La Russie dévoile un chasseur de drone de la sixième génération de 20 tonnes
par Tyler Durden Jeu, 26/07/2018 - 02:45
Les sources de l'industrie russe de la défense ont récemment dévoilé un énorme chasseur de drone furtif de 20 tonnes qui sera testé en vol cette année. Il sera le prototype de leur avion de sixième génération, selon TASS, un média russe appartenant à l'Etat.
Selon le responsable de la défense, le programme de biréacteurs de sixième génération "n'a pas encore pris toute sa forme, ses principales caractéristiques sont déjà connues".
"Tout d'abord, il devrait être sans pilote et capable d'effectuer n'importe quelle tâche de combat dans un régime autonome. Dans ce sens, le drone furtif deviendra le prototype du chasseur de la sixième génération ", a ajouté la source, ajoutant que le drone sera capable de" décoller, de remplir ses objectifs et de retourner sur le terrain ".
"Cependant, il ne recevra pas la fonction de prise de décision concernant l'utilisation des armes - cela sera décidé par un humain", a-t-il dit.
TASS note, dans le rapport, qu'ils n'ont pas été en mesure de confirmer officiellement les informations fournies par le responsable de la défense.
Un autre expert de la défense a déclaré à TASS que le drone furtif monomoteur Okhotnik ("Hunter" en russe) a une vitesse maximale d'environ 621 mph (.809 Mach), et commencerait les tests en vol dans la seconde moitié de cette année.
"Le ministère russe de la Défense et la compagnie Sukhoi ont signé un contrat pour le développement de l'avion lourd sans pilote Okhotnik (Hunter) de 20 tonnes en 2011. Le modèle de maquette du drone a été fabriqué en 2014. Selon des rapports non confirmés, revêtement de radar ont été utilisés pour créer le Okhotnik. Le drone est équipé d'une propulsion à réaction et est supposé développer une vitesse de 1000 km / h », a déclaré TASS.
Plus tôt ce mois-ci, Popular Mechanics a publié une photo de l'Okhotnik, qui a été publiée sur un forum de l'aviation russe appelé paralay.iboards.ru.
- voir photo sur site -
Mardi, Defence One a publié une autre photo alléguée de l'avion Okhotnik.
- voir photo sur site -
Voici une autre photo des forums de défense circulant drone drone.
Sam Bendett, chercheur à la CNA Corporation et membre du Centre pour l'autonomie et l'IA de l'AIIC, a déclaré à la Défense One: «On dirait que la Russie veut que tout soit inclus dans le nouveau design à la fois. En réalité, ils devront probablement faire des compromis, en sélectionnant des qualifications plus réalistes pour le nouvel avion. Plus important encore, ce sera une entreprise coûteuse, poussant davantage les concepteurs russes et le ministère de la Défense à être plus sélectif dans l'approbation des spécifications finales de l'avion. Cependant, certaines qualifications, comme les effectifs optionnels, l'autonomie et une certaine forme d'intelligence artificielle seront probablement inclus. "
La ligne de fond, a déclaré Bendett: "Ohotnik est encore à peine en vol et un certain temps passera avant qu'il ne devienne une variante opérationnelle. Néanmoins, ce véhicule aérien sans pilote et les futurs plans d'avions de combat de la Russie offrent un aperçu des réflexions de Moscou sur la guerre future. "
Défense One note que le nouveau jet furtif de la Russie pourrait inclure un radar à photon radio, une peau anti-radar, une énergie dirigée et des armes électromagnétiques, et la capacité de stocker des missiles et des bombes guidées de manière interne.
Alors que la Russie semble construire un avion de sixième génération, le Sukhoi Su-57, un chasseur à réaction biréacteur multirôle de cinquième génération, a récemment testé des systèmes de sixième génération, dont le radar radio-photonique.
À ce stade, vous commencez à développer la connaissance critique de la façon dont la prochaine série de guerres hybrides, qui devrait commencer au milieu des années 2020, se déroulera.
* * *
Comme le montre le cycle de guerre de 53,5 ans, il y a une probabilité croissante que d'ici le milieu des années 2020, les troubles intérieurs et internationaux demeurent élevés.
Aucun des 85.000 employés de Google n'a été victime de phishing depuis un an — et c'est grâce à un simple produit de 20$ que n'importe qui peut utiliser
Business Insider 24 Juil 2018, 17:35 Tech 7 329
Google a dit à Business Insider qu'aucun de ses employés n'avait été victime de phishing depuis qu'il a commencé à leur demander d'utiliser des clés de sécurité pour se connecter.
Le phishing — ou hameçonnage — qui consiste à utiliser des emails frauduleux afin de voler des mots de passe, est l'une des façons les plus courantes de se faire pirater.
Google attribue le succès de ces produits appelés clefs de sécurité, une clef USB dont vous avez besoin, en plus de votre mot de passe pour accéder à un compte protégé. L'une des façons les plus courantes de se faire pirater est le phishing ou hameçonnage.
En somme, les pirates rédigent un email qui ressemble à quelque chose sur lequel vous pourriez normalement cliquer, comme une facture ou un email vous invitant à changer votre mot de passe. Les personnes qui ne se doutent de rien cliquent sur le lien de l'email de phishing, qui les redirige vers un site conçu de manière paraître fiable. La victime rentre son nom d'utilisateur et son mot de passe, le donnant involontairement aux hackers. À ce stade, il y a de fortes chances pour que le compte se fasse pirater.
Le hameçonnage était l'une des manières principales utilisée par les espions russes pour accéder au réseau du Comité national démocrate avant l'élection américaine de 2018, a dit le Département de justice américain.
C'est un problème important pour les entreprises. Vous pouvez vous assurer que vos ordinateurs sont le plus sécurisé possible, mais il suffit qu'un employé qui a accès à des données sensibles se fasse avoir par un email frauduleux pour causer une brèche sévère.
Une société, cependant, semble avoir résolu le problème du phishing: Google. Et ce, grâce à un gadget de 20 dollars que l'on appelle clé sécurisée, que Google exige que ses employés utilisent.
Aucun des 85.000 employés de Google n'a été piraté avec succès via ses comptes professionnels depuis que Google a commencé à exiger ces clés pour la connexion, a affirmé la société.
"Nous n'avons rapporté ni confirmé aucune piratage de compte depuis la mise en place des clefs de sécurité à Google", a dit Google à Business Insider.
Google a commencé à exiger que ces employés utilisent ce système début 2017, d'après Brian Krebs, le journaliste spécialisé en sécurité qui a rapporté en premier les succès de Google contre les tentatives de phishing.
Il se peut que votre société exige déjà une authentification à double-facteur opérationnelle, ce qui signifie qu'une fois que vous vous connectez avec vos identifiants et votre mot de passe, vous devez entrer un second code, habituellement envoyé par SMS ou via une appli.
Google a fait un pas de plus et exige que tous ses employés utilisent des clés de sécurité, d'après Krebs. Au lieu de recevoir un message après avoir entré votre mot de passe, vous devez simplement insérer votre clé de sécurité dans un port USB de votre ordinateur et appuyer sur un bouton.
C'est succès important pour une si grande entreprise. Google a de nombreuses informations sensibles sur ses utilisateurs. C'est donc très encourageant de savoir que ses employés ne se font pas pirater.
Vous pouvez utiliser une clé de sécurité avec votre propre compte Gmail. Les modèles YubiKey sont compatibles avec USB, USB-C et les appareils mobiles sont fournis par Yubico.
En octobre 2017, Google a lancé un programme de protection avancé, comprenant des clés de sécurité pour les gens les plus susceptibles de se faire hacker, dont les journalistes, les chefs d'entreprise et les activistes. Google a aussi travaillé avec de nombreux groupes d'industries différentes, tels que la FIDO Alliance, afin de développer les technologies de clés de sécurité baptisées U2F.
Une étude de Google datant de 2016 montre que les messages texte ou sur l'appli d'authentification à deux facteurs, parfois appelés "mots de passe à usage unique", ont un taux d'échec moyen de 3 %, tandis qu'U2F ou la clé de sécurité avaient un taux d'échec de 0 %
Il existe une mesure simple qui pourrait pousser les touristes à dépenser plus en France
Elisabeth Hu 19 Juil 2018, 17:21
La France est la première destination touristique mondiale, mais n'est qu'à la troisième place en terme de recettes touristiques.
Pour faire monter le panier moyen, le Comité interministériel du tourisme a annoncé la baisse du minimum de 175 euros d'achat nécessaire pour obtenir le remboursement de la TVA des produits achetés par les touristes non-européens.
Le gouvernement envisage également d'autres mesures pour maximiser les recettes liées au tourisme notamment lors des prochaines grandes compétitions sportives.
Le constat est le même chaque année. Si la France est la première destination touristique mondiale, elle n'est pas la première en terme de recettes liées au tourisme.
Longtemps cinquième, elle est remontée en 2017 — à la faveur d'un changement de mode de calcul — à la troisième place avec 54 milliards d'euros de recettes (+9% par rapport à 2016), selon les estimations de la Banque de France.
Autrement dit, le pays accueille un grand nombre de visiteurs, 87 millions en 2017, mais ils ne dépensent pas beaucoup lors de leur séjour et le gouvernement aimerait bien que cela change.
Le 3e Comité interministériel du tourisme, réuni ce jeudi 19 juillet à Matignon, a fait le point sur l'attractivité du pays et notamment sur "les dispositions en faveur du shopping pour augmenter les dépenses des touristes", notamment à l'occasion des prochains grands événements sportifs (coupe du monde de rugby, JO 2024...).
Abaisser le seuil de détaxe
Lors de ce comité, le gouvernement a pris un engagement tout simple pour faire augmenter le panier moyen des touristes, celui "de baisser drastiquement avant la fin du quinquennat le seuil de détaxe, fixé aujourd’hui à 175 euros, pour le faire passer au niveau de ceux de nos principaux concurrents européens", lit-on dans le rapport du comité.
Aujourd'hui, le système de détaxe permet de récupérer la TVA sur certains achats achetés le même jour dans le même magasin pour un montant de plus de 175 euros.
Mais la plupart des autres pays européens sont en effet en deçà de ce seuil de 175 euros. Si l'Espagne (150 euros) et l'Italie (155 euros) sont assez proches, ce seuil descend à 100 euros à Malte, 50 euros en Belgique et même 25 euros en Allemagne.
Le Premier ministre n'a pas précisé à combien il voulait placer le curseur, mais il prévoit donc de le "baisser drastiquement".
L'idée est de permettre aux touristes de profiter de la détaxe même pour des "petits" achats, ce qui pourrait les inciter dépenser plus.
Dans le même temps, le parcours des voyageurs pour détaxer leurs achats dans les aéroports parisiens sera entièrement revu. Les groupes auront un espace dédié dans la zone publique, mais les individuels pourront dédouaner dans la zone internationale dès l'an prochain et en 2020 de nouveaux guichets automates viendront compléter les guichets physiques de remboursement.
En 2017, un volume de 6,6 milliards d'euros de produits ont été détaxés, donnant lieu à un remboursement de la TVA à hauteur de 1,1 milliard d'euros.
Le gouvernement mise également sur l'effet Brexit. "Lors de la sortie définitive du Royaume-Uni de l’Union européenne, les Britanniques pourront bénéficier de ce régime fiscal."
Maximiser les recettes lors des J.O.
Démonstration de plongeon depuis le pont Alexandre III lors des Journées Olympiques à Paris le 23 juin 2017. Wikimedia commons/Arthur Crbz
Pour maximiser les recettes liées aux grands événements sportifs à venir, le gouvernement compte par ailleurs autoriser pendant les compétitions les commerces situés dans les zones des épreuves à ouvrir le dimanche.
Il veut aussi connecter les billetteries touristiques et sportives pour faire en sorte que "quand un spectateur veut acheter un billet dans une grande compétition, il lui soit proposé un hébergement et un pack touristique". Un billet pour une épreuve sportive pourrait aussi servir pour entrer dans un musée ou prendre un bus, ce qui pourrait rallonger les durées de séjour.
Aujourd'hui, le secteur touristique représente plus de 7% du PIB et deux millions d'emplois directs et indirects, et l'ambition du gouvernement est d'atteindre les 100 millions de touristes annuels en 2020, ce qui permettrait de créer 300.000 emplois supplémentaires.
Un article intéressant d’André Heitz vient de paraître chez contrepoint.org à propos de la fausse science. Comme dans d’autres activités humaines il y a aussi de la tromperie et de l’escroquerie dans le monde de la science. Les motifs en sont avant tout l’appât de la gloriole et celui du gain, l’autre allant avec l’un. Alors, comme dans toutes les autres activités humaines, il faut se méfier, détecter, traquer, et punir les fraudes.
Est-ce grave ? non, tant que cela reste marginal. Ce sont de banales atteintes à la morale que chaque profession doit apprendre à maîtriser.
Relativisons aussi : il ne faut pas oublier l’erreur sincère qui est un ingrédient essentiel au progrès des connaissances.
Mais il y a pire.
La com mène le bal
A ce problème s’ajoute maintenant la professionnalisation de la communication de la science.
La semaine passée, les médias ont relevé les résultats d’une étude portant sur la nocivité des rayonnement non ionisants sur la mémoire des adolescents consommateurs de smartphone. Non, ils ne les mangent pas mais les portent à leur oreille, droite en majorité, alors que ce serait dans le lobe droit du cerveau que résideraient les fonctions de la mémoire. On se demande si les gauchers ne jouissent pas d’un avantage scandaleux !
Tout ça est très intéressant, surtout si l’on pense aux lacunes de ladite étude et donc au manque de signification pratique de tels résultats.
Mais ce qui ne va pas dans cette affaire, c’est qu’au moment même de cette communication au grand public, le texte de l’étude n’avait pas encore été publié !
Les journalistes en avaient soit reçu une copie à l’avance (privilège coutumier de ce métier), soit ils se sont contentés de commenter ou de copier le communiqué de presse qu’avait concocté le département de la communication de l’institut de recherche. Au vu des délais rédactionnels et de la différence de temps pour lire un communiqué de 1-2 pages ou un rapport complexe, c’est certainement la deuxième hypothèse qui est la bonne.
Il reste donc le message simplificateur et probablement faux: « le smartphone fait perdre la mémoire ». Allez maintenant contredire ce résultat dit scientifique.
De telles annonces sont devenues la règle, c’est la com qui compte et qui marque des points.
Science abusée, science dévoyée
Là où le problème est moins visible mais, à mon avis, bien plus grave c’est que la science se voit détournée de son objectif principal, celui de développer et transmettre nos connaissances.
Elle se laisse instrumentaliser à des fins idéologiques, d’un côté par les politiques à la recherche de confirmation de leurs idéologies et de justification à leurs actions, mais aussi par des scientifiques eux-mêmes se posant comme défenseurs d’une cause politique (c’est-à-dire sociale et/ou environnementale).
L’exemple le plus frappant à ce sujet est l’abus systématique de la climatologie par les injonctions des politiques, mais aussi par des scientifiques (pas tous, heureusement) s’attribuant un rôle d’influenceur pour une cause qu’ils décrètent d’ailleurs comme scellée, irréfutable.
A contrario, et très bizarrement d’ailleurs, lorsque la science ne livre pas le résultat escompté elle est alors ignorée par le politique sous prétexte d’un vague principe de précaution, accommodable à toutes les sauces. Le parangon de ce cas est la biotechnologie avec ses modifications génétiques, adorée en pharmacie, abhorrée pour ses applications en agriculture.
Science dévoyée, maltraitée ou ignorée ; on parlera ici de science hystérique (science madhouse).
Les expert, clercs en voie de trahison
Et puis il y a les études d’experts : ils ne font pas de science nouvelle mais interprètent les connaissances afin de conseiller les non-spécialistes, investisseurs, politiciens ou gestionnaires. Si l’expert est vraiment indépendant il n’acceptera pas de mandat pour lequel un résultat est préempté. Pourtant le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été appointé pour cela car, selon la définition officielle des Nations Unies, il doit considérer comme changement climatique seulement celui qui procède de l’influence humaine (CCNUCC : Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 1992) et œuvrer à « stabiliser [..] les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère » (Article 2 de cette Convention). Il n’est donc pas étonnant que la recherche de causes naturelles encore incomprises ou non décelées ne soit pas la première priorité des climatologues.
Mais ici aussi le rapport d’expert est schubladisé s’il ne satisfait pas les attentes du mandant, à l’exemple des évaluations de risque pour certains pesticides (glyphosate, néonicotinoïdes) en France et ailleurs en Europe.
On n’oublie pas non plus les experts bidons et/ou retords qui d’emblée dédient leurs activités à une cause pour n’en présenter qu’un des aspects. Ce cas menace autant les pro que les contra dans tous les domaines, nucléaire, agronomique, énergétique, santé, etc. Souvent j’ai pu ainsi constater que les amis de mes amis n’étaient pas forcément fréquentables.
Le lobby est légitime s’il se déclare comme tel. Mais s’il se couvre du manteau de l’expertise indépendante, alors il s’agit de désinformation systématique. Le recours à de telles expertises est devenu la règle et la multiplication de contre-expertises en est une manifestation, ce qui garantit la confusion (pissing contest).
Il n’est pas étonnant qu’en fin de compte les décisions ne se prennent plus que par préférence personnelles et partisanes. Alors, bien que ce soit plus risqué, il serait préférable, moins coûteux, plus expéditif et plus sincère d’éviter la prétention à une soi-disant objectivité scientifique.
Il ne reste plus qu’à retourner à l’asile, si tant est qu’on en était sorti.
L’Équateur révèle sa position sur le séjour de Julian Assange dans son ambassade à Londres
Matt Dunham 12:45 26.07.2018
Les autorités équatoriennes cherchent un moyen de résoudre la situation concernant le refuge de Julian Assange dans leur ambassade à Londres qui dure depuis 2012. Selon le ministre des Affaires étrangères, le fondateur de WikiLeaks ne peut pas la considérer comme un «refuge éternel».
José Valencia, ministre équatorien des Affaires étrangères, a déclaré qu'il était nécessaire de résoudre la situation avec le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, réfugié depuis plusieurs années à l'ambassade d'Équateur à Londres.
«Il est nécessaire de résoudre la question de l'asile, décidée à l'époque, car il ne peut pas être [dans l'ambassade, ndlr] comme dans un refuge éternel, cependant, il est difficile de prédire combien de temps il faudra pour prendre cette décision», a indiqué José Valencia dans une interview accordée au journal ABC.
Le diplomate a appelé à discuter du problème dans le cadre du droit international avec trois parties: le gouvernement britannique, le gouvernement de l'Équateur et les avocats de Julian Assange.
Le fondateur de WikiLeaks a trouvé asile dans l'ambassade d'Équateur à Londres pour échapper à une extradition vers la Suède où il était recherché pour viol et agression sexuelle. Bien que ces poursuites aient été abandonnées en 2017, le tribunal de Westminster a maintenu le mandat d'arrêt contre M.Assange, indiquant qu'il avait été délivré après que ce dernier a enfreint les conditions de sa liberté sous caution.
Julian Assange craint, en cas d'arrestation, d'être extradé vers les États-Unis où il est poursuivi pour la divulgation de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains. En janvier 2018, le gouvernement équatorien a annoncé être à la recherche d'une «médiation» en vue de trouver un accord avec Londres sur la situation «insoutenable» de M.Assange.
Par Raúl Ilargi Meijer La Terre Automatique 26 juillet 2018
Une chose qui ne reçoit pas assez d'attention dans la couverture respective d'Assange et de Russie est la mesure dans laquelle les deux protagonistes sont nécessaires dans les récits des uns et des autres pour maintenir chacun d'entre eux en vie. Sans relier explicitement Assange à la Russie, les allégations contre lui perdent beaucoup, sinon la plupart, de leur crédibilité. De même, si Assange n’est pas placé au cœur de l’histoire de la Russie, il perd aussi beaucoup. Les relier est le don qui continue à donner à la communauté du renseignement américaine et au parti démocrate.
Dans cette optique, alors que le traitement honteux et sans scrupule de Julian Assange se poursuit et est sur le point de se développer, je me suis interrogé sur certaines dates et échéances dans toute cette affaire sordide. Et à quel point c'est crucial pour ceux qui veulent le «capturer», pour l'attacher à la Russie sous n'importe quelle forme et forme, et rendre à moitié crédible.
Il y a 10 jours, dans The True Meaning of 'Collusion', j'ai mentionné comment Robert Mueller, lors de son inculpation de 12 Russes - mais pas Assange -, libéré à la veille du sommet Trump-Poutine, avait fortement insinué que WikiLeaks cherchait activement des informations auprès des Russes. se présentant comme Guccifer 2.0, cela serait préjudiciable à Hillary Clinton. J'ai également dit qu'Assange était une cible facile car, étant hors de toute communication, il ne pouvait pas se défendre. De l'acte d'accusation:
Le ou vers le 22 juin 2016, l'Organisation 1 a envoyé un message privé à Guccifer 2.0 pour "mettre fin à tout nouveau matériel [volé à la DNC] ici pour examen et cela aura un impact beaucoup plus important que ce que vous faites." "Le 6 juillet 2016 ou vers cette date, l'Organisation 1 a ajouté:" Si vous avez quelque chose de apparenté, nous le voulons dans les deux prochains jours [sic] préfables parce que la DNC [Convention Nationale Démocratique] approche et qu'elle se solidifiera Les partisans de Bernie sont derrière elle. "Les conspirateurs ont répondu" ok. . . Je vois. "L’organisation 1 a expliqué," nous pensons que Trump n’a que 25 % de chances de gagner contre hillary. . . alors le conflit entre bernie et hillary est intéressant. "
Maintenant, l'acte d'accusation lui-même a été détruit par Adam Carter, alors que le récit selon lequel les Russes ont piraté les serveurs de la DNC et fourni ce qu'ils ont volé à WikiLeaks, a toujours été catégoriquement nié par Assange, tandis que les vétérans du renseignement professionnel d'autres ont conclu que la vitesse à laquelle les informations étaient téléchargées depuis les serveurs signifiait que cela ne pouvait pas être un piratage.
Oh, et Carter a laissé peu de place au portrait de Guccifer 2.0 par Mueller et al. De plus, comme plusieurs voix l'ont souligné, Assange avait déclaré à la télévision britannique le 12 juin 2016, dix jours avant la date à laquelle l'acte d'accusation indique que WikiLeaks était assis sur un lot de documents concernant Hillary Clinton. Un acte d'accusation rempli d'allégations, pas de preuves, qui se lit finalement comme du fromage suisse.
Mais cela sert à garder en vie et à faire exploser le récit "Les Russes l'ont fait". Et évidemment, cela ravive l’allégation selon laquelle Assange travaillait avec les Russes pour faire gagner Trump et Hillary. Allégations et non preuves contre lesquelles ni Assange ni "les Russes" ne sont en mesure de se défendre. Très pratique.
Dans son article du 25 juin intitulé Comment Comey intervient pour mettre fin à l'immunité de Wikileaks, John Solomon de Hill's détaille comment les négociations entre les représentants légaux de Julian Assange et le ministère de la Justice ont été interrompues lorsque James Comey, directeur du FBI et Sen. Mark Warner (D-Va.) A soudainement et tout à fait inopinément confié à Adam Waldman, l'avocat d'Assange, et à David Laufman, alors chef de la section Justice et contre-espionnage et contrôle des exportations, choisis pour mener les négociations, leur démission.
Cela s'est produit lorsque Waldman a contacté Warner, qui a informé Comey, entre autres, de l'offre d'Assange de fournir des preuves qu'il n'avait pas obtenu les fichiers DNC des Russes. Cela aurait porté un coup énorme à l’allégation de la Russie et de l’Israël, et aurait également détruit le récit d’Assange travaillant avec la Russie. Et de peur d'oublier: cela aurait rendu l'acte d'accusation de Mueller moins important que le papier sur lequel il est écrit.
La décision de Comey de démissionner de Waldman et Laufman risquait la vie et la sécurité des agents de la CIA qui reçoivent étonnamment peu d'attention, mais apparemment, cela valait la peine pour Comey de maintenir le récit en vie. Que pensent les opérateurs eux-mêmes?
L'article de Solomon n'est pas tout à fait clair quand exactement l'ordre d'abandon a été donné, et / ou quand les discussions ont complètement échoué. Au cours des dates, nous savons qu’il se situe entre le 28 mars 2017, date à laquelle nous savons que les négociations étaient toujours en cours et le 7 avril 2017, date à laquelle Assange «a publié des documents contenant certains des logiciels malveillants de la CIA. Mike Pompeo, alors directeur de la CIA, a confié à WikiLeaks un "service de renseignement hostile".
Pourquoi la date est-elle intéressante ? D'une part parce que le président équatorien actuel, Lenin Moreno, a été élu à son poste le 2 avril 2017 (il est entré en fonction le 24 mai). Et c'est Moreno qui tient maintenant le destin d'Assange entre ses mains. C'était aussi Moreno, qui a complètement coupé Assange du monde extérieur en mars dernier.
Le visage de Moreno depuis qu'il est devenu président est quelque chose à voir. Il avait été vice-président, administrateur et ami de son prédécesseur Rafael Correa de 2007 à 2013. Moreno, qui était en fauteuil roulant après avoir été blessé par balle lors d'un cambriolage en 1998, a été nommé prix Nobel de la paix en Équateur.
Qu'est-ce qui l'a fait tourner ? Ou devrions-nous peut-être demander: quand les Américains sont-ils arrivés à lui ? Et qu'est-ce qu'ils ont sur lui ? Est-ce un pot-de-vin ou un chantage ? On parle de nouveaux prêts généreux au FMI. Ce qui est clair, c'est que Moreno est à Londres cette semaine et il est peu probable que la situation d'Assange ne soit pas abordée du tout, même si c'est ce que les gens de Moreno veulent nous faire croire. Il est beaucoup plus probable que des discussions aient lieu sur la manière de mettre Assange dans la rue, puis dans une prison britannique ou même américaine.
Mais l'affaire d'Assange n'est peut-être pas aussi désespérée que nous le pensons. Tout d’abord, tous les Britanniques sont accusés de sauter sous caution. Cela porte trois mois et une amende. Il ne s'agit pas d'une accusation grave, c'est-à-dire pour des infractions de trois ans et plus. Le nouveau ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, Jeremy Hunt, s'est sérieusement trompé lorsqu'il a déclaré que M. Assange était accusé de graves accusations. Il ne le fait pas. Et la Grande-Bretagne a toujours un système judiciaire, et Assange a toujours des avocats.
Plus important peut-être, c'est que Moreno subira beaucoup de pression, et l'est probablement déjà, pour ne pas céder Assange. L'ONU a été très claire sur ce qu'elle pense du traitement d'Assange. Il viole plus de lois internationales que nous ne pouvons le compter. Mais qui se soucie de l'ONU aujourd'hui, n'est-ce pas ?
La Cour interaméricaine des droits de l’homme est encore plus franche. Je sais, je n'avais jamais entendu parler d'eux non plus. Mais ils sont un corps sérieux, la plupart des pays d’Amérique du Sud sont membres et de nombreux pays des Caraïbes. Voici ce que le tribunal a déclaré le 13 juillet:
La Cour interaméricaine des droits de l'homme a statué vendredi sur le droit de demander l'asile dans les ambassades et autres organes diplomatiques. La décision comprend un processus de sécurité obligatoire et l'obligation des États de fournir un passage sûr à ceux qui ont obtenu l'asile. Sans nommer Julian Assange, la décision a été considérée comme une énorme victoire pour le fondateur de WikiLeaks, retenu à l’ambassade de l’Equateur à Londres depuis 2012.
La cour a publié une déclaration dans laquelle elle a déclaré avoir "interprété la portée de la protection accordée par l'article 22.7 de la Convention américaine relative aux droits de l'homme et l'article XXVII de la Déclaration américaine des droits et devoirs de l'homme, qui reconnaissent le droit de chercher et de recevoir l'asile dans un territoire étranger. "
"En particulier, la Cour a déclaré sur la question relative de savoir si ce droit de l'homme protège à la fois l'asile territorial et l'asile diplomatique. De même, la Cour a défini les obligations des États membres de l’Organisation des États américains en matière de droits de l’homme vis-à-vis du pays hôte et, en l’espèce, des États tiers, en raison du risque que pour le principe de non-refoulement.
Ce tribunal n'est pas un club de loisirs. Wiki: "L'Organisation des États américains a créé la Cour en 1979 pour appliquer et interpréter les dispositions de la Convention américaine relative aux droits de l'homme. Ses deux fonctions principales sont donc juridictionnelles et consultatives. Sous le premier, il entend et règle les cas spécifiques de violations des droits de l'homme qui lui sont renvoyés. Dans le cadre de ce dernier, il émet des avis sur les questions d’interprétation juridique portées à son attention par d’autres organes de l’OEA ou d’autres États membres. "
Le tribunal est également très clair dans sa décision. Note: "L'obligation des Etats de fournir un passage sûr à ceux qui ont obtenu l'asile". Moreno voudra peut-être réfléchir à deux fois avant d'abandonner Assange et va à l'encontre de la décision. Les conséquences pourraient être considérables. Personne ne veut se battre avec TOUS ses voisins en même temps. Violer la décision rendrait la cour obsolète.
La solution idéale serait que l’Australie offre à Julian Assange un retour sûr à la maison. Un autre pays pourrait faire la même chose. Assange n'a jamais été accusé de quoi que ce soit, hormis l'accusation de saut de caution du Royaume-Uni, une infraction mineure.
Julian Assange est un journaliste et un très bon journaliste. Le silence dans les médias anglo et internationaux à propos de son cas est honteux et assourdissant. La campagne de dénigrement est en cours depuis plus d'une décennie. Combien de femmes ont été retournées contre l'homme par les fausses accusations de viol suédois ? Condamner quelqu'un à l'isolement sans accès à la lumière du jour ou aux soins médicaux va bien au-delà de la honte.
Il est temps de mettre fin à ce spectacle d’horreur, de ne pas le prolonger ou l’aggraver. Mais le pouvoir des services de renseignement internationaux est en jeu et ils vont tout faire pour imposer ce pouvoir. Les États-Unis ont même prétendu que la liberté d’expression, c’est-à-dire toute la Constitution, ne s’applique pas aux non-Américains.
C'est tout à fait le droit quand on y pense. Cela nous indique également combien nous sommes en jeu. Les médias grand public sont déjà captifs du système, du verrou, du stock et du baril. Mais si Assange peut être réduit au silence de cette façon, que vont faire Jim Kunstler, Automatic Earth et Zero Hedge ? Allons-nous tous nous taire ?
Plus que jamais, nous devons nous battre contre la mort de la lumière. Parce que la lumière est en train de mourir. Nous ne devrions pas aller doucement dans cette nuit sans jamais être entendu de nouveau. Nous le devons à nous-mêmes, à nos enfants et à Julian. C'est la même chose. Ne pas défendre Assange signifie ne pas défendre ses enfants. Êtes-vous sûr que cela vous convient ?
Reprinted with permission from The Automatic Earth.
Lettre à mon député à propos de l’inscription de l’environnement et du climat à l’article 1er de la constitution
21 juillet 2018 Usbek
Suite à la parution hier de la tribune dans Valeurs Actuelles, le bien connu « pastilleverte » de Skyfall a adressé à son député le courrier suivant, dont chacun peut s’inspirer pour en faire autant. Merci à lui d’en autoriser ici la reproduction anonymée. Bonsoir M. le Député de la République,
je viens d’apprendre que l’Assemblée Nationale vient de donner son feu vert pour que la préservation de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques, soient inscrits dans l’article 1 de la Constitution de la République Française.
Je ne comprends pas cette démarche, ou alors il faut inscrire bien d’autres choses dans cet article 1.
Pourquoi, en effet, ne pas reprendre les 17 Objectifs du Développement Durable adoptés par l’ONU en 2015 (et dont la lutte conte les changements climatiques n’en est qu’un seul parmi 16 autres) ?
Je suis très inquiet de la confusion de plus en plus grande entre Science et Politique, et très particulièrement pour le « Climat ».
Je me permets de vous joindre un article signé par d’éminents scientifiques, ayant travaillé ou travaillant encore dans des domaines liés au climat, à l’environnement ou aux politiques énergétiques en général :
Je vous remercie de le lire, sans parti pris de la revue où il est publié.
Je ne suis pas le seul à avoir voté pour Emmanuel Macron, puis pour vous même, qui se pose de sérieuses questions sur un certain nombre de mesures prises par le gouvernement ou les élus de la majorité présidentielle.
Pour ma part, ce sont essentiellement de nombreuses mesures autour de l’environnement, du climat ou de la transition énergétique, sujets par ailleurs importants, mais qui sont prises en dépit du bon sens économique et même nuisibles à l’environnement( un comble).
Je ne citerai qu’un exemple : la « divinisation » des énergies dites « renouvelables », mais qui sont surtout en réalité intermittentes, et la (presque) « diabolisation ». de l’énergie nucléaire.
Alors que l’exemple de l’Allemagne devrait nous servir de leçon.
En effet, ce pays a fortement développé des énergies éoliennes et solaires en réduisant petit à petit le nucléaire.
Les conséquences en sont : une électricité pour les particuliers DEUX FOIS plus élevée en France, ainsi que des émissions de gaz carbonique, par habitant (et l’Allemagne est bien plus peuplée que la France), également DEUX FOIS plus fortes.
Bravo pour la précarité énergétique et la lutte contre les changements climatiques, si on en croit le rôle quasi exclusif du gaz carbonique dans ces changements, sans même parler de la pollution par particules fines issues de leurs centrales à charbon et à lignite, inondant la France par vents de secteur Est.
Je nous fais grâce de la transformation de notre patrimoine paysager par des « moulins à vent » de plus en plus hauts, et des nouvelles lignes moyenne et haute tension nécessaires à l’acheminement du courant qui y est produit.
Vous l’aurez compris, je suis en opposition totale avec cette politique énergétique, qui n’est qu’un dogmatisme qui se veut « écologique ».
La France a (avait ?) la chance d’avoir une électricité dé carbonée à plus de 95%, grâce surtout aux centrales nucléaires, plus des barrages hydroélectriques, une usine marémotrice, et quelques % d’éolien et de solaire.
La France a (avait ?) la chance de fournir un « mix énergétique » équilibré, robuste et relativement économique, pour les particuliers, comme pour les entreprises.
Au nom d’une idéologie on risque de se diriger vers des lendemains énergétiques chaotiques et onéreux. (Dois-je vous rappeler que l’électricité ne se stocke pas ou très peu, très mal, et très cher, alors que sa consommation ne peut qu’augmenter pendant encore plusieurs années)
Et, en plus, il faudrait inscrire dans l’article 1 de la Loi Fondamentale une notion vague qui se veut vertueuse ?
J’ose espérer que ce texte ne sera pas adopté tel quel , faute de quoi j’en tirerai toutes les conséquences « électorales »..
Un citoyen très en colère, mais qui ne met pas en doute votre force de travail et de conviction.
Comment une star du football a lancé un débat féroce en Allemagne Mesut Özil a quitté dramatiquement l'équipe nationale en déclarant: "Quand nous gagnons, je suis allemand. Quand nous perdons, je suis un immigrant. "
RACHEL DONADIO 25 juillet 2018
Le footballeur Mesut Özil, milieu de terrain qui joue actuellement pour Arsenal et a aidé l'Allemagne à remporter la Coupe du Monde 2014, est né en 1988 à Gelsenkirchen, une ville industrielle d'Allemagne de l'Ouest, petit-fils d'immigrés turcs. où peu de produits d'immigration le font. Quand il a annoncé dans une lettre publiée sur Twitter dimanche qu'il quittait l'équipe nationale allemande, citant "le racisme et l'irrespect," il a utilisé des mots qui résonneront en Allemagne pendant longtemps. "Quand nous gagnons, je suis allemand", écrit-il. "Quand nous perdons, je suis un immigrant."
En quelques heures, le tweet de ses 23 millions d'adeptes a ouvert un débat féroce en Allemagne sur le racisme, sur le sentiment anti-musulman, sur la question de savoir si le modèle allemand d'intégration était «un mythe» ou avait échoué; à propos de la double nationalité, voire de la double loyauté (un terme peu utilisé en Allemagne), ainsi que de l'esprit sportif du football et de la gestion de l'équipe nationale allemande cette année, qui a mis fin à la Coupe du monde de cette année. Les fans allemands de football ont pris la responsabilité d'Internet sur Özil. Dans sa lettre, il a dit qu'il était fatigué d'être un bouc émissaire.
"J'ai deux coeurs, un allemand et un turc", a écrit Özil dans sa déclaration. Le fait que lui, un membre de la deuxième génération de sa famille née en Allemagne, ait même dû qualifier cela, en dit long sur l'état actuel des choses en Allemagne et dans d'autres pays européens. Pour des raisons historiques, l'Allemagne, la France, l'Italie et d'autres pays continentaux n'ont pas tendance à adopter le «melting-pot» américain ou même le modèle multiculturel postcolonial britannique. Au lieu de cela, ils ont des définitions plus rigides de l'identité nationale, qui rendent souvent difficiles les produits de l'immigration à embrasser plusieurs cultures à la fois - comme nous l'avons vu la semaine dernière entre Trevor Noah et l'ambassadeur de France aux États-Unis. offense à la plaisanterie de Noah de l'équipe multiethnique de la France que "l'Afrique a gagné la Coupe du Monde".
Mais l'affaire Özil est différente et, à bien des égards, plus tendue, et va au-delà des catégories problématiques «bon immigrant» et «mauvais immigrant» qu'il cite dans sa lettre. Sa démission n'est pas venue de nulle part. Ni les accusations de double loyauté. Ils ont clôturé les mois de controverse qui ont débuté en mai lorsque Özil et un autre joueur de football allemand d'origine turque, Ilkay Gündogan, ont posé pour une photo avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, en vue des élections nationales turques de juin. Les Turcs résidant en Allemagne pouvaient voter. Les autorités allemandes du football ont demandé à Özil de s'excuser, affirmant qu'il avait outrepassé les limites de l'esprit sportif. La branche allemande de la plume, l'organisation littéraire et libérale, lui a demandé de dénoncer les violations des droits de l'homme et l'emprisonnement de milliers d'universitaires, de journalistes et d'écrivains en Turquie à la veille d'Erdogan. Özil a refusé. L'association de football allemande a alors commencé à le sanctionner.
Özil a écrit dans sa lettre de démission: «Pour moi, avoir une photo avec le président Erdogan n'était pas une question de politique ou d'élections. Il s'agissait de moi en respectant la plus haute fonction du pays de ma famille. "Mais cela semble volontairement naïf au mieux. "Imaginez si le joueur de baseball le plus important dans la pire période de Castro a pris une photo avec Castro. Que diraient-ils ? ", M'a raconté la romancière allemande Gila Lustiger, membre de la plume allemande. "Au moins, dites que Castro est un dictateur", a-t-elle ajouté. "Il aurait pu dire:" J'ai pris une photo avec Erdogan mais je suis pour la liberté d'expression et je ne pense pas que les homosexuels devraient aller en prison. "Mais il ne voulait pas faire ça." Le boxeur allemand Ünsal Arik , également d'origine turque, a déclaré à Frankfurter Allgemeine Zeitung qu'il pensait que Özil s'était trompé en claquant la photo avec Erdogan. "Özil ne comprend toujours pas ce qu'il a fait", a déclaré Arik au journal. "Il a aidé un homme avec du sang sur les mains dans une campagne électorale. Dans tout autre pays qui aurait généré autant de clameurs qu'en Allemagne. Et à juste titre. "
La relation de l'Allemagne avec la Turquie est devenue encore plus tendue ces derniers temps. L'arrivée en Allemagne d'un million de demandeurs d'asile en 2015, dont la plupart sont des Syriens transitant par la Turquie, a contribué à une montée du sentiment d'extrême droite en Allemagne. Cela a également conduit Merkel à conclure un accord en mars 2016 dans lequel l'Allemagne a donné un financement à la Turquie en échange de la Turquie qui plafonne le nombre de demandeurs d'asile quittant ses frontières. Et le gouvernement de coalition de Mme Merkel a failli craquer ce mois-ci lorsque le ministre de l'Intérieur, Horst Seehofer, à la tête d'un parti de droite bavarois, a menacé de démissionner en raison de divergences sur la gestion des migrations. Il a insisté sur la création de «camps de transit» pour accueillir les candidats à la frontière germano-autrichienne et les expulser s'il s'avérait qu'ils avaient déjà demandé l'asile ailleurs en Europe.
Après qu'Özil a annoncé sa démission, une porte-parole de Merkel a pris la ligne de «bon immigré» et a déclaré que le chancelier admirait Özil et tout ce qu'il faisait comme modèle d'intégration, qu'elle respectait sa décision de quitter l'équipe nationale et croyait que les autres devaient respecter ça aussi. Le président du FC Bayern München a pris la ligne des «mauvais immigrés»: il a accusé Özil de démissionner parce qu'il ne jouait pas bien.
Mardi, la première page de la Frankfurter Allgemeine Zeitung avait un dessin animé au-dessus de la ligne de flottaison montrant Seehofer sous un titre qui se lit "Allemagne Merci", avec une bulle de pensée qui sort de sa tête: "Bien sûr, je vais fournir Notre ancien joueur de l'équipe nationale, Özil, a joué dans la cour de l'un de nos nouveaux centres de transit pour son match d'adieu. »Plus tard dans la journée, Erdogan a exprimé son soutien à Özil et critiqué le comportement raciste de certains Allemands. Les ironies ici sont très profondes et ne seront pas réglées de sitôt.
Le message WeChat supprimé qui a alimenté le scandale des vaccins en Chine
Il a allégué un réseau complexe de corruption remontant à plusieurs décennies.
SARAH ZHANGKAREN YUAN 25 juillet 2018
Un scandale de vaccin en Chine a commencé à se construire lentement et soudainement, ce week-end, c'était partout à la fois.
L'histoire a commencé en novembre, quand un grand fabricant de vaccins appelé Changsheng Biotechnology Co. a été forcé de rappeler 252 600 doses inefficaces de vaccins contre le DTC (diphtérie, coqueluche et tétanos). Plus tôt en juillet, une enquête gouvernementale a surpris Changsheng en train de falsifier des données sur son vaccin contre la rage et une administration locale de produits alimentaires et pharmaceutiques lui a infligé une amende de 3,44 millions de yuans, soit environ 500 000 dollars.
Au cours du week-end, un post anonyme racontant tout cela et plus est devenu viral sur le réseau social chinois WeChat. En plus des développements récents, il a allégué un réseau complexe de corruption qui remonte à plusieurs décennies, impliquant d'autres vaccins contre l'hépatite B et la varicelle. Le message a été supprimé le jour suivant.
Mais à ce moment-là, un scandale national avait éclaté. Le gouvernement chinois s'est empressé cette semaine de publier des déclarations assurant une enquête rapide. Le président Xi Jinping a qualifié la situation de "vile et choquante". La police a annoncé lundi l'arrestation rapide de quatre cadres de l'entreprise, dont sa présidente.
Les vaccins de Changsheng n'ont pas encore été liés à des morts ou à des maladies, mais l'histoire a pris son essor car elle faisait écho à de nombreux scandales qui ont secoué la Chine ces dernières années. En 2016, par exemple, un pharmacien hospitalier a vendu deux millions de doses de vaccins mal conservées dans un «entrepôt surchauffé et délabré» après des scandales de lait contaminé, de préparations pour nourrissons, de porc, d'huile de cuisson et d'eau. Les scandales, l'un après l'autre, ont miné la confiance dans la capacité du gouvernement à assurer la sécurité du public.
"Les gens dans le leadership ne font pas de leur mieux par les gens", a commenté un utilisateur sur Weibo, un réseau social chinois ressemblant à Twitter. "C'est une série de scandales à propos de faux produits pour bébés, de faux vaccins, d'abus d'enfants dans les garderies, d'agressions sexuelles ... tout ce que nous mangeons, portons et utilisons nous met en danger."
«Mes enfants boivent déjà des préparations pour bébés, maintenant ils doivent commencer à recevoir des vaccins importés», a déclaré un autre utilisateur de Weibo. "Aussi bien quitter le pays pour tous nos besoins de santé." Depuis 2008, lorsque la formule contaminée par la mélamine chimique a tué six bébés et en a écoeuré 300 000 de plus, les parents chinois se méfiaient des formules domestiques. Ceux qui peuvent aller à Hong Kong pour acheter des préparations pour nourrissons. Et depuis que les nouvelles des vaccins défectueux ont éclaté, les cliniques à Hong Kong ont répondu aux appels des parents paniqués en Chine continentale. Une clinique de Hong Kong a déclaré au South China Morning Post que son téléphone sonnait sans arrêt.
Mardi, les utilisateurs de Weibo avaient vu des hashtags liés au scandale du vaccin plus de 600 millions de fois, selon The Guardian. Un article de Weibo publié par le journal officiel People's Daily a appelé au calme. "Ne semez pas la panique et la colère. Les départements concernés doivent répondre en temps opportun aux mises à jour ", lire le titre.
Le post de WeChat, désormais supprimé, qui vit encore dans certaines parties d'Internet, comme sur la blockchain Ethereum, n'était pas restreint. Sur un ton conspirateur, il tourne une histoire longue et compliquée d'actionnaires, des profits hallucinants, des maîtresses, et plus encore. Parfois, le langage est direct: "Des experts du Centre des sciences de la santé de l'Université de Pékin ont résumé l'acte consistant à injecter les vaccins inefficaces chez les gens en un mot: meurtre." Et cela a rendu l'histoire viscérale aux lecteurs: coulent chaque jour dans vous et les corps de votre enfant. "
WeChat est omniprésent dans la vie chinoise et est devenu une source majeure et décentralisée d'informations en Chine. (L'application est essentiellement une application de messagerie, mais elle comporte des fonctionnalités telles que Facebook, iMessage, Instagram, Venmo et Skype.) Columbia Journalism Review a récemment souligné comment la plate-forme a permis à des écrivains indépendants de se rapprocher des anciens médias. Mais il a également permis un type de nouvelles qui se développe sur les médias sociaux. "Lourdes sur l'émotion et la lumière sur la précision, les histoires les plus lues et partagées sur la plate-forme WeChat sont souvent sélectives avec des détails", écrit Mia Shuang Li dans CJR. Des canulars tels que des histoires sur les aliments causant le cancer fleurissent sur la plate-forme. Les mauvaises nouvelles sur WeChat sont un tel problème que des sites de vérification des faits ont également vu le jour.
Une section du post WeChat, désormais supprimé, raconte la mort de plusieurs bébés après les vaccinations contre l'hépatite B en 2013. Ces décès largement médiatisés ont déclenché leur propre panique. Une enquête gouvernementale ultérieure publiée dans l'International Journal of Epidemiology a conclu que les bébés sont morts de causes non liées - et qu'un autre bébé a subi un choc allergique du vaccin, mais récupéré. "La rapidité de l'enquête et sa communication ont peut-être joué un rôle important dans le rétablissement de la confiance et de l'utilisation du vaccin contre l'hépatite B", concluent les auteurs de l'étude.
Le poste anonyme de WeChat mentionne en fait que l'enquête a permis de blanchir le vaccin - et mentionne également que ce sont les enquêteurs du gouvernement qui l'ont autorisé. Pour les lecteurs en Chine, la confiance dans l'enquête ne va que jusqu'à leur confiance dans le gouvernement qui l'a menée.
22 juillet 2018 par curryja par Judith Curry Un essai remarquable par l'océanographe estimé Carl Wunsch.
Alors que je faisais une étude bibliographique de mon article sur l'incertitude et les risques climatiques, j'ai découvert un article remarquable publié en 2010 par Carl Wunsch, un océanographe du MIT, intitulé Towards Understanding the Paleocean.
Le papier est remarquable pour plusieurs raisons - non seulement qu'il a été publié mais que le journal a été apparemment invité par le rédacteur de journal.
Le document mérite d'être lu dans son intégralité, pour une perspective fascinante sur la paléo-océanographie et la paléoclimatologie. Je fournis ici des extraits pertinents pour la sociologie des sciences du climat:
introduction
D'un certain point de vue, les communautés scientifiques sans données adéquates ont un avantage certain: on peut construire des histoires et des rationalisations intéressantes et passionnantes avec peu ou pas de risque de réfutation observationnelle. Des personnages colorés, parfois charismatiques, viennent dominer le champ, construisant leurs interprétations de quelques observations intrigantes, mais indéfinies, qui plaisent à leurs adeptes et qui finissent par émerger comme des «vérités de manuels».
Considérons les caractéristiques suivantes attribuées à un domaine particulier, notoirement pauvre en données (Smolin, 2006), comme ayant:
1. Grande confiance en soi, conduisant à un sentiment de droit et d'appartenance à une communauté d'experts d'élite.
2. Une communauté exceptionnellement monolithique, avec un fort sentiment de consensus, que ce soit par la preuve ou non, et une uniformité inhabituelle des points de vue sur les questions ouvertes. Ces points de vue semblent liés à l'existence d'une structure hiérarchique dans laquelle les idées de quelques leaders dictent le point de vue, la stratégie et la direction du domaine.
3. Dans certains cas, un sentiment d'identification avec le groupe, semblable à l'identification avec une foi religieuse ou une plate-forme politique.
4. Un sens fort de la frontière entre le groupe et d'autres experts.
5. Un mépris et un désintérêt pour les idées, les opinions et le travail des experts qui ne font pas partie du groupe, et une préférence pour ne parler qu'avec les autres membres de la communauté.
6. Une tendance à interpréter les preuves avec optimisme, à croire des énoncés de résultats exagérés ou incorrects et à ne pas tenir compte de la possibilité que la théorie soit fausse. Ceci est couplé avec une tendance à croire que les résultats sont vrais parce qu'ils sont «largement crus», même si on n'a pas vérifié (ou même vu) la preuve soi-même.
7. Un manque d'appréciation quant à la mesure dans laquelle un programme de recherche devrait comporter des risques.
Smolin (2006) a écrit sur la théorie des cordes en physique. Néanmoins, les observateurs de la scène paléoclimatique pourraient reconnaître certaines caractéristiques communes.
Smolin (7) est peut-être le plus important dans sa liste. Les bons scientifiques cherchent constamment à tester les principes de base de leur domaine - pas travailler dur pour les soutenir. La science de routine ajoute habituellement un petit bagage de soutien aux suppositions de chacun. Exciting, roman, important, la science examine les fondements de base de ces hypothèses et soit ne signale aucun conflit ou, au contraire, que ce n'est peut-être pas vrai. Imaginez que Darwin travaille dur pour intégrer toutes ses données d'observation dans le cadre de la Genèse (aujourd'hui, on se moque de la soi-disant communauté du design intelligent pour ce faire).
L'espoir d'un monde simple
En tant qu'êtres humains et scientifiques, nous espérons toujours des explications du monde qui soient conceptuellement simples mais avec des compétences prédictives importantes (au sens large du terme). Ainsi, le fort désir que les modèles en boîte expliquent le changement climatique, ou que la simple cinématique orbitale puisse expliquer les cycles glaciaires, ou que le changement climatique soit périodique, est compréhensible. Mais certains phénomènes naturels sont intrinsèquement complexes et les tentatives pour les représenter de manière trop simpliste sont désastreuses.
L'écueil, qui n'a pas toujours été évité, est de revendiquer - parce qu'on a compris un élément essentiel - qu'il explique nécessairement ce qu'on voit dans la nature.
L'extension d'une description ou d'une explication simplifiée en dehors de son champ d'application est peu ou pas concernée par quiconque en dehors de la communauté académique - à moins qu'elle ne commence à contrôler les stratégies d'observation ou à faire des prédictions sur le comportement futur dans des conditions perturbées.
Mais étonnamment peu d'attention a été accordée à l'examen des éléments physiques de base de "ce que tout le monde sait".
Le problème du modèle
Les modèles [circulation générale] dominent désormais les discussions sur le comportement du système climatique. Comme pour le climat futur, où aucune donnée n'existe, les modèles promettent des descriptions du changement climatique - passé et futur - sans la pénible nécessité d'obtenir des observations à l'appui. Le poids apparent donné au comportement du modèle dans les discussions sur le paléoclimat se pose aussi, parfois, simplement parce qu'il est «sophistiqué» et difficile à comprendre, et qu'il semble remplacer les données manquantes.
Que les modèles sont des représentations incomplètes de la réalité, c'est leur grande puissance. Mais ils ne devraient jamais être confondus avec le monde réel.
Si un modèle ne parvient pas à reproduire le système climatique sur plusieurs décennies, l'hypothèse qu'il est donc habile sur des milliers ou des millions d'années est un non séquitur. Les modèles ont des milliers de paramètres ajustables et la possibilité de les faire se comporter "raisonnablement" sur de longs intervalles de temps ne fait aucun doute. Ces estimations d'erreur ne sont pas faciles à faire ne signifie pas qu'elles ne sont pas nécessaires pour l'interprétation et l'utilisation des extrapolations de modèles.
Une partie de l'exagération publiée du degré de compréhension et de la simplification excessive est mieux comprise comme une combinaison de la psychologie humaine et des pressions de la collecte de fonds. Quiconque a lutté pendant plusieurs années pour donner un sens à un ensemble de données compliqué, pour conclure que «les données se sont avérées inadéquates à cet effet» est dans un dilemme. Publier une telle déduction serait très difficile et peu de gens le remarqueraient s'il était publié. À la suite d'une subvention financée, il est au mieux décevant et au pire une calamité pour un renouvellement ou une promotion. Un problème parallèle émergerait d'un calcul de modèle qui ne produirait pas de nouveau comportement «excitant». Ainsi, la tentation de surinterpréter l'ensemble de données est très puissante.
De même, si l'inférence est que les données sont mieux rationalisées comme une interaction de nombreux facteurs d'amplitude comparable décrits à travers l'évolution temporelle et spatiale d'un modèle fluide compliqué, l'histoire ne se prête pas à une explication intrigante d'une phrase ( «Le dioxyde de carbone a été piégé dans l'océan abyssal pendant des milliers d'années», «la variabilité millénaire est contrôlée par les variations solaires», «le changement climatique est une balançoire bipolaire» et la quasi-impossibilité de publier dans la science quasi-tabloïde. médias (Science, Nature) avec leurs conférences de presse conséquentes et leur célébrité. Cette tendance est amplifiée par l'utilisation sans cesse croissante par les administrateurs ignorants ou paresseux et les comités de promotion de mesures supposées «objectives» de la qualité scientifique telles que les taux de publication, les fréquences de citation et les facteurs d'impact. Les pressions pour des résultats «excitants», des histoires trop simplistes et la notoriété sont évidentes dans toute la littérature climatique et paléoclimatique.
Le prix payé n'est pas petit. Souvent, des détails techniques importants sont omis, et des hypothèses alternatives sont arbitrairement supprimées dans l'intérêt de raconter une histoire simple. Certains de ces articles ne passeraient pas l'examen par les pairs dans les revues professionnelles plus conventionnelles, mais se prêteraient à des manchettes et à des histoires réductrices rédigées par des médias non scientifiques. À long terme, cette publication de type tabloïd ne peut pas être bonne pour la science - qui a développé une revue par les pairs dans des revues spécialisées pendant de nombreuses décennies à partir du XVIIe siècle - pour de très bonnes raisons.
Le changement climatique est un tueur d'évaluations - Tout le monde s'ennuie à la mort du sermon
July 27th, 2018
Après 30 ans sans débat et une conférence prévisible et répétée, le public s'éteint
Scott Whitlock de Newsbusters rapporte qu'un journaliste soucieux du climat a révélé dans un tweet que le changement climatique tue les notations. Un autre tweeter avait poussé le journaliste libéral de MSNBC, Chris Hayes, à couvrir davantage le changement climatique. "Agir comme s'il n'y avait rien à faire n'est pas excusable."
En réponse, Chris Hayes a déploré:
"Presque sans exception. chaque fois que nous avons couvert cela a été un tueur d'évaluations palpable. donc les incitations ne sont pas géniales. "
@chrislhayes 24 juillet 2018
Ces notes écrasantes changeraient du jour au lendemain si les réseaux de nouvelles ouvraient les portes et opposaient les sceptiques aux croyants dans une véritable forme de débat télévisé. Les spectateurs seraient soudainement en mesure de choisir des côtés - que la meilleure personne gagne. Il y aurait une véritable controverse. Les vaches sacrées seraient abattues, et au moins pendant un certain temps, le changement climatique serait bien noté.
Qu'est-ce qui empêche les médias de faire ça? La plupart des éditeurs ont trop peur d'être appelés «négationnistes du climat» s'ils osent permettre à l'autre partie de parler. Regardez le refoulement quand la BBC a permis au professeur Bob Carter de faire une interview:
La BBC a trahi ses valeurs en donnant au professeur Carter cette plate-forme climatique
- John Ashton, The Guardian
Les députés accusent la BBC de créer un «faux bilan» sur le changement climatique avec des sceptiques non qualifiés
- Tom Bawden, indépendant.
Le personnel de la BBC a dit d'arrêter d'inviter les manivelles à des programmes scientifiques
Le scientifique crée, puis guérit, la calvitie, les rides et un peu de vieillissement chez la souris
Voici un peu alléchant de la recherche sur les gènes. Les scientifiques ont été en mesure d'éteindre un gène central dans le noyau d'une cellule de souris. Cela signifiait que les mitochondries de la souris commençaient à défaillir (je vais parler beaucoup plus de ces machines fascinantes dans nos cellules). Après deux mois, les souris de laboratoire pauvres ont été ridées, devenant chauves et leurs organes vieillissaient rapidement, mais après que le gène dans le noyau a été allumé à nouveau, les mitochondries ont été restaurées, et wow, tous les cheveux et la peau sont revenus à ce qu'il avait été avant.
Mitochondrie Les mitochondries ont leurs propres boucles d'ADN. Pourquoi se passionner pour les mitochondries? Ce sont de minuscules batteries biologiques que nous avons dans chaque cellule. Ce sont les mini-usines brûlant du sucre ou de la graisse, générant des radicaux libres à une échelle de masse et produisant l'énergie chimique qui est ensuite utilisée dans la plupart des réactions chimiques dans notre corps. Ils apparaissent tous les deux jours sur un papier lié au vieillissement. Ces petits organites sont si importants et ils ont même leurs propres boucles d'ADN avec 37 gènes - c'est le seul matériel génétique en nous qui ne fait pas partie des Big 23 Chromosomes.
Qu'est-ce que cela signifie? Plus précisément, nous pouvons traiter un type de vieillissement artificiel chez les rongeurs. Il est possible que cela nous dise quelque chose de très significatif au sujet de nos propres corps vieillissants, mais il est également possible que nous devenions chauves et ridées pour d'autres raisons (ou plusieurs raisons simultanément). Il peut également ne pas être sûr de jouer à des jeux avec ce gène. Mais nous avons appris quelque chose d'important. Si nous pouvons ralentir le vieillissement lui-même, nous ralentissons également toutes les maladies du vieillissement - déclin cognitif, cancer, maladie cardiaque, accident vasculaire cérébral. La plupart du temps, nous nous attaquons aux symptômes du vieillissement, et non au vieillissement. C'est ce qui rend cette recherche si intéressante.
Comme je le dis depuis vingt ans, dans toutes nos cellules sont les mêmes gènes que nous avions quand nous étions jeunes. Si nous pouvons comprendre comment activer les bons au bon moment et corriger les erreurs, en théorie nous pouvons restaurer les parties du corps de l'intérieur en utilisant nos propres gènes. C'est quand tout change. - Jo
Le soleil:
« Ce modèle de la souris devrait fournir une occasion sans précédent pour le développement de stratégies de développement de médicaments préventifs et thérapeutiques pour augmenter les fonctions mitochondriales pour le traitement de la peau associée au vieillissement et la pathologie des cheveux et d'autres maladies humaines dans lesquelles un dysfonctionnement mitochondrial joue un rôle important.
"Il suggère que les mécanismes épigénétiques sous-jacents à la diaphonie mitochondrie-noyau doivent jouer un rôle important dans la restauration du phénotype normal de la peau et des cheveux."
En d'autres termes, la recherche suggère que les mitochondries jouent un rôle important dans le processus de vieillissement et devraient être étudiées plus avant pour déterminer de nouvelles façons d'inverser le vieillissement
Les scientifiques inversent les rides cutanées associées au vieillissement et la perte de cheveux dans un modèle de souris
July 26th, 2018
Une mutation génique provoque une perte de la peau et des cheveux. Stopper cette mutation restaure la souris à l'apparence normale.
Les chercheurs ont inversé la peau ridée et la perte de cheveux, caractéristiques du vieillissement, dans un modèle de souris. Quand une mutation menant à un dysfonctionnement mitochondrial est induite, la souris développe une peau ridée et une perte de poils importante et visible en quelques semaines. Lorsque la fonction mitochondriale est rétablie en désactivant le gène responsable du dysfonctionnement mitochondrial, la souris revient à la peau lisse et à la fourrure épaisse, indiscernable d'une souris saine du même âge.
- voir photo sur site - Souris âgées
La même souris, de gauche à droite - avant le traitement, puis après la fonction mitochondriale a été désactivée pendant deux mois, puis finalement un mois plus tard, après la fonction mitochondriale a été restaurée. Crédit UAB.
La peau ridée et la perte de cheveux sont les caractéristiques du vieillissement. Et s'ils pouvaient être inversés ?
Keshav Singh, Ph.D., et ses collègues ont fait exactement cela, dans un modèle de souris développé à l'Université de l'Alabama à Birmingham. Quand une mutation menant à un dysfonctionnement mitochondrial est induite, la souris développe une peau ridée et une perte de cheveux importante et visible en quelques semaines. Lorsque la fonction mitochondriale est rétablie en désactivant le gène responsable du dysfonctionnement mitochondrial, la souris revient à la peau lisse et à la fourrure épaisse, indiscernable d'une souris saine du même âge.
"A notre connaissance, cette observation est sans précédent", a déclaré Singh, professeur de génétique à l'UAB School of Medicine.
Fait important, la mutation qui fait cela est dans un gène nucléaire affectant la fonction mitochondriale, les minuscules organites connus comme les centrales des cellules. De nombreuses mitochondries dans les cellules produisent 90 % de l'énergie chimique dont les cellules ont besoin pour survivre.
Chez les humains, une détérioration de la fonction mitochondriale est observée au cours du vieillissement, et la dysfonction mitochondriale peut entraîner des maladies liées à l'âge. Une déplétion de l'ADN dans les mitochondries est également impliquée dans les maladies mitochondriales humaines, les maladies cardiovasculaires, le diabète, les troubles neurologiques associés à l'âge et le cancer.
«Ce modèle de souris devrait offrir une opportunité sans précédent pour le développement de stratégies thérapeutiques préventives et thérapeutiques visant à augmenter les fonctions mitochondriales pour le traitement de la pathologie cutanée et capillaire associée au vieillissement et d'autres maladies humaines dans lesquelles la dysfonction mitochondriale joue un rôle significatif. "
La mutation dans le modèle de la souris est induite lorsque l'antibiotique doxycycline est ajouté à la nourriture ou à l'eau potable. Cela provoque une déplétion de l'ADN mitochondrial car l'enzyme de réplication de l'ADN devient inactive.
En quatre semaines, les souris ont montré des cheveux gris, réduit la densité des cheveux, la perte de cheveux, les mouvements ralentis et la léthargie, des changements qui rappellent le vieillissement naturel. Une peau ridée a été observée quatre à huit semaines après l'induction de la mutation, et les femelles présentaient des rides cutanées plus sévères que les mâles.
Dramatiquement, cette perte de poils et la peau ridée pourrait être inversée en désactivant la mutation. Les photos ci-dessus montrent la perte de cheveux et la peau ridée après deux mois d'induction de la doxycycline, et la même souris un mois plus tard après l'arrêt de la doxycycline, permettant la restauration de l'ADN mitochondrial appauvri.
Peu de changement a été observé dans d'autres organes lorsque la mutation a été induite, suggérant un rôle important pour les mitochondries dans la peau par rapport à d'autres tissus.
La peau ridée a montré des changements similaires à ceux observés dans le vieillissement intrinsèque et extrinsèque - le vieillissement intrinsèque est le processus naturel du vieillissement, et le vieillissement extrinsèque est l'effet de facteurs externes qui influencent le vieillissement, tels que les rides de la peau fumer à terme.
Parmi les détails, la peau des souris à mutation induite a montré un nombre accru de cellules de la peau, un épaississement anormal de la couche externe, des follicules pileux dysfonctionnels et une inflammation accrue qui semblait contribuer à la pathologie cutanée. Ceux-ci sont similaires au vieillissement extrinsèque de la peau chez l'homme. Les souris ayant un ADN mitochondrial appauvri ont également montré une expression modifiée de quatre marqueurs associés au vieillissement dans les cellules, similaire au vieillissement intrinsèque.
La peau a également montré une perturbation de l'équilibre entre les enzymes métalloprotéinases matricielles et leur inhibiteur spécifique tissulaire - un équilibre de ces deux est nécessaire pour maintenir les fibres de collagène dans la peau qui empêchent le froissement.
Les mitochondries des souris à mutation induite ont réduit la teneur en ADN mitochondrial, l'expression altérée des gènes mitochondriaux et l'instabilité des grands complexes dans les mitochondries qui sont impliqués dans la phosphorylation oxydative.
L'inversion de la mutation rétablit la fonction mitochondriale, ainsi que la pathologie cutanée et capillaire. Cela a montré que les mitochondries sont des régulateurs réversibles du vieillissement de la peau et de la perte de cheveux, une observation que Singh appelle "surprenante".
"Cela suggère que les mécanismes épigénétiques qui sous-tendent les interférences entre les mitochondries et les noyaux doivent jouer un rôle important dans la restauration du phénotype normal de la peau et des cheveux", a indiqué M. Singh, professeur de pathologie. "D'autres expériences sont nécessaires pour déterminer si les changements phénotypiques dans d'autres organes peuvent également être inversés au niveau sauvage par la restauration de l'ADN mitochondrial."
Singh et al. (2018) Inverser la peau ridée et la perte de cheveux chez les souris en restaurant la fonction mitochondriale. Mort cellulaire et maladie, 2018; 9 (7) DOI: 10.1038 / s41419-018-0765-9
* Pourquoi cette histoire ? Mes honneurs étaient dans la recherche génétique. J'avais l'habitude de faire des discours sur le vieillissement, la recherche médicale et comment nous allons casser les tables de rentes et les prévisions de durée de vie que les avantages de la révolution génétique commencent à porter leurs fruits. J'ai suivi ces histoires médicales pendant des années. Il est temps que le blog se diversifie dans d'autres domaines scientifiques et politiques. Tout ce qui, selon moi, intéresse les lecteurs. Il y a une transformation en cours dans la recherche médicale dont j'ai déjà parlé. Il s'alignera un jour dans l'histoire à la place des révolutions techniques agricoles, industrielles et de l'information. C'est la révolution génétique ou médicale
32,4 millions de foyers sont toujours clients d'EDF.
Après s’être lancé dans l’exploitation de stations-services au début des années 1990, E.Leclerc s’apprête maintenant à conquérir le marché de la fourniture d’électricité aux particuliers.
La stratégie d’Énergies E.Leclerc : réduire ses marges au maximum
C’est officiel : à la rentrée 2018, vous pourrez acheter votre électricité à un nouveau fournisseur, et ce n’est pas n’importe qui ! Énergies E.Leclerc viendra étoffer la liste des « fournisseurs alternatifs », avec comme toujours une promesse du « moins cher du marché ».
Dans un billet de blog, Michel-Édouard Leclerc explique que même si Énergies E.Leclerc devra payer les mêmes taxes et frais d’acheminement que les autres distributeurs d’électricité en France, pour être compétitif, le nouveau fournisseur réduira ses marges davantage que ses concurrents. En effet, les fournisseurs d’électricité sont libres de négocier le coût de leurs approvisionnements et d’agir sur leurs coûts de commercialisation.
Malgré une arrivée tardive, Énergies E.Leclerc dispose d’une marge de manœuvre importante
Cette arrivée d’E.Leclerc parmi les fournisseurs d’électricité se fait onze ans après la libéralisation du marché, qui a cassé le monopole d’EDF et a offert un terrain de jeu égal à Direct Énergie, Eni, Total Spring, Mint Énergie, ekWateur et autres Planète Oui. À noter qu’un autre grand groupe de distribution, Casino, est d’ores et déjà présent sur ce marché, avec son fournisseur baptisé Greenyellow. Tout comme ce dernier, Énergies E.Leclerc promet de compenser les KWh issus de sources non renouvelables en achetant des certificats « Garantie d’origine ».
À condition de bien commercialiser son offre, Énergies E.Leclerc pourrait en effet devenir un fournisseur de taille, en sachant que 32,4 millions de foyers sont toujours chez EDF. Michel-Édouard Leclerc espère quant à lui recruter 3 millions de clients d’ici 2025. En d’autres mots, couvrir 10 % du marché.
Découvrez le pain qui a suscité un tel enthousiasme de la part des pouvoirs publics qu’il est maintenant remboursé par l’assurance maladie ! Le problème ? Ce n’est peut-être pas si bon pour la santé que ça…
Par Ludovic Delory. 26 JUILLET 2018
Pour le commun des mortels, c’est un pain. Pour ses inventeurs, c’est un « complément nutritionnel oral ».
Le pain brioché G-Nutrition a été conçu, au terme de cinq années de recherche, pour les résidents des maisons de retraite et les services gériatriques. Sa richesse en protéines, en vitamines et minéraux, ainsi que sa « facilité à être mâché » en font le nouveau Graal des soigneurs, qui recommandent d’en manger un à deux par jour pour contrer la dénutrition et les effets du vieillissement.
L’enthousiasme des pouvoirs publics est tel que ce pain fait à présent l’objet d’un remboursement par l’Assurance maladie. Car c’est là qu’est l’astuce : en faisant passer ce pain brioché pour un complément nutritionnel oral (CNO), ses producteurs ont pu en obtenir le remboursement partiel, jusqu’au 31 juillet 2023, via un arrêté du 9 juillet dernier.
BON POUR LA SANTÉ ?
Cet aliment industriel, composé aussi de farine de blé, de gluten de blé, de sucre, d’émulsifiants, de sirop de glucose ou d’amidon de blé, constituera donc une porte d’entrée vers le mieux-être de nos seniors, avec la bénédiction des pouvoirs publics. Ceux-là même qui ont aussi décidé de classer, via le Nutri-score, les aliments supposés bons pour votre santé.
Hélas ! La science nutritionnelle se montre extrêmement sévère envers les glucides. Leur impact sur les diverses formes de neuropathie, causées par le diabète, mettent clairement en évidence, dans ces pathologies dégénerescentes, le rôle des sucres et du glucose.
Bien qu’il existe des alternatives plus saines au blé, au gluten, bien qu’une bonne partie de l’humanité se passe de pain, le « pain-miracle » adoubé par la Sécu est issu des laboratoires de l’industrie du blé, installée (cela ne s’invente pas… Route de la Sucrerie !). Or, le Français consomme aujourd’hui cinq fois moins de pain qu’au début du siècle passé. Au grand dam des producteurs.
L’État et les lobbies s’occupent de votre santé et de celle de nos seniors. Dans quelques années, sans doute, la sécu remboursera-t-elle le Big Mac au prétexte qu’on y trouve de la salade et des cornichons.
Production électrique : les œufs dans le même panier ?
L’alimentation de la nation en électricité doit reposer sur des bases rationnelles, et non sur un dicton populaire rassurant mais… faux « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ».
Par Michel Gay 26 JUILLET 2018
Les dictons populaires sont souvent plein de bon sens. Ainsi, selon Nicolas Hulot, « mettre tous ses œufs dans le même panier n’est pas une bonne chose« .
Pourtant, la volonté gouvernementale de passer de 75% à 50% de nucléaire dans notre mix de production d’électricité en lui substituant des productions intermittentes d’électricité (éoliennes et panneaux photovoltaïques) n’améliore pas la situation.
Pire, elle l’aggrave.
Cet argument est un affichage purement médiatique sans souci de mélanger des œufs sains (production pilotable et bon marché) avec des œufs pourris (production aléatoire intermittente et subventionnée).
UNE FAUSSE ASSURANCE
Même dans le cas d’un défaut générique, comme ce fut le cas pour les anomalies sur des cuves de générateur de vapeur, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ne retient comme hypothèse que l’arrêt d’une dizaine de réacteurs (sur 58) correspondant à une dizaine de gigawatts (GW).
S’il y avait moins de réacteurs en fonctionnement, l’arrêt contraint et rapide d’une dizaine de réacteurs serait encore plus durement ressenti en proportion.
Et si la production nucléaire venait à s’arrêter, dans les deux cas (50 % ou 75 %) la perte de production serait telle que l’alimentation du pays serait compromise, surtout par une soirée sans vent (et forcément sans soleil).
Durant les 40 années d’histoire du parc nucléaire, les indisponibilités ont été limitées à moins de 10 réacteurs simultanément dans les deux cas les plus graves (une corrosion de couvercles de cuve des réacteurs et des anomalies métallurgiques découvertes sur des pièces forgées).
À partir de ce constat (arrêt total improbable et arrêt provisoire plafonné à 10 réacteurs) l’alimentation en électricité du pays serait-elle mieux garantie avec 50 % de nucléaire qu’avec 75 % ?
De plus :
disposer d’une puissance nucléaire importante est un atout bien plus efficace que l’éolien ou le photovoltaïque pour faire face à un nouveau choc pétrolier le risque nucléaire ne sera pas nul tant qu’il restera un réacteur. Il n’y a donc aucune rationalité à baisser de 75 % à 50 % la production nucléaire. Dans ces conditions, pourquoi se priver des avantages de 75 % de nucléaire ?
ENTRE DEUX MAUX…
Sur les trois accidents graves survenus dans le monde (Three Miles Island, Tchernobyl et Fukushima), aucun n’a donné lieu à un arrêt immédiat des parcs nucléaires identiques ou similaires.
Même après l’accident de Fukushima, ce sont les conclusions ultérieures de la Commission d’enquête parlementaire démontrant que le système de sûreté était défaillant qui ont conduit à l’arrêt du parc nucléaire japonais.
Le redémarrage a dû attendre quelques années la création d’une nouvelle Autorité de sureté nucléaire, l’établissement d’une règlementation conforme aux normes internationales, et la mise à niveau de toutes les centrales.
Or, cette situation n’est en rien comparable à celle du parc nucléaire français.
Le nucléaire présente un risque d’accident grave, mais avec une probabilité très faible.
En revanche, une pénurie d’électricité aurait avec certitude des conséquences beaucoup plus dramatiques sur les populations, l’économie et l’environnement.
Avec la 2ème génération des réacteurs mis à niveau lors du grand carénage, puis avec la 3ème génération, aucun accident n’entraînera de déplacement durable de population (sauf peut-être quelques heures, par précaution, pour laisser passer le panache d’iode 131).
Il reste à en persuader les décideurs politiques qui n’écoutent que leurs électeurs et qui, dans leur grande majorité, ne maîtrisent pas la problématique de la production d’électricité.
L’Allemagne a développé une forte sensibilité antinucléaire qui pollue toute l’Europe, et particulièrement la France. Cette situation est en partie due à la désinformation entretenue par la puissance industrielle des fabricants d’éoliennes, mais aussi par la nécessité de soutenir les mineurs de charbon qu’il a fallu cajoler en subventionnant l’exploitation de lignite lors de la réunification de l’Allemagne.
Ce pays riche, fortement industrialisé et disposant de tous les moyens humains pour maîtriser la sûreté de son nucléaire, a donc abandonné ce dernier pour des raisons de… politique intérieure.
DES RISQUES CERTAINS PLUS REDOUTABLES
De plus, par quoi remplacer la production nucléaire pilotable manquante, seule énergie de masse non émettrice de gaz carbonique ?
Les énergies renouvelables pilotables (hydraulique et biomasse) ayant des capacités d’extension limitées, il ne reste essentiellement que les énergies éolienne et solaire.
Or, elles ne produisent pas en fonction des besoins mais des conditions météorologiques, et elles peuvent être absentes durant de longues périodes hivernales lorsque la demande est maximale.
Ce choix de l’éolien et du solaire photovoltaïque majoritaire induirait au moins quatre risques redoutables :
1) Un risque économique et social.
Une forte augmentation des prix de l’électricité pèsera sur la compétitivité des entreprises et le pouvoir d’achat des consommateurs domestiques, avec un risque d’augmentation de la précarité énergétique. Les Allemands et les Danois ont massivement développé ces énergies renouvelables et l’électricité domestique y est deux fois plus chère qu’en France en faisant appel aux moyens pilotables de leurs voisins, dont la France).
2) Un risque d’effondrement du réseau d’électricité.
Un parc éolien et photovoltaïque ne produit rien en l’absence de vent et de soleil. Il faut donc mettre en œuvre rapidement et massivement les moyens disponibles de secours au gaz.
Descendre en-dessous de 58 GW de nucléaire implique de construire de nouveaux moyens de production de pointe fonctionnant au gaz pour assurer la sécurité d’alimentation en électricité du pays lors des pointes hivernales de consommation.
Il est étrange que RTE retienne dans ses analyses une méthodologie « probabiliste » qui détermine une puissance éolienne garantie… dix fois plus élevée que celle retenue par les Allemands ! Est-ce acceptable ?
3) Un risque de pénurie.
Compte tenu de la politique imposée par la Commission européenne, essentiellement fondée sur la « biculture » de l’éolien et du solaire, un risque généralisé de pénurie d’électricité se profile pour toute l’Europe.
La parade « espérée » à ce risque serait le stockage massif d’énergie comportant une part importante de stockage inter-saisonnier. Malheureusement, aux échelles requises pour stocker ne serait-ce qu’une seule journée de consommation du pays, aucune solution économiquement soutenable n’est en vue.
4) Un risque de diminution de la résilience du pays.
Une hausse importante des prix du pétrole et du gaz favorisera l’usage de l’électricité (produite par quoi ?).
Contrairement aux énergies carbonées, le nucléaire ne sera pas sujet aux risques d’épuisement des ressources avant plusieurs milliers d’années.
La « bonne » part d’électricité d’origine nucléaire doit donc être le résultat d’un arbitrage entre la consommation d’énergies fossiles, la sécurité d’alimentation, le prix pour l’économie et les particuliers, l’indépendance énergétique, et l’emploi. Et cette part optimum dans le mix électrique est certainement au-delà de 75 % en France.
Cette décision, doit s’appuyer sur des études d’impact, notamment économiques, car elle aura des conséquences majeures sur l’avenir énergétique de la France et sur le mode de vie des Français.
L’alimentation de la nation en électricité doit reposer sur des bases rationnelles, et non sur un dicton populaire rassurant mais… faux « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier »
« Le Monde » s’alarme des fausses informations propagées par les revues scientifiques. Le problème est ancien, et un certain journalisme n’est pas étranger à leur propagation.
Par André Heitz. 25 JUILLET 2018
Un consortium de 23 médias menés par la Süddeutsche Zeitung, guère connue pour son objectivité dans l’information « environnementale », et le Norddeutsche Rundfunk (NDR) et incluant notamment Le Monde a découvert l’existence d’une fake science ou « fausse science » et de revues scientifiques « prédatrices ».
Cela a permis au Monde de couvrir quasiment deux pleines pages dans son édition papier datée du 20 juillet 2018 et de produire un éditorial au titre bien anxiogène, « La gangrène de la fausse science » dans l’édition papier et « Fausse science : il faut une prise de conscience mondiale » sur Internet.
En chapô de l’éditorial sur Internet,
- « Le Monde », aux côtés d’une vingtaine de médias, a enquêté sur 10 000 revues dites « prédatrices » qui contribuent à tromper les administrations et le public. -
C’est se donner beaucoup d’importance au sujet d’un problème qui est connu et a été largement exploré ; il est décrit dans le journal dit de référence de manière très biaisée.
UNE SUPERCHERIE QUI N’EST PAS NOUVELLE
Pour épicer la livraison estivale, les journalistes allemands ont produit un article bidon, avec des auteurs imaginaires appartenant à des institutions fictives et des données fabriquées. Soumis au Journal of Integrative Oncology de la société OMICS International – siège social à Hyderabad, en Inde, 1.500 employés et 11,6 millions USD de revenus – l’article a été accepté et publié en moins de dix jours.
Ah, la belle affaire ! Mais ce n’est pas nouveau. Exemples…
En 1996, Alan Sokal, professeur de physique à l’Université de New York, fait publier un canular, « Transgressing the Boundaries: Towards a Transformative Hermeneutics of Quantum Gravity » (transgresser les frontières : vers une herméneutique transformative de la gravitation quantique), par Social Text, une revue d’études culturelles postmoderne, chef de file dans son domaine, publiée par l’Université Duke.
En 2013, John Bohannon se fait passer pour Ocorrafoo Cobange, du Wassee Institute of Medicine d’Asmara, en Érythrée, bien sûr inexistant. Son article sur une molécule possiblement anticancéreuse extraite d’un lichen est proposé à 304 revues. Il est accepté par 157 d’entre elles, en moyenne au bout de 40 jours, refusé par 98, en moyenne après 24 jours, les autres n’ayant pas (encore) répondu quand M. Bohannon/Cobange jugea que la plaisanterie avait assez duré.
Son article avait notamment été accepté par le Journal of Natural Pharmaceuticals, propriété de Medknow, basée en Inde et acheté en 2011 par Wolters Kluwer, un grand éditeur scientifique néerlandais. D’autres éditeurs réputés, comme Sage et Elsevier, avaient aussi mordu à l’hameçon.
L’éditeur allemand Springer s’est aussi fait prendre en 2014 par de fausses études scientifiques générées par informatique. Après les avoir publiées, il déclare : « Nous sommes en train de retirer tous les papiers, aussi vite que possible […] car il s’agit d’un tissu d’absurdités. » Des absurdités qui n’avaient pas été repérées avant la publication…
Citons encore la fameuse et hilarante étude « Star Trek », à savoir « Morphological Change Following Extreme Celerity » (modifications morphologiques à la suite d’une vitesse extrême – accessible à partir d’ici), acceptée et publiée en novembre 2017 par Austin Journal of Pharmacology and Therapeutics », revue d’un éditeur états-unien, ainsi que par l’American Research Journal of Biosciences.
Enfin, dans un autre registre, à l’automne 2015, une Polonaise du nom d’Anna O. Szust a écrit à des dizaines de revues pour se proposer comme éditrice, sans référencer dans son CV des articles publiés ou une expérience comme réviseuse ou éditrice. Près de 50 revues ont répondu avec une offre de poste. En polonais, « oszust » signifie « fraude »…
LA GUERRE DE L’ÉDITION SCIENTIFIQUE
La situation actuelle est le fruit d’une convergence de plusieurs facteurs.
Du côté de la recherche, il y a le sempiternel « publish or perish » (publier ou périr), la montée en puissance de l’enseignement supérieur et de la recherche du fait des politiques publiques, de l’évolution démographique et des progrès de certains pays en développement. Et quand on est doctorant, il est bon de valoriser sa thèse dans son CV par une ligne sur un article de recherche.
Du côté de l’édition, les majors ont longtemps pratiqué une politique de prix très élevés dans un système « readers pay » qui met les finances des bibliothèques des universités et institutions de recherche à rude épreuve. Ils continuent de le faire. Combiné avec l’évolution technologique, cela a ouvert la voie à un système « authors pay » ou « pay for play » assorti d’un « open access », un accès libre, sur Internet.
Résultat : des maisons d’édition se sont créées et ont multiplié les revues publiées sur Internet. Certaines sérieuses, d’autres beaucoup moins, attirées par le profit facile. Ce sont les « revues prédatrices » dont le nombre est estimé à 11.000 par le documentaliste Jeffrey Beall, l’auteur le plus connu en la matière. Il y avait 860 éditeurs prédateurs en 2015.
Dans la forme la plus « aboutie », ces revues publient n’importe quel article pourvu que l’on ait payé les frais de publication ; les pires se présentent de façon outrageusement mensongère, par exemple en se réclamant faussement d’une affiliation à une organisation scientifique ou académique prestigieuse, en affichant un facteur d’impact bidon ou en prétendant soumettre les articles à une « peer review » (revue ou examen par des pairs) inexistante.
Bon nombre d’éditeurs historiques et « prestigieux » ont adopté des systèmes mixtes : des revues vendues au numéro ou sur abonnement, avec des articles que l’on peut « louer » (lire pendant un temps déterminé, restreint, sans possibilité de télécharger) ou acheter (très cher) à la pièce, et des revues en accès libre sur internet ; ou encore des revues du premier type mais avec possibilité d’y publier en « author pays » un article qui sera librement accessible sur Internet. Par voie de conséquence, ces éditeurs sont aussi soumis à la tentation de publier de la qualité inférieure… et certains y succombent.
UN COUP DE JARNAC ?
Le Monde insiste sur « des dizaines de maisons d’édition peu scrupuleuses comme Omics et Science Domain (Inde), Waset (Turquie) ou encore Scientific Research Publishing (Chine) [qui] ont créé des centaines de revues en accès libre au nom ronflant, ayant toutes les atours de vraies revues savantes. » C’est dans « Alerte au business de la fausse science » (journal papier) ou « Alerte mondiale à la fausse science » (Internet).
Nous avons vu ci-dessus que le manque de sérieux sévit aussi chez les éditeurs des pays dits développés.
Alors pourquoi cibler la Chine, l’Inde et la Turquie ? Et pourquoi n’avoir proposé l’article bidon qu’à une seule revue ? Ne serait-ce pas une manœuvre destinée à favoriser les éditeurs « classiques » occidentaux… dont Springer en Allemagne ?
Springer Open, ce sont 160 revues… dont Environmental Sciences Europe, la revue qui a accueilli en 2014 l’« infameuse » étude sur les rats, un maïs GM et le glyphosate de l’équipe de M. Gilles-Éric Séralini après sa rétractation par Food and Chemical Toxicology, avec un article compagnon dont la nature scientifique prête à discussion. Cela en dit long sur la politique éditoriale… autant que cette brève analyse de M. Marcel Kuntz, reprise par Genetic Literacy Project.
En tout cas, la ministre allemande de la Recherche, Mme Anja Karliczek, n’a pas tardé à réagir : elle a réclamé un « examen approfondi ».
Objectif atteint… La belle théorie du complot que voilà ! Mais le rasoir d’Ockham nous propose une explication bien plus simple : la recherche par les médias concernés de « nouvelles » sensationnelles. Chacun se fera son opinion.
EST-CE UN PROBLÈME ?
Pour Le Monde :
- De la diffusion de fausses informations à la promotion de médicaments en passant par l’activisme climatosceptique ou antivaccin, voire simplement une volonté de « gonfler » artificiellement un CV : les motivations [de publier dans des revues prédatrices] des chercheurs sont nombreuses.-
Les publications par des entreprises pharmaceutiques et des climato-sceptiques sont aussi évoquées par le NDR dans « More than 5 000 German scientists have published papers in pseudo-scientific journals ».
Ah, la belle théorie du complot ! Les motivations inavouables – avec une référence au climato-scepticisme qui fleure bon l’intolérance doctrinaire – passent devant les ego et les considérations pragmatiques. Dans son éditorial, Le Monde poursuit :
- Environ 10 000 revues dites « prédatrices » contribuent à construire une science « parallèle », susceptible de tromper les administrations publiques, les entreprises, et même parfois les institutions scientifiques elles-mêmes. -
Mais pas de panique. Toujours selon Le Monde :
- Cette production représente jusqu’à 2 % à 3 % de l’index de certaines grandes bases de données de la littérature savante. C’est six fois plus qu’il y a cinq ans.-
Ce n’est pas énorme, mais cela oblige quand même à une analyse un peu plus pointue – et moins manichéenne – de la situation.
On trouve de tout dans les revues prédatrices ou potentiellement prédatrices. Le NDR, dans l’article cité plus haut, s’est lancé dans un début de chasse aux sorcières. Mais on peut penser que les professeurs d’université qui ont publié dans une de ces revues n’ont pas produit de la junk science, de la science poubelle.
À l’autre extrémité, nous avons trouvé un grossier plagiat d’un article de M. Gilles-Éric Séralini et de son équipe, lui-même publié sur un site pay-for-play d’une maison d’édition citée dans Le Monde comme « peu scrupuleuse […] ».
Pour autant, si l’on s’en tient aux seuls résultats et omet les réflexions teintées d’un militantisme fort capillotracté, « Glyphosate Exposure in a Farmer’s Family » (exposition au glyphosate d’une famille d’agriculteur) de Mesnage et al. ne répond pas à la notion de « fausse science ». Compte rendu d’une petite manip’ (sur quatre jours), il n’avait aucune chance d’être publié dans une revue de plus grande notoriété.
- voir graphique sur site -
Selon l’interprétation, l’agriculteur (trait plein) excrète par les urines tout le glyphosate inhalé en 24 heures, avec un pic trois heures après le traitement herbicide ; puis, après 30 heures environ, celui qu’il aurait absorbé par la peau. Un des enfants (mais pas l’épouse ni les deux autres enfants) a excrété du glyphosate dans la miction de 48 heures. L’expérience s’arrête là pour lui…
LE VRAI PROBLÈME
Le Monde écrit aussi :
- Accessibles librement sur le Web, ces articles sont aussi, parfois, indexés par les grandes bases de données de la littérature savante comme Web of Science, Scopus ou encore Google Scholar. Une situation plus que problématique, car ces bases de données sont utilisées par la communauté scientifique, les agences d’expertise, les administrations…-
Ou encore :
- « C’est un problème majeur et il ne montre pas de signes de ralentissement. Les conséquences les plus graves portent sur l’intégrité scientifique et sur le fait de baser des travaux de recherche sur des données fausses ou non vérifiées », estime de son côté une porte-parole de Clarivate Analytics, la société qui gère la base de données Web of Science. -
Première question : quelle est la probabilité qu’un article de qualité médiocre, voire de science poubelle apparaisse sur les écrans des chercheurs et attire leur attention ? On peut aussi penser que la majorité des chercheurs dignes de ce nom, et aussi des administrations et des entreprises, sont capables de faire le tri, particulièrement lorsque l’identité de la revue constitue un signal d’alerte et de vigilance.
Le vrai problème se trouve ailleurs : dans la qualité de ce qui est publié, essentiellement dans les revues ayant pignon sur rue (et apposant le sceau de qualité issu de la revue par les pairs) ; dans la communication des institutions de recherche et des chercheurs ; dans l’exploitation tendancieuse, voire propagandiste, qu’en font les médias ; dans les dérives sur Internet et les réseaux sociaux.
Illustration : dans le « Cash Impact – Pesticides : notre santé en danger », du 28 février 2018, Mme Élise Lucet se livre à une gesticulation théâtrale devant M. Bruno Baranne, président de Syngenta France:
- Ils [des chercheurs de l’INSERM] ont fait une étude épidémiologique de très grande ampleur sur l’exposition des femmes à l’atrazine […] Cette étude, elle a prouvé que ces femmes avec un taux d’atrazine élevé dans leur urine avaient 70 % de risque supplémentaire d’avoir un bébé au périmètre crânien réduit, et un bébé au périmètre crânien réduit jusqu’à 40 millimètres… 40 millimètres, c’est 4 centimètres […] en gros, c’est énorme […] -
Mme Lucet se réfère à « Urinary Biomarkers of Prenatal Atrazine Exposure and Adverse Birth Outcomes in the PELAGIE Birth Cohort » (biomarqueurs urinaires de l’exposition prénatale à l’atrazine et effets indésirables sur la naissance dans la cohorte PELAGIE) de Cécile Chevrier et al., publié dans Environmental Health Perspectives. Le résumé nous apprend ceci :
- Nous avons trouvé des niveaux quantifiables d’atrazine ou de mercapturate d’atrazine dans les échantillons d’urine de 5,5 % de 579 femmes enceintes […] La présence vs. l’absence de niveaux quantifiables d’atrazine ou d’un métabolite spécifique de l’atrazine était associée à un retard de croissance intra-utérin [odds ratio (OR) = 1,5 ; intervalle de confiance à 95% (IC), 1,0-2,2] et une petite circonférence de la tête pour le sexe et l’âge gestationnel (OR = 1,7, IC à 95%, 1,0-2,7). -
Interprétation : l’étude n’a pas été effectuée sur l’ensemble de la cohorte PELAGIE (3.421 femmes), mais sur 579 femmes, dont 32 ont livré un signal positif pour l’atrazine dans une prise d’urine unique. Le résumé donne des odds ratios sans préciser l’ampleur de l’effet observé (c’est courant dans les études épidémiologiques…). Il faut aller dans le texte, plus précisément le tableau 5, pour découvrir que ce fameux effet – tout juste au-dessus du seuil de signification à en croire l’intervalle de confiance (mais pas significatif selon la p-value de 0,10) – est en moyenne de… 0,39 cm. En gros 4 millimètres. Quant au « retard de croissance intra-utérin », il n’y a aucune précision dans le texte.
Ce scandale de 4 millimètres de Mme Élise Lucet repose non seulement sur sa bêtise, mais aussi sur une communication scientifique très contestable.
L’INSERM n’a pas cru bon de publier une mise au point… alimentant implicitement l’hypocondrie française.
« FAUSSE SCIENCE » C. « SCIENCE PARALLÈLE »
Marcel Kuntz, directeur de recherche au CNRS, nous propose ici une typologie et distingue la science (la vraie), les pseudo-sciences (astrologie, paranormal, médecines non-scientifiques…), l’alterscience (qui promeut des théories alternatives fumeuses et alimente notamment les activismes anti-vaccin, anti-pesticide, anti-OGM, et autres « prêcheurs d’apocalypse ») et la science parallèle (souvent au service d’un projet politique). Il écrit dans « Fausses sciences, idéologie et « société de la connaissance »» :
- Celle-ci [la science parallèle] a ses « Centres de recherche et d’information (faussement) indépendants », ses journaux « scientifiques » […] et même, de plus en plus, ses publications hétérodoxes dans des vraies revues scientifiques. Ses allégations, même rejetées par le monde scientifique, ont droit à une large publicité sur internet et autres médias. -
On lira aussi avec intérêt, sur le site de l’Association Française pour l’Information Scientifique, « Science contrôlée ou science parallèle : un nouveau phénomène de société » de M. Alain de Weck, d’une pertinence bien supérieure aux bricolages du consortium médiatique « fake science ».
Le vrai danger est dans la « science parallèle », celle qui est ouvertement et délibérément militante ; ainsi que dans les dérives de la « vraie science » – pour partie idéologiques et pour partie pragmatiques (il faut répondre aux attentes des pourvoyeurs de financements).
Et, s’agissant des publications, le vrai danger se loge certes dans les publications prédatrices, mais encore davantage dans celles qui ont pignon sur rue. Quand Nature publie une lettre militante des journalistes Stéphane Foucart et Stéphane Horel – les auteurs de news pour le moins douteuses sous le vocable « Monsanto Papers » –, on peut s’interroger sur l’étendue du noyautage de cette revue invariablement qualifiée de prestigieuse. Quand Nature refuse de publier une réponse, le doute n’est plus guère permis.
UNE BELLE DIVERSION… QUI PROFITE AUX ÉDITEURS HISTORIQUES OCCIDENTAUX
Le consortium Fake Science parviendra sans doute à faire établir des listes d’éditeurs à éviter ou à privilégier. Ce sera tout bénéfice pour les éditeurs historiques occidentaux, y compris ceux qui ne sont pas exemplaires.
Dans ce consortium, il y a un Monde qui ne répugne pas à répandre la bonne nouvelle d’une mauvaise nouvelle « scientifique », fût-elle de qualité scientifique douteuse. Les derniers exemples en date, avec le conditionnel journalistique de rigueur : « Diabète et obésité : les pesticides pourraient augmenter le risque pour la population » ; et « Les nitrates pourraient avoir une influence néfaste sur la santé mentale ».
Le premier n’est pas à l’abri de la critique. Mais ce sera pour un autre billet.
Et le sous-titre est, Livre 2 dans le DAD, POURQUOI ÊTES-VOUS UN DENIER DE CHAUFFAGE GLOBAL ? Séries
L'introduction commence:
Anna et son père sont de retour dans la deuxième partie de cette série de nouvelles. Les rejoindre est la mère d'Anna. Dans cet épisode, ils examinent des graphiques de données provenant de la NOAA, de l'USGS, de l'EPA et de la NIFC qui ne supportent pas les points de vue communs sur les changements climatiques induits par l'homme aux États-Unis. Plus précisément, les personnes programmées par la propagande naïve et crédule pensent généralement que la libération par l'homme de gaz à effet de serre, principalement du gaz carbonique, dans l'atmosphère terrestre a causé et aggrave le climat aux États-Unis. En réalité, cependant, si l'on considère les ensembles de données à long terme des agences gouvernementales américaines (et des agences de pompiers soutenues par des agences gouvernementales) pour l'ensemble du pays, les données ne montrent aucune augmentation, ni aucun renforcement de nombreux types de phénomènes météorologiques.
Une note initiale importante: Bien que les personnages, les paramètres et le dialogue de cette courte histoire soient fictifs, les graphiques sont de vraies données provenant de sources gouvernementales américaines, et certains d'entre eux incluent également les résultats des modèles climatiques utilisés pour faire la boule de cristal. -comme des divinations sur le climat futur sur une planète irréaliste qui a peu de rapport avec la Terre. Les données proviennent également des deux agences de lutte contre les incendies soutenues par les agences gouvernementales américaines. [Note de fin.]
Chez papa, le climat se détériore-t-il aux États-Unis ? les ensembles de données liés au climat qui sont examinés comprennent (source de données entre parenthèses):
Les ouragans frappent les États-Unis continentaux (NOAA AOML - Laboratoire océanographique et météorologique de l'Atlantique)
Tornados pour les 50 États (NOAA NWS - Service météorologique national)
Sécheresses pour les États-Unis contigus (NOAA NCDC - Centre national de données climatiques, maintenant connu sous le nom de NCEI - Centres nationaux pour l'information environnementale)
Inondations pour les cours d'eau et rivières américains contigus (USGS - United States Geological Survey)
Incendies de forêt pour les 50 États américains (Groupe de travail fédéral interorganismes sur l'examen de la politique en matière de feux de végétation et Centre national de lutte contre les incendies interorganismes.)
Extrémités de température de surface pour les États-Unis contigus [TMAX annuel le plus chaud et TMIN annuel le plus froid] (NOAA NCDC - Centre national de données climatiques, maintenant connu sous le nom de NCEI - Centres nationaux d'information environnementale) Note: Ces données de température de surface sont présentées Deg F, PAS comme des anomalies.
Lorsque les données à long terme pour l'ensemble du pays sont considérées dans leur ensemble, une seule de ces variables montre une détérioration des conditions climatiques aux États-Unis, une seule. De 1950 à 2014, cette valeur est la suivante: d'après la tendance linéaire, le pourcentage annuel de jauges américaines au-dessus du débit total des rivières est passé d'environ 42 % à environ 46 % au cours de ces 65 années. Les autres événements météorologiques n'augmentent pas en fréquence ou en force. En fait, ces autres indices montrent une amélioration sensible des conditions climatiques, contrairement à ce que prétendent les alarmistes. Et considérez ceci, même les données d'écoulement de banque de banque pleine montrent des conditions d'inondation décroissantes depuis environ 1970.
Ces faits confirment ce que beaucoup de gens comprennent: (1) que les éco-profiteurs, les politiciens, les activistes, les lobbyistes, les grands médias et les scientifiques avides de fonds sans scrupules, malhonnêtes, trompeurs et sournois exploitent le malheur et la misère de nos familles, nos voisins, nos concitoyens américains chaque fois qu'une catastrophe naturelle survient, et (2) qu'au cours des dernières décennies, le bombardement constant de la propagande sur le changement climatique a malheureusement été très efficace pour fabriquer des adhérents endoctrinés avec des religieux -comme les croyances dans le changement climatique induit par l'homme.
Sujets supplémentaires:
Niveau de la mer
Comparaisons de données-modèles des températures de surface de la mer en forme absolue, et non pas anormale, pour chaque bassin océanique et chaque hémisphère respectif
Comparaisons entre modèles et données des températures de la surface de l'air terrestre sous forme absolue, et non pas anormale, pour six des sept continents (données non disponibles dans le KNMI Climate Explorer de cette base de données pour l'Antarctique) - 1948 à 2017
Au total, il y a plus de 80 illustrations, principalement des graphiques de données et des comparaisons de données-modèles, dans Dad, Est-ce que le climat devient pire aux États-Unis ?
Comme également noté dans l'introduction:
Je soupçonne que certains lecteurs vont faire défiler l'histoire courte pour regarder les graphiques, sans lire le texte. Si vous le faites, vous allez manquer un peu de plaisir. J'ai ajouté quelques discussions parallèles pour éclairer et éclairer les choses de temps en temps.
Comme papa, pourquoi es-tu un déni de réchauffement global ? Je me suis beaucoup amusé à l'écrire et à préparer tous ces graphiques, alors j'espère que vous aurez autant de plaisir à le lire et à en tirer des leçons.
Et, oui, j'envisage un troisième livre dans la série.
Pour ceux d'entre vous qui achètent papa, le climat devient-il pire aux États-Unis ? MERCI.
600 migrants armés de "lance-flammes et excréments" franchissent la frontière espagnole au Maroc
par Tyler Durden Jeu., 26/07/2018 - 10:09
Quelque 800 migrants subsahariens ont tenté de traverser la frontière entre le Maroc et l'enclave espagnole de Ceuta à 6h45 du matin à travers une haute clôture. Alors que 602 d'entre eux ont réussi, 15 policiers ont été blessés dans les affrontements et plus tard emmenés à l'hôpital, a rapporté la Garde civile espagnole.
Des migrants ont tenté de franchir la clôture de sept mètres séparant le Maroc de l'Espagne à 6h35 du matin. Ils ont lancé des pierres, des shielrs, des cocktails Molotov, des excréments et du haschich sur les représentants des forces de l'ordre et ont utilisé des lance-flammes. Les migrants ont également essayé de couper les barbelés sur la clôture avec des ciseaux et des marteaux. Une fois à l'intérieur du territoire espagnol, ils ont lancé des pierres sur les voitures de la Garde civile.
Les agents des frontières ont arrêté des centaines du côté marocain et d'autres ont été arrêtés à Ceuta, rapporte El Pais.
Selon The Local.es, la ruée sur la barrière est la plus importante à Ceuta depuis février 2017, quand plus de 850 migrants sont entrés dans le territoire d'outre-mer pendant quatre jours.
Il s'agit de l'Espagne qui devient la première destination pour les migrants traversant la Méditerranée en bateau, dépassant l'Italie avec 19 586 arrivées jusqu'à présent cette année, selon l'Organisation internationale pour les migrations.
592 migrants ayant réussi à traverser la frontière avaient postulé auprès de l'Organisation internationale pour les migrations; 132 d'entre eux ont été blessés et 11 ont été emmenés dans des hôpitaux.
Depuis le début de l'année, selon l'Organisation internationale pour les migrations, 3 125 migrants ont traversé la frontière espagnole à travers les enclaves de Melilla et Ceuta, sans compter ceux qui ont franchi la frontière jeudi. Ceuta est une ville autonome espagnole en Afrique du Nord, partageant une frontière de quatre milles avec le Maroc. Rabat a appelé à plusieurs reprises Madrid à transférer la souveraineté sur Ceuta et la ville voisine de Melilla. Les habitants de la ville insistent sur le fait que les territoires devraient rester partie intégrante de l'Espagne.
Peut-être qu'il est temps pour Trump de donner des conseils à l'Espagne sur toute cette affaire "Mur sur la frontière sud".
Ceuta est une aire espagnole (18,5 km²) en territoire marocain ! Une enclave colonialiste très dangereuse. Imaginez que l'île de Manhattan à N-Y (3 fois plus grande que l'espagnole au Maroc) soit une propriété de pays dangereux africains ou asiatiques !! (Ne pas confondre Cuba aux côtés de la Floride !).
C'est là une anomalie entre dictatures monarchistes qui montre bien que 'l'Europe' n'est PAS protégée d'invasions terroristes !
iNÉDIT - L'ESTONIE REND LES BUS GRATUITS PRESQUE PARTOUT
C'est le premier pays européen à offrir le trajet en bus sur quasiment l'ensemble du territoire, dans l'espoir de limiter l'exode rural et la consommation des combustibles fossiles.
26.07.2018, 14h28
«Il existe bien des villes et des régions en Europe où les transports en commun sont gratuits, mais jusqu'à présent il n'y a pas eu de projet de transport public gratuit à l'échelle nationale», s'est félicité jeudi Kadri Simson, la ministre de l'Economie et des Infrastructures.
Courant juillet, onze parmi les 15 comtés estoniens ont déjà lancé le bus gratuit. «Nous cherchions comment animer les régions rurales, arrêter l'exode vers les villes», a indiqué Kadri Simson, soulignant que le programme est le fruit de discussions entre le gouvernement central et les comtés.
«Au niveau d'un comté, le transport gratuit par bus vise principalement à créer des possibilités pour la mobilité des habitants des régions rurales, afin de leur garantir l'accès aux services quotidiens», a-t-elle précisé.
Le Parlement estonien a décidé l'an dernier de limiter la consommation nationale des carburants fossiles, de sorte qu'à l'horizon de 2030 elle reste à son niveau de 2012. «Cela signifie que nous devons trouver des moyens pour encourager les gens à voyager de manière plus écologique, par exemple en utilisant les transports en commun», a expliqué Kadri Simson, soulignant que cela pourrait contribuer à limiter le nombre de voitures particulières.
Depuis 2013, les bus gratuits sont disponibles à Tallinn. Le maire de la capitale Taavi Aas insiste sur le succès du projet malgré la croissance du nombre de voitures dans la ville.
Trains concurrencés
La moitié des utilisateurs des transports publics à Tallinn affirment avoir commencé à prendre les transports en commun plus souvent depuis qu'ils sont gratuits, selon l'enquête annuelle de satisfaction citoyenne, réalisée en 2017.
Cependant, les critiques s'inquiètent de l'impact potentiellement négatif des bus gratuits sur le trafic ferroviaire.
L'opérateur national Elron affiche pourtant son calme et se vante du nombre grandissant de ses passagers, en hausse de 8% cette année.
«La principale question est de savoir si le réseau des bus au niveau des comtés va soutenir ou concurrencer les trains, et cela est valable aussi bien pour les lignes de bus gratuites que payantes», a estimé Ronnie Kongo, le directeur des ventes et du développement d'Elron.
«A plus long terme, le trafic ferroviaire peut croître et se développer aussi dans les régions où le nombre de passagers augmente», a-t-il ajouté auprès de l'AFP. (afp/nxp)
L'Estonie est un pays d'Europe du Nord qui borde la mer Baltique et le golfe de Finlande. Regroupant plus de 1 500 îles, son territoire varié se compose de plages rocheuses, de forêts centenaires et de nombreux lacs. Cet ancien pays soviétique compte un grand nombre de châteaux, églises et forteresses juchées sur des collines. Tallinn, la capitale, est célèbre pour sa vieille ville préservée, ses musées et sa Tour de télévision, haute de 314 m et dotée d'une plateforme d'observation.
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Comme il s'agit de fonctionnaires (payés par les contribuables) qui conduisent des bus (payés par les contribuables) et du carburant (payés par les contribuables) sur des routes (payés par les contribuables), pourquoi ne pas faire le transport GRATUIT en bus ou en train ?
La Russie dévoile un chasseur de drone de la sixième génération de 20 tonnes
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu, 26/07/2018 - 02:45
Les sources de l'industrie russe de la défense ont récemment dévoilé un énorme chasseur de drone furtif de 20 tonnes qui sera testé en vol cette année. Il sera le prototype de leur avion de sixième génération, selon TASS, un média russe appartenant à l'Etat.
Selon le responsable de la défense, le programme de biréacteurs de sixième génération "n'a pas encore pris toute sa forme, ses principales caractéristiques sont déjà connues".
"Tout d'abord, il devrait être sans pilote et capable d'effectuer n'importe quelle tâche de combat dans un régime autonome. Dans ce sens, le drone furtif deviendra le prototype du chasseur de la sixième génération ", a ajouté la source, ajoutant que le drone sera capable de" décoller, de remplir ses objectifs et de retourner sur le terrain ".
"Cependant, il ne recevra pas la fonction de prise de décision concernant l'utilisation des armes - cela sera décidé par un humain", a-t-il dit.
TASS note, dans le rapport, qu'ils n'ont pas été en mesure de confirmer officiellement les informations fournies par le responsable de la défense.
Un autre expert de la défense a déclaré à TASS que le drone furtif monomoteur Okhotnik ("Hunter" en russe) a une vitesse maximale d'environ 621 mph (.809 Mach), et commencerait les tests en vol dans la seconde moitié de cette année.
"Le ministère russe de la Défense et la compagnie Sukhoi ont signé un contrat pour le développement de l'avion lourd sans pilote Okhotnik (Hunter) de 20 tonnes en 2011. Le modèle de maquette du drone a été fabriqué en 2014. Selon des rapports non confirmés, revêtement de radar ont été utilisés pour créer le Okhotnik. Le drone est équipé d'une propulsion à réaction et est supposé développer une vitesse de 1000 km / h », a déclaré TASS.
Plus tôt ce mois-ci, Popular Mechanics a publié une photo de l'Okhotnik, qui a été publiée sur un forum de l'aviation russe appelé paralay.iboards.ru.
- voir photo sur site -
Mardi, Defence One a publié une autre photo alléguée de l'avion Okhotnik.
- voir photo sur site -
Voici une autre photo des forums de défense circulant drone drone.
Sam Bendett, chercheur à la CNA Corporation et membre du Centre pour l'autonomie et l'IA de l'AIIC, a déclaré à la Défense One: «On dirait que la Russie veut que tout soit inclus dans le nouveau design à la fois. En réalité, ils devront probablement faire des compromis, en sélectionnant des qualifications plus réalistes pour le nouvel avion. Plus important encore, ce sera une entreprise coûteuse, poussant davantage les concepteurs russes et le ministère de la Défense à être plus sélectif dans l'approbation des spécifications finales de l'avion. Cependant, certaines qualifications, comme les effectifs optionnels, l'autonomie et une certaine forme d'intelligence artificielle seront probablement inclus. "
La ligne de fond, a déclaré Bendett: "Ohotnik est encore à peine en vol et un certain temps passera avant qu'il ne devienne une variante opérationnelle. Néanmoins, ce véhicule aérien sans pilote et les futurs plans d'avions de combat de la Russie offrent un aperçu des réflexions de Moscou sur la guerre future. "
RépondreSupprimerDéfense One note que le nouveau jet furtif de la Russie pourrait inclure un radar à photon radio, une peau anti-radar, une énergie dirigée et des armes électromagnétiques, et la capacité de stocker des missiles et des bombes guidées de manière interne.
Alors que la Russie semble construire un avion de sixième génération, le Sukhoi Su-57, un chasseur à réaction biréacteur multirôle de cinquième génération, a récemment testé des systèmes de sixième génération, dont le radar radio-photonique.
À ce stade, vous commencez à développer la connaissance critique de la façon dont la prochaine série de guerres hybrides, qui devrait commencer au milieu des années 2020, se déroulera.
* * *
Comme le montre le cycle de guerre de 53,5 ans, il y a une probabilité croissante que d'ici le milieu des années 2020, les troubles intérieurs et internationaux demeurent élevés.
https://www.zerohedge.com/news/2018-07-25/russia-unveils-20-ton-sixth-generation-drone-fighter
Aucun des 85.000 employés de Google n'a été victime de phishing depuis un an — et c'est grâce à un simple produit de 20$ que n'importe qui peut utiliser
RépondreSupprimerBusiness Insider
24 Juil 2018, 17:35 Tech 7 329
Google a dit à Business Insider qu'aucun de ses employés n'avait été victime de phishing depuis qu'il a commencé à leur demander d'utiliser des clés de sécurité pour se connecter.
Le phishing — ou hameçonnage — qui consiste à utiliser des emails frauduleux afin de voler des mots de passe, est l'une des façons les plus courantes de se faire pirater.
Google attribue le succès de ces produits appelés clefs de sécurité, une clef USB dont vous avez besoin, en plus de votre mot de passe pour accéder à un compte protégé.
L'une des façons les plus courantes de se faire pirater est le phishing ou hameçonnage.
En somme, les pirates rédigent un email qui ressemble à quelque chose sur lequel vous pourriez normalement cliquer, comme une facture ou un email vous invitant à changer votre mot de passe. Les personnes qui ne se doutent de rien cliquent sur le lien de l'email de phishing, qui les redirige vers un site conçu de manière paraître fiable. La victime rentre son nom d'utilisateur et son mot de passe, le donnant involontairement aux hackers. À ce stade, il y a de fortes chances pour que le compte se fasse pirater.
Le hameçonnage était l'une des manières principales utilisée par les espions russes pour accéder au réseau du Comité national démocrate avant l'élection américaine de 2018, a dit le Département de justice américain.
C'est un problème important pour les entreprises. Vous pouvez vous assurer que vos ordinateurs sont le plus sécurisé possible, mais il suffit qu'un employé qui a accès à des données sensibles se fasse avoir par un email frauduleux pour causer une brèche sévère.
Une société, cependant, semble avoir résolu le problème du phishing: Google. Et ce, grâce à un gadget de 20 dollars que l'on appelle clé sécurisée, que Google exige que ses employés utilisent.
Aucun des 85.000 employés de Google n'a été piraté avec succès via ses comptes professionnels depuis que Google a commencé à exiger ces clés pour la connexion, a affirmé la société.
"Nous n'avons rapporté ni confirmé aucune piratage de compte depuis la mise en place des clefs de sécurité à Google", a dit Google à Business Insider.
Google a commencé à exiger que ces employés utilisent ce système début 2017, d'après Brian Krebs, le journaliste spécialisé en sécurité qui a rapporté en premier les succès de Google contre les tentatives de phishing.
Il se peut que votre société exige déjà une authentification à double-facteur opérationnelle, ce qui signifie qu'une fois que vous vous connectez avec vos identifiants et votre mot de passe, vous devez entrer un second code, habituellement envoyé par SMS ou via une appli.
Google a fait un pas de plus et exige que tous ses employés utilisent des clés de sécurité, d'après Krebs. Au lieu de recevoir un message après avoir entré votre mot de passe, vous devez simplement insérer votre clé de sécurité dans un port USB de votre ordinateur et appuyer sur un bouton.
C'est succès important pour une si grande entreprise. Google a de nombreuses informations sensibles sur ses utilisateurs. C'est donc très encourageant de savoir que ses employés ne se font pas pirater.
RépondreSupprimerVous pouvez utiliser une clé de sécurité avec votre propre compte Gmail. Les modèles YubiKey sont compatibles avec USB, USB-C et les appareils mobiles sont fournis par Yubico.
En octobre 2017, Google a lancé un programme de protection avancé, comprenant des clés de sécurité pour les gens les plus susceptibles de se faire hacker, dont les journalistes, les chefs d'entreprise et les activistes. Google a aussi travaillé avec de nombreux groupes d'industries différentes, tels que la FIDO Alliance, afin de développer les technologies de clés de sécurité baptisées U2F.
Une étude de Google datant de 2016 montre que les messages texte ou sur l'appli d'authentification à deux facteurs, parfois appelés "mots de passe à usage unique", ont un taux d'échec moyen de 3 %, tandis qu'U2F ou la clé de sécurité avaient un taux d'échec de 0 %
http://www.businessinsider.fr/google-clefs-securises-authentification-double-facteur-hacking
Il existe une mesure simple qui pourrait pousser les touristes à dépenser plus en France
RépondreSupprimerElisabeth Hu
19 Juil 2018, 17:21
La France est la première destination touristique mondiale, mais n'est qu'à la troisième place en terme de recettes touristiques.
Pour faire monter le panier moyen, le Comité interministériel du tourisme a annoncé la baisse du minimum de 175 euros d'achat nécessaire pour obtenir le remboursement de la TVA des produits achetés par les touristes non-européens.
Le gouvernement envisage également d'autres mesures pour maximiser les recettes liées au tourisme notamment lors des prochaines grandes compétitions sportives.
Le constat est le même chaque année. Si la France est la première destination touristique mondiale, elle n'est pas la première en terme de recettes liées au tourisme.
Longtemps cinquième, elle est remontée en 2017 — à la faveur d'un changement de mode de calcul — à la troisième place avec 54 milliards d'euros de recettes (+9% par rapport à 2016), selon les estimations de la Banque de France.
Autrement dit, le pays accueille un grand nombre de visiteurs, 87 millions en 2017, mais ils ne dépensent pas beaucoup lors de leur séjour et le gouvernement aimerait bien que cela change.
Le 3e Comité interministériel du tourisme, réuni ce jeudi 19 juillet à Matignon, a fait le point sur l'attractivité du pays et notamment sur "les dispositions en faveur du shopping pour augmenter les dépenses des touristes", notamment à l'occasion des prochains grands événements sportifs (coupe du monde de rugby, JO 2024...).
Abaisser le seuil de détaxe
Lors de ce comité, le gouvernement a pris un engagement tout simple pour faire augmenter le panier moyen des touristes, celui "de baisser drastiquement avant la fin du quinquennat le seuil de détaxe, fixé aujourd’hui à 175 euros, pour le faire passer au niveau de ceux de nos principaux concurrents européens", lit-on dans le rapport du comité.
Aujourd'hui, le système de détaxe permet de récupérer la TVA sur certains achats achetés le même jour dans le même magasin pour un montant de plus de 175 euros.
Mais la plupart des autres pays européens sont en effet en deçà de ce seuil de 175 euros. Si l'Espagne (150 euros) et l'Italie (155 euros) sont assez proches, ce seuil descend à 100 euros à Malte, 50 euros en Belgique et même 25 euros en Allemagne.
Le Premier ministre n'a pas précisé à combien il voulait placer le curseur, mais il prévoit donc de le "baisser drastiquement".
L'idée est de permettre aux touristes de profiter de la détaxe même pour des "petits" achats, ce qui pourrait les inciter dépenser plus.
Dans le même temps, le parcours des voyageurs pour détaxer leurs achats dans les aéroports parisiens sera entièrement revu. Les groupes auront un espace dédié dans la zone publique, mais les individuels pourront dédouaner dans la zone internationale dès l'an prochain et en 2020 de nouveaux guichets automates viendront compléter les guichets physiques de remboursement.
En 2017, un volume de 6,6 milliards d'euros de produits ont été détaxés, donnant lieu à un remboursement de la TVA à hauteur de 1,1 milliard d'euros.
RépondreSupprimerLe gouvernement mise également sur l'effet Brexit. "Lors de la sortie définitive du Royaume-Uni de l’Union européenne, les Britanniques pourront bénéficier de ce régime fiscal."
Maximiser les recettes lors des J.O.
Démonstration de plongeon depuis le pont Alexandre III lors des Journées Olympiques à Paris le 23 juin 2017. Wikimedia commons/Arthur Crbz
Pour maximiser les recettes liées aux grands événements sportifs à venir, le gouvernement compte par ailleurs autoriser pendant les compétitions les commerces situés dans les zones des épreuves à ouvrir le dimanche.
Il veut aussi connecter les billetteries touristiques et sportives pour faire en sorte que "quand un spectateur veut acheter un billet dans une grande compétition, il lui soit proposé un hébergement et un pack touristique". Un billet pour une épreuve sportive pourrait aussi servir pour entrer dans un musée ou prendre un bus, ce qui pourrait rallonger les durées de séjour.
Aujourd'hui, le secteur touristique représente plus de 7% du PIB et deux millions d'emplois directs et indirects, et l'ambition du gouvernement est d'atteindre les 100 millions de touristes annuels en 2020, ce qui permettrait de créer 300.000 emplois supplémentaires.
http://www.businessinsider.fr/mesure-augmentation-panier-moyen-touristes-france/
« Soumission, fuite ou guerre
RépondreSupprimerScience hystérique
le juillet 25, 2018
Par Michel de Rougemont
Un article intéressant d’André Heitz vient de paraître chez contrepoint.org à propos de la fausse science. Comme dans d’autres activités humaines il y a aussi de la tromperie et de l’escroquerie dans le monde de la science. Les motifs en sont avant tout l’appât de la gloriole et celui du gain, l’autre allant avec l’un. Alors, comme dans toutes les autres activités humaines, il faut se méfier, détecter, traquer, et punir les fraudes.
Est-ce grave ? non, tant que cela reste marginal. Ce sont de banales atteintes à la morale que chaque profession doit apprendre à maîtriser.
Relativisons aussi : il ne faut pas oublier l’erreur sincère qui est un ingrédient essentiel au progrès des connaissances.
Mais il y a pire.
La com mène le bal
A ce problème s’ajoute maintenant la professionnalisation de la communication de la science.
La semaine passée, les médias ont relevé les résultats d’une étude portant sur la nocivité des rayonnement non ionisants sur la mémoire des adolescents consommateurs de smartphone. Non, ils ne les mangent pas mais les portent à leur oreille, droite en majorité, alors que ce serait dans le lobe droit du cerveau que résideraient les fonctions de la mémoire. On se demande si les gauchers ne jouissent pas d’un avantage scandaleux !
Tout ça est très intéressant, surtout si l’on pense aux lacunes de ladite étude et donc au manque de signification pratique de tels résultats.
Mais ce qui ne va pas dans cette affaire, c’est qu’au moment même de cette communication au grand public, le texte de l’étude n’avait pas encore été publié !
Les journalistes en avaient soit reçu une copie à l’avance (privilège coutumier de ce métier), soit ils se sont contentés de commenter ou de copier le communiqué de presse qu’avait concocté le département de la communication de l’institut de recherche. Au vu des délais rédactionnels et de la différence de temps pour lire un communiqué de 1-2 pages ou un rapport complexe, c’est certainement la deuxième hypothèse qui est la bonne.
Il reste donc le message simplificateur et probablement faux: « le smartphone fait perdre la mémoire ». Allez maintenant contredire ce résultat dit scientifique.
De telles annonces sont devenues la règle, c’est la com qui compte et qui marque des points.
Science abusée, science dévoyée
Là où le problème est moins visible mais, à mon avis, bien plus grave c’est que la science se voit détournée de son objectif principal, celui de développer et transmettre nos connaissances.
Elle se laisse instrumentaliser à des fins idéologiques, d’un côté par les politiques à la recherche de confirmation de leurs idéologies et de justification à leurs actions, mais aussi par des scientifiques eux-mêmes se posant comme défenseurs d’une cause politique (c’est-à-dire sociale et/ou environnementale).
L’exemple le plus frappant à ce sujet est l’abus systématique de la climatologie par les injonctions des politiques, mais aussi par des scientifiques (pas tous, heureusement) s’attribuant un rôle d’influenceur pour une cause qu’ils décrètent d’ailleurs comme scellée, irréfutable.
RépondreSupprimerA contrario, et très bizarrement d’ailleurs, lorsque la science ne livre pas le résultat escompté elle est alors ignorée par le politique sous prétexte d’un vague principe de précaution, accommodable à toutes les sauces. Le parangon de ce cas est la biotechnologie avec ses modifications génétiques, adorée en pharmacie, abhorrée pour ses applications en agriculture.
Science dévoyée, maltraitée ou ignorée ; on parlera ici de science hystérique (science madhouse).
Les expert, clercs en voie de trahison
Et puis il y a les études d’experts : ils ne font pas de science nouvelle mais interprètent les connaissances afin de conseiller les non-spécialistes, investisseurs, politiciens ou gestionnaires. Si l’expert est vraiment indépendant il n’acceptera pas de mandat pour lequel un résultat est préempté. Pourtant le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été appointé pour cela car, selon la définition officielle des Nations Unies, il doit considérer comme changement climatique seulement celui qui procède de l’influence humaine (CCNUCC : Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 1992) et œuvrer à « stabiliser [..] les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère » (Article 2 de cette Convention). Il n’est donc pas étonnant que la recherche de causes naturelles encore incomprises ou non décelées ne soit pas la première priorité des climatologues.
Mais ici aussi le rapport d’expert est schubladisé s’il ne satisfait pas les attentes du mandant, à l’exemple des évaluations de risque pour certains pesticides (glyphosate, néonicotinoïdes) en France et ailleurs en Europe.
On n’oublie pas non plus les experts bidons et/ou retords qui d’emblée dédient leurs activités à une cause pour n’en présenter qu’un des aspects. Ce cas menace autant les pro que les contra dans tous les domaines, nucléaire, agronomique, énergétique, santé, etc. Souvent j’ai pu ainsi constater que les amis de mes amis n’étaient pas forcément fréquentables.
Le lobby est légitime s’il se déclare comme tel. Mais s’il se couvre du manteau de l’expertise indépendante, alors il s’agit de désinformation systématique. Le recours à de telles expertises est devenu la règle et la multiplication de contre-expertises en est une manifestation, ce qui garantit la confusion (pissing contest).
Il n’est pas étonnant qu’en fin de compte les décisions ne se prennent plus que par préférence personnelles et partisanes. Alors, bien que ce soit plus risqué, il serait préférable, moins coûteux, plus expéditif et plus sincère d’éviter la prétention à une soi-disant objectivité scientifique.
Il ne reste plus qu’à retourner à l’asile, si tant est qu’on en était sorti.
https://blog.mr-int.ch/?p=4632&lang=fr#more-4632
L’Équateur révèle sa position sur le séjour de Julian Assange dans son ambassade à Londres
RépondreSupprimerMatt Dunham
12:45 26.07.2018
Les autorités équatoriennes cherchent un moyen de résoudre la situation concernant le refuge de Julian Assange dans leur ambassade à Londres qui dure depuis 2012. Selon le ministre des Affaires étrangères, le fondateur de WikiLeaks ne peut pas la considérer comme un «refuge éternel».
José Valencia, ministre équatorien des Affaires étrangères, a déclaré qu'il était nécessaire de résoudre la situation avec le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, réfugié depuis plusieurs années à l'ambassade d'Équateur à Londres.
«Il est nécessaire de résoudre la question de l'asile, décidée à l'époque, car il ne peut pas être [dans l'ambassade, ndlr] comme dans un refuge éternel, cependant, il est difficile de prédire combien de temps il faudra pour prendre cette décision», a indiqué José Valencia dans une interview accordée au journal ABC.
Le diplomate a appelé à discuter du problème dans le cadre du droit international avec trois parties: le gouvernement britannique, le gouvernement de l'Équateur et les avocats de Julian Assange.
Le fondateur de WikiLeaks a trouvé asile dans l'ambassade d'Équateur à Londres pour échapper à une extradition vers la Suède où il était recherché pour viol et agression sexuelle. Bien que ces poursuites aient été abandonnées en 2017, le tribunal de Westminster a maintenu le mandat d'arrêt contre M.Assange, indiquant qu'il avait été délivré après que ce dernier a enfreint les conditions de sa liberté sous caution.
Julian Assange craint, en cas d'arrestation, d'être extradé vers les États-Unis où il est poursuivi pour la divulgation de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains. En janvier 2018, le gouvernement équatorien a annoncé être à la recherche d'une «médiation» en vue de trouver un accord avec Londres sur la situation «insoutenable» de M.Assange.
https://fr.sputniknews.com/international/201807261037371464-equateur-assange-refuge-delais/
Julian Assange et les mourants de la lumière
RépondreSupprimerPar Raúl Ilargi Meijer
La Terre Automatique
26 juillet 2018
Une chose qui ne reçoit pas assez d'attention dans la couverture respective d'Assange et de Russie est la mesure dans laquelle les deux protagonistes sont nécessaires dans les récits des uns et des autres pour maintenir chacun d'entre eux en vie. Sans relier explicitement Assange à la Russie, les allégations contre lui perdent beaucoup, sinon la plupart, de leur crédibilité. De même, si Assange n’est pas placé au cœur de l’histoire de la Russie, il perd aussi beaucoup. Les relier est le don qui continue à donner à la communauté du renseignement américaine et au parti démocrate.
Dans cette optique, alors que le traitement honteux et sans scrupule de Julian Assange se poursuit et est sur le point de se développer, je me suis interrogé sur certaines dates et échéances dans toute cette affaire sordide. Et à quel point c'est crucial pour ceux qui veulent le «capturer», pour l'attacher à la Russie sous n'importe quelle forme et forme, et rendre à moitié crédible.
Il y a 10 jours, dans The True Meaning of 'Collusion', j'ai mentionné comment Robert Mueller, lors de son inculpation de 12 Russes - mais pas Assange -, libéré à la veille du sommet Trump-Poutine, avait fortement insinué que WikiLeaks cherchait activement des informations auprès des Russes. se présentant comme Guccifer 2.0, cela serait préjudiciable à Hillary Clinton. J'ai également dit qu'Assange était une cible facile car, étant hors de toute communication, il ne pouvait pas se défendre. De l'acte d'accusation:
Le ou vers le 22 juin 2016, l'Organisation 1 a envoyé un message privé à Guccifer 2.0 pour "mettre fin à tout nouveau matériel [volé à la DNC] ici pour examen et cela aura un impact beaucoup plus important que ce que vous faites." "Le 6 juillet 2016 ou vers cette date, l'Organisation 1 a ajouté:" Si vous avez quelque chose de apparenté, nous le voulons dans les deux prochains jours [sic] préfables parce que la DNC [Convention Nationale Démocratique] approche et qu'elle se solidifiera Les partisans de Bernie sont derrière elle. "Les conspirateurs ont répondu" ok. . . Je vois. "L’organisation 1 a expliqué," nous pensons que Trump n’a que 25 % de chances de gagner contre hillary. . . alors le conflit entre bernie et hillary est intéressant. "
Maintenant, l'acte d'accusation lui-même a été détruit par Adam Carter, alors que le récit selon lequel les Russes ont piraté les serveurs de la DNC et fourni ce qu'ils ont volé à WikiLeaks, a toujours été catégoriquement nié par Assange, tandis que les vétérans du renseignement professionnel d'autres ont conclu que la vitesse à laquelle les informations étaient téléchargées depuis les serveurs signifiait que cela ne pouvait pas être un piratage.
Oh, et Carter a laissé peu de place au portrait de Guccifer 2.0 par Mueller et al. De plus, comme plusieurs voix l'ont souligné, Assange avait déclaré à la télévision britannique le 12 juin 2016, dix jours avant la date à laquelle l'acte d'accusation indique que WikiLeaks était assis sur un lot de documents concernant Hillary Clinton. Un acte d'accusation rempli d'allégations, pas de preuves, qui se lit finalement comme du fromage suisse.
Mais cela sert à garder en vie et à faire exploser le récit "Les Russes l'ont fait". Et évidemment, cela ravive l’allégation selon laquelle Assange travaillait avec les Russes pour faire gagner Trump et Hillary. Allégations et non preuves contre lesquelles ni Assange ni "les Russes" ne sont en mesure de se défendre. Très pratique.
Dans son article du 25 juin intitulé Comment Comey intervient pour mettre fin à l'immunité de Wikileaks, John Solomon de Hill's détaille comment les négociations entre les représentants légaux de Julian Assange et le ministère de la Justice ont été interrompues lorsque James Comey, directeur du FBI et Sen. Mark Warner (D-Va.) A soudainement et tout à fait inopinément confié à Adam Waldman, l'avocat d'Assange, et à David Laufman, alors chef de la section Justice et contre-espionnage et contrôle des exportations, choisis pour mener les négociations, leur démission.
RépondreSupprimerCela s'est produit lorsque Waldman a contacté Warner, qui a informé Comey, entre autres, de l'offre d'Assange de fournir des preuves qu'il n'avait pas obtenu les fichiers DNC des Russes. Cela aurait porté un coup énorme à l’allégation de la Russie et de l’Israël, et aurait également détruit le récit d’Assange travaillant avec la Russie. Et de peur d'oublier: cela aurait rendu l'acte d'accusation de Mueller moins important que le papier sur lequel il est écrit.
La décision de Comey de démissionner de Waldman et Laufman risquait la vie et la sécurité des agents de la CIA qui reçoivent étonnamment peu d'attention, mais apparemment, cela valait la peine pour Comey de maintenir le récit en vie. Que pensent les opérateurs eux-mêmes?
L'article de Solomon n'est pas tout à fait clair quand exactement l'ordre d'abandon a été donné, et / ou quand les discussions ont complètement échoué. Au cours des dates, nous savons qu’il se situe entre le 28 mars 2017, date à laquelle nous savons que les négociations étaient toujours en cours et le 7 avril 2017, date à laquelle Assange «a publié des documents contenant certains des logiciels malveillants de la CIA. Mike Pompeo, alors directeur de la CIA, a confié à WikiLeaks un "service de renseignement hostile".
Pourquoi la date est-elle intéressante ? D'une part parce que le président équatorien actuel, Lenin Moreno, a été élu à son poste le 2 avril 2017 (il est entré en fonction le 24 mai). Et c'est Moreno qui tient maintenant le destin d'Assange entre ses mains. C'était aussi Moreno, qui a complètement coupé Assange du monde extérieur en mars dernier.
Le visage de Moreno depuis qu'il est devenu président est quelque chose à voir. Il avait été vice-président, administrateur et ami de son prédécesseur Rafael Correa de 2007 à 2013. Moreno, qui était en fauteuil roulant après avoir été blessé par balle lors d'un cambriolage en 1998, a été nommé prix Nobel de la paix en Équateur.
Qu'est-ce qui l'a fait tourner ? Ou devrions-nous peut-être demander: quand les Américains sont-ils arrivés à lui ? Et qu'est-ce qu'ils ont sur lui ? Est-ce un pot-de-vin ou un chantage ? On parle de nouveaux prêts généreux au FMI. Ce qui est clair, c'est que Moreno est à Londres cette semaine et il est peu probable que la situation d'Assange ne soit pas abordée du tout, même si c'est ce que les gens de Moreno veulent nous faire croire. Il est beaucoup plus probable que des discussions aient lieu sur la manière de mettre Assange dans la rue, puis dans une prison britannique ou même américaine.
Mais l'affaire d'Assange n'est peut-être pas aussi désespérée que nous le pensons. Tout d’abord, tous les Britanniques sont accusés de sauter sous caution. Cela porte trois mois et une amende. Il ne s'agit pas d'une accusation grave, c'est-à-dire pour des infractions de trois ans et plus. Le nouveau ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, Jeremy Hunt, s'est sérieusement trompé lorsqu'il a déclaré que M. Assange était accusé de graves accusations. Il ne le fait pas. Et la Grande-Bretagne a toujours un système judiciaire, et Assange a toujours des avocats.
Plus important peut-être, c'est que Moreno subira beaucoup de pression, et l'est probablement déjà, pour ne pas céder Assange. L'ONU a été très claire sur ce qu'elle pense du traitement d'Assange. Il viole plus de lois internationales que nous ne pouvons le compter. Mais qui se soucie de l'ONU aujourd'hui, n'est-ce pas ?
RépondreSupprimerLa Cour interaméricaine des droits de l’homme est encore plus franche. Je sais, je n'avais jamais entendu parler d'eux non plus. Mais ils sont un corps sérieux, la plupart des pays d’Amérique du Sud sont membres et de nombreux pays des Caraïbes. Voici ce que le tribunal a déclaré le 13 juillet:
La Cour interaméricaine des droits de l'homme a statué vendredi sur le droit de demander l'asile dans les ambassades et autres organes diplomatiques. La décision comprend un processus de sécurité obligatoire et l'obligation des États de fournir un passage sûr à ceux qui ont obtenu l'asile. Sans nommer Julian Assange, la décision a été considérée comme une énorme victoire pour le fondateur de WikiLeaks, retenu à l’ambassade de l’Equateur à Londres depuis 2012.
La cour a publié une déclaration dans laquelle elle a déclaré avoir "interprété la portée de la protection accordée par l'article 22.7 de la Convention américaine relative aux droits de l'homme et l'article XXVII de la Déclaration américaine des droits et devoirs de l'homme, qui reconnaissent le droit de chercher et de recevoir l'asile dans un territoire étranger. "
"En particulier, la Cour a déclaré sur la question relative de savoir si ce droit de l'homme protège à la fois l'asile territorial et l'asile diplomatique. De même, la Cour a défini les obligations des États membres de l’Organisation des États américains en matière de droits de l’homme vis-à-vis du pays hôte et, en l’espèce, des États tiers, en raison du risque que pour le principe de non-refoulement.
Ce tribunal n'est pas un club de loisirs. Wiki: "L'Organisation des États américains a créé la Cour en 1979 pour appliquer et interpréter les dispositions de la Convention américaine relative aux droits de l'homme. Ses deux fonctions principales sont donc juridictionnelles et consultatives. Sous le premier, il entend et règle les cas spécifiques de violations des droits de l'homme qui lui sont renvoyés. Dans le cadre de ce dernier, il émet des avis sur les questions d’interprétation juridique portées à son attention par d’autres organes de l’OEA ou d’autres États membres. "
Le tribunal est également très clair dans sa décision. Note: "L'obligation des Etats de fournir un passage sûr à ceux qui ont obtenu l'asile". Moreno voudra peut-être réfléchir à deux fois avant d'abandonner Assange et va à l'encontre de la décision. Les conséquences pourraient être considérables. Personne ne veut se battre avec TOUS ses voisins en même temps. Violer la décision rendrait la cour obsolète.
La solution idéale serait que l’Australie offre à Julian Assange un retour sûr à la maison. Un autre pays pourrait faire la même chose. Assange n'a jamais été accusé de quoi que ce soit, hormis l'accusation de saut de caution du Royaume-Uni, une infraction mineure.
Julian Assange est un journaliste et un très bon journaliste. Le silence dans les médias anglo et internationaux à propos de son cas est honteux et assourdissant. La campagne de dénigrement est en cours depuis plus d'une décennie. Combien de femmes ont été retournées contre l'homme par les fausses accusations de viol suédois ? Condamner quelqu'un à l'isolement sans accès à la lumière du jour ou aux soins médicaux va bien au-delà de la honte.
RépondreSupprimerIl est temps de mettre fin à ce spectacle d’horreur, de ne pas le prolonger ou l’aggraver. Mais le pouvoir des services de renseignement internationaux est en jeu et ils vont tout faire pour imposer ce pouvoir. Les États-Unis ont même prétendu que la liberté d’expression, c’est-à-dire toute la Constitution, ne s’applique pas aux non-Américains.
C'est tout à fait le droit quand on y pense. Cela nous indique également combien nous sommes en jeu. Les médias grand public sont déjà captifs du système, du verrou, du stock et du baril. Mais si Assange peut être réduit au silence de cette façon, que vont faire Jim Kunstler, Automatic Earth et Zero Hedge ? Allons-nous tous nous taire ?
Plus que jamais, nous devons nous battre contre la mort de la lumière. Parce que la lumière est en train de mourir. Nous ne devrions pas aller doucement dans cette nuit sans jamais être entendu de nouveau. Nous le devons à nous-mêmes, à nos enfants et à Julian. C'est la même chose. Ne pas défendre Assange signifie ne pas défendre ses enfants. Êtes-vous sûr que cela vous convient ?
Reprinted with permission from The Automatic Earth.
https://www.lewrockwell.com/2018/07/no_author/julian-assange-and-the-dying-of-the-light/
Lettre à mon député à propos de l’inscription de l’environnement et du climat à l’article 1er de la constitution
RépondreSupprimer21 juillet 2018
Usbek
Suite à la parution hier de la tribune dans Valeurs Actuelles, le bien connu « pastilleverte » de Skyfall a adressé à son député le courrier suivant, dont chacun peut s’inspirer pour en faire autant. Merci à lui d’en autoriser ici la reproduction anonymée.
Bonsoir M. le Député de la République,
je viens d’apprendre que l’Assemblée Nationale vient de donner son feu vert pour que la préservation de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques, soient inscrits dans l’article 1 de la Constitution de la République Française.
Je ne comprends pas cette démarche, ou alors il faut inscrire bien d’autres choses dans cet article 1.
Pourquoi, en effet, ne pas reprendre les 17 Objectifs du Développement Durable adoptés par l’ONU en 2015 (et dont la lutte conte les changements climatiques n’en est qu’un seul parmi 16 autres) ?
Je suis très inquiet de la confusion de plus en plus grande entre Science et Politique, et très particulièrement pour le « Climat ».
Je me permets de vous joindre un article signé par d’éminents scientifiques, ayant travaillé ou travaillant encore dans des domaines liés au climat, à l’environnement ou aux politiques énergétiques en général :
https://www.valeursactuelles.com/sciences/pour-en-finir-avec-lalarmisme-climatique-inutile-et-couteux-97469
Je vous remercie de le lire, sans parti pris de la revue où il est publié.
Je ne suis pas le seul à avoir voté pour Emmanuel Macron, puis pour vous même, qui se pose de sérieuses questions sur un certain nombre de mesures prises par le gouvernement ou les élus de la majorité présidentielle.
Pour ma part, ce sont essentiellement de nombreuses mesures autour de l’environnement, du climat ou de la transition énergétique, sujets par ailleurs importants, mais qui sont prises en dépit du bon sens économique et même nuisibles à l’environnement( un comble).
Je ne citerai qu’un exemple : la « divinisation » des énergies dites « renouvelables », mais qui sont surtout en réalité intermittentes, et la (presque) « diabolisation ». de l’énergie nucléaire.
Alors que l’exemple de l’Allemagne devrait nous servir de leçon.
En effet, ce pays a fortement développé des énergies éoliennes et solaires en réduisant petit à petit le nucléaire.
Les conséquences en sont : une électricité pour les particuliers DEUX FOIS plus élevée en France, ainsi que des émissions de gaz carbonique, par habitant (et l’Allemagne est bien plus peuplée que la France), également DEUX FOIS plus fortes.
Bravo pour la précarité énergétique et la lutte contre les changements climatiques, si on en croit le rôle quasi exclusif du gaz carbonique dans ces changements, sans même parler de la pollution par particules fines issues de leurs centrales à charbon et à lignite, inondant la France par vents de secteur Est.
Je nous fais grâce de la transformation de notre patrimoine paysager par des « moulins à vent » de plus en plus hauts, et des nouvelles lignes moyenne et haute tension nécessaires à l’acheminement du courant qui y est produit.
RépondreSupprimerVous l’aurez compris, je suis en opposition totale avec cette politique énergétique, qui n’est qu’un dogmatisme qui se veut « écologique ».
La France a (avait ?) la chance d’avoir une électricité dé carbonée à plus de 95%, grâce surtout aux centrales nucléaires, plus des barrages hydroélectriques, une usine marémotrice, et quelques % d’éolien et de solaire.
La France a (avait ?) la chance de fournir un « mix énergétique » équilibré, robuste et relativement économique, pour les particuliers, comme pour les entreprises.
Au nom d’une idéologie on risque de se diriger vers des lendemains énergétiques chaotiques et onéreux. (Dois-je vous rappeler que l’électricité ne se stocke pas ou très peu, très mal, et très cher, alors que sa consommation ne peut qu’augmenter pendant encore plusieurs années)
Et, en plus, il faudrait inscrire dans l’article 1 de la Loi Fondamentale une notion vague qui se veut vertueuse ?
J’ose espérer que ce texte ne sera pas adopté tel quel , faute de quoi j’en tirerai toutes les conséquences « électorales »..
Un citoyen très en colère, mais qui ne met pas en doute votre force de travail et de conviction.
https://www.climato-realistes.fr/climat-article-1-constitution-francaise/
Comment une star du football a lancé un débat féroce en Allemagne
RépondreSupprimerMesut Özil a quitté dramatiquement l'équipe nationale en déclarant: "Quand nous gagnons, je suis allemand. Quand nous perdons, je suis un immigrant. "
RACHEL DONADIO
25 juillet 2018
Le footballeur Mesut Özil, milieu de terrain qui joue actuellement pour Arsenal et a aidé l'Allemagne à remporter la Coupe du Monde 2014, est né en 1988 à Gelsenkirchen, une ville industrielle d'Allemagne de l'Ouest, petit-fils d'immigrés turcs. où peu de produits d'immigration le font. Quand il a annoncé dans une lettre publiée sur Twitter dimanche qu'il quittait l'équipe nationale allemande, citant "le racisme et l'irrespect," il a utilisé des mots qui résonneront en Allemagne pendant longtemps. "Quand nous gagnons, je suis allemand", écrit-il. "Quand nous perdons, je suis un immigrant."
En quelques heures, le tweet de ses 23 millions d'adeptes a ouvert un débat féroce en Allemagne sur le racisme, sur le sentiment anti-musulman, sur la question de savoir si le modèle allemand d'intégration était «un mythe» ou avait échoué; à propos de la double nationalité, voire de la double loyauté (un terme peu utilisé en Allemagne), ainsi que de l'esprit sportif du football et de la gestion de l'équipe nationale allemande cette année, qui a mis fin à la Coupe du monde de cette année. Les fans allemands de football ont pris la responsabilité d'Internet sur Özil. Dans sa lettre, il a dit qu'il était fatigué d'être un bouc émissaire.
"J'ai deux coeurs, un allemand et un turc", a écrit Özil dans sa déclaration. Le fait que lui, un membre de la deuxième génération de sa famille née en Allemagne, ait même dû qualifier cela, en dit long sur l'état actuel des choses en Allemagne et dans d'autres pays européens. Pour des raisons historiques, l'Allemagne, la France, l'Italie et d'autres pays continentaux n'ont pas tendance à adopter le «melting-pot» américain ou même le modèle multiculturel postcolonial britannique. Au lieu de cela, ils ont des définitions plus rigides de l'identité nationale, qui rendent souvent difficiles les produits de l'immigration à embrasser plusieurs cultures à la fois - comme nous l'avons vu la semaine dernière entre Trevor Noah et l'ambassadeur de France aux États-Unis. offense à la plaisanterie de Noah de l'équipe multiethnique de la France que "l'Afrique a gagné la Coupe du Monde".
Mais l'affaire Özil est différente et, à bien des égards, plus tendue, et va au-delà des catégories problématiques «bon immigrant» et «mauvais immigrant» qu'il cite dans sa lettre. Sa démission n'est pas venue de nulle part. Ni les accusations de double loyauté. Ils ont clôturé les mois de controverse qui ont débuté en mai lorsque Özil et un autre joueur de football allemand d'origine turque, Ilkay Gündogan, ont posé pour une photo avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, en vue des élections nationales turques de juin. Les Turcs résidant en Allemagne pouvaient voter. Les autorités allemandes du football ont demandé à Özil de s'excuser, affirmant qu'il avait outrepassé les limites de l'esprit sportif. La branche allemande de la plume, l'organisation littéraire et libérale, lui a demandé de dénoncer les violations des droits de l'homme et l'emprisonnement de milliers d'universitaires, de journalistes et d'écrivains en Turquie à la veille d'Erdogan. Özil a refusé. L'association de football allemande a alors commencé à le sanctionner.
Özil a écrit dans sa lettre de démission: «Pour moi, avoir une photo avec le président Erdogan n'était pas une question de politique ou d'élections. Il s'agissait de moi en respectant la plus haute fonction du pays de ma famille. "Mais cela semble volontairement naïf au mieux. "Imaginez si le joueur de baseball le plus important dans la pire période de Castro a pris une photo avec Castro. Que diraient-ils ? ", M'a raconté la romancière allemande Gila Lustiger, membre de la plume allemande. "Au moins, dites que Castro est un dictateur", a-t-elle ajouté. "Il aurait pu dire:" J'ai pris une photo avec Erdogan mais je suis pour la liberté d'expression et je ne pense pas que les homosexuels devraient aller en prison. "Mais il ne voulait pas faire ça." Le boxeur allemand Ünsal Arik , également d'origine turque, a déclaré à Frankfurter Allgemeine Zeitung qu'il pensait que Özil s'était trompé en claquant la photo avec Erdogan. "Özil ne comprend toujours pas ce qu'il a fait", a déclaré Arik au journal. "Il a aidé un homme avec du sang sur les mains dans une campagne électorale. Dans tout autre pays qui aurait généré autant de clameurs qu'en Allemagne. Et à juste titre. "
RépondreSupprimerLa relation de l'Allemagne avec la Turquie est devenue encore plus tendue ces derniers temps. L'arrivée en Allemagne d'un million de demandeurs d'asile en 2015, dont la plupart sont des Syriens transitant par la Turquie, a contribué à une montée du sentiment d'extrême droite en Allemagne. Cela a également conduit Merkel à conclure un accord en mars 2016 dans lequel l'Allemagne a donné un financement à la Turquie en échange de la Turquie qui plafonne le nombre de demandeurs d'asile quittant ses frontières. Et le gouvernement de coalition de Mme Merkel a failli craquer ce mois-ci lorsque le ministre de l'Intérieur, Horst Seehofer, à la tête d'un parti de droite bavarois, a menacé de démissionner en raison de divergences sur la gestion des migrations. Il a insisté sur la création de «camps de transit» pour accueillir les candidats à la frontière germano-autrichienne et les expulser s'il s'avérait qu'ils avaient déjà demandé l'asile ailleurs en Europe.
Après qu'Özil a annoncé sa démission, une porte-parole de Merkel a pris la ligne de «bon immigré» et a déclaré que le chancelier admirait Özil et tout ce qu'il faisait comme modèle d'intégration, qu'elle respectait sa décision de quitter l'équipe nationale et croyait que les autres devaient respecter ça aussi. Le président du FC Bayern München a pris la ligne des «mauvais immigrés»: il a accusé Özil de démissionner parce qu'il ne jouait pas bien.
Mardi, la première page de la Frankfurter Allgemeine Zeitung avait un dessin animé au-dessus de la ligne de flottaison montrant Seehofer sous un titre qui se lit "Allemagne Merci", avec une bulle de pensée qui sort de sa tête: "Bien sûr, je vais fournir Notre ancien joueur de l'équipe nationale, Özil, a joué dans la cour de l'un de nos nouveaux centres de transit pour son match d'adieu. »Plus tard dans la journée, Erdogan a exprimé son soutien à Özil et critiqué le comportement raciste de certains Allemands. Les ironies ici sont très profondes et ne seront pas réglées de sitôt.
https://www.theatlantic.com/international/archive/2018/07/ozil-quits-german-team-erdogan/566021/
Le message WeChat supprimé qui a alimenté le scandale des vaccins en Chine
RépondreSupprimerIl a allégué un réseau complexe de corruption remontant à plusieurs décennies.
SARAH ZHANGKAREN YUAN
25 juillet 2018
Un scandale de vaccin en Chine a commencé à se construire lentement et soudainement, ce week-end, c'était partout à la fois.
L'histoire a commencé en novembre, quand un grand fabricant de vaccins appelé Changsheng Biotechnology Co. a été forcé de rappeler 252 600 doses inefficaces de vaccins contre le DTC (diphtérie, coqueluche et tétanos). Plus tôt en juillet, une enquête gouvernementale a surpris Changsheng en train de falsifier des données sur son vaccin contre la rage et une administration locale de produits alimentaires et pharmaceutiques lui a infligé une amende de 3,44 millions de yuans, soit environ 500 000 dollars.
Au cours du week-end, un post anonyme racontant tout cela et plus est devenu viral sur le réseau social chinois WeChat. En plus des développements récents, il a allégué un réseau complexe de corruption qui remonte à plusieurs décennies, impliquant d'autres vaccins contre l'hépatite B et la varicelle. Le message a été supprimé le jour suivant.
Mais à ce moment-là, un scandale national avait éclaté. Le gouvernement chinois s'est empressé cette semaine de publier des déclarations assurant une enquête rapide. Le président Xi Jinping a qualifié la situation de "vile et choquante". La police a annoncé lundi l'arrestation rapide de quatre cadres de l'entreprise, dont sa présidente.
Les vaccins de Changsheng n'ont pas encore été liés à des morts ou à des maladies, mais l'histoire a pris son essor car elle faisait écho à de nombreux scandales qui ont secoué la Chine ces dernières années. En 2016, par exemple, un pharmacien hospitalier a vendu deux millions de doses de vaccins mal conservées dans un «entrepôt surchauffé et délabré» après des scandales de lait contaminé, de préparations pour nourrissons, de porc, d'huile de cuisson et d'eau. Les scandales, l'un après l'autre, ont miné la confiance dans la capacité du gouvernement à assurer la sécurité du public.
"Les gens dans le leadership ne font pas de leur mieux par les gens", a commenté un utilisateur sur Weibo, un réseau social chinois ressemblant à Twitter. "C'est une série de scandales à propos de faux produits pour bébés, de faux vaccins, d'abus d'enfants dans les garderies, d'agressions sexuelles ... tout ce que nous mangeons, portons et utilisons nous met en danger."
«Mes enfants boivent déjà des préparations pour bébés, maintenant ils doivent commencer à recevoir des vaccins importés», a déclaré un autre utilisateur de Weibo. "Aussi bien quitter le pays pour tous nos besoins de santé." Depuis 2008, lorsque la formule contaminée par la mélamine chimique a tué six bébés et en a écoeuré 300 000 de plus, les parents chinois se méfiaient des formules domestiques. Ceux qui peuvent aller à Hong Kong pour acheter des préparations pour nourrissons. Et depuis que les nouvelles des vaccins défectueux ont éclaté, les cliniques à Hong Kong ont répondu aux appels des parents paniqués en Chine continentale. Une clinique de Hong Kong a déclaré au South China Morning Post que son téléphone sonnait sans arrêt.
Mardi, les utilisateurs de Weibo avaient vu des hashtags liés au scandale du vaccin plus de 600 millions de fois, selon The Guardian. Un article de Weibo publié par le journal officiel People's Daily a appelé au calme. "Ne semez pas la panique et la colère. Les départements concernés doivent répondre en temps opportun aux mises à jour ", lire le titre.
RépondreSupprimerLe post de WeChat, désormais supprimé, qui vit encore dans certaines parties d'Internet, comme sur la blockchain Ethereum, n'était pas restreint. Sur un ton conspirateur, il tourne une histoire longue et compliquée d'actionnaires, des profits hallucinants, des maîtresses, et plus encore. Parfois, le langage est direct: "Des experts du Centre des sciences de la santé de l'Université de Pékin ont résumé l'acte consistant à injecter les vaccins inefficaces chez les gens en un mot: meurtre." Et cela a rendu l'histoire viscérale aux lecteurs: coulent chaque jour dans vous et les corps de votre enfant. "
WeChat est omniprésent dans la vie chinoise et est devenu une source majeure et décentralisée d'informations en Chine. (L'application est essentiellement une application de messagerie, mais elle comporte des fonctionnalités telles que Facebook, iMessage, Instagram, Venmo et Skype.) Columbia Journalism Review a récemment souligné comment la plate-forme a permis à des écrivains indépendants de se rapprocher des anciens médias. Mais il a également permis un type de nouvelles qui se développe sur les médias sociaux. "Lourdes sur l'émotion et la lumière sur la précision, les histoires les plus lues et partagées sur la plate-forme WeChat sont souvent sélectives avec des détails", écrit Mia Shuang Li dans CJR. Des canulars tels que des histoires sur les aliments causant le cancer fleurissent sur la plate-forme. Les mauvaises nouvelles sur WeChat sont un tel problème que des sites de vérification des faits ont également vu le jour.
Une section du post WeChat, désormais supprimé, raconte la mort de plusieurs bébés après les vaccinations contre l'hépatite B en 2013. Ces décès largement médiatisés ont déclenché leur propre panique. Une enquête gouvernementale ultérieure publiée dans l'International Journal of Epidemiology a conclu que les bébés sont morts de causes non liées - et qu'un autre bébé a subi un choc allergique du vaccin, mais récupéré. "La rapidité de l'enquête et sa communication ont peut-être joué un rôle important dans le rétablissement de la confiance et de l'utilisation du vaccin contre l'hépatite B", concluent les auteurs de l'étude.
Le poste anonyme de WeChat mentionne en fait que l'enquête a permis de blanchir le vaccin - et mentionne également que ce sont les enquêteurs du gouvernement qui l'ont autorisé. Pour les lecteurs en Chine, la confiance dans l'enquête ne va que jusqu'à leur confiance dans le gouvernement qui l'a menée.
https://www.theatlantic.com/science/archive/2018/07/chinas-vaccine-scandal/565943/
Les périls de la «science quasi-tabloid»
RépondreSupprimer22 juillet 2018 par curryja
par Judith Curry
Un essai remarquable par l'océanographe estimé Carl Wunsch.
Alors que je faisais une étude bibliographique de mon article sur l'incertitude et les risques climatiques, j'ai découvert un article remarquable publié en 2010 par Carl Wunsch, un océanographe du MIT, intitulé Towards Understanding the Paleocean.
Le papier est remarquable pour plusieurs raisons - non seulement qu'il a été publié mais que le journal a été apparemment invité par le rédacteur de journal.
Le document mérite d'être lu dans son intégralité, pour une perspective fascinante sur la paléo-océanographie et la paléoclimatologie. Je fournis ici des extraits pertinents pour la sociologie des sciences du climat:
introduction
D'un certain point de vue, les communautés scientifiques sans données adéquates ont un avantage certain: on peut construire des histoires et des rationalisations intéressantes et passionnantes avec peu ou pas de risque de réfutation observationnelle. Des personnages colorés, parfois charismatiques, viennent dominer le champ, construisant leurs interprétations de quelques observations intrigantes, mais indéfinies, qui plaisent à leurs adeptes et qui finissent par émerger comme des «vérités de manuels».
Considérons les caractéristiques suivantes attribuées à un domaine particulier, notoirement pauvre en données (Smolin, 2006), comme ayant:
1. Grande confiance en soi, conduisant à un sentiment de droit et d'appartenance à une communauté d'experts d'élite.
2. Une communauté exceptionnellement monolithique, avec un fort sentiment de consensus, que ce soit par la preuve ou non, et une uniformité inhabituelle des points de vue sur les questions ouvertes. Ces points de vue semblent liés à l'existence d'une structure hiérarchique dans laquelle les idées de quelques leaders dictent le point de vue, la stratégie et la direction du domaine.
3. Dans certains cas, un sentiment d'identification avec le groupe, semblable à l'identification avec une foi religieuse ou une plate-forme politique.
4. Un sens fort de la frontière entre le groupe et d'autres experts.
5. Un mépris et un désintérêt pour les idées, les opinions et le travail des experts qui ne font pas partie du groupe, et une préférence pour ne parler qu'avec les autres membres de la communauté.
6. Une tendance à interpréter les preuves avec optimisme, à croire des énoncés de résultats exagérés ou incorrects et à ne pas tenir compte de la possibilité que la théorie soit fausse. Ceci est couplé avec une tendance à croire que les résultats sont vrais parce qu'ils sont «largement crus», même si on n'a pas vérifié (ou même vu) la preuve soi-même.
7. Un manque d'appréciation quant à la mesure dans laquelle un programme de recherche devrait comporter des risques.
Smolin (2006) a écrit sur la théorie des cordes en physique. Néanmoins, les observateurs de la scène paléoclimatique pourraient reconnaître certaines caractéristiques communes.
RépondreSupprimerSmolin (7) est peut-être le plus important dans sa liste. Les bons scientifiques cherchent constamment à tester les principes de base de leur domaine - pas travailler dur pour les soutenir. La science de routine ajoute habituellement un petit bagage de soutien aux suppositions de chacun. Exciting, roman, important, la science examine les fondements de base de ces hypothèses et soit ne signale aucun conflit ou, au contraire, que ce n'est peut-être pas vrai. Imaginez que Darwin travaille dur pour intégrer toutes ses données d'observation dans le cadre de la Genèse (aujourd'hui, on se moque de la soi-disant communauté du design intelligent pour ce faire).
L'espoir d'un monde simple
En tant qu'êtres humains et scientifiques, nous espérons toujours des explications du monde qui soient conceptuellement simples mais avec des compétences prédictives importantes (au sens large du terme). Ainsi, le fort désir que les modèles en boîte expliquent le changement climatique, ou que la simple cinématique orbitale puisse expliquer les cycles glaciaires, ou que le changement climatique soit périodique, est compréhensible. Mais certains phénomènes naturels sont intrinsèquement complexes et les tentatives pour les représenter de manière trop simpliste sont désastreuses.
L'écueil, qui n'a pas toujours été évité, est de revendiquer - parce qu'on a compris un élément essentiel - qu'il explique nécessairement ce qu'on voit dans la nature.
L'extension d'une description ou d'une explication simplifiée en dehors de son champ d'application est peu ou pas concernée par quiconque en dehors de la communauté académique - à moins qu'elle ne commence à contrôler les stratégies d'observation ou à faire des prédictions sur le comportement futur dans des conditions perturbées.
Mais étonnamment peu d'attention a été accordée à l'examen des éléments physiques de base de "ce que tout le monde sait".
Le problème du modèle
Les modèles [circulation générale] dominent désormais les discussions sur le comportement du système climatique. Comme pour le climat futur, où aucune donnée n'existe, les modèles promettent des descriptions du changement climatique - passé et futur - sans la pénible nécessité d'obtenir des observations à l'appui. Le poids apparent donné au comportement du modèle dans les discussions sur le paléoclimat se pose aussi, parfois, simplement parce qu'il est «sophistiqué» et difficile à comprendre, et qu'il semble remplacer les données manquantes.
Que les modèles sont des représentations incomplètes de la réalité, c'est leur grande puissance. Mais ils ne devraient jamais être confondus avec le monde réel.
Si un modèle ne parvient pas à reproduire le système climatique sur plusieurs décennies, l'hypothèse qu'il est donc habile sur des milliers ou des millions d'années est un non séquitur. Les modèles ont des milliers de paramètres ajustables et la possibilité de les faire se comporter "raisonnablement" sur de longs intervalles de temps ne fait aucun doute. Ces estimations d'erreur ne sont pas faciles à faire ne signifie pas qu'elles ne sont pas nécessaires pour l'interprétation et l'utilisation des extrapolations de modèles.
Remarques de conclusion
RépondreSupprimerUne partie de l'exagération publiée du degré de compréhension et de la simplification excessive est mieux comprise comme une combinaison de la psychologie humaine et des pressions de la collecte de fonds. Quiconque a lutté pendant plusieurs années pour donner un sens à un ensemble de données compliqué, pour conclure que «les données se sont avérées inadéquates à cet effet» est dans un dilemme. Publier une telle déduction serait très difficile et peu de gens le remarqueraient s'il était publié. À la suite d'une subvention financée, il est au mieux décevant et au pire une calamité pour un renouvellement ou une promotion. Un problème parallèle émergerait d'un calcul de modèle qui ne produirait pas de nouveau comportement «excitant». Ainsi, la tentation de surinterpréter l'ensemble de données est très puissante.
De même, si l'inférence est que les données sont mieux rationalisées comme une interaction de nombreux facteurs d'amplitude comparable décrits à travers l'évolution temporelle et spatiale d'un modèle fluide compliqué, l'histoire ne se prête pas à une explication intrigante d'une phrase ( «Le dioxyde de carbone a été piégé dans l'océan abyssal pendant des milliers d'années», «la variabilité millénaire est contrôlée par les variations solaires», «le changement climatique est une balançoire bipolaire» et la quasi-impossibilité de publier dans la science quasi-tabloïde. médias (Science, Nature) avec leurs conférences de presse conséquentes et leur célébrité. Cette tendance est amplifiée par l'utilisation sans cesse croissante par les administrateurs ignorants ou paresseux et les comités de promotion de mesures supposées «objectives» de la qualité scientifique telles que les taux de publication, les fréquences de citation et les facteurs d'impact. Les pressions pour des résultats «excitants», des histoires trop simplistes et la notoriété sont évidentes dans toute la littérature climatique et paléoclimatique.
Le prix payé n'est pas petit. Souvent, des détails techniques importants sont omis, et des hypothèses alternatives sont arbitrairement supprimées dans l'intérêt de raconter une histoire simple. Certains de ces articles ne passeraient pas l'examen par les pairs dans les revues professionnelles plus conventionnelles, mais se prêteraient à des manchettes et à des histoires réductrices rédigées par des médias non scientifiques. À long terme, cette publication de type tabloïd ne peut pas être bonne pour la science - qui a développé une revue par les pairs dans des revues spécialisées pendant de nombreuses décennies à partir du XVIIe siècle - pour de très bonnes raisons.
https://judithcurry.com/2018/07/22/the-perils-of-near-tabloid-science/#more-24240
Le changement climatique est un tueur d'évaluations - Tout le monde s'ennuie à la mort du sermon
RépondreSupprimerJuly 27th, 2018
Après 30 ans sans débat et une conférence prévisible et répétée, le public s'éteint
Scott Whitlock de Newsbusters rapporte qu'un journaliste soucieux du climat a révélé dans un tweet que le changement climatique tue les notations. Un autre tweeter avait poussé le journaliste libéral de MSNBC, Chris Hayes, à couvrir davantage le changement climatique. "Agir comme s'il n'y avait rien à faire n'est pas excusable."
En réponse, Chris Hayes a déploré:
"Presque sans exception. chaque fois que nous avons couvert cela a été un tueur d'évaluations palpable. donc les incitations ne sont pas géniales. "
@chrislhayes 24 juillet 2018
Ces notes écrasantes changeraient du jour au lendemain si les réseaux de nouvelles ouvraient les portes et opposaient les sceptiques aux croyants dans une véritable forme de débat télévisé. Les spectateurs seraient soudainement en mesure de choisir des côtés - que la meilleure personne gagne. Il y aurait une véritable controverse. Les vaches sacrées seraient abattues, et au moins pendant un certain temps, le changement climatique serait bien noté.
Qu'est-ce qui empêche les médias de faire ça? La plupart des éditeurs ont trop peur d'être appelés «négationnistes du climat» s'ils osent permettre à l'autre partie de parler. Regardez le refoulement quand la BBC a permis au professeur Bob Carter de faire une interview:
La BBC a trahi ses valeurs en donnant au professeur Carter cette plate-forme climatique
- John Ashton, The Guardian
Les députés accusent la BBC de créer un «faux bilan» sur le changement climatique avec des sceptiques non qualifiés
- Tom Bawden, indépendant.
Le personnel de la BBC a dit d'arrêter d'inviter les manivelles à des programmes scientifiques
- Sarah Knapton, le télégraphe
http://joannenova.com.au/2018/07/climate-change-is-a-ratings-killer-everyone-is-bored-to-death-of-the-sermon/
Le scientifique crée, puis guérit, la calvitie, les rides et un peu de vieillissement chez la souris
RépondreSupprimerVoici un peu alléchant de la recherche sur les gènes. Les scientifiques ont été en mesure d'éteindre un gène central dans le noyau d'une cellule de souris. Cela signifiait que les mitochondries de la souris commençaient à défaillir (je vais parler beaucoup plus de ces machines fascinantes dans nos cellules). Après deux mois, les souris de laboratoire pauvres ont été ridées, devenant chauves et leurs organes vieillissaient rapidement, mais après que le gène dans le noyau a été allumé à nouveau, les mitochondries ont été restaurées, et wow, tous les cheveux et la peau sont revenus à ce qu'il avait été avant.
Mitochondrie
Les mitochondries ont leurs propres boucles d'ADN.
Pourquoi se passionner pour les mitochondries? Ce sont de minuscules batteries biologiques que nous avons dans chaque cellule. Ce sont les mini-usines brûlant du sucre ou de la graisse, générant des radicaux libres à une échelle de masse et produisant l'énergie chimique qui est ensuite utilisée dans la plupart des réactions chimiques dans notre corps. Ils apparaissent tous les deux jours sur un papier lié au vieillissement. Ces petits organites sont si importants et ils ont même leurs propres boucles d'ADN avec 37 gènes - c'est le seul matériel génétique en nous qui ne fait pas partie des Big 23 Chromosomes.
Qu'est-ce que cela signifie? Plus précisément, nous pouvons traiter un type de vieillissement artificiel chez les rongeurs. Il est possible que cela nous dise quelque chose de très significatif au sujet de nos propres corps vieillissants, mais il est également possible que nous devenions chauves et ridées pour d'autres raisons (ou plusieurs raisons simultanément). Il peut également ne pas être sûr de jouer à des jeux avec ce gène. Mais nous avons appris quelque chose d'important. Si nous pouvons ralentir le vieillissement lui-même, nous ralentissons également toutes les maladies du vieillissement - déclin cognitif, cancer, maladie cardiaque, accident vasculaire cérébral. La plupart du temps, nous nous attaquons aux symptômes du vieillissement, et non au vieillissement. C'est ce qui rend cette recherche si intéressante.
Comme je le dis depuis vingt ans, dans toutes nos cellules sont les mêmes gènes que nous avions quand nous étions jeunes. Si nous pouvons comprendre comment activer les bons au bon moment et corriger les erreurs, en théorie nous pouvons restaurer les parties du corps de l'intérieur en utilisant nos propres gènes. C'est quand tout change. - Jo
Le soleil:
« Ce modèle de la souris devrait fournir une occasion sans précédent pour le développement de stratégies de développement de médicaments préventifs et thérapeutiques pour augmenter les fonctions mitochondriales pour le traitement de la peau associée au vieillissement et la pathologie des cheveux et d'autres maladies humaines dans lesquelles un dysfonctionnement mitochondrial joue un rôle important.
"Il suggère que les mécanismes épigénétiques sous-jacents à la diaphonie mitochondrie-noyau doivent jouer un rôle important dans la restauration du phénotype normal de la peau et des cheveux."
En d'autres termes, la recherche suggère que les mitochondries jouent un rôle important dans le processus de vieillissement et devraient être étudiées plus avant pour déterminer de nouvelles façons d'inverser le vieillissement
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RépondreSupprimerLes scientifiques inversent les rides cutanées associées au vieillissement et la perte de cheveux dans un modèle de souris
July 26th, 2018
Une mutation génique provoque une perte de la peau et des cheveux. Stopper cette mutation restaure la souris à l'apparence normale.
Les chercheurs ont inversé la peau ridée et la perte de cheveux, caractéristiques du vieillissement, dans un modèle de souris. Quand une mutation menant à un dysfonctionnement mitochondrial est induite, la souris développe une peau ridée et une perte de poils importante et visible en quelques semaines. Lorsque la fonction mitochondriale est rétablie en désactivant le gène responsable du dysfonctionnement mitochondrial, la souris revient à la peau lisse et à la fourrure épaisse, indiscernable d'une souris saine du même âge.
- voir photo sur site -
Souris âgées
La même souris, de gauche à droite - avant le traitement, puis après la fonction mitochondriale a été désactivée pendant deux mois, puis finalement un mois plus tard, après la fonction mitochondriale a été restaurée. Crédit UAB.
La peau ridée et la perte de cheveux sont les caractéristiques du vieillissement. Et s'ils pouvaient être inversés ?
Keshav Singh, Ph.D., et ses collègues ont fait exactement cela, dans un modèle de souris développé à l'Université de l'Alabama à Birmingham. Quand une mutation menant à un dysfonctionnement mitochondrial est induite, la souris développe une peau ridée et une perte de cheveux importante et visible en quelques semaines. Lorsque la fonction mitochondriale est rétablie en désactivant le gène responsable du dysfonctionnement mitochondrial, la souris revient à la peau lisse et à la fourrure épaisse, indiscernable d'une souris saine du même âge.
"A notre connaissance, cette observation est sans précédent", a déclaré Singh, professeur de génétique à l'UAB School of Medicine.
Fait important, la mutation qui fait cela est dans un gène nucléaire affectant la fonction mitochondriale, les minuscules organites connus comme les centrales des cellules. De nombreuses mitochondries dans les cellules produisent 90 % de l'énergie chimique dont les cellules ont besoin pour survivre.
Chez les humains, une détérioration de la fonction mitochondriale est observée au cours du vieillissement, et la dysfonction mitochondriale peut entraîner des maladies liées à l'âge. Une déplétion de l'ADN dans les mitochondries est également impliquée dans les maladies mitochondriales humaines, les maladies cardiovasculaires, le diabète, les troubles neurologiques associés à l'âge et le cancer.
«Ce modèle de souris devrait offrir une opportunité sans précédent pour le développement de stratégies thérapeutiques préventives et thérapeutiques visant à augmenter les fonctions mitochondriales pour le traitement de la pathologie cutanée et capillaire associée au vieillissement et d'autres maladies humaines dans lesquelles la dysfonction mitochondriale joue un rôle significatif. "
La mutation dans le modèle de la souris est induite lorsque l'antibiotique doxycycline est ajouté à la nourriture ou à l'eau potable. Cela provoque une déplétion de l'ADN mitochondrial car l'enzyme de réplication de l'ADN devient inactive.
RépondreSupprimerEn quatre semaines, les souris ont montré des cheveux gris, réduit la densité des cheveux, la perte de cheveux, les mouvements ralentis et la léthargie, des changements qui rappellent le vieillissement naturel. Une peau ridée a été observée quatre à huit semaines après l'induction de la mutation, et les femelles présentaient des rides cutanées plus sévères que les mâles.
Dramatiquement, cette perte de poils et la peau ridée pourrait être inversée en désactivant la mutation. Les photos ci-dessus montrent la perte de cheveux et la peau ridée après deux mois d'induction de la doxycycline, et la même souris un mois plus tard après l'arrêt de la doxycycline, permettant la restauration de l'ADN mitochondrial appauvri.
Peu de changement a été observé dans d'autres organes lorsque la mutation a été induite, suggérant un rôle important pour les mitochondries dans la peau par rapport à d'autres tissus.
La peau ridée a montré des changements similaires à ceux observés dans le vieillissement intrinsèque et extrinsèque - le vieillissement intrinsèque est le processus naturel du vieillissement, et le vieillissement extrinsèque est l'effet de facteurs externes qui influencent le vieillissement, tels que les rides de la peau fumer à terme.
Parmi les détails, la peau des souris à mutation induite a montré un nombre accru de cellules de la peau, un épaississement anormal de la couche externe, des follicules pileux dysfonctionnels et une inflammation accrue qui semblait contribuer à la pathologie cutanée. Ceux-ci sont similaires au vieillissement extrinsèque de la peau chez l'homme. Les souris ayant un ADN mitochondrial appauvri ont également montré une expression modifiée de quatre marqueurs associés au vieillissement dans les cellules, similaire au vieillissement intrinsèque.
La peau a également montré une perturbation de l'équilibre entre les enzymes métalloprotéinases matricielles et leur inhibiteur spécifique tissulaire - un équilibre de ces deux est nécessaire pour maintenir les fibres de collagène dans la peau qui empêchent le froissement.
Les mitochondries des souris à mutation induite ont réduit la teneur en ADN mitochondrial, l'expression altérée des gènes mitochondriaux et l'instabilité des grands complexes dans les mitochondries qui sont impliqués dans la phosphorylation oxydative.
L'inversion de la mutation rétablit la fonction mitochondriale, ainsi que la pathologie cutanée et capillaire. Cela a montré que les mitochondries sont des régulateurs réversibles du vieillissement de la peau et de la perte de cheveux, une observation que Singh appelle "surprenante".
"Cela suggère que les mécanismes épigénétiques qui sous-tendent les interférences entre les mitochondries et les noyaux doivent jouer un rôle important dans la restauration du phénotype normal de la peau et des cheveux", a indiqué M. Singh, professeur de pathologie. "D'autres expériences sont nécessaires pour déterminer si les changements phénotypiques dans d'autres organes peuvent également être inversés au niveau sauvage par la restauration de l'ADN mitochondrial."
RépondreSupprimerRÉFÉRENCE:
Singh et al. (2018) Inverser la peau ridée et la perte de cheveux chez les souris en restaurant la fonction mitochondriale. Mort cellulaire et maladie, 2018; 9 (7) DOI: 10.1038 / s41419-018-0765-9
* Pourquoi cette histoire ? Mes honneurs étaient dans la recherche génétique. J'avais l'habitude de faire des discours sur le vieillissement, la recherche médicale et comment nous allons casser les tables de rentes et les prévisions de durée de vie que les avantages de la révolution génétique commencent à porter leurs fruits. J'ai suivi ces histoires médicales pendant des années. Il est temps que le blog se diversifie dans d'autres domaines scientifiques et politiques. Tout ce qui, selon moi, intéresse les lecteurs. Il y a une transformation en cours dans la recherche médicale dont j'ai déjà parlé. Il s'alignera un jour dans l'histoire à la place des révolutions techniques agricoles, industrielles et de l'information. C'est la révolution génétique ou médicale
http://joannenova.com.au/2018/07/scientist-create-then-cure-baldness-and-wrinkles-in-mice/
E.LECLERC DEVIENDRA FOURNISSEUR D'ÉLECTRICITÉ
RépondreSupprimerpar ANTON KUNIN
24/07/2018
32,4 millions de foyers sont toujours clients d'EDF.
Après s’être lancé dans l’exploitation de stations-services au début des années 1990, E.Leclerc s’apprête maintenant à conquérir le marché de la fourniture d’électricité aux particuliers.
La stratégie d’Énergies E.Leclerc : réduire ses marges au maximum
C’est officiel : à la rentrée 2018, vous pourrez acheter votre électricité à un nouveau fournisseur, et ce n’est pas n’importe qui ! Énergies E.Leclerc viendra étoffer la liste des « fournisseurs alternatifs », avec comme toujours une promesse du « moins cher du marché ».
Dans un billet de blog, Michel-Édouard Leclerc explique que même si Énergies E.Leclerc devra payer les mêmes taxes et frais d’acheminement que les autres distributeurs d’électricité en France, pour être compétitif, le nouveau fournisseur réduira ses marges davantage que ses concurrents. En effet, les fournisseurs d’électricité sont libres de négocier le coût de leurs approvisionnements et d’agir sur leurs coûts de commercialisation.
Malgré une arrivée tardive, Énergies E.Leclerc dispose d’une marge de manœuvre importante
Cette arrivée d’E.Leclerc parmi les fournisseurs d’électricité se fait onze ans après la libéralisation du marché, qui a cassé le monopole d’EDF et a offert un terrain de jeu égal à Direct Énergie, Eni, Total Spring, Mint Énergie, ekWateur et autres Planète Oui. À noter qu’un autre grand groupe de distribution, Casino, est d’ores et déjà présent sur ce marché, avec son fournisseur baptisé Greenyellow. Tout comme ce dernier, Énergies E.Leclerc promet de compenser les KWh issus de sources non renouvelables en achetant des certificats « Garantie d’origine ».
À condition de bien commercialiser son offre, Énergies E.Leclerc pourrait en effet devenir un fournisseur de taille, en sachant que 32,4 millions de foyers sont toujours chez EDF. Michel-Édouard Leclerc espère quant à lui recruter 3 millions de clients d’ici 2025. En d’autres mots, couvrir 10 % du marché.
http://www.economiematin.fr/news-leclerc-fournisseur-electricite-annonce-rentree-2018
SupprimerLa décolonisation de l'énergie appartient à la Démocratie et non aux 'nouvelles entreprises qui taxent l'électricité'.
Pain sur ordonnance
RépondreSupprimerDécouvrez le pain qui a suscité un tel enthousiasme de la part des pouvoirs publics qu’il est maintenant remboursé par l’assurance maladie ! Le problème ? Ce n’est peut-être pas si bon pour la santé que ça…
Par Ludovic Delory.
26 JUILLET 2018
Pour le commun des mortels, c’est un pain. Pour ses inventeurs, c’est un « complément nutritionnel oral ».
Le pain brioché G-Nutrition a été conçu, au terme de cinq années de recherche, pour les résidents des maisons de retraite et les services gériatriques. Sa richesse en protéines, en vitamines et minéraux, ainsi que sa « facilité à être mâché » en font le nouveau Graal des soigneurs, qui recommandent d’en manger un à deux par jour pour contrer la dénutrition et les effets du vieillissement.
L’enthousiasme des pouvoirs publics est tel que ce pain fait à présent l’objet d’un remboursement par l’Assurance maladie. Car c’est là qu’est l’astuce : en faisant passer ce pain brioché pour un complément nutritionnel oral (CNO), ses producteurs ont pu en obtenir le remboursement partiel, jusqu’au 31 juillet 2023, via un arrêté du 9 juillet dernier.
BON POUR LA SANTÉ ?
Cet aliment industriel, composé aussi de farine de blé, de gluten de blé, de sucre, d’émulsifiants, de sirop de glucose ou d’amidon de blé, constituera donc une porte d’entrée vers le mieux-être de nos seniors, avec la bénédiction des pouvoirs publics. Ceux-là même qui ont aussi décidé de classer, via le Nutri-score, les aliments supposés bons pour votre santé.
Hélas ! La science nutritionnelle se montre extrêmement sévère envers les glucides. Leur impact sur les diverses formes de neuropathie, causées par le diabète, mettent clairement en évidence, dans ces pathologies dégénerescentes, le rôle des sucres et du glucose.
Bien qu’il existe des alternatives plus saines au blé, au gluten, bien qu’une bonne partie de l’humanité se passe de pain, le « pain-miracle » adoubé par la Sécu est issu des laboratoires de l’industrie du blé, installée (cela ne s’invente pas… Route de la Sucrerie !). Or, le Français consomme aujourd’hui cinq fois moins de pain qu’au début du siècle passé. Au grand dam des producteurs.
L’État et les lobbies s’occupent de votre santé et de celle de nos seniors. Dans quelques années, sans doute, la sécu remboursera-t-elle le Big Mac au prétexte qu’on y trouve de la salade et des cornichons.
C’est rempli de vitamines B et C, les cornichons.
https://www.contrepoints.org/2018/07/26/321188-pain-sur-ordonnance
Production électrique : les œufs dans le même panier ?
RépondreSupprimerL’alimentation de la nation en électricité doit reposer sur des bases rationnelles, et non sur un dicton populaire rassurant mais… faux « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ».
Par Michel Gay
26 JUILLET 2018
Les dictons populaires sont souvent plein de bon sens. Ainsi, selon Nicolas Hulot, « mettre tous ses œufs dans le même panier n’est pas une bonne chose« .
Pourtant, la volonté gouvernementale de passer de 75% à 50% de nucléaire dans notre mix de production d’électricité en lui substituant des productions intermittentes d’électricité (éoliennes et panneaux photovoltaïques) n’améliore pas la situation.
Pire, elle l’aggrave.
Cet argument est un affichage purement médiatique sans souci de mélanger des œufs sains (production pilotable et bon marché) avec des œufs pourris (production aléatoire intermittente et subventionnée).
UNE FAUSSE ASSURANCE
Même dans le cas d’un défaut générique, comme ce fut le cas pour les anomalies sur des cuves de générateur de vapeur, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ne retient comme hypothèse que l’arrêt d’une dizaine de réacteurs (sur 58) correspondant à une dizaine de gigawatts (GW).
S’il y avait moins de réacteurs en fonctionnement, l’arrêt contraint et rapide d’une dizaine de réacteurs serait encore plus durement ressenti en proportion.
Et si la production nucléaire venait à s’arrêter, dans les deux cas (50 % ou 75 %) la perte de production serait telle que l’alimentation du pays serait compromise, surtout par une soirée sans vent (et forcément sans soleil).
Durant les 40 années d’histoire du parc nucléaire, les indisponibilités ont été limitées à moins de 10 réacteurs simultanément dans les deux cas les plus graves (une corrosion de couvercles de cuve des réacteurs et des anomalies métallurgiques découvertes sur des pièces forgées).
À partir de ce constat (arrêt total improbable et arrêt provisoire plafonné à 10 réacteurs) l’alimentation en électricité du pays serait-elle mieux garantie avec 50 % de nucléaire qu’avec 75 % ?
De plus :
disposer d’une puissance nucléaire importante est un atout bien plus efficace que l’éolien ou le photovoltaïque pour faire face à un nouveau choc pétrolier
le risque nucléaire ne sera pas nul tant qu’il restera un réacteur. Il n’y a donc aucune rationalité à baisser de 75 % à 50 % la production nucléaire.
Dans ces conditions, pourquoi se priver des avantages de 75 % de nucléaire ?
ENTRE DEUX MAUX…
Sur les trois accidents graves survenus dans le monde (Three Miles Island, Tchernobyl et Fukushima), aucun n’a donné lieu à un arrêt immédiat des parcs nucléaires identiques ou similaires.
Même après l’accident de Fukushima, ce sont les conclusions ultérieures de la Commission d’enquête parlementaire démontrant que le système de sûreté était défaillant qui ont conduit à l’arrêt du parc nucléaire japonais.
RépondreSupprimerLe redémarrage a dû attendre quelques années la création d’une nouvelle Autorité de sureté nucléaire, l’établissement d’une règlementation conforme aux normes internationales, et la mise à niveau de toutes les centrales.
Or, cette situation n’est en rien comparable à celle du parc nucléaire français.
Le nucléaire présente un risque d’accident grave, mais avec une probabilité très faible.
En revanche, une pénurie d’électricité aurait avec certitude des conséquences beaucoup plus dramatiques sur les populations, l’économie et l’environnement.
Avec la 2ème génération des réacteurs mis à niveau lors du grand carénage, puis avec la 3ème génération, aucun accident n’entraînera de déplacement durable de population (sauf peut-être quelques heures, par précaution, pour laisser passer le panache d’iode 131).
Il reste à en persuader les décideurs politiques qui n’écoutent que leurs électeurs et qui, dans leur grande majorité, ne maîtrisent pas la problématique de la production d’électricité.
L’Allemagne a développé une forte sensibilité antinucléaire qui pollue toute l’Europe, et particulièrement la France. Cette situation est en partie due à la désinformation entretenue par la puissance industrielle des fabricants d’éoliennes, mais aussi par la nécessité de soutenir les mineurs de charbon qu’il a fallu cajoler en subventionnant l’exploitation de lignite lors de la réunification de l’Allemagne.
Ce pays riche, fortement industrialisé et disposant de tous les moyens humains pour maîtriser la sûreté de son nucléaire, a donc abandonné ce dernier pour des raisons de… politique intérieure.
DES RISQUES CERTAINS PLUS REDOUTABLES
De plus, par quoi remplacer la production nucléaire pilotable manquante, seule énergie de masse non émettrice de gaz carbonique ?
Les énergies renouvelables pilotables (hydraulique et biomasse) ayant des capacités d’extension limitées, il ne reste essentiellement que les énergies éolienne et solaire.
Or, elles ne produisent pas en fonction des besoins mais des conditions météorologiques, et elles peuvent être absentes durant de longues périodes hivernales lorsque la demande est maximale.
Ce choix de l’éolien et du solaire photovoltaïque majoritaire induirait au moins quatre risques redoutables :
1) Un risque économique et social.
Une forte augmentation des prix de l’électricité pèsera sur la compétitivité des entreprises et le pouvoir d’achat des consommateurs domestiques, avec un risque d’augmentation de la précarité énergétique. Les Allemands et les Danois ont massivement développé ces énergies renouvelables et l’électricité domestique y est deux fois plus chère qu’en France en faisant appel aux moyens pilotables de leurs voisins, dont la France).
RépondreSupprimer2) Un risque d’effondrement du réseau d’électricité.
Un parc éolien et photovoltaïque ne produit rien en l’absence de vent et de soleil. Il faut donc mettre en œuvre rapidement et massivement les moyens disponibles de secours au gaz.
Descendre en-dessous de 58 GW de nucléaire implique de construire de nouveaux moyens de production de pointe fonctionnant au gaz pour assurer la sécurité d’alimentation en électricité du pays lors des pointes hivernales de consommation.
Il est étrange que RTE retienne dans ses analyses une méthodologie « probabiliste » qui détermine une puissance éolienne garantie… dix fois plus élevée que celle retenue par les Allemands ! Est-ce acceptable ?
3) Un risque de pénurie.
Compte tenu de la politique imposée par la Commission européenne, essentiellement fondée sur la « biculture » de l’éolien et du solaire, un risque généralisé de pénurie d’électricité se profile pour toute l’Europe.
La parade « espérée » à ce risque serait le stockage massif d’énergie comportant une part importante de stockage inter-saisonnier. Malheureusement, aux échelles requises pour stocker ne serait-ce qu’une seule journée de consommation du pays, aucune solution économiquement soutenable n’est en vue.
4) Un risque de diminution de la résilience du pays.
Une hausse importante des prix du pétrole et du gaz favorisera l’usage de l’électricité (produite par quoi ?).
Contrairement aux énergies carbonées, le nucléaire ne sera pas sujet aux risques d’épuisement des ressources avant plusieurs milliers d’années.
La « bonne » part d’électricité d’origine nucléaire doit donc être le résultat d’un arbitrage entre la consommation d’énergies fossiles, la sécurité d’alimentation, le prix pour l’économie et les particuliers, l’indépendance énergétique, et l’emploi. Et cette part optimum dans le mix électrique est certainement au-delà de 75 % en France.
Cette décision, doit s’appuyer sur des études d’impact, notamment économiques, car elle aura des conséquences majeures sur l’avenir énergétique de la France et sur le mode de vie des Français.
L’alimentation de la nation en électricité doit reposer sur des bases rationnelles, et non sur un dicton populaire rassurant mais… faux « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier »
https://www.contrepoints.org/2018/07/26/321186-production-electrique-les-oeufs-dans-le-meme-panier
Fausse science : d’où vient le vrai danger ?
RépondreSupprimer« Le Monde » s’alarme des fausses informations propagées par les revues scientifiques. Le problème est ancien, et un certain journalisme n’est pas étranger à leur propagation.
Par André Heitz.
25 JUILLET 2018
Un consortium de 23 médias menés par la Süddeutsche Zeitung, guère connue pour son objectivité dans l’information « environnementale », et le Norddeutsche Rundfunk (NDR) et incluant notamment Le Monde a découvert l’existence d’une fake science ou « fausse science » et de revues scientifiques « prédatrices ».
Cela a permis au Monde de couvrir quasiment deux pleines pages dans son édition papier datée du 20 juillet 2018 et de produire un éditorial au titre bien anxiogène, « La gangrène de la fausse science » dans l’édition papier et « Fausse science : il faut une prise de conscience mondiale » sur Internet.
En chapô de l’éditorial sur Internet,
- « Le Monde », aux côtés d’une vingtaine de médias, a enquêté sur 10 000 revues dites « prédatrices » qui contribuent à tromper les administrations et le public. -
C’est se donner beaucoup d’importance au sujet d’un problème qui est connu et a été largement exploré ; il est décrit dans le journal dit de référence de manière très biaisée.
UNE SUPERCHERIE QUI N’EST PAS NOUVELLE
Pour épicer la livraison estivale, les journalistes allemands ont produit un article bidon, avec des auteurs imaginaires appartenant à des institutions fictives et des données fabriquées. Soumis au Journal of Integrative Oncology de la société OMICS International – siège social à Hyderabad, en Inde, 1.500 employés et 11,6 millions USD de revenus – l’article a été accepté et publié en moins de dix jours.
Ah, la belle affaire ! Mais ce n’est pas nouveau. Exemples…
En 1996, Alan Sokal, professeur de physique à l’Université de New York, fait publier un canular, « Transgressing the Boundaries: Towards a Transformative Hermeneutics of Quantum Gravity » (transgresser les frontières : vers une herméneutique transformative de la gravitation quantique), par Social Text, une revue d’études culturelles postmoderne, chef de file dans son domaine, publiée par l’Université Duke.
En 2013, John Bohannon se fait passer pour Ocorrafoo Cobange, du Wassee Institute of Medicine d’Asmara, en Érythrée, bien sûr inexistant. Son article sur une molécule possiblement anticancéreuse extraite d’un lichen est proposé à 304 revues. Il est accepté par 157 d’entre elles, en moyenne au bout de 40 jours, refusé par 98, en moyenne après 24 jours, les autres n’ayant pas (encore) répondu quand M. Bohannon/Cobange jugea que la plaisanterie avait assez duré.
Son article avait notamment été accepté par le Journal of Natural Pharmaceuticals, propriété de Medknow, basée en Inde et acheté en 2011 par Wolters Kluwer, un grand éditeur scientifique néerlandais. D’autres éditeurs réputés, comme Sage et Elsevier, avaient aussi mordu à l’hameçon.
L’éditeur allemand Springer s’est aussi fait prendre en 2014 par de fausses études scientifiques générées par informatique. Après les avoir publiées, il déclare : « Nous sommes en train de retirer tous les papiers, aussi vite que possible […] car il s’agit d’un tissu d’absurdités. » Des absurdités qui n’avaient pas été repérées avant la publication…
RépondreSupprimerCitons encore la fameuse et hilarante étude « Star Trek », à savoir « Morphological Change Following Extreme Celerity » (modifications morphologiques à la suite d’une vitesse extrême – accessible à partir d’ici), acceptée et publiée en novembre 2017 par Austin Journal of Pharmacology and Therapeutics », revue d’un éditeur états-unien, ainsi que par l’American Research Journal of Biosciences.
Enfin, dans un autre registre, à l’automne 2015, une Polonaise du nom d’Anna O. Szust a écrit à des dizaines de revues pour se proposer comme éditrice, sans référencer dans son CV des articles publiés ou une expérience comme réviseuse ou éditrice. Près de 50 revues ont répondu avec une offre de poste. En polonais, « oszust » signifie « fraude »…
LA GUERRE DE L’ÉDITION SCIENTIFIQUE
La situation actuelle est le fruit d’une convergence de plusieurs facteurs.
Du côté de la recherche, il y a le sempiternel « publish or perish » (publier ou périr), la montée en puissance de l’enseignement supérieur et de la recherche du fait des politiques publiques, de l’évolution démographique et des progrès de certains pays en développement. Et quand on est doctorant, il est bon de valoriser sa thèse dans son CV par une ligne sur un article de recherche.
Du côté de l’édition, les majors ont longtemps pratiqué une politique de prix très élevés dans un système « readers pay » qui met les finances des bibliothèques des universités et institutions de recherche à rude épreuve. Ils continuent de le faire. Combiné avec l’évolution technologique, cela a ouvert la voie à un système « authors pay » ou « pay for play » assorti d’un « open access », un accès libre, sur Internet.
Résultat : des maisons d’édition se sont créées et ont multiplié les revues publiées sur Internet. Certaines sérieuses, d’autres beaucoup moins, attirées par le profit facile. Ce sont les « revues prédatrices » dont le nombre est estimé à 11.000 par le documentaliste Jeffrey Beall, l’auteur le plus connu en la matière. Il y avait 860 éditeurs prédateurs en 2015.
Dans la forme la plus « aboutie », ces revues publient n’importe quel article pourvu que l’on ait payé les frais de publication ; les pires se présentent de façon outrageusement mensongère, par exemple en se réclamant faussement d’une affiliation à une organisation scientifique ou académique prestigieuse, en affichant un facteur d’impact bidon ou en prétendant soumettre les articles à une « peer review » (revue ou examen par des pairs) inexistante.
Bon nombre d’éditeurs historiques et « prestigieux » ont adopté des systèmes mixtes : des revues vendues au numéro ou sur abonnement, avec des articles que l’on peut « louer » (lire pendant un temps déterminé, restreint, sans possibilité de télécharger) ou acheter (très cher) à la pièce, et des revues en accès libre sur internet ; ou encore des revues du premier type mais avec possibilité d’y publier en « author pays » un article qui sera librement accessible sur Internet. Par voie de conséquence, ces éditeurs sont aussi soumis à la tentation de publier de la qualité inférieure… et certains y succombent.
RépondreSupprimerUN COUP DE JARNAC ?
Le Monde insiste sur « des dizaines de maisons d’édition peu scrupuleuses comme Omics et Science Domain (Inde), Waset (Turquie) ou encore Scientific Research Publishing (Chine) [qui] ont créé des centaines de revues en accès libre au nom ronflant, ayant toutes les atours de vraies revues savantes. » C’est dans « Alerte au business de la fausse science » (journal papier) ou « Alerte mondiale à la fausse science » (Internet).
Nous avons vu ci-dessus que le manque de sérieux sévit aussi chez les éditeurs des pays dits développés.
Alors pourquoi cibler la Chine, l’Inde et la Turquie ? Et pourquoi n’avoir proposé l’article bidon qu’à une seule revue ? Ne serait-ce pas une manœuvre destinée à favoriser les éditeurs « classiques » occidentaux… dont Springer en Allemagne ?
Springer Open, ce sont 160 revues… dont Environmental Sciences Europe, la revue qui a accueilli en 2014 l’« infameuse » étude sur les rats, un maïs GM et le glyphosate de l’équipe de M. Gilles-Éric Séralini après sa rétractation par Food and Chemical Toxicology, avec un article compagnon dont la nature scientifique prête à discussion. Cela en dit long sur la politique éditoriale… autant que cette brève analyse de M. Marcel Kuntz, reprise par Genetic Literacy Project.
En tout cas, la ministre allemande de la Recherche, Mme Anja Karliczek, n’a pas tardé à réagir : elle a réclamé un « examen approfondi ».
Objectif atteint… La belle théorie du complot que voilà ! Mais le rasoir d’Ockham nous propose une explication bien plus simple : la recherche par les médias concernés de « nouvelles » sensationnelles. Chacun se fera son opinion.
EST-CE UN PROBLÈME ?
Pour Le Monde :
- De la diffusion de fausses informations à la promotion de médicaments en passant par l’activisme climatosceptique ou antivaccin, voire simplement une volonté de « gonfler » artificiellement un CV : les motivations [de publier dans des revues prédatrices] des chercheurs sont nombreuses.-
Les publications par des entreprises pharmaceutiques et des climato-sceptiques sont aussi évoquées par le NDR dans « More than 5 000 German scientists have published papers in pseudo-scientific journals ».
Ah, la belle théorie du complot ! Les motivations inavouables – avec une référence au climato-scepticisme qui fleure bon l’intolérance doctrinaire – passent devant les ego et les considérations pragmatiques. Dans son éditorial, Le Monde poursuit :
- Environ 10 000 revues dites « prédatrices » contribuent à construire une science « parallèle », susceptible de tromper les administrations publiques, les entreprises, et même parfois les institutions scientifiques elles-mêmes. -
RépondreSupprimerMais pas de panique. Toujours selon Le Monde :
- Cette production représente jusqu’à 2 % à 3 % de l’index de certaines grandes bases de données de la littérature savante. C’est six fois plus qu’il y a cinq ans.-
Ce n’est pas énorme, mais cela oblige quand même à une analyse un peu plus pointue – et moins manichéenne – de la situation.
On trouve de tout dans les revues prédatrices ou potentiellement prédatrices. Le NDR, dans l’article cité plus haut, s’est lancé dans un début de chasse aux sorcières. Mais on peut penser que les professeurs d’université qui ont publié dans une de ces revues n’ont pas produit de la junk science, de la science poubelle.
À l’autre extrémité, nous avons trouvé un grossier plagiat d’un article de M. Gilles-Éric Séralini et de son équipe, lui-même publié sur un site pay-for-play d’une maison d’édition citée dans Le Monde comme « peu scrupuleuse […] ».
Pour autant, si l’on s’en tient aux seuls résultats et omet les réflexions teintées d’un militantisme fort capillotracté, « Glyphosate Exposure in a Farmer’s Family » (exposition au glyphosate d’une famille d’agriculteur) de Mesnage et al. ne répond pas à la notion de « fausse science ». Compte rendu d’une petite manip’ (sur quatre jours), il n’avait aucune chance d’être publié dans une revue de plus grande notoriété.
- voir graphique sur site -
Selon l’interprétation, l’agriculteur (trait plein) excrète par les urines tout le glyphosate inhalé en 24 heures, avec un pic trois heures après le traitement herbicide ; puis, après 30 heures environ, celui qu’il aurait absorbé par la peau. Un des enfants (mais pas l’épouse ni les deux autres enfants) a excrété du glyphosate dans la miction de 48 heures. L’expérience s’arrête là pour lui…
LE VRAI PROBLÈME
Le Monde écrit aussi :
- Accessibles librement sur le Web, ces articles sont aussi, parfois, indexés par les grandes bases de données de la littérature savante comme Web of Science, Scopus ou encore Google Scholar. Une situation plus que problématique, car ces bases de données sont utilisées par la communauté scientifique, les agences d’expertise, les administrations…-
Ou encore :
- « C’est un problème majeur et il ne montre pas de signes de ralentissement. Les conséquences les plus graves portent sur l’intégrité scientifique et sur le fait de baser des travaux de recherche sur des données fausses ou non vérifiées », estime de son côté une porte-parole de Clarivate Analytics, la société qui gère la base de données Web of Science. -
Première question : quelle est la probabilité qu’un article de qualité médiocre, voire de science poubelle apparaisse sur les écrans des chercheurs et attire leur attention ? On peut aussi penser que la majorité des chercheurs dignes de ce nom, et aussi des administrations et des entreprises, sont capables de faire le tri, particulièrement lorsque l’identité de la revue constitue un signal d’alerte et de vigilance.
Le vrai problème se trouve ailleurs : dans la qualité de ce qui est publié, essentiellement dans les revues ayant pignon sur rue (et apposant le sceau de qualité issu de la revue par les pairs) ; dans la communication des institutions de recherche et des chercheurs ; dans l’exploitation tendancieuse, voire propagandiste, qu’en font les médias ; dans les dérives sur Internet et les réseaux sociaux.
RépondreSupprimerIllustration : dans le « Cash Impact – Pesticides : notre santé en danger », du 28 février 2018, Mme Élise Lucet se livre à une gesticulation théâtrale devant M. Bruno Baranne, président de Syngenta France:
- Ils [des chercheurs de l’INSERM] ont fait une étude épidémiologique de très grande ampleur sur l’exposition des femmes à l’atrazine […] Cette étude, elle a prouvé que ces femmes avec un taux d’atrazine élevé dans leur urine avaient 70 % de risque supplémentaire d’avoir un bébé au périmètre crânien réduit, et un bébé au périmètre crânien réduit jusqu’à 40 millimètres… 40 millimètres, c’est 4 centimètres […] en gros, c’est énorme […] -
Mme Lucet se réfère à « Urinary Biomarkers of Prenatal Atrazine Exposure and Adverse Birth Outcomes in the PELAGIE Birth Cohort » (biomarqueurs urinaires de l’exposition prénatale à l’atrazine et effets indésirables sur la naissance dans la cohorte PELAGIE) de Cécile Chevrier et al., publié dans Environmental Health Perspectives. Le résumé nous apprend ceci :
- Nous avons trouvé des niveaux quantifiables d’atrazine ou de mercapturate d’atrazine dans les échantillons d’urine de 5,5 % de 579 femmes enceintes […] La présence vs. l’absence de niveaux quantifiables d’atrazine ou d’un métabolite spécifique de l’atrazine était associée à un retard de croissance intra-utérin [odds ratio (OR) = 1,5 ; intervalle de confiance à 95% (IC), 1,0-2,2] et une petite circonférence de la tête pour le sexe et l’âge gestationnel (OR = 1,7, IC à 95%, 1,0-2,7). -
Interprétation : l’étude n’a pas été effectuée sur l’ensemble de la cohorte PELAGIE (3.421 femmes), mais sur 579 femmes, dont 32 ont livré un signal positif pour l’atrazine dans une prise d’urine unique. Le résumé donne des odds ratios sans préciser l’ampleur de l’effet observé (c’est courant dans les études épidémiologiques…). Il faut aller dans le texte, plus précisément le tableau 5, pour découvrir que ce fameux effet – tout juste au-dessus du seuil de signification à en croire l’intervalle de confiance (mais pas significatif selon la p-value de 0,10) – est en moyenne de… 0,39 cm. En gros 4 millimètres. Quant au « retard de croissance intra-utérin », il n’y a aucune précision dans le texte.
Ce scandale de 4 millimètres de Mme Élise Lucet repose non seulement sur sa bêtise, mais aussi sur une communication scientifique très contestable.
L’INSERM n’a pas cru bon de publier une mise au point… alimentant implicitement l’hypocondrie française.
« FAUSSE SCIENCE » C. « SCIENCE PARALLÈLE »
Marcel Kuntz, directeur de recherche au CNRS, nous propose ici une typologie et distingue la science (la vraie), les pseudo-sciences (astrologie, paranormal, médecines non-scientifiques…), l’alterscience (qui promeut des théories alternatives fumeuses et alimente notamment les activismes anti-vaccin, anti-pesticide, anti-OGM, et autres « prêcheurs d’apocalypse ») et la science parallèle (souvent au service d’un projet politique). Il écrit dans « Fausses sciences, idéologie et « société de la connaissance »» :
- Celle-ci [la science parallèle] a ses « Centres de recherche et d’information (faussement) indépendants », ses journaux « scientifiques » […] et même, de plus en plus, ses publications hétérodoxes dans des vraies revues scientifiques. Ses allégations, même rejetées par le monde scientifique, ont droit à une large publicité sur internet et autres médias. -
RépondreSupprimerOn lira aussi avec intérêt, sur le site de l’Association Française pour l’Information Scientifique, « Science contrôlée ou science parallèle : un nouveau phénomène de société » de M. Alain de Weck, d’une pertinence bien supérieure aux bricolages du consortium médiatique « fake science ».
Le vrai danger est dans la « science parallèle », celle qui est ouvertement et délibérément militante ; ainsi que dans les dérives de la « vraie science » – pour partie idéologiques et pour partie pragmatiques (il faut répondre aux attentes des pourvoyeurs de financements).
Et, s’agissant des publications, le vrai danger se loge certes dans les publications prédatrices, mais encore davantage dans celles qui ont pignon sur rue. Quand Nature publie une lettre militante des journalistes Stéphane Foucart et Stéphane Horel – les auteurs de news pour le moins douteuses sous le vocable « Monsanto Papers » –, on peut s’interroger sur l’étendue du noyautage de cette revue invariablement qualifiée de prestigieuse. Quand Nature refuse de publier une réponse, le doute n’est plus guère permis.
UNE BELLE DIVERSION… QUI PROFITE AUX ÉDITEURS HISTORIQUES OCCIDENTAUX
Le consortium Fake Science parviendra sans doute à faire établir des listes d’éditeurs à éviter ou à privilégier. Ce sera tout bénéfice pour les éditeurs historiques occidentaux, y compris ceux qui ne sont pas exemplaires.
Dans ce consortium, il y a un Monde qui ne répugne pas à répandre la bonne nouvelle d’une mauvaise nouvelle « scientifique », fût-elle de qualité scientifique douteuse. Les derniers exemples en date, avec le conditionnel journalistique de rigueur : « Diabète et obésité : les pesticides pourraient augmenter le risque pour la population » ; et « Les nitrates pourraient avoir une influence néfaste sur la santé mentale ».
Le premier n’est pas à l’abri de la critique. Mais ce sera pour un autre billet.
https://www.contrepoints.org/2018/07/25/321102-fausse-science-dou-vient-le-vrai-danger
Papa, le climat devient-il pire aux États-Unis ?
RépondreSupprimerAnthony Watts
26 juillet 2018
par Bob Tisdale
Et le sous-titre est, Livre 2 dans le DAD, POURQUOI ÊTES-VOUS UN DENIER DE CHAUFFAGE GLOBAL ? Séries
L'introduction commence:
Anna et son père sont de retour dans la deuxième partie de cette série de nouvelles. Les rejoindre est la mère d'Anna. Dans cet épisode, ils examinent des graphiques de données provenant de la NOAA, de l'USGS, de l'EPA et de la NIFC qui ne supportent pas les points de vue communs sur les changements climatiques induits par l'homme aux États-Unis. Plus précisément, les personnes programmées par la propagande naïve et crédule pensent généralement que la libération par l'homme de gaz à effet de serre, principalement du gaz carbonique, dans l'atmosphère terrestre a causé et aggrave le climat aux États-Unis. En réalité, cependant, si l'on considère les ensembles de données à long terme des agences gouvernementales américaines (et des agences de pompiers soutenues par des agences gouvernementales) pour l'ensemble du pays, les données ne montrent aucune augmentation, ni aucun renforcement de nombreux types de phénomènes météorologiques.
Une note initiale importante: Bien que les personnages, les paramètres et le dialogue de cette courte histoire soient fictifs, les graphiques sont de vraies données provenant de sources gouvernementales américaines, et certains d'entre eux incluent également les résultats des modèles climatiques utilisés pour faire la boule de cristal. -comme des divinations sur le climat futur sur une planète irréaliste qui a peu de rapport avec la Terre. Les données proviennent également des deux agences de lutte contre les incendies soutenues par les agences gouvernementales américaines. [Note de fin.]
Chez papa, le climat se détériore-t-il aux États-Unis ? les ensembles de données liés au climat qui sont examinés comprennent (source de données entre parenthèses):
Les ouragans frappent les États-Unis continentaux (NOAA AOML - Laboratoire océanographique et météorologique de l'Atlantique)
Tornados pour les 50 États (NOAA NWS - Service météorologique national)
Sécheresses pour les États-Unis contigus (NOAA NCDC - Centre national de données climatiques, maintenant connu sous le nom de NCEI - Centres nationaux pour l'information environnementale)
Inondations pour les cours d'eau et rivières américains contigus (USGS - United States Geological Survey)
Incendies de forêt pour les 50 États américains (Groupe de travail fédéral interorganismes sur l'examen de la politique en matière de feux de végétation et Centre national de lutte contre les incendies interorganismes.)
Extrémités de température de surface pour les États-Unis contigus [TMAX annuel le plus chaud et TMIN annuel le plus froid] (NOAA NCDC - Centre national de données climatiques, maintenant connu sous le nom de NCEI - Centres nationaux d'information environnementale) Note: Ces données de température de surface sont présentées Deg F, PAS comme des anomalies.
Lorsque les données à long terme pour l'ensemble du pays sont considérées dans leur ensemble, une seule de ces variables montre une détérioration des conditions climatiques aux États-Unis, une seule. De 1950 à 2014, cette valeur est la suivante: d'après la tendance linéaire, le pourcentage annuel de jauges américaines au-dessus du débit total des rivières est passé d'environ 42 % à environ 46 % au cours de ces 65 années. Les autres événements météorologiques n'augmentent pas en fréquence ou en force. En fait, ces autres indices montrent une amélioration sensible des conditions climatiques, contrairement à ce que prétendent les alarmistes. Et considérez ceci, même les données d'écoulement de banque de banque pleine montrent des conditions d'inondation décroissantes depuis environ 1970.
RépondreSupprimerCes faits confirment ce que beaucoup de gens comprennent: (1) que les éco-profiteurs, les politiciens, les activistes, les lobbyistes, les grands médias et les scientifiques avides de fonds sans scrupules, malhonnêtes, trompeurs et sournois exploitent le malheur et la misère de nos familles, nos voisins, nos concitoyens américains chaque fois qu'une catastrophe naturelle survient, et (2) qu'au cours des dernières décennies, le bombardement constant de la propagande sur le changement climatique a malheureusement été très efficace pour fabriquer des adhérents endoctrinés avec des religieux -comme les croyances dans le changement climatique induit par l'homme.
Sujets supplémentaires:
Niveau de la mer
Comparaisons de données-modèles des températures de surface de la mer en forme absolue, et non pas anormale, pour chaque bassin océanique et chaque hémisphère respectif
Comparaisons entre modèles et données des températures de la surface de l'air terrestre sous forme absolue, et non pas anormale, pour six des sept continents (données non disponibles dans le KNMI Climate Explorer de cette base de données pour l'Antarctique) - 1948 à 2017
Au total, il y a plus de 80 illustrations, principalement des graphiques de données et des comparaisons de données-modèles, dans Dad, Est-ce que le climat devient pire aux États-Unis ?
Comme également noté dans l'introduction:
Je soupçonne que certains lecteurs vont faire défiler l'histoire courte pour regarder les graphiques, sans lire le texte. Si vous le faites, vous allez manquer un peu de plaisir. J'ai ajouté quelques discussions parallèles pour éclairer et éclairer les choses de temps en temps.
Comme papa, pourquoi es-tu un déni de réchauffement global ? Je me suis beaucoup amusé à l'écrire et à préparer tous ces graphiques, alors j'espère que vous aurez autant de plaisir à le lire et à en tirer des leçons.
Et, oui, j'envisage un troisième livre dans la série.
Pour ceux d'entre vous qui achètent papa, le climat devient-il pire aux États-Unis ? MERCI.
https://wattsupwiththat.com/2018/07/26/dad-is-climate-getting-worse-in-the-united-states/
600 migrants armés de "lance-flammes et excréments" franchissent la frontière espagnole au Maroc
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 26/07/2018 - 10:09
Quelque 800 migrants subsahariens ont tenté de traverser la frontière entre le Maroc et l'enclave espagnole de Ceuta à 6h45 du matin à travers une haute clôture. Alors que 602 d'entre eux ont réussi, 15 policiers ont été blessés dans les affrontements et plus tard emmenés à l'hôpital, a rapporté la Garde civile espagnole.
Des migrants ont tenté de franchir la clôture de sept mètres séparant le Maroc de l'Espagne à 6h35 du matin. Ils ont lancé des pierres, des shielrs, des cocktails Molotov, des excréments et du haschich sur les représentants des forces de l'ordre et ont utilisé des lance-flammes. Les migrants ont également essayé de couper les barbelés sur la clôture avec des ciseaux et des marteaux. Une fois à l'intérieur du territoire espagnol, ils ont lancé des pierres sur les voitures de la Garde civile.
Les agents des frontières ont arrêté des centaines du côté marocain et d'autres ont été arrêtés à Ceuta, rapporte El Pais.
Selon The Local.es, la ruée sur la barrière est la plus importante à Ceuta depuis février 2017, quand plus de 850 migrants sont entrés dans le territoire d'outre-mer pendant quatre jours.
Il s'agit de l'Espagne qui devient la première destination pour les migrants traversant la Méditerranée en bateau, dépassant l'Italie avec 19 586 arrivées jusqu'à présent cette année, selon l'Organisation internationale pour les migrations.
592 migrants ayant réussi à traverser la frontière avaient postulé auprès de l'Organisation internationale pour les migrations; 132 d'entre eux ont été blessés et 11 ont été emmenés dans des hôpitaux.
Depuis le début de l'année, selon l'Organisation internationale pour les migrations, 3 125 migrants ont traversé la frontière espagnole à travers les enclaves de Melilla et Ceuta, sans compter ceux qui ont franchi la frontière jeudi. Ceuta est une ville autonome espagnole en Afrique du Nord, partageant une frontière de quatre milles avec le Maroc. Rabat a appelé à plusieurs reprises Madrid à transférer la souveraineté sur Ceuta et la ville voisine de Melilla. Les habitants de la ville insistent sur le fait que les territoires devraient rester partie intégrante de l'Espagne.
Peut-être qu'il est temps pour Trump de donner des conseils à l'Espagne sur toute cette affaire "Mur sur la frontière sud".
https://www.zerohedge.com/news/2018-07-26/600-migrants-armed-flamethrowers-and-feces-break-through-spanish-border-morocco
Ceuta est une aire espagnole (18,5 km²) en territoire marocain ! Une enclave colonialiste très dangereuse. Imaginez que l'île de Manhattan à N-Y (3 fois plus grande que l'espagnole au Maroc) soit une propriété de pays dangereux africains ou asiatiques !! (Ne pas confondre Cuba aux côtés de la Floride !).
SupprimerC'est là une anomalie entre dictatures monarchistes qui montre bien que 'l'Europe' n'est PAS protégée d'invasions terroristes !
iNÉDIT - L'ESTONIE REND LES BUS GRATUITS PRESQUE PARTOUT
RépondreSupprimerC'est le premier pays européen à offrir le trajet en bus sur quasiment l'ensemble du territoire, dans l'espoir de limiter l'exode rural et la consommation des combustibles fossiles.
26.07.2018, 14h28
«Il existe bien des villes et des régions en Europe où les transports en commun sont gratuits, mais jusqu'à présent il n'y a pas eu de projet de transport public gratuit à l'échelle nationale», s'est félicité jeudi Kadri Simson, la ministre de l'Economie et des Infrastructures.
Courant juillet, onze parmi les 15 comtés estoniens ont déjà lancé le bus gratuit. «Nous cherchions comment animer les régions rurales, arrêter l'exode vers les villes», a indiqué Kadri Simson, soulignant que le programme est le fruit de discussions entre le gouvernement central et les comtés.
«Au niveau d'un comté, le transport gratuit par bus vise principalement à créer des possibilités pour la mobilité des habitants des régions rurales, afin de leur garantir l'accès aux services quotidiens», a-t-elle précisé.
Le Parlement estonien a décidé l'an dernier de limiter la consommation nationale des carburants fossiles, de sorte qu'à l'horizon de 2030 elle reste à son niveau de 2012. «Cela signifie que nous devons trouver des moyens pour encourager les gens à voyager de manière plus écologique, par exemple en utilisant les transports en commun», a expliqué Kadri Simson, soulignant que cela pourrait contribuer à limiter le nombre de voitures particulières.
Depuis 2013, les bus gratuits sont disponibles à Tallinn. Le maire de la capitale Taavi Aas insiste sur le succès du projet malgré la croissance du nombre de voitures dans la ville.
Trains concurrencés
La moitié des utilisateurs des transports publics à Tallinn affirment avoir commencé à prendre les transports en commun plus souvent depuis qu'ils sont gratuits, selon l'enquête annuelle de satisfaction citoyenne, réalisée en 2017.
Cependant, les critiques s'inquiètent de l'impact potentiellement négatif des bus gratuits sur le trafic ferroviaire.
L'opérateur national Elron affiche pourtant son calme et se vante du nombre grandissant de ses passagers, en hausse de 8% cette année.
«La principale question est de savoir si le réseau des bus au niveau des comtés va soutenir ou concurrencer les trains, et cela est valable aussi bien pour les lignes de bus gratuites que payantes», a estimé Ronnie Kongo, le directeur des ventes et du développement d'Elron.
«A plus long terme, le trafic ferroviaire peut croître et se développer aussi dans les régions où le nombre de passagers augmente», a-t-il ajouté auprès de l'AFP. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/estonie-rend-bus-gratuits-presque-partout/story/24466877
SupprimerEstonie
Pays en Europe
L'Estonie est un pays d'Europe du Nord qui borde la mer Baltique et le golfe de Finlande. Regroupant plus de 1 500 îles, son territoire varié se compose de plages rocheuses, de forêts centenaires et de nombreux lacs. Cet ancien pays soviétique compte un grand nombre de châteaux, églises et forteresses juchées sur des collines. Tallinn, la capitale, est célèbre pour sa vieille ville préservée, ses musées et sa Tour de télévision, haute de 314 m et dotée d'une plateforme d'observation.
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Comme il s'agit de fonctionnaires (payés par les contribuables) qui conduisent des bus (payés par les contribuables) et du carburant (payés par les contribuables) sur des routes (payés par les contribuables), pourquoi ne pas faire le transport GRATUIT en bus ou en train ?