- ENTREE de SECOURS -



mardi 19 juillet 2022

L'ÉOLIEN NE SERT À RIEN ET DÉTRUIT LA PLANÈTE

 


par JEAN-LOUIS BUTRÉ

  19/07/2022 


La production éolienne en Europe a chuté de 27 % en 2021.

Le 13 juillet 2022 à 8h30, les  10.000 éoliennes de  la France  ont fourni  2 % du total de la production d'électricité. Ce  chiffre minuscule  démontre que ces  machines pharaoniques sont incapables de fabriquer  de l'électricité lorsque le pays en a  besoin, leur  production intermittente dépendant du vent et non de leur gigantisme ou de leur nombre. Même si on doublait ou triplait celui-ci  le résultat serait le quasiment  identique.

Mais plus grave, elles  sont une catastrophe écologique absolue du fait de leur  faible facteur de charge annuel (moins de 25 %). Une éolienne c'est 1/4 de vent et 3/4 de gaz . En Allemagne, c'est même le charbon et la lignite qui sont chargés  de compenser les faibles rendements de l'éolien industriel et, ce que les promoteurs essayent soigneusement de cacher, faute de vent, une éolienne c'est alors 100 % d'énergie fossile pour compenser son absence de production. 

En France, depuis des décennies les gouvernements s'acharnent à « déconstruire » le modèle de production électrique national, le constat est terrible. Pour satisfaire nos besoins, nous n'avons d'autre choix que d'importer massivement de l'électricité « sale » de nos voisins, à un prix exorbitant, en particulier de notre voisin d'outre-Rhin, le donneur de leçons d'écologie à la planète. 

L’obstination  du gouvernement  à accélérer par tous les moyens  le programme d'implantation d'éoliennes  est inacceptable. C'est privilégier les intérêts privés des promoteurs de la filière éolienne par rapport à l’intérêt général. La Fédération Environnement Durable  demande d'arrêter immédiatement cette folie. 

Un exemple en quelques chiffres et quelques cartes (sources site Eco2mix de RTE et Electricity maps) : 

Carte 1 : Le 13 juillet à 8h30, heure à laquelle la France est au travail et les besoins de notre industrie montent en charge, le France produit 41 378 MW d'électricité (dont 65 % de nucléaire, 10 % d'hydraulique et … 2 % d'éolien). Pour faire face aux besoins, nous importons 8 116 MW soit près de 20 % .

carte 1 eco2mix production parfilière 13 07 2022 08h30

Carte 2 : 60 % de nos importations nettes sont en provenance du groupe Allemagne-Belgique dont les décisions en terme de transition énergétique conduisent à fermer les centrales nucléaires qui produisent une électricité presque totalement décarbonée en se rendant dépendant du renouvelable intermittent : éolien et photovoltaïque.

carte 2 eco2mix importations 13 07 2022 08h30

Carte 3 : Pendant cette période où le réchauffement climatique est traité en continu par tous les medias de la presse écrite et audiovisuelle, la France émettait 80 g de gaz carbonique par Kwh (avec 88% d'électricité Bas Carbone) contre 406 g (avec 43 % de renouvelable) en Allemagne … les plus gros pollueurs d'Europe occidentale.

Carte 3 Electricity map france Allemagne 1407 2022

Carte 4 : Démonstration de l'ineptie du système dans lequel 30 ans d'asservissement à la politique énergétique européenne que l'Allemagne veut imposer : Cette énergie électrique importée se payait 495 € le Mwh ! Soit près de 5 fois le prix moyen constaté sur le marché spot européen en 2021 … et 16 fois plus qu''en 2020.

Pendant ce temps, on impose à EDF de brader  le quart de sa production d'électricité décarbonée à ses concurrents au prix de 42€ le Mwh !

https://economiematin.fr/news-eolien-destructionèplanete-energie-butre

60 commentaires:

  1. ÉLECTRICITÉ : DES COUPURES SANS COMPENSATION POUR LES PARTICULIERS CET HIVER ?


    par PAOLO GAROSCIO
    19/07/2022


    La dette d'EDF est d'environ 43 milliards d'euros.

    Les craintes de coupures d’énergie durant l’hiver 2022-2023 se font de plus en plus pressantes : la baisse de la production française couplée à la guerre en Ukraine inquiètent. Et si des coupures d’électricité avaient lieu chez les particuliers cet hiver ? C’est possible, à en croire une information de Mediapart. Sauf qu’en fait, c’est plutôt logique.

    Un décret en préparation pour couper l’électricité sans compensation pour les particuliers
    Un article de Mediapart publié le 8 juillet 2022 n’a pas manqué d’être repris par une partie des opposants à Emmanuel Macron. Dans celui-ci, on lit simplement : « selon nos informations, un décret est en cours de rédaction pour permettre des coupures d’électricité et mesures de délestage chez les particuliers, sans que celles-ci donnent lieu à indemnisation, à la différence de ce qui est fait pour les entreprises ».

    L’article met en rapport l’annonce de la nationalisation d’EDF, qui devrait coûter près de 10 milliards d’euros selon les premières estimations, la situation financière plus que difficile de l’énergéticien public et les risques de pénuries d’énergie durant l’hiver 2022-2023.

    C’est surtout le « sans compensation financière » qui est central : un peu comme si le gouvernement allait couper l’électricité des particuliers pour faire des économies et assainir les comptes d’EDF. C’est une théorie possible, mais ça risque d’être très compliqué.

    Électricité : quelques centimes d'euro par ménage et par heure
    Quelques calculs permettent de voir facilement si cette théorie de la coupure d’électricité des particuliers pour assainir EDF est plausible. Pour commencer, il faut prendre la dette d’EDF qui s’établit à 43 milliards d’euros. Or, lorsqu’on prend la facture moyenne française des ménages en électricité, elle est de 1.400 euros par an, soit 1.400 euros pour 8.760 heures (le nombre d’heures en un an). Une heure d’électricité représente ainsi, en moyenne, une dépense de 0,15 euro pour un ménage.

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  2. Combien de temps faudrait-il couper l’électricité aux ménages français pour qu’EDF économise 1 milliard d’euros, soit moins d’un quarantième de dette ? Environ 6,7 milliards d’heures cumulées. Rapportées aux 30 millions de ménages de France, cela représentera 222 heures de coupure… pour tous les ménages de France sans exception. Pour qu’EDF économise 1 milliard d’euros, il faudrait donc que tous les ménages de France connaissent 9,2 jours entiers de coupure d’électricité en une année. Et il resterait alors 42 milliards d’euros de dette à EDF.

    N’oubliez pas le rasoir d’Ockham

    L’idée que l’État puisse tenter d’assainir la dette d’EDF en coupant l’électricité aux ménages est certes attirante, mais plutôt alambiquée et, nous l’avons vu, bien peu efficace. Peut-être que le décret annoncé par Mediapart répond à une problématique bien plus simple ? Et si nous faisions entrer en jeu le rasoir d’Ockham ?

    Ce principe philosophique s’exprime comme suit : « Pluralitas non est ponenda sine necessitate », qui en latin signifie « les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité ». En somme, il convient de chercher les solutions les plus simples en premier (sans que cela soit forcément la vérité).

    Or, dans le cas présent, le décret pourrait tout simplement répondre à la nécessité de couper l’électricité aux particuliers dès lors qu’il n’y a plus assez d’énergie dans le pays. Un simple délestage, en somme, qui paraît logique dans le cadre de la crise énergétique.

    Quant à la question du non-remboursement, rappelons qu’une heure d’électricité coûte en moyenne 0,15 euro à un ménage. Si sur l’ensemble de la période critique, un ménage a connu 10 heures de coupures, il pourrait réclamer 1,5 euro. Une somme qui risque de coûter plus cher à EDF en traitement du remboursement, ce qui expliquerait que l’entreprise ne le fasse pas.

    https://economiematin.fr/news-electricite-coupure-decret-compensation-edf-analyse-realite

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  3. SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE : LA GRANDE DISTRIBUTION DÉCIDE DE RÉDUIRE SA CONSOMMATION


    par PAUL LAURENT
    18/07/2022


    En cas de demande des autorités, les grandes enseignes réduiront l'intensité lumineuse de 30 %.

    Les enseignes de la grande distribution française ont trouvé un accord pour réduire leur consommation énergétique à partir du 15 octobre 2022.

    Plan de sobriété énergétique

    Pour faire face à un risque de pénurie d’énergie en France, Emmanuel Macron avait annoncé lors de l’interview traditionnelle du 14 juillet que l’Etat était en phase de préparation d’un plan de sobriété énergétique. Dans un communiqué du 18 juillet 2022, le secteur de la grande distribution a annoncé avoir trouvé un accord avec les acteurs du secteur pour consommer moins. E.Leclerc, Carrefour, Système U, Les Mousquetaires Intermarché, Auchan, Casino, Franprix, Monoprix, Lidl et Picard ont signé cet accord.

    Pour baisser la consommation des magasins, la Fédération Perifem, qui rassemble les acteurs du secteur de la grande distribution a répondu à cet appel du gouvernement de « rentrer collectivement dans une logique de sobriété ». Pour baisser la consommation d'énergie, la fédération Perifem a défini des « mesures communes et concrètes » pour faire baisser la consommation d’énergie et ainsi, faire baisser les coûts grandissants de l’énergie.

    Des mesures mises en place… en octobre 2022

    Parmi ces mesures, il y a le fait de « systématiser la baisse d'intensité lumineuse » de la surface de vente. Avant l’arrivée des clients dans le magasin, celle-ci doit être réduite de moitié et sera réduite de 30% lors des « périodes critiques de consommation ». La Fédération Perifem explique aussi que les grandes enseignes se sont mises d’accord sur « la coupure du renouvellement d'air la nuit, le décalage de la production de glace ».

    En cas de demande de l’Etat, les enseignes de la grande distribution sont également d’accord pour baisser la température des points de vente l’hiver à 17°C maximum. Alors qu’à l’été 2022, la France fait face à de gros défis énergétiques et à une flambée des coûts de l’énergie dans tous les secteurs, la grande distribution a décidé de mettre en place ces mesures à partir du 15 octobre 2022.

    https://economiematin.fr/news-sobriete-energetique-grande-distribution-decide-reduire-consommation

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    1. Fini l'éclairage inutile (comme pour la piqûre létale marquée 'cocovide19' pas d'avis éclairé) apportez votre lampe électrique !
      Fini les chambres froides coûteuses, les produits surgelés et les glaces bien dures, suffit de bien faire cuire les viandes avariées et refaire les glaces au moule !
      Fini les 'caisses automatiques' et les caissières qui passent les articles au laser, désormais, l'employée bachelière (niveau CM1) fera les comptes A LA MAIN ! Et les totaux sont les totaux !

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  4. Des panneaux solaires subventionnés par la Californie finissent dans des décharges, contaminant les eaux souterraines avec des métaux toxiques


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 19 JUILLET 2022 - 00:15


    Oh, l'ironie... La pression massive de la Californie pour l'adaptation de l'énergie solaire au cours des dernières décennies afin d'assurer une énergie plus "propre" devient maintenant un problème pour les décharges.

    Après 1,3 million d'installations solaires plus tard, la première poussée de panneaux atteint la fin de son "cycle de vie typique de 25 à 30 ans", selon Yahoo.

    Et maintenant, pour la coda de l'histoire de "l'énergie propre": de nombreux panneaux "finissent dans des décharges, où, dans certains cas, ils pourraient potentiellement contaminer les eaux souterraines avec des métaux lourds toxiques tels que le plomb, le sélénium et le cadmium", indique le rapport.

    Un expert a déclaré à Yahoo que seulement 1 panneau sur 10 est réellement recyclé - le reste contribue à des "camions de déchets", dont certains sont contaminés, selon le rapport.

    Sam Vanderhoof, expert de l'industrie solaire et directeur général de Recycle PV Solar, a déclaré à Yahoo : « L'industrie est censée être verte. Mais en réalité, tout est une question d'argent.

    La Californie fait pression pour le solaire depuis 2006, lorsque l'État a approuvé 3,3 milliards de dollars de subventions. Aujourd'hui, environ 15 % de l'électricité de l'État provient de l'énergie solaire - mais cela dément la catastrophe environnementale que l'élimination des panneaux est devenue.

    Alors qu'environ 80 % des panneaux sont recyclables, le processus de démontage des panneaux pour accéder aux matériaux individuels - y compris le verre et le silicium - est "extrêmement difficile".

    Serasu Duran, professeur adjoint à la Haskayne School of Business de l'Université de Calgary au Canada, a commenté : « Ces déchets vont probablement arriver plus tôt que prévu et ce sera une énorme quantité de déchets. Mais alors que tout l'accent a été mis sur la construction de cette capacité renouvelable, peu d'attention a été accordée à la fin de vie de ces technologies.

    AJ Orben, vice-président de We Recycle Solar a ajouté : « Il ne fait aucun doute qu'il y aura une augmentation du nombre de panneaux solaires entrant dans le flux de déchets au cours de la prochaine décennie. Cela n'a jamais été une question.

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  5. Il est fastidieux d'enseigner à ceux qui ont les panneaux ce qu'ils contiennent et la bonne façon de les recycler. La plupart des consommateurs ne sont pas conscients de la nature toxique des panneaux. Et comme presque tout ce qui doit être subventionné pour être adopté, le recyclage des panneaux n'a pas de sens économique, ajoute le rapport :

    Le recyclage des panneaux solaires n'est pas un processus simple. Des équipements et des travailleurs hautement spécialisés sont nécessaires pour séparer le cadre en aluminium et la boîte de jonction du panneau sans le briser en éclats de verre. Des fours spécialisés sont utilisés pour chauffer les panneaux afin de récupérer le silicium.

    Dans la plupart des États, les panneaux sont classés comme matières dangereuses, ce qui nécessite des restrictions coûteuses sur l'emballage, le transport et le stockage. (La grande majorité des panneaux solaires résidentiels aux États-Unis sont des panneaux de silicium cristallin, qui peuvent contenir du plomb, bien qu'il soit moins répandu dans les panneaux plus récents.

    Les panneaux solaires à couches minces, qui contiennent du cadmium et du sélénium, sont principalement utilisés dans des applications de qualité utilitaire.) Orben a déclaré que l'économie du processus ne constitue pas un argument convaincant en faveur du recyclage.

    Amanda Bybee, co-fondatrice de SolarRecycle.org, a déclaré : « Il y a un fossé informationnel, il y a un fossé technologique et il y a un fossé financier sur lequel nous travaillons.

    Et tandis que la Californie réglemente la façon dont les panneaux peuvent être collectés, cela ne change pas la destination finale de la plupart des matériaux, a déclaré Orben : "Ce que [la règle] fait, c'est vraiment changer la façon dont ce matériau est manipulé, géré, stocké et Cela ne change pas la façon dont ce matériau est réellement traité.

    Drew Johnstone, analyste en développement durable pour Santa Monica, a conclu : « Cela va être un problème très important dans un certain nombre d'années, il incomberait donc aux gouvernements locaux, au comté, à l'État, et cela peut aussi devenir fédéral, d'avoir un plan dans place à tous ces panneaux qui arriveront en fin de vie dans 10 à 15 ans.

    https://www.zerohedge.com/markets/solar-panels-subsidized-california-are-winding-landfills-potentially-contaminating

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  6. Une entreprise énergétique canadienne déclare un cas de force majeure sur le pipeline Keystone après une panne de courant


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 18 JUILLET 2022 - 23:11


    Quelques heures seulement après que Gazprom a déclaré la force majeure avec un certain nombre de ses clients européens - coupant implicitement l'approvisionnement en gaz naturel du continent ; La société énergétique canadienne TC Energy a déclaré un cas de force majeure sur certaines expéditions de brut sur le pipeline Keystone après une panne de courant dans une station de pompage du Dakota du Sud.

    La panne de courant aurait été provoquée par les températures extrêmes qui se sont propagées aux États-Unis (elle aurait été d'environ 20 degrés au-dessus de la normale à environ 100 degrés).

    Le pipeline "fonctionne à un rythme réduit en raison des dommages causés au service public d'électricité tiers", selon un communiqué de la société.

    - voir carte sur site -

    Cela affecte notamment les expéditions du Canada vers les États-Unis, selon la société.

    Pour rappel, le pipeline s'étend de Hardisty, en Alberta, au Dakota du Nord, en passant par le Dakota du Sud jusqu'à Steele City, au Nebraska, où il se divise - un bras vers l'est à travers le Missouri pour les livraisons à Wood River et Patoka, Illinois et l'autre vers le sud à travers l'Oklahoma. à Cushing et ensuite à Port Arthur et Houston, Texas

    - voir carte sur site -

    Bloomberg rapporte que la remise à laquelle le brut de Cold Lake pour livraison en août se négocie par rapport aux contrats à terme de référence le long de la côte du Golfe s'est rétrécie de plus de 8 % à 8 $ le baril, selon Link Data Services.

    Peut-être plus particulièrement, le brut de Cold Lake est un type de pétrole lourd extrait de la région des sables bitumineux du nord de l'Alberta et favorisé par certains raffineurs du Texas et de la Louisiane équipés pour le transformer en essence, en diesel et en d'autres produits.

    Pour l'instant, il n'y a pas de réaction des prix RBOB.

    https://www.zerohedge.com/energy/canadian-energy-firm-declares-force-majeure-keystone-pipeline-after-power-outage

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  7. La crise énergétique allemande est sur le point de s'aggraver avec la chute des niveaux d'eau du Rhin


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 18 JUIL 2022 - 17:25


    Ce qui a déjà été un an d'enfer pour l'Allemagne, qui souffre d'hyperinflation énergétique à la suite des sanctions européennes contre la Russie, et qui "fait face à la plus grande crise que le pays ait jamais connue" selon le président de l'association patronale allemande, est sur le point de s'aggraver alors que la baisse du niveau d'eau du Rhin, qui a toujours été une artère de transit d'infrastructure clé à travers l'Allemagne, continue de baisser et, ce faisant, le flux de marchandises vers l'Europe intérieure commence à se déformer, menaçant de faire un crise déjà historique encore pire.

    - voir carte sur site -

    Le manque alarmant d'eau contribue aux problèmes d'approvisionnement en produits pétroliers en Suisse et empêche au moins deux centrales électriques en Allemagne d'obtenir tout le charbon dont elles ont besoin, et de plus, les températures estivales torrides du continent devraient grimper encore plus haut dans la semaine à venir , conduisant à des niveaux d'eau encore plus bas.

    Le Rhin, long de 800 milles (1 288 kilomètres), s'étend de la Suisse jusqu'à la mer du Nord et est utilisé pour transporter des dizaines de millions de tonnes de marchandises à travers l'Europe intérieure. Mais avec des niveaux d'eau à leur plus bas pour la période de l'année en 15 ans, il y a une limite à la quantité de carburant, de charbon et d'autres marchandises vitales que les barges peuvent transporter sur le fleuve.

    Les faibles niveaux d'eau sur le Rhin signifient que les barges transportant des produits pétroliers de type distillat moyen - généralement du gasoil / diesel - au-delà de Kaub en Allemagne, sont limitées à charger environ 30 % de leur capacité, selon la société de services de courtage maritime Riverlake.

    Une barge chargée dans le hub énergétique d'Amsterdam-Rotterdam-Anvers (ou ARA), qui peut transporter 2 500 tonnes à pleine charge, est limitée à environ 800 tonnes si elle navigue vers des destinations au-delà de Kaub. Comme indiqué ci-dessous, le niveau d'eau à Kaub a baissé ces derniers jours et est à son plus bas sur une base saisonnière depuis au moins 2007. Selon Riverlake, de nouvelles baisses des volumes de chargement pour les barges transportant des distillats moyens d'ARA vers des destinations intérieures au-delà de Kaub sont attendu dans les prochains jours.

    - voir graph sur site -

    Cela - couplé aux problèmes de capacité sur les chemins de fer allemands - signifie que la Suisse est aux prises avec des approvisionnements en produits pétroliers, principalement du diesel/du mazout, selon Avenergy Suisse, l'organisation du pays enclavé pour les importateurs de carburant.

    Le faible niveau d'eau du Rhin combiné à des problèmes de capacité sur les chemins de fer allemands en sont les raisons, a déclaré le directeur général Roland Bilang à Bloomberg, ajoutant que les problèmes d'approvisionnement concernent principalement le diesel/le mazout.

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  8. "Il est arrivé de temps en temps dans le passé qu'il n'y ait temporairement pas assez de produits pétroliers qui puissent être transportés en Suisse et que les stocks obligatoires aient donc dû être exploités." Biland recommande aux particuliers de faire le plein tôt de leurs réservoirs de mazout.

    Pendant ce temps, Bloomberg rapporte que les centrales électriques de Mannheim et de Karlsruhe en Allemagne, exploitées par Grosskraftwerk Mannheim et EnBW, ont du mal à s'approvisionner en charbon à cause de l'eau peu profonde – tout comme le pays s'inquiète que la Russie ne redémarre pas les flux sur un gazoduc clé. Les entreprises ont déclaré que leurs opérations de production ne sont pas actuellement affectées.

    Selon Sabrina Kernbichler, analyste chez S&P Global Commodity Insights, en raison du marché du charbon tendu et des faibles niveaux du Rhin qui rendent difficile la livraison du carburant, seuls 65% de la capacité de charbon de l'Allemagne seront disponibles dans les mois à venir. C'est une mauvaise nouvelle pour un pays dont les plus grands services publics d'énergie commencent à épuiser les réserves de natgas à la suite de l'arrêt des expéditions de Nord Stream 1, mettant en danger des millions d'Allemands avec le gel si le pays ne parvient pas à se réapprovisionner complètement avant l'hiver.

    L'Allemagne importe également des produits pétroliers en amont du Rhin, notamment du fioul et du mazout. Il n'y a actuellement aucune pénurie d'essence ou de diesel dans le pays, selon Herbert Rabl, porte-parole de Tankstellen-Interessenverband e.V., qui représente les locataires et propriétaires de stations-service en Allemagne.

    Shell - qui possède les raffineries de Wesseling et Godorf le long du Rhin - surveille la situation, selon un porte-parole.

    https://www.zerohedge.com/markets/germanys-crisis-about-get-even-worse-rhine-water-levels-plummet

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  9. Les Verts anti-Nuke menacent l'Europe


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 18 JUILLET 2022 - 12:30
    Écrit par Michael Shellenberger via Substack,


    Le ministre allemand de l'Economie et du Climat, un chef du Parti vert, a menti sur les barres de combustible nucléaire...

    Alors que Greta Thunberg faisait campagne contre le nucléaire, le ministre allemand de l'Économie et du Climat, Robert Habeck, a menti au sujet des barres de combustible nucléaire et a fait pression sur le chancelier allemand Olaf Scholz pour qu'il maintienne la fermeture des centrales nucléaires.

    Le gouvernement allemand va de l'avant avec des plans de fermeture de ses trois dernières centrales nucléaires en décembre, alors que l'Europe est aux prises avec la pire crise énergétique en 50 ans. Robert Habeck, vice-chancelier allemand et ministre fédéral des Affaires économiques et de l'Action pour le climat, a déclaré qu'il était inutile de les exploiter car l'Allemagne manque de gaz naturel, pas d'électricité.

    "L'énergie nucléaire ne nous aide pas du tout là-bas", a déclaré Habeck mardi.

    "Nous avons un problème de chauffage ou un problème d'industrie, mais pas un problème d'électricité - du moins pas généralement dans tout le pays."

    En outre, a déclaré Habeck, seule la Russie pouvait fournir à l'Allemagne les barres de combustible d'uranium nécessaires au fonctionnement des centrales nucléaires, et il n'y avait aucun moyen de s'assurer que les centrales pourraient fonctionner en toute sécurité.

    Mais rien de ce que disait Habeck n'était vrai. Le charbon, le gaz naturel et l'énergie nucléaire produisent tous de l'électricité. Moins de nucléaire signifie utiliser plus de charbon ou de gaz naturel, c'est pourquoi le cabinet allemand, dirigé par Habeck, vient d'approuver la combustion de plus de charbon.

    En ce qui concerne la sécurité, le principal fournisseur d'essais de sécurité nucléaire a déclaré que les centrales nucléaires allemandes pourraient continuer à fonctionner en toute sécurité après décembre. "Les usines sont dans un excellent état technique", a déclaré Joachim Buehler, directeur général de TUEV. Buehler a déclaré qu'une vérification approfondie, qui est généralement effectuée tous les dix ans, pourrait plutôt être effectuée en quelques mois.

    Il est vrai que le maintien des trois réacteurs en ligne ne fera pas grand-chose pour réduire la dépendance de l'Allemagne au gaz naturel russe. En 2022, les centrales nucléaires ne fourniront que 6 % de l'électricité allemande. Et si leur exploitation était prolongée en 2023 grâce à une utilisation réduite de combustible, les centrales nucléaires allemandes ne pourraient économiser que 1,5 milliard de mètres cubes (bcm) de gaz naturel dans la zone de l'UE pendant l'hiver et le printemps, sur un déficit de 20 bcm, en supposant que la Russie poursuit sa coupure de gaz naturel, comme la plupart le pensent maintenant.

    Mais, en cas de crise, chaque élément compte, et le montant que le nucléaire peut compenser compte beaucoup plus que la plupart des autres mesures que Habeck et d'autres ont promues, notamment se doucher moins fréquemment, fermer les rideaux la nuit et communier à vélo plutôt qu'en voiture. Pour cette raison, un nouveau rapport de la Commission européenne sur la crise du gaz naturel, qui devait être publié mercredi prochain mais qui a fait l'objet d'une fuite hier, a appelé l'Allemagne à reporter sa sortie du nucléaire parce qu'il était nécessaire que les nations « tiennent compte de la impact sur la sécurité d'approvisionnement des autres États membres.

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  10. Et il est plutôt riche pour Habeck, membre du Parti Vert, de pointer les limites du nucléaire. Après tout, c'est le Parti vert qui a mené la campagne pour réduire l'utilisation de l'énergie nucléaire en Allemagne de 25 % de l'électricité il y a dix ans à seulement 6 % aujourd'hui.

    En ce qui concerne les barres de combustible, l'Australie, le Canada et les États-Unis pourraient tous créer des barres de combustible pour alimenter les centrales et, tout à l'heure, Die Welt a rapporté que, lors d'une réunion confidentielle le 4 mars, 10 jours après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, des représentants de l'énergie nucléaire ont déclaré à Habeck et à Steffi Lemke, la ministre de la Sûreté nucléaire, également membre du Parti vert, qu'ils pourraient effectivement accélérer l'acquisition de barres de combustible nucléaire.

    « Jusqu'à présent, note Die Welt, le gouvernement fédéral a toujours mis l'accent sur les longs délais de livraison des crayons combustibles, qui représentent à eux seuls un obstacle insurmontable à l'allongement de la durée de vie des centrales nucléaires allemandes. Le fait que l'approvisionnement serait également envisageable dans 15 mois, et donc une poursuite réaliste de l'exploitation à pleine charge à partir du milieu de l'année prochaine, est généralement relégué au second plan par les représentants du gouvernement.

    En fait, les tiges auraient pu être acquises encore plus rapidement qu'en 15 mois. En février, quelques jours seulement après l'invasion de Poutine, le gouvernement allemand a demandé au fabricant américain de combustible nucléaire, Westinghouse, un fournisseur établi des centrales nucléaires allemandes, s'il pouvait fabriquer des barres de combustible à court terme. Les responsables de Westinghouse ont déclaré qu'ils le pouvaient – ​​et qu'ils pourraient les livrer d'ici la fin de 2022.

    Lemke et Habeck ont ​​décliné à la fois l'offre de Westinghouse et celle des opérateurs nucléaires. En tant que tel, il est maintenant clair que Habeck, Lemke et d'autres responsables allemands ont menti à plusieurs reprises, non seulement sur les barres de combustible nucléaire, mais aussi sur la crise énergétique plus large.

    Ainsi, les Verts antinucléaires mettent l'Europe en grave danger. Une majorité d'Allemands sont déjà prêts à céder à Poutine. Un nouveau sondage montre que le soutien allemand au boycott du gaz russe est passé de 44 % il y a six semaines à seulement 32 % la semaine dernière. Et maintenant, les coûts énergétiques des ménages devraient tripler en Allemagne. Les représentants du gouvernement expriment ouvertement leur inquiétude quant à la possibilité de troubles sociaux.

    Pourquoi les Verts font-ils passer leur agenda anti-nucléaire avant la protection de la civilisation européenne ? Et que faire pour les arrêter ?

    https://www.zerohedge.com/energy/anti-nuke-greens-menace-europe

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    1. Depuis DES décennies l'Europe a à faire avec des incompétents, des idiots qui s'éduquent avec des trisomiques reçus par DES chefs d’États ! HAHAHAHAHA !

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  11. Les pays les plus dépendants de l'énergie nucléaire


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 18 JUILLET 2022 - 10:15


    Alors que l'Europe opère sa transition vers l'énergie verte, la question de savoir quoi faire du nucléaire est à nouveau au centre des discussions.

    Comme le rapporte Anna Fleck de Statista, ce mois-ci, le Parlement européen a voté en faveur de règles européennes qui détermineraient les investissements dans le nucléaire et certains projets gaziers comme durables et verts. Cela deviendra probablement une loi, car il faudrait 20 des 27 États membres de l'UE pour rejeter cette décision. La nouvelle loi entrerait en vigueur à partir de 2023.

    Les données de l'Agence internationale de l'énergie atomique examinent l'utilisation de l'énergie nucléaire au sein de l'Union européenne. La France est actuellement en tête du bloc, avec environ 69% de la production d'électricité du pays basée sur la source d'énergie.

    L'énergie nucléaire a également représenté plus de la moitié du mix électrique l'an dernier en Ukraine (55 %), en Slovaquie (52,3 %) et en Belgique (50,8 %).

    - voir graph sur site -

    Infographie : Les pays dépendants de l'énergie nucléaire | Statistique
    Vous trouverez plus d'infographies sur Statista

    La part nucléaire de l'Allemagne est la plus faible de la liste, atteignant l'année dernière un peu moins de 12 % de la production totale d'électricité.

    Sa part a progressivement diminué depuis que le pays a décidé d'arrêter progressivement ses réacteurs en 2000.

    Les discussions ont toutefois repris à la lumière de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, ce qui montre la vulnérabilité de l'UE aux fluctuations du marché mondial.

    Il y a deux camps sur le sujet : d'une part, les partisans soutiennent que l'énergie nucléaire est sans carbone et pourrait aider à combler un déficit énergétique imminent, tandis que d'autre part, les critiques s'inquiètent du fait que le sous-produit radioactif de la source d'énergie soit difficile à éliminer.

    https://www.zerohedge.com/energy/countries-most-reliant-nuclear-power

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  12. Gazprom déclare un cas de force majeure et arrêtera indéfiniment les flux de gaz vers l'Allemagne


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 18 JUIL 2022 - 14:51


    Déjà quelques jours avant le "Doomsday" européen du 22 juillet, lorsque la maintenance russe prévue de 10 jours du pipeline crucial Nord Stream vers l'Allemagne doit prendre fin - mais qui a été jetée dans un profond doute étant donné que Gazprom a récemment déclaré qu'elle ne pouvait plus garantir son "bon fonctionnement » en raison de turbines cruciales précédemment bloquées au Canada en raison de sanctions - le géant russe de l'énergie a déclaré un cas de force majeure à l'un de ses principaux clients européens.

    En termes simples, Gazprom a déclaré des circonstances extraordinaires et extrêmes pour se vider de toutes les obligations contractuelles envers ce client, ainsi le gaz cessera de couler indéfiniment, comme le rapporte Reuters dans un développement de rupture lundi, "Le monopole russe d'exportation de gaz Gazprom a déclaré la force majeure sur l'approvisionnement en gaz en Europe à au moins un client majeur à partir du 14 juin, selon la lettre vue par Reuters." La lettre est datée du 14 juillet. "Il a déclaré que la mesure de force majeure, une clause invoquée lorsqu'une entreprise est touchée par quelque chose qui échappe à son contrôle, était effective à partir des livraisons à partir du 14 juin", écrit Reuters.

    La lettre invoquait des circonstances "extraordinaires" indépendantes de la volonté de l'entreprise, poursuit Reuters, citant une source affirmant que le client en question est l'Allemagne via le gazoduc Nord Stream 1.

    Et Bloomberg confirme également :

    GAZPROM A ENVOYÉ UN AVIS DE FORCE MAJEURE À AU MOINS 3 ACHETEURS
    L'AVIS DE FORCE MAJEURE DE GAZPROM S'APPLIQUE AUX FLUX À PARTIR DU 14 JUIN
    UNIPER DIT QU'IL A REÇU UNE LETTRE DE GAZPROM EXPORT DANS LAQUELLE LA SOCIÉTÉ RÉCLAME RÉTROACTIVEMENT UN CAS DE FORCE MAJEURE POUR DES DÉFAILLANCES PASSÉES ET ACTUELLES DANS LES LIVRAISONS DE GAZ
    UNIPER : NOUS CONSIDÉRONS CELA COMME INJUSTIFIÉ ET AVONS FORMELLEMENT REJETÉ LA DEMANDE DE FORCE MAJEURE

    - voir graph sur site -

    Comme nous l'avons expliqué en détail, les autorités allemandes ont récemment pris des mesures sans précédent en prévision d'un arrêt durable du gaz russe, atténuant essentiellement les lumières à travers le pays - ce qui comprenait tout, de la limitation de l'eau chaude à la fermeture des piscines, en passant par littéralement obscurcissant les lampadaires de la ville alors qu'il entrait dans la phase "d'alarme" en raison de la diminution de l'offre.

    Et comme l'a démontré la flambée des prix du pétrole de lundi matin (ci-dessous : contrats à terme sur le brut WTI pour septembre), l'offre de pétrole restera forte plus la force majeure durera, étant donné que les entreprises de services publics et le secteur manufacturier sont susceptibles de chercher à passer du gaz au pétrole. ...

    - voir graph sur site -

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  13. Il semble que cette lettre déclarant sa libération légale des obligations d'approvisionnement remontant au 14 juin soit en préparation pour une action définitive le 22 juillet, à savoir que les opérations du pipeline resteront probablement suspendues au-delà de la date prévue pour le redémarrage/la remise en ligne de l'approvisionnement.

    Dans une analyse du début du mois (disponible pour les abonnés pro), les économistes d'UBS ont présenté une vision détaillée de ce qu'ils voient se produire si la Russie interrompt les livraisons de gaz vers l'Europe : cela réduirait les bénéfices des entreprises de plus de 15 %. La liquidation du marché dépasserait 20% dans le Stoxx 600 et l'euro tomberait à 90 cents. La ruée vers les actifs sûrs conduirait les rendements de référence du Bund allemand à 0%, ont-ils écrit.

    "Nous soulignons que ces projections doivent être considérées comme des approximations grossières et en aucun cas comme un scénario du pire", a écrit Arend Kapteyn, économiste en chef chez UBS.

    "Nous pourrions facilement concevoir des perturbations économiques qui conduisent à des résultats de croissance plus négatifs."

    Certes, les marchés évaluent déjà certains des dégâts, à commencer par l'euro qui, à partir de ce mois-ci, s'est négocié à un nouveau plus bas de deux décennies et a touché la parité avec le dollar, ce qu'il n'a pas fait depuis 2002.

    - voir graph sur site -

    Pendant ce temps, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) basée à Paris est toujours même au milieu de cette "crise d'alerte rouge" pour l'Europe bizarrement concentrée sur la réponse à l'urgence d'une manière "cohérente avec les ambitions climatiques de l'UE"... ceci alors que l'Allemagne et d'autres pays européens les populations sont sur le point d'entrer clairement dans un hiver extrêmement difficile, c'est un euphémisme.

    Extrait d'un nouveau rapport de l'AIE : Après plusieurs mois de signes avant-coureurs, les dernières mesures prises par la Russie pour réduire les flux de gaz naturel sont une alerte rouge pour l'UE - dont un extrait est ci-dessous...

    * * *

    Le monde connaît la première véritable crise énergétique mondiale de l'histoire. Et comme l'alerte l'Agence internationale de l'énergie depuis de nombreux mois, la situation est particulièrement périlleuse en Europe, qui se trouve à l'épicentre des turbulences du marché de l'énergie. Je suis particulièrement inquiet pour les mois à venir.

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  14. La crise du gaz en Europe se construit depuis un certain temps et le rôle de la Russie dans celle-ci est clair depuis le début. En septembre 2021 – cinq mois avant l'invasion russe de l'Ukraine – l'AIE a souligné que la Russie empêchait une quantité importante de gaz d'atteindre l'Europe. Nous avons encore sonné l'alarme en janvier, soulignant comment les réductions importantes et injustifiées de l'approvisionnement de la Russie vers l'Europe créaient un « resserrement artificiel des marchés » et faisaient grimper les prix exactement au même moment où les tensions montaient à propos de l'Ukraine.

    Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, personne en Europe ou ailleurs ne pouvait se faire d'illusions sur les risques liés à l'approvisionnement énergétique russe. Une semaine seulement après le début de l'invasion, l'AIE a publié son plan en 10 points pour réduire la dépendance de l'Union européenne au gaz naturel russe, exposant les mesures pratiques que l'Europe pourrait prendre. Il a souligné la nécessité de maximiser les approvisionnements en gaz provenant d'autres sources; accélérer le déploiement du solaire et de l'éolien ; tirer le meilleur parti des sources d'énergie existantes à faibles émissions, telles que les énergies renouvelables et le nucléaire ; intensifier les mesures d'efficacité énergétique dans les foyers et les entreprises ; et prendre des mesures pour économiser de l'énergie en baissant le thermostat.

    Pour en savoir plus sur le rapport complet de l'AIE, cliquez ici

    Développement...

    https://www.zerohedge.com/energy/gazprom-declares-force-majeure-will-halt-gas-flows-germany-indefinitely

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  15. EDF : L'ÉTAT VISÉ PAR UNE PLAINTE DES ACTIONNAIRES


    par CÉDRIC BONNEFOY
    18/07/2022


    Pour l'instant, l'État dispose de 83.9 % des parts d'EDF.

    Une association d’actionnaires et d’anciens salariés d’EDF portent plainte contre l’État. Elle lui reproche une mauvaise gestion. Une annonce qui intervient en marge du projet de nationalisation de l’énergéticien.
    Une action en chute libre

    Énergie en action est une association regroupant les anciens salariés d’EDF et une partie des actionnaires. Cette dernière annonce qu’elle va porter plainte contre l’État, actionnaire majoritaire à près de 84% de l’entreprise. Dans un communiqué, l’association explique sa décision par la mauvaise gestion de l’énergéticien par l’État. Énergie en action va donc porter plainte pour « mise en difficulté de l'entreprise ».

    Pour appuyer sa décision, elle décrit plusieurs situations qu’elle juge illégales. La fermeture des deux réacteurs de la centrale alsacienne de Fessenheim ou encore la vente à un prix inférieur aux coûts d'une partie de la production aux concurrents d’EDF sont le reflet d’une mauvaise gestion de l’entreprise. Dans ce même communiqué, Énergie en action veut que l’État rende des comptes. Selon elle, les mauvaises décisions auraient conduit à une chute de la valeur de l’action de l’entreprise en bourse.

    Le spectre de la nationalisation

    L’État est aussi accusé « de spolier gravement de très nombreux épargnants » : ceux qui ont investi dans EDF lors de son entrée en bourse en 2005. L’association se montre aussi très critique par rapport à l’endettement de l’entreprise jugée « vertigineux ». Une situation intenable symbole d’une gestion à la dérive qui explique le dépôt de cette plainte.

    Ce dernier arrive quelques semaines après l’annonce par le gouvernement de la volonté de nationaliser EDF. Manière pour l’État de sécuriser l’entreprise qui va devenir de plus en plus stratégique dans les décennies à venir. Des annonces sont attendues dans les prochains jours pour expliquer comment l’État compte racheter les 16% des parts qui lui manquent. Elles sont très attendues et, à coup sûr, seront regardées avec beaucoup d’attention.

    https://economiematin.fr/news-edf-plainte-association-etat-france

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  16. Les investissements dans la fusion nucléaire explosent


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 19 JUILLET 2022 - 11:00
    Via OilPrice.com,


    La fusion nucléaire a attiré plus de 2,8 milliards de dollars de nouveaux investissements au cours de l'année écoulée.

    L'industrie gagne rapidement du terrain alors que les scientifiques se concentrent sur de nouvelles percées.

    Le Royaume-Uni abrite certaines des principales perspectives de fusion au monde, telles que Tokamak Energy et First Light Fusion, toutes deux basées à Oxford.

    La fusion nucléaire a connu une énorme augmentation des investissements mondiaux au cours des 12 derniers mois, suscitant l'espoir d'une percée dans les technologies d'énergie propre.

    De nouveaux chiffres de l'industrie révèlent que davantage a été versé dans le secteur au cours de l'année écoulée que les dix précédents combinés, comme indiqué pour la première fois dans The Telegraph.

    La fusion a attiré 2,8 milliards de dollars [2,5 milliards de livres sterling] au cours de l'année écoulée, contre environ 2 milliards de dollars au cours de la décennie précédente.

    La Fusion Industry Association a déclaré que plus de 93 % des entreprises qui ont répondu à son enquête pensent que l'énergie de fusion alimentera les réseaux électriques d'ici les années 2030.

    Produire de l'énergie par fusion nucléaire est une ambition de longue date pour les scientifiques et les experts en énergie, et a figuré en bonne place dans les romans et les films de science-fiction.

    Le processus consiste à fusionner des noyaux ensemble, ce qui libère de l'énergie - qui pourrait alors fournir une énergie théoriquement abondante sur terre.

    Les scientifiques ont essayé pendant des décennies d'utiliser la fusion nucléaire pour produire de l'électricité à une échelle utilisable, mais reproduire la réaction sur Terre est très difficile, nécessitant de grandes quantités de chaleur et de pression.

    Jusqu'à présent, ils n'ont pas encore réussi à produire plus d'énergie à partir de la réaction qu'il n'en faut pour déclencher la réaction.

    Il y a cependant des signes de progrès, les scientifiques ayant atteint un record de 59 mégajoules d'énergie lors d'expériences dans une installation de Culham, près d'Oxford plus tôt cette année.

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  17. Cette puissance suffisante pour faire bouillir environ 60 bouilloires.

    Le Royaume-Uni abrite certaines des principales perspectives de fusion au monde, telles que Tokamak Energy et First Light Fusion, toutes deux basées à Oxford.

    First Light Fusion a levé 45 millions de dollars (33 millions de livres sterling) en février auprès d'investisseurs, dont le géant chinois de la technologie Tencent, portant le soutien extérieur à l'entreprise à 107 millions de dollars.

    La Fusion Industry Association a révélé que huit nouvelles entreprises sont entrées dans la course à la fusion au cours des douze derniers mois, ce qui reflète un regain d'optimisme dans la source d'énergie.

    Le gouvernement britannique soutient la technologie, la UK Atomic Energy Authority travaillant sur des plans pour un prototype de centrale à fusion au Royaume-Uni.

    https://www.zerohedge.com/energy/investment-nuclear-fusion-exploding

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  18. Les diktats du changement climatique sont autodestructeurs - mais font également partie d'un programme plus vaste


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 19 JUILLET 2022 - 10:15


    Pendant de nombreuses années, nous avons anticipé la mise en œuvre de restrictions profondes et transformatrices sur l'industrie et l'agriculture au nom d'initiatives de « changement climatique », et maintenant il semblerait que le moment soit venu de commencer la lutte. Le premier champ de bataille majeur est clairement l'Europe, car les nations individuelles suivent les émissions dictées par le gouvernement centralisé de l'UE, écrasant leurs propres économies au milieu d'une crise énergétique auto-induite. Cela ressemble à de la folie, mais il y a un programme plus important en jeu ici.

    Aujourd'hui, la rébellion d'un agriculteur monte à travers l'Europe alors que les producteurs réels de la nourriture qui maintient le public en vie sont diabolisés pour avoir refusé de travailler dans des conditions qui les mettraient essentiellement en faillite. Les règles européennes en matière d'émissions ne concernent pas seulement le carbone, même si c'est un objectif important. Au contraire, les règles incluent d'autres gaz naturels, y compris le méthane et l'azote, qui sont un sous-produit des grandes exploitations agricoles. Les restrictions d'azote à elles seules devraient détruire la plupart des exploitations agricoles aux Pays-Bas, l'un des plus grands pays agricoles de l'UE. L'Allemagne devrait suivre les Pays-Bas avec ses propres règles d'émissions à court terme.

    Tout d'abord, il est important de se demander « pourquoi maintenant ? » Il y a une foule de raisons. Avant tout, l'agenda climatique de l'UE s'aligne étroitement sur les protocoles climatiques des Nations unies pour l'année 2030 et exige une réduction de 55 % des émissions en moins d'une décennie (et zéro net d'ici 2050). Si vous pensez que ces décisions sont prises par des gouvernements individuels, vous vous trompez ; le plan 2030 a été formulé par des institutions mondialistes comme l'ONU et le Club de Rome - les États membres ne font que suivre les ordres. Le calendrier des règles environnementales drastiques a probablement été retardé en 1992 lors du «Sommet de la Terre» à Rio de Janeiro (également connu sous le nom d'Agenda 21).

    Pourquoi l'année 2030 ? C'est difficile à dire. Il n'y a aucune base scientifique pour le calendrier. Il n'y a aucune preuve pour étayer l'idée que le changement climatique aura un impact notable sur l'environnement d'ici 2030. Ils veulent juste vraiment que des contrôles du carbone et d'autres mesures soient en place d'ici 2030, et ils ne donneront pas de raison concrète à cela.

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  19. Les prédictions climatiques apocalyptiques ont été présentées par des scientifiques payés par l'establishment et des activistes hystériques pendant des décennies, et pas une seule de ces prédictions ne s'est jamais réalisée. Par exemple, dans les années 1970, les climatologues ont prédit une « nouvelle ère glaciaire » d'ici l'an 2000 et ce scénario absurde a été largement diffusé par les médias. Ensuite, ils ont affirmé que les «pluies acides» tueraient la vie dans les lacs d'eau douce dans les années 1980; mais cela n'est jamais arrivé. Après cela, le culte du climat est passé au récit du réchauffement climatique, prédisant que les calottes glaciaires fondraient et que la montée des mers "effacerait les nations" d'ici l'an 2000. Évidemment, cela ne s'est jamais produit.

    En l'an 2000, des scientifiques du Climate Research Unit en Grande-Bretagne ont déclaré que les chutes de neige appartenaient au passé et que la prochaine génération ne saurait pas ce qu'était la neige. En 2008, les scientifiques de la NASA ont affirmé que l'Arctique serait "libre de glace" d'ici 2018. La liste s'allonge encore et encore, et ce serait hilarant si les gens qui ont fait toutes ces prédictions erronées n'influençaient pas encore les politiques gouvernementales, mais ils le sont.

    La citation suivante du Club de Rome, un groupe directement lié à l'ONU, devrait illustrer pourquoi le public a été constamment bombardé de catastrophistes climatiques au cours des dernières décennies. La citation provient d'un livre intitulé "La première révolution mondiale" publié en 1992. Dans ce document, ils recommandent spécifiquement d'utiliser le réchauffement climatique comme véhicule :

    «En cherchant un ennemi commun contre lequel nous pouvons nous unir, nous avons eu l'idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d'eau, la famine, etc., feraient l'affaire. Dans leur ensemble et leurs interactions, ces phénomènes constituent bien une menace commune à laquelle tous doivent faire face ensemble. Mais en désignant ces dangers comme ennemis, nous tombons dans le piège, dont nous avons déjà averti les lecteurs, à savoir confondre les symptômes avec les causes. Tous ces dangers sont causés par l'intervention humaine dans les processus naturels, et ce n'est qu'en modifiant les attitudes et les comportements qu'ils peuvent être surmontés. Le véritable ennemi est donc l'humanité elle-même.

    La déclaration provient du chapitre 5 - Le vide, qui couvre leur position sur la nécessité d'un gouvernement mondial. La citation est claire; un ennemi commun doit être conjuré afin d'inciter l'humanité à s'unir sous une seule bannière, et les élites voient la catastrophe environnementale, causée par l'humanité elle-même, comme la meilleure motivation possible.

    Sauf qu'il n'y a pas de catastrophe environnementale, du moins pas dans le récit présenté par l'établissement. Il n'existe tout simplement pas. Il n'y a aucune preuve pour soutenir la théorie du changement climatique d'origine humaine. Aucun. Les températures mondiales n'ont augmenté que de 1 degré Celsius au cours du siècle dernier, et il n'existe aucune preuve concrète que ce seul degré de température ait été causé par l'activité humaine.

    Le principal argument des climatologues est celui de l'exclusion : ils disent qu'il a été prouvé que toutes les autres causes potentielles (y compris le soleil) n'en sont pas la cause, par conséquent, la cause "doit" être l'industrie humaine et les émissions. Mais c'est un mensonge.

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  20. Fait intéressant, l'augmentation des températures citée par la NOAA et la NASA coïncide directement avec une augmentation de l'activité solaire au cours des 100 dernières années selon une étude publiée en 2006. De plus, les scientifiques ont découvert que l'activité solaire en 2022 dépasse les prévisions précédentes. L'activité solaire globale a augmenté en même temps que la terre se réchauffait - Imaginez cela.

    Les climatologues continuent de considérer le soleil comme une cause parce qu'ils disent qu'il n'y a pas assez de données pour soutenir l'idée. Bien sûr, il n'y a pas assez de données parce que tout l'argent va aux scientifiques qui soutiennent la théorie de l'homme ; il n'y a pas de financement pour les scientifiques qui présentent des théories alternatives.

    Étant donné que le record officiel de température utilisé par les climatologues ne remonte qu'aux années 1880, il n'y a aucun moyen de savoir avec certitude à quelle fréquence ces modèles de réchauffement se produisent réellement et combien de fois la terre s'est réchauffée de 1 degré Celsius au cours des millénaires. Mais cela n'a pas d'importance, car la science du climat ne consiste pas à sauver la Terre, mais à créer une excuse pour microgérer chaque aspect de la production humaine et donc de la société humaine.

    Pour que les objectifs d'émissions soient atteints d'ici 2030, des événements radicaux qui changeront la société devront avoir lieu dans les huit prochaines années. Le tissu même de notre système commercial actuel et de la chaîne d'approvisionnement mondiale devra être mis en pièces et remplacé par un modèle de production extrêmement limité. Non seulement cela, mais la population humaine devrait être réduite par milliards. Ce modèle sera artificiellement contenu dans des directives climatiques arbitraires établies par des organes directeurs non élus au nom de l'arrêt des changements environnementaux dont il n'a pas été prouvé qu'ils étaient du tout causés par les êtres humains. Ce qu'il accomplit, c'est la formation d'un cadre autoritaire, un cadre que les mondialistes diront « justifié par l'environnement ».

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/climate-change-dictates-are-self-destructive-also-part-bigger-agenda

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    1. (...) Après cela, le culte du climat est passé au récit du réchauffement climatique, prédisant que les calottes glaciaires fondraient et que la montée des mers "effacerait les nations" d'ici l'an 2000. Évidemment, cela ne s'est jamais produit. (...)

      Depuis DES millions d'années il y a DES milliards de km³ d'eau (venue des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont jeté dans les mers & océans... sans qu'elles ou ils ne montent !!! Cà alors !!
      HAHAHAHA !
      Les dictateurs sont trop cons pour comprendre que l'eau des bassins s'infiltre continuellement aux planchers maritimes & océaniques vers le magma. La masse ferrique incandescente la chauffe/brûle et elle repart en d'autres galeries souterraines pour ressortir quelques mètres ou kilomètres plus loin. On les appelle des sources chaudes (mini-volcans) et est emportée par les lames de fond jusqu'aux côtes où elle adoucit l'atmosphère. Certaines galeries ressortent sous terre (22 %) est remplissent les nappes phréatique ou sources de montagnes.
      C'est le système du chauffage central ou de la cafetière électrique.

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  21. EDF : vous le paierez trois fois


    Charles de Mercy, pour FranceSoir
    le 19 juillet 2022 - 13:45


    Elisabeth Borne a annoncé le 6 juillet la volonté de l’État de porter à 100 % sa participation au capital d'EDF.

    TRIBUNE - Le 6 juillet dernier, Madame Borne annonce la nationalisation d’EDF en même temps qu’elle partage sa vision politique avec la nouvelle Assemblée nationale. On peut dire que, dans l’ensemble, l’évènement n’a pas fait débat ensuite. Ou que, plus exactement, rapporté aux boucheries actuellement en cours en Europe de l’Est, l’EDF soviétisé a pris d’un coup le visage de cette excellente nouvelle : le retour en France d’un État stratège, à l’heure où se profile dans le monde une crise énergétique de premier ordre.

    Oui, clairement, il y a de l’eau dans le gaz. Et si le gaz est russe, l’eau est beaucoup plus trouble. Alors qu’importe que cette opération coûte 13 milliards d’euros puisqu’elle est d’importance souveraine. Et dans les moindres détails, voyez-vous : tout à la fin, en effet, la question en jeu est de savoir si les Martin (c’est le patronyme le plus fréquent en France) pourront se chauffer correctement cet hiver et, ensuite, s’éclairer sans soucis, ou bien sûrement aller se faire cuire un œuf : l’affaire est vraiment sérieuse ; la nationalisation s’imposait.

    Ayant rendu mes hommages à l’AFP par ces premiers paragraphes, il faut maintenant ramener un peu de vérité dans cette affaire.

    Primo, nationaliser EDF quand le secteur privé n’en détient en bourse que 20%, c’est un acte qui n’est pas dénué de sens, il est simplement idiot. S’il s’agit, en effet, d’investir lourdement sur l’entreprise et ses capacités de production (c’était bien la question - non ?), ne pas dépenser 7 milliards pour racheter ces 20% est la meilleure disposition qui soit. À moins que l’État ait pour bienveillance, - oh non… -, de dépouiller complètement le secteur privé sur EDF. Ce qu’il a déjà bien accompli depuis une décennie ; voyez ce petit graphique catastrophique :

    - voir graph sur site -

    Source : Boursorama. Notez que dans les 6 mois précédents l’annonce de nationalisation du 6 juillet, les volumes d’achat d’actions EDF ont augmenté de… 30 %. C’est la main invisible du marché invisible : entre initiés, ces choses délicates sont évoquées ainsi.

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  22. Secundo, s’il s’agissait bien d’investir sur EDF à l’heure où les finances publiques sont dans un état déplorable (3 000 milliards de dettes), partager l’addition avec le secteur privé en évitant de le racheter était évidemment la décision de bonne gestion.

    Tertio… Mais il n’y a pas de tertio !

    Il y a vérité de l’affaire : s’il fallait remettre de l’argent dans EDF en y faisant participer le petit actionnaire, il fallait forcément aussi en faire l’évaluation préalable, la Loi est ainsi faite. C’est-à-dire établir la valeur réelle d’EDF avant d’augmenter son capital. Et voilà pourquoi exactement EDF a été soviétisée sans prévenir un 6 juillet 2022 :

    Soit il fallait dire la vérité à ses petits actionnaires privés : « En vrai, EDF ne vaut plus rien ; la boutique est comme vos actions, en carafe – désolé ».

    Soit il fallait continuer à raconter des blagues à ce propos. Avec ce souci : à l’heure de lever de l’argent, un acte de ce genre engageait l’État pour longtemps. Et ensuite, des actionnaires déçus pouvaient tout aussi bien devenir très, très virulents devant des tribunaux.

    Dommages et intérêts à la clé.

    Peut-être même un peu de prison pour les auteurs de la plaisanterie boursière.

    Nationaliser un 6 juillet a donc permis à Madame Borne de ne pas dire la vérité, mais sans trop mentir. C’est-à-dire de tout planquer à l’ombre de l’Armée rouge. Et oui, les choses sont également bien ainsi : les élites françaises ont en fait à remercier Monsieur Poutine !

    Vous en doutez ?

    Mais vous avez déjà oublié que, jusque-là, nous n’avons parlé que des 7 milliards sur les 13 que cette opération engage très officiellement.

    Alors pourquoi 6 milliards de plus ?

    Eh bien on ne le sait pas, figurez-vous !

    Nous sommes en France, en 2022, à l’heure où un gouvernement et une entreprise publique peuvent bien taper 6 milliards dans les caisses, rien ne les oblige à nous dire pourquoi.

    Et pourquoi ?

    Parce que.

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  23. Rassurez-vous, ce principe n’a rien d’universel. C’est réservé à une élite. Essayez donc de faire la même chose de votre côté, vous verrez, ça se passera très vite très mal, et pour beaucoup moins que 6 milliards. Pour vous, la prison ferme peut aussi bien commencer par une rapine de 6 euros (1). Et parce que, une fois de plus - la question du pourquoi, je vous prie de l’oublier.

    Je disais aussi que le motif des 6 milliards supplémentaires était inconnu.

    En réalité, une foule de gens en sait le moindre détail. Mais tout le monde se tait : si on additionne tous les problèmes non-dits d’EDF, il y a en fait de quoi organiser ici deux ou trois Tchernobyl… Une dette réelle aussi faramineuse que lourdement sous-estimée ; de la vente d’électricité sous son prix de revient pour cause d’impératif européen ; la moitié des centrales nucléaires compromises en raison d’une maintenance laxiste ou bien d’un contrôle défaillant depuis parfois très longtemps (2) ; une perte de compétences dans le nucléaire résultant d’un laxisme intégral (le nucléaire militaire le prouve (3)) ; l’époustouflante nouvelle technologie des réacteurs EPR qui est en retard de dix ans et de bien plus de milliards ; le dossier Hinkley Point, une centrale anglaise qui a déjà couté à EDF 3,5 milliards de plus qu’annoncé (cette catastrophe avait été pourtant prévue), etc.

    Récemment aussi, nos amis de Blast, révélaient que les groupes électrogènes de dernier recours de nos centrales nucléaires présentaient des… points de rouille. Vous l’ignorez sans doute, mais en cas de Fukushima, ces appareils sont censés les alimenter en électricité vitale. Pour l’heure néanmoins, on ne sait même pas dire quelle variole du singe a bien pu frapper ces machineries flambant neuves ! – elles n’ont jamais servi !

    EDF parle d’un problème de rouille « surfacique ».

    Surfacique, c’est tout de suite plus techno-mignon.

    Sauf que… si des machines de ce genre, qui valent des millions d’euros, qui sont enterrées dans des bunkers ultra-sécurisés pour ne servir qu’en cas de catastrophe nucléaire, présentent de la rouille, eh bien, le spectre d’explications possibles est en fait assez restreint. Soit leur acier n’est pas de la qualité voulue, et ces machines de fabrication allemande sont à jeter : l’incident est à 100 millions, l‘insécurité en prime. Soit ce sont les bunkers qui sont trop humides, et l’incident passe possiblement à 1 milliard directement. Et 1,1 milliard si c’est la combinaison affligeante des deux. Am stram gram… pour le moment et ne rien changer, les dirigeants d’EDF ont préféré complètement surfacer la question.

    Rouiller sans dérouiller, c’est toute une culture, figurez-vous.

    Et vous l’avez bien compris. 6 milliards supplémentaires, c’est très probablement pour commencer : il était vraiment urgent de nationaliser pour tout régler à l’écart d’un débat démocratique. Au stade où nous en sommes en effet, nous n’avons ici évoqué que de quelques dossiers faisandés d’EDF. Sur cette base, n’importe lequel des esprits rationnels, même pas complotiste, conclura que cette entreprise a tellement de cadavres dans ses placards que ses dirigeants sont en fait comme les gestionnaires silencieux d’une morgue.

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  24. Vous en doutez ?

    Voyez plutôt comment, alors qu'EDF s’organisait pour couler (comment le dire autrement ?), on a également géré le secteur de l’énergie en France dont cette entreprise publique est, - faut-il le rappeler ? -, la clé de voûte. En deux décennies, on y a dépensé des dizaines de milliards d’euros pour des énergies qui sont peut-être renouvelables (solaire, éolien), mais qui sont d’abord beaucoup plus chères, ne produisent qu’à tiers temps, en étant très dépendantes du climat. Avec parfois de gros trous d’air (2019 ; 2021, éolien, effondrement du vent en Europe). Des trous d’air qui sont incompatibles avec une économie moderne, ou bien la tranquillité de Monsieur et Madame Martin.

    Comme cela ne suffisait pas, on a récemment (2021) trouvé le moyen de rajouter 9 milliards sur un plan hydrogène. Un vecteur d’énergie dont on sait que, en l’état, son rendement global est déplorable, - 27%, rapport Ademe janvier 2020 -, en comparaison de celui de l’électricité classique, qui atteint 70% pour les véhicules électriques.

    Pendant toute cette période et ces milliards de milliards, on a également négligé d’améliorer les barrages et leur hydroélectricité, aussi renouvelable que très fiable… Elle représente pourtant 13% de l’électricité en France. Et ce pourrait être bien plus moyennant des turbines électriques dernier cri, qui, elles, ne valent pas des milliards par unité… On a également négligé de s’intéresser vraiment aux réacteurs nucléaires alternatifs (thorium, sodium) : ils sont pourtant équivalents à ceux à l’uranium, en étant bon marché, plus simples, et en présentant des risques et des déchets dangereux bien moindres. Je me souviens qu’une fois, à l’Assemblée nationale, Monsieur Hulot, écologiste alors en charge des questions énergétiques, fut précisément questionné sur cette technologie-là. Il répondit qu’il n’en avait jamais vraiment entendu parler (6). Cela arrive. Mais qu’ensuite, il ne s’en soit jamais préoccupé, cela peut-il faire partie des choses possibles dans un monde normal ?

    En France, actuellement, oui.

    C’est d’ailleurs avec à peu près la même désinvolture qu’on a aussi complètement écarté les Z machines, que vous feriez bien de connaître (7). Il s’agit d’une technologie ancienne, robuste, qui est en fait la porte ouverte sur l’infini de l’énergie par fusion nucléaire sans trop de problèmes. La technique doit être ajustée, oui, mais elle marche. En France, nous avions d’ailleurs une machine expérimentale de ce genre. Devinez quoi ? Et oui, elle a fini chez les ferrailleurs !

    À la place et à Aix-en-Provence, on a conservé pour 25 milliards d’euros l’énorme réacteur ITER, une autre technologie de fusion nucléaire dont la probabilité de fonctionnement d’ici à vingt ans est… nulle (8). Ce qui en pratique n’est maintenant plus très grave : figurez-vous aussi que les Russes en fournissent également les composés magnétiques décisifs, sans lesquels ITER ne peut même pas être allumé… Alors, parti comme c’est, quand il faudra rayer 25 milliards des comptes, il est très probable que les élites françaises auront un autre Poutine pour tout planquer une fois de plus.

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  25. Et ce n’est pas fini : au milieu de cette catastrophe généralisée, on a également trouvé le moyen de cisailler d’une décision toute l’initiative privée des petits installateurs d’énergie solaire. Puisque l’énergie solaire à petite échelle, c’est souvent positif et très utile. Ce fut le décret N°2009-1414 signé par Monsieur Fillon : 20 000 emplois d’avenir et des centaines de petites entreprises rayés de la carte d’un paraphe du matin au soir.

    C’était pour faire plaisir à EDF, qui avait pris du retard sur le soleil. Moi, j’ai par hasard connu une des victimes de cet attentat sans le dire : au matin, il avait un carnet de commandes de 100 millions d’euros, ainsi que des dizaines d’employés le plus souvent issus des quartiers difficiles, des gens récupérés à la force de la formation pratique. Le soir, il était ruiné, couvert de dettes, et toute son existence est très vite partie en vrac. Ensuite, il a eu droit à un divorce, aggravé par une longue hospitalisation pour cause d’épuisement.

    Monsieur Fillon ; Monsieur Hulot… ceux-là mis de côté, vous avez lu beaucoup de « on » dans ce qui a précédé : « on a géré… » ; « on a négligé… » ; « on a écarté… », etc. Alors il faut le dire : à l’heure où EDF est soviétisée, Madame Borne ne sera pas dérangée qu’au surplus je cite ce propos de Monsieur Staline, simplement lucide : « tout problème a un nom et un prénom ».

    Parce qu’en France, toujours pas.

    Innovons ! Essayons un peu ce que la presse mainstream n’osera jamais :

    - Monsieur Lemaire, ministre de l’Économie, disait le 10 juillet que « l’urgence était de remettre sur les rails EDF avec une nouvelle direction »…. Ok, Bruno ; te rappelles-tu que tu es sur le job depuis cinq années ? Et que dire de Monsieur Macron, au même poste entre 2014 et 2016 ? Ou de Monsieur Sapin ?

    - Monsieur Jean-Bernard Levy, qui quitte donc prochainement la présidence d’EDF. Mais il a dirigé cette entreprise pendant près de… dix ans. La question qui peut se poser, c’est de savoir s’il s’en ira sous les honneurs, retraites et divers avantage acquis…, ou bien dans l’opprobre général ?

    Même question pour tous les membres de son conseil d’administration. Un audit très précis et peut-être des pénalisations à la clé, est-ce vraiment impossible ?

    Parce qu’un administrateur, c’est aussi une personnalité rendue responsable de par la Loi.

    - Monsieur Martin Vial, administrateur d’EDF et représentant de l’État sept années durant, au titre de son boulot de dirigeant l’Agence des participations de l’État. À cet endroit, sur BFMTV, c’était en mai dernier, il philosophe sur sa belle mission pendant dix minutes. Et sur EDF ? Rien de précis. Un mois après, c’était 13 milliards. Qui demandera des comptes à Martin Vial ?

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  26. - Madame Marie-Christine Petit, inspectrice des finances, occupe la même fonction depuis dix ans, en étant par ailleurs directement rattachée à Monsieur Le Maire (ouh-ouh, Bruno ?) depuis 5 ans.

    Même question.

    …Et qui désigner à Bercy, le ministère des Finances censé veiller à l’emploi de l’argent public ainsi qu’au patrimoine de l’État ? Cette chose qui appartient à vous, moi, et tous les autres.

    Oui, il faut le dire : il existe en France des dizaines de personnes directement impliquées dans cette catastrophe permanente qu’est devenue EDF. Mais telles que les choses se présentent, aucune d’entre elles n’aura jamais à rendre des comptes.

    Jamais.

    Alors qu’en principe, il existe aussi dans ce pays une Assemblée nationale dont la première mission est de contrôler l’action des pouvoirs publics. Question pour un Républicain : combien faut-il donc de multiples de 13 milliards d’euros pour que cette Assemblée se décide à ouvrir en urgence une commission d’enquête parlementaire ?

    Même question au Sénat !

    Là où ces autres défaillances devraient vraiment vous scandaliser, c’est en apprenant que dans les années 1970, il est également arrivé à l’État français de dépenser à peu près la même somme, 13 milliards (9) : c’était pour le plan Mesmer et bâtir de rien ce qui allait devenir la première puissance nucléaire civile du monde !

    En 2020, un montant identique ne sert qu’à boucher des trous… Des trous que, mes chers amis, vous l’ignorez, mais je vous le certifie…, vous allez payer trois fois. Oui, trois fois. Et sans doute pour beaucoup plus que 13 milliards finalement. Vous paierez pour EDF comme contribuable (l’argent de l’État, ce sont vos impôts, employés pour ceci… plutôt que pour cela) ; vous paierez pour EDF comme client (des hausses de tarifs sont déjà annoncées) ; et puis vous paierez pour EDF, également, comme épargnant : vos sous qui dorment en banque ou chez les assureurs, à quoi servent-ils en tout bout de chaîne ? Eh bien le plus souvent à acheter des obligations d’État, correspondant, par exemple, aux dettes qu’il faudra contracter pour combler le gouffre d’EDF.

    Le 6 juillet dernier Madame Borne a donc crânement annoncé nationaliser EDF. Sans vous préciser que vous alliez le payer trois fois. Alors à la fin, ce qui résume tout, c’est ce proverbe turc : « Quand un clown prend le Palais, il ne devient pas roi ; c’est le Palais qui se transforme en cirque. »

    Bienvenue dans le cirque des élites françaises.

    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/edf-vous-le-paierez-trois-fois

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  27. Visualisé : Batterie au lithium-ion Vs. Pile à combustible à hydrogène


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 19 JUILLET 2022 - 03:35


    Depuis l'introduction de la Nissan Leaf (2010) et de la Tesla Model S (2012), les véhicules électriques à batterie (BEV) sont devenus le principal objectif de l'industrie automobile.

    Ce changement structurel évolue à un rythme incroyable - en Chine, 3 millions de BEV ont été vendus en 2021, contre 1 million l'année précédente. Pendant ce temps, aux États-Unis, le nombre de modèles disponibles à la vente devrait doubler d'ici 2024.

    Cependant, pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux, l'Agence internationale de l'énergie affirme que l'industrie automobile aura besoin de 30 fois plus de minéraux par an. Beaucoup craignent que cela ne pèse sur l'offre.

    "Les données montrent une inadéquation imminente entre les ambitions climatiques renforcées du monde et la disponibilité de minéraux critiques."

    – FATIH BIROL, AIE

    Heureusement, les BEV ne sont pas la seule solution pour décarboner les transports. Dans cette infographie, Marcus Lu et Miranda Smith de Visual Capitalist expliquent le fonctionnement du véhicule électrique à pile à combustible (FCEV).

    - voir schéma sur site -

    Comment fonctionne la pile à combustible à hydrogène ?
    Les FCEV sont un type de véhicule électrique qui ne produit aucune émission (mis à part le coût environnemental de la production). La principale différence est que les BEV contiennent une grande batterie pour stocker l'électricité, tandis que les FCEV créent leur propre électricité en utilisant une pile à hydrogène.

    - voir liste sur site -

    Passons en revue les fonctions des principaux composants du FCEV.

    La batterie
    La première est la batterie lithium-ion, qui stocke l'électricité pour alimenter le moteur électrique. Dans un FCEV, la batterie est plus petite car ce n'est pas la source d'alimentation principale. Pour un contexte général, la Model S Plaid contient 7 920 cellules lithium-ion, tandis que la Toyota Mirai FCEV en contient 330.

    Réservoir de carburant à hydrogène
    Les FCEV ont un réservoir de carburant qui stocke l'hydrogène sous sa forme gazeuse. L'hydrogène liquide ne peut pas être utilisé car il nécessite des températures cryogéniques (−150°C ou −238°F). L'hydrogène gazeux, avec l'oxygène, sont les deux entrées de la pile à combustible à hydrogène.

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  28. Pile à combustible et moteur
    La pile à combustible utilise du gaz hydrogène pour produire de l'électricité. Pour expliquer le processus en termes simples, l'hydrogène gazeux traverse la cellule et est divisé en protons (H+) et en électrons (e-).

    Les protons traversent l'électrolyte, qui est un liquide ou un gel. Les électrons sont incapables de traverser l'électrolyte, ils empruntent donc un chemin externe à la place. Cela crée un courant électrique pour alimenter le moteur.

    Échappement
    À la fin du processus de la pile à combustible, les électrons et les protons se rencontrent et se combinent avec l'oxygène. Cela provoque une réaction chimique qui produit de l'eau (H2O), qui est ensuite émise par le tuyau d'échappement.

    Quelle technologie gagne ?
    Comme vous pouvez le voir dans le tableau ci-dessous, la plupart des constructeurs automobiles se sont tournés vers les BEV. Il manque notamment au groupe BEV Toyota, le plus grand constructeur automobile au monde.

    - voir marques automobiles sur site -

    Les piles à combustible à hydrogène ont attiré les critiques de personnalités notables de l'industrie, notamment le PDG de Tesla, Elon Musk, et le PDG de Volkswagen, Herbert Diess.

    L'hydrogène vert est nécessaire pour l'acier, la chimie, l'aéro,… et ne devrait pas finir dans les voitures. Beaucoup trop cher, inefficace, lent et difficile à déployer et à transporter.

    – HERBERT DIESS, PDG, GROUPE VOLKSWAGEN

    Toyota et Hyundai sont du côté opposé, car les deux sociétés continuent d'investir dans le développement des piles à combustible. La différence entre eux, cependant, est que Hyundai (et la marque sœur Kia) a encore sorti plusieurs BEV.

    C'est une erreur surprenante pour Toyota, qui a été le pionnier des véhicules hybrides comme la Prius. Il est raisonnable de penser qu'après ce succès, les BEV seraient une prochaine étape naturelle. Comme le rapporte Wired, Toyota a placé toutes ses puces sur le développement de l'hydrogène, ignorant le fait que la majeure partie de l'industrie évoluait d'une manière différente. Réalisant son erreur et ayant besoin de gagner du temps, l'entreprise a eu recours au lobbying contre l'adoption des véhicules électriques.

    Confrontée à une main perdante, Toyota fait ce que font la plupart des grandes entreprises lorsqu'elles se retrouvent à jouer le mauvais jeu : se battre pour changer la donne.

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  29. – FILAIRE

    Toyota devrait lancer son premier BEV, le multisegment bZ4X, pour l'année modèle 2023, plus d'une décennie depuis que Tesla a lancé la Model S.

    Les défis de l'adoption des piles à combustible
    Plusieurs défis s'opposent à l'adoption généralisée du FCEV.

    L'un est la performance, même si la différence est mineure. En termes d'autonomie maximale, le meilleur FCEV (Toyota Mirai) a été classé EPA pour 402 miles, tandis que le meilleur BEV (Lucid Air) a reçu 505 miles.

    Deux problèmes plus importants sont 1) le problème d'efficacité de l'hydrogène et 2) un nombre très limité de stations de ravitaillement. Selon le département américain de l'énergie, il n'y a que 48 stations d'hydrogène dans tout le pays. 47 sont situés en Californie et 1 est situé à Hawaï.

    Au contraire, les BEV disposent de 49 210 bornes de recharge dans tout le pays et peuvent également être rechargés à domicile. Ce nombre ne manquera pas d'augmenter, car l'administration Biden a alloué 5 milliards de dollars aux États pour étendre leurs réseaux de recharge.

    https://www.zerohedge.com/commodities/visualized-lithium-ion-battery-vs-hydrogen-fuel-cell

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  30. Une nouvelle menace pour le boom européen des batteries


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 18 JUILLET 2022 - 11:00
    Rédigé par Felicity Bradstock via OilPrice.com,


    Certains législateurs européens visent à classer le lithium comme substance dangereuse.

    Cette décision rencontre des réactions négatives de la part des industries des batteries et des métaux.

    Les experts de l'industrie affirment que les preuves scientifiques utilisées pour prendre la décision sont faibles.

    Alors que la demande mondiale de batteries devrait continuer à augmenter parallèlement à la croissance du marché des véhicules électriques et des projets d'énergie renouvelable, l'U.E. pourrait bientôt jeter une clé dans les travaux en étiquetant les batteries au lithium comme nocives pour l'homme. Alors que les industries des batteries et des métaux luttent contre cette décision, certains pays européens investissent à fond dans leurs batteries, démontrant le large soutien à la croissance de l'industrie des batteries dans la région.

    De nombreux experts craignent que si l'UE. classe le lithium comme substance dangereuse, cela pourrait retarder les progrès réalisés dans le développement des énergies vertes. Alors que les gouvernements de toute l'Europe se battent pour équilibrer la sécurité énergétique avec une transition rapide des combustibles fossiles vers des alternatives renouvelables, les nouvelles réglementations pourraient rendre les choses encore plus difficiles.

    L'Europe devient rapidement une plaque tournante pour les véhicules électriques (VE), rivalisant avec l'Asie pour développer les véhicules électriques les plus efficaces et les plus longs à mesure que le marché se développe. Plusieurs pays ont déjà annoncé une interdiction de la vente de nouveaux véhicules à moteur à combustion interne (ICE) dans les années 2030, et de nombreux groupes industriels craignent que le changement d'étiquetage puisse entraver ces efforts. La Chine domine le secteur des véhicules électriques ces dernières années, établissant rapidement son industrie du lithium et ses capacités de fabrication de batteries pour consolider sa position sur le marché mondial. Mais l'Europe a progressivement élargi sa position sur le marché des batteries pour répondre à la demande européenne à mesure que l'adoption augmente.

    Une lettre de sept groupes industriels - l'Association européenne de recyclage des batteries, le Conseil européen de l'énergie géothermique, Eurobat, Eurometaux, Euromines, l'Association internationale du lithium et Recharge - a été envoyée à l'UE. les législateurs exprimant leur « profonde inquiétude » face à une proposition du comité d'évaluation des risques de l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) visant à étiqueter trois composés du lithium comme dangereux pour la santé humaine. Les composés comprennent le carbonate, le chlorure et l'hydroxyde de lithium. La décision finale devrait être prise fin 2022 ou début 2023.

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  31. Mais les experts de l'industrie affirment que les preuves scientifiques utilisées pour prendre la décision sont faibles. Bien que la classification n'interdise pas l'importation de produits au lithium, elle pourrait signifier des prix plus élevés en raison de réglementations plus strictes en matière de traitement, d'emballage et de stockage. Cela pourrait également permettre aux pays qui ne disposent pas de ces réglementations de réduire leurs coûts pour produire des produits au lithium moins chers, ce qui rendrait leurs marchés plus compétitifs.

    La lettre déclare : « L'Europe se trouve à une période critique de sa transition énergétique et doit stimuler de nouveaux investissements dans une chaîne de valeur complète pour les batteries de véhicules électriques. Cette Commission européenne peut être fière d'un réel succès industriel en mobilisant déjà des niveaux d'investissement élevés dans de nouvelles giga-usines de batteries. Son défi imminent est maintenant de sécuriser les métaux de batterie qui seront très rares au cours des 15 prochaines années. Ajoutant : "Il s'agit d'une course où l'Europe rattrape la Chine, qui a déjà plus d'une décennie d'avance, contrôlant désormais la plupart des traitements mondiaux du lithium et d'autres métaux pour batteries".

    Mais la décision de l'U.E. n'empêche pas certains pays de développer leurs capacités de fabrication de batteries. Le géant norvégien du pétrole et du gaz Equinor a annoncé cette semaine qu'il allait acquérir le développeur américain de stockage de batteries East Point Energy, prenant en charge un pipeline de 4,1 gigawatts de "projets de stockage de batteries de stade précoce à intermédiaire axés sur la côte est des États-Unis". L'achat devrait être finalisé au troisième trimestre de cette année

    Equinor a déclaré : « Le stockage sur batterie jouera un rôle important dans la transition énergétique alors que le monde augmente sa part d'énergie renouvelable intermittente. La société a ajouté : « Le stockage sur batterie est essentiel pour permettre une plus grande pénétration des énergies renouvelables, peut contribuer à stabiliser les marchés de l'électricité et améliorer la sécurité de l'approvisionnement ».

    Avec l'annonce d'un plus grand nombre d'usines de cellules de batterie, l'Europe connaît un boom des giga-usines. Plusieurs usines de fabrication de cellules de batterie à l'échelle du gigawatt ont été annoncées au cours de l'année dernière, et d'autres devraient suivre, lui donnant le potentiel de devenir une plaque tournante mondiale pour la production de batteries.

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  32. En fait, le marché européen des batteries pour véhicules électriques devrait atteindre une valeur de 94,41 milliards de dollars d'ici 2029, avec un TCAC de 45,8 % entre 2022 et 2029. Une plus grande adoption des véhicules électriques soutiendra la croissance du marché des batteries. En plus de constater des niveaux importants d'investissements privés de la part d'entreprises telles que Tesla et plusieurs constructeurs automobiles asiatiques, la Commission européenne et plusieurs gouvernements d'État soutiennent le développement d'une industrie des batteries de fabrication européenne. En 2017, l'U.E. a créé l'Alliance européenne des batteries pour la fabrication, l'infrastructure de recharge et l'adoption des voitures électriques. Suite à cela, en 2021, la Commission européenne a annoncé un financement de 3,5 milliards de dollars pour subventionner Tesla, BMW et d'autres entreprises cherchant à produire des batteries en Europe.

    Alors que l'introduction de nouvelles réglementations par l'U.E. classer le lithium comme nocif peut augmenter le prix de production des produits au lithium, il est peu probable que cela dissuade les entreprises d'investir dans leurs secteurs des batteries. L'adoption des véhicules électriques augmentant considérablement d'une année sur l'autre en Europe, la région devrait rapidement devenir un centre de fabrication de batteries. Cependant, des restrictions accrues sur le lithium pourraient rendre l'industrie européenne des batteries moins compétitive si cela signifie une augmentation des coûts.

    https://www.zerohedge.com/node/747304

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  33. VACANCES : LE TRAFIC SUR LES ROUTES S'ALOURDIT DÈS LE 13 JUILLET 2022


    par PAUL LAURENT
    13/07/2022


    Les embouteillages coûtent à la France 17 milliards d'euros chaque année.

    Le long week-end du 14 juillet 2022 s’annonce chargé pour le réseau autoroutier français avec de nombreux départs dès le mercredi 13 juillet 2022.

    Un week-end classé orange

    Selon les prévisions de Bison Futé, la circulation sur les routes françaises va être dense pour le long week-end du 14 juillet 2022. Dès mercredi 13 juillet, la situation est classée orange au niveau national et rouge en Île-de-France. La journée du 14 juillet, jour de la fête nationale, est classée verte au niveau national et orange en région parisienne en termes de départs. Le 15 juillet est classé rouge en région méditerranéenne mais orange au niveau nationale tandis que samedi 16 est classé rouge pour toute la France

    Au niveau des retours de vacances, si mercredi, jeudi et vendredi la circulation est classée verte par Bison Futé, elle se densifie à partir du samedi 16 juillet 2022. Ainsi, le 16 juillet, la journée est classée orange sur les routes pour les retours de vacances. La journée du dimanche 17 juillet 2022 est classée rouge pour les retours au niveau national.

    Rester vigilant sur la route

    Bison Futé rappelle qu’il est extrêmement important de rester vigilant sur les routes avant de prendre la voiture pour de longs trajets. Bison Futé recommande ainsi de vérifier le véhicule quelques jours avant, d’étudier l’itinéraire à emprunter avant de se mettre en route, de bien dormir avant de prendre le volant et de se renseigner sur les conditions météorologiques la veille du voyage.

    Alors que la canicule se prolonge en France, il ne faut surtout pas hésiter à s’arrêter lorsqu’on en éprouve le besoin. Bison Futé appelle les conducteurs à la plus grande prudence avec cette vague de chaleur. Pour rester concentré sur la route, il est conseillé de faire une pause toutes les deux heures. Aussi, pour éviter tout accident, Bison Futé appelle les conducteurs à respecter les distances de sécurité.

    https://economiematin.fr/news-vacances-trafic-routes-alourdit-13-juillet-2022

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    Réponses
    1. La photo choisie pour illustrer l'article dit tout. A gauche les voitures, à droite les camions ! Des camions pour faire vivre des millions de personnes supplémentaires appelées 'réfugiés climatiques' (yougoslaves, tchécoslovaques, hongrois, africains, etc), bref des bouches-trous après les millions de morts par piqûres !
      (Idem aux USA ou Soros va jusqu'à offrir le voyage de l'Argentine-Chili aux States sans frontières !).

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  34. Les terres agricoles de Californie se transforment rapidement en poussière au milieu de la crise de l'eau


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 19 JUILLET 2022 - 00:55


    Alors qu'une grande partie de l'ouest des États-Unis souffre d'une sécheresse historique, tous les regards se sont tournés vers les agriculteurs californiens alors que des centaines de milliers d'acres sont en jachère dans un État responsable d'une énorme quantité de production alimentaire américaine.

    Des coupures sans précédent dans l'approvisionnement en eau compromettent l'avenir de la culture pour de nombreux agriculteurs. Les conditions de sécheresse s'aggravent, ce qui rend plus difficile pour les agriculteurs d'irriguer les cultures.

    Alors que les champs s'assèchent et que la production agricole diminue, Josue Medellin-Azuara, professeur agrégé à l'Université de Californie Merced, a déclaré à Bloomberg que 800 000 acres de terres agricoles pourraient être inexploitées cette année, soit plus du double de la superficie de l'année dernière.

    Medellin-Azuara a déclaré que le chiffre est préliminaire car l'imagerie par satellite des terres cultivées de Californie continue d'être examinée. Il anticipe des estimations officielles d'ici la fin de ce mois ou début août.

    Juste comme ça, des investissements pluriannuels et pluridécennaux dans la production agricole ont été anéantis par de nouvelles restrictions d'eau. Une grande partie des terres en jachère se trouve dans la vallée centrale de Californie, qui produit plus de la moitié des fruits, légumes et noix cultivés aux États-Unis.

    Les agriculteurs qui restent en activité constatent de fortes réductions des droits d'eau de surface en raison de la faible fonte des neiges et de la diminution du stockage par rapport à l'année dernière.

    "Ce qui est vraiment préoccupant, c'est que pour la première fois, nous mettons en jachère au moins 250 000 acres dans la vallée de Sacramento … ce sont les principaux détenteurs de droits sur l'eau", a déclaré Karen Ross, secrétaire du département californien de l'alimentation et de l'agriculture, dans une interview. .

    Medellin-Azuara a déclaré que les nouvelles restrictions d'eau sont un problème compliqué :

    L'année dernière, certains agriculteurs californiens ont été stupéfaits de constater que leurs soi-disant droits à l'eau des seniors étaient restreints. Les lois sur l'eau dans l'État sont régies par un système complexe qui remonte à l'ère de la ruée vers l'or. Les détenteurs de droits seniors - qui comprennent des entreprises, des producteurs et des villes avec des revendications acquises avant 1914, et des propriétaires fonciers dont la propriété borde une rivière - sont les derniers à voir leurs approvisionnements réduits. -Bloomberg

    La région agricole la plus productive de Californie se transforme en poussière, ce qui devrait préoccuper tous les Américains.

    Pour rappel, la Californie produit un quart de la nourriture du pays – la baisse de la production agricole est une nouvelle plus alarmante qui révèle que l'inflation alimentaire devient structurelle et ne s'atténuera pas de si tôt.

    https://www.zerohedge.com/commodities/californias-farmland-rapidly-turns-dust-amid-water-crisis

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  35. "Nous sommes tous des agriculteurs néerlandais maintenant !"


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 18 JUILLET 2022 - 22:30
    Via la sous-pile de rapports Corbett,


    Depuis des semaines, les agriculteurs néerlandais protestent férocement contre le plan de leur gouvernement visant à réduire de moitié la pollution par l'azote et l'ammoniac du pays d'ici 2030. On estime que ce plan, qui imposera des réductions d'émissions de 95 % dans certaines provinces, nécessitera une réduction de 30 % du bétail et entraînera la faillite de nombreux agriculteurs du pays.

    Les manifestations ont été remarquablement animées, alors que des dizaines de milliers de personnes descendent dans la rue pour bloquer les autoroutes du pays, incendier des balles de foin et répandre du fumier autour des maisons des politiciens. Lors d'un incident, la police néerlandaise a en fait tiré à balles réelles sur l'un des manifestants alors qu'il tentait de franchir le cordon de police avec son tracteur.

    Oui, les scènes qui sortent de la campagne néerlandaise habituellement calme sont choquantes. Mais ils ne devraient pas l'être. Ce ne sont que les premières étapes d'une grande bataille mondiale qui se dessine entre les peuples libres du monde et les technocrates, qui commencent à les réprimer au nom de l'Agenda 2030 pour un esclavage durable.

    Ne vous méprenez pas : qui que vous soyez, où que vous viviez, quoi que vous fassiez, ces élitistes avides de pouvoir viendront après votre gagne-pain. Nous sommes tous des agriculteurs néerlandais maintenant.

    C'est l'histoire de comment nous sommes arrivés ici, où nous allons et ce que cela signifie.

    LA BATAILLE A COMMENCÉ

    Vous souvenez-vous du mouvement des gilets jaunes ? Rappelez-vous comment un mouvement populiste s'est levé en France en 2018, avec des citoyens portant les gilets jaunes que les conducteurs sont tenus par la loi française d'avoir dans leur voiture et de porter en cas d'urgence ? Vous souvenez-vous comment ils sont descendus dans la rue, semaine après semaine après semaine dans une série de protestations croissantes qui menaçaient de renverser le gouvernement Macron ? Bien sûr, vous le faites.

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  36. Maintenant, vous rappelez-vous pourquoi ce mouvement a commencé ? Probablement pas, car la réponse ne rentre pas très facilement dans le récit de propagande des HSH. Taxes sur le carbone. Les premières protestations concernaient les taxes sur le carbone.

    Concrètement, le ministère français de la Transition écologique (qui existe semble-t-il) a décidé dans son infinie sagesse que la "taxe écologique" sur l'essence et le diesel (qui, il faut aussi le préciser, existe) était trop faible , alors ils l'ont soulevé. Cela a suscité la colère du grand public, qui souffrait déjà de la hausse des prix de l'essence. Et, juste comme ça, un nouveau mouvement de protestation national (et, éventuellement, mondial) est né.

    Bien sûr, la plupart de ces manifestants ne remettaient pas en question la grande escroquerie du réchauffement climatique elle-même. Ils ne reliaient pas les points entre l'arnaque au changement climatique, l'agenda de l'eugénisme du carbone et les plans de dépopulation malthusiens des élitistes anti-humains. Ils étaient juste inquiets pour leurs propres portefeuilles.

    Mais c'est peut-être le point. Au fur et à mesure que le masque tombe de l'agenda vert et que les gens commencent à le voir pour ce qu'il est - une attaque contre la vie et les moyens de subsistance des citoyens moyens de la classe ouvrière - de plus en plus de gens seront entraînés dans cette lutte, qu'ils comprennent le nature réelle de cette lutte ou non.

    Comme je l'ai déjà documenté, cette grande lutte entre les masses non lavées et leurs prétendus seigneurs néoféodaux atteignait son paroxysme fin 2019. . . mais cette grande confrontation a été évitée par l'arnaque. Soudain, des millions de personnes qui auraient été dans la rue pour protester contre les dernières taxes sur le carbone et la folie verte ont été enfermées chez elles par leurs gouvernements, dont beaucoup de leur plein gré. Mais maintenant que la télévision ne dit plus aux gens de s'enfermer chez eux par peur mortelle des cooties corona (à moins que vous ne viviez en Chine), le cessez-le-feu temporaire est terminé. Les prochains coups de feu de cette guerre sont tirés par des agriculteurs des Pays-Bas.

    La bataille ne se déroule pas seulement aux Pays-Bas, bien sûr. En 2020, le Canada s'est engagé dans un programme similaire de réduction de l'azote, s'engageant à réduire les émissions d'oxyde nitreux provenant des engrais de 30 % d'ici 2030. Et nous savons déjà comment le gouvernement canadien réagira aux inévitables protestations des agriculteurs au Canada. Regardez ce qu'ils ont fait aux camionneurs.

    Et, comme le souligne Kit Knightly chez Off-Guardian, "le Danemark, la Belgique et l'Allemagne envisagent déjà des politiques similaires [de réduction de l'azote]" et le Royaume-Uni et les États-Unis ont déjà mis en place des programmes pour payer les agriculteurs qui ne cultivent pas.

    Kit conclut à juste titre :

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  37. En effet, dans un monde en proie à une pénurie d'engrais due aux sanctions contre la Russie et la Biélorussie, il semblerait presque insensé de se plaindre d'un surplus de fumier, et encore moins d'essayer de le réduire. Nous avons bien dépassé le point où tout cela pourrait être considéré comme accidentel, n'est-ce pas ? En d'autres termes, si les gouvernements collectifs du monde occidental essayaient d'appauvrir et d'affamer leurs propres citoyens, que feraient-ils exactement différemment ?

    Il ne fait aucun doute à ce stade : avec leurs taxes sur le carbone et leurs restrictions sur l'agriculture, les prétendus contrôleurs du monde font délibérément s'effondrer l'économie mondiale. Les flammes de la contestation ne sont que le résultat parfaitement prévisible de cette démolition contrôlée.

    Et aussi mauvais que tout cela soit, nous n'avons encore rien vu. . . .

    OÙ NOUS ALLONS

    Il y a quelque chose d'étrange dans cet affrontement entre les élitistes et la classe ouvrière : les premiers, étant des escrocs psychopathes, ne cachent même pas qu'ils se réjouissent positivement à l'idée de réduire le travailleur moyen à un servage abject.

    En témoigne la récente affirmation du candidat libéral de l'Ontario, Granville Anderson, selon laquelle la hausse des prix de l'essence fournit en fait une « doublure argentée » : moins de minions pourront se permettre de conduire, les forçant à « trouver d'autres modes de transport ». (En d'autres termes : « Qu'ils mangent des voitures électriques ! »)

    Ou voyez le Forum économique mondial (ainsi que de nombreuses autres entités mondialistes) déclarer que les fermetures "amélioraient tranquillement les villes" en empêchant les gens de se livrer à leurs activités quotidiennes normales. La réalité d'une évidence aveuglante pour le travailleur moyen est que les confinements étaient une arme dirigée contre eux, les empêchant de gagner leur vie ; contribuer à la pauvreté croissante, à l'isolement social et à la dépression; et conduisant beaucoup à la toxicomanie ou, dans certains cas, au suicide.

    Encore une fois, il est important de se rappeler que ni ces attaques contre la classe moyenne et les travailleurs pauvres ni la réaction de colère qu'elles génèrent ne sont le résultat d'une incompétence ou d'un manque de sensibilisation de la part des responsables de l'agenda. Non, ça fait partie du plan.

    Vous vous souvenez du "zéro absolu" ? C'est le titre d'un rapport de UK FIRES - "une collaboration entre les universités de Cambridge, Oxford, Nottingham, Bath et l'Imperial College de Londres" - qui "vise à révéler et à stimuler la croissance industrielle au Royaume-Uni compatible avec une transition rapide vers zéro". émissions." Comme vous vous en souviendrez dans mon rapport sur le sujet, leur plan prévoit l'élimination des voyages aériens, du transport de marchandises, de la construction et essentiellement de toute autre activité humaine productive d'ici 2050 au nom de cet agenda "vert" anti-humain.

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  38. Nous devons être clairs sur quelque chose ici : ce n'est pas une menace vaine. Si les eugénistes qui tirent les ficelles des affaires mondiales parviennent à leurs fins, ils lâcheront leurs chiens d'attaque - les sbires achetés et payés de la bureaucratie de l'ONU et du WEF et les dirigeants politiques trompeurs dans pratiquement tous les pays - pour remplir cette mission. ordre du jour.

    Ce programme implique la fermeture de l'économie productive (au nom de la sauvegarde de la Terre Mère) et la réduction de la population mondiale dans le processus. Que la population finisse par se battre contre cet assaut économique n'est pas une surprise ; d'où la création de l'État de sécurité intérieure et de l'État de biosécurité au cours des deux dernières décennies. Nous en sommes maintenant au point où toute manifestation peut être considérée comme une "insurrection" par des "terroristes nationaux" et peut justifier toutes sortes de sanctions, y compris l'exclusion totale de personnes du système financier.

    La pression augmente. Le filet a été mis. Le combat est sur le point de commencer sérieusement. . . . Alors que se passe-t-il ensuite ?

    CE QUE CELA VEUT DIRE

    Que nous le sachions ou non, nous sommes en guerre. Et, que nous le sachions ou non, cette guerre est une bataille entre l'écrasante majorité de la population humaine et quelques-uns au sommet qui cherchent à contrôler (et simultanément réduire) cette population. Les lignes de bataille ne sont peut-être pas toujours aussi claires - il y a beaucoup de dupes involontaires qui agissent pour consolider les systèmes de contrôle technocratique sans savoir ce qu'ils font. Et il y a ceux qui croient encore aux mensonges fondamentaux des mondialistes - le canular du changement climatique, par exemple - et jouent ainsi sans le savoir dans leur Agenda 2030.

    Mais alors que les rouages ​​du système financier mondial commencent à tomber et que le train de marchandises économique commence à dérailler, nous sommes de plus en plus nombreux à prendre conscience de la vérité fondamentale : c'est une guerre pour notre gagne-pain. C'est une guerre pour le droit de vivre notre vie comme nous le souhaitons, sans l'ingérence de ces dirigeants autoproclamés qui osent nous dire ce que nous pouvons manger, où nous pouvons voyager et si nous pouvons cultiver. C'est une guerre pour notre indépendance vis-à-vis des dirigeants parasites qui tentent de fermer l'économie et de nous faire entrer dans une ère de néoféodalisme.

    Étant donné que nous sommes engagés dans cette guerre mondiale pour l'indépendance, le célèbre discours de Patrick Henry à la deuxième convention de Virginie semble plus pertinent que jamais.

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  39. C'est en vain, monsieur, que d'atténuer l'affaire. Les messieurs peuvent crier Paix, Paix, mais il n'y a pas de paix. La guerre est bel et bien commencée ! Le prochain coup de vent qui souffle du nord apportera à nos oreilles le fracas des armes retentissantes ! Nos frères sont déjà sur le terrain ! Pourquoi restons-nous ici à ne rien faire? Que souhaitent ces messieurs ? Qu'est-ce qu'ils auraient ? La vie est-elle si chère, ou la paix si douce, qu'elle s'achète au prix des chaînes et de l'esclavage ? Interdis-le, Dieu tout-puissant ! Je ne sais quelle conduite les autres peuvent prendre ; mais moi, donnez-moi la liberté ou donnez-moi la mort !

    Aussi pertinente pour notre lutte aujourd'hui qu'elle l'était pour ceux qui combattaient dans la Révolution américaine, il y a une observation importante à propos de tous ces conflits : « Nous devons tous nous serrer les coudes, ou très certainement nous pendrons tous séparément.

    Il est évident que la classe dirigeante a investi une bonne partie de son temps et consacré une grande partie de ses ressources considérables à atomiser la société. Ces psychopathes et leurs potes ont concentré leur attention sur toutes les lignes de faille possibles - classe, race, sexe, croyance religieuse, allégeance politique et toute autre distinction à laquelle vous pouvez penser - dans le cadre d'une stratégie consciente visant à maintenir les masses à la gorge les unes des autres et à les empêcher de se dresser contre leur véritable ennemi : les mondialistes eux-mêmes. Il est également indéniable que ces prétendus contrôleurs du monde ont remarquablement réussi dans cette stratégie de diviser pour mieux régner.

    L'implication évidente est que ce que les mondialistes craignent le plus, c'est une masse de gens ordinaires qui se regroupent pour s'opposer aux absurdités profondément impopulaires proférées par leurs soi-disant dirigeants. C'est pourquoi les chiens de garde de l'establishment dans la presse grand public et dans le monde universitaire passent maintenant tant de temps et d'énergie à dénoncer le "populisme" de l'ère actuelle. Au cas où vous ne l'auriez pas encore compris, toutes les platitudes que les politiciens débitent à propos de la « liberté » et de la « démocratie » ne sont que cela : des platitudes pour persuader les gens de se rallier à leur programme politique. Lorsque les gens rejettent ce programme, ces mêmes politiciens sont prompts à rejeter les mots « liberté » et « démocratie », les refondant en « populisme grossier » et « règle de la foule ».

    Oui, il est temps de jeter la scission stupide et artificielle entre la gauche et la droite et les autres clivages qui nous ont maintenus divisés et gouvernés pendant si longtemps. L'idée que des groupes qui ne sont pas d'accord peuvent s'unir sur la menace existentielle à laquelle ils sont confrontés n'est pas un vœu pieux. En France, par exemple, la droite populiste et la gauche populiste ont récemment uni leurs forces pour vaincre le passeport de voyage COVID du pays.

    Ça peut être fait. Ce doit être. Il n'y a pas d'alternative. Nous devons commencer à construire un mouvement de masse contre l'Agenda 2030 avant que l'étau ne se resserre autour de notre cou et que nous nous retrouvions dans les griffes de ce système de contrôle technocratique. Que cela nous affecte ou non, nous devons comprendre qu'il se déchaînera sur nous si nous ne nous levons pas en masse maintenant.

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  40. Heureusement pour nous, c'est exactement ce qui se passe.

    Partout en Europe, les gens se lèvent en solidarité avec les agriculteurs néerlandais. Les agriculteurs allemands aident les agriculteurs néerlandais à bloquer la frontière germano-néerlandaise. Les agriculteurs italiens organisent des manifestations sous le cri de ralliement : « Nous ne sommes pas des esclaves, nous sommes des agriculteurs ! Les agriculteurs polonais résistent à Varsovie. Même les Canadiens se joignent à l'acte, portant des pancartes « Je suis aux côtés des agriculteurs néerlandais » lors de leurs propres rassemblements pour la liberté.

    Et, pas plus tard que cette semaine, une nouvelle vidéo est apparue appelant à des manifestations mondiales en soutien aux agriculteurs néerlandais. Arborant le slogan "Le monde devient néerlandais", la vidéo compare le mouvement de résistance actuel aux mouvements de résistance non violents du XXe siècle et appelle les gens du monde entier à être solidaires avec les agriculteurs des Pays-Bas lors d'une journée mondiale de protestation en juillet 23e.

    Un grand réveil est en train de se produire. Les barrières entre les gens tombent à mesure que l'on se rend compte qu'il s'agit d'un programme mondial et que les injustices que nous voyons être infligées à ceux qui se trouvent à l'autre bout du monde arriveront bien assez tôt pour nous. Beaucoup réalisent maintenant qu'une ligne a été tracée et que le moment de se lever est arrivé.

    Nous sommes tous des agriculteurs néerlandais maintenant.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/were-all-dutch-farmers-now

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    1. "Vous serez pauvre, vous n'aurez rien et vous serez heureux".

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  41. Des activistes du genre exhortent les anthropologues à cesser d'étiqueter les restes humains comme « masculin » ou « féminin »


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 18 JUIL 2022 - 21:45
    Écrit par Jonathan Turley,


    Il y a une controverse intéressante dans les départements d'anthropologie où les professeurs ont appelé les chercheurs à cesser d'identifier les restes humains anciens par sexe biologique, car ils ne peuvent pas évaluer comment une personne s'est identifiée à ce moment-là.

    D'autres chercheurs appellent les chercheurs à cesser d'identifier la race comme une pratique car elle alimente la suprématie blanche. L'une des universitaires qui s'opposent à cet effort pour mettre fin aux identifications de genre, la professeure d'archéologie de l'État de San Jose, Elizabeth Weiss, poursuit actuellement son école. Weiss soutient qu'elle s'est vu interdire l'accès à la collection de restes humains en raison de son opposition au rapatriement des restes humains. L'école a objecté qu'elle avait publié une photo tenant un crâne de la collection sur les réseaux sociaux, exprimant à quel point elle était "si heureuse d'être de retour avec de vieux amis".

    Le site conservateur College Fix cite divers universitaires qui remettent en question l'identification du genre et note la campagne du groupe de travail Trans Doe pour « explorer les façons dont les normes actuelles en matière d'identification humaine médico-légale ne rendent pas service aux personnes qui ne correspondent pas clairement au binaire de genre. ”

    La professeure agrégée de l'Université du Kansas, Jennifer Raff, a fait valoir dans un article intitulé "Origine: une histoire génétique des Amériques", qu'il n'y a "pas de divisions nettes entre les individus physiquement ou génétiquement" masculins "ou" féminins "". Son livre le plus vendu a été présenté sur divers organes de presse comme MSNBC.

    Weiss a critiqué le livre comme des points critiques de l'histoire et des objets "tout simplement faux" que Raff semble "désireux de rendre hommage à toutes les orthodoxies progressistes actuelles".

    Cependant, Raff n'est pas seul. Des étudiants diplômés comme Emma Palladino ont objecté que "les archéologues qui trouveront vos os un jour vous attribueront le même sexe que celui que vous aviez à la naissance, donc que vous fassiez ou non une transition, vous ne pouvez pas échapper au sexe qui vous a été assigné".

    Les professeurs Elizabeth DiGangi de l'Université de Binghamton et Jonathan Bethard de l'Université de Floride du Sud ont également contesté l'utilisation des classifications raciales dans une étude, objectant que « l'estimation de l'ascendance contribue à la suprématie blanche ». Les auteurs écrivent que "nous utilisons la théorie critique de la race pour interroger les approches utilisées pour estimer l'ascendance afin d'inclure une critique de l'utilisation continue des traits morphoscopiques, et nous affirmons que la pratique de l'estimation de l'ascendance contribue à la suprématie blanche".

    Les professeurs qualifient cette pratique de "dangereuse" et ont écrit dans une lettre à l'éditeur que de telles pratiques doivent être modifiées à la lumière des récentes préoccupations en matière de justice raciale.

    «Entre la pandémie dévastatrice de COVID-19 et les homicides de nombreux Noirs américains aux mains des responsables de l'application des lois, nous nous sommes tous rappelé la fragilité de la vie et les échecs de notre société à respecter les idéaux inscrits dans le fondement documents qui ont établi les États-Unis d'Amérique il y a plus de deux siècles. S'attaquer à ces échecs semble parfois écrasant; cependant, des changements peuvent être promulgués avec des discussions franches et réflexives sur le statu quo. En écrivant cette lettre, nous adressons nos commentaires à la communauté de l'anthropologie médico-légale aux États-Unis dans l'espoir de déclencher une discussion sur la pratique de longue date de l'estimation de l'ascendance et des changements qui sont franchement attendus depuis longtemps.

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  42. Le résultat final de telles propositions serait de réduire ou d'interdire la classification des restes humains par sexe ou patrimoine ancestral par les anthropologues.

    Cela a longtemps été l'objet d'échanges houleux dans ce domaine.

    En effet, un débat furieux a éclaté après la publication du livre de l'ancien écrivain scientifique du New York Times Nicholas Wade, A Troublesome Inheritance: Genes, Race and Human History. Le livre soutient que les races humaines sont une réalité biologique et que les différences génétiques peuvent aider à expliquer pourquoi certaines personnes vivent dans des sociétés tribales et d'autres dans des civilisations avancées.

    Dans une enquête, les auteurs ont trouvé :

    "Sur la base de nos études, les anthropologues sont plus justement décrits comme des" squatters "(c'est-à-dire que ceux qui soutiennent que la race n'a pas de sens biologique), des" changeurs "(c'est-à-dire que ceux qui maintiennent que la race n'a pas de sens biologique mais est une réalité sociale), et 'straddlers' (c'est-à-dire ceux qui reconnaissent l'importance et la pertinence des conceptualisations à la fois biologiquement informées et socioculturelles de la race).

    Il semble que ce débat ne soit pas plus près d'atteindre un consensus bien que les « squatters » et les « shifters » semblent dominer les revues universitaires et les facultés.

    Pour certains, ce débat répond à la vieille blague de l'enseignement : « Comment appelle-t-on un universitaire qui s'excuse tout le temps ? Un anthropologue. Ok mauvais jeu de mots mais l'effort pour interdire la collecte ou la classification des données est difficile à comprendre.

    Il ne fait aucun doute que ces études soulèvent des questions importantes quant à savoir si les préjugés sexistes ou raciaux peuvent déformer notre compréhension de l'évolution et du mouvement humains. Pourtant, il semble curieux à certains d'entre nous (certes, dans mon cas, d'une autre discipline) que vous ne vouliez pas ce point de données parmi l'éventail des données utilisées pour analyser de telles découvertes. Par exemple, il semblerait que le genre reflète des distinctions physiques qui ont un impact sur des éléments de la société, la migration et d'autres questions pertinentes.

    Je ne sais pas si cela fait de moi un « squatter », mais plus probablement un intrus. Cependant, étant donné que certains de ces auteurs s'appuient sur des événements juridiques et politiques, il vaut la peine d'avoir un débat plus large sur la question de savoir si ces préoccupations devraient être utilisées pour limiter l'enquête scientifique ou la classification sur ces points. Il semblerait à certains d'entre nous qu'il ne devrait pas se concentrer sur la collecte mais sur l'importance accordée à ces données.

    https://www.zerohedge.com/political/gender-activists-urge-anthropologists-stop-labeling-human-remains-male-or-female

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  43. Toxicologie contre Virologie : L’Institut Rockefeller et la fraude criminelle de la polio


    Par F. William Engdahl
    Mondialisation.ca,
    18 juillet 2022


    L’un des résultats du prétendu nouveau coronavirus qui a émergé publiquement en 2019 est que la spécialisation médicale de la virologie a été élevée à une stature presque divine dans les médias. Peu de gens comprennent les origines de la virologie et son élévation à un rôle de premier plan dans la pratique de la médecine d’aujourd’hui. Pour cela, il faut se pencher sur les origines et la politique du premier institut de recherche médicale américain, l’Institut Rockefeller pour la recherche médicale, aujourd’hui l’Université Rockefeller, et ses travaux sur ce qu’il prétendait être un virus de la polio.

    En 1907, l’apparition d’une maladie dans la ville de New York a donné au directeur du Rockefeller Institute, Simon Flexner, une occasion en or de revendiquer la découverte d’un « virus » invisible causé par ce qui a été arbitrairement appelé poliomyélite. Le mot poliomyélite signifie simplement inflammation de la matière grise de la moelle épinière. Cette année-là, quelque 2500 New-Yorkais, pour la plupart des enfants, ont été désignés comme atteints d’une forme de poliomyélite, pouvant aller jusqu’à la paralysie et même la mort.

    La fraude de Flexner

    L’aspect le plus frappant de toute la saga de la polio aux États-Unis durant la première moitié du XXe siècle est le fait que chaque phase clé de l’entreprise était contrôlée par des personnes liées à ce qui est devenu la cabale médicale Rockefeller. Cette fraude a commencé avec les déclarations du directeur de l’Institut Rockefeller, Simon Flexner, selon lesquelles lui et son collègue, Paul A. Lewis, avaient « isolé » un agent pathogène, invisible à l’œil nu, plus petit encore qu’une bactérie, qui, selon eux, était à l’origine de la maladie paralysante dans une série d’épidémies aux États-Unis. Comment sont-ils parvenus à cette idée ?

    Dans un article publié en 1909 dans le Journal of the American Medical Association, Flexner affirme que Lewis et lui ont isolé le virus de la poliomyélite responsable. Il indique qu’ils ont réussi à faire passer la poliomyélite chez plusieurs singes, de singe en singe. Ils ont commencé par injecter dans le cerveau de singes des tissus de moelle épinière humaine malades provenant d’un jeune garçon qui était mort, vraisemblablement à cause du virus. Lorsqu’un singe tombait malade, une suspension de son tissu médullaire malade était injectée dans le cerveau d’autres singes qui tombaient également malades.

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  44. Ils ont proclamé que les médecins de l’Institut Rockefeller avaient ainsi prouvé que le virus de la poliomyélite était responsable de la mystérieuse maladie. Ils n’avaient rien fait de tel. Flexner et Lewis l’ont même admis : « Nous n’avons absolument pas réussi à découvrir de bactéries qui pourraient expliquer la maladie ; et, puisque parmi notre longue série de propagations du virus chez les singes, aucun animal n’a montré, dans les lésions, les cocci décrits par certains chercheurs précédents, et que nous n’avons pas réussi à obtenir de telles bactéries à partir du matériel humain étudié par nous, nous avons estimé qu’elles pouvaient être exclues de la considération ». Ce qu’ils ont alors fait, c’est une supposition bizarre, un acte de foi, et non une affirmation scientifique. Ils ont pris leur hypothèse d’une agence virale exogène et en ont fait un fait, sans la moindre preuve. Ils ont affirmé : « Par conséquent, … l’agent infectieux de la poliomyélite épidémique appartient à la classe des virus minuscules et filtrables qui n’ont pas encore été démontrés avec certitude au microscope ». Donc ?

    Simon Flexner a simplement affirmé qu’il « devait » s’agir d’un virus de la polio tuant les singes, parce qu’il ne pouvait trouver aucune autre explication. En fait, il n’a pas cherché d’autre source de maladie. Ce n’était pas de l’isolement scientifique. C’était de la spéculation sauvage : « …n’a pas encore été démontré avec certitude au microscope ». Ils l’ont admis dans un article de suivi publié le 18 décembre 1909 dans le JAMA, intitulé « La nature du virus de la poliomyélite épidémique ».

    Le soi-disant « virus » qu’ils injectaient aux singes était loin d’être pur. Il contenait également une quantité indéterminée de contaminants. Il comprenait « de la moelle épinière en purée, du cerveau, de la matière fécale, et même des mouches broyées et injectées aux singes pour provoquer la paralysie ». Jusqu’à ce que Jonas Salk obtienne l’approbation du gouvernement américain en avril 1955 pour un vaccin contre la polio, aucune preuve scientifique de l’existence d’un virus causant la poliomyélite, ou paralysie infantile comme on l’appelait communément, n’avait été apportée. C’est encore le cas aujourd’hui. Tout le monde médical a cru Flexner sur parole en affirmant qu’il s’agissait « forcément » d’un virus.

    L’Institut Rockefeller, Flexner et l’American Medical Association

    L’Institut Rockefeller a été fondé en 1901 à partir de la fortune de John D. Rockefeller (Standard Oil), pour être le premier institut biomédical américain. Il a été conçu sur le modèle de l’Institut Pasteur en France (1888) et de l’Institut Robert Koch en Allemagne (1891). Son premier directeur, Simon Flexner, a joué un rôle pivot et des plus criminels dans l’évolution de ce qui est devenu la pratique médicale américaine approuvée. L’objectif des Rockefeller était de contrôler complètement la pratique médicale américaine et de la transformer en un instrument, du moins dans un premier temps, de promotion des médicaments approuvés par les intérêts des Rockefeller. À cette époque, ils cherchaient à monopoliser les médicaments issus du raffinage du pétrole, comme ils l’avaient fait pour le pétrole.

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  45. Alors que le directeur du Rockefeller Institute, Simon Flexner, publiait ses études peu concluantes mais très appréciées sur la polio, il s’est arrangé pour que son frère, Abraham Flexner, un instituteur sans formation médicale, dirige une étude conjointe de l’American Medical Association (AMA), du Rockefeller General Education Board et de la Carnegie Foundation fondée par Andrew Carnegie, l’ami intime de Rockefeller.

    L’étude de 1910, intitulée « Rapport Flexner », avait pour objectif apparent d’examiner la qualité de toutes les écoles de médecine américaines. Le résultat du rapport était toutefois prédéterminé. Les liens entre l’Institut Rockefeller bien doté et l’AMA passaient par le chef corrompu de l’AMA, George H. Simmons.

    Simmons était également le rédacteur en chef de l’influent Journal of the American Medical Association, une publication distribuée à quelque 80 000 médecins américains. Il aurait exercé un pouvoir absolu sur l’association des médecins. Il contrôlait l’augmentation des revenus publicitaires des entreprises pharmaceutiques pour la promotion de leurs médicaments auprès des médecins de l’AMA dans son journal, une activité très lucrative. Il était un élément clé du coup d’État médical des Rockefeller qui devait redéfinir complètement les pratiques médicales acceptables, en abandonnant les traitements correctifs ou préventifs au profit de l’utilisation de médicaments souvent mortels et d’interventions chirurgicales coûteuses. En tant que directeur de l’AMA, Simmons s’est rendu compte que la concurrence d’une prolifération d’écoles de médecine, notamment la chiropractie, l’ostéopathie, l’homéopathie et la médecine naturelle, alors reconnues, diminuait les revenus de ses médecins, le nombre d’écoles de médecine étant passé d’environ 90 en 1880 à plus de 150 en 1903.

    Abraham Flexner, ancien directeur d’une école privée, a fait le tour de plusieurs écoles de médecine américaines en 1909 et a recommandé la fermeture de la moitié des 165 écoles de médecine, qu’il définissait comme étant « de qualité inférieure ». Cela réduisait la concurrence d’autres approches de la guérison des maladies. Ils ont impitoyablement ciblé les écoles de médecine naturopathique, les écoles de chiropraxie, les ostéopathes ainsi que les écoles allopathiques indépendantes qui ne voulaient pas adhérer au régime de l’AMA. L’argent de Rockefeller est allé aux écoles sélectionnées à condition que les professeurs soient approuvés par l’Institut Rockefeller et que le programme d’études soit axé sur les médicaments et la chirurgie en tant que traitement, et non sur la prévention, la nutrition ou la toxicologie en tant que causes et solutions possibles. Ils devaient accepter la théorie des germes de Pasteur, qui revendique le réductionnisme « un germe pour une maladie ». Les médias contrôlés par Rockefeller ont lancé une chasse aux sorcières coordonnée contre toutes les formes de médecine alternative, les remèdes à base de plantes, les vitamines naturelles et la chiropractie – tout ce qui n’était pas contrôlé par les médicaments brevetés par Rockefeller.

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  46. En 1919, le Rockefeller General Education Board et la Rockefeller Foundation avaient versé plus de 5 millions de dollars aux écoles de médecine de Johns Hopkins, de Yale et de l’Université de Washington à Saint-Louis. En 1919, John D. Rockefeller a accordé un autre montant de 20 millions de dollars en titres, « pour l’avancement de l’éducation médicale aux États-Unis ». Ce montant serait comparable à environ 340 millions de dollars aujourd’hui, une somme énorme. En bref, les intérêts financiers des Rockefeller avaient pris le contrôle de l’enseignement et de la recherche médicale aux États-Unis dans les années 1920.

    Création de la virologie

    Cette prise de contrôle de la médecine, soutenue par l’organisation de médecins la plus influente, l’AMA, et son chef corrompu, Simmons, a permis à Simon Flexner de créer littéralement la virologie moderne sous les règles des Rockefeller. Le très controversé Thomas Milton Rivers, en tant que directeur du laboratoire de virologie de l’Institut Rockefeller, a fait de la virologie un domaine indépendant, distinct de la bactériologie, dans les années 1920. Ils ont réalisé qu’ils pouvaient manipuler beaucoup plus facilement lorsqu’ils pouvaient revendiquer des agents pathogènes mortels qui étaient des germes invisibles ou des « virus ». Ironiquement, « virus » vient du latin « poison ».

    La virologie, une fraude médicale réductionniste, est une création de la cabale médicale Rockefeller. Ce fait très important est aujourd’hui enterré dans les annales de la médecine. Des maladies telles que la variole, la rougeole ou la poliomyélite ont été déclarées causées par des agents pathogènes invisibles appelés virus spécifiques. Si les scientifiques pouvaient « isoler » le virus invisible, ils pourraient théoriquement trouver des vaccins pour protéger les gens. Ainsi allait leur théorie. C’était une énorme aubaine pour le cartel Rockefeller des sociétés pharmaceutiques, qui comprenait à l’époque American Home Products, qui faisait la promotion mensongère de médicaments dont l’effet n’était pas prouvé, comme la préparation H pour les hémorroïdes ou l’Advil pour soulager la douleur ; Sterling Drug, qui a repris les actifs américains, notamment l’aspirine, de la société allemande Bayer AG après la Première Guerre mondiale ; Winthrop Chemical ; American Cyanamid et sa filiale Lederle Laboratories ; Squibb et Monsanto.

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  47. Bientôt, les chercheurs en virus de l’Institut Rockefeller, en plus de revendiquer la découverte du virus de la poliomyélite, prétendirent découvrir les virus qui causaient la variole, les oreillons, la rougeole et la fièvre jaune. Ils ont ensuite annoncé la « découverte » de vaccins préventifs contre la pneumonie et la fièvre jaune. Toutes ces « découvertes » annoncées par l’Institut se sont avérées fausses. Avec le contrôle de la recherche dans le nouveau domaine de la virologie, l’Institut Rockefeller, en collusion avec Simmons à l’AMA et son successeur tout aussi corrompu, Morris Fishbein, pouvait promouvoir de nouveaux vaccins brevetés ou des « remèdes » médicamenteux dans l’influent journal de l’AMA qui était envoyé à chaque médecin membre en Amérique. Les entreprises pharmaceutiques qui refusaient de payer pour des publicités dans le journal de l’AMA étaient blackboulées par l’AMA.

    Contrôle de la recherche sur la polio

    Simon Flexner et le très influent Institut Rockefeller ont réussi, en 1911, à faire inscrire dans la loi américaine sur la santé publique que les symptômes que l’on appelait la poliomyélite étaient une « maladie contagieuse et infectieuse causée par un virus transmis par l’air ». Pourtant, même eux ont admis qu’ils n’avaient pas prouvé comment la maladie pénètre dans le corps des humains. Comme le soulignait un médecin expérimenté dans une revue médicale en 1911, « Notre connaissance actuelle des méthodes possibles de contagion est basée presque entièrement sur le travail effectué dans cette ville à l’Institut Rockefeller ». En 1951, le Dr Ralph Scobey, qui critiquait la précipitation du jugement de Rockefeller sur la contagion de la polio, notait : « Cela a bien sûr placé la confiance dans les expériences sur les animaux plutôt que dans les enquêtes cliniques… ». Scobey a également souligné l’absence de preuve que la poliomyélite était contagieuse : « … les enfants atteints de la maladie étaient gardés dans les services généraux de l’hôpital et pas un seul des autres détenus des services de l’hôpital n’était atteint de la maladie ». L’attitude générale de l’époque est résumée en 1911 : « Il nous semble, malgré l’absence de preuves absolues, que les meilleurs intérêts de la communauté seraient préservés si nous considérions la maladie au point de vue de la contagion » (sic).

    En classant les symptômes de la poliomyélite comme une maladie hautement contagieuse causée par un virus invisible, prétendument exogène ou externe, l’Institut Rockefeller et l’AMA ont pu couper court à toute recherche sérieuse d’explications alternatives, telles que l’exposition à des pesticides chimiques ou autres toxines, pour expliquer les épidémies saisonnières de maladie et de paralysie, voire de décès, principalement chez les très jeunes enfants. Cela a eu des conséquences fatales jusqu’à aujourd’hui.

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  48. L’arrivée du DDT

    Dans la déclaration qu’il a faite en 1952 devant la Chambre des représentants des États-Unis, dans le cadre d’une enquête sur les dangers possibles des produits chimiques dans les produits alimentaires, le docteur Ralph R. Scobey a noté que « pendant près d’un demi-siècle, les recherches sur la poliomyélite ont été orientées vers un virus exogène supposé pénétrer dans le corps humain pour provoquer la maladie. La manière dont la loi sur la santé publique est maintenant énoncée impose uniquement ce type d’enquête. En revanche, aucune étude approfondie n’a été menée pour déterminer si le soi-disant virus de la poliomyélite n’est pas une substance chimique autochtone qui ne pénètre pas du tout dans le corps humain, mais résulte simplement d’un ou de plusieurs facteurs exogènes, par exemple un poison alimentaire ». Les toxines comme cause n’ont pas été étudiées.

    Au cours des années 1930, marquées par la dépression économique puis la guerre, peu de nouvelles épidémies majeures de poliomyélite ont été constatées. Cependant, immédiatement après la fin de la Seconde Guerre mondiale, notamment, le drame de la polio a explosé en dimension. À partir de 1945, chaque été, de plus en plus d’enfants à travers les États-Unis ont été diagnostiqués avec la poliomyélite et hospitalisés. Moins de 1% des cas ont été réellement testés par des analyses de sang ou d’urine. Environ 99% ont été diagnostiqués par la simple présence de symptômes tels que des douleurs aiguës dans les extrémités, de la fièvre, des maux d’estomac, de la diarrhée.

    En 1938, avec le soutien de Franklin D. Roosevelt, victime présumée de la polio, la Fondation nationale pour la paralysie infantile (March of Dimes) a été créée pour solliciter des dons exonérés d’impôts afin de financer la recherche sur la polio. Un médecin et chercheur allemand, le Dr Henry Kumm, est venu aux États-Unis et a rejoint l’Institut Rockefeller en 1928, où il est resté jusqu’à ce qu’il rejoigne la Fondation nationale en 1951 en tant que directeur de la recherche sur la polio. Le Dr Kumm a été rejoint à la Fondation nationale par un autre vétéran de l’Institut Rockefeller, le « père de la virologie », Thomas M. Rivers, qui a présidé le comité consultatif de recherche sur les vaccins de la Fondation, supervisant les recherches de Jonas Salk. Ces deux personnages clés de l’Institut Rockefeller contrôlaient ainsi les fonds destinés à la recherche sur la polio et le développement d’un vaccin.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors qu’il était encore à l’Institut Rockefeller, Henry Kumm a été consultant auprès de l’armée américaine où il a supervisé des études de terrain en Italie. Là, Kumm a dirigé des études de terrainpour l’utilisation du DDT contre le typhus et les moustiques porteurs de malaria dans les marais près de Rome et de Naples. Le DDT a été breveté comme insecticide par la société pharmaceutique suisse Geigy et sa filiale américaine en 1940, et son utilisation sur les soldats de l’armée américaine a été autorisée pour la première fois en 1943 comme désinfectant général contre les poux, les moustiques et de nombreux autres insectes. Jusqu’à la fin de la guerre, la quasi-totalité de la production de DDT aux États-Unis était destinée à l’armée. En 1945, les entreprises chimiques ont cherché avidement de nouveaux marchés. Elles les ont trouvés.

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  49. Au début de 1944, les journaux américains ont triomphalement annoncé que le typhus, « la redoutable peste qui a suivi toutes les grandes guerres de l’histoire », n’est plus une menace pour les troupes américaines et leurs alliés grâce à la nouvelle poudre « anti-poux » de l’armée, le DDT. Lors d’une expérience menée à Naples, les soldats américains ont saupoudré plus d’un million d’Italiens de DDT dissous dans du kérosène (!), tuant ainsi les poux

    DDT Exposure During Early Life Associated with Increased Risk of Breast Cancer - Beyond Pesticides Daily News Blog

    qui propageaient le typhus. Henry Kumm, de l’Institut Rockefeller, et l’armée américaine savaient que, comme l’a dit un chercheur, « le DDT était un poison, mais il était suffisamment sûr pour la guerre ». Toute personne blessée par le DDT serait une victime acceptée du combat ». Le gouvernement américain a « restreint » un rapport sur les insecticides publié par l’Office of Scientific Research and Development en 1944 qui mettait en garde contre les effets toxiques cumulatifs du DDT chez les humains et les animaux. Le Dr Morris Biskind note dans un article de 1949 : « Le DDT étant un poison cumulatif, il est inévitable qu’une intoxication à grande échelle de la population américaine se produise. En 1944, Smith et Stohlman, des National Institutes of Health, après une étude approfondie de la toxicité cumulative du DDT, ont souligné que « la toxicité du DDT, combinée à son action cumulative et à son absorption par la peau, place son utilisation dans une situation de risque sanitaire certain ». Leurs avertissements ont été ignorés par les hauts responsables.

    Au lieu de cela, après 1945, dans toute l’Amérique, le DDT a été présenté comme le nouveau pesticide miracle et « sûr », un peu comme le Roundup de Monsanto avec le glyphosate trois décennies plus tard. On disait que le DDT était inoffensif pour les humains. Mais personne au gouvernement n’a sérieusement testé scientifiquement cette affirmation. Un an plus tard, en 1945, à la fin de la guerre, les journaux américains ont fait l’éloge du nouveau DDT en le qualifiant de substance « magique », de « miracle ». Le Time a appelé le DDT « l’une des grandes découvertes scientifiques de la Seconde Guerre mondiale ».

    Malgré des avertissements isolés concernant des effets secondaires non testés, le fait qu’il s’agisse d’un produit chimique persistant et toxique qui s’accumule facilement dans la chaîne alimentaire, le gouvernement américain a approuvé l’utilisation générale du DDT en 1945. La Food and Drug Administration (FDA), contrôlée par les intérêts de Rockefeller-AMA, a établi comme « sûr » un contenu de DDT, bien que personne n’ait prouvé cela. Les entreprises de produits chimiques à base de DDT ont alimenté la presse en photos et en anecdotes. Les journaux rapportaient avec enthousiasme comment le nouveau produit chimique miracle, le DDT, était testé aux États-Unis contre les moustiques du Sud censés être porteurs de la malaria, ainsi que pour « préserver les vignobles de l’Arizona, les vergers de Virginie occidentale, les champs de pommes de terre de l’Oregon, les champs de maïs de l’Illinois et les laiteries de l’Iowa ». Le DDT était partout aux États-Unis à la fin des années 1940.

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  50. Le gouvernement américain prétendait que le DDT, contrairement à l’arsenic et à d’autres insecticides utilisés avant la guerre, était inoffensif pour les humains, même pour les nourrissons, et qu’il pouvait être utilisé à profusion. À partir de 1945, des villes comme Chicago ont pulvérisé les plages publiques, les parcs et les piscines. Les femmes au foyer ont acheté des aérosols de DDT pour pulvériser la cuisine et surtout les chambres des enfants, même leurs matelas. On a dit aux agriculteurs de pulvériser leurs cultures et leurs animaux, surtout les vaches laitières, avec du DDT. Aux États-Unis de l’après-guerre, le DDT a été promu, surtout par les sociétés pharmaceutiques Rockefeller comme American Home Products avec son aérosol de DDT Black Flag, et Monsanto. De 1945 à 1952, la production américaine de DDT a été multipliée par dix.

    Alors que les cas présumés de polio ont littéralement explosé aux États-Unis après 1945, la théorie a été avancée, sans aucune preuve, que la maladie paralysante de la polio était transmise, non pas par des pesticides chimiques toxiques comme le DDT, mais par des moustiques ou des mouches à l’homme, plus particulièrement aux jeunes enfants ou aux nourrissons. Le message était que le DDT pouvait protéger votre famille en toute sécurité contre la polio. Les cas de polio officiellement recensés sont passés de quelque 25 000 en 1943, avant l’utilisation civile du DDT par les États-Unis, à plus de 280 000 cas en 1952, au plus fort de l’épidémie, soit plus de dix fois plus.

    En octobre 1945, le DDT, qui avait été utilisé par l’armée américaine sous la supervision de Henry Kumm, de l’Institut Rockefeller, a été autorisé par le gouvernement américain pour une utilisation générale comme insecticide contre les moustiques et les mouches. Les scientifiques dissidents qui mettaient en garde contre les effets toxiques du DDT sur les humains et les animaux ont été réduits au silence. On a dit aux familles que le DDT pouvait sauver leurs enfants de la redoutable polio en tuant les insectes redoutés.

    Le département américain de l’Agriculture conseillait aux agriculteurs de laver leurs vaches laitières avec une solution de DDT pour combattre les moustiques et les mouches. Les champs de maïs et les vergers étaient pulvérisés par avion avec du DDT. Cependant, le DDT était incroyablement persistant et son effet toxique sur les plantes et les légumes était tel qu’il ne pouvait être éliminé par lavage. De 1945 à 1952, la quantité de DDT pulvérisée sur le territoire américain a augmenté d’année en année. Le nombre de cas humains de poliomyélite a lui aussi nettement augmenté.

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  51. La pire épidémie de polio

    Au début des années 1950, le Congrès américain et les agriculteurs se sont de plus en plus intéressés aux dangers possibles d’une telle utilisation de pesticides, non seulement le DDT, mais aussi le BHC (hexachlorure de benzène), encore plus toxique. En 1951, Morton Biskind, un médecin qui avait traité avec succès plusieurs centaines de patients empoisonnés par le DDT, a témoigné devant la Chambre des représentants des États-Unis sur le lien possible entre la polio paralytique et les toxines, en particulier le DDT et le BHC. Il a noté :

    « L’introduction pour une utilisation générale incontrôlée par le public de l’insecticide « DDT » (chlorophénothane) et la série de substances encore plus mortelles qui a suivi, n’a pas d’équivalent dans l’histoire. Il ne fait aucun doute qu’aucune autre substance connue de l’homme n’a jamais été développée aussi rapidement et répandue sans discernement sur une si grande partie de la planète en si peu de temps. Ceci est d’autant plus surprenant qu’au moment où le DDT a été mis à la disposition du public, de nombreuses données étaient déjà disponibles dans la littérature médicale, montrant que cet agent était extrêmement toxique pour de nombreuses espèces animales différentes, qu’il était stocké de manière cumulative dans les graisses corporelles et qu’il apparaissait dans le lait. À cette époque, quelques cas d’empoisonnement au DDT chez l’homme avaient également été signalés. Ces observations ont été presque totalement ignorées ou mal interprétées ».

    Biskind a encore témoigné devant le Congrès à la fin de 1950 : « Au début de l’année dernière, j’ai publié une série d’observations sur l’empoisonnement au DDT chez l’homme. Depuis peu de temps après la dernière guerre, un grand nombre de cas avaient été observés par des médecins dans tout le pays, dans lesquels un groupe de symptômes apparaissait, dont la caractéristique la plus importante était la gastro-entérite, des symptômes nerveux récurrents et persistants, et une faiblesse musculaire extrême… » Il a décrit plusieurs exemples de cas de patients dont les symptômes graves, notamment la paralysie, ont disparu lorsque l’exposition au DDT et aux toxines connexes a été éliminée : « L’expérience initiale sur plus de 200 cas que j’ai rapportée au début de l’année dernière a depuis été considérablement étendue. Mes observations ultérieures ont non seulement confirmé l’opinion selon laquelle le DDT est responsable d’un grand nombre de handicaps humains autrement inexplicables… » On a également noté le fait que les cas de polio étaient toujours plus nombreux pendant les mois d’été, lorsque les pulvérisations de DDT contre les insectes étaient maximales.

    Les agents de l’Institut Rockefeller et l’AMA, par l’intermédiaire de leurs agents au sein du gouvernement américain, ont créé l’urgence sanitaire américaine de 1946-1952 appelée polio. Ils l’ont fait en promouvant sciemment le DDT hautement toxique comme un moyen sûr de contrôler les insectes mythiques qui propageaient la maladie redoutée. Leur campagne de propagande a convaincu la population américaine que le DDT était la clé pour arrêter la propagation de la poliomyélite.

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  52. La polio décline soudainement

    Sous la direction des deux médecins de l’Institut Rockefeller, Henry Kumm et Thomas Rivers, la National Foundation for Infantile Paralysis (NFIP) a rejeté les critiques telles que celles de Biskind et Scobey. Les traitements curatifs naturels, comme l’utilisation de la vitamine C par voie intraveineuse pour la paralysie infantile, ont été rejetés d’emblée comme du « charlatanisme ». En avril 1953, l’éminent consultant en DDT de l’Institut Rockefeller, le Dr Henry Kumm, est devenu directeur de la recherche sur la polio pour la NFIP. Il a financé la recherche sur le vaccin contre la polio de Jonas Salk.

    Un médecin courageux de Caroline du Nord, le Dr Fred R. Klenner, qui avait également étudié la chimie et la physiologie, a eu l’idée d’utiliser de fortes doses d’acide ascorbique – la vitamine C – par voie intraveineuse, en partant du principe que ses patients étaient victimes d’un empoisonnement aux toxines et que la vitamine C était un puissant détoxifiant. C’était bien avant les recherches du Dr Linus Pauling, lauréat du prix Nobel, sur la vitamine C. Klenner a obtenu des résultats remarquables en quelques jours pour plus de 200 patients lors des épidémies estivales de 1949 à 1951. L’Institut Rockefeller et l’AMA ne s’intéressaient pas aux perspectives de guérison. Eux et la National Foundation for Infantile Paralysis, contrôlée par les Rockefeller, finançaient uniquement le développement d’un vaccin contre la polio, sur la base de l’affirmation non prouvée de Flexner selon laquelle la polio était un virus contagieux et non le résultat d’un poison environnemental.

    Puis, à partir de 1951-1952, alors que les cas de polio n’avaient jamais été aussi nombreux, quelque chose d’inattendu s’est produit. Le nombre de cas diagnostiqués de polio aux États-Unis a commencé à diminuer. Le déclin des victimes de la polio a été spectaculaire, année après année, jusqu’en 1955, bien avant que le vaccin contre la polio de la Fondation nationale de Jonas Salk ne soit approuvés pour un usage public et ne soient répandus.

    Environ un an avant le déclin soudain des cas de polio, les agriculteurs, dont les vaches laitières souffraient des effets graves du DDT, ont été conseillés par le département américain de l’Agriculture de réduire l’utilisation du DDT. L’inquiétude croissante de l’opinion publique quant à l’innocuité du DDT pour les humains, et notamment les audiences publiques du Sénat américain sur le DDT et la polio en 1951, ont également entraîné une baisse significative de l’exposition au DDT jusqu’en 1955, même si le DDT n’a été officiellement interdit aux États-Unis qu’en 1972.

    Les cas de polio ont diminué de deux tiers entre 1952 et 1956, parallèlement au déclin de l’utilisation du DDT. C’est bien après ce déclin, fin 1955 et 1956, que le vaccin antipoliomyélitique de Salk, mis au point par Rockefeller, a été administré pour la première fois à de larges populations. Salk et l’AMA ont attribué tout le mérite au vaccin. Les décès et les paralysies provoqués par le vaccin de Salk ont été passés sous silence. Le gouvernement a modifié la définition de la polio pour réduire encore plus les cas officiels. Simultanément, les cas de maladies nerveuses de la moelle épinière similaires à la polio – paralysie flasque aiguë, syndrome de fatigue chronique, encéphalite, méningite, syndrome de Guillain-Barré, sclérose musculaire – ont augmenté de façon notable.

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  53. Pourquoi cela est-il important ?

    Il y a plus d’un siècle, l’homme le plus riche du monde, le baron du pétrole John D. Rockefeller, et son cercle de conseillers ont entrepris de réorganiser complètement la façon dont la médecine était pratiquée aux États-Unis et dans le reste du monde. Le rôle de l’Institut Rockefeller et de personnalités comme Simon Flexner a littéralement supervisé l’invention d’une fraude médicale colossale autour des affirmations selon lesquelles un germe étranger invisible et contagieux, le virus de la polio, provoquait une paralysie aiguë, voire la mort, chez les jeunes. Ils ont interdit politiquement tout effort visant à établir un lien entre la maladie et l’empoisonnement par des toxines, qu’il s’agisse de pesticides à base de DDT ou d’arsenic ou même de vaccins contaminés. Leur projet criminel comprenait une coopération intime avec les dirigeants de l’AMA et le contrôle de l’industrie pharmaceutique émergente, ainsi que de l’enseignement médical. Le même groupe Rockefeller a financé l’eugénisme nazi dans les instituts Kaiser Wilhelm en Allemagne dans les années 30, ainsi que la Société américaine d’eugénisme. Dans les années 1970, ils ont financé la création de semences OGM brevetées qui ont toutes été développées par le groupe de sociétés Rockefeller spécialisées dans les pesticides chimiques – Monsanto, DuPont, Dow.

    Aujourd’hui, ce contrôle de la santé publique et du complexe médical industriel est exercé par le protégé de David Rockefeller et partisan de l’eugénisme, Bill Gates, autoproclamé tsar de l’OMS et des vaccins mondiaux. Le Dr Tony Fauci, chef du NIAID, dicte les mandats de vaccination sans preuves. La fraude à l’origine du scandale du virus de la polio après la Seconde Guerre mondiale a été affinée grâce à l’utilisation de modèles informatiques et d’autres ruses aujourd’hui, pour promouvoir un virus prétendument mortel après l’autre, du Covid-19 à la variole du singe en passant par le VIH. Comme pour la polio, aucun de ces virus n’a été isolé scientifiquement et il n’a pas été prouvé qu’ils causaient les maladies alléguées. Aucun. La même Fondation Rockefeller, exempte d’impôts, qui se présente aujourd’hui comme une organisation caritative philanthropique, est au cœur de la tyrannie médicale mondiale qui se cache derrière le Covid-19 et le programme eugénique du Forum économique mondial, la Grande Réinitialisation. Leur modèle de virus de la poliomyélite les a aidés à créer cette tyrannie médicale dystopique. « Faites confiance à la science », nous dit-on.

    F. William Engdalh

    https://www.mondialisation.ca/toxicologie-contre-virologie-linstitut-rockefeller-et-la-fraude-criminelle-de-la-polio/5669916

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  54. L'Allemagne réimposera le mandat de masque en septembre malgré la vague COVID déjà "en perte de vitesse"


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 19 JUILLET 2022 - 08:00
    Écrit par Paul Joseph Watson via Summit News,


    L'Allemagne est sur le point de réimposer son mandat de masque en septembre malgré la vague estivale de COVID déjà "en perte de vitesse", indiquant que ces règles sont rendues permanentes.

    Le ministre de la Justice, Marco Buschmann, a annoncé que les Allemands devraient se masquer cet automne lorsqu'ils seraient à l'intérieur et que les règles seraient en place tout au long de l'hiver.

    De manière ridicule, de telles mesures sont finalisées des mois à l'avance alors que personne ne sait même quelle sera la situation du COVID plus tard dans l'année.

    Buschmann a également reconnu que la vague estivale de COVID dans le pays «perdait déjà de son élan», mais les Allemands seront de toute façon obligés de porter des couvre-visages.

    Les mesures seront envoyées au parlement en septembre, où elles devraient être votées.

    "L'efficacité des masques pour les particuliers à l'intérieur est incontestée", a déclaré Buschmann.

    "C'est pourquoi une forme d'exigence de masque à l'intérieur jouera certainement un rôle dans notre concept."

    Au contraire, les règles du masque sont réimposées dans le monde occidental malgré aucune preuve qu'elles sont efficaces pour arrêter le COVID.

    La propre enquête du gouvernement britannique a révélé que les preuves de l'efficacité des masques faciaux stoppant la propagation du COVID-19 dans les écoles ne sont "pas concluantes".

    Nous avons précédemment rendu compte des commentaires du conseiller du gouvernement britannique SAGE, le Dr Colin Axon, qui a qualifié les masques de «couvertures de confort» qui ne font pratiquement rien, notant que la particule du virus COVID-19 est jusqu'à 5 000 fois plus petite que les trous du masque.

    "Les petites tailles ne sont pas faciles à comprendre, mais une analogie imparfaite serait d'imaginer des billes tirées sur les échafaudages des constructeurs, certaines pourraient heurter un poteau et rebondir, mais évidemment la plupart passeront", a déclaré Axon.

    Une étude au Danemark impliquant 6 000 participants a également révélé qu '"il n'y avait pas de différence statistiquement significative entre ceux qui portaient des masques et ceux qui ne le faisaient pas lorsqu'il s'agissait d'être infectés par Covid-19", a rapporté le Spectator.

    Une étude menée en Allemagne a également révélé que la capacité de lecture des enfants avait chuté par rapport à l'époque pré-COVID grâce aux politiques de confinement qui ont conduit à la fermeture des écoles.

    Le port de masques par des adultes a entraîné de graves troubles du développement cognitif chez les enfants.

    L'orthophoniste Jaclyn Theek a déclaré que le port du masque pendant la pandémie a provoqué une augmentation de 364% des références de patients pour les bébés et les tout-petits.

    https://www.zerohedge.com/political/germany-re-impose-mask-mandate-september-despite-covid-wave-already-losing-momentum

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    1. Pourquoi ré-imposer les masques inutiles aux maillages mille fois trop larges ? Parce que ces masques (dits 'chirurgicaux') sont imprégnés de nano-particules d'oxyde de graphène comme le sont les gels hydroalcooliques, les cotons d'écouvillons pour les faux tests 'RT-PCR' et, et surtout les piqûres ! Les flacons injectables d'expérimentations géniques d'essais (CRIMINELLEMENT appelées 'vaccins') contiennent de 95 à 99 % de nano-particules d'oxyde de graphène (poison mortel violent).
      Ce poison tue. Il n'existe pas d'anti-dote pas plus que de vaccin contre le venin de serpents. Si t'es piqué tu l'as. Si tu l'as t'es mort.

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