11 MAI 2018
Gauvain Dossantos
"Nous avons constaté que plus vous êtes riche, plus vous risquez de cacher des biens", écrivent des professeurs d'économie qui ont observé la part de grosses fortunes qui pratiquent l'évasion fiscale en Scandinavie. Le résultat est sans appel: 80 % des richesses qui échappent à l'impôt appartiennent à 0,1% des comptes offshores.
Une étude portant sur l'évasion fiscale et les inégalités de richesse a été réalisée par Annette Alstadsæter, Niels Johannesen et Gabriel Zucman, deux professeurs d'économie et un assistant en économie. Elle compare les richesses scandinaves qui échappent à l'impôt avec la part d'individus qui les détiennent.
En combinant les données publiques, les données fournies en échange d'une amnistie et les données révélées par des journalistes et des lanceurs d'alertes, les professeurs sont parvenus à fournir une image assez complète de combien chaque groupe social parvient à faire échapper aux taxes. Et ils ont constaté que "plus vous êtes riche, plus vous risquez de cacher des biens".
50% de la richesse détenue par 0,01 %
En observant les noms des grosses fortunes qui se retrouvent dans les affaires comme le SwissLeaks, les Panama Papers ou le LuxLeaks, les économistes ont découvert que la concentration des richesses étaient particulièrement élevées dans l'évasion fiscale.
"La richesse offshore apparaît comme extrêmement concentrée au sommet de la répartition des richesses: selon nos estimations, 50 % des actifs offshore appartiennent aux ménages les plus riches (0,01 %) et environ 80 % aux autres riches (0,1 %)", ont-ils observé.
Les riches ont les moyens de le faire
Si l'évasion fiscale est ainsi pratiquée par un aussi petit nombre, c'est parce que c'est une activité qui n'est pas à la portée de tout le monde. Les banques ne s'intéressent pas à ceux qui ont moins de 15 millions d'euros à investir "car le fait de servir trop de fraudeurs augmenterait le risque que des banques et des cabinets d'avocats découvrent qu'ils contreviennent à la loi". Pour le reste des fortunes, celles qui n'appartiennent pas aux 0,1%, créer des mécanismes d'évasion fiscale n'est souvent pas assez rentable.
L'étude s'est focalisée sur les pays scandinaves: Norvège, Suède et Danemark. Mais ce modèle peut être appliqué au reste du monde, affirment les auteurs de l'étude. "L'évasion fiscale chez les riches pourrait même être encore plus élevée dans les autres économies développées, étant donné que les économies scandinaves se classent parmi les pays ayant le plus grand respect pour la primauté du droit, le moral le plus élevé et le plus bas des paradis fiscaux".
(...) ils ont constaté que "plus vous êtes riche, plus vous risquez de cacher des biens". (...) !!!
RépondreSupprimerIl est tout a fait normal et honnête que de protéger ses biens face aux escrocs qui gouvernent de partout. Mais, ce qui me fait le plus rire et que des gens puissent dire combien quelqu'un a et même établir un hit-parade des 'plus grosses fortunes' du monde !! HAHAHAHAHAHA !
Il y en a qui seraient bien étonnés de découvrir que le centième au classement a exactement 2000 fois plus que le premier ! HAHAHAHAHA !
Ainsi, faut-il se poser les vraies questions: Qui publie ces classements et estimations ? Qu'arriverait-il si la vrai fortune était publiée ? (10 000 milliards !!!/ Révolution ? Pensez-vous qu'ils vont se laisser tondre ?).
Le culte des Allemands pour le cash est intact
RépondreSupprimer11 MAI 2018
Audrey Duperron
Les Allemands ont une passion pour les espèces, et les autres formes de paiement sont relativement peu utilisées, par rapport à ce que l'on constate dans les pays voisins. La préférence pour les paiements en liquide tient à des raisons historiques et culturelles. Néanmoins, le pays évolue lentement, et les autres formes de paiement gagnent graduellement du terrain.
Les Allemands aiment le cash. Une enquête menée par la Banque Centrale Européenne (BCE) en novembre 2017 avait conclu que l'Allemand moyen détenait en permanence 103€ en espèces dans son portefeuille, une somme très supérieure à celle que l'on pouvait trouver dans les portefeuilles des citoyens des autres pays membres de l'UE. La firme de statistiques Statista indique que 80% des paiements réalisés sur les points de vente allemands en 2016 l'étaient en espèces. En France, cette proportion atteignait 68%, et aux Pays-Bas, seulement 46%.
De même, la banque centrale allemande, la Bundesbank, a émis le plus de billets d'euros en Allemagne, depuis que la monnaie unique a été instituée en 2002, que toutes les autres banques centrales des pays adhérents cumulées. Et l'on trouve proportionnellement beaucoup moins de terminaux de paiement pour carte de crédit en Allemagne que dans les autres grandes économies européennes. D'ailleurs, un rapport publié en septembre 2017 par la BCE avait révélé que seulement 19% des transactions qui n'avaient pas été payées en espèces l'avaient été par carte de crédit, alors qu'au Royaume-Uni, ce pourcentage atteignait 53%, et qu'en France il grimpait même à 65%.
Plusieurs explications
Les historiens et les sociologues avancent plusieurs raisons pour expliquer ce goût pour l'argent liquide des Allemands. Ils citent la période d'hyperinflation de l'entre-deux-guerres, un attachement fort à la vie privée, et la perception que le renoncement aux espèces peut être assimilé à un abandon de liberté.
Ils évoquent aussi la culture allemande, qui érige l'épargne en vertu, et vilipende la dette. En allemand, dette se traduit par “schuld”, un mot qui signifie aussi "culpabilité".
Beaucoup d'économistes allemands, dont le Professeur de macroéconomie à l'université de Würzburg (Bavière) Peter Bofinger, le déplorent, et rappellent qu'une société sans espèces permet de lutter contre l'évasion fiscale et les activités illicites souterraines. Ils pointent également que les paiements en espèces induisent des coûts, puisqu'il faut transporter l'argent liquide, par exemple.
"Des forces très puissantes poussent à l'abandon des espèces"
RépondreSupprimerMais leurs détracteurs, parmi lesquels on compte Max Otte, un économiste allemand à l'origine d'une campagne "Sauvez notre cash", menée il y a 2 ans, souligne qu'une société sans espèces implique "un contrôle total et l'abandon complet de nos données personnelles". Il explique également qu'elle donne la possibilité aux banques d'introduire des taux d'intérêt négatifs, pour dissuader les ménages et les entreprises d'épargner. Selon lui, le mouvement vers une société sans espèces est téléguidé par des "forces très puissantes" du monde bancaire, des affaires, de la politique et du secteur technologique, avec pour motivation première la collecte des données des citoyens.
Une vaste proportion d’Allemands semblent lui donner raison, et en 2016, lorsque le gouvernement allemand avait tenté de limiter à 5000 € le montant des transactions pouvant être payé en espèces, il a rencontré une vive résistance de la population.
Il n'empêche.... Comme partout ailleurs en Europe et dans le monde, les boutiques et de restaurants allemands sont de plus en plus nombreux à adopter les moyens de paiement mobiles.
https://fr.express.live/2018/05/11/le-culte-des-allemands-pour-le-cash-est-intact
Faut dire aussi qu'en cas d'EMP... VOUS N'AVEZ PLUS RIEN !!! Zéro de chez zéro ! Votre compte lessivé, effacé ! Tandis que si vous avez des 'reçus' (billets de banque) ou des métaux précieux...
SupprimerJe vous invite d'ailleurs a imaginer de ce que serait les conséquences en cas d'attaque d'Impulsion Electro Magnétique (plus de distributeurs de billets ni de possibilités de payer par carte bancaire ! ni de voiture ni de téléphone, etc) et de ce que vous feriez !!!!
HAUSSE DES PRIX À LA POMPE : À QUI LA FAUTE ?
RépondreSupprimerpar OLIVIER SANCERRE
09/05/2018
Les marges des distributeurs sur un litre d'essence s'établissent en moyenne à 13,9 centimes d'euro depuis le début de l'année.
Il n'a jamais été très agréable de faire un arrêt à la station service en raison des prix des carburants toujours très élevés, mais cela a empiré depuis quelques temps, déplore l'association de consommateurs CLCV.
En cause : les marges des distributeurs en hausse et un niveau de taxes qui ne cesse de gonfler. Un couple avec deux voitures (une essence, l'autre diesel) qui conduit 25 000 km par an paieront un surplus compris entre 100 et 225 euros en 2018, contre 180 euros environ l'an dernier. Il y a bien sûr la hausse des prix du pétrole qui explique en partie cette facture plus élevée. Mais la France, qui était parmi les pays européens où les marges des distributeurs étaient les plus faibles (de l'ordre de 6 à 7 centimes du litre), a aussi vu une forte progression de ces marges. Elles sont de 13,9 centimes en moyenne sur le litre d'essence (2,9 centimes de plus qu'en 2017), et de 12,6 centimes sur le litre de gazole (soit 1,4 centime de plus que l'an dernier).
Modération des marges
La CLCV appelle les distributeurs à « modérer » leurs marges. Mais ils ne sont pas les seuls en cause : le niveau des taxes est aussi très élevé. Elles ont d'ailleurs beaucoup progressé depuis la hausse de la contribution climat énergie, note l'association. L'an dernier, le montant total des taxes s'établissait à 88,9 centimes du litre d'essence, pour 75,2 centimes pour le litre de gazole. Et cela ne va pas aller en s'arrangeant puisque les pouvoirs publics veulent effectuer un « rattrapage » de la fiscalité du diesel sur l'essence.
Argument écologique
Seul problème : l'argument écologique ne tient pas la route. « La hausse de la fiscalité écologique est avant tout une mesure de rendement fiscal et qu’elle heurte le portefeuille des particuliers », estime l'association de consommateurs, qui n'a relevé aucun effet de diminution de la consommation d'énergie fossile. La balle est désormais dans le camp du gouvernement et des distributeurs.
http://www.economiematin.fr/news-hausse--prix-pompe-qui-faute-
Rome a un gros problème avec les bus brûlants
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ve, 05/11/2018 - 02:45
Le bus numéro 63 s'est rapidement engouffré dans les flammes mais heureusement, le conducteur et les passagers s'en sont sortis indemnes. Intéressant, comme le note Martin Armstrong de Statista, la vue d'un bus en feu dans le centre de Rome n'est pas nouvelle avec des gens accusant Atac, l'autorité de transport de la capitale, pour le phénomène inhabituel.
Jusqu'à présent cette année, neuf bus ont pris feu dans la ville alors qu'il y a eu 22 incidents l'année dernière. En 2016, il y en avait 14 au total.
- voir tableau sur site -
Infographie: Rome a un gros problème avec les bus en feu | Statista
Les flammes sont devenues si communes qu'elles ont même leur propre hashtag de médias sociaux - #flambus, qui rime avec Trambus, le nom précédent d'Atac.
Les syndicats ont déclaré que les bus souffrent d'un manque d'entretien et que les enquêtes internes n'ont pas réussi à arrêter les incendies. Les autorités ont également averti que les services de l'Atac sont dangereux et qu'il y a un risque croissant pour les voyageurs.
La Repubblica a rapporté que les enquêtes préliminaires indiquent que le bus Mercedes Citaro a subi un court-circuit avant qu'il ne soit englouti dans les flammes.
https://www.zerohedge.com/news/2018-05-10/rome-has-big-problem-burning-buses
Les victimes de Hiroshima ont été pétrifiées instantanément par les radiations
RépondreSupprimerle 11 mai 2018
Le 6 août 1945 à huit heure 15 du matin les Américains larguèrent la première bombe atomique destinée à massacrer massivement les habitants innocents de la ville d’Hiroshima au Japon. La majeure partie des 350000 habitants (166000 selon les estimations) de cette ville moururent instantanément et beaucoup d’autres les années suivantes de divers cancers. Près de 30 ans plus tard un physicien brésilien travaillant à l’Université d’Harvard se rendit à Hiroshima et les autorités japonaises lui confièrent deux os (illustration) ayant appartenu à une victime qui se trouvait à un peu plus de 1 kilomètre du point zéro de l’explosion pour tenter de déterminer la dose de radiation reçue par cette personne. Les technologies existant dans les années 1970 ne permirent pas de déterminer avec précision cette dose de radiation et il fallut attendre l’année 2017 pour quantifier avec précision par résonance du spin électronique du radical carbonate, contenu dans des dents et des os de victimes de la bombe, généré par les radiations provoquées par l’explosion de la bombe. Ces victimes ont reçu une dose massive létale de 9,46 Grays (Gy). En effet, on ne survit pas, dans l’instant, au delà d’une dose de 5 Grays reçue par le corps entier. Pour situer ce que signifie cette unité qui s’exprime en joule/kg les traitements anti-tumoraux par radiothérapie sur des volumes très réduits du corps atteignent des doses de l’ordre de 2 à 3 Grays. Pour les curieux le Sievert dont on a beaucoup entendu parler après l’accident de la centrale de Fukushima-Daiichi est la dose de radiation équivalente reçue par le corps. Cette unité est exprimée en Grays multipliés par un facteur tenant compte des effets stochastiques des radiations sur le corps entier, c’est-à-dire en particulier de la sensibilité des différents organes internes du corps aux radiations alors que le Gray est la mesure de la dose effective de radiations reçue.
Le résultat obtenu par le Docteur Sérgio Mascarenhas( voir le lien) explique donc pourquoi le bombardement de Hiroshima fut instantanément aussi dévastateur en termes de vies humaines. Pour l’anecdote morbide il faut rappeler que la moindre bombe thermonucléaire actuellement détenue par les armées nucléarisées dans le monde est plus de 500 fois plus dévastatrice que celle qui fut larguée sur Hiroshima et qui n’était qu’une vulgaire bombe A plutôt « sale » de surcroit. Nous vivons dans un monde rassurant puisque nos politiciens s’occupent aussi de réchauffement climatique alors que ça risquerait de chauffer sérieusement si les va-t-en-guerre de tout poil décidaient d’appuyer sur le bouton rouge …
Source et illustration : https://doi.org/10.1371/journal.pone.0192444
https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/05/11/les-victimes-de-hiroshima-ont-ete-petrifiees-instantanement-par-les-radiations/
SupprimerSi ce n'est pas tout le monde qui sait fabriquer une 'bombe nucléaire', ils sont de plus en plus nombreux à détenir l'EMP même si pour la plupart ne sont que des bombinettes d'un rayons d'action de qq kilomètres. Mais, cela peut suffire pour attaquer un pays ! Si les attaquants se déplacent en véhicules sans batterie, il peuvent avancer sans que quiconque puisse donner l'alerte par téléphone ou les poursuivre en voiture !
Donc, même si l'arme nucléaire existe et est conséquente, peu de personnes en conservent les effets pour attaquer car, le retour serait mortel pour eux, mais seulement pour se défendre en cas d'agression.
L'incarcération de masse est un problème de santé publique
RépondreSupprimerDans son nouveau livre Homeward, Bruce Western, professeur à l'université de Harvard, explore ce que c'est que de réintégrer la société après la prison et découvre une épidémie de maladie et de mortalité.
VANN R. NEWKIRK
La prison n'est pas un endroit sain. Il est assez bien établi que beaucoup de ceux qui s'enroulent là-bas ne sont pas en très bonne santé et que leurs peines peuvent exacerber les problèmes sous-jacents. L'isolement réduit les esprits déjà fragiles. L'incarcération vole les hommes et les femmes de leur jeunesse, régurgitant les ombres âgées dans la rue. Les coups et les abus de la part des policiers entraînent des blessures et même la mort, et la violence entre détenus est considérée comme assez courante pour passer comme d'habitude.
Mais les raisons sous-jacentes des vulnérabilités des personnes incarcérées sont mal traitées par les décideurs, et il est difficile de comprendre ce que cette vulnérabilité signifie en masse, dans la société qui incarcère plus de gens que tout autre.
Le nouveau livre de chercheur de l'Université Harvard Bruce Western, Homeward: La vie dans l'année après la prison, pourrait ajouter de manière significative à cette compréhension, illuminant les prisons de rôle que jouent pour les pauvres et mettant en évidence les contours d'une infirmité qui marquent la vie des personnes incarcérées, souvent de la naissance à décès. Alors que Homeward est une étude passionnante sur la totalité de la vie des personnes qui réintègrent la société, elle révèle également le rôle du système carcéral dans la rupture des corps et des esprits.
Au cœur de Homeward se trouve la Boston Reentry Study, une étude longitudinale réalisée auprès de 122 personnes depuis les installations du Département des services correctionnels du Massachusetts dans la région de Boston entre 2012 et 2014. Western et ses co-chercheurs ont suivi les gens pendant leur première année de réintégration. population notoirement difficile à suivre. Ils ont suivi la cohorte à travers les refuges pour sans-abri, le chômage et les changements d'adresse; dans les hôpitaux psychiatriques; et, pour certains participants, à travers des spirales descendantes dans la drogue, la violence et d'autres séjours en prison.
Le livre est impitoyable, offrant des fenêtres sur les expériences de même des délinquants endurcis et violents afin de «témoigner de la vie de ceux qui ont été emprisonnés dans l'expérience américaine d'incarcération de masse», écrit Western.
Il y a Jerry, un délinquant sexuel qui vivait dans un refuge pour sans-abri parce que sa condamnation l'a rendu inadmissible au logement social. Il y a Eddie, un vétéran noir d'âge moyen qui combat d'abord sa dépendance au crack, mais succombe plus tard, et finit par recourir aux escroqueries de la rue pour soutenir son habitude avant qu'il ne soit à nouveau incarcéré. Il y a la tragédie d'Aman, un jeune homme afro-antillaise diagnostiqué avec la schizophrénie qui dit sa seule raison de participer à l'étude est d'avoir « des amis comme vous à trouver. » Il y a Maria, qui parvient à bannir sa dépendance à l'héroïne et ramasser charpenterie. Prose académique de Western dément le fait qu'il raconte des dizaines de tragédies Sisyphe, avec même les victoires personnelles accompagnées de revers.
Ces récits, étayés par des tonnes de données, servent d'observations précieuses sur la nature difficile de la réintégration et sur la gamme de résultats probablement médiocres, dont la récidive n'est qu'une partie. Dans les six mois suivant leur libération, la plupart des participants à l'étude de Boston Reentry Study étaient dans la pauvreté, s'appuyant sur les avantages du gouvernement et le soutien de la famille pour survivre. Les répondants ont rarement trouvé un emploi à temps plein, bien que 43% d'entre eux aient trouvé un emploi, surtout des emplois temporaires, dans un délai de deux mois. Les femmes interrogées étaient particulièrement vulnérables à la violence. Et il y avait des disparités raciales significatives dans le soutien et l'accès économique. Même les participants noirs et latino-américains ayant de solides réseaux de soutien se sont trouvés moins susceptibles de décrocher des emplois que les hommes blancs ayant peu de contacts ou pas de liens du tout.
RépondreSupprimerMais peut-être les résultats les plus intéressants de l'étude de l'Ouest sont celles qui ont trait à ce qu'il appelle « la fragilité humaine. » Quand j'ai demandé l'Ouest de définir le terme, il a dit que cela implique « l'infirmité mentale et les problèmes physiques qui accumulent avec les moins de pauvreté. "
Comme l'explique Homeward, l'étude de Boston Reentry a révélé que, avec la pauvreté, la fragilité humaine est peut-être la caractéristique déterminante de l'incarcération. Cinquante-quatre pour cent de la population de réentrée a rapporté des antécédents de problèmes de drogue ou d'alcool. Les deux tiers avaient des antécédents de maladie mentale ou de dépendance. Un tiers d'entre eux ont signalé des douleurs dorsales graves, de l'arthrite ou d'autres handicaps. Souvent, de nombreuses personnes qui entrent en prison souffrent de maladies chroniques liées à l'usage de drogues, ainsi que d'autres besoins physiques et mentaux non satisfaits, qui deviennent immédiatement insatisfaits à la rentrée, une fois leurs soins institutionnalisés terminés.
"La conclusion générale est que la santé physique a tendance à s'améliorer en prison, puis diminue considérablement après que les gens quittent la prison", m'a dit Western. «C'est principalement parce qu'ils sont mieux en mesure de gérer les problèmes de santé chroniques pendant qu'ils sont en prison, et qu'ils peuvent continuer à prendre leurs médicaments et ainsi de suite.
La santé mentale est un autre domaine tout à fait, et Homeward illumine le fardeau écrasant des problèmes de santé mentale et de toxicomanie que la violence et l'isolement de la prison peuvent exacerber. «Nous en savons beaucoup moins sur l'état de santé mentale des gens et sur la gestion de la maladie mentale à l'intérieur, et nous avons certainement entendu parler de dépression, de stress post-traumatique, d'anxiété et d'autres à l'intérieur».
Aussi sombre qu'une peinture Homeward peint, l'étude de cas décrit en fait un meilleur scénario aux États-Unis: Massachusetts a un programme Medicaid État relativement robuste qui enrôle automatiquement les gens sur la rentrée, et peut fournir des services à faible ou sans frais, y compris services de santé mentale. Mais le livre montre en détail comment les personnes qui sortent de prison ne demandent pas souvent des soins avant que des problèmes majeurs ne se manifestent.
«Il se passe tellement de choses au cours des 30 premiers jours, et il y a tellement d'autres types de stress auxquels ils doivent faire face», a déclaré M. Western. Les gens doivent s'adapter aux minuties de la vie de tous les jours qu'ils contrôlaient auparavant ou qui leur étaient inaccessibles. Pensez à marcher dans les foules, à utiliser les téléphones et à utiliser les transports en commun. L'exposition soudaine à l'agitation de Boston semble presque être un traumatisme en soi pour les personnes qui font face aux effets à long terme de la prison.
RépondreSupprimerLa peinture occidentale est la plus sombre pour les personnes aux prises avec la toxicomanie. Alors que l'interdiction de la drogue dans les prisons impose la sobriété aux détenus, Homeward montre à quel point il peut être difficile de rester sobre à la rentrée. L'abus de substances lourdes est connu pour forcer les réseaux familiaux et amis, et l'emprisonnement implique souvent la rupture intentionnelle de ces réseaux.
Homeward raconte la vie de plusieurs personnes ayant des addictions qui quittent la prison avec des réseaux sociaux usés. Presque invariablement, ils finissent par utiliser à nouveau, se retrouver en prison, ou les deux. Le point d'échec est souvent celui auquel de nombreux étrangers pourraient se moquer: la volonté personnelle. Mais la volonté nécessaire pour surmonter les dépendances sans soutien social peut être facilement érodée, affirme Western. "Une grande partie de l'agence - la volonté de changer - que même nos programmes de réhabilitation les plus humains demandent aux personnes en prison est compromise par les difficultés physiques et mentales qui les exposent à l'incarcération", écrit Western. "Les personnes que nous demandons de faire les plus grands changements dans leur vie ont souvent la moindre capacité de le faire."
Cela semble être vrai pour l'ensemble du projet d'incarcération. Surtout dans le domaine de la santé physique et mentale, les personnes pauvres et les personnes de couleur ont le moins de ressources et la moindre capacité à traiter la maladie et à promouvoir le bien-être. Ce que l'on sait, c'est que ces groupes sont sujets à des taux plus élevés d'obésité, de diabète, d'insuffisance rénale, d'asthme et presque tous les autres indicateurs de mortalité, y compris des problèmes de santé mentale non diagnostiqués ou mal gérés. Au lieu d'étendre le filet de sécurité pour faire face à ces facteurs, les peines sont prolongées: les personnes toxicomanes et mentales sont incarcérées plutôt que dirigées vers des traitements et des soins préventifs - une punition qui détériore les résultats tant physiques que mentaux. pour eux et leurs familles.
Pour Western, c'est le problème fondamental découvert dans son étude: au lieu de trouver les causes profondes du chaos, de la violence et de l'instabilité, tout mal est attribué à l'agence individuelle - même lorsque l'agence est érodée par des problèmes de santé. "La chose fondamentale à propos du système de justice pénale, c'est que c'est un système de blâme", m'a dit Western. "Mais le système de santé s'occupe des causes et de la vulnérabilité physique et mentale. Si nous voulons faire cela, alors nous ne pouvons pas être impliqués dans un système de blâme. "
RépondreSupprimerComme le note Western dans Homeward, le principe même de l'incarcération repose sur une contradiction. Il est de plus en plus clair que de nombreuses personnes qui vont en prison sont incarcérées parce qu'elles sont malades, et que la pauvreté érode l'agence et le bien-être de manière à créer des conditions propices au crime, à la violence et à la toxicomanie. Au lieu d'investir dans les services nécessaires pour guérir ces personnes, la société les punit plutôt dans un système carcéral dépourvu de services de réadaptation. Le résultat final n'est pas seulement des générations de personnes fragiles, mais des communautés fragiles qui ne peuvent faire que répéter le cycle.
https://www.theatlantic.com/politics/archive/2018/05/mass-incarceration-is-a-public-health-problem/559904/
La prison d'aujourd'hui n'est plus faite pour punir mais pour former des délinquants à tuer dès qu'ils sortent. La plupart d'entr'eux se retrouvent à la NSA ou à être embaucher comme troll par Bruxelles !
Supprimer21 degrés de liberté – 06
RépondreSupprimerpar Framalang
19 FÉV 2018
Hier nous n’étions surveillés que suite à un soupçon, aujourd’hui nous sommes surveillés en permanence.
Voici déjà le 6e article de la série écrite par Falkvinge. Le fondateur du Parti Pirate suédois s’attaque aujourd’hui à la question de notre liberté de nous réunir et échanger en ligne sans être pistés.
Le fil directeur de la série de ces 21 articles, comme on peut le voir clairement dans les épisodes précédents que nous vous avons déjà livrés, c’est la perte de certaines libertés dont nous disposions encore assez récemment, avant que le passage au tout-numérique ne nous en prive.
Tout ce que vous faites, dites, ou pensez aujourd’hui sera utilisé demain contre vous.
source : Rick Falkvinge sur privateinternetaccess.com
« Tout ce que vous dites ou faites peut être et sera utilisé contre vous, n’importe quand dans un avenir lointain, lorsque le contexte et l’acceptabilité de ce que vous dites ou faites auront radicalement changé. » Avec la surveillance analogique de nos parents, tout était capté dans le contexte de son temps. La surveillance numérique de nos enfants conserve tout pour un usage futur contre eux.
C’est une réalité si horrible pour nos enfants du numérique, que même 1984 n’y avait pas pensé. Dans le monde de la surveillance analogique, où des personnes sont mises sous surveillance seulement après avoir été identifiées comme suspectées d’un crime, tout ce que nous disions et faisions était passager. Si le télécran de Winston ne le voyait pas faire quelque chose de mauvais, alors il avait raté le moment et Winston était tranquille.
La surveillance analogique était passagère pour deux raisons : premièrement, on savait que toute surveillance était exercée par des personnes sur d’autres personnes ; deuxièmement, que personne n’aurait la capacité de trouver instantanément des mots-clefs dans les conversations des vingt dernières années de quiconque. Dans le monde analogique de nos parents, cela signifiait que quelqu’un aurait dû concrètement écouter vingt ans d’enregistrements sur cassette, ce qui aurait pris soixante ans (nous ne travaillons que 8 heures par jour). Dans le monde numérique de nos enfants, les agences de surveillance saisissent quelques mots et peuvent obtenir la transcription automatique des conversations, sauvegardées à tout jamais, de monsieur tout-le-monde sous surveillance, à l’écran, en temps réel, à mesure qu’ils saisissent ces mots-clefs – pas seulement les conversations d’une seule personne, mais celles de tout le monde (ce n’est même pas exagéré ; c’était la réalité aux environs de 2010 avec le programme XKEYSCORE entre la NSA et le GCHQ).
Dans le monde analogique de nos parents, la surveillance n’existait que quand elle était active, c’était le cas seulement lorsque vous faisiez individuellement et concrètement l’objet de soupçons pour un délit spécifique, grave, et déjà commis.
Dans le monde numérique de nos enfants, la surveillance peut être activée rétroactivement pour quelque raison que ce soit ou même sans raison, avec la conséquence flagrante que chacun d’entre nous est sous surveillance pour tout ce qu’il peut avoir fait ou dit.
RépondreSupprimerNous devrions dire à tout le monde puisque nous en sommes là : « tout ce que vous dites ou faites peut être utilisé contre vous, pour quelque raison que ce soit ou même sans raison, n’importe quand dans le futur ».
La génération actuelle a complètement échoué à préserver la présomption d’innocence, appliquée à la surveillance, quand on est passé de la génération de l’analogique à celle du numérique.
Tout est enregistré pour pouvoir être ensuite utilisé contre vous : ce nouvel état de fait a décuplé la dangerosité de la surveillance telle qu’on la connaissait.
Supposez que quelqu’un vous demande où vous étiez le soir du 13 mars 1992. Vous aurez, au mieux, une vague idée de ce que vous faisiez cette année-là (« Voyons voir… Je me souviens que mon service militaire a commencé le 3 mars de cette année… et que la première semaine a eu lieu un dur camp d’entraînement dans une forêt d’hiver glaciale… j’étais donc probablement… de retour à la caserne après la première semaine, ayant le premier cours de théorie militaire ou un truc comme ça ? Ou peut-être que si cette date correspond à un samedi ou un dimanche, alors je devais être en permission ? » C’est à peu près la précision maximale qu’est capable de produire votre mémoire en remontant vingt-cinq ans en arrière.)
Cependant, si vous êtes confronté·e à des données sûres sur ce que vous avez fait, les personnes que vous affronterez auront sur vous un avantage important et décisif, simplement parce que vous ne pouvez pas le réfuter. « Vous étiez dans cette pièce et avez prononcé telles paroles, d’après notre transcription. Ces autres personnes étaient aussi dans cette pièce. Nous ne pouvons que supposer que ce que vous avez dit a été émis avec l’intention de le leur faire entendre. Qu’avez-vous à dire ? »
Nul besoin de remonter 25 ans en arrière. Quelques mois suffisent pour que la plupart des souvenirs ne soient plus détaillés.
Pour illustrer davantage : considérez que la NSA est connue pour stocker même des copies de correspondances chiffrées aujourd’hui, partant du principe que même si elles ne sont pas cassables pour l’instant, elles le seront probablement dans le futur. Considérez que ce que vous communiquez de façon chiffrée aujourd’hui – texte, message vocal ou vidéo – pourra être utilisé contre vous dans vingt ans. Vous n’en connaissez probablement pas la moité, parce que la fenêtre de comportements acceptables aura bougé de manière imprévisible, comme elle le fait toujours. Dans les années 50, il était absolument acceptable socialement de faire des remarques désobligeantes à propos de certaines minorités en société, ce qui vous ostraciserait socialement aujourd’hui. Pour d’autres minorités c’est encore acceptable d’être désobligeant, mais cela pourrait ne plus l’être à l’avenir.
RépondreSupprimerQuand vous écoutez des personnes qui s’exprimaient il y a cinquante ans, vous savez qu’elles parlent dans le contexte de leur époque, peut-être même avec les meilleures intentions selon nos critères d’aujourd’hui. Cependant, nous pourrions les juger durement pour leurs propos si nous les interprétions dans le contexte actuel, qui est complètement différent.
Nos enfants, ceux du numérique, devront faire face exactement au même scénario, parce que tout ce qu’ils font et disent pourra être et sera utilisé contre eux, n’importe quand dans l’avenir. Il ne devrait pas être en être ainsi. Ils devraient avoir tous les droits de jouir de libertés fondamentales individuelles égales aux libertés analogiques.
La vie privée demeure de votre responsabilité.
https://framablog.org/2018/02/19/21-degres-de-liberte-06/
Qui n'a pas téléphoné un jour ? Bêh çà y est, c'est fait ! Vous êtes enregistré !
SupprimerTouchez pas c'est collector !
4 juil. 2013
https://huemaurice5.blogspot.fr/2013/07/statue-de-la-liberte-50-faits-fascinants.html
Photos exclusives !
20 juin 2014
http://huemaurice5.blogspot.com/2014/06/accord-commercial-secret-couvrant-68.html
La mort de la liberté d'expression: Twitter accélère la «censure» des «faits haineux»
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ve, 05/11/2018 - 10:18
Rédigé par Mac Slavo via SHTFplan.com,
Twitter interdit les conservateurs et d'autres qui ne souscrivent pas à la mentalité gauchiste qui sévit dans les médias sociaux. En utilisant l'excuse que les gens affichent des «faits haineux», le média social est en train de fermer des comptes qui affichent une vérité qui ne va pas bien pour le programme libéral.
À présent, il devrait être bien compris que les termes «haine des faits» et «discours de haine» ne sont rien de plus que des mots à la mode utilisés par la gauche comme excuse pour réprimer le discours de ceux avec lesquels ils sont en désaccord. Cela devient de plus en plus apparent au fur et à mesure que nous nous acheminons rapidement vers un système totalement totalitaire.
Breitbart a rapporté que l'individu le plus en vue à être banni sur cette base était le critique de l'Islam Tommy Robinson, qui a été banni de Twitter après avoir publié des statistiques montrant que les musulmans sont largement surreprésentés dans les gangs de toilettage au Royaume-Uni. au tribunal pour prouver que "les faits sont maintenant traités comme de la haine".
La censure des comptes britanniques, y compris ceux de l'équipe de Britain First, est liée à la pression croissante des gouvernements européens pour que les plateformes de médias sociaux censurent leurs utilisateurs. Robinson affirme que 10 000 comptes Twitter ont été fermés à la demande du gouvernement britannique au sujet de la prétendue "haine".
Facebook a interdit au groupe politique conservateur Britain First d'enfreindre ses règles interdisant les "discours de haine" sur la plate-forme de médias sociaux. Facebook a déclaré qu'ils avaient "posté à plusieurs reprises du contenu destiné à inciter à l'animosité et à la haine contre les groupes minoritaires".
La Grande-Bretagne s'est d'abord décrite comme «une résistance patriotique et une ligne de front pour notre peuple qui souffre depuis longtemps», qui «restaurera le christianisme comme le fondement de la vie nationale et placera les travailleurs britanniques en premier. -SHTFPlan
On craint maintenant que les comptes des utilisateurs américains soient également fermés à la demande des gouvernements européens. Nick Monroe, un journaliste indépendant basé aux Etats-Unis, affirme avoir été banni de la plate-forme après avoir ouvert une enquête sur Tell Mama, une organisation "anti-islamophobie" basée au Royaume-Uni. Le compte de Monroe a été finalement reconstitué sans explication seulement après qu'il ait publié son histoire, et Breitbart a contacté Twitter pour des commentaires.
Même quand la politique européenne n'est pas impliquée, Twitter continue de punir les conservateurs pour faire des réclamations factuelles. Mark Samenfink, un utilisateur conservateur de Twitter, a vu son compte bloqué après avoir affirmé que l'homicide noir sur noir était plus courant que les autres types d'homicides et que les attaques terroristes islamiques étaient plus fréquentes que les attaques terroristes non islamiques. Mais ces faits vont dans le sens de l'agenda mondialiste et libéral du contrôle total du gouvernement sur tout le monde, donc Twitter fait sa part pour supprimer les informations factuelles, tout comme Google, et Adolf Hitler dans l'Allemagne nazie.
RépondreSupprimerTwitter refuse également de répondre aux tentatives des gauchistes d'arnaquer son système de signalement. Compte pro-israélien Ozraeli Dave a été frappé par une suspension temporaire sur un tweet dans lequel il a appelé un tweet antisémite d'un autre utilisateur. Facebook a également utilisé cette tactique, en suspendant un comédien conservateur pour avoir publié des messages haineux violents qu'il a reçus de libéraux.
Williams a déclaré que malgré plusieurs rapports attirant l'attention de Facebook sur les captures d'écran et les abus qu'il continue de recevoir, Facebook n'a pas agi. "Facebook a déclaré qu'ils ont passé en revue les captures d'écran et ont déclaré qu'aucune des menaces ne violait les directives de Facebook", a déclaré Williams. -SHTFPlan
En janvier, les employés de Twitter ont été pris à la caméra en se vantant de discriminer les comptes pro-Trump et conservateurs. Un employé a discuté des comptes politiques shadowbanning, une pratique que Twitter a toujours nié avoir utilisée, tandis qu'un autre a prétendu que les comptes qui exprimaient un intérêt pour «dieu, fusils et Amérique» étaient susceptibles d'être signalés comme «bots». a expliqué que les modérateurs de Twitter discriminaient régulièrement les comptes considérés comme pro-Trump.
"La censure reflète le manque de confiance d'une société en soi." - Potter Stewart
"Les choses qui vont être bloquées ne vont pas être de fausses histoires. Les choses qui vont être bloquées et censurées, les choses qu'ils vont garder des gens vont être des choses sur lesquelles ils ne veulent pas que vous vous focalisiez ou que vous connaissiez." - Melissa Dykes
https://www.zerohedge.com/news/2018-05-11/death-free-speech-twitter-ramps-censorship-hate-facts
Suggestions de marchand de viande
RépondreSupprimermardi 4 septembre 2012
Et pourquoi - pour éviter tous conflits - n'y aurait-il pas une monnaie pour les riches (Billets à l'effigie d'Al Capone ou Caligula) et une monnaie pour les pauvres (Billets à l'effigie de Mickey ou de Ronald) ? Il y aurait donc des magasins pour les riches (où ne sont acceptés que les billets marqués 'Riches') et des magasins pour les pauvres qui n'accepteraient que les billets marqués 'Pauvres'. Pompes à essence pour riches, pompes à essence (H.T.) pour pauvre.
Cette ségrégation (non raciale mais pécu-nière) ferait qu'il y aurait deux mondes différents qui se cotoieraient sans qu'un ne puisse aider l'autre. Si un pauvre devient riche, il change donc de catégorie et vice-versa. Fiscalité/Perception pour les riches et une autre pour les pauvres. Simplement qu'il ne serait pas possible de s'unir par mariage et donc au devoir de changer de catégorie (comme une femme mariée prend le nom du mari).
Donc: chacun sa merde et les moutons seront bien gardés !
Après tout, n'y a t-il pas un salaire et privilèges différents dans le public en vis-à-vis du privé ? Un Club Med pour les R et un terrain vague pour le camping P ? C'est ce qu'il existe déjà depuis longtemps avec 'les tranches imposables'.
Regardez simplement le système aux Etat-Unis des 'Prêts étudiants', ou le scandale d'investir dans la chair humaine dans la perspective qu'elle trouvera un jour du boulot ! C'est comme - ancien temps/aujourd'hui en voie de remplacement par des drones (!) - la chair à canons qui permet(ait) de vaincre l'armée ennemie ! Qui sont derrière ? Les banques-investisseurs en quête de ruiner l'économie sous toutes ses formes !
N'est-ce pas là remplacer l'Etalon-Or par l'humain ?
Pourtant - en perspectives de - n'est-ce pas ce qu'il (peut) va arriver dans les décennies futures ???
Les humains ont aujourd'hui mobilité de se déplacer et 'voir du pays' (!), quelle serait votre réaction dans ce type d'annonces prochaines:
"Cherche toutes personnes en quête de formation et de recherches de revenus complémentaires, offrons billet d'avion ! à toutes personnes déplacées avec logement offert ! Contactez immédiatement n° tel....." !
L'Etalon-Or a - depuis toujours - été choisi non pas à l'unanimité sur la planète mais... en fonctions du qui a les mines !!! Ainsi, ceux qui n'en ont pas sous leur sol, sont-ils dépendants de ceux qui en ont ! Tandis que l'humain, le rapport le plus juste et inégalable, peut donc servir de monnaie d'échange (!). Ne souriez pas, c'est à quoi le monde se prépare sous diverses astuces "d'échanges de prisonniers" !!
(Faites des enfants vous les vendrez s/Internet !).
https://huemaurice5.blogspot.fr/2012/09/suggestions-de-marchand-de-viande.html