par Brigitte Lanoë.
Le forçage climatique principal est l’énergie apportée par le soleil sous la forme primaire de rayonnement visible et UV, l’insolation. Son lieu de stockage principal est l’océan, le thermostat de notre planète. Le gaz le plus abondant à côté de l’azote et de l’oxygène est la vapeur d’eau dont la teneur est éminemment variable dans l’atmosphère (de 0,2 % à 7,6 %). John Tyndall conclut dès 1861 que l’effet de serre est dû essentiellement à cette dernière. Il faut rappeler que le potentiel diffusif thermique induit par la vapeur d’eau est 8 fois supérieur à celui du CO2 à concentration égale (0,04 %). L’immense majorité des articles traitant du changement climatique ne prennent en compte que l’hémisphère nord et l’Antarctique. Or, dans l’hémisphère sud, la surface océanique est maximale, plus particulièrement dans la zone intertropicale, celle qui capte et emmagasine le plus la chaleur apportée par le rayonnement solaire et permet en conséquence une vaporisation intense à la surface de l’océan.
Figure 1 : Evolution de l’insolation totale comparée de l’hémisphère sud et de l’hémisphère nord à l’Holocène et à l’Eémien (à 65 ° nord et sud ; 20). Evolution thermique de l’hémisphère nord .
Le maximum de l’insolation reçue dans l’hémisphère nord à l’Holocène a été atteint vers 8000 BP (8 ka BP) en raison du forçage orbital, c’est-à-dire des paramètres qui régissent la rotation de la terre autours du soleil. Cet épisode chaud a permis le développement de l’agriculture en raison de températures environ 2°C plus chaudes qu’aujourd’hui et par conséquent de précipitations plus élevées. Or, actuellement, toujours en raison de ce même forçage orbital, en décalage de 3 ka (Fig.1), l’hémisphère sud vient seulement de recevoir son maximum d’insolation interglaciaire. Ce décalage important a aussi été responsable du démarrage de la dernière déglaciation dans l’hémisphère sud, il y a 21,5 ka, enregistré mondialement par les accélérations du relèvement du niveau marin ou « Meltwaterpulses » (Fig.2 MWP 1A0), puis suivi, en décalage de 2 ka, par la remontée de la concentration du CO2 dans l’atmosphère (Fig.2).
Même si l’hémisphère nord, pour des raisons orbitales, est en période de refroidissement depuis 6000 ans, nous sommes donc en droit de nous demander si ce décalage inter-hemisphérique n’est pas le déclencheur de l’Optimum actuel des Gratte-ciels.
Figure 2 : évolution du niveau marin au Tardiglaciaire et à l’Holocène.(6)comparée b) l’évolution des températures (d’après (11) et du CO2 (gris clair) sur la période 22-8 ka (15)
Pour prendre un peu de recul, il est intéressant d’analyser l’interglaciaire précédent et son enregistrement dans une zone au centre de l’océan Atlantique, l’Islande. Cette zone reçoit de plein fouet l’apport énergétique de l’hémisphère sud via la circulation océanique mondiale, la circulation thermohaline et surtout, un bras du Gulf Stream, le courant d’Irminger (Fig 3). Tout épisode de refroidissement modifie le parcours de ce courant : il passe au Nord-Ouest de l’Islande en période chaude, favorisant une fonte glaciaire le long de la côte Sud-Est du Groenland. Par contre en conditions froides, il rebrousse son chemin vers le Sud-Ouest face à la puissance de la dérive froide est-groenlandaise : c’est un très bon traceur de la chaleur véhiculée par la circulation thermique mondiale. L’Islande est donc aussi un excellent enregistreur de l’évolution thermique de l’hémisphère nord. Les précipitations y sont clairement forcées par l’oscillation atmosphérique nord-atlantique ou NAO (cycles de 10-11 ans) et surtout l’Oscillation multi-décennale Atlantique (cycles d’environ 60 ans ; 8), et confortées par l’importance du courant d’Irminger.
1883 | |
1943 |
Figure 3 : carte des courants marins de l’Atlantique Nord et du bassin arctiques. NAD : dérive nord atlantique ; LC : courant du Labrador, IR : courant d’Irminger. EEC : courant est-groenlandais ; D.Fram : détroit de Fram. Etoiles : zones de plongement des eaux profondes. A droite : circulation nord atlantique en 1883 (d’après Mohn, 1887) et en, 1943 (carte marine US Army).
Pendant le Dernier Interglaciaire (l’Eémien), le réchauffement de l’océan et du climat ont été très rapides. La déglaciation de l’hémisphère nord est quasiment terminée 129 ka BP (7) : les glaciers ont disparus en Islande (23), tout comme pendant l’Optimum Holocène (4). Le niveau marin mondiale atteint son altitude actuelle vers 128 ka, puis monte progressivement ensuite, avec une pente similaire avec la pente de la transgression marine holocène après la fin de la déglaciation (Fig.4), en compensation de la déformation isostatique résiduelle imposée par les des grandes calottes disparues de l’hémisphère nord (le bouchon remonte avec la décharge glaciaire !). En Islande, englacée sur toute sa surface, le signal est directement amplifié par la déglaciation et son rebond (fig.5).
Figure 4 : Evolution comparative du niveau marin lors des deux dernières déglaciations Eemien en rouge, Holocène en bleu) en comparaison avec les évènements froids de l’HN et l’évolution de l’insolation. Noter l’évolution des tempêtes.
Figure 5 :Evolution du niveau marin relatif éémien en Islande méridionale en relation deux épisodes de déglaciations ,les phases froides marines et de North GRIP comparé à l’évolution des glaciers enregistrée par l’estuaire éémien (23).
Ensuite le climat se refroidit en relation avec un forçage orbital nettement plus puissant que celui de l’Holocène (+ 30%). Il se marque comme une dégradation continue enregistré au Groenland (évènement GS 26 des carottes de glace du Groenland à NGRIP) ou un refroidissement pulsé par des évènements chauds Dansgaerd-Oeschger (DO) de 124 à 116 ka (carottes marines régionales 13,19) en zone centre Atlantique, tout comme pendant l’Holocène, de 6000 a BP au Petit Age glaciaire inclus (Fig.1). En Islande, cette période amène aussi bien à l’Holocène qu’à l’Eémien, une reconstruction des édifices glaciaires et une augmentation de la force des tempêtes avec des dépôts de poussières, le loess(23). Cette péjoration climatique se ressent également dans le SE du Groenland et en Europe, avec une aridification notoire, observée dans l’enregistrement du paléolac des Echets (Lyon).
Ensuite, vers 116 ka, le climat se réchauffe en moins de 500 ans en Islande (23),au Groenland (GI 25 ; Fig. 1) et en Scandinavie, mais, le phénomène passe inaperçu sur le Nord-Est du continent nord-américain déjà en glaciation (13,19): il s’agit d’un réchauffement lié à une reprise de la circulation thermohaline induite par le décalage inter-hémisphérique de 3 ka des maxima d’insolation orbitaux. Les glaciers régressent très fortement et, l’Est du Vatnajökull a complètement disparu. Ce phénomène est également enregistré en Europe. En Islande, cet évènement chaud (GI 25) est enregistré par une seconde transgression forcée vers 116 ka, 9 ka après la première (Fig.5). Ensuite le climat se refroidit fortement vers 113 ka : c’est le démarrage de la dernière glaciation. Le niveau marin global éémien est au plus haut (+ 7 m), souvent surélevé par des dépôts de tempêtes (Fig.5). Cela correspond parfaitement à un contexte d’englaciation (5).
Figure 6 :“Normaal Amsterdams Peil” (NAP) ou évolution du niveau marin à Amsterdam d’après l’enregistrement du marégraphe ( corrigé de la subsidence et du rebond glacio-isostatique).
Il faut constater que cette succession d’évènements ressemble étonnamment à ce qui se passe actuellement. Pour l’Holocène, cette « seconde » transgression « forcée » par la « déglaciation » du Changement Climatique démarre vers 1850 avec la fin du Petit Age Glaciaire (Fig ;6). Jamais le stockage thermique dans l’océan n’a été aussi élevé. Il faut compter environ 1000 à 1500 ans pour que la chaleur de la masse océanique de l’Hémisphère Sud soit transférée vers le Nord via la circulation océanique. Le retrait actuel des glaciers n’a pas encore atteint celui d’un évènement Dansgaerd-Oeschger (DO) comme l’Optimum thermique du Moyen Age ou celui de l’époque romaine. Par contre, l’océan Pacifique sud et l’océan Indien sont très chauds, ce qui amène évidement une déglaciation dans les Andes ou en Himalaya. Ce schéma ne prend pas en compte les évènements DO forcés par une activité solaire anormale mais cyclique (3), évènements qui en plus peuvent se superposer sur cette tendance au réchauffement.
Pendant la période glaciaire, les évènements DO sont très marqués, le plus souvent associés à une reprise de la circulation thermohaline (18). Pendant l’Eémien, les évènements froids qui les séparent (évènements froids des carottes marines C27-C26-C25, Fig.4 & 5) sont assez marqués dans un contexte d’insolation nettement plus variable en amplitude (+ 30%) qu’à l’Holocène. A côté de ces évènements, les optima holocènes sont très modestes. Il faut noter que le réchauffement du GI25, il y a 116 ka, est accompagné d’un évènement chaud DO et d’une reprise de la circulation thermohaline alimentée par le maximum thermique de l’océan austral (voir flèche verte, Fig.1) (18,19). La remontée modeste du niveau marin digère actuellement la déglaciation encore modeste en cours, dans un contexte hémisphère nord censé se refroidir sous forçage orbital (Fig.1). Nous sommes également depuis le milieu du XIXieme siècle devant un évènement DO(21), similaire à celui du second réchauffement éémien. Les zones continentales comme la Mongolie attestent de ce refroidissement orbital marqué. Par contre, l’Himalaya reçoit de l’Océan Indien une mousson plus chaude et plus abondante : la mousson d’été regagne en latitude, de même que le verdissement partiel du Sud Sahara, encore incapable de remplir le lac Tchad.
Il est curieux de constater le quasi-parallélisme entre le niveau marin éémien (courbe brute sur datations effectives des récifs coralliens, altitudes réelles) et la courbe eustatique holocène actuellement reconnue (Fig.4). Apparemment les évènements DO ne génèrent pas de perturbations importantes du niveau marin. Il existe beaucoup d’autres courbes pour l’Eémien, nettement moins objectives, issues de modélisations basées sur les courbes isotopiques de l’oxygène 18. Les excursions anormales du δ18O des autres courbes du niveau marin sont surtout le résultat d’extensions de la banquise en relation avec l’activité solaire (9,10). La banquise a même disparu en Atlantique nord ente 14.8 et 14.6 cal ka BP, pendant le Bölling, l’évènement le plus chaud du Tardiglaciaire (16,22).
Le relèvement actuel du niveau marin reste dans la norme des DO holocènes vu l’amplitude du forçage orbital moins ample que celui de l’Eémien et n’excèdera probablement pas les 50 cm, comme le montre la jauge marégraphique d’Amsterdam (Fig.6). Le second réchauffement de l’Holocène va donc rester dans la moyenne des DO holocènes : au vu de l’évolution de l’insolation globale pour le prochain millénaire, nous avons droit apparemment à un répit proche du millénaire avant le prochain vrai refroidissement. L’hémisphère nord est plus chaud que le sud et réagit plus rapidement à un réchauffement issu de l’insolation directe en raison de sa plus forte continentalité par rapport à l’hémisphère Sud. Nous intervenons plus sur l’albédo terrestre de l’hémisphère nord via les défrichements, la perte de matière organique des sols, l’érosion des sols et le déficit d’infiltration des précipitations que ne le peut le 0,04% de CO2 face à un effet de serre contrôlé pour l’essentiel par la vapeur d’eau. Par contre, dans un contexte en refroidissement issu d’un forçage orbital naturel, le réchauffement de la dérive nord Atlantique via l’apport thermique de l’océan austral global a très certainement augmenté l’intensité des tempêtes depuis 6000 ans (Fig.4). Ceci s’est bien vu lors des tempêtes monstrueuses du Petit Age Glaciaire (surtout XVIIe et XVIIIe siècles). De plus ce réchauffement océanique les a fait remonter jusqu’en Arctique…pour disloquer la banquise comme pendant l’été 2004. C’est d’ailleurs ce qui détruit la flèche littorale récente (1000 AD) sur laquelle est construit le village de Shismareff (Nord de l’Alaska), destruction imputé à tort à la fonte du permafrost (12).
Ce réchauffement naturel en couplage avec un évènement Dansgaerd-Oeschger temporaire ne nous met pas non plus à l’abri d’un refroidissement géré directement par l’activité solaire. Le réchauffement actuel est bien une réalité, mais nous nous sommes trompé sur son mécanisme de forçage, finalement relativement simple. Nous ne sommes ni la veille d’un cataclysme thermique exacerbé par le CO2 ni à celle d’un refroidissement de rang glaciaire. L’humanité a de la chance : un petit réchauffement, tout comme le relèvement artificiel du taux de CO2 atmosphérique ne font pas de tort à l’agriculture pour nourrir des milliards d’êtres humains, surtout en période de mutation sociétale globale et robotisée. Les Islandais profitent de ses bienfaits, après le coup de froid réel de l’après-guerre et une famine passée sous silence dans les années soixantes.
Réferences
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- https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2018/03/05/le-rechauffement-climatique-actuel-une-evolution-thermique-naturelle-au-forcage-oublie/#more-15408
Notons bien que quelle que peut être la situation décrite en des graphiques colorés avec projections futuristes imaginaires autant que préhistoriques pour citer les carottages qui parleraient (hahaha !), nul encore n'a pu démontrer un quelconque lien entre les éruptions volcaniques terrestres ou sous-marines avec les activités humaines (donc: le gaz carbonique au ras du sol ne peut être en cause car, soit il alimente les arbres et plantes soit il se transforme grâce au phytoplancton dans l'eau en nano particules de carbone/charbon), ni une quelconque corrélation avec des baisses ou des hausses de températures d'origine anthropique ! (mis-à-part les activités permanentes chez HAARP à Gakona (AK)).
RépondreSupprimerTout ce qui peut être pris sur Terre ou dedans revient tôt ou tard là où il a été prélevé. Tout se recycle, se transforme et renaît sans cesse depuis toujours et pour toujours.
Notre planète ne pèse pas un gramme de plus ou de moins depuis des milliards d'années.
https://huemaurice5.blogspot.fr/2017/12/est-ce-que-40-000-volcans-sont.html
https://huemaurice5.blogspot.fr/2015/03/les-volcans-sous-marins-finalement-pris.html
https://huemaurice5.blogspot.fr/2018/01/la-terre-est-une-planete-froide.html
Un anarchiste explique comment les pirates pourraient provoquer le chaos mondial
Supprimerpar Tyler Durden
Lun, 03/05/2018 - 01:00
Auteur de Laura Sydell via NPR.org,
https://www.zerohedge.com/news/2018-03-04/anarchist-explains-how-hackers-could-cause-global-chaos
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L'UE veut que les entreprises Internet éliminent le contenu terroriste en une heure
par Tyler Durden
Lun, 03/05/2018 - 05:55
https://www.zerohedge.com/news/2018-03-05/eu-wants-internet-firms-delete-terrorist-content-within-one-hour
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Tor (vente d'armes, drogues et réseaux pédophiles) est financé à 100 % par trois agences de sécurité nationale américaines: la marine, le département d'État et la BBG.
Vont-ils supprimer Tor ?
Projet Tor "financé à 100 % par le gouvernement américain": FOIA
RépondreSupprimerjeudi 1 mars 2018
par Tyler Durden
Le Tor Project - un organisme privé à but non lucratif connu sous le nom de «NSA-proof» de la «toile noire», est presque «entièrement financé par le gouvernement américain» selon des documents obtenus par le journaliste d'investigation et auteur Yasha Levine.
Le navigateur Tor, lancé en 2001, utilise la technologie de «routage d'oignon» développée par l'US Navy en 1998 pour assurer l'anonymat sur les réseaux informatiques. Dans un blog récent, Levine détaille comment il a pu obtenir environ 2 500 pages de correspondance via des demandes FOIA tout en effectuant des recherches pour un livre. Les documents comprennent des mises à jour sur la stratégie, les contrats, les budgets et le statut entre le projet Tor et sa principale source de financement; un spin-off de la CIA connu sous le nom de Broadcasting Board of Governors (BBG), qui «supervise les opérations de radiodiffusion étrangères américaines comme Radio Free Asia et Radio Free Europe».
En suivant l'argent, j'ai découvert que Tor n'était pas une base. J'ai pu montrer que malgré sa crédibilité indie radicale et ses prétentions à aider ses utilisateurs à se protéger de la surveillance gouvernementale en ligne, Tor était financé à 100 % par trois agences de sécurité nationale américaines: la marine, le département d'État et la BBG. Suite à l'argent a révélé que Tor n'était pas une tenue de base, mais un entrepreneur militaire avec son propre numéro d'entrepreneur du gouvernement. En d'autres termes: c'était une extension privatisée du même gouvernement qu'elle prétendait combattre.
Les documents ont montré de manière concluante que Tor n'est pas indépendant du tout. L'organisation n'avait pas le loisir de faire ce qu'elle voulait, mais était tenue en laisse très courte et liée par des contrats avec des obligations contractuelles strictes. Il était également nécessaire de déposer des rapports d'état mensuels détaillés qui donnaient au gouvernement américain une image claire de ce que les employés de Tor développaient, où ils allaient et qui ils voyaient. -Yasha Levine
Les documents FOIA suggèrent également que la capacité de Tor à protéger les utilisateurs de l'espionnage gouvernemental ne peut être rien de plus que de l'air chaud. Bien qu'il n'y ait aucune preuve d'une «porte dérobée», les documents obtenus par Levine révèlent que Tor n'a «aucun scrupule à avertir le gouvernement fédéral des failles de sécurité avant d'alerter le public, ce qui donnerait au gouvernement fédéral l'occasion d'exploiter la sécurité» faiblesse longtemps avant d'informer les utilisateurs de Tor.
"Nœuds de sortie
RépondreSupprimerLes experts en cybersécurité ont noté pendant des années que Tor peut être techniquement anonyme en théorie - les «noeuds de sortie» où le trafic quitte le protocole sécurisé «oignon» et est déchiffré peuvent être établis par n'importe qui - y compris les agences gouvernementales.Toute personne exécutant un noeud de sortie peut lire le trafic qui le traverse. En 2007, Egerstad a mis en place seulement cinq nœuds de sortie Tor et les a utilisés pour intercepter des milliers d'e-mails privés, de messages instantanés et d'identifiants de compte de messagerie. Parmi ses victimes involontaires figurent les ambassades d'Australie, du Japon, d'Iran, d'Inde et de Russie, le ministère iranien des Affaires étrangères, le ministère indien de la Défense et le bureau de liaison du Dalaï Lama. Il a conclu que les gens utilisaient Tor dans la croyance erronée qu'il s'agissait d'un outil de cryptage de bout en bout. C'est beaucoup de choses, mais ce n'est pas ça.
Dan Egerstad a prouvé alors que les nœuds de sortie étaient un bon endroit pour espionner les gens et ses recherches l'ont convaincu en 2007, longtemps avant Snowden, que les gouvernements finançaient des nœuds de sortie coûteux et à large bande passante à cette fin.
Sécurité Intéressant
Edward Snowden est un grand fan de Tor - en jetant même un "cryptoparty" pendant qu'il était encore un entrepreneur de NSA où il a établi un noeud de sortie de Tor pour montrer à quel point ils sont frais. Dans une interview de 2015 avec The Intercept (Mickey Wiki), Snowden a déclaré:LEE: Que penses-tu de Tor ? Pensez-vous que tout le monde devrait être au courant, ou pensez-vous que ce soit seulement une chose d'utilisation-si-vous-avez-besoin ? SNOWDEN: Je pense que Tor est le projet technologique le plus important en matière de protection de la vie privée utilisé aujourd'hui.«Tor Browser est un excellent moyen d'utiliser Tor de manière sélective pour rechercher quelque chose et ne pas laisser de traces, mais cela peut aussi aider à contourner la censure lorsque vous êtes sur un réseau où certains sites sont bloqués, impliqué, vous pouvez vous porter volontaire pour gérer votre propre noeud Tor, comme je le fais, et soutenir la diversité du réseau Tor. "Intéressant...
https://www.zerohedge.com/news/2018-03-02/tor-project-almost-100-funded-us-government-report
https://huemaurice5.blogspot.fr/2018/03/projet-tor-finance-100-par-le.html