- ENTREE de SECOURS -



jeudi 15 février 2018

De nouvelles données montrent que le Supervolcan Yellowstone est "Strained" - Sa chambre de magma est sous une pression énorme

par Tyler Durden
Mer, 14/02/2018 - 22:20
Rédigé par Mac Slavo via SHTFplan.com,
Selon un groupe de sismologues qui surveillent le supervolcano potentiellement catastrophique, Yellowstone est «sous tension». Ce nouveau rapport a ravivé les craintes que la caldeira pourrait éclater à tout moment.
Les experts ont été alertés de la déformation du volcan après avoir remarqué une déformation. Ce processus, où les roches souterraines changent subtilement de formes, se produit sous la surface de Yellowstone en ce moment. Les chercheurs déclarent que la déformation se produit quand il y a un changement dans la quantité de pression dans la chambre magmatique et les experts gardent un œil sur le développement.
Les sismologues de l'UNAVCO, un consortium universitaire à but non lucratif, utilisent un «système de positionnement mondial (GPS), des inclinomètres de forage et des jauges de déformation de forage» pour mesurer les moindres changements de déformation à Yellowstone. Dans un article pour Billings Gazette, David Mencin et Glen Mattioli, géodésiens d'UNAVCO, affirment que "le signal de déformation est plus important que ce à quoi on pourrait s'attendre si la croûte sous Yellowstone était complètement solide".
«Ce que cela signifie, au moins à leurs yeux, c'est qu'il y a de la coulée de lave qui permet à la pression de s'accumuler dans la chambre», explique Joe Joseph de The Daily Sheeple. "Je ne sais pas si c'est bon ou mauvais !"
Ces observations indépendantes sont en accord avec d'autres instruments à Yellowstone, comme les sismomètres, qui indiquent une zone de roche semi-fondue commençant à environ 3 miles sous la surface. Le terme «semi-fondu» est utilisé parce que toute la zone contient seulement entre 5 et 15 pour cent de roche liquide qui occupe de petites poches d'espace entre la roche solide.
Mais les scientifiques veulent assurer le public que ces observations ne sont pas alarmantes. "Bien sûr, ils vont toujours le dire", dit Joseph. "Il y a environ 700 000 ans, ils disent quand il a éclaté et il est longtemps attendu. Nous voilà donc, Yellowstone, encore une fois, dans les nouvelles à cause de certaines de ces nouvelles données qui sortent ... ", a déclaré Joseph.
Si le volcan Yellowstone, niché principalement dans le Wyoming, devait faire éruption, on estime que 87 000 personnes seraient immédiatement tuées et que les deux tiers des États-Unis seraient immédiatement rendus inhabitables. La grande quantité de cendres rejetée dans l'atmosphère bloquerait la lumière du soleil et affecterait directement la vie sous-jacente, créant un «hiver nucléaire».
Est-ce une cause d'alarme ? Peut-être peut-être pas. Mais il est intéressant de noter que cette nouvelle information de Yellowstone coïncide avec les informations selon lesquelles une inversion de pôle est proche, l'Anneau de Feu se réveille et le soleil s'approche de son minimum solaire, ce qui pourrait causer un mini âge glaciaire.

81 commentaires:

  1. Les décompression sont continuelles et c'est tous les jours qu'il y a des milliers de sources chaudes volcanique sous-océaniques ou sous-marines qui évacuent des chaleurs du magma. Ces échappements constants réchauffent depuis toujours les courants marins et font que les pays côtiers sont favorisés par cette petite hausse de température qui ne bénéficient pas aux intérieurs lointains des pays.

    Le côté 'mini-âge glaciaire' évoqué peut effectivement avoir lieu car, l'explication toute simple est que si toute la chaleur compressée explose en un seul lieu (Yellowstone), cela décompressera les émissaires sous les eaux et donc, s'il y a moins de chaleurs émises sous les mers et océans, il y aura donc moins de chaleurs transportées par les courants et moins de hausses de températures sur le littoral.

    Et, comme notre planète est une planète froide...

    N'oublions pas l'incidence physique des soutirages de gaz de shiste !!! Ces actions qui ont pour but de faire exploser des galeries afin que leurs éboulements compressent le gaz font que la Terre a du mal à respirer !!! et donc, que les compressions vont donc se faire ailleurs !!

    Toutefois, il ne faut pas confondre les activités solaires avec celles de notre planète ! Même si le soleil venait à s''éteindre' (étant masqué par un écran de fumées volcaniques), la vie sur Terre continuerait ! Car, notre planète est chauffée 24/24 h par les sources d'eaux chaudes volcaniques sous océaniques et sous-marines qui réchauffent les courants (etc), les sources terrestres d'eaux froides continueront de couler, donc, l'énergie fluviale peut donc continuer à fonctionner (avec ses barrages, ses roues à aubes, et ses centrales électrique). Et, comme nous avons de l'électricité (et aussi du gaz argon qui reproduit la lumière du soleil), il peut être construit des millions de serres bétonnées (murs et toits) et, les plantes, les arbres et les animaux continuer de croître autour de nous.

    https://huemaurice5.blogspot.fr/2017/12/est-ce-que-40-000-volcans-sont.html

    https://www.ventusky.com

    https://huemaurice5.blogspot.fr/2018/01/la-terre-est-une-planete-froide.html

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    1. Des géologues découvrent un volcan capable de tuer 100 millions de personnes


      07:43 15.02.2018


      Un super volcan se trouvant près des côtes japonaises et contenant près de 34 kilomètres cube de magma, ce qui pourrait, en cas d’éruption, coûter la vie à 100 millions de personnes, a été découvert par des scientifiques de l’Université de Kobe.

      En étudiant le cratère du volcan dont l'éruption il y a 7,3 millions d'années avait entrainé la disparition de la civilisation au sud du Japon, des géologues de l'Université de Kobe ont fait une découverte impressionnante, apprend-on par la revue Scientific repots.

      Lors du travail de recherche, ils ont découvert à l'intérieur du volcan une coupole comportant du magma faisant dix kilomètres de diamètres et d'une hauteur de 600 mètres.

      Ayant étudié les dénivellations du fond maritime, les auteurs de la recherche ont constaté que cette coupole était en train de pousser. Selon eux, cela pourrait se finir par une éruption puissante qui provoquerait un tsunami capable d'atteindre les côtes de la Chine et du continent américain du nord au sud.

      De plus, une quantité considérable de cendres entraînerait un phénomène «d'hiver volcanique» sur certains territoires du Japon. Néanmoins, les scientifiques estiment que la probabilité de cet évènement n'est que d'un pour cent.

      https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201802151035154485-volcan-science-eruption/

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    2. Supervolcano sous-marin pourrait éclater sans avertissement et tuer 100 millions de personnes après que les scientifiques ont trouvé un dôme de lave large de 6-Mile au large de la côte du Japon


      Courrier quotidien
      17 février 2018


      Un volcan submergé au large des côtes du Japon qui a fait éruption il y a 7 300 ans pourrait se préparer à faire un retour.

      Les scientifiques ont découvert des preuves d'un dôme géant de lave dans la chambre de magma effondrée du volcan Kikai.

      Ils croient qu'il contient environ 32 kilomètres cubes (7,68 milles cubes) de magma, et des distorsions sur sa surface suggèrent que le dôme est en croissance.

      Actuellement, le dôme mesure environ 10 kilomètres de large et 600 mètres de haut.

      Les scientifiques disent qu'une éruption pourrait avoir lieu sans avertissement, et si c'est le cas, elle pourrait tuer jusqu'à 100 millions de personnes et déclencher un «hiver volcanique».

      L'étude, menée par des chercheurs du Kobe Ocean-Bottom Exploration Centre (KOBEC) de l'Université de Kobe, a confirmé que le dôme géant de lave a été créé après une suréruption de formation de caldeira il y a 7 300 ans.

      On pense que cette éruption a anéanti la civilisation préhistorique de Jomon dans le sud du Japon.

      Si le nouveau dôme de lave éclate, il pourrait éjecter d'énormes quantités de débris dans l'atmosphère, bloquant potentiellement le soleil dans certaines zones pour déclencher un «hiver volcanique».

      Il pourrait également provoquer un tsunami qui frapperait le sud du Japon et les côtes de Taiwan et de la Chine, avant de frapper les côtes de l'Amérique du Nord et du Sud.

      Le document indique que de telles superéruptions sont des événements "rares mais extrêmement dangereux, et ont également de graves impacts globaux tels que" l'hiver volcanique ".

      Une carte d'image en relief de Kikai Caldera. Les jantes intérieures et extérieures de la caldeira sont représentées par des lignes pleines. Le mouvement de magma (jaune) peut être vu dans cette image le long du bord de la caldeira. Drague (diamant jaune), plongée sous-marine (diamants bleus) et plongée sous-marine (triangles jaunes) points où les chercheurs ont mené leurs études sont montrés

      Une carte d'image en relief de Kikai Caldera. Les jantes intérieures et extérieures de la caldeira sont représentées par des lignes pleines. Le mouvement de magma (jaune) peut être vu dans cette image le long du bord de la caldeira. Drague (diamant jaune), plongée sous-marine (diamants bleus) et plongée sous-marine (triangles jaunes) points où les chercheurs ont mené leurs études sont montrés

      "Beaucoup de ces super-volcans répètent des super éruptions dans leurs histoires de plusieurs millions d'années", indique le rapport, ajoutant que les scientifiques espèrent pouvoir utiliser leurs recherches pour "préparer la prochaine éruption".

      Le dôme de lave est dans une caldeira - une dépression en forme de chaudron qui se forme suite à l'effondrement d'un volcan en lui-même, formant un cratère.

      Ces effondrements sont généralement déclenchés lorsqu'un réservoir de magma sous un volcan est vidé à la suite d'une éruption volcanique.

      Depuis la création de KOBEC en 2015, le Centre a effectué trois voyages d'étude.

      Le dôme de lave s'élève à 600 mètres (1 968,5 pieds) au-dessus du fond marin et ne mesure plus que 30,5 mètres (100 pieds) sous la surface.

      Selon l'étude, les bords de la caldeira intérieure et extérieure peuvent se chevaucher sur les îles Satsuma Iojima et Takeshima, qui appartiennent à l'archipel des îles du Sud de Osumi au large de la côte sud du Japon.

      https://www.lewrockwell.com/2018/02/no_author/underwater-supervolcano-could-erupt-without-warning-and-kill-100-million-people-after-scientists-find-a-6-mile-wide-lava-dome-growing-off-the-coast-of-japan/

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    3. Il s'agit de prima abord d'un volcan submergé (qui serait été un jour à l'air libre avant d'être immergé par les eaux) qui résulte d'une fraction due à un tremblement de terre. Ce déplacement de plaque marque donc des failles en amont (constructions d'îles ou continent) comme en aval et produit donc des ouvertures vers le magma qui sous pression se contente de points faibles.
      Mais, il s'agit là d'un volcan éteint qui peut (comme de partout ailleurs) entrer en éruption.

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  2. Le FBI prévient que les agents d'espionnage chinois ont des universités américaines infiltrées


    par Tyler Durden
    Mer, 14/02/2018 - 21:00


    Le directeur du FBI, Christopher Wray, a informé le Comité sénatorial des renseignements que des agents de renseignement chinois avaient infiltré des universités américaines, «que ce soit ses professeurs, scientifiques ou étudiants». Le FBI devait lancer des opérations de surveillance dans ses 56 bureaux extérieurs. M. Wray a souligné que la Chine était déterminée à détrôner les États-Unis en tant que superpuissance mondiale par des moyens non conventionnels. Il a qualifié l'infiltration de menace à la fois gouvernementale et sociétale pour l'empire américain.

    "L'une des choses que nous essayons de faire est de considérer la menace chinoise comme n'étant pas seulement une menace pangouvernementale, mais une menace pour toute la société".

    Mardi, s'exprimant devant le Comité du renseignement du Sénat, Wray a discuté de l'infiltration d'agents chinois dans les institutions universitaires les plus prestigieuses de l'Amérique. M. Wray a déclaré que le vaste réseau d'agents chinois est très préoccupant et nécessite la participation de tous les bureaux locaux du FBI à travers le pays. Plus précisément, Wary a déclaré que le FBI «surveille» des programmes dans des dizaines d'Instituts Confucius, financés par le ministère chinois de l'Éducation et largement intégrés dans les universités américaines et les écoles publiques pour enseigner le mandarin.

    Le programme de l'Institut Confucius, qui a démarré ses activités en 2004, a fait l'objet de nombreuses critiques, préoccupations et controverses lors de son expansion internationale. Beaucoup de ces préoccupations proviennent de la relation étroite du programme avec le Parti communiste chinois.

    Selon le South China Morning Post, quelque 350 000 étudiants chinois sont activement inscrits dans les universités américaines, ce qui représente environ 35% du million d'étrangers, a indiqué l'Institut de l'éducation internationale.

    Wray décrit l'approche de la Chine pour affaiblir les États-Unis de l'intérieur. Ses «collectionneurs non traditionnels» d'intelligence et de technologie, n'ont pas seulement été dans la communauté d'affaires de voler des brevets mais maintenant la maladie a infecté le milieu universitaire.

    "Je pense que le niveau de naïveté du secteur universitaire à ce sujet crée ses propres problèmes. Ils exploitent l'environnement de recherche et développement très ouvert que nous avons, que nous respectons tous. Mais ils en profitent ", a déclaré Wray.

    Au cours des dix dernières années, le ministère chinois de l'Éducation, par l'intermédiaire de ses instituts Confucius, s'est intégré dans plus de 100 universités, collèges et même écoles secondaires publiques et privées des États-Unis. Ce qui est encore plus étonnant, c'est que plusieurs centaines de classes Confucius enseignent le mandarin dans les écoles primaires, secondaires et secondaires du pays.

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  3. Selon M. Wray, l'innovation des États-Unis est la raison pour laquelle la Chine a pénétré les meilleures écoles du pays.

    "Parce que l'Amérique est la terre de l'innovation, il y a beaucoup de choses passionnantes qui se passent en termes de petites entreprises en démarrage", a-t-il ajouté.

    Selon le South China Morning Post, le sénateur Marco Rubio, de Floride, a écrit une lettre à cinq institutions de la Floride demandant la fin de leurs programmes Confucius.

    Le sénateur Marco Rubio de Floride a écrit la semaine dernière à cinq institutions de Floride - Miami Dade College et les universités de Floride du Nord, Floride du Sud et Floride occidentale ainsi qu'à Cypress Bay High School dans le comté de Broward - leur demandant de fermer leurs programmes Confucius. Une poignée d'universités ont éliminé leurs programmes de l'Institut Confucius, mais les programmes se poursuivent dans des universités en Caroline du Nord et du Sud, en Californie, au Kentucky, en Idaho, au Texas, au Missouri et au Kansas, entre autres états.

    Au cours de la Commission sénatoriale du renseignement, plusieurs sénateurs ont mis en doute les efforts de la Chine pour voler les brevets de la technologie américaine à travers des investissements et l'utilisation de leurs deux télécoms multinationales: Huawei et ZTE.

    "Ces entreprises représentent maintenant certains des principaux acteurs du marché mondial", a déclaré le sénateur Mark Warner, un démocrate de Virginie qui est membre du comité de renseignement.

    "La plupart des Américains n'ont pas entendu parler de toutes ces entreprises. Mais à mesure qu'ils entrent sur les marchés économiques occidentaux, nous voulons nous assurer qu'ils respectent les règles. Nous devons nous assurer que ce n'est pas une nouvelle façon pour la Chine d'avoir accès à une technologie sensible ", a déclaré Warner.

    Le sénateur Richard Burr, le président du Comité sénatorial du renseignement, a déclaré: "L'objet de mon inquiétude aujourd'hui est la Chine, et plus particulièrement les télécommunications chinoises comme Huawei [Technologies Co Ltd] et ZTE Corp qui sont largement comprises

    Le sénateur Richard Burr, président du Comité sénatorial des renseignements, a déclaré: «Je m'intéresse aujourd'hui à la Chine, et plus particulièrement aux télécommunications chinoises comme Huawei [Technologies Co Ltd] et ZTE Corp qui ont des liens extraordinaires avec le gouvernement chinois. "

    Tous les six chefs du renseignement ont déclaré qu'ils n'utiliseraient pas un téléphone chinois fourni par le Huawei ou le ZTE ...

    "Nous sommes profondément préoccupés par les risques de permettre à toute entreprise ou entité qui est redevable à des gouvernements étrangers qui ne partagent pas nos valeurs de gagner des positions d'énergie dans nos réseaux de télécommunications", a déclaré Wray

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  4. Le directeur du FBI, Chris Wray, a déclaré, affirmant que la présence de toute société étrangère ouvre de vastes possibilités pour l'espionnage le plus sournois.

    "Cela fournit la capacité d'exercer une pression ou un contrôle sur notre infrastructure de télécommunications", a ajouté Wray.

    "Il fournit la capacité de modifier ou de voler des informations de manière malveillante. Et il fournit la capacité de mener l'espionnage non détecté. "

    Sun Tzu, un ancien manuel militaire chinois datant du 5ème siècle av. J.-C., dit: «Dans la guerre, le moyen est d'éviter ce qui est fort et de frapper ce qui est faible.

    Les Chinois sont en train de démanteler systématiquement l'empire américain sans tirer un coup de feu.

    Les Chinois attaquent les points les plus faibles de l'Amérique, comme les universités et les institutions privées, par le biais d'agents d'espionnage ou encore plus ouvertement le programme de l'Institut Confucius pour intégrer une maladie infectieuse au coeur de la machine américaine. À ce stade, Pékin est assez intelligent pour ne pas attaquer les points forts [U.S. Militaire]. Malheureusement, ce n'est que jusqu'à maintenant que Washington commence à réaliser que la Chine est en train de rogner sur les points les plus faibles de l'empire, conformément à ce qui a été discuté hier au Comité du renseignement du Sénat.

    Néanmoins, la Chine inonde également les rues américaines d'opioïdes synthétiques en affaiblissant la population globale. Rome brûle.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-02-14/fbi-warns-chinese-spy-operatives-have-inflitrated-chinese-universites

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    1. HAHAHAHAHA ! ATTENTION ATTENTION !! Il y a DES millions d'anglais, de français, d'espagnols, d'africains, de russes, et même de TOUTE la Terre qui se sont infiltré sournoisement depuis DES siècles en Amérique pour y construire les 'Etats-Unis d'Amérique' au milieu des territoires des tribus indiennes !!!

      Le nombre de scalps bientôt affiché sur les fils électrique pourrait bientôt en dissuader plus d'un 'touriste' !!!

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  5. Les fantômes de 1968


    par Tyler Durden
    Mer, 14/02/2018 - 16:26
    Auteur de Charles Hugh Smith via le blog OfTwoMinds,


    L'espoir de 1968 que les manifestations publiques peuvent réellement changer la structure du pouvoir a été perdu.

    1968 a été une année tumultueuse à l'échelle mondiale et nationale. Le printemps de Prague en Tchécoslovaquie - une forme très légère de libéralisation politique et culturelle au sein du bloc soviétique - a été brutalement écrasé par les forces militaires de l'Union soviétique.

    Les grèves générales et les manifestations étudiantes de mai 1968 ont paralysé la France alors que les demandes de changement social et politique remettaient en cause tout le statu quo.

    De l'autre côté de la planète, la révolution culturelle était en train de refaire la révolution encore jeune de la Chine, au détriment du statu quo politique, de l'intelligentsia et du peuple.

    Les États-Unis ont été convulsés par des assassinats, des troubles civils et des manifestations de masse contre la guerre au Vietnam et le statu quo politique (la convention du Parti démocrate à Chicago).

    Ironiquement, une grande partie du monde a bénéficié de deux décennies de prospérité croissante et de la fin du colonialisme. Lorsque les attentes dépassent les possibilités réelles, le mécontentement est le résultat. Lorsque la structure du pouvoir est sourde au mécontentement, un cycle de répression et de désordre se nourrissent les uns les autres.

    Cinquante ans après, les fantômes de 1968 sont toujours avec nous. Avec l'avantage du recul, 1968 a été le point culminant de la croyance qu'il était encore possible pour les gens ordinaires de changer l'ordre politique et social d'une manière positive - de refaire la structure du pouvoir du statu quo en quelque chose de plus humain, accessible, juste et juste.

    Le statu quo occidental s'est plié mais n'a pas cassé. Rien dans les structures de pouvoir des pays développés n'a réellement changé. Le statu quo s'est effondré en Chine, mais la rupture n'était pas libératrice; c'était une catastrophe d'injustice et de destruction sans précédent.

    Un nouvel hiver de mécontentement refroidit l'air. Bien que la situation actuelle semble très différente de celle de 1968, le contexte de base est étrangement similaire: des décennies de croissance économique ont engendré une prospérité généralisée, mais les avantages et le pouvoir sont allés de manière disproportionnée au sommet de la richesse. pyramide.

    Les structures de pouvoir du statu quo sont sourdes au mécontentement du peuple et répondent par des flatteries (Universal Basic Income, etc.), de la propagande et un spectre de répression.

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  6. Dans le contexte de 1968 + 50 = 2018, l'essai incisif de Chris Hedge de 2010 doit être relu. 2011: Une nouvelle dystopie courageuse (truthdig):

    Les deux plus grandes visions d'une future dystopie furent «1984» de George Orwell et «Brave New World» d'Aldous Huxley. Le débat, entre ceux qui ont regardé notre ascension vers le totalitarisme des entreprises, était celui qui avait raison. Serions-nous, comme l'écrivait Orwell, dominés par une surveillance répressive et un état de sécurité utilisant des formes de contrôle brutales et violentes ? Ou serions-nous, comme Huxley l'imaginait, fascinés par le divertissement et le spectacle, captivés par la technologie et séduits par une consommation prodigue pour embrasser notre propre oppression ? Il s'avère qu'Orwell et Huxley avaient tous les deux raison. Huxley a vu la première étape de notre asservissement. Orwell a vu le second.

    Nous avons été progressivement démunis par un état corporatif qui, comme Huxley nous l'avait prévu, nous séduisait et nous manipulait par la gratification sensuelle, les biens de production bon marché, le crédit illimité, le théâtre politique et l'amusement. Pendant que nous étions divertis, les règlements qui jadis contrôlaient le pouvoir des sociétés prédatrices ont été démantelés, les lois qui nous protégeaient autrefois ont été réécrites et nous étions appauvris. L'Etat, paralysé par des déficits massifs, une guerre sans fin et des malversations corporatistes, glisse vers la banqueroute. Nous passons d'une société où nous sommes habilement manipulés par des mensonges et des illusions à une société où nous sommes ouvertement contrôlés.

    Il vaut également la peine de relire le discours improvisé de Mario Savio lors du sit-in du Free Speech Movement, le 3 décembre 1964, sur le campus de l'Université de Californie à Berkeley. Bien que le discours précède le Printemps de Prague et la grève générale de Paris de quatre ans, il incarne la dynamique de base de ces soulèvements sociaux: le système lui-même est fondamentalement défectueux et nous sommes la matière première et le produit qui font fonctionner le système.

    Il y a un temps où le fonctionnement de la machine devient si odieux, vous fait si mal au cœur que vous ne pouvez plus y prendre part; vous ne pouvez même pas participer passivement, et vous devez mettre vos corps sur les engrenages et sur les roues, sur les leviers, sur tous les appareils, et vous devez le faire cesser. Et vous devez indiquer aux gens qui le dirigent, aux gens qui le possèdent, qu'à moins d'être libre, la machine ne pourra plus fonctionner du tout !

    L'espoir de 1968 que les manifestations publiques peuvent réellement changer la structure du pouvoir a été perdu. Les fantômes de 1968 nous informent qu'il n'y a pas de réforme de la structure du pouvoir du statu quo, il n'y a que des réformes du simulacre qui remplissent les exigences du RP d'être perçues comme effectuant une réforme. Mais les gens perdent la foi dans des ajustements de politique à ne rien faire; Ceux qui sont mis de côté comme des détritus par le statu quo gagnant-gagnant réalisent que le système échoue non seulement ceux qui sont marginalisés, mais tous les citoyens. Ceux qui regardent les mers battues, l'air pollué, les sols épuisés et les aquifères savent que le système échoue aussi sur la planète.

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  7. Le système a besoin de nous en tant que matière première, en tant que «produit», en tant que consommateur de la sortie de la machine. Que nous sommes consumés par le processus - cette conscience s'est évanouie dans les ombres habitées par les fantômes de 1968.

    * * *

    Mon nouveau livre Money and Work Unchained coûte 9,95 $ pour l'ebook Kindle et 20 $ pour l'édition imprimée. Lire la première section gratuitement en format PDF. Si vous avez trouvé de la valeur dans ce contenu, joignez-vous à moi pour trouver des solutions en devenant un parrain de mon travail à 1 $ / mois via patreon.com.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-02-14/ghosts-1968

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    1. 68 c'est bien mais 69 c'est mieux ! (Woodstock 15, 16 et 17 Aôut 1969)

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  8. Orban se défend: la Hongrie lance un projet de loi contre l'immigration "Stop Soros"


    par Tyler Durden
    Jeu. 15/02/2018 - 02:45


    Le mois dernier, des membres de l'élite financière et politique mondiale ont écouté avec attention George Soros, célèbre gestionnaire de fonds et prétendu champion des sociétés «ouvertes», fustigé les «États mafieux» comme la Russie et sa Hongrie natale, tout en critiquant le président américain Donald Trump, Soros admettant que son "but aux Etats-Unis" pour les élections de mi-mandat de cette année était "de rétablir un système à deux partis qui fonctionne" ...

    En effet, l'octogénaire Soros ne montre aucun signe de retour dans son ingérence dans les affaires des nations européennes et des États-Unis. Et nulle part son ingérence n'a été plus visible qu'en Hongrie, où son ancien protégé Viktor Orban a cherché à fermer les frontières du pays à des réfugiés intrusifs - une décision qui a enragé Soros, qui a récemment consacré la majeure partie de sa fortune à effacer frontières via ses fondations «Open Society».

    Après avoir déclaré la Hongrie "un Etat mafieux" l'été dernier et suggéré qu'il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour retirer Orban du pouvoir, le parti au pouvoir s'est engagé dans une propagande acharnée contre Soros et ses agents, incluant l'érection d'un panneau anti-Soros messages à travers le pays.

    Maintenant, cette bataille s'intensifie alors qu'Orban et son parti se préparent pour les élections nationales en avril. Comme l'a rapporté Reuters mercredi, le gouvernement nationaliste a introduit une loi autorisant le ministre de l'Intérieur du pays à interdire les ONG - comme celles financées par Soros - qui soutiennent des politiques susceptibles de compromettre la sécurité nationale - des politiques telles que l'ouverture des frontières et l'immigration illimitée.

    Le projet de loi imposerait une taxe de 25% sur les ONG qui soutiennent la migration qui opèrent en Hongrie ...

    Le projet de loi, soumis mardi au parlement, est un élément clé de la campagne anti-immigration du Premier ministre Viktor Orban visant le financier américain George Soros dont la philanthropie vise à renforcer les valeurs libérales et ouvertes en Europe de l'Est.

    Selon le gouvernement, le projet de loi, qui imposerait une taxe de 25% sur les dons étrangers aux ONG qui soutiennent la migration en Hongrie, a pour but de dissuader l'immigration clandestine, estime Orban, érode la stabilité européenne et a été en partie alimenté par Soros.

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  9. La Hongrie et la Pologne sont toutes les deux des gouvernements nationalistes qui se sont opposés à la direction de l'Union européenne à Bruxelles au sujet de leur dérive autoritaire perçue s'écartant des normes européennes en matière de démocratie et d'état de droit.

    Mais le message d'Orban, défendant les croyances chrétiennes conservatrices et rejetant le multiculturalisme, s'est bien passé avec les électeurs hongrois et son parti Fidesz devrait obtenir un troisième mandat consécutif dans une élection générale prévue le 8 avril.

    Plus précisément, le projet de loi stipule que les ONG qui «parrainent, organisent ou soutiennent l'entrée ou le séjour de ressortissants de pays tiers sur le territoire hongrois via un pays tiers sûr pour étendre la protection internationale ... sont considérées comme des organisations soutenant la migration». En outre, ces activités devraient être approuvées par le ministre de l'Intérieur, qui pourrait refuser la permission s'il voyait un «risque pour la sécurité nationale». Si une ONG continuait à agir au mépris de la loi, les procureurs hongrois seraient habilités à prendre des mesures ... ils auraient le pouvoir de les frapper avec de lourdes amendes, ou même de forcer leur dissolution ...

    Le projet de loi est une extension d'une mesure adoptée par le gouvernement d'Orban l'année dernière qui exigeait des ONG qui prennent de l'argent étranger pour s'enregistrer auprès de l'Etat.

    La législation pourrait également interdire à Soros, qui possède encore la citoyenneté hongroise, d'entrer dans le pays ...

    Le Comité Helsinki hongrois, une ONG qui soutient les droits juridiques et humains de divers groupes, y compris les demandeurs d'asile et les prisonniers depuis 1994, a déclaré que le projet de loi était inacceptable et servait des objectifs politiques.

    "(Son but) est de stigmatiser certaines organisations civiles que le gouvernement n'aime pas ... et de les éloigner de la société, et en fin de compte rendre leur opération impossible", le comité, qui reçoit une part importante de son financement de Soros , a déclaré dans une déclaration.

    Le projet de loi risque d'intensifier la confrontation d'Orban avec Bruxelles, la Commission européenne déclarant l'année dernière qu'elle se rendait à Budapest devant la plus haute juridiction européenne sur ses lois sur les ONG ainsi qu'une loi sur l'enseignement supérieur. Soros a dépensé 14 milliards de dollars au cours des 30 dernières années pour ses initiatives de promotion des causes d'extrême gauche dans l'Europe de l'Est et du Centre, autrefois communiste.

    Mais si le projet de loi devait être adopté - et on s'attend à ce qu'il le soit - il pourrait pratiquement être privé de soutenir les opposants d'Orban lors d'une élection dans un pays où Soros n'a pas vécu depuis des décennies ...

    https://www.zerohedge.com/news/2018-02-14/orban-fights-back-hungary-pushes-anti-immigration-stop-soros-bill

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  10. Paul Craig Robert demande "Les marchés financiers existent-ils encore ?"


    par Tyler Durden
    Jeu. 15/02/2018 - 00:30
    Auteur de Paul Craig Roberts


    Pendant plusieurs décennies, la Réserve fédérale a truqué le marché obligataire par ses achats. Et pendant près d'un siècle, les banques centrales ont fixé des taux d'intérêt (principalement pour stabiliser le taux de change de leur monnaie) avec des effets collatéraux sur les prix des titres. Il semble qu'en mai 2010, août 2015, janvier / février 2016, et actuellement en février 2018, la Fed truque le marché boursier en achetant des contrats à terme sur indices boursiers S & P afin d'arrêter les baisses boursières portées par les fondamentaux et de remonter les prix en accord avec une décennie de création d'argent.

    Personne ne devrait trouver cela une suggestion surprenante. La Banque du Japon a une longue tradition de soutenir le marché boursier japonais avec de gros achats d'actions. La Banque centrale européenne achète des obligations d'entreprises et des obligations d'État. En 1989, le gouverneur de la Fed, Robert Heller, a déclaré que comme la Fed prépare déjà le marché obligataire avec des achats, la Fed peut également truquer le marché boursier pour stopper les baisses de prix. C'est la raison pour laquelle l'équipe de protection contre les plongées (PPT) a été créée en 1987.

    En ce qui concerne l'E-mini S & P 500, nous observons une légère hausse de l'activité le 2 février, avec une hausse des activités futures lundi et mardi, plaçant l'activité à terme de mardi à environ quatre fois la moyenne quotidienne. du mois précédent. Les activités à terme mercredi dernier et jeudi sont restées au-dessus de l'activité quotidienne moyenne du mois précédent, et l'activité de vendredi était environ trois fois supérieure à la moyenne quotidienne du mois précédent. Le résultat de cette activité à terme a été d'envoyer le marché vers le haut, parce que l'activité à terme était des achats, pas des ventes.

    Qui achèterait des contrats à terme sur actions de S & P lorsque le marché s'écroulerait sous eux ?

    La réponse la plus probable que nous pouvons trouver est que la Fed agit pour le PPT. La Fed peut effectivement arrêter un déclin du marché sans acheter un seul contrat à terme. Tout ce qui doit arriver est qu'un trader reconnu comme opérant pour la Fed ou PPT entre une offre à terme juste en dessous du prix actuel. Les traders voient l'offre comme la Fed établissant un plancher au-dessous duquel elle ne laissera pas tomber le marché. S'attendant à des baisses continues pour que l'offre soit efficace, ils font l'avant-garde de l'offre, et les algorithmes des fonds spéculatifs la rattrapent, et le marché gagne du terrain.

    Y a-t-il une autre explication à l'évolution du marché du déclin à la hausse ? Les investisseurs de détail achètent-ils des baisses ? Pas selon ce rapport de Bloomberg que la semaine dernière, un montant record de 23,6 milliards de dollars a été retiré du plus important FNB du monde, le fonds indiciel SPDR S & 500. Ici, nous voyons des investisseurs de détail abandonner le marché.

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  11. Si les banques centrales peuvent produire simultanément des taux d'intérêt nuls et une augmentation massive de l'endettement, pourquoi ne peuvent-elles pas maintenir les cours des actions bien au-dessus des valeurs soutenues par les fondamentaux ?

    Comme les banques centrales ont appris qu'elles peuvent adapter les prix des actifs financiers au grand plaisir de tous les acteurs du marché, dans quel sens le capitalisme, les marchés libres et la tarification existent-ils ? Avons-nous introduit un nouveau type de système économique ?

    https://www.zerohedge.com/news/2018-02-14/paul-craig-robert-asks-do-financial-markets-still-exist

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  12. Un million de dollars par minute



    Judge Andrew P. Napolitano
    le Feb 15, 2018



    Imaginez que vous ouvrez le robinet de votre évier de cuisine en attendant de l'eau et au lieu de sortir de l'argent. Maintenant, imaginez-le au taux de 1 million de dollars par minute. Vous appelez votre plombier, qui pense que vous êtes fou. Pour vous sortir du téléphone, il pense que c'est votre évier et qu'il doit donc être votre argent. Alors vous le dépensez sauvagement. Ensuite, vous réalisez que l'argent n'était pas le vôtre et vous le devez.

    Maintenant, imaginez que cela se passe chaque minute de chaque jour pour les trois prochaines années. À la fin des trois années, vous devez plus de 6 billions de dollars. Donc, vous empruntez 6 billions de dollars pour rembourser les 6 billions de dollars que vous devez.

    Est-ce que ce robinet sans fin de la réalité monétaire ou de la fantaisie ?

    Je ne parle pas d'Amazon ou de Google ou d'Exxon Mobil ou d'Apple. Ils livrent des produits qui plaisent aux consommateurs et aux investisseurs. Ils vendent beaucoup d'argent parce qu'ils vendent ce que des centaines de millions de personnes veulent acheter et ils le font si efficacement que des centaines de milliers veulent investir dans eux. S'ils ne parviennent pas à persuader les consommateurs d'acheter leurs produits et les investisseurs pour acheter leurs instruments financiers, ils feront faillite.

    Mon analogie à propos de tout cet argent qui coule dans votre cuisine ne vient pas des transactions commerciales volontaires, que vous êtes libre d'accepter ou de rejeter. Il s'agit du fait que le gouvernement dépense ce qu'il n'a pas, et que vous n'êtes pas libre de rejeter.

    Le gouvernement ne produit aucun produit que les consommateurs sont prêts à payer volontairement et ne vend pas d'actions dans ses actifs. Cela ne génère pas de richesse. il le saisit. Et quand il ne peut plus s'enfuir politiquement, il emprunte. Il emprunte beaucoup d'argent - de l'argent qu'il recouvre, en empruntant des milliards pour rembourser des milliards à des prêteurs antérieurs, et ainsi sa dette ne disparaît jamais.

    La semaine dernière, après huit années à se plaindre publiquement que le président Barack Obama empruntait plus de 1 billion de dollars par an pour financer le gouvernement, emprunté par les républicains au Congrès, maintenant aux commandes du Congrès et avec un ami dans le Bureau ovale, voté pour dépenser et donc emprunter entre 5 billions de dollars et 6 billions de dollars de plus que les recettes fiscales produiront dans les trois prochaines années; C'est quelques milliards de plus que ce qu'ils se sont plaints dans les années Obama.

    C'est emprunter 1 million de dollars par minute.

    Évidemment, aucune entreprise, ménage ou banque ne peut survivre très longtemps en empruntant à Pierre pour payer Paul. Pourtant, quel que soit le parti qui contrôle le Congrès ou la présidence, le gouvernement fédéral s'engage dans des emprunts qui vont paralyser les générations futures en les forçant à payer pour les biens et les services consommés avant leur naissance.

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  13. Le gouvernement a souvent emprunté pour répondre à des besoins d'urgence critiques, généralement pendant la guerre. En effet, le pays était endetté quand Alexander Hamilton, le père du grand gouvernement, a offert l'idée que le nouveau gouvernement fédéral créé par la Constitution pourrait acheter la fidélité des États en assumant leurs dettes de guerre révolutionnaire.

    Mais ces dettes ont été remboursées en utilisant l'inflation, l'or et l'argent des contribuables, et le pays a connu des périodes sporadiques de gouvernement presque libre de toute dette. Trois événements malheureux ont coïncidé il y a environ 100 ans: Woodrow Wilson - le père du grand gouvernement moderne - a été élu président, et il nous a menés dans la bataille inutile sur les frontières nationales de la vieille royauté européenne appelée la Grande Guerre. la participation à cette première guerre mondiale en utilisant les nouvelles presses appartenant au nouveau système de la Réserve fédérale.

    Les 30 milliards de dollars que le président Wilson a empruntés à la Réserve fédérale et à d'autres ont été reconduits à plusieurs reprises et n'ont jamais été remboursés. Le gouvernement fédéral doit encore le principal de 30 milliards de dollars et, pour ce faire, il a versé plus de 15 milliards de dollars en intérêts. Qui, dans son bon sens, paierait 50 % d'intérêt sur une dette vieille de 100 ans ? Seul le gouvernement.

    La dette de 30 milliards de dollars de Wilson il y a 100 ans a grimpé à 20 600 milliards de dollars aujourd'hui. À la fin du mandat actuel du président Donald Trump - en raison de la promulgation du budget républicain la semaine dernière - la dette du gouvernement sera d'environ 27 billions de dollars.

    Ce montant est une bombe de dette qui attend d'exploser. Voici pourquoi. Chaque année, le gouvernement fédéral perçoit environ 2,5 billions de dollars de recettes et dépense tout. Il emprunte un autre 1,5 billion de dollars à 2 billions de dollars et dépense tout. Pour éviter de devoir rembourser les 27 billions de dollars qui lui seront dus, le gouvernement fédéral devra dépenser environ 1 billion de dollars par année en paiements d'intérêts.

    Ce billion de dollars représente 40 p. 100 des recettes perçues par le gouvernement fédéral; cela représente 40 cents par dollar d'impôt sur les intérêts des anciennes dettes - les paiements d'intérêts légalement inévitables par les contribuables et les électeurs.

    Le contribuable tolérera-t-il cela beaucoup plus longtemps ? Qu'arriverait-il si les contribuables cessaient de payer des impôts parce que 40 % de ce qu'ils payaient n'avaient rien produit pour eux ? Les investisseurs cesseraient-ils de prêter de l'argent au gouvernement par crainte que le gouvernement ne puisse pas les rembourser ? La Constitution exige que le gouvernement paie ses dettes. Les créanciers du gouvernement auraient-ils le contrôle de la politique fiscale du gouvernement pour se rembourser ? Le principal créancier du gouvernement est l'une de ses plus grandes menaces - le gouvernement de la Chine.

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  14. Emprunter de l'argent à 1 million de dollars par minute, c'est creuser un trou dont nous ne sortirons jamais paisiblement. Les chefs militaires et de renseignement du président Obama et du président Trump ont soutenu que la dette nationale - et non les Russes ou le groupe État islamique ou les Nord-Coréens - est la plus grande menace à la liberté et à la sécurité à laquelle nous sommes confrontés aujourd'hui.

    Pourquoi le Congrès et le président Trump n'écoutent-ils pas ?

    http://www.judgenap.com/post/a-million-dollars-a-minute

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    1. Si toutes ces dettes étaient vraies, le prix de l'or atteindrait des millions de dollars pour chaque once ! CE QUI N'EST PAS LE CAS !! Car, le 'prix' de l'or est FAUX et est fixé 2 fois par jour par un nano-groupuscule de dictateurs qui ne répercutent nullement le volume des transactions !
      N'oublions pas que TOUT L'OR DU MONDE tient dans un cube de 20,50 m d'arête !

      Petit résumé de l'histoire du monde

      lundi 3 novembre 2014

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/11/petit-resume-de-lhistoire-du-monde.html

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      Les hommes de l'ombre

      mardi 22 avril 2014

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/04/les-hommes-de-lombre.html

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  15. Lettre ouverte au professeur David Neumark sur les salaires minimums et la lutte contre la pauvreté


    Par Walter E. Block
    15 février 2018


    Prof. David Neumark
    Département d'économie
    Université de Californie
    Irvine, CA
    dneumark@uci.edu


    Cher Prof. Neumark:

    J'ai longtemps été un opposant catégorique et amer de la loi sur le salaire minimum, et un admirateur de longue date de votre travail sur cette législation pernicieuse, voir ci-dessous pour quelques-unes de vos contributions à la littérature démystifier ses fausses revendications.

    Alors, quand j'ai entendu que vous donniez des conférences sur la pauvreté à l'Université de Tulane à côté la semaine dernière, je me suis engendré là-bas et j'ai écouté votre conférence

    Permettez-moi de vous proposer des critiques constructives de votre présentation. Vous avez énuméré trois politiques publiques, la loi sur le salaire minimum, le crédit d'impôt sur le revenu gagné et l'impôt négatif sur le revenu, et vous avez demandé si l'un d'entre eux avait contribué à réduire la pauvreté. Pourquoi ne pas ajouter, à l'avenir, une quatrième "politique" ? C'est-à-dire, laissez faire le capitalisme. C'est mon point de vue, n'est-ce pas le vôtre ? Que c'est le dernier espoir de réduire radicalement la pauvreté. Je m'attends à ce que la Richesse des Nations d'Adam Smith, faisant à peu près cette affirmation, ne soit pas exactement votre tasse de thé, étant donné votre orientation empirique et son absence, mais voici une étude empirique qui fait cette affirmation:

    Gwartney, James, Robert W. Lawson et Walter E. Block. 1996. Liberté économique du monde, 1975-1995; Vancouver, B.C. Canada: l'Institut Fraser (308 pages);

    Vous avez dit autre chose qui m'a plutôt perturbé. Vous avez dit que vous souhaitiez que le salaire minimum fonctionne et que vous ayez augmenté la rémunération des travailleurs non qualifiés. Je vous fais maintenant l'offre suivante: «Revenez à la Nouvelle-Orléans pour une autre visite, et lavez ma voiture. Je vous paierai 3 $ l'heure. »Vous réalisez bien sûr que si j'étais sérieux au sujet de cette« offre », je pourrais aller en prison pour simplement le faire, et encore moins le faire, et vous aussi, si vous l'acceptiez. Cela ne vous dérange-t-il pas, que l'un ou l'autre d'entre nous puisse être emprisonné pour s'être engagé, selon les termes de Robert Nozick, «dans un acte capitaliste entre adultes consentants» ? Cela me dérange certainement. Alors, je vous demande de retirer votre espoir qu'une loi aussi vicieuse puisse avoir des effets bénéfiques. Attends, je le reprends. La loi sur le salaire minimum profite certainement à tous ceux qui apprécient les taux de chômage astronomiques pour les non-qualifiés.

    Neumark, David et Wascher, William. 1992. «Les effets sur l'emploi des salaires minima et minima: données de panel sur les lois nationales sur le salaire minimum.» Revue des relations professionnelles et industrielles 46 (octobre), p. 55-81.

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  16. Neumark, David et William Wascher. 1995. "Les effets du salaire minimum sur l'emploi et la scolarisation." Journal of Business Economics and Statistics. Vol. 13, n ° 2, pages 199-207.

    Neumark, David et Wascher, William. 2007. Salaires minimums et emploi: un examen des données de la nouvelle recherche sur le salaire minimum David Neumark et William Wascher Document de travail du NBER n ° 12663

    Neumark, David. 2014. «Les effets du salaire minimum sur l'emploi Quand les salaires minimums sont-ils introduits ou augmentés, y a-t-il moins d'emplois? Les preuves globales disent oui. "IZA World of Labor: 6, pp. 1-10;

    Neumark, David. 2015. «Les effets du salaire minimum sur l'emploi». Lettre économique FRBSF.

    Je serais très intéressé par toute réponse que vous choisissez de me faire à propos de mes suggestions.

    Meilleures salutations,

    Walter

    Walter E. Block, Ph.D.
    Harold E. Wirth Éminent érudit titulaire d'une chaire et professeur d'économie
    Loyola University La Nouvelle-Orléans
    6363, avenue St. Charles, boîte 15, salle Miller 318
    La Nouvelle-Orléans, LA 70118
    wblock@loyno.edu
    walterblock@cba.loyno.edu
    https://mises.org/profile/walter-block

    P.S. Je ne suis pas non plus un grand fan de l'impôt négatif sur le revenu de Milton Friedman. Pour une démystification de cette mesure socialiste, voir ce qui suit:

    Rothbard, Murray N. 2002. "Milton Friedman Unraveled." Journal of Libertarian Studies, Vol. 16, No. 4, Fall, pp. 37-54;

    Friedman, Milton et Walter E. Block. 2006. "Fanatique, pas raisonnable: une courte correspondance entre Walter E. Block et Milton Friedman (sur la route de Friedrich Hayek vers le servage)." Journal of Libertarian Studies, Vol. 20, No. 3, Summer, pp. 61-80;

    https://www.lewrockwell.com/2018/02/walter-e-block/673281-2/

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    1. Vous voulez que des gens achètent vos produits ? Donnez leurs de l'argent !

      Cette phrase est constructive puisqu'il s'agit d'un emprunt nécessaire à l'activité de toutes entreprises. Si les produits sont vendus, le Directeur embauchera et, les employés créeront des richesses, etc, etc.

      Sans argent = zéro vente.

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  17. Voitures avalées par la Terre: une rue entière s’effondre dans le centre de Rome


    09:42 15.02.2018


    Au centre de Rome, toute une rue s’est effondrée pour former un cratère de neuf mètres de profondeur, avalant au moins six voitures. La faille s’étend sur presque 15 mètres de long. L’évacuation des maisons se trouvant à proximité a été engagée.

    Dans le quartier de Balduina, au centre de Rome, une rue s'est effondrée mercredi soir, pour donner naissance à un cratère de neuf mètres de profondeur, a relaté Signs of the times.

    Au moins six voitures ont été avalées par le gouffre. Comme l'indiquent les médias, la faille s'étend à presque 15 mètres de long.

    Deux bâtiments voisins ont été évacués par mesure de précaution et les pompiers ont confirmé que personne n'avait été blessé dans la catastrophe.

    Les agents de sécurité vérifient toutefois les autres bâtiments à proximité pour évaluer les dégâts de manière exhaustive. Le site a été bouclé par mesure de sécurité. Après avoir examiné la situation sur les lieux, la maire de la ville, Virginia Raggi, a assuré les habitants évacués qu'un logement social leur serait attribué.

    «L’Italie doit sortir de l’UE, de l’Otan et de la zone euro»

    Le tronçon de route qui s'est effondré se trouvait à côté d'un chantier de construction, qui pourrait être, selon les enquêteurs, à l'origine de la catastrophe.

    Ce n'est pas la première fois qu'une rue s'effondre dans la capitale italienne. Ainsi, il y a moins d'un mois, une femme de 77 ans marchait sur le trottoir quand elle est soudainement tombée dans un cratère de deux mètres de profondeur.

    https://fr.sputniknews.com/international/201802151035155294-italie-rome-voitures/

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    1. Malgré les effondrements à répétition à cause des éboulements sur des galeries présentes non-consolidées en sous-sols, les trous se multiplient dans le pays de la mafia !

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  18. De quoi a peur l'Ukraine.


    Sputnik publie les dépositions des snipers géorgiens

    Andreï Vesselov


    Un nouveau tournant dans le dossier des tirs sur le Maïdan. Le correspondant de Sputnik s'est entretenu avec les supposés snipers: citoyens géorgiens prêts à faire des dépositions devant le tribunal ukrainien. Sputnik dispose des procès-verbaux officiels de l'interrogatoire de Koba Nergadzé et d'Alexandre Revazishvili. Coïncidence curieuse: l'ex-président géorgien Mikhaïl Saakachvili a été expulsé d'Ukraine après l'annonce par Sputnik de la publication de son enquête. Le lendemain, Saakachvili aurait dû intervenir devant le tribunal concernant le dossier des snipers.

    Les avocats Alexandre Gorochinski et Stefan Rechko ont procédé à l'interrogatoire conformément à la Constitution, au Code de procédure pénale et à la loi ukrainienne «Sur le barreau et les activités d'avocat». Actuellement, les deux avocats représentent les intérêts des anciens agents de la force spéciale le Berkout devant le tribunal du district Sviatochinski.

    Nergadzé et Revazishvili se sont engagés officiellement à «faire des dépositions (donner des explications) honnêtes à l'avocat et par la suite devant le tribunal».

    Les supposés snipers décrivent en détail leur vie en Géorgie. Ils étaient tous les deux par le passé partisans actifs de Saakachvili. Nergadzé a été agent de la dénommée Sonderkommando et Revazishvili, membre de l'organisation Zone libre. Ils intimidaient les militants de l'opposition, les passaient à tabac, suscitaient des provocations. Nergadzé a été formé à l'étranger: en Grèce, en Allemagne et en Lituanie. On lui apprenait, en particulier, la façon de travailler avec les protestataires à savoir: recueillir l'information, organiser les personnes, provoquer des conflits».
    Ils sont arrivés en Ukraine sur ordre de Mamouka Mamoulashvili, conseiller militaire de Saakachvili, actuellement commandant de la «légion géorgienne» qui combat au Donbass du côté de Kiev.

    D'après les dépositions des snipers, le problème des tirs a été débattu avec Andreï Paroubyi et Sergueï Pachinski qui sont actuellement respectivement, Président de la Rada suprême et chef du Comité de la Rada pour la défense et la sécurité. C'est un ancien militaire américain Christopher Brian qui a donné des instructions aux tireurs. Pachinski accompagné par des inconnus a apporté personnellement les armes au Conservatoire. Le 20 février 2014, le jour des fusillades de masse, Pachinski a tiré lui-même avec une mitraillette. Vladimir Parassuk qui était à ce moment-là «chef du groupe des cent» du Maïdan, puis officier du bataillon Dniepr et député du peuple d'Ukraine a tiré avec une carabine Saïga.

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  19. Pour leur mission sur le Maïdan, le groupe de Nergadzé a été payé 10.000 dollars avec la promesse de recevoir encore 50.000 dollars à leur retour. Aujourd'hui, Nergadzé et Revazishvili se cachent en Arménie en craignant pour leur vie. En s'adressant au tribunal et aux journalistes, ils essayent de rendre public cette affaire afin de se protéger. Ils ont raconté à Sputnik que beaucoup de ceux qui étaient impliqués aux tirs sur le Maïdan sont morts dans des circonstances suspectes.
    Procès-verbal de collecte d'informations (d'interrogatoire)
    de Koba Nergadzé
    Procès-verbal Collecte d'informations (d'interrogatoire) en vertu de l'al. 7 art. 20 de la loi ukrainienne sur le barreau et les activités d'avocat

    Le 20 décembre 2017
    Début de l'interrogatoire: 13 h 00 min
    Fin de l'interrogatoire: 15 h 00 min

    Me Gorochinski Alexandre Alexandrovitch agissant en vertu du certificat attestant du droit de mener des activités d'avocat N3325 en date du 29.05.2008 et de la convention des services d'avocat au pénal 420160000000000002 en qualité de défenseur des prévenus Abroskin P.M., Marintchenko A.N.

    Me Pechko Stefan Stefanovitch agissant en vertu du certificat attestant du droit à mener des activités d'avocat N2189 en date du 07.04.2005 et de la convention des services d'avocat au pénal 420160000000000002 en qualité de défenseur des prévenus Abroskin P.M., Ianichevskiy O.V.,

    Considérant les art. 65, 66, 93, 95, 104, 223, 224 du Code de procédure pénale de l'Ukraine, les art. 19-21 de la loi ukrainienne sur le barreau et les activités d'avocat, ont interrogé:

    1. Nom, prénom, patronyme: Nergadzé Koba Jorievitch
    2. Date de naissance: le 16 octobre 1977
    3. Nationalité: géorgienne
    4. Citoyenneté: Géorgie
    5. Justificatif d'identité de la personne interrogée: passeport N 11AA37507 délivré le 25 avril 2013.

    Nergadzé Koba atteste avoir reçu des explications concernant le contenu de l'article. 6[original illisible] de la Constitution de l'Ukraine relatif à la non-responsabilité pour le refus de faire des dépositions (donner des explications) contre soi-même, des membres de sa famille, ses proches.
    [signature]

    Nergadzé Koba atteste avoir reçu des explications concernant le contenu de l'article 18 du Code de la procédure pénale de l'Ukraine relatif au droit de ne pas témoigner contre soi-même, ses parents et des membres de sa famille.
    [signature]

    Nergadzé Koba atteste avoir reçu des explications concernant le contenu de la partie 1 de l'art. 2[…] de la loi ukrainienne sur le barreau et les activités d'avocat, relatif à son droit de faire des dépositions à un avocat (d'être interrogé par celui-ci) uniquement de son propre gré et de refuser de donner des explications sans indiquer la raison d'un tel refus.

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  20. [signature]
    Nergadzé Koba, après explication de ses droits et de ses devoirs sur la base du volontariat, sans contrainte et de son plein gré personnel, informe l'avocat qu'il lui présentera les informations qu'il connaît concernant les événements dont il a été témoin.
    [signature]

    J'atteste avoir compris mes droits [signature]
    Je fais des dépositions et je donne les réponses bénévolement [signature]
    Je voudrais donner des explications en russe [signature]

    Bref contenu de la procédure pénale et de l'accusation:
    Je fais savoir que le dossier des anciens membres de la force spéciale Berkout accusés de fusillades sur des participants aux actions de protestation, le 20 février 2014, est en cours d'examen par le tribunal régional Sviatochinski de Kiev.
    Nous, avocats des membres de l'unité Berkout, avons appris des médias, notamment par le documentaire du journaliste italien Maidan occhidellagutrra (en russe), que vous avez participé directement aux actions de protestation du côté des manifestants et avez été témoin de l'emploi d'armes.
    Actuellement, vous avez confirmé cette information lors d'un entretien oral.

    Questions de l'avocat: Que pouvez-vous raconter au tribunal sur les événements de la révolution qui s'est produite en Ukraine (à Kiev) entre le 21 novembre 2013 et le 20 [original illisible] février 2014? Que pouvez-vous expliquer en détail concernant les événements du 20 février 2014 qui ont eu lieu au centre de Kiev, notamment dans les rues Institoutskaïa, Krechtchatik, sur la place de l'Indépendance, dans le quartier gouvernemental ? Comment vous vous êtes mêlés aux manifestants, quels objectifs avez-vous eu et quelles tâches vous ont été fixées, de quels événements avez-vous été témoin et de quoi voulez-vous informer le tribunal ?

    Réponse de Koba Nergadzé:
    Mikhaïl Saakachvili est arrivé au pouvoir en Géorgie en 2003. En août 2004, notre brigade a avancé sur son ordre vers Ergeneti situé à la frontière entre la Géorgie et la république non reconnue d'Ossétie du Sud sous prétexte de contrebande de vivres, de cigarettes au marché d'Ergeneti. Ce marché a été partagé entre les entrepreneurs géorgiens et ossètes. J'ai participé périodiquement pendant ces événements aux affrontements avec les représentants armés d'Ossétie du Sud. Notre brigade a perdu durant période 11 ou 12 militaires, je ne m'en souviens pas exactement, et au total 45 militaires géorgiens ont péri. Les combats se sont déroulés près des versants du mont Tsveriakhlo.
    J'ai donné bénévolement ma démission de l'armée en septembre 2006 à cause de l'attitude du ministre géorgien de la Défense Irakli Oukrouachvili envers les militaires: il assurait la «discipline» dans les troupes avec des méthodes cruelles en encourageant la dénonciation. J'ai été accusé d'avoir été formé par des officiers russes et l'armée géorgienne n'avait pas besoin, selon eux, de tels militaires. J'ai donné ma démission de l'armée en ayant le grade de lieutenant.
    Dans l'armée, j'ai fait la connaissance de Mamouka Mamoulashvili lors de l'anniversaire de mon ami Bejo.

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  21. Le service secret auprès du ministère de la Défense a été fondé début 2007. Ils recrutaient d'anciens policiers et des personnes ayant un casier judiciaire. J'ai réussi à y trouver du travail grâce aux relations de mon camarade Potchkidzé Zourab. Officiellement, ce service était chargé de la garde des meetings à Tbilissi pour éviter des affrontements entre partisans et adversaires de Saakachvili. Nous étions autorisés à porter des armes automatiques. Personne n'a participé aux événements de 2008. En 2008, j'étais en mission en Grèce et en Allemagne où j'ai suivi des cours de langue étrangère. Les collaborateurs de notre service ont été formés au centre Krtsaniski pour prévenir les troubles de masse, les règles de comportement des habitants lors de l'accomplissement de missions de paix. On nous apprenait à employer des armes étrangères utilisées dans l'OTAN et soviétiques. Des représentants d'Ukraine et des pays Baltes ont été également instruits dans ce centre par des militaires britanniques. On nous apprenait à entrer en contact avec des manifestants à savoir: obtenir l'information, organiser les gens, engendrer des conflits, inspirer si nécessaire des conflits et des meetings pour ou contre le pouvoir: cela dépendait de l'ordre. J'ai été envoyé pour faire mon stage dans un centre équivalent en Lituanie, à Vilnius durant l'été 2013. La base se trouvait près d'un marché automobile pratiquement en banlieue. Des personnes sont encore arrivées dans ce centre avec moi. Il y en avait encore près d'une quinzaine de Slaves qui parlaient ukrainien âgés de 30 à 35 ans. L'enseignement était en anglais. Nous y sommes allés deux fois pour deux à trois semaines. On nous a fait une démonstration d'éléments d'équipements policiers étrangers: véhicules blindés, Hummer et il y a eu des cours théoriques sur les actes parmi les manifestants à savoir: comment disperser un meeting, inspirer des provocations en vue de semer le chaos lors des meetings.

    Les agents de notre service ont été employés par la suite pour réprimer les meetings de l'opposition en Géorgie, intimider les leaders de l'opposition surveillés, on massacrait si nécessaire les leaders de l'opposition sur ordre des commandants. On le faisait masqués. On nous appelait les «Sonderkommandos». Les agents de notre service dissimulaient généralement de quoi ils s'occupaient. Mamouka Mamoulashvili qui était officiellement conseiller du ministre de la Défense et homme de confiance de Saakachvili était le chef de nos groupes. Nous étions partagés en groupes de dix, j'ai été chef d'un de ces groupes; d'autres chefs: Gueorgui Saralidzé, Merab Kikabidzé, David Makishvili (tous, ils se trouvent actuellement en Ukraine). Nous étions rémunérés à part pour chaque mission accomplie. Par exemple, pour le massacre d'un député de l'opposition le groupe touchait jusqu'à 1.000 dollars. Le salaire principal était versé sur une carte bancaire.

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  22. En décembre 2013, Mamouka Mamoulashvili a réuni tous les agents du service et a dit qu'il fallait partir d'urgence en Ukraine pour aider les manifestants. Nous avons considéré cette instruction comme un ordre. Chaque chef de groupe, moi y compris a reçu de l'argent. J'ai reçu 10.000 dollars pour mon groupe: 100 dollars pour chacun. On m'a promis de payer encore 50.000 dollars au groupe dès notre retour. Chacun a dû présenter des photographies pour le passeport et les rendre à Mamoulashvili. Mamouka Mamoulashvili est parti avec mon groupe. À l'aéroport de Tbilissi, Mamoulashvili a pris nos passeports et nous a conduits devant les gardes-frontière, il n'y a pas eu d'objections de leur part. Dans l'avion, il nous a donné des passeports avec d'autres noms. J'ai reçu le passeport de Karoussanidzé Gueorgui, né en 1977. J'ai compris qu'à l'aéroport que Mamoulashvili nous a accompagnés avec de faux passeports. Ce fut un vol charter. Dès l'arrivée à Kiev (à l'aéroport Borispil), un homme qui est venue à notre rencontre s'est présenté comme


    Andreï (J'ai appris plus tard son nom: Paroubyi). J'ai compris d'après le comportement de Mamoulashvili qu'ils se connaissaient. Nous n'avons montré nos passeports à personne. On nous a fait quitter l'aéroport et placé dans un minibus bleu. Paroubyi et Mamoulashvili nous accompagnaient. Le minibus s'est approché d'un immeuble à plusieurs étages rue Ouchinski (j'ai appris ce nom plus tard), je ne me souviens pas du numéro de l'immeuble, de l'appartement, de l'étage. Nous étions hébergés dans deux appartements de 2 pièces. Je ne saurai préciser la date d'arrivée: 10-15 décembre 2013. Nous y avons passé la nuit et le lendemain un minibus est arrivé comme il était convenu la veille avec Mamoulashvili. Nous étions accompagnés sur le Maïdan. Mamoulashvili était avec nous. Il n'a pas donné d'instruction ayant dit seulement qu'il fallait aider les manifestants, éviter l'ivrognerie, faire connaissance avec eux, détecter des provocateurs côté administration. Nous étions tous simplement présents sur le Maïdan. Nous n'avons pas participé aux affrontements avec les Berkouts. Chaque jour, on nous a conduits sur le Maïdan, nous avons passé la nuit dans des appartements et réveillonné à l'hôtel Ukraine. À part mon groupe, il y a eu des chefs d'autres groupes avec leurs subalternes: Kipiani, Kikabidzé, Makishvili, Saralidzé. Je ne sais pas quand ces groupes sont arrivés. À peu près le 10 février2014, j'étais avec mon groupe au deuxième étage et Mikhaïl Saakachvili, Mamouka Mamoulashvili, Andreï Paroubyi, Andreï Pachinski et un homme en camouflage sont venus nous voir. Saakachvili a salué tout le monde ayant remarqué ses compatriotes. Saakachvili nous a présenté l'homme en camouflage comme un ancien militaire américain Christopher Brian. J'ai appris plus tard de Mamoulashvili qu'il était sniper. Brian ne parlait pas russe, il parlait avec Saakachvili en anglais.

    À part nous et les Ukrainiens, il y a eu à l'hôtel Ukraine plusieurs Lituaniens et Polonais.

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  23. Paroubyi Andreï, Pachinski Andreï, Mamoulashvili, Brian ont réuni le 14 ou le 15 février les chefs de groupes: Kikabidzé, Makiashvili, Saralidzé, moi, je ne me souviens pas qui encore, dans une chambre de l'hôtel au deuxième étage. Paroubyi a pris la parole nous disant «… il est nécessaire d'aider le peuple frère ukrainien et nous aurons bientôt une nouvelle mission». J'ai essayé de préciser le contenu de la nouvelle mission, mais Paroubyi a dit qu'il le dirait plus tard. La tension entre les manifestants et les Berkouts s'accentuait sur le Maïdan. J'ai vu alors chez les manifestants des fusils de chasse, des pistolets, des cocktails Molotov. Il y a eu en permanence des affrontements physiques avec les policiers utilisant des chaînes, des pierres. Les policiers n'avaient pas d'armes à feu et les manifestants en profitaient.

    À peu près le soir du 18 février, Andreï Pachinski et plusieurs gars inconnus sont venus à l'hôtel avec de grands sacs. Ils ont sorti des sacs des Kalachnikov de 7,62 mm, des carabines SKS, un SVD avec lunette de visée et une carabine étrangère. Pachinski a dit que nous aurons besoin d'armes pour nous défendre «défendez-vous, camarades». Je lui ai demandé: «… nous défendre contre qui ?» Pachinski n'a rien dit et est sorti. Ces armes ont été distribuées dans les chambres où se trouvaient les membres d'autres groupes. Mes subalternes et moi, nous n'avons pas pris les armes. J'ai vu à l'hôtel que plusieurs se sont mis à s'entraîner à tenir les armes en imitant le tir par la fenêtre. Mamoulashvili a expliqué à tout le monde que notre tâche consistait à éviter des présidentielles anticipées en Ukraine, sinon le Maïdan se dispersera.

    Mamoulashvili s'est approché de moi tard dans la soirée du 19 février 2014 et m'a dit: «… Koba, nous aurons demain une journée difficile, nous aurons une mission qu'il faudra accomplir … il faudra semer le chaos sur le Maïdan et employer les armes contre tous les participants: manifestants, policiers, sans distinction. Il faut tirer sur des cibles vivantes pendant 15-20 minutes. Après vous devez vous retirer, tous et partir à Tbilissi». Je me suis indigné que nous ne nous soyons pas entendus à ce sujet et il n'ait pas évoqué une telle mission à Tbilissi.

    Mamoulashvili a répondu qu'ils avaient décidé la veille à une réunion de réaliser ce plan et que c'était un ordre. J'ai demandé pourquoi nous n'avions pas été rémunérés. Mamoulashvili a répondu que nous le serons après le tir. J'ai objecté à Mamoulashvili qu'il nous faudra partir, immédiatement après les tirs, à Tbilissi et où pourrai-je le trouver pour récupérer l'argent pour tout le groupe [...] mille dollars? Mamoulashvili a répondu qu'il était prêt à payer immédiatement après la mission accomplie. Paroubyi et Brian ont assisté à cet entretien. Nous nous sommes disputés en géorgien et ils n'ont fait qu'écouter. J'ai assisté à la formation des autres chefs de groupes: Brian leur donnait des instructions en anglais, Mamoulashvili traduisait. Le plan d'actions était comme suit: le groupe dirigé par Pachinski passe dans le Conservatoire. Son groupe était composé d'Ukrainiens, de Polonais, de Géorgiens, de Lituaniens. Le groupe de Pachinski doit commencer le tir les premiers depuis le Conservatoire, les groupes qui étaient à l'hôtel Ukraine doivent tirer à tour de rôle dans un intervalle d'une ou deux minutes.

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  24. Chaque tireur doit faire le maximum et partir en laissant son arme. D'après le plan, le tir ne doit pas durer plus de 20 minutes pour que les policiers ne parviennent pas à enregistrer le lieu où se trouve le tireur. Il y a eu des craintes que la police n'engage l'assaut et n'attrape les tireurs. Mamoulashvili a donné aux membres des groupes de tireurs des bandes blanches pour se distinguer les uns des autres. Mon groupe a été chargé de garder l'entrée de l'hôtel, le foyer, les couloirs dans les étages. Nous n'avons pas eu d'armes. Nous étions vêtus différemment: en camouflage, en civil, en noir, en tenue sportive, etc. Aucune instruction à ce sujet.

    Tôt dans la matinée, vers 8 heures, j'ai entendu des tirs du côté du Conservatoire. Dans les 3-4 minutes, les groupes de Mamoulashvili ont commencé à tirer de l'hôtel Ukraine. J'étais dans le couloir au deuxième étage et j'ai vu en passant un tireur tirer dans une chambre et le second fermer la fenêtre après chaque tir et l'ouvrir avant le tir suivant. Le tireur se trouvait à près de cinquante centimètres de la fenêtre. Les deux tireurs passaient après le tir dans une autre chambre pour tirer encore une fois. Les tireurs ont fait près de 4-5 tirs pendant 20 minutes. Par la suite, ils ont laissé les armes dans la chambre et quitté rapidement l'hôtel. Je n'ai pas vu par qui et comment les armes ont été retirées des chambres. Bejo et moi, nous sommes restés à l'étage et n'ayant pas trouvé Mamoulashvili nous sommes descendus dans le hall de l'hôtel. J'ai vu là un Ukrainien de l'entourage de Pachinski et Paroubyi (Bejo le connaissait) qui a dit à Bejo: «… partez, sinon vous aurez des problèmes vous aussi». Nous sommes partis tout de suite dans un appartement, avons pris nos affaires et pris le même jour avec Bejo l'avion pour Tbilissi.

    J'ai brûlé en Géorgie le passeport que m'a donné Mamoulashvili. Actuellement j'ai mon authentique passeport.
    Les autres membres de mon groupe ont eux aussi pris l'avion pour Tbilissi.
    [signature]
    Question de l'avocat: Pourquoi avez-vous décidé de fournir cette information que maintenant ?
    Réponse de Koba Nergadzé: Il était très dangereux d'en parler auparavant et à qui ? Mamouka Mamoulashvili a trompé les membres de mon groupe et moi-même. Actuellement, j'habite essentiellement en Arménie pour des raisons de sécurité.
    [signature]
    Question de l'avocat: Êtes-vous prêt à faire des dépositions devant un tribunal ?

    Réponse de Koba Nergadzé: J'y suis prêt, mais pas sur le territoire de l'Ukraine. Beaucoup de ceux que j'ai désignés se trouvent actuellement en Ukraine, ont le pouvoir et les moyens de m'éliminer. Il est dangereux de faire des dépositions en Ukraine.

    [signature]

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  25. Avocats Gorochinski A.

    Rechko S.


    Procès-verbal de collecte d'informations (d'interrogatoire)
    d'Alexandre Revazishvili
    Procès-verbal

    Collecte d'informations (d'interrogatoire) en vertu de l'al. 7 art. 20 de la loi ukrainienne sur le barreau et les activités d'avocat

    Le 20 décembre 2017
    Début de l'interrogatoire: 16 h 00 min
    Fin de l'interrogatoire: 18 h 00 min

    Me Gorochinski Alexandre Alexandrovitch agissant en vertu du certificat attestant du droit de mener des activités d'avocat N3325 en date du 29.05.2008 et de la convention des services d'avocat au pénal 420160000000000002 en qualité de défenseur des prévenus Abroskin P.M., Marintchenko [original illisible]
    Me Pechko Stefan Stefanovitch agissant en vertu du certificat attestant du droit à mener des activités d'avocat N2189 en date du 07.04.2005 et de la convention des services d'avocat au pénal 4201600000000000 [original illisible] en qualité de défenseur des prévenus Abroskin P.M., Ianichevskiy O.V.,

    Considérant les art. 65, 66, 93, 95, 104, 223, 224 du Code de procédure pénale de l'Ukraine, les art. 19-21 de la loi ukrainienne sur le barreau et les activités d'avocat, ont interrogé:

    1. Nom, prénom, patronyme: Revazishvili Aleksandre Vitalievitch
    2. Date de naissance: le 21 décembre 1975
    3. Nationalité: géorgienne
    4. Citoyenneté: Géorgie
    5. Justificatif d'identité de la personne interrogée: passeport N 05AB91000 délivré le 15 août 2006 (deuxième passeport N 16BA[original illisible] délivré le 18.08.2017).

    Revazishvili Aleksandre atteste avoir reçu des explications concernant le contenu de l'article. 63 de la Constitution de l'Ukraine relatif à la non-responsabilité pour le refus de faire des dépositions (donner des explications) contre soi-même, des membres de sa famille, ses proches.
    [signature]

    Revazishvili Aleksandre atteste avoir reçu des explications concernant le contenu de l'article 18 du Code de la procédure pénale de l'Ukraine relatif au droit de ne pas témoigner contre soi-même, ses parents et des membres de sa famille.
    [signature]

    Revazishvili Aleksandre atteste avoir reçu des explications concernant le contenu de la partie 1 de l'art. 20 de la loi ukrainienne sur le barreau et les activités d'avocat, relatif à son droit de faire des dépositions à un avocat (d'être interrogé par celui-ci) uniquement de son propre gré et de refuser de donner des explications sans indiquer la raison d'un tel refus.

    [signature]

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  26. Revazishvili Aleksandre atteste avoir reçu des explications concernant la procédure de l'interrogatoire, ses droits et obligations prévus par l'art. 66 du Code de la procédure pénale de l'Ukraine ainsi que par l'art. 20 de la loi ukrainienne sur le barreau et les activités d'avocat selon lesquels:

    1. Revazishvili Aleksandre a le droit de:
    1) savoir en connexion avec quoi et dans le cadre de quelle procédure pénale il est interrogé;
    2) se faire assister par un avocat lors de ses explications;
    3) refuser de faire des dépositions concernant sa personne, ses parents proches, des membres de sa famille qui pourraient servir de fondement pour une suspicion ou une accusation d'avoir commis une infraction pénale, et des dépositions qui ne peuvent pas être divulguées conformément à l'art. 65 du Code de la procédure pénale de l'Ukraine;
    4) il a le droit de faire des dépositions à un avocat (d'être interrogé par celui-ci) uniquement de son propre gré, de refuser de donner des explications sans indiquer la raison d'un tel refus;
    5) faire des dépositions (d'être interrogé) dans sa langue maternelle, dans une autre langue qu'il maîtrise, se faire assister par un interprète;
    6) utiliser des pièces écrites et documents lors de ses dépositions (explications) dans les cas où les dépositions concernent des calculs, [original illisible] des informations qu'il est difficile de garder à l'esprit;
    7) prendre connaissance du protocole de l'interrogatoire (de l'audition), déposer des demandes, faire des [original illisible], des ajouts, des remarques;
    8) déposer des demandes de garantir sa sécurité [original illisible] prévu par la loi;
    9) récuser un interprète.

    Revazishvili Aleksandre atteste avoir lu le contenu de l'art. 65 du Code de la procédure pénale de l'Ukraine [original illisible] avoir reçu des explications.
    [signature]

    2. Revazishvili Aleksandre a l'obligation de:
    1) faire des dépositions (donner des explications) honnêtes et ultérieurement pendant le procès [original illisible], la procédure contentieuse en qualité de témoin;
    2) ne pas divulguer sans autorisation de l'avocat des informations concernant l'enquête pénale et les actes de procédures qui auront été réalisés lors de l'interrogatoire et dont il aura pris connaissance suite à l'exécution de ses obligations.

    Conformément à l'art. 6[original illisible] de l'Ukraine Revazishvili Aleksandre atteste avoir été informé que l'art. 384 du Code pénal de l'Ukraine prévoit la responsabilité pénale pour les fausses dépositions faites sciemment, [original illisible] des informations fournies pourront servir de fondement pour une vérification par un enquêteur [original illisible] conformément à la procédure prévue par la loi ukrainienne.
    [signature]

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  27. Après avoir été informé de ses droits Revazishvili Aleksandre a déclaré qu'il souhaitait faire des dépositions (fournir des informations) en langue russe qu'il [original illisible] maîtrise sous forme de réponses aux questions de l'avocat avec établissement d'un procès-verbal.
    L'assistance d'un interprète n'est pas nécessaire.
    L'assistance d'un avocat lors des dépositions n'est pas requise.
    [signature]

    Revazishvili Aleksandre, après l'explication de ses droits et de ses devoirs sur la base de son volontariat personnelle, sans contrainte, de son plein gré intérieur personnel a informé l'avocat qu'il lui présenterait l'information qu'il connaît concernant les évènements dont il avait été témoin.
    [signature]

    J'atteste avoir compris mes droits [signature]
    Je fais des dépositions et donne les réponses de mon propre gré [signature]
    Je voudrais donner des explications en russe [signature]

    Bref contenu de la procédure pénale et de l'accusation:
    Je fais savoir que le dossier des anciens membres de la force spéciale Berkout accusés de fusillades sur des participants aux actions de protestation, le 20 février 2014, est en cours d'examen par le tribunal régional Sviatochinski de Kiev.
    Nous, avocats des membres de l'unité Berkout, avons appris des médias, notamment par le documentaire du journaliste italien [original illisible] occhidellagutrra (en russe), que vous avez participé directement aux actions de protestation du côté des manifestants et avez été témoin de l'emploi d'armes.

    Actuellement, vous avez confirmé cette information lors d'un entretien oral.

    Questions de l'avocat: Que pouvez-vous raconter au tribunal sur les événements de la révolution qui s'est produite en Ukraine (à Kiev) entre le 21 novembre 2013 et le [original illisible] février 2014? Que pouvez-vous expliquer en détail concernant les événements du 20 février 2014 qui ont eu lieu au centre de Kiev, notamment dans les rues Institoutskaïa, Krechtchatik, sur la place de l'Indépendance, dans le quartier gouvernemental? Comment vous vous êtes mêlés aux manifestants, quels objectifs avez-vous eu et quelles tâches vous ont été fixées, de quels événements avez-vous été témoin et de quoi voulez-vous informer le tribunal?

    Réponse d'Aleksandre Revazishvili:

    Après avoir terminé mes études secondaires à Tbilissi, j'ai servi dans l'armée géorgienne [original illisible] brigade motorisée de fusiliers. Spécialité militaire: sniper de peloton motorisé de fusiliers. [original illisible] En 1995, je suis rentré dans la vie civile, mais n'avais pas trouvé d'occupation à cause du chômage. Je vivais de travaux d'appoint.
    En 2003, Mikhaïl Saakachvili est devenu président de la Géorgie. La situation en Géorgie s'est améliorée. J'ai été embauché comme soudeur à l'usine de production de bière à Takhtar situé près de Tbilissi.
    En août 2008 au moment des événements à Tskhinvali en conformité avec la loi, je me suis présenté au commissariat militaire. On m'a inscrit comme réserviste et m'a dit qu'on me convoquerait si besoin. Mais la guerre a été finie en trois jours et je n'ai pas été convoqué.

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  28. Suite à la défaite dans cette guerre le mouvement d'opposition contre la politique de Mikhaïl Saakachvili a monté en puissance en Géorgie. J'ai sympathisé avec les partisans de Saakachvili et j'ai rejoint une organisation «Zone libre». Le siège de l'organisation se trouvait à Tbilissi. Cette organisation soutenait activement les réformes de Saakachvili. L'organisation était dirigée par Koba Khabazi. L'organisation me demandait de participer à des provocations lors des manifestations d'opposition : on se mêlait aux protestataires, provoquait des bagarres pour que la police puisse interpeller les manifestants. Lors des manifestations, on photographiait les protestataires et remettait les photos à Khabazi en mains propres. Ce travail était bien payé: 50-150 dollars par mission. Au quartier général de la «Zone libre», j'ai fait la connaissance de Mamouka Mamoulashvili. Je n'étais pas proche de lui puisque j'étais un simple militant de l'organisation. Par d'autres membres de l'organisation, je savais que Mamoulashvili était proche de Saakachvili et d'autres dirigeants.

    Des soi-disant «Sonderkommandos» luttaient activement contre l'opposition en Géorgie en effectuant des opérations en force contre les leaders d'opposition, les hommes d'affaires et les politiciens qui exprimaient leur désaccord avec le pouvoir. Mais c'était difficile de les infiltrer et je n'avais aucun rapport avec eux. Ces commandos étaient supervisés par Mamouka Mamoulashvili.

    En mars 2013, j'ai été approché par Mamouka Mamoulashvili et Koba Khabazi qui m'ont proposé d'aller en Ukraine, à Kiev avec un groupe. L'objectif de cette mission était d'étudier la situation des bâtiments situés autour de la place de l'Indépendance et de la rue Krechtchatik pour réfléchir sur le choix des […] snipers car Mamoulashvili savait que j'étais sniper par ma spécialisation militaire. Cette mission m'a étonné, mais on n'a pas l'habitude de poser des questions surtout vu le statut de Mamoulashvili et de Khabazi. On m'a promis de payer 500 dollars pour cette mission, si je refusais j'aurais été licencié dans le meilleur des cas: dans notre organisation on pouvait faire un mauvais sort à ceux qui exprimaient leur désaccord. Dans une conversation Mamoukashvili a dit qu'il y aurait prochainement des soulèvements populaires en Ukraine et que mes conseils pourraient être utiles. Finalement Mamoulashvili, moi-même, Dato Gogokhia, Avtondil Kermoularia, Merab Kipiani ont pris à Tbilissi l'avion pour Kiev (aéroport Jouliany). À l'aéroport, on a passé le contrôle des frontières, on a été accueilli par quelqu'un (je ne me souviens pas par qui), on est monté dans un monospace Vito couleur argent et on est allé dans un appartement loué situé dans un immeuble à huit étages avenue Vozdoukhoflotski. À proximité du ministère ukrainien de la Défense.

    Le lendemain, on est allé sur le Maïdan avec Mamouka Mamoulashvili pour la reconnaissance des lieux et l'examen des immeubles. Après la reconnaissance effectuée, on a choisi «le palais Oktiabrski, le Conservatoire et l'hôtel Ukraine».

    On a passé 15 jours à Kiev, on n'a rien fait d'autre, on attendait des directives de Mamoulashvili qui sortait tout le temps et ne nous expliquait rien, on ne quittait pas l'appartement pour faire les courses, c'est le conducteur du monospace Vito qui nous apportait de la nourriture et des cigarettes. À la mi-avril, on est renté à Tbilissi.

    De retour à Tbilissi, j'ai mené une vie normale, on ne m'associait à rien, j'ai reçu 500 dollars en paiement de la mission à notre siège des mains de Khabazi.

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  29. Fin septembre 2013, le même groupe a pris l'avion pour Kiev. On a vécu dans le même appartement. Mamoulashvili attendait je ne sais pas quoi, partait tout le temps pour des rendez-vous, on ne recevait aucun ordre. On a de nouveau étudié les lieux autour du Maïdan, on n'entreprenait rien. Généralement, on passait du temps dans l'appartement car Mamoulashvili demandait qu'on ne se promène pas en ville. Comme la fois précédente, c'est le conducteur qui nous apportait de la nourriture et des cigarettes. À la mi-novembre Mamoulashvili a donné l'ordre de partir et on est rentré avec lui à Tbilissi. Khabazi m'a payé […] dollars pour ce voyage.

    On a fait ces voyages avec nos passeports.

    Fin janvier 2014, Koba Khabazi m'a convoqué, ainsi que Gogokhia, Kermoularia, […] au siège de la «Zone libre» et a donné l'ordre d'aller à Kiev. Il a donné à chacun 1.000 dollars et a promis de payer 5.000 dollars à chacun une fois la mission terminée. Il n'a pas expliqué le but de la mission en disant seulement que c'était juste pour participer aux manifestations sur […],

    pour aider les protestataires. Nous quatre avec Khabazi sommes allés à Borispil avec un vol régulier de la compagnie UIA (les hôtesses de l'air étaient ukrainiennes). À l'aéroport, on a été accueillis par Mamoulashvili. Il nous a pris nos passeports et c'est lui qui a fait toutes les formalités au contrôle des passeports. Après quoi on a été emmené dans le même appartement avenue Vozdoukhoflotski. Le lendemain, Mamoulashvili nous a emmenés sur le Maïdan et nous a logés dans une tente sur le Maïdan. Sur la Maïdan, c'est Khabazi qui nous donnait des instructions: notre mission consistait à provoquer les protestataires et monter une attaque. Notre groupe mêlé aux protestataires a participé à des violences contre les agents du Berkout: on a lancé des pierres, des cocktails Molotov. Sur le Maïdan, le processus a été organisé de la manière suivante: les uns apportaient des pavés, disposaient et donnaient des cocktails Molotov, les autres attaquaient les agents du Berkout et de la police. Tout le monde s'attendait à ce que les Berkouts lancent une offensive définitive.

    Une fois, un journaliste (je ne me souviens pas de quelle chaîne) avec un caméraman est venu dans notre tente pour faire une interview. J'ai détourné la tête et baissé mon bonnet sur mes yeux pour ne pas être filmé et c'est Merab Kipiani qui a parlé avec lui et qui a dit qu'il n'avait rien à faire en Géorgie et qu'il était prêt à tirer pour aider le peuple ukrainien. Une fois le journaliste parti, on a critiqué Kipiani pour ses propos concernant sa volonté de tirer, on a eu un conflit avec lui. Le même soir, on a parlé à Khabazi du journaliste et des propos de Merab. Khabazi a dit que ce n'était pas grave.

    Cela a continué jusqu'au 15 février, où Mamoulashvili est venu dans notre tente avec un Ukrainien qu'il a présenté comme Andreï et un homme en camouflage qu'il a présenté comme Christopher Brian, ancien militaire américain et notre instructeur. Mamoulashvili a dit qu'on intégrait le groupe d'Andreï. Andreï a dit que nous devions le suivre au Conservatoire. Lorsqu'ils sont partis, on a demandé à Khabazi: «Qui est Andreï et pourquoi nous devons être à ses ordres?» Khabazi a dit qu'il le fallait et qu'au Conservatoire nous serions aux ordres d'Andreï Pachinski (ce n'est qu'après j'ai appris que ce n'était pas Andreï mais Sergueï).

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  30. Nous quatre, on est passé dans le bâtiment du Conservatoire et on a occupé un local situé au premier étage où on a passé la nuit: sous une grande fenêtre. À part nous, il y avait des Ukrainiens et des Baltes. Les derniers jours avant les tirs, l'entrée au bâtiment était restreinte, des tiers ne pouvaient pas y entrer.

    Les personnes qui s'y trouvaient ne parlaient pratiquement pas avec nous, elles s'adressaient l'une à l'autre par leurs surnoms au lieu des prénoms. La discipline y était très stricte, c'était l'opposé total de ce qui était sur le Maïdan. Tout le monde était aux ordres de seul Pachinski. J'ai compris que ces gens étaient réunis là-bas pour réaliser une mission concrète.

    Le 19 février dans la journée, Mamoulashvili, Gueorgui Saral […] (alias «Malych», sniper), Kikabidzé, Kalandadzé (ancien chef d'État-major général sous Saakachvili) et une dizaine d'autres personnes que je ne connais pas, sont venus au Conservatoire. Mamoulashvili nous a demandé de quelle humeur on était. Ils riaient entre eux. Kalandadzé a demandé en géorgien à Mamoulashvili où était Micha. Mamouka a répondu que Micha était chez «Porokh». Ensuite, Mamouka est passé au russe et a appelé Pachinski. Je ne sais pas quel était le but de leur visite. Ils sont partis avec Pachinski. Au bout d'un moment, Pachinskiy est revenu accompagné de personnes que je ne connaissais pas qui apportaient des sacs avec des armes: c'étaient principalement des carabines SKS. Pachinskiy tenait une Kalachnikov 7,62 mm crosse ouverte.

    Pachinskiya distribué des carabines presque à tous ceux qui se trouvaient dans la pièce et un carton de cartouches à chacun d'entre eux. De notre groupe, seul Kipiani a reçu une carabine. Avec nous dans la pièce, il y avait un jeune homme avec son père. Plus tard en regardant les nouvelles, à la télévision j'ai appris que son nom de famille était Parassuk. Le jeune homme disait toujours «papa» en s'adressant à l'autre, c'est pourquoi j'ai compris qu'ils étaient père et fils. Pachinski m'a demandé de l'aider à choisir une position pour le tir et a dit: «La nuit, les Berkout vont peut-être prendre d'assaut le conservatoire parce qu'Ianoukovitch

    avec l'Europe concernant l'élection présidentielle, et le Maïdan peut se disperser, nous ne pouvons pas le permettre.»

    Le soir du 19 février la lumière a été éteinte au Conservatoire. Je ne sais pas pour quelle raison. Une heure plus tard un groupe de personnes a installé 3 ou 4 projecteurs sur le balcon, ils les ont allumés et les ont dirigés vers Maïdan. J'ai compris pourquoi ils le faisaient: il n'y a pas de lumière dans le bâtiment et on ne voyait pas ceux qui s'y trouvaient alors que les projecteurs éclairaient les lieux de tirs et aveuglaient ceux qui surveillaient le bâtiment.

    Dans la nuit du 20 février aux alentours de 4 ou 5 heures j'ai entendu des tirs du côté, m'a-t-il semblé, du palais Oktiabrski. Pachinski s'est rapidement levé, a saisi un talkie-walkie et a crié d'arrêter de tirer parce qu'il était trop tôt. Les tirs ont immédiatement cessé. [original illisible] vers 7h30 environ, Pachinski a ordonné à tout le monde de se préparer et quelques minutes plus tard il a donné l'ordre d'ouvrir le feu sur les manifestants et les Berkouts, de faire 2-3 tirs avant de changer de position. Après son ordre «Ouvrez le feu», tous ceux qui se trouvaient dans le Conservatoire ont ouvert le feu.

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  31. Les tirs ont été menés depuis la balustrade du premier étage à l'arrière [original illisible] du Conservatoire où on accédait par de grandes fenêtres. Les tireurs étaient habillés différemment: les uns étaient en noir, d'autres en camouflage. Pachinski, Parassuk et son père étaient habillés en noir. Plusieurs étaient masqués. Pachinski tirait avec sa mitraillette par rafales. Le jeune Parassuk utilisait une carabine Saïga, son père qui tirait avec un SKS [original illisible] était près du mur et de la fenêtre.

    J'ai entendu après quelques minutes le tir plus intense du côté de l'hôtel Ukraine. On a tiré depuis le Conservatoire pendant près de 10-15 minutes.

    Par la suite Pachinski a ordonné à tout le monde de «poser les armes et quitter l'immeuble». Les tireurs sans gants ont effacé les empreintes digitales sur les armes avant de les laisser, je suis sorti dans la rue avec eux. Les tirs du côté de l'hôtel Ukraine continuaient. Nous nous sommes arrêtés devant le Conservatoire et ce n'est qu'après l'arrêt de la fusillade, à peu près au bout de 5 minutes, qu'Avtondil, Dato et moi nous sommes retournés vers la tente. Kipiani qui tirait n'est pas venu.

    Des manifestants parlaient entre eux et j'ai entendu que d'aucuns pensaient que c'étaient les leurs qui avaient tiré ; d'autres estimaient que c'étaient des miliciens ou des Berkouts. Certains manifestants avaient des armes: des carabines de chasse. Les gens étaient irrités. Nous avons regagné la tente et attendu Mamoulashvili et Khabazi. On a entendu dans la journée tirer quelque part derrière l'hôtel Ukraine. Kipiani n'est pas venu. Nous avons évité de sortir de la tente où nous avons passé la nuit. Le lendemain, des actions de deuil ont été engagées sur le Maïdan, j'ai entendu Klitschko, Iatseniouk et quelques-uns expliquer par haut-parleurs que les tirs étaient organisés par Ianoukovitch qui avait ordonné au Berkout de tirer.

    Ayant évalué la situation nous sommes rentrés dans la tente pour ne pas flâner sur le Maïdan. Nous avons passé encore une nuit en espérant que nos chefs viendraient et nous diraient ce qu'il fallait faire.

    Dato qui se promenait quelque part sur le Maïdan a appris de l'un de nos compatriotes que Kipiani était mort, on l'a trouvé tué d'une balle dans la tête. Après cela j'ai quitté tout de suite le Maïdan, ayant compris que je serai tué en tant que témoin. Je me suis rendu à l'aéroport de Borispol et j'ai pris l'avion pour Tbilissi. Avtondil et Dato sont restés sur le Maïdan. Je ne sais où ils sont maintenant ni ce qui leur est arrivé.
    [signature]

    Question de l'avocat: Êtes-vous prêts à faire des dépositions devant un tribunal ?


    Réponse d'Alexandre Revazishvili: J'y suis prêt mais pas sur le territoire ukrainien par crainte pour ma vie.
    [signature]

    Avocats Gorochinski A. [signature]

    Rechko S. [signature]

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  32. Déclaration de Koba Nergadzé aux organes judiciaires de l'Ukraine
    Aux organes judiciaires de l'Ukraine
    Tribunal régional Sviatochinski de Kiev
    Citoyen géorgien Nergadzé Koba Jorievich (Nergadzé Koba), né le 16 octobre 1977 passeport N11AA37507 délivré le 25 avril 20[original illisible]

    Déclaration
    Moi, Nergadzé Koba Jorievich (Nergadzé Koba), notifie aux organes judiciaires de l'Ukraine, que j'ai donné aux avocats mes explications concernant les événements qui se sont produits à Kiev en hiver 2014. J'ai participé directement à la révolution qui a eu lieu en Ukraine en 2014.
    Le matin du 20 février 2014, j'étais à l'hôtel Ukraine et j'ai été témoin de l'emploi d'armes contre des personnes depuis l'hôtel.
    Je fais savoir aux organes judiciaires ukrainiens que je suis prêt à faire des dépositions devant le tribunal concernant les événements qui se sont produits le 20 février 2014 sur la place de l'Indépendance et dans la rue Institoutskaïa à Kiev.
    Je fais savoir, en outre, que je ne peux pas venir en Ukraine par crainte pour ma sécurité personnelle. Je suis contraint pour cette raison de déménager avec ma famille de Géorgie en Arménie.
    J'ai compris à l'issue d'un entretien oral avec les avocats que je peux faire des dépositions à distance lors d'une vidéoconférence.
    J'ai donné mon consentement et je suis prêt à faire des dépositions devant le tribunal lors d'une vidéoconférence sur le territoire de la République d'Arménie.

    Respectueusement,
    Nergadzé Koba Jorievich (Nergadzé Koba)
    [signature]

    Billets d'avion confirmant l'arrivée de Koba Nergadzé
    et d'Alexandre Revazishvili à Kiev pendant les événements
    sur le Maïdan*
    *Mamouka Mamoulashvili a donné à Nergadzé un passeport au nom de Gueorgui Karoussanidzé.

    - voir fac-similé des billets d'avions sur site:

    https://fr.sputniknews.com/international/201802151035152204-ukraine-maidan-depositions-snipers-georgiens/

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  33. Les kava-bars reviennent à la mode … à New-York



    le 15 février 2018


    Lorsque j’habitais à Port-Vila (Vanuatu) j’avais été sollicité par une petite société pour mettre en place un laboratoire d’analyses chimiques pour certifier la qualité du kava (Piper methysticum) qui était exporté vers l’Europe et les USA. Outre le tourisme c’était la seule activité locale rapportant des devises à ce petit pays, les anciennes Nouvelles-Hébrides, rare condominium franco-britannique issu de l’ « Entente Cordiale » mise en place entre le Royaume-Uni et la France au début du XXe siècle. Le kava, un arbuste de la famille du poivrier, présente une richesse d’alcaloïdes particuliers dans ses racines, tous très amers et dont l’un est de couleur jaune intense. Etant le seul biologiste présent dans ce pays j’avais acquis une certaine notoriété auprès des exportateurs de kava et j’avais été reçu par le Ministre de l’Industrie locale pour me féliciter de mon activité bénéfique pour le pays.

    J’avais au cours de cet entretien situé dans les anciens locaux de l’hôpital français de Port-Vila mis en garde le Ministre au sujet de la dégradation de la qualité du kava – ce nom signifie « amer » dans la langue des Îles Marquises – exporté vers l’Europe. Bien que les racines séchées au sol provenaient d’arbustes sains des exportateurs peu scrupuleux bâclaient ce séchage pour augmenter leurs profits puisque la matière était facturée au poids. Il en résultait au cours du transport, bien qu’aérien, l’apparition de moisissures et il arriva ce qui devait arriver : plusieurs personnes consommatrices régulières de kava moururent à la suite de graves problèmes hépatiques provoqués par la présence d’aflatoxines ou d’autres mycotoxines produites par ces moisissures. Le kava fut donc interdit en Europe et les « kava-bars » parisiens ou allemands, pâles reproductions des nakamals du Vanuatu disparurent au grand dam des amateurs qui prisaient les vertus relaxantes de ce breuvage (photo, source AFP).

    Les alcaloïdes du kava furent incriminés à tort car la consommation quotidienne d’une décoction des racines de cette plante répandue des Marquises jusqu’en Nouvelle-Calédonie, un gros consommateur de kava du Vanuatu, n’a jamais été décrite comme toxique pour le foie. La presse à grand tirage s’accapara de cette affaire et l’interdiction du kava fut entérinée alors qu’aucune base scientifique ne pouvait appuyer une telle décision. Jamais le rôle des aflatoxines ne fut évoqué dans cette histoire déplorable. Comme j’étais moi-même exportateur de kava avec mon associé local je finis par plier bagages à la suite de cette interdiction.

    J’avais pourtant mis au point une technique de préparation d’extraits secs de kava qui servaient à fabriquer des petits gâteaux genre sablés en remplaçant une partie de la farine avec cet extrait. Chaque petit gâteau contenait l’équivalent en kavalactones d’une bolée du jus amer préparé par simple macération des racines broyées dans de l’eau et l’effet amplifié par la présence de beurre, un excellent « solvant » des kavalactones, avait pour un temps seulement assuré ma subsistance à Port-Vila car ma production avait remporté un vif succès auprès des touristes australiens ou néo-calédoniens mais aussi des consommateurs locaux de kava. C’était pour l’anecdote.

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  34. Depuis lors le Vanuatu, le plus gros exportateur de kava, en particulier vers la Nouvelle-Calédonie et l’Australie, a mis en place dès l’année 2002 un contrôle strict de la qualité des lots exportés. Aux USA, la FDA a mis en garde les consommateurs de kava à propos de l’éventuel effet hépatotoxique du kava. Cette plante est tolérée et la mode des « kava-bars » a récemment refait surface à New-York. Il est important pour les curieux d’ajouter que les kavalactones présentent le même effet pharmacologique global que le valium mais ne provoque pas d’accoutumance comme cette benzodiazépine. Ceci explique sa popularité soudaine à New-York et il serait intéressant qu’en France, le plus gros consommateur d’anxiolytiques d’Europe les kava-bars réapparaissent et proposent des bolées ou des petits sablés contenant ces principes actifs du kava. Note : les aflatoxines sont des substances produites par certains champignons du genre penicillium qui outre le fait qu’elles sont cancérigènes provoquent une nécrose du tissu hépatique par ingestions répétées à des doses infinitésimales de l’ordre de quelques dizaines de parties par milliard.

    Source très partielle et illustration : AFP

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/02/15/les-kava-bars-reviennent-a-la-mode-a-new-york/

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  35. L’Allemagne envisage de rendre les transports publics gratuits dans les villes les plus polluées


    14 février 2018 14 h 30 min·


    C’est une idée du ministre de l’environnement Barbara Hendricks, du ministre de l’agriculture Christian Schmidt et du directeur de la chancellerie fédérale, Peter Altmaier.

    L’Allemagne a été recadrée plusieurs fois par la Commission de Bruxelles qui l’a notamment épinglée pour la mauvaise qualité de l’air de plusieurs de ses grandes villes.

    Les auteurs de la lettre adressée au commissaire européen pour l’environnement, Karmenu Vella, proposent de créer des zones de basses émissions, de mettre en place le transport public gratuit pour faire diminuer l’utilisation des voitures personnelles et de mieux subventionner les véhicules électriques, dans un projet pilote concernant Bonn, Essen, Herrenberg, Reutlingen et Mannheim. Une démarche de mauvais élèves cherchant à se faire bien voir du super-pouvoir européen…

    Les différents ministres ont affirmé que les mesures proposées l’ont été en accord avec les Länder et les municipalités, mais Helmut Dedy, président du Conseil des villes allemandes, s’est dit « surpris » par la démarche, assurant qu’il appartiendrait en tout cas aux autorités fédérales de financer les mesures à l’heure où les transports publics sont pour la plupart gérés par les villes qui en sont propriétaires.

    Ce qui est sûr, c’est que la gratuité n’existe pas dans ce domaine et que quelqu’un paiera : en l’occurrence, le contribuable au lieu du voyageur.

    http://reinformation.tv/allemagne-transports-publics-gratuits-villes-polluees-vite-80850-2/

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    1. Pourquoi devoir payer pour aller travailler ?
      Pourquoi devoir payer pour retirer son salaire ?

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  36. Peter Ridd, scientifique hétérodoxe, « puni » pour avoir réfuté la thèse de la destruction de la grande barrière de corail par le réchauffement climatique


    Anne Dolhein
    13 février 2018 18 h 30 min·


    La neige qui tombe, le quidam la voit, et en grelottant il se pose des questions sur le « réchauffement climatique ». Ce problème, les alarmistes du climat l’ont réglé, façon gestion de crise, en affirmant que le grand froid expérimenté actuellement dans l’hémisphère nord est un symptôme du réchauffement. On peut dire qu’ils ont eu chaud… Les catastrophes lointaines ou simplement annoncées, invérifiables par le commun des mortels, ont à cet égard une efficacité bien plus grande pour répandre la thèse du changement climatique. A tel point qu’il est interdit d’y toucher, de les remettre en cause, de les réfuter, ainsi que l’a appris à ses dépens le scientifique australien Peter Ridd qui a osé contester l’annonce officielle de la destruction de la grande barrière de corail en Océanie du fait de la montée des températures. Il a été puni comme un méchant empêcheur de tourner en rond.

    Peter Ridd démontre que la destruction de la grande barrière de corail est un mythe

    Le Pr Peter Ridd de l’université James Cook, à Cairns en Australie, qui enseigne la physique et participe aux travaux du Centre de recherches sur les eaux tropicales et les écosystèmes aquatiques, a simplement essayé d’être honnête en publiant de nombreux articles scientifiques rendant compte de ses constats : une grande partie des données « scientifiques » invoquées pour faire état de dommages importants subies par la grande barrière de corail « sont soit totalement erronées soit fortement exagérées », ainsi qu’il a déclaré lui-même au Herald Sun la semaine dernière.

    « Un seul exemple : les taux de croissance du corail qui se sont supposément effondrés tout au long de la barrière corallienne ont au contraire un peu augmenté… Les incidences massives de décoloration le long du récif dont on prétend se servir pour apporter la preuve d’une dévastation d’origine humaine et irréversible sont presque certainement totalement naturelles », a déclaré le savant.

    Pour Peter Ridd la grande barrière de corail est actuellement « dans une forme excellente » et elle repousse largement après des épisodes de décoloration et le cyclone. Ainsi, il rapporte que certaines parties du récif méridional ont vu leur masse de corail tripler en six ans après un cyclone particulièrement violent.

    Puni pour avoir réfuté la thèse des effets catastrophiques du réchauffement climatique

    Que le professeur ait tort ou raison – après tout, ses affirmations, tout comme celle des réchauffistes, méritent d’être vérifiées, évaluées, passées au crible de l’expérience – il a du moins ouvert un débat qui attend une réponse scientifique. Mais c’est du débat dont l’université James Cook ne veut à aucun prix. Il a été jugé coupable de « faute professionnelle grave » et de « manque d’esprit collégial » – pour avoir contrevenu à la pensée unique…

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  37. L’affaire a été déclenchée après que Sky News eut invité le Pr Ridd à présenter ses arguments l’an dernier au mois d’août. Ridd s’était expliqué, ajoutant qu’il ne voyait pas comment continuer de faire confiance à des organisations scientifiques comme l’Institut australien des sciences marines ou encore l’Australian Research Council Centre of Excellence for Coral Reef Studies qui prêche les thèses les plus apocalyptiques.

    Ridd a aussitôt été accusé d’avoir dénigré un collègue ainsi que son université ; on lui reproche également d’avoir rompu la confidentialité, notamment parce qu’il avait parlé de ses différends avec l’université… avec sa femme.

    Le Pr Ridd a décidé de poursuivre l’université devant une cour fédérale australienne pour faire reconnaître son droit à la liberté académique. Une affaire qui lui a déjà coûté 95.000 dollars en frais d’avocat. Il est intéressant de noter que les Australiens semblent attachés à la liberté de recherche puisqu’une campagne de crowd-funding a permis à l’universitaire de réunir cette somme en l’espace de deux jours.

    Ce qu’il faut en retenir ? Les tenants du réchauffement climatique ne sont pas prêts à débattre du bien-fondé, ou non, de ce qu’ils avancent : la censure leur tient lieu de science et ce seul fait devrait suffire à aborder celle-ci avec le plus grand scepticisme.

    http://reinformation.tv/grande-barriere-corail-rechauffement-climatique-peter-ridd-destruction-puni-refute-dolhein-80816-2/

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    1. (...) « manque d’esprit collégial » – pour avoir contrevenu à la pensée unique… (...)

      (...) on lui reproche également d’avoir rompu la confidentialité, notamment parce qu’il avait parlé de ses différends avec l’université… avec sa femme. (...)

      HAHAHAHAHA ! Il a osé dire la vérité face à la dictature ! et même... osé parler à sa femme !!! HAHAHAHA !

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  38. “Fake news” : un sondage bidon affirmant que 75 % des médecins en Irlande sont pour l’avortement a dû être retiré


    Jeanne Smits
    13 février 2018 18 h 00 min·


    Deux organisations médiatiques irlandaises, le Journal.ie et l’Irish Times viennent d’être pris en flagrant délit de fake news alors qu’ils ont publié en très bonne place les résultats d’un sondage annonçant le soutien de près de 75 % des médecins en Irlande au retrait de l’amendement constitutionnel qui sacralise le respect de la vie dans le pays. Sondage qui se révèle bidon, en tout cas invérifiable, et qui a été largement utilisé par le lobby de l’avortement pour laisser croire à une large adhésion du corps médical à l’« IVG ». Le sondage a été retiré par une partie des journaux concernés.

    C’est une association militant pour la conservation du 8e amendement, Savethe8th, qui a mis au jour les manipulations auxquelles le « sondage » avait été exposé. Entièrement réalisé sur les plateformes Twitter et Facebook, ouvert à tous, le « sondage » a suscité 388 réponses dont nul ne saurait dire s’il s’agissait vraiment de médecins.

    “Fake news” en Irlande : les grands médias ne vérifient pas les informations émanant de la campagne pour l’avortement


    « Il n’y a aujourd’hui et il n’y avait alors aucun moyen de vérifier qui a participé au sondage, qui n’était d’aucune façon scientifique », a fait valoir Savethe8th dans un communiqué.

    Dans un premier temps, le quotidien professionnel Irish Medical Times a publié le sondage comme s’il s’agissait d’une enquête réalisée par un institut sérieux (encore que l’on sache à quel point même les maisons sérieuses ont les moyens de manipuler les résultats de leurs sondages), et même comme la plus importante étude à ce jour parmi les médecins généralistes et autres professionnels médicaux concernés.

    Si l’IMT a depuis lors retiré sa présentation de l’« info », l’Irish Examiner a maintenu en ligne l’article parlant de ce « sondage auprès de quelque 400 médecins réalisé au moment où le ministre de la santé, Simon Harris, venait de confirmer que les médecins auront droit à l’objection de conscience » en cas de légalisation de l’avortement jusqu’à la 12e semaine : « Il met en évidence un soutien médical fort à un régime de l’avortement plus libéral. » Le même article affirme que l’Irish Medical Times a sollicité tous ses lecteurs pour donner leur avis, obtenant 388 réponses dont 285 favorables à la nouvelle loi proposée. A mettre en regard des 2.500 médecins généralistes et autant de spécialistes que compte l’Irlande.

    Un sondage bidon affirme que 75 % des médecins d’Irlande sont favorables à l’avortement légal

    Une fois le « sondage » remis en question, contrairement aux autres journaux, l’Irish Examiner n’a guère bougé, se contenant de faire un renvoi en fin d’article vers l’IMT « pour les questions relatives à la méthodologie du sondage et la justesse des résultats ».

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  39. Méthodologie et justesse nulles, donc, et cela était évident dès le départ – mais cela n’a pas arrête les grands titres de la presse irlandaise qui a répercuté le bobard avec d’autant plus d’empressement qu’il allait dans le sens du vent. Les gros médias irlandais sont en effet, comme dans tant d’endroits du monde, clairement orientés à gauche. Tous se sont précipités pour faire état d’un soutien du monde médical à l’avortement légalisé, ce qui peut avoir du poids auprès de l’opinion en vue du référendum du mois de mai, et n’était la vigilance des pro-vie, tout cela aurait été pris pour argent comptant.

    Un utilisateur de Twitter note cependant que le tout premier commentaire sous la partie du sondage réalisée sur cette plateforme relevait que n’importe qui pouvait voter et qu’il avait lui-même pu le faire sans être médecin.

    Comme le note Niamh Uí Bhriain de « Save the 8th » l’affaire révèle que les médias omettent de vérifier les informations dès lors qu’elles émanent de la campagne pro-avortement.

    http://reinformation.tv/75-medecins-irlande-avortement-fake-news-sondage-bidon-smits-80811-2/

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    1. C'est aussi ce qui se passe dans TOUS les merdias de la Terre où les journaux, radios & télés diffusent quotidiennement de FAUSSES INFORMATIONS !

      C'est aussi pourquoi les humains se tournent depuis longtemps vers la Démocratie (Internet) où CHAQUE ARTICLE peut être discuté et tout mensonge stoppé/retiré/effacé, car: seule la vérité persiste !

      Voir aussi l'article exemple ci-dessous sur la FAUSSE montée du niveau de la mer et de la non-explication des vases communicants !!

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  40. Tuvalu, l’Etat insulaire du Pacifique, voit sa surface augmenter malgré les hypothèses de submersion des climato-alarmistes


    Matthieu Lenoir
    13 février 2018 16 h 00 min·


    Les minuscules îles de l’Etat de Tuvalu semblent défier le prêt-à-penser réchauffiste. Alors que le « consensus » les plaçait au rang des premières victimes potentielles d’une montée des océans due au réchauffement climatique – évidemment anthropique –, voici qu’elles… s’étendent. Des scientifiques de l’Université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, se sont intéressés à cet Etat constitué de neuf atolls et 101 îles, situé entre Hawaï et l’Australie dans une région où le niveau de la mer s’élève deux fois plus vite que la moyenne, selon les données. Pourtant, leur étude conclut que huit des atolls et les trois-quarts des îles de Tuvalu ont vu leur surface émergée augmenter entre 1971 et 2014. De quoi douter de l’affirmation partout assénée que les îles basses du Pacifiques seront submergées en raison du changement climatique.

    Pour le scientifique Paul Kench, ces îles du Pacifique « sont géologiquement dynamiques »

    Paul Kench, le scientifique co-auteur de l’étude publiée par Nature Communications, écrit : « Nous tendions à penser que les atolls du Pacifique et les terres émergées statiques seraient tout simplement inondées en raison de la montée des niveaux des mers. Or nous avons acquis une certitude de mieux en mieux établie selon laquelle ces îles sont géologiquement dynamiques et évoluent constamment ». Les résultats de l’étude, poursuit Paul Kench, « semblent contre-intuitifs, étant donné que le niveau de la mer a crû dans la région durant le dernier demi-siècle tandis que la tendance dominante à Tuvalu a été l’augmentation de la surface émergée ».

    Cette petite nation insulaire de seulement 26 km2 a gagné environ 73 hectares (0,73 km2) sur la période étudiée, soit 2,8 % de sa surface initiale, ce qui est considérable pour une période de 43 années. Les chercheurs estiment que cette expansion est due à plusieurs facteurs, tels que les dépôts de sables et de rochers par les vagues et courants, ou les accumulations de sédiments par les tempêtes.

    Les climato-alarmistes voulaient déjà reloger les 10.000 habitants de Tuvalu

    Rappelons que les climato-alarmistes avaient déjà asséné qu’il faudrait reloger les 10.000 habitants de Tuvalu en raison de l’augmentation « certaine » du niveau de l’océan. Une vague de « réfugiés environnementaux » était annoncée et des citoyens de Tuvalu avaient déjà été déménagés vers l’Australie ou la Nouvelle-Zélande pour échapper à la calamité annoncée. L’alarmisme a des conséquences graves sur la vie des gens.

    Malgré son langage scientifique, l’étude de l’Université d’Auckland est sévère à ce sujet : « A la suite de certains scénarios environnementaux, les conjectures sur l’habitabilité et la mobilité ont été liées et ont mené à un discours alarmiste sur l’avenir des nations insulaires et sur la sécurité humaine. Les stratégies d’adaptation aux évolutions des conditions biophysiques ont été couplées à un scénario d’exode environnemental. Des messages aussi persistants ont banalisé la perte de ces îles et compromis une planification soutenable et adaptative pour ces petites nations insulaires. »

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  41. Le texte poursuit en affirmant que, tandis que le changement climatique et le niveau des mers demeure « un problème » pour d’autres nations insulaires du type de Tuvalu – toute étude scientifique doit se soumettre au climatiquement correct –, les peuples de ces territoires devraient élaborer des plans de long terme pour demeurer sur leurs îles plutôt que d’accepter aveuglément d’être relogés sur des terres plus élevés, convaincus d’un désastre à venir.

    Tuvalu, mais aussi Kiribati et la Micronésie ont vu leur surface augmenter, contre le discours de submersion d’Al Gore

    Cette étude n’est pas la première à contredire le discours climato-alarmiste. En 2010, Paul Kench et son équipe avaient déjà établi que les îles de Tuvalu, Kiribati et des Etats fédérés de Micronésie avaient tendance à voir leur surface émergée augmenter plutôt que grignotée par la montée des eaux. A cette époque, toutefois, ils avaient estimé que la croissance de ces îles finirait par céder face à la hausse du niveau de l’océan, les événements extrêmes (tempêtes…) transportant des sédiments depuis la côte « jusqu’à leur point le plus élevé », conjecturaient-ils alors. En 2006, le climatologiste amateur mais politicien professionnel Al Gore avait mis en scène dans son film de fiction An inconvenient truth (Une vérité qui dérange) des Etats comme Tuvalu dont les populations devaient fuir face à l’imminence d’une submersion totale. En 2012, le Pr Mohamed Dore, économiste environnemental à la Brock University du Canada, prétendait même que Tuvalu était déjà abandonné par ses habitants, qui avaient tous été déportés en Nouvelle-Zélande. Les citoyens de Tuvalu étaient en Nouvelle-Zélande sans le savoir !

    Personne ne nie que le climat change – parce que le climat change perpétuellement – mais il arrive un moment où des affirmations déraisonnables voire délirantes comme celles de Gore ou Dore devraient être prises pour ce qu’elles sont : de dangereuses absurdités qui dissimulent des objectifs totalitaires inavouables.

    http://reinformation.tv/tuvalu-pacifique-surface-augmente-submersion-lenoir-80786-2/

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  42. Eloge de l’acratie helvétique


    15 février 2018
    Jacques Neirynck



    Pour respecter les droits de tous, à commencer par le souverain populaire origine et arbitre de toutes les décisions, la Suisse bénéficie du fédéralisme, du droit d’initiative, du referendum facultatif, de la concordance dans les exécutifs. En particulier, le Conseil fédéral, prototype des exécutifs, n’a ni chef, ni programme, ni équipe homogène, ni majorité stable

    Dans cette superstructure qui ressemble à une usine à gaz, le pouvoir se dissout graduellement comme du sucre dans café. C’est l’impossibilité d’un chef à tous les niveaux. Dès qu’une tête risque de dépasser, tous se liguent pour la couper : malgré sa compétence et son dynamisme, ce candidat au pouvoir n’a pas compris l’essentiel : l’effacement du chef, sa discrétion, sa circonspection, son invisibilité, son renoncement sincère à exercer le pouvoir mais son engagement à en simuler avec vraisemblance l’affairement.

    Comme dans la plupart des pays, comme dans la plupart des régimes, l’exécutif est composé en Suisse de ceux qui l’ont conquis, moins de haute lutte qu’à l’usure. Ce ne sont souvent ni les plus intelligents, ni les plus compétents, ni les plus dévoués. Ceux qui réussissent se sont consacrés en priorité à leur carrière dans le cadre étroit du système. Par réflexe, ils se fréquentent pour nouer des alliances occultes et combiner des tactiques subalternes. Ils n’ont pas de convictions parce qu’ils réfléchissent en terme de programmes, de manifestes et de harangues. Le temps de l’étude est sacrifié à des parlotes, où ils doivent s’exhiber.

    Si la politique helvétique est singulière, les politiciens suisses ne se distinguent guère du modèle universel. Le défi consiste à construire le pays avec le tout-venant humain, à ramasser n’importe quel galet pour en faire la pierre angulaire, à incorporer le péché lui-même dans l’œuvre de salut. Et principalement à consentir tellement peu de pouvoir aux dirigeants qu’ils ne peuvent guère faire de tort.

    Cette analyse de l’accès au pouvoir n’est pas propre à la Suisse. Selon le principe universel de Peter, chacun grimpe dans l’échelle sociale jusqu’à atteindre son niveau d’incompétence. Cependant en Suisse, ce principe souffre une exception : on peut non seulement atteindre, mais dépasser son niveau d’incompétence. Ailleurs cela est possible par la force : aujourd’hui encore, combien de généraux, combien de révolutionnaires, combien de milliardaires mènent brillamment leur pays à la déroute. Mais en Suisse, dans une démocratie directe, le pouvoir ne se conquiert pas par l’abus de la force. De façon paradoxale, il s’obtient par l’excès de faiblesse. Car il n’est pas très gratifiant de légiférer ou de gouverner lorsque le peuple peut défaire ce qui a été péniblement décidé ou négocié. Pour supporter cela, il faut avoir l’échine aussi souple que celle du serpent qui se déplace en rampant. La médiocrité constitue la meilleure aptitude pour feindre de diriger en s’abstenant de le faire.

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  43. Le 22 septembre 2010, l’Assemblée fédérale, réunissant les deux chambres, élut comme Conseiller fédéral Johann Niklaus Schneider-Ammann, parlementaire falot, qui ne s’imposait pas du tout face à Karin Keller-Sutter, brillante politicienne maîtrisant parfaitement, non seulement les dossiers mais aussi les trois langues nationales. L’élection ne fut pas décidée par la droite, qui présentait les deux candidats, mais par la gauche, désireuse de porter au pouvoir le moins compétent des deux candidats pour ne pas fournir un avantage à la droite.

    Telle est la faille de la concordance dans l’exécutif. Les candidats les plus médiocres seront soutenus par une majorité de rencontre, rassemblée contre le parti dont ils sont les élus. Le Conseil fédéral n’est pas un gouvernement au sens habituel du terme, regroupé autour d’un programme ambitieux : il peut gérer les affaires courantes, il est recruté pour ce faire parmi les personnalités les plus consensuelles, les moins affirmées et les moins compétentes. Mieux vaut être David que Goliath.

    L’exercice du pouvoir en Suisse mérite donc un nom particulier, car il n’a rien à voir avec la démocratie traditionnelle qui procède par délégation de compétence à des organes législatifs et exécutifs élus, une attribution des compétences du haut en bas. On peut parler d’ « acratie », terme inventé pour les besoins de la cause, sur le modèle de l’asymétrie qui est l’absence de symétrie ou de l’asepsie qui est l’absence de microbes.

    C’est difficile à croire, mais la Suisse marche, même très bien. C’est la preuve qu’il n’est pas nécessaire d’exercer le pouvoir sinon pour faire plaisir à ceux qui l’occupent.

    https://blogs.letemps.ch/jacques-neirynck/2018/02/15/eloge-de-lacratie-helvetique/

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    1. L'acratie est une absence de chef mais pas l'absence de tête ! L'acratie est le but dans une société mondiale où chacun exprime ses propres idées sans qu'il devienne pour cela le chef de la communauté car, d'autres, avec d'autres idées, sont tout aussi instructifs que lui.

      Car, le terme même de chef voudrait dire que cette personne sait tout et peut tout faire !!!

      L'acratie est aussi le terme même de Démocratie où c'est "le Peuple qui dirige", (Phrase prononcée par Abraham Lincoln, qui refusa bien-sûr de l'appliquer !!! ce qui permit à la dictature de continuer à s'exercer tandis que le peuple... se croyait en Démocratie !! Hahahaha !).

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  44. Risque d'événements météorologiques extrêmes plus élevés si les objectifs de l'accord de Paris ne sont pas atteints


    14 février 2018,
    Université de Stanford


    Les engagements individuels pris par les parties à l'Accord de Paris des Nations Unies ne sont pas suffisants pour atteindre l'objectif général de l'accord de limiter la hausse de la température mondiale à moins de 2 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels. La différence entre l'objectif américain et les engagements réels du pays est de seulement 1 ° C, ce qui peut sembler négligeable. Mais une étude de l'Université de Stanford, publiée le 14 février dans Science Advances, trouve que même cette différence de 1 degré pourrait augmenter la probabilité de conditions météorologiques extrêmes.

    Dans cette étude, Noah Diffenbaugh, professeur de science du système terrestre à la Stanford's School of Earth, Energy & Environmental Sciences et collègues de l'université de Columbia et du Dartmouth College, ont développé des travaux antérieurs sur l'analyse des données climatiques historiques, qui démontraient comment les gaz à effet de serre les émissions ont augmenté la probabilité d'enregistrer des événements chauds, humides et secs dans le climat actuel. Maintenant, le groupe a analysé des modèles similaires pour estimer la probabilité de phénomènes météorologiques extrêmes dans le futur selon deux scénarios de l'Accord de Paris: des augmentations de 1,5 à 2 degrés si les pays répondent à leurs aspirations, ou 2 à 3 degrés s'ils respectent les engagements qu'ils ont fait.

    "Les très grandes augmentations de la probabilité d'enregistrement des records sont réduites si le monde atteint les objectifs ambitieux plutôt que les engagements réels", a déclaré Diffenbaugh, qui est également chercheur senior de la famille Kimmelman à l'Institut Stanford Woods pour l'environnement. "Dans le même temps, même si ces objectifs ambitieux sont atteints, nous vivrons encore dans un climat qui a une probabilité beaucoup plus grande d'événements sans précédent que celui dans lequel nous sommes maintenant."

    Les événements extrêmes maintenant et dans le futur

    La nouvelle étude est la dernière application d'un cadre d'événements extrêmes que Diffenbaugh et d'autres chercheurs de Stanford ont développé depuis des années. Ils ont appliqué ce cadre à des événements individuels, tels que la sécheresse 2012-2017 en Californie et les inondations catastrophiques dans le nord de l'Inde en juin 2013. Dans leur document de 2017 sur les événements graves, ils ont constaté que le réchauffement climatique les chances des événements les plus chauds sur plus de 80 % du globe pour lesquels des observations fiables étaient disponibles, tout en augmentant la probabilité des extrêmes secs et humides.

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  45. Le cadre repose sur une combinaison d'observations climatiques historiques et de modèles climatiques capables de simuler la circulation globale de l'atmosphère et de l'océan. Le groupe utilise les résultats de ces modèles dans deux conditions: une qui n'inclut que les influences naturelles du climat, comme les taches solaires ou l'activité des volcans, et une autre qui inclut aussi des influences humaines comme les concentrations croissantes de gaz carbonique. Les chercheurs comparent les simulations à des données historiques sur les événements extrêmes afin de déterminer si la condition avec les influences naturelles ou humaines représente le mieux la réalité.

    Pour la nouvelle étude, les chercheurs ont élargi le nombre de modèles climatiques de leur document précédent qui avait étudié le 1 degré de réchauffement de la planète qui a déjà eu lieu, renforçant leurs conclusions antérieures. Ensuite, ils ont utilisé leurs résultats pour prédire les probabilités d'événements graves dans les deux scénarios de l'Accord de Paris.

    Bien que les chercheurs savaient que les augmentations de température conduiraient très probablement à une augmentation des événements graves, la différence frappante dans les résultats des deux scénarios les a surpris.
    Les chercheurs ont constaté que les émissions conformes aux engagements pris par les pays devraient entraîner une augmentation de plus de cinq fois de la probabilité de nuits chaudes records dans environ 50% de l'Europe et plus de 25% en Asie de l'Est. Ce réchauffement planétaire de 2 à 3 degrés devrait également entraîner une augmentation de plus de trois fois des jours de pluie record sur plus de 35% de l'Amérique du Nord, de l'Europe et de l'Asie de l'Est. Les auteurs ont constaté que ce niveau de réchauffement entraînerait probablement une augmentation des journées chaudes, ainsi que des nuits froides plus douces et des gels plus courts.

    Répondre à l'objectif de l'Accord de Paris de maintenir le réchauffement à l'échelle mondiale à moins de 2 degrés est susceptible de réduire la superficie du globe qui connaît une augmentation de plus de trois fois de la probabilité d'enregistrer des événements. Cependant, même à ce niveau réduit de réchauffement de la planète, le monde devrait encore connaître une augmentation des événements records par rapport au présent.

    Une opportunité d'avancer

    Lorsque les gens construisent un barrage, planifient la gestion d'une rivière ou construisent sur une plaine inondable, il est courant de baser les décisions sur des données historiques antérieures. Cette étude fournit plus de preuves que ces probabilités historiques ne s'appliquent plus dans de nombreuses parties du monde. La nouvelle analyse permet de clarifier à quoi ressemblera le climat à l'avenir et pourrait aider les décideurs à planifier en conséquence.

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  46. «Les dommages causés par les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes ont augmenté, et 2017 a été l'année la plus coûteuse jamais enregistrée», a déclaré M. Diffenbaugh. "Ces coûts en hausse sont l'un des nombreux signes que nous ne sommes pas préparés pour le climat actuel, et encore moins pour un autre degré de réchauffement climatique."

    "Mais la bonne nouvelle est que nous n'avons pas besoin d'attendre et de rattraper notre retard", a ajouté Diffenbaugh. «Au lieu de cela, nous pouvons utiliser ce type de recherche pour prendre des décisions qui renforcent la résilience maintenant et nous aident à nous préparer pour le climat auquel nous serons confrontés à l'avenir.

    https://phys.org/news/2018-02-extreme-weather-events-higher-paris.html#jCp

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    1. Primo, les 'accords de Paris' sont issus de la dictature qui refuse la participation de tous scientifiques pour parler de science !!! et non d'une Démocratie où chaque scientifique peut apporter son savoir.

      Secundo, même si le terme de 'CO²' a été remplacé dans tous les articles depuis quelques mois par 'dioxyde de carbone' ou 'anhydride carbonique' !!! HAHAHAHA ! Tout çà pour ne pas dire que c'est DU GAZ CARBONIQUE !!!, il n'est toujours pas un poison, est TOUJOURS nécessaire à la vie sur Terre et, sa diminution comme son absence serait synonyme de mort.

      https://huemaurice5.blogspot.fr/2017/12/est-ce-que-40-000-volcans-sont.html

      https://huemaurice5.blogspot.fr/2018/01/la-terre-est-une-planete-froide.html

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  47. Les Grands Lacs sont maintenant couverts de glace à 69,1 %, pour la 2e fois seulement au cours des 24 dernières années.


    Bill Steffen
    woodtv.com
    lun., 12 fév. 2018 20:11 UTC



    La couverture de glace des Grands Lacs a atteint 69,1% samedi. C'est la deuxième fois seulement que nous avons eu autant de couverture de glace sur les Grands Lacs au cours des 24 dernières années (l'autre fois, c'était en 2014). C'est un bond en avant remarquable par rapport au 1er février, où nous n'avions qu'une couverture de glace de 22,6%. La croissance de la glace a été causée par des températures constamment froides et des conditions relativement calmes.

    Les 11 premiers jours de février ont été de 6,3 degrés plus froid que la moyenne à Grand Rapids, 7,3 degrés plus froid qu'en moyenne, à Milwaukee et 8,0°C plus froid que la moyenne à Chicago. Au cours des 6 derniers jours, la vitesse moyenne du vent à Muskegon MI et à Holland MI a été de 9,8 km/h. Notons qu'avec toute la neige que nous avons eue, il y a eu très peu de dérive. L'an dernier, le 2 novembre, nous avions une couverture de glace de 12,3% et le 2/11/16, nous n'avions qu'une couverture de glace de 7,8% sur les Grands Lacs.

    - voir sur site -

    Superior a une couverture de glace de 77,1 %. Ils ont déplacé les caribous de l'île Michipicoten vers plusieurs autres îles pour tenter de préserver le troupeau des loups.

    C'est un dimanche en fin de journée. photo satellite. du lac Michigan montrant la ligne de coupe qui traverse le lac. On peut voir la glace dans le lac.

    C'est le coucher du soleil sur Muskegon Channel dimanche soir. Nous avons maintenant gagné une heure de lumière dans la soirée depuis la 2ème semaine de décembre. Les 11 premiers jours de février n'ont apporté à Grand Rapids que 9,7 % de l'ensoleillement possible, de sorte que le soleil d'aujourd'hui (lundi) sera le bienvenu.

    https://fr.sott.net/article/31863-Les-Grands-Lacs-sont-maintenant-couverts-de-glace-a-69-1-pour-la-2e-fois-seulement-au-cours-des-24-dernieres-annees

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  48. La météo extrême va augmenter



    14 février 2018


    Les phénomènes météorologiques extrêmes vont augmenter de manière importante même si les objectifs de l’accord de Paris sont atteints, selon une étude publiée ce 14 février 2018.

    Ces travaux, présentés dans la revue Science Advances, analysent la probabilité de périodes chaudes, sèches et de pluviosité excessive dans les prochaines années, autant de phénomènes exacerbés par la hausse de la température de la Terre et du niveau des océans.

    « Des épisodes sans précédents »

    Selon les chercheurs, l’accord de Paris devrait limiter la hausse mondiale des températures entre 2 et 3°C par rapport à l’ère préindustrielle. Mais un tel niveau « devrait entraîner une augmentation importante et étendue de la probabilité historique d’épisodes extrêmes sans précédents ».

    « Nous avons déterminé que les humains ont accru la probabilité d’événements extrêmes, […] y compris plus de 50 à 90 % en Amérique du Nord, en Europe et dans l’est de l’Asie », poursuivent les chercheurs des universités américaines de Stanford, Columbia et Dartmouth College.

    Des vagues de chaleur plus fréquentes

    En vertu des engagements actuels, les vagues de chaleur sont cinq fois plus susceptibles de se produire dans une moitié de l’Europe et plus d’un quart de l’Asie. Et de fortes chutes de pluie sont trois fois plus probables dans plus d’un tiers de l’Amérique du Nord, de l’Europe et de l’est de l’Asie.

    L’accord de Paris aspire à une réduction plus draconienne, avec un réchauffement contraint à 1,5 degré Celsius. Ce qui permettrait de limiter mais non d’éliminer le risque d’épisodes météo extrêmes, a relevé l’étude.

    Risque de records

    Environ 10 % de la plupart des régions resteraient exposées à un triplement de ces phénomènes. Et environ 90 % de l’Amérique du Nord, de l’Europe, de l’est de l’Asie et les régions tropicales « verraient une augmentation marquée du risque de records de chaleur, de pluviosité et/ou de sécheresse ».

    « Même si ce niveau préférable était atteint, nous vivrions toujours dans un climat ayant une probabilité beaucoup plus importante de survenance d’événements d’ampleur inédite qu’aujourd’hui », a relevé Noah Diffenbaugh.

    http://www.lafranceagricole.fr/actualites/cultures/etude-la-meteo-extreme-va-augmenter-1,2,3935232845.html

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    1. (...) les chercheurs des universités américaines de Stanford, Columbia et Dartmouth College.(...)

      HAHAHAHA ! Les 'chercheurs' (dont les noms ne sont pas cités !!) ne sont pas les trouveurs !

      (...) hausse de la température de la Terre et du niveau des océans (...)

      car, effectivement lorsqu'ils notent une hausse du niveau des océans... !!! HAHAHAHAHAHAHA !

      Ces espèces de trous de cul semblent être les clones du site 'la france agricole' !! HAHAHAHA ! Qui s'assemblent se ressemblent.

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  49. «Il sait quand je suis sorti de la voiture»: comment Google vous espionne



    18:30 15.02.2018



    L’expérience réalisée par des journalistes de la chaîne américaine Fox News a montré que les smartphones utilisant Google renseignent cette entreprise sur certains déplacements et activités de leurs utilisateurs, et ce même quand les appareils ne sont pas connectés à internet.
    Google

    Google est capable d'espionner les utilisateurs de smartphones, même quand ces appareils sont en mode avion ou leur accès au Wi-Fi est désactivé, annonce la chaîne de télévision américaine Fox News.

    Deux de ses journalistes, Tucker Carlson et Brett Larson, ont mené une expérience pour le prouver. M.Larson s'est rendu dans certains lieux de Washington situés dans différentes parties de la capitale américaine. Il a pris avec lui deux smartphones sans cartes SIM qui n'étaient pas été connectés au Wi-Fi. Un des portables était en mode avion.

    Après une longue promenade de près de 24 kilomètres, Brett Larson est rentré au bureau de Fox News où il a branché les smartphones à un dispositif qui a copié les données transmises à Google. Selon cet appareil, le smartphone en mode avion a enregistré 130 activités réalisées sur ce parcours dont il a gardé la trace de 121 points, soit 300 kilobytes d'informations.

    «Il [Google, ndlr] sait quand je suis sorti de la voiture», a constaté Brett Larson.

    L'autre téléphone a transmis à Google une centaines de kilobytes d'informations.

    «À chacun de vos mouvements, à chacun de vos pas, Google vous surveille», a conclu M.Larson.

    Selon Google, les utilisateurs peuvent désactiver la fonction de l'historique de leurs déplacements. Toutefois, c'est un processus assez compliqué, indique Fox News.

    https://fr.sputniknews.com/international/201802151035164065-google-vous-espionne/

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    1. Ils localisent TOUT le monde, savent où sont leurs agents (appelés 'les pirates' Anonymous), vérifient le montant exact des transactions volées, vident votre compte et sont votre 'moteur de recherche' sur Internet !!!

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  50. La tempête solaire frappera la terre ce soir, "les faibles fluctuations de la grille de puissance" possibles


    par Tyler Durden
    Ven. 16/02/2018 - 00:05
    Rédigé par Mac Slavo via SHTFplan.com,



    Le Centre de prévision météorologique spatiale de la NOAA prévoit qu'une aurore pourrait éclairer le ciel au-dessus des régions des États-Unis, y compris le Michigan et le Maine. Une tempête solaire, qui s'est produite lundi, devrait frapper la Terre ce soir.

    Le lundi, le soleil crache une série de particules chargées dans une éruption solaire modérée. Ces particules se dirigent maintenant vers la Terre. Le champ magnétique de la planète bloquera la plupart des particules, mais certaines le feront dans l'atmosphère terrestre. Les particules se rassemblent aux pôles nord et sud et interagissent avec les gaz atmosphériques pour créer l'aurore boréale ou les aurores boréales. Et certains disent que ce spectacle pourrait être assez spectaculaire.

    Les éruptions solaires ont été connues pour causer des pannes de réseau électrique, mais il semble que nous n'obtiendrons le spectacle que cette fois-ci. Bien qu'une panne de réseau soit possible, c'est peu probable.

    Selon Seeker, la prévision appelle une forte probabilité d'une tempête G-1 ou «mineure», qui pourrait se renforcer à une tempête G-2 ou «modérée» en fonction de la façon dont le flux de particules a frappé la Terre. Les tempêtes géomagnétiques sont classées sur une échelle, avec G dans le bas, R dans le milieu et S comme le plus sévère. Les prévisions disent maintenant que les particules donneront un coup d'œil à notre planète.

    Bien que cette tempête ait été classée dans la catégorie «G-1», ce qui signifie qu'elle est mineure, elle pourrait causer des ravages sur Terre. Les éruptions solaires et les éjections de particules sont associées à des taches solaires - des zones sombres sur la surface du soleil - qui abritent une intense activité magnétique. Comme les champs magnétiques d'une tache solaire se croisent, a déclaré la NASA, cela peut provoquer une soudaine explosion d'énergie, également appelée éruption solaire. Cela envoie un rayonnement dans l'espace, et ce rayonnement peut être projeté vers la Terre.

    Les orages de niveau G1, tels que ceux du lundi, peuvent affecter les animaux migrateurs et provoquer des «fluctuations faibles du réseau électrique».

    Le barrage de particules peut même avoir un impact mineur sur les satellites. Une faillite rapide ferait presque immédiatement basculer les États-Unis dans un état de panique, et il est toujours bon d'être préparé au cas où. Mais il ne semble pas qu'il y aura des dommages sérieux au réseau électrique à cause de cette tempête en ce moment.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-02-15/solar-storm-will-strike-earth-tonight-weak-power-grid-fluctuations-possible

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  51. Visualiser la vitesse croissante de l'adoption technologique


    par Tyler Durden
    Jeu. 15/02/2018 - 23:45
    Le progrès technologique n'est pas la seule chose qui augmente à un rythme exponentiel.


    Jeff Desjrdins, de Visual Capitalists, souligne que la vitesse à laquelle les technologies nouvellement adoptées sont adoptées par les consommateurs s'accélère également.

    - voir graphique sur site -

    Dans le monde moderne, grâce à une connectivité accrue, une communication instantanée et des systèmes d'infrastructure établis, de nouvelles idées et de nouveaux produits peuvent se répandre à des vitesses inédites - ce qui permet à un nouveau produit de passer aux consommateurs en un clin d'œil.

    VISUALISATION DE L'ADOPTION TECHNOLOGIQUE

    Le graphique dynamique d'aujourd'hui nous vient de Notre monde dans les données, et il vous permet de comparer les taux d'adoption de nouvelles technologies sur la période de plus d'un siècle

    En plus des technologies que vous trouverez intégrées dans le graphique initial ci-dessus, vous pouvez également utiliser l'onglet «Ajouter une technologie» du graphique (en bas à gauche) pour répertorier jusqu'à 40 séries de données technologiques sur le graphique au total. Cela vous permet de mesurer les taux d'adoption pour tout, des téléviseurs couleur aux machines à laver, tout en vous donnant une idée de la trajectoire de nombreuses technologies communes aujourd'hui.

    Un souffle du passé

    Pour tirer pleinement parti du graphique, il vaut la peine de retirer de la liste les technologies plus modernes comme les smartphones, les médias sociaux, les tablettes, les téléphones cellulaires et Internet.

    Voici un aperçu des taux d'adoption des appareils électroménagers et des produits que nous considérons comme très importants, sur une période de plus de 120 ans:

    - voir graphique sur site -

    Le téléphone a été inventé en 1876, mais ce n'est qu'un siècle plus tard que les lignes fixes ont atteint un point de saturation dans les ménages.

    Pour que cela se produise, des quantités massives d'infrastructures devaient être construites et les effets de réseau devaient également s'accumuler pour que le produit en vaille la peine aux consommateurs. En outre, le téléphone a souffert du «problème du dernier kilomètre», dans lequel la logistique devient plus difficile et plus coûteuse à mesure que les utilisateurs finaux se connectent à un réseau.

    En conséquence, ce n'est que dans les années 1960 que 80% des ménages américains y ont eu des lignes fixes.

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  52. NOUVELLES VITESSES D'ADOPTION

    Maintenant, voici un graphique avec beaucoup de technologies plus anciennes - gardez à l'esprit que l'axe des x a changé à une période beaucoup plus courte (~ 65 ans):

    - voir graphique sur site -

    Les micro-ondes, les téléphones cellulaires, les smartphones, les médias sociaux, les tablettes et autres inventions de l'ère moderne affichent tous des taux d'adoption en hausse rapide. Se démarquant le plus sur le graphique est la tablette, qui est passé de près de 0% à 50% d'adoption dans cinq ans ou plus.

    Pourquoi les nouvelles technologies sont-elles adoptées aussi rapidement ? Cela semble en partie parce que les technologies modernes ont besoin de moins d'infrastructures, contrairement aux conduites d'eau, aux câbles, aux réseaux électriques et aux fils téléphoniques qui ont dû être installés tout au long du XXe siècle.

    Cependant, cela dit aussi quelque chose d'autre sur les consommateurs d'aujourd'hui - c'est-à-dire qu'ils sont connectés, qu'ils agissent rapidement et qu'ils n'ont pas peur d'adopter les nouvelles technologies qui peuvent rapidement améliorer leur vie.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-02-15/visualizing-rising-speed-technological-adoption

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  53. Enchaîné et recroquevillé à la cour, Florida Shooter Confesses


    par Tyler Durden
    Jeu. 15/02/2018 - 16:46


    Mise à jour: Dans ce qui était probablement le dernier repas libre de Cruz, le tireur du lycée - qui avait menacé à plusieurs reprises d'abattre Stoneman Douglas High School à Parkland, Floride avant hier soir - a dit à la police qu'il s'arrêtait à Subway et McDonald's après avoir commis le meurtre de masse, mais avant son arrestation, par le New York Post.

    Cruz, 19 ans, a fui l'école en laissant tomber son arme et se fondant avec d'autres étudiants avant de plonger dans un Walmart, avant de se rendre au Subway pour acheter un verre, puis est entré dans un McDonald's à 15h01 et s'est assis au restaurant pendant une période. de temps avant de repartir à pied.

    À 15h41, Cruz a été arrêté par un policier local sans incident. L'information a été révélée dans le cadre d'une chronologie des événements.

    * * *

    Au moment où il a été ordonné sans caution lors de sa première comparution après avoir assassiné 17 de ses anciens camarades de classe et blessé près de deux douzaines d'autres, le tireur d'école secondaire Nikolas Cruz a été lié par la Ligue anti-diffamation à un groupe de la suprématie blanche. République de Floride "ABC a rapporté, bien que le rapport ait été contesté par la suite.

    Jeudi après-midi, Cruz a fait sa première comparution devant le tribunal, "enchaîné et recroquevillé de peur" comme l'a décrit le Mail. Il portait une combinaison orange et ses mains et ses chevilles étaient attachées.

    À ce stade, Nikolas Cruz a avoué être le tireur à Marjory Stoneman Douglas High School, a indiqué un rapport du bureau du shérif du comté de Broward.

    Selon le rapport, il a déclaré aux enquêteurs qu'il "a commencé à tirer sur des étudiants qu'il a vus dans les couloirs et sur les terrains de l'école" mercredi après-midi.

    Le rapport ajoute que Cruz a déclaré aux officiers qu'il avait "apporté des magazines supplémentaires sur le campus de l'école et les avait cachés dans un sac à dos jusqu'à ce qu'il arrive sur le campus pour commencer son assaut".

    Cruz a dit aux enquêteurs que lorsque les étudiants ont commencé à fuir, il a décidé de se défaire de son fusil AR-15 et d'un gilet qu'il portait pour se fondre dans la foule. La police a récupéré le fusil et la veste. Le rapport de police ajoute que Cruz a acheté le fusil en février 2017, mais ne dit pas où il a été acheté.

    Un avocat pour le tueur de 19 ans a déclaré que son client était "triste et plein de remords".

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  54. Le défenseur public Melisa McNeill a déclaré aux journalistes jeudi que Nikolas Cruz était pleinement conscient de ce qui se passait mais qu'il n'était qu'un "être humain brisé". McNeill a pris la parole après qu'un juge eut ordonné à Cruz de se tenir sans caution. Elle a eu son bras autour de Cruz pendant la brève audience. Elle est devenue émotive en parlant à des journalistes, disant qu'elle était pleinement consciente de l'impact que le tournage a eu sur la communauté.

    Plus tôt, l'ADL a déclaré le leader de la République de Floride, Jordan Jereb, a déclaré que Cruz était associé à son groupe. Jereb, qui est basé à Tallahassee, a déclaré que Cruz avait été amené dans le groupe par un autre membre et avait participé à un ou plusieurs exercices d'entraînement du ROF dans la région de Tallahassee, a indiqué l'ADL.

    Les responsables de l'application des lois n'ont pas confirmé le lien, et bien que Jereb ait publiquement désavoué Cruz et ses actions, il a confirmé que Cruz s'était entraîné avec sa milice, selon le New York Post. Le chef du groupe a également déclaré à ABC News qu'il n'avait pas parlé à Cruz "depuis un certain temps" mais qu'il avait "compris qu'il recevrait cet appel". Il ne commentera pas davantage mais souligne que son groupe n'est pas une organisation terroriste.

    Cependant, un responsable de l'application de la loi a déclaré à l'AP qu'il était au courant de «l'absence de liens connus» entre le suspect et un groupe suprématiste blanc. Le lieutenant Grady Jordan est un porte-parole du Bureau du shérif du comté de Leon à Tallahassee, où est basée la milice nationaliste blanche connue sous le nom de la République de Floride. La Jordanie a déclaré jeudi que son bureau avait arrêté le chef de la milice Jordan Jereb au moins quatre fois depuis janvier 2014 et qu'il surveillait la composition du groupe.

    Il dit que son bureau a des informations "très solides" sur le groupe et "il n'y a pas de liens connus que nous puissions connecter" Nikolas Cruz, 19 ans, avec le groupe.

    Jereb a déclaré jeudi à l'Associated Press que Cruz était membre et avait participé à des exercices paramilitaires à Tallahassee. Jereb a dit qu'il ne connaissait pas Cruz personnellement et que "il a agi en son propre nom de ce qu'il vient de faire et il est seul responsable de ce qu'il vient de faire."

    Le démocrate de Tallahassee a rapporté que Jereb est un "extrémiste de droite auto-décrit," qui a fait face à des accusations en 2016 après avoir menacé un haut fonctionnaire du bureau du gouverneur Rick Scott, et qui est "connu pour faire du vélo dans les quartiers Il a filmé de nombreux cambriolages avec les forces de l'ordre à Tallahassee dans lesquels il dit constamment aux officiers quand il est arrêté: «Je suis un homme libre qui voyage sur la terre. "

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  55. * * *

    Comme nous l'avons rapporté plus tôt, Cruz, un orphelin de 19 ans avec un passé troublé, une fascination pour les armes et les groupes de résistance, et un fusil AR-15, a été accusé de 17 chefs de meurtre prémédité jeudi matin après avoir été interrogé pendant des heures. autorités étatiques et fédérales suite à la fusillade scolaire la plus meurtrière aux États-Unis dans cinq ans.

    Des gamins

    Les anciens camarades de classe sans méfiance de Cruz pensaient qu'ils allaient faire un autre exercice mercredi après-midi quand une alarme incendie retentit, les obligeant à sortir de leurs salles de classe. C'est alors que Cruz, équipé d'un masque à gaz, de grenades fumigènes et de plusieurs chargeurs de munitions, a ouvert le feu avec une arme semi-automatique, tuant 17 personnes et envoyant des centaines d'étudiants fuir dans les rues. Cruz a pu quitter la scène et se mêler, mais a été appréhendé environ une heure après avoir cessé de tirer.

    Le ROF compte surtout de jeunes membres dans le nord et le sud de la Floride et se dit «une organisation de défense des droits civiques blancs luttant pour une politique identitaire blanche» tout en cherchant à construire une «ethnostate blanche» en Floride.

    Trois anciens camarades de Cruz ont déclaré à ABC News que Cruz faisait partie du groupe. Ils ont affirmé qu'il marchait fréquemment avec le groupe et qu'il était souvent vu avec Jereb, qui a également confirmé à ABC News que Cruz faisait partie, au moins à un moment donné, de ce groupe.

    Dans une interview avec George Stephanopoulos d'ABC News, un avocat de la famille qui avait emmené Cruz au cours des derniers mois a déclaré que Cruz était "déprimé" après la mort de sa mère, mais qu'il allait en thérapie.

    La famille est toujours «choquée», a-t-il dit, que Cruz se livrerait à des violences de masse.

    "Ils ont indiqué qu'ils n'avaient rien vu de tel," a dit Lewis. "Ils n'ont jamais vu de colère, pas de mauvais sentiments à propos de l'école."

    Une famille qui avait emmené Cruz après la mort de sa mère en novembre savait qu'il possédait un AR-15 acheté légalement au cours de la dernière année par un concessionnaire sous licence fédérale, mais ils ont dit qu'il était enfermé dans un coffre-fort.

    "Il l'a apporté dans la maison et il était dans un coffre à clé verrouillé", a déclaré l'avocat. "C'était la condition quand il est entré dans leur maison que le pistolet a été enfermé loin."

    Cruz avait des antécédents de maladie mentale et de menaces violentes qui l'avaient conduit à avoir des ennuis à plusieurs reprises à l'école. Un étudiant qui a participé à Junior ROTC avec Cruz l'a décrit comme un «psycho». Cruz était un passionné d'armes bien connu, a dit l'étudiant, qui a déjà essayé de vendre des couteaux à un camarade de classe.

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  56. Cruz aurait même menacé de tirer sur l'école ...

    "Il y a environ un an, je l'ai vu bouleversé le matin", a déclaré l'étudiant Brent Black à ABC News. "Et je me disais:" Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? " Et il était comme 'euh, je ne sais pas.' Et je me suis dit "qu'est-ce qui se passe avec vous ?" Il est comme 'Je jure devant Dieu que je vais tirer sur cette école.' Et puis je me suis dit 'regarde ce que tu dis autour de moi' et ensuite je l'ai laissé après ça, il est venu me voir plus tard le jour et s'est excusé pour ce qu'il a dit.

    Malgré ces menaces, aucune mesure n'a été prise, sauf pour l'empêcher d'entrer sur le campus et d'ordonner aux enseignants de ne pas le laisser près du campus avec un sac à dos. Le shérif du comté de Broward a également déclaré que du contenu "dérangeant" avait été trouvé sur les comptes de médias sociaux de Cruz. Les photos publiées jusqu'ici représentent Cruz avec un arsenal d'armes - un signe commun parmi les tireurs d'école. les tireurs de Columbine ont également pris des photos d'eux posant avec des armes.

    Dans un aveu choquant, un officiel du FBI a également déclaré jeudi qu'ils avaient été avertis - pas une fois, mais deux fois - du tireur. L'un des avertissements est venu en septembre, d'un homme de confiance en liberté sous caution du Mississippi qui a alerté les autorités sur un message en ligne alarmant que Cruz a écrit en disant qu'il allait "être un tireur d'école professionnel".

    Ben Bennight, un commentateur Youtube, a déclaré avoir alerté le FBI sur un commentaire partagé par Cruz sur l'une de ses vidéos YouTube en septembre dernier. Il dit que le FBI a été prompt à répondre à la déclaration, arrivant à son bureau le jour suivant pour savoir s'il savait quelque chose sur Cruz, mais le bureau a finalement été incapable de vérifier son identité.

    Même le président a déploré le manque d'action malgré tant de «signes inquiétants» ...

    Les négociations sur le DACA ont commencé. Les républicains veulent conclure un marché et les démocrates disent qu'ils veulent conclure un marché. Ce ne serait pas génial si nous pouvions enfin, après tant d'années, résoudre le puzzle DACA. Ce sera notre dernière chance, il n'y aura plus jamais d'autre opportunité! 5 mars.

    La police dit qu'ils "dissèquent déjà" ses publications sur les médias sociaux.

    "Nous avons déjà commencé à disséquer ses sites Web et les choses sur les médias sociaux sur lesquels il était, et certaines des choses qui sont venues à l'esprit sont très, très troublantes", a déclaré Israël.

    Un Cruz recroquevillé a été décidé d'être détenu sans caution lors de sa première comparution devant le tribunal jeudi, où il a été officiellement accusé de 17 chefs d'accusation de meurtre avec préméditation.

    Le jeune homme de 19 ans qui a tué 17 personnes et en a blessé plus d'une douzaine lors d'une fusillade au lycée Marjory Stoneman Douglas à Parkland, en Floride, mercredi, n'a pas pris la parole aujourd'hui, sauf pour confirmer son nom avec un "oui ma" Je suis au juge. Surtout, il garda son regard sur le sol.

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  57. Il portait une combinaison orange et avait les mains et les chevilles enchaînées. Alors qu'il montait sur le podium pour parler au juge de la vidéo en direct de la prison du comté de Broward, une poignée de shérifs et de fonctionnaires de la prison se sont rassemblés, comme l'a rapporté le Daily Mail.

    Une avocate représentant Cruz posa une main rassurante sur son épaule pendant que les accusations étaient lues.

    Un responsable du comté de Broward a déclaré que Cruz était sous surveillance depuis qu'il a été placé en détention parce qu'il a menacé de se suicider.

    Il a d'abord été emmené à l'hôpital pour "respirer laborieusement" ... la police a ensuite passé la majeure partie de la nuit à questionner Cruz sur ses motivations et le rôle possible de quelqu'un d'autre.

    Le tournage a été le 30ème tir de masse aux États-Unis cette année, et les deux sénateurs du Connecticut Chris Murphy et Richard Blumenthal ont publié des vidéos d'eux faisant des appels strident pour le contrôle des armes à feu.

    Le gouverneur de la Floride, Rick Scott, s'adresse aux journalistes lors d'une conférence de presse jeudi matin au sujet du tireur, accompagné du shérif du comté de Broward, Scott Israel, et du surintendant de l'école Parkland, Robert Runcie.

    Dans un autre aveu qui remet en question comment, exactement, Cruz a réussi à acheter légalement un fusil d'assaut, le maire de Broward County Beam Furr a également révélé que Cruz avait été traité dans une clinique de santé mentale pendant un certain temps, mais n'était pas retourné à clinique dans plus d'un an.

    "Ce n'était pas comme s'il n'y avait pas de souci pour lui", a déclaré Furr à CNN. "Nous essayons de garder les yeux sur ces enfants qui ne sont pas connectés ... Dans ce cas, nous n'avons pas trouvé un moyen de se connecter avec cet enfant."

    Le président Trump s'est adressé à la nation ce matin après la fusillade, qui était la huitième plus grande fusillade de masse dans l'histoire des États-Unis.

    Cruz avait été suspendu de l'école de la lutte contre le nouveau petit ami de son ex petite amie et était déprimé et ayant des problèmes de filles au moment de la fusillade.

    Trump a ordonné à tous les drapeaux de voler en berne jeudi ...

    * * *

    Pendant ce temps, le Mail a publié une liste détaillée de tous les prétendus "signes avant-coureurs" sur Cruz et ses intentions qui ont tout simplement été oubliées ou ignorées ...

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  58. 1. «Je vais être un tireur d'école professionnel»

    Nikolas Cruz a laissé un commentaire sur une vidéo YouTube en septembre en utilisant son propre nom qui disait simplement: «Je vais être un tireur d'école professionnel»

    2. Le FBI a été averti du commentaire mais n'a pas pu l'identifier

    Vlogger Ben Bennight a alerté le FBI au commentaire partagé par Cruz. Le FBI n'a pas tardé à répondre, arrivant à son bureau le lendemain, mais seulement après que Bennight eut appelé un agent local, révélant que ses premières tentatives pour envoyer une capture d'écran du commentaire avaient échoué lorsque l'adresse e-mail trouvée sur le site internet de l'agence revint avec une erreur de domaine disant qu'il n'existait pas. Le FBI n'a pas pu identifier la personne qui a posté le commentaire.

    3. Acheté un AR-15 18 ans

    Après la mort de la mère de Cruz, il a finalement déménagé dans la famille d'un ancien camarade de classe, où il a apporté son AR-15 qui était conservé dans un cabinet verrouillé dont il avait la clé. Il a été en mesure d'acheter le fusil au cours de la dernière année et a passé une vérification des antécédents requis. La loi fédérale permettait aux personnes de 18 ans et plus d'acheter légalement des armes d'épaule. À 21 ans, les gens peuvent légalement acheter des armes de poing auprès d'un concessionnaire de permis

    4. Une page Instagram troublante

    La page Instagram de Cruz est remplie de messages troublants sur ce qui semble être lui-même exhibant des armes avec son visage couvert, demandant des conseils sur l'achat d'armes à feu, et faisant des commentaires racistes sur les musulmans.

    5. Était un membre d'un groupe nationaliste blanc et est venu à des exercices d'entraînement

    Jordan Jereb affirme que Cruz était un membre de la République de Floride, qui vise à faire de la Floride son propre État blanc-entho. Jereb a affirmé que Cruz, qui a été adopté, a été élevé dans l'organisation par un autre membre et qu'il aurait fait du covoiturage à au moins deux exercices d'entraînement organisés par le groupe.

    6. Se vantait de blesser les animaux

    Les étudiants qui disent connaître Cruz prétendent qu'il aime tuer les animaux.

    «Il était fou parce qu'il aimait tuer de petites choses, comme des petits animaux - des grenouilles et d'autres animaux comme ça et il avait juste un esprit fou», a dit l'un d'eux à 10ABC.

    Un autre camarade de classe prétend qu'il lui dirait qu'il a tiré sur des rats avec un pistolet BB.

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  59. 7. A pris des couteaux et des balles à l'école

    L'ancien camarade de classe Joshua Charo, 16 ans, a déclaré que tout ce dont il «parlait, ce sont les fusils, les couteaux et la chasse».

    Un autre étudiant a dit qu'il avait commencé à vendre des couteaux dans une boîte à lunch quand il a commencé l'école secondaire.

    8. A été interdit de porter un sac à dos

    Jim Gard, un professeur de mathématiques, qui a eu Cruz dans sa classe l'année dernière, a déclaré qu'il croyait que l'école avait envoyé un courriel avertissant les enseignants qu'il ne devrait pas être autorisé sur le campus avec un sac à dos.

    "Il y avait des problèmes avec lui l'année dernière qui menaçaient les étudiants et je suppose qu'on lui a demandé de quitter le campus".

    9. Expulsé pour le combat

    Le «solitaire» profondément troublé a été expulsé l'année dernière pour «avoir disputé son ex-petite amie» avec son nouveau petit ami.

    10. Abusif à son ex-petite amie

    Les étudiants affirment que le tireur était violent envers sa petite amie

    11. Traqué une autre fille

    M. Gard a également affirmé qu'il avait été emmené avec un autre étudiant "au point de la traquer", tandis qu'un autre étudiant qui prétend avoir été ami avec Cruz a dit qu'il devait le couper parce qu'il avait commencé à "s'en prendre" et à "menacer" une amie de sa part.

    12. Peeping Tom

    La voisine Christine Rosburgh a dit qu'elle et tous les autres voisins étaient terrifiés à l'idée que l'adolescent se cognerait la tête contre un mur de ciment si ses tuteurs légaux essayaient de l'envoyer à l'école.

    Elle prétend aussi qu'elle l'a surpris en train de jeter un coup d'œil par la fenêtre et quand elle l'a affronté, il a dit qu'il cherchait des balles de golf.

    J'ai dit: "Ce n'est pas le terrain de golf".

    13. a arrêté son traitement de santé mentale

    Cruz avait été soigné dans une clinique de santé mentale, mais il s'est arrêté il y a environ un an et a abandonné le radar. Il montrait des signes de dépression.

    Beam Furr, maire du comté de Broward, a déclaré: «Ce n'était pas comme s'il n'y avait pas d'inquiétude pour lui. Nous essayons de garder les yeux sur les enfants qui ne sont pas connectés ... Dans ce cas, nous n'avons pas trouvé un moyen de se connecter avec cet enfant.

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  60. 14. Possible syndrome d'alcoolisation fœtale

    Natalie Brassard, directrice du programme FASCETS à but non lucratif, qui travaille avec les enfants atteints de l'ETCAF, a déclaré que certaines des caractéristiques de Cruz suggèrent qu'il aurait pu vivre avec une maladie cérébrale invisible - cela aurait pu être l'ETCAF ou plusieurs autres.

    Les conditions de l'ETCAF peuvent varier de légères à sévères, mais peuvent inclure des troubles d'apprentissage, une déficience intellectuelle ou un faible QI, un raisonnement et un jugement médiocres et une foule d'autres problèmes.

    15. Orphelins

    La mère adoptive de Cruz, Lynda Cruz, 68 ans, est décédée d'une pneumonie en novembre dernier. Elle était l'une des seules personnes proches de Cruz. Son père adoptif Roger Cruz est mort d'une crise cardiaque il y a plusieurs années.

    Après la mort de sa mère, lui et son frère sont confiés à l'amie de famille Barbara Kumbatovich, de Long Island, New York, mais malheureux, il emménage avec un ancien camarade de classe dans un parc de maisons mobiles au nord-ouest de Broward.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-02-15/florida-school-shooter-linked-white-supremacist-group

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    1. Ce ne sont pas les libertés d'acheter des armes à feu aux States qui sont en cause mais une dérive de naissance vers la religion où 'tous les morts iraient au paradis !'. C'est-à-dire que pour ces assassins, commettre un meurtre n'est pas de faire du mal mais de faire du bien !!!

      (...)'Je jure devant Dieu que je vais tirer sur cette école.' (...)

      (...) «Il était fou parce qu'il aimait tuer de petites choses, comme des petits animaux - des grenouilles et d'autres animaux comme ça et il avait juste un esprit fou» (...)

      (...) Possible syndrome d'alcoolisation fœtale (...) HAHAHAHA !
      Il ont même remonté au XIV siècle pour trouver dans sa famille quelqu'un d'alcoolisé dont il était le descendant ! Hahaha !

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  61. Le paradoxe français: des millions de chômeurs... et une pénurie de main d'œuvre


    15 FÉVRIER 2018
    Audrey Duperron


    Récemment, le constructeur automobile français Peugeot a été contraint de faire venir 8 techniciens de maintenance polonais et 10 autres autrichiens, accompagnés de traducteurs, pour les faire travailler dans son usine de Valenciennes, dans le nord de la France. Cet exemple illustre la pénurie de main-d’œuvre qui sévit actuellement en France, et qui est l’un des paradoxes du marché du travail français.

    L’année dernière, la France a connu une croissance de 1,9 %, son rythme le plus rapide depuis 2011. Simultanément, de plus en plus d’entreprises se plaignent du manque de travailleurs qualifiés, indique l’INSEE, l’institut national de statistiques français. Malgré cela, le taux de chômage demeure élevé, aux alentours de 9 %.

    Une inadéquation entre l'offre et la demande

    Les nouvelles méthodes de travail implémentées dans les usines, ainsi que équipements modernes aboutissent à augmenter la demande des travailleurs plus qualifiés. Mais les postes ne sont pas toujours faciles à pourvoir, car les nouvelles compétences requises ne sont pas toujours disponibles sur le marché.

    « Le chômage en France est principalement un chômage de travailleurs peu qualifiés. L’inadéquation entre les besoins des entreprises et les compétences disponibles devient évident et très problématique pour la reprise. Cela explique que l’on ne parvienne pas à absorber le chômage structurel élevé en France, en dépit de la croissance économique », affirme Patrick Artus, Économiste en chef chez Natixis.

    Un plan de formation

    Or, le président français Emmanuel Macron s’est engagé à faire tomber le chômage en dessous du seuil des 7 % d’ici la fin de son mandat en 2022. Pour ce faire, il a annoncé un plan de formation de 15 milliards d’euros pour les chômeurs, souvent des personnes peu qualifiées, ou sans emploi depuis plus d’un an. Le gouvernement veut également mettre l’accent sur l’apprentissage, et négocie avec les syndicats et les employeurs concernant la formation. « Il y a 2 millions de chômeurs en France qui n’ont pas de qualification. Nous sommes en train de réformer les programmes de formation. C’est comme cela que nous allons gagner cette bataille», a-t-il dit.

    Le travail détaché en forte hausse

    Mais selon Artus, toutes ces mesures ne prendront effet que dans 2 ou 3 ans, et en attendant, la pénurie de main-d’œuvre continuera à se faire sentir sur la croissance.

    L’année dernière, entre 200 000 et 330 000 emplois n’ont pas été pourvus en France, faute de bons candidats pour les entreprises, indique le ministère du Travail. En revanche, les entreprises françaises ont fait appel à 500 000 travailleurs détachés, c’est-à-dire 46 % de plus qu’en 2016.

    https://fr.express.live/2018/02/15/le-paradoxe-francais-des-millions-de-chomeurs-et-une-penurie-de-main-doeuvre

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    1. Ancien temps, les bars servaient aussi des sandwiches (gros pain/baguette, jambon beurre, saucisson, fromage ?) en plus des cigarettes (gauloises, gitanes, royales et parisiennes), puis, sont arrivés les 'snacks'. Les ''snacks' çà fait un peu américain et ont eut du succès, puis sont arrivés les pizzas en fourgon à cause de la cherté des pas-de-porte. Mais, on se disait que le commerce de la bouffe ne pouvait que continuer ! Mais, des 'réglementations étrangères' (dictature monarchique) sont intervenues et ces petits commerces ont eut 'du plomb dans l'aile'. Puis, les garagistes (qui pensaient que dans 100 ans ont aurait tous des voitures) ont mis la clé sous la porte !!! (faut dire qu'aujourd'hui, le métier de 'garagiste' n'existe plus ! Il faut dire 'technicien' ou 'homme à la valise, parce qu'ils ne savent plus réparer. L'ordinateur portatif leur dit ce qui va pas et que ce n'est pas réparable, il faut changer !). Puis les médecins (qui pensaient que dans mille ans ont aurait encore besoin d'eux), sortis d'école sont partis à l'étranger pour cause d'escroquerie gouvernementale.

      D'où le manque de tous commerces, d'artisans et de personnes intelligentes ! Car, les Q.I. élevé ont passé la frontière !

      Donc, il ne reste que des chômeurs qui ne savent ni lire, ni écrire et qui ne parle même pas le français !

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  62. «No Billag»: quand le débat d'«Infrarouge» déborde sur le 2e écran


    Sylvia Revello
    jeudi 15 février 2018 à 17:19.



    Alors que les invités débattaient mercredi soir de l’initiative pour supprimer la redevance radio-télévision sur RTS Un, les internautes ont commenté en direct leurs prestations sur les réseaux sociaux

    Faut-il supprimer la redevance radio-télévision? «Infrarouge» posait la question mercredi soir sur RTS Un. Les internautes y ont répondu en direct, par écran interposé. Alors que la campagne bat son plein, c’est la première fois que la RTS empoigne frontalement le débat sur l’initiative dite «No Billag». Sur le plateau, les pourfendeurs d’un «système injuste et dépassé» affrontent les défenseurs d’un service audiovisuel public indépendant et de qualité, garant d’une cohésion nationale. Et sur les réseaux sociaux, chacun choisit son camp.

    «Quel paradoxe que les invités qui défendent l’initiative viennent dans une émission financée grâce à la redevance», pointe un internaute en préambule. L’exercice est, il est vrai, délicat, en particulier pour la SSR, accusée de «prosélytisme» ou de «publicité subliminale» par certains de ses détracteurs. Pour un usager, l’opération du jour est contre-productive. «Plus les politiciens et médias désirent influencer le citoyen, plus il a envie de voter exactement le contraire, c’est son dernier pouvoir. Regardez mieux le résultat de Prévoyance vieillesse 2020 et vous saurez qu’il faut éviter de trop en faire. Prévoyez le plan B, il pourrait être utile!»

    Plan B et mauvaise foi

    Ce plan B, justement, est inexistant, veut répéter le président de l’Union suisse des arts et métiers, l’UDC fribourgeois Jean-François Rime. La faute au parlement, où le débat a été «immédiatement bloqué». Sur Facebook, un internaute souligne sa mauvaise foi. «M. Rime, le débat a eu lieu semble-t-il. Donc mensonge. Arrêtez de continuellement contester des décisions quand elles ne vont pas dans votre sens. Vous bafouez la démocratie et ses institutions.»

    Lire aussi: «No Billag»: à qui profiterait le crime ?

    Au fil de la discussion, les commentaires sur la prestation des invités s’accumulent. Alors que la conseillère fédérale Doris Leuthard évoque le sort des 34 radios et télévisions régionales qui bénéficient de la manne financière de Billag, @jimsordet l’interroge sur Twitter: «Madame Leuthard, comment font alors les nombreuses radios et TV qui ne touchent pas la redevance? PlusRouge FM, Val TV, etc. C’est un peu fallacieux comme argument.»

    Madame Leuthard, comment font alors les nombreuses radios et TV qui ne touchent pas la redevance ? Rouge FM, Val TV, etc. C’est un peu fallacieux comme argument

    Immédiatement, @ArianeBeldi rétorque: «Elles ne diffusent que quelques heures par jour, ou font tourner en boucle les quelques mêmes émissions, entrecoupées de monstrueuses plages de pub ! Surtout, elles ne produisent aucune info, qu’elles reprennent dans les dépêches ! C’est ça l’avenir ?»

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  63. La jeune génération divisée

    Sur Twitter, certains doutent lorsque Nicolas Jutzet, le responsable de «No Billag» pour la Suisse romande, avance que «plus de 60% de la population est prête à payer 200 francs pour acheter les médias qu’ils consomment». Il «défend le libre marché et en même temps, il prétend se battre pour les plus petits revenus… Alors que sans la redevance, ils n’auront plus d’info ou la paieront plus cher. Incohérence», estime @TristanNils.


    Nicolas Jutzet défend le libre marché et en même temps, il prétend se battre pour les plus petits revenus.. alors que sans la redevance, ils n'auront plus d'info ou la paieront plus chère. Incohérence #RTSinfrarouge

    Face à celui qui se revendique porte-parole de la jeune génération, @FlorianneLi ajoute: «En tant que jeune de 19 ans, je préfère payer une redevance afin d’avoir des médias, des radios et des émissions de qualité que de voir des pubs toutes les 5 minutes comme sur les chaînes anglo-saxonnes !»

    Lire aussi: Redevance radio-TV: les chiffres qui comptent

    Persuadé depuis 1992 que la Suisse peut se passer de la SSR, Pierre Veya, directeur de la rubrique économique de Tamedia, en prend lui aussi pour son grade. «Monsieur #Veya a une drôle conception de la démocratie directe: si #NoBillag était acceptée, le parlement et le Conseil fédéral bidouilleraient une solution pragmatique #dugrandnimportequoi», estime @micgirod.

    «Consommateur payeur», vraiment ?

    Brandi de part et d’autre par les initiants, le sacro-saint argument du «consommateur payeur» ne tient pas. Un internaute le prouve par l’absurde: «Si l’on arrête de financer les radios et les télévisions d’intérêt public sous prétexte que certains n’aiment pas les regarder ou les écouter, alors arrêtons carrément de financer l’école de nos enfants. Car eux non plus ne veulent pas y aller.»

    https://www.letemps.ch/opinions/no-billag-debat-dinfrarouge-deborde-2e-ecran

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    Réponses

    1. (...) «Madame Leuthard, comment font alors les nombreuses radios et TV qui ne touchent pas la redevance ? PlusRouge FM, Val TV, etc. C’est un peu fallacieux comme argument.» (...)

      Justement la personne qui pose la question devrait plutôt se tourner vers ces radios pour leur demander qui a payé le matériel, les locaux et leurs salaires ! HAHAHAHA !

      Faut dire que comme ces centaines de millions d'immigrés 'fauchés' (hahaha !) qui ont parcourus parfois des milliers de kilomètres pour venir en Europe toucher des allocations à vie, la question est de savoir "Mais comment font les français pour payer partir en vacances alors que d'autres se déplaceraient gratos ??!" Hahahaha !

      Ce sont des merdias étrangers, payés par leurs dictatures pour venir en Suisse diffuser des propos anti-Démocratie !

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