- ENTREE de SECOURS -



samedi 23 décembre 2023

Les dangers éternels des vaccins à ARN – Une lettre de mise en garde de Sucharit Bhakdi et son équipe –

56 commentaires:

  1. Les dangers éternels des vaccins à ARN – Une lettre de mise en garde de Sucharit Bhakdi et son équipe –


    22.12.2023
    www.kla.tv/27747


    Dans le cadre de l'équipe « Médecins et Scientifiques pour la Santé, la Liberté et la Démocratie » [MWGFD], le professeur Sucharit Bhakdi a publié ce qu'on appelle une « BRANDBRIEF » (une lettre de mise en garde) face à un danger fatal qui cause d’énormes dommages au système immunitaire. Le professeur Bhakdi estime que toute nouvelle administration de vaccins à ARNm représente un danger extrême pour la vie et l'intégrité physique. Il appelle les gens à prendre leur destin en main et à diffuser cette lettre dans le monde entier – elle est aujourd’hui disponible en 17 langues. Sa mise en garde, étayée par des faits scientifiques, mais expliquée de manière compréhensible pour tous, doit être transmise à tous, en particulier à ceux qui ont fait aveuglément confiance aux médecins, aux médias et aux politiques en se faisant vacciner et qui ignorent le danger de nouvelles vaccinations. Sa diffusion peut sauver des vies. La lettre d’avertissement se termine par l’appel ci-après :
    Tous les êtres humains du monde entier doivent réagir et mettre un terme aux injections d'ARN.

    Les dangers éternels des vaccins à ARN
    Sucharit Bhakdi MD, Karina Reiss PhD et Michael Palmer MD
    Le nouveau concept des vaccins à ARN

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  2. Les chromosomes sont les livres de la vie. Leur ADN contient les recettes vitales de la fabrication des protéines. Lorsque le besoin s'en fait sentir, le livre est ouvert et une copie de la recette souhaitée est réalisée. Cette copie est l'ARNm qui dirige la production de protéines et qui est ensuite éliminé.
    Les vaccins ARN sont des copies, à courte durée de vie, de recettes chromosomiques qui dirigent la production d'antigènes sélectionnés, comme la protéine spike du SRAS-CoV-2. Plus d'un milliard de copies (molécules d'ARN) sont administrées à chaque injection. La production massive d'ARNm nécessite une disponibilité également massive des recettes d'ADN. Comment cela est-il réalisé ?
    La solution est un pilier fondateur de la technologie génétique. Les billions et les trillions de copies de recettes d'ADN proviennent de bactéries. Les recettes sont contenues dans de minuscules chromosomes bactériens appelés plasmides. Le temps de division des bactéries est d'environ 20 minutes, le nombre de cellules est donc multiplié par huit toutes les heures. Il est alors possible de récolter en quelques jours un nombre incalculable de bactéries porteuses de plasmides dans une culture liquide.

    Les plasmides sont facilement manipulables. Des recettes d’ADN étranger, c'est-à-dire des gènes contenant les instructions de construction des protéines virales, peuvent être insérées facilement. Une fois que ces gènes se sont multipliés en masse dans les bactéries, les plasmides sont récoltés et utilisés comme modèles pour la production de copies d'ARNm.

    Les molécules d'ARN sont ensuite « emballées » dans de minuscules globules gras, appelés nanoparticules lipidiques (LNP). Les composants essentiels des LNP sont fabriqués artificiellement et sont potentiellement très toxiques. Leur utilisation sur l’être humain était d’ailleurs interdite avant 2020. L'autorisation d'urgence des vaccins à ARN pour le COVID a enfreint cette règle. Le matériau d'emballage est essentiel pour protéger l'ARN de la destruction et faciliter son absorption par les cellules du corps. Là, les globules agissent comme des chevaux de Troie. Ils sont absorbés par les cellules et leur contenu est alors libéré. Il s’ensuit la production de la protéine spike et le déclenchement d’une réponse immunitaire qui conduit à la formation d'anticorps spécifiques censés protéger contre les infections futures.

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  3. La faille fatale

    Le système immunitaire reconnaît et détruit les cellules du corps qui produisent des protéines étrangères, comme c'est le cas lorsqu'elles sont infectées par des virus. Cette capacité à reconnaître les éléments étrangers au corps nous est donnée à la naissance. Elle nous protège tout au long de la vie car les cellules infectées par des virus sont ainsi efficacement éliminées. Cette protection innée du système immunitaire ne peut pas être supprimée. Par conséquent, si un ARNm, qui contient les instructions de construction d’une protéine étrangère au corps, est introduit dans une cellule, cette cellule sera attaquée par le système immunitaire. C'est la faille fatale qui sous-tend tout le concept. Le nombre d'ARN conditionné et administré lors de chaque injection est gigantesque. Une myriade d'attaques immunitaires se déclencheront dans tout l'organisme et ne pourront s'arrêter que lorsque la production de la protéine étrangère aura cessé. Combien de temps cela prendra-t-il ? Quelques jours, comme l'ont affirmé à plusieurs reprises les fabricants de vaccins et les autorités sanitaires ?
    La catastrophe ultime

    En 2022, une constatation alarmante est apparue, inconciliable avec cette affirmation. Des semaines après les injections, on a découvert, chez les personnes vaccinées, des protéines spike fabriquées à l’aide de l’instruction ARN (1-2). Cette persistance était associée à de graves inflammations multi-organiques et à des maladies souvent mortelles (2,3). Quelle pouvait être la raison de la production persistante d'une protéine codée par l'ARN et d'un état inflammatoire de longue durée ?

    Une réponse possible et extrêmement terrifiante a été apportée par la récente découverte de McKernan et de ses collègues (4). Dans le processus de production du vaccin, les modèles d'ADN plasmidique doivent être retirés de l'ARNm généré avant que ce dernier ne soit conditionné dans les LNP. Sinon, les plasmides se retrouvent également dans les globules gras. McKernan a découvert que cette étape cruciale de l'élimination de l'ADN plasmidique n'avait pas été effectuée consciencieusement. D'énormes quantités d'ADN plasmidique ont été trouvées sous une forme « emballée » dans les globules gras, qui garantissait comme pour l’ARNm, leur acheminement dans les cellules du corps. La différence est que l'ADN est beaucoup plus stable que l'ARNm et qu'il peut fonctionner pendant longtemps.

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  4. En laboratoire, il est possible d'insérer dans les chromosomes de l'ADN plasmidique. Si cela se produit chez les humains vaccinés, les conséquences possibles sont infinies. Une petite perturbation du réseau qui contrôle la division et la différenciation cellulaires pourrait entraîner un cancer. Des mutations dans les spermatozoïdes et les ovules fécondés pourraient rendre héréditaires des caractéristiques altérées et conduire à la création d'êtres qui se seraient écartés de l'évolution de la race humaine.

    Conclusion

    Il faut s'attendre à ce que des lésions généralisées et durables des tissus et des vaisseaux sanguins se produisent à la suite d'une attaque du système immunitaire contre les cellules productrices de la protéine spike. Cette attaque se produit parce que la protéine spike est un corps étranger ; et comme chaque nouveau vaccin à ARNm produit des gènes étrangers au corps, il faut s'attendre à ce qu'ils causent des dommages d'une ampleur similaire par le même mécanisme. Ces scénarios cauchemardesques s'aggravent à chaque injection de rappel.

    En outre, il faut s'attendre à ce que la contamination des lots de vaccins par de l'ADN plasmidique ne soit pas l'exception, mais plutôt la règle, car il n'existe pas de méthode rentable pour séparer de manière fiable l'ARN, produit en masse, des plasmides.
    Par conséquent, une attaque auto-immune de longue durée sur les cellules est inévitable lors de l'inoculation d'ADN plasmidique

    L'introduction d'un chromosome étranger dans l’organisme équivaut à une altération irrémédiable du génome.

    D’innombrables fonctions cellulaires pourraient alors être perturbées de manière durable. Des tumeurs malignes pourraient apparaître et l'espérance de vie pourrait sensiblement diminuer. Des maladies et des souffrances sans fin pourraient devenir le destin de personnes vaccinées. Un scénario d'horreur qui pourrait affecter des gens que nous aimons et chérissons. Nous devons empêcher cela.

    Tous les êtres humains du monde entier doivent réagir et mettre un terme aux injections d'ARN.

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  5. Références:

    (1) Bansal S. et al. (2021) Cutting Edge: Circulating Exosomes with COVID Spike Protein Are Induced by BNT162b2 (Pfizer-BioNTech) Vaccination prior to Development of Antibodies: A Novel Mechanism for Immune Activation by mRNA Vaccines. J Immunol 207:2405–2410.

    (2) Mörz M. (2022) A Case Report: Multifocal Necrotizing Encephalitis and Myocarditis after BNT162b2 mRNA Vaccination against COVID-19. Vaccines 10:1651.

    (3) https://doctors4covidethics.org/on-covid-vaccines-why-they-cannot-work-andirrefutable- evidence-of-their-causative-role-in-deaths-after-vaccination/

    (4) McKernan K. (2023) Sequencing of bivalent Moderna and Pfizer mRNA vaccines reveals nanogram to microgram quantities of expression vector dsDNA per dose.
    https://osf.io/b9t7m/

    (5) Nushida H. et al. (2023) A case of fatal multi-organ inflammation following COVID-19 vaccination. Leg Med 63: 102244.

    (6) Estep B.K. et al. (2023) Skewed fate and hematopoiesis of CD34+ HSPCs in umbilical cord blood amid the COVID-19 pandemic. iScience 25: 105544.

    (7) Hanna N. et al. (2022) Detection of Messenger RNA COVID-19 Vaccines in Human Breast Milk. JAMA Pediatr. 176:1268–1270.

    (8) Weström B. et al. (2020) The Immature Gut Barrier and Ist Importance in Establishing Immunity in Newborn Mammals. Front Immunol. 11:1153.

    https://www.kla.tv/fr

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  6. 1 Introduction du symposium par Sucharit Bhakdi

    Le Symposium interdisciplinaire sur le covid-19 s'est tenu le 29 et 30 Juillet 2021. A travers une réunion d'experts en médecine, en économie ou encore en journalisme, ce symposium cherche à rétablir la vérité sur les événements auxquels nous assistons depuis bientôt 2 ans. Il essaye de répondre à des questions telles que : D'où vient le SARS-Cov-2 ? Est-il d'origine naturelle ou fabriqué par l'homme ? S'il est fabriqué par l'homme, par qui et pourquoi a-t-il été fabriqué ? Quelle est la réelle efficacité des vaccins ? Y a-t-il un agenda dissimulé derrière ce vaste théâtre "sanitaire" ? Quelles sont les conséquences économiques et sociales des mesures restrictives ? Ont-elles réellement été prises pour des raisons sanitaires ? Quelles solutions avons-nous pour sortir de cette situation catastrophique ?

    Des figures comme celles de Reiner Fuellmich, Vera Sharav, Sucharit Bhakdi, Mike Yeadon, Catherine Austin Fitts, Denis Rancourt ou Richard Werner nous fournissent des interventions de grande qualité et nous apportent des éléments clefs.

    https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/01-Intro-Bhakdi:2

    #2 Les origines du SARS-CoV-2 par Michael Palmer

    https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/02-Palmer:e

    #3 : Ulrike Kämmerer sur les tests PCR et les faux positifs

    https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/03-K%C3%A4mmererPCR:2

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  7. Récemment confirmé : modifications du génome causées par les vaccinations à ARNm


    22 décembre 2023
    par le Dr. Peter F. Mayer


    Il a été répété à plusieurs reprises que la vaccination était « efficace et sans effets secondaires ». Garanti ! Nous savons depuis février 2022 au plus tard que ce n’est pas le cas, mais que l’ARN du SARS-CoV-2 peut être transcrit de manière réversible et intégré dans le génome des cellules humaines. Et ce sont de sérieux changements.

    Le 26 février 2022, j'ai publié un article sur une étude qui a révélé l'intégration du vaccin COVID de Pfizer dans l'ADN humain, découverte grâce à une expérience en laboratoire (in vitro) :

    L’étude de Markus Aldén et al de l’Université de Lund à Malmö intitulée « Transcription inverse intracellulaire du vaccin à ARNm Pfizer BioNTech COVID-19 BNT162b2 In Vitro dans la lignée cellulaire du foie humain » confirme l’une de nos pires craintes. Le matériel génétique exogène qui code pour la dangereuse protéine Spike est réinscrit dans le génome humain. Les conséquences de cela incluent, par exemple, la production possible à long terme de pointes mortelles favorisant la maladie.

    Les vérificateurs des faits, les médias et les ministres de la Santé savaient mieux. L’étude en boîte de Pétri ne prouve rien, absolument rien. Les autres lignes de défense allaient de « le vaccin ne quitte pas le haut du bras (y compris Mückstein) » jusqu'à son élimination du corps dans les deux jours. Mais l'étude d'Aldén et al a produit un résultat correct qui s'applique définitivement aux humains, y compris « in vivo ».

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  8. Ceci est maintenant confirmé par une nouvelle étude italienne de K. Dhuli et al intitulée « Présence de protéine de pointe virale et de protéine de pointe de vaccin dans le sérum sanguin des patients atteints du syndrome de COVID long ». ). L'ADN humain isolé d'échantillons de sang provenant de volontaires a été analysé ici. Les auteurs ont recherché des correspondances entre l’ADN des cellules sanguines et les séquences génétiques qui ne pouvaient provenir que du vaccin Pfizer COVID BNT162b2. Après avoir utilisé des tests sensibles, les scientifiques ont découvert dans le génome des échantillons de sang examinés des protéines qui ne pouvaient provenir que du vaccin Pfizer COVID.

    Les auteurs concluent :

    « Cette étude, cohérente avec d’autres recherches publiées, montre que les protéines de pointe naturelles et vaccinales peuvent encore être présentes chez les patients atteints de COVID à long terme, confirmant l’existence d’un mécanisme possible à l’origine de la persistance des protéines de pointe dans le corps humain pendant beaucoup plus longtemps. que prévu dans les études précédentes. Selon ces résultats, tous les patients atteints du syndrome de COVID long devraient être dépistés pour détecter la présence de vaccins et de protéines de pointe virale.

    Et c’est exactement ce qui a été retrouvé dans le sang des patients des mois plus tard, à savoir des protéines que l’on ne retrouve que dans les préparations vaccinées :

    « Dans cette étude, l’analyse par spectrométrie de masse a été utilisée pour étudier la présence de protéines de pointe virales et vaccinales dans le sérum sanguin de patients atteints du syndrome de COVID long. Comme le montre le tableau II, l'analyse par spectrométrie de masse a démontré la présence de fragments de protéines virales et vaccinales dans un sous-ensemble de patients atteints du syndrome de la COVID longue, même deux mois après la vaccination ou après l'élimination de l'infection et la négativité des tests COVID-19 (Tableau IV). . Les données officielles montrent que la protéine Spike du vaccin reste à proximité du site d’injection et dans les ganglions lymphatiques locaux et qu’elle peut rester dans l’organisme jusqu’à plusieurs semaines après la vaccination 20-24. Nos résultats, cohérents avec ceux d’autres études et contredisant les données officielles, montrent que le vaccin et la protéine de pointe virale sont présents dans la circulation sanguine, même après l’élimination de l’infection et pendant plusieurs mois après la vaccination.

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  9. La catastrophe nette zéro en Grande-Bretagne et l’arnaque à l’énergie éolienne


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 23 DÉCEMBRE 2023 - 14H10
    Rédigé par Rupert Darwall via RealClear Wire,


    "Il ne s'agit pas de questions complexes de crypto-monnaie", a déclaré le procureur adjoint américain Nicolas Roos lors du procès Sam Bankman-Fried, après avoir accusé l'accusé d'avoir construit FTX sur une "pyramide de tromperie". On peut en dire autant des fondements de l’expérience britannique de zéro émission nette. L’énergie est complexe et l’électricité est essentielle à la société moderne et à notre qualité de vie, mais comme pour FTX, l’histoire sous-jacente est simple : l’énergie éolienne et le zéro net sont construits sur une pyramide de tromperie.

    Le zéro net a été vendu au Parlement et au peuple britannique en affirmant que les coûts de l’énergie éolienne étaient faibles et en baisse. C’était faux : les coûts de l’énergie éolienne sont élevés et continuent d’augmenter. Dans la version zéro émission nette de « la crypto vous rendra riche », les analyses officielles produites par le Trésor et l'Office for Budget Responsibility s'appuient sur le mensonge selon lequel l'énergie éolienne est bon marché, que le zéro émission nette aurait des coûts minimes et qu'elle pourrait augmenter la productivité. et la croissance économique. Aucun de ces éléments n’a de fondement dans la réalité.

    La campagne pour atteindre le zéro net a commencé en 2019, lorsque le Comité britannique sur le changement climatique a produit un rapport exhortant le gouvernement à adopter cette politique. Une partie de la justification était la culpabilité climatique historique. Selon les mots du président de la commission, Lord Deben, la Grande-Bretagne a été « l’un des plus grands contributeurs historiques au changement climatique ». Mais la principale justification économique pour augmenter la décarbonisation de la Grande-Bretagne de 80 % à 100 % d’ici 2050 – c’est-à-dire zéro émission nette – était « des réductions rapides des coûts lors du déploiement massif de technologies clés », notamment dans l’éolien offshore. Selon le comité, ces réductions de coûts illusoires « ont permis d’atteindre des objectifs de réduction des émissions plus stricts aux mêmes coûts que les objectifs précédents, plus souples ». C'était de l'huile de serpent verte.

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  10. Au cours du débat de 88 minutes qui a suivi à la Chambre des communes pour inscrire le zéro net dans la loi, le ministre de l'énergie propre, Chris Skidmore, a également affirmé que le coût du zéro net serait le même que l'objectif précédent de 80 %, que le Parlement avait approuvé en 2008. Interpellé par un député travailliste sur l'absence d'une évaluation de l'impact de la réglementation, Skidmore a induit le Parlement en erreur, affirmant qu'il n'y avait pas eu d'évaluation de l'impact de la réglementation concernant l'augmentation de l'objectif initial de 60 pour cent à 80 pour cent.

    L’évaluation de l’impact de la réglementation, dont Skidmore dit qu’elle n’existe pas, donne une fourchette de 324 à 404 milliards de livres sterling lorsque l’objectif a été relevé à 80 % – une estimation qui exclut les coûts de transition – et prévient que les coûts pourraient dépasser cette fourchette. Contrairement aux déclarations politiques d’aujourd’hui, l’évaluation était honnête quant aux conséquences d’une action britannique si le reste du monde ne le faisait pas. « Les arguments économiques en faveur d’une poursuite par le Royaume-Uni d’agir seul là où une action mondiale ne peut être réalisée seraient faibles », prévient-il.

    La loi sur le changement climatique a été adoptée pour montrer le leadership de la Grande-Bretagne en matière de climat et inciter le reste du monde à suivre son exemple. Comment ça s’est passé ? Au cours des 11 années qui se sont écoulées entre l’adoption de la loi et l’adoption de la loi sur le zéro net en 2019, les émissions de combustibles fossiles de la Grande-Bretagne ont diminué de 180 millions de tonnes, soit une réduction de 33 %. Sur la même période, les émissions du reste du monde ont augmenté de 5,177 millions de tonnes, soit une hausse de 16 %. En d’autres termes, 11 années de réduction des émissions britanniques ont été anéanties en 140 jours environ par l’augmentation des émissions du reste du monde.

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  11. Quelqu’un qui prétend être un leader mais qui n’a aucun adepte est généralement considéré comme un imbécile. C’est différent avec le climat. Les politiciens exhibent leur vertu verte – Skidmore doit quitter la Chambre des communes et il enseigne des études sur le zéro émission nette à la Kennedy School de Harvard – tandis que les électeurs se font agresser avec des factures d’énergie plus élevées. L'analyse des dossiers réglementaires des six grandes sociétés énergétiques britanniques révèle que les coûts des combustibles pour les centrales électriques au gaz et au charbon sont restés stables entre 2009 et 2020. Pourtant, le prix moyen du kilowattheure (kWh) d'électricité payé par les ménages a augmenté de 67 %. , motivée par des taxes environnementales élevées pour subventionner les investisseurs dans les énergies renouvelables. Pourtant, le coût des énergies renouvelables aurait chuté.

    Lors des questions du Premier ministre plus tôt cette année, Rishi Sunak a affirmé que le coût de l’éolien offshore était passé de 140 £ par mégawattheure (MWh) à 40 £ par MWh, chiffres assidûment propagés par le lobby éolien et le Comité sur le changement climatique. Son affirmation est carrément fausse. Le Premier ministre a été dupé par la baisse des prix par MWh faites par les investisseurs éoliens lors des appels d’offres successifs pour les subventions à l’énergie éolienne offshore.

    L’explication ne réside pas dans la baisse des coûts, mais dans un processus d’appel d’offres défectueux qui récompense les offres opportunistes des investisseurs éoliens. Le gouvernement offrait des options précieuses qui l’engageaient à honorer les prix payés pour les offres gagnantes, mais n’engageaient les investisseurs à rien. Étant donné que les investisseurs ne paient rien pour ces options, la seule façon de les obtenir est de réduire le prix qu’ils proposent – mais ne sont pas obligés d’accepter – pour leur électricité, à moins qu’ils ne choisissent d’exercer leurs options beaucoup plus tard dans le processus.

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  12. La baisse des prix au cours des cycles d’allocation successifs est donc un artefact d’aléa moral inhérent au mécanisme d’allocation ; ils ne révèlent rien sur l’évolution des coûts de l’éolien offshore. L’analyse des données financières auditées des sociétés de parcs éoliens entreprise par une poignée de chercheurs indépendants démystifie complètement l’allégation de la baisse des coûts de l’éolien. Le déplacement inévitable vers des eaux plus profondes compense toute réduction des coûts et des coûts d’exploitation par MWh d’électricité pour les nouveaux projets éoliens offshore ; les prix du déménagement sont environ le double de ceux prévus dans les offres de subvention.

    Parmi ces chercheurs, le plus important est Gordon Hughes, ancien professeur d'économie à l'Université d'Edimbourg et conseiller de la Banque mondiale sur l'économie des centrales électriques. L’analyse de Hughes montre qu’au cours de la douzième année d’exploitation, la hausse des coûts d’exploitation par MWh des éoliennes en eau profonde dépasse les prix garantis par le gouvernement, réduisant ainsi leur capacité à rembourser leurs coûts de capital et de financement.

    L’intermittence et la variabilité de l’énergie éolienne et solaire ont conduit le gouvernement à créer un marché de capacité pour financer la production de secours. Dans toute évaluation économique des énergies renouvelables, les coûts de fonctionnement du marché de capacité devraient être alloués à l’éolien et au solaire, car leur intermittence et leur variabilité en créent le besoin. L’électricité achetée sur le marché de capacité n’est pas bon marché. En 2020, les centrales thermiques de la société allemande Uniper ont obtenu un prix moyen de 224 £ par MWh, soit environ quatre fois le prix de gros habituel.

    La confirmation que l'éolien offshore connaît d'énormes difficultés, probablement insurmontables, en termes de coûts et d'exploitation est arrivée en juin, lorsque Siemens Energy a émis un avertissement sur les bénéfices et a vu ses actions chuter de 37 %, en partie à cause de taux de pannes de turbines plus élevés que prévu. Selon Hughes, cela implique que les futurs coûts d’exploitation de l’énergie éolienne seront plus élevés et que la production sera considérablement inférieure, ce qui réduira la durée de vie économique des éoliennes. Sa conclusion est accablante :

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  13. Toute la justification de la baisse des coûts de la production éolienne reposait sur l’hypothèse que des éoliennes beaucoup plus grandes produiraient plus de production à un coût d’investissement par mégawatt inférieur, sans les coûts élevés du changement de génération. Nous avons désormais la confirmation qu'un tel optimisme est totalement injustifié. . . Il s’ensuit que les politiques énergétiques actuelles au Royaume-Uni, en Europe et aux États-Unis reposent sur des fondations de sable – un optimisme naïf renforcé par un lobbying enthousiaste, éloigné de la réalité technique.

    Le gouvernement britannique a été trompé en pariant massivement sur l’éolien offshore et oblige les consommateurs d’électricité à dépenser des milliards de livres sterling pour une technologie sans issue.

    La baisse du coût de la tromperie éolienne contamine les évaluations officielles des conséquences macroéconomiques du zéro net. L’Office for Budget Responsibility affirme que le coût de la production à faible émission de carbone a chuté si rapidement qu’il est désormais moins cher que la production à partir de combustibles fossiles. De même, le Trésor a considéré à tort la baisse des prix lors des cycles d’allocation des subventions éoliennes comme une indication d’une baisse des coûts de l’éolien. Tous deux voient l’économie criblée de multiples niveaux de défaillances du marché, sans reconnaître le réel danger que la politique gouvernementale soit détournée par des intérêts particuliers, comme cela a d’ailleurs été le cas. Poussé à sa conclusion logique, leur argument est en faveur du passage à une planification centrale et à une économie de commandement et de contrôle.

    Le Trésor affirme que « toutes choses étant égales par ailleurs », les investissements supplémentaires requis par les énergies renouvelables « se traduiront par une croissance supplémentaire du PIB ». Bien entendu, d’autres choses ne sont pas égales. Comme le montre l’histoire récente, il existe un monde de différence entre les investisseurs et les politiciens qui prennent les décisions d’allocation du capital. Les économies planifiées de l’ancien bloc communiste ont dilapidé des quantités colossales de capital, appauvrissant leurs populations. Rares sont ceux qui croient désormais que les investissements dans ces économies ont stimulé la croissance.

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  14. Nous n’avons pas besoin d’émettre des hypothèses. Les données gouvernementales réfutent l’affirmation du Trésor et démontrent que le déploiement croissant de capacités renouvelables réduit la productivité du réseau britannique. En 2009, une capacité de production de 87,3 gigawatts (GW), comprenant seulement 5,1 % de l'énergie éolienne et solaire, a généré 376,8 térawattheures (TWh) d'électricité. En 2020, 100,9 GW de capacité de production, dont 37,6 % de la capacité éolienne et solaire, ont produit 312,3 TWh d’électricité. Grâce aux énergies renouvelables, 13,6 GW (15,6 %) de capacité de production supplémentaire ont produit 64,5 TWh (17,1 %) d’électricité en moins.

    Ces chiffres sont accablants pour les énergies renouvelables et démontrent pourquoi elles rendent l’électricité plus chère et les gens plus pauvres. Avant le déploiement massif des énergies renouvelables, 1 MW de capacité produisait en 2009 4 312 MWh d’électricité. En 2020, 1 MW de capacité a généré 3 094 MWh, soit une baisse de 28,3 %. C’est aussi clair que possible : investir dans les énergies renouvelables réduit le potentiel productif de l’économie. Ceci est confirmé par la modélisation du zéro net de l’Agence internationale de l’énergie. Sa trajectoire vers la neutralité carbone prévoit que le secteur énergétique mondial emploiera près de 25 millions de personnes supplémentaires en 2030, utilisera 16 500 milliards de dollars de capital supplémentaire et occupera une superficie supplémentaire de la taille combinée de la Californie et du Texas pour les parcs éoliens et solaires et de la taille combinée du Mexique et de la France pour les parcs éoliens et solaires. bioénergie – le tout pour produire 7 pour cent d’énergie en moins.

    Le désastre de la politique énergétique britannique est riche d’enseignements pour l’Amérique. La physique et l’économie de l’énergie éolienne ne se transforment pas comme par magie lorsqu’elles traversent l’Atlantique. Chaque fois qu’un politicien ou un lobbyiste éolien présente l’énergie éolienne comme étant peu coûteuse ou affirme que le zéro net stimulera la croissance, il devient un complice de l’arnaque de l’énergie éolienne. Les données mènent inéluctablement à une conclusion décisive : le zéro net est anti-croissance. C’est une formule pour une stagnation économique prolongée. Quiconque veut connaître la vérité sur les énergies renouvelables devrait se tourner vers la Grande-Bretagne et le triste état de son économie. Depuis une quinzaine d’années, elle traverse sa pire période de croissance depuis 1780.

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  15. Contrairement aux affaires et à la finance, il n’existe aucune sanction pénale ou civile pour ceux qui promeuvent des politiques fondées sur la fraude et les fausses déclarations. Le zéro net est plutôt similaire au communisme. Tout comme le zéro émission nette, le communisme reposait sur un mensonge : il produirait plus que le capitalisme. Mais il n’a pas réussi à produire et la croyance au communisme s’est évaporée. Lorsque l’effondrement s’est produit, il a été soudain et rapide. La vérité ne pouvait être cachée. Un sort similaire attend le zéro net.

    Rupert Darwall est chercheur principal à la Fondation RealClear et auteur de The Folly of Climate Leadership: Net Zero and Britain’s Disastrous Energy Political.

    https://www.zerohedge.com/energy/britains-net-zero-disaster-and-wind-power-scam

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  16. David Adler, membre du conseil d’administration de « Progressive International » commente les intentions de Milei : « Un pas de plus vers le paradis crypto-libertaire. »

    Pendant ce temps, des affrontements isolés ont lieu entre manifestants et policiers en Argentine. Cela a déjà dispersé les manifestations sur la base du nouveau décret sur le droit de réunion.

    Compte tenu de la portée du décret, les manifestations et les affrontements seront probablement gérables. Les syndicats veulent se mobiliser à grande échelle à partir du 27 décembre, et Milei semble également rencontrer peu à peu des résistances dans leurs propres rangs. Aussi parce que l'opération de police devrait être facturée aux manifestants. Apparemment, tous les partisans n’aiment pas cette approche contre l’opposition.

    https:/

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  17. Conquête impériale : la « longue guerre » de l'Amérique contre l'humanité. Militarisation mondiale. Michel Chossudovsky


    Par le professeur Michel Chossudovsky
    Recherche mondiale,
    23 décembre 2023


    Le texte suivant a été présenté pour la première fois lors de la conférence Rosa Luxemburg, à Berlin, le 11 janvier 2014. Il a ensuite été inclus dans mon livre intitulé La mondialisation de la guerre. La longue guerre américaine contre l'humanité

    Le concept de Longue Guerre fait partie de la doctrine militaire américaine depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. À bien des égards, les guerres d’aujourd’hui sont la continuation de la Seconde Guerre mondiale.

    La militarisation mondiale fait également partie d’un agenda économique mondial, à savoir l’application du modèle de politique économique néolibérale qui a conduit à l’appauvrissement de larges secteurs de la population mondiale.

    D'une importance capitale pour la compréhension de la guerre en Ukraine, du génocide contre la Palestine et de la guerre en cours au Moyen-Orient.

    Michel Chossudovsky , 18 septembre 2022, 15 novembre 2023

    * * *

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  18. Vidéo : Présentation de Michel Chossudovsky
    Berlin, le 11 janvier 2014

    - voir clip sur site -

    Introduction

    Le monde est au carrefour de la crise la plus grave de l’histoire moderne. Les États-Unis se sont lancés dans une aventure militaire, « une longue guerre », qui menace l’avenir de l’humanité. Cette « guerre sans frontières » se déroule au carrefour de la crise économique la plus grave de l’histoire mondiale, qui a conduit à l’appauvrissement de larges pans de la population mondiale.

    La conception militaire mondiale du Pentagone est celle de la conquête du monde. Le déploiement militaire des forces américaines et de l’OTAN se produit simultanément dans plusieurs régions du monde.

    Le concept de « Longue Guerre » caractérise la doctrine militaire américaine depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    La militarisation mondiale fait partie d’un programme économique mondial.

    La militarisation au niveau mondial est instrumentée par la structure de commandement unifié de l'armée américaine : la planète entière est divisée en commandements combattants géographiques sous le contrôle du Pentagone. Le quartier général du Commandement stratégique américain (USSTRATCOM) à Omaha, dans le Nebraska, joue un rôle central dans la coordination des opérations militaires.

    Selon l'ancien commandant de l'OTAN, le général Wesley Clark, la feuille de route militaire du Pentagone consiste en une séquence de théâtres de guerre :

    « [Le] plan de campagne quinquennal [inclut]… un total de sept pays, en commençant par l'Irak, puis la Syrie, le Liban, la Libye, l'Iran, la Somalie et le Soudan. » (La démocratie maintenant, 2007)

    Fichier:US Unified Command Plan Map 2008-12-23.png

    La guerre en cours contre la Syrie est un tremplin vers une guerre contre l’Iran, qui pourrait conduire à un processus d’escalade militaire.

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  19. La Russie et la Chine, alliées de la Syrie et de l’Iran, sont également ciblées par les États-Unis et l’OTAN. Au lendemain de la guerre froide, les armes nucléaires ne sont plus une arme de dernier recours (dissuasion) ; leur utilisation est désormais envisagée sur le théâtre de guerre conventionnel.

    La route vers Téhéran passe par Damas. Une guerre contre l’Iran parrainée par les États-Unis et l’OTAN impliquerait, dans un premier temps, une campagne de déstabilisation (« changement de régime ») comprenant des opérations secrètes de renseignement en soutien aux forces rebelles affiliées à Al-Qaïda et dirigées contre la Syrie.

    La géopolitique du pétrole et des oléoducs est cruciale dans la conduite de ces opérations militaires. La région plus large du Moyen-Orient et de l'Asie centrale englobe plus de 60 pour cent des réserves mondiales de pétrole.

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    © Carte réalisée par Eric Waddell, Global Research, 2003.

    Il existe actuellement cinq théâtres de guerre distincts dans la région du Moyen-Orient et de l’Asie centrale : l’Afghanistan-Pakistan, l’Irak, la Palestine, la Libye et la Syrie.

    Une attaque militaire totale contre la Syrie conduirait à l’intégration de ces théâtres de guerre séparés, conduisant finalement à une guerre plus large au Moyen-Orient et en Asie centrale, engloutissant une région entière allant de l’Afrique du Nord et de la Méditerranée à l’Afghanistan, au Pakistan et à la frontière occidentale de la Chine.

    « Mener une guerre sans frontières » : le projet 2000 pour le nouveau siècle américain (PNAC).
    Ce projet a été formulé pour la première fois par les néoconservateurs en septembre 2000.

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    Les objectifs déclarés du PNAC étaient de « combattre et gagner de manière décisive plusieurs guerres majeures simultanées » dans différentes régions du monde, ainsi que d'accomplir les tâches militaires dites de « gendarmerie » « associées à la formation de l'environnement de sécurité dans les régions critiques ».

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  20. Les actions militaires sont mises en œuvre simultanément dans différentes régions du monde (comme indiqué dans le PNAC) ainsi que de manière séquentielle.

    La police mondiale implique un processus mondial de police militaire et d’interventionnisme , comprenant des opérations secrètes et un « changement de régime », qui sont tous menés conformément à un « mandat humanitaire ».

    Ce programme militaire entrepris sous la bannière de la « responsabilité de protéger » prévaut largement sous la présidence Obama.

    La propagande médiatique a joué un rôle déterminant dans le maintien de la fiction de la guerre humanitaire.

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    L'héritage de la Seconde Guerre mondiale. Cession des puissances impérialistes concurrentes
    Ce que l’on appelle par euphémisme « l’ère d’après-guerre » est en fait une période de guerres et de militarisation continues. Il faut comprendre cela lorsqu’on se concentre sur les guerres contemporaines menées par les États-Unis. Tout en commémorant la Première Guerre mondiale, il est également important de comprendre qu’il existe un continuum de stratégies militaires américaines remontant à la Première Guerre mondiale et à l’entre-deux-guerres.

    Les États-Unis sortent indemnes de la Seconde Guerre mondiale. La plupart des combats ont été menés par leurs alliés, une stratégie que les États-Unis ont utilisée de manière constante dans les conflits de l’après-Seconde Guerre mondiale. De plus, un examen attentif de la Seconde Guerre mondiale suggère que les intérêts des entreprises américaines, notamment la Standard Oil de Rockefeller, ont soutenu à la fois ses alliés et ses ennemis, y compris l'Allemagne nazie, bien au-delà de l'entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale en 1941. L'objectif stratégique était d'affaiblir les deux camps, à savoir déstabiliser les puissances impérialistes concurrentes.

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  21. Devenus pays vainqueur au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont déterminé les contours politiques et économiques de l’Europe occidentale d’après-guerre. Les troupes américaines sont stationnées dans plusieurs pays européens. Ses adversaires de la Seconde Guerre mondiale (Allemagne, Japon, Italie) ainsi que ses alliés (France, Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas) ont été affaiblis. À l’exception du Royaume-Uni qui fait partie de l’axe anglo-américain, ces pays sont des puissances coloniales sortantes, déplacées par l’hégémonie américaine. Leurs territoires coloniaux d’avant la Seconde Guerre mondiale, notamment l’Indonésie, le Congo, l’Indochine et le Rwanda (entre autres), ont été progressivement intégrés sur une période d’un demi-siècle dans une sphère d’influence dominante américaine.

    En Afrique, le processus de déplacement de la sphère d'influence de la France se poursuit. Les États-Unis prennent actuellement le contrôle des anciennes colonies françaises et belges d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest. Washington exerce également un rôle déterminant au Maghreb.

    Le « colonialisme interne » dans l’Union européenne

    Une forme complexe de « colonialisme interne » émerge également au sein de l’Union européenne. Les institutions financières américaines et les conglomérats d’affaires, ainsi que leurs partenaires européens, jouent un rôle prédominant dans l’élaboration du programme monétaire, commercial et d’investissement.

    La politique est subordonnée aux intérêts financiers dominants. Ce qui se déroule également en termes de négociations commerciales secrètes (dans le cadre du TTIP et du CETA), c’est un processus d’intégration économique et politique entre l’UE et l’Amérique du Nord. Ces accords, ainsi que le Partenariat transpacifique (TPP), constituent les éléments constitutifs d’un processus de domination économique mondiale.

    Pendant ce temps, les élections présidentielles et parlementaires dans l’UE, y compris en Allemagne, en Italie et en France (par exemple Sarkozy et Hollande) font de plus en plus l’objet d’ingérence politique secrète (sur le modèle des révolutions de couleur), notamment un changement de régime parrainé par les États-Unis. La question fondamentale est de savoir dans quelle mesure les dirigeants européens sont des mandataires politiques.

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  22. Guerres parrainées par les États-Unis et opérations de renseignement militaire
    Toute cette période (de 1945 à aujourd’hui) a été marquée par une succession de guerres parrainées par les États-Unis et d’interventions des services de renseignement militaires dans toutes les grandes régions du monde.

    Nous n’avons pas affaire à des opérations militaires fragmentaires concernant des pays ou des régions spécifiques : il existe une feuille de route militaire, une séquence d’opérations militaires. Des formes d'intervention non conventionnelles, notamment des attaques terroristes parrainées par l'État plutôt que des guerres théâtrales, ont également été lancées.

    La guerre américaine est un plan cohérent et coordonné de conquête militaire mondiale qui sert les intérêts financiers et commerciaux dominants. La structure des alliances, dont l’OTAN, est cruciale.

    L’Union européenne joue un rôle central dans cet agenda militaire. Les États membres de l’UE sont des alliés de l’axe anglo-américain, mais en même temps, un processus de restructuration est en cours au sein de l’UE, par lequel des pays auparavant souverains se retrouvent de plus en plus sous la juridiction d’institutions financières puissantes.

    L’imposition des réformes économiques meurtrières du FMI à plusieurs pays européens est révélatrice de l’ingérence américaine dans les affaires européennes. Ce qui est en jeu est un changement majeur dans les structures politiques et économiques de l’UE, par lequel les États membres de l’UE sont de facto reclassés par le FMI et traités de la même manière qu’un pays endetté du tiers monde.

    Stratégie militaire

    Alors que les États-Unis sont intervenus militairement dans de grandes régions du monde, l'objectif principal de leur politique étrangère est de faire mener ces guerres par les alliés des États-Unis ou de recourir à des formes de guerre non conventionnelles.

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  23. L’objectif de ce programme est double :

    1) La puissance militaire américaine est couplée à celle de « l’OTAN mondiale », y compris Israël. Nous avons affaire à une force formidable, en termes de systèmes d’armes avancés. Des bases militaires américaines ont été établies dans toutes les grandes régions du monde selon une structure de commandement géographique. Un nouveau commandement africain a été créé.

    2) L’action militaire soutient de puissants intérêts économiques et financiers . Une stratégie de « guerre économique » dans le cadre de l’agenda néolibéral est mise en œuvre en étroite coordination avec la planification militaire.

    Le but de la guerre n’est pas la conquête en soi. Les États-Unis ont perdu la guerre du Vietnam, mais l’objectif ultime était de détruire le Vietnam en tant que pays souverain.

    Le Vietnam et le Cambodge constituent aujourd’hui une nouvelle frontière pauvre de l’économie mondiale de main-d’œuvre bon marché.

    Le projet impérial repose sur la conquête économique, impliquant la confiscation et l’appropriation des richesses et des ressources des pays souverains. Au Moyen-Orient, les guerres successives ont eu pour objectif la confiscation des réserves de pétrole et de gaz.

    Les pays sont détruits, souvent transformés en territoires, la souveraineté est abandonnée, les institutions nationales s'effondrent, l'économie nationale est détruite par l'imposition de réformes de « libre marché » sous la direction du FMI, le chômage devient endémique, les services sociaux sont démantelés, les salaires s'effondrent. et les gens sont pauvres.

    Les élites capitalistes dirigeantes de ces pays sont subordonnées à celles des États-Unis et de leurs alliés. Les actifs et les ressources naturelles du pays sont transférés entre les mains d'investisseurs étrangers grâce à un programme de privatisation imposé par les forces d'invasion.

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  24. Contexte historique : les armes nucléaires. L'héritage d'Hiroshima et de Nagasaki
    La première doctrine américaine en matière d'armes nucléaires, dans le cadre du projet Manhattan, n'était pas basée sur les notions de « dissuasion » et de « destruction mutuelle assurée » (MAD) de la guerre froide. La doctrine nucléaire américaine contemporaine de l’après-guerre froide repose sur l’idée que les armes nucléaires peuvent être utilisées sur le théâtre de guerre conventionnel et que ces armes sont « inoffensives pour les civils ».

    L’objectif stratégique du recours aux attaques conventionnelles et nucléaires a été de déclencher des « événements générateurs de pertes massives », entraînant des dizaines de milliers de morts.

    Cette stratégie appliquée pour la première fois pendant la Seconde Guerre mondiale au Japon et en Allemagne consistait à terroriser une nation entière, comme moyen de conquête militaire.

    Au Japon, les cibles militaires n’étaient pas l’objectif principal : la notion de « dommages collatéraux » a été utilisée pour justifier le massacre de civils, sous le prétexte officiel qu’Hiroshima était « une base militaire » et que les civils n’étaient pas la cible.

    Selon les mots du président Harry Truman :

    « Nous avons découvert la bombe la plus terrible de l’histoire du monde. … Cette arme doit être utilisée contre le Japon… [Nous] l’utiliserons de manière à ce que les objectifs militaires, les soldats et les marins soient la cible et non les femmes et les enfants. Même si les Japonais sont des sauvages, impitoyables, impitoyables et fanatiques, nous, en tant que leader mondial du bien commun, ne pouvons pas larguer cette terrible bombe sur l’ancienne capitale ou sur la nouvelle. … La cible sera purement militaire…

    "Cela semble être la chose la plus terrible jamais découverte, mais elle peut devenir la plus utile." 20 ( Président Harry S. Truman, Journal, 25 juillet 1945 )

    «Le monde remarquera que la première bombe atomique a été larguée sur une base militaire d'Hiroshima. C'est parce que nous souhaitions, lors de cette première attaque, éviter, autant que possible, la mort de civils.. » (Le président Harry S. Truman dans un discours radiophonique à la Nation, le 9 août 1945).

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  25. [Remarque : la première bombe atomique a été larguée sur Hiroshima le 6 août 1945 ; le deuxième à Nagasaki, le 9 août, le même jour que le discours radiophonique de Truman à la Nation]

    Personne aux échelons supérieurs du gouvernement et de l’armée américains ne croyait qu’Hiroshima était une base militaire, Truman se mentait à lui-même et au public américain.

    À ce jour, l’utilisation d’armes nucléaires contre le Japon est justifiée comme un coût nécessaire pour mettre un terme à la guerre et, en fin de compte, « sauver des vies ».

    Avant Hiroshima, les États-Unis avaient largement utilisé des bombes incendiaires au Japon, provoquant d'importantes pertes civiles. En Allemagne, les forces alliées ont largement bombardé et détruit des villes allemandes dans la dernière partie de la guerre, ciblant les civils plutôt que les installations militaires.

    L’arsenal nucléaire américain s’est considérablement développé. Après l’ère froide, ArmsControl.org (avril 2013) confirme que les États-Unis

    « possède 5 113 ogives nucléaires, dont des armes tactiques, stratégiques et non déployées ».

    Selon la dernière déclaration officielle New START, sur plus de 5 113 armes nucléaires,

    « Les États-Unis déploient 1 654 ogives nucléaires stratégiques sur 792 ICBM, SLBM et bombardiers stratégiques déployés…

    De plus, selon la Fédération des scientifiques américains (FAS), les États-Unis possèdent 500 ogives nucléaires tactiques, dont beaucoup sont déployées dans des États non nucléaires, notamment l’Allemagne, l’Italie, la Turquie, la Belgique et les Pays-Bas.

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  26. L'histoire des crimes de guerre

    La notion d’événements générateurs de pertes massives prévaut jusqu’à présent dans les stratégies militaires américaines. Invariablement, comme dans le cas de la Syrie, les victimes civiles de la guerre commises par l’agresseur sont imputées aux victimes.

    La période qui s’étend de la guerre de Corée jusqu’à aujourd’hui est marquée par une succession de guerres théâtrales sponsorisées par les États-Unis (Corée, Vietnam, Cambodge, Afghanistan, Irak et Yougoslavie), de diverses formes d’intervention militaire, notamment des conflits de faible intensité, des « guerres civiles » (The Civil War). Congo, Angola, Somalie, Éthiopie, Rwanda, Soudan), coups d'État militaires, escadrons de la mort et massacres parrainés par les États-Unis (Chili, Guatemala, Honduras, Argentine, Indonésie, Thaïlande, Philippines), guerres secrètes menées par les services de renseignement américains, militaires parrainés par les États-Unis et l'OTAN. intervention en Libye (en utilisant les rebelles d’Al-Qaïda comme fantassins parrainés par les renseignements occidentaux).

    La guerre contre la Syrie est essentiellement une guerre d’agression secrète dans laquelle l’alliance militaire occidentale et ses partenaires du CCG soutiennent une insurrection terroriste. L’objectif est de déstabiliser la Syrie en tant qu’État-nation.

    L’objectif n’a pas été de gagner ces guerres mais essentiellement de déstabiliser ces pays en tant qu’États-nations et d’imposer un gouvernement par procuration qui agit au nom des intérêts occidentaux. Compte tenu de ces diverses opérations, les États-Unis ont attaqué, directement ou indirectement, quelque 44 pays dans différentes régions du monde en développement, depuis août 1945, et plusieurs d’entre eux à plusieurs reprises (Eric Waddell, 2003) :

    « L'objectif avoué de ces interventions militaires a été de provoquer un « changement de régime ». Les « droits de l’homme » et la « démocratie » étaient invariablement évoqués pour justifier des actes unilatéraux et illégaux. (Éric Waddell, 2003)

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  27. Détruire l’internationalisme : la doctrine Truman

    L’objectif plus large d’une domination militaire mondiale au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en soutien à un projet impérial, a été formulé sous l’administration Truman à la fin des années 1940, au début de la guerre froide. Elle a été réaffirmée par le président américain George Herbert Walker Bush dans un discours historique prononcé en 1990 lors d’une session conjointe du Congrès et du Sénat américains, au cours de laquelle il a proclamé un nouvel ordre mondial émergeant de la chute du mur de Berlin et de la désintégration du bloc soviétique.

    Les fondements idéologiques de ce programme se trouvent dans ce que l’on appelle la « Doctrine Truman », formulée pour la première fois par le conseiller en politique étrangère George F. Kennan en 1948 dans un mémoire du Département d’État.

    Ce que véhicule ce document de 1948, c’est la continuité de la politique étrangère américaine, du « confinement » pendant la guerre froide à la guerre « préventive » et à la « guerre contre le terrorisme ». Il déclare en termes polis que les États-Unis devraient rechercher la domination économique et stratégique par des moyens militaires :

    En outre, nous possédons environ 50 % de la richesse mondiale, mais seulement 6,3 % de la population. Cette disparité est particulièrement grande entre nous et les peuples d’Asie. Dans cette situation, nous ne pouvons manquer d’être l’objet d’envie et de ressentiment. Notre véritable tâche dans la période à venir est de concevoir un modèle de relations qui nous permettra de maintenir cette position de disparité sans nuire positivement à notre sécurité nationale. Pour ce faire, il faudra renoncer à toute sentimentalité et à toute rêverie ; et notre attention devra se concentrer partout sur nos objectifs nationaux immédiats. Nous ne devons pas nous tromper en pensant que nous pouvons aujourd’hui nous permettre le luxe de l’altruisme et du bienfait du monde. (…)

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  28. Face à cette situation, nous ferions mieux de renoncer maintenant à un certain nombre de concepts qui ont guidé notre réflexion à l'égard de l'Extrême-Orient. Nous devrions renoncer à l’aspiration à « être apprécié » ou à être considéré comme le dépositaire d’un altruisme international noble. Nous devrions cesser de nous mettre dans la position de gardiens de nos frères et nous abstenir de donner des conseils moraux et idéologiques. Nous devrions cesser de parler d'objectifs vagues et – pour l'Extrême-Orient – ​​irréels, tels que les droits de l'homme, l'amélioration du niveau de vie et la démocratisation. Le jour n’est pas loin où nous devrons aborder des concepts de pouvoir purs et simples. Moins nous sommes gênés par des slogans idéalistes, mieux c’est (George f. Kennan, State Department Brief de 1948)

    La désintégration planifiée du système des Nations Unies en tant qu'organisme international indépendant et influent est sur la planche à dessin de la politique étrangère américaine depuis la création des Nations Unies en 1946. Sa disparition planifiée faisait partie intégrante de la doctrine Truman telle que définie en 1948. Dès la création de l’ONU, Washington a cherché d’une part à la contrôler à son avantage, tout en cherchant également à l’affaiblir et, à terme, à la détruire.

    Selon les mots de George Kennan :

    « Parfois, [les Nations Unies] ont joué un rôle utile. Mais dans l’ensemble, cela a créé plus de problèmes qu’il n’en a résolu, et a conduit à une dispersion considérable de nos efforts diplomatiques. Et dans nos efforts pour utiliser la majorité des Nations Unies à des fins politiques majeures, nous jouons avec une arme dangereuse qui pourrait un jour se retourner contre nous. Il s’agit d’une situation qui mérite une étude et une prévoyance très attentives de notre part. (George Kennan, 1948)

    Bien qu’officiellement engagé envers la « communauté internationale », Washington n’a largement fait que des paroles en l’air aux Nations Unies. Aujourd’hui, l’ONU est à bien des égards un appendice de l’appareil d’État américain.

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  29. Plutôt que de saper l’ONU en tant qu’institution, les États-Unis et leurs alliés exercent un contrôle sur le Secrétariat et les principales agences de l’ONU. Depuis la Première Guerre du Golfe, l’ONU a essentiellement joué un rôle d’approbation automatique. Il a fermé les yeux sur les crimes de guerre américains et a mis en œuvre de soi-disant opérations de maintien de la paix au nom des envahisseurs anglo-américains, en violation de la Charte des Nations Unies. Suite au « limogeage » de facto du secrétaire général Boutros Boutros Ghali, les secrétaires généraux de l’ONU Kofi Annan et Ban Ki Moon sont devenus un outil de la politique étrangère américaine, prenant leurs ordres directement de Washington.

    Construire une sphère d’influence américaine en Asie de l’Est et du Sud-Est
    La doctrine Truman évoquée ci-dessus était le point culminant d’une stratégie militaire américaine d’après-Seconde Guerre mondiale initiée avec le bombardement nucléaire d’Hiroshima et de Nagasaki en août 1945 et la capitulation du Japon.

    En Asie de l'Est, cela a consisté en l'occupation du Japon d'après-guerre ainsi qu'en la prise de contrôle par les États-Unis de l'empire colonial japonais, y compris la Corée du Sud (la Corée a été annexée au Japon en vertu du traité d'annexion Japon-Corée de 1910).

    Après la défaite du Japon impérial lors de la Seconde Guerre mondiale, une sphère d'influence américaine dans toute l'Asie de l'Est et du Sud-Est a été établie dans les territoires de l'ancienne « sphère de coprospérité de la Grande Asie de l'Est » du Japon.

    L'hégémonie américaine en Asie reposait en grande partie sur l'établissement d'une sphère d'influence dans les pays sous la juridiction coloniale du Japon, de la France et des Pays-Bas.

    La sphère d'influence américaine en Asie – qui s'est construite sur une période de plus de 20 ans – comprenait les Philippines (possession américaine occupée par le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale), la Corée du Sud (annexée au Japon en 1910), la Thaïlande. (un protectorat japonais pendant la Seconde Guerre mondiale), l'Indonésie (une colonie néerlandaise occupée par le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, qui devient de facto un État mandataire des États-Unis après l'établissement de la dictature militaire de Suharto en 1965).

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  30. Cette sphère d'influence américaine en Asie a également étendu son emprise sur les anciennes possessions coloniales françaises en Indochine, notamment au Vietnam, au Laos et au Cambodge, qui étaient sous occupation militaire japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Le « Pivot vers l'Asie » d'Obama, qui menace ouvertement la Chine, est la fin de ce processus historique.

    La guerre de Corée (1950-1953) fut la première opération militaire majeure entreprise par les États-Unis au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lancée au tout début de ce que l’on appelait par euphémisme « la guerre froide ». À bien des égards, il s’agissait d’une continuation de la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle les terres coréennes sous occupation coloniale japonaise furent, du jour au lendemain, remises à une nouvelle puissance coloniale, les États-Unis d’Amérique.

    En Corée du Sud le 8 septembre 1945, trois semaines après la capitulation du Japon le 15 août 1945. De plus, les responsables japonais en Corée du Sud ont aidé le gouvernement militaire de l'armée américaine (USAMG) (1945-48) dirigé par le général Hodge à assurer cette transition. . Les administrateurs coloniaux japonais à Séoul ainsi que leurs policiers coréens travaillèrent main dans la main avec les nouveaux maîtres coloniaux.

    Alors que le Japon était traité comme un empire vaincu, la Corée du Sud était identifiée comme un territoire colonial devant être administré sous le régime militaire américain et les forces d’occupation américaines. Sygman Rhee, le candidat américain trié sur le volet, fut transporté à Séoul en octobre 1945, à bord de l'avion personnel du général Douglas MacArthur.

    Les bombardements dirigés contre des civils au Japon et en Allemagne à la fin de la Seconde Guerre mondiale ainsi que la guerre contre la Corée (1950-53) avaient préparé le terrain pour la mise en œuvre d’ événements qui ont fait de nombreuses victimes : des crimes de grande ampleur ont été commis par les forces américaines. Le général de division américain William F Dean « a rapporté que la plupart des villes et villages nord-coréens qu’il a vus étaient soit des décombres, soit des friches couvertes de neige ».

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  31. Le général Curtis LeMay [à gauche], qui a coordonné les bombardements contre la Corée du Nord, a ouvertement reconnu que :

    « Sur une période d’environ trois ans, nous avons tué – quoi – vingt pour cent de la population. … Nous avons incendié toutes les villes de Corée du Nord et de Corée du Sud également.»

    Selon Brian Willson :

    On estime aujourd’hui que la population au nord du 38e parallèle imposé a perdu près d’un tiers de sa population de 8 à 9 millions d’habitants au cours de la guerre « chaude » de 37 mois, 1950 – 1953, peut-être un pourcentage sans précédent de mortalité subi par une nation. à cause de la belligérance d’un autre.

    La Corée du Nord est menacée d’une attaque nucléaire américaine depuis plus de 60 ans.

    De la doctrine Truman à Clinton, Bush et Obama
    Il y a eu une continuité tout au long de la période d’après-guerre, depuis la Corée et le Vietnam jusqu’à nos jours.

    Le programme néo-conservateur de l’administration Bush doit être considéré comme le point culminant d’un cadre de politique étrangère (bipartisan) « d’après-guerre », qui fournit la base de la planification des guerres et des atrocités contemporaines, y compris la création de chambres de torture, la concentration camps et l’usage massif d’armes prohibées dirigées contre des civils.

    Sous Obama, ce programme est devenu de plus en plus cohérent avec la légalisation des exécutions extrajudiciaires de citoyens américains dans le cadre de la législation antiterroriste, le recours massif aux attaques de drones contre des civils et les massacres ordonnés par l’alliance USA-OTAN-Israël contre des civils syriens.

    De la Corée, du Vietnam et de l’Afghanistan aux coups d’État militaires parrainés par la CIA en Amérique latine et en Asie du Sud-Est, l’objectif a été d’assurer l’hégémonie militaire américaine et la domination économique mondiale, comme initialement formulé dans la « doctrine Truman ». Malgré des différences politiques significatives, les administrations démocrates et républicaines successives, de Harry Truman à Obama, ont mis en œuvre ce programme militaire mondial.

    Toute cette « période d’après-guerre » est marquée par de nombreux crimes de guerre entraînant la mort de plus de vingt millions de personnes. Ce chiffre n’inclut pas ceux qui ont péri à cause de la pauvreté, de la famine et de la maladie.

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  32. Nous avons affaire à un programme criminel de politique étrangère américaine. La propagande médiatique a servi à obscurcir cet agenda. L’interventionnisme américain est invariablement considéré comme une entreprise humanitaire. Pendant ce temps, les soi-disant gauchistes progressistes et les « militants anti-guerre » soutenus par des fondations d’entreprises ont soutenu ce programme pour des raisons humanitaires.

    La criminalisation ne concerne pas un ou plusieurs chefs d’État. Cela concerne l’ensemble du système étatique, les diverses institutions civiles et militaires ainsi que les puissants intérêts des entreprises derrière la formulation de la politique étrangère américaine, les groupes de réflexion de Washington, les institutions créancières qui financent la machine militaire.

    Les crimes de guerre sont le résultat de la criminalisation de l’État américain et de l’appareil de politique étrangère. Nous avons affaire spécifiquement à des criminels de guerre individuels, mais à un processus impliquant des décideurs agissant à différents niveaux, avec pour mandat de commettre des crimes de guerre, conformément aux directives et procédures établies.

    Ce qui distingue les administrations Bush et Obama par rapport à l’histoire des crimes et atrocités financés par les États-Unis, c’est que les camps de concentration, les assassinats ciblés et les chambres de torture sont désormais ouvertement considérés comme des formes légitimes d’intervention, qui soutiennent « la guerre mondiale contre le terrorisme ». et soutenir la propagation de la démocratie occidentale.

    Les guerres du XXIe siècle : de la guerre froide à la « guerre mondiale contre le terrorisme »
    Le cerveau présumé des attentats terroristes du 11 septembre, Oussama ben Laden, d’origine saoudienne, a été recruté pendant la guerre soviéto-afghane, « ironiquement sous les auspices de la CIA, pour combattre les envahisseurs soviétiques ».

    Dès le début de la guerre soviéto-afghane, au début des années 1980, l’appareil de renseignement américain a soutenu la formation de « brigades islamiques ».

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  33. Le 11 septembre et l'invasion de l'Afghanistan
    Les attentats du 11 septembre 2001 ont joué un rôle crucial dans la formulation de la doctrine militaire américaine, notamment en entretenant la légende selon laquelle Al-Qaïda est un ennemi du monde occidental alors qu'en réalité il s'agit d'une construction du renseignement américain, qui est utilisé non seulement comme prétexte pour mener une guerre pour des raisons humanitaires mais aussi comme instrument de guerre non conventionnelle.

    L’argument juridique utilisé par Washington et l’OTAN pour envahir l’Afghanistan était que les attentats du 11 septembre constituaient une « attaque armée » non déclarée « depuis l’étranger » par une puissance étrangère anonyme, et que par conséquent « les lois de la guerre » s’appliquaient, permettant à la nation attaquée , pour riposter au nom de la « légitime défense ».

    La « guerre mondiale contre le terrorisme » a été officiellement lancée par l'administration Bush le 11 septembre 2001. Le lendemain matin (12 septembre 2001), le Conseil de l'Atlantique Nord de l'OTAN, réuni à Bruxelles, a adopté la résolution suivante :

    « S’il est déterminé que l’attaque [du 11 septembre 2001] contre les États-Unis était dirigée depuis l’étranger [l’Afghanistan] contre « la zone de l’Atlantique Nord », elle sera considérée comme une action couverte par l’article 5 du Traité de Washington ». (c'est nous qui soulignons)

    L'Afghanistan a été envahi le 7 octobre 2001 dans le cadre de la doctrine de sécurité collective de l'OTAN : une attaque contre un membre de l'Alliance atlantique est une attaque contre tous les membres de l'Alliance atlantique. L’hypothèse était que les États-Unis avaient été attaqués par l’Afghanistan le 11 septembre 2001, une proposition absurde.

    Au lendemain du 11 septembre, la création de cet « ennemi extérieur » a servi à obscurcir les véritables objectifs économiques et stratégiques derrière les guerres menées par les États-Unis au Moyen-Orient et en Asie centrale. Menée sur la base de l’autodéfense, la guerre préventive est présentée comme une « guerre juste » dotée d’un mandat humanitaire.

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  34. Une guerre préventive dirigée contre les « terroristes islamiques » est nécessaire pour défendre la patrie. Les réalités sont bouleversées : l’Amérique et le monde occidental sont attaqués.

    Au lendemain du 11 septembre, la création de cet « ennemi extérieur » a servi à obscurcir les véritables objectifs économiques et stratégiques derrière les guerres menées par les États-Unis au Moyen-Orient et en Asie centrale, qui englobent plus de 60 pour cent du pétrole et du pétrole du monde. réserves de gaz..

    Menée sur la base de l’autodéfense, la guerre préventive est présentée comme une « guerre juste » dotée d’un mandat humanitaire.

    La propagande prétend effacer l’histoire d’Al-Qaïda créée par la CIA, noyer la vérité et « tuer les preuves » sur la façon dont cet « ennemi extérieur » a été fabriqué et transformé en « ennemi numéro un ».

    Ce que les médias ne mentionnent pas, c’est que les terroristes sont en réalité des tueurs à gages, soutenus par les États-Unis et l’OTAN.

    Guerre non conventionnelle : utiliser les rebelles d’Al-Qaïda comme fantassins de l’alliance militaire occidentale

    Cette stratégie consistant à utiliser les rebelles d’Al-Qaïda comme fantassins de l’armée occidentale revêt une importance cruciale. Il a caractérisé les interventions des États-Unis et de l’OTAN en Yougoslavie, en Afghanistan, en Libye et en Syrie. Il fait actuellement partie d’un programme secret visant à déstabiliser l’Irak en soutenant Al-Qaïda en Irak et au Levant (AQIL).

    Des brigades terroristes d’Al-Qaïda parrainées par les États-Unis (soutenues secrètement par les services de renseignement occidentaux) ont également été déployées au Mali, au Niger, au Nigeria, en République centrafricaine, en Somalie et au Yémen.

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  35. L’objectif est de créer des divisions sectaires et ethniques en vue de déstabiliser ou de fracturer des pays souverains sur le modèle de l’ex-Yougoslavie.

    Au Moyen-Orient, les planificateurs militaires américains envisagent de redessiner les frontières politiques.

    CARTE DU NOUVEAU MOYEN-ORIENT

    - voir carte sur site -

    Remarque : La carte suivante a été préparée par le lieutenant-colonel Ralph Peters. Il a été publié dans l'Armed Forces Journal en juin 2006. Peters est un colonel à la retraite de la National War Academy des États-Unis. (Carte Copyright Lieutenant-Colonel Ralph Peters 2006).

    Bien que la carte ne reflète pas officiellement la doctrine du Pentagone, elle a été utilisée dans le cadre d'un programme de formation du Collège de défense de l'OTAN destiné aux officiers militaires supérieurs. Cette carte, ainsi que d'autres cartes similaires, a très probablement été utilisée à la National War Academy ainsi que dans les cercles de planification militaire.

    La guerre contre l’Iran : scénario de la Troisième Guerre mondiale

    Dans le cadre de la guerre mondiale contre le terrorisme, le lancement d'une guerre totale utilisant des ogives nucléaires contre l'Iran – qui possède les troisièmes réserves mondiales connues de pétrole derrière l'Arabie Saoudite et l'Irak – est sur la planche à dessin du Pentagone depuis 2005. ces plans font partie d’un programme militaire plus large au Moyen-Orient et en Asie centrale.

    La guerre contre l’Iran fait partie de la bataille pour le pétrole. Déjà sous l’administration Clinton, le Commandement central américain (USCENTCOM) avait formulé « des plans sur le théâtre de guerre » pour envahir à la fois l’Irak et l’Iran :

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  36. « … la stratégie de sécurité nationale (NSS) du président et la stratégie militaire nationale (NMS) du président constituent le fondement de la stratégie de théâtre du commandement central des États-Unis. Le NSS dirige la mise en œuvre d’une stratégie de double confinement des États voyous que sont l’Irak et l’Iran, aussi longtemps que ces États constituent une menace pour les intérêts américains, pour les autres États de la région et pour leurs propres citoyens. … Le but de l'engagement américain, tel qu'il est énoncé dans le NSS, est de protéger l'intérêt vital des États-Unis dans la région – un accès ininterrompu et sécurisé des États-Unis et des Alliés au pétrole du Golfe. (USCENTCOM, http://www.milnet.com/milnet/pentagon/centcom/chap1/stratgic.htm#USPolicy, italiques ajoutés)

    L'opinion publique reste largement ignorante des graves implications de ces plans de guerre, qui envisagent l'utilisation d'armes nucléaires, ironiquement en représailles au programme d'armes nucléaires inexistant de l'Iran.

    De plus, la technologie militaire du 21ème siècle combine une gamme de systèmes d’armes sophistiqués dont la puissance destructrice éclipserait les holocaustes nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki. N’oublions pas que les États-Unis sont le seul pays à avoir utilisé des armes nucléaires contre des civils.

    Si une telle guerre devait être déclenchée, toute la région du Moyen-Orient et de l’Asie centrale serait entraînée dans un incendie. L’humanité serait précipitée dans un scénario de Troisième Guerre mondiale.

    Le danger d’une Troisième Guerre mondiale ne fait pas la une des journaux. Les grands médias ont exclu toute analyse et tout débat approfondis sur les implications de ces plans de guerre.

    Le mandat « d'intervention humanitaire » de l'OTAN défini dans un rapport de l'ICISS sur la R2P (ight0

    Le mouvement anti-guerre en crise : cooptation et « dissidence fabriquée »
    Le mouvement anti-guerre dans plusieurs pays occidentaux est en crise, dominé par des progressistes autoproclamés. Certaines guerres américaines sont carrément condamnées, tandis que d'autres sont qualifiées d'« interventions humanitaires ». Une partie importante du mouvement anti-guerre américain condamne la guerre mais soutient la campagne contre le terrorisme international, qui constitue l’épine dorsale de la doctrine militaire américaine.

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  37. Historiquement, les mouvements sociaux progressistes (y compris le Forum social mondial) ont été infiltrés, leurs dirigeants cooptés et manipulés, grâce au financement par les entreprises d’organisations non gouvernementales, de syndicats et de partis politiques. Le but ultime du « financement de la dissidence » est d’empêcher le mouvement de protestation de remettre en question la légitimité des élites capitalistes.

    La théorie de la « guerre juste » (Jus Ad Bellum) a servi à camoufler la nature de la politique étrangère américaine, tout en donnant un visage humain aux envahisseurs.

    Une grande partie de l'opinion « progressiste » aux États-Unis et en Europe occidentale soutient le mandat « humanitaire » de R2P de l'OTAN dans la mesure où ces plans de guerre sont exécutés avec « l'approbation sans réserve » de la société civile. D’éminents auteurs « progressistes » ainsi que des médias indépendants ont soutenu le changement de régime et l’intervention humanitaire parrainée par l’OTAN en Libye. De la même manière, ces mêmes progressistes autoproclamés se sont rassemblés pour soutenir l’opposition en Syrie parrainée par les États-Unis et l’OTAN.

    Ne nous faisons pas d’illusions : ce discours pseudo-progressiste est un instrument de propagande. Plusieurs intellectuels éminents de « gauche » – qui prétendent être opposés à l’impérialisme américain – ont soutenu l’imposition de « zones d’exclusion aérienne » et les « interventions humanitaires » contre des pays souverains.

    Les « progressistes » sont financés et cooptés par des fondations d’élite, notamment Ford, Rockefeller et al. Les élites patronales ont cherché à fragmenter le mouvement populaire en une vaste mosaïque de « bricolage ». La guerre et la mondialisation ne sont plus au premier plan de l’activisme de la société civile. L’activisme a tendance à être fragmentaire. Il n’existe pas de mouvement anti-mondialisation intégré contre la guerre. La crise économique n’est pas considérée comme ayant un lien avec la guerre menée par les États-Unis.

    La dissidence a été compartimentée. Des mouvements de protestation distincts « axés sur des enjeux » (par exemple l'environnement, l'anti-mondialisation, la paix, les droits des femmes, le changement climatique) sont encouragés et généreusement financés par opposition à un mouvement de masse cohérent. Cette mosaïque était déjà présente lors des contre-sommets du G7 et des sommets des peuples des années 1990.

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  38. Le « business de la révolution »
    L’ordre mondial impérial crée sa propre opposition.

    Le mouvement Occupy aux États-Unis est infiltré et manipulé.

    Les « révolutions colorées » financées par Wall Street se déroulent dans différents pays (par exemple en Égypte, en Ukraine, en Géorgie, en Thaïlande, etc.). La CIA, à travers diverses organisations de façade, a infiltré des mouvements de masse dans différentes parties du monde.

    Le Centre pour l'action et les stratégies non violentes appliquées (CANVAS), par exemple, sous les auspices de l'OTPOR de Serbie, est une entité parrainée par la CIA qui se décrit comme « un réseau international de formateurs et de consultants » impliqués dans le « business de la révolution ».

    Financé par le National Endowment for Democracy (NED), il constitue un cabinet de conseil, conseillant et formant des groupes d’opposition parrainés par les États-Unis dans plus de 40 pays. Son logo au poing fermé a été adopté par de nombreux groupes « révolutionnaires ».

    À leur tour, une panoplie de médias alternatifs soutient les « Révolutions colorées » comme constituant un « Grand Réveil », un mouvement de masse dirigé contre les fondements mêmes de l’ordre capitaliste mondial.

    En Égypte, par exemple, plusieurs organisations impliquées dans le Printemps arabe, dont Kifaya et le mouvement étudiant du 6 avril, ont été directement soutenues par des fondations américaines et l’ambassade américaine au Caire.

    Ironie du sort, Washington soutenait la dictature de Moubarak, y compris ses atrocités, tout en soutenant et en finançant ses détracteurs, à travers les activités de Freedom House (FH) et du National Endowment for Democracy (NED). Ces deux fondations ont des liens avec le Département d’État américain et le Congrès américain.

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  39. Sous l'égide de Freedom House, des dissidents égyptiens et opposants à Hosni Moubarak avaient été reçus en mai 2008 par Condoleezza Rice au Département d'Etat et au Congrès américain. La délégation égyptienne pro-démocratie auprès du Département d’État a été décrite par Condoleezza Rice comme « l’espoir pour l’avenir de l’Égypte ». En mai 2009, Hillary Clinton rencontre une délégation de dissidents égyptiens (voir image ci-dessous), dont plusieurs avaient rencontré Condoleezza Rice un an plus tôt.

    La vérité sur le 11 septembre

    Dans de nombreuses organisations, y compris le mouvement syndical, la base est trahie par ses dirigeants cooptés. L’argent ruisselle des fondations d’entreprise, imposant des contraintes aux actions locales. C’est ce qu’on appelle la « dissidence manufacturière ». Beaucoup de ces dirigeants d’ONG sont des individus engagés et bien intentionnés, agissant dans un cadre qui fixe les limites de la dissidence. Les dirigeants de ces mouvements sont souvent cooptés, sans même se rendre compte qu’en raison du financement des entreprises, leurs mains sont liées.

    Dans l’histoire récente, à l’exception de l’Irak, la soi-disant gauche occidentale, à savoir les « progressistes », a fait semblant de soutenir les interventions militaires des États-Unis et de l’OTAN en Yougoslavie, en Afghanistan, en Libye et en Syrie. Les « progressistes » soutiennent également la version officielle des événements du 11 septembre. Ils nient la vérité sur le 11 septembre.

    Les « progressistes » reconnaissent que les États-Unis ont été attaqués le 11 septembre et que la guerre contre l’Afghanistan était une « guerre juste ». Dans le cas de l’Afghanistan, l’argument de « légitime défense » a été accepté au pied de la lettre comme une réponse légitime aux attentats du 11 septembre, sans examiner le fait que l’administration américaine avait non seulement soutenu le « réseau terroriste islamique », mais Il a également joué un rôle déterminant dans l'installation du gouvernement taliban en 1995-96. Il était tacitement sous-entendu qu’en soutenant Al-Qaïda, l’Afghanistan avait attaqué l’Amérique le 11 septembre 2001.

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  40. En 2001, lorsque l'Afghanistan a été bombardé puis envahi, les « progressistes » ont largement soutenu la doctrine militaire de la « juste cause » de l'administration. Au lendemain du 11 septembre, le mouvement anti-guerre contre l’invasion illégale de l’Afghanistan s’est retrouvé isolé. Les syndicats et les organisations de la société civile ont avalé les mensonges médiatiques et la propagande gouvernementale. Ils avaient accepté une guerre de représailles contre Al-Qaïda et les talibans. Plusieurs intellectuels éminents « de gauche » ont soutenu le programme de « guerre contre le terrorisme ».

    La désinformation médiatique a prévalu. Les gens ont été induits en erreur quant à la nature et aux objectifs sous-jacents à l’invasion de l’Afghanistan. Oussama ben Laden et les talibans ont été identifiés comme les principaux suspects des attentats du 11 septembre, sans la moindre preuve et sans aborder la relation historique entre Al-Qaïda et l’appareil de renseignement américain. À cet égard, comprendre le 11 septembre est crucial pour formuler une position anti-guerre cohérente. Le 11 septembre est le pilier de la propagande de guerre américaine ; elle entretient l’illusion d’un ennemi extérieur, elle justifie une intervention militaire préventive.

    La logique concernant la Syrie était quelque peu différente. Les organisations « progressistes » et « anti-guerre » ont soutenu les soi-disant forces d’opposition sans reconnaître que le pilier de ces forces est composé de terroristes affiliés à Al-Qaïda, recrutés, entraînés et financés par les États-Unis et l’OTAN et leurs alliés, dont Israël, la Turquie et le Qatar. et l'Arabie Saoudite. Ces groupes anti-guerre, qui soutenaient auparavant l'intervention de l'OTAN en Libye, accusent le gouvernement syrien des atrocités commises par les rebelles d'Al-Qaïda parrainés par les États-Unis.

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  41. Reconstruire le mouvement anti-guerre

    Ce qu’il faut, c’est reconstruire un mouvement de masse. Et cela ne peut pas être dirigé et manipulé par des « progressistes » autoproclamés, avec le soutien financier de fondations d’entreprises.

    La base sociale ainsi que la structure organisationnelle du mouvement anti-guerre doivent être transformées. La « Longue Guerre » américaine est un projet impérialiste qui soutient les structures financières et les fondements institutionnels de l'ordre capitaliste mondial. Derrière ce programme militaire se cachent de puissants intérêts commerciaux, notamment un vaste appareil de propagande.

    La guerre et la crise économique sont intimement liées. L’imposition mondiale de mesures de politique macro-économique néolibérale fait partie d’un programme impérial plus large. Par conséquent, le mouvement plus large contre le néolibéralisme doit être intégré au mouvement anti-guerre.

    Briser le « grand mensonge » qui présente la guerre comme une entreprise humanitaire, signifie briser un projet criminel de destruction mondiale, dans lequel la recherche du profit est la force dominante. Ce programme militaire axé sur le profit détruit les valeurs humaines et transforme les gens en zombies inconscients.

    L’organisation de manifestations de masse et de protestations contre la guerre ne suffit pas. Ce qu’il faut, c’est le développement d’un réseau anti-guerre large et bien organisé, à travers le pays, aux niveaux national et international, qui remette en question les structures de pouvoir et d’autorité ainsi que la nature de l’ordre capitaliste mondial. Les gens doivent se mobiliser non seulement contre l’agenda militaire, mais aussi contre l’autorité de l’État et de ses représentants.

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  42. Un mouvement anti-guerre significatif nécessite de briser le consensus sur la « guerre contre le terrorisme » et de défendre la vérité sur le 11 septembre. Renverser le cours de la guerre et de la mondialisation nécessite une campagne massive de réseautage et de sensibilisation pour informer les gens à travers le pays, à l'échelle nationale et internationale, dans les quartiers, les lieux de travail, les paroisses, les écoles, les universités et les municipalités, sur la nature du projet impérial, ses aspects militaires et militaires. dimensions économiques, sans parler des dangers d’une guerre nucléaire parrainée par les États-Unis. Ce mouvement doit également se produire au sein des forces armées (y compris l’OTAN) en vue de remettre en question la légitimité de l’agenda militaire.

    Le message doit être fort et clair :

    Les États-Unis et leurs alliés sont derrière les terroristes d’Al-Qaïda qui ont commis d’innombrables atrocités contre des civils sur instructions spécifiques de l’alliance militaire occidentale.

    Ni la Syrie ni l’Iran ne constituent une menace pour la paix mondiale. Plutôt l'inverse. La menace émane des États-Unis et de leurs alliés. Même dans le cas d’une guerre conventionnelle (sans recours à l’arme nucléaire), les bombardements aériens proposés dirigés contre l’Iran pourraient entraîner une escalade, nous conduisant finalement à une guerre plus large au Moyen-Orient.

    Ce qu'il faut réaliser :

    Révéler la nature criminelle de ce projet militaire.
    Briser une fois pour toutes les mensonges et les mensonges qui soutiennent un « consensus politique » en faveur d’une attaque nucléaire préventive contre l’Iran.
    Saper la propagande de guerre, révéler les mensonges des médias , inverser la vague de désinformation, mener une campagne cohérente contre les grands médias.
    Briser la légitimité des bellicistes occupant de hautes fonctions . Inculper les dirigeants politiques pour crimes de guerre.
    Démanteler l’appareil national de renseignement multimilliardaire.
    Démanteler l’aventure militaire parrainée par les États-Unis et ses sponsors corporatifs .
    Ramenez les troupes à la maison.
    Mettez fin à l’illusion selon laquelle l’État s’engage à protéger ses citoyens.
    Défendre la vérité sur le 11 septembre. Révéler les mensonges derrière le 11 septembre qui sont utilisés pour justifier la guerre au Moyen-Orient et en Asie centrale sous la bannière de la « Guerre mondiale contre le terrorisme » (GWOT).
    Montrez comment une guerre motivée par le profit sert les intérêts particuliers des banques, des entrepreneurs de la défense, des géants pétroliers, des géants des médias et des conglomérats biotechnologiques.
    Défiez les grands médias qui obscurcissent délibérément les causes et les conséquences de cette guerre.
    Révélez et prenez conscience de l’issue tacite et tragique d’une guerre menée avec des armes nucléaires.

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  43. Appel au démantèlement de l'OTAN.

    Réorganiser le système de justice internationale qui protège les criminels de guerre. Mettre en œuvre des poursuites contre les criminels de guerre occupant de hautes fonctions.
    Fermez les usines d’assemblage d’armes et mettez en œuvre le verrouillage des principaux producteurs d’armes.
    Fermez toutes les bases militaires américaines aux États-Unis et dans le monde.
    Développer un mouvement anti-guerre au sein des forces armées et établir des ponts entre les forces armées et le mouvement civil anti-guerre.
    Faire pression avec force sur les gouvernements des pays membres et non membres de l’OTAN pour qu’ils se retirent du programme militaire mondial dirigé par les États-Unis.
    Développer un mouvement anti-guerre cohérent en Israël. Informer les citoyens israéliens des conséquences probables d’une attaque américano-OTAN-israélienne contre l’Iran.
    Ciblez les groupes de pression pro-guerre, y compris les groupes pro-israéliens aux États-Unis.
    Démanteler l'État de sécurité intérieure . Abroger la légitimité des assassinats extrajudiciaires d'Obama. Abroger les guerres de drones dirigées contre les civils.

    Saper la « militarisation des forces de l’ordre ». Inverser la gamme des législations antiterroristes des pays occidentaux qui visent à abroger les droits civils fondamentaux.

    Ce ne sont pas des tâches faciles. Ils nécessitent une compréhension de la structure du pouvoir, des relations hégémoniques entre l’armée, les services de renseignement, les structures étatiques et les grandes entreprises qui promeuvent ce programme destructeur. En fin de compte, ces relations de pouvoir doivent être sapées afin de changer le cours de l’histoire mondiale.

    https://www.globalresearch.ca/imperial-conquest-americas-long-war-against-humanity/5364215

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    1. Je me rappelle de cette phrase: "Ou vous êtes avec nous ou vous êtes contre nous !"

      HAHAHAHA !

      Dans la rue vous croisez DES centaines de personnes. Sont-elles des amies ou des ennemies ?!

      HAHAHAHA !

      La grande majorité sont des personnes inconnues.

      - "Oui mais... Pour 1 milliard accepteriez-vous de tuer père et mère ?" Aaaaalors là...

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  44. Des bioingénieurs construisent l'intersection des organoïdes et de l'IA avec « Brainoware »


    par Ryan Piurek, Université de l'Indiana
    23 DÉCEMBRE 2023


    Propriétés du matériel informatique du réservoir. a, Réponse évoquée (tracé raster et histogramme post-stimulation) sur une seule stimulation par impulsion de tension bipolaire (moyenne ± erreur type de la moyenne (s.e.m.), n = 5 essais de stimulation). b, déclenchement normalisé évoqué par le représentant sur des impulsions avec différents temps d'impulsion (tp) et tensions d'impulsion (vp) (moyenne ± écart type, n = 5 essais de stimulation. La courbe d'ajustement rouge (une fonction sigmoïde) indique une activité non linéaire, tandis que les pointillés noirs La ligne marque l'activité spontanée. c, Déclenchement normalisé évoqué représentatif avant, après 100 ms ou après 300 ms à partir de la fin de la stimulation à impulsion unique, montrant la dynamique d'évanouissement. d, Réponses représentatives de type memristor à un flux d'impulsions (vp = 200 mV, tp = 300 μs). e, tracés raster distincts évoqués par deux modèles spatiaux complémentaires (à savoir, P1 et P2) d'impulsions de stimulation (vp = 500 mV, tp = 500 μs). Crédit : Nature Electronics (2023). DOI : 10.1038/s41928-023-01069-w

    Feng Guo, professeur agrégé d'ingénierie des systèmes intelligents à la Luddy School of Informatics, Computing and Engineering de l'Université d'Indiana, s'attaque aux limites techniques du matériel informatique d'intelligence artificielle en développant un nouveau système informatique hybride, surnommé « Brainoware » - qui combine du matériel électronique avec des organoïdes du cerveau humain.

    Les techniques avancées d’IA, telles que l’apprentissage automatique et l’apprentissage profond, alimentées par des puces informatiques spécialisées en silicium, consomment d’énormes quantités d’énergie. C’est pourquoi les ingénieurs ont conçu des systèmes informatiques neuromorphiques, calqués sur la structure et le fonctionnement d’un cerveau humain, pour améliorer les performances et l’efficacité de ces technologies. Cependant, ces systèmes sont encore limités dans leur capacité à imiter pleinement les fonctions cérébrales, car la plupart reposent sur des principes électroniques numériques.

    En réponse, Guo et une équipe de chercheurs de l'IU, dont l'étudiant diplômé Hongwei Cai, ont développé un système informatique neuromorphique hybride qui monte un organoïde cérébral sur un test multiélectrode pour recevoir et envoyer des informations. Les organoïdes cérébraux sont des cultures de cellules 3D de type cerveau dérivées de cellules souches et caractérisées par différents types de cellules cérébrales, notamment les neurones et les cellules gliales, et par des structures de type cerveau telles que les zones ventriculaires.

    "Brainoware utilise un organoïde du cerveau humain comme réservoir vivant adaptatif pour effectuer un apprentissage non supervisé en traitant les informations spatio-temporelles via la neuroplasticité de l'organoïde cérébral", a déclaré Guo. "Notre approche permet de faire progresser l'informatique de l'IA, car les organoïdes fournissent des réseaux neuronaux biologiques d'une certaine complexité, ainsi qu'une faible consommation d'énergie et un apprentissage rapide."

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  45. Les travaux de l'équipe sont publiés dans Nature Electronics.

    En développant son système informatique hybride, l’équipe a démontré le potentiel majeur des organoïdes cérébraux pour faire progresser les capacités du calcul de réservoir, un type de réseau neuronal artificiel basé sur l’idée de capturer et de mémoriser des informations sur la base d’une séquence de stimulations électriques. Au cours d'une série de tests, Brainoware a pu reconnaître rapidement des modèles de parole et réaliser des équations mathématiques non linéaires complexes.

    "Grâce à un entraînement par stimulation électrique, nous avons pu distinguer les voyelles d'un individu d'un groupe de locuteurs", a déclaré Guo. "Grâce à la formation, nous avons déclenché un apprentissage non supervisé des systèmes informatiques hybrides."

    Guo a reçu plusieurs subventions majeures ces dernières années pour ses travaux révolutionnaires sur la technologie des laboratoires sur puce dotés de l'IA et d'un patch de détection des surdoses d'opioïdes. Son laboratoire se concentre actuellement sur le développement de systèmes biomédicaux intelligents grâce à l’innovation de l’IA, des dispositifs, des capteurs et des systèmes pour les applications des sciences de la vie et de la médecine translationnelle.

    https://phys.org/news/2023-12-bioengineers-intersection-organoids-ai-brainoware.html

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  46. Robots contre humains : à quoi les enfants font-ils le plus confiance lorsqu'ils apprennent de nouvelles informations ?


    par l'Université de technologie et de design de Singapour
    22 DÉCEMBRE 2023


    À l’ère du numérique, les enfants sont exposés à des quantités considérables d’informations en ligne, dont certaines non vérifiées et de plus en plus générées par des sources non humaines, telles que des modèles linguistiques pilotés par l’IA. À mesure que les enfants grandissent, la capacité d’évaluer la fiabilité d’une source devient une compétence importante pour cultiver la pensée critique.

    Les enfants âgés de 3 à 5 ans font preuve d'une confiance sélective basée sur l'exactitude passée de l'informateur lorsqu'ils sont confrontés à la fois à des humains et à des robots, selon une étude publiée dans la revue Child Development intitulée : « Les enfants plus jeunes, pas plus âgés, font plus confiance à un informateur humain inexact qu'à un informateur humain inexact. informateur robot inexact.

    "Les enfants ne font pas confiance à n'importe qui pour leur apprendre les étiquettes, ils font confiance à ceux qui étaient fiables dans le passé. Nous pensons que cette sélectivité dans l'apprentissage social reflète la compréhension émergente des jeunes enfants de ce qui constitue une bonne source d'information (fiable)", a expliqué Li. Xiaoqian, chercheuse à l'Université de technologie et de design de Singapour (SUTD) qui a co-écrit l'étude avec son doctorat. superviseur, le professeur Yow Wei Quin, professeur de psychologie et responsable du pôle Sciences humaines, arts et sciences sociales au SUTD. "La question en jeu est de savoir comment les jeunes enfants utilisent leur intelligence pour décider quand apprendre et à qui faire confiance."

    Dans l'étude, les participants des écoles maternelles de Singapour telles que ChildFirst, Red SchoolHouse et Safari House, âgés de 3 à 5 ans, ont été répartis en dessous et au-dessus de l'âge médian de 4,58 ans en cohortes « plus jeunes » et « plus âgées », respectivement.

    Ils étaient associés à un robot ou à un informateur humain, qui fournissait des étiquettes exactes ou inexactes aux objets, tels que « balle » ou « livre ». Les chercheurs ont ensuite testé pour voir si l'identité de l'informateur (humain ou robot) et ses antécédents en tant qu'informateur fiable ainsi que l'âge de l'enfant influençaient la confiance de l'enfant dans l'informateur pour étiqueter correctement les choses à l'avenir.

    Les participants n’ont eu qu’un seul informateur au cours de l’étude, et leur confiance a été mesurée par leur volonté d’accepter de nouvelles informations. Le robot social humanoïde de SoftBank Robotics, NAO, qui a une voix humaine mais robotique, a été utilisé comme robot informateur.

    Pour que les conditions restent comparables, l’informateur humain a fait correspondre ses mouvements à ceux du robot. Un expérimentateur était également assis à côté du participant pour poser les questions nécessaires, afin que le participant ne se sente pas obligé d'être d'accord avec l'informateur.

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  47. L’étude a révélé que les enfants étaient prêts à accepter de nouvelles informations de la part d’informateurs humains et robots qui avaient précédemment fourni des informations précises, mais pas d’un informateur potentiellement peu fiable qui avait commis des erreurs dans le passé, en particulier lorsque l’informateur était un robot. En ce qui concerne l’effet de l’âge, les auteurs ont rapporté que les enfants plus jeunes étaient plus susceptibles d’accepter les informations provenant d’un humain peu fiable que d’un robot peu fiable, mais les enfants plus âgés se méfiaient ou rejetaient les informations provenant d’un informateur, humain ou robot peu fiable.

    "Ces résultats impliquent que les enfants plus jeunes et plus âgés peuvent avoir des stratégies de confiance sélective différentes, en particulier la façon dont ils utilisent la fiabilité et les indices d'identité des informateurs pour décider à qui faire confiance. Avec d'autres recherches sur la confiance sélective des enfants, nous montrons qu'à mesure que les enfants grandissent, ils peuvent de plus en plus s'appuyer sur des indices de fiabilité pour guider leur comportement de confiance », a déclaré le Dr Li.

    Des recherches antérieures ont montré que les enfants s'appuient sur des facteurs tels que l'âge, la familiarité et la langue pour déterminer si un informateur est fiable ou non. Il se peut que les jeunes enfants s’appuient davantage sur des indices d’identité comme ceux-ci que sur des preuves épistémiques. À mesure qu’ils grandissent, les enfants mettent davantage l’accent sur « ce que vous savez » plutôt que sur « qui vous êtes » lorsqu’ils décident de faire confiance à un informateur.

    Il s'agit de la première étude à poser les questions suivantes : (1) Les enfants tirent-ils des conclusions différentes sur les robots avec des antécédents de précision variables ? et (2) ces déductions sont-elles comparables à celles concernant les humains ?

    "Répondre à ces questions offrira une perspective unique sur le développement de la confiance et de l'apprentissage social chez les enfants qui grandissent aux côtés de diverses sources d'information, notamment les robots sociaux", a déclaré le professeur Yow.

    Cette recherche a des implications significatives pour la pédagogie, où les robots et les outils pédagogiques non humains sont de plus en plus intégrés en classe. Les enfants d’aujourd’hui ne percevront peut-être pas les robots comme aussi dignes de confiance que les humains s’ils n’ont pas beaucoup interagi avec les robots. Cependant, à mesure que les enfants sont davantage exposés aux machines intelligentes, ils pourraient être enclins à considérer les robots comme des sources de connaissances intelligentes et fiables.

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  48. Des études futures pourraient explorer la théorie du développement de l’apprentissage sélectif au-delà de la portée de l’apprentissage des mots, comme l’utilisation d’outils, la congruence des expressions émotionnelles ou des domaines épisodiques tels que l’apprentissage de la localisation. Pour l’instant, les chercheurs espèrent que leurs découvertes seront prises en compte dans le domaine de la pédagogie du design.

    "Les concepteurs devraient prendre en compte l'impact de la compétence perçue lors de la construction de robots et d'autres outils éducatifs basés sur l'IA pour les jeunes enfants. Reconnaître les changements développementaux dans la confiance des enfants envers les humains par rapport aux robots peut guider la création d'environnements d'apprentissage plus efficaces, en garantissant que l'utilisation des technologies s'aligne sur les besoins cognitifs et sociaux en développement des enfants », a déclaré le professeur Yow.

    https://phys.org/news/2023-12-robots-humans-children.html

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  49. Une étude révèle que les preuves écologiques utilisées par les décideurs gouvernementaux sont instables au fil du temps


    par Royal Holloway,
    Université de Londres


    Une vaste étude, menée par des universitaires de Royal Holloway, Université de Londres, a révélé que les recherches utilisées par les décideurs politiques en matière de conservation et de gestion de l'environnement sont instables au fil du temps et peuvent rapidement devenir obsolètes : elles présentent une menace potentielle sérieuse pour les décisions fondées sur des preuves. fabrication.

    La recherche a été dirigée par un doctorat. l'étudiante Lizzie Brisco et le professeur Julia Koricheva du Département des sciences biologiques de Royal Holloway, en collaboration avec le professeur Elena Kulinskaya de l'Université d'East Anglia.

    L'élaboration des politiques en matière de gestion de l'environnement et de planification de la conservation s'appuie de plus en plus sur des analyses quantitatives des résultats d'études antérieures, autrement appelées « méta-analyses ».

    La méta-analyse estime l'ampleur de l'effet d'une intervention, sa signification statistique et la direction de l'effet (c'est-à-dire si l'effet de l'intervention est important ou petit, positif ou négatif). Cette estimation des effets éclaire les recommandations en matière de gestion environnementale.

    Toutefois, celles-ci ne peuvent être établies qu’à partir d’un instantané des éléments de preuve disponibles au moment où les recommandations sont formulées. Si l’ampleur, la signification statistique ou la direction – devenant bénéfique alors qu’on pensait autrefois qu’il était nocif, ou vice versa – de l’effet estimé change après ce point (à mesure que davantage de preuves sont incluses), alors les recommandations dérivées de ces revues pourraient rapidement devenir obsolète.

    La nouvelle étude, publiée dans la revue Research Synthesis Methods, a évalué 121 méta-analyses sur une gamme de sujets appliqués à l'écologie et à la conservation, tels que les impacts des programmes agroenvironnementaux sur les abeilles et l'impact des différentes températures de l'eau et des niveaux de gaz carbonique sur les coraux. .

    L'analyse a révélé que les effets observés dans la plupart des études créaient des « tendances temporelles » qui étaient instables dans le temps et pouvaient modifier l'ampleur et la signification statistique de ces effets. Par exemple, si l’effet a diminué en ampleur avec le temps, est devenu significatif ou a changé de direction (devenant bénéfique alors qu’il était autrefois considéré comme nocif, ou vice versa).

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  50. L'étudiante Lizzie Brisco, auteur principal de l'étude, a déclaré : « L'instabilité temporelle de la base de données environnementales est extrêmement préoccupante car les interventions en matière de politique environnementale sont coûteuses et leurs conséquences sont importantes à la fois sur le plan économique et pour les espèces vulnérables.

    « Les changements dans les données probantes au fil du temps ajoutent également aux inquiétudes concernant une « crise de reproductibilité » plus large dans la science : le fait de ne pas reproduire les résultats réduit la confiance du public dans la méthode scientifique et ses conclusions, ce qui a de larges implications dans la société. »

    Le professeur Julia Koricheva, du Département des sciences biologiques de Royal Holloway, a déclaré : « Des tendances temporelles dans l'ampleur et la signification des effets ont souvent été observées dans d'autres domaines de recherche, par exemple la médecine et les sciences sociales. Notre étude s'ajoute aux preuves croissantes des tendances temporelles. en termes d’ampleur des effets dans toutes les disciplines scientifiques.

    "Il y a eu un désaccord récent sur la prévalence de telles tendances temporelles en écologie, mais les études précédentes se sont largement concentrées sur ce que l'on appelle "l'effet de déclin", lorsque les preuves du phénomène diminuent avec le temps.

    "Notre étude a montré que les modèles temporels des preuves environnementales sont beaucoup plus complexes, ce qui signifie que les politiques basées sur ces preuves peuvent avoir des conséquences moindres, plus importantes ou opposées à celles attendues."

    Dans l’étude, 93 % des méta-analyses examinées par les chercheurs ont montré des tendances temporelles en termes d’ampleur ou de signification statistique de l’effet, 27 % des ensembles de données présentant des tendances temporelles en termes d’ampleur et de signification de l’effet. Les effets extrêmement précoces des études représentaient le schéma le plus courant (les études réalisées au début de la période de preuve de l'intervention montrant des effets plus extrêmes), mais de nombreuses autres tendances, notamment des ampleurs décroissantes et croissantes de l'effet et des changements dans le signe de l'effet, ont été détectées.

    Les chercheurs ont établi que, dans la plupart des cas, ces fluctuations temporelles des effets n’étaient pas dues à des changements dans la taille de l’échantillon et n’étaient pas liées à des changements dans les caractéristiques de l’étude telles que l’emplacement géographique ou les espèces étudiées.

    Cela a conduit les chercheurs à conclure que les changements temporels observés dans les effets pourraient soit refléter de véritables changements biologiques au fil du temps, soit être causés par un biais de publication, les résultats des études pouvant affecter la rapidité avec laquelle la recherche est publiée.

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  51. Quelles que soient les causes sous-jacentes, l’instabilité temporelle des estimations des effets sur l’écologie et la conservation représente une menace potentielle sérieuse pour la prise de décision politique, dans la mesure où les estimations statistiques de l’effet d’une intervention peuvent ne pas refléter avec précision les impacts réels.

    https://phys.org/news/2023-12-ecological-evidence-policy-makers-unstable.html

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  52. Les oiseaux marins peuvent-ils entendre leur chemin à travers l’océan ? Nos recherches le suggèrent


    Samantha Patrick,
    La conversation
    24 DÉCEMBRE 2023


    Les animaux parcourent des distances étonnantes lorsqu’ils recherchent de la nourriture. Alors que les caribous, les rennes et les loups parcourent des kilomètres impressionnants sur terre, les oiseaux marins sont sans égal en termes de distance de déplacement. Les sternes arctiques voyagent de l'Arctique à l'Antarctique et vice-versa dans le cadre de leur migration annuelle. Les albatros errants (Diomedea exulans) effectuent l'équivalent de dix vols aller-retour vers la Lune au cours de leur vie.

    De nombreuses recherches ont été menées sur la manière dont les oiseaux marins choisissent leur trajectoire de vol et trouvent leur nourriture. Ils semblent utiliser leur vue ou leur odorat pour évaluer les conditions locales.

    Cependant, les albatros errants peuvent parcourir plus de 10 000 km en un seul voyage de recherche de nourriture, et nous ne savons pas grand-chose sur la façon dont ces oiseaux utilisent les signaux à moyenne et longue portée de leur environnement pour décider où aller.

    Cependant, pour la première fois, la récente étude de mon équipe donne un aperçu de la manière dont des oiseaux tels que les albatros errants peuvent utiliser le son pour déterminer les conditions qui règnent plus loin.

    Comment les oiseaux marins utilisent les sons basse fréquence

    Des recherches antérieures ont montré que les oiseaux marins recherchent non seulement des informations sur les endroits où trouver de la nourriture, mais aussi sur la manière de le faire efficacement. Nous avons découvert que la manière dont les albatros errants utilisent leur sens du son peut être cruciale.

    Notre étude a examiné comment ces oiseaux réagissent à un type de son à très basse fréquence appelé infrasons, qui peut parcourir des milliers de kilomètres.

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  53. Bien que cela soit généralement inaudible pour les humains, nous savons que certains animaux peuvent entendre les infrasons. Lorsque les vagues s’écrasent les unes contre les autres ou contre les côtes, elles créent une fréquence d’infrasons appelée microbarums. C’est le type d’infrasons examiné par notre étude.

    Nous savons que les zones de forte activité des vagues peuvent être associées à des upwellings, où les poissons sont ramenés à la surface. Les infrasons pourraient fournir des informations sur l'emplacement de ces zones et informer les oiseaux des bonnes zones d'alimentation.

    Une recherche de nourriture efficace est particulièrement importante pour les grandes espèces d’oiseaux marins comme l’albatros errant, qui ont une envergure de 3,5 mètres. Leur taille signifie qu'ils dépendent du vent pour décoller et voler efficacement, contrairement aux oiseaux plus petits comme les macareux, qui battent des ailes jusqu'à 400 fois par minute.

    Une forte activité des vagues indique également des vents forts. Sachant que les albatros errants dépendent du vent pour voler efficacement, l'étude de mon équipe suggère que les infrasons pourraient leur donner une indication à longue distance des conditions optimales d'alimentation.

    Les infrasons sont également générés lorsque les vagues s'écrasent sur les côtes, et nous savons que de nombreux oiseaux marins côtiers utilisent la côte pour choisir leur trajectoire de vol et retrouver leur chemin vers leurs colonies de reproduction. Ainsi, les infrasons pourraient révéler l’emplacement de caractéristiques statiques telles que les côtes, fournissant ainsi aux oiseaux marins des informations importantes sur de longues distances.

    Malgré le potentiel de cet indice pour les oiseaux marins, notre article (publié dans PNAS) est la première preuve que les oiseaux marins peuvent réagir aux infrasons, qui sont surveillés à l'échelle mondiale grâce à un réseau de capteurs installés par l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE). .

    Ce système a été installé pour détecter les essais nucléaires, mais il produit d’énormes quantités de données que les scientifiques peuvent utiliser. Nous avons combiné les enregistrements du CTBTO avec nos propres données de suivi GPS de 89 albatros errants pour comparer les microbarums et les mouvements des oiseaux.

    Ce que nous avons appris

    Cela nous a permis d’isoler des données montrant comment ces albatros semblaient prendre des décisions quant à leur destination suivante. Nos résultats ont montré qu’ils avaient choisi la direction avec les infrasons les plus forts. Cela suggère que les oiseaux pourraient utiliser les infrasons pour trouver de la nourriture ou pour minimiser l’énergie qu’ils utilisent lors de leurs voyages. Cependant, nous ne sommes pas en mesure de dire avec certitude pourquoi les zones plus bruyantes sont préférables.

    Nos résultats pourraient également donner aux scientifiques un aperçu de la manière dont les autres oiseaux prennent des décisions lors de voyages de moyenne et longue distance.

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  54. Comme c’est le cas de nombreuses études testant une hypothèse pour la première fois, l’étude de mon équipe soulève autant de questions qu’elle n’en répond. Si les oiseaux marins réagissent aux infrasons, ils doivent pouvoir les entendre et savoir d’où ils viennent. Des études en laboratoire ont montré que certains oiseaux peuvent entendre les infrasons, mais aucun test n'a été réalisé sur les oiseaux marins.

    Emmener un albatros errant dans un laboratoire et créer une chambre sonore suffisamment grande pour effectuer des tests expérimentaux semble peu probable à court terme, mais d'autres espèces d'oiseaux marins peuvent vivre en captivité et la recherche pourrait se concentrer sur ce point.

    Les changements climatiques provoqués par le changement climatique et leurs effets néfastes sur les oiseaux de mer ainsi que sur de nombreux autres plantes et animaux sont bien documentés, ce qui rend par exemple plus difficile pour eux de trouver de la nourriture.

    Alors que les humains modifient les habitats océaniques, les infrasons peuvent aider les oiseaux à s’adapter en les aidant à trouver de la nourriture, même si les stocks diminuent. Ou bien l’activité humaine, comme l’augmentation du bruit, pourrait masquer ce type d’informations essentielles, avec des conséquences néfastes pour la faune. Quoi qu’il en soit, comprendre comment et pourquoi les oiseaux marins utilisent les infrasons aidera les scientifiques à comprendre leur importance dans la crise climatique.

    https://phys.org/news/2023-12-seabirds-ocean.html

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