastre économique.
Les emplois dans le commerce aux États-Unis sont très nombreux. 4,3 millions de personnes sont vendeurs et 3,3 millions sont caissiers. Les fermetures indiquées ci-dessus vont coûter dix milliers d'emploi. Les centres commerciaux vides sont le signe d'un chômage de masse.
Il est à craindre que les possibilités d'emploi de millions de personnes soient en danger. De plus en plus de chaînes se tournent vers le self-scanning et vers l'I.A.et les robots.
https://fr.express.live/2018/03/06/lapocalypse-du-commerce-de-detail-en-2018-encore-des-milliers-de-magasins-sur-la-liste
SupprimerFaut dire que TOUS les commerçants sont aussi... des consommateurs ! (Çà alors !) et que, grâce à l'internet et aux robots, ils font aussi des économies !!! Çà alors !
Et, que vont-ils faire de leurs économies ??? Vont-ils les jeter par la fenêtre ou les foutre au feu ? Non ! Ils achètent en d'autres commerces ! (qui embauchent les 'commerçants' chômeurs).
Le redémarrage de Beznau relance le débat nucléaire
RépondreSupprimerAprès avoir obtenu le feu vert de l’Inspection fédérale, le groupe Axpo annonce que le réacteur argovien sera reconnecté au réseau à fin mars, après trois ans de repos. Les antinucléaires se mobilisent
Bernard Wuthrich
mardi 6 mars 2018 à 13:34.
La remise en service du réacteur I de Beznau à la fin du mois déclenche une nouvelle onde de choc dans les milieux antinucléaires. Ceux-ci espéraient que la plus vieille centrale en activité du monde – Beznau I date de 1969, le second de 1971 – soit définitivement arrêtée, ce qui serait en adéquation avec la Stratégie énergétique 2050 (SE 2050), qui prévoit l’abandon progressif de l’atome.
Tel ne sera pas le cas. Une heure après que l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a, à son siège de Brugg (AG), donné son feu vert au redémarrage de la tour I, à l’arrêt depuis exactement trois ans, son propriétaire, Axpo, a annoncé qu’elle serait rebranchée à la fin du mois. D’entente avec l’IFSN, l’exploitant doit encore procéder à une série de tests dans le but de démontrer que la machine peut être relancée sans dommage malgré ses trois années de repos. «Nous allons superviser ces tests», précise Hans Wanner, directeur de l’IFSN, qui rappelle que le seul critère déterminant est la sécurité. «Axpo nous a apporté les preuves nécessaires», décrète-t-il.
Lire aussi: Comment préparer l’ère post-nucléaire en Suisse
Manifestation à Baden
Beznau I va ainsi recommencer à produire de l’électricité sept ans après la catastrophe de Fukushima, qui a donné le coup d’envoi à la SE 2050. «C’est un jour noir pour la sécurité nucléaire en Suisse», tonne Florian Kasser, de Greenpeace. La Fondation suisse pour l’énergie (SES) est du même avis. Le Parti socialiste et les Verts sont eux aussi consternés. Tous appelaient mardi à manifester en début de soirée devant le siège d’Axpo, à Baden. Pacifiquement, mais bruyamment. Chacun était invité à prendre avec lui des objets sonores, «de la casserole de cuisine au stradivarius».
L’arrêt prolongé de la centrale de Beznau trouve son origine dans des anomalies découvertes en 2012 dans deux usines de la même génération, Doel 3 et Tihange 2, en Belgique. Des traces d’oxydation avaient été identifiées dans le matériau de base de la cuve du réacteur. Or ces installations venaient toutes de la forge du Creusot, en France. Lors de l’inspection annuelle de 2015, le réacteur I de Beznau a été arrêté, des contrôles approfondis ont été menés pendant trois ans, des experts externes ont été consultés, Axpo a mobilisé pour sa part 40 personnes pour ces travaux.
Les investigations, très techniques, ont abouti à la conclusion que les défauts de Beznau n’étaient pas identiques à ceux constatés sur les sites belges. Comme il était impossible de prélever des échantillons sur la cuve elle-même, Axpo a construit une réplique de son installation, utilisant les mêmes techniques que celles qui étaient connues dans les années 60.
Les recherches ont convaincu les experts de l’IFSN ainsi que les ingénieurs externes que l’intégrité du matériau n’avait pas été affectée par les oxydes d’aluminium détectés sur l’extérieur de la cuve de pression et que l’exploitation pouvait reprendre.
RépondreSupprimerLire également: Doris Leuthard: «Une nouvelle centrale nucléaire ne serait jamais acceptée»
Une méthode arbitraire ?
Patron d’Axpo, Andrew Walo explique que l’arrêt de Beznau I a coûté 350 millions de francs au groupe, dont 270 millions pour l’achat de courant compensatoire. Le réacteur représente environ 5 % de la production d’électricité en Suisse. Au total, Axpo a investi 2,5 milliards pour que sa centrale respecte les standards de sécurité. Le groupe entend exploiter le site jusque vers 2030, ce qui fera une soixantaine d’années d’activité au total.
Les antinucléaires ne sont pas satisfaits. «Beznau avait été construit pour durer trente ans, pas soixante», protestent-ils. Ils continuent de réclamer l’arrêt définitif du doyen des réacteurs. Ils reprochent à l’IFSN d’avoir choisi arbitrairement une méthode d’évaluation favorable à la reprise de l’activité de la centrale. L’Inspection fédérale a examiné trois méthodes, qui se différencient par la température de référence déterminante pour l’activité d’un réacteur. Celle qui a été retenue aboutit à une température de 83 degrés, alors que le maximum légal autorisé est de 93 %. Or une autre méthode, présentée comme moins scientifique par l’IFSN, aboutissait à une température de 98 %. «La marge d’erreur est énorme et le principe de précaution aurait voulu qu’on retienne la méthode la plus prudente. De trop nombreuses incertitudes demeurent», estime Florian Kasser.
Les antinucléaires disent vouloir examiner les moyens juridiques de s’opposer au redémarrage de Beznau I. Toutefois, l’autorisation délivrée par l’IFSN n’est pas sujette à recours. Florian Kasser compte désormais sur le Tribunal administratif fédéral, qui est déjà saisi d’une requête portant sur la résistance des centrales nucléaires aux risques de séismes, pour faire fermer Beznau. Il compte aussi sur une mobilisation politique.
https://www.letemps.ch/suisse/redemarrage-beznau-relance-debat-nucleaire
La célèbre argovienne s'est certainement rendu compte que l'histoire de 'Fukushima' n'était que du vent, du lobbying anti-nucléaire sans valeur, bref, de la merde socialiste destinée à faire payer cher l'électricité (sortie des éoliennes et panneaux solaire) promise gratuite !
SupprimerHahahaha ! Car, en ce 11 Mars 2011 au Japon, il y a eu un tremblement de terre (Mag.9) dans le Pacifique à la même latitude que Fukushima (Nord Tokyo) et, comme les ingénieurs-de-merde qui avaient vendu la centrale, toutes les tuyauteries extérieures destinées au pompage de l'eau dans l'océan pour approvisionner les réacteurs étaient friables !!! Hahahaha !
Tuyauteries en PVC ou métallique non-montées sur vérin !!!
D'où les ruptures d'approvisionnement dès le premier tremblement de terre !
Pensez donc ! Les tuyauteries courraient au sol ! Hahaha !
D'où la baisse de niveau d'eau dans les réacteurs qui entraient vite en surchauffe ! Passant de 300°C en quelques heures à 3000°C !!! à faire fondre tous les paniers de crayons (tubes contenant les pastilles d'Uranium) se transformant (contenant zirconium + contenu Uranium) en corium en fond de cuvier qui - chauffé à blanc - céda toute la confiture brûlante au sol qui pénétra dans la terre, etc, etc.
Donc, la faute n'est PAS dans la fabrication des réacteurs ou des combustibles, mais seulement due à l'absence d'arrivée d'eau !!!
D'où, immédiatement les attaques contre l'énergie nucléaire faite par des escrocs en politiques et merdias lèche-cul !
À une allure folle: un corps céleste grand comme 3 terrains de foot fonce vers la Terre
RépondreSupprimer15:12 06.03.2018
Un astéroïde géant dont la taille serait de près de trois terrains de football se précipite vers la Terre à une allure effrénée. Le corps céleste la frôlera mercredi 7 mars, a signalé la NASA.
Un énorme astéroïde de 470 mètres, nommé par les astronomes VR12, passera à environ 1,5 million de kilomètres de notre planète le 7 mars, selon l'Administration nationale de l'aéronautique et de l'espace (NASA).
«Dangereusement proches»: combien d’astéroïdes s’approcheront de la Terre en 2018 ?
Comme l'a fait savoir Nicolaï Zheleznov, chercheur de l'Institut de l'astronomie appliquée de l'Académie des sciences de Russie, à la chaîne russe NTV, il pourrait s'agir d'une véritable menace à cause de sa taille considérable qui équivaut à trois terrains de football.
«Cet objet reçoit une grande attention en raison de ses dimensions. Maintenant, on détecte des astéroïdes mesurant entre 10 et 15 mètres, comme la météorite tombée sur Tcheliabinsk [en 2013, ndlr]. Même s'ils entrent dans l'atmosphère de la Terre, il est probable qu'ils brûlent sans laisser aucune trace. Mais si cet objet se déplace en direction de la Terre, il pourrait constituer une véritable menace.»
L'astéroïde VR12 est assez lumineux ce qui permettra de l'observer depuis la Terre même à l'aide de télescopes construits par des amateurs. Il passera à une distance minimale de la Terre à 8h53, heure de Paris.
Plus d'une trentaine d'astéroïdes d'un diamètre dépassant 100 mètres pourraient s'approcher dangereusement de la planète bleue en 2018, alerte le centre russe de pronostic des catastrophes Antistikhiya («anti-cyclone»).
https://fr.sputniknews.com/insolite/201803061035402381-allure-terrains-foot-terre/
SupprimerVoir liste ci-dessous:
NASA NEO Earth Close Approaches (objets connus dans les 30 prochains jours). voir bas de page du site rsoe
http://hisz.rsoe.hu/alertmap/index2.php
OUTRE-SARINE - DES PIRATES DU WEB SE FONT PASSER POUR DES POLICIERS
RépondreSupprimerDes pirates envoient à leurs victimes des courriels à l'en-tête de diverses polices cantonales afin de pénétrer dans leurs systèmes informatiques.
06.03.2018, 18h09
L'objectif des pirates est d'infecter le système de leurs victimes avec un virus type cheval de Troie «Retefe» pour attaquer les comptes e-banking. Les polices cantonales de Bâle-Ville, Zurich, Argovie, Berne, ainsi que de Suisse centrale ont fait état mardi d'annonces d'individus ayant reçu de prétendus courriels de leur part.
Pas à l'origine de cette correspondance, les polices cantonales lancent un avertissement et recommandent à toute personne recevant de tels spams frauduleux, affichant «Kantonspolizei» en tant qu'expéditeur, de ne surtout pas les ouvrir. Il ne faut pas non plus les transférer. Seul comportement adéquat: les supprimer immédiatement, écrit la police bernoise dans un Tweet. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/suisse/usurpent-identite-polices-cantonales/story/17793884
NORVÈGE OSLO AUTORISE À PÊCHER 28% DE BALEINES EN PLUS
RépondreSupprimerLa Norvège a augmenté les quotas du nombre de baleines susceptibles d'être harponnées dans ses eaux en 2018 pour le fixer à 1278.
06.03.2018, 17h55
Depuis plusieurs années, les chasseurs de baleines peinent à remplir les quotas accordés par Oslo et le nombre de bateaux engagés dans cette activité très controversée sur la scène internationale ne cesse de diminuer.
«J'espère que les quotas et la fusion des zones de pêche constitueront un bon point de départ pour une bonne saison de chasse pour le secteur baleinier», a déclaré mardi le ministre norvégien de la pêche, Per Sandberg, dans un communiqué.
Avec l'Islande, la Norvège est le seul pays au monde à autoriser la chasse à la baleine. Le Japon pratique également cette chasse mais officiellement à des fins scientifiques, même si une grande partie de la viande est ensuite écoulée sur le marché.
Malgré un moratoire international mis en place par la Commission baleinière internationale (CBI) depuis 1986, le pays scandinave a repris la chasse au petit rorqual (ou baleine de Minke) en 1993, jugeant la population de cétacés suffisamment abondante. Selon Oslo, les eaux norvégiennes abritent plus de 100'000 de ces baleines.
Sur le déclin
L'activité connaît cependant un fort déclin: alors qu'ils étaient environ 350 en 1950, le nombre de bateaux norvégiens pratiquant cette chasse est tombé à 11 en 2017, un chiffre quasiment divisé par deux par rapport à 2016.
Le nombre de prises a parallèlement sensiblement reculé: de 660 cétacés harponnés en 2015 à 432 l'an dernier (sur un quota de 999), le chiffre «le plus bas depuis de nombreuses années» de l'aveu même du ministère norvégien de la pêche. Une partie de la viande est ensuite exportée vers le Japon.
Pour les défenseurs des animaux, cette tendance traduit une désaffection des consommateurs pour la viande de baleine, qui fut autrefois le «plat du pauvre» en Norvège. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/economie/oslo-autorise-pecher-28-baleines/story/29744086
Faut dire aussi qu'elles ... ne mangent pas de l'herbe !!! (d'où le gros manque de poissons)
SupprimerEn France, ils donnent des troupeaux entiers de moutons et chèvres à manger aux loups et aux ours !!
Jean-Marc Hensch: «Le recyclage de l’électronique est encore trop complexe pour les robots»
RépondreSupprimerDe plus en plus de machines s’occupent de tri des déchets, de plus ou moins grande envergure. Mais pour les ordinateurs et téléphones portables, les produits sont trop hétérogènes pour que le tri soit automatisé, estime le directeur de Swico Recycling
Mathilde Farine
mardi 6 mars 2018 à 19:15.
Il est encore trop tôt pour voir déambuler des robots triant des appareils électroniques, estime Jean-Marc Hensch, directeur de Swico Recycling. Pour le responsable de l’organisme qui gère la reprise des appareils électriques et électroniques pour le compte de 500 producteurs, les produits sont encore trop hétérogènes.
Lire aussi: Les robots vont trier nos déchets
Le Temps: Les centres de tri des déchets s’automatisent, des robots sont fabriqués pour effectuer le ramassage ou le recyclage. Le recyclage des appareils électroniques se robotise-t-il aussi ?
Jean-Marc Hensch: Des robots sont utilisés pour le recyclage des appareils électroniques, mais pas en Suisse. Il s’agit surtout de projets et de recherches. La robotisation est d’abord intéressante pour des matériaux très homogènes, comme le verre ou le papier, et de taille similaire. Or, c’est tout le contraire dans l’électronique. La taille peut varier d’une salle entière – pour des ordinateurs de stockage – à un produit beaucoup plus petit, comme un téléphone portable. Des produits, qui, en outre, incluent des composants et des matériaux extrêmement différents. Il est donc bien plus complexe de robotiser ce travail.
– La technologie ne sera-t-elle jamais au point dans ce domaine ?
– Des innovations apparaissent continuellement et nous les suivons de très près. Mais la Suisse étant un pays riche, des objets très différents sont utilisés, cela rend la tâche d’un robot encore plus compliquée. Il faut aussi évaluer le gain écologique: est-ce qu’utiliser une machine va nécessiter plus ou moins d’énergie et de ressources que de trier manuellement ? Tant qu’elle a besoin de plus de ressources, cela n’a aucun sens.
– Le potentiel d’économies ne serait-il pas intéressant ?
– A ce stade, non, on perdrait beaucoup d’argent. Le marché suisse est trop petit face aux investissements qui seraient nécessaires. Il faut aussi tenir compte d’un autre élément: en Suisse, le recyclage est effectué via des programmes sociaux, ateliers protégés ou de réinsertion, à qui on ne pourrait plus proposer de travail.
La robotisation est intéressante pour des matériaux très homogènes. Or, c’est tout le contraire dans l’électronique
– Quid de la dangerosité de cette tâche ?
– Les règles et l’encadrement sont très stricts et la partie la plus risquée, le traitement des batteries au lithium, se fait à part. Le reste n’est pas nécessairement propre, mais pas dangereux non plus.
– Apple a créé un robot capable de démonter et de recycler toutes les pièces des iPhone…
– Un producteur peut fabriquer un robot qui correspond à son produit et qui ensuite effectuera toujours la même tâche. C’est justement un cas où l’homogénéité est suffisante pour automatiser le recyclage. Mais si on se trouve dans une déchetterie, on devra s’occuper aussi bien d’un vieux Nokia 3210 que d’un iPhone X, qui aurait été endommagé. La masse de produits différents est gigantesque. Nous sommes encore loin du moment où un robot pourra se charger de tout.
RépondreSupprimer– Dans le cas d’Apple, c’est le producteur qui s’occupe directement du recyclage. Qu’en pensez-vous ?
– C’est aussi le cas pour de très gros ordinateurs, où le fabricant récupère des parties qu’il pourra réutiliser. Mais si cela se développait pour des biens de consommation, ce serait un pas en arrière. Aujourd’hui, les Suisses peuvent déposer leurs produits électroniques usagés dans 6000 endroits. Si les consommateurs devaient les remettre directement à l’entreprise, le risque qu’ils ne se donnent plus la peine de recycler serait grand.
https://www.letemps.ch/economie/jeanmarc-hensch-recyclage-lelectronique-complexe-robots
L'Amérique n'est pas un système démocratique
RépondreSupprimerChris Kanthan
Sott.net
dim., 04 mar. 2018 18:53 UTC
Ce qui se passe en Amérique vous dérange ? Êtes-vous choqués par l'inégalité, la disparition de la classe moyenne, le déclin de la qualité de la santé, la brutalité policière, la violence armée, l'augmentation constante de la dette nationale, le contrôle du gouvernement par les Orwelliens, etc. Vous n'êtes pas seul, mais tout cela ne prête à confusion que si vous pensez en termes de "gouvernement américain", de "sociétés américaines" ou de "banques américaines" qui ont, ou devraient avoir, une loyauté ou une considération unique à l'égard du peuple américain.
Mais c'est la mauvaise façon de penser à propos des Américains aujourd'hui. Tout devient clair si vous le voyez comme un "Système".
Pourquoi serions-nous surpris qu'il y ait des millions d'Américains qui travaillent à temps plein tout en vivant dans la pauvreté, alors que le système exploite les gens d'autres pays pour des salaires beaucoup plus bas ? Dans la feuille Excel d'économie du système, un travailleur de Walmart est 10 fois plus cher que le travailleur de cet "autre" pays.
Nous cessons d'être surpris que Bank of America et JP Morgan Chase fraudent les propriétaires américains quand nous réalisons que le système a fait tomber des pays entiers comme la Grèce, l'Espagne, l'Italie, l'Irlande et le Portugal en utilisant les mêmes stratagèmes d'ingénierie financière, mensonges et manipulations. La plupart de ces pays sont aujourd'hui pillés par les programmes d'austérité réclamés par le même Système.
Comment pouvons-nous être choqués par la violence armée en Amérique alors que le Système est le premier exportateur mondial d'armes à feu et d'armes à feu ? Le système vit de la violence. Le système aime les guerres perpétuelles - Irak, Libye, Syrie, Syrie, Yémen, Somalie, Soudan, Afghanistan, Pakistan, Niger... juste pour nommer quelques pays que le système a bombardés au cours de la dernière décennie. Le système prévoit également de plus grandes guerres avec la Corée du Nord, la Russie et la Chine.
Si la brutalité policière et la militarisation de la police sont inquiétantes, nous devons prendre conscience de la manière dont le Système soutient et a soutenu les dictateurs partout dans le monde, quand il est/était rentable de le faire. De nombreux dictateurs impitoyables des pays d'Amérique latine, d'Afrique, du moyen-orient et d'Asie ont été triés sur le volet et mis au pouvoir par le système. Certains ont même été formés dans une école spéciale aux États-Unis. Le système finance et arme volontiers les terroristes en Afghanistan, en Libye et en Syrie. Toute cette précieuse expérience ne peut pas être gaspillée.
En ce qui concerne la pauvreté des enfants, personne ne devrait s'étonner que l'Amérique se classe au dernier rang des pays développés. D'Apple à Calvin Klein en passant par Hershey's, de nombreuses entreprises dépendent du travail des enfants pour que leurs actions surpassent les attentes des analystes de Wall Street. Lorsque le Système profite des jeunes de dix ans qui travaillent dans les mines toxiques des pays du tiers monde, les enfants américains qui reçoivent des bons d'alimentation ont l'air gâtés. Les "pauvres" d'Amérique ne réalisent pas à quel point il le sont.
RépondreSupprimerPour tous ceux qui sont enragés par l'explosion de notre dette nationale, ne le soyez pas. La dette est l'outil ultime du système pour asservir les nations. Les tueurs à gages économiques de la Banque mondiale et du FMI maîtrisent depuis 75 ans cet art de noyer les nations endettées pour les maîtriser. Est-ce qu'il y a quelqu'un pour penser que c'est une coïncidence que la Russie - le pays que le système aime détester - ait un ratio dette/PIB de 17 % ? Comparez avec les 105 % américains ou les 250 % japonais. Le système n'aime pas les pays à faible endettement, tout comme il n'apprécie pas les gens qui essaient de sortir du réseau électrique en Amérique ou ceux qui pensent par eux-mêmes. C'est aussi la même raison pour laquelle les Américains n'épargnent que 2,4 % de leur revenu alors que les ménages américains ont une dette record de plus de 13 billions de dollars. Les cartes de crédit, les prêts étudiants, les prêts automobiles et les hypothèques sont tous des outils différents ayant le même but.
Une fois que vous comprenez le système, vous ne pouvez pas feindre la surprise que les salaires stagnent alors que le coût de la vie continue d'augmenter. Avec tous les progrès de la science, on pourrait penser que le coût des soins de santé diminuerait chaque année, mais ce serait naïf. Les soins de santé ("prendre soin des malades") sont le meilleur outil d'extraction de la richesse, puisque cela coûte un rein (parfois littéralement) aux gens pour des soins médicaux lorsqu'ils sont malades. Les seules choses qui sont bon marché sont les aliments transformés et le divertissement de masse qui sont respectivement toxiques pour votre corps et votre esprit. Est-ce qu'il y a quelqu'un pour se demander si ce n'est qu'une coïncidence ?
C'est pourquoi l'éducation américaine se classe au bas de l'échelle des pays développés. Comme l'a révélé un courriel de Wikileaks, les élites "conspirent pour produire une citoyenneté inconsciente et complaisante." Traduction : abruti et asservi.
Vous demandez-vous pourquoi on permet aux OGM de détruire l'environnement américain ? Le système ne pouvait pas se soucier moins de l'environnement. Il a détruit une quantité inimaginable de forêt tropicale partout dans le monde, et ne pouvait pas se soucier moins des milliers d'espèces qui disparaissent chaque année. Le système déteste la durabilité et la liberté. Tout comme l'ancienne version du système détruisit les Amérindiens, le système actuel méprise la tradition, la culture, la religion, la spiritualité, la conscience, la médecine holistique, tout ce qui implique que les gens prennent soin d'eux-mêmes et en assument la responsabilité.
Maintenant, j'espère que vous comprenez pourquoi les lobbyistes ont pris le contrôle du gouvernement américain et pourquoi nous n'avons pas vraiment de démocratie fonctionnelle. Le système n'est pas un fan de la démocratie. Vous ne pensiez quand même pas que l'élite psychopathique accepterait de mener sa vie et de planifier ses grandes stratégies en fonction des besoins de millions de petites personnes, n'est-ce pas ? La démocratie et les élections ne sont que de belles illusions pour que nous nous sentions satisfaits, passifs, que nous allions travailler, regarder beaucoup de télévision, nous endetter, dépenser notre argent pour des choses dont nous n'avons pas besoin et, plus important encore, croire à la justesse du système.
RépondreSupprimerVous êtes en colère ? Vous devriez l'être. La vérité vous libérera, mais d'abord elle vous énervera.
https://fr.sott.net/article/31976-L-Amerique-n-est-pas-un-systeme-democratique
SupprimerLes Etats-Unis d'Amérique ne peuvent pas être une Démocratie puisque c'est au contraire une république.
'Parti démocrate' veut dire Partie ANTI Démocratie.
La Démocratie c'est 'Par le Peuple, Pour le Peuple'. C'est-à-dire que c'est le Peuple qui dirige et vote toutes les lois qu'il propose et non des 'représentants du Peuple' (Députés/Sénateurs) qui votent CONTRE le Peuple !
La police de Seattle entame des confiscations d'armes à feu: aucune loi n'est cassée, aucun mandat, aucune accusation
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar. 03/06/2018 - 16:52
Rédigé par Mac Slavo via SHTFplan.com,
Un homme à Seattle a eu son arme confisquée par la police après avoir enfreint aucune loi. La police a pris son arme sans mandat et sans faire aucune accusation. La tyrannie a officiellement pris pied sur le sol américain.
Cela crée un précédent selon lequel le gouvernement peut maintenant retirer avec force des armes à feu d'un individu sans qu'un crime soit commis ou qu'une arrestation soit faite et sans mandat. Au nom de la peur et de l'exploitation politique de la rhétorique anti-armes, les droits du deuxième amendement d'un citoyen lui ont été arrachés par le gouvernement.
La nouvelle loi sur le «drapeau rouge», qui a déjà été adoptée dans d'autres États, permet aux tribunaux et aux forces de l'ordre d'enlever des armes à des personnes qu'ils jugent dangereuses et ils viennent de commencer la confiscation. Un homme vivant dans le quartier de Belltown, à Seattle, dans l'État de Washington, est devenu le premier individu de l'État à se faire confisquer son arme à feu sans être officiellement arrêté ou inculpé. L'homme n'a pas été identifié par les autorités.
Les voisins se sont plaints que l'homme avait «regardé» les gens à travers les vitrines des vitrines tout en portant une arme à feu holstered. Il ne brandissait pas son arme de quelque façon que ce soit, et le port ouvert était légal dans la région, alors il se conformait à la loi. D'autres résidents se sont également plaints que le port ouvert de l'homme les rendait «mal à l'aise» et «dangereux».
"Il errait dans les couloirs avec un calibre .25 automatique", a déclaré Tony Montana, un homme qui vit dans le même complexe d'appartements que le propriétaire de l'arme à feu et une personne sans aucune connaissance raisonnable des armes à feu. Les armes de poing sont semi-automatiques.
Ces vilaines plaintes de voisins ont permis à la police d'utiliser la loi de l'État nouvellement adoptée pour confisquer l'arme à feu de l'homme parce que l'homme apparemment regardait les autres. Peut-être qu'il y a une interdiction de regarder les autres à Washington dont nous ne sommes pas conscients. En vertu des ordonnances de protection contre les risques extrêmes - également appelées «erpos» ou «lois sur le drapeau rouge» - les policiers (fonctionnaires) sont maintenant autorisés à violer les droits du deuxième et du quatrième amendement (qui sont des droits humains fondamentaux). biens personnels acquis s'ils sont entachés par des libéraux offensés.
La tyrannie a maintenant pris pied sur le sol américain.
https://www.zerohedge.com/news/2018-03-06/seattle-police-begin-gun-confiscations-no-laws-broken-no-warrant-no-charges
SupprimerDésormais, seuls les bandits (assermentés) auront le droit de porter des armes !
Les États-Unis poursuivent la Californie par rapport aux immigrants
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar. 03/06/2018 - 21:19
Beaucoup de gens sont sur le point de se faire mal sur la côte ouest américaine.
Bloomberg rapporte que le département de la Justice des États-Unis prévoit de poursuivre la Californie dans le but d'annuler trois lois de l'État qui, selon lui, entravent l'application de l'immigration par le gouvernement fédéral et enfreignent les lois fédérales sur l'immigration. la Constitution.
Le procureur général Jeff Sessions envisage de discuter de la poursuite lors d'un discours qu'il est prévu de donner mercredi lors d'une conférence d'application de la loi à Sacramento.
"Le ministère de la Justice et l'administration Trump vont se battre contre ces politiques injustes, injustes et anticonstitutionnelles qui ont été imposées", a écrit M. Sessions dans ses remarques.
"Nous nous battons pour rendre votre travail plus sûr et pour vous aider à réduire le crime en Amérique."
Pour rappel, le président Trump a fustigé Sanctuary Cities dans son discours vidéo de décembre ...
Le gouverneur de la Californie Jerry Brown (D) a réagi immédiatement avec horreur ...
"A une époque de tourmente politique sans précédent, Jeff Sessions est venu en Californie pour diviser et polariser davantage l'Amérique.
Jeff, ces cascades politiques peuvent être la norme à Washington, mais elles ne fonctionnent pas ici. TRISTE !!!"
Le procureur général de la Californie Xavier Becerra (D) a déclaré lors d'une interview au Washington Post la semaine dernière que le 10ème amendement "ne donne pas au gouvernement fédéral le droit de déterminer ou de dicter la façon dont un Etat fait la sécurité publique".
"Je suis assez confiant qu'il aurait du mal à prouver qu'il existe une base rationnelle pour que le gouvernement fédéral réquisitionne les fonds de l'Etat simplement pour que l'Etat réponde aux désirs du gouvernement fédéral en matière d'immigration", a déclaré Becerra.
«Nous n'entravons pas le gouvernement fédéral dans l'application de la loi en matière d'immigration, à moins bien sûr qu'ils le fassent de façon inconstitutionnelle. Mais ils ne peuvent pas entraver l'application de la sécurité publique par les États. "
Bien sûr, la loi fédérale prime sur la loi de l'État, à moins, bien sûr, que les autorités de l'État de Californie veuillent une autre guerre civile sur les droits des États (que nous soupçonnons d'être un problème).
Dans une déclaration publiée à propos du nouveau procès, le secrétaire à la Sécurité intérieure, Kirstjen M. Nielsen, a déclaré:
"La Californie a choisi de contredire délibérément la volonté et la responsabilité du Congrès de protéger notre patrie. J'apprécie les efforts du procureur général Jeff Sessions et du ministère de la Justice pour faire respecter la primauté du droit et protéger les collectivités américaines.
Dans le nouveau procès, qui devrait être déposé aujourd'hui à la Cour fédérale à Sacramento, le ministère de la Justice veut annuler le projet de loi 450, qui interdit aux entreprises privées de coopérer volontairement avec les agences d'immigration fédérales; Le projet de loi n ° 54 du Sénat, qui interdit aux autorités nationales et locales chargées de l'application des lois de donner volontairement aux agents fédéraux des informations sur les étrangers criminels susceptibles d'être expulsés des États-Unis; et le projet de loi 103 de l'Assemblée, qui autorise les autorités de l'État à examiner et inspecter les centres de détention fédéraux en Californie.
RépondreSupprimerEt comme WaPo note, le ministère de la Justice entrera dans le tribunal en tant que demandeur dans un procès, forçant la Californie à comparaître comme le défendeur et faire valoir que ses actions sont légales.
https://www.zerohedge.com/news/2018-03-06/us-sues-sanctuary-state-california-over-immigrants
Comment 'Flippy The Robot Fry Cook' sauvera l'Amérique
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar. 03/06/2018 - 18:50
Via la cloche quotidienne
Personne ne devrait avoir à rivaliser avec les robots. C'est pourquoi tout le monde devrait s'efforcer de faire ce que les robots ne peuvent pas faire.
Retourner des hamburgers et prendre des commandes sont des tâches assez faciles pour les robots. Nous avons déjà vu des écrans tactiles offrir une alternative aux caissiers humains. Maintenant, les robots commencent à remplacer le personnel de l'arrière-boutique.
Flippy a encore besoin d'aide humaine, mais son apprentissage. Le patron de Flippy dit cependant qu'il est déjà meilleur dans son travail que la plupart des travailleurs.
Un peu plus vite, il ne gâche pas autant. La chose amusante est que quand vous le regardez gratter le gril après que ces hamburgers soient faits, il le fait mieux que mon employé moyen.
L'avantage supplémentaire est que Flippy ne peut pas ressentir de douleur, et donc personne n'est à risque de se brûler par le gril chaud. Et le propriétaire n'a pas à s'inquiéter de se faire poursuivre ou de manquer de personnel. Là encore, je ne serais pas surpris si les syndicats de robots ne sont pas loin derrière.
Facile de rire maintenant, non ? Mais Flippy apprend vite. Flippy et ses cousins vont commencer par prendre le contrôle de l'industrie des services. Mais ils ne vont pas s'arrêter là.
Les robots continueront à accomplir des tâches de plus en plus complexes, mettant en péril de plus en plus d'emplois actuels. Mais certains emplois du futur n'ont même pas encore été imaginés. Pour les emplois qui restent, les gens pourraient être payés la même chose pour travailler le quart du temps. D'autres emplois amusants comme le coaching ou le chant pourraient devenir des concerts à temps plein pour de plus en plus de la population.
Pensez aux gens extraordinaires qui donnent de leur temps pour les enfants négligés ou les personnes âgées abandonnées dans les maisons de soins infirmiers. Ces personnes peuvent transformer leur charité en travail et aider beaucoup plus de gens dans le processus. L'interaction humaine aura une prime. Le simple fait d'être un être humain agréable et joyeux sera très demandé par les employeurs.
Attendez-vous à plus d'emplois dans l'art et le divertissement car les humains ont plus de temps libre et la société a plus de richesse.
Ce que cela signifie cependant, c'est que dans l'économie moderne, vous ne pouvez pas simplement obtenir un diplôme et attendre de cette éducation pour vous servir pendant 40 ans jusqu'à la retraite.
Nous entrons dans l'âge où vous devrez continuer à apprendre et à vous adapter. Vous devrez être créatif, innovateur et inspiré pour continuer.
Réjouissez-vous pour les travailleurs de robot
Les gens qui parlent de «salaire vital» pour une main-d'œuvre peu qualifiée doivent penser très mal à leurs semblables.
RépondreSupprimerJe ris lorsque des travailleurs peu qualifiés sont remplacés par des robots, pas parce que j'ai du mépris pour les travailleurs peu qualifiés. Au contraire, je suis content pour eux.
La stagnation est un destin horrible. Voir les gens se contenter de moins est déprimant. Et un certain pourcentage de personnes remplacées par Flippy the Robot continuera à faire de grandes choses. Mais seulement s'ils avancent eux-mêmes et leurs compétences. Ils devraient s'efforcer de faire ce que les robots ne peuvent pas faire.
Les robots qui prennent des emplois sont une bonne chose. Cela augmente la richesse globale de la société. Cela fait baisser les prix pour les clients, ce qui signifie que leur argent va plus loin et peut alimenter d'autres secteurs de l'économie.
Si un robot conduit un camion d'expédition au lieu d'un humain, cela signifie que les marchandises expédiées coûtent moins cher. Maintenant, vous pouvez dépenser votre argent pour aller à l'Opéra. Mais ne vous inquiétez pas pour le chauffeur de camion, il voulait être un chanteur d'opéra tout le long!
Mais sérieusement, tout le monde remplacé par des robots a l'occasion de faire plus avec leur temps, de faire quelque chose de plus agréable, épanouissant et utile.
Les robots libèrent des personnes de tâches subalternes. Les robots libèrent la ressource la plus précieuse, le temps. C'est un cadeau. L'outil le plus précieux des humains n'est pas leurs mains, c'est leur cerveau. Et je crois suffisamment en mes semblables pour savoir qu'ils peuvent mettre ce cerveau au travail et prospérer dans l'économie moderne.
Certaines personnes choisissent de passer leur temps à apprendre, pratiquer et appliquer des compétences. Certaines personnes passent leur temps à se servir de leur cerveau pour progresser eux-mêmes et ceux qui les entourent. Certaines personnes pensent à des moyens incroyables de servir leurs semblables, que les robots ne peuvent pas encore remplacer.
Mais les autres ne veulent pas croire aux réalités économiques. Je crois vraiment que les sociétés futures produiront suffisamment de richesses pour que même ceux qui ne veulent pas travailler puissent vivre du système. Mais ils ne seront toujours pas heureux. Ils auront toujours l'impression de devoir plus que ce que la société leur donne.
Trop de gens voient les emplois comme un moyen de parvenir à une fin. Mais les travailleurs de robot devraient nous rappeler que le travail productif peut être beaucoup plus. Nous entrons dans une ère où pratiquement personne n'aura à s'inquiéter de mettre de la nourriture sur la table ou de trouver un endroit pour dormir.
Puis, sans se sentir obligés de retourner les hamburgers pour payer les factures, les gens auront l'occasion de contribuer à amener eux-mêmes et la société à des sommets inimaginables.
RépondreSupprimerL'opportunité est le mot clé. La société avancera avec ou sans vous. N'essayez pas de le retenir en préservant les emplois et la main-d'œuvre qui ne sont pas nécessaires. C'est une réponse basée sur la peur.
Utilisez la technologie, l'information et les réseaux à votre portée. Créez cet art et apprenez toutes les compétences nécessaires pour le vendre. Concentrez-vous sur la question scientifique qui allume un feu dans votre, et apprenez toutes les compétences nécessaires pour trouver un financement.
Réjouissez-vous pour les robots, car cela signifie que les gens peuvent suivre leurs passions, au lieu de courir sur le tapis roulant juste pour suivre la vie quotidienne.
Vous n'avez pas à jouer selon les règles des politiciens corrompus, des médias manipulateurs et des pairs soumis au lavage de cerveau.
* * *
Lorsque vous vous abonnez à The Daily Bell, vous obtenez également un guide gratuit: Comment créer un plan de deux ans pour récupérer 3 libertés spécifiques.
Ce guide vous montrera exactement comment planifier vos deux prochaines années pour construire la vie libre de vos rêves. Ce n'est pas aussi dur que tu le penses ... Identifie. Plan. Exécuter. Oui, livrez THE DAILY BELL dans ma boîte de réception !
https://www.zerohedge.com/news/2018-03-06/how-flippy-robot-fry-cook-will-save-america
Primo, un robot ne demande pas de cotisation sociale, de pause repas ou congés/vacances, de carte verte, de syndicats, etc; donc: Tout le monde est susceptible d'être 'chef d'entreprise' et d'exploiter 150 robots qui confectionnent des produits 'à prix cassés' au même prix que ceux qui viennent de pays lointains !!
SupprimerSecundo, Tout le monde peut acheter une ou des machines à café ! Des machines à laver ! Des voitures !
FRONTIÈRE AMENDE SALÉE... POUR DU CARTON
RépondreSupprimerUne Chaux-de-Fonnière se fait arrêter par les douaniers français avec, dans son coffre, un sac contenant des...cartons!
Une habitante de la Chaux-de-Fonds (Suisse) a reçu une amende, lorsqu'elle a passé la frontière (française) avec des cartons dans son coffre de voiture.
PAR VINCENT DONZÉ
06.03.2018
Les cartons d'emballage qu'elle voulait jeter lundi, Cindy les a toujours dans le coffre de sa voiture. La déchetterie étant fermée à La Chaux-de-Fonds, cette bénéficiaire de l'aide sociale a poursuivi son chemin en direction de la France, où il voulait effectuer un achat. Problème: les douaniers français l'ont verbalisée pour trafic de déchets !
Cindy ne voulait pas contourner la taxe au sac. Son argument ? Eliminer le carton ne coûte rien côté suisse. Cette amende de 150 euros, Cindy a dû la payer sur le champ, sous la menace d'une séquestration de son véhicule.
Amère, elle a publié sa mésaventure sur Facebook, ce qui lui vaut un torrent de commentaires. (Le Matin)
https://www.lematin.ch/faits-divers/amende-salee-carton/story/20542257
Un juge américain autorise les poursuites contre des sociétés d’énergie fossile devant une cour fédérale
RépondreSupprimer6 mars 2018
Chevron, ConocoPhillips, ExxonMobil, Shell et BP vont devoir répondre aux poursuites engagées par les villes de San Francisco et d’Oakland en Californie : les sociétés pétrolières se voient réclamer des indemnités pour financer le coût de la protection des citoyens menacés par la montée des océans et les risques d’inondation. Elles devront également répondre à l’accusation selon laquelle elles ont délibérément occulté depuis des années, voire des décennies, les dangers liés à leurs activités.
C’est à la demande des sociétés pétrolières que l’affaire est portée devant une cour fédérale, plutôt que devant une cour d’Etat comme le souhaitaient les villes plaignantes qui estimaient avoir plus de chance dans ce cadre alors que les cas de pollution sont en principe réservés au Congrès et au régulateur officiel.
http://reinformation.tv/juge-americain-poursuites-contre-societes-energie-fossile-cour-federale-vite-81565-2/
(...) les sociétés pétrolières se voient réclamer des indemnités pour financer le coût de la protection des citoyens menacés par la montée des océans et les risques d’inondation. (...)
SupprimerHAHAHAHAHA ! Objection votre honneur, j'accepterai de payer que quand la mer montera ! Hahahahahahaha !
Mort aux vaches
RépondreSupprimer5 mars 2018
SILPIER
« Que puis-je faire ? La meilleure chose que chacun puisse faire pour les animaux est de ne pas les manger. Ne pas manger de viande est le moyen le plus simple pour sauver la vie de nombreux animaux chaque année ainsi que refuser la cruauté et les mauvais traitements quotidiens qui leur sont infligés dans les abattoirs et dans les élevages industriels en France et ailleurs. Laisser tomber la viande est également l’une des meilleures choses que vous puissiez faire pour votre santé et pour l’environnement. » Peta France
PETA : Pour une Ethique dans le Traitement des Animaux. Peta a pour objectif de mettre fin à l’utilisation des animaux pour la fourrure, le cuir et la laine, la consommation de viande et de produits laitiers, l’élevage intensif.
Au cinquantième anniversaire de mai 68, le célèbre « Mort aux vaches ! » est de nouveau d’actualité. Mais les vaches ce ne sont plus les « flics » mais les vraies vaches, ces paisibles bovins qui nous donnent leur lait et leur viande en échange d’herbe. Je montre que ne plus manger de viande ne sauverait pas les vaches mais signerait la mort des vaches, la fin des vaches.
Les bovins sont présents sous toutes les latitudes. Leur population mondiale s’élève à 1,5 milliards de têtes, essentiellement pour produire du lait. Les chinois programment des étables laitières de 10 000 animaux résultant de clonage. Selon la FAO la consommation de viande après avoir doublé en 20 ans pourrait à nouveau être multipliée par deux d’ici 2050.
Il y a en France 20 millions de bovins comprenant 4,2 millions de vaches à viande dites de races allaitantes (Charolais, Limousines) dont le lait n’est consacré qu’à allaiter leurs veaux et 3,5 millions de vaches de race laitières (Holstein, Normandes) qui produisent le lait de consommation. Les français consomment en moyenne 50 litres de lait, 30 kg de produits lactés (yaourts, desserts lactés), 24 kg de fromage et 8 kg de beurre.
Une vache de race laitière effectue son premier vêlage (accouchement) vers l’âge de trois ans. Sans vêlage, il n’y a pas production de lait. La production de lait débute après le vêlage. Le veau est retiré à sa mère à la naissance pour être nourri au lait artificiel. Après son vêlage la vache va produire du lait pendant 8 mois. Elle est inséminée au bout de deux mois de lactation, débutant ainsi une gestation de 9 mois. Elle sera « tarie » (sa production lactée est arrêtée) 2 mois avant le nouveau vêlage pour permettre le développement final in utero du nouveau veau. Le nouveau vêlage déclenchera une nouvelle lactation.
La vache peut vivre jusqu’à 15-20 ans mais à 6-7 ans, après trois lactations et trois veaux, sa production laitière diminue. Elle garde cependant une valeur bouchère et est envoyée à l’abattoir comme « vache de réforme ». Sa viande vendue sous le nom de viande de bœuf sera essentiellement consacrée à la fabrication de viande hachée qui constitue 45 % de la viande consommée en France. 40% de la viande bovine en France provient de la filière laitière (vaches de réforme et jeunes bovins).
Une vache produit un veau par an, soit 3-4 veaux au cours de sa carrière laitière. Les 4 millions de vaches du troupeau laitier auront produit en trois ans 12 millions de veaux (moitié mâles, moitié femelles). Environ 30% vont au renouvellement des vaches laitières et 70 % des veaux nés en filière sont destinés à la boucherie, les veaux mâles n’ayant que la boucherie comme issue.
RépondreSupprimerJusqu’alors cette marée d’animaux ne posait pas de problème. On gardait les animaux destinés au renouvellement et on mangeait les autres.
Que faire des veaux et des vaches de réforme si, parce qu’on les aime, on ne veut plus ni les tuer ni les manger ? Les sacrifier et les enterrer dans des fosses communes ou alors les incinérer dans des fours crématoires ? Ce qui n‘est pas possible puisqu’on les aime. Il reste à lâcher tous ces animaux dans la campagne. A leur rendre la liberté… Il y a en France 7,7 millions de vaches en production (c’est-à-dire les femelles, laitières et allaitantes). Et 1,5 milliards de bovins au monde.
Quoiqu’en pensent les véganes, manger les vaches de réforme et les veaux est sans doute la seule solution. Si on ne veut plus les manger, il faut arrêter l’élevage et l’exploitation des vaches laitières. Décider de se passer des vaches c’est aussi décider de se passer de lait, de beurre, de fromage et surtout de la production fondamentale de lait infantile, le lait infantile étant produit à partir du lait de vache. Sans production de lait infantile, il ne pourra plus y avoir production de bébés. Il faudra arrêter de faire des bébés, faute de pouvoir les nourrir. Les laits végétaux dont celui de soja ne semblent pas être une solution. Pas plus que le lait à base de pois. Ces ersatz végétaux du lait sont impropres à l’alimentation infantile et d’ailleurs n’ont plus le droit de s’appeler lait.
Adieu veaux, vaches, couvées… et bébés.
Il n’y a à l’heure actuelle ni qualitativement et ni quantitativement aucun substitut possible aux protéines animales pour assurer notre besoin fondamental de protéine (cf. mon article « Mon steak contre un plat de lentilles »). Faire des cantines scolaires végétariennes, c’est priver de viande les enfants à qui les parents ne peuvent pas en payer.
Faut-il tuer les vaches ? La réponse à cette question existentielle est claire : oui, quel que soit notre amour des bêtes et notre sentiment de culpabilité, il nous faut tuer les vaches et leurs veaux et les manger. Nous n’avons pas le choix, il n’y a pas d’autre solution. Ni pour les vaches ni pour notre alimentation. Tel est leur destin et le nôtre ; nos destins sont liés depuis qu’en -10.000 nous avons domestiqué les vaches quelque part vers la Turquie. (cf. mon ouvrage « Le Blues du carnivore » publié en février de cette année chez l’Harmattan).
https://bluescarnivore.wordpress.com/2018/03/05/mort-aux-vaches/
La "Purge YouTube" , qu'en est-il ?
RépondreSupprimerAnguille sous roche
mar., 06 mar. 2018 22:11 UTC
Chaque fois que YouTube met en place une position de modération plus sévère, un débat commun émerge sur la censure ; en particulier de la part de voix conservatrices notables.
Les questions au sujet des modérateurs de YouTube et du pouvoir qu'ils détiennent ont été soulevées cette semaine après que des experts conservateurs, des défenseurs des armes à feu, des réseaux de conspiration et d'autres voix de droite ont reçu des avertissements communautaires ou ont été exclus de leurs réseaux.
Les créateurs qui sont touchés par les avertissements et suspensions de chaînes, les grèves et les suspensions s'y réfèrent comme à la "purge YouTube", affirmant que YouTube purge tout contenu de droite ou pro-arme à feu. Cette mesure fait suite à la tentative de l'entreprise de mettre un frein au contenu dangereux après la tuerie de Parkland.
Un représentant de YouTube a reconnu que les nouveaux modérateurs, embauchés dans le cadre du plan de l'entreprise visant à embaucher 10 000 personnes pour superviser le contenu et répondre aux drapeaux, ont peut-être été un peu trop zélés.
"Alors que nous nous efforçons d'embaucher rapidement et de renforcer nos équipes d'application de la loi tout au long de l'année 2018, les nouveaux membres pourraient mal appliquer certaines de nos politiques, ce qui entraînerait des retraits par erreur", peut-on lire dans une déclaration de YouTube donnée à Bloomberg.
Les chaînes ont été rétablies et les suspensions ont été supprimées, mais cela a conduit à un nouveau mouvement de la part des voix conservatrices qui s'inquiètent de la censure des modérateurs de YouTube. Sargon d'Akkad, dont le vrai nom est Carl Benjamin, est un YouTuber de droite bien connu qui s'est fait connaître lors de la campagne GamerGate, un mouvement haineux et de harcèlement qui a débuté en 2014. La chaîne YouTube de Benjamin est devenue un sujet de discussion cette semaine lorsqu'il a annoncé que Google l'avait bloqué hors de son compte, disant qu'il était utilisé d'une manière qui violait les règles de Google.
"Sans avertissement, Google a suspendu mon compte, ce qui m'empêche de me connecter à mes comptes YouTube", écrit-il sur Facebook. "Mes chaînes YouTube n'ont eu aucun strike. La purge est là."
Benjamin a obtenu l'accès à son compte un jour plus tard, et dans une nouvelle vidéo, il a déclaré qu'il croyait en une "méthode plutôt draconienne, YouTube sont en train d'appliquer une suspension à mon compte à cause d'un événement qui s'est produit il y a plus d'un an". Benjamin a dit qu'il "ne veut pas pointer du doigt", mais considère le moment du blocage comme suspect.
"Le moment de cette venue au cours de la purge YouTube, dans laquelle des dizaines de personnes de droite et souvent des chaînes traitant d'armes ont été tout simplement bannies, ou des chaînes sur les théories du complot, que ce soit pour ou contre ont été carrément bannies", a dit Benjamin. "Je ne sais pas vraiment quels seront les résultats de tout ça parce que c'est juste une théorie qui fonctionne, donc je ne sais pas si ma chaîne va disparaître ou pas."
RépondreSupprimerLa chaîne de Benjamin n'est qu'une des chaînes supposément affectées par la soi-disant purge. Tim Harmsen, qui dirige la populaire chaîne militaire Arms Channel sur YouTube, a posté une vidéo le 24 février, affirmant que sa chaîne avait été strikée parce que trois de ses vidéos sur les armes contenaient du contenu dont les modérateurs disaient qu'il "encourageait les activités illégales ou incitait les utilisateurs à enfreindre les lignes directrices de YouTube".
YouTube essaie de réduire le contenu dangereux depuis un certain temps. Un billet de blog de l'équipe de YouTube publié le 1er août 2017 a décrit les nouvelles directives de modération pour le contenu potentiellement dangereux. L'article est arrivé à peine quelques semaines après que la compagnie eut fait l'objet d'un examen minutieux du contenu extrémiste sur YouTube, qui aurait été pris en compte par l'un des agresseurs impliqués dans l'attentat terroriste du London Bridge en juin 2017.
"Nous allons bientôt appliquer un traitement plus sévère aux vidéos qui ne sont pas illégales mais qui ont été signalées par les utilisateurs comme des violations potentielles de nos politiques sur le discours haineux et l'extrémisme violent", peut-on lire dans l'article. "Si nous découvrons que ces vidéos ne violent pas nos politiques, mais contiennent des contenus religieux ou suprématistes controversés, elles auront certaines fonctionnalités supprimées."
Les événements survenus entre août 2017 et aujourd'hui ont amené les créateurs de contenu à déclarer que la société lançait une attaque contre des voix de droite, dont beaucoup étaient considérées comme se contentant de "violations potentielles de nos politiques en matière de discours haineux et d'extrémisme violent".
Beaucoup de ces voix affirment que YouTube rassemble des chaînes politiques de droite et conservatrices avec les vidéos de conspiration qui inondent le site.
Les vidéos conspirationnistes sont un genre en plein essor
YouTube tente actuellement de lutter contre les contenus dangereux et les idéologies haineuses sur sa plateforme.
Après la fusillade de Parkland et les vidéos de conspiration sur YouTube, qui ont attiré l'attention critique de la presse internationale, les modérateurs de YouTube ont semblé débordés. Alors que les conservateurs et les voix de droite y voient une purge, en utilisant les avertissements appliquées à la chaîne Infowars d'Alex Jones comme preuve que YouTube essayait de censurer des gens comme eux, YouTube considère qu'il est exagéré d'essayer de résoudre son problème croissant.
Jonathan Albright, directeur de recherche au Tow Center for Digital Journalism, a compilé des données qui ont montré à quel point les vidéos recommandées et liées à YouTube sont dangereuses et proviennent de différents canaux. M. Albright a découvert qu'en tapant le terme "acteur de crise", une expression utilisée pour attaquer les survivants de la fusillade de Parkland qui défendaient le contrôle des armes à feu en Amérique, les résultats qui découlaient de la chaîne d'Alex Jones et du contenu connexe ont mené à des vidéos troublantes et haineuses. Il y a eu croisement entre les vidéos de conspiration sur la plate-forme et le contenu de Jones, ce qui aurait pu conduire les modérateurs à s'efforcer de réprimer les contenus préjudiciables.
RépondreSupprimerAlbright a déclaré que, bien que Jones n'était qu'une pièce dans le puzzle, l'immense croissance des vidéos de conspiration et les suggestions recommandées qui sont en recommandations chez d'autres créateurs notables avec des philosophies similaires, est dangereux.
"D'après mon expérience, dans l'espace de la désinformation, toutes les routes semblent éventuellement mener à YouTube", a déclaré M. Albright. "Cela exacerbe tous les autres problèmes, parce qu'il permet aux créateurs de contenu de monétiser du matériel potentiellement préjudiciable tout en bénéficiant de la visibilité offerte par ce qui est sans doute le meilleur système de recommandation au monde."
"Bien qu'ils aient pas besoin de censurer carrément, il faut mettre en place des politiques qui incluent des filtres facultatifs et des modérateurs humains pour aider à protéger les enfants et les autres personnes vulnérables de ce matériel."
-- Commentaire : Il faut protéger la morale, les bonnes mœurs... et censurer. Bla bla bla. Dans quel siècle vivons-nous pour en être encore rendus à écouter ce genre de discours ? --
YouTube essaie de travailler sur son algorithme, en changeant la façon dont les recommandations sont utilisées et quelles vidéos sont diffusées aux gens. Malheureusement, cela signifie que les chaînes sont touchées lorsque les modérateurs tentent de s'attaquer au contenu qui, selon eux, peut encourager les activités dangereuses.
Anthony Fantano, un YouTuber populaire qui commente souvent les tendances de YouTube, a dit à Polygon qu'il appartient à YouTube de déterminer ce qu'est une vidéo ou une chaîne de conspiration et ce qu'est un commentaire politique. Le fait de pouvoir déchiffrer entre les deux, a dit M. Fantano, permet d'avoir un contenu plus sûr sur la plate-forme tout en permettant la liberté d'expression.
-- Commentaire : Il faudrait aussi définir ce qu'est une conspiration et un commentaire politique. Parfois le commentaire politique est conspirationniste. Parfois les chaînes de "conspiration" font d'excellents commentaires politiques. --
"YouTube n'a pas trouvé un moyen de s'assurer que leurs algorithmes ne devraient pas promouvoir ces vidéos complotistes", a déclaré Fantano. "Ces vidéos ne devraient pas se retrouver en première page ou sur la page des tendances. Ces vidéos ne devraient pas être les tendances ou la première chose que vous voyez sur la plate-forme lorsque vous recherchez des informations sur les fusillades de l'école."
RépondreSupprimer"Là où YouTube échoue vraiment sur ce front... vous savez, je suis un puriste de la liberté d'expression, je crois que si quelqu'un a quelque chose à dire, et que YouTube s'accroche à ces idéaux de liberté d'expression, alors ils devraient le permettre. Mais si ce n'est pas le cas, ils devraient le dire."
Avec l'attention accordée à YouTube plus que jamais auparavant et l'entreprise qui tente d'apaiser les créateurs et les annonceurs, la question est de savoir ce qu'il faut faire maintenant. Comment les commentateurs politiques et les défenseurs des armes à feu coexistent-ils ?
Ils ne le font probablement pas
Robert Kyncl, directeur commercial de YouTube, qui supervise les créateurs sur la plateforme, a déclaré il y a quelques semaines au créateur de contenu populaire Casey Neistat que YouTube fonctionnait sous quatre idéologies : liberté d'expression, liberté d'information, liberté d'opportunité et liberté d'appartenance.
"Les gens qui créent des communautés sur YouTube avec des gens où ils peuvent partager un peu plus", a cité Kyncl comme un aspect important des croyances de YouTube dans l'interview.
Tandis que YouTube se bat pour définir le type de contenu qu'il autorise sur sa plate-forme et le type de créateurs qu'il ne permet pas, il exacerbe un schisme croissant entre une base d'utilisateurs qui, en partie, considère YouTube comme un espace public où presque tout le monde peut télécharger des vidéos et l'entreprise elle-même, désireuse de régner dans les embarras des annonceurs, du discours haineux à la désinformation. Il est facile de s'entendre sur le fait que les discours haineux, et ceux qui prônent des idéologies haineuses sous prétexte de discours politique, ne devraient pas être autorisés à figurer sur le programme, mais pour d'autres, qui prétendent qu'ils sont forcés de quitter le programme à cause du contenu qu'ils considèrent comme bénin, la "purge" est quelque chose qui les inquiète.
Fantano a dit que ce n'est qu'une question de temps avant que les gens commencent à quitter YouTube et de trouver des foyers sur les plates-formes et les sites Web qui hébergent le contenu avec peu de surveillance. DTube de Steemit, une plateforme vidéo peu modérée, BitChute, et Minds, un site Web conçu pour les personnes qui ont tendance à faire face à des plateformes sociales et vidéo plus populaires, ne sont que quelques exemples de cette mentalité en action.
"Je pense qu'en fin de compte, ce sera un net positif", a dit Fantano. "Ça m'a dérangé personnellement pendant un moment que YouTube... la concurrence, est en quelque sorte devenue stagnante."
Fantano comprend qu'en tant que société privée, les dirigeants de YouTube sont autorisés à faire ce qu'ils veulent. Face aux inquiétudes suscitées par les purges, aux problèmes croissants de conspiration et à un sentiment général de malaise parmi sa base de créateurs, Fantano demande à YouTube de simplement parler aux gens du type de plate-forme qu'il veut être.
RépondreSupprimer"YouTube est libre d'accueillir ou non le type de contenu qu'ils veulent sur la plateforme, j'aimerais juste qu'ils soient un peu plus clairs à ce sujet. Je pense que s'ils ne veulent pas avoir de contenu basé sur la conspiration sur la plateforme parce qu'ils ont l'impression qu'il y a un dilemme moral là-dedans avec une plate-forme qui répand cette désinformation en étant capable de l'héberger, j'espère qu'ils viendront vers les créateurs et le diront ouvertement.
J'aimerais que YouTube soit un peu plus transparent, même à l'avenir, avec ce qu'ils font et ne veulent pas sur le site."
-- Commentaire : Mais soyez rassurés : YouTube ne censure ni les chats ni les chiens.
Lire : L'Amérique n'est pas un système démocratique --
https://fr.sott.net/article/31980-La-Purge-YouTube-qu-en-est-il
"Le premier qui dit la vérité... il sera condamner..." chantait Guy Béart. Et ce sont des millions de personnes inscrites qui publient leurs commentaires, leurs opinions libres et honnêtes, justes et légales qui sont effacées, censurées par Youtube.
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