- ENTREE de SECOURS -



samedi 16 juillet 2022

Ly Thị Ca : Journées bien remplies à la ferme Prendre soin du jardin et de l'animal

 

60 commentaires:

  1. Si les Canadiens voulaient manger des grillons, nous ne serions pas obligés de subventionner la ferme de grillons


    Par Karen Selick
    14 juillet 2022


    Je connais un Canadien qui vit en Thaïlande. Il enseigne l'anglais comme occupation principale, mais lui et sa femme ont également une «ferme de loisir» élevant des grillons dans de grands bacs en bois dans leur maison. Lorsque les insectes sont prêts à être récoltés, sa femme, originaire de Thaïlande, les fait frire avec des assaisonnements thaïlandais populaires. Les grillons sont ensuite vendus comme collations dans les rues locales.

    Pour les Thaïlandais, manger des insectes n'est pas nouveau. Jetez un coup d'œil à quelques-uns des autres délices appétissants qu'ils mangent : vers de bambou, vers à soie, sauterelles et punaises d'eau géantes.

    Les Thaïlandais ne sont pas les seuls au monde à manger des insectes. "Les consommateurs d'Amérique latine sont déjà habitués à manger des insectes comme nourriture ou collation", selon ce bureaucrate mexicain en charge de la sécurité alimentaire.

    Récemment, cependant, il a été annoncé que le Canada, de tous les endroits - où j'ai vécu toute ma vie et où je n'ai jamais connu personne pour manger des grillons - accueillera la plus grande ferme de grillons au monde, nouvellement construite à London, Ontario par Aspire Groupe alimentaire. Le PDG de la société, Mohammed Ashour, prédit que les Nord-Américains rejoindront bientôt les deux milliards d'autres personnes sur la planète qui, selon lui, mangent déjà des insectes.

    Notez cependant que les mangeurs d'insectes du monde se trouvent presque tous dans des pays du tiers monde. Bien qu'ils tirent peut-être le meilleur parti de leur situation de pauvreté en pimentant les insectes au goût, je parie que la plupart d'entre eux ne refuseraient pas un bon steak de bœuf s'il leur était offert. Les restaurants thaïlandais que j'ai visités en Amérique du Nord proposent du bœuf, du porc, des crevettes et du poulet au menu, mais je n'en ai jamais vu un proposer des vers, des sauterelles ou des grillons.

    Les gens mangent des insectes principalement lorsqu'ils ne peuvent pas se permettre des formes de protéines plus appétissantes. J'ai vérifié auprès d'un ami dans le pays voisin mais beaucoup plus riche de Singapour. Il adore acheter de la nourriture de rue dans les fameux "centres de colportage", mais il m'a dit que non, il n'avait jamais vu personne vendre des grillons. Le PIB par habitant de Singapour est sept fois supérieur à celui de la Thaïlande. Même les Malaisiens, qui vivent juste à côté de la Thaïlande mais qui ont un PIB par habitant supérieur de 54 %, ne mangent pas de grillons, bien qu'il y ait apparemment des start-ups d'agriculture d'insectes qui se préparent en ce moment, tout comme au Canada. Je me demande pourquoi.

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  2. L'énorme usine flambant neuve d'Aspire a été subventionnée par un prix d'un million de dollars (le prix Hult) reçu des Nations Unies. De plus, l'entreprise semble avoir reçu 16,8 millions de dollars des contribuables canadiens par le biais de quelque chose appelé NGen (Next Generation Manufacturing Canada). Il semble que ce ne soit que le premier versement, cependant; le total du projet pour la « chaîne d'approvisionnement en protéines d'insectes au Canada » est indiqué sur le site Web de NGen à 73 millions de dollars.

    Le site Web d'Aspire reconnaît avoir également reçu une troisième subvention gouvernementale, à savoir 10 millions de dollars de STDC (Sustainable Development Technology Canada) en juin 2020. TDDC se décrit comme «une fondation créée par le gouvernement du Canada en 2001 pour investir dans des technologies propres qui s'attaquent au changement climatique changement, qualité de l'air, eau propre et sol propre.

    J'ai envoyé un e-mail à Aspire pour lui demander quelles autres subventions gouvernementales ils auraient pu recevoir et quelle part de leur capital provenait d'autres sources que le gouvernement. Je me suis identifié comme un écrivain indépendant et leur ai dit que j'espérais écrire à leur sujet dans Western Standard. La réponse que j'ai reçue de leur responsable des opérations commerciales et marketing a été : "Bonjour Karen, il n'y a personne de disponible pour répondre à vos questions. Prends soin de toi, Simone ».

    Selon The Economist, le marché mondial des insectes vaut 1 milliard de dollars aujourd'hui, mais devrait atteindre 8 milliards de dollars d'ici 2030. Il n'est pas clair s'il s'agit de dollars constants ou corrigés de l'inflation. Mais plus important encore, devrions-nous interpréter cela comme le signe d'une nouvelle industrie en plein essor, ou comme le signe que la population mondiale sera si gravement appauvrie au cours des huit prochaines années que beaucoup plus d'entre nous n'auront d'autre choix que de manger des grillons ?

    Actuellement, le marché mondial du bœuf s'élève à 330 milliards de dollars - clairement l'aliment le plus populaire.

    Mais tous ceux qui ont été éveillés au cours des deux dernières années connaissent la vidéo du Forum économique mondial The Great Reset (« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux ») qui prédit que d'ici 2030, « Vous mangerez beaucoup moins de viande. Un régal occasionnel, pas un aliment de base. Pour le bien de l'environnement et de notre santé.

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  3. Aspire accorde également beaucoup d'importance à l'environnement, se présentant comme « des pionniers de la technologie construisant… le système de production de protéines le plus respectueux de l'environnement au monde ».

    Pendant ce temps, je continue d'entendre parler d'incidents tels que la mystérieuse mort subite de 10 000 têtes de bétail au Kansas, prétendument due à une chaleur excessive, ou 500 moutons instantanément frappés par la foudre en Géorgie (Europe). Une source affirme que 97 incendies ont endommagé ou détruit des usines de transformation alimentaire aux États-Unis depuis que Biden a pris ses fonctions. Christian Westbrook, qui blogue et podcaste sous le nom de Ice Age Farmer, documente des reportages comme ceux-ci. Il pense que la majeure partie de la destruction est délibérée, car les tyrans du monde entier prennent des mesures pour rendre les populations plus dépendantes que jamais du gouvernement pour leur survie même.

    Aspire travaille avec NACIA, la Coalition nord-américaine pour l'agriculture des insectes, pour normaliser la consommation de cricketd pour les Nord-Américains. Voici la version publique de leur rapport sur la façon dont cela pourrait être accompli : en positionnant les grillons comme un « superaliment » écologique et nutritionnellement dense. On ne peut qu'imaginer ce que pourrait dire la version privée du rapport.

    La propagande de normalisation est déjà en préparation. Cette étude, publiée par la National Library of Medicine des États-Unis, "devrait promouvoir une plus grande reconnaissance des grillons en tant que source de nourriture, d'aliments pour animaux et d'autres avantages dans le monde et encourager la mise à l'échelle en les élevant pour une utilisation durable". Il a été financé par divers gouvernements à travers le monde, dont celui du Canada.

    Une recherche de « grillons » dans cette base de données des subventions et contributions du gouvernement canadien a révélé 24 subventions distinctes totalisant 13,8 millions de dollars à des fins liées à l'alimentation, dont 8,5 millions de dollars supplémentaires pour Aspire Food Group dans le cadre de ce qu'on appelle le programme Agri-innover.

    En tant que contribuable, je m'oppose vigoureusement à cette utilisation de mon argent pour la manipulation des habitudes alimentaires des gens. Si les gens voulaient manger des grillons, ils les achèteraient sans avoir besoin de subventions. S'ils ne le veulent pas, ils ne devraient pas être continuellement poussés à le faire, ce sont leurs propres impôts qui poussent.

    En ce qui concerne l'environnement, il existe d'autres moyens non coercitifs de rendre l'agriculture plus productive tout en améliorant l'environnement. Le fermier Joel Salatin de la célèbre ferme Polyface donne des conférences et écrit à ce sujet depuis des décennies. Sa méthode d'agriculture régénérative restaure la fertilité des terres tout en produisant cinq fois plus par acre que les fermes voisines de son comté. Des fermes régénératives de style Salatin surgissent un peu partout au Canada. J'achète toute ma viande, mes œufs, mon miel et ma farine dans ces fermes depuis au moins cinq ans. Ces agriculteurs travaillent dur, améliorent leurs terres, nourrissent leurs clients, mais s'ils en tirent profit, ouf ! Il est détourné pour subventionner leurs concurrents éleveurs de crickets. Pardonnez le jeu de mots, mais ce n'est tout simplement pas du cricket.

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  4. Je me méfie également de la prétendue nature écologique de l'élevage de grillons. Pour parler franchement, est-ce que les grillons pètent ? Le PDG d'Aspire dit qu'ils ne produisent pas de méthane. Mais si vous recherchez les mots "crickets stink" sur Google, vous obtenez près de 8 millions de résultats. Quoi qu'il en soit, les grillons et leurs excréments dégagent des gaz, cela ne semble pas sentir la rose.

    À mon avis, toute l'idée pue. Je pense qu'il y aura beaucoup plus de résistance à l'abandon du bœuf et à l'adoption des hamburgers de cricket que ne l'imaginent le gouvernement et ses suceurs de tétines.
    Reprinted from Western Standard

    Also available as a video.

    https://www.lewrockwell.com/2022/07/karen-selick/if-canadians-wanted-to-eat-crickets-we-wouldnt-be-forced-to-subsidize-the-cricket-farm/

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    1. J'ai vu/lu comme vous de nombreux articles sur la mort stupéfiante d'animaux tels que des variétés de poissons ou de races d'oiseaux. C'était là des coup d'HAARP qui ciblaient les pulsassions cardiaques personnelles de chacune. Et, porte à croire que si les grillons sont désignés comme étant LA nourriture du futur (!!), c'est bien parce que le grillon serait le meilleur consommateur/stockeur de chemtrails.

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  5. Deutsche Bank modélise maintenant les ménages allemands coupant du bois pour se réchauffer cet hiver


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 15 JUILLET 2022 - 10:15


    Hier, nous avons signalé que, juste au cas où le monde n'aurait pas suffisamment de raisons de s'inquiéter, il est maintenant également pétrifié par le potentiel "apocalypse" de l'Europe le 22 juillet, lorsque Poutine décidera du sort du continent : s'il reprend les flux de gaz le long du Pipeline Nord Stream 1 qui fait actuellement l'objet d'une maintenance de dix jours, les choses reviendront à la normale (plutôt). Si ce n'est pas le cas, c'est le scénario envisagé par les stratèges de Wall Street : "Les actions européennes plongent de 20 %. Les écarts de crédit de pacotille s'élargissent au-delà des niveaux de la crise de 2020. L'euro s'effondre à seulement 90 cents, avant qu'une récession à grande échelle ne frappe la 2e plus grande économie du monde. "

    Puis du jour au lendemain, dans une note de l'économiste principal de la Deutsche Bank Eric Heymann (disponible pour les abonnés professionnels), le plus grand prêteur allemand a présenté les trois scénarios les plus probables de ce à quoi pourrait ressembler la période post-maintenance. Comme l'écrit Heymann, "nous avons développé trois scénarios sur la manière dont l'approvisionnement en gaz russe de l'Allemagne via Nord Stream 1 ainsi que le point de transition Waidhaus pourraient évoluer au cours des prochains mois".

    Scénario 1 : Statu quo ante. Ici, DB suppose que les livraisons de gaz russe reviennent au niveau que nous avions observé dans les semaines précédant la période de maintenance actuelle de Nord Stream 1, c'est-à-dire 60 % en dessous du niveau de fin mai.

    Scénario 2 : En équilibre sur le fil du rasoir. Ici, la banque suppose une autre réduction de moitié des approvisionnements en gaz russe via les deux gazoducs. Cela correspondrait à seulement 20 % des approvisionnements en gaz russe observés jusqu'en mai 2022 (ce scénario a été validé aujourd'hui comme décrit dans "Gazprom Casts Doubt On Reopening Nord Stream Even As Canada Grants Sanctions Waiver For Stranded Turbines").

    Scénario 3 : C'est le cas négatif : bienvenue dans un hiver de rationnement du gaz. Dans un troisième scénario, DB suppose que la Russie ferme complètement les robinets de gaz vers l'Allemagne après la période de maintenance. Cela inclut également les approvisionnements via Waidhaus au cours des prochains mois. C'est un nombre assez élevé en comparaison historique, même s'il est inférieur au récent pic d'environ 3 000 GWh par jour. Les Pays-Bas et la Norvège ont déjà augmenté leurs exportations vers l'Allemagne depuis fin mai d'environ 20 % (avec une volatilité importante).

    Jusqu'ici tout va bien, et il y a beaucoup plus dans la note complète disponible pour les sous-marins professionnels - que nous recommandons fortement à toute personne vivant en Europe et croyant naïvement à la propagande énergétique locale, de lire maintenant. Mais ce que nous trouvons le plus remarquable, c'est l'évaluation par la DB non pas de l'offre mais de la demande, c'est-à-dire la projection de la banque sur la consommation de gaz allemande.

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  6. Ici, comme l'écrit Heymann, la demande restera environ 10 % en dessous du niveau respectif d'il y a un an au cours des prochains mois : « Cette réduction est motivée par l'épargne des ménages privés, de l'industrie et des secteurs des services, encouragée par les prix très élevés du gaz. "

    La situation s'aggrave : selon DB, le développement économique globalement plus faible - car pour rappel, l'Europe sera très prochainement en profonde récession - freinera la demande de gaz dans l'industrie manufacturière.

    Mais le coup de poing est lorsque la DB envisage une "substitution possible du gaz" par d'autres sources d'énergie - la banque répertorie la houille et le lignite dans le secteur de l'électricité, comme pour les ménages privés, elle prédit que "le bois sera utilisé à des fins de chauffage dans la mesure du possible". tandis que les industries se tourneront vers les dérivés du pétrole, ce qui contribue à réduire la demande de gaz.

    Vous avez bien lu : la plus grande banque européenne prédit désormais qu'un nombre croissant de foyers allemands utiliseront du bois de chauffage pour se chauffer ! Peut-être que permettre à un adolescent scandinave pétulant de définir la politique énergétique du pays n'était peut-être pas la plus brillante des idées après tout.

    Enfin, la DB note que les économies et la substitution ont déjà conduit à une réduction de la consommation de gaz allemande de plus de 14 % en glissement annuel au cours des cinq premiers mois de 2022. Cependant, comme le note la banque, "une grande partie de ces économies sont tirées par le hiver doux 2021/22, c'est pourquoi nous supposons une réduction supplémentaire de 10 % "seulement"."

    Bien sûr, couper le bois d'allumage et l'utiliser comme bois de chauffage - un retour aux jours glorieux de l'Allemagne Bismarck du XIXe siècle, ne serait-ce qu'en termes de chauffage - sera une option pour un très petit nombre de foyers allemands ; la triste vérité est que si l'Europe subissait un hiver froid, il y aurait des dizaines de milliers de victimes sinon plus. Mais au moins l'Allemagne aura donné une leçon à Poutine (de quelle leçon s'agit-il, nous ne sommes pas tout à fait sûrs).

    Le rapport complet, comme toujours, est disponible pour les abonnés pro.

    https://www.zerohedge.com/markets/deutsche-bank-now-modeling-german-households-chopping-wood-keep-warm-winter

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  7. La soif insatiable de GNL de l'Europe provoque des pannes d'électricité dans les pays en développement


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 15 JUILLET 2022 - 09:30
    Rédigé par Irina Slav via OilPrice.com,


    Poussée par la crainte que la Russie ne coupe l'approvisionnement de l'Europe, l'UE a importé pour la première fois plus de GNL des États-Unis que de gazoduc de Russie.

    Cette soif insatiable de gaz naturel a fait grimper les prix si haut que les pays en développement ne peuvent plus se permettre ce produit vital.

    Alors que les importations européennes de GNL ont bondi de 49 % depuis le début de l'année, les importations pakistanaises ont chuté de 15 % et le pays subit désormais des coupures de courant.

    En juin, l'Union européenne a importé pour la toute première fois plus de gaz naturel liquéfié des États-Unis que de gazoduc de Russie.

    - voir graph sur site -

    Ce changement sans précédent est survenu alors que l'UE s'efforçait de remplir ses installations de stockage de gaz avant la prochaine saison de chauffage, craignant que la Russie ne ferme le robinet de gaz à tout moment. Cela a également fait monter en flèche les prix du GNL, le rendant inabordable pour les pays en développement.

    "A cause de la guerre en Ukraine, chaque molécule disponible dans notre région a été achetée par l'Europe, car ils essaient de réduire leur dépendance vis-à-vis de la Russie", a déclaré le ministre pakistanais du Pétrole Musadik Malik plus tôt ce mois-ci, cité par Wall Street. Journal.

    Le Pakistan souffre de pannes d'électricité en raison de l'approvisionnement insuffisant en GNL dont le pays a besoin pour faire fonctionner ses centrales électriques. Et la raison de l'insuffisance des approvisionnements est que l'Europe peut payer plus pour la marchandise, de sorte que les commerçants y envoient leurs cargaisons, y compris des cargaisons initialement destinées au Pakistan et à d'autres pays asiatiques.

    Selon les données de Wood Mackenzie citées par le Wall Street Journal, alors que les importations européennes de GNL ont grimpé de 49 % entre le début de l'année et la mi-juin, les importations du Pakistan ont chuté de 15 % au cours de la même période, celles vers l'Inde de 16 %, et Les importations chinoises de GNL ont chuté de plus d'un cinquième.

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  8. "La crise du gaz en Europe assèche le monde du GNL", a déclaré au WSJ Valery Chow, responsable de la recherche sur le gaz et le GNL en Asie-Pacifique chez Wood Mackenzie.

    "Les marchés émergents d'Asie en ont fait les frais et il n'y a pas de fin en vue."

    Tout le monde ne semble pas aussi pessimiste. Reuters a rapporté fin juin que la demande de GNL en provenance d'Asie est en train de rebondir, un analyste prévoyant une baisse des importations de GNL de l'Union européenne au cours du second semestre de l'année.

    "Il y a eu un déséquilibre croissant entre l'Asie et l'Europe, les actions européennes augmentant aux dépens des stocks asiatiques", a déclaré Tamir Druz, directeur général de Capra Energy, cité par Reuters.

    « Nous prévoyons que les importations de GNL pour l'UE, la Turquie et le Royaume-Uni au cours du second semestre 2022 seront inférieures à ce que nous avons vu au cours des six premiers mois, avec une baisse d'environ 16 %, soit 10 millions de tonnes », a ajouté Druz.

    "L'Asie se prépare déjà pour l'hiver, avec des navires GNL affrétés sur plusieurs mois, car les affréteurs craignent d'être pris sans capacité de transport pendant les mois critiques", a déclaré un autre analyste, Kaushal Ramesh de Rystad Energy.

    C'est peut-être le cas, mais le Pakistan la semaine dernière n'a attiré aucune offre dans le cadre d'un appel d'offres de 1 milliard de dollars pour le gaz naturel liquéfié, a noté le WSJ dans son rapport, et l'Inde s'est tournée vers davantage de production au charbon pour garder les lumières allumées. Au Bangladesh, comme au Pakistan, des coupures de courant ont dû être imposées.

    Pendant ce temps, les contrats de GNL à long terme gagnent en popularité car les acheteurs se rendent compte qu'il pourrait être judicieux de verrouiller les prix actuels, aussi élevés soient-ils, pour éviter de nouveaux chocs de prix qui sont tout à fait probables alors que le marché mondial du gaz suit les traces. de pétrole avec une demande supérieure à l'offre.

    La Chine, le plus grand importateur mondial de GNL après avoir dépassé le Japon l'année dernière, a conclu 23 contrats à long terme de ce type cette année-là, a rapporté Nikkei Asia cette semaine. Cela a ramené la part des achats de GNL sur le marché au comptant à seulement 39 % des importations totales de GNL.

    L'Europe, en revanche, a été notoirement réticente à s'engager dans des contrats à long terme pour la livraison d'hydrocarbures en raison de ses plans de transition énergétique. Maintenant, il faudra peut-être reconsidérer cette réticence : le Qatar a informé les acheteurs européens que s'ils veulent du GNL qatari, ils devraient s'engager à long terme.

    Les exportateurs américains de GNL sont également partisans des accords à long terme et marquent des points auprès des acheteurs européens. Le service public allemand EnBW a conclu le mois dernier un accord avec Venture Global pour un approvisionnement en GNL à long terme. Le français Engie a signé un contrat d'approvisionnement à long terme avec NextDecade plus tôt cette année après avoir initialement abandonné l'accord en raison de problèmes d'émissions.

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  9. Ces contrats à long terme sont très probablement une mauvaise nouvelle pour les pays en développement qui peuvent difficilement se permettre les tarifs négociés à une époque où l'offre est serrée. Cela signifie qu'après avoir vidé le marché au comptant des cargaisons de GNL, la riche Europe bloquera désormais également l'approvisionnement à long terme, grâce à ses poches plus profondes.

    Ces poches plus profondes signifient cependant que les acheteurs européens devraient continuer à payer une prime aux prix asiatiques pour que le GNL continue à couler dans leur direction. Le marché au comptant est toujours roi. Et cela restera serré car la Russie ferme Nord Stream 1 pour une maintenance programmée aujourd'hui pendant dix jours.

    Les prix pourraient baisser un peu quand - ou si - l'UE parvient à remplir ses installations de stockage de gaz au niveau prévu plus tôt cette année, qui est de 80 % d'ici novembre. Jusque-là, il y a peu d'espoir de soulagement parmi les pays en développement qui ont choisi de rejoindre le courant dominant de l'énergie mené par l'Europe et de passer du charbon au gaz moins polluant.

    https://www.zerohedge.com/energy/europes-insatiable-thirst-lng-causing-blackouts-developing-countries

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  10. La Russie continue de gagner plus en exportant moins de pétrole


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 15 JUILLET 2022 - 04:00


    Les revenus des exportations russes en juin ont augmenté de 700 millions de dollars pour atteindre 20 milliards de dollars, malgré la chute des exportations de pétrole de 250 000 b/j m/m à 7,4 millions de b/j, le plus bas depuis août 2021, rapporte Sherry Su de Bloomberg citant le dernier rapport sur le marché pétrolier de l'AIE .

    Par rapport à un niveau record d'après-guerre en avril, les exportations totales de pétrole russe en juin ont diminué de 530 000 b/j, soit 7 %, mais les recettes d'exportation ont augmenté de 2,3 milliards de dollars, soit 13 %.

    Les exportations de pétrole brut ont baissé de 250 000 b/j en juin pour s'établir juste au-dessus de 5 millions de b/j, toujours légèrement au-dessus du niveau moyen d'avant-guerre selon Su. Les expéditions vers l'UE sont tombées en dessous de 3 millions de b/j pour la première fois depuis novembre 2020, portant la part de l'UE dans les exportations de pétrole russe à 40 %, contre 49 % en janvier-février.

    Les chargements de pétrole brut vers les destinations de l'UE ont chuté de 190 000 b/j m/m à 1,8 m b/j, en partie à cause de la baisse des prélèvements sur l'oléoduc Druzhba en raison de la maintenance d'une raffinerie hongroise en juin. Pendant ce temps, les chargements de produits vers l'Union européenne ont chuté de 135 000 b/j à 1,13 m b/j, a indiqué l'AIE.

    La baisse des volumes de pétrole brut provient principalement de la baisse des chargements sur la mer Noire, car la raffinerie de Tuapse de 240 000 b/j de Rosneft aurait été remise en service en juin après un arrêt de trois mois.

    Les exportations totales de produits à partir de la Russie sont demeurées relativement inchangées en juin. Les exportations de diesel ont légèrement augmenté d'un mois sur l'autre à 825 000 b/j, soit 300 000 b/j de moins que la moyenne d'avant-guerre. Les chargements de diesel vers les pays de l'UE ont atteint 650 kb/j, revenant aux niveaux moyens de janvier à février.

    https://www.zerohedge.com/markets/russia-continues-earn-more-exporting-less-oil

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  11. Ne blâmez pas la météo pour les pénuries d'électricité au Texas


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 15 JUILLET 2022 - 01:00
    Par John Kemp, analyste principal de l'énergie chez Reuters


    Depuis début mai, l'Electric Reliability Council of Texas (ERCOT) a appelé à deux reprises les foyers et les entreprises à limiter leur consommation aux heures de pointe afin d'éviter les pénuries d'électricité et les pannes d'électricité. ERCOT a émis des alertes de conservation plus de quatre douzaines de fois depuis 2008, le plus récemment le 10 juillet, lorsqu'il a appelé les clients à réduire leur consommation entre 14 h et 20 h, heure locale, le 11 juillet.

    Les responsables de l'État ont tendance à imputer le problème aux conditions météorologiques extrêmes, mais l'état fragile du réseau électrique a été causé par l'incapacité de connecter suffisamment de production fiable pour faire face à la croissance fulgurante de la demande.

    La majeure partie de l'augmentation de la charge électrique est due à la croissance rapide de la population et de l'économie de l'État au cours des 20 dernières années plutôt qu'à des problèmes liés aux conditions météorologiques.

    La population résidente de l'État est passée de 21,3 millions à la mi-2001 à 29,5 millions à la mi-2021, selon les estimations préparées par le US Census Bureau.

    - voir graph sur site -

    Les ventes au détail d'électricité aux résidences, aux propriétés commerciales, aux sites industriels et aux fournisseurs de transport ont bondi à 427 milliards de kilowattheures en 2021, contre 318 milliards en 2001.

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    La croissance annuelle composée des ventes d'électricité (1,48 %) a été presque la même que la croissance composée de la population de l'État (1,64 %). La croissance démographique et économique explique presque toute la croissance de la charge ; les hivers inhabituellement froids ou les étés chauds ne représentent qu'une petite part de la variabilité.

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    Les crises énergétiques répétées et les appels à la conservation montrent comment la croissance de la production fiable n'a pas suivi le rythme de la croissance de la charge, ce qui a entraîné une érosion des marges de production.

    Le problème est aggravé par la nature isolée du réseau de l'État, qui a très peu de liens avec les États voisins, et est donc incapable de répartir la variation normale de la production et de la charge sur une zone plus large.

    SYSTÈME DE BEAU TEMPS

    La marge de production insuffisante est masquée lorsque les conditions climatiques sont clémentes et proches des moyennes de long terme (de la même manière que les problèmes d'une banque mal capitalisée sont masqués lorsque l'économie est en plein essor). Mais lorsque les températures deviennent inhabituellement froides ou chaudes pour la période de l'année, la pression supplémentaire pousse le système au bord de l'échec (de la même manière que les banques faiblement capitalisées échouent lorsque le cycle économique se ralentit).

    - voir graph sur site -

    En hiver, le problème se concentre sur la mauvaise intempérisation des groupes électrogènes et du système d'alimentation en carburant, ce qui peut empêcher la production supposée fiable de démarrer au moment où elle est le plus nécessaire.

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  12. En été, la capacité de production de surtension et la flexibilité de la demande sont insuffisantes pour garantir que le système peut être équilibré en toute sécurité lorsque les températures augmentent.

    - voir graph sur site -

    Le problème n'est pas la météo mais la conception du système lui-même, une capacité insuffisante pour faire face à la croissance de la charge et l'incapacité à exploiter le réseau dans des limites conservatrices. L'éventuelle insuffisance de la marge de production d'ERCOT cet été a été identifiée par les régulateurs dans une revue il y a deux mois ("Summer Reliability Assessment", North American Electric Reliability Corporation, 18 mai).

    Dans une large mesure, le problème a reflété un choix politique à long terme d'exploiter un marché uniquement énergétique plutôt qu'un marché de capacité dans l'État afin de réduire les coûts.

    Le seul marché de l'énergie fournit une électricité en moyenne moins chère mais au prix de pénuries récurrentes conduisant à des appels à la conservation et parfois à des pannes.

    ERCOT en est venu à s'appuyer sur les alertes de conservation en tant que procédure opérationnelle normale plutôt qu'en tant que mesure d'urgence exceptionnelle. Les appels périodiques à la conservation et le risque de pannes occasionnelles ont été le prix à payer pour maintenir la capacité de production et les coûts à un niveau bas ; les appels à la conservation sont devenus une fonctionnalité plutôt qu'un bogue.

    https://www.zerohedge.com/energy/dont-blame-weather-texas-power-shortages

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  13. La transformation au charbon se poursuit : la Hongrie déclare l'urgence, relance le lignite, la Grèce vise à quadrupler le charbon

    Ce n'est qu'un autre jour de la crise énergétique mondiale : des années d'objectifs climatiques s'évaporent


    July 15th, 2022


    - voir graph sur site -

    USD Euro
    Quand votre monnaie est adossée aux énergies renouvelables… | 1 an d'Euro/USD

    La menace que les Russes coupent complètement le gaz via le flux Nord 1 a concentré l'Europe sur les bienfaits du charbon et la réalité de survivre à l'hiver avec seulement des éoliennes et des panneaux solaires pour se réchauffer.

    L'Allemagne, la France, l'Autriche, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont déjà modifié leurs plans de fermeture de centrales au charbon ou ont prévu de relancer les anciennes. La Pologne achète directement du charbon pour les foyers. La Hongrie a également déclaré l'état d'urgence et a déclaré qu'elle augmenterait la production de gaz et arrêterait les exportations. Aucun partage autorisé maintenant.

    Il y a seulement deux ans, la Grèce passait au vert - éliminant progressivement le lignite, mais maintenant, la société grecque d'électricité a reçu l'ordre d'arrêter l'élimination du charbon. L'année dernière, le lignite ne fournissait que 5 % de l'électricité en Grèce, maintenant l'objectif est de 20 %.

    La Hongrie déclare «l'état d'urgence» face à la menace de pénurie d'énergie
    Euronews

    Budapest annonce qu'elle augmentera sa production annuelle de gaz naturel de 1,5 milliard de mètres cubes à 2 milliards de mètres cubes. L'État membre de l'UE prévoit également d'augmenter l'extraction de charbon et de restaurer une centrale électrique au lignite hors ligne à Matra.

    Les exportations d'énergie seront interdites et la seule centrale nucléaire hongroise prolongera ses durées d'exploitation pour augmenter sa production, a déclaré Gulyás mercredi. Les citoyens ont également été sommés de "modérer leur consommation ou de payer le surplus au prix du marché". Les mesures – qui vont à l'encontre des engagements climatiques de la Hongrie – devraient entrer en vigueur en août.

    Plus tôt mercredi, le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a également annoncé que la Hongrie chercherait à acheter 700 millions de mètres cubes supplémentaires de gaz à un pays inconnu.

    La Grèce utilisera à nouveau le lignite comme carburant alternatif en raison de la crise énergétique
    Journaliste grec

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  14. La Grèce envisage d'intensifier l'utilisation du lignite comme source d'énergie alternative au gaz naturel, qui est devenu extrêmement coûteux à la suite de la guerre en Ukraine. Le lignite, est formé à partir de tourbe naturellement comprimée et a une teneur en carbone d'environ 35 %. La Grèce est le dixième plus grand producteur de lignite tandis que l'Allemagne est le premier. En 2020, Mitsotakis a annoncé un plan visant à cesser la combustion du lignite dans toutes les centrales électriques du pays d'ici 2023, à l'exception de la centrale électrique de Ptolemaida 4, qui serait fermée d'ici 2028.

    Pourtant, la Société publique grecque d'électricité (DEH) a déjà été invitée à cesser ses efforts d'élimination progressive du lignite, et Mitsotakis lui-même a ordonné que l'extraction de lignite soit augmentée de 50 % en avril. Kostas Skrekas, ministre grec de l'Environnement et de l'Énergie, a demandé à DEH d'augmenter le pourcentage de lignite dans sa source d'électricité à 17 à 20 % contre 5 %, comme c'était le cas l'année dernière.

    Vous souvenez-vous de l'époque où le charbon était un actif échoué ?
    La fin du charbon ? Pourquoi les investisseurs n'adhèrent pas au mythe de la "renaissance" de l'industrie
    Le Gardien, décembre 2020

    Tous ces pauvres investisseurs qui lisent The Guardian…

    En parlant d'investisseurs : après deux ans, la rumeur veut que la Chine envisage d'annuler l'interdiction du charbon métallurgique australien utilisé dans la fabrication de l'acier.

    Les compagnies charbonnières australiennes rebondissent sur la rumeur d'un renversement de l'interdiction en Chine
    News.com

    Les exportations australiennes représentent 58 % du commerce maritime mondial de charbon métallurgique, un ingrédient essentiel de la sidérurgie. Pendant ce temps, la Chine adore fabriquer de l'acier, représentant 57% de la production mondiale d'acier en 2020. Cependant, des rumeurs circulent selon lesquelles la Chine pourrait se préparer à annuler son interdiction non officielle sur les importations de charbon australien en août ou septembre.

    https://joannenova.com.au/2022/07/more-eu-climate-goals-abandoned-hungary-declares-emergency-revives-brown-coal-greece-aims-to-quadruple-coal/

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  15. Le Nigeria s'apprête à importer du blé génétiquement modifié pour faire baisser les prix des aliments locaux


    15 Juillet 2022
    Nkechi Isaac*


    Afin de faire baisser les prix élevés des denrées alimentaires, le Nigeria a lancé le processus visant à autoriser l'importation de blé génétiquement modifié et résistant à la sécheresse.

    L'importation de ce blé génétiquement modifié – breveté** par la société argentine Bioceres Crop Solutions – pourrait contribuer à augmenter la production de la filière nigériane du blé, qui est en grande difficulté, a déclaré le Dr Rufus Ebegba, directeur général de l'Agence Nationale de Gestion de la Biosécurité (National Biosafety Management Agency).

    Le blé est la troisième céréale la plus consommée au Nigeria après le maïs et le riz. Les 200 millions d'habitants du pays l'utilisent pour produire de la farine, des pâtes, de la semoule, des nouilles et des biscuits.

    Cependant, le Nigeria ne produit que 60.000 tonnes pour répondre à une demande annuelle comprise entre 4,5 et 5 millions de tonnes, ce qui laisse un énorme déficit, selon un rapport du Bureau National des Statistiques (NBS). Le Nigeria importe du blé de Russie et d'autres pays bordant la mer Noire, mais la guerre actuelle entre la Russie et l'Ukraine a entraîné une hausse du prix des produits à base de blé, tels que le pain, qui sert d'aliment prêt à consommer à la plupart des foyers nigérians.

    M. Ernest Okoli, un propriétaire de boulangerie d'Abuja, a déclaré que la hausse du prix du blé a provoqué une augmentation astronomique du prix du pain. Il a déploré qu'à moins que le gouvernement n'intervienne pour faire baisser le prix du blé, la plupart des boulangeries pourraient bientôt fermer leurs portes car elles ne sont plus rentables, du fait du prix élevé du blé.

    C'est pourquoi le Nigeria se tourne vers les produits biotechnologiques intelligents pour le climat afin de compléter sa production insuffisante de blé et de réduire ses coûts d'importation.

    M. Ebegba a indiqué que la NBMA acceptera les commentaires du public sur le dossier de demande déposé par Trigall Genetics S.A. jusqu'au 11 juillet. Il a déclaré à l'Alliance pour la Science que la demande d'importation signifie simplement que le Nigeria peut importer le blé GM pour l'alimentation et la transformation, mais pas pour la culture.

    Le Nigeria a déjà commercialisé sa première culture alimentaire génétiquement modifiée, le niébé résistant à la foreuse des gousses (pod borer-resistant – PBR), et a déjà approuvé le cotonnier Bt résistant à des insectes. Il a également approuvé l'importation de maïs GM pour l'alimentation et la transformation. L'ouverture de la porte au blé GM renforcerait le rôle du Nigeria en tant que leader du continent en matière de biotechnologie agricole,

    Le Dr Raquel Chan, la scientifique argentine qui a lancé l'aventure du blé GM, a déclaré à l'Alliance pour la Science que le blé GM tolérant à la sécheresse fait les gros titres dans le monde entier en raison de la crise céréalière mondiale et des pénuries alimentaires qui en résultent, causées par la guerre Russie-Ukraine.

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  16. Mme Chan a expliqué que la recherche en laboratoire n'est que le début du développement de tout produit génétiquement modifié. Elle a insisté sur le fait qu'il passe par divers examens réglementaires rigoureux avant d'être certifié sûr.

    « Le processus réglementaire est long et nécessite de nombreux essais et démonstrations dans différents endroits et au cours de plusieurs campagnes », a-t-elle déclaré. « Il faut démontrer que l'OGM en question n'a pas d'impact sur l'environnement ou la santé animale ou humaine par rapport à la culture dont il est issu. »

    Corroborant son affirmation, M. Ebegba a noté que, bien que la NBMA n'ait pas reçu de commentaires du public, il semble que les développeurs du produit aient engagé des processus rigoureux en bonne et due forme avant sa diffusion environnementale en Argentine.

    « Même s'il s'agit d'un produit destiné à l'alimentation humaine et animale et à la transformation, nous examinons également l'évaluation des risques environnementaux et de la sécurité alimentaire », a-t-il déclaré. « Donc, tout cela s'inscrit également dans les conditions de libération dans l'environnement. »

    « Nous avons effectué l'analyse de l'évaluation des risques. S'il n'y a pas de préoccupations sérieuses, nous leur accorderons l'approbation. Si nous avons ou observons des préoccupations sérieuses, nous jetterons un regard critique [sur elles]. S'il n'y a pas de stratégies de gestion pour répondre à ces préoccupations, l'approbation ne sera pas accordée », a expliqué M. Ebega. « Jusqu'à présent, [compte tenu] des faits qui nous ont été présentés, je pense que l'évaluation des risques a été correctement réalisée. »

    Si le blé GM reçoit un avis favorable de l'agence, une date effective pour son importation sera fixée, a-t-il ajouté. Les importations pourront alors commencer si les exigences des autres agences gouvernementales chargées du contrôle des frontières sont satisfaites.

    « Ils devront toujours satisfaire aux conditions d'autres agences comme le Nigeria Customs Service, le Nigeria Quarantine Service et d'autres agences pour l'importation de tels produits », a-t-il ajouté.
    _______________

    * Source : Nigeria moves to import GM wheat to lower local food prices - Alliance for Science (cornell.edu)

    ** Sauf erreur, aux États-Unis, les brevets portent sur des inventions relevant de la biotechnologie, par exemple « Une molécule d'acide nucléique isolée comprenant une séquence polynucléotidique codant pour mod1HaHB4 (SEQ ID NO:4) ». Les plantes contenant cette invention, et même leur culture, font l'objet de revendications dépendantes.

    https://seppi.over-blog.com/2022/07/le-nigeria-s-apprete-a-importer-du-ble-genetiquement-modifie-pour-faire-baisser-les-prix-des-aliments-locaux.html

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  17. "Nous sommes confrontés à la plus grande crise que le pays ait jamais connue" : le président de l'association des employeurs allemands met en garde contre une crise historique liée à la coupure de gaz en Russie


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 16 JUILLET 2022 - 15:20
    Par John Cody de Remix News


    L'Allemagne est confrontée à une crise sans précédent en raison d'une éventuelle coupure de gaz russe qui effacera la prospérité à laquelle les Allemands se sont habitués, a averti Rainer Dulger, chef de la Confédération des associations d'employeurs allemands.

    "Nous sommes confrontés à la plus grande crise que le pays ait jamais connue. Nous devons être honnêtes et dire : Tout d'abord, nous allons perdre la prospérité que nous avons eue pendant des années », a déclaré Dulger au Süddeutsche Zeitung concernant les conséquences d'une pénurie de gaz pour tout le monde.

    Alors que beaucoup demandent instamment plus d'interventions du gouvernement pour aider à soutenir l'économie allemande, Dulger soutient qu'en général, moins il y a d'interventions, mieux c'est. Il dit qu'en matière d'économie, les entreprises privées font toujours mieux que le gouvernement.

    Cependant, il croit que certaines mesures doivent être mises en place pour soutenir les personnes dans des situations économiques de plus en plus tendues.

    "Plus de revenus nets provenant du montant brut doivent maintenant arriver sur le compte de chaque citoyen", a-t-il affirmé, soulignant l'importance de ne pas réduire le revenu net des citoyens et d'assurer la redistribution équitable des bénéfices générés pendant la crise.

    Dulger n'est pas le seul à avertir d'une crise en Allemagne. Le ministre de l'Economie, Robert Habeck, met en garde contre un "hiver catastrophique" face aux craintes d'une coupure de gaz en Russie.

    Selon lui, l'Allemagne devra faire face à "une épreuve cruciale que nous n'avons pas affrontée depuis longtemps".

    D'autres experts prédisent des faillites massives, l'inflation et le rationnement de l'énergie qui enverront des « ondes de choc » dans l'économie allemande.

    L'Association bavaroise des entreprises (VBW) a averti que jusqu'à 5,6 millions d'emplois dans toute l'Allemagne pourraient être perdus en cas d'arrêt de l'approvisionnement en gaz en provenance de Russie.

    Selon les calculs de l'association, un boycott allemand du gaz russe pourrait également réduire la production économique du pays de 12,7 %, l'abandon immédiat de la matière première frappant particulièrement durement les industries du verre, du fer et de l'acier ; les pertes dans ces secteurs seraient de près de 50 %.

    Dulger considère que la cause principale de la situation actuelle est le manque de capacité à être autonome. Pendant trop longtemps, l'Allemagne a ignoré ce que l'ancien chancelier allemand Helmut Schmidt avait mis en garde dans les années 1970.

    Lorsque les livraisons de gaz à la Russie ont commencé à l'époque, Schmidt a déclaré : « Nous pouvons le faire, mais nous ne devons pas dépendre du gaz russe à plus de 30 %.

    https://www.zerohedge.com/economics/we-are-facing-biggest-crisis-country-has-ever-had-president-german-employers-association

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  18. Le géant allemand de l'énergie met en garde contre l'insolvabilité "en quelques jours" et commence à évacuer le gaz du stockage


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 15 JUILLET 2022 - 18:30


    Chère administration Biden : pour un exemple d'une véritable urgence qui justifie de vider une réserve de matières premières - et pas seulement des élections de mi-mandat que les démocrates perdront dans une déroute historique - lisez la suite.

    Le géant allemand de l'énergie et le service public de gaz naturel en difficulté Uniper, qui fait partie des entreprises les plus exposées au gaz naturel russe, a commencé à utiliser le gaz qu'il stockait pour l'hiver après que la Russie a réduit ses livraisons à l'Europe, augmentant la pression sur Berlin alors que le géant allemand de l'énergie doit être secouru « dans quelques jours ».

    Le principal acheteur de gaz russe du pays a commencé à retirer du carburant des sites de stockage pour approvisionner ses clients, a indiqué vendredi la société dans un communiqué à Bloomberg. Les tirages, qui ont commencé lundi, aideront également l'entreprise à économiser de l'argent car elle a été obligée de payer le gaz sur le marché au comptant. Pendant ce temps, les débits du pipeline Nord Stream 1 restent fermés pour maintenance.

    - voir graph sur site -

    Harald Seegatz, vice-président du conseil de surveillance, a déclaré qu'Uniper avait besoin d'une aide urgente, risquant l'insolvabilité en quelques jours.

    "Nous réduisons actuellement nos propres volumes de gaz dans nos installations de stockage afin d'approvisionner nos clients en gaz et de sécuriser les liquidités d'Uniper", a déclaré la société. Et à en juger par la stagnation du stockage de gaz allemand dans les stocks, Uniper n'est pas le seul à épuiser les réserves.

    - voir graph sur site -

    Selon Bloomberg, citant des données de Gas Infrastructure Europe, les sites de stockage d'Uniper en Allemagne sont désormais remplis à environ 58 %, contre environ 60 % atteints dimanche. Des prélèvements ont également été effectués sur le stockage de l'entreprise en Autriche, mais les niveaux de stockage globaux dans le voisin alpin de l'Allemagne affichent toujours des augmentations marginales.

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  19. Comme nous l'avons signalé précédemment, Uniper est détenue majoritairement par le finlandais Fortum Oyj, a déjà déclaré qu'elle devait être secourue par le gouvernement allemand, et elle négocie une éventuelle participation et une augmentation de trésorerie. Mais les pourparlers ont été difficiles, Berlin et Helsinki n'ayant pas encore convenu de la meilleure personne pour sauver l'entreprise clé de la sécurité énergétique.

    Le mois dernier, la Russie a considérablement réduit les flux de gaz vers l'Europe via son plus grand gazoduc, une décision qui a forcé Uniper et d'autres sociétés énergétiques européennes à acheter du gaz à des prix beaucoup plus élevés sur le marché libre. Confronté à un manque de liquidités, Uniper puise du gaz dans ses stocks depuis le début de la semaine, selon Gas Infrastructure Europe.

    "Il est clair qu'Uniper ne peut pas attendre des semaines, mais a besoin d'aide dans quelques jours", a déclaré Seegatz, ajoutant que l'insolvabilité peut survenir "en quelques jours".

    "Nous ne pouvons pas attendre des semaines pour faire quelque chose", a déclaré Seegatz à Bloomberg lors d'un entretien téléphonique. « Cela aurait un impact énorme sur l'entreprise et aussi sur les employés. Le gouvernement a dit qu'il voulait éviter cette situation, mais le fait est que nous ne pouvons pas perdre de temps.

    En d'autres termes, l'Allemagne fait face à un effondrement industriel total ; pendant ce temps, les médias continuent de répéter la propagande de plus en plus risible selon laquelle Poutine est en train de perdre la guerre.

    Le PDG d'Uniper, Klaus-Dieter Maubach, a averti vendredi dernier qu'Uniper n'était plus en mesure de remplir le stockage. Il a également déclaré que la société pourrait être contrainte d'augmenter les prix pour les consommateurs et éventuellement de réduire l'offre.

    Comme nous l'avons noté récemment, les sociétés énergétiques européennes stockent généralement le gaz en été et utilisent le carburant en hiver, lorsque la demande de chauffage augmente. Le prélèvement de gaz dans les sites de stockage au milieu de l'été augmente le risque que l'Allemagne ne soit pas suffisamment approvisionnée au moment où elle en a le plus besoin.

    - voir graph sur site -

    Cela rend également plus difficile pour le gouvernement d'atteindre son objectif de remplir les sites de stockage à 90 % d'ici novembre. L'Allemagne a déjà déclenché deux étapes de son plan d'urgence pour le gaz et pourrait adopter la dernière étape en cas de nette détérioration de l'offre. Une telle décision pourrait forcer les industries à rationner le gaz et conduire à une récession immédiate en Allemagne et en Europe, ainsi qu'à pousser l'euro bien en dessous de la parité car la BCE serait incapable d'augmenter les taux dans une situation économique aussi désastreuse.

    https://www.zerohedge.com/markets/german-energy-giant-starts-draining-gas-storage-it-warns-insolvency-within-days

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  20. Macron annonce que les lampadaires seront éteints en réponse à la crise énergétique


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 15 JUILLET 2022 - 18:10
    Écrit par Paul Joseph Watson via Summit News,


    Bien qu'il ait affirmé que "la France est peu dépendante du gaz russe", le président Macron a annoncé que l'éclairage public serait éteint la nuit pour économiser l'énergie.

    Macron a fait ces commentaires lors d'une interview télévisée pour commémorer le 14 juillet.

    Affirmant que "l'été, le début de l'automne seront très durs" pour les Français en raison de la guerre en Ukraine, Macron a déclaré qu'une coupure totale du gaz russe s'annonçait très probable.

    En réponse, les citoyens français sont invités à s'engager dans la « sobriété » énergétique et à se préparer à des prix alimentaires encore plus élevés, alors que Macron a annoncé que l'éclairage public serait éteint la nuit dans certains endroits.

    "Désormais, je demanderai aux organismes publics, et à toutes les entreprises qui le peuvent, de consommer moins", a déclaré Macron.

    « Nous allons créer un programme et essayer de moins utiliser l'éclairage le soir. Nous lançons un programme de réduction de charge et de sobriété.

    "Nous devons nous préparer à un scénario dans lequel nous devons abandonner complètement le gaz russe", a-t-il ajouté.

    Malgré ces déclarations assez drastiques, le président français a tout de même insisté sur le fait que « la France est peu dépendante du gaz russe ».

    Il a également affirmé que la crise énergétique n'était pas causée par des sanctions contre la Russie parce que "les prix de l'énergie ont commencé à augmenter avant même la guerre".

    « Nous devons tous nous préparer au fait que la guerre va durer. L'été et le début de l'automne seront probablement très difficiles », a déclaré Macron.

    Comme nous l'avons souligné précédemment, la crise se fait également durement sentir en Allemagne, où les citoyens sont occupés à stocker du bois de chauffage car on leur dit de prendre moins de douches, de conduire moins et de faire face aux températures glaciales en portant plus de couches de vêtements.

    Des villes à travers l'Allemagne prévoient également d'utiliser des arènes sportives et des salles d'exposition comme «espaces d'échauffement» cet hiver pour aider les citoyens frileux qui ne peuvent pas se permettre les coûts énergétiques qui montent en flèche.

    Pourtant, au moins, ils soutiennent "la chose actuelle". Cela les aidera peut-être à rester au chaud.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/macron-announces-street-lights-will-be-turned-response-energy-crisis

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  21. La France coupe la production d'énergie nucléaire au milieu d'une vague de chaleur record


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 16 JUIL 2022 - 13:35


    La vague de chaleur en cours en Europe se poursuivra jusqu'à la fin du mois, produisant des températures record sur tout le continent. La canicule commence à freiner la production d'électricité nucléaire en France, ce qui pourrait avoir des effets généralisés sur les marchés européens.

    Bloomberg rapporte que le service public français Électricité de France SA (EDF) a été contraint de réduire la production d'électricité dans trois centrales électriques cette semaine, deux sur le Rhône et une autre sur la Garonne, après que les températures de l'eau de chaque rivière respective étaient trop chaudes pour circuler à travers les condenseurs et rejeter dans les cours d'eau car l'eau surchauffée nuirait à l'environnement.

    Les restrictions sur le Rhône réduiront la production de la centrale de Saint-Alban à partir du 20 juillet, mais l'installation maintiendra une production minimale d'au moins 1 300 mégawatts pour des raisons d'exploitation du réseau, a déclaré EDF dans un dossier. C'est la moitié de sa capacité habituelle. Les centrales du Tricastin et du Blayais fonctionneront chacune à un niveau minimum de 1 800 mégawatts à partir du 17 juillet.

    Les installations de Saint-Alban et du Blayais, ainsi que l'usine de Golfech, ont bénéficié de dérogations temporaires aux règles de rejet d'eau pour les maintenir en activité pendant la canicule, rapportent Les Echos, sans donner de précisions sur les rendements. La Garonne a atteint 28 degrés Celsius jeudi. -Bloomberg

    La capacité des réacteurs nucléaires français était d'environ 46% vendredi, contre 47% mercredi, selon les données de l'opérateur de réseau RTE.

    Les conséquences de l'effondrement de la production d'énergie nucléaire pour le parc atomique français, le plus grand d'Europe et produisant 25 % de toute l'électricité du continent, ont été la flambée des prix de l'électricité.

    La puissance française à la semaine a grimpé de 18% à 500 euros le mégawattheure depuis la semaine dernière – la clôture hebdomadaire la plus élevée jamais enregistrée.

    - voir graph sur site -

    Avant l'été, la moitié des 56 réacteurs français étaient hors ligne en raison d'un entretien de routine. La panne continue de s'étendre en raison des vagues de chaleur, et les restrictions d'eau sur les rivières ont envoyé la production d'énergie nucléaire au niveau saisonnier le plus bas depuis au moins une décennie.

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  22. - voir graph sur site -

    Selon le service météorologique national français Météo-France, lundi prochain pourrait être l'une des journées les plus chaudes jamais enregistrées, en particulier dans le sud du pays.

    Une combinaison de vagues de chaleur et de maintenance paralyse la flotte atomique française et survient à un moment où le continent souffre d'une crise énergétique.

    https://www.zerohedge.com/weather/france-cuts-nuclear-power-generation-amid-record-breaking-heatwave

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  23. Lors du défilé du 14 juillet 2022, le président de la République E. MACRON est très violemment hué


    Par Mondialisation Nouvelles
    Mondialisation.ca,
    14 juillet 2022


    Lors de sa traditionnelle descente des Champs Elysées a Paris, le président E MACRON a été très largement hué par la foule.

    C’est au cri de MACRON DÉGAGE , MACRON DÉMISSION que la foule s’est déchaînée lors du passage du président.

    Rien ne semble aller depuis sa réélection en 2022 , alors que celui qui dirige la France promet une durée de travail plus longue, de l’inflation, des restrictions …

    On se demande encore comment il a pu être récemment réélu alors que les récents sondages lui donne 17% seulement d’avis favorable.

    - voir clip sur ite :

    https://www.mondialisation.ca/lors-du-defile-du-14-juillet-2022-le-president-de-la-republique-e-macron-est-tres-violemment-hue/5669810

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  24. Pour résoudre le problème des urgences, François Braun veut les supprimer la nuit !


    Par Dr Gérard Delépine
    Mondialisation.ca, 16 juillet 2022


    Enfin une solution définitive !

    François Braun est le monsieur « mission flash » mandaté par le président Macron qui a mis beaucoup plus de 5 ans pour se rendre compte de l’état catastrophique de l’hôpital public et du système de santé globalement puisqu’il était au pouvoir depuis 2012, initialement comme secrétaire général adjoint de l’Élysée.

    La création des agences régionales de santé en 2008 par la loi Bachelot a aggravé la situation engendrée par les agences régionales d’hospitalisation qui datait de 1996 créée par A. Juppé. La mainmise de l’administration a été de plus en plus étouffante, transformant les médecins hospitaliers et libéraux en robots du management énarchique dont le but a été et est toujours de faire des économies[1][2][3]. Le pouvoir répondant ainsi au diktat répétitif de Bruxelles.

    Donc, rentabiliser, limiter le nombre de personnels soignants et donc le nombre de lits.

    La suppression de 17 500 lits durant le dernier quinquennat malgré les vives manifestations antérieures et la crise du covid n’a fait qu’aggraver la pénurie terrible établie depuis les années 2000.

    Le privé a été sacrifié comme le public, puisque contrairement aux idées répandues, l’autorité de l’État — via son bras armé, les ARS — décide des ouvertures, fermetures de lits, voire d’établissements, et impose l’organisation liberticide de la médecine via les nombreux comités obligatoires dont le rôle est de diffuser et surveiller l’application des multiples normes et recommandations devenues rapidement injonctions. Cela concerne le choix des traitements qui, par exemple en cancérologie, vient d’en haut via l’institut national du cancer et la HAS (haute autorité de santé) qui imposent des protocoles. La surveillance du respect des ukases se fait grâce aux réunions multidisciplinaires obligatoires et aux audits réalisés par la HAS qui donne ou non l’autorisation d’exercice de la spécialité en accordant ou non « l’accréditation ». Bref ! méthodes bien connues des entreprises appliquées ici à un objet très particulier, l’humain. Et cela ne marche pas. Tant que la liberté de soigner et de prescrire (par le dialogue singulier médecin-patient) est bafouée, le métier médical s’effondrera.

    Que ceux qui sont encore étonnés repensent à la période récente où l’on manquait soi-disant de lits pour les malades du covid, mais que les ARS interdisaient aux cliniques privées (sauf exception) de les recevoir. Et ce malgré le décret de mars 2020 d’Édouard Philippe qui imposait le plan blanc en privé et en public, interdisant de prendre en charge tout ce qui n’était pas covid, sauf grande urgence. Ainsi de nombreux personnels ont été licenciés ou mis au chômage faute de malades… Et pendant ce temps-là, les grands discours tragiques du croque-mort du soir.

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  25. À l’issue de la « mission flash », François Braun a affirmé qu’il « ne trouve pas opportun de réintégrer les 15 000 soignants suspendus » alors que l’hôpital manque dramatiquement de médecins et d’infirmières. Il faut savoir que ce chiffre de 15 000 soignants mis au chômage par cet ukase vaccinal est très largement sous-estimé en raison de la non-prise en compte des incessants arrêts de travail de soignants, des nombreuses démissions et des départs anticipés à la retraite depuis l’obligation vaccinale.

    Selon Thierry Amouroux du Syndicat national des professionnels infirmiers[4]:

    « 7500 postes vacants d’infirmiers étaient recensés en juin 2020. En septembre 2020, ils étaient 34 000. Aujourd’hui, ce sont 60 000 postes qui manquent. Et l’enjeu va donc être de faire revenir au moins un tiers des 180 000 professionnels qui ont cessé d’exercer et qui ont changé de voie. »

    Véronique Hentgen du Collectif Inter-Hôpitaux avait alerté[5] sur le fait que la sécurité même des patients est aujourd’hui mise en danger, ou du moins affectée par une perte de chances :

    « Une étude scientifique a démontré que la mortalité des patients augmentait dès qu’une infirmière devait s’occuper de plus de 6 patients. Dans nos hôpitaux, il n’est pas rare qu’une infirmière doive s’occuper de 16 patients en journée, voire 24 la nuit »

    Le nouveau ministre a inventé une solution miracle pour aider les soignants aux urgences : fermer les urgences la nuit ! Fallait y penser, François l’a fait !

    « Le rapport Braun, commandé par le gouvernement, préconise tout bonnement de fermer partiellement les urgences la nuit. L’idée est géniale puisque, en fermant les urgences, les soignants vont enfin pouvoir se reposer et siroter un bon jus d’ananas en bronzant au bord de la piscine ».

    Mais quand on ferme les urgences, on ne peut plus traiter les malades ; c’est mettre la poussière sous le tapis en niant son existence.

    « Quand on sait qu’un enfant de 4 ans, grièvement blessé, a dû attendre trois heures qu’un CHU l’accepte, on sent que l’idée de génie de François n’est pas si géniale que ça… »

    La prochaine fois il faudra qu’il patiente jusqu’à la réouverture du service au matin !

    L’Association des médecins urgentistes de France (Amuf) dénonce « la fin du service public ouvert 24 heures sur 24 […] avec comme conséquence inévitable des morts qu’on aurait pu soigner ».

    « Voilà, on sent que cette année va être mouvementée pour les soignants à qui on promet monts et merveilles, mais qui doivent toujours bosser 15 heures par jour, se faire vacciner à tour de bras et fermer leur gueule. Avec un peu de chance, les soignants verront peut-être arriver Brigitte Macron dans leurs hôpitaux pour inaugurer un canapé relaxant, afin de rêver de s’y asseoir un jour. On croise les doigts ! »

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  26. MARCEL D. POUR LE MÉDIA EN 4-4-2.

    La révolte de ses confrères urgentistes est unanime[6]
    « François Braun a toujours voulu faire marcher son service coûte que coûte, regrette Pascal Pannetier, ancien psychiatre aux urgences de Metz-Thionville, dans le même hebdomadaire. Il a répété partout dans les médias qu’il y avait un problème budgétaire à l’hôpital. Et en même temps, il a été le premier à faire fonctionner un service qui se désorganise, sans prendre en compte la souffrance de ses collègues, dont beaucoup ont été en arrêt maladie pour cause de surmenage, ou sont tout simplement partis. »

    En tous cas il était bien présent dans le team du gouvernement souhaitant mettre en scène les transferts (inutiles et coûteux) de malades d’une région à l’autre selon les syndicats

    FLEUR-SANDRA @SANDRA_FLEUR_D 8 JUILLET.
    EN RÉPONSE À @ALEXANDREDABAG2 ET @PASCALNOCERA

    « Il n’était pas très présent sur le terrain », affirme Patricia Schneider, responsable locale du syndicat SUD-Santé, qui se souvient de l’avoir « surtout vu en période Covid, quand il a fallu organiser les transferts de malades et qu’il y avait les caméras ».

    « Pour nous, cette nomination est une véritable provocation », a réagi Christophe Prudhomme[7], porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF), sur France info :

    « Comment pouvons-nous avoir confiance dans ce monsieur ? »

    « Les propositions qui sont faites par François Braun sont catastrophiques. Il explique qu’on peut fermer les urgences la nuit. Il ne représente pas les urgentistes. »

    Même son de cloche du côté de Patrick Pelloux. Le président de l’Association des médecins urgentistes de France est très opposé à la régulation d’accès aux urgences, une des conclusions de la « mission flash » de François Braun. Selon lui :

    « en refusant l’accès aux urgences, on s’éloigne de notre mission de service public ».

    On peut penser qu’il fait partie du projet du Great Reset, mais plus prosaïquement qu’il a subi l’influence de Big Pharma. Comme urgentiste, il a sûrement été plus exposé aux influences des grands labos plus que de l’énarchie.

    Laurent Mucchielli sur twitter le 9 juillet 2022

    Pour information, le nouveau ministre de la Santé, François Braun (RPPS : 10 002 361), a des liens d’intérêts (Pfizer, AstraZeneca, Novartis, Mundipharma) qui ne sont pas mentionnés dans sa DPI du 21 octobre 2021

    https://transparence.sante.gouv.fr/pages/infosbeneficiaires/?refine.id_beneficiaire=137364

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  27. En réponse à

    @LMucchielli et @odile_chardin Qui peut m’expliquer pourquoi certains montants versés au nouveau ministre de la Santé, François Braun (RPPS : 100 002 361) ne sont pas mentionnés : MUNDIPHARMA pages 2 à 5 + Novartis page 3
    https://transparence.sante.gouv.fr/pages/infosben

    Dans sa déclaration publique d’intérêts, on s’aperçoit que le nouveau ministre de la Santé François Braun est rémunéré depuis 2015 par… AstraZeneca en tant que board d’expert… Cela ressemble à un grave conflit d’intérêts, non ? Lui qui est pour la vaccination !!!

    ALEXANDRE DABAGHY @ALEXANDREDABAG2

    Quels sont ses rapports avec les laboratoires qui s’enrichissent à la vitesse grand V ?

    Isidore Poireau
    @Le_M_Poireau

    Depuis 2014 et 2015, François Braun est rémunéré par Novartis et Astra Zeneca. Il vient d’être nommé ministre de la Santé malgré ce conflit d’intérêts. [Source https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dpi-dgs-dgs11-braun-francois-m-2015-06-01.pdf]

    Mais il faut reconnaître que Mr Braun n’est pas le seul à être « soigné » par les labos : la quasi-totalité des médecins du conseil scientifique et ceux des experts mis en avant par les médias le sont aussi et parfois pour des montants dépassant des centaines de milliers d’euros :

    Très peu de ces médecins-représentants de commerce des labos mentionnent ces liens d’intérêts comme le prévoit expressément la loi Transparence Santé. Et le Conseil de l’ordre, chargé par cette même loi de la faire respecter, n’entame presque jamais de procédures pour violation de la loi, alors qu’il poursuit immédiatement les médecins qui ont guéri leurs malades avec la chloroquine ou l’ivermectine ou qui expriment des doutes sur les mesures prétendument sanitaires ou les injections expérimentales.

    François Braun pense-t-il comme l’une de ses prédécesseurs, A. Buzin, « Il faut expliquer que vouloir des experts sans aucun lien avec l’industrie pharmaceutique pose la question de la compétence des experts ». » ou comme B. Dautzenberg champion des substituts nicotiniques : « Un bon expert sans lien d’intérêts, ça n’existe pas ! » ?[8]

    Si François Braun cultive des liens d’intérêts, c’est certainement pour prouver ses compétences !

    Dr Gérard Delépine

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  28. Notes :

    [1] Santé et argent magique. Le Hold up de la médecine par la bureaucratie au service de la finance. Le rôle des ARS — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

    [2] DÉGRADATION MAJEURE DE NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ PUBLIC ET PRIVÉ : COMMENT ? POURQUOI ? QUE FAIRE ? — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

    [3] CRISE DE LA SANTÉ : SOIGNER OU OBÉIR ? — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

    [4] Des départs massifs de soignants » : la commission d’enquête du Sénat face à la déliquescence de l’hôpital

    [5] https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/des-departs-massifs-de-soignants-la-commission-d-enquete-du-senat-face-a-la

    [6] Remaniement : trois choses à savoir sur François Braun, le nouveau ministre de la Santé (msn.com)

    [7] Énorme coup de gueule de Christophe Prudhomme sur l’agonie de l’hôpital public et des urgences — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

    [8] https://www.unairneuf.org/2012/02/dautzenberg-lien-conflit-interets-tabacologie-industrie-pharmaceutique-big-pharma/comments/

    https://www.mondialisation.ca/pour-resoudre-le-probleme-des-urgences-francois-braun-veut-les-supprimer-la-nuit/5669840

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  29. De crise alimentaire en crise alimentaire


    Par Grain
    Mondialisation.ca, 15 juillet 2022
    grain.org 13 juillet 2022


    Quand est-ce que ceux et celles qui occupent des espaces de « pouvoir » comprendront correctement le message ? Alors que le monde est confronté à une crise alimentaire qui ne cesse de s’aggraver – la troisième en 15 ans, selon les experts – on pourrait penser que la réunion d’un grand nombre de gouvernements, comme celle à laquelle nous avons assisté lors de la conférence « S’unir pour la sécurité alimentaire mondiale » qui s’est tenue à Berlin fin juin, se traduirait par des mesures fortes et judicieuses. Mais non. Au lieu de cela, la rencontre a abouti à quelques nouvelles coalitions, un peu plus d’argent sur la table et essentiellement les mêmes mesures que d’habitude. On est bien loin de ce qui serait nécessaire pour surmonter la crise.

    Ces dernières semaines, de nombreuses nouvelles données et analyses ont été publiées, qui nous permettent de mieux comprendre ce qui se passe et la façon dont nous pourrions y faire face. Voici quelques éléments clés que nous avons appris.

    Nous sommes confrontés à une crise des prix, pas à une pénurie alimentaire : Les prix des denrées alimentaires ont augmenté partout dans le monde en même temps que les coûts de l’énergie, et en partie à cause d’eux. Ce sont les pauvres et les personnes vulnérables qui souffrent le plus de ces hausses de prix. Mais il n’y a pas pénurie alimentaire. Certains pays, comme la Chine ou l’Inde, disposent d’importantes réserves alimentaires dans le cadre d’une stratégie de sécurité alimentaire – et ils devraient être autorisés à le faire, malgré les débats en cours à l’Organisation mondiale du commerce sur la question de savoir si et comment les réserves alimentaires et les interdictions d’exportation faussent les échanges. Mais nos systèmes alimentaires de plus en plus industrialisés ont un impact global, entraînant surproduction, spécialisation et un énorme gaspillage.

    Environ 60 % du blé produit en Europe est destiné à l’alimentation animale, tandis que 40 % du maïs cultivé aux États-Unis est transformé en carburant pour les voitures. Au niveau mondial, 80 % de la récolte mondiale de soja sert chaque année à l’alimentation animale tandis que 23 % de l’huile de palme mondiale est transformée en diesel.

    Des pays comme le Vietnam, le Pérou, la Côte d’Ivoire et le Kenya consacrent une quantité considérable de ressources à la culture et à l’exportation de produits agricoles qui ne sont pas essentiels, comme le café, les asperges, le cacao et les fleurs. Pendant ce temps, un nombre incalculable d’hectares dans le monde sont utilisés pour des cultures destinées à la production d’une malbouffe transformée totalement dépourvue de nutriments. Globalement, la production est suffisante. Mais nous sommes effectivement confrontés à des prix élevés, ainsi qu’à des problèmes de main-d’œuvre et de distribution.

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  30. Malheureusement, des groupes de pression ont instrumentalisé la crise pour tenter de faire reculer les réformes des politiques agricoles et les objectifs climatiques en prétendant que nous devons produire davantage. La nouvelle stratégie « De la ferme à la table » de l’Union européenne, qui vise à mieux aligner les pratiques agricoles sur les impératifs de durabilité, a été remise en question en raison de ces pressions. Des débats ont également éclaté dans de nombreux pays sur la question de savoir s’il faut ou non lever les obligations d’incorporation de biocarburants qui visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre, afin de permettre aux cultures d’être plutôt utilisées pour l’alimentation. (Dans le même temps, les prix élevés à la pompe poussent les investisseurs à réactiver la production de biocarburants dans des pays comme le Brésil.)

    Les causes sont plus structurelles que la guerre en Ukraine : De nombreux dirigeants et dirigeantes politiques accusent la Russie d’aggraver la famine pour des raisons idéologiques. Il est vrai que la Russie bloque actuellement les exportations de céréales, d’oléagineux et d’engrais à partir de l’Ukraine ainsi qu’à partir de ses propres côtes. (Les gouvernements occidentaux insistent sur le fait que ces marchandises ne sont pas soumises à leurs sanctions.) Mais le blé et l’huile de tournesol provenant de Russie et d’Ukraine peuvent être remplacés par d’autres sources et d’autres types de céréales et d’huiles. Le véritable problème est que certains pays – comme l’Égypte, le Sénégal ou le Liban – dépendent fortement de ces deux nations pour leurs importations. Ce sont eux qui, à long terme, doivent trouver des solutions alternatives, de préférence en soutenant leurs propres petits agriculteurs pour construire des systèmes agricoles locaux diversifiés et en renforçant les marchés régionaux.

    Une vingtaine de pays s’approvisionnent en Ukraine et en Russie pour plus de la moitié de leur blé. Et sept pays seulement, en plus de l’UE, représentent à eux seuls 90 % des exportations mondiales de blé. Il n’est donc pas étonnant que l’essentiel de ce commerce soit aux mains de seulement quatre sociétés (Archer Daniels Midland, Bunge, Cargill et Louis Dreyfus). Si une partie de celui-ci est perturbée par la guerre, l’augmentation la plus importante de la famine est concentrée dans des pays eux-mêmes touchés par des conflits, comme l’Afghanistan, le Yémen, la Syrie, l’Érythrée, la Somalie et la République démocratique du Congo. Cette situation n’est pas liée à la situation en Ukraine. « Arrêtez de propager des “fake news”, l’Afrique n’a pas besoin du blé de l’Ukraine », a martelé récemment le leader paysan malien Ibrahima Coulibaly. Il réagissait au fait que la guerre était utilisée comme un nouveau prétexte pour promouvoir l’impérialisme agricole occidental, qui a détruit les forêts, les terres agricoles et la diversité alimentaire dans les pays du Sud.

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  31. Le problème tient en grande partie à la spéculation : Les données désormais disponibles montrent que la crise actuelle des prix des denrées alimentaires n’a pas commencé avec la guerre en Ukraine, mais qu’elle résulte de tout un ensemble de problèmes. Parmi ceux-ci, figurent la pandémie de Covid-19 (avec les perturbations qu’elle a entraînées et continue d’entraîner dans les chaînes d’approvisionnement internationales), la crise climatique et la spéculation sur les marchés financiers. Le graphique 1 montre très clairement que la hausse des prix alimentaires est déconnectée de la production et de l’offre, qui sont stables. Comment cela se fait-il ? En partie parce que les investisseurs – qu’il s’agisse de banques, de fonds de pension ou simplement de particuliers – achètent des actions de fonds qui leur permettent de parier sur les futurs prix des produits de base, avec des effets réels sur le prix actuel de ces produits. Cette situation est bien documentée et connue des gouvernements. En fait, elle est similaire à ce qui s’est produit lors de la crise alimentaire et financière de 2007-2008. Le problème est que les efforts visant à réglementer ces fonds ont été sabotés par le secteur financier lui-même sur des marchés influents comme les États-Unis et l’Europe. Ce type de spéculation sur les produits de base est même détecté aujourd’hui sur les bourses chinoises.

    - voir graph sur site -

    Légendes pour le graphique:

    Production de céréales (milliards de tonnes): bleue
    Indice des prix alimentaires: orange
    Indice des prix des céréales: vert
    Rapport stocks/utilisation: mauve
    Source : FAO, FAO – Les données pour 2021/22 sont des estimations

    Des partis politiques et des coalitions de la société civile appellent à imposer des limites sur le nombre de contrats sur produits de base que peuvent détenir les investisseurs financiers. Cela semble être le moins que l’on puisse faire. Actuellement, les investisseurs qui fuient le Bitcoin, une importante cryptomonnaie qui a perdu plus de la moitié de sa valeur au cours des derniers mois, se tourneraient vers les produits de base agricoles pour gagner de l’argent. D’autres disent que nous pourrions taxer ces transactions financières ou exiger que le retrait volontaire des marchés de produits de base soit un critère pour respecter de bonnes références en matière d’investissement. Mais le manque fondamental de transparence sur lequel reposent ces marchés est un énorme problème.

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  32. Cela pourrait déboucher sur des pénuries : Dans le monde entier, les agriculteurs sont confrontés à un doublement, voire un triplement, des prix des intrants, notamment des engrais chimiques, comme le montre le graphique 2. Cette situation est aggravée par la hausse des taux d’intérêt sur les crédits que les agriculteurs utilisent généralement pour acheter des intrants, ainsi que par les coûts élevés du carburant, un autre intrant majeur pour les agriculteurs. De nombreux agriculteurs n’ont d’autre choix que de réduire les intrants, ce qui signifie que les récoltes vont diminuer. Les consommateurs ne peuvent pas non plus supporter les hausses constantes des coûts de la production alimentaire. Le résultat pourrait être un effondrement catastrophique aux deux extrémités du système alimentaire.

    - voir graph sur site -

    Légendes du graphique:

    Prix des engrais
    USD/tonne
    DAP
    Urée
    MOP
    Note : DAP = Phosphate diammonique; MOP = Chlorure de potassium. Dernière observation en avril 2022
    Source : Bloomberg, Banque Mondiale.

    À court terme, les gouvernements doivent intervenir en subventionnant les aliments de base. S’ils ne le font pas, les gens descendront de plus en plus dans la rue, comme nous l’avons vu récemment en Équateur. Cependant, le problème pour de nombreux gouvernements est qu’ils sont déjà lourdement endettés, et qu’il leur sera difficile et coûteux de recourir aux subventions sans subir les foudres de leurs créanciers, qu’il s’agisse de prêteurs publics comme le Fonds monétaire international ou de sociétés d’investissement privées comme BlackRock.

    Outre les intrants, les conditions météorologiques perturbées, changeantes et extrêmes résultant du changement de saisons rendent déjà la production alimentaire plus complexe et difficile. En Inde, les vagues de chaleur font baisser les rendements céréaliers et font grimper les prix des denrées alimentaires. Au Kenya et aux États- Unis, le bétail meurt en raison de la détresse liée au changement climatique tandis que, au niveau mondial, les sols sont détruits, ce qui augmente considérablement les risques pour l’approvisionnement alimentaire. Ainsi, parallèlement à la lutte immédiate pour les subventions, des mesures devraient également être prises pour permettre à la production agricole de s’affranchir le plus rapidement possible de sa dépendance aux intrants chimiques. C’est quelque chose qui est de toute façon nécessaire de toute urgence pour faire face à la crise climatique.

    Nous pouvons résoudre ce problème

    Alors, comment faire pour aller de l’avant ? De nombreux gouvernements et banques centrales tentent de maîtriser l’inflation globale par le biais de la politique monétaire, tout en atténuant l’impact sur la population à travers des dispositifs de protection sociale. Les parties qui se sont réunies à Berlin fin juin ont convenu de consacrer un peu plus d’argent au soutien et à la protection des plus vulnérables. Mais nous avons besoin de mesures plus radicales et plus fondamentales.

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  33. ► La vulnérabilité de nos systèmes alimentaires à la spéculation financière doit être une priorité. De nombreuses mesures pourraient être débattues non seulement pour éliminer certaines échappatoires, mais aussi pour interdire à certains acteurs et instruments d’intervenir dans le secteur alimentaire – et de spéculer sur les prix des denrées alimentaires. Ces actions devraient aller de pair avec les mesures demandées depuis longtemps pour appliquer la législation antitrust, éliminer la corruption, y compris les prix abusifs, et permettre un contrôle public sur les prix des denrées alimentaires.

    ► La prochaine tâche cruciale consiste à construire la souveraineté alimentaire. Pas dans le sens du nationalisme, des frontières, des stocks jalousement gardés et de l’isolement. Les fissures dans nos systèmes alimentaires proviennent du segment industrialisé, qui se concentre sur quelques produits de base, la production à grande échelle, l’uniformité et la spoliation des travailleurs et des communautés locales afin de fabriquer et de conserver des aliments soi-disant bon marché. C’est ce système de production qui ne peut pas résister aux chocs climatiques et qui continue de générer d’énormes dégâts sociaux et écologiques. La souveraineté alimentaire, qui repose sur des modes de production durables et des pratiques solidaires, est la meilleure défense contre la spéculation financière et le contrôle des grandes entreprises dans nos systèmes alimentaires.

    ► Des mouvements sociaux comme La Via Campesina et des réseaux de femmes comme le Forum Asie-Pacifique sur les femmes, le droit et le développement élaborent également des propositions innovantes sur la façon de repenser les règles et les institutions du commerce international afin qu’elles servent réellement des systèmes alimentaires qui peuvent nous nourrir – en soutenant les petits producteurs et vendeurs de denrées alimentaires – plutôt que l’inverse. Cela nécessite de s’éloigner du régime actuel des accords de libre-échange et des traités d’investissement. Mais repenser la façon dont nous organisons le commerce, en le mettant au service des besoins des systèmes alimentaires locaux, signifie également mettre en place des mesures urgentes pour garantir l’accès à la terre, en particulier pour les jeunes et les femmes. ► Compte tenu des débats sur les crises actuelles, pas seulement alimentaires, il est tout à fait clair que des objectifs sociaux et le bien commun doivent être prioritaires. Cela signifie que nous devons nous détourner du rôle actuellement dominant joué par les grandes entreprises. Malgré tous les discours sur la responsabilité et la redevabilité des entreprises, nous n’obtenons que de fausses solutions, de l’écoblanchiment et la poursuite des destructions alors que leurs profits ne cessent d’augmenter. Comme ce sont les entreprises qui promeuvent les intrants chimiques et la dépendance aux combustibles fossiles, il est vraiment temps de changer de stratégie.

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  34. Des tas de bonnes idées sont sur la table sur la façon de remodeler nos systèmes alimentaires – et d’innombrables mouvements sociaux désireux de prendre les rênes et de les mettre en pratique. Cette crise alimentaire servira peut-être à rassembler ces mouvements pour que de véritables mesures soient prises.

    https://www.mondialisation.ca/de-crise-alimentaire-en-crise-alimentaire/5669820

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  35. Est-ce que 15 milliards de dollars de publicité suffisent ? Big-Pharma achète un champ de force médiatique pour couvrir les corps


    July 16th, 2022


    Ce n'est qu'un investissement : Big Pharma dépense deux fois plus en publicité qu'en développement de médicaments anticancéreux.

    La plupart des médicaments ne sont prescrits que par des médecins, alors pourquoi faire de la publicité à la télévision ? Ce n'est pas comme si les patients erraient dans Walmart à la recherche d'un Pfizer. Dois-je acheter le Glaxo à la place ?

    Il s'avère que l'argent de la publicité n'achète pas les clients, il achète les médias. Et ce n'est pas payant de montrer quelque chose au monde, mais plutôt de le cacher.

    Comme le dit Mark Steyn, pour la première fois dans l'histoire, chaque personne sur Terre a besoin du même médicament, et de quatre doses, sans poser de questions. Le silence est complet : il y a 15 000 millions de dollars de raisons pour lesquelles MSNBC, CNN et tous les autres n'ont pas demandé à la FDA ou à la TGA de "nous montrer les données", ou même d'expliquer pourquoi les données ont dû être cachées pendant 55 ans. voire 75 ans. Lorsque les politiciens ont signé des accords secrets en notre nom, les médias n'ont pas exigé de voir les contrats, ils ont voulu savoir pourquoi cela n'avait pas été fait plus tôt. C'est la même raison pour laquelle ils se moquent des médicaments bon marché qui réduisent le Covid de 63 %, mais s'enthousiasment pour chaque nouveau médicament miracle breveté qui ne fait que réduire l'hospitalisation de quelques jours :

    Quand les gens disent que les médias aiment le scandale et le sensationnalisme, ils se trompent. Les médias aiment l'argent :
    Suivez l'argent COVID
    Par Jeffrey I. Barke, M.D., penseur américain

    Peut-être que le silence vient du fait que l'industrie pharmaceutique dépense plus en lobbying que tout autre groupe industriel. En 2020, les grandes sociétés pharmaceutiques ont dépensé plus de 300 millions de dollars pour faire pression sur les titulaires de charge et les représentants du gouvernement. C'est clairement payant. La recherche pour développer les vaccins COVID-19 a été presque entièrement financée par les contribuables. La distribution des vaccins, une fois développés, a ensuite été financée presque entièrement par les contribuables. La tenue de registres et les rapports sur les vaccins sont également aux frais des contribuables, et le nouveau médicament Pfizer réutilisé Paxlovid, utilisé pour traiter le COVID, a été payé par les contribuables.

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  36. L'industrie pharmaceutique dépenserait 5,2 milliards de dollars par an en publicité télévisée destinée principalement au consommateur. Il a investi 9,53 milliards de dollars supplémentaires dans la publicité numérique destinée aux consommateurs et à l'industrie en 2020.

    Ce total de près de 15 milliards de dollars dépensés par Big Pharma en publicité représente plus du double de ce qui est dépensé pour la recherche de nouveaux médicaments contre le cancer. En fait, neuf des dix plus grandes sociétés pharmaceutiques américaines dépensent plus en publicité qu'en recherche et développement.

    Mais il y a plus. Le gouvernement américain pousse les jabs COVID-19 plus fort que les entreprises ne choisiraient probablement de le faire par elles-mêmes. C'est peut-être la raison : près de la moitié du financement qui soutient la Food and Drug Administration des États-Unis provient des industries mêmes qu'elle est chargée de superviser.

    Ce n'est pas de la spéculation, c'est beaucoup d'argent. Considérez: Pfizer prévoit 32 milliards de dollars de ventes de vaccins COVID en 2022. Moderna prévoit 19 milliards de dollars de ventes de COVID, le vaccin étant son seul produit commercial actuel. Moderna n'avait jamais produit de vaccin avant de développer ses injections COVID. Pfizer, BioNTech et Moderna réaliseraient un bénéfice de 1 000 $ chaque seconde de chaque jour ouvrable

    Les grandes chaînes de pharmacies participent également à ces largesses gouvernementales. Les grandes chaînes gagnent "... environ 40 $ par prise de vue" du gouvernement fédéral. Étant donné que le gouvernement fournit gratuitement les vaccins et Paxlovid aux chaînes de pharmacies, presque tous leurs frais pour administrer les injections ou distribuer le médicament sont à but lucratif.

    - voir clip sur site -

    Mark Steyn donne la parole à des gens qui n'existent pas : les Victimes du Vax
    Après l'intro, il commence à 8h20. Il y a des histoires vraiment choquantes.

    - voir clip sur site -

    Le Royaume-Uni offre maintenant une compensation.

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  37. Le Wall-of-Pharma-Silence est construit sur plus que de simples publicités et parrainages, sinon la BBC, ABC et CBC auraient même pu être utiles. La pieuvre financière de Big-Pharma est bien plus que de l'argent publicitaire. Il existe des accords de recherche avec les universités et les médecins, et des redevances pour les chercheurs. Et dans les coulisses, il y a des conflits d'intérêts, comme la façon dont Alphabet possède Youtube, Google et 12 % de la société qui fabrique AstraZeneca Vax. Et Big Pharma a également dépensé 4,7 milliards de dollars pour faire pression sur Big Government. Heureusement que cela n'affecte jamais les règles, les réglementations ou les prix des médicaments, n'est-ce pas ?

    Que l'actualité porte sur les vitamines, le soleil ou le syndrome de la mort subite de l'adulte, ne demandez pas si les médias sont intéressés et si le public veut savoir - demandez simplement si cela aidera Pfizer.

    https://joannenova.com.au/2022/07/is-15-billion-in-advertising-enough-big-pharma-buys-a-media-forcefield-to-cover-the-bodies/

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  38. "Le tribunal administratif de Nice a jugé que le masque obligatoire portait une atteinte grave à la liberté" Me Baheux



    le 15 juillet 2022 - 17:10


    "On ne rappelle jamais assez que dans un État de droit, la liberté est la règle et que la restriction de liberté doit toujours rester l’exception".

    ENTRETIEN - Le 4 juillet dernier, le maire de Nice, Christian Estrosi, adoptait un arrêté municipal visant à imposer le port du masque dans les transports en commun de la ville. Le 8 juillet, le tribunal administratif de Nice examinait le recours en référé liberté déposé par 27 citoyens du territoire de la Métropole Nice Côte d’Azur à l’encontre de cet arrêté. La justice a donné raison aux requérants représentés par Maître Martine Baheux.

    Pouvez-vous nous expliquer le contexte et les enjeux de la décision du tribunal administratif de Nice ?

    La décision du maire de Nice est d’abord apparue comme tout à fait incongrue, tant il semblait évident qu’elle n’était pas destinée à répondre à un impératif de santé publique. En effet, rien dans la situation sanitaire de Nice ne justifiait que l’on impose à toute la population de nouvelles obligations de ce type et de nouvelles restrictions de liberté.

    En effet, il ne faut jamais perdre de vue que le port du masque n’est pas un geste anodin. Toute la communication du gouvernement a consisté depuis deux ans à nous convaincre que c’était juste « un petit geste citoyen, un objet facile à porter, qu’on trouve partout et qui ne coûte pas cher ». Or c’est un argument pernicieux, fallacieux. Le masque n’a rien d’anodin ni de naturel et il ne faudra jamais accepter que cette mesure exceptionnelle entre dans notre quotidien.

    La peur a été un argument incroyablement efficace pour faire accepter n’importe quoi aux citoyens (le confinement les auto-autorisations de sortie, l’interdiction de marcher en forêt ou sur la plage, la surveillance par les drones, les hauts parleurs pour vous rappeler régulièrement à l’ordre, les plages dynamiques où il était interdit de s’asseoir, puis les bars où il était interdit de se tenir debout, les étudiants interdits d’étudier, les commerçants interdits de travailler, les élèves masqués toute la journée y compris en récréation, les enfants enfermés dans des cercles d’où ils n’avaient pas le droit de sortir, les couvre-feux avec ces citoyens poussés comme des troupeaux pour les obliger à rentrer chez eux, les contraventions qui s’abattaient sur les automobiles qui avaient eu la malchance d’être pris dans des embouteillages). La liste de ce qu’on a fait subir à la population au prétexte de la protéger est très longue. Trop longue.

    Certains l’ont compris et n’accepteront plus qu’on les maltraite à nouveau de la sorte, ni que l’on maltraite leurs enfants « pour leur bien ». Mais d’autres, malheureusement, continuent de penser que ces contraintes sont indispensables, que ne pas les accepter est égoïste, que la liberté est un luxe qu’on ne peut pas toujours se permettre et qu’entre liberté et sécurité, il faut choisir la sécurité.

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  39. À ceux-là, il faut rappeler que les États qui privent les citoyens de leur liberté, le font toujours au nom de la sécurité. Mais État où il y aurait 100% de sécurité et 0% de liberté, ce ne serait plus un État, mais une prison. Un État dans lequel les citoyens exigeraient qu’on les protège du moindre risque, ce serait un État où les citoyens auraient renoncé à vivre, car il n’existe pas de vie sans risque.

    Que nous est-il donc arrivé collectivement pour que nous en soyons arrivés à réclamer à l’État qu’il nous impose toujours plus de contraintes, toujours plus de restrictions ? Il y a deux ans, lorsqu’il y avait régulièrement des épidémies de grippe, nous prenions les transports en commun bondés, sans que l’idée de mettre un masque nous effleure.

    C’est dans ce contexte que s’inscrit ce recours : le refus de la banalisation de mesures de contrainte, dès lors qu’elles n’apparaissent pas comme absolument indispensables et que, de toute évidence, elles sont totalement disproportionnées. Il n’est pas inutile de rappeler que la quasi-totalité de la population est aujourd’hui vaccinée et ne risque donc plus de développer une forme grave de la maladie, dit-on. En outre, au plus fort de la pandémie, le virus qui circulait était le virus Delta. Aujourd’hui, nous avons affaire au virus Omicron qui est certes plus contagieux, mais beaucoup moins virulent. D’ailleurs, vous observerez que l’on ne parle plus jamais de malades mais uniquement « de cas ». Pourquoi choisir communiquer sur un nombre de cas si ce n’est pour continuer de maintenir la population sous pression ?

    Quelles peuvent-être les suites de cette décision ?

    Le tribunal a rendu une décision parfaitement justifiée en droit, puisqu’il n’entrait pas dans la compétence du maire de prendre une telle mesure. Le tribunal a également considéré que la mesure ne se justifiait pas et portait une atteinte grave à la liberté d’aller et de venir. C’est un principe essentiel qu’il était important de rappeler.

    J’espère que cette décision fera prendre conscience aux autorités que les mesures restrictives de liberté ne peuvent être prises et maintenues qu’avec d’infinies précautions. On ne rappelle jamais assez que dans un État de droit, la liberté est la règle et que la restriction de liberté doit toujours rester l’exception. Nous vivons dans une société de liberté et c’est heureux. Dans notre société, tout ce qui n’est pas interdit est permis.

    C’est une chance, et même un immense privilège, si on se compare à d’autres pays sur la planète dans lesquels tout ce qui n’est pas expressément autorisé est interdit. Mais, c’est un privilège pour lequel nos ancêtres se sont battus et qu’il nous appartient de préserver et de défendre de toutes nos forces. Y renoncer, transiger, ce serait passer d’une société de libertés à une société d’autorisations.

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  40. J’espère que les Français comprennent qu’il ne ferait pas bon de vivre dans ce type de société.

    Mais, il faut être très vigilant. On peut passer très vite, très insidieusement d’une société de libertés à une société d’autorisations.

    Doit-on voir dans la décision du tribunal administratif de Nice un infléchissement de la position des juges, jusque-là favorable aux politiques dites sanitaires du gouvernement ?

    Je ne reviendrai pas sur les décisions du Conseil constitutionnel validant le passe sanitaire, puis le passe vaccinal qui a plongé tous les juristes dans la perplexité et l’incompréhension. Au plus fort de la crise sanitaire, les juridictions administratives reconnaissaient que les décisions prises par le gouvernement étaient très gravement attentatoires aux libertés publiques. Mais, elles n’en estimaient pas moins qu’elles étaient prises pour des motifs légitimes de préservation de la santé.

    Selon moi, cette position était critiquable, car elle sacrifiait inconsidérément le bien-être des citoyens au nom de la santé. Or, être en bonne santé, ce n’est pas seulement ne pas être malade.

    Néanmoins, reconnaissons qu’on ne savait alors que peu de choses sur ce virus et que les tribunaux ont toujours pris le soin de rappeler que les décisions étaient prises « en l’état des connaissances scientifiques ». Aujourd’hui, on sait beaucoup mieux comment traiter cette maladie, on sait aussi qu’elle a une létalité objectivement faible, qu’elle épargne la quasi-totalité des personnes jeunes et en bonne santé et affecte les personnes très âgées, fragiles où atteintes de comorbidités.

    Dès lors, des mesures indifférenciées qui s’appliquent inconsidérément à toute la population ne peuvent plus se justifier.

    C’est ce qu’a rappelé le tribunal administratif de Nice dans sa décision.

    https://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/le-tribunal-administratif-de-nice-juge-que-le-port-du-masque-obligatoire

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    1. Rappelez vous au Canada des missionnaires qui ont offert des couvertures infectées aux indiens pour les faire crever, deux siècles plus tard même chose: les masques inutiles cause à leur écart de mailles 1000 fois trop larges sont infectés par des nano-particules d'oxyde de graphène. D'où le pourquoi de l'obligation de le porter !
      Idem pour les piqûres létales qui contiennent entre 95 et 99 % de nano-particules d'oxyde de graphène ! Idem pour les gels hydroalcooliques et les cotons d'écouvillons pour les faux tests 'RT-PCR' !

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  41. Snyder : "The California Dream" est devenu "The California Cesspool"


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 16 JUILLET 2022 - 01:00
    Écrit par Michael Snyder via TheMostImportantNews.com,


    Il était une fois, la Californie était la destination la plus prisée de tout le pays. Des millions de jeunes ont afflué en Californie à la recherche d'une nouvelle vie, et aujourd'hui, il a la plus grande population de tous les États américains par une très large marge. Mais maintenant, « le rêve californien » est devenu « le cloaque californien », et les résidents se déplacent en très grand nombre vers d'autres États de façon permanente. En fait, à ce stade, de nombreux résidents de Californie choisissent même de déménager au Mexique pour échapper à l'État. Des décennies de très mauvaises décisions ont transformé le Golden State en un cauchemar sans fin, et il ne semble y avoir aucun espoir à l'horizon.

    Regardez ce qui est arrivé à San Francisco. C'est l'une des villes les plus riches de toute la planète, mais partout où vous regardez, c'est la misère.

    Ces derniers jours, une vidéo publiée par un utilisateur de Twitter nommé Ricci Wynne montrant des enfants rentrant chez eux à travers "l'un des repaires de drogue en plein air de la ville" a déjà été visionnée plus de deux millions de fois...

    Des enfants de San Francisco ont été enregistrés sur vidéo devant passer devant ce qui semblait être l'un des repaires de drogue en plein air de la ville sur le chemin du retour de l'école.

    Ricci Wynne a posté la vidéo sur Twitter la semaine dernière, écrivant que les étudiants descendaient de la ligne de transport en commun 14 sur les rues 8th et Mission lorsqu'ils ont rencontré ce qui semblait être le campement de sans-abri étendu sur le trottoir.

    San Francisco n'a pas qu'un seul marché de la drogue en plein air.

    Ils peuvent maintenant être trouvés dans plusieurs endroits de la ville, et les autorités ne semblent pas intéressées à les nettoyer.

    Ainsi, pour les enfants de la vidéo de Wynne, traverser des hordes de toxicomanes zombifiés sur le chemin du retour fait désormais partie de la vie normale.

    Bien sûr, on pourrait dire que les choses sont encore pires à Los Angeles.

    Voici ce qu'un journaliste a rencontré lors d'une visite déchirante à Skid Row…

    En descendant la rue San Pedro jusqu'au cœur de Skid Row, je vois des hommes qui fument de la méthamphétamine en plein air et des femmes qui vendent des cigarettes contrefaites sur des boîtes en carton. Au coin de la rue, un homme fait une transaction de drogue depuis la fenêtre d'une berline argentée, une femme portant un bandana à drapeau américain montre son vagin aux spectateurs et un homme torse nu portant une perruque de femme blonde décolorée défèque derrière une voiture de police garée. Affalé dans l'entrée d'une ancienne entreprise de vêtements, un junkie d'âge moyen sans chaussures s'injecte de l'héroïne dans ses pieds nus et fissurés.

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  42. La police pourrait facilement dégager Skid Row à tout moment.

    Mais les politiciens ne les laisseront pas faire.

    Et malgré les centaines de millions de dollars dépensés pour lutter contre la toxicomanie et l'itinérance, le problème ne cesse de s'aggraver d'année en année...

    L'ampleur de la crise est étonnante : 40 000 hommes et femmes sans-abri du comté de Los Angeles souffrent de dépendance, de maladie mentale ou des deux. Plus de 1 000 personnes mourront dans la rue cette année. Alors que j'examine l'épave humaine le long de Skid Row, je crains que le gouvernement de la ville ne crée une nouvelle classe d '«intouchables», déconnectés en permanence des institutions de la société. Au cours de la dernière décennie, les dirigeants politiques se sont appuyés sur deux politiques majeures pour faire face à la crise - "réduction des méfaits" et "logement d'abord" - mais malgré 619 millions de dollars de dépenses en 2018, plus de personnes que jamais sont dans la rue. La réalité est que Los Angeles a adopté une politique d'endiguement : construire suffisamment de « logements supervisés » pour apaiser les appétits de la bureaucratie des services sociaux, distribuer suffisamment d'aiguilles pour empêcher une épidémie de peste et rassembler suffisamment d'hommes et de femmes dans des endroits comme Skid Row, où ils ne perturberont pas la fiction politique selon laquelle tout va bien.

    C'est à quoi ressemble la vie dans les grandes villes de toute la côte ouest maintenant.

    Inutile de dire que ce type d'environnement va être un terreau fertile pour le crime, et jusqu'à présent cette année, le vol a augmenté de 21% à Los Angeles…

    Selon lapdonline.org, le vol qualifié a augmenté de 21 % depuis le début de l'année 2021 à Los Angeles. De plus, le cambriolage, un crime contre les biens non violent sans utilisation d'armes, a augmenté de 16,2 % par rapport à l'année 2021 selon lapdonline.org. Malheureusement, les entreprises et les citoyens de la ville sont dans une impasse sur la façon d'endiguer le taux croissant de vols qualifiés.

    Le taux de meurtres continue également de grimper. Au cours du premier semestre 2022, le taux de meurtres dans la ville était de 35 % supérieur à ce qu'il était au cours du premier semestre 2020…

    Au milieu de l'année, les meurtres à Los Angeles se multiplient sous l'effet d'une vague de violence armée, après la flambée de criminalité de l'année dernière.

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  43. La ville a enregistré 172 homicides jusqu'au 18 juin, soit une augmentation de 5,5 % par rapport à la même période l'année dernière et un bond de 35 % par rapport au premier semestre 2020, selon les données du département de police de Los Angeles. Quatre autres meurtres ont été enregistrés la semaine dernière, a déclaré le chef de la police du département de police de Los Angeles, Michel Moore, lors de la réunion des commissaires mardi.

    Les politiciens californiens voulaient créer leur version d'une « utopie libérale » dans l'État.

    Maintenant, ils l'ont.

    Pendant ce temps, les scientifiques continuent de nous avertir que le temps presse. Toute la côte ouest des États-Unis se trouve le long de "l'anneau de feu", et une simulation qui vient d'être menée est arrivée à la conclusion qu'un tremblement de terre de magnitude 7,5 sur la faille de Seattle pourrait potentiellement produire un tsunami géant pouvant mesurer plus de 40 pieds de haut. …

    Une simulation publiée par le Département des ressources naturelles de l'État de Washington (DNR) montre l'impact d'un séisme de magnitude 7,5 sur la faille de Seattle.

    "Les vagues de tsunami pourraient atteindre 42 pieds à la grande roue de Seattle et atteindront l'intérieur des terres jusqu'à Lumen Field et T-Mobile Park", a déclaré le DNR de l'État de Washington dans un tweet jeudi.

    Pour mettre cela en perspective, le tsunami qui a frappé Fukushima, au Japon, il y a de nombreuses années, ne mesurait qu'environ 45 pieds de haut au sommet.

    Et si un tel événement se produisait, les habitants de Seattle auraient « moins de 3 minutes » pour réagir…

    Les scientifiques ont découvert que si un tremblement de terre de magnitude 7,5 devait se produire sur la faille de Seattle, des vagues de tsunami de plus de 40 pieds de haut pourraient atteindre la région de Seattle en moins de 3 minutes.

    On nous dit qu'un tel événement arrivera un jour.

    C'est juste une question de temps.

    Personnellement, je mets en garde depuis des années contre la possibilité d'un tsunami colossal le long de la côte californienne.

    Toute la côte ouest est extrêmement vulnérable, mais la plupart des gens qui y vivent n'aiment pas penser à de telles choses.

    Au lieu de cela, la plupart des gens qui y vivent vont continuer à faire ce qu'ils font, et puis un jour, tout va soudainement changer en un seul instant.

    https://www.zerohedge.com/political/snyder-california-dream-has-become-california-cesspool

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    1. Premièrement y a la 'frontière' où il n'y a pas de mur. Donc là passe des milliers, millions de 'réfugiés de Soros'. Ils ont parcouru des milliers de km 'à pieds - à genoux' depuis l'Argentine, Chili, Équateur, Panama, etc, etc (HAHAHAHA !) et, arrivés aux States faut se débrouiller pour vivre. Donc: drogue, dealer, arme à feu, morts. Voilà

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  44. Les homicides à Los Angeles ont bondi de 39 % depuis 2019


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 15 JUILLET 2022 - 00:20
    Écrit par Jamie Joseph via The Epoch Times,


    Au cours de la première moitié de 2022, les homicides dans la ville de Los Angeles ont augmenté de 39 % par rapport à 2019. C'était l'année précédant le début de la pandémie de COVID-19 en 2020. Cet été-là a également vu la criminalité augmenter dans la plupart des villes après les émeutes nationales qui ont suivi le meurtre de George Floyd à Minneapolis.

    Les données du département de police de Los Angeles (LAPD) ont montré 181 homicides de janvier à juillet 2022. Ce chiffre était en hausse par rapport à 180 au cours de la même période en 2021. Les chiffres étaient de 140 en 2020 et de 130 en 2019.

    Pour l'ensemble de 2021, la ville a subi 397 homicides, le total le plus élevé en 15 ans. Cependant, si le rythme actuel de 2022 se poursuit, le total pour toute cette année serait de 362. Cela représenterait une baisse de 8,8 % par rapport à 2021.

    Le nombre total de crimes violents a augmenté de 6,9 ​​% en 2021. Et il a augmenté de 13,7 % depuis 2020.

    "Les domaines de défi continuent d'être nos vols, les voies de fait graves", a déclaré le chef du LAPD, Michel Moore, lors d'une réunion de la commission de police le 12 juillet.

    "Bien qu'au cours de cette dernière période de rapport, nous ayons constaté des améliorations dans ces deux catégories par rapport aux crimes contre les biens."

    Lors d'une précédente réunion, Moore a déclaré à la commission que le taux d'homicides était lié aux homicides de sans-abri liés aux gangs. Selon une analyse de Crosstown, une organisation de presse à but non lucratif de l'USC, le LAPD a identifié 42 victimes, soit 23,2%, comme sans-abri au premier semestre 2022. Cela représente une augmentation de 37% par rapport à l'année précédente.

    Au cours de la dernière année, il y a eu une augmentation de 13,1 % des crimes contre les biens. Les données sur la violence par balle sont restées "essentiellement stables" par rapport à l'année dernière, avec 133 victimes par balle au cours du mois dernier et 132 en juillet 2021.

    "L'amélioration que nous avons constatée est au cours des quatre dernières semaines, nous avons eu 35 homicides, alors que l'année dernière à la même époque, nous en avions 47", a déclaré le chef.

    "Ainsi, alors que nous sommes entrés en juin avec une augmentation globale des homicides d'une année sur l'autre, nous avons constaté une certaine amélioration dans ce domaine, où nous aplanissons essentiellement le nombre d'homicides cette année par rapport à l'année dernière."

    Moore a déclaré qu'il y avait également eu plus d'attaques contre des vendeurs de rue. Il les a encouragés à "appliquer les bonnes pratiques" et à coopérer afin que la police puisse "poursuivre la justice et les défendre".

    "Nous sommes également conscients que les vendeurs peuvent parfois être intimidés par des gangs de rue locaux, et une extorsion fiscale ou payante se produit", a-t-il déclaré.

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  45. "Encore une fois, il est essentiel que le département soit amené dans ces situations afin que nous puissions également contrer ces menaces à leur sécurité."

    Il a également attribué la criminalité croissante à un saut dans les pistolets fantômes, des armes à feu introuvables généralement construites à la maison par l'utilisateur et non enregistrées. À Los Angeles, plus de trois homicides sur quatre enregistrés cette année ont été perpétrés par une arme fantôme, a constaté Crosstown.

    LAPD a réservé 3 556 armes à feu dans le département. De ce nombre, 754, soit 21 %, ont été classés comme des armes fantômes.

    "Nous n'avons qu'à regarder en arrière il y a quelques années où ce nombre aurait été inférieur à 100", a déclaré Moore.

    "La prévalence de ces armes à feu et la prévalence de la violence armée en général sont notre défi le plus urgent."

    Cette année, les homicides étaient les plus élevés au centre-ville de LA, avec 17 décès. Le deuxième était le Vermont avec 11 décès, suivi de Boyle Heights avec 10.

    Au 2 juillet, Moore a déclaré que le département était tombé en dessous de 9 300 membres du personnel assermenté, en deçà de l'objectif de 9 700 du département. Le nombre actuel est de 9 280.

    À la fin de l'exercice 2021-22, le 30 juin, le LAPD a enregistré 426 agents assermentés de moins que l'année précédente.

    "Nous sommes toujours sous-employés", a-t-il déclaré.

    https://www.zerohedge.com/political/los-angeles-homicides-jump-39-2019

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    1. Quand arrive les latinos criminels avec des flingues et de la blanche soutenus par les dem !...

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  46. Victor Davis Hanson: L'idée étrange de Gavin Newsom sur la «liberté»


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 15 JUILLET 2022 - 03:40
    Écrit par Victor Davis Hanson via The Epoch Times


    Dans la perspective de ce qui pourrait être une candidature présidentielle de 2024, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a eu l'idée bizarre de se vanter dans des publicités que la Californie est le véritable État "libre" des États-Unis.

    Une partie de sa campagne publicitaire consiste à attaquer la Floride, actuellement dirigée par le possible rival de Newsom, le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis.

    Pourtant, avec les réglementations les plus lourdes et les taux d'imposition élevés, la Californie de Newsom est sans doute l'État le moins libre de l'union.

    En contrepartie de ces coûts élevés, les institutions publiques, les infrastructures et les services de l'État sont parmi les pires du pays.

    Le système d'autoroutes autrefois vanté de la Californie se situe au bas de toutes les comparaisons d'État. L'autoroute 99 de Californie, qui s'étend le long de la vallée centrale, est l'une des routes les plus meurtrières d'Amérique en fonction des kilomètres parcourus.

    Plus de la moitié des sans-abri du pays se pressent dans les grandes villes de l'État. Un tiers des bénéficiaires de l'aide sociale aux États-Unis ont afflué dans l'État. Un cinquième de la population résidente vit en dessous du seuil de pauvreté. Plus d'un quart des résidents de Golden State ne sont pas nés aux États-Unis.

    Les résultats des tests des écoles publiques de Californie se situent systématiquement parmi les 10 derniers États. San Francisco a le taux de crimes contre les biens par habitant le plus élevé du pays.

    Le procureur du district de San Francisco, récemment rappelé, Chesa Boudin, et son homologue de Los Angeles, George Gascón, qui sera bientôt rappelé, ont presque ruiné leurs villes. Les deux sont emblématiques des efforts nationaux du multimilliardaire George Soros pour saper l'ensemble du système de justice pénale.

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  47. Les résidents de l'État ne sont pas libres de conduire en toute sécurité en raison de leurs autoroutes délabrées. Ils ne sont pas exempts de trottoirs sales et toxiques ou d'agressions physiques dangereuses dans leurs grandes villes.

    Les enfants des écoles publiques ne sont pas libres de bénéficier d'éducations compétitives. Les San Franciscains ne sont pas libres de garer leur voiture sans craindre qu'elle soit vandalisée ou volée.

    La destruction de ces libertés est directement proportionnelle aux taxes confiscatoires que l'État perçoit - la tranche de revenu et les taux d'essence les plus élevés du pays, parmi les taxes de vente les plus élevées, et les impôts fonciers qui montent en flèche en raison d'évaluations gonflées en dépit d'un 1978 amendement constitutionnel de l'État.

    Actuellement, la Californie fait face à des baisses de tension en raison de la réduction délibérée et de longue date des centrales de production d'électricité.

    La forêt historique de séquoias de Yosemite est actuellement menacée par les conflagrations estivales désormais habituelles en Californie.

    Les incendies de forêt destructeurs et sales reflètent une politique délibérée de l'État de ne pas glaner les forêts d'arbres morts, mais plutôt de laisser les débris inflammables servir de fourrage "naturel" pour les insectes et les oiseaux.

    L'État n'a pas construit de réservoir majeur depuis près de 40 ans.

    Au cours des années humides plus rares, des millions d'acres-pieds de ruissellement et de fonte des neiges tombent simplement en cascade vers la mer. La libération d'une eau aussi vitale améliore apparemment les paysages riverains du XIXe siècle et décourage sa propre agro-industrie.

    Au milieu de la campagne publicitaire anti-Floride de Newsom, le gouverneur était en vacances dans les fouilles haut de gamme de sa belle-famille du Montana, escorté par ses nombreux détails de sécurité payés par l'État. C'est étrange, étant donné que la Californie de Newsom qualifie le Montana d'enfer homophobe et ne remboursera même pas les employés de l'État qui osent s'y réunir.

    L'hypocrisie et le signalement de la vertu de l'élite, cependant, sont désormais des marques de fabrique des politiciens californiens et illustrent à quel point les élus se soucient peu des victimes de leurs programmes idéologiques.

    Newsom s'est vanté de son mandat de masque californien difficile, bien qu'il n'ait pas réduit les décès par COVID-19 par habitant dans une mesure mesurable par rapport aux politiques des États rouges qu'il saccage si souvent. Il a violé ses propres mandats COVID en dînant au restaurant haut de gamme French Laundry et en traînant démasqué avec Magic Johnson.

    Newsom n'a rien fait pour remédier à la flambée des prix de l'essence, aux terribles écoles et infrastructures de son État, ou à la flambée de la criminalité. Mais il a fait signe de vertu en donnant aux étrangers illégaux des millions de dollars d'État en secours COVID.

    Plutôt que de développer les riches réserves de gaz et de pétrole de la Californie, Newsom a promis aux automobilistes à court de carburant qu'il leur enverrait un cadeau de carburant unique de 400 $.

    https://www.zerohedge.com/political/victor-davis-hanson-gavin-newsoms-weird-idea-freedom

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  48. Paris envahi par les surmulots

    Certains conseillers municipaux alertent sur la prolifération de rats à Paris, mais les militants du parti animaliste préfèrent parler de « surmulots », terme « moins connoté négativement ».


    le 16 juillet 2022
    Elie Blanc


    Partout dans le monde, Paris est connu pour ses monuments historiques et son romantisme. En France en revanche, la capitale est célèbre pour une particularité moins glamour : elle est envahie par les rats. Mais lorsque certains conseillers municipaux alertent sur la prolifération de ce nuisible, les militants du parti animaliste rétorquent qu’il serait préférable de parler de « surmulots », terme « moins connoté négativement ». Si les rats se réjouiront peut-être de ce choix sémantique plus clément à leur égard, il n’est pas tout à fait certain que les habitants des logements sociaux concernés accueillent cette réponse avec le même enthousiasme.

    Discours lunaire et mépris social

    Le choix de ce terme n’est évidemment pas innocent et vise à faire croire que ces animaux ne sont pas vraiment un problème. De l’aveu même de ces conseillers de la Mairie de Paris ou de celle de Strasbourg, lorsque vous refusez des termes comme nuisibles ou rats pour leur préférer ceux de animaux liminaires ou de surmulot, vous cherchez à changer la représentation collective de ces animaux pour mieux appliquer votre agenda politique.

    L’élu animaliste semble chercher davantage à ne pas infliger des souffrances à ces petits êtres sans défense qu’à trouver des solutions pour les habitants qui subissent cette situation au quotidien. Les Parisiens ont ainsi pu apprécier que ces élus voient d’abord dans les rats un « apport dans la gestion des déchets » plutôt qu’un danger sanitaire évident.

    Ce mépris social, qui consiste à préférer afficher ostensiblement sa vertu en matière de souffrance animale plutôt que de se préoccuper de ses habitants, est ce qu’on appelle une croyance de luxe : il faut vraiment vivre dans des quartiers suffisamment privilégiés et éloignés de ces problèmes pour avoir l’audace se soucier autant du sort des rats que de ceux qui subissent leur présence. Une fois de plus, les plus pauvres font ainsi les frais des bonnes intentions des élus de gauche, qui préfèrent protéger leur bonne conscience plutôt qu’essayer d’aider les plus démunis, dont ils se targuent pourtant d’être les représentants.

    Changer les représentations pour contrôler la réalité

    S’il ne s’agissait que du cas isolé d’une élue un peu hors sol, l’affaire ne serait pas si grave.

    Mais ce fait divers s’inscrit dans une tendance plus générale de la politique française : plutôt que de résoudre les problèmes, on préfère nier leur existence et culpabiliser ceux qui s’obstinent à regarder les choses en face. Cela fait des années qu’on nous parle d’un « sentiment d’insécurité » ou « d’inflation ressentie », comme pour mieux rejeter la faute sur les Français. Au rythme où vont les choses, il ne serait pas surprenant qu’on nous demande un jour de remplacer le terme vol par perte au profit d’autrui, ou de préférer le terme sobriété économique à celui d’appauvrissement.

    Mais si les politiques sont si prompts à remettre en question les représentations des Français en matière de sécurité, on pourrait aisément leur adresser le même reproche. On se souvient par exemple de Marlène Schiappa et de ses « baromètres annuels pour mesurer dans quels quartiers le harcèlement de rue sévit le plus », signe qu’elle ne semble avoir aucune idée des quartiers où l’on évite de laisser sa fille ou son amie rentrer seule le soir. Un an plus tard, l’absence de nouvelles du projet permet d’ailleurs de soupçonner que les résultats de l’enquête n’étaient peut-être pas tout à fait compatibles avec le politiquement correct.

    On sait en tous cas que nos impôts ont encore été gaspillés dans un projet ridicule et aux résultats parfaitement prévisibles, tant tous les Parisiens savent déjà parfaitement quels quartiers éviter pour rester en sécurité.

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  49. En matière d’inflation également, les politiques se réfugient derrière les chiffres de l’INSEE pour affirmer que les Français surestiment les hausses de prix. On ne peut que leur rétorquer que la pertinence de tels chiffres est très relative puisqu’ils tiennent à peine compte des dépenses de logement, alors qu’ils représentent régulièrement le tiers des dépenses des ménages. Ajoutons que l’INSEE déduit « l’effet qualité » des prix réels : si vous achetez un smartphone au même prix que l’année dernière, l’INSEE considère qu’il est en fait moins cher car il a été amélioré depuis. Cela fait une belle jambe au consommateur, qui lui paye bien le prix affiché sur le ticket de caisse, et non celui calculé par l’INSEE. S’il n’est pas invraisemblable que les gens aient tendance à surestimer un peu les hausses de prix, il est aussi indéniable que les chiffres de l’INSEE sont construits pour être sous-estimés autant que possible.

    Dans le cas de l’inflation comme de la sécurité, il semble donc bien que ce soit les politiques et non les Français qui soient en décalage avec la réalité. Cette volonté politique de tordre la réalité et les représentations collectives n’est qu’un moyen de cacher le bilan catastrophique des différents gouvernements dans ces domaines. Ce déni de réalité ne peut qu’alimenter le populisme, les électeurs étant fatigués qu’on refuse d’aborder les problèmes auxquels ils sont confrontés et même qu’on tente de leur faire croire que le problème vient d’eux.

    La nécessité d’une presse libre et indépendante

    Ce rejet de la politique s’accompagne d’une profonde défiance envers les médias, parfaitement logique : plutôt que de dénoncer ces manipulations politiques, ils s’en font les relais. Tant que la presse restera aussi largement et abondamment financée par des subventions publiques, les suspicions de collusion avec le pouvoir politique ne disparaîtront jamais.

    Il est donc urgent de couper court à toutes les subventions qui abreuvent les médias et encourager les projets comme Contrepoints qui vivent de leurs propres revenus. C’est la seule façon d’avoir des informations réellement indépendantes du pouvoir politique.

    https://www.contrepoints.org/2022/07/16/435161-paris-envahi-par-les-surmulots

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    1. L'arrivée d'immigrés s'accompagne de ses us & coutumes.

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  50. Le cas Christine Lagarde: d’un désastre à un autre


    Par Teresita Dussart
    Mondialisation.ca,
    14 juillet 2022


    L’euro est au même niveau que le dollar pour la première fois depuis 2002. L’inflation en Espagne a atteint il y a déjà trois semaines une somme à deux chiffres et, partout dans la zone UE, elle se fait plus ou moins sentir. L’hyper endettement public dépassant la barre des 100% de PIB, est devenu la norme. Les réserves des banques pourraient ne pas être garanties pour toujours. Ce sujet fait encore office d’épouvantail, mais c’est dans l’air. Ce n’est pas du tout exclu de la configuration risque des nations les plus riches. Une nouvelle crise bancaire et immobilière entre à nouveau dans le champ des possibles, sans parler de la conjoncture géopolitique installée par la Maison-Blanche en Ukraine, et le choc énergétique qui en découle. Dans la série des fléaux, le fruit de l’épargne s’érode par l’inflation, dans un environnement où les pensions sont désormais officiellement considérées comme une vue de l’esprit pour les générations de post boomer. Le frisson de l’insécurité économique propre aux citoyens des États émergents assaille les Européens. Jamais la politique monétaire n’a été si peu et si mal défendue, à l’image du reste. Mais pendant que le syndrome de l’argentinisation de l’économie communautaire s’installe, à la tête de la BCE, Christine Lagarde fait l’autruche.

    Les pires prédictions associées à sa nomination à la tête de la BCE se seraient-elles réalisées ? « Mettre Christine Lagarde à la tête de la BCE, conduira l’Euro zone vers une catastrophe », titrait The Telegraph en juillet 2019. En août de la même année, le média britannique met en garde : « L’Argentine est le dernier désastre de Christine Lagarde, le prochain sera l’Europe ». La veille, le Financial Times lui emboîtait le pas, en prenant des gants : « L’héritage de Lagarde au FMI, fait peser des nuages sur sa présidence à la BCE ». Pour mémoire, le poste à la BCE lui avait été proposé par Emmanuel Macron en marge du G20 d’Osaka, en 2019. L’ex-associé du cabinet Baker McKenzie cherchait justement une planche de salut, pour éviter d’avoir à gérer sa crise.

    C’est l’histoire du crédit le plus généreux et, en même temps, le plus imprudent de l’histoire de l’institution. En 2019, alors qu’il ne faisait plus l’ombre d’un doute que l’Argentine était entrée officiellement en défaut de paiement, que l’ex-président Mauricio Macri ne serait pas reconduit pour un second mandat, peu de professionnels auraient parié sur l’avenir de Lagarde. Macron lui ouvrait les portes de la banque centrale des banques centrales.

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  51. En 2018, ce sont 56 milliards qui ont été alloués par Christine Lagarde au champion du monde des défauts. 56 milliards, dont 44 arriveront effectivement dans les caisses de la Banque centrale de la République argentine (BCRA). Dès la première tranche, l’Argentine demandait la restructuration de la dette. Ce qui n’a pas empêché le fond de verser la seconde tranche. Depuis, l’Argentine est de nouveau dans ce cercle vicieux qui va du défaut à la renégociation des termes de la dette, puis du re défaut. In fine, de la cession de la dette devenue toxique à des fonds spéculatifs pour qui, la mauvaise gouvernance argentine est une aubaine infinie. Ce, pendant que la classe moyenne, qui n’a jamais vu la couleur de l’argent, plonge dans les statistiques de déclassement et de l’indigence.

    Lagarde ne pouvait pas ignorer l’histoire financière argentine. Les défauts marquent tellement l’histoire du pays que l’on ne rappelle jamais assez que le Club de Paris a été créé en 1956 comme une commission ad hoc pour régler la dette argentine. Les arbitres du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) planchent essentiellement sur les conflits surgis de ce pays, lesquels représentent plus d’un tiers des cas. Les parties plaignantes sont des entreprises qui s’y sont vus flouées, voire expropriées. Il y a une matrice.

    La rapidité avec laquelle ce prêt a été élaboré et le lien exceptionnel qui s’est créé entre elle et Mauricio Macri, ex-président d’Argentine, continuent à dérouter. Car le prêt de 2018 a été garanti dans des conditions totalement atypiques pour le fond, avec une partie du Directoire en dissidence, s’abstenant toutefois de poser son véto. Lagarde qui n’est pas économiste se découvrait partisane d’une approche plus hétérodoxe, incluant des composantes sociétales, d’inclusivité transgenre essentiellement et autres concepts woke, mais très peu de réforme visant la stabilité de la monnaie.

    Moins d’exigence de réformes structurelles, implicitement, revenait à moins de contrôle. De fait, il est très difficile de statuer sur le devenir des 44 milliards qui sont effectivement arrivés en Argentine. Pour certains, les fonds ont été absorbés par l’inflation. Pour d’autres, tout simplement siphonnés à l’ancienne. Plusieurs enquêtes sont ouvertes en Argentine. Étonnamment, aucune procédure disciplinaire au FMI n’a été engagée. Quant à l’actuelle présidente de la BCE, elle se garde bien de parler de l’Argentine.

    Pourtant, dès 2018, les indices d’inflation et de fuites de capitaux étaient à la portée de tout en chacun. Arrivé sous le leitmotiv du changement (Cambio en espagnol) face à la communauté internationale, en interne, Macri poursuivait la politique de son prédécesseur, Cristina Kirchner. Ce fils et grand-neveu d’un parrain de la ‘Ndrangheta, organisation mafieuse de la région de Calabre, située dans le sud de l’Italie, aura contribué à approfondir les prébendes et la corruption. Toute chose que les observateurs à Buenos Aires avaient notée d’emblée. Transférer de l’argent dans de telles conditions revenait à accorder un prêt à feu à Sani Abacha. Plus tard, dans sa seule auto-critique sur son rôle en Argentine, Lagarde concèdera « s’être trompée dans son analyse ». Une erreur qui aura contribué à créer de millions de nouveaux pauvres sur plusieurs générations, alors que les gouvernements qui se succèdent dans ce pays font déjà très bien cela, sans avoir besoin d’aide.

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  52. Mais le plus déroutant, reste le contraste entre l’attitude de Lagarde face à l’Argentine et face à la Grèce, peu de temps avant. Arrivé au pouvoir en 2010 et 2009, le Premier ministre Georges Papandréou découvre un déficit public de 12,9% et une dette publique équivalent à 115% (aujourd’hui dépassée par la plupart des pays de l’hémisphère nord). Pour éviter le défaut sur sa dette, la Grèce se tourne vers le FMI et l’Europe. La Grèce se verra finalement accorder un prêt de 28 milliards de dollars en 2012. Non sans que Lagarde ait cru bon d’humilier toute la société grecque : « Je pense davantage à ces enfants d’une école d’un petit village du Niger qui n’ont que deux heures de cours par jour, qui partagent une chaise pour trois et qui cherchent passionnément à avoir accès à l’éducation (…) Je pense à eux en permanence, parce que je pense qu’ils ont davantage besoin d’aide que la population d’Athènes. ». Avec la Grèce, il n’y avait pas d’hétérodoxie. Avec les Grecs, Lagarde était métropolite de l’orthodoxie du FMI. Il fallait s’assurer que les Grecs remplissent les conditions accordées avec la Troïka (Commission européenne, BCE, FMI). Toute aide était alors considérée « prématurée ».

    Mais le pire est que Lagarde elle-même est une experte en ingénierie financière de détournement de fonds publics. C’est en tous les cas ce que révèle le journal El Pais en novembre 2019. Selon le quotidien espagnol, Lagarde a fait partie de 2003 à 2005 du Conseil d’administration d’une filiale de Baker McKenzie, dénommée Law in Context. Un nom qui semble indiquer une acception relativiste de la loi. Entité dédiée à la constitution de sociétés offshore. Preuve qu’elle a de l’expérience dans le domaine, elle a été déclarée coupable de négligence par un tribunal en 2016, dans le cadre du dossier Adidas de Bernard Tapie, alors qu’elle était ministre de l’Économie et des Finances (2007-2011). Elle aurait favorisé un détournement de fonds publics de l’ordre de 403 millions. Là aussi, elle a réussi à passer entre les mailles du filet et à conserver son poste. Le FMI a préféré passer l’éponge et ne pas engager une procédure interne. C’était pourtant un incroyable signal.

    Par action ou par omission, Lagarde incarne le prototype du haut fonctionnaire se rendant coupable des pires aventures, plongeant des millions de personnes dans la récession, s’en lavant les mains et réussissant toujours à se refaire par la porte haute.

    https://www.mondialisation.ca/le-cas-christine-lagarde-dun-desastre-a-un-autre/5669814

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  53. Fin d'un empire : et si la Chine achetait le président américain, lançait une arme biologique et que personne ne s'en souciait ?


    July 14th, 2022


    Presque toutes les décisions prises par Joe Biden se trouvent être les mêmes que celles que le président Xi aurait préférées.

    La clé de voûte, la dépendance énergétique, la débâcle de l'Afghanistan, la fin des tarifs douaniers, l'emprisonnement des détracteurs de la Chine et l'autorisation du contrôle et de l'accès stratégiques aux entreprises chinoises. Ensuite, il y a l'ordinateur portable Hunter Biden…

    C'est excellent de voir Tucker emballer si bien ce message.

    - voir clip sur site -

    Tucker Carlson déchire la relation de la famille Biden avec la Chine et ce que cela signifie vraiment pour l'ordre mondial
    Transcription partielle (copie complète sur le lien ci-dessus)

    L'été dernier, un groupe d'analystes du renseignement américain travaillant pour le gouvernement américain a publié un rapport sur les origines du COVID. Ces personnes travaillent à la CIA, à la NSA, à un tas d'autres agences, et ils ont conclu que le coronavirus pourrait très bien avoir été fabriqué en un laboratoire de l'armée chinoise.

    L'Amérique est la puissance dominante dans le monde depuis plus de 100 ans, depuis la fin de la Première Guerre mondiale, lorsque l'Europe s'est détruite. Les empires qui se détruisent ouvrent toujours la voie à de nouveaux empires, ce que nous devons garder à l'esprit pour le moment.

    Le coronavirus a bouleversé l'ordre mondial. Il a écrasé l'économie américaine. Cela a rendu la Chine prééminente. Si la Chine prend le contrôle du monde et que cela semble arriver, COVID sera l'une des principales raisons pour lesquelles elle a pu le faire. Donc, par définition, on pourrait penser que nous voudrions savoir d'où vient le COVID. C'est une question significative, mais Joe Biden ne veut pas savoir. Il a ignoré le rapport qu'il a commandé. Il a ignoré les conclusions de ses propres agences de renseignement. C'est bizarre quand on y pense et si vous pensez que c'est bizarre, qu'en est-il de ça ?

    En février dernier, Biden a annulé un programme de contre-espionnage appelé China Initiative. Maintenant, le but de ce programme était d'arrêter la menace rampante de nos secrets de sécurité nationale par le gouvernement chinois. Mais la Maison Blanche a décidé en très peu de fanfare que ce programme était en quelque sorte raciste et qu'il devait donc cesser. Cela signifie que le gouvernement chinois peut désormais espionner et voler en toute impunité. Jamais depuis que Franklin Roosevelt était de connivence avec Joseph Staline, un président américain n'avait fait quelque chose comme ça, mais Joe Biden n'a pas hésité. Et puis il a continué à faire des choses comme ça. Maintenant, Biden dit qu'il envisage de mettre fin aux tarifs contre la Chine, les tarifs que Donald Trump a mis en place et dont la Chine se plaint depuis. Et non seulement Joe Biden met fin aux tarifs contre la Chine, mais le ministère de la Justice de Joe Biden vient d'arrêter l'homme responsable de ces tarifs. Il s'appelle Pierre Navarro.

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  54. Il était le faucon chinois le plus efficace de l'administration Trump. Le mois dernier, Peter Navarro a été menotté dans un aéroport de Washington, D.C. et traîné en prison avec des fers aux pieds. Pourquoi? Soi-disant à cause du 6 janvier, mais Peter Navarro n'avait littéralement rien à voir avec le 6 janvier. Il n'était même pas là, mais Joe Biden ne s'est pas arrêté là. Steve Bannon était l'autre voix notable de l'administration Trump, mettant en garde contre le pouvoir croissant et les intentions malveillantes du gouvernement chinois. En novembre de l'année dernière, Steve Bannon a également été arrêté par le ministère de la Justice de Biden, également sous des prétextes absurdes. Alors, prenez du recul. Quel est le message ici ? Eh bien, c'est indéniable. Ne critiquez pas le gouvernement chinois, ou nous vous jetterons en prison.

    Maintenant, s'il vous arrivait de regarder tout cela depuis Pékin, comme les dirigeants chinois l'ont certainement été, vous applaudiriez. Joe Biden vient d'arrêter vos critiques les plus virulents. À quel point est-ce gratifiant ? Les choses vont bien pour vous. Vous contrôlez déjà le Canada, dont le premier ministre en état de mort cérébrale est en fait un laquais chinois. Maintenant, le pays le plus puissant du monde fait exactement ce que vous voulez qu'il fasse. Vous seriez ravi par cela. Vous seriez particulièrement ravi de voir Joe Biden détruire le plus grand atout de l'Amérique, qui est son approvisionnement énergétique domestique, et rendre les États-Unis entièrement dépendants de la technologie chinoise pour les projets éoliens et solaires. Si vous êtes le gouvernement chinois, c'est le coup de maître. C'est l'échec et mat. Une fois que vous contrôlez le réseau énergétique d'un pays, vous contrôlez ce pays. Et vous sauriez que parce que vous n'êtes pas allé à l'école de droit de Yale et que vous savez quelque chose sur la réalité en conséquence et d'ailleurs, si vous regardez tout cela depuis Pékin, vous trouveriez particulièrement amusant d'avoir le président de les États-Unis vous vendent la réserve stratégique de pétrole de son pays, alors même qu'il a déclaré le pétrole et le gaz interdits à sa propre population.

    La fixation verte de l'Occident et les organisations scientifiques et médiatiques paralysées ne sont qu'une partie d'une profonde décadence.

    Lisez tout cela: FoxNews

    h/t Bill en AZ et Scott du Pacifique

    PS : Notre accès Internet est quasi inexistant aujourd'hui et demain aussi. Toutes mes excuses si la modération des commentaires est lente.

    https://joannenova.com.au/2022/07/end-of-an-empire-what-if-china-bought-the-us-president-unleashed-a-bioweapon-and-no-one-cared/

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  55. Souvenirs …


    le 15 juillet 2022


    Il y a 45 ans lors de mon deuxième « post-doc » à UCLA (je venais de travailler pendant une année à Montpellier dans une unité de recherche d’endocrinologie de l’INSERM) mon patron, l’honorable Professeur Emil L. Smith, avec qui j’avais l’habitude chaque jour de la semaine de déjeuner d’un sandwich avec son plus proche collaborateur et ami, un certain Douglas, devisait de l’état du monde. Il avait travaillé en autres universités et instituts à l’Université de Cambridge puis à l’Université de Yale. Il était considéré à l’époque, il y a maintenant 45 ans, comme l’une des plus éminentes figures de la chimie biologique aux Etats-Unis mais également dans le monde. Sa respectabilité, ami de grands scientifiques de l’époque comme Stanford Moore que j’eus l’occasion de rencontrer, et sa modestie attirait l’amitié de son entourage. Emil était américain, certes, mais il s’intéressait de très près à l’Europe et à tous les événements qui secouaient le berceau de la civilisation occidentale.

    Je lui avais raconté mon séjour à Berlin en 1963, deux ans après la partition de la ville par un gigantesque mur de plus de 150 kilomètres de long coupant littéralement des rues ou condamnant des immeubles d’habitations. Ce séjour entrait dans le cadre de diverses festivités et festivals dont le but était de divertir les Berlinois de l’Ouest qui ne pouvaient pas sortir de leur ville ni, et surtout, se rendre dans le secteur soviétique de la ville pour y voir des parents ou des amis.

    Je me souviens que tout était acheminé par voie aérienne y compris le charbon ! Emil n’était pas allé roder à Check Point Charly ni voir le mur, cette construction terrifiante et infranchissable, et depuis les Etats-Unis il était convaincu que ce mur était là pour durer et que jamais les Occidentaux (comprenez les Américains) ne céderaient aux pressions de l’Union soviétique. Je lui répondais avec un peu de naïveté que ce mur était une anomalie de l’histoire car de tous temps les villes fortifiées étaient faites pour être conquises, par conséquent cette ville de Berlin-Ouest, fortifiée malgré elle par ses ennemis de l’extérieur, tomberait aussi un jour prise d’assaut par ces mêmes ennemis. Il faut dire que la visite touriste presque obligatoire de Berlin-Est était convaincante, la pauvreté, la misère, la tristesse, alors qu’à l’ouest c’était la fête tous les jours malgré le blocus qui durait depuis 1961, depuis la construction du mur. J’ai été invité dans le cadre de ce séjour organisé par la ville de Lyon à l’opéra assister à une représentation de l’Or du Rhin (je crois me souvenir que j’avais fait une longue sieste) puis à la Philharmonique de Berlin entendre Anne-Sophie Mutter interpréter le concerto pour violon no. 4 de Mozart sous la direction de Karajan ainsi que d’autres pièces interprétées par cette prestigieuse artiste. Le bruit courait d’ailleurs que Karajan était son amant …

    Tous ces souvenirs que je rapportais à Emil l’intéressaient au plus haut point et il me disait souvent que Berlin-Ouest continuerait à vivre ainsi. Un jour nous eûmes une conversation animé au sujet de l’avenir de Berlin et je prétendais, sans vraiment d’arguments convaincants, qu’un jour l’Allemagne serait réunifiée car cette partition allait à l’encontre des souhaits du peuple allemand et que ce genre d’évènement que les Américains n’envisageaient pas un seul instant provoquerait un grand changement en Europe sans non plus avancer d’arguments convaincants. Ce n’était qu’une vague supposition.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/07/15/souvenirs-2/

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