- ENTREE de SECOURS -



vendredi 8 décembre 2023

Les terres agricoles françaises sont les plus taxées d’Europe

A l’heure où les Jeunes agriculteurs retournent les panneaux d’entrée des communes pour signifier que l’agriculture française « marche sur la tête », Philbert Carbon revient sur une étude de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) qui montre que les terres agricoles en France sont les plus taxées d’Europe.


 le 9 décembre 2023

Par Philbert Carbon.

IREF Europe


Les Jeunes agriculteurs s’amusent à mettre à l’envers les panneaux de signalisation partout en France pour signifier que la politique agricole « marche sur la tête ». Ils dénoncent, entre autres, des normes trop nombreuses, une surcharge administrative et des rémunérations de misère. Ils auraient pu aussi s’en prendre à la fiscalité. Une étude de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), que nous avons déjà évoquée au moment de sa sortie, rappelle que l’imposition des terres agricoles, très élevée en France, défavorise la rentabilité de l’agriculture et encourage à un changement de destination des terres agricoles.

Panorama des principales taxes en Europe

En Europe, six taxes principales s’appliquent, à des degrés divers, aux terres agricoles :

Taxe sur le foncier non-bâti

Sur la trentaine de pays qui fait l’objet de l’étude, les deux-tiers ne soumettent pas ou peu les terres agricoles à la taxe foncière. Dans cinq pays (Chypre, Croatie, Malte, Royaume-Uni, Slovénie), la taxe sur le foncier non-bâti n’existe pas. Dix pays en exonèrent les terres agricoles, et quatre les exonèrent en grande partie.

Rappelons que cette taxe est un impôt annuel indépendant du revenu des terres agricoles et constitue une charge à l’hectare récurrente.

Impôt sur le revenu

La plupart des pays étudiés soumettent les revenus fonciers issus des terres agricoles à l’impôt sur le revenu. Seul le Lichtenstein n’a pas d’impôt sur le revenu. Six pays (Autriche, Belgique, Bulgarie, Hongrie, Irlande Pays-Bas) exonèrent d’impôt les revenus fonciers agricoles, totalement ou partiellement.

Droits de mutation à titre gratuit (DMTG)

Une bonne vingtaine de pays appliquent des droits de mutation à titre gratuit en Europe. Une douzaine d’entre eux ont, cependant, mis en place des dispositifs fiscaux spécifiques dans l’objectif de favoriser la transmission des terres et, par conséquent, la continuité de l’activité agricole. Depuis le début des années 2000, 11 pays ont abrogé les droits de mutation à titre gratuit : Autriche (2008), Chypre (2000), Estonie, Lettonie, Malte, République tchèque (2014), Roumanie, Slovaquie (2004), Suède (2005), Norvège (2014), Liechtenstein (2011). En France, les biens ruraux donnés en location à long terme et les parts de certaines sociétés agricoles bénéficient aussi d’abattements sur la valeur imposable ( de 75% jusqu’à 300 000€ et 50% au-delà) mais les droits de succession applicables sont beaucoup plus élevés que dans les autres pays, jusqu’à 45% en ligne directe et 60% au-delà du 4ème degré de succession.

Droits de mutation à titre onéreux (DMTO)

Les droits de mutation à titre onéreux suivent une tendance similaire à celle observée pour les DMTG. Quatre pays ont supprimé ces droits depuis 2005. Onze pays ont mis en place des dispositifs fiscaux en faveur des terres agricoles, dont trois les exonèrent complètement des DMTO.

Taxe sur les plus-values immobilières

La grande majorité (23/30) des pays européens étudiés appliquent leur régime général des plus-values immobilières aux terres agricoles sans exonération. Trois pays (Autriche, Belgique, Pays-Bas) les en exonèrent totalement. Trois pays les exonèrent sous conditions ou jusqu’à un certain montant ou encore pratiquent un taux préférentiel très réduit.

Impôt sur la fortune

La plupart des pays européens ont supprimé ce type d’impôt. Il ne subsiste que dans deux États membres de l’Union européenne : l’Espagne et la France. En dehors de l’UE, il existe également en Norvège et en Suisse.

Les quatre pays dans lesquels l’impôt sur la fortune subsiste ont tous mis en place des dispositifs spécifiques aux terres agricoles afin d’alléger son poids. La Norvège permet ainsi une réduction de 75 % de leur valeur pour son calcul. Dans les faits, cela plafonne cet impôt à 0,21 % pour les terres agricoles (taxe nationale + taxe municipale). La France applique un système proche mais plus pénalisant pour les terres agricoles puisque la réduction de la valeur de l’assiette n’est que de 50 %, qu’elle ne joue que pour les terres soumises à bail rural à long terme et que les taux de l’impôt sont plus élevés qu’en Norvège. En Espagne, de nombreuses régions autonomes appliquent un taux de 0 % pour cet impôt. Enfin, la Suisse utilise une valeur imposable en deçà de la valeur de marché, ce qui réduit l’imposition des terres agricoles.

Les terres agricoles sont davantage taxées en France que dans les autres pays européens

A côté de la fiscalité liée aux revenus (impôt sur le revenu et prélèvements sociaux), la France applique, sur les terres agricoles, cinq taxes non liées au revenu : la taxe foncière, la taxe pour frais de chambres d’agriculture, les DMTO, les DMTG et, le cas échéant, l’impôt sur la fortune immobilière.

La France se distingue aussi par des taux élevés : elle a le taux marginal d‘imposition le plus élevé en Europe pour l’impôt sur le revenu ; le deuxième pour les droits de mutation à titre gratuit ; le quatrième pour les droits de mutation à titre onéreux et le cinquième pour les plus-values immobilières, avec des abattements très lents et une durée de taxation la plus longue.

Elle fait partie de la moitié des pays européens qui conservent une taxe foncière indépendante du revenu sur les terres agricoles, et est l’un des quatre seuls pays dans lesquels un impôt sur la fortune s’appliquant aux terres agricoles existe. Elle est le seul pays dans lequel cet impôt s’applique uniquement au foncier, désavantageant ainsi les terres agricoles par rapport aux valeurs mobilières ou liquidités. Elle est aussi le seul pays où cet impôt s’applique aux terres agricoles malgré des loyers de fermage règlementés.

L’étude indique également que la taxation des terres agricoles a augmenté fortement entre 1991 et 2019 avec la création de nouveaux prélèvements (CSG et CRDS, Prélèvement social et Contribution additionnelle au prélèvement social, Cotisation RSA, transformée en Prélèvement de solidarité) et l’augmentation des taxes existantes.

Tous ces impôts et contributions diverses s’appliquent, en outre, sur des loyers de fermage très faibles. Ils sont, en effet, de 140 euros par hectare, en moyenne, en France, contre 800 aux Pays-Bas, 530 au Danemark, 500 en Suisse, 350 en Allemagne, 300 en Irlande et en Autriche, 230 en Finlande, 220 au Royaume-Uni et en Pologne, 160 en Suède, 150 en Espagne, en Slovénie et en Hongrie. Il faut dire que les loyers de fermage sont le plus souvent libres en Europe, tandis qu’ils sont réglementés en France. Chaque année, un arrêté préfectoral fixe les minima et maxima dans chaque département. C’est ainsi que les auteurs de l’étude de la FRB estiment que les loyers de fermage français sont, en moyenne, inférieurs de moitié à ce qu’ils seraient s’ils étaient fixés de façon libre.

Quelles sont les conséquences de cette fiscalité élevée ?

Les propriétaires de terres agricoles en France sont donc pris entre le marteau et l’enclume. Le marteau, c’est les impôts et taxes plus lourds que dans les autres pays d’Europe, à la fois sur les terres et sur les revenus qu’elles dégagent. Et l’enclume, c’est les loyers de fermage bas et réglementés.

Les conséquences de cette situation sont facilement imaginables. D’abord, une rentabilité des terres agricoles après impôt qui est nulle ou négative. L’étude indique que leur taux d’imposition dépasse parfois 100 % de leur revenu. Déjà, en 1986, le Conseil des impôts démontrait que la pression fiscale annuelle moyenne sur les terres agricoles était beaucoup plus élevée en France que dans les trois autres pays pris en comparaison (Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis), et qu’elle conduisait à un rendement après impôts négatif des terres agricoles françaises dans tous les cas de figure. Les hausses de taxation multiples intervenues depuis 1986 ont encore accru la pression fiscale et réduit la rentabilité. En 2013, un rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF) montrait que, sur vingt ans, en France, les terres agricoles étaient l’actif qui avait le rendement le plus faible ; que leur rendement était le seul qui soit inférieur à l’inflation et était donc négatif en euros constants ; que c’était le seul actif à être dans ce cas.

La fiscalité française explique aussi un prix des terres agricoles faibles par rapport aux autres pays d’Europe. Aujourd’hui, le prix réel moyen de l’hectare agricole est inférieur de plus d’un tiers à sa valeur de 1978 et ne vaut pas plus qu’en 1965 ! Il vaut, en moyenne, 6 000 € quand il est libre (4 500 € quand il est loué), contre 10 000 € en Pologne, 12 000 € en Espagne et en Grèce, 17 000  € en Slovénie, 18 000 € au Danemark, 21 000 € en Allemagne, 23 000 € en Irlande, 25 000 € au Royaume-Uni, 30 000  € en Suisse, 63 000 € aux Pays-Bas. Ce différentiel de prix facilite le rachat des terres agricoles françaises par les étrangers. Il pénalise les propriétaires, surtout s’ils sont eux-mêmes agriculteurs et qu’ils désirent vendre au moment de prendre leur retraite.

Cette mauvaise rentabilité (à l’exploitation comme à la vente) incite à rechercher une meilleure utilisation de la terre. Les propriétaires fonciers peuvent, par exemple, reboiser (les forêts étant moins taxées), implanter des énergies renouvelables (éoliennes, panneaux solaires) qui rapportent plus que les loyers de fermage, ou encore chercher à urbaniser les terrains. L’étude fait ainsi le lien entre la fiscalité et l’artificialisation des sols qui serait plus rapide en France qu’ailleurs en Europe. Comme le mentionne l’étude, d’un côté l’État divise par deux les revenus du foncier non bâti ; de l’autre, via les rémunérations de complément, il soutient indirectement les revenus versés aux détenteurs de foncier acceptant de l’artificialiser par les exploitants d’énergie solaire au sol et éolienne terrestre. « Sans intervention de l’État, les revenus du foncier non bâti seraient doubles et l’artificialisation par ces installations aurait moins lieu puisque, en économie de marché pure, une bonne partie d’entre elles ne serait pas rentable. L’intervention de l’État distord donc les revenus issus de ces deux catégories d’activité de telle façon qu’elle accroit la différence entre eux et favorise nettement l’artificialisation ».

À cet égard, la loi visant à empêcher l’artificialisation des sols (ZAN) risque d’aggraver la situation des propriétaires fonciers et des agriculteurs, en plus d’empêcher la construction de logements.

Libérer l’agriculture

Que faire pour enrayer le déclin de l’agriculture française et empêcher la maltraitance des agriculteurs ?

En premier lieu, alléger la fiscalité qui empêche le foncier agricole d’être rentable. A cet égard, il conviendrait de supprimer les SAFER (Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural) qui, en plus d’être corrompues, faussent encore un peu plus le marché. Parallèlement, il conviendrait de mettre fin au cercle vicieux des subventions agricoles. Ensuite, il faut libérer l’agriculture d’une réglementation tentaculaire, notamment en ce qui concerne les biotechnologies végétales.

Si la France veut retrouver, un jour, le rang qui fut longtemps le sien parmi les pays agricoles, elle n’a pas d’autres choix que de considérer les agriculteurs comme des entrepreneurs et de les laisser entreprendre.

https://www.contrepoints.org/2023/12/09/468511-les-terres-agricoles-francaises-sont-les-plus-taxees-deurope

 

58 commentaires:


  1. Et si on redevenait sérieux : l’ensoleillement explique les températures et les températures les variations de gaz carbonique,l'IPCC s’est planté, tous les scientifiques le savent !


    le 8 décembre 2023
    par pgibertie


    Même si les fanatiques du climat réussissent avec leurs plans insensés de « zéro net », cela n’empêchera pas l’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère, le gaz carbonique d’origine humaine ne représente que 5% des émissions de gaz carbonique. De plus la hausse du gaz carbonique d’origine naturelle est la conséquence et non la cause de la hausse des températures.

    « Les résultats […] indiquent clairement un système potentiellement causal (unidirectionnel) avec T comme cause et []gaz carbonique comme effet

    - voir sur site -

    Harde-2023-Understanding-Increasing-CO2Télécharger

    A l’origine de la hausse des températures, le soleil et ses rayons quand ils se réfléchissent sur une surface ou entrainent une hausse des températures des 100 premiers mètres de l’océan

    L’albédo est une valeur physique qui permet de connaître la quantité de lumière solaire incidente réfléchie par une surface

    El Niño est une oscillation australe des courants océaniques (ENSO : El Niño Southern Oscillation). Ce phénomène saisonnier atteint son apogée vers Noël, d’où son nom qui fait référence à l’enfant Jésus en espagnol.

    - voir graphiques sur site -

    https://www.mdpi.com/journal/sci/special_issues/Y1E5UQV4W2

    L’intérêt scientifique et plus large porté sur la relation entre la température atmosphérique ( T ) et la concentration de gaz carbonique a été énorme. Selon le lien de causalité communément admis, une augmentation de [gaz carbonique] entraîne une augmentation de T . Cependant, des développements récents remettent en question cette hypothèse en montrant que cette relation est du type poule ou œuf, voire unidirectionnelle mais de sens opposé à celle communément admise. Ces développements incluent un cadre théorique avancé pour tester la causalité basé sur l’évaluation stochastique d’un lien potentiellement causal entre deux processus via la notion de fonction de réponse impulsionnelle. En utilisant, d’une part, ce cadre et en l’élargissant davantage, et, d’autre part, la plus longue série chronologique moderne disponible de moyennes mondiales de T et de [gaz carbonique], nous mettons en lumière la causalité potentielle entre ces deux processus. Toutes les preuves résultant des analyses suggèrent un lien unidirectionnel, potentiellement causal, avec T comme cause et [gaz carbonique] comme effet. Ce lien n’est pas représenté dans les modèles climatiques, dont les résultats sont également examinés à l’aide du même cadre, ce qui donne lieu à un lien opposé à celui trouvé lorsque les mesures réelles sont utilisées.

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  2. Toutes les preuves résultant des analyses de la plus longue série chronologique moderne disponible de concentration atmosphérique de [gaz carbonique ] à Mauna Loa, à Hawaï, ainsi que celles de T moyenne mondiale , suggèrent un lien unidirectionnel, potentiellement causal, avec T comme cause et [gaz carbonique] comme effet. Ce sens de causalité vaut pour toute la période couverte par les observations (plus de 60 ans).

    La saisonnalité, telle que reflétée dans les différentes phases des séries chronologiques [gaz carbonique] à différentes latitudes, ne joue aucun rôle dans la causalité potentielle, comme le confirme le remplacement de la série chronologique du Mauna Loa [gaz carbonique] par celle du pôle Sud.
    L’unidirectionnel𝑇→ l n [gaz carbonique]�→jen[ gaz carbonique]le lien de causalité potentiel s’applique à toutes les échelles de temps résolues par les données disponibles, depuis une période mensuelle jusqu’à environ deux décennies.

    La méthodologie proposée est simple, flexible et efficace pour lever l’ambiguïté dans les cas où le type de causalité, HOE ou unidirectionnel, n’est pas tout à fait clair.
    En outre, la méthodologie définit un type d’analyse de données qui, indépendamment de la détection de la causalité en soi, évalue les performances de la modélisation en comparant les données d’observation avec les résultats du modèle. En particulier, l’analyse des résultats des modèles climatiques révèle une représentation erronée du lien de causalité par ces modèles, ce qui suggère une direction de causalité opposée à celle trouvée lorsque les mesures réelles sont utilisées.
    Des extensions de la portée de la méthodologie, c’est-à-dire depuis la détection d’une causalité possible jusqu’à la construction d’un modèle plus détaillé de type stochastique, sont possibles, comme l’illustre un modèle jouet pour le système T -[gaz carbonique], avec une variance expliquée de [gaz carbonique] atteignant un impressionnant 99,9 %.

    Bien que certaines des conclusions de cette étude semblent contre-intuitives ou contraires aux opinions dominantes, elles sont étayées logiquement et informatiquement par les arguments et les calculs présentés dans les annexes .

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  3. Une caractéristique cruciale de notre méthodologie est son utilisation directe des données en soi, contrairement à d’autres méthodologies basées sur des estimations incertaines des fonctions d’autocorrélation ou sur l’outil plus incertain du spectre de puissance, à savoir la transformée de Fourier de la fonction d’autocorrélation. La méthodologie a le potentiel d’avancer davantage, comme nous l’avons signalé pour la première fois ici (par exemple, la fenêtre de décalage asymétrique, la définition d’un type d’analyse de données à utiliser pour évaluer les performances de la modélisation et l’extension de sa portée depuis la détection d’une causalité possible jusqu’à la modélisation). construire un modèle plus détaillé).

    - voir cadres sur site :

    https://pgibertie.com/2023/12/08/et-si-on-redevenait-serieux-lensoleillement-explique-les-temperatures-et-les-temperatures-les-variations-de-co2le-giec-sest-plante-tous-les-scientifiques-le-savent/

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    1. Pourquoi notre atmosphère est-il en extension depuis toujours ?

      Notre magma fait ce qu'il veut !

      La combustion de la masse ferrique à 30 km sous nos pieds produit TOUS les gaz qui se retrouvent dans notre atmosphère. Ainsi, s'il y a plus de gaz carbonique, d'azote ou d'hydrogène il y a aussi plus d'oxygène, de méthane, etc !

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  4. Un climatologue déclare qu'il est « déraisonnable » de qualifier le changement climatique de menace existentielle


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 06 DÉCEMBRE 2023 - 23H00
    Rédigé par Ella Kietlinska et Jan Jekielek via The Epoch Times


    Un scientifique du MIT a déclaré que même si l’augmentation de la température mondiale due à l’effet de serre est réelle, cette augmentation est faible et ne constitue aucune menace existentielle.

    L'effet de serre est principalement causé par la vapeur d'eau et les nuages, a déclaré Richard Lindzen, professeur émérite de sciences atmosphériques au Massachusetts Institute of Technology (MIT).

    Le gaz carbonique, le méthane et l’oxyde nitreux sont des constituants mineurs de l’effet de serre, a déclaré M. Lindzen à « American Thought Leaders » d’EpochTV dans une interview.

    "Si toutes les autres choses restent constantes et que vous doublez les émissions de gaz carbonique, vous obtiendrez un réchauffement légèrement inférieur à un degré", a déclaré M. Lindzen. Certains modèles climatiques estiment que le réchauffement le plus élevé se situerait à trois degrés, mais « même trois degrés, ce n'est pas beaucoup », a-t-il ajouté.

    "Nous sommes confrontés à des changements qui entraîneront un doublement des émissions de gaz carbonique entre le petit-déjeuner et le déjeuner", a-t-il déclaré.

    Selon la NASA, l'effet de serre est « le processus par lequel la chaleur est emprisonnée près de la surface de la Terre par des substances connues sous le nom de « gaz à effet de serre ». Les gaz à effet de serre sont constitués de dioxyde de carbone, de méthane, d’ozone, d’oxyde nitreux, de chlorofluorocarbures et de vapeur d’eau.

    Les politiciens, les universités, les organisations internationales et les médias ont qualifié le réchauffement climatique de menace existentielle pour l’humanité.

    Le président Joe Biden a déclaré lors d’une conférence de presse au Vietnam en septembre que « la seule menace existentielle à laquelle l’humanité est confrontée, encore plus effrayante qu’une guerre nucléaire, est un réchauffement climatique dépassant 1,5 degré au cours des… 10 prochaines années ».

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  5. Le groupe de travail sur le changement climatique de l’Université Western Michigan a averti que « la température mondiale a augmenté d’au moins 1°C depuis le milieu du 20e siècle » et a déclaré que « le changement climatique constitue une menace existentielle pour la qualité de vie sur cette planète ».

    Bruce Aylward, directeur général adjoint de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a déclaré en novembre que le changement climatique constitue une menace existentielle pour tous, en particulier pour les femmes enceintes et les enfants.

    M. Lindzen a affirmé que qualifier le changement climatique de menace existentielle venait de la propagande.

    Même le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (IPCC), l’organisme des Nations Unies chargé d’évaluer les fondements scientifiques du changement climatique, ses impacts et les options pour l’atténuer, ne le qualifie pas de menace existentielle, a déclaré M. Lindzen.

    Dans son rapport, l'IPCC parle d'une réduction du PIB de 3 % d'ici 2100 en raison du changement climatique, a ajouté M. Lindzen. "En supposant que le PIB ait augmenté plusieurs fois d'ici là, cela ne semble pas existentiel à la plupart des gens."

    Changement climatique extrême du passé

    Il existe également un argument selon lequel lors des changements climatiques majeurs de l’histoire de la Terre, le changement de température moyenne mondiale n’était que de cinq degrés, ce qui implique qu’un réchauffement de « trois degrés pourrait être quelque chose de grave », a déclaré M. Lindzen.

    Il a fait référence à deux événements de changement climatique où la différence de température moyenne entre ces deux périodes et aujourd'hui n'était que d'environ cinq degrés.

    L'un des événements a été le dernier maximum glaciaire, également connu sous le nom de dernière période glaciaire, lorsque l'Illinois a été recouvert d'une calotte glaciaire d'environ 2 kilomètres (1,2 miles) d'épaisseur.

    "La dernière période glaciaire a atteint son apogée il y a environ 20 000 ans, lorsque les températures mondiales étaient probablement environ 10°F (5°C) plus froides qu'aujourd'hui", explique la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA).

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  6. Le deuxième événement a été la période chaude il y a environ 50 millions d’années, lorsque des créatures ressemblant à des alligators vivaient au Svalbard, un archipel norvégien situé au nord du cercle polaire arctique.

    Au cours de cette période chaude, il y a environ 55 à 56 millions d’années, la température moyenne mondiale « semble être » plus élevée que la température actuelle d’environ sept degrés Celsius (13 degrés Fahrenheit), atteignant 73 degrés Fahrenheit, a indiqué la NOAA.

    Cependant, le réchauffement des 150 dernières années, depuis l’ère préindustrielle (1850-1900), n’a « aucune ressemblance » avec ces deux changements climatiques majeurs, a déclaré M. Lindzen.

    Durant ces périodes, la température sous les tropiques est restée presque constante tandis que la différence de température entre les tropiques et le pôle a augmenté de 20 degrés Celsius pendant le dernier maximum glaciaire et a diminué de 20 degrés Celsius pendant la période chaude, a souligné le scientifique.

    D'un autre côté, l'augmentation de la température depuis l'ère préindustrielle due à l'effet de serre observée aujourd'hui reste la même partout, des tropiques aux pôles, a expliqué M. Lindzen.

    « La différence de température entre les tropiques et les pôles dépend de la dynamique du transport de chaleur par le mouvement. Dans une certaine mesure, l'équateur dépend de l'effet de serre", a-t-il déclaré.

    L’augmentation que nous observons pourrait être attribuée au gaz carbonique – environ un degré – mais elle ne change pas des tropiques aux pôles, a affirmé M. Lindzen, qualifiant de « déraisonnable » l’idée selon laquelle ce changement de température est « existentiel » et nécessite une atténuation massive.

    Le gaz carbonique est-il dangereux ?

    La réduction des émissions de gaz carbonique est « le rêve de tout régulateur », a déclaré M. Lindzen. « Si vous contrôlez le gaz carbonique, vous contrôlez la respiration ; si vous contrôlez la respiration, vous contrôlez tout. C’est donc toujours une tentation.

    « L’autre tentation est le secteur de l’énergie. Quelle que soit la quantité de combustibles fossiles nettoyés, ils produiront toujours de la vapeur d’eau et du gaz carbonique », a expliqué M. Lindzen.

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  7. Le gaz carbonique est traité comme un poison et la plupart des gens croient que le gaz carbonique est dangereux, a poursuivi le scientifique, mais ils oublient que le gaz carbonique est essentiel.

    "La concentration de gaz carbonique dans votre bouche est d'environ 40 000 parties par million, contre 400 à l'extérieur", a déclaré M. Lindzen. Une concentration de « 5 000 personnes est autorisée sur une station spatiale ».

    « C'est en partie empoisonné – mais pire que ça – c'est essentiel. Si l’on pouvait éliminer 60 pour cent du gaz carbonique, nous serions tous morts.»

    « C'est un polluant très étrange ; c'est essentiel à la vie végétale", a déclaré M. Lindzen. "Pourtant, parce qu'il s'agit du produit inévitable de la combustion de combustibles fossiles dans le secteur de l'énergie, il est attaqué."

    La science est utilisée pour faire progresser les politiques sur le changement climatique
    L'IPCC produit des rapports sur le changement climatique qui comptent souvent des milliers de pages. L'institution publie également des résumés généraux à l'intention des décideurs politiques et des « déclarations emblématiques » qui résument des milliers de pages en une seule phrase, a déclaré M. Lindzen.

    Seuls les rapports produits par le Groupe de travail du IPCC sont scientifiques, a affirmé M. Lindzen. "Tout le reste est écrit par des représentants du gouvernement, etc., donc c'est risqué."

    Le groupe de travail I est chargé d'évaluer la science physique du changement climatique, selon son site Internet.

    L'une des déclarations emblématiques de l'IPCC affirmait qu'il était « presque certain que la majeure partie du changement climatique – le réchauffement – depuis 1960 était due à l'homme », a déclaré M. Lindzen, expliquant que « si c'était même la totalité, vous » je parle d’une fraction de degré.

    Pourtant, les sénateurs John McCain (R-Arizona) et Joe Lieberman (D-Conn.) considéraient cette conclusion comme « la preuve irréfutable » et voulaient faire quelque chose en réponse, a déclaré M. Lindzen.

    En 2001, le Groupe de travail I a publié un rapport expliquant les fondements scientifiques de la troisième évaluation de l'IPCC sur le changement climatique passé, présent et futur. Le rapport indique que la température moyenne mondiale à la surface de la Terre – une combinaison de la température de l’air proche de la surface terrestre et de la température de la surface de la mer – a augmenté au cours du 20e siècle de 0,4 à 0,8 degrés Celsius (0,72 à 1,44 degrés Fahrenheit).

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  8. La majeure partie du réchauffement observé au cours des 50 dernières années est probablement imputable aux activités humaines, en particulier « à l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre », indique le rapport.

    Le rapport fournit également une projection de l'augmentation de la température mondiale jusqu'à la fin du 21e siècle, par rapport à 1990, basée sur la simulation de divers scénarios d'émissions développés par l'IPCC. Dans tous les scénarios simulés, l’augmentation de température estimée la plus faible était de 1,4 degrés Celsius (2,52 degrés Fahrenheit) et la plus élevée était de 5,8 degrés Celsius (10,44 degrés Fahrenheit).

    En réponse au rapport, M. Lieberman et feu M. McCain ont proposé « un système de plafonnement et d'échange à l'échelle de l'économie » pour contrôler les émissions de gaz à effet de serre dans le pays, selon un rapport du Congrès de 2001.

    « Étant donné que les États-Unis produisent environ 25 % des émissions totales de gaz à effet de serre, les États-Unis ont la responsabilité de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre », a déclaré M. McCain dans le dossier. « Les entreprises américaines courent désormais le risque d’être exclues du marché mondial pour acheter et vendre des réductions d’émissions. »

    "On peut s'attendre à ce que la température moyenne de la Terre augmente entre 2,5 et 10,4 degrés Fahrenheit au cours du prochain siècle", a déclaré M. Lieberman dans le dossier, citant le troisième rapport d'évaluation. "Une augmentation aussi importante et rapide de la température modifiera profondément le paysage terrestre en termes très pratiques."

    En 2003, les deux sénateurs ont présenté le Climate Stewardship Act qui exigerait la réduction des émissions de six gaz à effet de serre et créerait un système international d’échange d’émissions. Le projet de loi n'a pas été adopté par le Sénat malgré sa réintroduction en 2005 et 2007.

    Une déclaration innocente faite par des scientifiques peut être présentée à tort comme « catastrophique » par des politiciens qui financent ensuite davantage la recherche scientifique dans ce domaine, ce à quoi ni la communauté scientifique ni l'ONU ne s'opposeraient, a déclaré M. Lindzen.

    L'IPCC publie des rapports d'évaluation scientifique sur le changement climatique tous les six à sept ans.

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  9. En 2021, le Groupe de travail I a publié un rapport présentant les fondements scientifiques de la sixième évaluation du changement climatique du IPCC.

    La fourchette probable d’augmentation de la température mondiale à la surface, induite par l’homme, entre 2010 et 2019 par rapport à l’ère préindustrielle a été estimée entre 0,8 et 1,3 degrés Celsius (1,44 à 2,34 degrés Fahrenheit), indique le rapport.

    « La science n’est jamais réglée »
    "Ceux qui prétendent que la science est établie veulent mettre fin à tout désaccord parce qu'ils n'ont pas grand-chose à présenter", a déclaré M. Lindzen. "La science n'est jamais réglée."

    Les hommes politiques et les non-scientifiques ont souvent remarqué que la science jouit d'une certaine autorité auprès du public, et ils veulent la récupérer, c'est pourquoi ils utilisent le terme « la science », a déclaré M. Lindzen. « Mais ce n'est pas cela. la science est… La science est un mode d’enquête », a-t-il déclaré.

    C’est toujours sujet à caution ; cela dépend des questions et des erreurs, a souligné le scientifique. "Quand vous dites que la science ne peut pas se tromper, vous l'étouffez."

    "La science n'est pas une structure de croyance, ce n'est pas une secte, ce n'est pas une religion."

    Aujourd'hui, il est presque impossible de publier un article scientifique remettant en question le réchauffement climatique, a déclaré M. Lindzen.

    Les revues scientifiques utilisent des évaluateurs comme gardiens qui peuvent recommander des révisions majeures à un article remettant en question le récit climatique, a expliqué le scientifique. Les révisions occupent l'auteur pendant un an, puis l'article est rejeté, a-t-il déclaré. "Le climat est l'un des premiers exemples de culture de l'annulation."

    M. Lindzen a déclaré qu'il disposait d'une liste de scientifiques éminents, tels que des directeurs de laboratoires naturels, des chefs de bureaux météorologiques ou d'organisations internationales, qui ont été supprimés à partir du début des années 1990.

    D’un autre côté, « le financement total pour le climat a été multiplié par 15 », créant une nouvelle communauté qui n’existe que grâce au récit climatique, a déclaré M. Lindzen. En conséquence, personne dans les grands médias ne le remet en question.

    https://www.zerohedge.com/political/climate-scientist-says-its-unreasonable-call-climate-change-existential-threat

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  10. Le FMI prévoit un prix mondial du gaz carbonique


    8 décembre 2023
    de Thomas Oysmüller


    Le chef du FMI affirme que le « changement climatique » devrait être combattu par la fiscalité – comme dans l’UE. Mais comme certains États ne peuvent pas suivre, de nouvelles réglementations mondiales sont envisagées : la féodalité climatique dans sa forme la plus pure.

    Les rédactions d'Autriche et d'Allemagne ont certainement imaginé la situation différemment : lors du sommet climatique COP28, nous sommes en proie à un hiver rigoureux - ce qui n'est pas de bonnes conditions pour une propagande de panique climatique. Mais les gens savent comment s'aider eux-mêmes dans les salles de rédaction financées par l'impôt : les chutes de neige sont un signe du changement climatique . La guerre dominatrice contre le gaz carbonique est loin d’être terminée.

    Réglementation gaz carbonique

    La propagande médiatique actuelle en faveur des abonnements gaz carbonique n'est pas la seule qui frappe. Le puissant Fonds monétaire international – plus précisément son patron – réclame la mise en place d’un « prix carbone » mondial. Kristalina Georgieva considère l’UE comme un modèle car elle lutte déjà contre la « combustion terrestre » avec des taxes sur le gaz cabonique.

    Dans l’ interview du Guardian , elle a réitéré la demande qu’elle avait formulée lors du sommet sur le climat :

    « Mettre un prix sur le carbone accélère la décarbonation. Les Européens ont introduit le système d'échange de quotas d'émission [en 2005] et ont connu une croissance depuis lors, même si les émissions ont chuté de 37 %. On voit la même chose au Canada avec sa taxe sur le carbone.

    Mais le chef du FMI a clairement indiqué que certains pays n'y participeraient pas, notamment en raison de pressions politiques intérieures.

    « Oui, la meilleure façon d’imposer un prix sur le carbone [est] une taxe sur le carbone… Mais cela n’est pas politiquement faisable dans certains pays… Nous pouvons également recourir à la conformité lorsque les normes conduisent à des prix implicites du carbone. »

    Ce ne serait plus une « taxe ». Mais tout est question d'effet, non ?

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  11. Notre atmosphère se compose de:

    Azote (N2)-------------------------------78 %
    Oxygène (O2)---------------------------21 %
    Argon (A) ----------------------------0,93 %
    Vapeur d'eau (H2O) ---------------0 - 4 %
    Gaz carbonique (CO2) -----------0,033 %
    Néon (Ne) -------------------------0,0018 %
    Krypton (Kr) ---------------------0,000114 %
    Hydrogène (H) --------------------0,00005 %
    Oxyde d'azote (N2O) ----------0,00005 %
    Xénon (Xe) ----------------------0,0000087 %
    Ozone (O3) -----------------0 - 0,000001 %

    Donc: nous respirons toutes & tous de l'azote, de l'oxygène, de l'argon, vapeur d'eau, gaz carbonique, etc. Et, nous expirons de l'azote, de l'oxygène (en surplus), de l'argon, vapeur d'eau, gaz carbonique, etc.

    Les animaux font de même ainsi que les plantes qui respirent aussi tous ces gaz et expirent de l'oxygène et tous les gaz inspirés.

    Donc, nous avons une mesure que tous les gaz inspirés sont (parfois lors du décès) expirés à 100 % (car nous ne faisons que remettre (rendre) à l'atmosphère tous les gaz inspirés, comme nous rejetons de l'urine et des excréments que notre organisme refuse).

    Mais alors... où est donc le conflit ?? Le conflit est contre nature, c'est-à-dire anti-scientifiques qui expliquent la science.

    D'où le prix !!! de l'air que l'on a osé consommer !!!

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  12. Les prix des engrais sont trop élevés pour les agriculteurs – acheter ou prendre tous les risques ?


    8 Décembre 2023
    Olaf Zinke, AGRARHEUTE*


    L'offre reste relativement importante et la demande est toujours aussi faible. Cela vaut aussi bien pour l'Allemagne que pour le marché mondial. Mais le risque d'une hausse rapide et abrupte des prix est également important. Tant la hausse des prix du gaz que le conflit au Proche-Orient ont le potentiel de provoquer un soudain rallye des prix.

    Les prix des engrais n'ont guère évolué. Pourtant, les risques d'une hausse des prix sont élevés. D'une part, les prix du gaz continuent d'augmenter. D'autre part, le conflit au Proche-Orient pourrait également faire grimper les prix des engrais. Mais cela ne semble pas encore être le cas.

    Ma note : L'article d'origine est daté du 31 octobre 2023.

    Les prix demandés par les négociants et les importateurs pour le nitrate d'ammonium calcaire (NAC) sont restés pratiquement inchangés ou ont très légèrement augmenté.

    - voir graph sur site -

    Malgré la hausse des prix du gaz, les prix de l'azote restent stables. Les observateurs du marché de la chambre d'agriculture de Rhénanie-du-Nord-Westphalie constatent que « la demande est très faible et les importations en provenance d'Égypte et de Russie sont bon marché ». Mais « une extension du conflit au Proche-Orient pourrait entraîner un changement de tendance », estiment également les experts de la chambre.

    Dans le sud-ouest également, la demande du secteur agricole est décrite comme modérée. La chambre d'agriculture de Rhénanie-Palatinat déclare dans son dernier rapport de marché : « Sur le marché régional des engrais, les prix ont tendance à rester stables, voire à baisser légèrement. Il existe certes encore un certain besoin, mais les acheteurs continuent d'attendre. Une fois les travaux des champs terminés, on s'attend à une augmentation de l'intérêt pour les achats. »

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  13. Les engrais azotés importés sont actuellement disponibles en grande quantité et ont tendance à faire pression sur les prix. En principe, tous les engrais sont disponibles et les contrats existants sont désormais honorés, poursuit le communiqué.

    Un marché mondial sans signaux clairs – la demande reste faible

    Dans les ports d'importation allemands, les prix de l'urée ont baissé récemment.

    - voir graph sur site -

    Sur le marché mondial, les prix de l'urée ont de nouveau baissé récemment. La raison : lors de l'appel d'offres actuel pour l'urée, l'Inde a acheté environ 1,67 million de tonnes à un prix de livraison de 400 dollars US la tonne. En conséquence, les prix de l'urée au Moyen-Orient ont chuté à 380 dollars US la tonne, contre 405 dollars US auparavant. Aujourd'hui, les cours remontent à 385 dollars US la tonne.

    « Les participants à l'appel d'offres ont été confrontés au dilemme d'accepter un prix apparemment bas ou de prendre le risque de trouver des acheteurs ailleurs dans le monde », expliquent les analystes. Après tout, plus de 4 millions de tonnes étaient initialement proposées dans le cadre de l'appel d'offres.

    Les exportations chinoises d'urée ont certes récemment connu un coup d'arrêt, car Pékin retient actuellement ses autorisations d'exportation, rapportent les négociants. Mais l'offre reste relativement importante et la demande est toujours aussi faible. Les quantités commandées par le Brésil et l'Europe restent très faibles, comme le montrent les analystes.

    Les prix du nitrate d'ammonium ont également baissé récemment, car la demande reste faible, notamment pour les chargements en temps réel, et la Russie continue elle aussi à livrer à bas prix. La conclusion de la plupart des négociants est la suivante : la demande globale d'azote est plus faible que d'habitude à cette période de l'année.

    Allemagne : urée moins chère, NAC et DAP un peu plus chers

    Dans les ports d'importation allemands, les prix de l'urée ont récemment baissé. Actuellement, les prix du marché spot s'élèvent à environ 480 euros la tonne. C'est 10 euros de moins qu'il y a une semaine.

    Les demandes de prix des négociants et des importateurs pour le nitrate d'ammonium calcaire (NAC) sont restées pratiquement inchangées ou ont très légèrement augmenté. Cette semaine, les ports d'importation demandent environ 350 euros la tonne, soit 2 à 3 euros de plus que la semaine dernière.

    L'engrais liquide nitrate d'ammonium-urée en solution se négocie à un peu plus de 310 euros la tonne, soit à peine plus que la semaine dernière.

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  14. Pour le Kornkali, les distributeurs demandent en revanche des prix similaires à ceux de la semaine précédente, à savoir 325 euros la tonne.

    Pour le principal engrais phosphorique des agriculteurs allemands, le phosphate diammonique (DAP), il faudra débourser cette semaine près de 620 euros la tonne dans les ports d'importation. C'est encore 2 à 3 euros de plus que la semaine précédente.

    Les subventions indiennes pour les phosphates ont été réduites de 31 % la semaine dernière pour le DAP. La baisse de la subvention pour le DAP signifie que les importateurs indiens ne peuvent plus acheter au prix actuel, ce qui devrait faire baisser le prix du DAP.

    https://seppi.over-blog.com/2023/12/les-prix-des-engrais-sont-trop-eleves-pour-les-agriculteurs-acheter-ou-prendre-tous-les-risques.html

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  15. Glyphosate : de l'intérêt de faire des analyses sur des femmes enceintes... militantisme


    8 Décembre 2023


    Une étude bricolée, sinon bidouillée, sur 40 femmes enceintes vivant près ou loin de champs traités (ou non) au glyphosate. Les enseignements n'auraient pas été différents si on avait mené la recherche sur des femmes non enceintes... Mais femme enceinte, égale bébé à naître, égale opportunité de faire jouer l'émotion...

    - voir graph sur site -

    Nos pérégrinations sur les sites des activistes anti-pesticides... air connu...

    Voici donc « The Effect of Pesticide Spray Season and Residential Proximity to Agriculture on Glyphosate Exposure among Pregnant People in Southern Idaho, 2021 » (l'effet de la saison des pulvérisation des pesticides et de la proximité résidentielle de l'agriculture sur l'exposition au glyphosate chez les femmes enceintes dans le sud de l'Idaho, 2021) de Cynthia L. Curl, Carly Hyland, Meredith Spivak, Lianne Sheppard, Bruce Lanphear, Michael N. Antoniou, Maria Ospina et Antonia M. Calafat.

    L'article est publié dans Environmental Health Perspectives. Mais nous y avons eu accès au départ sous la forme d'une copie diffusée auprès d'une « amie » (des auteurs) en vue du tapage médiatique.

    Il s'inscrit dans le cadre d'une subvention de... 457,537 dollars des National Institutes of Health (NIH). Disons d'emblée qu'il y aurait eu des projets plus utiles à financer... et que la liste des auteurs nous paraît bien longue pour le travail effectué.

    Le résumé

    Voici le résumé de l'étude :

    « CONTEXTE :

    Le glyphosate est l'un des pesticides les plus utilisés au monde, mais on sait peu de choses sur les sources d'exposition au glyphosate chez les femmes enceintes vivant dans des régions agricoles.

    OBJECTIF :

    Notre objectif était d'évaluer l'exposition au glyphosate pendant la grossesse en fonction de la proximité résidentielle de l'agriculture et de la saison des traitements agricoles.

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  16. MÉTHODES :

    Nous avons quantifié les concentrations de glyphosate dans 453 échantillons d'urine prélevés toutes les deux semaines sur une cohorte de 40 femmes enceintes dans le sud de l'Idaho de février à décembre 2021. Nous avons estimé l'exposition au glyphosate de chaque participante comme étant la moyenne géométrique (MG) des concentrations de glyphosate mesurées dans tous les échantillons (moyenne n = 11 échantillons/participante), ainsi que la MG des échantillons collectés pendant la "saison des traitements" (définis comme ceux collectés entre le 1er mai et le 15 août ; moyenne n = 5 échantillons/participante) et la "saison sans traitements" (définis comme ceux collectés avant le 1er mai ou après le 15 août ; moyenne n= 6 échantillons/participante). Nous avons défini les participantes qui résidaient à moins de 0,5 km d'un champ agricole activement cultivé comme vivant "près des champs" et celles qui résidaient à ≥ 0,5 km d'un champ agricole comme vivant "loin des champs" (n = 22 et 18, respectivement).

    RÉSULTATS :

    Parmi les participantes vivant à proximité des champs, le glyphosate urinaire a été détecté plus fréquemment et à des concentrations MG significativement plus élevées pendant la saison des traitements par rapport à la saison sans traitements (81 % contre 55 % ; 0,228 µg/L contre 0,150 µg/L, p< 0,001). En revanche, parmi les participantes qui vivaient loin des champs, ni la fréquence de détection du glyphosate ni les MG ne différaient pendant la saison des traitements par rapport à la saison sans traitements (66 % contre 64 % ; 0,154 µg/L contre 0,165 µg/L, p = 0,45). Les concentrations ne différaient pas en fonction de la proximité résidentielle des champs pendant la saison sans traitements (0,154 µg/L contre 0,165 µg/L, pour la proximité vs. éloignement, p = 0,53)

    DISCUSSION :

    Les concentrations urinaires de glyphosate chez les femmes enceintes vivant à proximité de champs agricoles étaient significativement plus élevées pendant la saison des traitements agricole que pendant la saison sans traitements. Elles présentaient également des concentrations urinaires de glyphosate significativement plus élevées pendant la saison des traitements que celles qui vivaient loin des champs agricoles à n'importe quel moment de l'année, mais les concentrations ne différaient pas pendant la saison sans traitements. Ces résultats suggèrent que les pulvérisations de glyphosate agricole sont une source d'exposition pour les personnes vivant à proximité des champs. https://doi.org/10.1289/EHP12768 »

    En bref...

    Cet article plutôt long – et qui s'égare à notre sens dans des considérations sans pertinence, telle l'origine ethnique déclarée des participantes, de surcroît pour une population aussi réduite – tend(rait) à montrer en définitive qu'il y a une dérive du glyphosate lors des traitements et que, par conséquent, les personnes qui vivent près des champs ont une exposition supérieure au glyphosate, lors de la saison des traitements, du fait d'une absorption par voie respiratoire ou cutanée.

    - voir graph sur site -

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  17. Ces résultats sont tout de même un peu surprenants, sachant que le glyphosate n'est pas connu pour dériver ou se disperser d'une autre manière (sauf peut-être adsorbé sur des poussières). Par ailleurs, on ne traite pas tous les jours pendant la saison des traitements et le glyphosate qui n'est pas éliminé directement par les selles est rapidement excrété par les urines (selon l'article, la demi-vie biologique du glyphosate est estimée à 5,5-10 heures pour l'homme, « ce qui signifie qu'un échantillon d'urine ponctuel reflète essentiellement l'exposition au cours, tout au plus, de la journée précédente »).

    ...mais on reste sur sa faim...

    Il aurait été intéressant d'en dire un peu plus sur les associations (éventuelles) avec les espèces cultivées et les surfaces en culture (voir le tableau ci-dessous). Tout au plus apprend-on que l'espèce la plus cultivée est la luzerne, en majorité GM, et qu'elle est désherbée une ou deux fois par saison. Avec 22 participantes vivant « près des champs », il n'aurait pas été difficile de demander aux agriculteurs concernés leurs dates de traitement.

    - voir cadre sur site -

    Les auteurs ont préféré tripoter les chiffres pour en évaluer la robustesse par rapport à d'autres critères comme l'âge, l'éducation, la taille et le revenu du ménage, etc.

    En dernière analyse, cette étude n'est certes pas inintéressante, en ce qu'elle suggère des pistes pour d'autres études, mais elle relève largement du bricolage, sinon du bidouillage.

    ...mais pourquoi donc des femmes enceintes ?

    Et c'est là que se pose la question du choix de femmes enceintes comme participantes. Comme le montre le graphique mis en tête d'article, leur recrutement s'est effectué dans la durée, compliquant sans nul doute la conduite de l'essai et l'exploitation des résultats.

    Les enseignements de cet article n'auraient pas été fondamentalement différents si on avait mené la recherche sur des femmes non enceintes.

    À l'évidence, le but a été de susciter l'attention sur l'étude. Femme enceinte, égale bébé à naître, égale opportunité de faire jouer l'émotion...

    Le recours à l'émotion...

    Ce but est en partie atteint, même si – sans surprise – les « contaminations » sont très largement en dessous des doses journalières admissibles (30.000 fois aux normes américaines selon un calcul rapide) :

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  18. « Ces études et d'autres études sur l'exposition révèlent une prévalence élevée de l'exposition au glyphosate, mais à des niveaux considérés comme faibles par rapport à la plupart des critères de risque. Cependant, il n'est pas certain que ces critères soient basés sur les points finaux les plus sensibles et les plus appropriés. Une grande partie de cette discussion est centrée sur les effets cancérigènes possibles, en particulier le lymphome non hodgkinien, mais, compte tenu des recherches récentes sur les résultats à la naissance, des effets sur la reproduction peuvent également être indiqués. Outre les études épidémiologiques décrites précédemment, des preuves solides issues d'études sur des animaux de laboratoire suggèrent que l'exposition gestationnelle au glyphosate et aux GBH peut entraîner des effets indésirables, notamment des malformations congénitales, des défauts dans la spermatogenèse, une dysbiose du microbiome intestinal, et une altération transgénérationnelle des résultats reproductifs féminins probablement médiée par des changements épigénétiques (statut de méthylation de l'ADN). Collectivement, ces études sur les animaux soulignent l'importance des enquêtes incluant les personnes enceintes. »

    Mais quand les auteurs citent à l'appui de leurs dires, par exemple, une étude qui, d'une part, a utilisé des doses de 2 mg (milligrammes !)/kg de poids corporel et 200 mg (200 !)/kg p.c. et que, d'autre part, ladite étude a été abondamment critiquée, on a toutes les raisons d'être inquiet... sur l'objectivité des auteurs.

    Il en est de même pour une étude sur des effets transgénérationnels dans laquelle les mères se sont vu administrer... 25 mg de glyphosate/kg p.c., et ce... par voie intrapéritonéale...

    Il en est de même pour cette autre étude qui a utilisé 0,5 ; 5 et 50 mg de glyphosate pur ou dans le Roundup 3 Plus/kg p.c.

    Et il y a aussi la décriée étude de Carrasco et un article qui relève de la polémique.

    - voir cadre sur site -

    La littérature citée à l'appui des dangereux effets du glyphosate en matière de reproduction

    Des auteurs avec « pédigrée »

    Dans la liste des auteurs, il y en a au moins deux qui soulèvent un « red flag ». L'un est par exemple un membre de longue date du comité scientifique du CRIIGEN, l'autre a fait un scandale au Canada.

    Et il n'y a pas de déclarations sur les conflits d'intérêts...

    Une belle campagne de promotion...

    Le lien vers l'article sous embargo donné ci-dessus renvoie... à une publication du site furieusement anti-pesticides et anti-OGM The New Lede. C'est une « Initiative du EWG » (Environmental Working Group), avec comme figure de proue Carey Gillam, pourfendeuse de Monsanto qu'elle accuse d'être à l'origine de sa disgrâce chez Reuters, et relais zélé des avocats prédateurs états-unien, y compris pour des « ...papers » publié dans un journal français bien connu.

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  19. Une copie de l'article sous embargo a donc été diffusée auprès de « bons clients ». Une telle diffusion est une pratique courante ; ce qui suscite interrogation, c'est le cercle auprès duquel il a été diffusé.

    Carey Gillam a, sans surprise, joué son rôle de télégraphiste sur le blog, ainsi que dans The Guardian. Et bingo dès le deuxième paragraphe :

    « L'équipe de recherche a déclaré que ces résultats étaient préoccupants, étant donné que des études récentes ont montré que l'exposition gestationnelle au glyphosate est associée à une croissance réduite du fœtus et à d'autres problèmes fœtaux. Le glyphosate a également été associé au cancer et à d'autres problèmes de santé. »

    ...et d'autopromotion

    Mmes Cynthia Curl et Carly Hyland ont aussi assuré leur autopromotion dans The Conversation – qui a pour devise : « Pour une information fiable face à la désinformation »... ne riez pas ! Le titre : « Glyphosate, the active ingredient in the weedkiller Roundup, is showing up in pregnant women living near farm fields – that raises health concerns » (le glyphosate, l'ingrédient actif du désherbant Roundup, est présent chez les femmes enceintes vivant à proximité de champs agricoles, ce qui suscite des inquiétudes en matière de santé).

    Tout est déjà dit dans le titre : il y a – prétendument – des inquiétudes en matière de santé,

    Et, surprise... cet article a été repris le même jour par de nombreux sites...

    Et vous n'êtes pas au bout de vos surprises : sur un site néozélandais, on a oublié de supprimer la mention de l'embargo. Cet article aussi a fait l'objet d'une vaste campagne de diffusion.

    https://seppi.over-blog.com/2023/12/glyphosate-de-l-interet-de-faire-des-analyses-sur-des-femmes-enceintes.militantisme.html

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  20. Les coûts économiques paralysants des subventions aux énergies vertes


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 08 DÉCEMBRE 2023 - 12H30
    Rédigé par Jonathan Lesser via RealClear Wire,


    Les subventions à l’énergie verte prévues dans l’Inflation Reduction Act (IRA) ont été justifiées par l’administration Biden comme stimulant la croissance économique et l’emploi aux États-Unis. Mais lorsque l’on compte les subventions et que l’on évalue leurs impacts globaux, l’IRA tue l’emploi et la croissance économique.

    Dans le cadre de l’IRA, la part du lion des subventions sera versée aux développeurs éoliens et solaires. Les subventions n’expireront pas tant que les émissions de carbone de l’industrie électrique n’auront pas diminué d’au moins 75 % par rapport aux niveaux de 2005, après quoi elles diminueront progressivement. Même les prévisions les plus optimistes préparées par l’Energy Information Administration (EIA) des États-Unis montrent que cela ne se produira pas avant au moins 2046. Ainsi, les subventions à l’éolien et au solaire se poursuivront sans relâche pendant des décennies. Au total, les subventions dépasseront de loin ce que le gouvernement américain a dépensé aujourd’hui en dollars pour lutter contre la Grande Dépression.

    La subvention la plus importante est le crédit d’impôt fédéral à l’investissement (CTI). La plupart des projets éoliens et solaires pourront prétendre à un minimum de 30 % de CTI, ainsi qu'à un crédit supplémentaire de 10 % si les projets dépendent de la fabrication nationale des composants.

    Les prévisions optimistes de l'EIA prévoient environ 900 000 mégawatts (MW) d'énergie solaire photovoltaïque, 350 000 MW d'éoliennes terrestres et 24 000 MW d'énergie éolienne offshore d'ici 2046. Si toute cette production est construite, cela se traduira par des subventions directes de l'ITC totalisant entre 500 milliards de dollars. et 1 000 milliards de dollars, en fonction des coûts de construction. Plus les coûts sont élevés, plus les subventions sont importantes. Même si les partisans de l’éolien et du solaire affirment toujours que les coûts sont en baisse, la réalité est tout le contraire. Les développeurs d'énergie éolienne offshore, en particulier, réclament à grands cris de renégocier les contrats qu'ils ont signés précédemment, y compris des ajustements de prix garantis en cas d'augmentation des coûts, et d'assouplir l'exigence de contenu national afin de pouvoir réclamer les 10 % supplémentaires d'ITC.

    Malgré des déficits croissants – près de 2 000 milliards de dollars pour l’exercice financier qui s’est terminé en octobre dernier – les subventions aux énergies vertes seront financées par encore plus de dette publique. Avec l’augmentation des taux d’intérêt à des niveaux normaux, les coûts de financement vont monter en flèche, ajoutant environ 500 à 800 milliards de dollars au coût des factures, soit presque autant que les subventions elles-mêmes.

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  21. Les dépenses et subventions envisagées pour l’énergie verte, plusieurs centaines de milliards de dollars par an rien que pour la production éolienne et solaire, fausseront les marchés de l’énergie. Premièrement, ils évinceront les investissements privés plus productifs dans le secteur énergétique et réduiront les ressources disponibles pour des formes de production plus efficaces, en particulier les petits réacteurs modulaires. Deuxièmement, à mesure que le déficit continue d’augmenter, la hausse des taux d’intérêt évincera les investissements privés dans les secteurs privés les plus productifs de l’économie.

    Parallèlement aux efforts du gouvernement pour « électrifier » l'économie, comme des normes de kilométrage plus élevées qui agissent comme un mandat de facto pour les véhicules électriques et des propositions d'interdiction des appareils au gaz naturel, le résultat, comme cela a été vécu en Europe, sera une montée en flèche de l'électricité. des prix. Ces prix plus élevés réduiront la croissance économique et l’emploi, bien plus que les investissements dans les énergies vertes ne peuvent les stimuler. Bien que les subventions bénéficieront aux développeurs éoliens et solaires, les impacts économiques globaux pour le pays seront paralysants.

    Un indicateur des impacts économiques négatifs des subventions vertes est le coût supporté par les contribuables pour créer les milliers d’emplois promis dans le domaine de l’énergie verte, en particulier dans l’éolien offshore. En utilisant les impacts sur l’emploi revendiqués par les développeurs éoliens offshore, la subvention moyenne pour chaque emploi vert créé s’élèvera à plus de 2 millions de dollars par an. Forcer les contribuables à payer des millions de dollars chaque année pour chaque emploi créé, tout en prétendant que cela renforcerait l’économie américaine, c’est l’économie d’Alice au Pays des Merveilles.

    Les politiciens qui promeuvent l’énergie verte et leurs propres intérêts à court terme préféreront peut-être ignorer les réalités économiques fondamentales, mais ces réalités économiques auront leur revanche. À terme, les dépenses excessives en énergie verte de faible valeur s’effondreront sous leur poids économique, causant ainsi de nombreux dégâts socio-économiques.

    Malheureusement, ce n’est pas une expérience que les États-Unis doivent entreprendre ; L’expérience européenne et les principes économiques de base nous disent tout ce que nous devons savoir. Mais alors que commencent les paroles de la vieille chanson, « les imbéciles se précipitent… »

    Jonathan Lesser est président de Continental Economics, chercheur principal au Discovery Institute et chercheur adjoint au Manhattan Institute. Son rapport, « Énergie verte et fabulisme économique », a été récemment publié par la Global Warming Policy Foundation.

    https://www.zerohedge.com/energy/crippling-economic-costs-green-energy-subsidies

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  22. La viande cultivée en laboratoire, approuvée par la FDA et controversée, devient une réalité
    Jusqu’à présent, seuls deux pays – les États-Unis et Singapour – ont approuvé la viande cultivée pour la consommation humaine.


    Par Patricia Tolson
    06 décembre 2023


    Dans un effort pour protéger son industrie agricole, son économie et la santé de ses citoyens, l’Italie est récemment devenue le premier pays à interdire officiellement la viande cultivée.

    La viande cultivée, également connue sous le nom de viande cultivée en laboratoire, est créée en laboratoire grâce à un processus en cinq étapes au cours duquel les cellules souches d'un animal sont répliquées et cultivées dans une série de bioréacteurs avant d'être mélangées avec des additifs pour créer une texture plus réaliste. Les cellules de viande sont ensuite égouttées dans une centrifugeuse, formées et emballées pour être distribuées, selon le cabinet de conseil McKinsey & Company.

    Dans une publication sur Facebook du 16 novembre, le ministre italien de l'Agriculture, Francesco Lollobrigida, a déclaré : « Pour la défense de la santé, du système de production italien, de milliers d'emplois, de notre culture et de nos traditions, avec la loi approuvée aujourd'hui, l'Italie est la première nation. dans le monde d'être à l'abri des risques sociaux et économiques liés aux aliments synthétiques", selon une traduction anglaise.

    Le projet de loi a été adopté par le Sénat italien par 159 voix contre 53 et a été soutenu par les groupes agricoles du pays, qui ont œuvré pour protéger l'industrie italienne de transformation de la viande, évaluée à 10,1 milliards de dollars.

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  23. Le poulet cultivé est fabriqué dans des réservoirs chez Eat Just à Alameda, en Californie, le 27 juillet 2023. La viande cultivée en cellules ou en laboratoire est préparée en alimentant des cellules animales en nutriments dans des réservoirs en acier inoxydable. (Justin Sullivan/Getty Images)
    Le poulet cultivé est fabriqué dans des réservoirs chez Eat Just à Alameda, en Californie, le 27 juillet 2023. La viande cultivée en cellules ou en laboratoire est préparée en alimentant des cellules animales en nutriments dans des réservoirs en acier inoxydable. (Justin Sullivan/Getty Images)
    Les efforts déployés aux États-Unis pour bloquer la viande cultivée en laboratoire ou pour garantir que les consommateurs sachent ce qu'ils achètent incluent une loi de 2018 dans le Missouri qui interdit que les aliments à base de plantes et cultivés en laboratoire soient étiquetés comme « viande ».
    "Cette loi interdit également de présenter à tort un produit comme de la viande qui ne provient pas de bétail ou de volaille de production récoltés", indique la loi.

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    Le 13 novembre, le représentant de l'État de Floride, Tyler Sirois, a déposé un projet de loi visant à interdire « la fabrication, la vente, la détention ou la distribution de viande cultivée » dans l'État.

    "L'agriculture et l'élevage sont des industries extrêmement importantes pour la Floride", a déclaré le législateur républicain à Politico. "Je pense donc qu'il s'agit d'un débat très pertinent pour notre État."
    Si le projet de loi HB 435 devenait loi, les restaurants et les magasins en infraction pourraient être condamnés à une amende pouvant aller jusqu'à 5 000 $, et les fabricants, transformateurs, emballeurs ou distributeurs qui dénaturent ou étiquetent mal les aliments pourraient être condamnés à une amende allant jusqu'à 10 000 $ par infraction.
    Wilton Simpson, commissaire du ministère de l'Agriculture et des Services aux consommateurs de Floride, adhère pleinement aux efforts de M. Sirois.

    « Sans cette législation, de la viande produite en laboratoire non testée, potentiellement dangereuse et pratiquement non réglementée pourrait être mise à disposition en Floride », a déclaré M. Simpson dans une déclaration à Epoch Times.

    "L'une de mes principales responsabilités est d'assurer la sécurité et la salubrité de notre approvisionnement alimentaire et de protéger les consommateurs de Floride, et c'est exactement ce que fait cette proposition."

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  24. Le 22 novembre, la mesure a été transférée au sous-comité sur l'agriculture, la conservation et la résilience.

    Marché de la viande cultivée

    Jusqu’à présent, seuls deux pays – les États-Unis et Singapour – ont approuvé la viande cultivée pour la consommation humaine.
    Research and Markets prédit que le marché mondial de la viande cultivée en laboratoire atteindra près de 2 milliards de dollars d'ici 2035. Il répertorie 16 entreprises de viande cultivée, dont cinq sont basées aux États-Unis, trois en Israël, deux aux Pays-Bas, deux à Singapour, et un en Chine, en Inde, au Royaume-Uni et en Suisse.
    "En 2025, le segment des nuggets devrait représenter la plus grande part du marché de la viande cultivée en laboratoire", déclare Research and Markets dans son analyse de janvier.

    "La part de marché importante de ce segment est attribuée à l'adoption croissante de modes de vie nomades, à la demande croissante de produits de collation et à la demande croissante de produits surgelés."

    Cependant, les galettes de hamburger cultivées en laboratoire devraient enregistrer le taux de croissance annuel composé le plus élevé de 2025 à 2035, selon l'entreprise.

    En novembre 2022, la Food and Drug Administration (FDA) a annoncé avoir « terminé sa première consultation préalable à la commercialisation d'un aliment humain à base de cellules animales cultivées ».

    Le 21 juin, le Département américain de l'Agriculture (USDA) a accordé sa toute première approbation pour produire de la viande cultivée à partir de cellules à deux sociétés américaines, Good Meat et Upside Food.

    Good Meat, la marque de viande cultivée de la société de technologie alimentaire Eat Just, Inc., possède des installations de fabrication aux États-Unis et à Singapour.

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  25. Selon l'entreprise, l'approbation de l'USDA permet à son premier produit à base de poulet cultivé en laboratoire d'être produit et vendu aux États-Unis. Quatre mois plus tôt, l'entreprise avait reçu une lettre « Pas de questions » de la FDA, ce qui signifiait qu'elle avait réussi un examen de la sécurité alimentaire.

    "Notre premier produit est du poulet cultivé qui est préparé et servi dans plusieurs formats et dont la vente a été approuvée à Singapour en 2020 et aux États-Unis en 2023", indique l'entreprise sur son site Internet.
    "Nous travaillons également sur d'autres types de viande, notamment le bœuf cultivé à partir de cellules de bovins élevés en pâturage en Californie et le Wagyu de la ferme Toriyama au Japon."

    Le restaurant China Chilcano, basé à Washington, a ajouté un plat à base de poulet cultivé Good Meat à son menu en juillet.

    Les principaux investisseurs dans Good Meat sont UBS O'Connor, une société de gestion de hedge funds au sein d'UBS Asset Management, ainsi que les sociétés de capital-risque Graphene Ventures et K3 Ventures, basées à Singapour.

    Bill Gates est un investisseur majeur dans Upside Foods depuis son lancement en 2017.

    Upside Foods a déclaré que son approbation par l'USDA autorise l'entreprise à produire et à vendre son poulet cultivé. L'entreprise affirme qu'il faut environ trois semaines pour produire son produit de filet de poulet.
    « Sans vouloir nous enliser dans la sémantique, nous ne pouvons pas exagérer : nous faisons de la viande ! » indique la société sur son site Internet.
    "La viande cultivée est une toute nouvelle catégorie de produits, nous comprenons donc qu'il y ait beaucoup de confusion sur ce qu'elle est et ce qu'elle n'est pas. D'une part, la viande cultivée n'est ni végétalienne ni végétarienne."

    Selon l'entreprise, son poulet cultivé en cellules est composé de « plus de 99 % de cellules de poulet ».

    La FDA a approuvé Upside Foods pour fabriquer ses produits en novembre 2022, sur la base d'une auto-évaluation réalisée par Upside de ses processus et de ses pratiques de gestion des risques.
    "Nous n'avons pas identifié de base permettant de conclure que le processus de production tel que décrit devrait aboutir à des aliments contenant ou contenant une substance ou un micro-organisme susceptible de falsifier l'aliment", déclare la FDA dans son approbation.

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  26. "Nous n'avons actuellement aucune question sur la conclusion d'Upside selon laquelle les aliments constitués de ou contenant du matériel de cellules de poulet cultivées résultant du processus de production défini... sont aussi sûrs que les aliments comparables produits par d'autres méthodes."
    Défenseurs de la viande de laboratoire
    Les partisans de la viande cultivée en laboratoire affirment qu’elle est plus saine pour les humains, plus douce pour les animaux et meilleure pour l’environnement.

    Nicolas Treich est chercheur associé à l'Institut national de l'agriculture, de la nutrition et de l'environnement et membre de la Toulouse School of Economics de l'Université Toulouse Capitole.
    Dans un rapport de 2021 publié par Springer Nature, il dénonce les inconvénients de l'élevage bovin conventionnel, affirmant qu'il existe « d'importantes préoccupations morales liées au traitement des animaux de ferme ».
    "On estime que plus de 70 milliards d'animaux de ferme terrestres sont élevés et tués chaque année pour se nourrir", a écrit M. Treich, ajoutant que les animaux élevés pour se nourrir sont "généralement abattus très jeunes".

    Les porcs, a-t-il expliqué, "sont confinés pendant des semaines dans de petites cages, interdisant les mouvements de base, notamment marcher et se retourner".

    M. Treich a déclaré que les sciences animales reconnaissent de plus en plus « les capacités émotionnelles et cognitives des animaux, y compris celles des animaux de ferme ».

    "Étant donné qu'environ 70 à 80 % des antibiotiques dans le monde sont utilisés pour les animaux de ferme, la production d'aliments pour animaux est également un incubateur de résistance aux antimicrobiens", a-t-il déclaré.

    Des bovins sont chargés dans un camion en vue d'une vente aux enchères de bétail, à Quemado, Texas, le 28 juin 2023. Les éleveurs et les agriculteurs ont commencé à abattre leurs troupeaux de bovins en raison de la sécheresse et des coûts élevés dans la région, ce qui menace une forte hausse des prix. prix de l'approvisionnement en viande de bœuf du pays. (Brandon Bell/Getty Images)
    Des bovins sont chargés dans un camion en vue d'une vente aux enchères de bétail, à Quemado, Texas, le 28 juin 2023. Les éleveurs et les agriculteurs ont commencé à abattre leurs troupeaux de bovins en raison de la sécheresse et des coûts élevés dans la région, ce qui menace une forte hausse des prix. prix de l'approvisionnement en viande de bœuf du pays. (Brandon Bell/Getty Images)
    Alors que la vraie viande animale contient « certains nutriments importants », il affirme que consommer trop de viande rouge ou transformée entraîne des problèmes de santé, « tels que les maladies coronariennes, le diabète de type 2, l’obésité, l’homéostasie du calcium et de nombreux cancers ».

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  27. Selon la conclusion de M. Treich, la production conventionnelle de viande "contribue de manière significative au changement climatique", nécessite "beaucoup d'eau et de terre" et contribue largement à "la déforestation, la perte de biodiversité et les épidémies".

    "[La viande cultivée en laboratoire] constitue une alternative sérieuse, peut-être la plus sérieuse, pour pouvoir réduire considérablement les impacts délétères de la production et de la consommation de viande", écrit-il.

    Critiques de la viande de laboratoire

    Les critiques de la viande cultivée en laboratoire affirment qu'elle est pire pour l'environnement, qu'elle aura un impact négatif sur l'économie et qu'elle présente des risques pour la santé humaine.
    Bien qu'elle soit présentée comme plus respectueuse de l'environnement que l'élevage bovin conventionnel, une étude menée par des chercheurs de l'Université de Californie à Davis (UC-Davis) et de l'Université de Californie à Holtville, publiée le 21 avril, suggère que c'est tout le contraire.
    La production de viande à base de cellules animales "semble nécessiter beaucoup de ressources lorsqu'on l'examine du début à la fin de la production pour les scénarios et les hypothèses utilisés dans nos analyses", indique l'étude. L’étude a révélé que la production de viande cultivée en laboratoire peut émettre beaucoup plus de dioxyde de carbone par kilogramme.

    "Notre modèle contredit généralement ces études précédentes en suggérant que l'impact environnemental de la viande cultivée est susceptible d'être plus élevé que celui des systèmes de viande bovine conventionnels, par opposition à des systèmes plus respectueux de l'environnement", ont écrit les auteurs.

    "Il s'agit d'une conclusion importante étant donné que des investissements ont été spécifiquement alloués à ce secteur avec la thèse selon laquelle ce produit serait plus respectueux de l'environnement que le bœuf."

    L’étude recommande également d’être prudent lorsqu’on propose une nouvelle source de nourriture qui aura des répercussions à l’échelle mondiale.
    "Les systèmes de production agricole et alimentaire sont essentiels pour nourrir une population mondiale croissante et le développement de technologies qui améliorent la production alimentaire est important pour le progrès sociétal", indique le rapport.

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  28. "L'évaluation de ces technologies potentiellement perturbatrices du point de vue des systèmes est essentielle pour ceux qui cherchent à transformer notre système alimentaire."

    Les données de l'USDA de décembre 2022 montrent que les recettes américaines liées aux animaux et aux produits d'origine animale, totalisant 195,8 milliards de dollars, dont 72,9 milliards de dollars (37 %) provenant des bovins et des veaux, représentaient la plus grande partie des recettes monétaires agricoles en 2021. Il s'agit d'une diminution par rapport aux 78,2 dollars. milliards de dollars de rentrées de fonds déclarées en 2015.

    Un défi majeur pour les éleveurs américains est « les importations bon marché de bœuf nourri à l'herbe », qui représentent environ 75 à 80 % des ventes totales de bœuf nourri à l'herbe aux États-Unis, selon une étude publiée par le Stone Barns Center for Food & Agriculture en 2007. 2017.

    L'étude a également révélé que la plupart des consommateurs américains ne savent pas qu'ils achètent de la viande de bœuf importée d'autres pays car « tant que la viande de bœuf importée passe par une usine inspectée par l'USDA » – ce qui est obligatoire – « elle peut être étiquetée « Produit ». des États-Unis.'"
    "Ma préoccupation serait simplement d'étendre cela trop rapidement et de faire quelque chose de nocif pour l'environnement", a déclaré Derrick Risner, auteur principal de l'étude UC-Davis.

    La viande cultivée en laboratoire est « une parodie qui attend de se produire », selon le Dr Paul Saladino.

    "La viande cultivée en laboratoire n'est pas de la vraie viande", a-t-il déclaré dans une vidéo du 14 septembre sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter. "Il est fabriqué en culture cellulaire dans un laboratoire. Cela va presque certainement causer des problèmes de santé chez les humains : problèmes auto-immuns, dommages à l'intestin, toutes sortes de problèmes peuvent survenir à cause de la viande cultivée dans une boîte de Pétri."
    Le Dr Saladino a déclaré que la viande de laboratoire aura un « profil nutritionnel inférieur à celui d'une vache ayant grandi en mangeant de l'herbe dans la nature ».

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  29. https://www.theepochtimes.com/article/fda-approved-controversial-lab-grown-meat-becomes-a-reality-5525858?utm_source=partner&utm_campaign=ZeroHedge&src_src=partner&src_cmp=ZeroHedge

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    1. Dès qu'il y a transformation d'un produit il y a l'adjonction d'éléments peu ou pas naturels !
      C'est-à-dire qu'il pourrait y avoir des nano-particules d'oxyde de graphène (comme dans les seringues) et diverses matières empoisonnées.

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  30. L’engagement de l’Allemagne à mettre fin au charbon d’ici 2030 est un jeu de coquilles sans fin


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 7 DÉCEMBRE 2023 - 15H45
    Rédigé par Mike Shedlock via MishTalk.com,


    Placez l’idée que l’Allemagne mette fin à l’utilisation du charbon d’ici 2030 sur la liste des projets énergétiques qui ont peu de chances de se réaliser…

    Voici un article du 2 novembre 2022 qui sert de bon point de départ pour la discussion d’aujourd’hui.

    Reuters rapporte que le cabinet allemand approuve la sortie accélérée du charbon d’ici 2030 dans l’État de l’Ouest

    À première vue, ce titre semble impressionnant. Mais attention, il ne s’agit pas de l’ensemble de l’Allemagne, mais d’un seul État.

    Alors lisez l’article pour les détails.

    Le cabinet allemand a approuvé mercredi un projet de loi visant à supprimer progressivement les centrales électriques au charbon dans l’État occidental de Rhénanie du Nord-Westphalie d’ici 2030 au lieu de 2038 auparavant, dans le cadre des efforts de Berlin visant à accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    Dans le même temps, le cabinet a approuvé la prolongation de la durée de vie de deux centrales au charbon dans le même État, afin de renforcer la sécurité énergétique du pays, confronté à la diminution des approvisionnements en gaz et en pétrole russes depuis la guerre en Ukraine.

    L'Allemagne a accepté d'accélérer le processus qui sera prévu dans sept ans, au détriment du maintien en activité de deux centrales au charbon qui étaient censées fermer cette année.

    Que signifie « idéalement » ?

    Il n’est pas clair si la date d’arrêt des centrales à charbon de 2038 en Allemagne de l’Est sera toujours d’actualité. Le gouvernement de coalition de Berlin avait accepté d’avancer « idéalement » la sortie globale du charbon du pays à 2030.

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  31. Idéalement, nous devrions bientôt tous gagner un salaire décent. Cela semble bien, quoi que cela signifie.

    Il faut que quelqu’un adopte cela comme slogan de campagne. Il contient cinq idées floues dans une phrase : « Idéalement », « presque nous tous », « devrions », « salaire suffisant » et « bientôt ».

    Gardez à l’esprit que nous discutons d’une manière ou d’une autre d’une date d’élimination progressive pour 2038, alors que l’engagement est de mettre fin à toute utilisation du charbon d’ici 2030, idéalement bien sûr.

    Moniteur énergétique septembre 2023
    L’Energy Monitor rapporte que le « rythme actuel » n’est pas suffisant pour atteindre les objectifs de 2030.

    L'Allemagne devrait produire cette année plus de la moitié de son électricité à partir de sources renouvelables, selon Robert Habeck, ministre fédéral de l'Économie et de l'Action climatique et co-leader du Parti Vert.

    Les objectifs nationaux prévoient que la part des énergies renouvelables dans la consommation électrique en Allemagne doit atteindre au moins 80 % d’ici 2030 ; Cependant, Habeck a prévenu : « Nous n’y parviendrons pas au rythme actuel. »

    Le ministre allemand des Finances met en doute la sortie du charbon en 2030
    Ensuite, veuillez considérer le ministre allemand des Finances jette le doute sur la sortie du charbon en 2030, publié le 1er novembre 2023.

    Le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, a remis en question mercredi l’objectif du gouvernement de mettre fin à l’utilisation du charbon dans la plus grande économie d’Europe d’ici 2030.

    "Tant qu'il ne sera pas clair que l'énergie sera disponible et abordable, nous devrions mettre fin aux rêves d'élimination progressive de l'électricité à partir du charbon d'ici 2030", a déclaré Lindner dans une interview au quotidien allemand Koelner Stadt-Anzeiger.

    « Ce n’est pas le moment de fermer les centrales électriques », a-t-il ajouté.

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  32. Les commentaires de Lindner menacent d’approfondir la division au sein de la coalition au pouvoir entre les sociaux-démocrates du chancelier Olaf Scholz, les Verts et le FDP, où les ministres se sont affrontés sur la manière de réagir à la hausse des prix de l’énergie tout en réduisant l’utilisation des combustibles fossiles.

    La date de sortie du charbon est un élément du projet allemand de produire 80 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030 et la coalition vise « idéalement » à fermer toutes les centrales au charbon dans le même délai.

    L’Allemagne échouera à sortir du charbon en 2030
    Aujourd’hui, Eurointelligence a annoncé dans son titre : L’Allemagne échouera à sortir du charbon en 2030.

    C’est un article payant que je n’ai pas lu. Mais nous voici, plus d’un an plus tard, à discuter toujours de la signification du mot « idéalement ».

    De nouveaux objectifs verts vous obligeraient à être végétalien et à éliminer les vaches
    Pendant ce temps, aux États-Unis, de nouveaux objectifs verts vous obligeraient à être végétalien et à éliminer les vaches

    Une énorme réaction contre les objectifs en matière de changement climatique est en cours. Une taxe sur le rot des vaches a décidé des élections en Nouvelle-Zélande. Les gens sont également mécontents de la même stupidité verte en Californie.

    https://www.zerohedge.com/political/germanys-commitment-end-coal-2030-never-ending-shell-game

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  33. "Transition énergétique" - Réalité contre rhétorique


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 7 DÉCEMBRE 2023 - 11H00
    Rédigé par Mark Mills via RealClear Wire,


    Cet essai est basé sur un témoignage prononcé le 29 novembre 2023 devant le sous-comité du Congrès sur l'environnement, la fabrication et les matériaux critiques, comité de la Chambre sur l'énergie et le commerce.

    Il est souvent utile de comparer la rhétorique à la réalité. L’expression « transition énergétique », l’objectif de remplacer les hydrocarbures, a des origines qui remontent à un discours prononcé en 1977 par le président Jimmy Carter. Il s’agissait d’un « discours à la nation » qui a réquisitionné les médias nationaux, comme c’est le cas des conventions lorsque les présidents cherchent à annoncer des nouvelles capitales. Ce discours est devenu tristement célèbre sous le nom de discours « MEOW » parce que le président Carter a présenté le « défi énergétique » comme « l’équivalent moral de la guerre ». Nous retrouvons de nombreuses tournures rhétoriques familières dans ce discours, notamment la nécessité urgente d’une prétendue « transition énergétique » comme étant « le plus grand défi auquel notre pays sera confronté au cours de notre vie » et la nécessité « d’agir rapidement ». afin « d’avoir un monde décent pour nos enfants et nos petits-enfants ». À l’époque, l’urgence était motivée par la conviction que le monde était à court de pétrole et de gaz naturel.

    Bien entendu, à notre époque, la rhétorique de la « transition énergétique » vise à remplacer une offre désormais surabondante de ces hydrocarbures, spécifiquement au service de la réduction des émissions de dioxyde de carbone. Ce dernier constitue le dernier « plus grand défi » auquel l’humanité est confrontée. Pendant ce temps, après près d’un demi-siècle de politiques de transition et de dépenses gouvernementales massives depuis le discours MEOW, la réalité est aujourd’hui que le pétrole, le gaz et le charbon fournissent aujourd’hui 82 % de l’énergie mondiale.

    Pour replacer cette réalité dans un contexte plus récent, depuis l’an 2000, nous avons vu plus de 5 000 milliards de dollars de dépenses mondiales dans l’énergie éolienne et solaire et des efforts similaires pour éviter les hydrocarbures. Cela a effectivement réduit la part des hydrocarbures dans l’énergie mondiale, mais de seulement deux points de pourcentage. Et la quantité, et non la part, des hydrocarbures consommés à l’échelle mondiale a augmenté d’un montant égal, en termes d’équivalent énergétique, à la production pétrolière de six fois l’Arabie Saoudite. Ces deux décennies de dépenses ont conduit à ce que l’énergie solaire et éolienne combinée fournisse un peu moins de 4 % de l’énergie mondiale. Pour rappel : brûler du bois en fournit encore 10 %.

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  34. Mais les transitionnistes énergétiques affirment désormais que cette fois-ci, c’est différent. Il y a des différences. La population mondiale est bien plus nombreuse et des milliards de personnes supplémentaires aspirent désormais au mode de vie des plus démunis des riches Occidentaux. Heureusement, comme les coûts des technologies éoliennes, solaires et des batteries sont bien inférieurs à ceux d’il y a vingt ans, ces sources peuvent désormais compléter de manière plus significative les hydrocarbures. Cependant, une réalité cruciale réside dans la nature et l’emplacement des industries critiques en amont qui rendent possibles les sources d’énergie complémentaires.

    En raison de facteurs physiques sous-jacents inévitables, la fabrication de matériel éolien, solaire et de batteries implique une augmentation radicale de l’utilisation d’une gamme de minéraux allant du cuivre et du nickel à l’aluminium et au graphite, ainsi que des terres rares telles que le néodyme. Les augmentations vont de 700 % à 4 000 % de minéraux en plus par unité de production d’énergie. Même si cette réalité en surprend encore beaucoup, pour les connaisseurs, il n’est plus nouveau que les dépenses et les mandats consacrés à l’énergie éolienne, solaire et aux véhicules électriques nécessiteront une augmentation étonnante et sans précédent de la production des industries à l’ancienne de l’exploitation minière et du raffinage des minéraux. Mais cette réalité se heurte également à une rhétorique creuse. Les transitionnistes prétendent que les subventions et les mandats stimuleront le marché pour répondre au volume et à la rapidité sans précédent de ces augmentations de la demande. Comme l’a souligné l’AIE, la transition nécessitera d’investir des centaines de milliards de dollars dans des centaines de nouvelles mines massives, quelque part.

    Pourtant, toute analyse sobre des réalités minières met en évidence deux faits. Premièrement, les capacités minières mondiales existantes et prévues ne seront pas près, dans des proportions de deux à dix fois supérieures, de répondre à l’ampleur de la demande en minéraux qui se posera si la « transition » est effectivement poursuivie. Deuxièmement, entre-temps, la Chine est le plus grand producteur mondial de la plupart des minéraux énergétiques pertinents et détient une part de marché mondiale au moins trois fois supérieure à celle des États-Unis pour les hydrocarbures. (Les États-Unis sont le plus grand producteur mondial d'hydrocarbures.)

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  35. La Chine produit plus de 60 % de l'aluminium mondial, raffine plus de la moitié du cuivre mondial (le métal clé de l'électrification), 90 % des terres rares, 60 % du lithium raffiné, 80 % de graphite (utilisé dans toutes les batteries au lithium) et 50 à 90 % des produits chimiques spéciaux et des pièces polymères utilisés pour construire les batteries au lithium, et plus de 80 % des modules solaires au silicium. Cette domination ne sera ni facilement ni rapidement modifiée.

    La rhétorique législative « exigeant » un approvisionnement national en minéraux énergétiques sonne également creux, tout comme les vantardises politiques sur la réorientation de la loi sur la production de défense pour dilapider « seulement » des millions de dollars dans des mines potentielles américaines. Ces actions très médiatisées contrastent avec l'annulation par l'administration des permis d'exploitation minière nationaux et le lancement de changements de règles réglementaires sur plusieurs fronts qui rendront l'exploitation minière aux États-Unis plus difficile et plus coûteuse, tout en contournant le langage élastique de la législation sur l'approvisionnement national pour qualifier l'exploitation minière étrangère, y compris les fournisseurs chinois de minéraux énergétiques et donc les bénéficiaires de subventions des contribuables américains.

    Il y a une réalité de plus qui sert à passer aux rayons X la rhétorique. Tous les efforts de transition visent, une fois de plus, à réduire les émissions mondiales de gaz carbonique. Étant donné que les industries minières sont gourmandes en énergie (l’exploitation minière mondiale représente environ 40 % de toute la consommation industrielle d’énergie), la Chine a un profond avantage dans leur production en raison de son réseau électrique à faible coût. Cet avantage vient de la combustion de charbon bon marché qui alimente les deux tiers de la production d’électricité du pays. C’est un avantage qui ne va pas s’éroder de sitôt : la Chine construit encore beaucoup plus de centrales au charbon, au rythme d’environ une par semaine, et ce pendant près d’une décennie.

    La loi américaine sur la réduction de l’inflation dépensera quelque 2 000 milliards de dollars pour tenter de réduire les émissions de gaz carbonique. d’environ 1 gigatonne par an (en supposant qu’elle soit pleinement déployée et que diverses hypothèses élastiques soient vraies). Une grande partie de ces dépenses aboutira directement et indirectement à l’achat de produits chinois. Pendant ce temps, les seules centrales à charbon supplémentaires construites en Chine entraîneront l’émission de 2 gigatonnes supplémentaires de gaz carbonique. par an. Cela ressemble à un mauvais échange.

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  36. Et, tandis que les transitionnistes énergétiques vilipendent le gaz naturel et s’opposent vigoureusement à l’expansion des exportations américaines de GNL (gaz naturel liquéfié), les États-Unis ont déjà constaté une réduction d’une gigatonne par an de leurs émissions au cours de la dernière décennie, sans subventions ni importations massives. Cela s’est produit à cause de la révolution nationale du schiste qui a fait chuter le coût du gaz naturel, le rendant moins cher que le charbon.

    Si les décideurs politiques sont déterminés à réduire davantage les émissions de gaz carbonique des États-Unis, il existe des options plus sensées qu’une génuflexion rhétorique en faveur d’une transition énergétique.

    Plutôt que de subventionner l’assemblage américain de batteries à l’aide de matériaux importés, encouragez plutôt – subventionnez si le compromis politique l’exige – la production nationale de pipelines et de ports pour exporter davantage de GNL. Cela entraînerait des réductions d’émissions bien plus importantes par dollar dépensé, car cela permettrait aux autres pays qui envisagent actuellement de brûler davantage de charbon d’importer du GNL. Cela bénéficierait également aux industries nationales et à la balance commerciale, tout en apportant des avantages géopolitiques non négligeables. Un premier pas dans cette voie serait de légiférer pour modifier la mission du bureau du ministère de l’Énergie, qui réglemente désormais les autorisations d’exportation de GNL. Il devrait être reconverti en bureau d'aide à l'exportation, tout comme il existe un tel bureau et une telle mission au sein du ministère de l'Agriculture pour les exportations de céréales.

    Il existe d’autres options qui seraient plus conformes à la réalité qu’à la rhétorique, et qui seraient bien plus rentables que celles motivées par les subventions de l’IRA. Il s’agirait notamment d’adopter une attitude plus sensée et plus large à l’égard de l’énergie nucléaire, de rechercher une meilleure efficacité de combustion dans toutes les utilisations des hydrocarbures et de déployer des efforts sérieux pour lever les obstacles à l’expansion de l’exploitation minière et du raffinage au niveau national.

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  37. Mais jusqu’à présent, la rhétorique continue à prendre le pas sur la réalité.

    Mark P. Mills est chercheur principal au Manhattan Institute et professeur à la McCormick School of Engineering and Applied Science de la Northwestern University. Il est également partenaire stratégique de Montrose Lane (un fonds de capital-risque dans le domaine des technologies énergétiques). Auparavant, Mills a cofondé Digital Power Capital, un fonds de capital-risque spécialisé, et a été président et directeur technique d'ICx Technologies, contribuant ainsi à son introduction en bourse en 2007. Mills est l'auteur du livre The Cloud Revolution: How the Convergence of New Technologies Will Unleash the Next Economic. Boom and a Roaring 2020s (Encounter Books, 2021), et animateur du nouveau podcast The Last Optimist.

    https://www.zerohedge.com/energy/energy-transition-reality-versus-rhetoric

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    1. (...) Pendant ce temps, les seules centrales à charbon supplémentaires construites en Chine entraîneront l’émission de 2 gigatonnes supplémentaires de gaz carbonique. par an. (...)

      Ce qui est totalement faux puisque depuis toujours tous les gaz se recyclent sans quoi la vie sur Terre ne serait même pas apparue !

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  38. Sécurité routière : quelles voitures ont le plus d’accidents ?

    Une étude de carVertical révèle que certaines marques et couleurs de voitures semblent plus sujettes aux accidents que d’autres.


    Par Axelle Ker
    le 7 décembre 2023 à 14h31


    Dans 60 % des accidents, la voiture accidentée était de la marque BMW.

    BMW en tête des marques de voitures qui ont le plus d'accidents

    Selon l'étude de carVertical, BMW se distingue malheureusement en France avec le taux le plus élevé d'accidents. Près de 60% des BMW ont été impliquées dans des sinistres d'après l'enquête de carVertical. Matas Buzelis, expert automobile chez carVertical, explique : « Les modèles plus anciens et abordables de BMW sont souvent achetés par des jeunes conducteurs inexpérimentés ». Les compagnies d’assurance confirment cette tendance, notant que les jeunes propriétaires conducteurs de BMW prennent plus de risques.

    Outre BMW, Ford (49 %), Audi (44 %), Citroën (42 %) et Land Rover (41,9 %) figurent également parmi les marques les plus accidentées. À l'inverse, les voitures de la marque Mazda, Fiat et Renault se démarque par leur faible taux d'accident (moins de 30 % des cas). Ces différences entre les marques peuvent s'expliquer par la conduite des propriétaires, mais aussi par la popularité des marques de voitures auprès des automobilistes français.

    La couleur de votre voiture, un facteur d'accidentogénicité ?

    L'étude de carVertical révèle également des informations surprenantes concernant l'impact de la couleur des véhicules sur les risques d'accidents. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les voitures de couleur vives sont plus impliquées dans les accidents. Dans 51 % des cas d'accidents, la voiture était de couleur marron. Vient en seconde place la couleur jaune (50,6 %), le rouge en troisième position (49,8 %), suivi du vert (47,6 %). Pour carVertical, la prédominance du rouge, du jaune et du vert est en grande partie due au fait que ces couleurs sont souvent utilisées pour les voitures sportives. « Il n'y a pas de corrélation directe entre la couleur d'une voiture et son taux historique de dommages », précise Matas Buzelis, expert auto pour carVertical. Il semblerait donc que les accidents soient davantage liés à la conduite des automobilistes plutôt qu'à la couleur ou la marque de leur voiture.

    En termes de sécurité, les couleurs claires comme le gris et le blanc sont jugées plus sûres. Elles offrent une meilleure visibilité, notamment la nuit ou par mauvais temps. La couleur orange est également considérée comme un choix judicieux pour sa visibilité accrue, bien que l'étude de carVertical ne la mentionne pas spécifiquement.

    https://www.economiematin.fr/probabilite-voiture-accident-marque-couleur

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  39. Big Car Data : un spécialiste de l'assurance prévient qu'il veut vous forcer à conduire un véhicule électrique, interdire l'assurance pour les voitures à essence et vous suivre


    Par Jo Nova
    December 8th, 2023


    Les compagnies d’assurance veulent juste sauver le monde, n’est-ce pas ?

    Un initié anonyme du secteur de l’assurance prévient que le plan vise à forcer les gens à acheter une voiture numérique, et affirme que la pression est si forte que nous ne pourrons même pas obtenir une assurance pour un véhicule à moteur à combustion. Cela ressemble à une théorie du complot, sauf que les assureurs eux-mêmes admettent que le Big Data provenant des voitures vaut une fortune, et qu'ils ont fait pression pour que les données de votre voiture soient retirées des mains des constructeurs automobiles (uniquement pour votre propre bien), et ils Nous sommes déjà « engagés dans des négociations avec le responsable européen de la numérisation et de la protection des données ». C'est vrai. Il y a à peine six semaines, un directeur général d’Allianz Insurance a déclaré qu’il souhaitait suivre les données de votre voiture afin de pouvoir être « votre ange gardien invisible ». Effrayant, n'est-ce pas ?

    N’aimeriez-vous pas avoir votre assureur, la police et l’IRS comme conducteurs arrière ?

    - Imaginez un monde dans lequel l’assureur agit comme un ange gardien invisible auprès des conducteurs, les avertissant des risques météorologiques à venir ou des points chauds d’accidents à éviter.
    — Christophe Lauterwasser
    Directeur général, Allianz Center for Technology

    Selon GeoffBuysCars, un initié d'une grande compagnie d'assurance européenne a dévoilé la vérité. Étant lui-même amateur de voitures, l’initié tient à avertir le monde que les plans sont bien avancés. Les géants de l’assurance souhaitent collecter toutes vos données pendant que vous conduisez afin de pouvoir ajuster les primes en conséquence et instantanément. Si vous conduisez un peu trop vite, cela vous coûtera cher (surtout lorsque les zones de 20 milles à l’heure s’étendent partout). Votre véhicule électrique signalera vos infractions à la police et à la compagnie d'assurance. À quel point ça va?

    GeoffBuysCars a traduit en anglais le rapport d'initié « faire le tour de l'Europe » (écoutez-le ci-dessous). J’ai recherché des informations ou des confirmations et bien sûr, je n’ai presque rien trouvé sur l’initié. Mais un article d’Allianz du 17 octobre suggère qu’il a raison.

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  40. C’est une nouvelle ère du Big Data provenant des voitures :

    Allianz semble terriblement enthousiasmé par le raz-de-marée de données sur les grandes voitures qui est sur le point d'arriver, dont ils préviennent qu'elles sont « monopolisées » et « thésaurisées » (mais pas par eux). Heureusement pour nous, ils ont fait pression sur l’UE et il existe désormais une nouvelle loi. Les assureurs salivent à l’idée de mettre la main sur ces données, et les grands banquiers et les grands bureaucrates ne vont guère leur faire obstacle, n’est-ce pas ? Ils veulent aussi ces données :

    Porte vers une nouvelle ère de l’assurance automobile (Allianz, 17 octobre 2023)
    Alors que le monde dans lequel nous vivons devient de plus en plus numérique, chaque jour, de plus en plus de données sont générées, surveillées et analysées. Il est également transféré et monétisé, et dans certains cas, monopolisé. Le pouvoir et les connaissances que l’on peut tirer des données n’échappent pas aux entreprises et aux acteurs du secteur. Même si les données peuvent améliorer la position concurrentielle de ceux qui y ont accès, leur thésaurisation peut étouffer la concurrence et le progrès.

    Les véhicules connectés produisent déjà plusieurs téraoctets de données par jour, mais ce n’est rien comparé à ce qui nous attend : environ 30 téraoctets de données par jour d’ici 20251. C’est l’équivalent en données de plus de 7 000 films haute définition2 ! Dans les voitures d’aujourd’hui, des centaines de capteurs de haute technologie enregistrent tout, du comportement de conduite à la consommation de carburant en passant par l’état de la ceinture de sécurité.

    …une coalition de partis comprenant des assureurs, des sociétés de leasing et des ateliers de réparation a fait pression sur la Commission européenne pour qu'elle intervienne lorsqu'il s'agit d'accéder à de précieuses données sur les véhicules.

    Vague de données, grand frère

    Tous les téraoctets de données automobiles appartenaient et étaient « thésaurisés » par des constructeurs automobiles comme VW et Volvo, mais la nouvelle loi européenne sur les données « les rend au propriétaire de la voiture ». Tout cela semble bien, mais attendez une demi-nanoseconde que les compagnies d’assurance et les agences gouvernementales « offriront des réductions » aux personnes qui cèdent leurs données afin de pouvoir les espionner légalement. Évidemment, les milliardaires du ski à Davos n’auront pas besoin de cette réduction, donc seules les racailles et les pauvres seront suivis à chaque seconde de leur journée de conduite.

    ...la nouvelle loi européenne sur les données va changer la donne, en remettant les propriétaires de voitures aux commandes lorsqu'il s'agit de décider qui accède aux données de leur véhicule. « Cette décision constitue une première étape importante afin d'améliorer le partage de données et la concurrence, et pour nous, en tant qu'assureurs, de pouvoir mettre en œuvre de nouveaux produits améliorés, des processus de réclamation et des mesures de prévention efficaces pour nos clients », déclare Christoph Lauterwasser, directeur général. du Centre de technologie Allianz.

    « Nous sommes sur le point d’entrer dans une nouvelle ère dans le monde de l’assurance et des solutions automobiles, grâce à la puissance des données des voitures connectées. »

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  41. Avec les avancées technologiques à venir, l'identification numérique et la monnaie numérique, nous pourrons vérifier la liquidité en temps réel via des interfaces avec les banques et établissements de crédit ainsi que la situation fiscale de chaque client.
    Ils auront le pouvoir d’arrêter toute voiture transportant des « personnes politiquement exposées ».

    Qu'est ce qui pourrait aller mal ?

    … également prévu et déjà programmé comme projet pilote pour 2025 en coopération avec le ministère fédéral de la Défense et de la Sécurité nationale — si un véhicule est immatriculé au nom d'une personne politiquement exposée et qu'il y a un cas suspect … cette personne ne pourra plus démarrer leur véhicule. (C’est un rapport minoritaire). La voiture sera désactivée via la surveillance à distance. Cela s'applique à tous les véhicules privés dans lesquels prend place la personne politiquement exposée, à l'exception des véhicules officiellement immatriculés, c'est-à-dire les voitures de police. Ils parlent d’une étiquette RFID sur votre permis de conduire qui vous empêcherait même de monter dans la voiture de quelqu’un d’autre. Une puissante puce RFID sera intégrée à ces cartes d’identité numériques. Cela permet un couplage étroit de 10 m mais une surveillance et une localisation avec une précision d'environ 1 000 mètres. Ceci intéresse particulièrement la compagnie d’assurance car en cas de sinistre on peut plus facilement localiser les personnes et les actes de dommage et les délits et les personnes impliquées…

    … Attendez [dit Geoff], alors quand les compagnies d'assurance nous présenteront cela – quand les pouvoirs en place le diront… donc si vous avez un accident, nous pouvons trouver les gens qui l'ont fait et tous les Karens diront que cela semble être une excellente idée. idée…
    …nous sommes déjà en négociations avec les responsables européens de la numérisation et de la protection des données pour pouvoir également accéder plus en détail à ces données. Le tout justifié sous le nom de « Sécurité ».

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  42. Ils connaissent déjà les défauts des batteries, et envisagent de s’en servir comme prétexte pour percevoir des impôts (une fois que tout le monde en aura acheté une) :
    Dans les années à venir, les propriétaires de véhicules électriques seront contraints de payer une taxe sur les batteries au lieu d’une taxe sur les moteurs, car les batteries présentent un risque accru d’incendie et sont nocives pour l’environnement…
    Pire encore, certaines personnes pourront s’offrir des logiciels de conduite plus sûrs :
    Si vous payez pour une meilleure assurance, vous obtiendrez un « niveau de pilote automatique plus élevé ».
    Ce serait dommage que vous soyez un dissident politique et que votre logiciel ait un bug, hein ?
    Image Big Brother de Micha|Image du flux de données par Reto Scheiwiller.|Escouade de police,

    https://joannenova.com.au/2023/12/big-car-data-insurance-insider-warns-they-want-to-force-you-into-an-ev-ban-insurance-for-petrol-cars-and-track-you/#more-94547

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  43. Six géants laitiers s'engagent à divulguer leurs émissions de méthane


    7 Décembre 2023
    AGDAILY Reporters*


    Lors de la COP28, une conférence où les pays visent à renforcer leurs engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d'atténuation des impacts du changement climatique, six des plus grandes entreprises agroalimentaires du monde ont lancé la Dairy Methane Alliance, l'Alliance du Méthane Laitier.

    Danone, le groupe Bel, General Mills, Lactalis USA, Kraft Heinz et Nestlé commenceront à rendre compte de leurs émissions de méthane d'ici à la mi-2024. Les entreprises rédigeront des plans d'action pour réduire les émissions de méthane d'ici la fin de l'année.

    Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), le bétail est responsable d'environ 30 % des émissions de méthane d'origine anthropique dans le monde. Selon l'Agence Américaine de Protection de l'Environnement, le méthane est près de 30 fois plus puissant que le dioxyde de carbone.

    « Il n'y a pas de solution miracle. Nous devons examiner l'éventail complet des différentes options pour les exploitations agricoles dans différentes zones géographiques », a déclaré à Reuters M. Chris Adamo, vice-président de Danone chargé des affaires gouvernementales et publiques.

    L'histoire du méthane ne s'arrête pas là

    Cependant, les agriculteurs de la région des États-Unis font déjà des progrès pour réduire les émissions de méthane du bétail. Alors que les Nations Unies estiment à 30 % la part du bétail dans les émissions mondiales, d'autres sources indiquent que les ruminants contribuent à hauteur de 16 % aux émissions mondiales totales. Sur ces 16 %, les bovins de boucherie et les vaches laitières sont responsables de 65 % des émissions de méthane, les petits ruminants et les buffles de 15 %.

    La plus grande source d'émissions de méthane est l'industrie du pétrole, du gaz naturel et du charbon (19 %).

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  44. L'atome de carbone libéré par le bétail sous forme de méthane (CH4) provient du dioxyde de carbone incorporé dans les plantes qu'il mange. Le méthane libéré par la panse se décompose en dioxyde de carbone après 10 à 12 ans dans l'atmosphère.

    Bien qu'il s'agisse d'un processus naturel, de nombreuses mesures sont prises pour réduire les émissions de méthane provenant du bétail. La recherche sur les additifs alimentaires, tels que l'ajout de nitrates aux rations, la couverture des fosses à lisier laitières et l'utilisation du méthane produit pour produire de l'énergie, contribuent à réduire les émissions de méthane des bovins.
    ____________

    * Source : 6 dairy giants pledge to disclose methane emissions | AGDAILY

    https://seppi.over-blog.com/2023/12/six-geants-laitiers-s-engagent-a-divulguer-leurs-emissions-de-methane.html

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    Réponses
    1. 1°) Il eut été plus intelligent de dire dès le début que TOUS LES GAZ SE RECYCLENT IMMÉDIATEMENT sans quoi la vie sur Terre ne serait jamais apparue !

      2°) On en a RIEN A FOUTRE du moustique ou de la vache qui pète ou qui rote !

      Après l'interdiction d'émettre du gaz carbonique voila qu'arrive le méthane !

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  45. Sylvie Brunel : une pétition, et sans doute plus, pour faire taire une voix non collapsophile !


    7 Décembre 2023
    André Heitz*


    Une lectrice de mon blog m'a mis sur la piste d'un – appelons-le ainsi pour le moment – fait divers.

    Mme Sylvie Brunel devait animer le vendredi 24 novembre 2023 une conférence-débat à Chemillé-en-Anjou (Maine-et-Loire) à l'invitation de la municipalité. Selon le site de la commune,

    « Face aux nombreux défis qui se dressent devant nous dans notre monde contemporain : climat, énergie, migrations, eau, vivre ensemble, la commune de Chemillé-en-Anjou souhaite alimenter nos réflexions collectives. Elle organise pour cela une conférence-débat animée par Sylvie Brunel, géographe. Vous êtes tous invités à participer à cette soirée.

    […]

    Convaincue que :

    ces enjeux mondiaux sont l’affaire de tous, touchés que nous sommes dans notre quotidien,

    c’est la mobilisation de tous qui permettra de construire des solutions à toutes les échelles,

    le préalable à l’action est une bonne compréhension de la situation, des enjeux, des points de vue chacun,

    la commune de Chemillé-en-Anjou vous invite à participer à une conférence débat organisée [...] »

    Mme Sylvie Brunel est une des grandes voix françaises de l'humanisme. Ancienne présidente de l'association Action contre la Faim, elle est une spécialiste de l'Afrique et des questions de développement et de famine. Elle est aussi une des (hélas rares) avocates de l'agriculture qui nous nourrit.

    Son discours, solidement étayé, est aux antipodes de ceux qui ont pignon sur rue, des collapsologues, prêcheurs d'apocalypse et autres missionnaires de la décroissance, bref des défaitistes et capitulards face aux défis qui doivent être relevés.

    Cela tombe bien pour cette faune et leurs adeptes : Mme Sylvie Brunel a aussi contribué à des écrits et tenu des propos qui ont été taxés de climato-scepticisme. Le très neutre et objectif (ironie) Wikipedia relève ainsi, par exemple :

    « À plusieurs reprises, elle est contredite par des climatologues pour des positions jugées climatosceptiques. »

    Et :

    « En juin 2022, lors de la canicule qui frappe la France, Sylvie Brunel déclare que ces températures excessives, "c'est quand même le quotidien quand vous vivez à Dakar". Ces propos sont qualifiés de climato-sceptiques par plusieurs spécialistes dont Magali Reghezza, géographe spécialisée dans la vulnérabilité sociale aux changements environnementaux, qui contestent la légitimité scientifique de Sylvie Brunel. »

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  46. Se faire excommunier ainsi par ces « spécialistes » doit être un plaisir de fin gourmet...

    C'est aussi un horrible blasphème que d'écrire dans le Monde, en 2019, que « Le changement climatique n’est pas forcément une mauvaise nouvelle » – dans un article bien plus subtile que ce que le titreur a retenu – en faisant référence à notre histoire du climat, et des disettes et famines. C'est ici, incidemment, une occasion d'honorer la mémoire d'Emmanuel Le Roy Ladurie.

    Et donc une pétition a circulé pour s'opposer à la venue de Mme Sylvie Brunel, à l'initiative d'un « Collectif pour le Climat » courageusement anonyme, au moins sur Change.org :

    « Il est inconcevable de laisser une tribune à une telle personne qui utilise sa notoriété médiatique pour diffuser de fausses informations auprès de personnes non initiées aux sujets scientifiques, y compris des citoyens et élus de bonne foi. De plus, cette conférence doit se tenir sans contradicteur, ce qui, dans ces conditions, va à l’encontre de toute démarche d'information sérieuse.

    Et bien voilà ! La liberté d'expression à la mode activiste de l'écologisme politique...

    La presse rapporte que parmi les initiateurs figurent des élus locaux. Nous avons aussi trouvé sur X (anciennement Twitter) deux incitations à signer la pétition, dont une d'un directeur de recherche du CNRS et élu municipal EELV d'Angers. La liberté d'expression, les principes fondamentaux de notre démocratie, vous dis-je...

    Ah oui, sans contradicteurs selon la pétition ? :

    « Dans ces conditions, nous demandons à la mairie de Chemillé-en-Anjou d’annuler la conférence de Sylvie Brunel. Dans le cas où elle serait maintenue, nous n’y assisterons pas afin de ne pas apporter de crédit à cette entreprise climatosceptique. »

    Ce qui a été organisé était pourtant une... « conférence-débat » ! On pourra entendre la réaction du maire de Chemillé-sur-Anjou ici sur Youtube, à partir de la minute 28.

    Mme Sylvie Brunel avait aussi expliqué :

    « Ma conférence porte sur les risques qui nous menacent et les réponses qu'il faut leur apporter, en mobilisant tous les acteurs et à toutes les échelles. Cette conférence ne remettra absolument pas en question les périls climatiques. »

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  47. Il faut croire qu'il n'y a pas eu qu'une pétition. Par « appréhension », Mme Sylvie Brunel a décidé d'intervenir en visio... Mais à l'heure où nous écrivons, nous ne savons pas si la conférence-débat a eu lieu.

    Que faut-il comprendre par « appréhension » ? Ouest-France n'en a pas dit plus. Ce n'était certainement pas l'apréhension de devoir affronter une horde de contradicteurs...

    On peut fort bien comprendre que, tout compte fait, il ne s'est pas agi d'un simple fait divers, mais d'une atteinte grave, dans son principe, aux fondamentaux de notre démocratie.

    Ou d'un avant-goût des chasses aux mal-pensants qui se produiront si, d'aventure, un groupe transpartisan de députés (hors RN et LR) parvenait à produire et faire passer une proposition de loi sur « la responsabilité des médias dans le traitement des enjeux environnementaux et de durabilité ».

    Post scriptum du 7 décembre 2023

    J'ai écrit à la mairie de Chemillé-en-Anjou pour savoir si la conférence-débat avait eu lieu. Je n'ai pas eu de réponse.

    Je n'ai rien vu non plus sur Internet sur le déroulement (ou non) de l'événement.

    https://seppi.over-blog.com/2023/12/sylvie-brunel-une-petition-et-sans-doute-plus-pour-faire-taire-une-voix-non-collapsophile.html

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  48. Bill Gates affirme que les Africains ont besoin de semences et de poulets OGM pour survivre au changement climatique


    12/05/2023
    Ethan Huff


    Le Sommet africain sur le climat de cette année, qui s'est tenu à Nairobi, au Kenya, du 4 au 6 septembre, a réuni la file habituelle d'eugénistes milliardaires poussant à une prise de contrôle biotechnologique de l'Afrique, l'un d'entre eux étant Bill Gates.

    Commercialisé sous le slogan « Promouvoir une croissance verte et des solutions de financement climatique pour l'Afrique et le monde », le sommet a comporté de nombreux commentaires de Gates sur ses divers investissements dans la « crise climatique » dans un discours apparemment préenregistré, que vous pouvez regarder ci-dessous.

    "J'ai commencé à travailler sur le changement climatique pendant vingt ans", explique Gates. "Lorsque j'ai visité l'Afrique, j'ai vu deux choses : premièrement, l'impact du climat sur la production agricole... J'ai aussi vu la pénurie d'énergie."

    Gates continuerait en louant les efforts de recherche et d'innovation visant à convertir l'Afrique à l'énergie « verte », ou à ce qu'il appelle personnellement « l'énergie révolutionnaire », c'est aussi le nom d'une organisation qu'il a créée « pour aider à l'atténuation du changement climatique ».

    Selon certains rapports, la mission de Breakthrough Energy consiste à accélérer la « transformation technologique sans précédent » qui, selon Gates, est nécessaire pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre à « zéro net » d'ici 2050.

    Un exemple de « succès » en matière d'énergie verte en Afrique dont Gates a parlé dans la vidéo impliquait une agricultrice kenyane nommée « Mary », avec qui Gates a parlé personnellement de « comment les nouvelles semences et les nouvelles approches l'aidaient ».

    "Elle avait des graines résistantes à la sécheresse qui ont fait une très grande différence", affirme Gates. "Elle avait aussi des poulets qui étaient élevés pour qu'ils soient plus tolérants à la chaleur."

    (Connexe : L'été dernier, Gates et l'Organisation mondiale de la santé [OMS] ont annoncé leur intention d'envoyer des millions de « vaccins » contre le paludisme en Afrique, même s'il a été démontré que ces vaccins provoquaient une augmentation de la maladie.)

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  49. Selon le Breakthrough Institute, les chimères « vertes » de Gates sont irréalistes
    Beaucoup se demandent si Gates a réellement eu une telle conversation avec une personne appelée « Mary », ou s'il s'agissait simplement d'une autre de ses histoires farfelues destinées à promouvoir davantage ses innovations biotechnologiques et « vertes », en particulier dans les régions en développement du monde telles que Afrique.

    Gates s’est vivement intéressé à l’Afrique tout au long de sa carrière, probablement parce que la masse terrestre est immense et qu’elle a beaucoup de potentiel pour être mondialisée et transformée en une simple plantation d’esclaves pour Gates et ses semblables. En d’autres termes, l’Afrique est un marché émergent, prêt à être exploité.

    Une autre chose est que tout le monde dans le monde de la philanthropie ou même de la biotechnologie n’est pas d’accord avec Gates. Le Breakthrough Institute, dont Gates s'attribue le mérite, a en fait réfuté ses chimères « vertes » pour l'Afrique comme étant complètement irréalistes.

    "Peu importe ce que disent les défenseurs et les décideurs politiques, ces scénarios bon marché et basés uniquement sur les énergies renouvelables restent théoriques et non prouvés, même pour les pays riches", auraient déclaré les directeurs du Breakthrough Institute. "C'est encore plus difficile pour les pays pauvres."

    « Trop souvent, les défenseurs du climat prétendent qu'il existe un consensus sur la faisabilité et l'abordabilité d'une énergie 100 % renouvelable à l'échelle mondiale alors qu'un tel consensus n'existe tout simplement pas – et certainement pas parmi les experts en systèmes énergétiques, lorsqu'ils prennent en compte les contraintes du monde réel. Il est irréaliste pour les pays africains d'utiliser uniquement des énergies renouvelables pour développer leur économie plutôt qu'un mélange de carburants. »

    En 2021, Scientific American a publié un article allant dans le même sens et remettant en question la mission et les affirmations de Gates et de sa fondation « philanthropique ». L’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA) affirme que la Fondation Bill & Melinda Gates et son partenaire Cornell Alliance for Science mentent sur le fait que les semences OGM sont saines, productives et respectueuses de l’environnement, ce qui n’est pas le cas.

    Les dernières nouvelles sur ce que Bill Gates a prévu pour l’Afrique et le monde peuvent être trouvées sur Globalism.news.

    Les sources de cet article incluent :

    Expose-News.com
    YouTube.com
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2023-12-05-bill-gates-africa-gmo-seeds-chickens-climate-change.html

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  50. L'accord du Mercosur nuit à l'agriculture autrichienne : l'UE veut utiliser ces astuces pour le faire adopter


    8 décembre 2023
    par Univ.-Prof. MMag. Dr. Christophe Urtz


    En Autriche, de nombreux acteurs - par exemple la Chambre du travail, le ministre de l'Agriculture de l'ÖVP, Attac et Greenpeace - se sont positionnés contre le projet d'accord avec le Mercosur. La résistance politique est venue notamment du FPÖ. Malgré cette résistance, l'accord entre l'UE et le Mercosur, négocié depuis 1999, était sur le point d'être conclu ces jours-ci sans aucun débat public.
    Cependant, en raison de la résistance du président argentin nouvellement élu Javier Milei, qui ne voulait pas être mis devant le fait accompli, les négociations doivent désormais se poursuivre. D’un point de vue juridique, il est remarquable de constater que l’on tente non seulement de contourner la résistance des différents États membres du Mercosur (comme l’Argentine en particulier). Le droit de veto de l'Autriche au Conseil européen doit également être compromis par deux « astuces procédurales ». Cela n’augure rien de bon pour le rôle de l’Autriche au sein de l’UE.

    Quelles sont les conséquences de l’accord entre l’UE et le Mercosur et pourquoi y a-t-il des critiques à son égard ?
    Mercosur est l'abréviation de « Mercado Común del Sur » et signifie « Marché commun d'Amérique du Sud ». Les membres à part entière sont le Brésil, l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay. 1

    Sur la base de l'accord du Mercosur, la viande bovine, la canne à sucre, le soja fourrager et les biocarburants du Mercosur devraient, entre autres, pouvoir être importés dans l'UE à des prix encore plus bas et en quantités encore plus importantes (grâce à des droits de douane plus bas ou à des exonérations douanières). Or, ces produits contribuent à la destruction des forêts et des écosystèmes dans les États membres du Mercosur car leur production nécessite de grandes surfaces cultivées et pâturées. À cette fin, de grandes parties de la forêt tropicale sont défrichées. De plus, la production implique l’utilisation massive de pesticides et d’hormones. En bref, les critiques se résument au fait que l’accord du Mercosur conduit à importer dans l’UE des aliments moins chers, produits selon des normes environnementales moins strictes, et à des conditions de travail pires que dans l’UE. Il est évident que cela porterait un préjudice considérable à l’agriculture autrichienne. 2

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  51. À l’inverse, les pesticides et notamment les voitures à moteur à combustion pourraient être exportés de l’UE vers le Mercosur à moindre coût ou à plus grande échelle. 3 Cette promotion des exportations de moteurs à combustion et l'expansion des zones de pâturage pour le bétail dans les États du Mercosur ne peuvent être qualifiées que d'hypocrisie dans le contexte de la politique climatique de l'UE.

    Résistance de l’Argentine : pourquoi l’accord de libre-échange devrait-il être adopté maintenant ?
    Il existe également une résistance à l'accord du Mercosur de la part de divers groupes tels que les agriculteurs et les syndicats des États du Mercosur. Le président argentin nouvellement élu, Javier Milei, serait également contre, bien qu'il soit considéré comme un libéral économique. Par conséquent, selon les rumeurs, l’accord serait conclu avant que Milei ne prenne ses fonctions le 10 décembre.

    L’Allemagne et le Brésil en particulier font pression sur eux. Dans l’UE, en revanche, le président français Macron a récemment annoncé la résistance ; C'est pourquoi le commissaire européen au Commerce Valdis Dombrovskis et la présidente de la Commission Ursula von der Leyen ont également annulé leur voyage au sommet du Mercosur le 7 décembre.

    Comment contourner la résistance de l’Autriche ? Les « astuces procédurales » de l’UE.
    En raison d'une résolution du Conseil national de 2019, soutenue par tous les partis - à l'exception de NEOS - le gouvernement fédéral autrichien est obligé de rejeter le Mercosur : « Les membres responsables du gouvernement fédéral sont invités à prendre toutes les mesures nécessaires. au niveau européen pour garantir un « Empêcher la conclusion de l’accord du Mercosur. » 4

    Le ministre fédéral compétent Martin Kocher est donc obligé d'exercer le droit de veto de l'Autriche au Conseil européen - cela signifierait que la conclusion de l'accord avec le Mercosur ne serait pas possible en raison du manque d'unanimité au Conseil, puisque la conclusion de cet accord est conforme à l'article 218, paragraphe 6, lettre a v du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE), l'unanimité est requise.

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  52. C'est là que les « astuces procédurales » de la Commission européenne entrent en jeu : au lieu de l'accord global initialement prévu, qui contiendrait non seulement la facilitation des échanges mais aussi des exigences environnementales et sociales, il devrait y avoir un « fractionnement », c'est-à-dire une division en un seul. d'une part et un accord politique général (avec des exigences environnementales et sociales) d'autre part. L'accord commercial est basé sur l'article 207 du TFUE et peut donc être décidé à la majorité qualifiée au Conseil ; l'accord politique général est basé sur l'article 218 du TFUE et nécessite donc toujours l'unanimité (c'est pourquoi il pourrait ne jamais être conclu). Cela signifie que les exigences environnementales et sociales sont également « ignorées ». La deuxième astuce consisterait à conclure un accord « provisoire » (accord intérimaire), qui pourrait également être adopté comme accord commercial conformément à l’article 207 du TFUE à la majorité qualifiée au Conseil.

    Grâce à ces « astuces procédurales », une majorité qualifiée au Conseil européen suffit pour que l’accord du Mercosur puisse être adopté même sans le consentement de l’Autriche – et peut-être aussi sans le consentement de la France.

    Comment l’Autriche peut-elle se défendre contre une telle approche au Mercosur ?
    Le problème juridique de l'approche de la Commission européenne est que la Commission n'a aucun mandat pour une scission ou un accord intérimaire (ce qui est expliqué de manière convaincante dans un rapport juridique commandé par Greenpeace 5 ).

    Le gouvernement fédéral doit donc déclarer au Conseil qu'il ouvrira, conformément à l'article 218, paragraphe 11, TFUE, une procédure d'expertise sur la compatibilité de l'accord du Mercosur avec le droit de l'UE en cas de scission ou d'accord intérimaire. Si l'avis de la Cour est négatif, l'accord du Mercosur ne pourra entrer en vigueur que si l'accord ou les traités de l'UE sont modifiés.

    Le gouvernement fédéral doit également introduire un recours en annulation au titre de l'article 263, paragraphes 1 et 2 du TFUE, pour agir contre un accord scindé ou un accord intérimaire. Selon l’article 278 en liaison avec l’article 279 TFUE, le gouvernement fédéral doit également demander une protection juridique provisoire.

    Ce qui se passera réellement sur le plan politique dépend toutefois d’une éventuelle nouvelle politique de la part de l’Argentine.

    Abolition du principe de l’unanimité dans l’UE – la résistance autrichienne ne sera plus possible à l’avenir
    Si l’UE devait recourir à l’une de ces « astuces procédurales », cela ne présagerait rien de bon pour l’avenir de l’Autriche au sein de l’UE. Au niveau européen, il est prévu d'abolir le principe de l'unanimité au Conseil. Le Parlement européen a déjà voté pour son abolition. Cela signifierait qu’à l’avenir l’Autriche n’aurait plus de droit de veto au sein de l’UE et que l’UE pourrait « passer outre » l’Autriche dans tous les cas, tout comme elle le ferait – peut-être – avec l’accord du Mercosur.

    informations d'identification

    1 L'adhésion du Venezuela est actuellement suspendue. Divers pays comme la Bolivie, le Chili, la Colombie, l'Équateur et le Pérou sont associés au Mercosur.

    2 Voir, par exemple, https://greenpeace.at/background/eu-mercosur-abend-einfach-erklaert/ et https://www.arbeiterkammer.at/mercosur (une étude de l'AK peut également être consultée à cette adresse). lien).

    3 Par exemple https://greenpeace.at/background/eu-mercosur-abend-einfach-erklaert/ ou https://www.greenpeace.de/biodiversitaet/waelder/waelder-erde/eu-mercosur-abend

    4 https://www.parlament.gv.at/document/XXVI/V/12/fname_769374.pdf

    5 https://www.greenpeace.de/publikationen/rechtsgutachten-eu-mercosur-vertrag https://www.parlament.gv.at/document/XXVI/V/12/fname_769374.pdf

    https://

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    1. (...) Or, ces produits contribuent à la destruction des forêts et des écosystèmes dans les États membres du Mercosur car leur production nécessite de grandes surfaces cultivées et pâturées. À cette fin, de grandes parties de la forêt tropicale sont défrichées. De plus, la production implique l’utilisation massive de pesticides et d’hormones. (...)

      HAHAHAJA ! A la place des arbres ils vont planter des vaches ! des cannes à sucre ! ou du soja ! HOULALA !

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  53. ENCORE UN ARTICLE CENSURÉ ! (60 - 1 = 59)

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