La directrice de La Poste Susanne Ruoff conserve la confiance du Conseil fédéral malgré le scandale comptable qui secoue CarPostal.
Pour l'heure, il y a beaucoup de suppositions dans cette affaire qui ne sont pas prouvées, a souligné Doris Leuthard.
13.02.2018, 07h47
La conseillère fédérale Doris Leuthard met en garde contre des condamnations prématurées. D'abord, nous devons savoir ce qui s'est passé, qui a ordonné les astuces comptables, qui savait et, dans le cas échéant, qui est responsable; dans un second temps nous parlerons des conséquences, a-t-elle ainsi estimé en substance, lors d'un entretien lundi avec une chaîne de télévision argovienne.
La ministre, dont le département est en charge notamment de La Poste, a d'ores et déjà exigé une explication exhaustive des événements survenus au sein de CarPostal.
Pour l'heure, il y a beaucoup de suppositions dans cette affaire qui ne sont pas prouvées, a souligné Doris Leuthard. Les spéculations doivent cesser. Et la ministre de noter que même l'information selon laquelle La Poste avait fixé un objectif de rentabilité à sa filiale CarPostal est erronée. Doris Leuthard indique que de telles directives n'ont jamais été énoncées pour le transport régional de personnes.
Subventions indues
La conseillère fédérale a été, dit-elle, informée en novembre par l'Office fédéral des transports (OFT) d'un problème comptable et d'irrégularités au sein de l'entreprise de transport en commun CarPostal SA. L'ampleur de l'affaire n'était alors pas encore connue. «Nous savions seulement que nous devions intervenir».
CarPostal a perçu indûment 78,3 millions de francs de subventions fédérales et cantonales entre 2007 et 2015, selon un rapport de l'OFT qui a révélé les irrégularités. La somme pourrait dépasser les 100 millions lorsque toutes les questions auront été élucidées. L'OFT veut déposer une plainte pénale auprès du Ministère public de la Confédération (MPC). Elle sera formulée de manière très ouverte et dirigée contre inconnu. Ainsi, tous les organes de La Poste peuvent être ciblés. (ats/nxp)
(...) La directrice de La Poste Susanne Ruoff conserve la confiance du Conseil fédéral (...)
RépondreSupprimerComme dans TOUTE la presse merdiatique (étrangère établie en Suisse) tendant à faire prendre des vessies pour des lanternes afin de détourner l'actualité en affichant de faux scandales, le site suisse 'Le matin' (comme pour son con frère: https://lecourrier.ch/illustrations/dessin-de-vincent/), titre que la personne mise en examen a la confiance (et non 'aurait') de la ministre de la communication parce que Mme Leuthard s'est dite réservée sur les accusations portées sur l'enquête en cours !!!
Ainsi, pareillement qu'en d'autres merdias, le président Trump aurait payé une prostituée sans qu'aucune preuve de cette accusation soit apportée mais seulement faite pour accuser quelqu'un dans le but que cette offense subsiste et lui colle à la peau comme traînant des casseroles !
C'est ce qui est appelée des 'fake news' par les merdias et soutenues par l'injustice de chaque pays à ne pas condamner la dictature au pouvoir !!
Voir aussi l'article ci-dessous sur le glyphosate où le titre tend à faire croire que la phrase "le glyphosate met en danger nos petits-enfants !" est une phrase prononcée par l'ex cheffe de l'État Helvétique !!
Mme Leuthard, le glyphosate met en danger nos petits-enfants !
RépondreSupprimerle collectif GPclim BEJUNE: Dr. Bernard Inderwildi Dr. Frédy Kocher Dr. Laurent Schaller Dr. Jacques Wacker
mercredi 14 février 2018 à 11:33.
OPINION. Le glyphosate contrevient aux droits fondamentaux de l’homme à la santé et à un environnement sain. Par conséquent, ne serait-ce qu’en vertu du principe de précaution, son utilisation devrait être totalement gelée, estime le collectif Grands-Parents pour le climat
Madame la Conseillère fédérale,
Notre association «Grands-Parents pour le climat (GPclim)» a pour objectif de léguer à nos petits-enfants un environnement sûr et sain. Or, sous votre présidence, le Conseil fédéral a récemment pris la décision de prolonger la licence du glyphosate sans condition. A notre incrédulité ont succédé l’incompréhension et la colère.
L’utilisation de glyphosate comme herbicide, commercialisé en 1975 sous le nom de Roundup par la multinationale Monsanto, concerne notre pays et tous ses habitants. En effet, de nombreuses études, menées par des scientifiques de renom, indépendants et sans conflit d’intérêts, ont montré le caractère dangereux à maints égards de ce produit. Car ce dernier persiste très longtemps dans le sol. Une étude de la multinationale Monsanto elle-même, a montré qu’après 28 jours, seuls 2% de sa masse avaient été dégradés dans la terre testée!
«Cancérigène probable»
Et comme vous le savez, en mars 2015, le glyphosate a été classé «cancérigène probable (groupe 2A)» par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer), dépendant de l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Et ce, après une délibération de plus d’une semaine d’experts de renom, indépendants et sans conflit d’intérêts.
Mais le glyphosate a aussi d’autres propriétés préoccupantes:
- C’est un herbicide total, c’est-à-dire qu’il détruit tout végétal. Monsanto a donc dû inventer un soja transgénique (OGM, interdit en Suisse) résistant au glyphosate – dit Roundup Ready ou RR! En Argentine, où cette association OGM-glyphosate a été adoptée, on a peu à peu observé que les mauvaises herbes développaient une résistance au produit. Il a donc fallu en augmenter les doses pour conserver son pouvoir herbicide. On a, par ailleurs, vu apparaître des malformations terribles chez les bébés, nés dans le voisinage des champs traités!
Le professeur Carrasco de l’Université de Buenos Aires a soupçonné le glyphosate, seul nouveau facteur introduit dans la Pampa, d’en être la cause. Il a prouvé, par des expériences contrôlées et menées chez des embryons de grenouilles et de poulets, le caractère tératogène du glyphosate, à des doses faibles (caractéristique toxicologique exceptionnelle, non-dose dépendante), nettement inférieures à celles épandues dans les champs. Il a observé les mêmes malformations chez les grenouilles vivant au voisinage des cultures de soja (malformations de la face, du crâne, des yeux, des oreilles, du cœur, du tube digestif…).
- Le glyphosate est également un chélateur puissant de métaux lourds, qu’il solubilise. Les nappes phréatiques peuvent par conséquent être polluées. Le Sri Lanka en a fait la terrible expérience. Des dizaines de milliers de riziculteurs qui ont bu l’eau de puits contaminés par la nappe phréatique ont souffert d’insuffisance rénale, souvent mortelle, alors que ceux qui s’abreuvaient au réseau d’eau potable étaient épargnés. Dans l’eau de ces puits, les scientifiques ont trouvé des taux élevés de métaux lourds, ainsi que des résidus de glyphosate. Ils ont également observé des taux extrêmement élevés de métaux lourds et du glyphosate dans l’urine des malades. Alors que ces substances étaient bien absentes chez les riziculteurs s’abreuvant avec l’eau du réseau! Ce pays a, avec intelligence, interdit l’usage du glyphosate.
RépondreSupprimer- Le glyphosate peut aussi provoquer des atteintes nerveuses invalidantes. Il est un perturbateur endocrinien. De plus, il est un antibiotique puissant et l’on s’interroge sur son rôle dans certaines antibiorésistances.
Il contrevient donc aux droits fondamentaux de l’homme à la santé et à un environnement sain! Par conséquent, ne serait-ce qu’en vertu du principe de précaution, l’utilisation du glyphosate devrait être totalement gelée…
Madame la Conseillère fédérale, pour une parfaite compréhension de ce dossier lourd, nous nous permettons de vous inviter à lire et à faire lire à vos conseillers scientifiques, le livre Le Roundup face à ses juges, écrit par Marie-Monique Robin, femme lucide, intelligente, intègre et courageuse. Cet ouvrage met à jour la corruption d’intervenants dans ce dossier et comporte de très nombreuses notes et références à des études scientifiques contrôlées. Aux Etats-Unis, où ce livre est aussi diffusé, un cabinet d’avocats en a analysé les moindres détails, sans trouver matière à procès! De plus, dans ce même pays, un collectif de quelque 3500 agriculteurs atteints d’un lymphome non hodgkinien (cancer lymphatique) a déposé une plainte pénale contre la firme Monsanto!
Madame la Conseillère fédérale, permettre l’utilisation du glyphosate met la vie de nos petits-enfants en danger! Nous ne pouvons donc pas nous taire.
Veuillez recevoir, Madame la Conseillère fédérale, avec nos cordiales salutations et nos remerciements pour le précieux travail que vous accomplissez pour notre pays, l’assurance de notre considération distinguée.
https://www.letemps.ch/opinions/mme-leuthard-glyphosate-met-danger-nos-petitsenfants
SupprimerRappelons qu'AUCUNE preuve n'a été apportée (depuis plus de 40 ans !!!) par qui que ce soit sur le danger du glyphosate utilisé dans les conditions écrite dans le mode d'emploi. Il s'agit UNIQUEMENT d'un lobbying destiné à faire couler une entreprise qui ose détruire les mauvaises herbes de façon à pouvoir continuer à alimenter la population mondiale alors que la dictature fait tout pour qu'elle crève !!!!
«On traite de plus en plus »
RépondreSupprimer14 Février 2018
par Seppi
Schillipaeppa*
« On traite de plus en plus », entend-on et lit-on souvent dans les médias. Aujourd'hui [l'article original a été publié le 20 janvier 2018], par exemple, la FAZ (Frankfurter allgemeine Zeitung) écrit que le Deutsche Bauernverband (DBV – association allemande des agriculteurs) embellirait ses calculs sur l'utilisation des pesticides :
« L'association des agriculteurs allemands a salué un succès : "En matière de protection des cultures", l'association a tout d'abord signalé quelques semaines avant le début de la foire que « l'utilisation des herbicides a été divisés par deux depuis 1988." »
C'est au mieux une partie de l'histoire, dit-on dans le journal ; la diminution serait principalement due à l'interdiction de la matière active atrazine, et les nouvelles matières actives viendraient avec de faibles doses d'application. L'association des agriculteurs aurait-t-elle été prise en défaut, à la boutique de blanchiment ? Eh bien, voici la citation originale du communiqué de presse de l'association des agriculteurs :
« En matière de protection des cultures, l'utilisation des herbicides a pu être réduite de moitié, et celle des fongicides de 15 % depuis 1988, grâce à de nouvelles matières actives et techniques d'application, ainsi qu'au principe du seuil de nuisibilité. »
Ainsi, on cite notamment comme raison de la baisse les « nouvelles matières actives ». Dans le dernier rapport de situation du DBV, les quantités de substances actives déployées sont indiquées par rapport à la surface traitée :
- voir graphique sur site -
Ici, la baisse significative des herbicides est clairement visible. On y mentionne également que la baisse est aussi due aux changements dans les matières actives. Alors, où embellit-on la situation ?
L'article de la FAZ rapporte en outre :
« Cependant, au-delà de ces effets de manche, les agriculteurs ont eu besoin de beaucoup plus d'herbicides et de fongicides depuis les années qui ont suivi la réunification. Par exemple, cela ressort des chiffres officiels de l'Agence Fédérale de l'Environnement pour la période 1994-2014. Pendant cette période, les ventes de substances de protection des cultures autorisées en Allemagne sont passées d'environ 29.800 à 46.100 tonnes. »
Jetons un coup d'œil aux chiffres de l'Agence Fédérale de l'Environnement (UBA) :
- voir graphique sur site -
Source : UBA
Il est facile de voir sur le graphique que l'augmentation des ventes est principalement due à l'augmentation du groupe des gaz inertes pour la conservation des produits [en jaune sur le graphique]. Cependant, ces produits (CO2, azote) ne sont pas appliqués sur le terrain mais dans des enceintes fermées afin d'éviter les pertes après récolte. Les gaz ont augmenté, aussi, parce qu'il y a de moins en moins d'agents chimiques approuvés pour la protection des produits stockés.
RépondreSupprimerSi on reporte les données de l'UBA dans Excel, l'image devient la suivante :
- voir graphique sur site -
Dans le cas des groupes de matières actives herbicides et fongicides, les quantités varient considérablement. Cela peut être dû, d'une part, aux conditions météorologiques – les hivers doux favorisent les maladies fongiques telles que la rouille jaune dans les céréales – et, d'autre part, à la popularité croissante des techniques culturales sans labour. Parce que les résidus de culture restent à la surface du sol et que les champignons peuvent s'y développer facilement, un traitement fongicide supplémentaire devient parfois nécessaire. Le seul groupe de matières actives dont les volumes de vente augmentent nettement est celui des gaz inertes.
Tant l'UBA et le DBV donnent les annuaires statistiques du Ministère Fédéral de l'Alimentation et de l'Agriculture (BMEL) comme source des données. Si l'UBA avait pris une période plus longue, la forte baisse vers la fin des années 1980 aurait également été visible sur son graphique. Mais l'autorité a choisi de partir des statistiques de 1994, lorsque les volumes de ventes se redressent.
Le journal a bien sûr raison sur un point : à quel point l'utilisation des pesticides augmente ou diminue, dépend essentiellement de la période que l'on considère. C'est précisément pour cette raison que, l'année dernière, des rapports sur l'augmentation de l'utilisation des pesticides ont été baptisés « statistiques dévoyées du mois » (Unstatistik des Monats).
Dans tout cela, il convient de noter que nous n'avons pris en compte que les chiffres des ventes. Autrement dit, les chiffres indiquent la quantité de matières actives de pesticides qui ont été vendues. L'agriculteur est autorisé à stocker les préparations pendant un certain temps, ce qui signifie que tous les produits qui ont été achetés dans une année donnée ne seront pas automatiquement utilisés la même année.
Afin d'avoir un aperçu réaliste de la pratique phytosanitaire dans ce pays, il y a le projet PAPA (Panel Pflanzenschutzmittel-Anwendungen – panel sur les applications de produits phytosanitaires) du Julius Kühn-Institut (JKI) Bundesforschungsinstitut für Kulturpflanzen (JKI – institut fédéral de recherche sur les plantes agricoles de l'Institut Julius Kühn). Les traitements phytosanitaires sont enregistrés et évalués annuellement pour au moins 100 exploitations de référence par culture (sauf pour le houblon, 80). L'indice de fréquence de traitement établi pour les différentes cultures, qui sert selon le JKI de « mesure quantitative pour décrire l'intensité de l'utilisation de produits phytosanitaires autorisés », est révélateur :
- voir graphique sur site -
RépondreSupprimerLigne du haut : blé d'hiver ; orge d'hiver ; colza d'hiver ; pommes de terre ; maïs ; betterave sucrière ; houblon ; pomme ; vigne
Ces chiffres ont peu changé ces dernières années. L'indice plus élevé de l'orge d'hiver et du blé d'hiver est dû à une utilisation plus importante de fongicides, comme le montrent les évaluations pour les deux cultures :
- voir graphique sur site -
Indices de fréquence de traitement pour l'orge d'hiver
- voir graphique sur site -
Indices de fréquence de traitement pour le blé d'hiver
Les explications possibles pour cela, je les ai déjà données ci-dessus : les conditions météorologiques et les changements dans le travail du sol. Les indices montrent très bien la différence entre les types de cultures. Ainsi, le maïs souvent diabolisé auprès du public prospère avec très peu de protection phytosanitaire.
______________
* L'auteure a fait des études de philosophie, est éditrice et a atterri il y a déjà plus de dix ans à la campagne. Sur son blog, elle (d)écrit – miracle ! La traduction peut être fidèle – ce qui la préoccupe, lorsqu'elle n'est pas en train de curer l'écurie des poneys, de chercher des gants de gardien de but, de s'occuper de quantités de denrées alimentaires ou de linge, ou encore de tenter d'arracher les mauvaises herbes plus vite qu'elles ne poussent.
Source : https://schillipaeppa.net/2018/01/20/es-wird-immer-mehr-gespritzt/
http://seppi.over-blog.com/2018/02/on-traite-de-plus-en-plus.html
SupprimerA savoir que depuis la mise sur le marché de marchandises (fruits, légumes, etc) marquées 'bio' s'est développée une recrudescence des maladies puisque les plantes ne sont plus soignées avec les remèdes adéquats !!!
Le côté burlesque de l'histoire pour celles et ceux qui consomment des denrées contaminées est que ces personnes se défendent de consommer de la viande de vache folle, tremblante du mouton, grippe aviaire ou lapin myxomatose ! Hahahahaha !
Procédures d’évaluation des risques des pesticides dans le Monde : « L’information qui va suivre est si invraisemblable... »
RépondreSupprimer13 Février 2018
par Seppi
C'est de M. Stéphane Foucart, et c'est dans la rubrique Idées du Monde, pas Planète. Le titre ? « "Toutes les procédures d’évaluation des risques des pesticides sur les abeilles sont, au minimum, très discutables" ». Pourquoi un titre entre guillemets ? Mystère.
Visez bien le titre : ce sont toutes les procédures qui sont incriminées ! « Plus le mensonge est gros... » (Joseph Goebbels)...
L'introduction de l'œuvre vaut son pesant de cacahuètes : « L’information qui va suivre est si invraisemblable que le lecteur voudra sans doute en contrôler la véracité. »
Nous avons voulu !
Un infomercial pour le Pesticide Action Network et Générations Futures
L'information ? C'est une sorte d'infomercial pour la dernière production du Pesticide Action Network (PAN), auquel a été associé Générations Futures – mais ce sont deux enseignes d'un même consortium.
PAN affirme en titre : « Homologation des pesticides – L’industrie écrit ses propres règles ». On résume (enfin, PAN résume) :
« Les études menées par Pesticide Action Network révèlent que, pour 92% (11 sur 12) des méthodes européennes d’évaluation des risques liés aux pesticides examinées, c’était l’industrie qui concevait et/ou encourageait leur réglementation. L’industrie écrit ses propres règles. »
Ils sont malins... Ils choisissent 12 méthodes (devinez comment...), en prenant la précaution d'en prendre une qui serait « clean »...
Mais c'est qu'il y a eu un grand complot :
« L’industrie, menée par le groupe de pression industriel International Life Sciences Institute (ILSI), a développé au cours des quinze dernières années les méthodes lui convenant dans une série de réunions à huis clos avec les employés de l’industrie et quelques professeurs d’université qui partageaient généralement leur point de vue. Il s’agissait ensuite de faire entrer les alliés de l’industrie au sein des panels d’experts qui rédigeaient des opinions sur les méthodes, comme les panels de l’EFSA, du Programme international sur la sécurité des substances chimiques/de l’Organisation mondiale de la santé (IPCS/OMS) et de la Réunion conjointe FAO/OMS sur les résidus de pesticides (JMPS), entre autres agences. »
Et la solution selon PAN (version anglaise du « rapport ») et selon PAN et GF (version française) ?
« De l’avis de Pesticide Action Network et de Générations Futures, il est nécessaire de revoir entièrement les méthodes d’évaluation des risques de l’UE. Pour cela, il faudrait faire appel à des scientifiques complètement indépendants menant des travaux expérimentaux de manière quotidienne, afin d’utiliser les dernières connaissances scientifiques pour protéger le public. »
RépondreSupprimerPortrait d'un "expert" -- ayant reconnu qu'il ne connaissait rien au sujet -- "indépendant"...
« ...complètement indépendants... » ? Vaste programme ! « Je cherche un homme » (Diogène de Sinope)...
Dans les recommandations finales, il y a :
« Toutes les méthodes d’évaluation des risques doivent être immédiatement réévaluées par un panel indépendant de chercheurs universitaires (nommés par des organismes scientifiques officiels, comme la société endocrine) ; les scientifiques doivent activement publier des résultats de leurs études expérimentales (pas des commentaires, opinions ou rapports de réunions) ».
Qu'il nous soit permis de nous esclaffer : la Endocrine Society a été mise à contribution par le lobby activiste dans les manœuvres pour faire échouer ce que l'on appelle couramment (à tort) la définition des perturbateurs endocriniens de la Commission (voir notamment ici et ici). Pour l'indépendance, on repassera !
Revoici un sociologue de l'INRA...
M. Foucart a sans doute compris que ce « rapport » de PAN Europe succombe à l'exagération et l'extravagance. C'est un classique de l'activisme : un représentant de l'industrie (ou un expert ayant pris un jour un café avec un représentant de l'industrie) a participé à une réunion... tout le processus de décision a été pollué par cette présence... Nous exagérons à peine. Il écrit donc :
« Il serait trompeur de laisser penser que toutes sont aussi grossièrement biaisées que celle exposée plus haut sur les abeilles. Mais toutes sont, au minimum, très discutables. [...] »
Le procédé est détestable. Le journaliste Stéphane Foucart succombe à ce que l'auteur Stéphane Foucart reprochait à l'industrie dans « la Fabrique du Mensonge ».
Et cela se poursuit :
« […] "Ce rapport met en évidence le fait que l’industrie, par l’intermédiaire de ses propres scientifiques, a investi, ou même suscité la création de forums pour discuter des méthodes d’évaluation des risques, avant que d’autres ne s’y intéressent", décrypte David Demortain, sociologue à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et spécialiste de la généalogie de ces méthodes. »
Tiens donc... M. David Demortain, sociologue à l'INRA, que nous avons récemment rencontré...
Serait-ce la nouvelle caution « scientifique » pour l'activisme du Monde Planète contre la société techno-industrielle ?
A-t-il vérifié l'exactitude et la crédibilité d'un « rapport » d'une entité activiste ? A-t-il conscience des conséquences du bashing de l'industrie, des agences d'évaluation et des instances et mécanismes politiques de l'Union Européenne ? D'autant qu'ajoute
RépondreSupprimer« Sa branche européenne [de l'International Life Sciences Institute (ILSI)] a été créée en 1986, c’est-à-dire avant la création des agences d’expertise européennes, et avant que certaines affaires sanitaires ou environnementales ne commencent à motiver des associations ou d’autres chercheurs à s’intéresser à ces sujets, poursuit M. Demortain. Les industriels ont donc, en quelque sorte, créé le cadre scientifique même dans lequel on pratique l’évaluation de leurs produits. »
Ante hoc, propter hoc ! Vive la sociologie post-moderne ! L'EFSA a été créée en février 2002, donc 16 ans après la création d'ILSI Europe et 24 ans après ILSI Global. Quel remarquable esprit visionnaire...
- voir tableau sur site -
L'exemple des tests en plein champ sur les abeilles
M. Foucart a choisi d'illustrer le propos par les conditions d'un test de toxicité sur les abeilles :
« Le test impose de placer une colonie devant une parcelle d’au plus 1 hectare, traitée avec l’insecticide. A grands traits, si rien de particulier n’est constaté sur la colonie, cela plaide en faveur de l’octroi d’une autorisation de mise sur le marché.
Mais si vous avez la plus petite once de savoir apicole, vous savez que ces hyménoptères butinent jusqu’à 5 km, voire plus, autour de leur ruche, couvrant ainsi une surface de quelque 80 km2. En plaçant la colonie devant un champ de 1 hectare, le test réglementaire n’expose donc les insectes qu’à un dix-millième environ de leur exposition potentielle en situation réelle, dans un environnement de grandes cultures. Bref, c’est un peu comme si on évaluait le risque tabagique en faisant fumer à des cobayes une cigarette par an. »
Et, pour preuve, il fait référence – dans le détail et avec un lien, ce n'est pas habituel – à un document de l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA), « Scientific Opinion on the science behind the development of a risk assessment of Plant Protection Products on bees (Apis mellifera, Bombus spp. and solitary bees) » (opinion scientifique sur la science étayant l’élaboration d’une évaluation des risques liés à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques pour les abeilles (Apis mellifera, Bombus spp. et abeilles solitaires) – communiqué de presse en français ici).
Notons incidemment qu'il n'y a pas de référence pour une autre affirmation qui nous paraît plus qu'extravagante :
« Et ce n’est là qu’un exemple : d’autres protocoles d’évaluation des risques pour les abeilles, aujourd’hui remis en cause, estimaient les tests de toxicité chronique non nécessaires, considéraient comme acceptable la perte de 30 % à 50 % du couvain, etc. »
Voici les parties pertinentes de ce texte de l'EFSA :
RépondreSupprimer« Dans la directive 170 de l'EPPO, la surface du champ d'essai est de 2.500 m² ou 1 ha. Un champ d'un hectare représente 0,05 % de la surface de butinage moyenne des abeilles et un champ de 2.500 m² représente environ 0,01 %. Pour les abeilles butinant à 5 km, la surface de butinage sera d'environ 80 km².
[...]
Il est essentiel de garantir que d'autres sources importantes de nourriture, par ex. d'autres cultures en fleurs, ne soient pas facilement accessibles aux colonies d'essai, par ex. en évaluant le niveau de résidus retournant à la ruche et en confirmant les sources de pollen par palynologie. »
Notons incidemment que ce texte remonte au printemps 2012. Ce n'est pas un produit de la dernière pluie. Et, pendant tout ce temps, l'EFSA a été (modérément) encensée quand elle produisait des avis plaisant à l'activisme chimiophobe et (vertement) vilipendée dans le cas contraire.
Mais il faut toujours remonter à la source ! Voici ce que dit la directive 170 (quatrième révision) de l'Organisation Européenne et Méditerranéenne pour la Protection des Plantes :
« Taille de la parcelle: la superficie de chaque parcelle requise dépendra d'un certain nombre de facteurs, par ex. le nombre et la taille des colonies, le type de culture et la saison, mais devraient être suffisamment grande pour fournir suffisamment de nourriture pour assurer une exposition appropriée des abeilles d'essai. Dans le cas des cultures attractives standard, au moins 2500 m2 pour Phacelia et environ 1 ha pour le colza et la moutarde sont appropriés. [...] Les parcelles devraient être bien séparées pour éviter que les abeilles butinent sur la mauvaise parcelle (2-3 km, selon les conditions locales), mais devraient être aussi homogènes (par exemple, microclimat, exposition et paysage environnant) que raisonnablement possible. [...] Les parcelles ne doivent pas être proches d'autres cultures en fleurs ou de zones non cultivées qui sont significativement attractives pour les abeilles. [...] Les mauvaises herbes attirant les abeilles dans le voisinage des parcelles expérimentales ne peuvent être évitées, mais il peut être utile de les noter pendant la phase d'exposition lorsqu'elles sont considérées comme significativement abondantes. »
Phacélie: les abeilles adorent...
En d'autres termes, et pour commencer par le plus simple, ce n'est pas « une parcelle d’au plus 1 hectare » comme l'écrit M. Foucart.
« À grands traits », pour reprendre l'expression de M. Foucart, ce texte de l'EPPO décrit un protocole d'essai réaliste, compte tenu des contraintes, permettant d'obtenir des résultats ayant un sens. Le dispositif est conçu pour forcer les butineuses à visiter préférentiellement, si possible exclusivement, la parcelle d'essai. Non, ce n'est pas – comme cela est sous-entendu – mettre une ruche devant un champ d'un hectare et constater qu'il ne s'est rien passé parce que les abeilles sont allé butiner ailleurs.
Arrêtons-nous un devant cette insinuation : les apiculteurs – et notamment ceux qui sont vent debout contre les pesticides agricoles (et qui utilisent des pesticides apicoles...) – auraient été suffisamment couillons pour ne pas détecter une supercherie ?
RépondreSupprimerPour bien appuyer son propos, l'auteur écrit :
« Un enfant de cours élémentaire peut comprendre la supercherie en quelques minutes. Mais il aura fallu attendre près de quinze ans de déclin de l’apiculture, les premiers indices d’un effondrement massif de l’ensemble de l’entomofaune et les protestations de la société civile et de parlementaires, pour que l’exécutif européen s’interroge sur l’intégrité des procédures d’évaluation du risque, et demande à l’EFSA d’y regarder de plus près… »
Nous n'entrerons pas dans l'alignement de lieux communs qui décrivent un monde parallèle, fantasmé – malheureusement avec un impact certain sur l'opinion dite « publique » et les postures politiques.
Mais, à la lecture du présent billet, « [u]n enfant de cours élémentaire peut comprendre la supercherie en quelques minutes ».
Et en guise de conclusion...
La déprime guette, à moins que ce ne soit un discours activiste assumé :
« C’est un monde magique où les insecticides tuent sélectivement les insectes, où l’effet cocktail des substances dangereuses n’existe pas, où les moteurs diesel crachent un air plus propre que celui qu’ils ont avalé et où les opioïdes cessent d’être addictifs lorsqu’ils sont développés par des laboratoires pharmaceutiques et prescrits au long cours par des médecins... Et dans ce monde merveilleux, 75 % à 80 % des insectes volants n’ont pas disparu d’Europe en moins de trois décennies – comme le suggère, pour le monde réel, une étude publiée en octobre dernier. »
http://seppi.over-blog.com/2018/02/procedures-d-evaluation-des-risques-des-pesticides-dans-le-monde-l-information-qui-va-suivre-est-si-invraisemblable.html
Rappelons que la mortalité des abeilles n'a JAMAIS pu être établie consécutive à un empoisonnement ! Mais que TOUS LES JOURS ce sont DES MILLIONS d'abeilles (et d'oiseaux) qui sont assassinées/déchiquetés par les milliers de pales d'éoliennes mises en place uniquement pour cela !
SupprimerIndustrie: les dangers du manque de relève
RépondreSupprimerPAR JEAN-PHILIPPE BUCHS
12 Février 2018
Dans une étude, l’industrie mécanique montre que le défi majeur auquel sera confrontée la branche est celui de l'aggravation du manque de main-d’oeuvre qualifiée.
Avec plus d’un million d’actifs qui quitteront la vie professionnelle pour prendre leur retraite d’ici à 2030, la relève constitue un enjeu majeur pour les entreprises helvétiques. Le risque d’une aggravation de la pénurie de main d’œuvre qualifiée dans certaines activités est réel d’autant que les progrès technologiques accentuent les besoins.
Lire aussi: La pénurie de main d'oeuvre qualifiée se résorbe en Suisse
Publiée récemment, la dernière enquête réalisée en Suisse romande par le Groupement suisse de l’industrie mécanique (GIM-CH) entre mai et novembre 2017 confirme l’ampleur du défi à relever pour cette branche. Au cours des cinq prochaines années, ses acteurs devraient former 10'000 nouveaux collaborateurs dans les cantons francophones contre 4000 actuellement.
Doubler le nombre de CFC délivrés en Suisse romande
«Sauf à importer massivement des collaborateurs qualifiés, ou à délocaliser leur production en tout ou en partie (ce qui est difficile pour une PME de moins de 50 personnes), un nombre important de sociétés pourraient voir leur développement freiné. La formation d’apprentis est donc une priorité absolue de façon à doubler le nombre de CFC délivrés en Suisse romande au moins», observent le président du GIM-CH Samuel Vuadens et son secrétaire général Antonio Rubino.
Lire aussi: Des seniors contre la pénurie de main-d'oeuvre, préconise Avenir Suisse
Ces derniers ne cachent pas que le défi sera difficile à relever car les jeunes ont «une piètre image de l’industrie», comme le montre le recul de CFC de polymécaniciens et d’automaticiens. Ils soulèvent aussi le risque de surenchère auquel pourraient être confrontés les employeurs pour attirer des apprentis en raison des tensions sur le marché du travail qui affecteront toutes les branches professionnelles.
Face à cette situation, le GIM-CH conseille aux acteurs de prendre plusieurs mesures afin d’infléchir la tendance. D’abord, ils doivent poursuivre leurs efforts de promotion des métiers de l’industrie pour accroître le nombre d’apprentis. Ensuite, il faut favoriser la formation continue: «dans le cadre d’une ubérisation de l’économie, il est souhaitable que les collaborateurs soient toujours à la page afin de maintenir une haute capacité d’employabilité.»
L'emploi recule
Il s’agit également de faire évoluer les formations afin qu’elles soient adaptées aux besoins de l’industrie. «Il faut éviter à tout prix le décrochage entre les formations dispensées et le marché de l’emploi», insistent les auteurs de l’étude.
En Suisse romande, l’industrie MEM (machines, équipements électriques et métaux) s’appuie sur 2700 entreprises, dont 75% ne compte que 1 à 9 employés. Entre 2011 et 2015, la branche a perdu 1867 emplois dans les cantons francophones. Sur le plan national, elle recensait en 2016 le même nombre de collaborateurs (environ 320'000) qu’en 2011. Sa productivité s’est envolée de 30% en quinze ans. Mais sa rentabilité est jugée insatisfaisante: plus de la moitié des entreprises ont atteint en 2017 une marge EBIT égale ou inférieure à 5%.
RépondreSupprimerhttp://www.bilan.ch/economie-plus-de-redaction/industrie-dangers-manque-de-releve
SupprimerIl est tout-à-fait normal que dès lors qu'existe des calculettes nous ne fassions plus d'efforts de calculer de tête ou sur une feuille avec un crayon, pareillement que c'est du temps perdu d'apprendre une langue étrangère puisqu'existent des traducteurs vocaux à qui l'on parle et qui peuvent répondre en sons ou en pages imprimées. Donc, il y a une direction nouvelle qu'est prise par notre cerveau d'aller en des objectifs plus subtils que sont les sentiments non-traités par les machines. L'Internet nous a apporté une transition pédagogique inouïe où seulement les vraies valeurs sont reconnues et discutées comme dans toutes Démocraties.
Pourquoi le revenu universel de base est une hérésie
RépondreSupprimer13 FÉVRIER 2018
Audrey Duperron
Des recherches menées par la Oxford Martin School ont conclu que jusqu’à 47 % des emplois américains, environ 40 % des emplois européens, et bien davantage dans les pays en développement comme la Chine pourraient être supprimés du fait de la robotisation au cours des 20 prochaines années.
Et il ne sera pas possible non plus de se consoler avec l’idée que ces destructions d’emplois s’accompagneront de créations d’emplois plus valorisants, comme c’était le cas lors des révolutions industrielles antérieures. Cette fois-ci, ce sera différent, car l’émergence de ces nouveaux emplois sera plus lente que la destruction des postes existants. En outre, très souvent, ces derniers seront remplacés par des emplois précaires de l’économie du partage, des missions de courte durée, ou des temps partiels.
Les campagnes seront particulièrement touchées par ces évolutions. Mais il sera très difficile de s’installer en ville en raison de l’augmentation des coûts du logement et des frais de déplacement. En conséquence, il y a fort à parier que l’on assistera à une concentration géographique de la pauvreté et des inégalités dans les régions laissées-pour-compte.
Il n’est donc pas si étonnant que la proposition du versement d’un revenu universel de base (RUB) ou d’un revenu minimum soit si souvent débattue. Mais les politiciens qui pensent qu’un revenu universel de base serait la panacée se trompent, affirme Ian Goldin, Professeur de Mondialisation et de Développement à l’université d’Oxford, dans le Financial Times.
Il donne 5 raisons :
Le RUB est financièrement irresponsable
En effet, le versement généralisé d’une somme permettant de vivre décemment coûtera une fortune, même pour les Etats les plus riches. Il faudra alors augmenter les impôts, ou réduire les budgets de certains postes fondamentaux, comme l’éducation.
Le RUB mènera à plus d’inégalités et de pauvreté
Un tel revenu minimum serait versé à tous, même aux millionnaires. Comme il s’accompagnera d’une suppression des aides sociales telles que les indemnités chômage, les aides pour les personnes handicapées ou les aides au logement, cela signifie qu’il conduirait à une réduction des sommes allouées aux plus démunis et aux plus vulnérables.
Le RUB risque de nuire à la cohésion sociale
Le travail apporte non seulement un revenu, mais il confère aussi un statut, des compétences, des réseaux et des amis. Briser le lien entre le travail et le revenu risque d’inciter les gens à rester chez eux, et de ce fait, à miner la cohésion sociale. La criminalité, les drogues, les familles brisées ainsi que les autres phénomènes socialement destructeurs sont plus fréquents dans les zones où sévit un fort taux de chômage.
Le RUB risque de dissuader les gens de travailler
RépondreSupprimerToute société décente se doit d’offrir un solide filet de protection sociale à sa population. Néanmoins, ces aides devraient être conçues pour aider les gens à participer à la société par leur travail. Les filets de protection sociale devraient être pensés pour permettre aux gens d’avoir des emplois plus intéressants et non pour asseoir leur dépendance à l’égard de la société tout au long de leur vie.
Le RUB risque de dispenser les politiciens de réfléchir à la question de l’avenir des emplois
Or, il est nécessaire de débattre de cette question devrait, en raison du vieillissement de la population dans les pays riches, et des défis posés par l’intelligence artificielle dans les pays plus pauvres. Il faudra plus de contrats à temps partiels, des semaines de travail plus courtes, et des incitations pour favoriser le télétravail, les industries créatives et les activités de soin à la personne.
Et Goldin de conclure :
« Oubliez le revenu universel de base ; pour inverser la montée des inégalités et de la dislocation sociale, nous devons changer radicalement la manière dont nous envisageons le revenu et le travail. »
https://fr.express.live/2018/02/13/pourquoi-le-revenu-universel-de-base-est-une-heresie
SupprimerCe que la dictature (ci-dessus monarchique) tend à faire croire est que l'apparition des ordinateurs et des calculettes auraient rayé des millions d'emplois de fonctionnaires: ce qui n'est pas le cas. Mais, si l'on s'approche de la robotique/machine-outils super intelligente, elle présente la même comparabilité et même évidence que les autres esclaves (humains ou animaux), ils ont servis à moins travailler en faisant travailler les autres.
C'est EXACTEMENT ce qui s'est passé pour les millions de fonctionnaires payés par les citoyens qui travaillent ! Les bons a rien se servent de ceux qui travaillent pour vivre en 'rentier' toute leur vie !!
Donc: OUI il doit y avoir un revenu de base pour tous les humains, car, les billets ne sont fabriqués QUE par la planche-à-billets et ne correspondent jamais à la valeur de l'or entreposé en soutes ! (depuis TOUJOURS !).
C'est la raison pourquoi les dictatures existent et ne vous inviteront JAMAIS à visiter les soutes vides qui représentent 'le trésor public' !! Hahahaha !
La presse papier est en fin de vie
RépondreSupprimer14 FÉVRIER 2018
Dominique Dewitte
"La presse papier n'a plus que 10 ans à vivre" a déclaré Mark Thompson, le PDG du New York Times, sur la chaîne américaine CNBC. Un constat qui fait écho au lourd bilan écologique que représente la production quotidienne de la presse papier en Belgique.
"J'aimerais que le journal imprimé survive aussi longtemps que possible, mais le jour viendra où une version papier n'aura plus de raison d'être d'un point de vue économique". "Le plus important est que nous passons maintenant du papier au numérique. Ce n'est que lorsque nous aurons une entreprise totalement numérique que nous deviendrons un média d'information prospère et en pleine croissance et cela même après la disparition du journal imprimé", a déclaré le Britannique qui a été à la tête de la BBC pendant plusieurs années.
La nouvelle génération de lecteurs est en effet numérique, a ajouté M. Thompson, qui a également indiqué que plus de 157.000 personnes avaient souscrit un abonnement en ligne durant le dernier trimestre. Et bien que les abonnements au journal imprimé restent assez constants, une légère baisse se fait ressentir.
Depuis que Thompson est arrivé à la tête du New York Times, celui-ci est devenu le premier journal au monde avec plus d'un million d'abonnés exclusivement numériques.
Il a admis que l'élection de Trump avait été bénéfique au média mais il a souligné que ce n'était non pas l'arrivée du président mais "l'affaire Harvey Weinstein" qui avait été l'histoire la plus importante de l'année 2017 pour le journal.
Le lourd bilan écologique
Le fait que les ventes de journaux aux États-Unis soient en baisse, tout comme en Belgique, ne surprendra personne. Par exemple: pour les groupes de presse flamands, qui font encore tourner leurs imprimeries grâce aux généreuses subventions gouvernementales, le coût est aussi écologique.
En 2015, le média en ligne Apache et le magazine Charlie ont calculé que près de la moitié (48,9%) des 225.000 journaux proposés quotidiennement dans les marchands de journaux, les stations-service et les supermarchés ne sont jamais vendus en Flandre.
Jour après jour, à l'exception des dimanches, 110.000 journaux sont ainsi jetés sans être ouverts. Si on les empile, on obtiens chaque jour une pile de journaux de 550 mètres de haut qui est envoyée à la poubelle. À l'année, cela représente plus de 34 millions de journaux imprimés inutilement.
L'impact écologique de ce gaspillage de papier est énorme mais ce n'est pas tout. Les magazines et les journaux hebdomadaires et mensuels sont également imprimés. Par exemple, les 7.505 tonnes de journaux non ouverts contiennent à elles seules environ 157 tonnes d'encre. Soit environ 150.000 litres.
RépondreSupprimerEt last but not least, il y a le transport. Des quotidiens et des hebdomadaires sont distribués dans 3.000 points de vente répartis dans toute la Flandre. Chaque jour, selon le directeur des opérations et de l'organisation de l'AMP, Rolf Vermeulen, 250 camions parcourent 25.000 kilomètres pour acheminer environ 200 tonnes de journaux et de magazines jusqu'à leur destination. Ce qui représente une émission quotidienne de 25 tonnes de gaz carbonique - très soigneusement estimée. Chaque année, environ 900 hectares de forêt sont nécessaires pour que ces émissions soient rejetées dans l'air. À titre de comparaison, la forêt de Soignes s'étend sur 4.421 hectares.
https://fr.express.live/2018/02/14/la-presse-papier-est-en-fin-de-vie
Les merdias se rendent enfin compte de leur inutilité !
SupprimerL’équilibre énergétique et lipidique cellulaire : un vrai roman …
RépondreSupprimerle 14 février 2018
Ce billet un peu technique relate la mise en évidence d’un mécanisme de régulation du métabolisme des acides gras et par conséquent du métabolisme énergétique dans les cellules jusque là ignoré car il va un peu à l’encontre des idées reçues sur les mécanismes biologiques de régulation. Et cette découverte réalisée à l’Université de Bonn en Allemagne sous la direction du Docteur Reinhard Bauer ouvre de nouvelles perspectives de recherche sur l’épidémie d’obésité et de diabète de type 2 qui ravage les populations occidentales depuis plusieurs décennies et même la Chine depuis quelques années.
Pour bien comprendre l’importance de cette découverte il faut faire malheureusement quelques rappels de pure biologie qui sembleront peut-être ardus pour nombre de mes lecteurs. Les membranes cellulaires et sub-cellulaires sont constituées de lipides phosphatés appelés phospholipides, de cholestérol et d’une autre classe de lipides comprenant un résidu appelé sphingosine, un alcool gras comprenant 18 atomes de carbone. Il s’agit d’un composant essentiel pour la solidité des membranes biologiques, cireux à l’état pur, qui est ensuite lié à un autre acide gras, d’où le nom de céramide donné à ce constituant. Par exemple les membranes isolantes des neurones et des nerfs sont riches en ce dérivé qui est un constituant majeur de la myéline. Ce composé se trouve au coeur de la régulation du vieillissement des cellules et il intervient lors de désordres métaboliques dans l’apparition de l’obésité ou encore du diabète non dépendant de l’insuline. L’étude de la biosynthèse des céramides était donc d’une importance particulière pour tenter d’expliquer le mécanisme d’apparition de l’obésité. Les curieux peuvent se reporter à l’article de wikipedia à ce sujet (voir le lien).
L’équipe du Docteur Bauer a utilisé des mouches du vinaigre pour étudier l’enzyme clé du métabolisme des céramides pour la simple raison qu’il existe chez cette mouche, la drosophile, une seule forme de cet enzyme appelé céramide synthase (CerS Schlank) alors que chez l’homme il y en a 8 formes différentes, ce qui complique singulièrement les travaux de recherche. Cet enzyme très important pour le maintien de l’équilibre métabolique et surtout énergétique des cellules, on dit homéostase, a été remarquablement conservé au cours de l’évolution. Pour en terminer avec ces quelques informations très techniques il existe chez de nombreuses protéines ce que les spécialistes en la matière appellent un homéodomaine, une partie de la structure protéique qui a la faculté de se fixer à des portions bien précises de l’ADN et cette propriété est essentiellement rencontrée dans les protéines dites facteurs de transcription qui ont pour rôle d’initier la transcription de l’ADN en ARN messager pour la synthèse subséquente d’une protéine donnée, le plus souvent un enzyme. Le cas de la céramide synthase est tout à fait particulier car cet enzyme possède dans sa structure un homéodomaine qui régule la transcription de son propre gène, une situation très rare en biologie puisque seuls deux autres enzymes, parmi une vingtaine de milliers, régulent leur propre expression de cette manière !
- voir tableau sur site -
RépondreSupprimerMais la question que le biologiste est en droit de se poser est la suivante : il doit bien exister un autre signal pour que cette régulation puisse être optimale pour maintenir une homéostase cellulaire satisfaisante, ce qui n’est plus le cas dans les désordres métaboliques conduisant à l’obésité, au diabète de type 2 ou encore au vieillissement cellulaire et à la dégénérescence des neurones. Tout se passe au niveau de la membrane du noyau qui justement contient aussi cet enzyme, une protéine plus soluble dans les lipides que dans un milieu aqueux.
Dans la réalité c’est la disponibilité en acides gras qui va induire le rôle de facteur de transcription de la céramide synthase liée à la membre nucléaire. Et cette protéine régule également l’expression de deux autres gènes codant pour deux enzymes également cruciaux dans le maintien de l’homéostase lipidique, des lipases, qui ont pour rôle de catalyser comme leur nom l’indique l’hydrolyse des triglycérides afin de satisfaire les besoins énergétiques de la cellule. Pour prendre une image les acides gras sont un peu le pétrole de la cellule : des réserves énergétiques sur le long terme alors que les sucres, notamment le glucose, sont « brûlés » un peu comme un feu de paille. On comprend dès lors le rôle très important de la céramide synthase dans le maintien de l’intégrité cellulaire et la prévention des désordres métaboliques. Le foie et le pancréas sont en effet les principaux producteurs de lipases et toute atteinte à cette régulation est alors catastrophique comme par exemple l’ingestion d’acides gras dits « trans » qui apparaissent lors de l’hydrogénation partielle des graisses végétales. C’est une pratique industrielle qui devrait être formellement interdite car il est tout à fait plausible que ces acides gras « trans » induisent un désordre dans cette régulation d’une remarquable finesse. Il s’agit d’une suggestion que je me suis permis de soumettre au Docteur Bauer.
Note explicative de l’illustration : Schlank = céramide synthase de la drosophile, WT = type sauvage, NLS2 = protéine de la céramide synthase mutée sur l’homéodomaine, le noyau et le réticulum endoplasmique où a lieu la synthèse des protéines sont représentés en traits fins. L’ADN nucléaire est symbolisé par la barre en grisé. Feeding status = alimentation, starvation = jeûne, lip3 = gène de lipase.
Source et illustration (résumé graphique) : https://doi.org/10.1016/j.celrep.2017.12.090 en accès libre
https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/02/14/lequilibre-energetique-et-lipidique-cellulaire-un-vrai-roman/
La Suède expulse une étudiante américaine parce qu'elle n'a pas assez d'argent sur son compte bancaire, mais accueille les « anciens » terroristes d'ISIS à bras ouverts
RépondreSupprimerVoice of Europe
dim., 11 fév. 2018 20:09 UTC
Miranda Andersson, American student deported Sweden
L'étudiante américaine Miranda Andersson, à qui on a dit de quitter la Suède après qu'elle n'ait pas eu assez d'argent sur son compte bancaire pendant une courte période.
Andersson, qui étudie à l'Université d'Uppsala, a transféré un peu d'argent sur le compte de ses parents aux États-Unis pour le garder en lieu sûr.
Par conséquent, pour son solde est passé en dessous de (10,126 $), le montant que les étudiants étrangers devraient avoir dans leur compte bancaire pour obtenir un permis de séjour.
L'étudiante américaine a immédiatement remis l'argent sur son compte bancaire suédois lorsqu'elle a réalisé son erreur.
Andersson a dit à The Local qu'elle se sentait "très frustrée" et a dit : "C'est très exaspérant de faire face à l'école et à tout ce qui se passe en même temps. "Je voulais étudier et obtenir mon diplôme, mais ils ne veulent pas que je le fasse."
Elle a ajouté qu'elle avait montré aux autorités qu'elle pouvait subvenir à ses besoins pendant toute l'année, mais selon Andersson, on lui a répondu : " On ne peut pas faire cela, on ne peut pas simplement retirer de l'argent et le remettre".
Pendant ce temps, pour les djihadistes en Suède, c'est le contraire. Un "programme de réhabilitation" dans la ville de Lund veut donner aux anciens combattants d'Isis un logement, un emploi et un soutien financier.
Anna Sjöstrand, coordinatrice municipale suédoise contre l'extrémisme violent, déclare : "Il est beaucoup moins cher de réintégrer une personne dans la société que de l'abandonner".
Il montre la folie totale du pays et ses solutions politiquement correctes à des problèmes mortels. Alors que les étudiants étrangers peuvent être expulsés, la Suède reçoit les jihadis à bras ouverts.
Commentaire : Alors que ces politiques libérales insensées ne semblent pas avoir de sens, ces décisions s'inscrivent dans un objectif global de changer radicalement les pays européens en accablant complètement la population native.
https://fr.sott.net/article/31858-La-Suede-expulse-une-etudiante-americaine-parce-qu-elle-n-a-pas-assez-d-argent-sur-son-compte-bancaire-mais-accueille-les-anciens-terroristes-d-ISIS-a-bras-ouverts
Comment économiser 7 ans de pouvoir d'achat et de labeur, voire 20 ans avec d'autres options en comprenant la PPA des monnaies et la fiscalité mondiale
RépondreSupprimerCharles Dereeper
mardi, 13 février 2018 19:14
Mes chers lecteurs
Je me permets de vous alerter pour vous présenter ma dernière formation. Elle complète deux autres (EXPATRIATION + VOYAGEUR FISCAL AVISE) en apportant la clef qui manquait.
En effet, cela fait longtemps que je voulais apprendre aux autres à être un parasite et se libérer de l'oppression socialiste.
Je suis un capitaliste convaincu. A mon grand désarroi, il ne reste que quelques endroits dans le monde (Panama, Dubaï, Singapour, Hong Kong...) où le capitalisme a survécu. Partout ailleurs, l'escroquerie du socialisme domine avec des Etats qui prélèvent plus de 50% des PIB.
Les gens ne se rendent même plus compte de la vie qu'ils pourraient mener si le socialisme n'existait pas.
Dans ma dernière formation, je vous apprends à contrer les effets de ces systèmes de vie pervers en reprenant le contrôle de votre pouvoir d'achat.
Vous allez voir qu'il est possible sur une carrière de 30 ans d'économiser directement 7 ans. Sans presque rien faire. Juste en sachant profiter de la PPA sur les monnaies.
1 euro dans votre poche n'a pas la même valeur de pouvoir d'achat que 1 euro dans la poche de certains.
Evidemment, comme je vous le modélise, si vous choisissez EXPATRIATION + VOYAGEUR FISCAL AVISE + PPA, l'économie se monte à 20 ans sur une carrière pro de 30 ans.
Il est curieux, très curieux de constater que de très nombreuses personnes refusent d'optimiser 10 ans de leur vie et préfèrent dépenser 30 ans dans un dur labeur, pour un résultat final identique.
Est ce un manque de connaissance ? De la peur ? Je ne sais.
En tous les cas, j'estime que je devais transmettre ces outils.
C'est pourquoi j'ai mis un prix de vente de 27€ pour VOYAGEUR FISCAL AVISE et PPA - ECONOMISEZ 7 ans sur 30 de labeur...
Si je devais vous vanter le mérite de cette formation et frapper vos esprits, je crois que je dirais la chose suivante :
Il est beaucoup beaucoup plus facile d'apprendre à optimiser sa situation par rapport au système socialiste que d'essayer de devenir un grand investisseur ou un grand entrepreneur A L'INTERIEUR du système socialiste.
... pour un résultat identique, encore une fois.
J'ai gagné plus de 1 million d'euros avec les outils de ces 2 formations en 7 ans.
Je ne suis qu'un entrepreneur lambda... mais j'ai été un tueur sur l'optimisation système de vie.
Plus d'infos ici sur PPA - STRATEGIE POUR GAGNER 7 ans DE POUVOIR D'ACHAThttp://formation.objectifeco.com/ppa-gagner-7ans-pouvoir-achat/
RépondreSupprimerPlus d'infos ici sur VOYAGEUR FISCAL AVISEhttp://formation.objectifeco.com/voyageur-fiscal/
http://www.objectifeco.com/riche-rentier/argent/senrichir/comment-economiser-7-ans-de-pouvoir-d-achat-et-de-labeur-voire-20-ans-avec-d-autres-options-en-comprenant-la-ppa-des-monnaies-et-la-fiscalite-mondiale.html
SupprimerCe sont les 'hommes de l'ombre' qui dirigent le monde et, les 'chefs d'États' ne sont que des potiches, des marionnettes corrompues qui doivent continuer à prélever le plus possible d'argent sur les comptes car, quelqu'un de riche peut se défendre !
C'est pourquoi, malgré que la population du globe augmente et donc qu'il y a plus de monde pour payer la route déjà payée mille fois, naissent des millions d'autres taxes jusqu'à l'air que vous osez respirer !!!
SEULE la Démocratie peut vaincre la dictature. C'est pourquoi elle est interdite dans tous les pays du monde sauf en Suisse.
Plus d'information sur l'image Le Café Saint-François, fermé depuis des mois sur la place du même nom.
RépondreSupprimerMiguel Rodrigues
mardi 13 février 2018 à 19:41.
La gauche dénonce la multiplication des surfaces commerciales inexploitées en plein cœur de la capitale vaudoise
Certaines surfaces du centre-ville de Lausanne restent désespérément vides. Autant à Saint-François qu'au Flon, lieux stratégiques de la vie commerçante dans la capitale vaudoise. Le Parti socialiste (PS) a proposé mardi soir lors d'une séance du Conseil communal de taxer les propriétaires qui «préfèrent garder les locaux vides plutôt que de concéder une baisse de loyer». Le taux de cette taxe serait progressif, augmentant au fil du temps, afin d’inciter les propriétaires à baisser plus rapidement les prix de la location et «faciliter ainsi le renouvellement d’un bail».
Un problème qui s'étend
Pourquoi intervenir si tardivement, alors que le Café Saint-François, par exemple, est fermé depuis plus d’un an? «Un article récent expliquant qu’il ne se passait rien à Saint-François m’a montré qu’il fallait réagir rapidement contre le marasme ambiant», souligne Denis Corboz, conseiller communal socialiste à l’origine du postulat. Sur la même place, le local du magasin Confo Déco, qui avait lui-même remplacé un restaurant Manora, est également vide depuis des mois.
«Le problème est en train de s’étendre en ville, poursuit l’élu. On constate ce phénomène également au Flon, où on trouve des surfaces commerciales vides pendant des mois et un turnover important des enseignes. Que l’hyper-centre, un lieu de passage aussi fréquenté par les Lausannois comme par les touristes, soit délaissé n’est pas normal. Lorsqu’on discute avec les bailleurs, certains reconnaissent que les loyers sont trop élevés», déclare encore Denis Corboz.
Il est prématuré d’évoquer un montant pour cette taxe, ajoute-t-il, l’essentiel étant de lancer le débat. Selon le conseiller communal, une telle pénalité est appliquée avec succès dans plusieurs pays, en France notamment.
Des magasins éphémères plutôt qu’une taxe
Mais le projet socialiste ne convainc pas tout le monde. En tant que conseiller municipal chargé de l’Economie, et seul représentant de la droite au sein de l’exécutif communal, le PLR Pierre-Antoine Hildbrand se déclare «particulièrement réticent à l’idée d’une taxe supplémentaire». Dès lors, quelle solution apporter à un problème dont la réalité n’est pas contestée? «Nous avons un contact assez régulier avec les gérances et les propriétaires, répond le conseiller municipal, et notre idée serait plutôt de trouver une solution transitoire en promouvant des pop-up stores, autrement dit des magasins éphémères. Les baux de cinq à dix ans sont très compliqués à établir vu l’évolution rapide des habitudes d’achat.»
Tout en admettant que la taxe serait une piste exploitable, Gilles Meystre, responsable de GastroVaud et ancien conseiller communal PLR, ne la trouve pas non plus satisfaisante: «Avant d’en arriver là, je préférerais qu’on tienne des états généraux du commerce, et qu’on y convie les grandes régies, les fonds de pension, tous ces propriétaires.» Un dialogue qu’il prônait lui-même il y a un an déjà, mais qui ne se concrétise pas, regrette-t-il, un brin fataliste.
https://www.letemps.ch/suisse/lausanne-ps-veut-taxer-locaux-vides
SupprimerRendez vous compte qu'il y a des gens sur terre qui osent être propriétaire de maison (c'est-à-dire qu'ils l'ont payé) et doivent... continuer à payer comme un loyer car la maison... ose être posée sur Terre !!! D'où les escroq-taxes bientôt étendues sur tous les humains qui osent poser leurs pieds au sol pour marcher !!!
Pourquoi tout ces magasins fermés ? Parce que les commerçants osaient faire des bénéfices pour survivre ! D'où les taxes diverses écrasant l'artisan-commerçants afin qu'ils soient ruinés et réduits à faire la manche !
Un sommet sur le climat à Genève ?
RépondreSupprimer13 février 2018
Augustin Fragniere
La Suisse devrait-elle se porter candidate pour organiser la COP26 sur le climat en 2020 ? C’est ce que propose le think-tank foraus dans un article récent [1]. Voilà pourquoi c’est une bonne idée.
Lima, Paris, Marrakech, Bonn. Longtemps réservées aux technocrates, les négociations sur le climat sont aujourd’hui devenues un rendez-vous familier. Chaque année, en novembre ou décembre, les pays du monde entier se réunissent pour discuter de l’avenir de la planète. Ces « conférences des parties » (COP) sont organisées de manière alternée entre pays développés et pays en développement. La vingt-quatrième réunion du genre, la COP24, aura lieu cette année à Katowice en Pologne, la COP25 probablement en Amérique du sud et la COP26 … n’a pas encore trouvé preneur.
Cette conférence est pourtant d’une importance cruciale car elle marquera les cinq ans de l’Accord de Paris, date à laquelle les pays vont devoir renouveler leurs promesses et leur objectifs climatiques. La Genève internationale, avec ses réseaux d’agences onusiennes, d’ONG et d’associations de protection de l’environnement est une candidate idéale pour accueillir ce sommet.
La diplomatie Suisse au service du climat
Premièrement, la Suisse est un acteur reconnu et estimé dans les cercles de la diplomatie internationale, en particulier sur les questions difficiles d’environnement et de maintien de la paix. En plus de sa tradition des bons offices, elle possède un savoir-faire confirmé en matière de médiation et de facilitation, ainsi qu’un réservoir important de négociateurs aguerris aux dossiers les plus difficiles. Or, comme la COP21 de Paris en 2015 la montré, la réussite de négociations aussi épineuses que celles sur le climat dépend en partie du savoir-faire du pays hôte. Non seulement durant le sommet, mais également lors des nombreuses réunions préparatoires.
D’autre part, ces grandes conférences ne sont pas simplement un rassemblement de diplomates. Elles sont aussi une caisse de résonnance du débat publique et l’occasion de donner une voix renforcée à la société civile. La Genève internationale est à cet égard un écosystème unique. Siège européen des Nations Unies, elle est après New York le centre le plus important de la diplomatie multilatérale. La ville accueille plus de 2700 conférences et réunions internationales par an et héberge un nombre inégalé d’agences onusiennes et d’ONG. Bon nombre d’entre-elles, dont l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), sont directement liées aux questions environnementales.
Organiser la COP26 à Genève permettrait à n’en pas douter un nombre important de synergies et d’échanges, mais aussi la création d’une atmosphère volontariste propice aux grandes décisions.
RépondreSupprimerRenforcer la position de la Suisse
La Genève internationale est aussi pour la Suisse un atout, qui lui permet d’avoir une influence considérable pour sa taille, de faire entendre sa voix et d’accéder à des informations importantes pour l’élaboration de ses politiques.
Mais Genève fait actuellement face à un morcellement croissant de la gouvernance mondiale et à une concurrence accrue entre États hôtes qui tendent à limiter peu à peu son influence. Pour contrer cette tendance, le Conseil Fédéral a adopté en 2014 une stratégie visant à consolider le rôle de la Genève internationale, notamment en stimulant les échanges d’idées, d’expérience et d’information sur les thématiques globales et en multipliant les contacts et les partenariats.
L’organisation de la COP26 irait exactement dans la direction de cet objectif et enverrait un signal fort quant à l’ambition de la Suisse sur la scène internationale. En se positionnant comme un État ambitieux en matière de négociations climatiques, la Suisse renforcerait son image de nation engagée. Ce serait aussi l’occasion, le temps d’une conférence, de peser un peu plus lourd sur les négociations.
Élever le niveau d’ambition
L’Accord de Paris est un cadre non contraignant dont les résultats concrets dépendront presque exclusivement de la volonté et de la motivation des États membres. Il repose avant tout sur un mécanisme incitant les pays à élever leur niveau d’ambition avec le temps. Ce mécanisme comprend deux éléments :
Un bilan global des progrès réalisés en matière de lutte contre le changement climatique, effectué tous les cinq ans.
Une révision à la hausse des contributions nationales (c’est-à-dire des engagements pris par les pays en matière de lutte contre le changement climatique), tous les cinq ans également mais en alternance avec le bilan global.
La COP26 représente le moment où ce système d’incitation devra faire ses preuves pour la première fois. Un premier bilan aura lieu cette année à Katowice et de nouveaux engagements nationaux devront être présentés à la COP26 en 2020.
S’investir dans l’organisation de ce sommet, et surtout veiller à ce qu’il apporte des résultats à la hauteur des enjeux, serait une belle façon pour la Suisse de contribuer à l’effort global. La Suisse a toujours eu à cœur de se montrer volontariste et exemplaire sur les grands dossiers humanitaires et environnementaux. Il y a là une occasion de passer des paroles aux actes et de faire preuve de leadership.
[1] Anna Stünzi, Florian Egli, Oskar Jönsson, “Neue Wege in der Schweizer Klimapolitik”, foraus Policy Brief, Novembre 2017. http://www.foraus.ch/#!/fr/themes/c!/content-7666-Les-nouvelles-voies-de-la-politique-climatique-suisse
https://blogs.letemps.ch/augustin-fragniere/2018/02/13/un-sommet-sur-le-climat-a-geneve/
Après le forum de la honte organisé à Davos où la SEULE Démocratie au monde accueillait toute les dictatures en cheffes, voici qu'arrive la proposition d'accueillir les escroqueries sur le Global Warming et, pourquoi pas, de les soutenir !!! (Rappelons que cet hiver, la Suisse a connu les pires records de baisse de températures présents dans toute l'Europe et aux États-Unis comme en Asie).
Supprimer31,487 American scientists have signed this petition,
including 9,029 with PhDs
http://www.petitionproject.org
Londres et Shanghaï engloutis par l'océan: des images pas vraiment fantastiques
RépondreSupprimer15:31 14.02.2018
Une équipe de chercheurs américains a établi que de grandes villes du monde proches de littoraux risquent d'être inondées dès la fin du siècle. Pour ceux qui n'osent l'imaginer, des visualisations sont déjà prêtes.
De grandes villes comme Shanghaï, Bombay ou bien Londres seraient condamnées à un engloutissement total ou partiel en raison de la hausse du niveau des océans due au réchauffement climatique, selon un rapport publié dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).
Dans leur étude, les experts analysent les données satellitaires obtenues au cours des dernières 25 ans pour dresser des modèles climatiques permettant de prédire l'élévation du niveau de la mer.
Selon leurs évaluations, depuis 1993, la hausse du niveau des océans s'accélère chaque année de 0,084 millimètres. L'élévation moyenne pour cette période étant de 2,9 millimètres par an, les chercheurs prévoient que le niveau des océans augmenterait de 65 centimètres à l'horizon de 2100.
Les scientifiques ont calculé la possible expansion du volume de l'océan en fonction du niveau du réchauffement climatique, de la quantité de glace qui continuera à fondre et des conséquences des activités volcaniques.
D'après les chercheurs, l'éventuelle fonte catastrophique des glaciers du Groenland et de l'Antarctique due au réchauffement climatique global pourrait entraîner des inondations qui affecteraient surtout les côtes méridionales de la Floride, ainsi que le Bangladesh, Shanghaï et une partie de Washington.
Les montages photos présentant des vues de grandes villes dans un scénario de réchauffement global de 2 ou de 4°C ont été inclus par les chercheurs de l'institut Climate Central dans une étude rendue publique en 2015.
Selon l'un des auteurs de l'étude, Ben Strauss, la prise des mesures destinées à réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre qui dérèglent le climat pourrait toujours faire une différence et éviter des conséquences désastreuses du réchauffement à des millions d'habitants de la planète.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201802141035145751-rechauffement-oceans-montee-villes/
Toujours les mêmes conneries escroqueries répétées afin que les idiots les croient !
SupprimerNe pas oublier que: Depuis des millions d'années, ce sont des milliards de km³ d'eaux (venues des pluies, des fleuves et des rivières) qui se sont déversés dans les océans (et continuent à le faire !) SANS QUE 'LA MER MONTE' !!! Çà alors !!
L'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océanique vers le magma où elle est chauffée/brûlée et ressort toute propre (et GRATUITEMENT !) aux nappes phréatique, sources terrestres et sous-marines (chaude, froide et/ou gazeuse).
Les stations dites 'd'épuration' ne sont que des gouffres inutiles qui ne rendent pas l'eau comme à la source !
Tim Ball gagne - Andrew Weaver abandonne l'affaire de diffamation après 7 ans
RépondreSupprimerFebruary 15th, 2018
Bonne nouvelle (bien que notre bar soit très bas, qu'il est "génial" qu'après sept longues années, Tim Ball puisse parler librement ?). Comme rapporté sur WUWT: victoire de Tim Ball sur Andrew Weaver - toutes les accusations ont été rejetées!
Anthony Watts: J'ai reçu ce soir un mot de David Ball, fils du Dr. Tim Ball via Facebook Messenger:
Ce matin, le juge a rejeté toutes les accusations dans le procès intenté contre Tim par Andrew Weaver, chef du Parti vert de la Colombie-Britannique. C'est une grande victoire pour la liberté d'expression.
Andrew Weaver a lancé le costume en 2011.
En 2014, Ezra Levant a écrit: "Réduire au silence les critiques au lieu de les débattre"
Weaver a poursuivi le climatologue Tim Ball pour, entre autres choses, disant que Weaver "manquait d'une compréhension de base de la science du climat", selon un article du New York Times, encourageant son costume SLAPP.
Sérieusement? Condamner quelqu'un devant un tribunal pour avoir dit que vous ne comprenez pas le réchauffement climatique? Ceci d'un savant, un universitaire, un enseignant? Et maintenant un politicien - un politicien de l'opposition, pas moins. M. Weaver est maintenant député provincial du Parti vert en Colombie-Britannique, quelqu'un qui lance des insultes dans le cadre de sa description de travail.
Ce n'est pas ce que font les vrais universitaires. Ce n'est pas ce que font les politiciens - en particulier les politiciens de l'opposition. Andrew Weaver agit comme un voyou, pas un érudit ou un fonctionnaire. Il essaie de censurer et de punir ses ennemis, pas de débattre ses adversaires.
Et de DeSmog en 2011 - toute la prescience à laquelle nous nous attendons:
La poursuite découle d'un article que Ball a écrit pour le site Web de Canada Free Press, qui a depuis présenté ses excuses à Weaver pour ses nombreuses inexactitudes et a retiré de ses pages accessibles au public à peu près tout ce que Ball a écrit.
Ball, notoirement lent à remarquer l'évidence, n'a apparemment pas réalisé qu'il était surmonté.
-Richard Littlemore, 4 février 2011 à DeSmog Blog:
Félicitations à Tim Ball aujourd'hui, mais surtout, un grand merci. Merci d'avoir pris la route plus difficile. Nous, tous ceux d'entre nous qui apprécions la liberté d'expression, sommes désolés de devoir le faire, mais nous vous en sommes très reconnaissants.
Voir aussi le blog de Tim Balls (bien qu'il n'y ait pas encore d'annonce).
http://joannenova.com.au/2018/02/tim-ball-wins-andrew-weaver-drops-libel-case-after-7-years/