- ENTREE de SECOURS -



jeudi 21 décembre 2023

Faites votre part pour le réchauffement climatique : arrêtez de respirer !

PAR TYLER DURDEN

JEUDI 21 DÉCEMBRE 2023 - 11H00

Rédigé par Pete Colan via AmericanThinker.com,


Comme si nous n’étions pas déjà incroyablement las de l’hystérie climatique où tout est à blâmer, des pets de vaches à votre tondeuse à gazon, alerte spoiler : ce n’est pas encore fini.

Ce n’est que lorsque la terre sera complètement désinfectée avec le désinfectant de la marque Globalist Elite que nous cesserons d’entendre parler de toutes les façons étonnantes dont nous, les humains, détruisons la terre.

Mais il semble maintenant que le train du réchauffement climatique soit entré dans la gare et ne puisse plus aller plus loin, car hélas, la respiration humaine est désormais en cause. Oui mes amis, votre simple existence, et pas seulement la voiture que vous conduisez, est une menace existentielle pour le climat terrestre.

Oh, et ce n’est pas le gaz carbonique que vous expirez, c’est quelque chose de bien plus sinistre.

Une récente étude britannique évaluée par des pairs a déterminé « ... que l'haleine humaine expirée peut contenir des gaz à effet de serre, du méthane (CH4) et de l'oxyde nitreux (N2O), qui ont tous deux un potentiel de réchauffement climatique beaucoup plus élevé que le gaz carbonique»

Mais heureusement, tous les gens ne sont pas des destructeurs du climat.

Curieusement, seulement 31 % des personnes atteignent leur seuil de « producteurs de méthane » ou députés, comme le prétend l’étude citée.

Les personnes âgées et les femmes étaient plus susceptibles d'être députés. Ils ne savent pas pourquoi.

Curieusement, les chercheurs n’ont également trouvé aucune corrélation statistiquement pertinente entre les niveaux d’émissions humaines de gaz à effet de serre et l’alimentation, alors n’ayez crainte ; ce n’est pas une affirmation immédiate de « tu mangeras des insectes à partir de maintenant » (encore). Au lieu de cela, ils insistent pour que davantage de recherches soient menées.

  "La conversion d'un régime alimentaire à haute teneur en viande et en protéines vers des options végétariennes à plus forte teneur en fibres pour atténuer les émissions de gaz à effet de serre provenant de la production de viande (animaux de ferme) entraîne potentiellement une production plus élevée de gaz dans l'intestin humain, et un élément d'échange de pollution pourrait se produire."

L’étude ne considère pas la contribution de la respiration humaine au réchauffement climatique comme insignifiante, ce qui est ce qui fait peur.

« En termes d’ampleur, ces valeurs représentent environ 0,05 % et 0,1 % des émissions totales de CH4 et de N2O signalées dans les inventaires nationaux de gaz à effet de serre du Royaume-Uni. »

Donc, s’ils s’en prennent à votre cuisinière à gaz, ils pourraient s’en prendre à vous tous, les députés.

Bientôt, ils distribueront des kits de test MP comme s’ils distribuaient des tests COVID.

Ne riez pas ; comme vous le savez tous, les théories du complot les plus stupides de la dernière décennie se sont presque toutes réalisées. Surveillez vos arrières.

https://www.zerohedge.com/political/do-your-part-global-warming-stop-breathing

57 commentaires:

  1. Les « 1 % » sont responsables de 15 % des émissions mondiales


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 21 DÉCEMBRE 2023 - 04H00


    D’un point de vue historique, la demande actuelle en ressources naturelles a atteint des niveaux sans précédent et continue de croître, tant pour les besoins essentiels comme la nourriture, les vêtements, l’eau, le logement, les infrastructures que pour la consommation non essentielle de la vie quotidienne.

    Cette poussée s’est accompagnée d’une augmentation annuelle des émissions de gaz carbonique. La consommation diffère cependant radicalement selon les revenus.

    Dans ce graphique, Marcu Lu et Bruno Venditti de Visual Capitalist montrent les émissions mondiales de gaz carbonique ventilées par groupe de revenus. Ces données proviennent du calculateur d’inégalités d’émissions, créé par le Stockholm Environment Institute.

    - voir graph sur site -

    Les familles les plus riches contribuent davantage aux émissions de gaz carbonique
    En 2019, les 1 % les plus riches du monde (avec un revenu moyen de 310 000 $) étaient responsables de 15 % des émissions mondiales de gaz carbonique

    Les émissions annuelles de 1% en 2019 ont annulé les économies de carbone d'un million d'éoliennes terrestres. En revanche, les 50 % les plus pauvres (avec un revenu moyen de 2 000 $) n’étaient responsables que de 8 % des émissions de gaz carbonique.

    Voici la répartition des émissions par tranche de revenus en 2019, avec un revenu moyen en parité de pouvoir d'achat USD 2011 :

    - voir liste sur site -

    La raison de cette disparité réside dans la consommation. Par exemple, la mode est l’une des industries les plus demandées dans les pays à revenu élevé. Selon l’ONU, l’industrie de la mode produit entre 2 et 8 % des émissions mondiales de carbone.

    Un autre contributeur majeur est le secteur des transports, qui est plus répandu dans les pays développés. Les émissions de gaz à effet de serre du seul secteur des transports ont plus que doublé depuis 1970, environ 80 % de cette augmentation provenant des véhicules routiers.

    Les familles aux revenus plus élevés dépensent également davantage en nourriture, contribuant ainsi aux émissions de gaz carbonique La production, le transport et la manipulation des aliments génèrent d’importantes émissions de gaz carbonique. De plus, lorsque les aliments finissent dans les décharges, ils génèrent également du méthane.

    Selon l’Agence américaine de protection de l’environnement, chaque année, les pertes et gaspillages alimentaires aux États-Unis représentent 170 millions de tonnes d’émissions de GES équivalentes à du dioxyde de carbone (à l’exclusion des émissions des décharges), soit l’équivalent des émissions annuelles de gaz carbonique de 42 centrales électriques au charbon.

    https://www.zerohedge.com/weather/1-are-responsible-15-global-emissions

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    1. Température critique du gaz carbonique (gaz rare et froid):
      + 30,98°C

      Or, s'il disparaît à +31 °C il n'est donc pas exprimable à +37°C (température de notre corps et donc de celle de nos poumons).
      Nous respirons de l'azote (78 %), de l'oxygène (21 %) et du gaz carbonique (0,041 %). Mais, lorsque l'air est expulsé de nos poumons (à 37°C) il sort donc de notre bouche à 37°C !
      Donc: ZÉRO GAZ CARBONIQUE !

      Il en est de même pour les sorties de tubes d'échappements de véhicules a combustion.

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  2. « Transition énergétique » allemande : Harakiri sur un bon départ


    20 décembre 2023
    par le Dr. Peter F. Mayer


    Le gouvernement fédéral allemand souhaite apparemment limiter entièrement l’approvisionnement en énergie à l’électricité éolienne et photovoltaïque. Ils ont déjà compris que la stabilité du système ne sera pas facile à réaliser. La production d’électricité à partir de l’énergie éolienne et photovoltaïque est à son plus bas niveau lorsque les besoins en électricité sont les plus importants, c’est-à-dire en hiver. Des scientifiques indépendants considèrent que ces projets sont difficilement réalisables et certainement pas financièrement viables. Si le chemin continue, un désastre est inévitable.
    Tout d’abord, un court extrait de l’ actualité du Bundestag allemand du 6 décembre 2023, dans lequel on retrouve les déclarations d’intention suivantes :

    Le gouvernement fédéral a établi une feuille de route pour parvenir à une exploitation sûre et robuste du futur système d'alimentation électrique utilisant 100 % d'énergie renouvelable. Dans un briefing (20/9760), elle présente la « Feuille de route pour la stabilité du système ».

    Le document d'information indique que l'évolution de la structure de production du système électrique vers des énergies renouvelables (ER) dépendantes de l'offre représente un changement profond du système, qui affecte également la fourniture de services système et d'autres mesures nécessaires pour assurer la stabilité du système pour l'exploitation sûre de l'électricité. le réseau électrique. Par exemple, si les centrales électriques conventionnelles à combustibles fossiles étaient éliminées, leurs propriétés stabilisantes inhérentes ne seraient plus disponibles. Cela signifie que ces propriétés devront être proposées alternativement à l'avenir.

    La « transition énergétique » entraîne une forte augmentation de la demande d’électricité
    Tout d’abord, il convient de noter que l’interdiction totale des hydrocarbures et leur remplacement par l’électricité signifie que deux tiers supplémentaires de la production actuelle d’électricité seront nécessaires aux seules voitures électriques. L'utilisation systématique de pompes à chaleur pour le chauffage et l'eau chaude nécessite une augmentation de la puissance de pointe en hiver de deux à trois fois la production actuelle d'électricité.

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  3. À quoi ressemble la couverture en hiver a été vu en Allemagne le 1er décembre de cette année :

    Et comme , comme indiqué ici , la demande en énergie éolienne et photovoltaïque est déjà excédentaire en été, ce n'est pas le cas en hiver. Voici un exemple de la façon dont cela peut fonctionner en hiver. Cette lettre à l'éditeur du Dr. Euan Mearns a été publié dans The Press and Journal, le 8 décembre 2023 :

    « Monsieur, j'imagine que de nombreux lecteurs de P&J portent des chapeaux et des pulls en laine et se blottissent autour d'une bougie pour se réchauffer. Il fait très froid, sans vent et sombre dehors. Conditions idéales pour les surplus de morts hivernales.

    Le samedi 2 décembre, j'ai effectué une vérification ponctuelle de l'offre et de la demande d'électricité au Royaume-Uni à 13h30 et 16h50. A 13h30, la demande était de 40 GW. Le Royaume-Uni dispose de 29 GW de capacité éolienne installée et de 15 GW de capacité solaire photovoltaïque installée, ce qui donne un total de 44 GW d'énergie renouvelable variable - suffisamment pour répondre à toute la demande lorsqu'il y a du vent et du soleil. Samedi à 13h30, l'énergie éolienne et solaire combinée ne répondait qu'à 9,4% de la demande, et à 16h50, elle ne représentait que 3,8% de la demande.

    A 16h50, le gaz fournissait 56,1%, le nucléaire 11,4% et les importations 14,3% . Ceux qui prétendent que l’énergie éolienne et solaire assurent la sécurité énergétique se font clairement illusion.»

    Scénarios de catastrophe

    En Islande, un magma enflammé remonte actuellement à la surface par une fissure assez grande. L'Etna est actif, le Vésuve et les Champs Phlégréens pourraient bientôt entrer en éruption. Il y a eu suffisamment d'éruptions volcaniques qui ont envoyé tellement de cendres dans l'air qu'il y a eu un refroidissement important pendant des mois, voire des années, car le soleil était bloqué.

    Le résultat d’un tel événement est une production d’électricité froide et considérablement réduite à partir du photovoltaïque. Les pannes d’électricité et l’effondrement de l’ordre public et de la sécurité seraient des conséquences inévitables.

    En 1859, il y a eu l' événement de Carrington , une puissante tempête géomagnétique qui a provoqué l'incendie des lignes télégraphiques. Cela a même conduit à des aurores à l’échelle de la planète. L'événement de Carrington reste la tempête géomagnétique la plus violente de l'histoire. Cela s’est produit quelques mois seulement avant les maxima du cycle solaire 10. Ainsi, à mesure que le Soleil approche du pic d’activité actuel de son cycle solaire en juillet 2025, les tempêtes géomagnétiques pourraient devenir plus fréquentes.

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  4. L' événement dit Miyake , qui s'est produit 6 fois au cours des 2 000 dernières années, est d'un ordre de grandeur plus puissant et tuerait presque tous les appareils électroniques et les réseaux électriques.

    Une société qui limite les sources d'énergie et les réseaux de distribution actuels du charbon, du gaz naturel, du pétrole et de l'électricité à l'énergie éolienne et photovoltaïque pour la production d'énergie et au réseau électrique comme seule voie de distribution serait complètement paralysée pendant longtemps par de tels événements, qui sont garanti à venir.

    Des coûts énormes

    Nous avons déjà vu qu’une énorme modernisation des parcs photovoltaïques et éoliens est nécessaire pour le fonctionnement hivernal. Pour garantir la stabilité du système, vous avez besoin d’énormes capacités de stockage. Francis Menton aborde le sujet dans l'article « The Energy Storage Conundrum ».

    " Une ébauche d'un tel calcul de sécheresse solaire dans le pire des cas a été préparée par David Wojick de PA Pundits International le 20 janvier 2022, puis appliquée au cas de l'État de New York par Roger Caiazza de Pragmatic Environmentalist dans un article du 24 janvier 2022. Wojick aborde la question de savoir quelle capacité de production solaire et de stockage d'énergie est nécessaire pour fournir 1 000 MW d' électricité continue pendant une sécheresse solaire hivernale de cinq jours, suivie de deux jours d'ensoleillement, suivis d'une autre sécheresse solaire de cinq jours. Voici le calcul :

    Par souci de simplicité, supposons d'abord 8 heures de plein soleil et de pleine puissance chaque jour [ensoleillé]. Et bien sûr, nous avons besoin de 16 heures d’espace de stockage chaque nuit. Cela représente 16 000 MWh de stockage sur batterie. Nous avons également besoin de 2 000 MW supplémentaires de capacité de production pour recharger les batteries chaque jour...

    Le nombre de jours consécutifs de couverture nuageuse sombre à prendre en compte est une question complexe de météorologie locale et régionale. Ici, nous supposons simplement 5 jours, mais cela pourrait facilement être plus. Cinq jours sombres arrivent certainement de temps en temps dans la plupart des États...

    La capacité de la batterie requise est simple. Cinq jours de 24 heures par jour font 120 heures. Pour fournir une production constante de 1 000 MW, cela représente une énorme capacité de stockage de 120 000 MWh...

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  5. Il est essentiel que les batteries pour les jours sombres soient chargées avant l’arrivée des prochains jours sombres, qui dans certains cas pourraient survenir très rapidement. C'est aussi une question de météorologie. Pour être prudent, supposons d’abord que nous disposons de deux jours ensoleillés pour accomplir la tâche.

    Sur deux jours, nous disposons de 16 heures de charge pour les 120 000 MWh requis, ce qui nécessite une capacité de production de 7 500 MW. Nous disposons déjà de 3 000 MW de capacité de production [pour les journées ensoleillées], mais cette capacité est utilisée 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour fournir de l’électricité les jours ensoleillés. Il n'est pas disponible pour recharger les batteries pour les jours sombres. Il s’avère que nous avons besoin d’une capacité de production d’énergie solaire de 10 500 MW.

    Ces 10 500 MW, c’est beaucoup si l’on considère que nous voulons seulement produire 1 000 MW de manière fiable 24 heures sur 24.

    Le calcul est donc que si nous fournissons 1 000 MW d’énergie en utilisant uniquement des panneaux solaires et des batteries de stockage, et dans le pire des cas d’une « sécheresse » solaire de cinq jours suivie, nous aurons besoin de 10 500 MW de panneaux solaires et de 120 000 MWh d’énergie solaire. Les batteries de stockage veulent survivre de manière fiable à deux jours de soleil et à une autre « sécheresse » solaire de cinq jours. …

    Stockage pendant une année complète : Allemagne et Californie

    Dans un article publié sur le site Web Energy Matters du 22 novembre 2018, Roger Andrews a calculé la capacité de stockage d'énergie qui serait nécessaire pour soutenir pleinement un système de production d'énergie éolienne/solaire pendant une année entière dans deux cas : l'Allemagne et la Californie. Pour ses calculs, il a utilisé des données moyennes quotidiennes (et non des données horaires ou minutes) pour 2016 pour l’Allemagne et 2017 pour la Californie. Au cours des années en question, la demande moyenne en Allemagne était d'environ 50 000 MW et en Californie d'environ 35 000 MW.

    Andrews a calculé que dans les deux cas, si l'Allemagne ou la Californie avaient fourni toute leur électricité à partir de panneaux éoliens et solaires avec les schémas d'intermittence de leurs panneaux éoliens et solaires actuels au cours de ces années-là, les deux pays auraient eu besoin d'environ 25 000 GWh de stockage pour éviter les pannes d'électricité. . Les 25 000 GWh de stockage auraient représenté environ 714 MWh de stockage par mégawatt d’utilisation moyenne (29,75 jours d’utilisation moyenne) en Californie ou 500 MWh de stockage par mégawatt d’utilisation moyenne (21,83 jours d’utilisation moyenne) en Allemagne.

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  6. Des coûts énormes

    Premièrement, la capacité actuelle de l'énergie éolienne photovoltaïque doit être doublée pour couvrir la consommation en hiver, puis triplée pour pouvoir alimenter les voitures électriques et les pompes à chaleur, puis décuplée à nouveau pour passer l'hiver. Où se trouve l’espace et qui le paie sont des questions intéressantes.

    Menton évalue encore les coûts du stockage. Les coûts projetés pour 2050 se situent entre 100 et 250 dollars par kWh. Le coût du stockage de 25 000 GWh (25 milliards de kWh) se situerait donc entre 2 500 et 62 500 milliards de dollars. La seule technologie de batterie qui fonctionne vraiment est le lithium-ion. D’où doit provenir exactement le lithium ? Le député CDU du Bundestag Roderich Kiesewetter a déclaré sur ARD :

    L'hydrogène comme stockage

    Certains partisans du Net Zero – reconnaissant peut-être l’impossibilité pratique du stockage sur batterie comme sauvegarde d’un système d’énergie éolienne/solaire – ont suggéré l’hydrogène comme alternative. Pour les politiciens et les militants qui ne voient pas la nécessité d’aborder les questions pratiques ou de coût, l’hydrogène semble être le moyen idéal pour éliminer complètement le carbone du cycle énergétique : il suffit de produire de l’hydrogène en électrolysant l’eau et de le stocker jusqu’à ce que l’on en ait besoin. le brûle pour produire de l’électricité. L'eau serait le seul sous-produit.

    Malheureusement, les aspects pratiques et les coûts de l’hydrogène sont si élevés qu’il est très peu probable qu’il constitue un jour la solution au problème du stockage de l’énergie. L’hydrogène est actuellement produit à relativement peu de frais à partir du gaz naturel grâce à un procédé appelé reformage à la vapeur. Cependant, le dioxyde de carbone est produit comme sous-produit, il n’y a donc aucun avantage à réduire les émissions de dioxyde de carbone par rapport à la combustion du gaz naturel. Si l’objectif est la décarbonation, l’hydrogène doit provenir d’une source sans carbone, l’eau étant la seule véritable alternative. Dans les cercles de militants écologistes, l’hydrogène produit à partir de l’eau par électrolyse est qualifié d’hydrogène « vert ».

    À ce jour, il n’existe pratiquement aucune production commerciale d’hydrogène vert, car l’électrolyse est beaucoup plus coûteuse que le vaporeformage du gaz naturel et n’est donc pas rentable sans subventions gouvernementales importantes. Le rapport annuel sur l’énergie 2022 de JP Morgan Asset Management déclare : « La production actuelle d’hydrogène vert est négligeable… »

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  7. Allemagne : gazole agricole : qu'ont apporté les manifestations des agriculteurs jusqu'à présent ?


    21 Décembre 2023
    Peter Laufmann, AGRARHEUTE*


    Les agriculteurs ne sont pas descendus dans la rue qu'à Berlin. Partout en Allemagne, ils ont protesté contre la suppression de la subvention au gazole agricole et l'exonération de la taxe sur les véhicules.

    La décision du gouvernement fédéral de supprimer les subventions pour le gazole agricole suscite l'incompréhension des agriculteurs. De nombreuses actions de protestation pro-gazole agricole ont été lancées. Les politiques réagissent avec prudence.

    C'était du grand jeu hier à Berlin : des agriculteurs de toute l'Allemagne s'étaient rendus dans la capitale pour manifester leur mécontentement. Pour rappel, le gouvernement fédéral avait décidé la semaine dernière de supprimer les subventions pour le gazole agricole et l'exonération de la taxe sur les véhicules. Un paquet d'économies de 900 millions que les agriculteurs ne voulaient pas voir sous le sapin. Et c'est ainsi qu'ils sont partis : l'Union des Agriculteurs, organisatrice de la manifestation, indique que 8.000 à 10.000 personnes ont participé à la manifestation et que plus de 3.000 tracteurs étaient présents. Selon la police, il y avait jusqu'à 6.600 personnes avec 1.700 tracteurs au point culminant.

    M. Rukwied combatif, M. Özdemir annonce son engagement

    C'était en tout cas une image impressionnante lorsque les tracteurs ont pris possession de la rue devant la porte de Brandebourg. Lors de la manifestation, le président des agriculteurs Joachim Rukwied s'est montré combatif et a annoncé de nouvelles protestations si les décisions n'étaient pas annulées. Le ministre de l'Agriculture Cem Özdemir s'est également adressé aux agriculteurs et a annoncé son engagement en faveur du gazole agricole. L'ambiance était houleuse, mais pacifique.

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  8. Des manifestations d'agriculteurs dans toute l'Allemagne

    Les agriculteurs ne sont pas descendus dans la rue qu'à Berlin. Partout dans le pays, les agriculteurs se sont assis sur leurs engins. En voici quelques exemples : lundi matin [18 décembre 2023], des agriculteurs de Schaumburg ont bloqué l'autoroute A2 en direction de Hanovre. La circulation a été interrompue pendant plusieurs heures. Rien ne fonctionnait non plus lundi à Leipzig et Chemnitz. 800 agriculteurs y ont protesté contre la suppression d'avantages fiscaux. Et mardi matin également, des agriculteurs ont bloqué deux accès à l'A72 entre Zwickau et Chemnitz.

    Pas seulement des blocages de tracteurs, du fumier a également été utilisé

    Les agriculteurs ont déjà fait savoir à Berlin qu'ils trouvaient ces plans nuls et en ont déversé un tas sur la rue du 17 juin. La même chose s'est produite à Hamelin : des inconnus ont déversé du fumier de cheval devant les bureaux du SPD et des Verts. Des tas ont également été utilisés en Bavière et dans le Hunsrück. Et ce ne sera pas la dernière manifestation. Tout dépend désormais des mesures d'austérité qui seront finalement adoptées.

    Les agriculteurs sont également très actifs sur les réseaux sociaux

    Le sujet touche les agriculteurs au cœur. L'écho dans la rue et sur les réseaux sociaux est donc très important. Des centaines de personnes rapportent ou commentent les projets de Berlin.

    Le gouvernement et l'opposition se voient du côté des agriculteurs

    Le gouvernement ne s'attendait peut-être pas à une telle résistance. Et même au sein des partis de la coalition des feux tricolores, les avis sont partagés. La décision semble encore loin d'être prise. Ainsi, Mme Renate Künast, porte-parole des Verts pour la politique agricole, a signalé que la suppression prévue de la subvention pour le gazole agricole pouvait encore être annulée. Pour le SPD, M. Kevin Kühnert et Mme Manuela Schwesig, par exemple, ont fait preuve de compréhension et ont parlé d'améliorations. Le groupe parlementaire du FDP a également annoncé qu'il opposerait son veto aux plans d'austérité pour les agriculteurs. On a toutefois cherché en vain le ministre des Finances Lindner hier à Berlin. L'opposition est clairement opposée à la suppression. M. Friedrich Merz a déclaré : « Les feux de signalisation ont complètement perdu de vue les agriculteurs. »

    https://seppi.over-blog.com/2023/12/allemagne-gazole-agricole-qu-ont-apporte-les-manifestations-des-agriculteurs-jusqu-a-present.html

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    1. Le gaz carbonique est un gaz froid (il est responsable des gelées blanches), il disparaît au-delà de 31°C. Il existe 2 zones de gaz carbonique: L'une est à très haute altitude (expulsé par les éruptions volcaniques), il y est comme 'satellisé' là où les température avoisinent les -60°C.
      L'autre zone, elle, se situe au ras du sol. Le gaz carbonique se recycle immédiatement dans les zones humides (pluies, neige, brouillards) et les plans d'eau (mers & océans, lacs, fleuves, mares, etc) grâce au phytoplancton.
      Il n'a donc aucun pouvoir 'réchauffiste'.

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  9. Willi l'agriculteur : Un discours que j'aurais aimé faire...


    20 Décembre 2023
    Willi l'agriculteur*


    Je ne serai pas à la manifestation de lundi à Berlin, car ma mère sera enterrée mardi. C'est pourquoi je vous livre ici un discours que j'aurais aimé prononcer.

    Ma note : Notre situation politique est différente, mais bien des éléments de ce discours fictif sont aussi pertinents dans notre contexte.

    Bonjour à tous,

    Si vous pensez que je vais parler aujourd'hui de l'augmentation des taxes sur le gazole agricole ou de la taxe sur les véhicules, vous vous trompez. Je voudrais dire quelque chose sur l'avenir de l'agriculture en Allemagne, car notre fils va reprendre l'exploitation l'année prochaine.

    Est-ce que c'est bien ? Pour l'instant, je ne sais pas vraiment si je ne dois pas le lui déconseiller, mais il en a très envie. Il est intelligent, il est travailleur et il a des idées. Il doit tenir ces qualités de sa mère et avec de telles qualités, on peut diriger une entreprise. Si les conditions-cadres sont bonnes. Et c'est justement ce qui fait défaut actuellement. C'est pourquoi je m'adresse maintenant à ceux qui peuvent créer ces conditions-cadres pour l'avenir de notre successeur d'entreprise.

    Cher Monsieur Özdemir, je ne sais pas quoi penser de vous. Si vous n'étiez vraiment pas au courant des projets visant à imposer des charges aux agriculteurs, vous devriez rendre votre tablier. Ce qu'il nous faut, ce sont des personnalités qui s'enflamment pour notre cause, et ce n'est pas votre cas. Peu après votre nomination au poste de ministre, vous avez déclaré que vous étiez l'avocat de tous les agriculteurs. J'insiste : de tous les agriculteurs, pas seulement des agriculteurs bio. Vous avez dit qu'il y avait deux bibles sur votre bureau : le contrat de coalition et le rapport de la Commission de l'avenir de l'agriculture. Entre-temps, plus de deux ans se sont écoulés. Cela représente plus de 730 jours, soit plus de 17.520 heures.

    Qu'en est-il ressorti jusqu'à présent ? Un étiquetage de l'élevage qui comporte désormais 5 critères au lieu de 4, comme chez QS [Qualität und Sicherheit GmbH, une entreprise de certification privée portée par des associations de l'agroalimentaire]. C'est tout. Nous, les agriculteurs, trouvons que c'est une piètre performance qui mérite tout juste la note « insuffisant ». Pour le reste, vous donnez une image presque pathétique. Une vidéo sur les gilets de sécurité pour les poules est tout simplement embarrassante et lorsque votre service de presse écrit, lors de la journée de l'abeille mellifère, qu'elle pollinise le blé et le maïs, cela ne fait que montrer quels profanes ont la parole dans votre ministère. Je pourrais continuer la liste.

    Cher Monsieur Lindner, vous êtes pour nous, agriculteurs, la plus grande déception. Beaucoup d'entre nous ont voté pour votre parti [le FDP]. Vous êtes responsable des finances et vous avez accepté que 250.000 agriculteurs/agricultrices, sur une population de 84 millions, supportent la charge d'un milliard d'euros. Vous justifiez cela par des « subventions nuisibles ». Maintenant que les protestations commencent à se faire entendre, vous faites marche arrière et pouvez envisager de corriger les plans. Monsieur Lindner, vous avez la colonne vertébrale d'un tuyau d'arrosage. Vous et votre parti êtes désormais définitivement – et pas seulement pour les agriculteurs – inéligibles. Veuillez vous prendre à votre propre mot : « Mieux vaut ne pas gouverner que mal gouverner ». Mettez fin à cette coalition innommable.

    Cher Monsieur Scholz, je voudrais copier votre comportement. Je ne veux rien dire. Sauf que vous ne m'avez jamais déçu. Vous ne pouvez tout simplement pas le faire et, face à des personnes incompétentes, je n'ai qu'une seule chose à dire : pitié. Rendez-vous service et rendez-nous service à tous : mettez fin à ce jeu indigne qui ne cesse de salir la réputation de la République fédérale d'Allemagne, autrefois si prospère. L'Allemagne mérite mieux que ce gouvernement.

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  10. Un membre de la CDU s'exprime : l'Ouest veut des matières premières du Donbass


    21 décembre 2023
    de Thomas Oysmüller


    La CDU-Kiesewetter expose les raisons de la guerre en « arrière-plan » sur l'ARD : l'Allemagne veut les gisements de lithium dans la région du Donbass. C’est la seule façon de réaliser la « transition énergétique » européenne.

    La faim de lithium est rarement aussi grande que dans l’UE. L’obsession de la « transition énergétique » signifie également le passage aux voitures électriques : l’UE a déjà convenu d’une interdiction des moteurs à combustion à partir de 2035. Les batteries des voitures électriques ont besoin de lithium, que l’UE continue d’importer principalement de loin. Où se trouvent les gisements massifs de terres rares ? Dans le Donbass. Et c’est ce que recherche l’UE.

    De vrais objectifs de guerre

    Roderich Kiesewetter, connu pour être un partisan de la ligne dure, l'a expliqué dans l'ÖRR. Il est membre du Bundestag pour la CDU depuis 2009 et est « l'expert en politique militaire » du groupe parlementaire. Son apparition sur ARD lundi a été caractérisée par une honnêteté surprenante.

    Il y a « des objectifs complètement différents en arrière-plan », explique Kiesewetter avec assurance. « Si l’Europe veut achever la transition énergétique, elle a besoin de ses propres gisements de lithium. Les plus grands gisements de lithium d'Europe se trouvent dans la région de Donetsk-Luhansk. » Bien sûr, il n'y a pas de poussée allemande vers l'Est – bien au contraire. La Russie veut annexer des territoires occidentaux afin de rendre l’UE « dépendante ».

    Alors que Kiesewetter a expliqué le contexte de la guerre, sa présentation est très brève. « D'importants gisements de lithium ont été découverts » dans plusieurs États membres de l'UE comme l'Allemagne, la République tchèque, l'Espagne, le Portugal, l'Autriche, la France et la Finlande . L’Allemagne à elle seule devrait posséder au moins 3 % de la production mondiale de lithium. Pas peu. Mais le processus d’extraction du lithium est sale – très sale. Et ils aiment le déplacer vers la périphérie et, par coïncidence, aussi vers les pays qu’ils veulent protéger de « l’impérialisme russe » : l’Ukraine, mais aussi la Serbie – le TKP en a parlé ici.

    Alors que la large coalition occidentale pour la guerre par procuration contre la Russie est brisée, l’Allemagne n’abandonne pas et souhaite mettre en place de nouveaux programmes militaires pour l’Ukraine. Au lieu d’extraire leur propre lithium, ils veulent celui de l’Ukraine. Les partisans de la ligne dure de la CDU n'ont aucun intérêt aux compromis :

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  11. « Et c’est pourquoi nous avons besoin d’un effort uni de la part des citoyens afin que nos politiciens aient le soutien nécessaire pour faire davantage pour l’Ukraine. »

    Kiesewetter est un poids lourd de la politique étrangère de la CDU et participe régulièrement à la Conférence de Munich sur la sécurité et aux « Global Atlanticists » de la Fondation Friedrich Ebert. Wikipédia sait également qu'il fait partie depuis 2013 de la « Pizza Connection » de Jens Spahn et Omid Nouripour, qui ont organisé un « groupe de discussion coordonné entre des membres du Bundestag de la CDU/CSU et de l'Alliance 90/Les Verts ». Depuis mai 2020, il est élu membre de la Commission parlementaire de contrôle des services fédéraux de renseignement. Il est chef adjoint du comité depuis mars 2022.

    Il rendait désormais un véritable service au public. L’Allemagne veut les matières premières ukrainiennes – pour le « climat ». Est-ce vraiment encore une guerre de « l’impérialisme russe » ? Ou plutôt « l’impérialisme allemand » ?

    https://

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  12. Le dernier impôt woke est avancé: imposer les propriétaires sur le loyer qu’ils ne paient pas puisqu’ils sont propriétaires


    le 20 décembre 2023
    par pgibertie


    Le seul investissement immobilier qui reste relativement intéressant pour le particulier est sa résidence principale, et encore : certains élus voudraient supprimer l’exonération d’impôt et de taxe sur sa plus value, et imposer le loyer fictif que percevrait le propriétaire si son appartement était loué. Le mieux est de toute évidence de disposer d’un logement social et de percevoir l’aide personnalisée au logement. Quelle réussite ! Mais si les propriétaires bailleurs disparaissent, les recettes de l’État aussi : qui va financer le logement social ?

    France Stratégie, qui travaille sur commande du Premier ministre, a réitéré à grand bruit la proposition de taxer les propriétaires occupants sur la base du revenu fictif de leurs biens.

    En France nous avons des chercheurs, ils ne trouvent pas toujours mais dans certains cas…Guillaume Chapelle et Monserrat Bottey sont deux purs produits de Sciences Po Paris . On n’attendait pas mieux de l’Ecole Woke. Ils ont publié: « La non-imposition des loyers imputés : un cadeau pour Harpagon ? Une estimation dans le cas de la France »

    « Cet article examine le potentiel impact redistributif de l’imposition des loyers imputés, c’est à dire des loyers que les propriétaires devraient payer s’ils étaient locataires de leur bien. Nous estimons les économies d’impôt correspondantes et leur répartition entre les ménages en France à l’aide du simulateur fiscal mis au point par Landais et al. (2011). Nous évaluons à 7 % du revenu national net le montant des loyers imputés nets, leur non imposition constituant des dépenses fiscales cachées pouvant aller jusqu’à 11 milliards d’euros par an. La non imposition constitue ainsi la plus grande dépense publique envers les propriétaires occupants. Elle profite principalement aux ménages les plus âgés et les plus riches.

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/7738724

    Il y a une dizaine d’années l’idée avait été lancée et même soutenue par le FMI

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  13. La dernière note du conseil d’analyse économique, intitulée « fiscalité des revenus du capital » serait probablement passée inaperçue sans une petite bombe : la suggestion de taxer les « loyers fictifs » des propriétaires de leur logement.

    « L’imposition neutre des logements occupés par leur propriétaire impliquerait de taxer sa valeur locative imputée, en déduisant la totalité des intérêts d’emprunt hypothécaire ». Le FMI rappelait cette idée centrale dans un rapport l’an dernier (voir section 5, page 59). En bon français, cela signifie l’idée suivante : une personne propriétaire de son logement, d’une certaine façon, loue son logement à elle-même, tout en payant des intérêts d’emprunt. Un système d’impôt sur le revenu ne distinguant pas les revenus par origine devrait donc inclure le loyer fictif perçu dans le revenu imposable, tout en déduisant les coûts de cette propriété, c’est à dire, les intérêts d’emprunt.

    Ce genre de système, d’ailleurs, existe dans certains pays. Mais il pose toute une série de problèmes, en particulier, la détermination du « loyer fictif » à imputer. En Belgique, les propriétaires imputent un loyer fictif et déduisent les intérêts d’emprunt de leur revenu imposable; mais les valeurs locatives ont été établies en 1975, et indexées à l’inflation en 1990; résultat, les loyers imputés sont très inférieurs aux loyers du marché, en particulier pour les logements anciens. Aux Pays-Bas, le revenu imputé est calculé en pourcentage de la valeur du logement (jusqu’à 0.55% de celle-ci). La Norvège appliquait ce système, mais l’a aboli en 2005, la Suède en a fait autant en 2007.

    Après tout, en France, on utilise déjà des valeurs locatives fictives pour déterminer des impôts; c’est la valeur locative cadastrale qui sert à calculer la taxe d’habitation ou la taxe foncière.

    Mais comment faire disparaitre les propriétaires ?

    L’article suivant a été écrit en prévision de la réunion annuelle des conseils sur l’avenir du monde du Forum économique mondial. L’auteure, Ida Auken, est une jeune dirigeante mondiale et membre du Global Future Council on Cities and Urbanization du Forum économique mondial.

    Bienvenue en l’an 2030, dans un monde où rien ne nous appartient. Ni voiture, ni maison, ni vêtements.

    Cela peut vous sembler étrange, mais c’est parfaitement logique pour nous dans cette ville. Tout ce que vous considériez comme un produit est aujourd’hui devenu un service. Nous avons accès aux transports, au logement, à la nourriture et à tout ce dont nous avons besoin pour vivre. Une à une, toutes ces choses sont devenues gratuites, alors nous n’avons plus grand intérêt à posséder beaucoup.

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  14. Parfois, j’utilise mon vélo lorsque je vais voir certains de mes amis. J’aime l’exercice et la balade. C’est drôle comme certaines choses semblent ne jamais perdre leur excitation : marcher, faire du vélo, cuisiner, dessiner et faire pousser des plantes. C’est tout à fait logique et cela nous rappelle comment notre culture est née d’une relation étroite avec la nature.

    Bienvenue dans notre ville, une ville où nous ne payons pas de loyer, car quelqu’un d’autre utilise notre espace libre chaque fois que nous n’en avons pas besoin. Mon salon est utilisé pour les réunions d’affaires lorsque je ne suis pas là.

    De temps en temps, je décide de me cuisiner des bons petits plats. C’est facile, le matériel de cuisine nécessaire est livré à ma porte en quelques minutes. Depuis que le transport est devenu gratuit, nous avons cessé de nous encombrer. Pourquoi garder une machine à pâtes et un extracteur de jus entassés dans nos placards ? Nous les commandons simplement quand nous en avons besoin.

    Faire des achats ? Je ne me souviens pas vraiment de ce que c’est. Parfois je trouve cela amusant, et parfois je veux juste que l’algorithme le fasse pour moi. Il connaît mes goûts mieux que moi maintenant.

    Lorsque l’IA et les robots ont pris en charge une si grande partie de notre travail, nous avons soudain eu le temps de bien manger, de bien dormir et de passer du temps avec d’autres personnes. Le concept d’heure de pointe n’a plus aucun sens, puisque le travail que nous faisons peut être fait à tout moment. Je ne sais pas vraiment si j’appellerais encore cela du travail. C’est plutôt du temps de réflexion, de création et de développement. Bienvenue dans un monde où nous prenons le temps.

    Pendant un certain temps, tout s’est transformé en divertissement et les gens ne voulaient pas s’embêter avec des questions difficiles. Ce n’est qu’au dernier moment que nous avons découvert comment utiliser toutes ces nouvelles technologies à de meilleures fins que de tuer le temps. Bienvenue dans un monde entièrement repensé.

    Ma plus grande préoccupation reste tous les gens qui ne vivent pas dans notre ville. Ceux que nous avons perdus en chemin. Ceux qui n’ont pas supporté toute cette technologie. Ceux qui se sont sentis obsolètes et inutiles lorsque les robots et l’IA ont pris le contrôle d’une grande partie de nos emplois. Ceux qui se sont énervés contre le système politique et se sont retournés contre lui. Ils mènent des vies différentes en dehors de la ville. Certains ont formé de petites communautés autosuffisantes. D’autres sont restés dans les maisons vides et abandonnées des petits villages du 19e siècle.

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  15. De temps en temps, le fait de ne pas avoir de véritable vie privée m’ennuie. Je ne peux aller nulle part sans que je sois enregistrée. Je sais que, quelque part, tout ce que je fais, pense et rêve est enregistré. J’espère juste que personne ne l’utilisera contre moi.

    Dans l’ensemble, c’est une bonne vie. Bien meilleure que celle d’avant. Il était évident que nous ne pouvions pas continuer avec le même modèle de croissance. Nous avons connu toutes ces choses terribles : les maladies liées au mode de vie, le changement climatique, la crise des réfugiés, la dégradation de l’environnement, les villes complètement engorgées, la pollution de l’eau, la pollution de l’air, les troubles sociaux et le chômage. Nous avons perdu beaucoup trop de personnes avant de réaliser que nous pouvions faire les choses différemment.

    https://www.forbes.fr/lifestyle/bienvenue-en-2030-un-monde-ou-rien-ne-nous-appartient/

    https://pgibertie.com/2023/12/20/le-dernier-impot-woke-est-avance-imposer-les-proprietaires-sur-le-loyer-quils-ne-paient-pas-puisquils-sont-proprietaires/

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  16. Conséquences technocratiques : qui doit gérer les risques ?


    21 Décembre 2023
    David Zaruk (Risk-monger)*


    Devrions-nous remettre les scientifiques au sommet ?

    Winston Churchill aurait dit un jour : « Les scientifiques devraient être au robinet, mais pas à la sommet » [« on tap, not on top », jouant sur la paronymie. Pour honorer la paronymie, on pourrait traduire : « Les scientifiques devraient être disponibles à la demande et pas aux commandes. »].

    Je comprends bien que personne n'aime être enfermé dans une petite boîte, attendant qu'on l'ouvre en cas de besoin... pour ne donner qu'une réponse « oui/non ». Je pense également que toutes les décisions devraient être fondées sur les meilleures preuves disponibles (que l'information scientifique devrait être placée au-dessus des autres facteurs influençant nos activités). Alors pourquoi devrions-nous même prendre en considération la déclaration de Churchill ?

    J'ai récemment assisté à une conférence de deux jours de la Commission Européenne sur le rôle de la science dans la politique, à laquelle ont participé plus de 1.500 personnes impliquées dans le « processus décisionnel européen fondé sur la science ». Le public était principalement composé de conseillers en politique scientifique des gouvernements (à tous les niveaux et dans toutes les régions) et d'universitaires spécialisés dans les politiques publiques et la communication scientifique. L'époque où les représentants de l'industrie participaient à ces événements dans l'espoir que le processus décisionnel de l'UE soit davantage fondé sur des données probantes est révolue (ils ont depuis appris que leurs propres données probantes seraient ignorées). Les acteurs de la société civile n'étaient pas non plus présents, car ils ont appris depuis qu'ils pouvaient facilement influencer la prise de décision sans s'appuyer sur des faits scientifiques, en sapant simplement la crédibilité des scientifiques chargés de la réglementation.

    Il fut un temps où nos dirigeants étaient des gestionnaires de risques.

    À l'exception d'un « Risk-monger » apparemment perdu, il ne semblait pas y avoir de spécialistes du risque dans la salle, ce qui est assez surprenant étant donné que la demande de réglementations mieux fondées sur la science est née des théories émergentes de gestion du risque des années 1990 et du début des années 2000.

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  17. Le vocabulaire semble avoir changé. Le point de vue traditionnel (mon point de vue) est que la science et les preuves entrent dans le processus de décision (élaboration des politiques) par le biais d'une évaluation des risques où les meilleures données sont rassemblées et mises à la disposition du gestionnaire des risques (le régulateur). Ces informations sont ensuite évaluées dans le cadre du processus de gestion des risques en relation avec d'autres facteurs (valeurs socio-économiques, historiques, culturelles...) et un ensemble de scénarios avec d'autres facteurs pris en compte (impact temporel, niveaux de certitude...).

    Ainsi, lorsqu'un fonctionnaire est confronté à un problème, il pose une question à des conseillers experts qui sont disponibles sur demande, et la réponse est ensuite intégrée dans le processus de décision en combinaison avec ces autres facteurs. Dans le processus traditionnel de gestion des risques, le scientifique ne devrait pas être « au sommet », passant de la fourniture de preuves à la demande d'une ligne de conduite spécifique. Les responsables gouvernementaux de la gestion des risques ne doivent pas abdiquer leurs responsabilités et se cacher derrière leurs scientifiques en utilisant le mantra « suivez la science ».

    Mais personne, lors de la conférence de Bruxelles, n'a parlé de l'élaboration d'évaluations des risques fiables et exhaustives pour soutenir le processus de gestion des risques. De quoi parlaient-ils donc ?

    La science en tant qu'« intermédiaire »

    Les universitaires qui mènent ce débat (et qui font office d'experts-conseils) considèrent qu'il existe une ligne directe entre les preuves scientifiques (« la science »), les conseils politiques (« ce que vous devez faire en raison de la science ») et la décision politique. Pour eux, les preuves scientifiques ne font pas partie du processus de prise de décision ; elles constituent le processus.

    C'est ainsi que des orateurs occupant des postes élevés dans divers mécanismes de politique scientifique ont présenté leurs points de vue sur le podium en utilisant un vocabulaire tel que « influence », « pertinence », « confiance » et « compréhension des besoins des décideurs politiques ». Le deuxième jour, des sifflements ont retenti dans la salle lorsqu'un rapporteur de séance a fait remarquer que les scientifiques devraient peut-être s'en tenir à fournir des informations sur la question posée et laisser la personne qu'ils ont conseillée prendre les décisions qui s'imposent.

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  18. J'ai assisté à une session sur l'avis scientifique concernant la transition vers un système alimentaire durable et deux spécialistes des sciences sociales siégeant dans les organes consultatifs scientifiques de l'UE ont affirmé catégoriquement que leur rôle était d'introduire les moyens de mettre en œuvre la transition. Ils ont reconnu qu'ils s'attendaient à un retour de bâton de la part de l'industrie alimentaire concernant leurs conseils, mais que ce n'était pas leur problème. Lorsque j'ai fait remarquer qu'il n'y avait pas d'agriculteurs dans la salle, ils ont semblé assez confiants, ayant « parlé à tant de groupes d'agriculteurs [...] qui réclament tous une transition du système alimentaire ». Ce ne sont pas les agriculteurs auxquels je parle tous les jours, ni ceux auxquels les régulateurs devront rendre des comptes. La dangereuse myopie (et l'autosatisfaction) de ces membres d'un mécanisme de conseil scientifique m'a effrayé.

    Dites-moi ce que je veux entendre

    Lorsque l'architecte du Green Deal, Frans Timmermans, a entrepris de réformer l'agriculture européenne par le biais de la stratégie Farm2Fork, il s'est appuyé sur un groupe fermé de conseillers verts.

    Lorsque les scientifiques du CCR [Joint Research Center – Centre Commun de Recherche] l'ont averti des risques graves qui pesaient sur l'agriculture européenne, il a choisi de ne pas les écouter.

    Il s'agit là d'un leadership irresponsable à son paroxysme.

    Ce ne sont pas seulement les scientifiques qui semblent essayer d'étendre leur mandat, mais aussi les régulateurs qui se cachent souvent derrière eux pour prendre des décisions politiques. C'est ce qui s'est passé lors de la crise britannique de l'ESB (vache folle) dans les années 1990, lorsque des fonctionnaires ont prétendu que leurs politiques découlaient des conseils scientifiques qu'ils avaient reçus (...et ont ensuite rejeté la faute sur les scientifiques lorsque les choses ont mal tourné). À la suite de cette crise et d'autres crises mal gérées dans les années 1990, les sondages britanniques ont montré que la confiance dans les experts scientifiques était tombée en dessous de celle des avocats, ce qui a incité la Chambre des Lords à lancer le programme Science in Society en 2000.

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  19. J'ai demandé à ces conseillers des décideurs politiques comment ils pouvaient être aussi sûrs de la nécessité d'une transition de nos systèmes alimentaires et s'ils n'outrepassaient pas leur mandat. Ils m'ont répondu que les décideurs politiques leur avaient confié ce mandat (« après plus d'un an de délibérations »). En d'autres termes, ils pensent que les décideurs politiques ont déjà pris la décision de la nécessité d'une transition du système alimentaire et qu'ils transfèrent la responsabilité de la mise en œuvre de la politique à leurs conseillers scientifiques (...et les utiliseront probablement pour légitimer leur action politique). Ces universitaires se sentent fièrement habilités. Je suppose que l'histoire appellera cela « le grand échec de Farm2Fork ».

    J'ai constaté que le mot « science » était utilisé de manière plutôt désinvolte dans la salle, comme s'il avait une définition et une valeur spécifiques. Il existe une méthode scientifique et des théories scientifiques, mais la « science » en tant que domaine ne signifie rien (à moins que vous ne soyez un sociologue en quête de reconnaissance et d'une blouse blanche). Au sein des sciences, il existe des méthodes très différentes pour aborder les problèmes. Un chimiste évaluera la toxicité d'une substance en mesurant les niveaux d'exposition par rapport à une fourchette de DL50, tandis qu'un biologiste l'envisagera dans le cadre d'un réseau complexe d'influences. Lors de la pandémie de Covid-19, nous avons constaté une différence marquée entre l'approche de verrouillage plus prudente des virologues et celle des épidémiologistes plus enclins à laisser libre cours à leur imagination. Et c'est sans compter les positions des chercheurs en sciences sociales qui veulent faire intervenir « d'autres formes de connaissances ».

    Le mot « multidisciplinaire » est devenu un mot à la mode, mais plus je l'avais entendu, plus j'étais certain que ce lexème était plutôt flou (peut-être pour une bonne raison).

    Le climat favorable à la révolution

    Parler de manière générique de « conseils scientifiques pour la politique » revient à traiter le processus comme une usine de saucisses. Les faits entrent et les actions politiques sortent. Mais cela implique de donner aux scientifiques plus de pouvoir et d'influence dans le processus de prise de décision. Le mot « influence » a été répété assez fréquemment au cours de la conférence. Cette évolution est-elle due à des scientifiques ambitieux ou à des décideurs politiques qui ne sont pas responsables et qui se cachent volontiers derrière la blouse blanche de quelqu'un ?

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  20. On peut dire sans risque de se tromper que nous ne demandons des conseils scientifiques que lorsqu'il y a une incertitude qui suscite la peur du public. Le problème de l'arène politique dirigée par les activistes, associée à l'assemblée générale basée sur les réseaux sociaux, est que chaque question semble désormais être incertaine et susciter la peur du public. Le parapluie du changement climatique a permis aux groupes d'influence de tirer profit d'une incertitude globale qui recoupe les questions d'énergie, de mobilité, d'alimentation, de biodiversité et d'industrialisation (les conseillers scientifiques sont désormais très occupés).

    Dans le cadre du débat sur le climat, on nous dit constamment d'« écouter la science » (n'oubliez pas de vous méfier chaque fois que vous entendez quelqu'un utiliser l'expression « la science »). Mais c'est une chose de prendre en compte les meilleures informations scientifiques et c'en est une autre de dire que les scientifiques nous disent de faire X ou Y. Ce sont généralement les activistes qui disent « La science du climat dit ceci, donc nous devons passer aux énergies renouvelables et arrêter le capitalisme. Il n'y a pas de temps à perdre ! » Avant 2016, je n'ai pas entendu beaucoup de scientifiques respectables dire de telles choses, mais comme les groupes d'intérêt aiment s'associer à de tels universitaires, les mots peuvent être déformés pour devenir des solutions politiques dogmatiques. Bien sûr, l'ego de certains experts a besoin d'être caressé.

    Plusieurs événements importants se sont produits au cours de la dernière décennie :

    Les climatologues ont rassemblé des preuves. Ces preuves les ont effrayés. Ils ont informé les gestionnaires de risques (décideurs politiques). Ces derniers n'étaient pas aussi effrayés. Cela a encore plus effrayé les climatologues. Les activistes ont affirmé que les régulateurs étaient influencés par l'industrie. Les scientifiques ont donc pris la parole et ont commencé à dire aux régulateurs ce qu'ils devaient faire (en ignorant d'autres facteurs du processus de gestion des risques qu'ils ne pouvaient pas comprendre depuis le confort de leur position).

    Le financement de la recherche privée s'est déplacé de l'industrie vers les grands trusts et les fondations. Souvent, la recherche est liée à la production de résultats conformes aux objectifs de la fondation. Les paramètres de recherche sont conçus pour atteindre ces objectifs. Le financement est ainsi justifié et les fondations utilisent les données de la recherche pour faire avancer leurs ambitions politiques.

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  21. L'édition universitaire et le processus d'évaluation par les pairs ont connu des difficultés financières. Les grandes revues sont de plus en plus influencées par le processus d'amplification des nouvelles. Cela se répercute sur les responsables de la communication des universités, qui considèrent les publications comme des opportunités de relations publiques. Les articles ont plus de chances d'être publiés et amplifiés s'ils mettent en avant les craintes liées au climat et les implications politiques.

    Hollywood s'est emparé de la question du climat. Et comme dans toute bonne histoire, il faut un héros et un méchant clairs. Le film Don't Look Up présentait des conseillers scientifiques héroïques luttant contre un monde d'idiots. En conclusion, nous devons mettre les conseillers au premier plan. Un débat rationnel et une gestion honnête des risques n'ont aucune chance lorsqu'une vedette hollywoodienne a besoin d'un coup de pouce en matière de relations publiques et dispose d'un budget pour un divertissement léger.

    Il est désormais considéré comme tout à fait normal que toute recherche scientifique sur les questions climatiques soit publiée en conseillant directement les décideurs politiques sur les mesures à prendre. Les médias amplifient ce phénomène, les activistes organisent des campagnes autour de ce thème et les discussions portent sur la nécessité de « suivre la science ». Nous n'avons même plus besoin d'une adolescente suédoise pour nous hanter.

    Mais dans les systèmes démocratiques (qui ne se sont pas encore déclarés comme des autocraties technocratiques... rappelez-vous la crise de la dette souveraine européenne), le gestionnaire du risque est toujours responsable de la décision finale (et non les évaluateurs du risque, quelle que soit l'estime qu'ils ont d'eux-mêmes). Les preuves fournies par les scientifiques sont précieuses mais doivent être pondérées par d'autres facteurs (viabilité économique, pertes d'emplois, calendrier potentiel des transitions énergétiques et alimentaires, autres scénarios...). Mais aujourd'hui, les scientifiques, poussés par les activistes, les bailleurs de fonds et d'autres groupes d'intérêt, ont de plus en plus de mal à se tenir à l'écart du processus politique.

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  22. L'évolution de la Covid

    Imaginez qu'en novembre, une nouvelle variante du coronavirus résistante aux vaccins apparaisse et provoque un pic d'infections, et que les mêmes conseillers scientifiques reviennent sur nos écrans de télévision pour réclamer un nouveau confinement. Ils seraient traînés dans les rues et pendus sur la place publique.

    Cette peur a-t-elle fait long feu ou les conseillers scientifiques ont-ils épuisé leur temps ?

    Mais comment en sommes-nous arrivés au point où, chaque jour, nous regardons des conseillers scientifiques nous dire ce qu'il faut faire (avec des prêcheurs de l'apocalypse sur le côté de nos écrans pour nous maintenir dans la terreur) ?

    La Covid-19 a créé un état élevé de peur, d'incertitude et d'anxiété.

    Après deux décennies de précaution, les décideurs politiques avaient perdu la capacité de gérer les risques ou de prendre des décisions difficiles.

    Les leaders populistes n'étant pas dignes de confiance, les médias se sont tournés vers les experts.

    Les campagnes climatiques « Écoutez la science » ont créé un environnement politique propice au scientisme.

    L'enquête publique britannique en cours sur la gestion de la crise de la Covid-19 a suscité un débat intéressant sur le fonctionnement du SAGE (Scientific Advisory Group on Emergencies). M. Kevin Bardosh, dans son analyse, a observé lors des auditions que les membres du SAGE ne savaient pas très bien si leur rôle était de fournir des conseils objectifs ou de prendre des décisions. La composition du SAGE était déséquilibrée, ce qui a donné lieu à des préjugés et à une pensée de groupe qui ont influé sur les avis donnés. Il manquait également d'autonomie, de transparence et de responsabilité.

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  23. M. Bardosh a conclu :

    « La volonté des hommes politiques de donner du pouvoir au SAGE semble être, à un certain niveau, un symptôme de l'inexpérience et du dysfonctionnement du gouvernement Johnson, qui est maintenant bien apprécié par le public britannique. En effet, l'une des conséquences de cette situation est une nouvelle descente dans un État technocratique. »

    Cette technocratie a été imposée par des dirigeants faibles dont la prétention à « suivre la science » a été perçue comme un moyen d'éviter de rendre des comptes. Et comme lors de la crise de l'ESB près de trente ans auparavant, le conseiller scientifique a été désigné pour porter le chapeau. La modélisation de la mortalité de l'Imperial College a été publiquement reconnue comme le conseil qui a convaincu le gouvernement britannique de procéder à un confinement. Les désaccords avec ces modèles ont été repris par la presse britannique et le professeur Neil Ferguson est rapidement devenu le scientifique le plus méprisé du Royaume-Uni. Sa démission, finalement pour des raisons éthiques, a été célébrée et le scientifique tant décrié a été ridiculisé publiquement.

    La menace du scientisme

    Le conseil scientifique post-Covid a adopté un nouveau rôle de première ligne qui l'a conduit sur un terrain risqué. Nous semblons tomber dans une technocratie fondée sur le scientisme, selon lequel seule la science compte et seule la science est capable de déterminer « la vérité ». Le scientisme entraîne une certaine impatience à l'égard des approches alternatives et des autres formes de connaissance au sein de la communauté scientifique (certains parleraient d'« arrogance »). Lorsque l'on prend le titre d'« expert », cela implique une supériorité sur les autres : « expert », cela implique une valeur supérieure dans le processus de prise de décision.

    Lorsque vous passez vos journées dans un laboratoire à déterminer ce qui est juste ou faux, vous supposez que votre position, qui reflète la vérité, est juste et que cela vous donne « le droit ». Mais dans les débats politiques, en particulier dans un havre participatif comme Bruxelles, l'expert scientifique n'est qu'une voix parmi d'autres. Lorsque les scientifiques ne se contentent pas de dire : « Voici les informations que vous devriez prendre en compte » et passent à « Voici ce que vous devriez/devez faire », les conseils scientifiques sont tombés dans le piège du scientisme.

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  24. Au cours de la dernière décennie, cela semble être devenu la norme. Frustrés par ce qui est perçu comme une action politique insuffisante, un certain groupe de scientifiques du climat ont pris une assurance excessive en poussant leurs conseils au-delà du processus d'évaluation des risques. Les ONG et les médias ont amplifié leurs déclarations dans le cadre de leur rôle dans les débats politiques, provoquant souvent des réactions négatives et des attaques personnelles contre ces conseillers.

    Mais la Covid-19 a créé une situation dans laquelle le scientisme a été élevé au niveau technocratique dans le processus de prise de décision. Dans une période de peur et d'incertitude accrues, les décideurs politiques ont eu tendance à se cacher derrière leurs scientifiques, les mettant en avant dans leurs points de presse quotidiens pour essayer de communiquer simplement pendant une période d'évolution complexe de la santé.

    Si seulement c'était là le plus grand problème pour la confiance du public dans la science !

    Le dictionnaire du Monger

    Dénierism

    Utilisation déraisonnable du suffixe « -denier » [« -négateur » ou « négationniste » – en France, ce serait « -sceptique »]] pour tenter de mettre fin aux discussions sans avoir à aborder les arguments difficiles. Il est généralement appliqué à une personne qui conteste un consensus perçu comme tel. Cette personne est considérée comme une menace, exclue de la tribu et de tout discours ultérieur par l'utilisation du suffixe blessant « -négateur » – une injure verbale d'excommunication impliquant qu'elle refuse de manière irrationnelle d'accepter la vérité. Un « denier » diffère d'un « sceptic » qui est loué pour avoir contesté à juste titre un consensus perçu comme allant à l'encontre des intérêts ou des croyances de la tribu.

    La mentalité du troupeau et l'immunité du troupeau

    Pire que le dédain pour les positions non scientifiques, il y a l'intolérance totale et les attaques publiques que certains scientifiques infligent à d'autres scientifiques dont les points de vue diffèrent. Je ne parle pas ici uniquement des zélotes radicaux de Ramazzini. Lorsque le bilan humain du confinement de longue durée de la Covid-19 a commencé à se faire sentir, les défenseurs de la déclaration de Great Barrington ont été qualifiés de « négatistes de la Covid» par les signataires de la déclaration de John Snow (en faveur de la précaution). La position abusive, intolérante et arrogante adoptée à l'encontre des scientifiques qui ont osé exprimer leur désaccord est une preuve suffisante que ces idéologues à l'esprit étroit devraient être tenus à l'écart des leviers politiques technocratiques.

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  25. La menace la plus dangereuse pour la découverte scientifique est un groupe de scientifiques déclarant qu'ils détiennent le consensus et qui retournent ensuite leur venin contre d'autres scientifiques en les accusant de « négatisme ». Les scientifiques doivent être sceptiques par nature et ouverts à toutes les idées.

    Le statut (et la stature) est une chose dangereuse. Lorsqu'un scientifique est nommé à un poste de conseiller (comme le mécanisme de conseil scientifique de l'UE), l'institution à laquelle il appartient le célèbre. Il s'agit d'une promotion vers le pouvoir, mais ces experts issus de laboratoires sont souvent lâchés dans des eaux inconnues. J'ai travaillé de nombreuses années dans un centre de recherche d'un grand groupe industriel belge. La seule progression de carrière dans l'entreprise pour les scientifiques était de les promouvoir hors du laboratoire à des postes de direction. Le problème est qu'ils n'ont jamais été formés à la gestion (ou à la communication). Il en va de même pour de nombreux conseillers scientifiques qui se retrouvent soudain au cœur de débats politiques complexes. Les poissons ne se portent pas bien lorsqu'ils sont perchés dans les arbres.

    Les conséquences

    L'absence d'un rôle clair pour les scientifiques dans le processus politique a sapé la confiance du public dans la science. D'autres acteurs des débats politiques ont manipulé le manque de clarté pour servir leurs propres intérêts. Dans les années 1990, lors de la crise de l'ESB au Royaume-Uni, les régulateurs britanniques ont mis leurs scientifiques au pilori lorsque les vaches ont commencé à vaciller et à affecter leur crédibilité. Les retombées de ce désastre auraient dû servir de leçon à la communauté scientifique pour qu'elle maintienne son rôle consultatif dans les limites de l'évaluation des risques. Mais l'histoire de la science n'est pas un domaine très étudié.

    La saga du glyphosate 2.0, dans laquelle les scientifiques de l'EChA et de l'EFSA ont récemment utilisé des déclarations claires et monosyllabiques sur l'innocuité du glyphosate, a essentiellement laissé ces agences avec des cibles peintes dans le dos. J'ai relevé que les activistes ont réétalonné leur arsenal, en ciblant leurs attaques non plus sur l'industrie (Monsanto a disparu), mais sur les scientifiques chargés de la réglementation. Les ONG n'ont peut-être pas les preuves scientifiques ou les faits de leur côté, mais ce sont des maîtres de la communication qui peuvent contrôler le récit et se protéger de toute menace de campagne. Ainsi, lorsque certains scientifiques sortent du bois et présentent publiquement les faits, les activistes n'hésitent pas à sortir leur couperet.

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  26. Une autre option consiste, pour les ONG, à ignorer purement et simplement les conseillers scientifiques et à les considérer comme non pertinents ou capturés par l'industrie. C'est ce qu'a montré un spectacle récent au Canada. L'ONG américaine Natural Resource Defense Council (NRDC) a publié un rapport dans lequel elle tentait d'affirmer que l'industrie forestière canadienne émettait plus de gaz carbonique que les sables bitumineux de l'Alberta. Lorsque l'organisme de réglementation, Ressources Naturelles Canada, a réagi en fournissant des preuves et des explications démontrant que l'industrie forestière canadienne était gérée de manière responsable, le NRDC les a ignorées. L'ONG a poursuivi sa campagne, sur la base d'affirmations politiques émanant de ses bureaux d'avocats new-yorkais, en utilisant ses journalistes pour continuer à répandre la désinformation à partir de son rapport inventé de toutes pièces.

    Dans un article paru dans The Firebreak, j'ai fait l'observation suivante :

    « Aujourd'hui, il n'est plus nécessaire de désigner l'industrie comme source de la pourriture qui menace la santé humaine et l'environnement. Désormais, la pourriture émane directement des scientifiques du gouvernement, qu'il faut désormais exclure. […] Les groupes d'activistes ont peut-être prématurément commencé à mettre en œuvre leur stratégie à long terme de délégitimation de masse. Lorsque nous ne ferons plus confiance à l'industrie, aux universités et au gouvernement, nous adopterons les alternatives des activistes : des scientifiques citoyens soutenant des décisions prises principalement par des panels de citoyens et des assemblées de citoyens (c'est-à-dire dirigés par des groupes d'activistes). »

    La seule solution pour que les scientifiques dirigent le processus politique est-elle donc tout le contraire : supprimer l'expertise et laisser les décisions entre les mains de panels de citoyens ? Si nous envisageons sérieusement cette option, le processus de gestion des risques doit être mort et enterré.

    Comment réparer ce gâchis ?

    J'aimerais avoir une réponse facile à cette question. Ce trou a été creusé lorsqu'un groupe d'ONG activistes myopes a fait pression sur une direction bruxelloise faible pour qu'elle supprime le poste de conseiller scientifique en chef du président de la Commission Européenne en 2014. Les alternatives proposées étaient faibles et les crises du climat et de la Covid-19 ont ensuite ajouté du sel aux plaies du conseil scientifique.

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  27. Ne devrait-il pas y avoir quelque chose entre les deux extrêmes que sont le scientisme dans un État technocratique qui n'a pas de comptes à rendre, d'une part, et un groupe d'experts scientifiques maintenus dans des limites étroites et facilement ignorés, d'autre part ? Cet article a montré, je l'espère, que le fait de placer les scientifiques au sommet pose de sérieux problèmes de confiance et de politique. Quelles sont donc les alternatives « au robinet » ? Pour la prochaine Commission Européenne qui sera mise en place à la mi-2024, j'aimerais proposer les idées suivantes.

    Rétablir le rôle de conseiller scientifique en chef auprès du président de l'Union Européenne. La Commission a besoin du soutien discret d'un scientifique dans la salle pour éviter de s'éloigner des meilleures preuves disponibles. Ce soutien est bien plus précieux qu'un mécanisme de conseil qui peut prendre plus d'un an pour publier un rapport de 500 pages sur une question émergente que personne ne lira. Mais cette personne a besoin d'un budget et d'une équipe, à l'instar du système américain où le conseiller scientifique en chef siège au niveau du cabinet.

    Définir clairement le processus de gestion des risques, la façon dont le décideur politique est le gestionnaire des risques qui élabore des scénarios fondés en partie sur des évaluations des risques fournissant les meilleures preuves disponibles. Rédiger un livre blanc pour clarifier les rôles et le processus. Il convient également de préciser où la précaution intervient dans le processus (pas au début, en cas d'incertitude, mais seulement à la fin du processus, lorsqu'il est clair que les risques ne peuvent pas être gérés de manière adéquate).

    Les gestionnaires de risques doivent poser des questions claires et demander des informations et des preuves spécifiques plutôt que des options politiques, des cartes et des conclusions. Demander à des experts dans leur tour d'ivoire de fournir le meilleur plan pour une transition systémique (alimentation, énergie, mobilité...) n'est pas une bonne question (ni une bonne façon de diriger).

    Les décideurs politiques doivent s'appuyer sur un large éventail d'avis scientifiques. N'écouter que les conseillers qui vous disent ce que vous voulez entendre conduit à de mauvaises politiques. Dans le fiasco du programme Farm2Fork de l'UE, de nombreux scientifiques ont mis en garde contre les objectifs ambitieux de la Commission et pourtant, trois ans plus tard, celle-ci n'a tenu compte d'aucun de leurs arguments. Dans un processus idéal, les avis scientifiques devraient rester confidentiels et être interprétés dans le cadre du processus de gestion des risques (peut-être par un comité pour une meilleure réglementation).

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  28. Enfin, les conseillers doivent être protégés. Les évaluations des risques doivent être séparées des décisions politiques et le mantra « suivez la science » doit être évité. La science fournit rarement une seule option claire et tout dirigeant qui place le scientifique au cœur de la décision n'est pas responsable.

    La conférence de deux jours s'est terminée par un discours de Mme Joanna Drake, directrice générale adjointe pour la recherche et l'innovation. Elle a clôturé l'événement en rappelant sobrement que « la science doit informer, mais pas légitimer ». Nos régulateurs doivent se lever et prendre leurs responsabilités au lieu d'utiliser la science pour légitimer leurs décisions politiques technocratiques. Mais cela demande du courage, une caractéristique qui fait cruellement défaut à nos dirigeants actuels.

    Par conséquent, les scientifiques qui se sentent habilités à intervenir dans le processus politique devraient de plus en plus apprendre à se défiler.

    https://seppi.over-blog.com/2023/12/consequences-technocratiques-qui-doit-gerer-les-risques.html

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  29. Faux tests de détection du glyphosate : de l’instrumentalisation des médias au harcèlement d’une journaliste


    20 Décembre 2023
    Marcel Kuntz*


    Le premier article de ce blog [ici sur celui-ci] consacré au glyphosate décryptait les enjeux politiciens autour de la réautorisation de cet herbicide dans l’Union européenne. Le deuxième montrait les manipulations autour des allégations sur sa cancérogénicité. Le présent donne la parole à Michel Vaudour, agriculteur et responsable du dossier pour la FNSEA CVL, et Jean-Yves Chauveau de l’hebdomadaire agricole Terre de Touraine, chevilles ouvrières du collectif intitulé Notrefuturdansleschamps qui a réfuté la campagne qui visait à accréditer que le glyphosate contamine toute la population. André Heitz, ingénieur agronome et fonctionnaire international à la retraite, nous explique pourquoi il ne fait pas toujours bon de dire la vérité sur ce dossier…

    Marcel Kuntz : Comment la campagne de désinformation a-t-elle démarré ?

    Jean-Yves Chauveau : Son principe a été conçu dès 2014 en Allemagne. Elle visait à mettre en difficulté le BFR, équivalent de l’Anses française, nommé pour l’expertise du renouvellement du glyphosate en 2016.

    Les opposants avaient besoin d’un outil qui frappe l’opinion. Monica Krüger, militante et directrice du laboratoire privé d’analyse vétérinaire Biocheck avait connaissance d’un test vendu par la société Abraxis. Il alerte sur la potentialité de présence du glyphosate dans l’eau ou l’urine. Il utilise la méthode Elisa, peu coûteuse, basée sur des anticorps. Mais d’autres molécules, inconnues, réagissent et produisent des faux positifs (un « bruit de fond »). Le fabricant fixe donc un seuil de détection. Si la valeur affichée est en deçà du seuil, c’est du « bruit de fond » ; le fabricant indique alors : « Absence de glyphosate ». Au-delà, pour faire la part entre le « bruit de fond » et le glyphosate : « présence à contrôler par une technique de confirmation » (la méthode fiable est la chromatographie couplée à la spectrométrie de masse). En respectant ce protocole, la mesure finale chez les européens indique simplement des traces dans 15 à 25 % des cas, avec des valeurs proches du seuil de détection. Ce n’était pas apte à créer une campagne anxiogène.

    Qu’à cela ne tienne, en 2014, M. Krüger s’est autorisée à rabaisser le seuil de l’urine à celui de l’eau (8 fois plus bas) et à transformer l’outil d’alerte en un outil de quantification directe. Pour valider la manœuvre, elle a publié une « étude » dans une revue scientifique en sélectionnant 13 valeurs parmi plus de 400. Biocheck prend la précaution juridique d’indiquer que la procédure est « nicht akkreditiert » (pas accréditée) en bas de ses analyses.

    Cela leur a permis d’afficher 99,6 % de résultats positifs en 2016 dans une campagne de 2000 analyses via les magasins bio.

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  30. Michel Vaudour : Les Verts au Parlement Européen ont repris la méthode (48 analyses). Elle a été importée en France par l’association anti-pesticide Générations Futures en avril 2017, avec 30 tests dont ceux de personnalités, et en introduisant une confusion de valeurs entre eau et urine. L’avocat des « Faucheurs Volontaires » (d’OGM) a utilisé ce test pour convaincre un juge dans un procès le 17 août 2017.

    Le succès de l’opération a conduit les activistes à le développer à grande échelle (6.648 tests), avec des plaintes collectives (5.400) : l’opération Campagne Glyphosate (CG). L’émission d'Élise Lucet le 17 janvier 2019, « Glyphosate : comment s’en sortir ? » avec des tests réalisés sur 15 « people » a donné une exposition médiatique forte et une légitimité à la campagne au-delà du réseau des militants actifs.

    MK : Devant le silence des pouvoirs publics, ce sont les agriculteurs qui ont dû réagir ?

    MV : Les autorités sanitaires auraient dû effectuer le travail. Mais, à l’époque (2018-2019), les « pisseurs » étaient les alliés objectifs de Nicolas Hulot et du gouvernement qui avaient programmé l’interdiction de la molécule.

    Le monde agricole, naïf, n’imaginait pas que les opposants aient pu construire une campagne en s’appuyant sciemment sur un protocole de mesure dévoyé. Ce n’est qu’après Envoyé Spécial qu’il y a réalisation de deux premiers contre-tests au CHU de Limoges au printemps 2019. Résultat : aucune trace de glyphosate dans les urines. Le choix a été ensuite de réaliser des tests croisés, Elisa et Chromatographie/Spectrométrie de masse à Labocéa de Brest ou au CHU de Limoges. Mais les « pisseurs » dénigraient ces tests réalisés par le réseau FNSEA et la presse locale n’enquêtait pas. À Tours nous avons donc ouvert les contre-tests aux parlementaires, journalistes et « pisseurs » en janvier 2020, avec le regard d’experts pour comprendre. Les responsables départementaux de CG ont refusé d’y participer. Même refus pour une conférence avec un toxicologue du CHU.

    MK : L’association anti-OGM CRIIGEN, même si elle est opposée au glyphosate, a conclu dès janvier 2020 que le test n’était pas fiable ?

    JYC : Oui. À la suite de dissensions internes, depuis fin 2021, ses comptes rendus de conseil d’administration sont publics. Celui du 14 janvier 2020 se suffit à lui-même : eux aussi ont conclu que la méthode Elisa n’était pas fiable. Mais cela posait la question « des réactions dans les médias, le risque que, aux yeux du public, la campagne soit décrédibilisée ».

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  31. MV : Le politique a donc repris le dessus, surtout que c’était le leader du dossier, l’avocat, qui était questionné. Le CRIIGEN a participé à étouffer l’affaire. Il fallait éviter que les 5.400 plaignants, en très large majorité sincères, comprennent et demandent des comptes, car CG leur a fait engager leur signature de citoyen en bas d’une plainte. L’avocat des « faucheurs » devait aussi éviter que le procureur en charge de l’appel du procès du 17/8/2017 comprenne la supercherie.

    MK : Ces plaintes ont finalement été classées sans suite : est-ce que cela met fin à la guerre des tests entre « pisseurs » de glyphosate et agriculteurs ?

    MV et JYC : Non. Les pisseurs veulent étouffer l’affaire pour éviter la démonstration publique de leurs contrevérités (ou incompétence, quel est le pire pour eux ?). Ils gardent secret les 110 pages du classement sans suite de leur plainte fin septembre 2023. Mais, nous ne lâchons pas.

    MK : Plus de 700 articles de presse ont été consacrés aux « pisseurs de glyphosate » auxquels il faut ajouter des couvertures radiophoniques et télévisuelles. La presse française a-t-elle enquêté ?

    JYC : Non, à part Géraldine Woessner et Emmanuelle Ducros, ainsi que Le Mensuel du Morbihan à l’automne 2019. Enquêter signifiait remettre en cause Générations Futures et Élise Lucet. Peu osent et c’était sur un thème qui faisait consensus dans l’opinion. Nos conférences de presse ont été relayées par la presse locale, mais en donnant, en retour, la parole aux « pisseurs », sans les interroger sur le fond du dossier. Pourtant, nous demandions aux experts scientifiques d’exposer et donnions tous les éléments aux journalistes pour qu’ils les vérifient. Avec nos conférences de presse à Tours ou Rennes, nous n’avions pas de liens directs avec la presse nationale. Et l’AFP nous a indiqué que son rôle n’est pas d’enquêter.

    Elles éclairent sur l’alliance d’intérêts entre les avocats américains, les commerçants bio des deux côtés de l’Atlantique et les activistes décroissants français et européens.

    MV : Il faut souligner le travail de fonds très utile pour comprendre les enjeux que Gil Rivière et vous-même, Marcel Kuntz, avez réalisés en 2020 avec vos publications « Glyphosate, l'impossible débat » et « Glyphosate, le bon grain et l'ivraie ». Elles éclairent sur l’alliance d’intérêts entre les avocats américains, les commerçants bio des deux côtés de l’Atlantique et les activistes décroissants français et européens.

    Le récent article de Géraldine Woessner « Glyphosate : La saga d’une manipulation » dans Le Point du 12 octobre 2023 est la référence actualisée. Il résume les enjeux et détaille le « récit d’une tromperie ».

    La persévérance paie, en témoigne l’évolution des articles de la Nouvelle République à Tours. Au départ, elle relatait de manière dithyrambique les tests des « pisseurs ». Ensuite, elle a repris une partie significative de notre démonstration. Mais c’est en échange direct.

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  32. MK : André Heitz, pouvez-vous nous parler du harcèlement qu’a subi Géraldine Woessner ?

    AH : En juin 2019, faisant suite au fameux « Envoyé spécial » de janvier 2019, l'hebdomadaire Le Point avait publié « Géraldine Woessner et Emmanuelle Ducros, le cauchemar d'Élise Lucet » décrivant notamment les avanies qu'elles avaient subies de la part de « confrères » qui ne pensent pas comme elles (Mme Woessner n'était pas encore au magazine Le Point).

    Cet « Envoyé spécial » avait donné lieu à des commentaires critiques de sa part sur Twitter, ainsi que de MM. Patrick Cohen (sur le plateau de l’émission C à vous) et Olivier Lesgourgues (Mac Lesggy) (sur Twitter). Leurs propos sur la qualité de la fameuse étude sur des rats de M. Gilles-Éric Séralini – qui avait donné lieu à un grand tapage médiatique, mais avait finalement été définitivement réfutée – ont donné lieu à une plainte en diffamation en 2019. Le plaignant a été débouté par un jugement rendu le 17 octobre 2023 – que du reste les médias n'ont pas jugé utile de rapporter, alors qu'il est solidement étayé et très instructif.

    Le 11 octobre 2023 sur Internet et dans le numéro daté du lendemain de l'hebdomadaire le Point, Mme Woessner a publié un long article, « Glyphosate : la longue histoire d’une manipulation ». Y sont relatés des faits auxquels la grande majorité des médias n’ont pas prêté attention… Le lendemain, 12 octobre 2023, sur Internet, elle publiait « Exposition prénatale au glyphosate : l’avis mal compris du Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides » (accès libre). En bref, elle rétablissait, preuve à l'appui, la vérité sur une décision du Fonds accordant une indemnité à un jeune homme atteint d'une malformation congénitale.

    Le jugement de relaxe dans l’affaire Séralini a sans aucun doute fortement déplu à l'avocat de ce dernier, qui est aussi l'avocat de la famille de ce jeune homme. Sur X, Mme Woessner rapporte le 24 octobre 2023 qu'elle a reçu de sa part un courrier « rageur... Et menaçant » à propos du dernier article précité. Un communiqué daté du 19 octobre 2023 a aussi été publié pour rendre la chose publique : les avocats du cabinet ont reçu instruction d'engager des procédures...

    Cependant Mme Woessner a été la seule mise en cause. C'est le signe qu'on cherche à toucher prioritairement sa personne.

    Une autre forme de harcèlement concerne des plaintes adressées au Conseil de Déontologie Journalistique et de Médiation. Cette entité, de droit privé, contrairement à ce que laisse supposer son intitulé, prodigue des avis sans implication judiciaire. Mme Géraldine Woessner a déjà fait l'objet d'une saisine en 2022 à propos de « Pesticides : quand la presse française devient folle » et, plus récemment, à propos de « Sainte-Soline : non, le Samu n’a pas été interdit d’accès aux blessés ». Nous ne détaillerons pas ici ces polémiques. Il faut simplement noter que l'article du Point sur Sainte-Soline était signé de MM. Clément Pétreault (qui avait été sur les lieux) et Erwan Seznec et Mme Géraldine Woessner. Cependant Mme Woessner a été la seule mise en cause. C'est le signe qu'on cherche à toucher prioritairement sa personne.

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  33. Ce qui semble se dessiner ainsi, c'est le harcèlement de l'auteure d'écrits « dissidents » par rapport au flux dominant de la production médiatique. La perfection n'étant pas de ce monde, les « mal-pensants » sont assez systématiquement « épinglés » au motif, notamment, que « l’obligation d’exactitude et de véracité a été enfreinte » sur des points souvent triviaux et que « l’obligation déontologique d’offre de réplique n’a pas été respectée ».

    Ces procédures-baillons sont une remise en cause des fondements mêmes des libertés publiques, tant des citoyens « ordinaires » que des citoyens-journalistes.

    MK : Le harcèlement et l’instrumentalisation du Conseil de Déontologie Journalistique et de Médiation continuent, puisque ce dernier a été saisi le 17 octobre 2023 au sujet de l’article « Glyphosate : la longue histoire d’une manipulation ». Affaire à suivre…

    https://seppi.over-blog.com/2023/12/faux-tests-de-detection-du-glyphosate-de-l-instrumentalisation-des-medias-au-harcelement-d-une-journaliste.html

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  34. Un juge américain autorise les visiteurs d’Assange à poursuivre la CIA pour violation présumée de la vie privée

    “Les visiteurs d’Assange à l’ambassade ont subi un préjudice concret et spécifique pouvant être attribué au programme d’espionnage de la CIA, préjudice pouvant être réparé par une décision favorable”.


    Par Kevin Gosztola
    Mondialisation.ca,
    20 décembre 2023


    Un juge fédéral a décidé que quatre avocats et journalistes américains, qui ont rendu visite à Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, alors qu’il était réfugié dans l’ambassade de l’Équateur à Londres, peuvent poursuivre la Central Intelligence Agency (CIA) pour leur rôle dans la copie présumée du contenu de leurs appareils électroniques.

    Les Américains ont fait valoir que la CIA et son directeur Mike Pompeo, par l’intermédiaire de la société de sécurité espagnole UC Global et de son directeur David Morales, ont “violé leur attente raisonnable en matière de vie privée” en vertu du quatrième amendement de la Constitution des États-Unis.

    Richard Roth, avocat des quatre Américains, a déclaré :

    “Nous sommes très satisfaits du rejet par le tribunal des mesures prises par la CIA pour réduire au silence les plaignants, qui cherchent simplement à dénoncer sa tentative de mener à bien la vendetta de Mike Pompeo contre WikiLeaks.”

    En août 2022, ces quatre Américains ont intenté un procès à la CIA et à Pompeo : Margaret Ratner Kunstler, militante des droits civiques et avocate spécialisée dans les droits de l’homme, Deborah Hrbek, avocate spécialisée dans les médias qui a représenté Assange ou WikiLeaks, le journaliste John Goetz, qui a travaillé pour Der Spiegel lorsque l’organe de presse allemand s’est associé pour la première fois à WikiLeaks, et le journaliste Charles Glass, qui a écrit des articles sur Assange pour The Intercept.

    Glass, Goetz, Hrbek et Kunstler ont affirmé qu’on leur avait demandé de “remettre”leurs appareils électroniques à des employés d’UC Global, engagés par le gouvernement équatorien pour assurer la sécurité de l’ambassade.

    Le 4 juin, le journal espagnol El País a rapporté que Morales avait un dossier sur son ordinateur portable intitulé “CIA”. (UC Global et Morales ont également été poursuivis par Glass, Goetz, Hrbek et Kunstler).

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  35. Le gouvernement des États-Unis a requis le rejet des plaintes contre la CIA et Pompeo. Le juge John Koeltl, du tribunal de première instance du district sud de New York, a accepté plusieurs arguments du gouvernement, mais a refusé de rejeter la plainte relative aux allégations selon lesquelles la CIA aurait copié le contenu d’appareils électroniques, et violé la vie privée des plaignants [PDF].

    “Dans un discours prononcé en avril 2017”, a noté Koeltl, “Pompeo a promis que son bureau s’engagerait dans une campagne à long terme contre WikiLeaks. Les plaignants allèguent que Pompeo et la CIA ont recruté Morales pour mener une surveillance sur Assange et ses visiteurs lors d’une convention de l’industrie de la sécurité privée en janvier 2017 à l’hôtel Las Vegas Sands à Las Vegas, dans le Nevada.”

    “Peu après son retour de la convention de Las Vegas, Morales a créé une unité opérationnelle et amélioré les systèmes d’UC Global pour mettre en œuvre le prétendu accord avec la CIA. La copie du contenu des appareils électroniques des plaignants faisait partie de ce prétendu accord”.

    Koeltl a ajouté : “En outre, les plaignants affirment que les données collectées par UC Global ont été soit livrées en personne à Las Vegas, Washington, D.C. et New York par Morales (qui s’est rendu à ces endroits plus de soixante fois au cours des trois années qui ont suivi la convention de Las Vegas), soit placées sur un serveur fournissant un accès externe à la CIA.”

    Selon M. Koeltl, “la question de savoir si Morales et UC Global agissaient effectivement en tant qu’agents de Pompeo et de la CIA est une question de fait qui ne peut être tranchée dans le cadre d’une motion d’irrecevabilité”.

    “Dans cette optique, la faute alléguée est une violation de l’attente raisonnable des plaignants en matière de respect de la vie privée concernant le contenu de leurs appareils électroniques en vertu du Quatrième Amendement. Le gouvernement admet que les plaignants avaient le droit au respect de la vie privée dans le contenu de leurs appareils électroniques”, a déclaré M. Koeltl.

    Lors d’une audience en novembre, M. Koeltl s’est intéressé au fait que le gouvernement n’avait apparemment pas obtenu de mandat pour accéder au contenu des appareils électroniques des avocats ou des journalistes.

    Une décision antérieure dans l’affaire Amnesty v. Clapper, qui contestait la “légalité du programme de collecte de métadonnées téléphoniques massive” mis en œuvre par la National Security Agency (NSA), a aidé M. Koeltl à déterminer que les Américains prétendument visés avaient qualité pour poursuivre la CIA.

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  36. “Si la perquisition (de leurs conversations et de leurs appareils électroniques) et la saisie (du contenu de leurs appareils électroniques) effectuées par le gouvernement étaient illégales, les plaignants ont subi un préjudice concret et particulier qui peut être attribué au programme contesté, et qui peut être réparé par une décision favorable”, a déclaré M. Koeltl.

    Il a également affirmé que les Américains n’avaient pas à démontrer que le gouvernement prévoyait d’“utiliser de manière imminente” les informations recueillies à partir de leurs appareils électroniques.

    En revanche, M. Koeltl a rejeté trois autres plaintes contre la CIA, l’une concernant la surveillance des conversations des avocats et journalistes américains avec M. Assange, l’autre concernant des photographies de passeports et d’appareils qui auraient été prises, et la troisième visant spécifiquement M. Pompeo en sa qualité individuelle d’ancien fonctionnaire.

    M. Koeltl est d’accord avec le gouvernement pour dire que les Américains prétendument visés “savaient qu’Assange était surveillé avant même l’implication présumée de la CIA”. Il a jugé pertinent qu’ils n’aient pas indiqué qu’ils n’auraient pas rencontré M. Assange s’ils avaient su que leurs conversations étaient surveillées.

    Sachant que le personnel de sécurité aurait facilement pu entendre leurs conversations, il n’y avait pas d’“attente raisonnable de respect de la vie privée”.

    Il s’est également rangé du côté du gouvernement en ce qui concerne l’argument selon lequel les Américains ont volontairement remis leurs appareils à la sécurité de l’ambassade, assumant ainsi le risque que leurs passeports et leurs appareils soient photographiés par le gouvernement.

    Il est important de noter que M. Koeltl n’a pas tenu compte du fait que les personnes qui ont rendu visite à M. Assange ne pouvaient pas savoir que la société de sécurité travaillant à l’ambassade de l’Équateur entretenait des relations officieuses avec la CIA pour aider le gouvernement américain à cibler M. Assange.

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  37. M. Assange était le rédacteur en chef de WikiLeaks, une organisation médiatique pratiquant régulièrement des activités de journalisme. La publication de documents classifiés du gouvernement américain a suffisamment gêné les responsables de l’armée et des agences de sécurité pour qu’ils prennent des mesures de rétorsion. Ces représailles ne devraient pas être justifiées aussi facilement comme faisant partie de la protection de la “sécurité nationale”.

    Enfin, en 1971, un arrêt de la Cour suprême des États-Unis connu sous le nom de Bivens a créé une procédure permettant d’engager des poursuites contre des fonctionnaires du gouvernement fédéral pour violation des droits constitutionnels d’une personne. Pompeo a été poursuivi en vertu de cette doctrine.

    Les tribunaux se montrent extrêmement réticents à autoriser les plaignants à demander des dommages-intérêts quand une affaire risque de créer un précédent, ou d’amener un tribunal à s’immiscer dans des questions de sécurité nationale et de politique étrangère. Cette affaire n’a pas dérogé à la règle, puisque M. Koeltl a refusé d’autoriser les Américains à recourir à l’arrêt Bivens pour demander des comptes à M. Pompeo.

    Le gouvernement américain, au nom de la CIA, fera probablement appel de cette décision. Néanmoins, il s’agit d’une évolution notable, car il est tout à fait possible qu’un procès civil ait lieu, où l’espionnage des citoyens américains par la CIA serait remis en question. Et ce, alors que le gouvernement américain s’apprête à prendre une mesure sans précédent en poursuivant un éditeur en justice pour son travail journalistique.

    Kevin Gosztola, le 19 décembre 2023

    Article original en anglais : Judge Rules Assange Visitors May Sue CIA For Allegedly Violating Privacy, The Dissenter, le 19 décembre 2023.

    Traduction : Spirit of Free Speech

    https://www.mondialisation.ca/un-juge-americain-autorise-les-visiteurs-dassange-a-poursuivre-la-cia-pour-violation-presumee-de-la-vie-privee/5684522?doing_wp_cron=1703169482.3310570716857910156250

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  38. « Le croyant sait qu’il croit, le savant croit qu’il sait »


    le 20 décembre 2023


    Henry Guaino, qu’il est inutile de présenter, narra une anecdote qui m’a impressionné au cours de l’émission, selon ma mémoire, « Omerta-Bercoff Le Dernier Verre ». Il citait un mot d’un de ses professeurs : « Le croyant sait qu’il croit, le savant croit qu’il sait ». Comme la médiocrité des informations du moment me désespère j’ai donc décidé sur ce blog de disserter à propos de cette citation car elle me paraît susceptible de stimuler une longue réflexion. Et en ce qui me concerne j’ai vécu dans mon enfance puis ma jeunesse dans un milieu catholique pratiquant comme beaucoup de français de ma génération puis je suis devenu un scientifique. Je n’affirmerai pas avoir été un croyant convaincu ni un « grand savant » et malgré ces précisions j’ai tout de suite envisagé de laisser ma plume, ou plutôt le clavier de mon ordinateur, transcrire mes pensées au sujet de cette citation. Au demeurant ce serait un formidable sujet de philosophie au baccalauréat à un détail près : il faut avoir « vécu » et être capable d’analyser objectivement sa vie passée pour tenter de répondre à ces deux volets de la citation de Guaino. Que mes lecteurs fidèles ne se sentent pas choqués par mes propos ni par mes confidences très personnelles car, je le répète, le « vécu , l’expérience de la vie, est un préalable nécessaire pour formuler quelque argument au sujet de ce « mot » d’un professeur de Guaino.

    Il y a beaucoup à dire au sujet de la croyance, sous-entendu en l’existence d’un dieu, quel qu’il soit, un être suprême qu’on ne voit pas mais est tout de même présent. Quand ma grand-mère me lisait des passages de l’Évangile et me donnait une image pieuse parce que j’avais eu une bonne note en récitation française il m’était difficile de comprendre pour quelle raison elle « croyait ». Après avoir quitté l’école communale je me retrouvais pensionnaire dans une école gérée par des curés, éducation bourgeoise catholique oblige. J’étais convaincu que je croyais et cette conviction était d’autant plus solide que la messe deux fois par semaine (souvent oubliée le dimanche qui était le seul jour de la semaine passé en famille), l’obligation de se confesser, de participer au choeur vocal, les longs cours d’éducation religieuse, tout cela relevait comme je peux l’analyser rétrospectivement d’une propagande parfaitement organisée. J’étais parfois à l’honneur, choisi avant que ma voix ne mue, en chantant en solo l’Ave Verum de Mozart lors de messes solennelles concélébrées par l’évêque du diocèse. Tout était donc parfaitement organisé pour que nous devenions de bons bourgeois catholiques. Je savais que je croyais …

    Arriva alors l’épisode fâcheux de la tuberculose dont la racine fut la « charité des curés » les encourageant à accepter comme élève le fils d’une famille de tuberculeux notoires. Nous fument sept élèves de la même classe à nous retrouver dans le même sanatorium. J’étais âgé d’un peu plus de quatorze ans et à l’issue de ma guérison, de nouveau dans ce même pensionnat, je ne pus que constater que je nourrissais une haine grandissante à l’égard de ces curés. Mon attitude rebelle et méprisante, je passe sur les détails, se termina par un renvoi. Aujourd’hui, à la faveur de mon expérience passée, je considère qu’être convaincu de « croire » est un édifice intellectuel artificiel qui peut être totalement détruit par n’importe quel événement personnel comme par exemple cette terrible maladie. Tout mon cursus scolaire fut durablement perturbé à tel point que je fus bachelier à l’âge de vingt ans et qu’il me fallut ensuite douze années de travail acharné pour devenir titulaire d’un second doctorat en sciences.

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  39. Et puisque j’ai averti mes lecteurs que je devais tenir compte de mon expérience vécue pour commenter la première partie de cette citation « Le croyant sait qu’il croit, le savant croit qu’il sait » il me paraît opportun de raconter brièvement l’épisode de la rencontre de celle qui deviendra la mère de mes trois enfants. Ce fut une rencontre fortuite à l’Université car nous nous retrouvèrent en binôme de travaux de laboratoire au cours de l’enseignement d’un certificat de maîtrise. J’ignorais qui était cette jeune femme et elle ignorait qui j’étais sinon que mon apparence vestimentaire délabrée, j’étais un vrai pauvre étudiant ne mangeant pas tous les jours à ma faim, n’était pas vraiment encourageante. Elle m’invita un vendredi soir à dîner pour me présenter à ses parents. Je me retrouvais alors dans le même milieu bourgeois catholique pratiquant et je feignis d’être moi-même un bourgeois catholique pratiquant, ce que je fus jusqu’à mon adolescence, et ce qui restait exact était cette empreinte de l’éducation tant familiale que scolaire. Je feignis donc de croire alors que je savais que je ne croyais plus en un quelconque dieu …

    C’est en étant plongé dans la recherche en biologie que je compris que je devenais totalement réfractaire à toute croyance religieuse. En effet mon premier séjour post-doctoral eut lieu dans le plus prestigieux laboratoire de chimie des protéines de l’époque. Il était intégré dans l’immense « Healt Sciences Center » de l’Université de Californie à Los Angeles. Il s’agissait d’un hôpital de plus de 1900 lits employant 17000 personnes. La pièce où je travaillais se trouvait à côté de la maternité. Mon patron, le très illustre Emil Smith, spécialiste mondial de la séquence d’amino-acides des protéines avait émis l’hypothèse de transposons car l’ensemble des résultats qu’il avait acquis dans son laboratoire indiquait que des morceaux de séquence d’une des protéines (enzyme) issue de bactéries, dont Neurospora crassa, se retrouvait aussi chez le poulet, descendant des dinosaures, mais également chez le bœuf et enfin chez l’homme. Or à l’époque on ignorait les enzymes de restriction et il n’existait pas d’équipement pour séquencer l’ADN. Emil avait donc émis une hypothèse et il y croyait car elle lui paraissait plausible, le résultat d’une très longue évolution. Cela se passait à la fin des années 1970 et il fallut attendre plus de vingt années pour que l’hypothèse d’Emil Smith soit formellement vérifiée. Aujourd’hui, avec les séquenceurs automatiques d’ADN et la puissance d’analyse des résultats, la présence de transposons a été vérifiée maintes fois chez tous les organismes vivant dont les virus.

    Le savant croit qu’il sait. Lorsque j’ai soutenu ma thèse d’État je croyait que je savais que ma solution proposée au sujet du transport des amino-acides au sein de la cellule, à la suite de six années de travaux de recherche était satisfaisante et j’y croyais. On sait aujourd’hui que c’est un processus biologique très complexe et les immenses progrès des techniques modernes de recherche en biologie dont en particulier la modélisation moléculaire des protéines ont permis d’élucider ce mécanisme de transport intracellulaire des amino-acides. Je croyais que je savais mais j’étais très loin de la réalité. La science, et en particulier la biologie, évolue avec les techniques d’investigation toujours en évolution.

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  40. Je citerai un dernier exemple, celui de la mise en évidence de l’existence du boson scalaire de Higgs qui explique celle de la masse des particules sub-atomiques. Son existence fut formulée en 1964 mais il fallut attendre 2012 pour que sa présence soit suspectée et ce n’est qu’en 2017 que ce boson scalaire existait réellement. Il fallut donc plus de cinquante ans pour vérifier une hypothèse à laquelle croyaient de nombreux physiciens des particules sub-atomiques. Une belle histoire qui confirme mon propos.

    Pour conclure cette réflexion très personnelle au sujet de la citation d’Henri Guaino, savoir que les transposons participent activement à l’évolution dont l’homme est l’aboutissement, un primate qui possède un cerveau infiniment plus complexe que celui de tous les autres êtres vivants, en particulier ces primates qui sont nos proches cousins, m’a conduit tout naturellement à ne plus croire en l’existence d’un quelconque dieu qui n’a rien à voir avec l’évolution naturelle telle que la décrivit Darwin. Jacques Monod dans son ouvrage « Le Hasard et la Nécessité » résuma clairement que le hasard des recombinaisons génétiques et des transpositions aléatoires au sein des gènes eux-mêmes répondait à la nécessaire adaptation progressive des êtres vivants. Croire en l’existence d’un dieu créateur et ordonnateur universel me paraît être une vue de l’esprit. Au crépuscule de ma vie, je sais que je ne crois plus et je ne crois plus que je sais tout de la science qui continuera à évoluer … et quand on dit que la science du climat est définitivement acquise, « settled » en anglais, il s’agit d’une totale escroquerie car on ne connait qu’une infime partie de tous les facteurs influant sur l’évolution du climat au cours du temps, les cycles de Milankovitch étant hors du champ de l’espérance de vie d’un être humain et l’existence d’un dieu ordonnateur de ces cycles n’a rien à voir car il s’agit de mécanique céleste …

    Liens pour les curieux : https://en.wikipedia.org/wiki/Higgs_boson , https://en.wikipedia.org/wiki/Emil_L._Smith et https://en.wikipedia.org/wiki/Transposable_element Note. Emil Smith ne publia aucun travail scientifique mais émit des hypothèses au sujet des transposons qu’il aimait exposer à ses étudiants dont j’eus le privilège de faire partie en exposant sa théorie étayée par les nombreuses séquences de cytochromes qu’il avait supervisé au cours de sa carrière. Il en fit un bref résumé dans l’ouvrage de référence « Principles of Biochemistry » qu’il co-rédigea avec Abraham White et Philip Handler que j’eus le plaisir de rencontrer lors de la cérémonie de départ à la retraite d’Emil.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/12/20/le-croyant-sait-quil-croit-le-savant-croit-quil-sait/

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    1. Il y a tout-de-même une différence entre ce qui est invisible, sui n'existe pas, que l'on entend pas, que personne n'a vu et qui se serait fait... lui-même ! (Hahaha !) et ce qui est sous microscopes à la vue de tous.

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  41. Buvez-vous du lait de levure OGM ?


    Par le Dr Joseph Mercola
    Mercola.com
    21 décembre 2023


    Les produits laitiers synthétiques, y compris le lait fabriqué à partir de levures génétiquement modifiées, sont présentés comme des aliments santé respectueux de l'environnement qui devraient remplacer le vrai lait de vache et d'autres animaux. Mais ce greenwashing trompeur met la santé humaine en danger, selon le Dr John Fagan, un biologiste moléculaire qui a travaillé aux National Institutes of Health des États-Unis pendant 8,5 ans.

    Fagan est cofondateur et scientifique en chef du Health Research Institute (HRI). Il s'est entretenu avec Errol Schweizer pour un épisode de son podcast, « The Checkout », détaillant les nouvelles découvertes sur les produits laitiers « sans animaux ». En plus de manquer de micronutriments importants qui sont abondants dans le vrai lait, le faux lait – que Fagan et d’autres appellent un « produit semblable au lait synthétique » – contient des composés qui n’ont jamais existé auparavant dans l’alimentation humaine.

    « C’est vraiment étonnamment différent. Cela montre simplement que ce n’est pas comme le lait. Vous ne pouvez en aucun cas dire que ce produit ressemble du point de vue nutritionnel au lait », déclare Fagan.1

    Une analyse à spectre complet révèle des composés inconnus dans le faux lait

    Au HRI de Fagan, ils utilisent « des approches de spectrométrie de masse et de génétique moléculaire de pointe pour rendre visible l’invisible ».2 Cette analyse à spectre complet est capable de révéler ce qu’on appelle la « matière noire nutritionnelle », même dans des aliments aussi banals que le blé. Le fait est qu’environ 85 % des composants nutritionnels des aliments courants restent non quantifiés. Les implications de la plupart des composés sur la santé restent également largement inconnues. Notes du New Scientist :3

    « Cela est également vrai pour les micronutriments individuels. « Pensez au bêta-carotène », déclare [Albert-László Barabási de la Harvard Medical School, qui a inventé le terme nutritionnel matière noire]… « Selon des études épidémiologiques, il tend à être positivement associé aux maladies cardiaques, mais les études ajoutant du bêta-carotène au bêta-carotène le régime ne présente aucun bénéfice pour la santé.

    Une des raisons possibles est que le bêta-carotène n’est jamais présent seul dans les plantes ; environ 400 molécules y sont toujours présentes. L’épidémiologie pourrait donc détecter les implications d’une autre molécule sur la santé. » Une autre cause probable est l’effet du microbiome sur les nutriments sombres, explique [le fondateur de FooDB, David] Wishart. « La plupart des nutriments sombres sont transformés chimiquement par vos bactéries intestinales.

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  42. C’est probablement la raison pour laquelle les études sur les bienfaits de différents aliments donnent des résultats relativement ambigus. Nous ne contrôlons pas correctement la variation de la microflore intestinale ou notre métabolisme inné, ce qui signifie que différentes personnes reçoivent différentes doses de métabolites de leur alimentation.

    Nous en savons encore moins sur les constituants des aliments transformés et des aliments synthétiques qui prétendent par ignorance être des « équivalents » aux aliments entiers, comme les « viandes sans animaux » ou le « lait sans animaux ».

    Au HRI, Fagan et ses collègues utilisent leur analyse à spectre complet pour une nouvelle catégorie de l’industrie alimentaire : les produits de type lait synbio. Pour un peu d'histoire, en 1994, Fagan a restitué près de 614 000 $ en subventions – et a retiré une demande de 1,25 million de dollars supplémentaires – pour protester contre le génie génétique et la dissémination d'OGM dans l'environnement.

    À l’époque, il avait déclaré : « Les avantages du génie génétique ont été survendus et les dangers ont été sous-représentés. »4 Ses efforts en faveur de la pureté et de la sécurité alimentaire, de la nutrition et de la sécurité alimentaire se sont poursuivis via HRI.

    La FDA n’a pas testé la sécurité des 92 composés inconnus du faux lait

    Comme l'explique Fagan à Schweizer, une forme de biologie synthétique implique des cellules de bactéries, de levures ou de champignons génétiquement modifiées pour produire un autre composé, en l'occurrence des protéines de lait de vache. L’idée est qu’une fois que vous avez des protéines de lait, vous pouvez en faire quelque chose qui est censé être du lait, dit-il. Mais Fagan et ses collègues ont utilisé un spectromètre de masse pour tracer les différences de composition entre les produits semblables au lait synbio, le lait biodynamique et le lait biologique.

    Bien que des micronutriments importants existent dans le lait biologique et biodynamique, ils sont absents ou très faibles dans le lait synbio. De plus, des composés mystérieux et inconnus ont été détectés dans le faux lait qui n’existent pas dans le vrai lait. Fagan dit :5

    « Ce sont de petits composés, et ils incluent des choses comme… des fongicides et d’autres composés vraiment étranges… Ce sont d’énormes quantités de ces composés qui sont présents dans le lait synbio et non présents dans le vrai lait. Littéralement, j'ai compté et il y a 92 composés différents.

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  43. La plupart d’entre eux sont si rares que nous n’avons même pas de nom pour leur donner. Nous pouvons donc affirmer avec certitude que ces composés n’ont jamais fait partie de l’approvisionnement alimentaire humain auparavant, et pourtant, ce sont les petites molécules prédominantes dans le lait synbio.

    Aucun de ces composés n'a été testé pour sa sécurité par la Food and Drug Administration des États-Unis.6 « Ce produit a été mis sur le marché sans aucun test de sécurité, et votre FDA – la FDA pour laquelle vous payez des impôts pour surveiller et vous assurer que vos aliments est en sécurité – j’ai détourné le regard », dit Fagan.7

    Les protéines du lait synbio sont également différentes des protéines du vrai lait. « La plupart des protéines qu’ils mettent dans ce produit semblable au lait synbio ne sont pas des protéines de lait de vache, mais ce sont des protéines de champignons et de levures… nous ne savons pas lesquelles, car c’est l’un de leurs secrets commerciaux. »8

    Ces dernières années, l’idée selon laquelle nous pouvons remplacer les aliments entiers par des alternatives synthétiques, génétiquement modifiées ou cultivées en laboratoire qui sont totalement équivalentes à l’aliment d’origine a pris racine. En réalité, c’est tout simplement impossible.

    Comment les scientifiques peuvent-ils créer une équivalence alors qu’ils ne savent même pas de quoi sont constitués 85 % ou plus de l’aliment total qu’ils tentent de reproduire ? Le bon sens vous dira que ce n’est pas possible. Il peut avoir une apparence, une odeur et même un goût similaires, mais la composition en micronutriments sera totalement différente et, par conséquent, les effets sur la santé seront également incomparables.

    Vendre la fermentation de précision comme étant « naturelle »

    Les fausses entreprises alimentaires veulent vous faire croire que leurs produits sont naturels parce qu’ils sont fabriqués à partir de composants végétaux, de levures ou de champignons, même si rien de tel n’existe dans la nature. Soyez à l’affût des mots à la mode de leur industrie comme la fermentation de précision, un terme que l’industrie biotechnologique utilise pour profiter de la popularité d’une fermentation naturelle véritablement bénéfique pour la santé.

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  44. La fermentation de précision n’a cependant rien à voir avec son homologue naturelle. C’est une forme de biologie synthétique qui existe depuis au moins 20 ans. Il utilise des micro-organismes génétiquement modifiés, tels que des levures et des bactéries, qui sont fermentés dans des cuves de type brasserie dans des conditions stériles de haute technologie de qualité pharmaceutique. En effet, ces cultures sont très sensibles à la contamination qui pourrait ruiner l’ensemble du lot.

    Et la contamination peut se produire facilement, c’est pourquoi des milliards de dollars ont été investis dans cette technologie, qui utilise des voies biologiques qui n’ont jamais existé auparavant dans la nature. Les entreprises de biotechnologie ont effacé le principe de précaution, alors que les résultats à long terme sont totalement inconnus, en produisant de fausses viandes, de fausses graisses et du faux lait.

    Mais tout cela sert le programme sous-jacent, qui est le contrôle total et la domination du monde. Il n’y a pas de moyen plus simple d’y parvenir que de prendre le contrôle de l’approvisionnement alimentaire. Ces faux aliments ultra-transformés confèrent aux mondialistes un pouvoir et un contrôle sans précédent sur la santé humaine, et ils utilisent des techniques de marketing furtives. Comme l’écrivait Schweizer dans Forbes9 :

    « La plus grande série de questions ici tourne autour des considérations de propriété, de gouvernance et d’équité sociale. Presque toutes ces nouvelles technologies alimentaires sont largement financées par des oligarques technologiques, des investisseurs en capital-risque ou des célébrités occasionnelles. Bill Gates n’est qu’un exemple parmi d’autres. Il a fait fortune en renfermant, en privatisant et en faisant évoluer ce qui était auparavant essentiellement une ressource open source et commune : les logiciels.

    Le modèle d'investisseur ici est très celui de la Silicon Valley : identifier un secteur ou une catégorie de marché particulier et son potentiel de vente, financer l'entreprise pour compenser les pertes importantes à mesure qu'elle évolue et rivaliser de manière agressive dans le but de accaparer ce marché en tant que monopole ou duopole. Pensez : Uber, Doordash, Instacart, Amazon. Les investisseurs qui investissent des milliards de dollars dans de telles entreprises ne sont pas des altruistes… »

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  45. La startup BIOMILQ de Bill Gates, annoncée en juin 2020, en est un exemple. Il utilise la biotechnologie pour créer du lait maternel synthétique fabriqué en laboratoire pour les bébés. À l’aide de cellules épithéliales mammaires placées dans des flacons contenant un milieu de culture cellulaire, les cellules se développent et sont placées dans un bioréacteur qui, selon l’entreprise, « recrée des conditions similaires à celles du sein ».10

    Outre Gates, les investisseurs de BIOMILQ comprennent Jeff Bezos, Mark Zuckerberg, Richard Branson, Masayoshi Son, Jack Ma, Michael Bloomberg et Marc Benioff.11

    L’ingénierie métabolique est un autre sous-ensemble majeur de la fermentation de précision, qui implique des méthodes telles que le séquençage de nouvelle génération, le criblage de bibliothèques à haut débit, le clonage moléculaire et la multiomique « pour optimiser les souches microbiennes, les voies métaboliques, les rendements des produits et la mise à l’échelle des bioprocédés. »12 Cela ressemble à quelque chose à la ferme, n'est-ce pas ?

    Qu’il s’agisse de fermentation de précision, d’édition génétique, d’OGM ou autre, ne vous laissez pas tromper par le battage médiatique selon lequel c’est bon pour vous, pour la société ou pour la planète.

    Le lait Synbio est-il meilleur pour l’environnement ?

    L’idée selon laquelle le lait sans animaux est « neutre en carbone » et respectueux de l’environnement est un autre outil marketing utilisé pour promouvoir ce produit de qualité inférieure. Dans Forbes, Schweizer soulève une série de questions importantes que les consommateurs devraient se poser pour aller au fond des véritables impacts environnementaux des faux aliments. Parmi eux :13

    Le bain nutritif est-il dérivé du maïs ou du soja, généralement génétiquement modifié pour résister à des doses élevées d'herbicides ?
    Quelle est l’efficacité de la conversion calorique et de l’absorption des nutriments des microbes par rapport au bétail ?
    Quelle superficie de terres agricoles serait impactée ?
    Quelle quantité de déchets sont produits par ces micro-organismes par rapport au produit vendable ?
    Quel type de tests ont été effectués pour comprendre l'impact environnemental potentiel si et/ou quand les microbes s'échappent des limites d'une usine de fermentation, en particulier à mesure que la technologie évolue ?
    Lorsque ces types d’intrants sont pris en compte, les faux aliments sont loin d’être durables. Fagan explique :14

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  46. « La réalité est que de nombreux calculs de l'empreinte carbone ont été effectués en commençant par le processus de fermentation et au-delà, mais d'où vient le sirop de maïs à haute teneur en fructose, qui est le principal composant énergétique utilisé dans ces fermentations ?

    … Et vous regardez cette agriculture industrielle et vous ajoutez cette empreinte carbone à ce qu’ils ont utilisé dans leurs calculs et tout à coup, cela va dans la mauvaise direction. Nous ne pouvons donc même pas utiliser les arguments de la durabilité pour justifier ce qui est fait. Cela ne fonctionne tout simplement pas.

    La vraie nourriture est la meilleure

    Tout comme ce fut le cas pour les OGM, il est important de sensibiliser aux dangers des aliments contrefaits, y compris du lait synbio sans animaux, en particulier dans cette phase précoce et en pleine expansion. Dites à votre cercle social que pour sauver la planète et soutenir la santé humaine, il est nécessaire d’éviter toutes les fausses alternatives alimentaires et d’opter plutôt pour de la vraie nourriture.

    Lorsque vous achetez de la nourriture, connaissez votre agriculteur et recherchez des méthodes agricoles régénératives, biodynamiques et/ou nourries à l'herbe, qui sont ce dont nous avons besoin pour soutenir une population saine et autonome. Comme le dit Fagan15 :

    « La chose la plus importante à garder à l’esprit… nous devons faire confiance à Mère Nature et suivre ce qu’elle a développé. Sa R&D remonte à des milliards d’années. Il y a donc beaucoup de connaissances approfondies optimisées pour la vie. Nous devrions nous efforcer de maximiser cela et de créer un environnement qui soutient cela. Donc, la pureté de la nourriture et la simplicité, toutes ces choses sont vraiment importantes.

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  47. Sources and References

    1 The Checkout, Episode 157, Dr. John Fagan’s Concerning New Findings About “Animal Free” Dairy, 21:00
    2 Health Research Institute
    3 New Scientist July 22, 2020 (Archived)
    4 Seattle Times November 18, 1994
    5 The Checkout, Episode 157, Dr. John Fagan’s Concerning New Findings About “Animal Free” Dairy, 10-11:00
    6 Food Business News October 27, 2023
    7 The Checkout, Episode 157, Dr. John Fagan’s Concerning New Findings About “Animal Free” Dairy, 14:02
    8 The Checkout, Episode 157, Dr. John Fagan’s Concerning New Findings About “Animal Free” Dairy, 26:00
    9, 13 Forbes March 2, 2023
    10 BIOMILQ, Our Science
    11 CNBC June 16, 2020
    12 Current Opinion in Food Science October 2022, Volume 47, 100881
    14 The Checkout, Episode 157, Dr. John Fagan’s Concerning New Findings About “Animal Free” Dairy, 31:19
    15 The Checkout, Episode 157, Dr. John Fagan’s Concerning New Findings About “Animal Free” Dairy, 33:00

    https://www.lewrockwell.com/2023/12/joseph-mercola/are-you-drinking-gmo-yeast-milk/

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  48. La santé internationale selon l’Organisation mondiale ou morbide de la Santé ?


    Par Claude Janvier
    Mondialisation.ca,
    20 décembre 2023


    « Négocié par 194 États membres de l’OMS depuis 2021 et devant être adopté définitivement le 24 mai 2024, le Traité de l’OMS sur les pandémies menace gravement nos droits et libertés. En effet, sous couvert de nous préparer à une prochaine pandémie, ce traité va confier à l’OMS un pouvoir contraignant sur les pays, pouvoir qui lui permettra lorsqu’il déclarera une pandémie de forcer les états signataires à procéder à des confinements, ainsi qu’à d’autres mesures sanitaires (par exemple le port obligatoire du masque), voire de procéder à une vaccination de masse. Nous ne sommes donc dans la dernière ligne droite et pourtant rien ou presque ne filtre. » Extrait d’un article de Réinfo-Québec.

    Depuis la crise « sanitaire » qui a sévi dès le début 2020, où presque tous les gouvernements de la Terre ont obéi comme un seul homme à une folie « confinatoire et vaccinale », il apparaît de plus en plus évident que l’OMS, créée en 1948, règne en maître absolu dans l’élaboration des directives mondiales pour la santé.

    Selon sa constitution, l’OMS a pour objectif d’amener tous les peuples des États membres et partenaires à un niveau de santé le plus élevé possible ; la santé étant définie comme un « état de complet bien-être physique, mental et social et ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

    L’OMS est donc devenue incontournable dans le domaine de la santé mentale et physique, dictant ses recommandations à la planète entière.

    Aucun État ne songe à remettre en cause ses décisions émanant de spécialistes éminents ou se faisant paraître comme tels. Cette « chasse gardée » de la santé rapporte des milliards de dollars aux puissants laboratoires pharmaceutiques, censés nous vouloir du bien.

    Financée par les États membres et par la fondation Gates, il apparaît nécessaire de s’interroger sur l’efficacité réelle de cette organisation au vu, entre autres, du nombre grandissant des effets secondaires des liquides expérimentaux appelés frauduleusement « vaccins » pour soigner la Covid-19, qui ont occasionné « 2 600 effets secondaires graves par semaine en France (2) ».

    À peine sortis des essais cliniques non concluants, les vaccins Covid-19 continuent d’être injectés à grand renfort de publicité à quasiment toute la population, y compris les jeunes enfants, provoquant beaucoup de décès et d’innombrables effets secondaires dans l’Union européenne et aux États-Unis.

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  49. Dans la base de données de l’Union européenne sur les effets indésirables des vaccins anti-Covid, appelée « EudraVigilance », 1 509 266 blessures ont été signalées, dont 15 472 décès, au 19 juin 2021. EudraVigilance n’accepte que les rapports des membres de l’UE et ne couvre donc que 27 des 50 pays européens (3).

    L’OMS est assurément un outil bien pratique pour asseoir une suprématie planétaire au service d’une poignée d’individus. Le 13 mars 2018, cette organisation a publié comme chaque année, la liste des maladies prioritaires à étudier d’urgence, coïncidant avec l’apparition de la mystérieuse maladie X causée par un hypothétique virus ! John Arne Røttingen, directeur exécutif du Conseil norvégien de la recherche et conseiller de l’OMS, précise au média Telegraph, à propos de cette maladie encore inconnue, que :

    « … L’Histoire nous enseigne qu’il est probable que la prochaine grande épidémie sera quelque chose que nous n’avons pas connu auparavant […]. Cela peut 30 paraître étrange d’ajouter un X, mais le but est de s’assurer que nous nous préparons et que nous planifions de manière flexible des tests de vaccins et de diagnostics. Nous voulons mettre au point des plateformes prêtes à l’emploi qui fonctionneront pour n’importe quelle maladie ou pour un large nombre de pathologies, des systèmes qui nous permettront de créer des contre-mesures rapidement (4)... »

    Étonnant ! D’une part, parce qu’une déclaration comme celle-ci est une insulte à la science et, d’autre part, comment et sur quels critères l’OMS a-t-elle pu classer la mystérieuse maladie X dans la liste Blueprint regroupant les maladies et les pathogènes qui représentent la menace la plus importante pour la santé publique par leur potentiel épidémique, au même titre que l’Ebola, Marburg, Zika, alors qu’il ne s’agit que d’une pure hypothèse ?

    Dès lors, on peut légitimement se poser un certain nombre de questions sur la Covid-19, dont l’émergence, la propagation et le déferlement mondial auront été attendus, voire conjecturés, par l’OMS. Auquel cas, cette Organisation mondiale de la santé, agence spécialisée de l’ONU pour la santé publique, dont dépend directement le Conseil économique et social des Nations unies, a donc osé épouvanter la population avec une prospective terrifiante par une maladie inconnue qui s’abattra sur la planète tout entière.

    Partant de ce constat, l’OMS, avec ses satellites tentaculaires, s’avère être bel et bien une organisation pervertie et corrompue aux ordres de l’oligarchie financière mondiale apatride.

    La liste des bienfaiteurs et pourvoyeurs de fonds de cette organisation présidée par l’Éthiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus, depuis le 23 mai 2017, est longue. Parmi les plus grands contributeurs (en millions de dollars US) pour l’exercice 2020-2021 (5), retenons la fondation Bill & Melinda Gates, la Gavi Alliance, où siègent en permanence Bill & Melinda Gates, Baxter international, inc. (contributeur volontaire), la Commission européenne, le Rotary International ou encore l’Unicef.

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  50. Que du « beau » monde ! L’OMS dépendant, comme souligné, de l’ONU, voici une déclaration étonnante émanant de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) et ayant pour titre :

    « Échapper à l’ère des pandémies : les experts mettent en garde contre de pires crises à venir » (Bonn, le 29 octobre 2020) :

    « Des pandémies futures vont apparaître plus souvent, se propageront plus rapidement, causeront plus de dommages à l’économie mondiale et tueront plus de personnes que la Covid-19, à moins que l’approche globale de la lutte contre les maladies infectieuses ne soit modifiée, avertit un nouveau rapport clé sur la biodiversité et les pandémies (en anglais 6) rédigé par 22 experts de premier plan du monde entier. »

    Alice Desbiolles, épidémiologiste, le 5 janvier 2022, citait une déclaration de l’OMS sur Europe 1 dans l’émission de Sonia Mabrouk : « Le coronavirus n’est qu’un “amuse-gueule” de ce que nous allons vivre ces prochaines années… Nous rentrons dans l’ère des pandémies, on peut parler d’épidémie de pandémie… »

    Vous êtes prévenus ! Il est encore temps de dire stop aux diktats de l’oligarchie financière mondiale apatride.

    Claude Janvier

    *

    Notes

    1. https://kaeditions.com/product/les-demasques-qui-dirige-reellement-le-monde/

    2. Extrait du livre de Jean-Loup Izambert et de Claude Janvier, Covid-19, le bilan en 40 questions, IS Éditions, 2022. « 2 600 effets secondaires graves par semaine en France. »

    3. https://www.agoravox.fr/commentaire6107099.

    4. https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/maladie-x-la-prochaine-epidemie-mondiale-que-redoute-loms-306414.

    5. https://www.who.int/fr/about/funding/contributors. 16. https://www.unep.org/fr [29 octobre 2020]

    6. https://www.unep.org/fr [29 octobre 2020].

    https://www.mondialisation.ca/la-sante-internationale-selon-lorganisation-mondiale-ou-morbide-de-la-sante/5684527?doing_wp_cron=1703169159.0221729278564453125000

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  51. Ils n’ont rien dit lorsque des gilets jaunes ont été éborgnés arbitrairement dans la rue, injuriés publiquement par des élus, parce que malgré leur travail ils sont dans le rouge le 10 du mois. etc etc…

    Ils savent que cette loi sera retoquée, mais un petit coup de com’ bonne conscience ça ne mange pas de pain. Pour moi, ils ne sont plus crédibles.

    https://pgibertie.com/2023/12/21/ils-savent-que-cette-loi-sera-retoquee-mais-un-petit-coup-de-com-bonne-conscience-ca-ne-mange-pas-de-pain-en-plus-ca-coute-rien/

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  52. Les antibiotiques sont efficaces mais…ILS NE RAPPORTENT PAS ASSEZ A BIG PHARMA !Alors ils veulent les remplacer par des anticorps monoclonaux et des vacccxxxxins


    le 21 décembre 2023
    par pgibertie


    L’amoxicilline en version pédiatrique fait toujours l’objet « de fortes tensions », selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).Le 8 décembre, deux tiers des officines de France étaient ainsi en rupture de stock.

    L’industrie arrête de commercialiser des antibiotiques indispensables Pourquoi ? un élément de réponse ici : https://aimsib.org/2023/12/17/oms-et-multiresistance-bacterienne-la-prochaine-plandemie-a-commence/

    https://www.aimsib.org/2023/12/17/oms-et-multiresistance-bacterienne-la-prochaine-plandemie-a-commence/

    Depuis 2019 (oui oui !) l’OMS prépare la suite et concentre son nouveau narratif autour de la résistance bactérienne grandissante aux antibiotiques traditionnels. Et elle se plaint de la lenteur à développer de nouveaux antibiotiques traditionnels. L’Officine Mondiale Suprême appelle donc les boîtes pharma à innover pour développer des antibiotiques NON-traditionnels plus rapidement. Ca ne vous rappelle rien ? Les mêmes arguments que pour les injections COVID : on ne peut pas attendre 10-15 ans, il faut utiliser des technologies nouvelles, etc

    Et comme dans le cas de la plandémie COVID19, tous les pays du G7 se sont engagés à lancer des programmes de recherche « accélérés » pour combattre les bactéries résistantes en collaboration avec l’OMS sous cette démoniaque bannière « One Health » dont le seul but est de contrôler notre santé et notre nourriture. Le contrôle ULTIME [5] !

    À l’instar des injections ARNm COVID19 qui nous ont été vendues comme des vaccins NON-traditionnels, ils sont en train de développer des antibiotiques dits non-traditionnels. Et vous savez où nous en sommes avec les vaccins dits non-traditionnels ! Alors que veulent-ils faire exactement après avoir détruit le système immunitaire de milliards d’humains ?

    Pour faire simple : ils veulent liquider ce qui reste de défenses de notre organisme dans le compartiment immunitaire dit muqueux, notre microbiome : TERRIFIANT !

    Et comme dans le cas de la plandémie COVID19, tous les pays du G7 se sont engagés à lancer des programmes de recherche « accélérés » pour combattre les bactéries résistantes en collaboration avec l’OMS sous cette démoniaque bannière « One Health » dont le seul but est de contrôler notre santé et notre nourriture. Le contrôle ULTIME [5] !

    À l’instar des injections ARNm COVID19 qui nous ont été vendues comme des vaccins NON-traditionnels, ils sont en train de développer des antibiotiques dits non-traditionnels. Et vous savez où nous en sommes avec les vaccins dits non-traditionnels ! Alors que veulent-ils faire exactement après avoir détruit le système immunitaire de milliards d’humains ?

    Pour faire simple : ils veulent liquider ce qui reste de défenses de notre organisme dans le compartiment immunitaire dit muqueux, notre microbiome : TERRIFIANT !

    https://twitter.com/jmyremets/status/1737000691694981340/photo/1

    https://pgibertie.com/2023/12/21/les-antibiotiques-sont-efficaces-mais-ils-ne-rapportent-pas-assez-a-big-pharma-alors-ils-veulent-les-remplacer-par-des-anticorps-monoclonaux-et-des-vacccxxxxins/

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  53. Un témoin vedette de la réponse criminelle à la pandémie

    L'infirmière Gail McCrae fournit un témoignage dévastateur sur un homicide de masse.


    By John Leake
    15 DÉCEMBRE 2023


    Le documentariste James Patrick a récemment tourné une excellente interview de l'infirmière Gail McCrae, qui travaillait dans un hôpital de la Bay Area dans les années 2020-2021.

    Comme l’a souligné l’infirmière McCrae, pendant la pandémie, la Bay Area comptait l’une des populations les plus dociles de la planète. Bien que les administrateurs de la ville n’appliquent pas les lois les plus rudimentaires sur l’assainissement public qui interdisent aux sans-abri d’utiliser les rues et les trottoirs des latrines, ils se sont empressés d’imposer des confinements draconiens ; ils ont exigé que les employés de l’État et les travailleurs de la santé reçoivent des injections de COVID-19, et ils ont autorisé les propriétaires d’entreprises privées à licencier les employés qui refusaient les injections.

    L'infirmière Gail McCrae fournit un témoignage dévastateur sur les actes malversés suivants.

    1). La fausse déclaration délibérée et frauduleuse au printemps 2020 selon laquelle les hôpitaux de la Bay Area débordaient de patients critiques atteints de COVID-19 afin de terrifier la population.

    2). Le refus délibéré et criminel de corticostéroïdes aux patients atteints de COVID-19 souffrant d’une inflammation massive, même après que le Dr Pierre Kory a témoigné lors d’une audience du Sénat américain que cette norme de soins pour traiter l’inflammation pulmonaire était très efficace dans le traitement du COVID-19.

    3). L’administration délibérée et criminelle de Remdesivir à des patients gravement malades atteints du COVID-19, bien au-delà de la fenêtre de temps standard bien établie pour l’administration d’un médicament antiviral. Le puissant motif financier pour commettre ce crime ressortait clairement du bonus supplémentaire de 20 % que les hôpitaux recevaient sur la totalité de la facture du patient, payé par les Centers for Medicare et Medicaid Services.

    4). La dissimulation délibérée et criminelle au public de patients souffrant de blessures causées par le vaccin COVID-19 en 2021.

    Je recommande fortement de regarder l’entretien complet de l’infirmière McCrae avec Patrick Henry, dans lequel elle entre dans les moindres détails.

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  54. Elle a également récemment donné un compte rendu succinct des éléments clés de son témoignage dans une interview menée par Children’s Health Defense :

    Bravo, Gail MacCrae, pour avoir eu le discernement et le courage de faire ce qui est juste, de résister à la terrible pression du conformisme et de dire la vérité au pouvoir corrompu.

    Je crois que cet épisode épouvantable constitue le plus grand crime organisé de l’histoire des États-Unis, les acteurs fédéraux et étatiques étant parmi les principaux auteurs. C’est pourquoi j’ai conçu notre livre – Le courage de faire face au COVID-19 : Prévenir l’hospitalisation et la mort tout en luttant contre le complexe bio-pharmaceutique – comme une œuvre s’inscrivant dans le véritable genre littéraire policier.

    https://petermcculloughmd.substack.com/p/a-star-witness-of-the-criminal-pandemic?utm_source=post-email-title&publication_id=1119676&post_id=139759172&utm_campaign=email-post-title&isFreemail=false&r=os78h&utm_medium=email

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