Avant de discuter de la violence avec des armes à feu, j'aimerais vous poser quelques questions. Selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies, chaque jour, près de 30 Américains meurent dans des accidents de la route impliquant la conduite avec facultés affaiblies. Quel genre de restrictions devrait-on imposer à la propriété automobile ? Devrait-il y avoir des vérifications des antécédents fédéraux pour que les gens obtiennent un permis de conduire ou achètent une voiture ?
Le Rapport sur la criminalité uniforme du FBI de 2015 montre que près de trois fois plus de personnes ont été poignardées ou tuées à mort que si elles avaient été tuées avec des fusils et des carabines combinés. Le nombre de morts par fusil et par fusil a atteint 548. Les personnes qui ont été poignardées ou tuées à mort ont été au nombre de 1 573. Devrait-il y avoir des vérifications des antécédents fédéraux et des périodes d'attente pour les achats de couteaux ?
Toute personne mûre et raisonnable dirait que c'est une absurdité totale de faire face à des décès par conduite en état d'ivresse et des décès au couteau en vérifiant les antécédents fédéraux et les périodes d'attente pour obtenir un permis de conduire ou acheter une voiture ou un couteau. On reconnaîtrait, tout comme les tribunaux et le grand public, que les voitures et les couteaux sont des objets inanimés et ne peuvent pas agir seuls. Par conséquent, si nous voulons faire quelque chose au sujet des décès résultant de la conduite en état d'ébriété ou d'être poignardé ou piraté à mort, nous devons nous concentrer sur les individus. Ce serait une folie et une grossière négligence de la part des victimes de se concentrer sur des objets inanimés comme des voitures et des couteaux. Les fusils sont aussi des objets inanimés et comme les voitures et les couteaux ne peuvent pas agir seuls. C'est aussi une pure folie de se concentrer sur les armes à feu dans les cas de morts par balle.
Qu'en est-il de la disponibilité des armes à feu? Il se trouve que pendant la plus grande partie de notre histoire, une personne pouvait se rendre dans les quincailleries et les grands magasins ou dans un magasin d'armes à feu, pratiquement partout aux États-Unis, et acheter une carabine ou un pistolet. Le catalogue de vente par correspondance Sears de 1902 comportait 35 pages de publicités sur des armes à feu. D'autres catalogues et magazines des années 1940, 1950 et 1960 étaient pleins de publicités à l'intention des jeunes et des parents. "Ce que chaque parent devrait savoir quand un garçon ou une fille veut un pistolet" a été publié par la National Shooting Sports Foundation. Un autre magazine a annoncé "Obtenez cette carabine de cowboy avec votre argent de Noël." Juste quelques états ont même eu des restrictions d'âge pour l'achat d'armes à feu. Les transferts privés d'armes à feu à des mineurs ne sont pas limités. Souvent, un cadeau de 12e ou 14e anniversaire, d'un père à son fils, était un nouveau fusil de calibre 22 brillant.
Aujourd'hui, il y a beaucoup moins de fusils de chasse, de carabines et de pistolets que jamais dans notre histoire. Ce fait historique devrait soulever la question suivante: malgré l'accessibilité accrue aux armes au cours des décennies précédentes, pourquoi n'y avait-il pas le genre de violence que nous voyons avec l'accès beaucoup plus restreint aux armes d'aujourd'hui? Est-ce que les fusils et les pistolets ont changé leur comportement d'antan et ils sont maintenant en train de commettre le chaos et le mal? Répondre par l'affirmative peut être rejeté comme pure folie. Ainsi, si les armes n'ont pas changé, il faut alors que les gens aient changé. Les psychobabbles à moitié malins, comme empêcher les enfants de jouer aux jeux de la cour comme les voleurs de flics et les cowboys et les n 'indiens, ne feront pas grand-chose. Demander plus de restrictions sur les armes à feu, les zones exemptes d'armes à feu et d'autres mesures ont été pour rien.
Nous devons admettre que les lois et les règlements ne peuvent à eux seuls produire une société civilisée. La moralité est la première ligne de défense de la société contre les comportements non civilisés. Les normes morales de conduite sont assiégées dans notre pays depuis plus d'un demi-siècle. Les absolus moraux ont été abandonnés comme principes directeurs. On nous a appris à ne pas porter de jugement, qu'un mode de vie ou un ensemble de valeurs est aussi bon qu'un autre. Nous ne tenons plus les personnes responsables de leur comportement et nous acceptons les excuses. Les problèmes de meurtre, de mutilation et d'autres formes de comportement antisocial continueront jusqu'à ce que nous retrouvions notre base morale.
La raison des meurtres aux États-Unis sont (à 99,99%) liés à la drogues, aux dealers qui s'entretuent ou consommateurs qui ne peuvent payer. Donc, supprimer les 'armes à feu' ne réduirait nullement le nombre de mort car, un meurtrier peut acheter une machette, un couteau, une batte de base-ball, etc !!
[Ce discours a été prononcé lors de la conférence de l'Institut Mises sur "L'histoire de la liberté".]
Il n'est pas exagéré de dire que le commerce est la clé de voûte de la civilisation moderne. Car comme l'écrivait Murray Rothbard: «L'économie de marché est un vaste réseau à travers le monde, dans lequel chaque individu, chaque région, chaque pays produit ce qu'il ou elle est le mieux, le plus efficace et échange le produit contre les biens. et les services d'autrui. Sans la division du travail et le commerce basé sur cette division, le monde entier mourrait de faim. Les restrictions imposées au commerce - telles que le protectionnisme - paralysent, entravent et détruisent le commerce, source de vie et de prospérité. "1
Les êtres humains ne peuvent vraiment être libres que s'il existe un degré élevé de liberté économique - la liberté de collaborer et de coordonner des plans avec d'autres personnes de partout dans le monde. C'est le point de l'article célèbre de Leonard Read, "I Pencil", qui décrit comment produire un objet aussi banal qu'un crayon ordinaire nécessite la coopération et la collaboration de milliers de personnes de partout dans le monde, qui possèdent toutes des connaissances spécifiques (de "temps et lieu", comme l'appelle Mises) qui leur permet d'aider à la production et à la commercialisation de crayons. La même chose est vraie, bien sûr, pour pratiquement tout ce qui est produit.
Sans liberté économique - la liberté de gagner sa vie pour soi et sa famille - les gens sont destinés à devenir de simples pupilles de l'État. Ainsi, toute tentative de l'État pour interférer avec le commerce est une tentative de nous nier notre liberté, de nous appauvrir et de nous transformer en serfs des temps modernes.
Mises croyait que le commerce ou l'échange est «la relation sociale fondamentale» qui «tisse le lien qui unit les hommes dans la société» .2 L'homme «sert pour être servi» dans toute relation commerciale sur le marché libre3. Mises a également distingué entre deux types de coopération sociale: coopération en vertu du contrat privé et de la coordination, et coopération en vertu du commandement et de la subordination ou «hégémonie» .4 Le premier type de coordination est symétrique et mutuellement avantageux, tandis que le second est asymétrique. une commande, et les commandes sont de simples pions dans les actions des commandants. Quand les gens deviennent les simples pions de leurs dirigeants, on ne peut pas dire qu'ils sont libres. Ceci, bien sûr, est le genre de «coopération» qui existe entre les mains de l'État.
La civilisation occidentale - comme d'autres civilisations avancées - est le résultat de «réalisations d'hommes qui ont coopéré selon le modèle de la coordination contractuelle» .5 L'État contractuel est guidé par des concepts tels que les droits naturels à la vie, à la liberté et à la propriété. la règle de droit. En revanche, la «société hégémonique» est une société qui ne respecte pas les droits naturels ou la primauté du droit. Tout ce qui compte, ce sont les règles, les directives et les règlements émis par les dictateurs, qu'ils soient appelés «rois» ou «membres du Congrès». Ces directives peuvent changer tous les jours et les pupilles de l'État doivent obéir. Comme Mises a écrit: "Les protections n'ont qu'une seule liberté: obéir sans poser de questions." 6
Le commerce implique l'échange de titres de propriété. Les restrictions au libre-échange sont donc une attaque contre la propriété privée elle-même et non «simplement» une affaire de «politique commerciale». C'est pourquoi de grands libéraux classiques comme Frédéric Bastiat ont passé de nombreuses années à défendre le libre-échange. Bastiat, autant que n'importe qui, a compris qu'une fois que l'on a accepté le protectionnisme, alors les biens de personne ne seront pas à l'abri d'une myriade d'autres actes de vol gouvernementaux. Pour Bastiat, le protectionnisme et le communisme étaient essentiellement la même philosophie.
Les libéraux classiques ont longtemps reconnu que le libre-échange était le moyen le plus important de réduire les risques de guerre. Et rien n'est plus destructeur de la liberté humaine que la guerre. La guerre conduit toujours à un élargissement permanent de l'État - et à une réduction de la liberté humaine - peu importe qui gagne. A la veille de la Révolution française, beaucoup de philosophes pensaient que la démocratie mettrait fin à la guerre, car on pensait que les guerres ne servaient qu'à agrandir et enrichir les dirigeants de l'Europe. La substitution du gouvernement représentatif au despotisme royal était censée mettre fin à la guerre une fois pour toutes, car le peuple ne se préoccupe pas de l'acquisition territoriale par la conquête. Les Français prouvèrent rapidement que cette théorie était fausse, car, sous la direction de Napoléon, ils «adoptèrent les méthodes les plus impitoyables d'expansion et d'annexion illimitées. . . ."(7)
Ainsi, ce n'est pas la démocratie qui constitue une garantie contre la guerre mais, comme le reconnaîtront les libéraux britanniques (classiques), c'est le libre-échange. Pour Richard Cobden et John Bright, les dirigeants de la British Manchester School, le libre-échange - à la fois national et international - était une condition préalable nécessaire à la préservation de la paix. Car dans un monde de commerce et de coopération sociale, il n'y a pas d'incitation à la guerre et à la conquête. C'est l'ingérence du gouvernement dans le libre-échange qui est la source du conflit international. En effet, les blocus navals qui restreignent le commerce sont l'acte de guerre ultime, et ce depuis des siècles. Tout au long de l'histoire, les restrictions au commerce se sont révélées appauvrissantes et ont engendré des actes de guerre motivés par l'acquisition territoriale et le pillage comme alternatives à l'échange pacifique comme moyen d'améliorer le niveau de vie.
Ce n'est pas une simple coïncidence si la réunion de l'Organisation mondiale du commerce en 1999 - une cabale de bureaucrates, de politiciens et de lobbyistes qui favorise le commerce contrôlé par le gouvernement - a été marquée par une émeute, des manifestations et des violences. Chaque fois que le commerce est politisé, le résultat est inévitablement un conflit qui mène très souvent à l'agression militaire.
Mises a résumé avec beaucoup d'éloquence la relation entre le libre-échange et la paix lorsqu'il a noté:
Ce qui distingue l'homme des animaux, c'est la compréhension des avantages qui peuvent découler de la coopération dans le cadre de la division du travail. L'homme freine son instinct inné d'agression afin de coopérer avec d'autres êtres humains. Plus il veut améliorer son bien-être matériel, plus il doit élargir le système de la division du travail. Parallèlement, il doit restreindre de plus en plus la sphère dans laquelle il recourt à l'action militaire. ... Telle est la philosophie du laissez-faire de Manchester.8
Comme le disait souvent Frédéric Bastiat, si les marchandises ne peuvent pas franchir les frontières, les armées le feront. C'est une philosophie typiquement américaine dans la mesure où c'était la position assumée par George Washington, Thomas Jefferson et Thomas Paine, entre autres. Une politique étrangère fondée sur le commerce, écrivait Paine dans Common Sense, assurerait à l'Amérique «la paix et l'amitié» du continent et lui permettrait de «serrer la main du monde - et de commercer dans n'importe quel marché» .9 Paine - le philosophe de la Révolution américaine - croyait que le libre-échange «tempérerait l'esprit humain», aiderait les gens à «se connaître et se comprendre» et aurait un «effet civilisateur» sur tous ceux qui y participeraient.10 Le commerce était considéré comme «un système pacifique , opérant pour unir l'humanité, il serait utile de rendre les nations et les individus utiles les uns aux autres. . . . La guerre ne peut jamais être dans l'intérêt d'une nation commerçante. »11
George Washington était évidemment d'accord. "L'harmonie, les relations libérales avec toutes les nations, sont recommandées par la politique, l'humanité et l'intérêt", a-t-il déclaré dans son discours d'adieu du 19 septembre 1796. Notre politique commerciale devrait être équitable et impartiale; ne pas demander ni accorder de faveurs ou de préférences exclusives; consulter le cours naturel des choses; dévérissant par des moyens doux les courants de commerce, mais ne forçant rien. . "13
La lutte éternelle entre la liberté et le mercantilisme
La période de l'histoire du monde, du milieu du XVe au milieu du XVIIIe siècle, fut une époque de croissance du commerce mondial et de l'invention et des institutions adaptées au commerce. Les innovations technologiques dans le transport maritime, telles que la voile à trois mâts, ont amené les marchands d'Europe aux confins de l'Amérique et de l'Asie. Cette vaste expansion du commerce a grandement facilité la division mondiale du travail, une plus grande spécialisation et les avantages de l'avantage comparatif14.
Mais chaque fois que la liberté humaine progresse, comme elle l'a fait avec la croissance du commerce, le pouvoir de l'État est menacé. Les États ont donc fait tout ce qu'ils pouvaient alors, comme maintenant, pour restreindre le commerce. C'est le système des restrictions commerciales et d'autres interférences gouvernementales avec le marché libre, connu sous le nom de mercantilisme, qu'Adam Smith a dénigré dans The Wealth of Nations. Comme Rothbard a écrit:
Le mercantilisme, qui atteignit son apogée dans l'Europe des XVIIe et XVIIIe siècles, était un système d'étatisme qui utilisait l'erreur économique pour construire une structure du pouvoir impérial, ainsi qu'une subvention spéciale et un privilège monopolistique aux individus ou aux groupes favorisés par le Etat. Ainsi, le mercantilisme a soutenu que les exportations devraient être encouragées par le gouvernement et les importations découragées.15
Les libéraux classiques ont mené une guerre idéologique contre le mercantilisme au cours des dix-huitième et dix-neuvième siècles, et ont marqué quelques victoires majeures pour la liberté. Les «physiocrates» français, dirigés par le docteur François Quesnay, un médecin qui s'intéresse aux sujets économiques (à une époque où les «médecins» saignaient leurs patients avec des sangsues et la «chirurgie» signifiait l'amputation des membres). Les physiocrates ont exercé une grande influence entre les années 1750 et 1770 et ont été parmi les premiers penseurs du laissez-faire qui ont dénigré avec mépris la propagande mercantiliste et appelé à la liberté totale du commerce national et international. Leur position était basée sur des notions économiques solides ainsi que sur les notions lockiennes des droits naturels. Quesnay a écrit que «tout homme a un droit naturel à l'exercice libre de ses facultés pourvu qu'il ne les emploie pas au préjudice de lui-même ou des autres.
Quand il devint ministre des Finances de la France en 1774, Anne Robert Jacques Turgot, un précurseur de l'école autrichienne, décréta la liberté d'importation et d'exportation de céréales comme son premier acte officiel.
À peu près à la même époque, Adam Smith défendait le commerce pour des raisons tant morales qu'économiques en énonçant sa doctrine sur la façon dont le libre-échange faisait partie du système de «justice naturelle». L'un des moyens par lesquels il le faisait était de défendre les contrebandiers. acte de contrebande comme un moyen d'échapper aux restrictions mercantilistes sur le commerce. Le contrebandier, explique Smith, était engagé dans un «travail productif» qui servait son prochain (les consommateurs), alors que s'il était pris par le gouvernement et poursuivi, son capital était «absorbé soit par le revenu de l'État, soit par de l'agent des recettes, "qui est un" usage improductif "à la diminution du capital général de la société. . . "17
Malgré de puissants arguments en faveur du libre-échange offerts par Quesnay, Smith, David Ricardo et d'autres, l'Angleterre (et d'autres pays d'Europe) a souffert de politiques commerciales protectionnistes pendant la première moitié du XIXe siècle. Mais cette situation a été renversée en raison des efforts héroïques et brillants de ce que l'on a appelé la «Manchester School», dirigée par deux hommes d'affaires britanniques, John Bright et Richard Cobden. Grâce à Bright et Cobden, la Grande-Bretagne obtint un libre-échange complet en 1850.
Le public britannique a été pillé par les «lois du maïs» mercantilistes qui imposaient des quotas d'importation stricts sur l'importation de produits alimentaires. Les lois ont profité aux partisans politiques du gouvernement qui pratiquaient l'agriculture au détriment des prix alimentaires beaucoup plus élevés, ce qui était particulièrement néfaste pour les pauvres. Bright et Cobden formèrent l'Anti-Corn Law League en 1839 et en firent une machine politique bien huilée avec un soutien de masse, distribuant littéralement des millions de tracts, organisant des conférences et des rassemblements dans tout le pays, prononçant des centaines de discours et publiant leurs propres journal, La Ligue.18
La famine de la pomme de terre irlandaise de 1845 créa de fortes pressions pour l'abrogation des Corn Laws, qui furent finalement conclues le 25 juin 1846. L'élimination de tous les autres droits d'importation suivit et une période de 70 ans de libre-échange commença. Richard Cobden a également exercé une influence sur le traité anglo-français de 1860, qui a abaissé les tarifs douaniers français et a contribué à la libéralisation du commerce.
Le Grand Bastiat
De son domicile à Mugron, en France, Frédéric Bastiat a créé à lui seul un mouvement de libre-échange dans son propre pays qui s'est finalement répandu dans toute l'Europe. Bastiat était un gentleman-farmer qui avait hérité du domaine familial. Il était un lecteur vorace, et a passé de nombreuses années à s'éduquer dans le libéralisme classique et dans à peu près n'importe quel autre domaine sur lequel il pouvait obtenir des informations. Après une vingtaine d'années de préparation intellectuelle intense, des articles et des livres ont commencé à sortir de Bastiat (dans les années 1840). Son livre, Economic Sophisms, est sans doute à ce jour la meilleure défense du libre-échange jamais publiée. Son deuxième livre, Economic Harmonies, suivit rapidement, tandis que Bastiat publiait des magazines et des journaux dans toute la France. Son travail était si populaire et influent qu'il a été immédiatement traduit en anglais, espagnol, italien et allemand.
Grâce à l'influence considérable de Bastiat, des associations de libre-échange, calquées sur celles créées en France par son ami Richard Cobden en Angleterre, commencèrent à germer en Belgique, en Italie, en Suède, en Prusse et en Allemagne.
Pour Bastiat, le collectivisme sous toutes ses formes était immoral aussi bien qu'économiquement destructeur.
Le collectivisme constituait un «pillage légal», et argumenter contre le droit (naturel) à la propriété privée équivaudrait à affirmer que le vol et l'esclavage étaient «moraux». La protection de la propriété privée est la seule fonction légitime du gouvernement, écrivait Bastiat. C'est pourquoi les restrictions commerciales - et tous les autres régimes mercantilistes - devraient être condamnées. Le libre-échange "est une question de droit, de justice, d'ordre public, de propriété. Parce que le privilège, sous quelque forme que ce soit, implique le déni ou le mépris des droits de propriété. "Et" le droit à la propriété, une fois affaibli sous une forme, serait bientôt attaqué sous mille formes différentes. "
La lutte contre le mercantilisme en Amérique
Il n'y a pas d'exemple plus clair de la façon dont les restrictions commerciales sont l'ennemi de la liberté que la révolution américaine. Au dix-septième siècle, tous les États européens pratiquaient la politique du mercantilisme. L'Angleterre a imposé une série de lois sur le commerce et la navigation sur ses colonies en Amérique et ailleurs, qui consacre trois principes: 1) Tout commerce entre l'Angleterre et ses colonies doit être dirigé par des navires anglais (ou anglais) possédés par des sujets anglais; 2) Toutes les importations européennes dans les colonies doivent d'abord «être déposées sur les côtes de l'Angleterre» avant d'être envoyées dans les colonies afin que des tarifs supplémentaires puissent leur être imposés; et 3) Certains produits provenant des colonies doivent être exportés uniquement en Angleterre et en Angleterre.
En outre, les colons ont été interdits de commercer avec l'Asie en raison du monopole d'État-Compagnie de la Compagnie des Indes orientales. Des droits d'importation étaient imposés sur toutes les importations coloniales en Angleterre.
Après la guerre de Sept Ans (connue en Amérique sous le nom de guerre franco-indienne), les grandes propriétés anglaises (Canada, Inde, Amérique du Nord au Mississippi, la plupart des Antilles) devenaient très chères à administrer et à surveiller. Par conséquent, les lois sur le commerce et la navigation ont été rendues encore plus oppressives, ce qui a imposé de graves difficultés aux colons américains et a contribué à la révolution20.
Après la révolution américaine, les restrictions commerciales ont presque provoqué la sécession de l'Union des États de la Nouvelle-Angleterre - qui ont souffert de manière disproportionnée des restrictions imposées. En 1807, Thomas Jefferson était président et l'Angleterre était à nouveau en guerre avec la France. L'Angleterre a déclaré qu'elle «sécuriserait ses marins partout où ils se trouveraient», ce qui incluait les navires américains. Après qu'un navire de guerre britannique ait capturé l'USS Chesapeake au large de Hampton Roads, en Virginie, Jefferson a imposé un embargo commercial qui a rendu tout le commerce international illégal. Après le départ de Jefferson, son successeur, James Madison, a imposé une «Enforcement Act» qui autorisait la saisie de marchandises suspectées d'être destinées à l'exportation.
Cela radicalise les sécessionnistes de la Nouvelle-Angleterre, qui avaient comploté de se séparer depuis l'élection de Jefferson, publia une déclaration publique rappelant à la nation que «la Constitution américaine était un traité d'alliance et de confédération» et que le gouvernement central n'était qu'une association. des États. Par conséquent, "chaque fois que ses dispositions [c'est-à-dire la Constitution] ont été violées, ou que ses principes originaux ont été écartés par la majorité des Etats ou de leurs peuples, ce n'est plus un instrument efficace. ce contrat de se retirer de l'union. "21
La législature du Massachusetts a formellement condamné l'embargo, a exigé son abrogation par le Congrès et a déclaré qu'elle n'était «pas juridiquement contraignante». En d'autres termes, la législature du Massachusetts a «annulé» la loi. Madison a été forcé de mettre fin à l'embargo en mars 1809.
Il y a toujours eu en Amérique un groupe d'hommes qui voulaient amener ici le système mercantiliste britannique précisément parce qu'il était si destructeur de la liberté. C'est-à-dire, ils ont supposé être les «commandants» du système et ses principaux bénéficiaires. Comme l'ont observé John Taylor de Caroline, ces hommes «comprenaient Hamilton et les fédéralistes et plus tard, les politiciens de l'ère des bons sentiments dans les années 1820 qui devinrent whigs.» 22 Ces hommes «cherchaient à amener le système britannique en Amérique, avec sa dette nationale, la corruption politique, et la partie de la Cour. . . "23
Taylor, un anti-fédéraliste célèbre, était un critique de mercantilisme pour la vie et a exposé ses critiques dans son livre de 1822, Tyranny Unmasked. Comme Bastiat, Taylor voyait le protectionnisme comme une attaque contre la propriété privée diamétralement opposée à la liberté pour laquelle les révolutionnaires américains avaient combattu et pour laquelle ils avaient perdu la vie. La tyrannie que Taylor cherchait à "démasquer" était la collection de fables et de mensonges qui avaient été inventés par les mercantilistes pour promouvoir leur système de pillage. Si l'on regarde la politique mercantiliste de l'Angleterre, Taylor écrit: «On n'a jamais découvert un moyen égal d'enrichir le parti du gouvernement et d'appauvrir le parti du peuple24.» Il a écrit sur les «conexions indissolubles» entre la liberté de l'industrie et la prospérité nationale "et aussi" entre la détresse nationale et la protection des devoirs, les primes, les privilèges exclusifs et les impôts élevés ".25 Le premier produit le bonheur national, tandis que le second produit la misère nationale, selon Taylor. En soulignant la folie de l'autarcie économique, Taylor a demandé:
L'Alabama ne voudra-t-il que du coton, si cet État choisit cette espèce de travail pour son aliment de base? Peut-elle manger, boire et monter son coton? Peut-elle le fabriquer en outils, fromage, poisson, rhum, vin, sucre et thé? ... La Géorgie n'est-elle pas un marché pour les fabricants, et Rhode-Island un marché pour le coton, en raison de la division du travail ?
Plusieurs des arguments de Taylor furent adoptés et développés par le grand homme d'État Carol C. Calhoun, au cours de la lutte contre le «Tarif des Abominations» de 1828, que la convention politique de la Caroline du Sud avait décidé d'annuler. La confrontation entre la Caroline du Sud, très dépendante des importations, comme la plupart des pays du Sud, et le gouvernement fédéral sur le tarif des abominations a presque mené à la sécession de l'État quelque trente ans avant la guerre d'indépendance du Sud. Le gouvernement fédéral a reculé et réduit le taux de droit en 1833.
Les fabricants du Nord qui voulaient imposer le mercantilisme à la mode britannique aux États-Unis n'abandonnèrent cependant pas; ils ont formé le parti américain Whig, qui a préconisé trois régimes mercantilistes: protectionnisme, bien-être des sociétés pour eux-mêmes, et une banque centrale pour payer tout cela. De 1832 à 1861, les Whigs, menés par Henry Clay et, plus tard, par Abraham Lincoln, se sont battus puissamment dans l'arène politique pour amener le mercantilisme du XVIIe siècle en Amérique27.
Le parti Whig est mort en 1852, mais les whigs ont simplement commencé à s'appeler républicains. Le tarif était la pièce maîtresse de la plate-forme du parti républicain de 1860, comme cela avait été le cas lorsque la même collection d'intérêts économiques du Nord s'appelait «Whigs» pour les trente années précédentes.
En 1857, le niveau des tarifs avait été réduit au plus bas niveau depuis 1815, selon Frank Taussig dans son historique tarifaire classique des États-Unis28. Mais lorsque les républicains contrôlaient la Maison Blanche et que les Démocrates du Sud quittaient le Congrès, les Républicains faisaient , en tant qu'anciens Whigs, ils avaient envie de faire depuis des décennies: aller dans une frénésie protectionniste. Dans son premier discours inaugural, Lincoln a déclaré qu'il n'avait aucune intention de perturber l'esclavage dans les États du Sud et, même s'il le faisait, il n'y aurait aucun fondement constitutionnel pour le faire. Mais quand il s'agit du tarif, il a promis une invasion militaire si les recettes douanières n'étaient pas perçues. Contrairement à Andrew Jackson, il ne reculerait pas devant les nullifieurs tarifaires de la Caroline du Sud.
En 1862, le taux tarifaire moyen avait grimpé à 47,06%, soit le niveau le plus élevé jamais atteint, même plus élevé que le Tarif des abominations de 1828. Ces taux élevés ont duré des décennies après la guerre.
Au dix-neuvième siècle, les journaux étaient officiellement associés à un parti politique et beaucoup de journaux républicains en 1860 demandaient ouvertement une invasion militaire des ports du Sud pour empêcher le Sud d'adopter le libre-échange, ce qui était écrit dans la Constitution confédérée. Le 12 mars 1861, par exemple, le New York Post préconisait que l'US Navy "abolisse tous les ports d'entrée" dans le Sud.29 Le 2 avril 1861, le Newark (NJ) Daily Advertiser avertissait de façon inquiétante que les Sudistes avaient "Ont apparemment pris au sérieux la doctrine libérale et populaire du libre-échange" et que le libre-échange "doit opérer au sérieux désavantage du Nord" car "le commerce sera largement détourné vers les villes du Sud". Le "principal instigateur" de «La Caroline du Sud a toujours« préparé la voie à l'adoption du libre-échange »et doit être stoppée par« la fermeture des ports »par la force militaire30.
Comme mentionné ci-dessus, en 1860, l'Angleterre elle-même avait entrepris de compléter le libre-échange; La France a fortement réduit ses tarifs douaniers cette même année; et le mouvement de libre-échange de Bastiat se répandait dans toute l'Europe. Seul le Nord des États-Unis s'accrochait fermement au mercantilisme du XVIIe siècle.
Après la guerre, les intérêts manufacturiers du Nord qui finançaient et contrôlaient le parti républicain (c'est-à-dire les anciens Whigs) étaient fermement en contrôle et ils ont «inauguré une longue période de tarifs élevés. Avec le tarif de 1897, la protection atteignait un niveau moyen de 57%. »31 Ce pillage politique s'est poursuivi pendant une cinquantaine d'années après la guerre, moment où la concurrence internationale a modérément réduit les taux tarifaires. En 1913, le taux tarifaire moyen aux États-Unis était tombé à 29 pour cent.
Mais la même clique de fabricants du Nord demandait la «protection» et persistait jusqu'à ce qu'ils obtiennent quand Herbert Hoover a signé le Smoot-Hawley de 1929, qui a augmenté le taux moyen sur plus de 800 articles à 59.1 pour cent.32 The Smoot Le tarif de Hawley a engendré une guerre commerciale internationale qui a entraîné une réduction d'environ 50% des exportations totales des États-Unis entre 1929 et 193233. La pauvreté et la misère en étaient le résultat inévitable. Pire encore, le gouvernement a réagi à ces problèmes de sa propre création avec une augmentation massive de l'intervention gouvernementale, qui n'a fait que produire encore plus de pauvreté et de misère et a privé les Américains de plus en plus de leurs libertés.
CONCLUSIONS
Depuis le dix-septième siècle, tous les grands libéraux classiques ont défendu le libre-échange et se sont opposés aux restrictions commerciales. Les restrictions commerciales constituent une attaque contre l'institution de la propriété privée, interfèrent avec la division internationale du travail qui est la source de notre prospérité et ne sont rien moins qu'un acte de vol. Comme Murray Rothbard a fait remarquer:
"L'impulsion pour le protectionnisme ne vient pas de théories absurdes, mais de la recherche de privilèges spéciaux et d'une restriction du commerce au détriment de concurrents et de consommateurs efficaces. Dans la foule des intérêts spéciaux utilisant le processus politique pour réprimer et piller le reste d'entre nous, les protectionnistes sont parmi les plus vénérables. Il est grand temps que nous les arrachions une fois pour toutes et que nous les traitions avec la juste indignation qu'ils méritent si richement.
1.Murray Rothbard, “Protectionism and the Destruction of Prosperity,” 2.Ludwig von Mises, Human Action: A Treatise on Economics, Scholar’s Edition, (Auburn, Ala: Mises Institute, 1998), p. 195. 3.Ibid. 4.Ibid., p. 196. 5.Ibid., p. 198. 6.Ibid., p. 199 8.Ibid., p. 827. 9.Thomas Paine, Common Sense, p. 20, in Philip S. Foner, Complete Writings of Thomas Paine (New York: 1954). 10.Ibid. 11.Ibid. 12.W.B. Allen, editor, George Washington: A Collection (Indianapolis: LibertyClassics, 1988), p. 525. 13.Ibid. 14.Nathan Rosenberg and L.E. Birdzell, Jr., How the West Grew Rich (New York: BasicBooks, 1986), pp. 71-112. 15.Murray Rothbard, “Mercantilism: A Lesson for Our Times?” in his book, The Logic of Action II (Cheltanham, UK: Edward Elgar, 1997), p. 43, 16.Cited in Henry Higgs, The Physiocrats (New York: Langland Press, 1952), p. 45. 17.Adam Smith, An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations (New York: Oxford University Press, 1976), p. 898. 18.Nick Elliott, “John Bright: Voice of Victorian Liberalism,” in Burton W. Folsom, Jr., editor, The Industrial Revolution and Free Trade (Irvington, NY: Foundation for Economic Education, 1996), p. 28. 19.Frederic Bastiat, Selected Essays on Political Economy, George B. de Huszar, ed. (Irvington, NY: Foundation for Economic Education, 1995), p. 111. 20.Samuel Eliot Morison, Henry Steele Commager, and William Leuchtenburg, The Growth of the American Republic (New York: Oxford University Press, 1980), pp. 112-125. 21.James Banner, To the Hartford Convention: The Federalists and the Origins of Party Politics in Massachusetts, 1789-1815 (New York: Alfred A. Knopf, 1970), p. 301. 22.John Taylor, Tyranny Unmasked (Indianapolis: Liberty Fund, 1992), p. xvi. 23.Ibid. 24.Ibid., p. 11. 25.Ibid., p. 19. 26.Ibid., p. 24. 27.Michael F. Holt, The Rise and Fall of the American Whig Party (New York: Oxford University Press, 19990 28.Frank Taussig, A Tariff History of the United States (New York: Putnam, 1931), p. 157. 29.Howard Perkins, Northern Editorials on Secession (Gloucester, MA: Peter Smith, 1964)p. 600. 30.Ibid., p. 602. 31.Wilson Brown and Jan Hogendorn, International Economics (New York: Addison-Wesley, 1994), p. 188. 32.Ibid. p. 192. 33.Ibid., p. 193. 34.Rothbard, “Protectionism.”
Par Sarah Anne Carter La maman de survie 7 mars 2018
Le jardinage est l'une des compétences de premier ordre nécessaires à la survie. Apprendre à cultiver votre propre nourriture n'est pas quelque chose que vous voulez faire après une catastrophe. Je peux parler d'expérience quand je dis qu'il y a beaucoup à apprendre et que vous allez faire beaucoup d'erreurs de jardinage. Mieux vaut les fabriquer maintenant quand votre monde est plutôt stable que lorsque vous essayez de survivre jour après jour après un scénario catastrophe.
Si vous comptez ma première année (ce que je ne fais souvent pas), ce sera ma quatrième année de jardinage. Au cours de ces trois années de croissance et d'essor de la nourriture, j'ai commis beaucoup d'erreurs. Je suis très content de chacune de ces erreurs, sinon je n'aurais pas découvert ce que je ne savais pas encore. Permettez-moi de partager ces erreurs avec vous et peut-être vous pouvez les éviter !
Année 1 Erreurs de jardinage
Où commencer ?
J'ai trop planté. Le lit était trop grand. J'ai commencé toutes les graines le même jour. Il n'y avait pas assez d'eau.
Mon premier essai au jardinage était dans un assez grand lit de jardin surélevé dans le coin de notre jardin. J'ai planté des citrouilles, des tomates, des carottes, des poivrons verts, des plants de fraises, des pois et quelques herbes - tout en semant des graines en même temps.
Maintenant, je sais que chaque partie du pays a une zone de plantation et il y a beaucoup de cartes pour vous dire quand planter, quoi planter et quoi commencer à l'intérieur. Ces conseils sur le démarrage des plantes à partir de graines sont très utiles. Alors que les choses commençaient à grandir, je me suis vite rendu compte que les plants de citrouilles allaient se frayer un chemin à travers tout. Je ne pouvais pas non plus distinguer les plantes des mauvaises herbes. Il y avait tellement dans le jardin que je devais patauger dans le jardin pour arriver aux plantes au milieu!
J'avais encore de l'espoir même après avoir réalisé que le jardin était un peu bondé - et ensuite une sécheresse a frappé la région. Nous avons essayé d'arroser pendant quelques semaines, mais notre facture d'eau était scandaleuse. Nous avons laissé aller le jardin et en plus de quelques fraises, nous n'avons rien reçu du jardin mais des leçons à prendre avec nous pour l'année 2.
Certaines graines ont été plantées en retard. J'ai planté trop, encore une fois. Je n'ai pas vérifié les prédateurs tous les jours. Je n'étais pas prête à réussir.
La prochaine fois que nous avons essayé le jardinage, nous avions déménagé dans un état différent. Mon mari a construit quatre lits de 8 pieds par 4 pieds et nous les avons remplis de terre. J'ai fait des recherches sur tout ce que nous voulions planter pour voir quand et comment nous devrions les planter. J'ai créé un calendrier afin que je puisse vérifier ce que nous devions faire.
Jusqu'ici tout va bien.
Cependant, nous avons à peine eu les graines dans le courrier à temps pour commencer les graines de tomate à l'intérieur, ce qui signifie que les graines de poivre ont commencé à l'intérieur avaient environ un mois de retard. (Nous n'avions pas beaucoup de poivrons cette année-là.) J'avais beaucoup de choses à faire au printemps et en été pour un jardinier pour la première fois (je ne compte toujours pas cette première année.) J'avais encore de jeunes enfants pour tendre à, des activités pour nous amener, et des vacances à prendre. Chaque plante avait quelque chose de différent à m'apprendre, mais je n'ai pas eu le temps d'apprendre de tous.
Nous n'avons pas trouvé les hornworms jusqu'à ce qu'ils aient dévoré plusieurs plants de tomate. Les scarabées japonais ont sévèrement attaqué les plants de citrouilles. Nous les avons battus une fois que nous les avons trouvés avec de l'huile de Neem, mais les dégâts avaient été faits. Nous aurions dû vérifier les plantes tous les jours, mais nous ne l'avons pas fait. C'est très humiliant de voir voir autant de votre dur travail défait par un petit coléoptère!
Dans l'ensemble, le jardin a été un succès cette année-là, malgré mes erreurs. Cela, en soi, a conduit à une autre erreur - je n'étais pas préparé pour le succès. Je savais que nous apprendrions beaucoup, mais je ne savais pas que nous pourrions grandir beaucoup. Je n'avais pas les recettes ou l'équipement en main pour récolter et utiliser tout ce que nous avons cultivé. J'ai fini par donner beaucoup à des amis. C'était stressant d'essayer de ne pas gaspiller ce que nous avons cultivé. J'ai fait provision de bocaux et de livres de cuisine l'hiver prochain !
Pour le prix des graines de tomates: 1,50 € = 1 gramme !!! Soit 1500 €/kg ! Souvenez-vous en quand vous mangez une tomate ! Donc, vous choisissez une tomate. Elle est bonne ? VOUS GARDEZ LES GRAINES (1500 €/kg !) ! Et vous les semez !
Idem pour les melons, pastèques, etc, etc ! L'ail pousse tout seul dans la cuisine ? Plantez les gousses vous aurez des têtes d'ail ! Idem pour les pommes de terre qui germent dans le sac !
La Belgique commence la distribution gratuite de pilules d'iode "en cas de catastrophe nucléaire"
par Tyler Durden Mer, 03/07/2018 - 04:15
Dans le cadre de la nouvelle politique de sécurité nucléaire du gouvernement, tous les citoyens belges peuvent aujourd'hui se rendre dans une pharmacie et recevoir gratuitement des comprimés d'iode.
La Belgique possède deux centrales nucléaires, Tihange et Doel, avec un nombre total de sept réacteurs, et est l'une des nations les plus nucléaires au monde ...
En 2017 seulement, il y a eu sept incidents dans les installations.
La distribution gratuite de comprimés d'iode a débuté en Belgique par mesure de précaution en cas de catastrophe nucléaire, a déclaré mardi l'Association pharmaceutique belge à M. Sputnik. Avant le 6 mars, seuls ceux qui vivaient dans un rayon de 20 kilomètres (12 miles) des sites nucléaires avaient le droit de recevoir le médicament gratuitement.
Comme le rapporte SputnikNews, les voisins de la Belgique, l'Allemagne et les Pays-Bas, sont préoccupés par la sécurité des réacteurs nucléaires vieillissants du royaume.
En 2016, l'Allemagne a demandé à la Belgique de fermer ses deux réacteurs en raison de défauts trouvés dans leurs réservoirs sous pression, mais le royaume a refusé. En septembre 2017, les citoyens d'Aix-la-Chapelle, une ville de l'ouest de l'Allemagne située à 70 kilomètres de la ville belge de Tihange, ont commencé à recevoir gratuitement des comprimés d'iode.
En 2016, les Pays-Bas ont commencé à distribuer les pilules aux personnes qui habitaient dans un rayon de 100 kilomètres (62 miles) des usines hollandaises voisines de Borsselle et de Doel.
Alors, comment une population pourrait-elle réagir à son gouvernement en proposant des pilules d'iode - juste au cas où ... Peur, bien sûr!
Les gens effrayés ne sont pas rationnels, ils achèteront pratiquement tout ce qui promet d'apaiser leur peur. Chaque totalitaire, chaque partisan de la réduction de la liberté, le sait. C'est l'équivalent du fumeur chaud: la peur vend le gouvernement.
Rectificatif: Il ne s'agirait pas de 'pastilles d'iode' mais de 'Bouchon de liège à se foutre dans le cul' (avec mode d'emploi joint), compte tenu du nombre impressionnant de terroristes immigrés et en places au gouvernement !
Le NYT admet que «Trump a raison» à propos de la grenade et des attaques AK-47 en Suède
par Tyler Durden Mer, 03/07/2018 - 02:45
Mise à jour: Lors de la conférence de presse conjointe du président Trump avec le Premier ministre suédois Stefan Lofven aujourd'hui, il a rappelé à tout le monde qu'il avait raison sur son point de vue sur les politiques d'immigration en Suède.
"Maintenant que vous passez du temps avec notre Premier ministre, comment voyez-vous la Suède, en général ?", A demandé le journaliste.
"Quelle est ta prise ? Et aussi sur nos politiques d'immigration ? "
"Certainement, vous avez un problème avec l'immigration", a répondu Trump.
"Cela a causé des problèmes en Suède. J'étais l'un des premiers à le dire. J'ai pris un peu de chaleur, mais ça allait, parce que j'ai prouvé que j'avais raison.
* * *
Comme nous l'expliquions plus tôt, le New York Times a détourné du Playbook des médias l'édition d'un rapport étonnant détaillant le problème croissant de la Suède avec les gangs d'immigrés qui utilisent des grenades à main et des kalachnikovs dans les campagnes criminelles à travers le pays. qu'un an après que le journal libéral mourant ait grondé le président Trump pour avoir attiré l'attention sur la question.
Le NYT - qui a intitulé le morceau du week-end "Les grenades à main et la violence dans les gangs de Suède" révèle la vérité troublante de ce que les grands médias n'ont pas été autorisés à partager avec le reste du monde: les armes de guerre dans les mains des gangs de réfugiés dans les rues de Suède.
Les armes d'une guerre lointaine et de longue date se déversent dans les quartiers d'immigrants ici, exacerbant le sentiment de confiance et de sécurité des Suédois. Le taux d'homicides du pays reste faible, selon les normes américaines, et les crimes violents sont stables ou en baisse dans de nombreux endroits. Mais les agressions et les fusillades liées aux gangs sont de plus en plus fréquentes, et le nombre de quartiers classés par la police comme «gâchés par le crime, l'agitation sociale et l'insécurité» est en hausse. La criminalité et l'immigration seront certainement des enjeux clés lors des élections générales de septembre, parallèlement aux débats traditionnels sur l'éducation et les soins de santé.
L'article porte sur la mort d'un homme de 63 ans dans la ville de Varby Gard, dans la banlieue de Stockholm. Il a été tué début janvier après qu'un objet au sol a explosé devant une station de métro. Il avait ramassé un objet en croyant que c'était un jouet qui s'est avéré être une grenade à main - le tuant instantanément.
Selon le NYT, la grenade à main M-75 a été fabriquée en grande quantité pour l'armée nationale yougoslave, puis saisie par les paramilitaires pendant la guerre civile dans les années 1990. Chaque grenade remplie d'explosifs en plastique et de 3 000 billes d'acier est bien adaptée au combat rapproché et à la guerre urbaine, et peut-être pourquoi c'est l'arme de choix des gangs de réfugiés voyous en Suède.
Selon le NYT, la police de Stockholm a répertorié les incidents de grenade à main dans le pays et a trouvé une relation troublante: les attaques à la grenade à main incontrôlées coïncident avec l'afflux de réfugiés à partir de 2015 et au-delà:
Sur le mur, dans le bureau de M. Appelgren, au quartier général de la police de Stockholm, un tableau montre l'augmentation de l'utilisation des grenades à main. Jusqu'en 2014, il y en avait environ une poignée chaque année. En 2015, ce nombre a bondi: 45 grenades ont été saisies par la police et 10 autres ont explosé. L'année suivante, 55 ont été saisis et 35 ont explosé. Une légère baisse s'est produite en 2017, lorsque 39 ont été saisis et 21 ont explosé.
"Je pense que nous verrons, si nous ne l'arrêtons pas, plus de tirs avec des kalachnikovs et des grenades à main", a averti Appelgren.
"Ils jettent des pierres et des bouteilles sur nos voitures, et ils nous trompent dans une embuscade. Quand arrivera-t-il qu'ils nous tendent une embuscade avec des kalachnikovs ? Ca vient ", a t-il ajouté.
Même Linda Staaf, chef des services de renseignements du Département des opérations nationales de la police suédoise (NDA), a déclaré: «Il est nécessaire de faire des recherches pour savoir si l'utilisation de grenades à main a augmenté en Suède, mais nous pensons qu'elle est en partie une tendance."
Aujourd'hui, la situation en matière de sécurité en Suède est si critique que le Premier ministre Stefan Lofven a récemment déclaré qu'il ferait tout ce qu'il faut, y compris l'envoi dans les forces armées suédoises pour mettre fin à l'horrible violence des gangs menée par les réfugiés.
Premier ministre suédois: Nous pourrions «DÉPLOYER L'ARMÉE» pour lutter contre la criminalité des gangs en Suède.
C'est un aveu sérieux que quelque chose ne va pas en Suède.
Le mois dernier, nous avons signalé que la Suède s'apprêtait à distribuer des brochures sur la protection civile à quelque 4,7 millions de foyers, les avertissant du déclenchement de la guerre. Mettez deux et deux ensemble, et il semble que le pays se prépare à une guerre civile dans ses rues, comme le
Le mois dernier, nous avons signalé que la Suède s'apprêtait à distribuer des brochures sur la protection civile à quelque 4,7 millions de foyers, les avertissant du déclenchement de la guerre. Mettez deux et deux ensemble, et il semble que le pays se prépare à une guerre civile dans ses rues, alors que l'armée du pays se prépare à combattre les réfugiés lourdement armés qui ont stocké des grenades à main et des kalachnikovs.
Cette année, l'année dernière, Trump a suscité de vives critiques de la part des principaux médias, y compris le NYT, pour avoir fait des observations de bon sens - reliant la vague d'immigration musulmane de masse à une augmentation de la criminalité en Suède.
Un de ses téléspectateurs a accepté, et à ce moment est né un incident diplomatique qui illustre l'approche inhabituelle que le président Trump prend à la politique étrangère, ainsi que l'influence que la télévision peut avoir sur sa pensée. Après avoir regardé le programme, M. Trump a lancé une ligne dans un discours le lendemain suggérant qu'un attentat terroriste avait eu lieu en Suède la nuit précédente.
Juste comme ça, sans papiers blancs, rapports de renseignement, une réunion inter-agences ou, probablement, les conseils de son secrétaire d'état, le président a commencé une dispute avec un ami américain de longue date qui lui en voulait. Le seul objectif discernable du président était de faire valoir ses droits sur le plan national pour ses plans visant à restreindre l'entrée aux États-Unis.
Les Suédois étaient sidérés.
"Nous avons l'habitude de voir le président des Etats-Unis comme l'une des personnes les mieux informées au monde, aussi bien conscient de l'importance de ce qu'il dit", a déclaré Carl Bildt, un ancien Premier ministre suédois Lundi. "Et puis, tout à coup, nous le voyons se livrer à la désinformation et à la calomnie contre un pays vraiment amical, s'appuyant évidemment sur des sources d'une qualité qui, au mieux, pourrait être qualifiée de douteuse."
Un an plus tard, le New York Times fait état de la même question pour laquelle il a déjà diabolisé le président Trump. Le facteur en jeu est que le Premier ministre déclenche les forces armées suédoises pour stopper la vague de crimes contre les réfugiés, qui pourrait très bien se dérouler dans une guerre civile dans les zones interdites dans tout le pays. La défense civile de la Suède se prépare à envoyer quelque 4,7 millions de brochures de survie aux ménages avertissant du déclenchement d'une guerre. La Suède est un "shithole".
La plus vieille centrale électronucléaire du monde remise en service après deux ans d’arrêt.
le 7 mars 2018
La centrale nucléaire de Beznau 1 a été mise en chantier en 1965 et a été couplée au réseau électrique le 24 décembre 1969. Ce site est situé dans le Canton de Aargau (Confédération Helvétique) sur une île artificielle dans la rivière Aar à proximité de la frontière allemande et a fait l’objet à de nombreuses reprises de manifestations anti-nucléaires organisées par les écologistes allemands et Greenpeace. Les réacteurs de Beznau 1 et 2 construits à peu près simultanément sont des modèles réduits des réacteurs de Fessenheim puisque leurs puissances électriques respectives sont de 380 MW électriques. Ils ont été construits sous licence Westinghouse comme ceux de Fessenheim et utilisent des assemblages de combustibles 15×15. La centrale nucléaire de Beznau est aujourd’hui la plus vieille installation électronucléaire en service dans le monde.
Les cuves des réacteurs ont fait l’objet d’une inspection en 2015 et un certain nombre de trous et fissures superficiels dans l’acier des cuves ont été détectés en particulier au niveau des viroles d’entrée et de sortie de l’eau pressurisée. L’organisme de sureté nucléaire suisse, l’IFSN, a donc ordonné l’arrêt de ces deux unités pour procéder à des investigations approfondies. Finalement après de nombreux tests il s’est avéré que ces défauts apparus au cours du fonctionnement des réacteurs étaient provoqués par des inclusions microscopiques d’oxyde d’aluminium dans l’acier constituant la cuve.
Un groupe d’experts internationaux est arrivé aux même conclusions que l’IFSN : ces trous d’un diamètre pouvant atteindre parfois 7 millimètres ne sont en aucun cas préjudiciables à la solidité des cuves. Comme pour les réacteurs de la centrale nucléaire de Doel en Belgique, l’autorisation a finalement été accordée pour le rechargement en combustible du réacteur de Beznau 1. Il est intéressant de noter que cette installation électronucléaire est également certifiée pour utiliser du MOX et qu’elle entre dans la catégorie « co-génération » puisque l’eau chaude de refroidissement est utilisée pour le chauffage domestique et urbain de 9 localités environnantes.
La centrale nucléaire de Fessenheim a été couplée au réseau électrique le premier janvier 1978 soit 9 ans après celle de Beznau mais elle est considérée comme « trop vieille » par les écologistes pour être encore exploitée. Elle est condamnée à un démantèlement prématuré pour des raisons essentiellement politiques et idéologiques détestables.
Les écologistes semblent ne pas savoir de quoi ils parlent, ni les politiciens d’ailleurs, car en effet s’il fallait remplacer cette installation par des unités de production utilisant du charbon ou du pétrole il faudrait chaque année brûler 2 530 000 tonnes de pétrole ou encore 4 290 000 tonnes de charbon mais ce « petit détail » n’a pas l’air de préoccuper qui que ce soit … Le patron d’EDF a déclaré que la fermeture de Fessenheim devrait « être exemplaire ». Dans le domaine de l’exemplarité de la stupidité c’est déjà fait !
(...) de trous et fissures superficiels dans l’acier des cuves ont été détectés en particulier au niveau des viroles d’entrée et de sortie de l’eau pressurisée. (...)
Ces 'viroles' sont des entrées/sorties de cuves présentant la particularité d'être adaptable à un vissage d'échappement ou d'approvisionnement. C'est ce qu'il y a notamment en haut des bouteilles de gaz avec robinet d'ouverture/fermeture monté.
L'acier peut être de mauvaise qualité et renfermer des nano-bulles d'hydrogène enfermées lors du coulage.
UK Met Office Forecaster "savait" que la Bête arrivait mais qu'elle la gardait secrète pour les Britanniques ? Tirez l'autre
March 7th, 2018
Paul Homewood a soit attrapé une histoire de réécriture pro Met Office (la façon la plus polie que je puisse le dire), soit Homewood l'a pris en train de publier des prévisions délibérément incorrectes. Lequel est-ce - la tromperie sur le passé, ou la tromperie sur l'avenir ? Apparemment, il pensait que personne ne vérifierait ses déclarations passées ? (Et en ce qui concerne les journalistes, il est presque sur place.)
Le meilleur de l'Est a frappé l'Europe et le Royaume-Uni le 28 février. Hier, le professeur Adam Scaife se vantait de ses prouesses de prévision un mois plus tôt:
10:36, 4 mars 2018
Les ministres ont été avertis de la bête venue de l'Est il y a un mois par un prévisionniste du Met Office qui avait stocké des provisions en prévision de la bombe météorologique.
Le professeur Adam Schaife, responsable de la prévision à long terme au Met Office, a alerté le Bureau du Cabinet sur la bombe météorologique qui a suivi il y a quatre semaines.
Il leur a dit qu'ils devraient s'attendre à ce que la Grande-Bretagne soit battue par un gel profond.
En préparation pour le vortex polaire, il a stocké sur l'essentiel.
«J'ai reçu de l'huile, de la nourriture et je me suis connecté, sachant que cela allait arriver», a-t-il déclaré la semaine dernière.
Mais Paul Homewood a vérifié les dernières prévisions de Met Office. Le réchauffement stratosphérique soudain (SSW) a été la clé de la bête, mais quand le BOM a publié les trois prévisions mensuelles le 26 janvier, ils ont dit:
... "il y a peu de probabilité d'un SSW, et une probabilité accrue de conditions plus douces que d'habitude au moins dans la première moitié de la période de trois mois."
Peut-être que c'était un code pour les ministres d'acheter des boîtes de thon ? Le 9 février, Homewood indique qu'ils avaient une «idée» de la SSW, ce qui se passait déjà le 12 février. Puis ils ont dit qu'il était "trop tôt pour déterminer exactement quels impacts cela pourrait avoir sur notre temps au Royaume-Uni".
Ce n'est que le 18 février que le Met Office l'a prévenu: cela pourrait conduire à des conditions froides prolongées au Royaume-Uni, augmentant le risque de vent d'est et de neige importante ".
Mais attendez ! "Des signes" sont apparus:
Le professeur Adam Scaife, responsable des travaux de prédiction mensuels à décennaux au Met Office Hadley Centre, a déclaré: "Les signes de cet événement sont apparus dans les prévisions à partir de fin janvier" [2].
Ces «signes» mystérieux étaient apparemment suffisamment signicatifs pour qu'il puisse commander des bûches et de l'huile, mais pas pour le public.
Quels étaient les "signes":
a / c'est l'hiver
b / feuilles de thé épelé "SSW. "
c / un rêve sur le dalaï-lama.
Le Met Office a une histoire à propos des conditions météorologiques qui se répètent de 2009 à 2013 et de «commencer sur l'Inde». Bienvenue dans la science du climat où les prévisions sont post hoc mais pas prédictives.
S'il a vraiment donné des conseils détaillés au Cabinet Office au sujet du gel sévère au début de février, pourquoi le Met Office n'a-t-il pas inclus l'avertissement dans ses communiqués de presse jusqu'à une semaine auparavant ?
D'autre part, si ce que le Met Office a dit est correct, alors Scaife est coupable de déformer son avis au Cabinet Office. Il a peut-être bien dit qu'il y avait une chance d'arriver par temps froid, mais prétendre qu'il les avait prévenus de «la bête de l'est», comme le prétend le Times, est clairement profondément trompeur.
Peut-être que le bureau de Met se sent un peu incertain ?
Le commentateur RAH: Joe Bastardi pronostiquait l'explosion d'Artic en Europe occidentale il y a un mois alors qu'il prévoyait la Nor Easter qui va frapper la côte est ici aux Etats-Unis il y a une semaine et a dit que ce n'est que le premier de plusieurs frapper la côte. Tout est juste MÉTÉO et Joe disait aux gens que ça allait arriver. -
Lisez plus ici: http://joannenova.com.au/2018/02/global-warming-causes-siberian-cold-snaps/#comment-1986124
PS: J'ai eu une panne hier soir, et pas de couverture internet la plupart d'aujourd'hui. Je vais aller au rapport 4Corners demain.
Au Salon de l’auto de Genève, les hôtesses brillent par leur absence
Le salon automobile genevois, qui ouvre ce jeudi, accueillera moins de modèles féminins sur les stands. Une décision prise par les constructeurs automobiles. Ils veulent éviter toute critique consécutive au mouvement #MeToo
Florian Delafoi mercredi 7 mars 2018 à 15:34.
Elles étaient perchées sur leurs talons hauts, belles, souriantes et effleuraient les carrosseries de bolides rutilants. Les hôtesses du Salon de l’automobile de Genève semblaient inamovibles. Leur silhouette affriolante devait attirer l’œil des consommateurs masculins. Ce temps est désormais révolu. Les constructeurs renoncent à cette tactique marketing, sous la pression du mouvement mondial #MeToo contre le harcèlement sexuel.
Ce jeudi, au moment de l’ouverture des portes, le public se contentera d’admirer les courbes des nouveaux véhicules. Un nouveau paysage qui marque un potentiel changement de cap pour une industrie depuis longtemps tournée vers les hommes. Il était temps. Chaque année, la présence de modèles féminins fait grincer des dents. En 2012, Le Temps ironisait déjà à ce sujet en parlant d’une «formidable exposition de femelles» à Palexpo.
L’article de 2012: Le Salon de la femme
Il y a un an, deux femmes à la chevelure blonde déambulaient encore sur le stand de SsangYong. Elles portaient une robe argentée moulante et des talons hauts. Pour cette nouvelle édition, le décor est bien différent. Le fabricant sud-coréen a choisi des modèles masculins et féminins, habillés en tenue de sport, pour promouvoir sa nouvelle gamme.
«Les temps ont changé»
Les grands constructeurs ont également annoncé qu’ils renonceraient à cette tradition, qu’ils jugent désormais archaïque. C’est notamment le cas de Nissan. «Les temps ont changé», affirme Sara Jenkins, porte-parole de la marque en Suisse, au média américain Bloomberg. Avant d’ajouter: «C’est plus logique de faire appel à des spécialistes, car on vend des voitures.»
Sur le stand de Peugeot, les visiteurs seront accueillis par des hôtes masculins et féminins dont la mission sera également d’informer. «Le groupe PSA ne veut pas véhiculer une image dégradante de qui que ce soit, ni des femmes ni des hommes», explique le porte-parole du groupe, Pierre-Oliver Salmon, dans un courrier électronique portant le mot-dièse #nocarbabes, toujours selon Bloomberg.
Le concurrent Renault change aussi ses pratiques. Une décision qui pèse lourd dans le secteur, puisqu’il s’agit du premier constructeur mondial. Ce dernier assure que l’apparence n’a plus d’importance, mais les personnes doivent avoir une taille suffisante pour être remarquées par le public. Et elles sont avant tout présentes pour conseiller la clientèle. Un constat évident mais qui était loin d’être la règle jusqu’à aujourd’hui. Un changement salué par une grande majorité des internautes. «Nous devons cesser d’utiliser les femmes comme décoration dans chaque industrie», estime @miguelecabrera sur Twitter.
Une question d’image
Les organisateurs n’ont donné aucune consigne aux exposants. Au moment où la parole des femmes se libère, les entreprises veulent avant tout préserver leur image. Détenue par Toyota, la marque Lexus a confirmé qu’elle abandonnait complètement les hôtesses lors de l’événement genevois. Cette tendance est également suivie par Fiat Chrysler Automobiles. Le groupe aurait annulé des contrats avec plusieurs modèles féminins parce qu’il redoutait les critiques.
Même Pirelli, le fabricant de pneus italien connu pour ses calendriers sexy, affirme avoir repensé l’apparence de ses hôtesses. Elles porteront des pantalons. Mais certaines exceptions semblent subsister. Sur Twitter, la branche française de la marque a publié une photo de mannequins en robe noire. Même chose sur le compte Facebook officiel, avec ce message: «Le Salon de l’auto de Genève, le lieu des rencontres les plus inattendues.» Croiser des femmes légèrement vêtues va effectivement devenir une expérience «inattendue».
Une clientèle qui se féminise*
Ce phénomène peut-il peser sur les ventes ? Non, car la clientèle évolue. Le nombre de femmes propriétaires d’automobiles au Royaume-Uni a bondi de 66% en dix ans, jusqu’à 2016. En Allemagne, le plus grand marché automobile d’Europe, les femmes achètent environ un tiers des véhicules neufs et en France 37%. Aucune donnée de ce type n’est disponible en Suisse, selon François Launaz.
Le président d’Auto Suisse ne comprend pas la focalisation sur la présence de femmes sur les stands: «Il me semble que c’est une stupidité de la presse pour profiter de ce mouvement #MeToo. Les exposants sont libres de mettre des modèles féminins ou non. La plupart du temps, il s’agit de jeunes étudiants qui sont habillés décemment et qui répondent aux questions des clients. Comme beaucoup, je viens au salon pour voir les voitures.»
La présence de femmes est devenue 'archaïque' ! et pourquoi pas 'de la merde' tant qu'ils y sont !!
(...) Les grands constructeurs ont également annoncé qu’ils renonceraient à cette tradition, qu’ils jugent désormais archaïque. C’est notamment le cas de Nissan. «Les temps ont changé», affirme Sara Jenkins, porte-parole de la marque en Suisse, au média américain Bloomberg. (...)
(...) Au Salon de l’auto de Genève, les hôtesses brillent par leur absence (...)
La honte s'invite au Salon de Genève où les femmes ne sont désormais plus les bienvenues !!!
Sauf si elle s'affichent 'gouine' ou 'travelo' voire 'pédéraste' !!?
Poutine déclare que "le système politique américain se relève", explique la préparation de la guerre nucléaire
par Tyler Durden Mer, 03/07/2018 - 12:21
Le président russe, Vladimir Poutine, a fait part mercredi de ses félicitations au président Trump, ajoutant qu'il était profondément déçu par le système politique américain, affirmant qu'il "s'est dévoré". "
Parlant dans une interview avec la télévision d'état russe, Poutine a prodigué des éloges à Trump, le décrivant comme un grand communicateur: "Je n'ai aucune déception du tout", a déclaré Poutine selon AP, interrogé sur le président américain. "De plus, sur le plan personnel, il m'a fait une très bonne impression."
Poutine a également salué Trump comme un homme «équilibré», qui entre facilement dans l'essentiel de diverses questions et écoute son interlocuteur. "Il est possible de négocier avec lui, de rechercher des compromis", a ajouté M. Poutine.
Les deux dirigeants se sont rencontrés en marge des sommets internationaux l'année dernière.
Le président russe a également noté qu'il a passé un certain temps à parler à Melania Trump quand il était assis à côté d'elle lors d'un dîner officiel au sommet du G-20 à Hambourg, en Allemagne, en juillet. Le dirigeant russe a déclaré qu'il lui avait dit, ainsi qu'à la femme du Premier ministre italien, "à propos de la Sibérie et du Kamtchatka, de la pêche ... des ours au Kamtchatka et des tigres en Extrême-Orient".
"J'ai fait des exagérations", a déclaré le dirigeant russe, plein d'amour. "Quand vous parlez de pêche, vous ne pouvez pas m'empêcher d'exagérer."
Interrogé en plaisantant par l'interviewer s'il essayait de recruter les femmes, le vétéran du KGB a répondu en disant: "Non, j'ai arrêté de traiter avec ça il y a longtemps." Il a ajouté avec un sourire: "Mais j'ai aimé faire ça, c'était mon boulot pendant de nombreuses années."
* * *
Poutine a ensuite changé de sujet et a exprimé sa frustration face au système politique américain en disant "il a démontré son inefficacité et a été lui-même en train de s'épuiser".
"Il est assez difficile d'interagir avec un tel système, car il est imprévisible", a déclaré Poutine.
Les espoirs russes d'une détente et de meilleurs liens avec Washington ont été déçus par les enquêtes en cours du Congrès et du FBI sur les allégations de collusion entre la campagne de Trump et la Russie. Parlant des tensions amères dans les relations entre la Russie et l'Occident, Poutine a déclaré qu'ils étaient enracinés dans les efforts occidentaux pour contenir et affaiblir la Russie.
"Nous sommes une grande puissance et personne n'aime la compétition", a-t-il déclaré.
Tournant son attention vers un sujet particulièrement sensible, M. Poutine s'est dit consterné par ce qu'il a décrit comme le rôle des États-Unis dans l'éviction du président ukrainien, favorable à la Russie, en février 2014 au milieu de manifestations massives.
Vladimir Poutine a accusé les Etats-Unis d'avoir demandé à la Russie de persuader le président Viktor Ianoukovitch de ne pas recourir à la force contre les manifestants, puis de tricher "rudement et ouvertement" avec la Russie en parrainant ce qu'il appelait un "coup". La Russie a réagi en organisant un référendum dans la péninsule de Crimée, en Ukraine, dont le résultat a été une majorité écrasante votant pour rejoindre la Russie.
"Peu de gens s'attendaient à ce que nous agissions si rapidement et si résolument, pour ne pas dire audacieusement", a déclaré M. Poutine.
Il a décrit les sanctions occidentales sur la Crimée et l'insurrection dans l'est de l'Ukraine dans le cadre des efforts "illégitimes et injustes" pour contenir la Russie, ajoutant que "nous allons gagner à long terme". Il a ajouté que "ceux qui nous servent avec du poison finissent par l'avaler et s'empoisonner eux-mêmes".
Répondant à une question sur l'influence mondiale croissante de la Russie, Poutine a répondu: "Si nous jouons fortement avec des cartes faibles, cela signifie que les autres ne sont que des joueurs pauvres, ils ne sont pas aussi forts qu'il le semblait.
* * *
Enfin, M. Poutine, qui a présenté un large éventail de nouvelles armes nucléaires russes la semaine dernière, a exprimé l'espoir que les armes nucléaires ne seront jamais utilisées - mais a averti que la Russie ripostera en nature si elle subit une attaque nucléaire.
"La décision d'utiliser des armes nucléaires ne peut être prise que si notre système d'alerte précoce détecte non seulement un lancement de missile mais prévoit clairement sa trajectoire de vol et le moment où les ogives atteignent le territoire russe", a-t-il déclaré. "Si quelqu'un prend la décision de détruire la Russie, alors nous avons le droit légitime de répondre."
Il a conclu avec inquiétude: "Oui, cela signifiera une catastrophe mondiale pour l'humanité, pour le monde entier, mais en tant que citoyen de la Russie et chef de l'Etat russe je demande: à quoi sert un monde si la Russie n'existe pas? "
ETATS-UNIS - DES CENTAINES DE VOLS ANNULÉS À NEW YORK AVANT LA NEIGE
Entre 15 et 25 centimètres de neige sont attendus dans la «Grosse Pomme» mercredi. Le trafic aérien est paralysé.
07.03.2018, 15h59
Des centaines de vols étaient annulés mercredi matin au départ ou à destination des aéroports new-yorkais. Une mesure préventive avant d'importantes chutes de neige attendues à partir de la fin de matinée.
Quelque 470 vols - soit près de 37% du total prévu - au départ ou à l'arrivée de l'aéroport international de JFK étaient déjà annulés vers 09h00 locales (15h00 en Suisse), 550 vols (44%) pour l'aéroport international de Newark, et 485 (42%) pour l'aéroport de La Guardia, qui relie essentiellement des destinations américaines, selon le site de suivi des vols FlightAware.
L'agence qui supervise les trois aéroports, Port Authority, a indiqué que chaque aéroport avait stocké par précaution lits pliants, couvertures, couches et lait pour bébé. Elle avait été très critiquée pour le chaos qui avait suivi une grosse tempête de neige début janvier.
Entre 15 et 25 centimètres de neige étaient attendus sur la ville de New York dans la journée et jusqu'à 50 centimètres dans les régions plus rurales des Etats de New York, du New Jersey et du Connecticut. Les températures étaient relativement douces ( 2 degrés Celsius à New York) et le National Weather Service, la météo nationale, prévoyait avant tout «de la neige mouillée, avec des bourrasques et des inondations sur les côtes».
Ecoles ouvertes
Les écoles publiques de New York comme les tribunaux ou les services publics étaient ouverts comme d'habitude.
La dernière tempête qui a balayé le nord-est des Etats-Unis vendredi dernier avait fait au moins cinq morts, essentiellement en raison de chutes d'arbres dues aux vents violents qui avaient accompagné de fortes pluies. (afp/nxp)
Patrick Mouratoglou: «La comparaison hommes-femmes dessert le sport féminin»
Entraîneur de Serena Williams depuis six ans, le Français Patrick Mouratoglou a travaillé avec des femmes et des hommes qui, soutient-il, ont développé des manières différentes de jouer au tennis. Il évoque le sujet à la veille de la Journée des droits des femmes
Philippe Chassepot mercredi 7 mars 2018 à 14:20.
Patrick Mouratoglou est un homme qui aime les femmes et qui les connaît parfaitement. Il coache depuis 2012 Serena Williams, qui a remporté 13 de ses 23 titres du Grand Chelem avec lui. Avant elle, il s'est occupé d'autres joueuses, comme la Française Aravane Rezaï, ou la Russe Anastasia Pavlyuchenkova. Sa Mouratoglou Tennis Academy, basée dans le sud de la France, accueille, à l'année, près de 200 joueurs et joueuses. A l'heure du féminisme débridé, des revendications décomplexées et des dénonciations d'abus sexuels, celui qui fut aussi l'entraîneur de Marcos Baghdatis et Grigor Dimitrov fait un témoin idéal de ces problématiques dans le monde du sport.
Le Temps: Une question sans doute un peu cliché: entraîne-t-on une joueuse de la même façon qu'un joueur ? Et est-ce plus ou moins facile ?
Patrick Mouratoglou: Je ne suis pas un grand fan des généralités, et j'ai toujours prôné une approche individualisée dans le coaching. Mais je peux quand même vous dire ceci: les femmes expriment plus librement leurs sentiments que les hommes. Elles n’ont pas «honte» d’être tristes, angoissées ou stressées. Les hommes vont eux plus souvent masquer ce qu'ils ressentent pour se montrer forts vis-à-vis de l’extérieur. Même s'ils ont développé une grande relation de confiance avec leur coach, ils pourront avoir tendance, par habitude ou par pudeur, à dissimuler des sentiments qu’ils jugent insuffisamment virils. La relation de coaching avec les femmes est donc plus directe. Elles sont moins complexes à décrypter, car elles utilisent moins de filtres. En revanche, la psychologie féminine a ses codes, bien différents de ceux des hommes. Et ces derniers, lorsqu’ils interviennent comme coaches, doivent absolument les connaître et les comprendre au risque de passer totalement à côté de leur sujet.
Lire aussi notre interview de Martina Navratilova: «Il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond dans le tennis féminin»
Autre cliché tenace: les femmes seraient plus fragiles, plus perméables à l'environnement et à la pression.
C’est le fait qu’elles expriment plus librement leurs émotions qui autorise certains à penser qu’elles sont «faibles». Alors que dans la même situation, un homme va chercher à masquer la moindre émotion ou à l’exprimer sous forme de colère, pour faire croire qu’il ne subit pas la pression. Aussi, j'ai pu constater que les joueuses étaient plus en demande d’une attitude directive de ma part que les joueurs, qui sont au contraire en recherche d’autonomie. Cela pourrait expliquer la présence très fréquente du père auprès des joueuses sur le circuit.
Serena Williams a développé une ambition, un niveau d’exigence et une culture du résultat ahurissants.
Voilà six ans que vous travaillez avec Serena Williams. Un vrai cas à part ?
Elle ne rentre dans aucune case existante. C'est une femme qui a besoin de prendre totalement son projet en main. Elle réfléchit beaucoup à son jeu, imagine des exercices pour corriger ses erreurs, organise son emploi du temps. Elle est beaucoup plus autonome que toutes les autres joueuses avec lesquelles j’ai travaillé. Elle se comporte comme la PDG de l’entreprise Serena Williams, dont l’objectif est de gagner des Grands Chelems. C'est son caractère qui a fait d'elle la plus grande joueuse de l’histoire. Elle a développé une ambition, un niveau d’exigence et une culture du résultat ahurissants. Elle aime être en contrôle de tout, elle ne fait que très rarement confiance et elle teste beaucoup les gens. Anecdote: le tout premier jour de notre collaboration, elle se présente sur le court, ne me regarde pas et ne me répond pas lorsque je lui dis bonjour. Puis elle commence l’entraînement en m’ignorant totalement, et continue de le faire jusqu’à ce qu’elle aille s’asseoir sur le banc pour s’hydrater. Là, je l’interpelle et lui explique avec beaucoup d’autorité: « Avec moi, tu vas respecter les règles que je vais t'imposer, tu vas me dire bonjour le matin, me regarder et me répondre lorsque je m’adresse à toi !» Dès cet instant, j’ai obtenu son respect et elle ne s’est plus jamais comportée de la sorte. Je n’avais pas encore sa confiance, et j’allais devoir me battre pour la mériter.
Pourquoi existe-t-il si peu de coaches femmes dans le monde du tennis ?
Elles sont effectivement très peu nombreuses et je le déplore. Peut-être en raison des voyages incessants, entre 35 et 45 semaines par an. Mais surtout, le monde du sport est très influencé par les modes et les courants. La vision du coaching est masculine, parce que très peu d'athlètes sont encadrés par des femmes. Et très rares sont ceux qui prendront le risque de se démarquer, Andy Murray restant une exception [avec la Française Amélie Mauresmo].
Lire aussi: Que vaut vraiment le tennis féminin ?
Mais si demain un joueur obtient des résultats exceptionnels encadré par une femme, la mode peut totalement changer. A titre d’exemple, aucun joueur ne voulait d’un ex-numéro 1 mondial comme coach il y a dix ans. Puis Ivan Lendl a permis à Andy Murray de changer de dimension en remportant trois titres du Grand Chelem et une médaille d’or olympique, alors la quasi-totalité des meilleurs mondiaux ont ouvert la porte aux anciens champions, tels Boris Becker, John McEnroe, Andre Agassi, Stefan Edberg et bien d'autres.
Existe-t-il encore des blocages culturels dans la société civile pour les femmes en 2018 ? Des familles qui refusent de laisser des adolescentes tenter une carrière professionnelle ?
Le sport n’est toujours pas considéré comme un métier noble dans notre culture occidentale d’Europe de l'Ouest, surtout pour une femme. De nombreux parents ne souhaitent pas voir leur fille se lancer dans le sport de haut niveau. Je sens quand même une petite évolution positive dans ce domaine. Mais pour qu'une fille réussisse dans un sport individuel, il faudra que ses parents s’investissent, l'accompagnent et la soutiennent avec une forte détermination. La plupart des familles européennes de l'Ouest n'en ont pas conscience, ce qui explique la prédominance des joueuses d’Europe de l’Est. Là-bas, les parents s’investissent totalement, car la jeune fille porte souvent l’avenir de toute la famille dans sa raquette. La pression est immense, et évidemment, toutes ne sont pas en mesure de la supporter. D'ailleurs, les joueuses chinoises arrivent avec la même démarche et une véritable volonté politique. Il est clair qu’elles seront bientôt très nombreuses dans le top 100.
Les caractéristiques physiques des femmes et des hommes n’étant pas comparables, elles ont dû développer des stratégies de jeu très différentes.
La médiatisation du sport féminin reste insuffisante aux yeux de certains, qui réclament une parité totale dans la couverture média. Qu'en pensez-vous ?
La comparaison constante hommes-femmes au sein d’une même discipline, voilà ce qui dessert le sport féminin! Et tous ceux qui en usent et abusent sont évidemment des détracteurs. Je m’élève régulièrement contre ça, parce que cela ne présente aucun intérêt. Les caractéristiques physiques des femmes et des hommes n’étant pas comparables, elles ont dû développer des stratégies de jeu très différentes. Ce sont donc deux sports différents. Je trouve cependant que les médias soutiennent de plus en plus le sport féminin, qu'ils se rendent compte que le public réagit bien. Je suis convaincu que dans trente ans, le sport féminin aura toute la place qu'il mérite.
Le monde du sport est globalement machiste, c'est incontestable.
On assiste à une vraie libération de la parole des victimes à propos du harcèlement sexuel, dans tous les milieux. Qu'en est-il dans le monde du tennis ?
Le monde du sport est globalement machiste, c'est incontestable. Mais le fait que les deux circuits de tennis soient très séparés limite beaucoup les interactions et donc les dérapages. En revanche, je pense qu’un sujet mérite d’être abordé: celui des joueuses mineures qui sont accompagnées à l'année par des coaches masculins. Je n’ai pas ressenti un accroissement de la peur des parents lorsqu’ils confient leur fille à un entraîneur, mais il est indéniable que les risques de dérapages sont très importants et que le sujet ne doit pas être pris à la légère. Toutes les fédérations et les académies ont une responsabilité à assumer. Ça passe notamment par une sélection encore plus attentive concernant les coaches amenés à s'occuper de jeunes filles. C'est en tout cas ce que nous faisons dans mon académie.
En Formule 1, les mannequins des grilles de départ seront bientôt remplacés par des enfants. Lors du dernier Masters Next Gen (moins de 21 ans) de tennis à Milan, la présence de modèles ultra-sexy au tirage au sort a déclenché un torrent de protestations. Que pensez-vous de cette nouvelle tendance?
A chaque fois que je voyage en Italie et que je tombe sur des émissions de foot avec des potiches habillées très sexy sur le plateau, je trouve ça d'un clientélisme affligeant. Le mouvement féministe a pris du pouvoir dans l’agitation médiatique actuelle, et tout ce qui dégrade l'image de la femme est maintenant remis en question. Je trouve plutôt sain que ces pratiques cessent ou commencent à devenir limitées. Le sport féminin doit avoir du succès par la qualité du spectacle proposé, pas parce qu’on y voit des demoiselles dénudées.
Patrick Mouratoglou en cinq dates
1970 Naissance à Paris de père grec et de mère française.
1996 Fondation de sa première académie de tennis.
2000 Lancement de sa structure de management sportif, avec laquelle il découvre Marion Bartoli, Caroline Wozniacki et Marcos Baghdatis.
2006 Début de la collaboration avec Anastasia Pavlyuchenkova, qui passe en deux ans de la 350e à la 25e place du classement WTA.
2012 Début de la collaboration avec Serena Williams.
Le cerveau cesserait de produire les neurones de la mémoire dès 13 ans
Selon les auteurs de cette nouvelle étude publiée dans Nature, leurs prédécesseurs pourraient s'être trompés en pensant détecter de nouveaux neurones issus de l'hippocampe
ATS jeudi 8 mars 2018 à 06:41.
C'est dès l'âge de 13 ans que la partie du cerveau humain sollicitée pour l'apprentissage et la mémoire semble cesser de produire des cellules, selon une étude publiée mercredi. Cette découverte remet en question une conception largement partagée. Jusqu'ici, beaucoup de scientifiques estimaient que chez l'homme, la région de l'hippocampe continuait à fabriquer à un âge adulte avancé des centaines de nouveaux neurones chaque jour, de la même façon que chez d'autres mammifères. Publiée par Nature, et réalisée par des chercheurs américains et espagnols, l'étude repose sur l'analyse de prélèvements dans 59 cerveaux d'enfants et d'adultes.
«Nous n'avons trouvé aucune trace de neurones jeunes ni les cellules-souches qui génèrent des neurones par division» dans les hippocampes de sujets âgés de plus de 18 ans, a expliqué l'un des auteurs de la recherche, Arturo Alvarez-Buylla, de l'université de Californie à San Francisco.
Lire aussi: L’oubli, vertu capitale de notre mémoire
Les scientifiques en ont trouvé quelques-uns chez les enfants âgés de moins d'un an, et «peu à sept et treize ans», a-t-il ajouté. Ces résultats montrent «que l'hippocampe des humains est en grande partie fabriqué lors du développement du cerveau chez le foetus».
Une étude source de polémique
Cette équipe a trouvé quelques neurones neufs dans d'autres parties du cerveau appelées ventricules, qui remplissent d'autres fonctions. Et elle souligne que «d'autres régions» restent à explorer pour déterminer si elles sont le siège d'une neurogenèse.
Dans un commentaire publié par Nature, un neuroscientifique de l'université de Colombie-Britannique, Jason Snyder, affirme que ces conclusions «sont certaines de susciter la polémique» et méritent d'être soumises au regard critique d'autres chercheurs. «Plusieurs études» sont à l'origine d'un «consensus général selon lequel l'hippocampe est une région où la neurogenèse existe chez les humains comme chez les animaux», rappelle-t-il.
Mais pour les auteurs de cette nouvelle étude, leurs prédécesseurs pourraient s'être trompés en pensant détecter de nouveaux neurones issus de l'hippocampe. La protéine qui leur avait servi de marqueur ne fonctionne en effet pas de la même façon chez les rongeurs ou les singes que chez les humains, avancent-ils.
Trump obtient de la chaleur pour sa menace d'imposer des tarifs sur les voitures «importées» afin d'aider les constructeurs automobiles américains. Mais qu'en est-il de toutes les voitures "américaines" construites en dehors des Etats-Unis ?
Et qu'en est-il des marques «importées» qui construisent leurs voitures ici ?
GM et Ford et FiatChrysler ont des usines au Mexique. Les camions de la série 1500 américaine qu'ils construisent ici sont expédiés ici. Ils sont importés objectivement. Devraient-ils être tarifés ?
Toyota a une opération yuge en Californie. Nissan construit ses camions dans le Tennessee. Honda a des usines en Ohio. BMW construit SUVS en Caroline du Sud. Sont ces voitures "importées" ? Devraient-ils être protégés de la concurrence «étrangère» - même si la marque en question se trouve avoir son siège social ici ?
La véracité du scorbut est qu'il n'y a pas de voiture «américaine» - ou «importée». Plus maintenant.
Pas comme avant.
Les gens en dehors de l'entreprise ne se rendent pas compte international non seulement les constructeurs de voitures sont devenus mais aussi les voitures - dont la plupart ne fonctionneraient pas sans pièces communes de Bosch (injecteurs) et Denso (électronique) et ZF (transmissions) et un tas des autres, indépendamment de la marque sur l'aile.
Les voitures sont construites à un niveau mondial de nos jours. Qu'on le veuille ou non, c'est ce que c'est.
La Ford Mustang actuelle, en guise d'exemple. Il a été spécialement conçu non seulement pour l'Amérique mais aussi pour l'Europe et d'autres marchés d'exportation. L'influence de cela fonctionne dans les deux sens. Une façon - dans le cas de la Mustang - est qu'il est resté à propulsion arrière. Les acheteurs américains Mustang exigent ceci - se révolteraient si Ford a changé ceci à la disposition plus commune de traction avant. Donc, c'est resté. Mais la Mustang a également obtenu un moteur quatre cylindres standard - avec un turbo - qui a été fait pour rendre la voiture plus agréable aux acheteurs européens / exportateurs qui doivent faire face (entre autres) aux prix du gaz deux fois plus élevés que ce que nous payons.
Le point est, l'architecture - un terme de l'industrie - est mondiale. Allez visiter la page Web d'un constructeur automobile majeur; Lisez à ce sujet pour vous-même.
Le nationalisme est un anachronisme, du moins en ce qui concerne la conception et la construction des voitures ainsi que leur construction.
Saviez-vous que Jaguar (et Land Rover) sont la propriété d'un conglomérat indien? Ils sont britanniques en héritage, mais ne sont plus anglais. Devraient-ils être frappés de taxes punitives à cause de cela? Que diriez-vous de tous les Buicks GM construits en Chine? En parlant de ça. . . qui pensez-vous possède Volvo ces jours-ci? Astuce: Ce ne sont pas les Suédois.
Ce qu'il faut retenir ici, c'est que l'imposition de tarifs fondés sur la question de savoir qui est «importé» et qui ne le sera pas posera énormément de problèmes. Trump opère sur la base d'une fausse prémisse - celle qui n'a pas existé en fait depuis au moins les années 1980. En ces jours, on pourrait au moins parler avec précision des voitures importées et domestiques. Il est beaucoup plus difficile de le faire aujourd'hui sans que ce soit simplement une démagogie idiote calculée avec cynisme pour enflammer les seins qui ne savent pas mieux. Qui pense, par exemple, que leur camion entièrement américain a été fabriqué en Amérique plutôt qu'en hecho au Mexique.
Les États-Unis perdent leur offre pour mettre un terme à la poursuite intentée par les enfants contre le changement climatique
Jonathan Stempel
Une manifestation à New York contre les sceptiques du changement climatique dans le cabinet de Donald Trump. Un tribunal d'appel fédéral a rejeté mercredi la demande du gouvernement américain de mettre fin à une action en justice intentée par des jeunes affirmant que le président Donald Trump et son administration violaient leurs droits constitutionnels en ignorant les préjudices causés par le changement climatique.
Par un vote de 3-0, la 9ème Cour d'appel du circuit américain à San Francisco a déclaré que l'administration n'avait pas respecté la "haute barre" en vertu de la loi fédérale pour rejeter la poursuite en Oregon contre l'administration du président Barack Obama.
Le cas potentiellement important est celui d'une poignée d'efforts visant à faire en sorte que les tribunaux traitent du réchauffement de la planète et de ses causes.
Vingt et un plaignants, maintenant âgés de 10 à 21 ans, ont accusé les fonctionnaires fédéraux et les dirigeants de l'industrie pétrolière de savoir pendant des décennies que les émissions de gaz carbonique provenant des combustibles fossiles déstabilisent le climat, mais refusent de faire quoi que ce soit.
Ils ont dit que cela les a privés de leurs droits à la vie, à la liberté et à la propriété, y compris de vivre dans un climat habitable.
La juge Ann Aiken du district américain d'Eugene, en Oregon, a refusé en novembre 2016 de rejeter la plainte, estimant qu'un limogeage rapide sans examen des mérites pourrait sanctionner la prétendue "décision éclairée du gouvernement d'empoisonner l'air".
En cherchant à renverser cette décision, le gouvernement a déclaré que laisser l'affaire se poursuivre pourrait conduire à des litiges contraignants et provoquer une «crise constitutionnelle» en opposant les tribunaux à Trump et aux nombreux autres responsables de la branche exécutive désignés comme accusés.
Mais dans la décision de mercredi, le juge en chef Sidney Thomas a déclaré que la demande de congédiement était prématurée, et que décider si les réclamations des plaignants étaient trop larges pourrait être traitée par le processus légal normal.
"Le fardeau des litiges fait partie de notre système juridique, et les accusés ont toujours les recours habituels devant le tribunal de district pour les litiges non-juridiques", a écrit Thomas. "Les réclamations et les recours sont souvent considérablement réduits au fur et à mesure que le procès progresse, nous n'avons aucune raison de supposer que ce cas sera différent."
Le ministère de la Justice des États-Unis, qui a traité l'appel du gouvernement, n'a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.
Julia Olson, qui représentait les plaignants et est directrice exécutive de Our Children's Trust, qui milite pour l'amélioration du climat, a accueilli favorablement la décision dans une interview.
"C'est très excitant", a-t-elle dit. "Ce sera la première fois que la science du climat et le rôle du gouvernement fédéral dans la création de ses dangers seront jugés devant un tribunal américain."
Le procès a été renvoyé à Aiken pour d'autres procédures. (Reportage par Jonathan Stempel à New York, édité par Susan Thomas)
Les gens ont été forcés de faire la queue pour avoir plus d'eau pour compléter leurs rations au Cap
Mohammed Allie, de la BBC, est l'un des millions de personnes qui tentent de repousser Day Zero - le jour où les robinets de la ville sud-africaine de Cape Town seront asséchés. Ici, il nous dit ce qu'est la vie quand on n'a que 50 litres d'eau par jour.
Ma femme n'utilise plus la douche. Au lieu de cela, elle fait bouillir environ 1,5 litre d'eau et la mélange avec environ un litre d'eau du robinet pour la laver quotidiennement tandis que le reste d'entre nous attrape l'eau courante lente dans un seau pour la réutiliser dans la citerne des toilettes.
Quant au rinçage, qui dans le passé aurait utilisé environ six litres à la fois, nous avons adopté le slogan populaire: «Si c'est jaune, laissez-le moelleux et s'il est brun, il suffit de le rincer».
Comme la plupart des résidents du Cap, mon ménage de quatre personnes a dû changer nos habitudes pour conserver l'eau. Un seau et une cruche sont maintenant devenus des outils essentiels pour moi et mes enfants en prenant une douche rapide de deux minutes.
En plein été, ça ne fait pas beaucoup de bruit.
Dans la maison de Mohammed Allie, sa fille Khadeeja aide à remplir la citerne des toilettes avec de l'eau recyclée - alors qu'il boit de l'eau dans un récipient
Une grave sécheresse a contraint la municipalité de la ville à limiter la consommation d'eau à 50 litres par personne et par jour, afin de retarder ce qui est désormais connu sous le nom de Day Zero, qui a été fixé au 12 avril.
Il n'est pas facile de réduire à 50 litres par jour et par personne: en Afrique du Sud, selon WaterWise, une douche typique consomme 15 litres par minute, alors qu'une toilette standard consomme 15 litres par chasse d'eau.
Mais ne pas s'en tenir à la limite ne signifie qu'une chose: Day Zero se rapprochera encore plus de la ville de plus de quatre millions de personnes.
Le Cap sera-t-il la première ville à manquer d'eau ?
La sécheresse au Cap frappe l'économie locale
Pourquoi le politicien sud-africain ne se douchera que tous les trois jours
A quelques pas des fameux stades de Newlands, des centaines de Capetoniens concernés font la queue, une heure avant le lever du soleil, devant les portes des locaux de South African Breweries pour recueillir ce qui devient rapidement la denrée la plus précieuse de la ville: l'eau douce.
Le mois dernier, de telles scènes n'auraient pas joué, mais la possibilité de plus en plus inquiétante de tarir les robinets de la ville a forcé les habitants à repenser leur approvisionnement et leur utilisation de l'eau.
'New gold'
SA Breweries - idéalement situé près des stades de cricket et de rugby - a installé cinq robinets qui permettent aux locaux de remplir des récipients en plastique de toutes formes et tailles avec de l'eau courante propre détournée d'une source naturelle située sur les lieux.
La sécurité a dû être resserrée et les individus limités à 25 litres à la suite des accusations selon lesquelles des entrepreneurs locaux et rusés, qui parcourent de grandes distances, prenaient jusqu'à 2 000 litres en une seule fois et vendaient l'eau à des consommateurs désespérés.
Les heures d'ouverture ont été ajustées, passant d'une opération de 24 heures à 5 heures-23 heures pour éliminer les incidents criminels.
De nombreux habitants désespérés, armés de conteneurs en plastique, peuvent également être vus en train de collecter l'eau des ruisseaux de montagne autour de la ville.
L'eau est clairement devenue le nouvel or de Cape Town, une ville célèbre pour ses plages et ses montagnes.
Les résidents prennent de plus en plus conscience de l'importance de l'eau
Ceux qui ont plus d'argent - et qui ne sont pas prêts à supporter les files d'attente Newlands - peuvent être vus remplir les chariots dans les supermarchés avec des bouteilles d'eau minérale de cinq litres afin d'augmenter leur approvisionnement en essayant de rester dans les limites de consommation.
La ville a dû être ferme pour imposer ses limites aux résidents. Le non-respect pourrait entraîner l'installation d'un dispositif de gestion de l'eau qui limiterait strictement la consommation à 350 litres par jour, le propriétaire devant payer la facture d'installation de 4 500 rand (378 $).
Facture d'eau coupée
Malheureusement, j'ai vu beaucoup de ces appareils en plastique se briser, ce qui a fait jaillir de l'eau précieuse des tuyaux, parfois jusqu'à 24 heures.
Mais la plupart des habitants ont adapté leurs habitudes de consommation d'eau dans le but de rester dans les limites.
Heureusement, dans notre maison, nous avons depuis dix ans un système qui pompe l'eau usée dans le jardin, ainsi qu'un réservoir en plastique de 750 litres qui recueille l'eau de pluie qui a été détournée des gouttières du toit.
Les faits sur l'eau au Cap
Le Cap a eu de faibles précipitations pendant trois ans, et ses barrages sont à sec Limite actuelle par habitant: 87 litres; à partir du 1er février: 50 litres Pourcentage restant à la limite: 41%
Jour zéro (les fournitures non essentielles prévues doivent être coupées): 12 avril (révisé à partir du 21 avril la semaine dernière). Prend effet lorsque les barrages atteignent une capacité de 13,5%; actuellement à 27,1% 70% de la consommation d'eau du Cap est dans les maisons domestiques - donc:
Corrigez les fuites d'eau sur votre propriété
Utiliser de l'eau potable uniquement pour boire, cuisiner et laver Ne rincez les toilettes qu'en cas de nécessité - chaque chasse utilise en moyenne 15 litres Coupez les douches - qui utilisent en moyenne 15 litres par minute - à deux minutes Récupérez votre eau de douche, de bain et de bassin et réutilisez-la pour vider les toilettes, arroser le jardin et laver la voiture.
Faire fonctionner les machines à laver et les lave-vaisselle uniquement à pleine charge Source: gouvernement du Cap
En modifiant d'autres comportements, comme ne pas arroser le jardin, limiter l'utilisation de la machine à laver à deux cycles par semaine et réutiliser l'eau chaque fois que possible, nous avons réduit considérablement notre consommation quotidienne d'environ 18 000 litres par mois l'année dernière à l'actuel 7 000 litres par mois.
Et en prime, notre facture d'eau a été réduite d'environ 23 dollars par mois à 2,30 dollars.
Mais si les choses ne s'améliorent pas, nous devrons peut-être recourir à des assiettes en papier lorsque nous mangeons pour éviter le lavage de la vaisselle, alors que nous devrons peut-être aussi limiter l'utilisation de la machine à laver.
Colère
Avec de nombreux Capetoniens qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour limiter leur consommation d'eau et éviter le redoutable Day Zero, il n'y a rien de plus exaspérant que de voir ceux qui s'en foutent de leurs rues ou de leurs voitures en toute impunité. règlements.
Cela ne devrait toutefois pas nous empêcher de continuer à apporter notre petite contribution à la conservation de la précieuse ressource qu'est l'eau.
Les habitants de Capeton sont de plus en plus conscients de l'importance d'économiser l'eau: la première ministre Helen Zille, qui a révélé l'an dernier qu'elle ne prenait sa douche qu'une fois tous les trois jours, est parmi eux.
Il ne fait aucun doute que la crise actuelle a forcé un changement dans les habitudes de consommation d'eau et que l'on est tellement habitué au nouveau régime qu'il est difficile d'imaginer revenir à l'époque où, franchement, nous étions très irresponsables dans notre utilisation du monde. ressource la plus précieuse. Sans eau, il ne peut y avoir de vie.
Ne dramatisons pas ! La ville du Cap (au Sud de l'Afrique du Sud) est située au bord de l'océan, donc, on, peut se baigner ! On peut aussi prendre de l'eau de mer et la dessaler.
Remplir une boite de conserve d'eau sale et la poser au milieu d'une poêle sur le feu. Recouvrir la boite centrale par une boite plus grande dessus-dessous en couvercle. Lorsque l'eau bout, l'eau s'évapore et ruisselle dans la grande boite en couvercle et remplit la poêle. Cette eau est pure, exempte de bactérie, sans odeur et sans couleur.
Le défaut des urbanistes est d'avoir laisser se construire des milliers de logements sur une nappe phréatique qui se reremplit que pour la moitié de la population !
Agenda caché ou ignorance ?
RépondreSupprimerPar Walter E. Williams
7 mars 2018
Avant de discuter de la violence avec des armes à feu, j'aimerais vous poser quelques questions. Selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies, chaque jour, près de 30 Américains meurent dans des accidents de la route impliquant la conduite avec facultés affaiblies. Quel genre de restrictions devrait-on imposer à la propriété automobile ? Devrait-il y avoir des vérifications des antécédents fédéraux pour que les gens obtiennent un permis de conduire ou achètent une voiture ?
Le Rapport sur la criminalité uniforme du FBI de 2015 montre que près de trois fois plus de personnes ont été poignardées ou tuées à mort que si elles avaient été tuées avec des fusils et des carabines combinés. Le nombre de morts par fusil et par fusil a atteint 548. Les personnes qui ont été poignardées ou tuées à mort ont été au nombre de 1 573. Devrait-il y avoir des vérifications des antécédents fédéraux et des périodes d'attente pour les achats de couteaux ?
Toute personne mûre et raisonnable dirait que c'est une absurdité totale de faire face à des décès par conduite en état d'ivresse et des décès au couteau en vérifiant les antécédents fédéraux et les périodes d'attente pour obtenir un permis de conduire ou acheter une voiture ou un couteau. On reconnaîtrait, tout comme les tribunaux et le grand public, que les voitures et les couteaux sont des objets inanimés et ne peuvent pas agir seuls. Par conséquent, si nous voulons faire quelque chose au sujet des décès résultant de la conduite en état d'ébriété ou d'être poignardé ou piraté à mort, nous devons nous concentrer sur les individus. Ce serait une folie et une grossière négligence de la part des victimes de se concentrer sur des objets inanimés comme des voitures et des couteaux. Les fusils sont aussi des objets inanimés et comme les voitures et les couteaux ne peuvent pas agir seuls. C'est aussi une pure folie de se concentrer sur les armes à feu dans les cas de morts par balle.
Qu'en est-il de la disponibilité des armes à feu? Il se trouve que pendant la plus grande partie de notre histoire, une personne pouvait se rendre dans les quincailleries et les grands magasins ou dans un magasin d'armes à feu, pratiquement partout aux États-Unis, et acheter une carabine ou un pistolet. Le catalogue de vente par correspondance Sears de 1902 comportait 35 pages de publicités sur des armes à feu. D'autres catalogues et magazines des années 1940, 1950 et 1960 étaient pleins de publicités à l'intention des jeunes et des parents. "Ce que chaque parent devrait savoir quand un garçon ou une fille veut un pistolet" a été publié par la National Shooting Sports Foundation. Un autre magazine a annoncé "Obtenez cette carabine de cowboy avec votre argent de Noël." Juste quelques états ont même eu des restrictions d'âge pour l'achat d'armes à feu. Les transferts privés d'armes à feu à des mineurs ne sont pas limités. Souvent, un cadeau de 12e ou 14e anniversaire, d'un père à son fils, était un nouveau fusil de calibre 22 brillant.
Aujourd'hui, il y a beaucoup moins de fusils de chasse, de carabines et de pistolets que jamais dans notre histoire. Ce fait historique devrait soulever la question suivante: malgré l'accessibilité accrue aux armes au cours des décennies précédentes, pourquoi n'y avait-il pas le genre de violence que nous voyons avec l'accès beaucoup plus restreint aux armes d'aujourd'hui? Est-ce que les fusils et les pistolets ont changé leur comportement d'antan et ils sont maintenant en train de commettre le chaos et le mal? Répondre par l'affirmative peut être rejeté comme pure folie. Ainsi, si les armes n'ont pas changé, il faut alors que les gens aient changé. Les psychobabbles à moitié malins, comme empêcher les enfants de jouer aux jeux de la cour comme les voleurs de flics et les cowboys et les n 'indiens, ne feront pas grand-chose. Demander plus de restrictions sur les armes à feu, les zones exemptes d'armes à feu et d'autres mesures ont été pour rien.
RépondreSupprimerNous devons admettre que les lois et les règlements ne peuvent à eux seuls produire une société civilisée. La moralité est la première ligne de défense de la société contre les comportements non civilisés. Les normes morales de conduite sont assiégées dans notre pays depuis plus d'un demi-siècle. Les absolus moraux ont été abandonnés comme principes directeurs. On nous a appris à ne pas porter de jugement, qu'un mode de vie ou un ensemble de valeurs est aussi bon qu'un autre. Nous ne tenons plus les personnes responsables de leur comportement et nous acceptons les excuses. Les problèmes de meurtre, de mutilation et d'autres formes de comportement antisocial continueront jusqu'à ce que nous retrouvions notre base morale.
https://www.lewrockwell.com/2018/03/walter-e-williams/hidden-agenda-or-ignorance/
SupprimerLa raison des meurtres aux États-Unis sont (à 99,99%) liés à la drogues, aux dealers qui s'entretuent ou consommateurs qui ne peuvent payer. Donc, supprimer les 'armes à feu' ne réduirait nullement le nombre de mort car, un meurtrier peut acheter une machette, un couteau, une batte de base-ball, etc !!
Le commerce et la montée de la liberté
RépondreSupprimerPar Thomas DiLorenzo
Mises.org
7 mars 2018
[Ce discours a été prononcé lors de la conférence de l'Institut Mises sur "L'histoire de la liberté".]
Il n'est pas exagéré de dire que le commerce est la clé de voûte de la civilisation moderne. Car comme l'écrivait Murray Rothbard: «L'économie de marché est un vaste réseau à travers le monde, dans lequel chaque individu, chaque région, chaque pays produit ce qu'il ou elle est le mieux, le plus efficace et échange le produit contre les biens. et les services d'autrui. Sans la division du travail et le commerce basé sur cette division, le monde entier mourrait de faim. Les restrictions imposées au commerce - telles que le protectionnisme - paralysent, entravent et détruisent le commerce, source de vie et de prospérité. "1
Les êtres humains ne peuvent vraiment être libres que s'il existe un degré élevé de liberté économique - la liberté de collaborer et de coordonner des plans avec d'autres personnes de partout dans le monde. C'est le point de l'article célèbre de Leonard Read, "I Pencil", qui décrit comment produire un objet aussi banal qu'un crayon ordinaire nécessite la coopération et la collaboration de milliers de personnes de partout dans le monde, qui possèdent toutes des connaissances spécifiques (de "temps et lieu", comme l'appelle Mises) qui leur permet d'aider à la production et à la commercialisation de crayons. La même chose est vraie, bien sûr, pour pratiquement tout ce qui est produit.
Sans liberté économique - la liberté de gagner sa vie pour soi et sa famille - les gens sont destinés à devenir de simples pupilles de l'État. Ainsi, toute tentative de l'État pour interférer avec le commerce est une tentative de nous nier notre liberté, de nous appauvrir et de nous transformer en serfs des temps modernes.
Mises croyait que le commerce ou l'échange est «la relation sociale fondamentale» qui «tisse le lien qui unit les hommes dans la société» .2 L'homme «sert pour être servi» dans toute relation commerciale sur le marché libre3. Mises a également distingué entre deux types de coopération sociale: coopération en vertu du contrat privé et de la coordination, et coopération en vertu du commandement et de la subordination ou «hégémonie» .4 Le premier type de coordination est symétrique et mutuellement avantageux, tandis que le second est asymétrique. une commande, et les commandes sont de simples pions dans les actions des commandants. Quand les gens deviennent les simples pions de leurs dirigeants, on ne peut pas dire qu'ils sont libres. Ceci, bien sûr, est le genre de «coopération» qui existe entre les mains de l'État.
La civilisation occidentale - comme d'autres civilisations avancées - est le résultat de «réalisations d'hommes qui ont coopéré selon le modèle de la coordination contractuelle» .5 L'État contractuel est guidé par des concepts tels que les droits naturels à la vie, à la liberté et à la propriété. la règle de droit. En revanche, la «société hégémonique» est une société qui ne respecte pas les droits naturels ou la primauté du droit. Tout ce qui compte, ce sont les règles, les directives et les règlements émis par les dictateurs, qu'ils soient appelés «rois» ou «membres du Congrès». Ces directives peuvent changer tous les jours et les pupilles de l'État doivent obéir. Comme Mises a écrit: "Les protections n'ont qu'une seule liberté: obéir sans poser de questions." 6
RépondreSupprimerLe commerce implique l'échange de titres de propriété. Les restrictions au libre-échange sont donc une attaque contre la propriété privée elle-même et non «simplement» une affaire de «politique commerciale». C'est pourquoi de grands libéraux classiques comme Frédéric Bastiat ont passé de nombreuses années à défendre le libre-échange. Bastiat, autant que n'importe qui, a compris qu'une fois que l'on a accepté le protectionnisme, alors les biens de personne ne seront pas à l'abri d'une myriade d'autres actes de vol gouvernementaux. Pour Bastiat, le protectionnisme et le communisme étaient essentiellement la même philosophie.
Les libéraux classiques ont longtemps reconnu que le libre-échange était le moyen le plus important de réduire les risques de guerre. Et rien n'est plus destructeur de la liberté humaine que la guerre. La guerre conduit toujours à un élargissement permanent de l'État - et à une réduction de la liberté humaine - peu importe qui gagne. A la veille de la Révolution française, beaucoup de philosophes pensaient que la démocratie mettrait fin à la guerre, car on pensait que les guerres ne servaient qu'à agrandir et enrichir les dirigeants de l'Europe. La substitution du gouvernement représentatif au despotisme royal était censée mettre fin à la guerre une fois pour toutes, car le peuple ne se préoccupe pas de l'acquisition territoriale par la conquête. Les Français prouvèrent rapidement que cette théorie était fausse, car, sous la direction de Napoléon, ils «adoptèrent les méthodes les plus impitoyables d'expansion et d'annexion illimitées. . . ."(7)
Ainsi, ce n'est pas la démocratie qui constitue une garantie contre la guerre mais, comme le reconnaîtront les libéraux britanniques (classiques), c'est le libre-échange. Pour Richard Cobden et John Bright, les dirigeants de la British Manchester School, le libre-échange - à la fois national et international - était une condition préalable nécessaire à la préservation de la paix. Car dans un monde de commerce et de coopération sociale, il n'y a pas d'incitation à la guerre et à la conquête. C'est l'ingérence du gouvernement dans le libre-échange qui est la source du conflit international. En effet, les blocus navals qui restreignent le commerce sont l'acte de guerre ultime, et ce depuis des siècles. Tout au long de l'histoire, les restrictions au commerce se sont révélées appauvrissantes et ont engendré des actes de guerre motivés par l'acquisition territoriale et le pillage comme alternatives à l'échange pacifique comme moyen d'améliorer le niveau de vie.
Ce n'est pas une simple coïncidence si la réunion de l'Organisation mondiale du commerce en 1999 - une cabale de bureaucrates, de politiciens et de lobbyistes qui favorise le commerce contrôlé par le gouvernement - a été marquée par une émeute, des manifestations et des violences. Chaque fois que le commerce est politisé, le résultat est inévitablement un conflit qui mène très souvent à l'agression militaire.
RépondreSupprimerMises a résumé avec beaucoup d'éloquence la relation entre le libre-échange et la paix lorsqu'il a noté:
Ce qui distingue l'homme des animaux, c'est la compréhension des avantages qui peuvent découler de la coopération dans le cadre de la division du travail. L'homme freine son instinct inné d'agression afin de coopérer avec d'autres êtres humains. Plus il veut améliorer son bien-être matériel, plus il doit élargir le système de la division du travail. Parallèlement, il doit restreindre de plus en plus la sphère dans laquelle il recourt à l'action militaire. ... Telle est la philosophie du laissez-faire de Manchester.8
Comme le disait souvent Frédéric Bastiat, si les marchandises ne peuvent pas franchir les frontières, les armées le feront. C'est une philosophie typiquement américaine dans la mesure où c'était la position assumée par George Washington, Thomas Jefferson et Thomas Paine, entre autres. Une politique étrangère fondée sur le commerce, écrivait Paine dans Common Sense, assurerait à l'Amérique «la paix et l'amitié» du continent et lui permettrait de «serrer la main du monde - et de commercer dans n'importe quel marché» .9 Paine - le philosophe de la Révolution américaine - croyait que le libre-échange «tempérerait l'esprit humain», aiderait les gens à «se connaître et se comprendre» et aurait un «effet civilisateur» sur tous ceux qui y participeraient.10 Le commerce était considéré comme «un système pacifique , opérant pour unir l'humanité, il serait utile de rendre les nations et les individus utiles les uns aux autres. . . . La guerre ne peut jamais être dans l'intérêt d'une nation commerçante. »11
George Washington était évidemment d'accord. "L'harmonie, les relations libérales avec toutes les nations, sont recommandées par la politique, l'humanité et l'intérêt", a-t-il déclaré dans son discours d'adieu du 19 septembre 1796. Notre politique commerciale devrait être équitable et impartiale; ne pas demander ni accorder de faveurs ou de préférences exclusives; consulter le cours naturel des choses; dévérissant par des moyens doux les courants de commerce, mais ne forçant rien. . "13
La lutte éternelle entre la liberté et le mercantilisme
La période de l'histoire du monde, du milieu du XVe au milieu du XVIIIe siècle, fut une époque de croissance du commerce mondial et de l'invention et des institutions adaptées au commerce. Les innovations technologiques dans le transport maritime, telles que la voile à trois mâts, ont amené les marchands d'Europe aux confins de l'Amérique et de l'Asie. Cette vaste expansion du commerce a grandement facilité la division mondiale du travail, une plus grande spécialisation et les avantages de l'avantage comparatif14.
Mais chaque fois que la liberté humaine progresse, comme elle l'a fait avec la croissance du commerce, le pouvoir de l'État est menacé. Les États ont donc fait tout ce qu'ils pouvaient alors, comme maintenant, pour restreindre le commerce. C'est le système des restrictions commerciales et d'autres interférences gouvernementales avec le marché libre, connu sous le nom de mercantilisme, qu'Adam Smith a dénigré dans The Wealth of Nations. Comme Rothbard a écrit:
RépondreSupprimerLe mercantilisme, qui atteignit son apogée dans l'Europe des XVIIe et XVIIIe siècles, était un système d'étatisme qui utilisait l'erreur économique pour construire une structure du pouvoir impérial, ainsi qu'une subvention spéciale et un privilège monopolistique aux individus ou aux groupes favorisés par le Etat. Ainsi, le mercantilisme a soutenu que les exportations devraient être encouragées par le gouvernement et les importations découragées.15
Les libéraux classiques ont mené une guerre idéologique contre le mercantilisme au cours des dix-huitième et dix-neuvième siècles, et ont marqué quelques victoires majeures pour la liberté. Les «physiocrates» français, dirigés par le docteur François Quesnay, un médecin qui s'intéresse aux sujets économiques (à une époque où les «médecins» saignaient leurs patients avec des sangsues et la «chirurgie» signifiait l'amputation des membres). Les physiocrates ont exercé une grande influence entre les années 1750 et 1770 et ont été parmi les premiers penseurs du laissez-faire qui ont dénigré avec mépris la propagande mercantiliste et appelé à la liberté totale du commerce national et international. Leur position était basée sur des notions économiques solides ainsi que sur les notions lockiennes des droits naturels. Quesnay a écrit que «tout homme a un droit naturel à l'exercice libre de ses facultés pourvu qu'il ne les emploie pas au préjudice de lui-même ou des autres.
Quand il devint ministre des Finances de la France en 1774, Anne Robert Jacques Turgot, un précurseur de l'école autrichienne, décréta la liberté d'importation et d'exportation de céréales comme son premier acte officiel.
À peu près à la même époque, Adam Smith défendait le commerce pour des raisons tant morales qu'économiques en énonçant sa doctrine sur la façon dont le libre-échange faisait partie du système de «justice naturelle». L'un des moyens par lesquels il le faisait était de défendre les contrebandiers. acte de contrebande comme un moyen d'échapper aux restrictions mercantilistes sur le commerce. Le contrebandier, explique Smith, était engagé dans un «travail productif» qui servait son prochain (les consommateurs), alors que s'il était pris par le gouvernement et poursuivi, son capital était «absorbé soit par le revenu de l'État, soit par de l'agent des recettes, "qui est un" usage improductif "à la diminution du capital général de la société. . . "17
L'école de Manchester
RépondreSupprimerMalgré de puissants arguments en faveur du libre-échange offerts par Quesnay, Smith, David Ricardo et d'autres, l'Angleterre (et d'autres pays d'Europe) a souffert de politiques commerciales protectionnistes pendant la première moitié du XIXe siècle. Mais cette situation a été renversée en raison des efforts héroïques et brillants de ce que l'on a appelé la «Manchester School», dirigée par deux hommes d'affaires britanniques, John Bright et Richard Cobden. Grâce à Bright et Cobden, la Grande-Bretagne obtint un libre-échange complet en 1850.
Le public britannique a été pillé par les «lois du maïs» mercantilistes qui imposaient des quotas d'importation stricts sur l'importation de produits alimentaires. Les lois ont profité aux partisans politiques du gouvernement qui pratiquaient l'agriculture au détriment des prix alimentaires beaucoup plus élevés, ce qui était particulièrement néfaste pour les pauvres. Bright et Cobden formèrent l'Anti-Corn Law League en 1839 et en firent une machine politique bien huilée avec un soutien de masse, distribuant littéralement des millions de tracts, organisant des conférences et des rassemblements dans tout le pays, prononçant des centaines de discours et publiant leurs propres journal, La Ligue.18
La famine de la pomme de terre irlandaise de 1845 créa de fortes pressions pour l'abrogation des Corn Laws, qui furent finalement conclues le 25 juin 1846. L'élimination de tous les autres droits d'importation suivit et une période de 70 ans de libre-échange commença. Richard Cobden a également exercé une influence sur le traité anglo-français de 1860, qui a abaissé les tarifs douaniers français et a contribué à la libéralisation du commerce.
Le Grand Bastiat
De son domicile à Mugron, en France, Frédéric Bastiat a créé à lui seul un mouvement de libre-échange dans son propre pays qui s'est finalement répandu dans toute l'Europe. Bastiat était un gentleman-farmer qui avait hérité du domaine familial. Il était un lecteur vorace, et a passé de nombreuses années à s'éduquer dans le libéralisme classique et dans à peu près n'importe quel autre domaine sur lequel il pouvait obtenir des informations. Après une vingtaine d'années de préparation intellectuelle intense, des articles et des livres ont commencé à sortir de Bastiat (dans les années 1840). Son livre, Economic Sophisms, est sans doute à ce jour la meilleure défense du libre-échange jamais publiée. Son deuxième livre, Economic Harmonies, suivit rapidement, tandis que Bastiat publiait des magazines et des journaux dans toute la France. Son travail était si populaire et influent qu'il a été immédiatement traduit en anglais, espagnol, italien et allemand.
Grâce à l'influence considérable de Bastiat, des associations de libre-échange, calquées sur celles créées en France par son ami Richard Cobden en Angleterre, commencèrent à germer en Belgique, en Italie, en Suède, en Prusse et en Allemagne.
Pour Bastiat, le collectivisme sous toutes ses formes était immoral aussi bien qu'économiquement destructeur.
Le collectivisme constituait un «pillage légal», et argumenter contre le droit (naturel) à la propriété privée équivaudrait à affirmer que le vol et l'esclavage étaient «moraux». La protection de la propriété privée est la seule fonction légitime du gouvernement, écrivait Bastiat. C'est pourquoi les restrictions commerciales - et tous les autres régimes mercantilistes - devraient être condamnées. Le libre-échange "est une question de droit, de justice, d'ordre public, de propriété. Parce que le privilège, sous quelque forme que ce soit, implique le déni ou le mépris des droits de propriété. "Et" le droit à la propriété, une fois affaibli sous une forme, serait bientôt attaqué sous mille formes différentes. "
RépondreSupprimerLa lutte contre le mercantilisme en Amérique
Il n'y a pas d'exemple plus clair de la façon dont les restrictions commerciales sont l'ennemi de la liberté que la révolution américaine. Au dix-septième siècle, tous les États européens pratiquaient la politique du mercantilisme. L'Angleterre a imposé une série de lois sur le commerce et la navigation sur ses colonies en Amérique et ailleurs, qui consacre trois principes: 1) Tout commerce entre l'Angleterre et ses colonies doit être dirigé par des navires anglais (ou anglais) possédés par des sujets anglais; 2) Toutes les importations européennes dans les colonies doivent d'abord «être déposées sur les côtes de l'Angleterre» avant d'être envoyées dans les colonies afin que des tarifs supplémentaires puissent leur être imposés; et 3) Certains produits provenant des colonies doivent être exportés uniquement en Angleterre et en Angleterre.
En outre, les colons ont été interdits de commercer avec l'Asie en raison du monopole d'État-Compagnie de la Compagnie des Indes orientales. Des droits d'importation étaient imposés sur toutes les importations coloniales en Angleterre.
Après la guerre de Sept Ans (connue en Amérique sous le nom de guerre franco-indienne), les grandes propriétés anglaises (Canada, Inde, Amérique du Nord au Mississippi, la plupart des Antilles) devenaient très chères à administrer et à surveiller. Par conséquent, les lois sur le commerce et la navigation ont été rendues encore plus oppressives, ce qui a imposé de graves difficultés aux colons américains et a contribué à la révolution20.
Après la révolution américaine, les restrictions commerciales ont presque provoqué la sécession de l'Union des États de la Nouvelle-Angleterre - qui ont souffert de manière disproportionnée des restrictions imposées. En 1807, Thomas Jefferson était président et l'Angleterre était à nouveau en guerre avec la France. L'Angleterre a déclaré qu'elle «sécuriserait ses marins partout où ils se trouveraient», ce qui incluait les navires américains. Après qu'un navire de guerre britannique ait capturé l'USS Chesapeake au large de Hampton Roads, en Virginie, Jefferson a imposé un embargo commercial qui a rendu tout le commerce international illégal. Après le départ de Jefferson, son successeur, James Madison, a imposé une «Enforcement Act» qui autorisait la saisie de marchandises suspectées d'être destinées à l'exportation.
Cela radicalise les sécessionnistes de la Nouvelle-Angleterre, qui avaient comploté de se séparer depuis l'élection de Jefferson, publia une déclaration publique rappelant à la nation que «la Constitution américaine était un traité d'alliance et de confédération» et que le gouvernement central n'était qu'une association. des États. Par conséquent, "chaque fois que ses dispositions [c'est-à-dire la Constitution] ont été violées, ou que ses principes originaux ont été écartés par la majorité des Etats ou de leurs peuples, ce n'est plus un instrument efficace. ce contrat de se retirer de l'union. "21
RépondreSupprimerLa législature du Massachusetts a formellement condamné l'embargo, a exigé son abrogation par le Congrès et a déclaré qu'elle n'était «pas juridiquement contraignante». En d'autres termes, la législature du Massachusetts a «annulé» la loi. Madison a été forcé de mettre fin à l'embargo en mars 1809.
Il y a toujours eu en Amérique un groupe d'hommes qui voulaient amener ici le système mercantiliste britannique précisément parce qu'il était si destructeur de la liberté. C'est-à-dire, ils ont supposé être les «commandants» du système et ses principaux bénéficiaires. Comme l'ont observé John Taylor de Caroline, ces hommes «comprenaient Hamilton et les fédéralistes et plus tard, les politiciens de l'ère des bons sentiments dans les années 1820 qui devinrent whigs.» 22 Ces hommes «cherchaient à amener le système britannique en Amérique, avec sa dette nationale, la corruption politique, et la partie de la Cour. . . "23
Taylor, un anti-fédéraliste célèbre, était un critique de mercantilisme pour la vie et a exposé ses critiques dans son livre de 1822, Tyranny Unmasked. Comme Bastiat, Taylor voyait le protectionnisme comme une attaque contre la propriété privée diamétralement opposée à la liberté pour laquelle les révolutionnaires américains avaient combattu et pour laquelle ils avaient perdu la vie. La tyrannie que Taylor cherchait à "démasquer" était la collection de fables et de mensonges qui avaient été inventés par les mercantilistes pour promouvoir leur système de pillage. Si l'on regarde la politique mercantiliste de l'Angleterre, Taylor écrit: «On n'a jamais découvert un moyen égal d'enrichir le parti du gouvernement et d'appauvrir le parti du peuple24.» Il a écrit sur les «conexions indissolubles» entre la liberté de l'industrie et la prospérité nationale "et aussi" entre la détresse nationale et la protection des devoirs, les primes, les privilèges exclusifs et les impôts élevés ".25 Le premier produit le bonheur national, tandis que le second produit la misère nationale, selon Taylor. En soulignant la folie de l'autarcie économique, Taylor a demandé:
L'Alabama ne voudra-t-il que du coton, si cet État choisit cette espèce de travail pour son aliment de base? Peut-elle manger, boire et monter son coton? Peut-elle le fabriquer en outils, fromage, poisson, rhum, vin, sucre et thé? ... La Géorgie n'est-elle pas un marché pour les fabricants, et Rhode-Island un marché pour le coton, en raison de la division du travail ?
Plusieurs des arguments de Taylor furent adoptés et développés par le grand homme d'État Carol C. Calhoun, au cours de la lutte contre le «Tarif des Abominations» de 1828, que la convention politique de la Caroline du Sud avait décidé d'annuler. La confrontation entre la Caroline du Sud, très dépendante des importations, comme la plupart des pays du Sud, et le gouvernement fédéral sur le tarif des abominations a presque mené à la sécession de l'État quelque trente ans avant la guerre d'indépendance du Sud. Le gouvernement fédéral a reculé et réduit le taux de droit en 1833.
RépondreSupprimerLes fabricants du Nord qui voulaient imposer le mercantilisme à la mode britannique aux États-Unis n'abandonnèrent cependant pas; ils ont formé le parti américain Whig, qui a préconisé trois régimes mercantilistes: protectionnisme, bien-être des sociétés pour eux-mêmes, et une banque centrale pour payer tout cela. De 1832 à 1861, les Whigs, menés par Henry Clay et, plus tard, par Abraham Lincoln, se sont battus puissamment dans l'arène politique pour amener le mercantilisme du XVIIe siècle en Amérique27.
Le parti Whig est mort en 1852, mais les whigs ont simplement commencé à s'appeler républicains. Le tarif était la pièce maîtresse de la plate-forme du parti républicain de 1860, comme cela avait été le cas lorsque la même collection d'intérêts économiques du Nord s'appelait «Whigs» pour les trente années précédentes.
En 1857, le niveau des tarifs avait été réduit au plus bas niveau depuis 1815, selon Frank Taussig dans son historique tarifaire classique des États-Unis28. Mais lorsque les républicains contrôlaient la Maison Blanche et que les Démocrates du Sud quittaient le Congrès, les Républicains faisaient , en tant qu'anciens Whigs, ils avaient envie de faire depuis des décennies: aller dans une frénésie protectionniste. Dans son premier discours inaugural, Lincoln a déclaré qu'il n'avait aucune intention de perturber l'esclavage dans les États du Sud et, même s'il le faisait, il n'y aurait aucun fondement constitutionnel pour le faire. Mais quand il s'agit du tarif, il a promis une invasion militaire si les recettes douanières n'étaient pas perçues. Contrairement à Andrew Jackson, il ne reculerait pas devant les nullifieurs tarifaires de la Caroline du Sud.
En 1862, le taux tarifaire moyen avait grimpé à 47,06%, soit le niveau le plus élevé jamais atteint, même plus élevé que le Tarif des abominations de 1828. Ces taux élevés ont duré des décennies après la guerre.
Au dix-neuvième siècle, les journaux étaient officiellement associés à un parti politique et beaucoup de journaux républicains en 1860 demandaient ouvertement une invasion militaire des ports du Sud pour empêcher le Sud d'adopter le libre-échange, ce qui était écrit dans la Constitution confédérée. Le 12 mars 1861, par exemple, le New York Post préconisait que l'US Navy "abolisse tous les ports d'entrée" dans le Sud.29 Le 2 avril 1861, le Newark (NJ) Daily Advertiser avertissait de façon inquiétante que les Sudistes avaient "Ont apparemment pris au sérieux la doctrine libérale et populaire du libre-échange" et que le libre-échange "doit opérer au sérieux désavantage du Nord" car "le commerce sera largement détourné vers les villes du Sud". Le "principal instigateur" de «La Caroline du Sud a toujours« préparé la voie à l'adoption du libre-échange »et doit être stoppée par« la fermeture des ports »par la force militaire30.
Comme mentionné ci-dessus, en 1860, l'Angleterre elle-même avait entrepris de compléter le libre-échange; La France a fortement réduit ses tarifs douaniers cette même année; et le mouvement de libre-échange de Bastiat se répandait dans toute l'Europe. Seul le Nord des États-Unis s'accrochait fermement au mercantilisme du XVIIe siècle.
RépondreSupprimerAprès la guerre, les intérêts manufacturiers du Nord qui finançaient et contrôlaient le parti républicain (c'est-à-dire les anciens Whigs) étaient fermement en contrôle et ils ont «inauguré une longue période de tarifs élevés. Avec le tarif de 1897, la protection atteignait un niveau moyen de 57%. »31 Ce pillage politique s'est poursuivi pendant une cinquantaine d'années après la guerre, moment où la concurrence internationale a modérément réduit les taux tarifaires. En 1913, le taux tarifaire moyen aux États-Unis était tombé à 29 pour cent.
Mais la même clique de fabricants du Nord demandait la «protection» et persistait jusqu'à ce qu'ils obtiennent quand Herbert Hoover a signé le Smoot-Hawley de 1929, qui a augmenté le taux moyen sur plus de 800 articles à 59.1 pour cent.32 The Smoot Le tarif de Hawley a engendré une guerre commerciale internationale qui a entraîné une réduction d'environ 50% des exportations totales des États-Unis entre 1929 et 193233. La pauvreté et la misère en étaient le résultat inévitable. Pire encore, le gouvernement a réagi à ces problèmes de sa propre création avec une augmentation massive de l'intervention gouvernementale, qui n'a fait que produire encore plus de pauvreté et de misère et a privé les Américains de plus en plus de leurs libertés.
CONCLUSIONS
Depuis le dix-septième siècle, tous les grands libéraux classiques ont défendu le libre-échange et se sont opposés aux restrictions commerciales. Les restrictions commerciales constituent une attaque contre l'institution de la propriété privée, interfèrent avec la division internationale du travail qui est la source de notre prospérité et ne sont rien moins qu'un acte de vol. Comme Murray Rothbard a fait remarquer:
"L'impulsion pour le protectionnisme ne vient pas de théories absurdes, mais de la recherche de privilèges spéciaux et d'une restriction du commerce au détriment de concurrents et de consommateurs efficaces. Dans la foule des intérêts spéciaux utilisant le processus politique pour réprimer et piller le reste d'entre nous, les protectionnistes sont parmi les plus vénérables. Il est grand temps que nous les arrachions une fois pour toutes et que nous les traitions avec la juste indignation qu'ils méritent si richement.
Sources:
RépondreSupprimer1.Murray Rothbard, “Protectionism and the Destruction of Prosperity,”
2.Ludwig von Mises, Human Action: A Treatise on Economics, Scholar’s Edition, (Auburn, Ala: Mises Institute, 1998), p. 195.
3.Ibid.
4.Ibid., p. 196.
5.Ibid., p. 198.
6.Ibid., p. 199
8.Ibid., p. 827.
9.Thomas Paine, Common Sense, p. 20, in Philip S. Foner, Complete Writings of Thomas Paine (New York: 1954).
10.Ibid.
11.Ibid.
12.W.B. Allen, editor, George Washington: A Collection (Indianapolis: LibertyClassics, 1988), p. 525.
13.Ibid.
14.Nathan Rosenberg and L.E. Birdzell, Jr., How the West Grew Rich (New York: BasicBooks, 1986), pp. 71-112.
15.Murray Rothbard, “Mercantilism: A Lesson for Our Times?” in his book, The Logic of Action II (Cheltanham, UK: Edward Elgar, 1997), p. 43,
16.Cited in Henry Higgs, The Physiocrats (New York: Langland Press, 1952), p. 45.
17.Adam Smith, An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations (New York: Oxford University Press, 1976), p. 898.
18.Nick Elliott, “John Bright: Voice of Victorian Liberalism,” in Burton W. Folsom, Jr., editor, The Industrial Revolution and Free Trade (Irvington, NY: Foundation for Economic Education, 1996), p. 28.
19.Frederic Bastiat, Selected Essays on Political Economy, George B. de Huszar, ed. (Irvington, NY: Foundation for Economic Education, 1995), p. 111.
20.Samuel Eliot Morison, Henry Steele Commager, and William Leuchtenburg, The Growth of the American Republic (New York: Oxford University Press, 1980), pp. 112-125.
21.James Banner, To the Hartford Convention: The Federalists and the Origins of Party Politics in Massachusetts, 1789-1815 (New York: Alfred A. Knopf, 1970), p. 301.
22.John Taylor, Tyranny Unmasked (Indianapolis: Liberty Fund, 1992), p. xvi.
23.Ibid.
24.Ibid., p. 11.
25.Ibid., p. 19.
26.Ibid., p. 24.
27.Michael F. Holt, The Rise and Fall of the American Whig Party (New York: Oxford University Press, 19990
28.Frank Taussig, A Tariff History of the United States (New York: Putnam, 1931), p. 157.
29.Howard Perkins, Northern Editorials on Secession (Gloucester, MA: Peter Smith, 1964)p. 600.
30.Ibid., p. 602.
31.Wilson Brown and Jan Hogendorn, International Economics (New York: Addison-Wesley, 1994), p. 188.
32.Ibid. p. 192.
33.Ibid., p. 193.
34.Rothbard, “Protectionism.”
https://www.lewrockwell.com/2018/03/thomas-dilorenzo/trade-and-the-rise-of-freedom/
Apprenez de mes nombreuses erreurs de jardinage
RépondreSupprimerPar Sarah Anne Carter
La maman de survie
7 mars 2018
Le jardinage est l'une des compétences de premier ordre nécessaires à la survie. Apprendre à cultiver votre propre nourriture n'est pas quelque chose que vous voulez faire après une catastrophe. Je peux parler d'expérience quand je dis qu'il y a beaucoup à apprendre et que vous allez faire beaucoup d'erreurs de jardinage. Mieux vaut les fabriquer maintenant quand votre monde est plutôt stable que lorsque vous essayez de survivre jour après jour après un scénario catastrophe.
Si vous comptez ma première année (ce que je ne fais souvent pas), ce sera ma quatrième année de jardinage. Au cours de ces trois années de croissance et d'essor de la nourriture, j'ai commis beaucoup d'erreurs. Je suis très content de chacune de ces erreurs, sinon je n'aurais pas découvert ce que je ne savais pas encore. Permettez-moi de partager ces erreurs avec vous et peut-être vous pouvez les éviter !
Année 1 Erreurs de jardinage
Où commencer ?
J'ai trop planté.
Le lit était trop grand.
J'ai commencé toutes les graines le même jour.
Il n'y avait pas assez d'eau.
Mon premier essai au jardinage était dans un assez grand lit de jardin surélevé dans le coin de notre jardin. J'ai planté des citrouilles, des tomates, des carottes, des poivrons verts, des plants de fraises, des pois et quelques herbes - tout en semant des graines en même temps.
Maintenant, je sais que chaque partie du pays a une zone de plantation et il y a beaucoup de cartes pour vous dire quand planter, quoi planter et quoi commencer à l'intérieur. Ces conseils sur le démarrage des plantes à partir de graines sont très utiles. Alors que les choses commençaient à grandir, je me suis vite rendu compte que les plants de citrouilles allaient se frayer un chemin à travers tout. Je ne pouvais pas non plus distinguer les plantes des mauvaises herbes. Il y avait tellement dans le jardin que je devais patauger dans le jardin pour arriver aux plantes au milieu!
J'avais encore de l'espoir même après avoir réalisé que le jardin était un peu bondé - et ensuite une sécheresse a frappé la région. Nous avons essayé d'arroser pendant quelques semaines, mais notre facture d'eau était scandaleuse. Nous avons laissé aller le jardin et en plus de quelques fraises, nous n'avons rien reçu du jardin mais des leçons à prendre avec nous pour l'année 2.
Année 2 erreurs de jardinage
RépondreSupprimerEncore une fois, mes erreurs étaient nombreuses:
Certaines graines ont été plantées en retard.
J'ai planté trop, encore une fois.
Je n'ai pas vérifié les prédateurs tous les jours.
Je n'étais pas prête à réussir.
La prochaine fois que nous avons essayé le jardinage, nous avions déménagé dans un état différent. Mon mari a construit quatre lits de 8 pieds par 4 pieds et nous les avons remplis de terre. J'ai fait des recherches sur tout ce que nous voulions planter pour voir quand et comment nous devrions les planter. J'ai créé un calendrier afin que je puisse vérifier ce que nous devions faire.
Jusqu'ici tout va bien.
Cependant, nous avons à peine eu les graines dans le courrier à temps pour commencer les graines de tomate à l'intérieur, ce qui signifie que les graines de poivre ont commencé à l'intérieur avaient environ un mois de retard. (Nous n'avions pas beaucoup de poivrons cette année-là.) J'avais beaucoup de choses à faire au printemps et en été pour un jardinier pour la première fois (je ne compte toujours pas cette première année.) J'avais encore de jeunes enfants pour tendre à, des activités pour nous amener, et des vacances à prendre. Chaque plante avait quelque chose de différent à m'apprendre, mais je n'ai pas eu le temps d'apprendre de tous.
Nous n'avons pas trouvé les hornworms jusqu'à ce qu'ils aient dévoré plusieurs plants de tomate. Les scarabées japonais ont sévèrement attaqué les plants de citrouilles. Nous les avons battus une fois que nous les avons trouvés avec de l'huile de Neem, mais les dégâts avaient été faits. Nous aurions dû vérifier les plantes tous les jours, mais nous ne l'avons pas fait. C'est très humiliant de voir voir autant de votre dur travail défait par un petit coléoptère!
Dans l'ensemble, le jardin a été un succès cette année-là, malgré mes erreurs. Cela, en soi, a conduit à une autre erreur - je n'étais pas préparé pour le succès. Je savais que nous apprendrions beaucoup, mais je ne savais pas que nous pourrions grandir beaucoup. Je n'avais pas les recettes ou l'équipement en main pour récolter et utiliser tout ce que nous avons cultivé. J'ai fini par donner beaucoup à des amis. C'était stressant d'essayer de ne pas gaspiller ce que nous avons cultivé. J'ai fait provision de bocaux et de livres de cuisine l'hiver prochain !
https://www.lewrockwell.com/2018/03/no_author/how-to-grow-your-own-food/
SupprimerPour le prix des graines de tomates: 1,50 € = 1 gramme !!!
Soit 1500 €/kg ! Souvenez-vous en quand vous mangez une tomate !
Donc, vous choisissez une tomate. Elle est bonne ? VOUS GARDEZ LES GRAINES (1500 €/kg !) ! Et vous les semez !
Idem pour les melons, pastèques, etc, etc !
L'ail pousse tout seul dans la cuisine ? Plantez les gousses vous aurez des têtes d'ail ! Idem pour les pommes de terre qui germent dans le sac !
La Belgique commence la distribution gratuite de pilules d'iode "en cas de catastrophe nucléaire"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 03/07/2018 - 04:15
Dans le cadre de la nouvelle politique de sécurité nucléaire du gouvernement, tous les citoyens belges peuvent aujourd'hui se rendre dans une pharmacie et recevoir gratuitement des comprimés d'iode.
La Belgique possède deux centrales nucléaires, Tihange et Doel, avec un nombre total de sept réacteurs, et est l'une des nations les plus nucléaires au monde ...
En 2017 seulement, il y a eu sept incidents dans les installations.
La distribution gratuite de comprimés d'iode a débuté en Belgique par mesure de précaution en cas de catastrophe nucléaire, a déclaré mardi l'Association pharmaceutique belge à M. Sputnik. Avant le 6 mars, seuls ceux qui vivaient dans un rayon de 20 kilomètres (12 miles) des sites nucléaires avaient le droit de recevoir le médicament gratuitement.
Comme le rapporte SputnikNews, les voisins de la Belgique, l'Allemagne et les Pays-Bas, sont préoccupés par la sécurité des réacteurs nucléaires vieillissants du royaume.
En 2016, l'Allemagne a demandé à la Belgique de fermer ses deux réacteurs en raison de défauts trouvés dans leurs réservoirs sous pression, mais le royaume a refusé. En septembre 2017, les citoyens d'Aix-la-Chapelle, une ville de l'ouest de l'Allemagne située à 70 kilomètres de la ville belge de Tihange, ont commencé à recevoir gratuitement des comprimés d'iode.
En 2016, les Pays-Bas ont commencé à distribuer les pilules aux personnes qui habitaient dans un rayon de 100 kilomètres (62 miles) des usines hollandaises voisines de Borsselle et de Doel.
Alors, comment une population pourrait-elle réagir à son gouvernement en proposant des pilules d'iode - juste au cas où ... Peur, bien sûr!
Les gens effrayés ne sont pas rationnels, ils achèteront pratiquement tout ce qui promet d'apaiser leur peur. Chaque totalitaire, chaque partisan de la réduction de la liberté, le sait. C'est l'équivalent du fumeur chaud: la peur vend le gouvernement.
"Pas rassurant"
https://www.zerohedge.com/news/2018-03-06/belgium-begins-free-distribution-iodine-pills-case-nuclear-disaster
Rectificatif: Il ne s'agirait pas de 'pastilles d'iode' mais de 'Bouchon de liège à se foutre dans le cul' (avec mode d'emploi joint), compte tenu du nombre impressionnant de terroristes immigrés et en places au gouvernement !
SupprimerLe NYT admet que «Trump a raison» à propos de la grenade et des attaques AK-47 en Suède
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 03/07/2018 - 02:45
Mise à jour: Lors de la conférence de presse conjointe du président Trump avec le Premier ministre suédois Stefan Lofven aujourd'hui, il a rappelé à tout le monde qu'il avait raison sur son point de vue sur les politiques d'immigration en Suède.
"Maintenant que vous passez du temps avec notre Premier ministre, comment voyez-vous la Suède, en général ?", A demandé le journaliste.
"Quelle est ta prise ? Et aussi sur nos politiques d'immigration ? "
"Certainement, vous avez un problème avec l'immigration", a répondu Trump.
"Cela a causé des problèmes en Suède. J'étais l'un des premiers à le dire. J'ai pris un peu de chaleur, mais ça allait, parce que j'ai prouvé que j'avais raison.
* * *
Comme nous l'expliquions plus tôt, le New York Times a détourné du Playbook des médias l'édition d'un rapport étonnant détaillant le problème croissant de la Suède avec les gangs d'immigrés qui utilisent des grenades à main et des kalachnikovs dans les campagnes criminelles à travers le pays. qu'un an après que le journal libéral mourant ait grondé le président Trump pour avoir attiré l'attention sur la question.
Le NYT - qui a intitulé le morceau du week-end "Les grenades à main et la violence dans les gangs de Suède" révèle la vérité troublante de ce que les grands médias n'ont pas été autorisés à partager avec le reste du monde: les armes de guerre dans les mains des gangs de réfugiés dans les rues de Suède.
Les armes d'une guerre lointaine et de longue date se déversent dans les quartiers d'immigrants ici, exacerbant le sentiment de confiance et de sécurité des Suédois. Le taux d'homicides du pays reste faible, selon les normes américaines, et les crimes violents sont stables ou en baisse dans de nombreux endroits. Mais les agressions et les fusillades liées aux gangs sont de plus en plus fréquentes, et le nombre de quartiers classés par la police comme «gâchés par le crime, l'agitation sociale et l'insécurité» est en hausse. La criminalité et l'immigration seront certainement des enjeux clés lors des élections générales de septembre, parallèlement aux débats traditionnels sur l'éducation et les soins de santé.
L'article porte sur la mort d'un homme de 63 ans dans la ville de Varby Gard, dans la banlieue de Stockholm. Il a été tué début janvier après qu'un objet au sol a explosé devant une station de métro. Il avait ramassé un objet en croyant que c'était un jouet qui s'est avéré être une grenade à main - le tuant instantanément.
Selon le NYT, la grenade à main M-75 a été fabriquée en grande quantité pour l'armée nationale yougoslave, puis saisie par les paramilitaires pendant la guerre civile dans les années 1990. Chaque grenade remplie d'explosifs en plastique et de 3 000 billes d'acier est bien adaptée au combat rapproché et à la guerre urbaine, et peut-être pourquoi c'est l'arme de choix des gangs de réfugiés voyous en Suède.
Selon le NYT, la police de Stockholm a répertorié les incidents de grenade à main dans le pays et a trouvé une relation troublante: les attaques à la grenade à main incontrôlées coïncident avec l'afflux de réfugiés à partir de 2015 et au-delà:
RépondreSupprimerSur le mur, dans le bureau de M. Appelgren, au quartier général de la police de Stockholm, un tableau montre l'augmentation de l'utilisation des grenades à main. Jusqu'en 2014, il y en avait environ une poignée chaque année. En 2015, ce nombre a bondi: 45 grenades ont été saisies par la police et 10 autres ont explosé. L'année suivante, 55 ont été saisis et 35 ont explosé. Une légère baisse s'est produite en 2017, lorsque 39 ont été saisis et 21 ont explosé.
"Je pense que nous verrons, si nous ne l'arrêtons pas, plus de tirs avec des kalachnikovs et des grenades à main", a averti Appelgren.
"Ils jettent des pierres et des bouteilles sur nos voitures, et ils nous trompent dans une embuscade. Quand arrivera-t-il qu'ils nous tendent une embuscade avec des kalachnikovs ? Ca vient ", a t-il ajouté.
Même Linda Staaf, chef des services de renseignements du Département des opérations nationales de la police suédoise (NDA), a déclaré: «Il est nécessaire de faire des recherches pour savoir si l'utilisation de grenades à main a augmenté en Suède, mais nous pensons qu'elle est en partie une tendance."
Aujourd'hui, la situation en matière de sécurité en Suède est si critique que le Premier ministre Stefan Lofven a récemment déclaré qu'il ferait tout ce qu'il faut, y compris l'envoi dans les forces armées suédoises pour mettre fin à l'horrible violence des gangs menée par les réfugiés.
Premier ministre suédois: Nous pourrions «DÉPLOYER L'ARMÉE» pour lutter contre la criminalité des gangs en Suède.
C'est un aveu sérieux que quelque chose ne va pas en Suède.
Le mois dernier, nous avons signalé que la Suède s'apprêtait à distribuer des brochures sur la protection civile à quelque 4,7 millions de foyers, les avertissant du déclenchement de la guerre. Mettez deux et deux ensemble, et il semble que le pays se prépare à une guerre civile dans ses rues, comme le
Le mois dernier, nous avons signalé que la Suède s'apprêtait à distribuer des brochures sur la protection civile à quelque 4,7 millions de foyers, les avertissant du déclenchement de la guerre. Mettez deux et deux ensemble, et il semble que le pays se prépare à une guerre civile dans ses rues, alors que l'armée du pays se prépare à combattre les réfugiés lourdement armés qui ont stocké des grenades à main et des kalachnikovs.
Cette année, l'année dernière, Trump a suscité de vives critiques de la part des principaux médias, y compris le NYT, pour avoir fait des observations de bon sens - reliant la vague d'immigration musulmane de masse à une augmentation de la criminalité en Suède.
RépondreSupprimerUn de ses téléspectateurs a accepté, et à ce moment est né un incident diplomatique qui illustre l'approche inhabituelle que le président Trump prend à la politique étrangère, ainsi que l'influence que la télévision peut avoir sur sa pensée. Après avoir regardé le programme, M. Trump a lancé une ligne dans un discours le lendemain suggérant qu'un attentat terroriste avait eu lieu en Suède la nuit précédente.
Juste comme ça, sans papiers blancs, rapports de renseignement, une réunion inter-agences ou, probablement, les conseils de son secrétaire d'état, le président a commencé une dispute avec un ami américain de longue date qui lui en voulait. Le seul objectif discernable du président était de faire valoir ses droits sur le plan national pour ses plans visant à restreindre l'entrée aux États-Unis.
Les Suédois étaient sidérés.
"Nous avons l'habitude de voir le président des Etats-Unis comme l'une des personnes les mieux informées au monde, aussi bien conscient de l'importance de ce qu'il dit", a déclaré Carl Bildt, un ancien Premier ministre suédois Lundi. "Et puis, tout à coup, nous le voyons se livrer à la désinformation et à la calomnie contre un pays vraiment amical, s'appuyant évidemment sur des sources d'une qualité qui, au mieux, pourrait être qualifiée de douteuse."
Un an plus tard, le New York Times fait état de la même question pour laquelle il a déjà diabolisé le président Trump. Le facteur en jeu est que le Premier ministre déclenche les forces armées suédoises pour stopper la vague de crimes contre les réfugiés, qui pourrait très bien se dérouler dans une guerre civile dans les zones interdites dans tout le pays. La défense civile de la Suède se prépare à envoyer quelque 4,7 millions de brochures de survie aux ménages avertissant du déclenchement d'une guerre. La Suède est un "shithole".
https://www.zerohedge.com/news/2018-03-06/nyt-admits-trump-right-about-grenade-ak-47-attacks-sweden
SupprimerLa suède n'a que 10 millions d'habitants (22 hab/km²) et ne fait pas le poids face à l'immigration terroriste.
La plus vieille centrale électronucléaire du monde remise en service après deux ans d’arrêt.
RépondreSupprimerle 7 mars 2018
La centrale nucléaire de Beznau 1 a été mise en chantier en 1965 et a été couplée au réseau électrique le 24 décembre 1969. Ce site est situé dans le Canton de Aargau (Confédération Helvétique) sur une île artificielle dans la rivière Aar à proximité de la frontière allemande et a fait l’objet à de nombreuses reprises de manifestations anti-nucléaires organisées par les écologistes allemands et Greenpeace. Les réacteurs de Beznau 1 et 2 construits à peu près simultanément sont des modèles réduits des réacteurs de Fessenheim puisque leurs puissances électriques respectives sont de 380 MW électriques. Ils ont été construits sous licence Westinghouse comme ceux de Fessenheim et utilisent des assemblages de combustibles 15×15. La centrale nucléaire de Beznau est aujourd’hui la plus vieille installation électronucléaire en service dans le monde.
Les cuves des réacteurs ont fait l’objet d’une inspection en 2015 et un certain nombre de trous et fissures superficiels dans l’acier des cuves ont été détectés en particulier au niveau des viroles d’entrée et de sortie de l’eau pressurisée. L’organisme de sureté nucléaire suisse, l’IFSN, a donc ordonné l’arrêt de ces deux unités pour procéder à des investigations approfondies. Finalement après de nombreux tests il s’est avéré que ces défauts apparus au cours du fonctionnement des réacteurs étaient provoqués par des inclusions microscopiques d’oxyde d’aluminium dans l’acier constituant la cuve.
Un groupe d’experts internationaux est arrivé aux même conclusions que l’IFSN : ces trous d’un diamètre pouvant atteindre parfois 7 millimètres ne sont en aucun cas préjudiciables à la solidité des cuves. Comme pour les réacteurs de la centrale nucléaire de Doel en Belgique, l’autorisation a finalement été accordée pour le rechargement en combustible du réacteur de Beznau 1. Il est intéressant de noter que cette installation électronucléaire est également certifiée pour utiliser du MOX et qu’elle entre dans la catégorie « co-génération » puisque l’eau chaude de refroidissement est utilisée pour le chauffage domestique et urbain de 9 localités environnantes.
La centrale nucléaire de Fessenheim a été couplée au réseau électrique le premier janvier 1978 soit 9 ans après celle de Beznau mais elle est considérée comme « trop vieille » par les écologistes pour être encore exploitée. Elle est condamnée à un démantèlement prématuré pour des raisons essentiellement politiques et idéologiques détestables.
Les écologistes semblent ne pas savoir de quoi ils parlent, ni les politiciens d’ailleurs, car en effet s’il fallait remplacer cette installation par des unités de production utilisant du charbon ou du pétrole il faudrait chaque année brûler 2 530 000 tonnes de pétrole ou encore 4 290 000 tonnes de charbon mais ce « petit détail » n’a pas l’air de préoccuper qui que ce soit … Le patron d’EDF a déclaré que la fermeture de Fessenheim devrait « être exemplaire ». Dans le domaine de l’exemplarité de la stupidité c’est déjà fait !
https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/03/07/la-plus-vieille-centrale-electronucleaire-du-monde-remise-en-service-apres-deux-ans-darret/
(...) de trous et fissures superficiels dans l’acier des cuves ont été détectés en particulier au niveau des viroles d’entrée et de sortie de l’eau pressurisée. (...)
SupprimerCes 'viroles' sont des entrées/sorties de cuves présentant la particularité d'être adaptable à un vissage d'échappement ou d'approvisionnement. C'est ce qu'il y a notamment en haut des bouteilles de gaz avec robinet d'ouverture/fermeture monté.
L'acier peut être de mauvaise qualité et renfermer des nano-bulles d'hydrogène enfermées lors du coulage.
UK Met Office Forecaster "savait" que la Bête arrivait mais qu'elle la gardait secrète pour les Britanniques ? Tirez l'autre
RépondreSupprimerMarch 7th, 2018
Paul Homewood a soit attrapé une histoire de réécriture pro Met Office (la façon la plus polie que je puisse le dire), soit Homewood l'a pris en train de publier des prévisions délibérément incorrectes. Lequel est-ce - la tromperie sur le passé, ou la tromperie sur l'avenir ? Apparemment, il pensait que personne ne vérifierait ses déclarations passées ? (Et en ce qui concerne les journalistes, il est presque sur place.)
Le meilleur de l'Est a frappé l'Europe et le Royaume-Uni le 28 février. Hier, le professeur Adam Scaife se vantait de ses prouesses de prévision un mois plus tôt:
10:36, 4 mars 2018
Les ministres ont été avertis de la bête venue de l'Est il y a un mois par un prévisionniste du Met Office qui avait stocké des provisions en prévision de la bombe météorologique.
Le professeur Adam Schaife, responsable de la prévision à long terme au Met Office, a alerté le Bureau du Cabinet sur la bombe météorologique qui a suivi il y a quatre semaines.
Il leur a dit qu'ils devraient s'attendre à ce que la Grande-Bretagne soit battue par un gel profond.
En préparation pour le vortex polaire, il a stocké sur l'essentiel.
«J'ai reçu de l'huile, de la nourriture et je me suis connecté, sachant que cela allait arriver», a-t-il déclaré la semaine dernière.
Mais Paul Homewood a vérifié les dernières prévisions de Met Office. Le réchauffement stratosphérique soudain (SSW) a été la clé de la bête, mais quand le BOM a publié les trois prévisions mensuelles le 26 janvier, ils ont dit:
... "il y a peu de probabilité d'un SSW, et une probabilité accrue de conditions plus douces que d'habitude au moins dans la première moitié de la période de trois mois."
Peut-être que c'était un code pour les ministres d'acheter des boîtes de thon ? Le 9 février, Homewood indique qu'ils avaient une «idée» de la SSW, ce qui se passait déjà le 12 février. Puis ils ont dit qu'il était "trop tôt pour déterminer exactement quels impacts cela pourrait avoir sur notre temps au Royaume-Uni".
Ce n'est que le 18 février que le Met Office l'a prévenu: cela pourrait conduire à des conditions froides prolongées au Royaume-Uni, augmentant le risque de vent d'est et de neige importante ".
Mais attendez ! "Des signes" sont apparus:
Le professeur Adam Scaife, responsable des travaux de prédiction mensuels à décennaux au Met Office Hadley Centre, a déclaré: "Les signes de cet événement sont apparus dans les prévisions à partir de fin janvier" [2].
Ces «signes» mystérieux étaient apparemment suffisamment signicatifs pour qu'il puisse commander des bûches et de l'huile, mais pas pour le public.
Quels étaient les "signes":
a / c'est l'hiver
b / feuilles de thé épelé "SSW. "
c / un rêve sur le dalaï-lama.
Le Met Office a une histoire à propos des conditions météorologiques qui se répètent de 2009 à 2013 et de «commencer sur l'Inde». Bienvenue dans la science du climat où les prévisions sont post hoc mais pas prédictives.
Paul Homewood:
RépondreSupprimerScaife a de sérieuses questions à répondre.
S'il a vraiment donné des conseils détaillés au Cabinet Office au sujet du gel sévère au début de février, pourquoi le Met Office n'a-t-il pas inclus l'avertissement dans ses communiqués de presse jusqu'à une semaine auparavant ?
D'autre part, si ce que le Met Office a dit est correct, alors Scaife est coupable de déformer son avis au Cabinet Office. Il a peut-être bien dit qu'il y avait une chance d'arriver par temps froid, mais prétendre qu'il les avait prévenus de «la bête de l'est», comme le prétend le Times, est clairement profondément trompeur.
Peut-être que le bureau de Met se sent un peu incertain ?
Le commentateur RAH: Joe Bastardi pronostiquait l'explosion d'Artic en Europe occidentale il y a un mois alors qu'il prévoyait la Nor Easter qui va frapper la côte est ici aux Etats-Unis il y a une semaine et a dit que ce n'est que le premier de plusieurs frapper la côte. Tout est juste MÉTÉO et Joe disait aux gens que ça allait arriver. -
Lisez plus ici:
http://joannenova.com.au/2018/02/global-warming-causes-siberian-cold-snaps/#comment-1986124
PS: J'ai eu une panne hier soir, et pas de couverture internet la plupart d'aujourd'hui. Je vais aller au rapport 4Corners demain.
http://joannenova.com.au/2018/03/uk-met-office-forecaster-knew-beast-was-coming-but-kept-it-secret-from-brits-pull-the-other-one/
Au Salon de l’auto de Genève, les hôtesses brillent par leur absence
RépondreSupprimerLe salon automobile genevois, qui ouvre ce jeudi, accueillera moins de modèles féminins sur les stands. Une décision prise par les constructeurs automobiles. Ils veulent éviter toute critique consécutive au mouvement #MeToo
Florian Delafoi
mercredi 7 mars 2018 à 15:34.
Elles étaient perchées sur leurs talons hauts, belles, souriantes et effleuraient les carrosseries de bolides rutilants. Les hôtesses du Salon de l’automobile de Genève semblaient inamovibles. Leur silhouette affriolante devait attirer l’œil des consommateurs masculins. Ce temps est désormais révolu. Les constructeurs renoncent à cette tactique marketing, sous la pression du mouvement mondial #MeToo contre le harcèlement sexuel.
Ce jeudi, au moment de l’ouverture des portes, le public se contentera d’admirer les courbes des nouveaux véhicules. Un nouveau paysage qui marque un potentiel changement de cap pour une industrie depuis longtemps tournée vers les hommes. Il était temps. Chaque année, la présence de modèles féminins fait grincer des dents. En 2012, Le Temps ironisait déjà à ce sujet en parlant d’une «formidable exposition de femelles» à Palexpo.
L’article de 2012: Le Salon de la femme
Il y a un an, deux femmes à la chevelure blonde déambulaient encore sur le stand de SsangYong. Elles portaient une robe argentée moulante et des talons hauts. Pour cette nouvelle édition, le décor est bien différent. Le fabricant sud-coréen a choisi des modèles masculins et féminins, habillés en tenue de sport, pour promouvoir sa nouvelle gamme.
«Les temps ont changé»
Les grands constructeurs ont également annoncé qu’ils renonceraient à cette tradition, qu’ils jugent désormais archaïque. C’est notamment le cas de Nissan. «Les temps ont changé», affirme Sara Jenkins, porte-parole de la marque en Suisse, au média américain Bloomberg. Avant d’ajouter: «C’est plus logique de faire appel à des spécialistes, car on vend des voitures.»
Sur le stand de Peugeot, les visiteurs seront accueillis par des hôtes masculins et féminins dont la mission sera également d’informer. «Le groupe PSA ne veut pas véhiculer une image dégradante de qui que ce soit, ni des femmes ni des hommes», explique le porte-parole du groupe, Pierre-Oliver Salmon, dans un courrier électronique portant le mot-dièse #nocarbabes, toujours selon Bloomberg.
Le concurrent Renault change aussi ses pratiques. Une décision qui pèse lourd dans le secteur, puisqu’il s’agit du premier constructeur mondial. Ce dernier assure que l’apparence n’a plus d’importance, mais les personnes doivent avoir une taille suffisante pour être remarquées par le public. Et elles sont avant tout présentes pour conseiller la clientèle. Un constat évident mais qui était loin d’être la règle jusqu’à aujourd’hui. Un changement salué par une grande majorité des internautes. «Nous devons cesser d’utiliser les femmes comme décoration dans chaque industrie», estime @miguelecabrera sur Twitter.
Une question d’image
Les organisateurs n’ont donné aucune consigne aux exposants. Au moment où la parole des femmes se libère, les entreprises veulent avant tout préserver leur image. Détenue par Toyota, la marque Lexus a confirmé qu’elle abandonnait complètement les hôtesses lors de l’événement genevois. Cette tendance est également suivie par Fiat Chrysler Automobiles. Le groupe aurait annulé des contrats avec plusieurs modèles féminins parce qu’il redoutait les critiques.
Même Pirelli, le fabricant de pneus italien connu pour ses calendriers sexy, affirme avoir repensé l’apparence de ses hôtesses. Elles porteront des pantalons. Mais certaines exceptions semblent subsister. Sur Twitter, la branche française de la marque a publié une photo de mannequins en robe noire. Même chose sur le compte Facebook officiel, avec ce message: «Le Salon de l’auto de Genève, le lieu des rencontres les plus inattendues.» Croiser des femmes légèrement vêtues va effectivement devenir une expérience «inattendue».
RépondreSupprimerUne clientèle qui se féminise*
Ce phénomène peut-il peser sur les ventes ? Non, car la clientèle évolue. Le nombre de femmes propriétaires d’automobiles au Royaume-Uni a bondi de 66% en dix ans, jusqu’à 2016. En Allemagne, le plus grand marché automobile d’Europe, les femmes achètent environ un tiers des véhicules neufs et en France 37%. Aucune donnée de ce type n’est disponible en Suisse, selon François Launaz.
Le président d’Auto Suisse ne comprend pas la focalisation sur la présence de femmes sur les stands: «Il me semble que c’est une stupidité de la presse pour profiter de ce mouvement #MeToo. Les exposants sont libres de mettre des modèles féminins ou non. La plupart du temps, il s’agit de jeunes étudiants qui sont habillés décemment et qui répondent aux questions des clients. Comme beaucoup, je viens au salon pour voir les voitures.»
https://www.letemps.ch/opinions/salon-lauto-geneve-hotesses-brillent-absence
SupprimerLa présence de femmes est devenue 'archaïque' ! et pourquoi pas 'de la merde' tant qu'ils y sont !!
(...) Les grands constructeurs ont également annoncé qu’ils renonceraient à cette tradition, qu’ils jugent désormais archaïque. C’est notamment le cas de Nissan. «Les temps ont changé», affirme Sara Jenkins, porte-parole de la marque en Suisse, au média américain Bloomberg. (...)
(...) Au Salon de l’auto de Genève, les hôtesses brillent par leur absence (...)
La honte s'invite au Salon de Genève où les femmes ne sont désormais plus les bienvenues !!!
Sauf si elle s'affichent 'gouine' ou 'travelo' voire 'pédéraste' !!?
Poutine déclare que "le système politique américain se relève", explique la préparation de la guerre nucléaire
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 03/07/2018 - 12:21
Le président russe, Vladimir Poutine, a fait part mercredi de ses félicitations au président Trump, ajoutant qu'il était profondément déçu par le système politique américain, affirmant qu'il "s'est dévoré". "
Parlant dans une interview avec la télévision d'état russe, Poutine a prodigué des éloges à Trump, le décrivant comme un grand communicateur: "Je n'ai aucune déception du tout", a déclaré Poutine selon AP, interrogé sur le président américain. "De plus, sur le plan personnel, il m'a fait une très bonne impression."
Poutine a également salué Trump comme un homme «équilibré», qui entre facilement dans l'essentiel de diverses questions et écoute son interlocuteur. "Il est possible de négocier avec lui, de rechercher des compromis", a ajouté M. Poutine.
Les deux dirigeants se sont rencontrés en marge des sommets internationaux l'année dernière.
Le président russe a également noté qu'il a passé un certain temps à parler à Melania Trump quand il était assis à côté d'elle lors d'un dîner officiel au sommet du G-20 à Hambourg, en Allemagne, en juillet. Le dirigeant russe a déclaré qu'il lui avait dit, ainsi qu'à la femme du Premier ministre italien, "à propos de la Sibérie et du Kamtchatka, de la pêche ... des ours au Kamtchatka et des tigres en Extrême-Orient".
"J'ai fait des exagérations", a déclaré le dirigeant russe, plein d'amour. "Quand vous parlez de pêche, vous ne pouvez pas m'empêcher d'exagérer."
Interrogé en plaisantant par l'interviewer s'il essayait de recruter les femmes, le vétéran du KGB a répondu en disant: "Non, j'ai arrêté de traiter avec ça il y a longtemps." Il a ajouté avec un sourire: "Mais j'ai aimé faire ça, c'était mon boulot pendant de nombreuses années."
* * *
Poutine a ensuite changé de sujet et a exprimé sa frustration face au système politique américain en disant "il a démontré son inefficacité et a été lui-même en train de s'épuiser".
"Il est assez difficile d'interagir avec un tel système, car il est imprévisible", a déclaré Poutine.
Les espoirs russes d'une détente et de meilleurs liens avec Washington ont été déçus par les enquêtes en cours du Congrès et du FBI sur les allégations de collusion entre la campagne de Trump et la Russie. Parlant des tensions amères dans les relations entre la Russie et l'Occident, Poutine a déclaré qu'ils étaient enracinés dans les efforts occidentaux pour contenir et affaiblir la Russie.
"Nous sommes une grande puissance et personne n'aime la compétition", a-t-il déclaré.
Tournant son attention vers un sujet particulièrement sensible, M. Poutine s'est dit consterné par ce qu'il a décrit comme le rôle des États-Unis dans l'éviction du président ukrainien, favorable à la Russie, en février 2014 au milieu de manifestations massives.
Vladimir Poutine a accusé les Etats-Unis d'avoir demandé à la Russie de persuader le président Viktor Ianoukovitch de ne pas recourir à la force contre les manifestants, puis de tricher "rudement et ouvertement" avec la Russie en parrainant ce qu'il appelait un "coup". La Russie a réagi en organisant un référendum dans la péninsule de Crimée, en Ukraine, dont le résultat a été une majorité écrasante votant pour rejoindre la Russie.
RépondreSupprimer"Peu de gens s'attendaient à ce que nous agissions si rapidement et si résolument, pour ne pas dire audacieusement", a déclaré M. Poutine.
Il a décrit les sanctions occidentales sur la Crimée et l'insurrection dans l'est de l'Ukraine dans le cadre des efforts "illégitimes et injustes" pour contenir la Russie, ajoutant que "nous allons gagner à long terme". Il a ajouté que "ceux qui nous servent avec du poison finissent par l'avaler et s'empoisonner eux-mêmes".
Répondant à une question sur l'influence mondiale croissante de la Russie, Poutine a répondu: "Si nous jouons fortement avec des cartes faibles, cela signifie que les autres ne sont que des joueurs pauvres, ils ne sont pas aussi forts qu'il le semblait.
* * *
Enfin, M. Poutine, qui a présenté un large éventail de nouvelles armes nucléaires russes la semaine dernière, a exprimé l'espoir que les armes nucléaires ne seront jamais utilisées - mais a averti que la Russie ripostera en nature si elle subit une attaque nucléaire.
"La décision d'utiliser des armes nucléaires ne peut être prise que si notre système d'alerte précoce détecte non seulement un lancement de missile mais prévoit clairement sa trajectoire de vol et le moment où les ogives atteignent le territoire russe", a-t-il déclaré. "Si quelqu'un prend la décision de détruire la Russie, alors nous avons le droit légitime de répondre."
Il a conclu avec inquiétude: "Oui, cela signifiera une catastrophe mondiale pour l'humanité, pour le monde entier, mais en tant que citoyen de la Russie et chef de l'Etat russe je demande: à quoi sert un monde si la Russie n'existe pas? "
https://www.zerohedge.com/news/2018-03-07/putin-us-political-system-eating-itself-explains-preparation-nuclear-war
RépondreSupprimerETATS-UNIS - DES CENTAINES DE VOLS ANNULÉS À NEW YORK AVANT LA NEIGE
Entre 15 et 25 centimètres de neige sont attendus dans la «Grosse Pomme» mercredi. Le trafic aérien est paralysé.
07.03.2018, 15h59
Des centaines de vols étaient annulés mercredi matin au départ ou à destination des aéroports new-yorkais. Une mesure préventive avant d'importantes chutes de neige attendues à partir de la fin de matinée.
Quelque 470 vols - soit près de 37% du total prévu - au départ ou à l'arrivée de l'aéroport international de JFK étaient déjà annulés vers 09h00 locales (15h00 en Suisse), 550 vols (44%) pour l'aéroport international de Newark, et 485 (42%) pour l'aéroport de La Guardia, qui relie essentiellement des destinations américaines, selon le site de suivi des vols FlightAware.
L'agence qui supervise les trois aéroports, Port Authority, a indiqué que chaque aéroport avait stocké par précaution lits pliants, couvertures, couches et lait pour bébé. Elle avait été très critiquée pour le chaos qui avait suivi une grosse tempête de neige début janvier.
Entre 15 et 25 centimètres de neige étaient attendus sur la ville de New York dans la journée et jusqu'à 50 centimètres dans les régions plus rurales des Etats de New York, du New Jersey et du Connecticut. Les températures étaient relativement douces ( 2 degrés Celsius à New York) et le National Weather Service, la météo nationale, prévoyait avant tout «de la neige mouillée, avec des bourrasques et des inondations sur les côtes».
Ecoles ouvertes
Les écoles publiques de New York comme les tribunaux ou les services publics étaient ouverts comme d'habitude.
La dernière tempête qui a balayé le nord-est des Etats-Unis vendredi dernier avait fait au moins cinq morts, essentiellement en raison de chutes d'arbres dues aux vents violents qui avaient accompagné de fortes pluies. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/centaines-vols-annules-new-york-neige/story/21454811
Patrick Mouratoglou: «La comparaison hommes-femmes dessert le sport féminin»
RépondreSupprimerEntraîneur de Serena Williams depuis six ans, le Français Patrick Mouratoglou a travaillé avec des femmes et des hommes qui, soutient-il, ont développé des manières différentes de jouer au tennis. Il évoque le sujet à la veille de la Journée des droits des femmes
Philippe Chassepot
mercredi 7 mars 2018 à 14:20.
Patrick Mouratoglou est un homme qui aime les femmes et qui les connaît parfaitement. Il coache depuis 2012 Serena Williams, qui a remporté 13 de ses 23 titres du Grand Chelem avec lui. Avant elle, il s'est occupé d'autres joueuses, comme la Française Aravane Rezaï, ou la Russe Anastasia Pavlyuchenkova. Sa Mouratoglou Tennis Academy, basée dans le sud de la France, accueille, à l'année, près de 200 joueurs et joueuses. A l'heure du féminisme débridé, des revendications décomplexées et des dénonciations d'abus sexuels, celui qui fut aussi l'entraîneur de Marcos Baghdatis et Grigor Dimitrov fait un témoin idéal de ces problématiques dans le monde du sport.
Le Temps: Une question sans doute un peu cliché: entraîne-t-on une joueuse de la même façon qu'un joueur ? Et est-ce plus ou moins facile ?
Patrick Mouratoglou: Je ne suis pas un grand fan des généralités, et j'ai toujours prôné une approche individualisée dans le coaching. Mais je peux quand même vous dire ceci: les femmes expriment plus librement leurs sentiments que les hommes. Elles n’ont pas «honte» d’être tristes, angoissées ou stressées. Les hommes vont eux plus souvent masquer ce qu'ils ressentent pour se montrer forts vis-à-vis de l’extérieur. Même s'ils ont développé une grande relation de confiance avec leur coach, ils pourront avoir tendance, par habitude ou par pudeur, à dissimuler des sentiments qu’ils jugent insuffisamment virils. La relation de coaching avec les femmes est donc plus directe. Elles sont moins complexes à décrypter, car elles utilisent moins de filtres. En revanche, la psychologie féminine a ses codes, bien différents de ceux des hommes. Et ces derniers, lorsqu’ils interviennent comme coaches, doivent absolument les connaître et les comprendre au risque de passer totalement à côté de leur sujet.
Lire aussi notre interview de Martina Navratilova: «Il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond dans le tennis féminin»
Autre cliché tenace: les femmes seraient plus fragiles, plus perméables à l'environnement et à la pression.
C’est le fait qu’elles expriment plus librement leurs émotions qui autorise certains à penser qu’elles sont «faibles». Alors que dans la même situation, un homme va chercher à masquer la moindre émotion ou à l’exprimer sous forme de colère, pour faire croire qu’il ne subit pas la pression. Aussi, j'ai pu constater que les joueuses étaient plus en demande d’une attitude directive de ma part que les joueurs, qui sont au contraire en recherche d’autonomie. Cela pourrait expliquer la présence très fréquente du père auprès des joueuses sur le circuit.
Serena Williams a développé une ambition, un niveau d’exigence et une culture du résultat ahurissants.
Voilà six ans que vous travaillez avec Serena Williams. Un vrai cas à part ?
RépondreSupprimerElle ne rentre dans aucune case existante. C'est une femme qui a besoin de prendre totalement son projet en main. Elle réfléchit beaucoup à son jeu, imagine des exercices pour corriger ses erreurs, organise son emploi du temps. Elle est beaucoup plus autonome que toutes les autres joueuses avec lesquelles j’ai travaillé. Elle se comporte comme la PDG de l’entreprise Serena Williams, dont l’objectif est de gagner des Grands Chelems. C'est son caractère qui a fait d'elle la plus grande joueuse de l’histoire. Elle a développé une ambition, un niveau d’exigence et une culture du résultat ahurissants. Elle aime être en contrôle de tout, elle ne fait que très rarement confiance et elle teste beaucoup les gens. Anecdote: le tout premier jour de notre collaboration, elle se présente sur le court, ne me regarde pas et ne me répond pas lorsque je lui dis bonjour. Puis elle commence l’entraînement en m’ignorant totalement, et continue de le faire jusqu’à ce qu’elle aille s’asseoir sur le banc pour s’hydrater. Là, je l’interpelle et lui explique avec beaucoup d’autorité: « Avec moi, tu vas respecter les règles que je vais t'imposer, tu vas me dire bonjour le matin, me regarder et me répondre lorsque je m’adresse à toi !» Dès cet instant, j’ai obtenu son respect et elle ne s’est plus jamais comportée de la sorte. Je n’avais pas encore sa confiance, et j’allais devoir me battre pour la mériter.
Pourquoi existe-t-il si peu de coaches femmes dans le monde du tennis ?
Elles sont effectivement très peu nombreuses et je le déplore. Peut-être en raison des voyages incessants, entre 35 et 45 semaines par an. Mais surtout, le monde du sport est très influencé par les modes et les courants. La vision du coaching est masculine, parce que très peu d'athlètes sont encadrés par des femmes. Et très rares sont ceux qui prendront le risque de se démarquer, Andy Murray restant une exception [avec la Française Amélie Mauresmo].
Lire aussi: Que vaut vraiment le tennis féminin ?
Mais si demain un joueur obtient des résultats exceptionnels encadré par une femme, la mode peut totalement changer. A titre d’exemple, aucun joueur ne voulait d’un ex-numéro 1 mondial comme coach il y a dix ans. Puis Ivan Lendl a permis à Andy Murray de changer de dimension en remportant trois titres du Grand Chelem et une médaille d’or olympique, alors la quasi-totalité des meilleurs mondiaux ont ouvert la porte aux anciens champions, tels Boris Becker, John McEnroe, Andre Agassi, Stefan Edberg et bien d'autres.
Existe-t-il encore des blocages culturels dans la société civile pour les femmes en 2018 ? Des familles qui refusent de laisser des adolescentes tenter une carrière professionnelle ?
Le sport n’est toujours pas considéré comme un métier noble dans notre culture occidentale d’Europe de l'Ouest, surtout pour une femme. De nombreux parents ne souhaitent pas voir leur fille se lancer dans le sport de haut niveau. Je sens quand même une petite évolution positive dans ce domaine. Mais pour qu'une fille réussisse dans un sport individuel, il faudra que ses parents s’investissent, l'accompagnent et la soutiennent avec une forte détermination. La plupart des familles européennes de l'Ouest n'en ont pas conscience, ce qui explique la prédominance des joueuses d’Europe de l’Est. Là-bas, les parents s’investissent totalement, car la jeune fille porte souvent l’avenir de toute la famille dans sa raquette. La pression est immense, et évidemment, toutes ne sont pas en mesure de la supporter. D'ailleurs, les joueuses chinoises arrivent avec la même démarche et une véritable volonté politique. Il est clair qu’elles seront bientôt très nombreuses dans le top 100.
Les caractéristiques physiques des femmes et des hommes n’étant pas comparables, elles ont dû développer des stratégies de jeu très différentes.
RépondreSupprimerLa médiatisation du sport féminin reste insuffisante aux yeux de certains, qui réclament une parité totale dans la couverture média. Qu'en pensez-vous ?
La comparaison constante hommes-femmes au sein d’une même discipline, voilà ce qui dessert le sport féminin! Et tous ceux qui en usent et abusent sont évidemment des détracteurs. Je m’élève régulièrement contre ça, parce que cela ne présente aucun intérêt. Les caractéristiques physiques des femmes et des hommes n’étant pas comparables, elles ont dû développer des stratégies de jeu très différentes. Ce sont donc deux sports différents. Je trouve cependant que les médias soutiennent de plus en plus le sport féminin, qu'ils se rendent compte que le public réagit bien. Je suis convaincu que dans trente ans, le sport féminin aura toute la place qu'il mérite.
Le monde du sport est globalement machiste, c'est incontestable.
On assiste à une vraie libération de la parole des victimes à propos du harcèlement sexuel, dans tous les milieux. Qu'en est-il dans le monde du tennis ?
Le monde du sport est globalement machiste, c'est incontestable. Mais le fait que les deux circuits de tennis soient très séparés limite beaucoup les interactions et donc les dérapages. En revanche, je pense qu’un sujet mérite d’être abordé: celui des joueuses mineures qui sont accompagnées à l'année par des coaches masculins. Je n’ai pas ressenti un accroissement de la peur des parents lorsqu’ils confient leur fille à un entraîneur, mais il est indéniable que les risques de dérapages sont très importants et que le sujet ne doit pas être pris à la légère. Toutes les fédérations et les académies ont une responsabilité à assumer. Ça passe notamment par une sélection encore plus attentive concernant les coaches amenés à s'occuper de jeunes filles. C'est en tout cas ce que nous faisons dans mon académie.
En Formule 1, les mannequins des grilles de départ seront bientôt remplacés par des enfants. Lors du dernier Masters Next Gen (moins de 21 ans) de tennis à Milan, la présence de modèles ultra-sexy au tirage au sort a déclenché un torrent de protestations. Que pensez-vous de cette nouvelle tendance?
A chaque fois que je voyage en Italie et que je tombe sur des émissions de foot avec des potiches habillées très sexy sur le plateau, je trouve ça d'un clientélisme affligeant. Le mouvement féministe a pris du pouvoir dans l’agitation médiatique actuelle, et tout ce qui dégrade l'image de la femme est maintenant remis en question. Je trouve plutôt sain que ces pratiques cessent ou commencent à devenir limitées. Le sport féminin doit avoir du succès par la qualité du spectacle proposé, pas parce qu’on y voit des demoiselles dénudées.
Patrick Mouratoglou en cinq dates
1970 Naissance à Paris de père grec et de mère française.
1996 Fondation de sa première académie de tennis.
2000 Lancement de sa structure de management sportif, avec laquelle il découvre Marion Bartoli, Caroline Wozniacki et Marcos Baghdatis.
2006 Début de la collaboration avec Anastasia Pavlyuchenkova, qui passe en deux ans de la 350e à la 25e place du classement WTA.
2012 Début de la collaboration avec Serena Williams.
https://www.letemps.ch/sport/patrick-mouratoglou-comparaison-hommesfemmes-dessert-sport-feminin
Le cerveau cesserait de produire les neurones de la mémoire dès 13 ans
RépondreSupprimerSelon les auteurs de cette nouvelle étude publiée dans Nature, leurs prédécesseurs pourraient s'être trompés en pensant détecter de nouveaux neurones issus de l'hippocampe
ATS
jeudi 8 mars 2018 à 06:41.
C'est dès l'âge de 13 ans que la partie du cerveau humain sollicitée pour l'apprentissage et la mémoire semble cesser de produire des cellules, selon une étude publiée mercredi. Cette découverte remet en question une conception largement partagée. Jusqu'ici, beaucoup de scientifiques estimaient que chez l'homme, la région de l'hippocampe continuait à fabriquer à un âge adulte avancé des centaines de nouveaux neurones chaque jour, de la même façon que chez d'autres mammifères. Publiée par Nature, et réalisée par des chercheurs américains et espagnols, l'étude repose sur l'analyse de prélèvements dans 59 cerveaux d'enfants et d'adultes.
«Nous n'avons trouvé aucune trace de neurones jeunes ni les cellules-souches qui génèrent des neurones par division» dans les hippocampes de sujets âgés de plus de 18 ans, a expliqué l'un des auteurs de la recherche, Arturo Alvarez-Buylla, de l'université de Californie à San Francisco.
Lire aussi: L’oubli, vertu capitale de notre mémoire
Les scientifiques en ont trouvé quelques-uns chez les enfants âgés de moins d'un an, et «peu à sept et treize ans», a-t-il ajouté. Ces résultats montrent «que l'hippocampe des humains est en grande partie fabriqué lors du développement du cerveau chez le foetus».
Une étude source de polémique
Cette équipe a trouvé quelques neurones neufs dans d'autres parties du cerveau appelées ventricules, qui remplissent d'autres fonctions. Et elle souligne que «d'autres régions» restent à explorer pour déterminer si elles sont le siège d'une neurogenèse.
Dans un commentaire publié par Nature, un neuroscientifique de l'université de Colombie-Britannique, Jason Snyder, affirme que ces conclusions «sont certaines de susciter la polémique» et méritent d'être soumises au regard critique d'autres chercheurs. «Plusieurs études» sont à l'origine d'un «consensus général selon lequel l'hippocampe est une région où la neurogenèse existe chez les humains comme chez les animaux», rappelle-t-il.
Mais pour les auteurs de cette nouvelle étude, leurs prédécesseurs pourraient s'être trompés en pensant détecter de nouveaux neurones issus de l'hippocampe. La protéine qui leur avait servi de marqueur ne fonctionne en effet pas de la même façon chez les rongeurs ou les singes que chez les humains, avancent-ils.
https://www.letemps.ch/sciences/cerveau-cesserait-produire-neurones-memoire-13-ans
Turducken tarif de Trump
RépondreSupprimerPar Eric Peters
Eric Peters Autos
8 mars 2018
Trump obtient de la chaleur pour sa menace d'imposer des tarifs sur les voitures «importées» afin d'aider les constructeurs automobiles américains. Mais qu'en est-il de toutes les voitures "américaines" construites en dehors des Etats-Unis ?
Et qu'en est-il des marques «importées» qui construisent leurs voitures ici ?
GM et Ford et FiatChrysler ont des usines au Mexique. Les camions de la série 1500 américaine qu'ils construisent ici sont expédiés ici. Ils sont importés objectivement. Devraient-ils être tarifés ?
Toyota a une opération yuge en Californie. Nissan construit ses camions dans le Tennessee. Honda a des usines en Ohio. BMW construit SUVS en Caroline du Sud. Sont ces voitures "importées" ? Devraient-ils être protégés de la concurrence «étrangère» - même si la marque en question se trouve avoir son siège social ici ?
La véracité du scorbut est qu'il n'y a pas de voiture «américaine» - ou «importée». Plus maintenant.
Pas comme avant.
Les gens en dehors de l'entreprise ne se rendent pas compte international non seulement les constructeurs de voitures sont devenus mais aussi les voitures - dont la plupart ne fonctionneraient pas sans pièces communes de Bosch (injecteurs) et Denso (électronique) et ZF (transmissions) et un tas des autres, indépendamment de la marque sur l'aile.
Les voitures sont construites à un niveau mondial de nos jours. Qu'on le veuille ou non, c'est ce que c'est.
La Ford Mustang actuelle, en guise d'exemple. Il a été spécialement conçu non seulement pour l'Amérique mais aussi pour l'Europe et d'autres marchés d'exportation. L'influence de cela fonctionne dans les deux sens. Une façon - dans le cas de la Mustang - est qu'il est resté à propulsion arrière. Les acheteurs américains Mustang exigent ceci - se révolteraient si Ford a changé ceci à la disposition plus commune de traction avant. Donc, c'est resté. Mais la Mustang a également obtenu un moteur quatre cylindres standard - avec un turbo - qui a été fait pour rendre la voiture plus agréable aux acheteurs européens / exportateurs qui doivent faire face (entre autres) aux prix du gaz deux fois plus élevés que ce que nous payons.
Le point est, l'architecture - un terme de l'industrie - est mondiale. Allez visiter la page Web d'un constructeur automobile majeur; Lisez à ce sujet pour vous-même.
Le nationalisme est un anachronisme, du moins en ce qui concerne la conception et la construction des voitures ainsi que leur construction.
Saviez-vous que Jaguar (et Land Rover) sont la propriété d'un conglomérat indien? Ils sont britanniques en héritage, mais ne sont plus anglais. Devraient-ils être frappés de taxes punitives à cause de cela? Que diriez-vous de tous les Buicks GM construits en Chine? En parlant de ça. . . qui pensez-vous possède Volvo ces jours-ci? Astuce: Ce ne sont pas les Suédois.
RépondreSupprimerCe qu'il faut retenir ici, c'est que l'imposition de tarifs fondés sur la question de savoir qui est «importé» et qui ne le sera pas posera énormément de problèmes. Trump opère sur la base d'une fausse prémisse - celle qui n'a pas existé en fait depuis au moins les années 1980. En ces jours, on pourrait au moins parler avec précision des voitures importées et domestiques. Il est beaucoup plus difficile de le faire aujourd'hui sans que ce soit simplement une démagogie idiote calculée avec cynisme pour enflammer les seins qui ne savent pas mieux. Qui pense, par exemple, que leur camion entièrement américain a été fabriqué en Amérique plutôt qu'en hecho au Mexique.
https://www.lewrockwell.com/2018/03/eric-peters/trumps-tariff-turducken/
Les États-Unis perdent leur offre pour mettre un terme à la poursuite intentée par les enfants contre le changement climatique
RépondreSupprimerJonathan Stempel
Une manifestation à New York contre les sceptiques du changement climatique dans le cabinet de Donald Trump. Un tribunal d'appel fédéral a rejeté mercredi la demande du gouvernement américain de mettre fin à une action en justice intentée par des jeunes affirmant que le président Donald Trump et son administration violaient leurs droits constitutionnels en ignorant les préjudices causés par le changement climatique.
Par un vote de 3-0, la 9ème Cour d'appel du circuit américain à San Francisco a déclaré que l'administration n'avait pas respecté la "haute barre" en vertu de la loi fédérale pour rejeter la poursuite en Oregon contre l'administration du président Barack Obama.
Le cas potentiellement important est celui d'une poignée d'efforts visant à faire en sorte que les tribunaux traitent du réchauffement de la planète et de ses causes.
Vingt et un plaignants, maintenant âgés de 10 à 21 ans, ont accusé les fonctionnaires fédéraux et les dirigeants de l'industrie pétrolière de savoir pendant des décennies que les émissions de gaz carbonique provenant des combustibles fossiles déstabilisent le climat, mais refusent de faire quoi que ce soit.
Ils ont dit que cela les a privés de leurs droits à la vie, à la liberté et à la propriété, y compris de vivre dans un climat habitable.
La juge Ann Aiken du district américain d'Eugene, en Oregon, a refusé en novembre 2016 de rejeter la plainte, estimant qu'un limogeage rapide sans examen des mérites pourrait sanctionner la prétendue "décision éclairée du gouvernement d'empoisonner l'air".
En cherchant à renverser cette décision, le gouvernement a déclaré que laisser l'affaire se poursuivre pourrait conduire à des litiges contraignants et provoquer une «crise constitutionnelle» en opposant les tribunaux à Trump et aux nombreux autres responsables de la branche exécutive désignés comme accusés.
Mais dans la décision de mercredi, le juge en chef Sidney Thomas a déclaré que la demande de congédiement était prématurée, et que décider si les réclamations des plaignants étaient trop larges pourrait être traitée par le processus légal normal.
"Le fardeau des litiges fait partie de notre système juridique, et les accusés ont toujours les recours habituels devant le tribunal de district pour les litiges non-juridiques", a écrit Thomas. "Les réclamations et les recours sont souvent considérablement réduits au fur et à mesure que le procès progresse, nous n'avons aucune raison de supposer que ce cas sera différent."
Le ministère de la Justice des États-Unis, qui a traité l'appel du gouvernement, n'a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.
Julia Olson, qui représentait les plaignants et est directrice exécutive de Our Children's Trust, qui milite pour l'amélioration du climat, a accueilli favorablement la décision dans une interview.
"C'est très excitant", a-t-elle dit. "Ce sera la première fois que la science du climat et le rôle du gouvernement fédéral dans la création de ses dangers seront jugés devant un tribunal américain."
Le procès a été renvoyé à Aiken pour d'autres procédures. (Reportage par Jonathan Stempel à New York, édité par Susan Thomas)
https://www.msn.com/en-us/news/us/us-loses-bid-to-halt-childrens-climate-change-lawsuit/ar-BBJZg3l?ocid=spartandhp
Reste à savoir si des scientifiques seront invités à la barre ou si le tribunal se contentera de lire les journaux !
SupprimerCrise de l'eau au Cap: «Ma femme ne pleut plus»
RépondreSupprimer24 janvier 2018
Les gens ont été forcés de faire la queue pour avoir plus d'eau pour compléter leurs rations au Cap
Mohammed Allie, de la BBC, est l'un des millions de personnes qui tentent de repousser Day Zero - le jour où les robinets de la ville sud-africaine de Cape Town seront asséchés. Ici, il nous dit ce qu'est la vie quand on n'a que 50 litres d'eau par jour.
Ma femme n'utilise plus la douche. Au lieu de cela, elle fait bouillir environ 1,5 litre d'eau et la mélange avec environ un litre d'eau du robinet pour la laver quotidiennement tandis que le reste d'entre nous attrape l'eau courante lente dans un seau pour la réutiliser dans la citerne des toilettes.
Quant au rinçage, qui dans le passé aurait utilisé environ six litres à la fois, nous avons adopté le slogan populaire: «Si c'est jaune, laissez-le moelleux et s'il est brun, il suffit de le rincer».
Comme la plupart des résidents du Cap, mon ménage de quatre personnes a dû changer nos habitudes pour conserver l'eau. Un seau et une cruche sont maintenant devenus des outils essentiels pour moi et mes enfants en prenant une douche rapide de deux minutes.
En plein été, ça ne fait pas beaucoup de bruit.
Dans la maison de Mohammed Allie, sa fille Khadeeja aide à remplir la citerne des toilettes avec de l'eau recyclée - alors qu'il boit de l'eau dans un récipient
Une grave sécheresse a contraint la municipalité de la ville à limiter la consommation d'eau à 50 litres par personne et par jour, afin de retarder ce qui est désormais connu sous le nom de Day Zero, qui a été fixé au 12 avril.
Il n'est pas facile de réduire à 50 litres par jour et par personne: en Afrique du Sud, selon WaterWise, une douche typique consomme 15 litres par minute, alors qu'une toilette standard consomme 15 litres par chasse d'eau.
Mais ne pas s'en tenir à la limite ne signifie qu'une chose: Day Zero se rapprochera encore plus de la ville de plus de quatre millions de personnes.
Le Cap sera-t-il la première ville à manquer d'eau ?
La sécheresse au Cap frappe l'économie locale
Pourquoi le politicien sud-africain ne se douchera que tous les trois jours
A quelques pas des fameux stades de Newlands, des centaines de Capetoniens concernés font la queue, une heure avant le lever du soleil, devant les portes des locaux de South African Breweries pour recueillir ce qui devient rapidement la denrée la plus précieuse de la ville: l'eau douce.
Le mois dernier, de telles scènes n'auraient pas joué, mais la possibilité de plus en plus inquiétante de tarir les robinets de la ville a forcé les habitants à repenser leur approvisionnement et leur utilisation de l'eau.
'New gold'
SA Breweries - idéalement situé près des stades de cricket et de rugby - a installé cinq robinets qui permettent aux locaux de remplir des récipients en plastique de toutes formes et tailles avec de l'eau courante propre détournée d'une source naturelle située sur les lieux.
La sécurité a dû être resserrée et les individus limités à 25 litres à la suite des accusations selon lesquelles des entrepreneurs locaux et rusés, qui parcourent de grandes distances, prenaient jusqu'à 2 000 litres en une seule fois et vendaient l'eau à des consommateurs désespérés.
Les heures d'ouverture ont été ajustées, passant d'une opération de 24 heures à 5 heures-23 heures pour éliminer les incidents criminels.
RépondreSupprimerDe nombreux habitants désespérés, armés de conteneurs en plastique, peuvent également être vus en train de collecter l'eau des ruisseaux de montagne autour de la ville.
L'eau est clairement devenue le nouvel or de Cape Town, une ville célèbre pour ses plages et ses montagnes.
Les résidents prennent de plus en plus conscience de l'importance de l'eau
Ceux qui ont plus d'argent - et qui ne sont pas prêts à supporter les files d'attente Newlands - peuvent être vus remplir les chariots dans les supermarchés avec des bouteilles d'eau minérale de cinq litres afin d'augmenter leur approvisionnement en essayant de rester dans les limites de consommation.
La ville a dû être ferme pour imposer ses limites aux résidents. Le non-respect pourrait entraîner l'installation d'un dispositif de gestion de l'eau qui limiterait strictement la consommation à 350 litres par jour, le propriétaire devant payer la facture d'installation de 4 500 rand (378 $).
Facture d'eau coupée
Malheureusement, j'ai vu beaucoup de ces appareils en plastique se briser, ce qui a fait jaillir de l'eau précieuse des tuyaux, parfois jusqu'à 24 heures.
Mais la plupart des habitants ont adapté leurs habitudes de consommation d'eau dans le but de rester dans les limites.
Heureusement, dans notre maison, nous avons depuis dix ans un système qui pompe l'eau usée dans le jardin, ainsi qu'un réservoir en plastique de 750 litres qui recueille l'eau de pluie qui a été détournée des gouttières du toit.
Les faits sur l'eau au Cap
Le Cap a eu de faibles précipitations pendant trois ans, et ses barrages sont à sec
Limite actuelle par habitant: 87 litres; à partir du 1er février: 50 litres
Pourcentage restant à la limite: 41%
Jour zéro (les fournitures non essentielles prévues doivent être coupées): 12 avril (révisé à partir du 21 avril la semaine dernière). Prend effet lorsque les barrages atteignent une capacité de 13,5%; actuellement à 27,1%
70% de la consommation d'eau du Cap est dans les maisons domestiques - donc:
Corrigez les fuites d'eau sur votre propriété
Utiliser de l'eau potable uniquement pour boire, cuisiner et laver
Ne rincez les toilettes qu'en cas de nécessité - chaque chasse utilise en moyenne 15 litres
Coupez les douches - qui utilisent en moyenne 15 litres par minute - à deux minutes
Récupérez votre eau de douche, de bain et de bassin et réutilisez-la pour vider les toilettes, arroser le jardin et laver la voiture.
Faire fonctionner les machines à laver et les lave-vaisselle uniquement à pleine charge
Source: gouvernement du Cap
RépondreSupprimerEn modifiant d'autres comportements, comme ne pas arroser le jardin, limiter l'utilisation de la machine à laver à deux cycles par semaine et réutiliser l'eau chaque fois que possible, nous avons réduit considérablement notre consommation quotidienne d'environ 18 000 litres par mois l'année dernière à l'actuel 7 000 litres par mois.
Et en prime, notre facture d'eau a été réduite d'environ 23 dollars par mois à 2,30 dollars.
Mais si les choses ne s'améliorent pas, nous devrons peut-être recourir à des assiettes en papier lorsque nous mangeons pour éviter le lavage de la vaisselle, alors que nous devrons peut-être aussi limiter l'utilisation de la machine à laver.
Colère
Avec de nombreux Capetoniens qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour limiter leur consommation d'eau et éviter le redoutable Day Zero, il n'y a rien de plus exaspérant que de voir ceux qui s'en foutent de leurs rues ou de leurs voitures en toute impunité. règlements.
Cela ne devrait toutefois pas nous empêcher de continuer à apporter notre petite contribution à la conservation de la précieuse ressource qu'est l'eau.
Les habitants de Capeton sont de plus en plus conscients de l'importance d'économiser l'eau: la première ministre Helen Zille, qui a révélé l'an dernier qu'elle ne prenait sa douche qu'une fois tous les trois jours, est parmi eux.
Il ne fait aucun doute que la crise actuelle a forcé un changement dans les habitudes de consommation d'eau et que l'on est tellement habitué au nouveau régime qu'il est difficile d'imaginer revenir à l'époque où, franchement, nous étions très irresponsables dans notre utilisation du monde. ressource la plus précieuse. Sans eau, il ne peut y avoir de vie.
http://www.bbc.com/news/world-africa-42787773
Ne dramatisons pas ! La ville du Cap (au Sud de l'Afrique du Sud) est située au bord de l'océan, donc, on, peut se baigner ! On peut aussi prendre de l'eau de mer et la dessaler.
SupprimerRemplir une boite de conserve d'eau sale et la poser au milieu d'une poêle sur le feu. Recouvrir la boite centrale par une boite plus grande dessus-dessous en couvercle.
Lorsque l'eau bout, l'eau s'évapore et ruisselle dans la grande boite en couvercle et remplit la poêle.
Cette eau est pure, exempte de bactérie, sans odeur et sans couleur.
Le défaut des urbanistes est d'avoir laisser se construire des milliers de logements sur une nappe phréatique qui se reremplit que pour la moitié de la population !