Par Eva Bartlett
RT Nouvelles
16 avril 2018
La France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont piétiné la loi internationale pour lancer des missiles contre la Syrie, prétendant avoir des "preuves" de l'utilisation des armes chimiques par le gouvernement. Cette preuve est basée sur des mensonges terroristes.
Après une semaine de tweets scandaleux et des proclamations de POTUS Trump, qui comprenait des accusations persistantes que le président syrien a ordonné une attaque chimique sur les civils à Douma, à l'est de Damas, avec Trump utilisant une terminologie grotesque et juvénile, comme "animal Assad", Le soir avant que les inspecteurs d'armes chimiques de l'OIAC ne se rendent à Douma, l'Amérique et ses alliés ont lancé des bombardements illégaux contre la Syrie. Les bombardements illégaux comprenaient 103 missiles, dont 71 ont été interceptés en Russie.
La semaine dernière, on nous a dit que les États-Unis avaient des «preuves» et que le Royaume-Uni avait des «preuves» que la Syrie avait utilisé des produits chimiques. Les «preuves» reposaient en grande partie sur des clips vidéo et des photos partagés sur les médias sociaux, fournis par les White Helmets, un groupe de «sauveteurs» qui travaille d'une manière ou d'une autre dans Al-Qaïda et dans les zones co-terroristes. ), ainsi que par Yaser al-Doumani, un homme dont l'allégeance à Jaysh al-Islam ressort clairement de ses propres messages sur Facebook, par exemple de l'ancien dirigeant de Jaysh al-Islam, Zahran Alloush.
Ceci, nous a t-on dit, était une évidence. Ceci et les mots du Département d'État américain, financé par l'USAID, allié à la Syrian American Medical Society qui, comme les sauveteurs d'Al-Qaïda, ne soutient que les médecins dans les zones occupées par le terrorisme.
Le 12 avril, même le secrétaire américain à la Défense James Mattis a déclaré au House Armed Services Committee que le gouvernement américain n'avait aucune preuve que le sarin ou le chlore était utilisé, qu'il cherchait toujours des preuves.
La Syrie, jugeant que les allégations étaient mensongères et les sources entachées, a demandé que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) se rende immédiatement en Syrie pour enquêter sur les allégations. En conséquence, l'OIAC a accepté d'envoyer une équipe - les visas pour lesquels la Syrie a accordé immédiatement - qui est arrivée à Damas le 14 avril.
Le président Trump, au lieu d'attendre une enquête pour confirmer sa «preuve», a choisi la nuit même avant que cette équipe d'enquête arrive en Syrie pour inspecter les allégations, pour bombarder la Syrie. Le moment des attaques est plus que juste un peu opportun. Et les bombardements étaient illégaux.
Le général Mattis a tenté de danser autour de la légalité, déclarant que "le président a l'autorité, en vertu de l'article II de la Constitution, d'utiliser la force militaire à l'étranger pour défendre d'importants intérêts nationaux des Etats-Unis".
Mais il a tort, cela ne permet pas aux États-Unis de bombarder illégalement une nation souveraine, et il le sait. Alors, la Russie. Dans une déclaration du 14 avril, le président russe Vladimir Poutine a déclaré les attaques illégales, notant:
"Sans la sanction du Conseil de sécurité des Nations Unies, en violation de la Charte des Nations Unies, des normes et principes du droit international, un acte d'agression contre un Etat souverain qui est à la pointe de la lutte contre le terrorisme a été commis."
Et si les produits chimiques avaient été dans des endroits ciblés ?
Lors du même briefing du Pentagone, le général Joseph Dunford a précisé les cibles américaines et alliées en Syrie, les accusant d'être «spécifiquement associées au programme d'armes chimiques du régime syrien». Le centre de recherche scientifique de Barzeh a visé 76 cibles. Dans la ville de Damas elle-même, fortement peuplée, Dunford affirmait qu'elle était impliquée dans le «développement, la production et l'expérimentation de la technologie de guerre chimique et biologique».
Cette 'cible' est au milieu d'une zone densément peuplée de Damas (milliers de personnes). Selon le Dr Damas, résidant à Damas (des affaires et de l'économie), Mudar Barakat, qui connaît la région en question, "l'établissement se compose d'un certain nombre de bâtiments. L'un d'eux est un institut d'enseignement. Ils sont très proches des maisons des gens autour. "
Si l'on croyait que les affirmations étaient exactes, les bombarder sauveraient-ils vraiment des vies syriennes, ou au contraire provoqueraient des morts en masse ? Où est la logique dans les installations de bombardement censés contenir des produits chimiques dangereux et toxiques dans ou près des zones densément peuplées ?
Concernant la nature même des bâtiments bombardés, les médias syriens, SANA, décrivent l'Institut de recherche des industries pharmaceutiques et chimiques comme «centré sur la préparation des compositions chimiques pour les médicaments contre le cancer». La destruction de cet institut est particulièrement amère sanctions, les ventes de médicaments contre le cancer en Syrie sont interdites.
Des entrevues avec l'un de ses employés, Said Said, corroborent la description faite par SANA de l'établissement qui fabrique des traitements contre le cancer et d'autres composants médicinaux. Un article inclut le point logique de Said: «S'il y avait des armes chimiques, nous ne pourrions pas rester ici. Je suis ici depuis 5h30 du matin en pleine santé - je ne tousse pas. "
De l'installation, le même article de SANA a noté que ses laboratoires avaient été visités par l'OIAC, qui a publié deux rapports annulant des réclamations de toutes les activités d'armes chimiques. C'est un point soulevé lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies le 14 avril, soulignant que l'OIAC a "remis à la Syrie un document officiel confirmant que le centre de Barzeh n'était utilisé pour aucun type d'activité chimique". être en contravention avec les obligations de la Syrie concernant l'OIAC.
Attentats à la bombe contre Al-Qaïda et Jaysh al-Islam
Tout le prétexte des bombardements illégaux de la Syrie par les États-Unis et leurs alliés est immoral et imparfait. Il n'y a aucune preuve aux allégations que la Syrie a utilisé des produits chimiques à Douma. De nombreux analystes ont souligné l'évidence: la Syrie ne bénéficierait pas d'avoir utilisé des armes chimiques. Mais l'Amérique, Israël et ses alliés bénéficieraient d'attaques par étapes.
Le site Moon of Alabama a noté des divergences dans les vidéos diffusées sur les médias sociaux en tant que «preuves» de la culpabilité de la Syrie, notamment:
"Le" traitement "par les" rebelles ", en arrosant avec de l'eau et en administrant un peu de spray d'asthme, n'est pas professionnel et beaucoup de" patients "semblent n'avoir aucun problème réel. C'est le théâtre. Le vrai personnel médical est vu en arrière-plan travaillant sur un vrai patient. "
Le ministère russe de la Défense a publié des interviews avec deux hommes qui ont été inclus dans les images alléguant qu'une attaque chimique a eu lieu. Un des hommes, Halil Ajij, a dit qu'il travaillait dans l'hôpital en question, qu'ils avaient traité des gens pour une intoxication à la fumée, en disant: "Nous les avons traités, en raison de leur suffocation", notant également: "Nous n'avons vu aucun patient symptômes d'une intoxication à l'arme chimique », a-t-il dit.
Dans une interview accordée à Sky News le 14 avril, l'ancien ambassadeur britannique en Syrie, Peter Ford, a fait valoir que l'étape la plus élémentaire du jeu d'accusations est de permettre l'inspection proprement dite.
"La preuve que les armes chimiques ont été abandonnées est inexistante. Laissons les inspecteurs entrer et peut-être que dans quelques jours nous aurons un verdict mais le jury est toujours dehors. ... Je suis totalement confiant que les inspecteurs ne produiront pas un seul élément de preuve pour étayer les affirmations des Américains. Si les Américains avaient la preuve, ils l'auraient présentée. Ce qu'ils disent et ce que Mme May est en train de dire, c'est juste «nous croire sur parole, nous faire confiance». Il n'y a même pas de dossier douteux cette fois. "
Israël et l'Amérique profitent des attaques ... et se rendent coupables d'utilisation d'armes chimiques
Selon le secrétaire Mattis, l'attaque illégale menée par les États-Unis contre la Syrie "démontre la détermination internationale d'empêcher que des armes chimiques soient utilisées sur quiconque en aucune circonstance, en violation du droit international".
L'ironie ? L'Amérique et son proche allié Israël ont utilisé des armes chimiques contre des civils. Les Etats-Unis ont attaqué des civils au Vietnam et en Irak, pour ne citer que deux pays, avec des armes chimiques.
Si cela ne choque pas les citoyens américains, les milliards de dollars des contribuables américains envoyés en Israël et dépensés pour les bombardements de nations souveraines - et non pas pour les soins de santé appauvris ni pour les soins de santé abordables - devraient être indignés.
Cependant, comme l'a noté l'auteur Jonathan Cook, la question n'est pas seulement les menaces de Trump contre la Syrie:
"Il y a un soutien bipartisan pour cette folie. Hillary Clinton et les dirigeants démocrates aux États-Unis, ainsi qu'une grande partie du parti travailliste au Royaume-Uni, sont entièrement d'accord avec ces actions. En fait, ils ont poussé Trump à lancer des attaques. "
En ne s'attaquant pas aux forces russes en Syrie cette fois-ci, les États-Unis ont évité de justesse une confrontation militaire directe avec la Russie, qui aurait eu des ramifications mondiales, c'est le moins que l'on puisse dire.
La question est maintenant: l'alliance de changement de régime sera-t-elle stupide et cruelle pour soutenir une autre attaque chimique de faux-drapeaux dans leurs efforts incessants pour renverser le président syrien, ou abandonnera-t-elle le jeu et permettra le plein retour de la Syrie à la paix ? Les Etats-Unis et leurs alliés revendiquent leur inquiétude pour les civils syriens, mais font tout ce qui est en leur pouvoir pour faire en sorte que les civils souffrent du terrorisme et des sanctions.
Les déclarations, opinions et opinions exprimées dans cette colonne sont uniquement celles de l'auteur et ne représentent pas nécessairement celles de RT.
Reproduit de RT News.
Présence d’armes chimiques en Syrie ? Zakharova met les points sur les i
RépondreSupprimer08:30 16.04.2018
Pendant que l’Occident accuse Damas d’avoir procédé à une attaque au chlore à Douma, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, rappelle le fait que les armes chimiques en Syrie ont été détruites par l'OIAC, alors que les USA reportent les délais de destruction de leurs propres armes.
Les armes chimiques françaises en Syrie ont été détruites, et l'OIAC l'«a signé», a indiqué la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, dans une émission sur la chaîne russe Rossiya 1.
«Les armes chimiques en Syrie ont été détruites. L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a signé ce document. Ce sont des extrémistes et des radicaux qui utilisent des produits chimiques en Syrie. C'est un fait prouvé. Et chaque fois qu'une nouvelle ville, une localité, un village est repris par l'armée syrienne, on y trouve des caches avec des produits chimiques. Cela est prouvé par le réel, par les faits», a déclaré Maria Zakharova.
Quel est le lien entre l’affaire Skripal et les frappes en Syrie ?
Selon la porte-parole de la diplomatie russe, il y avait «beaucoup de chimie d'origine différente» en Syrie. Et pour déterminer l'origine de ces armes chimiques, comme l'a rappelé Mme Zakharova, la Russie avait présenté un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'Onu il y a quelques années, bloquée plus tard par Washington.
«Qui, pensez-vous, a bloqué ce projet ? Les États-Unis et toute cette polyphonie, qu'ils ont tout simplement écrasée par son poids», a noté Maria Zakharova.
Elle a également rappelé que les armes chimiques n'avaient pas encore été détruites aux États-Unis même:
«Nous parlons beaucoup des armes chimiques. Pour le moment, les Américains n'ont pas détruit leurs armes chimiques, et ils ne vont pas les détruire dans un proche avenir. Les délais sont reportés au milieu des années 2020».
Frappes US sur la Syrie: «Le monde a vu l’impuissance de la machine de guerre américaine»
Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur 103 missiles tirés sur la Syrie, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, informe le ministre russe de la Défense. Le bombardement a été mené sous couvert d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques de cet État suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.
La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.
Une mission de l'OIAC est arrivée le 14 avril à Damas pour enquêter sur l'attaque chimique prétendue à Douma, c'est-à-dire après le bombardement des pays occidentaux.
https://fr.sputniknews.com/international/201804161035964342-zakharova-armes-chimiques-syrie/
Pourquoi Theresa peut être «attaquée»
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun, 16/04/2018 - 03:30
Auteur de Rob Slane via TheBlogMire.com,
Donc, le moment où nous retenons nos respirations depuis une semaine est enfin arrivé. En fin de compte, je suis très heureux que cette frappe particulière ressemble plus à l'écrasement impuissant du serpent néocon qui n'osait pas attaquer les endroits où les militaires russes étaient susceptibles d'être tués, qu'au début de la troisième guerre mondiale. Pour l'instant, au moins, Dieu merci.
Mais le fait qu'il s'agisse d'une frappe assez limitée - par rapport à ce qu'elle aurait pu être - où la majorité des missiles n'ont pas atteint leurs cibles, ayant été éliminée par les défenses antiaériennes de l'ère soviétique, n'excuse en aucun cas ceux qui ont ordonné grève de la grave et imprudente action qu'ils ont prise et dont ils sont responsables. Non seulement ont-ils autorisé cette action avant qu'une enquête ait été menée à Douma, et en fait quelques heures avant que les inspecteurs de l'OIAC ne soient attendus, ils l'ont fait sans consulter leurs organes législatifs respectifs, sans savoir combien de leurs missiles seraient ou non frapper leurs cibles, ou - et c'est crucial - savoir avec certitude si leurs actions susciteraient une réponse de la Russie.
En d'autres termes, si vous vivez en Grande-Bretagne, en France ou en Amérique, vous savez maintenant à quel point les dirigeants de votre pays tiennent votre vie et la vie de vos compatriotes. Ils ont pris des mesures qui auraient pu aboutir - et qui pourraient encore aboutir - à un affrontement direct avec les militaires russes, et même si vous avez du souffle en vous, vous ne devez jamais oublier cela, et faire tout ce que vous pouvez pour demander des comptes. leurs actions sans loi, imprudentes et extrêmement dangereuses.
Vous devez aussi vous rappeler qu'ils ne l'ont pas fait parce qu'ils se souciaient des Syriens ordinaires, mais parce que leurs tentatives diaboliques pour renverser le gouvernement syrien, en soutenant des groupes terroristes islamiques tels que Jaysh al-Islam, ont été contrecarrées.
Mais il y a une chose de plus.
Parmi la myriade de remarques ahurissantes et souvent trompeuses faites par Theresa May lors de sa déclaration après les attaques, j'ai été particulièrement frappée par ceci:
"Ensemble, nous avons atteint un ensemble spécifique et limité de cibles. Il s'agissait d'une installation de stockage et de production d'armes chimiques, d'un important centre de recherche sur les armes chimiques et d'un bunker militaire impliqué dans des attaques d'armes chimiques. Atteindre ces objectifs avec la force que nous avons déployée dégradera considérablement la capacité du régime syrien à rechercher, développer et déployer des armes chimiques. "
Donc, la réponse à un incident d'armes chimiques présumé et non prouvé était de tenter de faire exploser des stocks d'armes chimiques. J'avoue que je ne suis pas un expert en explosant des stocks d'armes chimiques, mais cela me semble être une chose imprudente et insensée à faire. S'il y avait vraiment des stocks d'armes chimiques dans ces endroits, quelle garantie Donald et Theresa pourraient-ils garantir que de tels produits chimiques ne seraient pas libérés dans l'atmosphère ? Comme je l'ai dit, je ne suis pas un expert en matière de destruction de stocks d'armes chimiques - je doute qu'il y en ait beaucoup dans le monde - mais il me semble au moins possible qu'une action comme celle-ci soit potentiellement catastrophique.
RépondreSupprimerBien sûr, selon toute probabilité, il n'y avait pas du tout d'armes chimiques. Mais si nous la prenons au mot, il semble que Theresa May a ceci à répondre: non seulement elle a autorisé une attaque contre un état souverain sur la base d'allégations non prouvées; non seulement elle n'a pas consulté le Parlement; non seulement elle risquait une confrontation avec la Russie; elle a également risqué la libération éventuellement désastreuse d'armes chimiques dans l'atmosphère.
Ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses raisons pour lesquelles cette femme doit être destituée par le Parlement. Cela n'est jamais arrivé auparavant, mais c'est possible. En fait, il est absolument nécessaire, non seulement dans son cas, mais aussi pour s'assurer qu'aucun premier ministre n'agisse de façon aussi anarchique et imprudente avec autant de vies.
https://www.zerohedge.com/news/2018-04-15/why-theresa-may-must-be-impeached
Surprise ! Le projet de résolution russe à l'ONU pour faire condamner les frappes a été rejeté
RépondreSupprimerRT
dim., 15 avr. 2018 17:41 UTC
Moscou n'est pas parvenu à faire accepter par le Conseil de sécurité de l'ONU son projet de résolution condamnant les frappes nocturnes menées en Syrie entre le 13 et le 14 avril, malgré le soutien de quelques États, comme la Bolivie et la Chine.
La Russie n'a pas réussi le 14 avril à faire adopter par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU) une résolution condamnant les frappes américaines, françaises et britanniques en Syrie, ne recueillant pas les neuf voix nécessaires à son approbation.
La Russie, la Bolivie et la Chine ont voté pour le texte, huit pays ont voté contre et quatre se sont abstenus. Le projet de texte, de cinq paragraphes, faisait part d'une « grande inquiétude » face à cette «agression» contre un État souverain, qui viole, selon Moscou, « le droit international et la Charte des Nations unies ».
La France va proposer sa propre résolution
La France a quant à elle annoncé le dépôt prochain d'un nouveau projet de résolution à l'ONU pour sortir «de l'impasse syrienne» : « Nous présenterons dans les meilleurs délais un projet de résolution avec nos partenaires britanniques et américains », a déclaré l'ambassadeur français, François Delattre.
Selon une source diplomatique française, la France compte avec son projet pousser en faveur de la création d'un mécanisme d'enquête sur le recours aux armes chimiques, favoriser un accès humanitaire sans limite et obtenir une nouvelle dynamique du processus de paix engagé à Genève.
Commentaire : On tourne en rond, on tourne en rond. Et on fait du bla bla bla et pendant ce temps-là on bombarde.
Vassili Nebenzia tire à boulets rouges
Auparavant, l'ambassadeur de Russie auprès de l'ONU, Vassili Nebenzia, avait vivement dénoncé les attaques aériennes américaines, françaises et britanniques. « Vos agressions aggravent la situation humanitaire » en Syrie, a-t-il déploré. « Vous n'êtes pas sortis du néo-colonialisme », a-t-il ajouté, estimant que Washington, Londres et Paris avaient « foulé au pied la Charte de l'ONU ».
Le projet de texte russe, de cinq paragraphes, dénonçait la survenance des frappes occidentales tôt le matin du 14 avril alors qu'une mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) se trouvait justement en Syrie pour réunir des éléments sur les attaques chimiques présumées du 7 avril à Douma.
https://fr.sott.net/article/32216-Surprise-Le-projet-de-resolution-russe-a-l-ONU-pour-faire-condamner-les-frappes-a-ete-rejete
Benedikt Weibel : «La France, c’est la monarchie et les barricades»
RépondreSupprimerle 16 avril 2018
L’ancien patron des CFF, très populaire auprès des cheminots suisses, avoue mal comprendre la grève du personnel de la SNCF
Benedikt Weibel a été le patron des CFF durant quatorze ans, membre du conseil d’administration de la SNCF – mandat non rémunéré pour lequel il a été décoré de la Légion d’honneur – de 2003 à 2007 et président de l’Union internationale des chemins de fer : bien qu’âgé aujourd’hui de 72 ans, l’ancien pape européen du rail est resté très actif, puisqu’il dirige encore le conseil de surveillance d’un chemin de fer privé autrichien, WESTbahn. Membre du Parti socialiste, le patron rouge des CFF n’a jamais dû affronter une grève en Suisse, même s’il a supprimé près de 10 000 emplois durant son mandat. Quel regard porte-t-il aujourd’hui sur la grève du personnel de la SNCF ?
Le Temps: On critique beaucoup le statut des cheminots, mais le grand problème de la SNCF est celui de la dette, qui atteint désormais 47 milliards d’euros. Le conseil d’administration n’a-t-il pas une grosse responsabilité à cet égard?
Benedikt Weibel: Je ne le pense pas. Un jour, j’ai demandé à Louis Gallois, alors président du conseil d’administration de la SNCF, quelle était la rentabilité du TGV Rhin-Rhône. Il m’a répondu qu’en France, le développement du réseau était d’abord une question politique. Ce sont les politiques qui exigent sans cesse de nouveaux tronçons. En 1997, le gouvernement a créé le Réseau ferré de France (RFF) pour répondre à une directive européenne demandant de séparer le transport du réseau. Mais en fait, cette opération a surtout servi à libérer la SNCF du poids de la dette liée à l’infrastructure ferroviaire. Les Français ont toujours tenté d’échapper aux critères de Maastricht.
La réforme du gouvernement français veut aussi ouvrir le marché ferroviaire à la concurrence. Peut-on concilier cet objectif avec le maintien du service public ?
Oui, bien sûr! Je suis bien placé pour vous le dire en tant que président du conseil de surveillance du chemin de fer autrichien privé WESTbahn, une entreprise dont la SNCF est d’ailleurs actionnaire à 18%. Nous travaillons depuis 2011 sur la ligne Vienne-Salzbourg, sur laquelle nous offrons désormais une cadence à la demi-heure. L’apparition de cette concurrence a eu des effets très positifs. Bien que nous ne touchions aucune subvention, nos prix sont toujours les meilleur marché. Quant à l’entreprise assurant le service public, ÖBB, elle offre aujourd’hui davantage de trains, a modernisé son matériel roulant et aussi réduit ses prix.
La SNCF s’est-elle trompée de stratégie en tablant trop sur le «tout TGV» ?
On ne peut pas affirmer cela, car le TGV a joué un rôle de pionnier en Europe et offre une excellente qualité de prestations. Mais il est vrai qu’entre le TGV et le RER, il n’y a quasiment rien en France. Voici quelques années, je me suis livré à une comparaison entre deux villes de grandeur semblable, soit Soleure où j’ai grandi et Lons-le-Saulnier, chef-lieu du département du Jura. J’ai constaté qu’entre 6h du matin et midi, il y a 10 départs à la gare de cette ville de 17 000 habitants, contre plus de 100 à Soleure !
RépondreSupprimerLe statut des cheminots français, qui offre la retraite dès 52 ans au personnel roulant et dès 57 ans au personnel non roulant, n’est-il pas anachronique?
Oui, bien sûr ! C’est un régime qu’aucun pays au monde ne peut se payer. Partout en Europe, on se demande s’il ne faut pas fixer un âge de la retraite à plus de 65 ans en raison de l’espérance de vie qui s’allonge. Personnellement, j’ai 72 ans et j’enseigne encore dans plusieurs hautes écoles. Lorsque je demande à mes étudiants jusqu’à quel âge ils pensent devoir travailler, ils se déclarent tous conscients que ce sera jusqu’à environ 70 ans. Ils ne se font aucune illusion à ce sujet !
Que révèle cette grève sur la France d’aujourd’hui ?
Que rien n’a changé ! L’homme qui m’a contacté pour siéger au conseil d’administration de la SNCF est l’ancien sénateur alsacien Hubert Haenel (RPR, puis UMP). Un jour, il m’a confié : «La France, c’est la monarchie et les barricades.» C’est toujours le cas aujourd’hui. Alors que les premiers sondages montraient un soutien à la réforme d’Emmanuel Macron, aujourd’hui je constate que de plus en plus de Français témoignent leur sympathie pour cette grève (46 % selon les derniers sondages).
Article paru dans le quotidien suisse Le Temps. Pour se faire une petite idée de ce qui se passe en France il est approprié de consulter la presse étrangère.
Notes. Il n’existe à ce jour dans le monde que deux lignes ferroviaires à grande vitesse rentables : le tronçon de TGV français Paris-Lyon et le Shinkansen Tokyo-Osaka. Les données de rentabilité des trains à grande vitesse chinois ne sont pas disponibles.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/04/16/benedikt-weibel-la-france-cest-la-monarchie-et-les-barricades/
Poutine met en garde contre le "chaos" mondial si l'Occident frappe à nouveau la Syrie
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mon, 16/04/2018 - 06:04
Peu de temps après, l'ambassadeur américain Nikki Haley a annoncé que la Russie serait sanctionnée par un troisième tour de sanctions lundi pour "permettre au gouvernement syrien d'utiliser des armes chimiques dans la guerre civile", a déclaré le président russe Vladimir Poutine en violation de la Charte des Nations Unies, "enverrait les relations internationales dans le" chaos ".
Dans une conversation téléphonique avec son homologue iranien, Hassan Rouhani, Poutine et Rouhani ont convenu que les frappes occidentales avaient compromis les chances de parvenir à une résolution politique dans le conflit syrien de sept ans, selon un communiqué du Kremlin. - Reuters
L'attaque menée par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis (des milliers de morts) a été dénoncée par Poutine comme un "acte d'agression" et un "crime de guerre" perpétré par le dirigeant suprême iranien, l'ayatollah Khamenei.
"Vladimir Poutine, en particulier, a souligné que si de telles actions commises en violation de la Charte américaine se poursuivent, cela conduira inévitablement au chaos dans les relations internationales", a indiqué le communiqué du Kremlin.
Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont lancé plus de 103 missiles samedi soir dans trois installations syriennes en représailles à une attaque présumée au gaz toxique dans la ville de Douma sept jours auparavant. Alors que l'Occident a définitivement blâmé le gouvernement Assad pour l'attaque, des questions sérieuses ont surgi sur tout du motif d'Assad, le type d'agent neurotoxique utilisé, à la crédibilité des premiers intervenants - une ONG connue sous le nom des Casques blancs qui ont la réputation de mise en scène des preuves.
La France a cité des publications dans les médias sociaux et des témoignages sur YouTube pour justifier leur participation aux grèves.
Les services français ont analysé les témoignages, photos et vidéos apparus spontanément sur des sites spécialisés, dans la presse et sur les réseaux sociaux dans les heures et les jours qui ont suivi l'attaque.
Les témoignages obtenus par les services français ont également été analysés. Après avoir examiné les vidéos et les images des victimes publiées en ligne, ils ont pu conclure avec un haut degré de confiance que la grande majorité était récente et non fabriquée. La circulation spontanée de ces images sur tous les réseaux sociaux confirme qu'elles n'étaient pas des montages vidéo ou des images recyclées. Enfin, certaines des entités ayant publié cette information sont généralement considérées comme fiables. - une étoile quotidienne
Ainsi, «il semblait réel et viral» est apparemment tout ce dont la France a besoin avant de lancer une frappe militaire sur une nation souveraine.
Lorsque l'ancien chef des forces armées britanniques en Irak, le général Jonathan Shaw, a exprimé son incrédulité qu'Assad gazerait son propre peuple, Sky News l'a coupé ...
Dans les 48 heures suivant l'attaque nerveuse présumée le 7 avril et avant une inspection de Douma par l'OIAC, la base aérienne T4 de la Syrie a été touchée par une attaque aérienne lancée par Moscou sur deux avions de combat F-15 israéliens. Cinq jours plus tard, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France (mais pas l'Allemagne ou l'Italie) ont frappé trois cibles syriennes;
RépondreSupprimerLe centre de recherche et de développement de Barzeh - touché par 57 missiles d'attaque terrestre Tomahawk (TLAM) et 19 missiles air-sol conjoints, que le général de marine du Pentagone, Kenneth F. McKenzie Jr., a déclaré «mettront les armes chimiques syriennes programme de retour depuis des années. "
Le dépôt d'armes chimiques Him Shinshar, a été frappé par neuf missiles d'attaque terrestre Tomahawk, huit missiles Storm Shadow, trois missiles de croisière et deux missiles de croisière d'attaque terrestre, selon NPR. Le bunker d'armes chimiques Him Shinshar, situé à plus de 4 miles du dépôt d'armes chimiques, a été touché par sept missiles scouts.
La troisième attaque était sur un centre de commandement.
Sur plus de 103 missiles de croisière tirés, la Syrie affirme avoir intercepté 71 missiles de défense soviétiques.
Beaucoup de membres de la communauté internationale ont soulevé des inquiétudes selon lesquelles il n'y a tout simplement pas assez de preuves pour conclure qui a mené les attentats du 7 avril - la Chine déclarant même que «les États-Unis arrogants ont des antécédents de guerre trompeuse».
Et comme nous l'avons signalé la semaine dernière, l'Allemagne (avec l'Italie) a refusé d'être un membre actif des meurtres.
"Ce n'est pas le rôle que nous - en coordination avec nos partenaires - voulons jouer dans ce conflit", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, après une déclaration d'Angela Merkel disant "Nous soutenons que nos alliés américains, britanniques et français, en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, ont pris la responsabilité de cette manière "... juste pas assez pour prendre part aux assassinats.
Après à l'attaque des meutriers, le président Trump a tweeté fièrement «mission accomplie», malgré le lieutenant-général Kenneth McKenzie du Pentagone reconnaissant que des éléments du programme d'armes chimiques subsistent, et il ne pouvait pas garantir une attaque future par Assad.
@realDonaldTrump
Le raid syrien était si parfaitement mené, avec une telle précision, que le seul moyen que les Fake News Media pouvaient dénigrer était d'utiliser le terme «Mission Accomplie». Je savais qu'ils s'en empareraient, mais ils estimaient que c'était un si grand terme, il devrait être ramené. Utilisez souvent !
Comme le note Reuters, Israël a soutenu les frappes aériennes de samedi par les puissances occidentales (cinq jours après leur frappe meurtrière sur la base aérienne T4 de la Syrie).
"Israël soutient pleinement la décision du président Trump d'agir contre l'utilisation d'armes chimiques en Syrie", a déclaré dimanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à son gouvernement, ajoutant qu'il avait félicité son homologue britannique, Theresa May, lors d'un appel téléphonique.
RépondreSupprimerEn février, Israël a intercepté et abattu un drone israelien approchant de sa frontière nord sur les hauteurs du Golan, que l'armée israélienne a déclaré samedi chargé d'explosifs et "chargé d'attaquer". En réponse au drone, Israël a attaqué la base aérienne T4 de la Syrie pour la première fois cette année, perdant un pilote F-16 dans le processus.
La Russie et la Syrie ont qualifié les frappes de missiles occidentaux d'agression, bien que beaucoup aient noté que les attaques n'étaient pas vraiment dévastatrices. Le président syrien Bashar al-Assad a même tourné à l'Ouest - publiant une vidéo intitulée "Le Matin de la fermeté" le montrant nonchalamment marchant dans une salle marbrée caverneuse avec une mallette, comme si rien ne s'était passé.
Le chef du Hezbollah au Liban, Sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré dimanche que les frappes de samedi sur la Syrie n'avaient abouti à rien: "terroriser l'armée, aider les insurgés ou servir les intérêts d'Israël". Nasrallah a indiqué que l'armée américaine avait limité ses frappes parce qu'elle savait qu'une attaque plus large déclencherait des représailles de la part de Damas et de ses alliés et enflammerait la région, selon Reuters.
"L'Américain (militaire) sait bien qu'aller vers une large confrontation et une grande opération contre le régime et l'armée et les forces alliées en Syrie ne pouvait pas finir, et une telle confrontation enflammerait toute la région", a déclaré Nasrallah. Le mouvement Hezbollah chiite, fortement armé et soutenu par l'Iran, allié à l'armée syrienne et représenté dans le gouvernement de Beyrouth, a été un allié vital de Damas dans la guerre en Syrie.
Un projet de résolution de l'ONU diffusé samedi par la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne vise à établir une enquête indépendante sur les responsables des attaques d'armes chimiques en Syrie, ce qui aurait été souhaitable avant que Donald Trump au cours des cinq dernières années concernant la Syrie, pour la deuxième fois.
https://www.zerohedge.com/news/2018-04-16/putin-warns-global-chaos-if-west-hits-syria-again
100 ans après l'assassinat d'enfants, de femmes et d'homme, Poutine prend enfin la parole.
SupprimerMême pas un mot sur l'endroit visé où justement des 'experts internationaux devaient se rendre pour examiner la présence de non-gaz' !!! Çà alors ! Destructions de preuves ! Les fils de putes dirigent !
Les scientifiques disent que le "projet de loi sur les droits des robots" de l'UE violerait les droits des humains
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mon, 16/04/2018 - 04:15
La décision d'un comité parlementaire influent de l'UE d'approuver ce que les critiques et les partisans ont qualifié de "déclaration des droits" de robots en janvier a déclenché une réaction brutale et incité un groupe de dizaines de chercheurs à écrire une lettre cinglante critiquant L'approche de l'UE pour la régulation des robots.
Dans la lettre ouverte, 156 experts en robotique et en intelligence artificielle de 14 pays ont fustigé l'UE pour avoir tenté de faire respecter des réglementations «insensées» et «non pragmatiques» qui pourraient finalement porter atteinte aux droits des personnes.
Voici plus de EuroNews:
Dans une lettre ouverte, plus de 150 experts en robotique, intelligence artificielle, droit, science médicale et éthique, ont mis en garde la Commission contre l'approbation d'une proposition prévoyant un statut juridique spécial des "personnes électroniques" pour les robots autonomes les plus sophistiqués.
"Créer un statut juridique de" personne "électronique serait idéologique et absurde et non pragmatique", indique la lettre.
Le groupe a déclaré que la proposition, qui a été approuvée dans une résolution du Parlement européen l'année dernière, est basée sur une perception de robots "déformés par la science-fiction et quelques communiqués de presse sensationnels récents".
"D'un point de vue éthique et juridique, la création d'une personnalité juridique pour un robot est inappropriée", expliquent-ils, expliquant que cela pourrait enfreindre les droits de l'homme.
Dans le monde entier, et dans les économies manufacturières comme dans les économies de services, la robotique progresse rapidement, le nombre de robots industriels en circulation ayant considérablement augmenté ces dernières années. Selon les projections publiées par Reuters IFR, leur nombre doublera encore d'ici 2020.
Robots
La Chine est devenue le leader incontesté dans la course à la domination de l'IA et de la robotique, rappelant la prédiction du président russe Vladimir Poutine selon laquelle la puissance dominante de la course aux armements irait à la "domination du monde".
Elon Musk a averti que, si les gouvernements n'adoptent pas rapidement des règlements responsables, l'intrigue de la série "Terminator" pourrait devenir une réalité.
Pendant ce temps, à Pékin, le Parti communiste construit le premier poste de police entièrement géré par l'AI.
Le point crucial du débat entre les législateurs européens et les scientifiques est un paragraphe d'un rapport de l'UE datant de 2017 qui suggère que les robots capables d'apprendre devraient recevoir des «personnalités électroniques» (oui, les robots, pas leurs propriétaires ou fabricants) pour être tenu responsable des sanctions civiles et légales, selon Politico Europe.
La bataille renvoie à un paragraphe de texte, enfoui dans un rapport du Parlement européen datant de début 2017, qui suggère que des robots auto-apprentissage pourraient se voir accorder des «personnalités électroniques». Un tel statut pourrait permettre aux robots d'être assurés individuellement. pour les dommages si elles vont malhonnêtes et commencent à blesser les gens ou endommager les biens.
RépondreSupprimerCeux qui poussent à un tel changement juridique, y compris certains fabricants et leurs affiliés, disent que la proposition relève du bon sens. La personnalité juridique ne ferait pas des robots des gens virtuels qui peuvent se marier et bénéficier des droits de l'homme, disent-ils; il les mettrait simplement au même niveau que les sociétés, qui ont déjà le statut de «personnes morales», et sont traitées comme telles par les tribunaux du monde entier.
Mais alors que les robots et l'intelligence artificielle deviennent des enjeux politiques des deux côtés de l'Atlantique, la députée et vice-présidente de la commission des affaires juridiques du Parlement européen, Mady Delvaux, et d'autres partisans de changements juridiques se heurtent à une opposition croissante.
Dans la lettre, les scientifiques ont protesté contre l'idée de donner des droits aux robots, arguant que des règles plus strictes sont nécessaires pour que les robots ne soient jamais capables de blesser les humains (à moins qu'ils ne soient spécifiquement conçus pour cela). "les systèmes d'armement qui ont déclenché un boycott de la part de la communauté scientifique qui ressemble quelque peu à la situation dans l'UE".
Ils font également valoir que l'octroi de droits de robots comme des personnes violerait en soi les droits de l'homme.
Un statut juridique pour un robot ne peut pas dériver du modèle de la personne physique, puisque le robot aurait alors des droits humains, tels que le droit à la dignité, le droit à son intégrité, le droit à la rémunération ou le droit à la citoyenneté. affronter les droits de l'Homme. Cela serait en contradiction avec la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne et la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés fondamentales.
Alors que la question de la régulation de l'IA et de la robotique vient tout juste d'être relayée par les médias (et bien sûr, de nombreux experts cités dans la presse grand public continuent à conseiller que les robots sont encore loin du type d'intelligence artificielle qui leur permettrait Comme le disent les scientifiques, la bataille pour une réglementation responsable se déroule sous nos yeux.
La seule question est la suivante: une fois que l'humanité aura acquis la capacité de construire un SkyNet réel, se mettra-t-elle rapidement au travail? Ou les gouvernements et les entreprises vont-ils écouter les exhortations de la communauté scientifique et mettre la sécurité et la responsabilité avant tout le reste (y compris les profits)?
En ce moment, c'est difficile à dire.
Lisez la lettre complète ici:
RépondreSupprimer"L'Union européenne doit encourager le développement de l'industrie de l'IA et de la robotique afin de limiter les risques pour la santé et la sécurité des êtres humains", indique la lettre. "La protection des utilisateurs de robots et des tiers doit être au cœur de toutes les dispositions juridiques de l'UE."
https://www.zerohedge.com/news/2018-04-14/scientists-says-eus-robot-bill-rights-would-violate-rights-humans
Supprimer(...) "D'un point de vue éthique et juridique, la création d'une personnalité juridique pour un robot est inappropriée" (...)
Faut dire que: l''Intelligence artificelle' n'est pas programmée ni pour demain ni pour après-demain !!! Hahahaha ! L''IA' est un lobbying à 100% vantant les mérites de ce qui n'existe pas !
Les 'putains-de-con-des-robots-de-merde' ne sont rien d'autre que des calculettes ou ordinateurs Millénium passés à XP ! Point barre.
Mettre des bocaux de confiture dans un placard n'est PAS de l'intelligence artificielle.
MSM: Onze minutes de conversation amicale avec le climato-sceptique Ian Plimer
RépondreSupprimer16 avril 2018
par Eric Worrall
Sky News, l'un des services d'information les plus populaires d'Australie, vient de donner au climatiste et au géologue Ian Plimer une occasion honnête d'expliquer ce qui ne va pas avec les politiques énergétiques australiennes obsédées par le climat.
Il n'est pas possible d'avoir une énergie fiable et bon marché et de réduire les émissions
Le géologue Ian Plimer a déclaré à The Outsiders que le ministre de l'Energie, Josh Frydenberg, s'était retrouvé «entre une pierre et un endroit difficile» en ce qui concerne les politiques énergétiques du gouvernement. M. Plimer a déclaré qu'il n'était pas possible pour le marché de l'énergie de fournir une énergie bon marché et fiable, mais aussi de réduire les émissions. Cela arrive après que plusieurs députés d'arrière-ban libéraux ont formé un groupe de gingembres pour promouvoir l'idée que le gouvernement subventionne une nouvelle centrale électrique alimentée au charbon qui serait construite sur la centrale existante de Hazelwood.
Interview originale: https://www.skynews.com.au/details/_5770588618001
Quelques extraits de l'interview ci-dessous:
- voir clip sur site -
J'ai remarqué l'interview parce qu'elle était diffusée en continu sur une chaîne Sky News.
Il y a quelques années, une interview comme celle-ci sur la télévision des médias traditionnels aurait été impensable, mais les sceptiques du climat semblent attirer l'attention des médias ces derniers temps, les journalistes riant ouvertement des revendications ridicules des alarmistes du climat.
https://wattsupwiththat.com/2018/04/16/msm-eleven-minute-friendly-interview-with-climate-skeptic-ian-plimer/
Électricité : produire « local », est-ce conforme à l’intérêt général ?
RépondreSupprimerCertains Français expriment la volonté de produire et de consommer localement leur électricité. Pourquoi pas ? Mais est-ce compatible avec l’intérêt général ?
Par Michel Gay et Jean Fluchère
16 AVRIL 2018
La volonté de produire et consommer localement l’électricité semble sous-tendue par une idéologie individualiste qui tend à rejeter le « centralisé » et à survaloriser le « local » en y attachant une valeur morale.
Or, ceux qui ont les moyens d’auto-consommer feront porter les surcoûts sur la collectivité, et notamment sur les autres ménages, car cette nouvelle « mode » repose sur une vision erronée de la production d’électricité.
EXALTATION DE L’INDIVIDUALISME VS PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ
En effet, le système de production actuel est centralisé, mais c’est avant tout un système de partage des moyens et aussi de secours mutuel grâce aux réseaux d’électricité. Le foisonnement des consommations permet de diviser par cinq environ la puissance nécessaire pour alimenter en permanence la totalité des consommateurs car ils n’appellent pas tous au même instant la puissance maximale dont ils sont équipés.
Or le prix de l’électricité résulte principalement de l’amortissement des moyens de production.
La centralisation de la production, associée aux réseaux de distribution, permet donc une économie considérable d’argent en optimisant les moyens et les investissements dans l’intérêt général.
Le « consommer local » apparaît comme une exaltation de l’individualisme au détriment de l’intérêt général et ne répond qu’à l’intérêt personnel de l’autoconsommateur avide de subventions.
UNE FAUSSE AUTONOMIE EN ÉLECTRICITÉ COÛTEUSE POUR LES AUTRES
Sous nos latitudes, le solaire photovoltaïque produit quatre fois moins en hiver (lorsque le besoin est le plus grand) qu’en été. Et le stockage de l’électricité par des batteries (au plomb ?) pour assurer une autonomie complète n’a aucun sens physique et économique. Les autoconsommateurs auront donc toujours besoin du secours ponctuel du réseau public, soit pour y soutirer de l’électricité, soit pour y déverser ponctuellement leur production surabondante.
La mode de l’autoconsommation conduit à investir collectivement deux fois :
- une première fois dans les installations locales d’autoconsommation,
- une deuxième fois dans les réseaux publics. Ceux-ci devront être capables de fournir la même puissance maximale aux autoconsommateurs. Or, c’est un paramètre dimensionnant pour les investissements.
Mais comme le réseau public de distribution transportera moins d’électricité, le coût du transport par kilowattheure livré va augmenter et pénaliser l’ensemble des consommateurs, y compris les plus défavorisés.
De plus, injecter les surplus estivaux de production de solaire photovoltaïque dans le réseau public entraine des montées locales de tension (destructrices pour les appareils électriques) et des refoulements d’électricité vers le réseau. Ce qui nécessite des investissements supplémentaires et augmente encore les coûts.
QUI PAYE ?
RépondreSupprimerQui paiera ? Ceux qui en sont responsables ou l’ensemble des consommateurs ?
Et qui va assurer le réglage de fréquence de ce réseau alors que ni le photovoltaïque, ni l’éolien ne peuvent le faire ?
Les autoconsommateurs vont-ils payer le juste prix de l’usage qu’ils font des réseaux ?
Plus de 80 % des coûts des réseaux de distribution sont des coûts fixes (investissement, personnel,…) et dépendent peu de la quantité d’énergie qui y transite. Ils devraient donc également payer 80% des charges du réseau, quelle que soit l’énergie qu’ils en soutirent.
Les autoconsommateurs vont-ils contribuer équitablement au paiement des diverses taxes ?
Le montant de ces taxes est actuellement proportionnel à l’électricité consommée, et non à la puissance souscrite. Si rien ne change, ils y échapperont donc en partie puisqu’ils soutireront moins d’énergie au réseau que les autres consommateurs.
Or, l’impact de ces taxes (CSPE, taxes locales, CTA et TVA) représente un gros tiers d’une facture d’électricité domestique.
Est-il équitable d’exonérer les autoconsommateurs (en général aisés…) du paiement d’une grande partie de ces taxes ? Seront-elles reportées sur les factures des autres consommateurs (en moyenne moins aisés…) ?
INTÉRÊT PERSONNEL ET INTÉRÊT GÉNÉRAL
L’intérêt personnel de l’autoconsommateur pourrait coïncider avec l’intérêt général à deux conditions :
1) assurer une totale équité dans le paiement des charges (coût réel des réseaux et participation aux taxes) entre tous.
2) assumer le coût de leur installation inhérent au double investissement dans les réseaux et les panneaux photovoltaïques (achetés à l’étranger).
Sous nos latitudes tempérées et dans les pays ayant des réseaux publics performants, l’autoconsommation n’apparait pas porteuse d’intérêt général.
Dans ces conditions :
1) Pourquoi est-elle subventionnée pour les puissances inférieures à 3 kilowatts ?
2) Pourquoi ses excédents (souvent injectés en perturbant le réseau en été quand nul n’en a besoin) sont-ils rémunérés au tarif élevé de 10 c€/kWh alors que le prix du marché est d’environ 4 c€/kWh ?
Au final, pourquoi ne pas laisser les autoconsommateurs assumer seuls leur désir d’autonomie selon le principe « perturbateur – payeur » analogue à celui de « pollueur – payeur » ?
https://www.contrepoints.org/2018/04/16/314180-electricite-produire-local-est-ce-conforme-a-linteret-general
Tempête de verglas dans le sud de l'Ontario, plus de 550 collisions sur les routes de la région de Toronto
RépondreSupprimerSalmaan Farooqui - CTV News
Sott.net
sam., 14 avr. 2018 20:25 UTC
Une tempête de verglas dans certaines parties du sud de l'Ontario a coupé l'électricité à des milliers de personnes et a fait des ravages sur les routes.
Un porte-parole de la police provinciale a déclaré que plus de 550 collisions avaient été signalées dans la région du Grand Toronto à la fin de la journée de samedi.
"Nous avons des voitures dans les fossés, nous avons des voitures dans les murs de béton, nous avons des voitures dans le mauvais sens", a dit Kerry Schmidt. "On a des problèmes partout."
M. Schmidt a déclaré que la plupart des collisions étaient mineures et qu'il n'y avait aucun signalement de décès.
Environnement Canada a déclaré qu'on s'attendait à ce que la tempête se poursuive dimanche avec des vents violents, ce qui pourrait faire tomber plus d'arbres et de lignes électriques.
Selon l'agence météorologique, la pluie verglaçante, le grésil et la neige affectent des régions qui s'étendent de Windsor jusqu'à la région de Muskoka et à l'est jusqu'à Ottawa.
Des avertissements de vent ont également été émis avec des rafales qui devraient atteindre jusqu'à 90 km/h dans la région de Hamilton pour dimanche matin, ce qui pourrait endommager les bâtiments, projeter des objets non fixés et briser des branches d'arbres.
Peter Kimbell, météorologue à l'agence météorologique, a déclaré que certaines collectivités du sud-ouest de l'Ontario près de Sarnia et du lac Érié pourraient recevoir jusqu'à 40 millimètres de pluie verglaçante - plus que les 30 millimètres qui ont frappé Toronto en 2013, laissant les gens sans électricité pendant des jours.
"C'est beaucoup de pluie verglaçante, cela ne fait aucun doute ", a dit M. Kimbell. "Il a certainement le potentiel de causer un impact significatif, c'est sûr."
On s'attend à ce que le mauvais temps se poursuive jusqu'à dimanche après-midi, lorsque les températures devraient remonter.
On s'attendait à ce que Toronto ne reçoive que 15 millimètres de pluie verglaçante, a dit M. Kimbell, alors que des régions comme Hamilton pourraient recevoir entre 20 et 30 millimètres d'ici dimanche.
L'aéroport Pearson de Toronto a conseillé aux passagers de vérifier l'état de leur vol avant de partir, plus de 250 vols ayant été annulés d'ici samedi soir.
Hydro One a déclaré que ses équipes sont prêtes à répondre aux pannes 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et que des ressources supplémentaires sont en attente cette fin de semaine. Samedi soir, plus de 6 000 personnes étaient privées d'électricité.
Alectra Utilities a rapporter que en Ontario, plus de 15 000 personnes étaient privées d'électricité, mais le soir même, l'électricité avait été rétablie pour tous les clients, sauf 1 400 d'entre eux.
RépondreSupprimerEntre-temps, diverses universités, dont Ryerson, Waterloo, McMaster et Wilfrid Laurier, ont choisi de retarder les examens de fin de semaine en raison des conditions météorologiques.
Les conducteurs ont été invités à faire preuve de plus de prudence, car les rafales de vent et les branches d'arbres brisées peuvent accroître le danger sur les routes verglacées.
L'Office de protection de la nature de Toronto et de la région a mis en garde contre des inondations potentielles, car les rivières pourraient monter d'ici dimanche soir en raison des fortes précipitations dans la région.
"Il est difficile de déterminer l'étendue des inondations possibles, c'est pourquoi la TRCA conseille au public de rester vigilant face à l'évolution des conditions ", a déclaré l'agence dans un communiqué.
https://fr.sott.net/article/32218-Tempete-de-verglas-dans-le-sud-de-l-Ontario-plus-de-550-collisions-sur-les-routes-de-la-region-de-Toronto
Record historique de froid battu à Edmonton au Canada
RépondreSupprimerAndrea Bagley - The Weather Network
Sott.net
sam., 14 avr. 2018 20:11 UTC
Certains records n'étaient pas destinés à être battus et ceci est certainement l'un d'entre eux. La ville d'Edmonton, en Alberta, est devenue la (malchanceuse) gagnante d'un passage historique de temps froid. Nous parlons de près de SIX mois de minimas la nuit sous le point de gel.
Bien qu'une période prolongée de conditions glaciales et même que certaines des anomalies de température les plus froides au monde aient récemment dominé le profil de l'Alberta, l'absurde période prolongée de temps froid à Edmonton laisse sans voix. Le samedi 14 avril marque la 168e JOURNÉE CONSÉCUTIVE des dépressions nocturnes sous le point de gel enregistrées à l'aéroport d'Edmonton-Blatchford. Cela place la région au premier rang pour la plus longue série de jours consécutifs avec une température minimale inférieure à 0°C, devant la période de 166 jours en 1975.
Edmonton est connue pour être l'une des villes les plus froides du Canada et, avec un tel record, elle est certainement à la hauteur de sa réputation. La dernière fois que la ville a atteint une température de nuit d'au moins 0°C, c'était le 29 octobre 2017. C'était il y a presque six mois.
"A partir de ce moment-là, nous n'avons plus jamais dépassé le point de dégel pendant la nuit", dit Erin Wenckstern, météorologue du Weather Network. "Nous nous en sommes approchés de très près le 15 décembre, mais nous n'avons jamais vraiment atteint le point de dégel à ce moment-là."
Bien que certaines parties de l'Alberta connaissent un bref réchauffement pour la fin de semaine, les températures seront encore inférieures aux températures saisonnières et une tendance plus froide s'installera bientôt.
"Les températures bien en dessous des températures saisonnières reviennent au début de la semaine prochaine avec un système hivernal tardif important qui touche l'Alberta", dit Doug Gillham, météorologue du Weather Network. "Edmonton sera touchée et probablement aussi la ville de Calgary."
Traduction Sott. Source:
https://www.theweathernetwork.com/news/articles/historic-stretch-of-cold-weather-achieved-in-edmonton-alberta-below-seasonal-conditions-continue/99294
https://fr.sott.net/article/32217-Record-historique-de-froid-battu-a-Edmonton-au-Canada
Attirer l'attention du public sur le réchauffement de la planète: le dernier défi
RépondreSupprimer15 avril 2018
Dr. Tim Ball
Cela fait 28 ans que Channel 4 au Royaume-Uni produit The Greenhouse Conspiracy. Il a couvert presque toutes les critiques sceptiques. Ils sont toujours valables, mais maintenant ils sont testés dans le temps. Malheureusement, même aujourd'hui, la plupart des gens ne comprendraient pas ce qui a été dit dans le film et comment il réfute l'affirmation du réchauffement climatique anthropogénique (AGW). Il est encourageant de constater que certains signes indiquent que les efforts continus des sceptiques du réchauffement climatique influencent l'opinion publique, mais dans l'ensemble, peu de choses ont changé. Le public est dans une situation d'attente, sachant que quelque chose ne va pas mais n'arrivant pas à une compréhension finale pour plusieurs raisons, notamment:
· L'information provient du gouvernement, et cela est toujours tenu avec suspicion, bien que le montant varie à l'échelle nationale. Par exemple, les Américains sont plus méfiants à l'égard du gouvernement que les Canadiens.
· L'information gouvernementale provient de deux façons principales, les bureaucrates et les politiciens. La méfiance du public envers les bureaucrates est parce que la plupart des gens ont traité avec eux et découvrir l'adage que vous ne pouvez pas combattre la mairie a beaucoup de vérité. En outre, les divulgations actuellement sur l'état profond de l'IRS, le DOJ, le FBI et l'EPA renforcent et confirment les soupçons.
· La méfiance à l'égard des politiciens est à son plus bas niveau, en particulier aux États-Unis.
· Environ 80% ne comprennent pas la science et ne disent rien.
· La plupart des 20% qui sont à l'aise avec la science ne comprennent pas la science du climat et ont tendance à être silencieux.
· Une majorité de ceux qui expriment des opinions le font avec véhémence et fermeté et confirment l'observation de Mark Twain selon laquelle il est plus sage de garder la bouche fermée et de laisser les gens penser que vous êtes stupide que de l'ouvrir et de le prouver.
· Beaucoup savent que le passage de «réchauffement climatique» à «changement climatique» a été fait pour une raison, mais ils ne savent pas pourquoi. Néanmoins, cela soulève des soupçons.
· Beaucoup savaient que le commentaire d'Al Gore au Congrès selon lequel la science était réglée et que le débat était terminé était inexact.
· Beaucoup de prédictions de pessimisme ne se sont pas matérialisées.
· Ils sont engourdis par l'extrémisme des médias. Même FOX News a "Météo Extrême" plutôt que juste, le temps. Les notations publiques des médias sont à leur plus bas niveau.
· Les affirmations selon lesquelles les gens réagiraient négativement et violemment au retrait de Trump de l'Accord de Paris se sont avérées fausses.
· Il y a une méfiance croissante envers la science en général, et la science du climat en particulier, comme le montre cette citation d'un rapport du Pew Center. "Dans l'ensemble, beaucoup de gens ont des opinions sceptiques sur les scientifiques du climat et les scientifiques des aliments génétiquement modifiés; une plus grande part exprime la confiance dans les scientifiques médicaux, mais là aussi, beaucoup expriment ce que les analystes d'enquête appellent un point de vue «doux» positif plutôt que fortement positif ».
Cette dernière citation confirme en partie pourquoi les gens sont dans un «schéma d'attente». Ils ne savent pas à qui faire confiance donc évitez le problème en le mettant de côté. Ceci est quantifié différemment dans d'autres grands sondages. La figure 1 montre un sondage du Pew Center sur les priorités publiques avec le «changement climatique» 18ème sur 19.
RépondreSupprimer- voir graphique sur site -
Figure 1
La figure 2 montre un schéma d'attente plus révélateur de près de 10 millions de personnes. Le changement climatique est 16ème sur 16.
- voir graphique sur site -
Figure 2
Les politiciens qui prétendent regarder des sondages ne les regardent pas clairement ou les ignorent délibérément. Autre que Trump, la plupart des politiciens font encore des affirmations fanfares sur le besoin d'action. Témoin l'ignorance affichée par Catherine McKenna, ministre de l'Environnement du Canada. Je sais de façon douloureuse et coûteuse que les petits avocats connaissent la science du climat. Cependant, je sais aussi que McKenna, en tant qu'avocat, devrait savoir mieux que quiconque qu'il y a deux côtés à chaque problème.
La question est pourquoi le public est-il dans une situation d'attente? Le public entend constamment des sceptiques que le CO2 n'est pas à blâmer pour le réchauffement de la planète et les derniers changements climatiques. Le problème est que les sceptiques ne parviennent généralement pas à fournir une explication alternative viable pour le changement, souvent, même s'ils sont poussés. Cela est évident dans les réponses aux articles sur WUWT concernant la connexion soleil / température. Bien sûr, même si une explication scientifique claire et concise était fournie, une majorité du public ne comprendrait pas.
Heureusement, la plupart comprennent aussi qu'ils ne comprendront jamais complètement la complexité de la science. Je dis heureusement parce que cela signifie qu'il y a quelque chose d'autre qui les rend hésitants. Ce qu'ils entendent, c'est qu'au-delà du conflit scientifique normal, il y a des allégations de malversation. Considérez ceci dans le contexte des discussions sur l'action en justice. Les tribunaux soutiennent qu'un différend scientifique est «votre document» par opposition à «mon papier» et qu'ils ne sont pas qualifiés pour arbitrer. C'est en soi un triste commentaire sur le système juridique. La science a été une partie importante de la société avec une énorme influence pendant au moins 200 ans, mais le système juridique n'a toujours pas fait de compromis.
Tel a été le cas dans la récente agitation déplacée au sujet de la demande unique du juge William Alsup. Il a invité toutes les parties à répondre à des questions spécifiques comme base d'un «tutoriel». L'Institut Heartland et les participants à l'amici curiae ont fait un travail remarquable en répondant à l'opportunité offerte par le procès et la demande du juge. La difficulté est qu'ils étaient seulement capables de fournir des réponses scientifiques. Ils expliquent les différences fondamentales entre leur «papier» et ceux identifiés par le «document» du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Les Amici ont montré que cela reste une différence scientifique et que,
RépondreSupprimer"... il n'y a pas de" consensus "parmi les scientifiques sur le fait que le réchauffement climatique récent était principalement anthropique, encore moins que le réchauffement anthropique non atténué ait été ou sera dangereux ou catastrophique."
Ce n'est pas suffisant et explique pourquoi le public opte pour les lignes de touche.
La semaine dernière, j'ai été interviewé sur huit stations de radio différentes à travers l'Amérique. Chaque interviewer a compris que la différence était plus que scientifique. Ils étaient tous au courant des malversations si bien établies au cours des années par Anthony Watts et ses nombreux contributeurs. Je sais que lorsque les gens réalisent que la différence est plus que scientifique, il y a une question automatique qui vient à l'esprit. Chaque interviewer l'a demandé directement ou indirectement. Quel est le motif?
Le commentaire d'ouverture du juge lors de mon récent procès était que son tribunal ne serait pas utilisé pour régler le débat sur le réchauffement climatique. Il a ensuite fait des commentaires sur l'article au centre de l'affaire qui a montré qu'il savait peu de choses. Il n'a pas semblé se rendre compte que l'affaire portait sur «mon papier» contre «votre papier corrompu». Ma préoccupation était le motif, l'abus de la science pour un agenda politique. L'avocat de l'accusation connaissait les dangers pour son client d'établir cet argument.
Il a fait ce qui se passe dans presque toutes les interviews ou discussions que j'ai faites sur AGW quand les gens se rendent compte qu'ils perdent un argument et ne sont pas prêts à l'admettre. Il a commencé une attaque personnelle. Ce n'était pas un assaut frontal, mais une tentative de montrer ma façon de penser et mes positions étaient tellement en dehors du courant dominant qu'ils manquaient de crédibilité. Il a suggéré que je croyais qu'il y avait une conspiration. J'étais, en fait, un «théoricien de la conspiration». L'évolution et l'adaptation de ce terme en tant que terme militarisé ont été expliquées par un auteur comme suit.
La «théorie du complot» est un terme qui frappe à la fois la peur et l'anxiété dans le cœur de la plupart des personnalités publiques, en particulier les journalistes et les universitaires. Depuis les années 1960, le label est devenu un dispositif disciplinaire qui a été extrêmement efficace dans la définition de certains événements hors limites à l'enquête ou au débat.
Les partisans d'AGW font un très bon travail de marginalisation des opposants en tant que membres de groupes marginaux, tels que les sceptiques du réchauffement climatique ou les négationnistes du changement climatique. Si ceux échouent, ils ont recours à l'accusation que vous êtes un théoricien de la conspiration. C'est très efficace parce que la plupart des gens ne veulent pas être associés à des extrémistes ou à des perdants. Bien sûr, la réalité est que les conspirations se produisent autrement le mot n'existerait pas. Dans mon procès, j'ai expliqué que cela n'avait pas d'importance s'il y avait une conspiration, la réalité était que la science était utilisée pour un agenda politique et que cela ne devait jamais arriver.
RépondreSupprimerSi vous acceptez l'argument de conspiration, vous croyez généralement qu'il a été réalisé par un petit groupe. Cela renforce la croyance publique inexacte qu'un petit groupe ne peut pas tromper le monde. Ceci est une extension de l'affirmation d'Abraham Lincoln selon laquelle vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps. Cependant, l'anthropologue Margaret Mead a observé,
"Ne doutez jamais qu'un petit groupe de citoyens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En effet, c'est la seule chose qui ait jamais existé. "
Le commentaire de Lincoln est peut-être vrai au fil du temps, mais à court terme, vous pouvez surtout si vous avez délibérément marginaliser ceux qui parlent. C'est ce qui est arrivé aux quelques-uns qui ont osé remettre en question ou défier. Une partie du problème est que le public pense qu'une conspiration nécessite un grand groupe de personnes, mais une définition dissipe ce mythe.
Un accord entre deux personnes ou plus pour commettre un crime ou accomplir un but légal par une action illégale.
Il y a des raisons pour lesquelles j'ai été attaqué si ouvertement, et ils parlent tous de la menace que je représentais. Ils ne pouvaient pas dire que je n'étais pas qualifié. J'ai défié la pseudoscience du réchauffement climatique parce que la même chose s'est produite avec le «consensus» sur le refroidissement global quand j'ai commencé à étudier le climat dans les années 1960. J'ai développé une capacité d'enseignement naturel pour expliquer des problèmes complexes comme le changement climatique au public. Cela comprenait l'amélioration de cette capacité en enseignant un cours de crédit scientifique pour les étudiants en arts pendant 25 ans. Le plus important, parce que mon intérêt était dans la reconstruction des climats passés et l'impact du changement climatique sur la condition humaine, j'ai étudié et enseigné un cours de géopolitique. Le thème de base ici est que la géographie et le climat sont la scène et l'histoire du jeu agi et influencé par cette étape. J'ai fait ce que la plupart des scientifiques ont délibérément évité, j'ai étudié la politique et j'ai compris dès le début comment et comment la science était utilisée. J'ai expliqué le motif et la méthode. De nombreux articles et présentations publiques sur l'ensemble de l'histoire ont abouti à la publication d'une explication détaillée et documentée dans le livre de 2014, La corruption délibérée des sciences du climat. Cependant, j'étais une cible bien avant que les poursuites qui sont maintenant dans leur 7e année se poursuivent.
Le «circuit d'attente» se poursuivra jusqu'à ce que nous puissions expliquer au public le motif derrière les revendications et les activités d'AGW. À moins que plus de gens, en particulier les sceptiques, comprennent le motif et s'expriment, cela peut prendre encore 28 ans. J'ai encore une douzaine d'entrevues radiophoniques prévues, alors peut-être que la pollinisation croisée d'Internet déclenchera une augmentation exponentielle du nombre de personnes qui quitteront le circuit d'attente parce qu'elles connaissent le motif. Nous ferions mieux d'aller vite car il est évident, avec la neutralité d'Obama et les audiences de Zuckerberg, que ceux qui cherchent à contrôler se déplacent sur Internet. Oh, désolé, est-ce une autre théorie du complot ?
RépondreSupprimerhttps://wattsupwiththat.com/2018/04/15/getting-the-publics-attention-on-global-warming-the-final-challenge/
Dernièrement je revoyais le film 'The last Casino' (https://www.youtube.com/watch?v=z9gHuWykptM) où le scénario est très bon, le metteur-en-scène sait lire un scénario et, le casting est parfait. Donc, les 3 éléments pour réussir sont réunis. Mais, personnellement, j'aurai bien été incapable d'écrire deux lignes d'une telle ânerie !!! Une telle histoire où une personne qui doit beaucoup d'argent, n'est pas propriétaire de son logis ni de sa voiture et, accepte sans rechigner de se faire couper le bout du doigt au lieu de se défendre ou de foutre le camp ! Secundo il embauche 3 étudiants doués en math pour appliquer une formule révolutionnaire au Casino et, les 3 jeunes gagnants de la fortune... ne songent même pas à se barrer avec la caisse ni de continuer en solo ailleurs !!!
SupprimerPlutôt con comme histoire ! Et pourtant, pourtant c'est tellement bien tourné qu'on s'y laisse prendre !
Là vous me direz, des cons y en a toujours eu oui mais, aujourd'hui y a internet ! Et bien cons les gens qui croient encore au père noel, avion du 11 Septembre ou la mer qui va monter !!!
C'est pourquoi les escrocs continuent de se délecter des milliers d'attardés mentaux qui bavent devant leur télé-merde !
La Russie dévoile qui a "mis en scène" l'attaque gazière en Syrie, alors que les Etats-Unis affirment que Moscou "a pu altérer" le site
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun, 16/04/2018 - 13:15
L'envoyé russe auprès du groupe de surveillance des armes chimiques, l'OIAC, a déclaré que des organisations non gouvernementales (ONG) financées par le Royaume-Uni et les États-Unis avaient mené l'attaque chimique du 7 avril à Damas, en banlieue de Douma.
Le représentant permanent de la Russie auprès de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), Alexander Shulgin, a déclaré que la Russie avait des preuves irréfutables qu'il n'y avait pas d'incident d'armes chimiques à Douma.
"Nous n'avons donc pas un" haut degré de confiance ", comme le prétendent nos partenaires occidentaux, mais nous avons des preuves irréfutables qu'il n'y a pas eu d'incident le 7 avril à Douma et que tout cela était une provocation planifiée par les services de renseignement britanniques, probablement, avec la participation de leurs principaux alliés de Washington dans le but de tromper la communauté internationale et de justifier l'agression contre la Syrie ", a-t-il déclaré. - Spoutnik
Shulgin a ajouté que la France, les États-Unis et le Royaume-Uni ne sont pas intéressés à mener une enquête objective sur le site de l'attaque. "Ils accusent les autorités syriennes à l'avance, sans même attendre que la mission de l'OIAC commence à établir les faits possibles de l'utilisation des armes chimiques en Syrie", a-t-il dit.
Les neuf membres de la mission de l'OIAC doivent encore se déployer dans la ville de Douma, selon le chef de l'organisation, citant des problèmes de sécurité en suspens.
"L'équipe n'a pas encore été déployée à Douma, les responsables syriens et russes qui ont participé aux réunions préparatoires à Damas ont informé l'équipe de la FFM qu'il restait des questions de sécurité en suspens avant que tout déploiement puisse avoir lieu. les autorités syriennes ont proposé à l'équipe de rencontrer 22 témoins qui pourraient être amenés à Damas ", a déclaré le directeur général de l'OIAC, Ahmet Uzumcu, cité par l'organisation.
L'envoyé russe dit que les "casques blancs" controversés étaient l'une des "ONG pseudo-humanitaires" anti-Assad qui ont organisé l'événement. Comme Disobedient Media et d'autres ont rapporté, les casques blancs sont financés en grande partie par les États-Unis.
«La Force de défense civile syrienne (alias les Casques blancs) est financée en partie par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), dont deux liens illustrant les contrats attribués par l'USAID à Chemonics International Inc. (DBA Chemonics). était de 111,2 millions de dollars et avait une période de performance de janvier 2013 à juin 2017. Il stipule que le but de la récompense sera d'utiliser les fonds pour gérer un «mécanisme de réponse rapide soutenant des activités qui poursuivent une transition pacifique vers une Syrie démocratique et stable. »La deuxième somme s'élevait à 57,4 millions de dollars et a un PAD d'août 2015 à août 2020. Ce prix a été désigné pour être utilisé dans le« Programme régional II de la Syrie »qui fait partie de le programme de soutien qui implémente les transitions rapides IV (SWIFT IV). " Via des médias désobéissants
Vous vous souvenez de cette photo d'un enfant couché à côté de ses parents «morts» qui ont été «tués» par Assad et cette photo est devenue virale et a eu des milliers de retweets et des gens ont-ils pleuré sur Twitter ?
RépondreSupprimerOh et rappelez-vous cette photo de cet enfant qui était à l'arrière d'une ambulance après avoir soi-disant été attaqué par Assad et son régime ?
Moscou affirme avoir confirmé que «ces structures [les ONG], sur une base tarifaire, coopèrent avec les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni et d'autres pays».
Les experts russes qui ont effectué la vérification des rapports sur l'utilisation d'armes chimiques dans la ville syrienne de la Douma, ont trouvé des participants au tournage vidéo, présentés comme preuve de la chimiothérapie supposée, selon l'envoyé russe à l'OIAC. -Spoutnik
"Tout s'est développé selon le script qui a été préparé à Washington, il n'y a aucun doute que les Américains jouent le premier violon dans tout cela." Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et d'autres pays après le "faux" "L'ajout des Casques blancs et de leurs semblables à Douma, a immédiatement sauté sur les autorités syriennes avec des accusations", a déclaré Shulgin.
Pendant ce temps, les Etats-Unis ont alerté l'OIAC que la Russie "pourrait avoir falsifié" le site d'attaque chimique de Douma ...
"Nous craignons qu'ils aient pu l'altérer dans le but de contrecarrer les efforts de la Mission d'établissement des faits de l'OIAC pour mener une enquête efficace", a-t-il dit. Ses commentaires à la réunion à huis clos ont été obtenus par Reuters.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a répliqué dans une interview à la BBC, en déclarant "Je peux garantir que la Russie n'a pas trafiqué le site".
Plus tôt, la délégation britannique à l'OIAC a accusé la Russie et le gouvernement syrien d'empêcher les inspecteurs de la surveillance internationale d'atteindre Douma.
Les inspecteurs ont pour objectif de recueillir des échantillons, d'interroger des témoins et de documenter des preuves afin de déterminer si des munitions toxiques interdites ont été utilisées, bien qu'ils ne soient pas autorisés à attribuer la responsabilité de l'attaque. -Reuters
"Un accès sans restriction est essentiel", a déclaré la délégation britannique dans un communiqué. "La Russie et la Syrie doivent coopérer."
Moscou dit que le retard de l'OIAC est dû aux frappes aériennes occidentales. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que l'accusation britannique selon laquelle la Russie était responsable de la suspension des inspections était "sans fondement".
"Nous avons appelé à une enquête objective. C'était au tout début après que cette information [de l'attaque] est apparue. Par conséquent, les allégations à l'égard de la Russie sont sans fondement ", a déclaré Peskov.
***
Vendredi, nous avons rapporté que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que Moscou disposait de "preuves irréfutables" que l'attaque - qui aurait tué plus de 40 personnes - avait été organisée avec l'aide d'un service secret étranger.
"Nous avons des preuves irréfutables qu'il s'agissait d'un autre événement organisé, et que les services secrets d'un certain Etat qui est maintenant à la pointe d'une campagne russophobe étaient impliqués dans cet événement organisé", at-il déclaré lors d'une conférence de presse.
RépondreSupprimerSelon le porte-parole du ministère de la Défense, le général de division Igor Konashenkov, le Kremlin a des preuves que la Grande-Bretagne était derrière l'attaque.
Cité par Reuters, il a déclaré: "Nous avons ... des preuves qui prouvent que la Grande-Bretagne était directement impliquée dans l'organisation de cette provocation."
Comme RT ajoute, le ministère russe de la Défense a présenté ce qu'il dit être "la preuve que l'attaque d'armes chimiques signalée en Syrie a été mise en scène." Lors d'un briefing vendredi, le ministère a montré des entretiens avec deux personnes, qui, selon lui, sont des professionnels de la santé travaillant dans le seul hôpital opérant à Douma. ville près de la capitale syrienne, Damas.
Lors d'un point de presse vendredi, le ministère a montré des entretiens avec deux personnes, qui, selon lui, sont des professionnels de la santé travaillant dans le seul hôpital opérant à Douma, une ville proche de la capitale syrienne, Damas.
Lors d'un point de presse vendredi, le ministère a montré des entretiens avec deux personnes, qui, selon lui, sont des professionnels de la santé travaillant dans le seul hôpital opérant à Douma, une ville proche de la capitale syrienne, Damas.
Dans les interviews diffusées aux médias, les deux hommes ont rapporté comment des images ont été filmées de gens se trempant l'un l'autre avec de l'eau et traitant des enfants, qui prétendaient montrer les conséquences de l'attaque d'armes chimiques du 7 avril. Les patients montrés dans la vidéo ont souffert d'un empoisonnement à la fumée et l'eau leur a été versée par leurs proches après une fausse affirmation que des armes chimiques ont été utilisées, a indiqué le ministère.
"S'il vous plaît, remarquez. Ces gens ne cachent pas leurs noms. Ce ne sont pas des revendications sans visage sur les médias sociaux par des activistes anonymes. Ils ont pris part à la prise de cette vidéo ", a déclaré Konashenkov.
"Le ministère russe de la Défense a également des preuves que la Grande-Bretagne a participé directement à l'organisation de cette provocation dans la Ghouta orientale", a ajouté le général, faisant référence au quartier dont Douma fait partie. "Nous savons avec certitude qu'entre le 3 avril et le 6 avril, les soi-disant Casques blancs ont subi de fortes pressions de la part de Londres pour accélérer la provocation qu'ils préparaient."
Selon Konashenkov, le groupe, qui était une source primaire de photos et de séquences de la prétendue attaque chimique, a été informé d'une attaque d'artillerie à grande échelle contre Damas planifiée par le groupe islamiste Army of Islam, qui contrôlait Douma à l'époque. Les casques blancs ont reçu l'ordre d'organiser la provocation après des frappes de représailles de la part des forces gouvernementales syriennes, auxquelles le bombardement devait certainement conduire, a-t-il dit.
Le Royaume-Uni a rejeté les accusations, l'ambassadeur britannique des Nations Unies, Karen Pierce, les qualifiant de "grotesques", de "mensonge flagrant" et de "pire information que nous ayons jamais vue de la machine de propagande russe".
Alors, quand Moscou publiera-t-elle ses preuves pour le monde entier ? Ou est-ce peut-être attendre que les États-Unis publient d'abord leur propre preuve qu'Assad a lancé l'attaque?
RépondreSupprimerSi c'est le cas, nous attendrons longtemps.
https://www.zerohedge.com/news/2018-04-16/russia-reveals-who-staged-syria-gas-attack-while-us-claims-moscow-may-have-tampered
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni accusent les "hackers à support russe" d'avoir infiltré des routeurs dans la "campagne mondiale contre le cyberespionnage"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mon, 16/04/2018 - 12:46
Après avoir déclaré que l'activité russe de pêche à la traîne était en hausse de 2 000 % ce week-end, la Homeland Security, le FBI et le National Cyber Security Center britannique ont publié une alerte technique commune sans précédent. "avertissement que la Russie utilise des équipements de réseau informatique compromis pour attaquer les entreprises américaines et britanniques et les organismes gouvernementaux.
Bloomberg rapporte que l'alerte incluait des conseils aux entreprises sur ce qu'ils pouvaient faire pour se protéger et avertissait spécifiquement des attaques sur les routeurs, les dispositifs qui acheminent les données autour d'un réseau. Le rapport affirme que les attaques pourraient être une tentative de la part de la Russie de prendre pied dans une future offensive ... (pré-crime ?)
"Les acteurs sponsorisés par l'Etat russe utilisent des routeurs compromis pour mener des attaques de type" man-in-the-middle "pour soutenir l'espionnage, extraire la propriété intellectuelle, maintenir un accès persistant aux réseaux de victimes et potentiellement jeter les bases de futures opérations offensives". une déclaration commune.
D'autres renseignements sur ces attaques ont été ajoutés par de «multiples» organisations et entreprises de cybersécurité ...
"De nombreuses sources, y compris les organisations de recherche sur la cybersécurité des secteurs privé et public et leurs alliés, ont signalé cette activité aux gouvernements des États-Unis et du Royaume-Uni."
Ciaran Martin, directeur général de la NCSC britannique, a déclaré que les principales cibles de la campagne mondiale étaient les fournisseurs de services internet, les entreprises gérant des infrastructures critiques, les départements gouvernementaux et les grandes entreprises ...
"La Russie est notre adversaire le plus capable dans le cyberespace ...
«C'est la première fois qu'en attribuant une cyberattaque à la Russie, les États-Unis et le Royaume-Uni ont, en même temps, émis des conseils conjoints à l'industrie sur la façon de gérer les risques d'attaques.
"Il marque une étape importante dans notre lutte contre l'agression commanditée par l'État dans le cyberespace.
«Depuis plus de 20 ans, le GCHQ surveille les principaux groupes de cyberattaques russes et l'alerte conjointe d'aujourd'hui entre le Royaume-Uni et les États-Unis montre que la menace n'a pas disparu.
"Le gouvernement britannique continuera à travailler avec les Etats-Unis, d'autres alliés internationaux et des partenaires de l'industrie pour exposer le comportement cybernétique inacceptable de la Russie, afin qu'ils soient tenus responsables de leurs actions.
"La plupart des techniques utilisées par la Russie exploitent les faiblesses fondamentales des systèmes de réseau.
«Le NCSC ouvre la voie à l'échelle mondiale pour émettre des conseils et automatiser les défenses à grande échelle afin d'éliminer ces attaques de base, ce qui nous permet de nous concentrer sur les menaces les plus puissantes.
Avez-vous encore peur ?
https://www.zerohedge.com/news/2018-04-16/us-uk-charge-russian-backed-hackers-infecting-routers-global-cyber-espionage
Paul Craig Roberts a une question embarrassante pour les fauteurs de guerre de Washington
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun, 16/04/2018 - 12:33
Auteur de Paul Craig Roberts,
Les responsables américains et les organes de presse nous apprennent que l'attaque illégale par des missiles américains contre la Syrie a détruit des sites d'armes chimiques où du chlore et du sarin sont stockés / fabriqués.
- voir photo sur site -
Cette image satellite, prise lundi matin, montre le Centre de recherche et de développement de Barzah à Damas après avoir été frappé par les forces de la coalition.
Si cela était vrai, un nuage mortel n'aurait-il pas été libéré qui aurait emporté la vie de bien plus de gens que ce que prétendait l'attaque chimique syrienne présumée contre Douma ?
L'attaque au missile américaine ne serait-elle pas identique à une attaque d'armes chimiques et placerait donc les États-Unis et ses vassaux dans la même catégorie que Washington tente de placer Assad et Poutine ?
Qu'en est-il, vous les experts en armes chimiques ?
Les armes chimiques ne libèrent-elles leurs éléments que lorsqu'elles explosent d'une utilisation prévue, mais pas quand elles explosent militairement ?
Il n'y a aucune preuve en Syrie de résidus chimiques provenant des installations d'armes chimiques prétendument détruites par des missiles américains.
Pas de victimes mortes.
Aucun rapport d'hôpitaux traitant des victimes syriennes de l'attaque chimique américaine.
Comment cela peut-il être si ces sites ont été réellement touchés ?
Quand j'étais rédacteur au Wall Street Journal, les journaux avaient des journalistes compétents à qui une telle question se posait. Mais pas plus. Stephen Lendman s'attaque au New York Times pour son manque de professionnalisme. Le NY Times n'est plus une source d'information. C'est un mégaphone de propagande.
https://www.zerohedge.com/news/2018-04-16/paul-craig-roberts-has-one-awkward-question-washington-warmongers
RépondreSupprimerUn laboratoire suisse indépendant "ne peut pas confirmer ou refuser" les accusations d'agent neurotoxique
par Tyler Durden
Mon, 16/04/2018 - 11:35
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé en début de semaine que le laboratoire indépendant Spiez avait annoncé que Sergei Skripal, un ancien agent double russe, et sa fille Yulia avaient été empoisonnés avec une toxine incapacitante connue sous le nom de 3-quinuclidinyle. benzilate, ou simplement BZ, ajoutant que si la toxine n'a jamais été produite en Russie, elle était en service aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans d'autres pays de l'OTAN.
Cependant, comme le rapporte RT, Andreas Bucher, responsable de la stratégie et des communications du laboratoire de Spiez, a déclaré lundi à TASS:
"Nous ne pouvons avoir aucune déclaration à ce sujet ..."
"Nous sommes contractuellement liés à l'OIAC pour la confidentialité. Donc, la seule institution qui pouvait confirmer ce que M. Lavrov disait était l'OIAC. Nous ne pouvons ni confirmer ni nier quoi que ce soit. "
Le centre de recherche d'Etat suisse est contrôlé par l'Office fédéral de la protection de la population et, en dernier ressort, par le ministre de la Défense.
Comme nous l'avons noté précédemment, le laboratoire suisse est également un centre d'excellence internationalement reconnu dans le domaine de la protection nucléaire, biologique et chimique et fait partie des cinq centres autorisés en permanence par l'OIAC.
Invité à clarifier la relation entre l'OIAC et le laboratoire de Spiez, ainsi qu'entre l'OIAC et le centre de recherche militaire britannique de Porton Down, un porte-parole de l'OIAC a déclaré à RT dans une déclaration écrite lundi que:
"... les laboratoires désignés sont une pierre angulaire du régime de vérification de l'Organisation et de sa capacité à enquêter sur les allégations d'utilisation d'armes chimiques et doivent pouvoir effectuer des analyses hors site d'échantillons chimiques collectés par les inspecteurs de l'OIAC. Ces laboratoires offrent à nos États parties l'assurance nécessaire que les analyses chimiques nécessaires à la détermination ou à la clarification des problèmes survenant au cours des déploiements de l'OIAC sont effectuées de manière compétente, impartiale et fiable. avec des résultats sans équivoque. "
"L'OIAC ne divulgue pas l'identité des laboratoires désignés qui contribuent aux activités de l'OIAC, qui sont également liés par des accords de confidentialité, afin d'assurer l'intégrité de l'analyse et des résultats fournis par les laboratoires désignés".
Moscou a noté à plusieurs reprises que l'affaire Skripal manque de transparence.
"Nous avons l'impression que le gouvernement britannique poursuit délibérément sa politique consistant à détruire toutes les preuves possibles, à classer tous les documents restants et à rendre impossible une enquête transparente", a déclaré l'ambassadeur de Russie au Royaume-Uni, Alexander Yakovenko.
https://www.zerohedge.com/news/2018-04-16/independent-swiss-lab-cant-confirm-or-deny-nerve-agent-accusations
Stuntman Mike: "Les bois sont à ravir et noirs à frémir et j'ai des promesses à tenir et des miles à parcourir avant de dormir. T'as entendu Butterfly ?''
SupprimerLa Russie a trouvé des «acteurs» de la vidéo réalisée sur l’«attaque chimique» à Douma
RépondreSupprimer19:01 16.04.2018
Des experts russes à Douma ont recueilli des preuves confirmant que l’attaque chimique présumée à Douma a été fabriquée. Le représentant permanent russe auprès de l'OIAC a remis à ses collègues des photos montrant des «acteurs impliqués subitement ressusciter».
Les experts russes qui se sont rendus à Douma n'ont pas détecté de signes d'usage d'armes chimiques. En revanche, ils ont trouvé dans la ville des personnes impliquées dans le tournage des films réalisées sur l'attaque chimique présumée, et ont présenté des photos le confirmant, a annoncé le représentant permanent russe auprès de l'OIAC, Alexandre Choulgine.
Moscou: l'attaque chimique en Syrie mise en scène par des ONG financées par l’Occident
«Notre enquête nationale, je le souligne, n'a trouvé aucun indice d'usage d'armes chimiques à Douma. On n'a réussi pas à trouver le moindre témoin, pas une seule personne empoisonnée à l'hôpital. Aucun reste de munitions chimiques n'a été détecté», a-t-il indiqué s'exprimant lundi lors d'une réunion d'urgence des États membres du conseil exécutif de l'OIAC tenue à la Haye.
«En revanche, on a réussi à trouver des acteurs de la vidéo montée qui a été présentée en tant que "preuve" de l'attaque chimique», a poursuivi le responsable.
Selon M.Choulgine, les deux personnes impliquées dans le tournage ont une formation médicale et travaillent aux urgences de la ville de Douma.
Qualifiant les Casques bleus d'ONG «pseudo humanitaire», le responsable russe a par ailleurs affirmé que l'organisation collabo à titre payant avec les gouvernements américain, britannique ainsi que ceux d'autres pays.
«Avec l'argent occidental, ils fabriquent des films, diffusent des photos consacrées à leur sujet de prédilection ": enfants malheureux, victimes du régime sanglant d'Assad"», a poursuivi M.Choulgine.
Le représentant russe a par ailleurs présenté aux participants de la rencontre des photos montrant le tournage lors duquel «les acteurs impliqués ressuscitent subitement et ont l'air saint et sauf». «Il est dégueulasse de voir des enfants entraînés à ce genre de spectacle», a-t-il ajouté.
La Défense russe dit avoir des preuves de l’implication UK dans la provocation à Douma
Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué des sites d'infrastructures militaires de la Syrie. Les pays occidentaux soutiennent qu'une attaque chimique a eu lieu le 7 avril dans la ville de Douma, près de la capitale syrienne. La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma publiées par les «Casques blancs» sur les réseaux sociaux.
Damas a qualifié les accusations contre l'armée syrienne liées aux armes chimiques de peu convaincantes. La partie syrienne a plus d'une fois souligné que tout son arsenal chimique avait été évacué du pays en 2014 sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
https://fr.sputniknews.com/international/201804161035973722-douma-attaque-chimique-fabriquee/
Moscou: l'attaque chimique en Syrie mise en scène par des ONG financées par l’Occident
RépondreSupprimer16:09 16.04.2018
L'attaque chimique en Syrie a été mise en scène par des organisations non gouvernementales qui travaillent avec les autorités américaines, britanniques ou d'autres pays sur une base financière, a déclaré le représentant permanent russe auprès de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques.
Le Kremlin qualifie les sanctions US d’«attaque de raiders»
Le représentant permanent russe auprès de l'OIAC, Alexandre Choulgine, a déclaré que la Russie possédait des preuves irréfutables du fait qu'il n'y a eu aucun incident chimique dans la ville syrienne de Douma, ainsi que sur les auteurs de cette mise en scène.
«Ce sont des pseudo organisations non gouvernementales humanitaires, maternées par les adversaires du gouvernement syrien, qui ont été les exécutants immédiats de cette provocation [l'attaque chimique, ndlr]. Parmi eux, ces fameux Casques blancs qu'aiment glorifier certaines délégations présentes ici», a fait savoir Alexandre Choulgine, représentant permanent russe auprès de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques.
Et d'ajouter:
«Nous n'avons pas juste "un haut degré de certitude", comme le déclarent nos partenaires occidentaux, mais nous avons des preuves irréfutables du fait qu'il n'y avait aucun incident le 7 avril à Douma. Et que tout cela était une provocation planifiée par les services spéciaux du Royaume-Uni, probablement, avec la participation de leurs alliés aînés de Washington afin de tromper la communauté internationale et d'approuver l'agression contre la Syrie.»
D'après Alexandre Choulgine, les organisations non gouvernementales mentionnées sont «des agents financés, des acteurs qui jouent le rôle de figurants lorsqu'il est nécessaire».
Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur 103 missiles tirés sur la Syrie, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, informe le ministre russe de la Défense. Le bombardement a été mené sous couvert d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques de cet État suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux. La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.
Une mission de l'OIAC est arrivée le 14 avril à Damas pour enquêter sur l'attaque chimique prétendue à Douma, c'est-à-dire après le bombardement des pays occidentaux.
https://fr.sputniknews.com/international/201804161035971068-moscou-attaque-chimique-casques-blancs/
Le match des retraités qui choisissent le Costa Rica ou le Panama - le mythe tombe !
RépondreSupprimersamedi, 14 avril 2018 21:42
Je ne m'exprime pas trop sur le Costa Rica publiquement par mesure de sécurité.
Evidemment quand je vois le déferlement de français qui arrivent dans ce pays, je souris... en fermant ma gueule.
Quand dans mon email, j'ai eu des dizaines et des dizaines de demandes sur mon choix du Panama alors que j'ai "tout" au Costa Rica. J'ai continué d'esquisser un semblant de rire.
Et enfin, pour mettre de l'huile sur le feu, je vais confirmer ici et maintenant que la nature au Costa Rica dans la zone tropicale humide du Pacifique Sud (de DOMINICAL à PERREZ), est somptueuse, voire exceptionnelle. Le seul endroit où j'ai vu équivalent est en Thaïlande, vers Krabi même si je ne suis pas un grand voyageur dans le fond.
Bien sûr, tout le monde l'évite, préférant s'entasser dans le nord Pacifique qui s'appelle le Guanacaste (immobilier facilement 2 fois plus cher) sujet à des incendies chaque été et des sécheresses destructrices ou des rationalisations d'eau, voire carrément des coupures. Allez savoir pourquoi... !... la palme revenant à ces dizaines de français qui me demandent des solutions pour faire ce que je fais, mais dans le Guanacaste, donc, je vous le traduis, pour faire clair, qui me demande de trouver des solutions pour pallier les effets du climat pendant la saison sèche... et gare à moi si je m'avise de leur expliquer qu'un déplacement dans la zone géographique du climat qui leur convient serait peut être plus avisé que jouer à lutter contre le climat...
Bref, dans cet océan de paradoxe humain, je vais me contenter de publier le graphique des comportements des retraités américains avec le choix ventilé par 4 destinations, Panama, Costa Rica, Mexico et le reste du monde.
- voir graphique sur site -
retraite us costa rica
La courbe marron est celle du Costa Rica et la bleue, celle du Panama. Enfin, la date 2012 est celle où j'ai décidé de ne pas faire ma vie au Costa Rica...
Comme qui dirait, nous sommes un certain nombre à sniffer la même chose sur le terrain...
Et comme qui dirait, les français sniffent décidément pas très bien. Ils n'ont pas appris leurs leçons. Si vous rencontrez des français qui s'installent au Costa Rica, le premier truc qu'ils vous diront est qu'ils sont en train de fuir la France...
Zont pas bien compris. C'est dramatique d'être aussi bouché que cela à vrai dire. Bon moi aussi, j'ai été aveuglé bouché en 2009 quand j'ai disjoncté sur le socialisme. Fallait que je me barre et que j'arrête de me faire voler, vol servant à avoir du sang sur les mains en plus (lire mon édito ici sur la Syrie http://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/capitalisme/syrie-je-vous-propose-un-peu-de-lucidite.html)
Concernant les chiffres, ils proviennent de la sécu américaine qui paye les retraites de base. Ils sont donc fondés sur des dizaines de milliers de personnes expatriés dans la zone et témoignent bien mieux de la réalité que n'importe quel jugement hâtif. Les américains ont triplé en volume au Panama alors qu'après avoir augmenté de 60% pour essayer le Costa Rica, ils ont abandonné l'option. Ce qui est symptomatique du Costa Rica, c'est que désormais le volume de retraités américains est au plus bas en comparaison du reste du monde ou du Mexique. On sait aussi que les gens qui vont une fois en tant que touriste au Costa Rica n'y retourne plus jamais contrairement à la Thaïlande. Or le repeat business est ce qui fait la richesse d'une entreprise ou d'une nation.
RépondreSupprimerIl paraît que c'est le Pura Vida...
N'importe qui peut changer à chaque instant de comportement et modifier sa réalité et l'améliorer. Les Costa Ricains aiment leur vie dans la forme actuelle. Ce sont des gens heureux avec un mode de pensée à horizon 24h. Je ne pense donc pas que la situation va se modifier. Coincidence fortuite, les récents politiciens locaux présentent des projets de société extrêmiste comme seules savent le faire l'Amérique Latine ou l'Afrique. Les mouvements collectifs politiques sont synchrones avec les ressentis individuels collectés et transformés en DATA comme ces retraités américains qui parviennent à peu près tous par milliers à la même conclusion sur les conditions de vie qui pourrait s'exprimer en un mot = INACCEPTABLE... il plane un sale esprit au Costa Rica... c'est vraiment un beau gâchis.
Vu depuis la France, à quoi cela ressemble ? Un exemple parmi des centaines. J'ai voulu installer ma femme thaïe au Costa Rica, donc catégorie C pour l'immigration. 3 avocats de renom m'ont dit, pas de problème. Si c'est ta femme ou si tu lui mets une maison à son nom, elle aura la résidence. J'ai demandé aux 3 avocats la procédure. Ils m'ont répondu. Payes nous et on s'occupe de tout. Après 7 ans de Costa Rica, je connais ces gens... J'ai redemandé le détail exact de comment il comptait faire venir ma femme thaïe signer les papiers au Costa Rica vu que les Thaïlandais ne peuvent pas entrer sur le territoire du Costa Rica, même si les Thaïlandais peuvent sans aucun souci obtenir la résidence, à condition qu'ils soient entrés sur le territoire pour la signer (traduction, je t'encule à la Costa Ricaine), 2 des cabinets différents d'avocats ont disparu et n'ont jamais répondu. Le troisième a fait surface au bout de 2 semaines en expliquant qu'ils ne savaient pas comment faire. En synthèse, ces gens étaient prêts à me piquer mes milliers de dollars en affirmant délivrer une prestation qu'il n'aurait jamais délivré. Et en cas d'échec, je connais déjà la réponse. On a essayé et fait tout en notre possible. Ce n'est pas de notre faute. J'ai travaillé beaucoup sur ton dossier. Je garde ton argent.
Tout le pays fonctionne comme sur ce modèle de règles impossibles. Evidemment, à 60 ans passés, ca doit lasser très vite ces gamineries. Je ne suis donc pas surpris des statistiques sur les retraités US.
Charles Dereeper
http://www.objectifeco.com/riche-rentier/argent/sante-securite-retraite/le-match-des-retraites-qui-choisissent-le-costa-rica-ou-le-panama-le-mythe-tombe.html
"Quand tu auras fini de monter des cendres tu descendras mon thé"
RépondreSupprimervendredi 3 avril 2015
Le côté marrant dans la supercherie de 'la montée des eaux' (Hahaha !) est qu'il y a deux phénomènes de physique qui entrent en jeu. Le premier est que lorsque de l'eau est chauffé, son volume s'accroît en raison de la formation de bulles d'air à l'intérieur et, deuxième explication sommaire du phénomène: plus l'eau est chauffée plus elle s'évapore au fur et à mesure ! Si bien que l'on en arrive à la conclusion bêticide que l'eau ne peut augmenter de volume... sauf, sauf si elle est chauffée par le dessous ! C'est-à-dire comme une casserole d'eau posée sur le feu. Vous constaterez là que dès lors qu'il y a augmentation de la température il y a des bulles d'air qui se forment au fond et montent à la surface. Donc, là oui, il y a extension volumique du temps compris entre la formation de la bulle et son éclatement à l'arrivée en surface.
Mais, (Hahaha !) en ce qui concerne l'eau de mer, là, le soleil (qui chauffe) ne se trouve pas au-dessous mais... au-dessus ! Çà alors ! Comment ce fait-ce ? Et donc, que les bulles (microscopiques !) qui peuvent se former sont... à la surface (qui reçoit la chaleur) et donc que cet élément temporel [de physique] n'est même pas quantifiable. L'on ne peut donc parler même d''élasticité'.
Phénomène à ne pas confondre avec la zone tropico-équatoriale de la Terre qui présente un renflement dû à son tournoiement (et non aux degrés élevés du thermomètre en ces régions). Constatation également - suite aux évaporations - que c'est bien en ces régions qu'il pleut le plus.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Remont%C3%A9e_d'eau
http://iotc.org/sites/default/files/documents/proceedings/2011/wpeb/IOTC-2011-WPEB07-INF17.pdf
Je rappellerais qu'il existe bien des zones de upwelling (sortes de grandes marées) qui, comme pour les bayous de Louisiane c'est tantôt l'eau du Golfe du Mexique qui remonte et envahit les terres et, tantôt l'eau qui redescend en laissant seulement couler le Mississippi vers le Golfe. Hors mangroves, ce phénomène naturel vieux de plusieurs millions d'années (et donc non anthropique !) est aussi observable (moussons 2 fois par an) aux Maldives où l'océan indien submerge des îlots jusqu'à ne les laisser supposer en dessous par l'émergence de haut de palmiers ! Puis, hors photographes disparus pour l'occasion, le niveau de l'océan indien redescend/reprend son niveau 'habituel' et, là, l'on découvre ou redécouvre des centaines ou milliers d'îlots !
C'est pourquoi, il ne faut pas s'alarmer d'une 'prochaine montée des eaux' Hahaha ! Car, l'entamement des côtes est naturel et dû à l'érosion des roches friables, ni croire les idiots qui alertent l'opinion publique que... les glaciers (pôles Nord et Sud) vont fondre et donc: que la mer va monter ! Hahaha ! Rappel que si un glaçon font il perd du volume et non en gagne. De plus, ces glaciers ont les 9/10 de leur volume immergé, donc, s'ils venaient à fondre: le niveau de la mer ne pourrait que descendre !
Et enfin, que le niveau des mers et océans n'est jamais le même (hors marées), car, il existe dans des profondeurs abyssales des tremblements de terre. Tremblements de terre qui font parfois surgir une île en plein océan. Île qui n'a (par exemple) que 50 m de long mais, qui a sa base a 50 km ! Donc, ce volume (haut de plusieurs kilomètres) qui représente aussi le volume de toutes les glaces émergées des pôles, peut, de par son arrivée, contraindre l'élément eau à s'élever (d'1 milliardième de millimètre ? hahaha !), comme il y a aussi des failles au fond des océans. Ouvertures qui elles - absorbent l'eau, et la fait 'descendre' (d'1 milliardième de millimètre ? hahaha !).
RépondreSupprimerÉvitez aussi l'amalgame de 'la cafetière électrique' où, l'eau chauffée monte et retombe en une pluie brûlante sur le marc de café et une pluie qui pourrait sur terre en faire de même ! Hahaha !
https://huemaurice5.blogspot.fr/2015/04/quand-tu-auras-fini-de-monter-des.html
La Russie dévoile qui a "mis en scène" l'attaque gazière en Syrie, alors que les Etats-Unis affirment que Moscou "a pu altérer" le site
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mon, 16/04/2018 - 21:21
L'envoyé russe auprès du groupe de surveillance des armes chimiques, l'OIAC, a déclaré que des organisations non gouvernementales (ONG) financées par le Royaume-Uni et les États-Unis avaient mené l'attaque chimique du 7 avril à Damas, en banlieue de Douma.
Le représentant permanent de la Russie auprès de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), Alexander Shulgin, a déclaré que la Russie avait des preuves irréfutables qu'il n'y avait pas d'incident d'armes chimiques à Douma.
"Nous n'avons donc pas un" haut degré de confiance ", comme le prétendent nos partenaires occidentaux, mais nous avons des preuves irréfutables qu'il n'y a pas eu d'incident le 7 avril à Douma et que tout cela était une provocation planifiée par les services de renseignement britanniques, probablement, avec la participation de leurs principaux alliés de Washington dans le but de tromper la communauté internationale et de justifier l'agression contre la Syrie ", a-t-il déclaré. -Spoutnik
Shulgin a ajouté que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ne sont pas intéressés à mener une enquête objective sur le site de l'attaque. "Ils accusent les autorités syriennes à l'avance, sans même attendre que la mission de l'OIAC commence à établir les faits possibles de l'utilisation des armes chimiques en Syrie", a-t-il dit.
Les neuf membres de la mission de l'OIAC doivent encore se déployer dans la ville de Douma, selon le chef de l'organisation, citant des problèmes de sécurité en suspens.
"L'équipe n'a pas encore été déployée à Douma, les responsables syriens et russes qui ont participé aux réunions préparatoires à Damas ont informé l'équipe de la FFM qu'il restait des questions de sécurité en suspens avant que tout déploiement puisse avoir lieu. les autorités syriennes ont proposé à l'équipe de rencontrer 22 témoins qui pourraient être amenés à Damas ", a déclaré le directeur général de l'OIAC, Ahmet Uzumcu, cité par l'organisation.
L'envoyé russe dit que les "casques blancs" controversés étaient l'une des "ONG pseudo-humanitaires" anti-Assad qui ont organisé l'événement. Comme Disobedient Media et d'autres ont rapporté, les casques blancs sont financés en grande partie par les États-Unis.
«La Force de défense civile syrienne (alias les Casques blancs) est financée en partie par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), dont deux liens illustrant les contrats attribués par l'USAID à Chemonics International Inc. (DBA Chemonics). était de 111,2 millions de dollars et avait une période de performance de janvier 2013 à juin 2017. Il stipule que le but de la récompense sera d'utiliser les fonds pour gérer un «mécanisme de réponse rapide soutenant des activités qui poursuivent une transition pacifique vers une Syrie démocratique et stable. »La deuxième somme s'élevait à 57,4 millions de dollars et a un PAD d'août 2015 à août 2020. Ce prix a été désigné pour être utilisé dans le« Programme régional II de la Syrie »qui fait partie de le programme de soutien qui implémente les transitions rapides IV (SWIFT IV). " Via des médias désobéissants
Jad
RépondreSupprimer@ jadinho123
Vous vous souvenez de cette photo d'un enfant couché à côté de ses parents «morts» qui ont été «tués» par Assad et cette photo est devenue virale et a eu des milliers de retweets et des gens ont-ils pleuré sur Twitter?
12h15 - 14 avril 2018
- voir photo & clip de morts... bien vivants ! -
Jad
@ jadinho123
En réponse à @ jadinho123
bien
12h16 - 14 avril 2018
Jad
@ jadinho123
En réponse à @ jadinho123
Oh et rappelez-vous cette photo de cet enfant qui était à l'arrière d'une ambulance après avoir soi-disant été attaqué par Assad et son régime ???
12h17 - 14 avril 2018
Jad
@ jadinho123
En réponse à @ jadinho123
Intéressant
12h23 - 14 avril 2018
- voir photo & clip de morts... bien vivants ! -
Pace Picante
@DSBurrito
Mise en scène d'Alep Boy
17h04 - 16 avril 2018
Jad
@ jadinho123
En réponse à @ jadinho123
Hilarant
12h30 - 14 avril 2018
Jad
@ jadinho123
En réponse à @ jadinho123
https://twitter.com/ookalyptus/status/983859151418810368 ...
12h33 - 14 avril 2018
- voir photo & clip de morts... bien vivants ! -
@ jadinho123
14 avril
En réponse à @ jadinho123
Rappelez-vous cette vidéo du garçon syrien «sauver» sa soeur des forces d'Assad? pic.twitter.com/pX0XgoT9fv
Jad
@ jadinho123
C'est un mensonge pic.twitter.com/vRzIppUwlH
12h50 - 14 avril 2018
- voir photo & clip de morts... bien vivants ! -
Moscou affirme avoir confirmé que "ces structures [
Moscou affirme avoir confirmé que «ces structures [les ONG], sur une base tarifaire, coopèrent avec les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni et d'autres pays».
Les experts russes qui ont effectué la vérification des rapports sur l'utilisation d'armes chimiques dans la ville syrienne de la Douma, ont trouvé des participants au tournage vidéo, présentés comme preuve de la chimiothérapie supposée, selon l'envoyé russe à l'OIAC. -Spoutnik
"Tout s'est développé selon le script qui a été préparé à Washington, il n'y a aucun doute que les Américains jouent le premier violon dans tout cela." Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et d'autres pays après le "faux" "L'ajout des Casques blancs et de leurs semblables à Douma, a immédiatement sauté sur les autorités syriennes avec des accusations", a déclaré Shulgin.
Pendant ce temps, les Etats-Unis ont alerté l'OIAC que la Russie "pourrait avoir falsifié" le site d'attaque chimique de Douma ...
- voir photo & clip de morts... bien vivants ! -
Josh Caplan
@joshdcaplan
AP: Les Etats-Unis alertent un chien de garde des armes chimiques que la Russie "pourrait avoir trafiqué" avec le site d'attaque chimique à Douma, en Syrie
17h15 - 16 avril 2018
"Nous croyons comprendre que les Russes ont pu visiter le site de l'attaque", a déclaré l'ambassadeur américain Kenneth Ward lors d'une réunion de l'OIAC à La Haye lundi.
"Nous craignons qu'ils aient pu l'altérer dans le but de contrecarrer les efforts de la Mission d'établissement des faits de l'OIAC pour mener une enquête efficace", a-t-il dit. Ses commentaires à la réunion à huis clos ont été obtenus par Reuters.
RépondreSupprimerLe ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a répliqué dans une interview à la BBC, en déclarant "Je peux garantir que la Russie n'a pas trafiqué le site".
Plus tôt, la délégation britannique à l'OIAC a accusé la Russie et le gouvernement syrien d'empêcher les inspecteurs de la surveillance internationale d'atteindre Douma.
Les inspecteurs ont pour objectif de recueillir des échantillons, d'interroger des témoins et de documenter des preuves afin de déterminer si des munitions toxiques interdites ont été utilisées, bien qu'ils ne soient pas autorisés à attribuer la responsabilité de l'attaque. -Reuters
"Un accès sans restriction est essentiel", a déclaré la délégation britannique dans un communiqué. "La Russie et la Syrie doivent coopérer."
Moscou dit que le retard de l'OIAC est dû aux frappes aériennes occidentales. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que l'accusation britannique selon laquelle la Russie était responsable de la suspension des inspections était "sans fondement".
"Nous avons appelé à une enquête objective. C'était au tout début après que cette information [de l'attaque] est apparue. Par conséquent, les allégations à l'égard de la Russie sont sans fondement ", a déclaré Peskov.
***
Vendredi, nous avons rapporté que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que Moscou disposait de "preuves irréfutables" que l'attaque - qui aurait tué plus de 40 personnes - avait été organisée avec l'aide d'un service secret étranger.
"Nous avons des preuves irréfutables qu'il s'agissait d'un autre événement organisé, et que les services secrets d'un certain Etat qui est maintenant à la pointe d'une campagne russophobe étaient impliqués dans cet événement organisé", at-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Selon le porte-parole du ministère de la Défense, le général de division Igor Konashenkov, le Kremlin a des preuves que la Grande-Bretagne était derrière l'attaque.
Cité par Reuters, il a déclaré: "Nous avons ... des preuves qui prouvent que la Grande-Bretagne était directement impliquée dans l'organisation de cette provocation."
Comme RT ajoute, le ministère russe de la Défense a présenté ce qu'il dit être "la preuve que l'attaque d'armes chimiques signalée en Syrie a été mise en scène." Lors d'un briefing vendredi, le ministère a montré des entretiens avec deux personnes, qui, selon lui, sont des professionnels de la santé travaillant dans le seul hôpital opérant à Douma. ville près de la capitale syrienne, Damas.
Lors d'un point de presse vendredi, le ministère a montré des entretiens avec deux personnes, qui, selon lui, sont des professionnels de la santé travaillant dans le seul hôpital opérant à Douma, une ville proche de la capitale syrienne, Damas.
Lors d'un point de presse vendredi, le ministère a montré des entretiens avec deux personnes, qui, selon lui, sont des professionnels de la santé travaillant dans le seul hôpital opérant à Douma, une ville proche de la capitale syrienne, Damas.
RépondreSupprimerDans les interviews diffusées aux médias, les deux hommes ont rapporté comment des images ont été filmées de gens se trempant l'un l'autre avec de l'eau et traitant des enfants, qui prétendaient montrer les conséquences de l'attaque d'armes chimiques du 7 avril. Les patients montrés dans la vidéo ont souffert d'un empoisonnement à la fumée et l'eau leur a été versée par leurs proches après une fausse affirmation que des armes chimiques ont été utilisées, a indiqué le ministère.
"S'il vous plaît, remarquez. Ces gens ne cachent pas leurs noms. Ce ne sont pas des revendications sans visage sur les médias sociaux par des activistes anonymes. Ils ont pris part à la prise de cette vidéo ", a déclaré Konashenkov.
"Le ministère russe de la Défense a également des preuves que la Grande-Bretagne a participé directement à l'organisation de cette provocation dans la Ghouta orientale", a ajouté le général, faisant référence au quartier dont Douma fait partie. "Nous savons avec certitude qu'entre le 3 avril et le 6 avril, les soi-disant Casques blancs ont subi de fortes pressions de la part de Londres pour accélérer la provocation qu'ils préparaient."
Selon Konashenkov, le groupe, qui était une source primaire de photos et de séquences de la prétendue attaque chimique, a été informé d'une attaque d'artillerie à grande échelle contre Damas planifiée par le groupe islamiste Army of Islam, qui contrôlait Douma à l'époque. Les casques blancs ont reçu l'ordre d'organiser la provocation après des frappes de représailles de la part des forces gouvernementales syriennes, auxquelles le bombardement devait certainement conduire, a-t-il dit.
Le Royaume-Uni a rejeté les accusations, l'ambassadeur britannique des Nations Unies, Karen Pierce, les qualifiant de "grotesques", de "mensonge flagrant" et de "pire information que nous ayons jamais vue de la machine de propagande russe".
Alors, quand Moscou publiera-t-elle ses preuves pour le monde entier ? Ou est-ce peut-être attendre que les États-Unis publient d'abord leur propre preuve qu'Assad a lancé l'attaque?
Si c'est le cas, nous attendrons longtemps.
https://www.zerohedge.com/news/2018-04-16/russia-reveals-who-staged-syria-gas-attack-while-us-claims-moscow-may-have-tampered
Navires de guerre russes transportant du matériel militaire Traversée du Bosphore vers la Syrie
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mon, 16/04/2018 - 20:35
Deux navires de guerre russes transportant du matériel militaire ont été repérés en route vers la Syrie alors que le monde attend la réponse du Kremlin à la frappe coordonnée du week-end dernier sur trois installations syriennes, marquant le quatrième déploiement de matériel militaire russe en Syrie.
Selon un observateur naval du Bosphore, Yörük Isik, un navire Alligator-landing transportant des chars, des camions, des ambulances et un radar IED se dirigeait vers la base navale russe de Tartous, en Syrie. Il a également repéré l'Alexandr Tkachenko, un RoRo jaune (Roll- on / Roll-off) navire transportant des patrouilleurs à grande vitesse, plusieurs camions et une structure de pont temporaire.
Le navire bleu Project 117 LST Orsk 148 transportait des chars soviétiques BTR-80, des camions Ramaz et un radar à bombe Pelena-1, utilisés pour détecter les engins explosifs improvisés.
Un deuxième navire de charge jaune était équipé d'un bateau BMK-T utilisé pour la construction de ponts temporaires et d'une gamme d'autres équipements militaires. -Courrier quotidien
Yörük Isik
@YorukIsik
Le renforcement de la campagne russe se poursuit dans le contexte de la crise internationale #Syria: # Project1171 # ?? BSF Tapir classe LST Orsk transite vers le Bosphore en route vers #Tartus transportant des APC BTR80, Ural4320tanker, ambulance, camions KamAZ et AirborneTroops IVECO 4WDLynx de VDV
17h26 - 15 avril 2018
Yörük Isik
@YorukIsik
Le renforcement de la campagne russe se poursuit au cours de la crise internationale en #Syrie: # Project1171 # ?? BSF Tapir classe LST Orsk transite vers le Bosphore en route vers #Tartus transportant des APC BTR80, Ural4320tanker, ambulance, camions KamAZ et AirborneTroops IVECO 4WDLynx de VDV. twitter.com/rmfsRRVxnJ
Yörük Isik
@YorukIsik
L'approvisionnement et le renforcement de la campagne russe #Syria se poursuivent: # Project 1171 # ?? BSF Tapir classe LST Orsk 148 transite vers le Bosphore en direction de #Tartus pour son quatrième déploiement de campagne #Syria en 2018 transportant des véhicules militaires et matériel pic.twitter. com / W5uEAPb7xK
17h30 - 15 avril 2018
Le navire de ravitaillement RoRo a été repéré le 13 avril avec un «Projet 03160 Raptor, bateau de montage de pont BMK-T, camions KamAZ et Ural 4320», selon Isik.
Yörük Isik
@YorukIsik
Traverser le Rubicon ? Le ravitaillement et le renforcement de la campagne russe #Syria se poursuivent: Le gouvernement russe affrété, RoRo Alexandr Tkachenko transite vers le Bosphore en direction de #Tartus transportant le projet 03160 Raptor, le bateau d'érection du pont BMK-T, les camions KamAZ et Ural 4320.
19h02 - 13 avril 2018
Via le Daily Mail
Les livraisons de matériel interviennent lundi dans le cadre d'un troisième round de sanctions pour "permettre au gouvernement syrien d'utiliser des armes chimiques dans la guerre civile", a annoncé le week-end dernier l'ambassadeur américain Nikki Haley.
Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont lancé plus de 103 missiles samedi soir dans trois installations syriennes en représailles à une attaque présumée au gaz toxique dans la ville de Douma sept jours auparavant.
Les forces dirigées par les États-Unis ont frappé:
RépondreSupprimerLe centre de recherche et de développement de Barzeh - touché par 57 missiles d'attaque terrestre Tomahawk (TLAM) et 19 missiles air-sol conjoints, que le général de marine du Pentagone, Kenneth F. McKenzie Jr., a déclaré «mettront les armes chimiques syriennes programme de retour depuis des années. "
Les soldats passent au crible les décombres au centre de recherche scientifique de Barzah sans équipement de protection.
Le dépôt d'armes chimiques Him Shinshar, a été frappé par neuf missiles d'attaque terrestre Tomahawk, huit missiles Storm Shadow, trois missiles de croisière et deux missiles de croisière d'attaque terrestre, selon NPR. Le bunker d'armes chimiques Him Shinshar, situé à plus de 4 miles du dépôt d'armes chimiques, a été touché par sept missiles scouts.
La troisième attaque était sur un centre de commandement.
Alors que l'Occident a définitivement blâmé le gouvernement Assad pour l'attaque, des questions sérieuses ont surgi sur tout du motif d'Assad, le type d'agent neurotoxique utilisé, à la crédibilité des premiers intervenants - une ONG connue sous le nom des Casques blancs qui ont la réputation de mise en scène des preuves.
Ne l'appelez pas une guerre cependant !
Le président français Emmanuel Macron a insisté aujourd'hui sur le fait que les forces alliées n'avaient pas "déclaré la guerre" à la Syrie.
Il a déclaré à une chaîne de télévision française: "Nous n'avons pas déclaré la guerre au régime de Bachar al-Assad". Au cours de l'interview de deux heures, il a également affirmé qu'il avait "convaincu" Trump de maintenir une présence militaire en Syrie après le U
Il a déclaré à une chaîne de télévision française: "Nous n'avons pas déclaré la guerre au régime de Bachar al-Assad". Au cours de l'interview de deux heures, il a également affirmé qu'il avait "convaincu" Trump de maintenir une présence militaire en Syrie après que le dirigeant américain ait menacé de se retirer complètement du pays.
Il est apparu que Trump a appelé M. Macron à deux reprises avant de partager son intention de frapper la Syrie dans un post sur Twitter. Mais il a échoué à appeler le Premier ministre britannique Theresa May dans les premiers stades de l'opération, donnant au leader français l'occasion de revendiquer que la France est le principal allié de l'Amérique en Europe. -Courrier quotidien
Dans un avertissement dimanche, Vladimir Poutine a déclaré que de nouvelles attaques contre la Syrie par les forces occidentales, "en violation de la Charte des États-Unis", enverraient les relations internationales dans le "chaos".
Dans une conversation téléphonique avec son homologue iranien, Hassan Rouhani, Poutine et Rouhani ont convenu que les frappes occidentales avaient compromis les chances de parvenir à une résolution politique dans le conflit syrien de sept ans, selon un communiqué du Kremlin. -Reuters
Le président syrien Bachar al-Assad continue de nier l'utilisation d'armes chimiques, déclarant lundi à une délégation de responsables politiques russes que les frappes aériennes occidentales contre son pays étaient basées sur une campagne de "mensonges" et de désinformation à l'ONU.
RépondreSupprimerhttps://www.zerohedge.com/news/2018-04-16/russian-warships-carrying-military-hardware-spotted-cross-bosporus-towards-syria
La Californie rejette l'ordre de Trump pour déployer la garde nationale à la frontière méridionale
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mon, 16/04/2018 - 14:20
Est-ce que quelqu'un est vraiment surpris ?
Il y a deux semaines, le président Trump a annoncé son intention de "déployer des troupes américaines" à la frontière sud pour se prémunir contre les passages clandestins "jusqu'à ce que nous ayons un mur", annonçant mercredi un ordre exécutif ordonnant à la garde nationale de la patrouille frontalière. "
Alors que de nombreux États ont immédiatement mis en œuvre le plan, un État n'a pas ... Et AP rapporte maintenant que deux fonctionnaires des États-Unis ont déclaré:
La Californie a rejeté les plans initiaux du gouvernement fédéral d'envoyer les troupes de la Garde nationale à la frontière.
Et la raison de leur rejet des ordres de Trump ...
Parce que le travail est considéré trop étroitement lié à l'application de la loi sur l'immigration.
Pour rappel, le gouverneur de la Californie Jerry Brown a suscité des louanges rares et élogieuses du président Donald Trump quand il a promis 400 dernières troupes à la mission à la frontière la semaine dernière ....
Donald J. Trump
@realDonaldTrump
Le gouverneur de la Californie, Jerry Brown, fait ce qu'il faut et envoie la garde nationale à la frontière. Merci Jerry, bon coup pour la sécurité de notre pays !
12h08 - le 12 avril 2018
Mais le leader démocrate a conditionné son soutien aux troupes qui n'avaient rien à voir avec l'application de la loi sur l'immigration, et a maintenant, selon AP, reculé.
Est-il étonnant "tout le monde veut quitter la Californie ?"
Ou casser l'état ?
Nous nous demandons combien de temps avant que Trump tweete une réponse à cela ...
https://www.zerohedge.com/news/2018-04-16/california-rejects-trump-order-deploy-national-guard-southern-border
La Californie n'est PAS gouvernée par les américains mais par les terroristes psychopathes étrangers qui laissent les frontières ouvertes.
SupprimerHUMOUR DU JOUR:
RépondreSupprimerLes humains peuvent fondre la glace de l'Antarctique ?
16 avril 2018
Pouvons-nous punir les humains produisent assez d'énergie pour faire fondre l'énorme calotte glaciaire ? Certaines mathématiques aident.
par Julius Sanks
En discutant du climat avec des gens qui n'ont pas de formation technique, j'ai appris qu'une grande partie de la discussion sur le climat est une langue étrangère pour eux.
Des phrases comme "Dalton minimum" ou "Oscillation multidécennale atlantique" font miroiter leurs yeux. Une fois, après avoir expliqué ce qui cause le vent, la réponse fut «ma tête me fait mal». Donc, je n'essaie plus d'expliquer la science de l'atmosphère. De plus, je suis un ingénieur, pas un météorologue. J'ai eu plus de chance en partageant des exemples simples qui permettent aux gens de tirer des conclusions par eux-mêmes sur l'influence humaine par rapport à l'influence naturelle. En leur disant que je peux leur montrer les maths s'ils veulent voir cela ajoute de la crédibilité, parce que peu ou pas de publications alarmistes destinées au grand public incluent des maths pour étayer leurs affirmations. Décrire les énergies qui déterminent le temps, et donc le climat, est un bon moyen de le faire.
Ainsi, je les prends à travers quelques exemples de combien d'énergie est impliquée et comment minuscule l'activité humaine est en comparaison. Fait correctement, cela permet à une personne non-STEM de saisir les énormes quantités d'énergie impliquées.
L'un de mes préférés est l'essai d'Anthony qui démystifie l'alarmisme équivalent d'Hiroshima:
https://wattsupwiththat.com/2013/06/23/getting-cooked-by-hiroshima-atomic-bomb-global-warming/
Un autre excellent exemple est la quantité d'énergie dans un ouragan moyen. Selon NOAA-OAR-AOML, un ouragan moyen libère 200 fois la production d'énergie électrique mondiale juste pour produire les nuages et la pluie.
http://www.aoml.noaa.gov/hrd/tcfaq/D7.html
Il y a environ 70 à 100 cyclones tropicaux par an dans le monde. Soixante-dix tempêtes atteindraient en moyenne 14 000 fois la production mondiale d'électricité chaque année.
Ces types d'exemples sont bons pour communiquer avec des personnes non techniques. Ils permettent aux gens de relier la physique de l'atmosphère à leur propre expérience de vie et à leur compréhension quotidienne du monde dans lequel ils vivent - même si cette compréhension peut être faussée ou incomplète.
Et puis il y a la glace. Nous sommes supposés fondre la glace; la littérature est remplie de papiers faisant cette réclamation. Ces journaux se plaignent invariablement de l'activité humaine qui réchauffe la planète, mais ils ne semblent jamais s'interroger sur la quantité d'énergie réellement nécessaire ou sur la façon dont elle arrive sur la glace. Mais les humains génèrent-ils vraiment assez d'énergie pour faire fondre des quantités significatives de glace?
Un bon exemple provient d'un article récent de Grist:
Apocalypse de glace
RépondreSupprimerL'effondrement rapide des glaciers antarctiques pourrait inonder les villes côtières d'ici la fin de ce siècle.
Par Eric Holthaus
21 novembre 2017
Dans une région reculée de l'Antarctique connue sous le nom de Pine Island Bay, à 2 500 milles de la pointe de l'Amérique du Sud, deux glaciers tiennent la civilisation humaine en otage.
S'étendant sur une plaine gelée de plus de 150 miles de long, ces glaciers, nommés Pine Island et Thwaites, ont marché régulièrement depuis des millénaires vers la mer d'Amundsen, une partie du vaste océan austral. Plus loin [sic] à l'intérieur des terres, les glaciers s'élargissent en une réserve de glace de deux milles d'épaisseur recouvrant une superficie équivalente à celle du Texas.
Il ne fait aucun doute que cette glace fondra à mesure que le monde se réchauffera. La question essentielle est quand.
Les glaciers de la baie de Pine Island sont deux des plus grands et des plus rapides de l'Antarctique. (Une caractéristique de Rolling Stone plus tôt cette année surnommée Thwaites "The Doomsday Glacier.") Ensemble, ils agissent comme un bouchon retenant assez de glace pour déverser 11 pieds de l'élévation du niveau de la mer dans les océans du monde - une quantité qui submerge chaque ville côtière sur la planète. Pour cette raison, découvrir à quelle vitesse ces glaciers vont s'effondrer est l'une des questions scientifiques les plus importantes dans le monde aujourd'hui.
... L'Antarctique est une masse continentale géante - environ la moitié de la superficie de l'Afrique - et la glace qui la recouvre a une épaisseur moyenne de plus d'un mille. Avant que la combustion humaine des combustibles fossiles ait déclenché le réchauffement climatique, la glace du continent était relativement en équilibre: les neiges à l'intérieur du continent correspondaient à peu près aux icebergs qui se détachaient des glaciers sur ses bords.
Maintenant, comme le gaz carbonique emprisonne plus de chaleur dans l'atmosphère et réchauffe la planète, les écailles ont basculé.
Un effondrement massif de Pine Island et Thwaites déclencherait une catastrophe. Les icebergs géants s'écouleraient de l'Antarctique comme un défilé de soldats congelés. Partout dans le monde, les hautes marées grimperaient, enterrant lentement chaque rive de la planète, inondant les villes côtières et créant des centaines de millions de réfugiés climatiques.
Tout cela pourrait se dérouler en 20 à 50 ans, beaucoup trop vite pour que l'humanité s'adapte.
... Il y a un thème récurrent dans les conclusions de ces scientifiques en Antarctique: Ce que nous faisons maintenant déterminera avec quelle rapidité Pine Island et Thwaites s'effondreront. Une transition rapide loin des combustibles fossiles dans les prochaines décennies pourrait suffire à retarder l'élévation rapide du niveau de la mer pendant des siècles. C'est une décision qui vaut d'innombrables milliards de dollars et des millions
Source: https://grist.org/article/antarctica-doomsday-glaciers-could-flood-coastal-cities/
Holthaus is in fact reporting on a piece that appeared in Nature. The original is here: https://www.nature.com/news/antarctic-model-raises-prospect-of-unstoppable-ice-collapse-1.19638
Maintenant, 11 pieds [3.353 mètres] d'élévation du niveau de la mer est beaucoup d'eau, ce qui signifie beaucoup de glace fondue. Combien de glace ? Et combien d'énergie est nécessaire pour le faire fondre ? Nous pouvons utiliser la physique de certains lycées dans une analyse de Fermi pour établir une sorte de référence que les personnes non-techniques peuvent comprendre. Pour ce faire, nous devons nous mettre d'accord sur quelques chiffres de base, puis les utiliser pour examiner la situation en Antarctique.
RépondreSupprimerCela suppose que la glace est à la température et à la pression normales (STP - essentiellement la pression de l'air au niveau moyen de la mer et la température à 32 ° F / 0 ° C). Plus sur cela plus tard.
Tout d'abord, examinons quelques définitions de volume et de masse de base. Certaines valeurs sont arrondies.
1 litre d'eau a une masse de 1 kg, par définition.
Congelez-le et le volume augmente. 1 kg de glace est de 1,09 litres, soit 0,92 kg / litre.
Un kilomètre cube = 1012 litres.
Donc 1 km3 de glace = 9,2 × 1011 kg. C'est notre unité de masse de base pour faire fondre la glace.
Une valeur généralement acceptée pour la superficie totale des océans est de 3,618 x 108 km2. Élever cette surface de 1 mm nécessite 361,8 Km3 d'eau supplémentaire.
L'élévation de l'océan de 3.353 mètres nécessite 361.8 Km3 X 3353 mm = 1.21X106 Km3 d'eau liquide, qui provient de 1.32X106 Km3 de glace glaciaire.
Combien d'énergie faut-il pour faire fondre 1.32X106 Km3 de glace ?
La question est importante parce que, peu importe l'épaisseur de la glace, que ce soit sur terre ou sur une plate-forme, une action des vagues, un effondrement dû à l'instabilité ou des gradients de température, une quantité spécifique d'énergie thermique doit ça peut fondre. C'est la physique de base, et elle tient indépendamment de la façon dont les transferts de chaleur (par exemple, advection, conduction, etc.). Le seul débat, alors, est de savoir quelle part de cette chaleur provient de l'activité humaine par rapport aux forces naturelles, et comment l'activité humaine a-t-elle provoqué l'arrivée de sa partie de la chaleur sur la glace ? Et si l'article de Holthaus est correct, la glace fondra dans 20 à 50 ans. Cela nous donne un taux de transfert de chaleur qui peut nous donner une idée de la crédibilité de l'activité humaine.
Donc, maintenant c'est sur l'énergie:
Il faut 333.55X103 J pour faire fondre 1 kg de glace.
En faisant les calculs, nous voyons qu'il faut 3.07X1017 J pour faire fondre un cube de glace. C'est notre unité de base de l'énergie thermique pour fondre toute grande quantité de glace en Antarctique ou ailleurs.
Maintenant, revenons aux deux glaciers. Nous avons déterminé combien de glace est impliquée dans cette élévation de l'océan de 11 pieds: 1.32X106 Km3. Pour la faire fondre, la glace doit recevoir 1.32X106 Km3 X 3.07X1017 J ou 4.05X1023 J. Ceci est vrai quel que soit le processus qui réchauffe l'Antarctique. Une masse fondue régulière nécessiterait 2,03 X 1022 J par an pour le faire fondre en 20 ans, ou 8,1 X 1021 J par an pour le faire fondre en 50 ans.
Nous pouvons discuter jusqu'à ce que les vaches arrivent à la maison à propos de la quantité de chaleur qui peut atteindre les glaciers. Mais pour nos amis non-techniciens, il est intéressant de comparer les besoins en énergie avec la quantité d'énergie produite par les humains. En d'autres termes, si les humains décidaient de fondre délibérément les glaciers de Thwaites et de Pine Island, pourraient-ils le faire?
RépondreSupprimerIl convient de noter que la calotte glaciaire antarctique ne représente que 2,74% de la surface de la planète. Si la production humaine excite uniformément l'atmosphère, une considération raisonnable est seulement que le pourcentage d'énergie agit directement sur la glace. Mais attaquons le problème plus directement.
Selon l'Energy Information Administration des États-Unis, en 2016, le monde a produit 84,412479 quadrillions (84,412479X1015) BTU. Cela se convertit en 8.906X1019 J, composé de combustibles fossiles (la plus grande composante), nucléaire et renouvelable. Et si nous utilisions toute l'énergie du monde pour faire autre chose que de faire fondre la glace, nous ne pourrions pas le faire en 20 ans, voire en 50 ans. Nous pourrions le faire dans environ 4 500 ans. Voici les maths:
4.05X1023 J ÷ 8.906X1019 J = 4,547.5 years.
https://www.eia.gov/totalenergy/data/browser/#/?f=A&start=1949&end=2016&charted=4-6-7-14
C'est juste pour faire fondre deux glaciers. Que faudrait-il faire pour fondre toute l'Antarctique ?
Selon le Centre national de données sur la neige et la glace (NSIDC), l'Antarctique contient environ 30 millions de km3 de glace.
https://nsidc.org/cryosphere/quickfacts/icesheets.html
Donc, pour l'Antarctique, nous avons besoin de 3.07X1017 J X 30X106 km3 = 9.21X1024 J pour faire fondre tout.
Combien d'années faudrait-il ?
9.21X1024 J ÷ 8.906 × 1019 J / an = 103.413,43 années.
Lorsque vous parlez à vos amis non-STEM, arrondissez à 100 000 ans. Ce nombre, et l'analyse d'Anthony sur Hiroshima, me font penser que l'influence de l'homme sur la météo, et donc sur le climat, est si minuscule qu'elle ne peut être mesurée avec la technologie existante.
Mais ces durées sont clairement des nombres minimum, et pas très bons à cela. Pourquoi ? Parce qu'ils s'appuient sur des hypothèses non valides:
Il suppose que toute la glace est à STP. Cela ne peut pas être vrai. La température moyenne de la surface est d'environ -49 ° C, de sorte que le «puits» d'énergie est beaucoup plus profond qu'à STP. La chaleur spécifique de la glace est de 2108 J / kgK ou 103,3 kJ pour élever la température de chaque kilo de glace à 0 ° C. Cela n'inclut pas la chaleur de fusion, 333,55 kJ / kg. Par conséquent, il faut de l'énergie supplémentaire juste pour réchauffer la glace à un point de fusion. On sait peu de choses sur les températures en profondeur dans la glace, mais les données THERMAP de NSIDC indiquent que les températures sont inférieures à 0 ° C, au moins jusqu'à 500 mètres. Profondément dans la glace, il y a une énorme pression, mais la température est inconnue. Le diagramme de phase de H2O montre onze types différents de glace et de nombreux points triples. Si des types exotiques de glace à haute pression sont présents, il est probable que leur masse par unité de volume diffère de la glace de type I à STP. Cela signifierait que les besoins énergétiques diffèrent pour les formes exotiques de glace. https://nsidc.org/data/thermap/
Évidemment, il n'est pas possible d'appliquer 100 % de notre énergie pour faire fondre la glace. Nous serions limités à une quantité beaucoup plus petite, avec des temps correspondants plus longs à fondre.
RépondreSupprimerLa glace va essayer de recongeler. Cela provoque une boucle de rétroaction, prolongeant le programme de fusion. Nous pouvons seulement empêcher cela en gardant les températures de l'eau et de l'air en contact avec la glace au-dessus du point de congélation. Cela détourne l'énergie de la fusion.
Je sais je sais. C'est une analyse très simpliste qui ignore les complexités du transfert de chaleur réel. Mais c'est le point; Les personnes non-STEM peuvent le suivre s'ils connaissent un peu les mathématiques.
Et oui, les alarmistes soutiendraient que les émissions humaines entraînent indirectement le transfert de chaleur vers l'Antarctique, et ce type d'analyse est donc hors de propos. Et alors ? Ils doivent montrer comment les émissions humaines transmettent cette chaleur et combien de chaleur est transférée.
Mon objectif ici est de montrer les énormes niveaux d'énergie impliqués et combien il est ridicule de blâmer les humains pour une fonte importante de la glace. C'est mon hypothèse; laissez les alarmistes arriver avec le null.
Construisons maintenant quelques centrales électriques et faisons fondre l'Antarctique!
H / T à Grady Gillis pour avoir partagé quelques idées, et surtout pour m'avoir sauvé d'une erreur de conversion d'unité très basique.
Julius Sanks est un ingénieur et un gestionnaire expérimenté dans le développement de systèmes de prévisions météorologiques et de satellites environnementaux.
https://wattsupwiththat.com/2018/04/16/can-humans-melt-the-antarctic-icecap/
(...) Ensemble, ils agissent comme un bouchon retenant assez de glace pour déverser 11 pieds de l'élévation du niveau de la mer dans les océans du monde - une quantité qui submerge chaque ville côtière sur la planète. (...)
Supprimer(...) On sait peu de choses sur les températures en profondeur dans la glace, mais les données THERMAP de NSIDC indiquent que les températures sont inférieures à 0 ° C, au moins jusqu'à 500 mètres. (...)
C'est pas de la crétinerie mais délibérément de l'escroquerie organisée avec des manipulations idiotes de la physique !
Depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux douces (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... SANS QU'ELLES OU ILS NE MONTENT !!! Çà alors ! Tout simplement parce que l'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océaniques et maritimes vers le magma où cette soupe toxique (les poissons chient dans la mer !) y est chauffée/bouillie et remonte donc (comme dans une cafetière électrique) vers les sources (chaudes ou froides suivant l'altitude) et vers les nappes phréatique qu'elle remplit.
La réalité INCONTESTABLE est ici:
https://huemaurice5.blogspot.fr/2017/12/est-ce-que-40-000-volcans-sont.html
https://huemaurice5.blogspot.fr/2015/03/les-volcans-sous-marins-finalement-pris.html
https://www.ventusky.com
https://huemaurice5.blogspot.fr/2018/01/la-terre-est-une-planete-froide.html
https://huemaurice5.blogspot.fr/2015/04/quand-tu-auras-fini-de-monter-des.html
USA-Syrie : une longue histoire de coups tordus de la CIA
RépondreSupprimerle 16 avril 2018
Pour les impérialistes américains l’importance stratégique de la Syrie a été prise en compte dès la fin de la deuxième guerre mondiale. En 1949 un coup d’Etat renversa le premier gouvernement et le premier président syriens démocratiquement élus depuis l’indépendance de ce pays (depuis 1918 la Syrie était un protectorat franco-anglais après la chute de l’Empire Ottaman). Selon de nombreux analystes ce coup fut fomenté par la CIA avec l’appui des Britanniques en place à Damas pour éliminer le président élu Shukri al-Quwatli (illustration) accusé de sympathies communistes. Celui-ci fut brièvement emprisonné puis déporté en Egypte. Ces premières élections avaient été considérées par les Anglais et les Américains comme entachées de fraude téléguidée par l’Iraq et la Transjordanie et des luttes internes sectaires. Bref, ce fut la première intervention de la CIA en Syrie.
Alors que le Maccarthysme était devenu une sorte de religion aux USA, le nouveau Président syrien, Husni al-Za’im, qui fut donc mis en place par la CIA, fut accusé par cette dernière de ne pas coopérer avec l’Occident pour contrer le communisme. Le Secrétaire d’Etat de l’époque, John Foster Dulles, frère du Directeur de la CIA, laissa se terminer la Guerre des Six Jours (1956), entièrement financée par les USA, pour organiser un autre « coup » en Syrie répandant la fausse information que l’armée syrienne disposait de 123 Migs offerts par l’URSS.
Les fausses informations étaient depuis longtemps déjà la manière de faire des Américains. Il faut remonter à 1898 et la mise en scène du faux attentat perpétré contre le navire USS Maine dans le port de La Havane en pleine rébellion des habitants de Cuba contre les Espagnols pour que les Etats-Unis déclenchent une guerre contre l’Espagne. Il faut souligner que la presse américaine de l’époque se fit un devoir de relayer cette fausse information – en réalité l’USS Maine avait été sciemment sabordé par les Américains eux-mêmes – afin de préparer l’opinion à une guerre inévitable avec l’Espagne, guerre qui se propagea sur tous les continents en particulier dans l’Océan Pacifique où la marine américaine prit possession des Philippines et des Marianes. Déjà à l’époque l’agenda américain ne se résumait qu’en une phrase : l’hégémonie impérialiste.
Revenons à la Syrie. Les USA firent appel à la Turquie et aux Frères Musulmans (on était en 1955 et les frères musulmans, création de la CIA existaient déjà) et préparèrent un coup d’Etat avec l’aide des services secrets anglais (MI6). Après la guerre des 6 jours, les interventions diplomatique de l’Irak, de l’Arabie Saoudite et de l’Egypte dissuadèrent les Américains d’aller plus avant dans leur projet. En effet ces pays voyaient d’un très mauvais oeil que les USA établissent une tête de pont territoriale en Syrie sachant qu’ils étaient les alliés indéfectibles d’Israël et ce d’autant plus que tous les pays arabes détestaient (et détestent toujours) Israël. Néanmoins la CIA avait bien rodé durant deux années sa stratégie de déstabilisation et celle-ci fut mise en application l’année suivante en Indonésie après avoir été testée au Guatemala en 1954. Dans les deux cas les interventions américaines avaient été motivées par de fausses nouvelles également reprises par la presse
Durant la première guerre d’Irak les Américains utilisèrent le territoire syrien pour détenir en tout illégalité des prisonniers irakiens qui subirent les tortures les plus iniques qu’on puisse imaginer que même les SS du régime nazi n’auraient pas envisagé. Ces évènements se déroulèrent à l’insu de toutes les chancelleries représentées à Damas entre 2001 et 2007. Le gouvernement syrien était-il au courant des atrocités commises par la CIA sur son sol ? Nul ne le sait, toujours est-il qu’en octobre 2008 la CIA organisa une opération commando sur la ville de Sukkariyeh dans l’est de la Syrie, intervention qui fut cette fois dénoncée aux Nations-Unies par Damas sans aucune suite d’ailleurs. Par la suite il fut admis que les USA avaient organisé des infiltrations d’opposants au régime de Damas dès 2004 ! Les évènements actuels ne sont donc pas nouveaux !
RépondreSupprimerAprès, dès 2011, ce fut la guerre civile sur le sol syrien largement organisée par l’Administration Obama avec l’aide des services secrets anglais et l’appui financier de l’Arabie Saoudite et du Qatar, l’Arabie Saoudite étant devenue au fil des années un pays totalement vassalisé par les Etats-Unis, et elle l’est toujours aujourd’hui quoiqu’en pense MBS.
Il est intéressant de relire l’histoire car elle se répète souvent de manière étrangement similaire. En réalité, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, la CIA n’a jamais modifié ses méthodes d’intervention dignes du pire Etat totalitaire dans des pays qui n’ont pourtant jamais menacé la sécurité domestique des Etats-Unis excepté peut-être l’Arabie Saoudite avec les attentats du 11 septembre mais curieusement les USA n’ont jamais tenté quoi que ce soit contre ce pays car Wall Street s’y serait opposé.
Note. Toutes les informations citées dans ce billet sont tirées d’articles de Wikipedia version anglaise et citées dans un article paru sur le site consortiumnews.com, illustration : Shukri al-Quwatli (Wikipedia)
https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/04/16/usa-syrie-une-longue-histoire-de-coups-tordus-de-la-cia/
POLLUTION - UNE ENZYME MANGEUSE DE PLASTIQUE A ÉTÉ CRÉÉE
RépondreSupprimer17.04.2018, 07h08
Des chercheurs américains et britanniques ont conçu par hasard une enzyme capable de détruire du plastique. Celle-ci pourrait contribuer à résoudre le problème mondial lié à ce type de pollution, affirme une étude publiée lundi.
Plus de huit millions de tonnes de plastique aboutissent dans les océans de la planète chaque année, faisant croître les inquiétudes sur la toxicité de ce dérivé du pétrole et sur son impact sur la santé. Malgré des efforts en matière de recyclage, la grande majorité des plastiques peut perdurer pendant des centaines d'années. Les scientifiques cherchent un moyen de mieux les éliminer.
Elle se nourrit de PET
Des scientifiques de l'université britannique de Portsmouth et du laboratoire national des énergies renouvelables du ministère américain à l'énergie ont concentré leurs efforts sur une bactérie découverte au Japon, il y a quelques années: l'Ideonella sakaiensis.
Elle se nourrit uniquement d'un type de plastique, le polytéréphtalate d'éthylène (PET) qui entre dans la composition de très nombreuses bouteilles en plastique.
Enzyme plus efficace que la bactérie
Les chercheurs japonais pensent que cette bactérie a évolué assez récemment dans un centre de recyclage, car les plastiques n'ont été inventés que dans les années 1940. L'objectif de l'équipe américano-britannique était de comprendre le fonctionnement de l'une de ses enzymes appelée PETase, en découvrant sa structure.
«Mais ils ont été un peu plus loin en concevant par accident une enzyme qui est encore plus efficace pour désagréger les plastiques PET», selon les conclusions publiées lundi dans les Comptes-rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS).
Des scientifiques de l'université de South Florida et de l'université brésilienne Campinas ont également participé aux expérimentations qui ont débouché sur la mutation par hasard d'une enzyme beaucoup plus efficace que la PETase naturelle.
Les scientifiques s'activent désormais à en améliorer les performances dans l'espoir de pouvoir un jour l'utiliser dans un processus industriel de destruction des plastiques. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/sante/enzyme-mangeuse-plastique-creee/story/31923311
Qui pollue ? Uniquement les dépotoirs de voiries ! Des millions de sacs en plastique-poubelle s'envolent tous les jours vers la mer !
SupprimerPour détruire le plastique ? Très simple ! Il suffit d'y mettre le feu !
Combien de sacs en plastique (pétrole) consomme votre voiture aux 100 km ?
Une nouvelle arme puissante dans la lutte contre les statistiques de mauvaise qualité
RépondreSupprimerUtiliser la mauvaise méthode pour analyser un ensemble de données peut donner des résultats trompeurs. Un chercheur a donc développé une approche qui fonctionne pour tout.
NATALIE WOLCHOVER
16 AVRIL 2018 SCIENCE
En statistiques, les mathématiques abstraites rencontrent la vraie vie. Pour trouver un sens aux séries de chiffres bruts, les statisticiens comme Donald Richards recherchent d'abord des associations: liens statistiques entre, disons, le tabagisme et le cancer du poumon, ou les valeurs de clôture de la Bourse de New York un jour. Une étude plus approfondie peut alors déterminer si un phénomène cause l'autre ou si les deux ont des causes communes.
"Les statistiques sont une façon d'analyser les données et de découvrir les secrets cachés cachés par les données", a déclaré Richards sur Skype depuis son domicile en Pennsylvanie en janvier. "Pouvons-nous trouver des modèles qui nous disent que le changement climatique est en cours ? Pouvons-nous trouver des modèles qui suggèrent que bitcoin a été complété ? C'est ce que nous cherchons constamment - des modèles. "
Les motifs peuvent être subtils. Cependant, la recherche pour eux n'est pas ésotérique, à son avis, mais plutôt "la seule chose que n'importe qui avec des cerveaux devrait faire avec leur vie."
Dans la lignée de sa Jamaïque natale, Richards, 63 ans, décrit les statisticiens comme des innovateurs, toujours à la recherche de nouveaux outils mathématiques pour trouver des associations cachées entre les phénomènes, favorisant ainsi l'ancienne recherche de liens entre causes et effets. Comment, par exemple, les gens ont-ils d'abord compris ce qu'ils pouvaient manger ? "En Jamaïque, il y a un arbre appelé ackee tree", a-t-il dit. "Quand le fruit ackee n'est pas mûr, il est très toxique, mais [comme une recherche mortelle de corrélations doit avoir révélé] quand il est mûr, si nettoyé correctement, il peut être cuit et mangé."
Tout au long d'une carrière qui l'a mené aux universités des Antilles, de la Caroline du Nord, du Wyoming, de la Virginie et de la Pennsylvania State University, où il est actuellement professeur, Richards a élaboré de nombreuses nouvelles formules mathématiques. Il les a également appliquées pour éliminer les corrélations dans les données réelles, telles que les enquêtes sur les galaxies, les produits financiers dérivés, les données agricoles et le marché de l'assurance des soins abordables. Une formule qu'il a prouvée avec son mentor et collaborateur de longue date, Kenneth Gross, dans les années 1980, a aidé au développement de protocoles de transmission de données sur téléphone portable qui rendaient les appels moins susceptibles de tomber. «Chaque fois que je vois quelqu'un en utilisant un téléphone portable, je me demande si je peux les faire bifurquer de plus d'un centime», a-t-il plaisanté.
Dernièrement, Richards a adopté un nouvel outil puissant pour détecter les corrélations, la méthode de "corrélation de distance". En 2014, lui et son épouse, l'astrophysicien jamaïcain américain Mercedes Richards, et un troisième coauteur ont appliqué la méthode de corrélation de distance pour détecter des associations jusqu'alors inconnues parmi 63 500 galaxies - identifiant, par exemple, que certaines étaient des galaxies starburst qui se brûlaient rapidement.
La vie réelle a aussi un moyen d'intrusion de manière indésirable. Mercedes est décédée en 2016 à l'âge de 60 ans, et Gross est mort l'année dernière à 78 ans. Richards porte son chagrin sur sa manche, même s'il se réjouit de la joie des statistiques. Après l'interview de janvier, Quanta a contacté Richards par téléphone en mars. Les questions et réponses suivantes ont été éditées et condensées pour plus de clarté.
RépondreSupprimerNatalie Wolchover: Grandir en Jamaïque, avez-vous toujours aimé les maths ?
Donald Richards: Ma mère était très bonne en mathématiques. Parce qu'elle était enseignante, l'apprentissage ne s'est pas arrêté simplement parce que l'école était sortie. Pendant l'été, ses trois fils, et même nos amis des maisons voisines, s'ils voulaient jouer avec nous, devaient faire leurs devoirs à notre maison de 9 à 12 h. Après le déjeuner, le reste de la journée était le nôtre.
Un été, quand j'avais 10 ans, elle m'a fait travailler à travers les chapitres d'un de ses vieux livres d'algèbre, l'algèbre supérieure par Hall et Knight. Je ne l'ai pas compris; c'était juste de l'algèbre idiote. Je n'avais aucune raison de penser que c'était utile pour quoi que ce soit. Mais l'été suivant, elle a dit: "Pourquoi ne pas recommencer avec Hall et Knight ?" Et la deuxième fois, ces chapitres étaient beaucoup plus faciles à gérer.
Au lycée, au Kingston College, j'ai décroché le jackpot avec un superbe prof de maths en troisième année [l'équivalent de la neuvième année]. En quatrième position, j'ai repris le jackpot car j'avais un autre super prof de maths. Puis en cinquième forme, j'ai frappé le Powerball; J'ai eu un superbe professeur de mathématiques qui m'a enseigné pendant trois années d'affilée [Kingston monte en 13e année]. Alors, en sortant de l'école secondaire, j'ai eu l'un des meilleurs préparatifs possibles pour un étudiant en mathématiques en Jamaïque, et j'oserais dire n'importe où dans le Commonwealth britannique, et peut-être même dans l'Empire britannique.
Wolchover: Pourtant, vous étiez le seul étudiant de votre cohorte de maths à poursuivre académiquement. Pourquoi donc ?
Richards: Il y avait une tendance en Jamaïque pour que les gens fuient les mathématiques à cause des considérations économiques. Les revenus auraient tendance à être sensiblement plus petits que si vous deveniez, par exemple, un médecin, un avocat ou un ingénieur.
Wolchover: Comment avez-vous trouvé votre chemin vers les statistiques ?
Richards: Quand je suis allé à l'Université des Antilles, les mathématiques étaient tout. Si j'avais essayé d'étudier la physique ou la chimie ou la biologie ou le droit ou la médecine, j'aurais été un échec complet. J'ai suivi un cours sur les probabilités et les statistiques au cours de ma deuxième année de Rameshwar Gupta, qui est finalement devenu mon conseiller de thèse. Il était un expert en analyse multivariée [qui concerne les relations entre plusieurs variables], et c'est ce qui est devenu mon domaine. Je crois beaucoup au fait de travailler avec des gens que j'aime. Et je pouvais aussi voir qu'il y avait beaucoup de problèmes mathématiques intéressants à travailler avec lui, donc c'était le meilleur des deux mondes.
C'est comme ça que je suis entré dans les statistiques, mais je ne suis pas devenu statisticien avant d'être assez proche de l'Université de Caroline du Nord. Je connaissais toutes les formules, mais l'art et la joie de l'analyse des données n'ont pas vraiment touché la maison jusque-là. Avant cela, j'étais essentiellement un mathématicien prétendant être un statisticien.
Wolchover: Quelle est la différence entre un mathématicien et un statisticien ?
RépondreSupprimerRichards: Il est si difficile de décider où se situent les limites, mais je dirais que les mathématiques sont un domaine spécialisé dans la logique déductive: elles posent un tas d'axiomes et essaient ensuite de déduire les conséquences logiques de ces axiomes. Deux points définissent une ligne, et ainsi de suite, et puis vous partez. Alors que la statistique est plus l'art de la logique inductive: nous regardons le résultat final et nous essayons de comprendre ce qui aurait pu causer un tel résultat final.
Nous, les «statisticiens mathématiciens», trouvons des formules qui aident à l'aspect inductif de nos analyses de données. Laissez-moi essayer de vous donner un exemple simple: Supposons que j'ai une pièce de monnaie dans la main et que je demande, est-ce que la pièce est une pièce juste ou est-elle biaisée vers la tête ou la queue ? Ce que nous ferions, c'est jeter la pièce 100 fois, et si le pourcentage de têtes est trop éloigné de la moitié dans les deux sens, nous serions enclins à dire que la pièce semble injuste. Mais la question est, jusqu'où est-il trop loin ? Supposons que nous ayons 48 % de têtes. Que diriez-vous de 40 % de têtes ? La question de savoir à quelle distance de la moitié est trop loin est résolue en utilisant diverses formules mathématiques et des calculs probabilistes.
Wolchover: Alors, jusqu'où est-ce que c'est trop loin ? Je devinerais 40.
Richards: Vous avez fait une très bonne estimation ! Je suis vraiment impressionné ! Cette question a retenu l'attention des gens pendant des siècles. Mes règles cardinales sont les suivantes: Si une pièce est jetée 100 fois et que le nombre de têtes est égal à 40, ou 60 à 100, alors vous avez de fortes preuves statistiques que la pièce est biaisée. De plus, selon l'argent qui est en jeu, si vous obtenez 41 ou 59 têtes, alors il est conseillé de quitter le casino immédiatement. Même à 42 ou 58 têtes, vous devriez être nerveux au sujet du lanceur de sorts.
Wolchover: Quand les gens viennent vous demander conseil, vous leur dites de rester sur la voie du milieu dans la plupart des efforts. Que veux-tu dire par là ?
Richards: Vous allez le plus sûr dans le cours moyen. Mon conseil pour aller avec le cours moyen est tiré du livre de Benjamin Graham, The Intelligent Investor, un livre dont les acolytes font généralement très bien sur les marchés financiers. Si les gens ne savent rien sur les questions financières, je leur conseillerais d'opter pour de gros fonds communs de placement très diversifiés et très peu négociés. Ne pas essayer de faire des tonnes d'argent du jour au lendemain. N'achetez pas Bitcoin. N'achetez rien qui soit nouveau, d'ailleurs. Il y a des gens qui gagnent énormément d'argent en achetant des choses nouvelles, mais la majorité des gens qui font cela finissent par se casser.
Wolchover: Les gens, même certains statisticiens, pourraient être surpris d'apprendre qu'il existe un nouvel outil mathématique révolutionnaire pour trouver des relations statistiques: la méthode de corrélation de distance.
Richards: Sans aucun doute, il y a eu des innovations. Laissez-moi vous expliquer la situation concernant le concept de corrélation. Des gens comme Karl Pearson et Francis Galton à la fin des années 1800 ont été les pionniers du concept de ce que nous appelons maintenant le coefficient de corrélation de Pearson, la mesure de corrélation largement utilisée.
Wolchover: Galton a étudié la corrélation entre les hauteurs des pères et les hauteurs des fils, n'est-ce pas ?
Richards: Oui. Galton essayait de comprendre comment développer un corps humain merveilleux - plus grand, plus grand, plus fort, plus rapide, plus intelligent. Et il a pris une grande collection de pères et de fils et a tracé les données - vous pouvez trouver les parcelles de dispersion sur Internet, en fait - et il correspond à une ligne droite à travers les données, trouvant que si votre père est grand, vous êtes susceptible de sois grand. Cette méthode, que Karl Pearson a formalisée dans ce qu'on appelle maintenant le coefficient de corrélation de Pearson, a ses avantages. Mais il a aussi des défauts. Par exemple, il peut être appliqué uniquement lorsque vous essayez d'étudier la relation entre les variables unidimensionnelles - entre la taille et le poids, ou la hauteur du père et la taille des fils. Si vous voulez étudier la corrélation entre un lot de variables et un autre lot, alors il n'y a pas de corrélation de Pearson unique pour mesurer la force d'une association. Un deuxième problème, que les gens oublient souvent dans les applications quotidiennes, est que le coefficient de corrélation de Pearson ne devrait être utilisé que lorsqu'il existe une relation raisonnablement linéaire entre les deux variables. Si la relation est fortement non linéaire, cette méthode est inapplicable.
RépondreSupprimerWolchover: Quel est l'exemple d'une relation non linéaire entre des variables ?
Richards: Taille et âge. Imagine que je prends un être humain et que je mesure leur taille de la naissance à l'âge adulte. C'est une courbe en forme de S, non ? Une relation linéaire ne s'applique pas.
Wolchover: Il semble qu'il pourrait y avoir plus de cas semblables que de relations linéaires.
Richards: Je vous garantis que la majeure partie des applications du coefficient de corrélation de Pearson sont invalides. Souvent, il est utilisé là où ce n'est vraiment pas utile, et conduit à des conclusions qui ne sont pas soutenues par les données. Données de santé, données financières, données astrophysiques, données météorologiques: les gens sautent juste dedans et commencent à utiliser la corrélation de Pearson sans se demander s'il existe une relation linéaire plausible entre les variables.
Nous connaissons depuis longtemps le besoin d'un coefficient de corrélation qui peut être appliqué, qu'il y ait une relation linéaire ou non linéaire, et que nous pouvons appliquer lorsque nous avons des lots de variables des deux côtés. Et c'est là qu'intervint la corrélation de distance. Vers 2007, Gábor Székely, Maria Rizzo et Nail Bakirov ont écrit ces articles dans lesquels ils définissaient le concept de corrélation de distance et l'appliquaient aux données. Et quand j'ai vu ces papiers, j'ai dit: "Aha ! Je sais comment l'appliquer aux données astrophysiques. »Et c'était exactement aux données que ma femme, Mercedes, Elizabeth Martínez-Gómez [de l'Institut Autonome de la Technologie du Mexique] et moi-même avions réfléchi.
Wolchover: Continuez-vous vos études de données astrophysiques ?
Richards: Mercedes et moi allions écrire un troisième article sur la corrélation de distance pour d'autres données astrophysiques. J'ai les notes à ce sujet et je dois le faire. Mais comme vous pouvez l'imaginer, chaque fois que je le regarde, je me sens un peu ... eh bien, le mot qui me vient à l'esprit est «déprimé». Mais c'est quelque chose que je devrais vraiment terminer. Ken Gross et moi allions écrire un autre article sur ce qu'on appelle les fonctions hypergéométriques de l'argument matriciel. Nous avons travaillé dessus pendant 20 ans; J'ai des centaines de pages de notes. Ce document aura plus de 100 pages, et je dois m'asseoir et le faire.
RépondreSupprimerEn ce moment même, deux coauteurs et moi révisons un manuscrit qui fournira des applications de corrélation de distance aux processus de fabrication. Nous avons trouvé des moyens d'appliquer la méthode pour déterminer si les processus sont contrôlés ou non, ce qui signifie que le nombre moyen de défauts par produit est inférieur à un certain seuil.
Wolchover: Comment fonctionne la corrélation de distance ?
Richards: C'est là qu'intervient le concept d'une transformée de Fourier. Une transformée de Fourier est une façon de décomposer une fonction mathématique en ses fréquences composantes, semblable à la façon dont un accord de musique peut être décomposé en ses notes constitutives. Toutes les fonctions peuvent être caractérisées uniquement par des transformées de Fourier, donc les gens ont commencé à essayer de définir le concept d'une mesure de corrélation en utilisant des transformées de Fourier. Si vous me donnez deux distributions de probabilités - l'étalement statistique des valeurs prises en compte par une variable - et si je veux tester si les deux distributions sont les mêmes, tout ce que j'ai à faire est de calculer leurs transformées de Fourier. Si elles sont égales alors je sais que les deux distributions de probabilité devaient être égales, pour commencer. Le coefficient de corrélation de distance, en termes simples, est une mesure de la distance entre ces transformées de Fourier.
Wolchover: Vous avez écrit un article l'année dernière donnant des exemples où la corrélation de distance améliore la méthode de Pearson. Parlez du cas des taux d'homicides et des lois sur les armes à feu de l'État.
Richards: Cela a été provoqué par un article d'opinion dans le Washington Post en 2015, par Eugene Volokh, professeur de droit à l'UCLA. Le titre de l'article est «Corrélation zéro entre le taux d'homicide de l'État et les lois sur les armes à feu de l'État». Ce qu'il a fait était - vous le savez, mes yeux étaient éteints; Je ne pouvais pas le croire - il a trouvé des données sur les scores Brady des États, qui sont basées sur la dureté de leurs lois sur les armes à feu, et il a tracé les scores Brady sur un graphique x-y contre les taux d'homicides dans chacun de ces états. Et si vous regardez l'intrigue, il semble qu'il n'y a pas de modèle. Il a utilisé Excel ou quelque chose pour adapter une ligne droite à cet ensemble de données, et il a calculé le coefficient de corrélation de Pearson pour cet ensemble de données, et il s'est avéré être presque nul. Et il a dit, "Aha, aucune corrélation entre le taux d'homicides de l'Etat et les lois de l'Etat sur les armes à feu."
RépondreSupprimerJ'étais horrifié. Il y a tellement de choses qui ne vont pas dans cette analyse. La première chose que vous remarquez dans le nuage de points, c'est qu'il y a un point qui est très éloigné des autres, avec un score Brady élevé et un taux élevé d'homicides. Cela s'avère être le District de Columbia, qui n'est pas un état; c'est vraiment une ville, donc si vous l'incluez dans l'analyse, parce qu'elle est si loin de tout le monde, cela va avoir un effet majeur sur la pente de la droite de régression. C'est la première plainte; il aurait dû supprimer ce point de données - vous l'avez appris dans Stat 100. Si vous le supprimez et que vous modifiez la ligne de régression linéaire, la corrélation de Pearson n'est pas nulle, en fait.
Mais devriez-vous même adapter une ligne de régression linéaire à cet ensemble de données ? Si vous regardez le reste des données, vous ne voyez aucune linéarité dans la relation, et il est facile de comprendre pourquoi: Il y a des groupes de points qui correspondent à des régions géographiques et culturellement similaires. Si vous divisez les états par région, des relations raisonnablement linéaires commencent à apparaître dans les diagrammes de dispersion. Et puis dans chaque cas, vous trouvez que plus le score de Brady est élevé, plus le taux d'homicides est bas.
Wolchover: La corrélation de distance fait un travail encore meilleur sans devoir diviser les choses, non?
Richards: Exactement. Ma femme et moi avons fait ces calculs à l'automne 15, lorsque nous avons vu l'article d'opinion. Elle était un génie de la programmation informatique - elle me manque juste pour ça! C'est une raison stupide de la manquer, tu ne penses pas? Elle a calculé le coefficient de corrélation de distance. Et même avec le district de Columbia inclus, il a signalé qu'il y avait une relation statistiquement significative entre les scores de Brady et les taux d'homicides.
Wolchover: Il y a tellement d'exemples comme celui des statistiques qui sont mal utilisés dans le discours public. Je me demande si vous passez du temps à réfléchir à la façon d'améliorer l'utilisation des statistiques par les non-experts.
Richards: Oui, il y a ces horribles applications erronées des statistiques. Et je dois vous dire la vérité: Parfois, j'abandonne. Ça ne s'arrête jamais, le nombre de mauvaises applications. En tant qu'éducateur, je sais que j'ai le devoir d'éduquer continuellement le monde. Mais je suis juste un petit gars. À un moment donné, vous savez quoi, je vais cuisiner moi-même un bon dîner et prendre un verre de vin et laisser le monde faire ce qu'il veut.
Wolchover: Espérez-vous qu'en développant de meilleurs outils - comme la corrélation de distance -, ces méthodes finissent par s'infiltrer dans un usage plus commun ?
Donald Richards: Oui, je l'espère. En fait, j'ai entendu dire que l'une des grandes sociétés pharmaceutiques commence à utiliser des méthodes de corrélation à distance. Et je sais que les universitaires l'utilisent davantage. J'espère vivre assez longtemps pour voir la corrélation de distance soit un onglet déroulant standard dans Excel, ou sinon Excel, certainement sur Wolfram Alpha. Vous entrez vos données x-y, et boom: Il vous donne la corrélation de distance. Je vis pour ce jour !
RépondreSupprimerhttps://www.theatlantic.com/science/archive/2018/04/a-groundbreaking-new-mathematical-tool/557903/
Parler de l'agriculture ou la pratiquer
RépondreSupprimer15 Avril 2018
par Seppi
Ruramiso Mashumba*
La recherche agricole doit sortir du laboratoire et aller sur le terrain.
C'est le point à retenir de ma récente participation à une conférence en Éthiopie.
Parrainée par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), la réunion avait un long titre : Réunion régionale de la FAO sur les biotechnologies agricoles dans les systèmes alimentaires durables et la nutrition en Afrique subsaharienne.
Son but était de discuter de la façon d'apporter de nouvelles technologies aux petits agriculteurs comme moi, afin que nous puissions produire plus de nourriture de manière durable tout en affrontant le défi du changement climatique.
En tant qu'agricultrice du Zimbabwe, j'étais très intéressée par le sujet. J'essaie toujours de produire plus de pois mange-tout, de maïs, de riz, de sorgho et de gommier.
J'avais aussi rêvé de visiter le centre de conférences de l'Union Africaine à Addis-Abeba. C'est là que les dirigeants les plus influents de mon continent se réunissent pour discuter des politiques. C'était un honneur de s'asseoir dans les mêmes fauteuils que les chefs d'État quand ils font de la diplomatie.
Les présidents et les premiers ministres n'étaient pas là, bien sûr. Au lieu de cela, ma réunion a impliqué des chercheurs universitaires, des bureaucrates des gouvernements et des représentants d'ONG. Les organisateurs ont fait un gros effort pour attirer un groupe diversifié.
Pourtant, il n'y avait pas beaucoup d'agriculteurs. Cela m'a paru étrange : pour une conférence qui portait supposément sur ce que nous faisons, nous aurions pu profiter d'une plus grande présence dans les panels et dans l'auditoire.
Une grande partie de la conversation était académique. Ma séance préférée a porté sur la biotechnologie post-récolte. Ses échanges étaient moins scientifiques et fondés sur des exemples réels de la façon dont les petits agriculteurs peuvent utiliser les dernières méthodes pour tirer le meilleur parti de leurs récoltes. Dans un autre forum, j'ai été intéressée par le contrôle des moisissures qui génèrent de dangereuses aflatoxines dans les arachides.
Cependant, j'ai observé pour la plus grande partie du programme une déconnexion troublante entre les personnes dont l'emploi les oblige à parler d'agriculture et celles d'entre nous qui pratiquent l'agriculture.
Cela me rappelle quelque chose que Norman Borlaug a dit un jour. Dans ce qui aurait été parmi ses dernières paroles, le père de la Révolution Verte a appelé ses successeurs à « porter le message aux agriculteurs ». Ce qu'il voulait dire, je pense, c'est que les chercheurs, les régulateurs et les activistes doivent sortir de leurs laboratoires et bureaux et se mettre en contact direct avec les gens qui travaillent la terre.
Alors seulement, serons-nous en mesure de collaborer et de nourrir le monde.
En Afrique subsaharienne, nous ne faisons pas assez pour nous nourrir. Nos populations sont en croissance, mais nous ne sommes pas à la hauteur des niveaux de production des agricultures en plein essor dans d'autres pays.
RépondreSupprimerIl y a plusieurs raisons à cela, de l'instabilité politique à la médiocrité des infrastructures. Nous ne bénéficions pas non plus de l'accès aux technologies que les agriculteurs considèrent comme allant de soi dans d'autres pays. Nous ne pouvons pas vaincre les mauvaises herbes ou lutter contre les ravageurs avec les dernières innovations, souvent parce que nos gouvernements s'inspirent de l'Europe et refusent d'autoriser la commercialisation des OGM.
À une époque où il faut courir pour rester simplement sur place, nous continuons de prendre du retard.
Avant que quelqu'un « porte le message aux agriculteurs », peut-être que nous, les agriculteurs, nous devrions faire connaître notre point de vue dans les salles de conférence.
Nous pourrions ensuite en apprendre davantage sur les percées incroyables dans la biotechnologie – et arriver à mieux apprécier ce que la science peut faire pour nous. Par exemple comment le maïs Bt peut aider à lutter contre le légionnaire d'automne qui, ces deux dernières années, a envahi nos fermes au Zimbabwe et ailleurs en Afrique, ruinant les récoltes. Nous ne pouvons pas vraiment faire pression sur nos gouvernements pour des technologies que nous ne connaissons pas.
Nous ne pouvons pas non plus encourager les partenariats public-privé essentiels au progrès. Le secteur public mène actuellement une partie trop importante de la recherche agricole. Ce n'est qu'avec la participation active du secteur privé que les agriculteurs seront en mesure d'expliquer ce dont ils ont besoin, puis de l'obtenir.
Une solution est que davantage d'agriculteurs se joignent à moi pour participer à des événements tels que la conférence régionale de la FAO. J'ai reçu une invitation en raison de ma participation au Réseau Mondial des Agriculteurs (Global Farmer Network), qui essaie de connecter les agriculteurs avec les chercheurs et les décideurs politiques.
Peut-être que les agriculteurs devraient solliciter plus de ces invitations. Lorsque nous en recevons, nous devrions faire faire l'effort d'y aller et de participer. Nous devrions absorber ce que nous apprenons et partager nos points de vue.
Ensuite, nous pourrons retourner dans nos fermes et faire ce que nous sommes censés faire : produire la nourriture dont nous avons tous besoin.
- voir clip sur site -
* Ruramiso Mashumba produit des pois gourmands, du maïs, du riz brun entier, du sorgho, du mil et des gommiers dans l'est du Zimbabwe. Elle est la présidente nationale des jeunes du Syndicat des Agriculteurs du Zimbabwe et est membre du Réseau Mondial des Agriculteurs (Global Farmer Network).
http://seppi.over-blog.com/2018/04/parler-de-l-agriculture-ou-la-pratiquer.html