- ENTREE de SECOURS -



dimanche 25 février 2018

FAMILY WEEK-END - Olesya Rulin, Kristin Chenoweth


Révélation mondiale d'Olesya Rulin (qui comme Abigail Breslin dans 'Ultimate Endgame') a sublimé la comédie en 2013
Kristin Chenoweth, Matthew Modine, Joey King, Eddie Hassell, Robbie Tucker, Chloe Bridges. Scénario de Matt K. Turner

27 commentaires:

  1. Et maintenant des avions électriques !


    le 25 février 2018


    Il y avait les voitures électriques qui ne datent pas d’aujourd’hui, j’ai d’ailleurs écrit plusieurs billets à ce sujet. Il y a aussi les scooters électriques et le ministre de l’énergie à pédale douce en possède un. Un modèle correct de ce genre de gadget coûte au moins 4500 euros pour ceux qui seraient tentés. Enfin il y a les vélos électriques de plus en plus populaires dont le modèle de base muni d’une batterie permettant une autonomie de 20 kilomètres environ sur terrain plat revient à environ 1000 euros. Ce prix comprend pour moitié celui de la batteries Li-ion. Puisque la centrale électrique de Fessenheim va être fermée alors qu’elle aurait pu permettre la charge de 400000 véhicules automobiles bas de gamme par jour, c’est théorique je sais, mais quand il n’y a pas de vent il faut bien trouver une autre source d’énergie fiable et en France, le pays qui veut montrer l’exemple en matière d’énergie verte, il n’y a pas vraiment d’autre choix que l’énergie nucléaire pour faire face à la demande croissante en électricité de tous ces véhicules à empreinte carbone nulle à condition naturellement que l’on ne brûle ni charbon ni gaz pour les recharger.

    La Suisse qui a décidé d’abandonner le nucléaire à la suite d’une votation il y a près d’une année se lance dans l’avion électrique. Le monde entier connait le Solar Impulse qui a fait l’objet d’un battage médiatique insensé mais il ne s’agit pas d’un avion se rapprochant du Soleil pour voler et qui, comme Icare, a subi des avaries notoires lors de son tour du monde peu reluisant. Il s’agit bel et bien d’un avion de tourisme électrique embarquant son énergie sous forme de batteries, un projet développé par la société suisse H55 (www.h55.ch/) avec la collaboration de Siemens et de l’école polytechnique fédérale de Lausanne. H55 située à Sion est le développeur du Solar Impulse et avec une profusion d’aides fédérales et cantonales (canton du Valais) dans la droite ligne de la bien-pensance écologique le petit avion de tourisme (illustration) va faire de nombreux adeptes y compris le laryngophonique Nicolas qui veut pourtant quoiqu’il en coûte fermer toutes les plus vieilles centrales nucléaires françaises. J’ai beau me gratter le cuir chevelu je ne comprend plus rien aux tergiversations des écologistes car ce ne sont pas des moulins à vent qui pourront recharger tous ces gadgets réservés aux riches en dehors des vélos.

    Source et illustration : Le Nouvelliste

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/02/25/et-maintenant-des-avions-electriques/

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  2. SUISSE LE CONTRÔLE DES FINANCES ANALYSE UNE PROVISION


    La Confédération veut constituer une provision de deux milliards de francs, après avoir enregistré un excédent de 4m8 milliards au titre dee 2017.
    Ueli Maurer a décidément bien des problèmes avec son excédent budgétaire 2017.


    Le Contrôle fédéral des finances (CDF) a des doutes sur la légalité d'une provision de 2 milliards de francs à la charge du compte de financement 2017 de la Confédération. La question fera l'objet d'une analyse détaillée.

    Informé par l’Administration fédérale en janvier, le CDF a sommairement examiné l’idée de constituer une provision de deux milliards de francs, selon un communiqué du CDF daté de vendredi et relayé par la SonntagsZeitung. Un premier examen de cette opération montre qu’elle répond à une volonté politique claire du Parlement et du Conseil fédéral, écrit l'organe de surveillance.

    Elle s’inscrit dans le prolongement d'une motion du conseiller aux Etats Peter Hegglin (PDC/ZG) qui demande d’établir les comptes de sorte qu'ils rendent une image conforme à la réalité. Il s’agit de corriger la pratique actuelle qui veut que le budget de la Confédération soit établi selon le principe du cash, soit les encaissements et les dépenses.

    Le CDF n’est pas opposé à ce changement de la législation qui constituerait une harmonisation avec les cantons. Il simplifierait également la présentation des comptes fédéraux qui distinguent aujourd’hui un compte de résultats intégrant les provisions et, d’autre part un compte financier et un budget qui les ignorent.

    La loi ne prévoit pas de provision

    Le CDF constate cependant qu’en l’état, la loi sur les finances de la Confédération prévoit que le compte financier est établi sur une base cash et ne saurait comprendre une provision. Cette question fera l’objet d’une analyse détaillée dans le cadre de l’audit des comptes 2017.

    Il y a une dizaine de jours, le ministre des finances Ueli Maurer présentait des comptes de la Confédération largement bénéficiaires. Au lieu du trou budgété de 250 millions de francs, les comptes ordinaires affichent pour 2017 un excédent de 2,8 milliards. Le montant réellement dégagé atteint même 4,8 milliards.

    «Pas de manipulation»

    Ueli Maurer expliquait que la différence de 2 milliards est liée à une l'application d'un procédé comptable. Rien à voir avec de la manipulation, a insisté le conseiller fédéral. La méthode est déjà utilisée pour le compte de financement, il s'agit de donner l'image la plus fidèle de la situation financière de la Confédération.

    De plus, les commissions des finances du Parlement ont approuvé la procédure, a précisé dimanche à l'ats le Département fédéral des finances. Celui-ci ajoute que le dernier mot appartient désormais aux Chambres fédérales.

    A cette fin, Berne a pour la première fois comptabilisé une partie de l'excédent, soit 2 milliards de francs, comme provision pour les remboursements à venir de l'impôt anticipé. Le solde restant et «étonnamment élevé» de 2,8 milliards est en effet dû principalement à des recettes supérieures de l'impôt anticipé. Ces dernières ont atteint près de 8,83 milliards, soit presqu'un tiers de plus que budgétisé. (ats/nxp)


    25.02.2018, 11h19

    https://www.lematin.ch/suisse/controle-finances-analyse-provision/story/30257997

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    1. Votez pour la Démocratie !


      samedi 17 février 2018


      Si je prends l'exemple d'un investisseur qui choisit l'aéronautique pour prospérer, il aura le choix entre deux directions: celle de faire payer cher ses billets d'avions pour pouvoir très vite acheter un second appareil ou, celle de casser les prix en se contentant de ne pouvoir payer que son personnel de bord, ses frais de carburants et de pneumatiques. Pour cette dernière direction, il s'attirera la clientèle et se fera très vite connaître, mais, lorsque son avion aura des avaries ou sera 'en fin de vie'... il n'aura pas d'argent pour réparer ou en acheter un autre ! Son bénéfice étant restreint, il ne récupérera même pas sa mise et, sa 'fortune' n'aura durée que quelques temps !

      C'est aussi ce qui se passe pour certains médias étrangers implantés dans un pays dans le but de répandre une politique étrangère autour d'eux afin de détruire le pays d'accueil. Car, il ne faut pas se leurrer ! quelle que soit l'entreprise elle ne peut demeurer debout longtemps sans argent ! Donc, soit l'argent vient de vols et escroqueries en pays étrangers, soit il vient de subventions publiques venues du pays d'accueil !!!

      C'est là toute l'importance du vote référendaire du 4 Mars en Suisse où les citoyens doivent se prononcer pour ou contre une redevance médiatique publique qui permettra donc de conserver la (SEULE au monde !) Démocratie en Suisse en acceptant le financement de la diffusion d'informations ou, en votant contre la redevance qui fera la joie des médias étrangers qui seraient les vainqueurs de l'effacement de la liberté de parole et de gestion des citoyens Suisses chez eux !

      C'est donc aux Suisses à se prononcer dans le "Peut-on vivre sans argent ?" Voir aussi l'exemple des invasions d'immigrés qui se disent sans le sou et ont pourtant fait des milliers de kilomètres (à pieds ?) et qui... n'auraient plus d'argent pour retourner chez eux !! Hahahaha !

      Notons aussi que les merdias ont qualifié cette immigration de 'réfugiés climatiques' !!! C'est-à-dire fuyant leur pays avant qu'ils ne deviennent chauds pour se précipiter dans la neige et découvrir les joies d'avoir froid !

      Quant aux insinuations racistes' (HAHAHAHA !): Désormais, il n'y aura plus de pions 'blancs' ou 'noirs' dans les jeux d'échecs et de dames ILS SERONT TOUS DE LA MÊME COULEUR !! (comme dans les équipes de foot ou en politique !) La couleur 'médiane' choisie sera 'ColorMerdas'.

      https://huemaurice5.blogspot.fr/2018/02/votez-pour-la-democratie.html

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  3. CHINE - XI JINPING S'OUVRE LA VOIE À LA PRÉSIDENCE À VIE

    Le parti a proposé d'effacer de la Constitution chinoise la mention stipulant qu'un président «ne peut pas exercer plus de deux mandats consécutifs» de cinq ans.
    Xi Jinping se voit aussi grand que Mao Zedong et Deng Xiaping.


    25.02.2018


    Le Parti communiste chinois (PCC) s'est prononcé en faveur de la levée de la limite constitutionnelle de deux mandats pour le président de la République populaire, selon un média d'Etat dimanche. Le PCC ouvre la voie à un maintien au pouvoir du dirigeant Xi Jinping.

    Le comité central, sorte de parlement du PCC, a proposé d'effacer de la Constitution chinoise la mention stipulant qu'un président «ne peut pas exercer plus de deux mandats consécutifs» de cinq ans, a indiqué l'agence Chine nouvelle. M. Xi, président de la République populaire depuis 2013, doit normalement quitter ses fonctions en 2023. Le comité central du PCC a également proposé d'inclure «la Pensée Xi Jinping» dans la Constitution du pays.

    Ces dispositions devraient être soumises aux parlementaires chinois lors de la session annuelle plénière de l'Assemblée nationale populaire (ANP), qui s'ouvre le 5 mars. Lors du XIXe congrès quinquennal du PCC, qui s'est déroulé en octobre dernier, M. Xi avait déjà obtenu de voir sa «Pensée sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère» incluse dans la charte du Parti, un honneur réservé jusqu'ici de son vivant au seul Mao Tsé-toung, fondateur du régime communiste en 1949.

    Lutte contre la corruption

    Depuis son arrivée à la tête du Parti fin 2012, Xi Jinping a concentré les pouvoirs sur sa personne comme aucun dirigeant chinois ne l'avait fait depuis au moins un quart de siècle. Il a engagé une lutte contre la corruption qui a vu plus d'un million de cadres sanctionnés - mais d'aucuns y voient avant tout un moyen pour le président de se débarrasser de toute opposition interne.

    Sa présidence s'est accompagnée d'un retour du quasi-culte de la personnalité autour du président, omniprésent dans les médias, et d'un renforcement de la répression visant les défenseurs de la démocratie et des droits de l'homme. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/xi-jinping-s-ouvre-presidence-vie/story/17744222

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    1. CONNAISSEZ-VOUS LE NOM DU PRÉSIDENT DE LA CONFÉDÉRATION ?

      Selon une étude, près d'un Suisse sur deux ne sait pas qui dirige le Conseil fédéral. Nous avons testé les Romands dans les rues de Lausanne.


      24.01.2018, 10h55


      Si l'on vous demande qui est le président des Etats-Unis, vous n'avez sûrement aucun problème à répondre Donald Trump.

      Dans le cas où vous devriez indiquer le nom du président de la Confédération suisse, auriez-vous la réponse exacte, à savoir Alain Berset ?

      Marina Rollman en parlait encore récemment dans une chronique, selon les études, entre 25% et 50% des Suisses ne connaissent pas la réponse.

      Pour en avoir le cœur net, nous avons interrogé des Romands dans les rues de Lausanne. (Le Matin)

      https://www.lematin.ch/suisse/connaissezvous-nom-president-confederation/story/14163549

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    2. La ou le chef d'État est élu(e) pour 1 an (1er Janvier au 31 Décembre). Mme Doris Leuthard (Parti Démocrate Chretien) 2017, mr Alain Berset (PartiSocialiste) 2018.
      Rien n'interdit à quiconque d'avoir un père ou une mère à vie ! D'où les questions sur la durée limitée d'un mandat ! Que ce mandat soit remis en cause chaque année (comme peuvent l'être des lois votées) est une des qualités de la SEULE Démocratie au monde.

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  4. 30 000 euros par mois, la rémunération moyenne des greffiers des tribunaux de commerce pour une mission à l’intensité très très modérée...

    Les greffiers des tribunaux de commerce ne reculent devant rien! Non contents de bénéficier d’une rente assurée par le ministère de la Justice, qui leur assure de loin les revenus les plus élevés des professions libérales, les greffiers monnaient à prix élevés les données qu’ils collectent au titre d’une obligation légale. Ce commerce juteux semble ne plus avoir de limite… Mais d’où vient que les données d’entreprises privées soient ainsi revendues sans aucune mise en concurrence ?


    Éric Verhaeghe
    le 24 Février 2018


    Les greffiers des tribunaux de commerce sont les rois du pétrole. Au nombre de 224, ils bénéficient d’un monopole réglementé par le ministère de la justice. Ce monopole consiste notamment à collecter les données que les entreprises doivent fournir aux pouvoirs publics (sous peine d’amende) sur leur situation comptable.

    Les greffiers ont, grâce à ce système, mis en place un juteux business ! celui-ci consiste à faire payer les entreprises dès l’enregistrement au tribunal de commerce. Puis à revendre les données que les entreprises ont payé pour fournir! N’est-ce pas astucieux ?

    Les greffiers des tribunaux de commerce à 30.000€ par mois

    Comme on le voit, sans compter les bénéfices globaux apportés par la revente des données, les greffiers des tribunaux de commerce tirent très bien leur épingle du jeu! Selon les chiffres du ministère des Finances, ils perçoivent individuellement un revenu moyen annuel de 375.000€, soit plus de 30.000€ par mois.

    Ils forment la profession libérale la mieux payée, mieux encore que les notaires ou les huissiers de justice. Ils perçoivent des revenus moyens six fois supérieurs à ceux des avocats.

    On notera que ces revenus sont perçus en contrepartie de véritables sinécures. Alors que les avocats ou les huissiers de justice doivent se constituer une clientèle souvent mouvante, les greffiers des tribunaux de commerce vivent pour leur part d’une clientèle captive, avec des tarifs imposés par la loi…

    On notera cependant qu’une petite étude mériterait sans doute d’être menée pour vérifier que toutes les obligations formelles fixées par les tribunaux de commerce correspondent bien à une obligation légale…

    Infogreffe, un commerce juteux

    Les données que les greffiers des tribunaux de commerce collectent, à titre payant mais obligatoire, font l’objet d’un commerce juteux. Le site Infogreffe les revend en effet sur Internet.

    Selon l’Autorité de la Concurrence, le chiffre d’affaires d’Infogreffes dépassait les 60 millions d'euros en 2011. Le site compterait une trentaine de collaborateurs. Ses profits sont redistribués aux greffiers. L’ensemble assure donc, aux 224 greffiers, un complément de revenus tout à fait intéressant: proche de 250.000€ par greffier par an !

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  5. Bien entendu, aucun entrepreneur n’a le moindre contrôle sur ce commerce réalisé sur son dos. Comme quoi, l’obligation de service public permet parfois de privatiser les bénéfices dans des proportions bien plus importants que l’ultra-libéralisme.

    Toujours plus !

    Non contents de se gaver sur le dos des entrepreneurs, les greffiers en veulent toujours plus. Ils viennent d’annoncer qu’ils mettaient à disposition de Linkedin les données qu’ils collectaient au titre de leur monopole de délégation de service public. Donc… voilà comment ces greffiers se transforment peu à peu en opérateurs commerciaux en dehors de tout droit de la concurrence.


    http://www.atlantico.fr/decryptage/30-000-euros-mois-remuneration-moyenne-greffiers-tribunaux-commerce-pour-mission-intensite-tres-tres-moderee-eric-verhaeghe-3316257.html#Wj8GTDC171FIcaRR.99

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  6. Dès ce lundi en Suisse, un petit air de Sibérie

    Un froid sibérien passera sur la Suisse entre lundi et mercredi. Les températures ne devraient pas dépasser les -5°C, mais à cause de la bise, le froid ressenti sera environ dix degrés plus bas

    ATS
    dimanche 25 février 2018 à 11:55.


    Un froid sibérien passera sur la Suisse entre lundi et mercredi. Les températures ressenties en plaine se situeront entre -14 et -16°C, selon MétéoSuisse. Des embruns congelants pourraient assaillir les bateaux amarrés aux rives lacustres et les voitures à proximité.

    Les températures ne devraient pas dépasser les -5°C, mais à cause de la bise, les habitants devraient ressentir des valeurs environ dix degrés plus basses, a indiqué samedi à l'ats Anick Haldimann, prévisionniste à MétéoSuisse. A 2000 mètres, le thermomètre devrait descendre jusqu'à -17°C, et les températures ressenties à -30°C.

    Ce type de situation est rare, mais pas exceptionnel, selon la météorologue. Elle renvoie à un cas similaire survenu durant l'hiver 2005. Des embruns congelants avaient amené du verglas sur les rives lacustres et certains bateaux amarrés s'étaient remplis de glace avant de couler. En bordure des lacs, des voitures avaient été recouvertes d'une épaisse couche de glace.

    Lire aussi: Une vague de froid sibérien va s’abattre sur la Suisse

    Ce type de situation est rare, mais pas exceptionnel, selon la météorologue. Elle renvoie à un cas similaire survenu durant l'hiver 2005. Des embruns congelants avaient amené du verglas sur les rives lacustres et certains bateaux amarrés s'étaient remplis de glace avant de couler. En bordure des lacs, des voitures avaient été recouvertes d'une épaisse couche de glace.

    Ce froid est causé par «l'anticyclone sibérien, qui s'étend jusqu'en Suisse», précise encore Mme Haldimann. «L'air froid de la semaine prochaine nous viendra directement de Sibérie.»

    De la neige dès jeudi

    L'Organisation météorologique mondiale a expliqué vendredi le phénomène en mentionnant des conditions inhabituelles marquant la fin de l'hiver dans l'hémisphère nord, une situation nommée «réchauffement stratosphérique soudain». En raison d'une dépression d'altitude importante près du pôle, les vents, généralement d'ouest, ralentissent ou même s'inversent en quelques jours.

    Ils tracent ainsi souvent la voie à des vents d'est glaciaux provenant de Sibérie. Simultanément, on observe une vague de froid étendue à toute l'Europe et des températures anormalement hautes dans l'Arctique.

    Dès jeudi en Suisse, la neige entrera dans la danse. Les flocons tomberont jusqu'en plaine. Le mercure devrait remonter lentement, surtout en montagne, selon MétéoSuisse. En plaine, il faudra attendre plus longtemps pour que le froid s'en aille.

    https://www.letemps.ch/suisse/lundi-suisse-un-petit-air-siberie

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  7. Des robots serveurs sont opérationnels dans des restaurants d'autoroutes de Chongqing


    Chine Nouvelle (Xinhua) - Xinhua
    le 24/02/2018 16:15


    Des robots serveurs ont été mis en service dans des restaurants d'aires de service d'autoroutes à Wulong et Dalu dans la municipalité de Chongqing, mi-février, a annoncé samedi le comité des transports local.

    Les clients commandent des plats sur un terminal et paient en ligne. Les robots apportent ensuite les mets à leur table.

    Zheng Yi, directeur des opérations de l'aire de service de Wulong, a indiqué que ces robots avaient permis de réduire largement le coût de fonctionnement.

    "Si leur performance est bonne, les robots trouveront leur place dans davantage de restaurants d'autoroutes de la ville", a-t-il ajouté.

    La tendance à la technologie intelligente s'est accrue ces dernières années. Des robots sont déjà utilisés dans les secteurs de la livraison de colis, des soins pour personnes âgées et de la réception d'hôtel.

    https://chine.in/actualite/cn/des-robots-serveurs-sont-operationnels-dans-des_107151.html

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  8. Autre sujet de préoccupation: le sel de voirie et le changement climatique


    Anthony Watts
    24 février 2018


    La candidate Kristina Gutchess rédige un article sur l'impact des sels de voirie sur le bassin versant de la rivière Tioughnioga

    L'interaction entre la salinité des eaux de surface et le changement climatique dans le centre de New York fait l'objet d'un article récent de chercheurs du Collège des arts et des sciences de l'Université de Syracuse.

    Le document s'appuie sur l'étude du groupe sur l'impact du sel de déglaçage de l'autoroute 81 et d'autres routes et autoroutes avoisinantes sur le bassin versant de la rivière Tioughnioga. Gutchess dit que leurs découvertes la rendent «prudemment optimiste» quant aux futures concentrations de chlorure d'eau de surface du bassin versant.

    «L'application à long terme de sels de voirie a entraîné une augmentation du niveau de salinité de la rivière», explique Gutchess, qui étudie les processus affectant la qualité des eaux de surface et des eaux souterraines. «Bien que divers modèles aient été utilisés pour évaluer les impacts potentiels futurs des pratiques de dégivrage continues, ils n'ont pas incorporé différents scénarios climatiques, qui devraient avoir une incidence sur l'hydrogéologie au XXIe siècle.

    L'équipe de Gutchess a combiné diverses approches computationnelles avec un travail de terrain rigoureux et une analyse en laboratoire pour simuler les concentrations de chlorure de surface dans le Tioughnioga, un grand affluent profond de 34 milles de la rivière Chenango qui traverse les comtés de Cortland et Broome.

    Au cœur de leur expérience se trouvait l'INCA (abréviation de "INtegrated CAtchment"), une plate-forme semi-distribuée de modélisation des bassins versants qui évalue les problèmes de changement environnemental. Gutchess a calibré le modèle pour une période historique, ou période de référence (1961-1990), et a utilisé les résultats pour faire des projections pour trois intervalles de 30 ans: 2010-39, 2040-69 et 2070-99.

    Selon les projections du modèle, la salinité des branches est et ouest de Tioughnioga commencera à diminuer dans 20-30 ans. "Une tendance graduelle au réchauffement entre 2040 et 2099 entraînera une réduction des chutes de neige et des applications de sel associées, entraînant une baisse de la salinité de la rivière. D'ici à 2100, les concentrations de chlorure d'eau de surface devraient être inférieures aux valeurs des années 1960 », dit Gutchess.

    C'est potentiellement une grande nouvelle pour une partie du pays qui a connu une augmentation des concentrations de chlorure de surface depuis les années 1950, lorsque le salage routier a commencé.

    Le sel, ou chlorure de sodium, est le produit chimique de déglaçage le plus couramment utilisé dans le pays, avec un taux de plus de 10 millions de tonnes par an.

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  9. Dans l'État de New York, un événement hivernal typique nécessite 90 à 450 livres de sel par kilomètre de voie. La circulation des véhicules représente environ 10% des résidus; le reste pénètre dans les bassins hydrographiques adjacents sous forme d'eaux de ruissellement, mettant en péril les écosystèmes terrestres et les ressources en eau potable.

    L'étude hydrogéologique de Gutchess est l'une des seules qui combinent la variabilité climatique à long terme et la gestion de la salinité. Le cadre du modèle INCA a permis à son équipe d'évaluer la réponse des cours d'eau dans 16 scénarios futurs différents, en tenant compte du climat, de l'utilisation des terres et de la gestion de la neige.

    "L'INCA a été initialement développé pour évaluer les sources d'azote dans les bassins versants dans une rivière principale à une seule tige", explique Jin. "Ici, nous avons modifié le modèle pour intégrer une nouvelle structure multi-ramifiée, ce qui nous permet de simuler des estimations quotidiennes des concentrations de chlorure dans l'eau. Nous avons également tenu compte des différences dans les pratiques de salage entre les zones rurales et urbaines. "

    Selon l'INCA, le sel de voirie représente plus de 87% de la salinité de Tioughnioga. Les pratiques actuelles de dégivrage, combinées à une urbanisation accrue, ajouteront probablement à sa salinité, mais seulement pendant un certain temps, en partie grâce aux changements climatiques.

    Selon Lu, l'étude suggère que les impacts climatiques ne sont pas toujours négatifs dans une région spécifique: «Il est important de comprendre les nuances du changement climatique à différentes échelles temporelles et géographiques. En fin de compte, ce projet nous aidera à gérer nos ressources plus efficacement, tout en nous adaptant aux changements futurs. "

    Avec un clin d'œil et un hochement de tête, il ajoute: «En même temps, nous ne devrions pas faire de déclarations générales sur le changement climatique. Personne n'est exempté de ses effets, pour ou contre. "

    Gutchess est membre de EMPOWER, un programme de formation diplômé de l'eau-énergie à Syracuse qui est parrainé par la National Science Foundation et dirigé par Lautz. Un soutien supplémentaire à la recherche de Gutchess provient du nouveau programme Campus for Sustainability de l'Université. Après l'obtention de son diplôme en mai, elle entreprendra des recherches postdoctorales à Yale.

    Kristina Gutchess, Ph.D. candidat en Sciences de la Terre, est l'auteur principal de l'article dans la prestigieuse revue Environmental Science and Technology (ACS Publications). Ses co-auteurs à Syracuse incluent Laura Lautz, la professeure Jesse Page Heroy et la chaire des sciences de la Terre, et Christa Kelleher, professeur adjoint de sciences de la Terre.

    Un autre co-auteur est le doctorat de Gutchess. superviseur, professeur agrégé Zunli Lu.

    Le groupe est complété par Li Jin G'08, professeur agrégé de géologie à SUNY Cortland; José L. J. Ledesma, chercheur postdoctoral en sciences aquatiques et évaluation à l'Université suédoise des sciences agricoles; et Jill Crossman, professeure adjointe de sciences de la Terre et de l'environnement à l'Université de Windsor (Ontario).

    https://wattsupwiththat.com/2018/02/24/something-else-to-worry-about-road-salt-and-climate-change/

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    1. (...) L'équipe de Gutchess a combiné diverses approches computationnelles avec un travail de terrain rigoureux et une analyse en laboratoire pour simuler les concentrations de chlorure de surface dans le Tioughnioga (...)

      Ôh putain rien qu'avec çà tu tombes raide ! Hahahaha ! Figurez-vous que (je ne mens pas !): Depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... SANS QU'ELLES OU ILS NE MONTENT !!! Çà alors ! Tout simplement parce que l'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océaniques et maritimes vers le magma où cette soupe toxique (les poissons chient dans la mer !) y est chauffée/bouillie et remonte donc (comme dans une cafetière électrique) vers les sources (chaudes ou froides suivant l'altitude) et vers les nappes phréatique qu'elle remplit SANS SEL ou produits chimique !!!! Çà alors !

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  10. Alerte générale ! Le froid et la neige arrivent et menacent les réseaux de transport de la Côte d'Azur


    nice-matin
    dim., 25 fév. 2018 09:46 UTC


    Les différents gestionnaires des réseaux de transport de la Côte d'Azur ont, depuis plusieurs jours, les yeux rivés sur les bulletins de Météo France.

    Les différents gestionnaires des réseaux de transport azuréens ont, depuis plusieurs jours, les yeux rivés sur les bulletins de Météo France. Ils se préparent à un début de semaine difficile. En cause, le froid et la neige qui sont annoncés dès demain jusque sur le littoral.

    Les difficultés devraient débuter en deuxième partie de nuit, lorsqu'à la faveur d'une chute des températures, les flocons remplaceront les gouttes de pluie. Ce qui ne va pas sans poser de problème. Notamment sur certains secteurs comme Sophia Antipolis.

    Salage pas forcément efficace

    "Dans ces conditions le salage préventif risque de s'avérer impossible, prévient Marc Javal, le directeur général adjoint pour les services techniques du département. À cause de la pluie, le sel finirait dans les caniveaux." "Il n'est pas toujours la solution, acquiesce-t-on du côté d'Escota. Tout dépend des conditions météorologiques."

    Pour autant, les stocks ont été reconstitués. Escota dispose de 6.000 tonnes de sel. Le département en a dans ses 24 centres techniques, dont 700 tonnes rien qu'au dépôt de Carros. Et la Métropole a alerté ses sociétés prestataires pour qu'elles fassent de même.

    Personnels en pré-alerte

    Tous les opérateurs ont également battu le rappel des troupes. Ou tout au moins dressé la liste dès vendredi de ceux qui pourraient être rappelés en cas de coup dur dès ce dimanche ou demain. De l'autoroute au réseau départemental en passant par l'aéroport ou la SNCF, ce sont plusieurs centaines de personnes qui sont en pré-alerte.

    Les matériels dont ils pourraient avoir besoin ont également été révisés, voire prépositionnés, dans certains cas. L'aéroport dispose par exemple d'un outil de mesure de glissance pour les pistes, ainsi que de produits pour faire fondre neige et plaques de verglas. En revanche la plateforme azuréenne n'est dotée d'aucun équipement de dégivrage pour les avions. Ce qui en cas de trop forte chute des températures pourrait les clouer au sol.

    Réserve communale en renfort à Nice

    Si les retards ou les annulations devaient s'avérer inévitables, l'aéroport a déjà prévu de mettre à la disposition des passagers des dispositifs d'hébergement, des packs alimentaires et de l'eau. Quand à la Métropole, elle a décidé de mobiliser dès ce week-end la réserve communale de sécurité civile, soit 66 personnels en renfort des agents territoriaux.

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  11. Trains "chasse-neige"

    Tout le monde se prépare au pire. Y compris la SNCF qui se tient prête à activer son plan grand froid. Car le gel ou la neige peuvent aussi paralyser le trafic ferroviaire. Afin de l'éviter la SNCF dispose de trains « chasse-neige » et d'autres capables de dégager les amas de neige sur les caténaires ou de racler les congères sur les rails. Elle peut également envoyer ses cheminots dégager les aiguillages au chalumeau ou réparer les vitres fissurées des rames avec une résine spéciale. Même s'il est vrai que ces moyens sont surtout positionnés sur la partie la plus au nord du réseau.

    Des engins repositionnés à Sophia Antipolis

    Pour assurer la viabilité de son réseau routier, le département a d'ores et déjà repositionné certains de ses engins. Notamment à Sophia-Antipolis. Car la configuration de ce secteur, très fréquenté et vallonné, pourrait en faire un point noir lundi au petit matin. Les chutes de neige sont en effet annoncées juste avant l'ouverture des bureaux. « Nous avons d'ores et déjà prévenu d'intervenir dès 4 heures du matin pour dégager au mieux les routes », annonce Marc Javal.

    Ce responsable des services techniques se tient également prêt à faire descendre des engins lourds du haut pays si besoin. Peut-être mercredi où l'on annonce déjà un second épisode neigeux, avec des précipitations plus importantes encore sur le littoral.

    Appels à la prudence

    Tous les opérateurs se sont donc préparés à affronter au mieux cette vague de froid qui pourrait néanmoins avoir des conséquences sur les réseaux de transports azuréens. C'est pourquoi, les usagers sont également appelés à la plus grande prudence. Si le verglas ou de trop fortes chutes de neige devaient s'abattre dans les prochaines heures, ou les jours à venir sur les Alpes-Maritimes, le plus sage serait alors de limiter au maximum les déplacements.

    https://fr.sott.net/article/31925-Alerte-generale-Le-froid-et-la-neige-arrivent-et-menacent-les-reseaux-de-transport-de-la-Cote-d-Azur

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  12. MÉTÉO - IL FERA PLUS CHAUD AU GROENLAND QU'EN SUISSE


    Si un froid sibérien va déferler sur l'Europe cette semaine, les températures au pôle Nord seront positives... Une anomalie à cette période de l'année.


    25.02.2018, 17h08


    La vague de froid qui s'apprête à s'abattre sur l'Europe va avoir des conséquences inattendues au...Groenland. En effet, selon France 24, les températures annoncées en Suisse devraient être inférieures à celles enregistrées au pôle Nord où le mercure devrait s'approcher du zéro. La chaîne météo annonce de son côté des températures positives, supérieures de 25°C aux normes de la saison.

    Alors que la #France s’apprête à subir une #vaguedefroid la semaine prochaine, des records de #douceur sont enregistrés près du #pôleNord avec des températures positives, supérieures de 25°C aux normales de saison !

    L'explication de ce phénomène est logique, c'est un peu comme les vases communiquants. «C'est comme si quelqu'un avait ouvert la porte du réfrigérateur de la planète, laissant l’air froid s'échapper des régions qu'il occupe normalement pour l'emmener vers l'ouest des États-Unis et l'Eurasie, et transformant le frigo en un endroit inhabituellement chaud», détaille un spécialiste des phénomènes météorologiques sur le site de la chaîne française.

    En Suisse, les températures ne devraient pas dépasser les -5°C, mais à cause de la bise, les habitants devraient ressentir des valeurs environ dix degrés plus basses, a indiqué samedi à l'ats Anick Haldimann, prévisionniste à MétéoSuisse. A 2000 mètres, le thermomètre devrait descendre jusqu'à -17°C, et les températures ressenties à -30°C.

    https://www.lematin.ch/suisse/chaud-groenland-qu-suisse/story/27633771

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    1. Le froid descend au sol, la chaleur s'élève et perd des degrés en altitude. Le seul phénomène ne vient pas d'une porte de frigo ouverte mais plutôt celle d'un four ouvert ! De nouvelles sources chaudes sous-marines sont apparemment apparues et ont radouci les courants polaires.

      Rassurez-vous, ce n'est pas le soleil qui s'est rapproché !

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  13. Les médicaments susceptibles de provoquer une crise cardiaque révélés



    14:45 25.02.2018


    Des scientifiques taïwanais mettent en garde contre cinq antidouleurs, très répandus partout dans le monde et capables de provoquer éventuellement une crise ou une attaque cardiaque.

    Une équipe de médecins taiwanais estime que
    l'ibuprofène,
    le diclofénac,
    le célécoxib,
    l'acide méfénamique
    et
    le naproxène
    pourraient causer sous certaines conditions une attaque ou une crise cardiaque, peut-on lire dans la revue British Journal of Clinical Pharmacology, où ils ont publié les résultats de leurs recherches.

    Éviter une crise cardiaque c’est possible… à condition de suivre quelques conseils

    Afin de donner du poids à leur thèse, les scientifiques ont étudiés les cas de 56.000 patients souffrant d'hypertension.
    Au bout de leur recherche, ils sont parvenus à constater qu'une personne sur 330 prenant de l'ibuprofène a eu au moins une crise cardiaque en l'espace de quatre semaines. En outre, le célécoxib s'est avéré être dans ce cas encore plus dangereux, à savoir qu'avec cet antidouleur c'était une personne sur 105 qui avait une crise ou une attaque cardiaque pendant la période concernée.

    Concernant le diclofénac et le naproxène, les chiffres s'élèvent respectivement à une personne sur 245 et une personne sur 214.

    L'acide méfénamique s'est avérée être le moins «dangereux» des antidouleurs étudiés, avec un patient sur 394.

    Maintenant, considérez-vous comme avertis.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201802251035282691-medicaments-crise-cardiaque-eviter/

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  14. La culture suisse aux artistes : « La télévision m’a tuer »

    25 février 2018
    Sergio Belluz


    L’embêtant, avec l’initiative No Billag, c’est qu’elle ne fait pas dans la nuance. La redevance annuelle non plus, hélas, qui finance à la fois une programmation radiophonique de haut niveau où la culture est mise en valeur, mais aussi une programmation télévisuelle en dessous de tout dans laquelle, même avec la meilleure volonté du monde, on serait bien en peine de trouver quoi que ce soit qui correspondrait à son cahier des charges (favoriser la diversité culturelle et la diffusion de la production culturelle suisse, par exemple…) à part quelques émissions alibis et superficielles à des heures indues et juste là pour sauver la face et justifier le budget.

    L’embêtant avec l’argumentation contre No Billag, c’est que, pour des raisons d’efficacité politique, elle ne fait pas non plus dans la nuance : un tract récent de Suisse Culture, l’Organisation faîtière des associations de créateurs artistiques et de professionnel des médias, souligne que soutenir le service public culturel d’une radiotélévision suisse, c’est attacher de la valeur à :

    – « la diversité d’une offre culturelle faite d’informations critiques et de programmes authentiques produits en Suisse : musique, films, textes, arts visuels, festivals, concerts en direct »

    – « la possibilité pour les artistes de publier et de diffuser leurs projets et leurs oeuvres »

    – « l’encouragement de la production et de la réflexion culturelles dans les médias, dans l’esprit d’une société démocratique et solidaire »

    En revanche, Suisse Culture avertit que soutenir No Billag, c’est, entre autres :

    – « aboutir à une large privatisation ou commercialisation de l’encouragement de l’art et de la culture par les médias suisses »

    – « détruire la diversité culturelle, c’est à dire restreindre fortement la diversité de la diffusion et de la production culturelle en Suisse : d’où sensiblement moins de musique suisse à la radio et sur internet, pas de films suisses à la télévision et au cinéma, plus d’histoires ou pièces radiophoniques à la radio, peu ou pas de festivals, moins de mise en réseau et d’informations »

    LA RADIO SUISSE ? BRILLANTE !

    Je voterai évidemment contre No Billag pour toutes les raisons que l’on sait, sans compter mon intérêt personnel bien compris : si d’aventure un de mes textes ou une de mes prestations scéniques étaient diffusés à la radio ou à la télévision, ça me ferait beaucoup de pub et j’aurais peut-être droit à une (très modeste) rémunération. « Des p’tits sous », comme dirait ma grand-mère, pour une fois plutôt réaliste…

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  15. De ce côté-là, rien à dire concernant la radio, qui remplit son cahier des charges de radio nationale, de soutien aux artistes locaux, de représentation des différentes sensibilités nationales et qui, sur ses quatre chaines, mais en particulier sur la Première et sur Espace 2, fait un travail extraordinaire de mise en valeur du patrimoine suisse, par des interviews, des documentaires, et aussi par ses créations notamment grâce à David Collin, qui dirige Le Labo, la structure fiction d’Espace 2, à qui l’on doit un renouveau du genre à la radio – je recommande la brillante série pastiche Hillary et Donald à la Maison Blanche, jouée par une kyrielle d’artistes (Michèle Durand-Vallade, Jean-Luc Borgeat, Edmond Vuilloud…) et concoctée par d’excellents auteurs (Isabelle Carceles, David Collin, Alain Freudiger…) ou Les évadés du Spitzberg, de Jonas Pool, dont l’excellente qualité a été relevée tout récemment par le magazine français Télérama.

    Entre parenthèse, je ne comprends pas pourquoi la radio ne fait pas l’objet, au même titre que la télévision, d’une vraie présentation détaillée et critique des programmes dans nos quotidiens et nos magazines, en particulier ceux du groupe Ringier Axel Springer Suisse SA (Le Temps, l’Illustré, TV8), qui trouveraient là un nouveau débouché non seulement apprécié par les fans de radio, mais aussi utile à la mise en valeur efficace d’une part importante de notre culture, et de l’extraordinaire vitalité de notre radio : ça se fait bien en France, dans l’Obs et dans Télérama, pourquoi pas en Suisse ?

    LA TÉLÉVISION SUISSE ? QUELLE TÉLÉVISION SUISSE ?

    En revanche, c’est avec tristesse et en trainant les pieds que je vais voter contre No Billag au profit d’une télévision d’état qui ne remplit pas du tout son cahier des charges.

    Car il y a plusieurs questions à se poser, et notamment sur l’utilisation du budget de l’audiovisuel national suisse financé par Billag, c’est à dire par la redevance que chacun paie.

    À part les frais de fonctionnement normaux (matériel, studios, personnel), on aimerait bien disposer de chiffres précis sur l’utilisation du budget dans la programmation :

    – quel est le pourcentage du budget à l’achat de fictions américaines et étrangères qui, en Suisse, occupent tout de même, en moyenne, plus de 15 heures quotidiennes de cerveau(x) disponible(s) ?

    – quel est le pourcentage du budget pour des émissions présentant la vie culturelle suisse (interviews d’écrivains et d’artistes, concerts, récitals à la télé, etc.) ?

    – quel est le pourcentage du budget utilisé pour la création suisse (produite par la télévision ou la radio, séries télévisées, documentaires, reportages, cinéma) ?

    – pourquoi RTS Deux est-elle une chaîne consacrée presque exclusivement au sport alors que dans le meilleur des cas, le public-cible doit se monter à 50% de la population (hommes et femmes confondus, le sport n’intéresse pas tout le monde) ?

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  16. LA TÉLÉVISION SUISSE N’A PAS DE PLACE POUR LES CRÉATEURS SUISSES

    Il faut se faire une raison : un créateur suisse qui scruterait avec espoir la grille des programmes de télévision susceptible de présenter son travail littéraire, théâtral, musical, chorégraphique, cinématographique ou autre, aurait en tout et pour tout environ 20 minutes quotidiennes de programmation disponible, qui se résume à un passage au Journal Télévisé de RTS UN pour un sujet de 10 minutes à tout casser.

    J’exagère ?

    Prenons le cas de la grille de programmes télé du samedi 10 février 2018 (le samedi, jour d’audience maximale, bien utile pour tout créateur) :

    7.25 RTS Kids : La maison de Mickey Mouse, Hé, Oua-Oua, The Furchester Hotel, La Pat’Patrouille, Mile dans l’espace, La tribu Montichi, Crakan Studio présente (sur 3 heures, environ 50% de production anglo-saxonne)

    10.15 : Quel temps fait-t-il ?

    10.30 : Clo-Clo, la revanche du mal-aimé (2 heures de documentaire français)

    12.25 : Interface

    12.45 : Le 12.45 (info)

    13.15 : Météo

    13.25 : Faut pas croire

    13.55 : Les dragons de Komodo, une histoire d’amour (1 heure de documentaire étranger)

    14.55 : Dossiers criminels : l’affaire Thomas Chevallier : l’étrange meurtre du notaire (une heure de série documentaire française)

    15.45 : Columbo (1 heure de série américaine)

    17.05 : Prof T

    18.45 : Les saisons de « Pique-assiette »

    19.15 : Météo

    19.20 : Swiss Loto (en français dans le texte)

    19.30 : Journal télévisé

    20.00 : Météo

    20.05 : Le Grand Quiz (jeu télévisé)

    21.55 : Cinquante nuance de Grey (2 heures de série américaine)

    0.00 : Homeland (2 heures de série américaine)

    En résumé, sur 17 heures de programmation, la RTS UN diffuse environ 10.30 par jour de programmation étrangère (programmes pour enfants compris), 6.30 de production plus ou moins suisses, où je relève en particulier, par ordre de durée, le Journal Télévisé (1 heure), les jeux Swiss Loto et le Quiz (1 heure), la météo (45 minutes), Faut pas croire (30 minutes), Pique-assiette (30 minutes).

    Quant à RTS DEUX et ses 24 heures de programmation, on arrive à 23.20 de programmation de sport et 40 minutes de non-sport, c’est à dire, le Journal Télévisé (30 minutes) et le Trio Magic (10 minutes).

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  17. LA TÉLÉVISION PUBLIQUE SUISSE ? UNE TÉLÉVISION AMÉRICAINE !

    Le reste de la semaine, dimanche compris, ça ne s’arrange pas, voici une petite statistique de ce qu’on pouvait voir du 12 au 16 février 2018 :

    American Crime (90 minutes), Chicago Police (40 minutes), Cold Case (45 minutes), Friends (30 minutes), Hawaii 5-0 (90 minutes), Heartland (90 minutes), Inspecteur Lewis (90 minutes), Le monde nous appartient (30 minutes), Les Feux de l’amour (40 minutes), Life in Pieces (20 minutes), MacGyver (90 minutes), Monster (120 minutes), New York Unité Spéciale (90 minutes), Occupied (110 minutes), Outlander (120 minutes), Plus belle la vie (30 minutes), Pure Genious (45 minutes), Retour à, Cedar Cove (90 minutes), Suits (90 minutes), Top Models (25 minutes), Wilder (120 minutes)

    C’est à dire environ 1495 minutes, soit 25 heures quotidiennes de programmation presque exclusivement américaine répartie sur les deux chaines nationales de langue françaises, et je ne comptabilise pas les téléfilms et les films.

    MAIS LA CULTURE SUISSE À LA TÉLÉVISION SUISSE, ALORS ?

    Prenons le problème à l’envers et cherchons sur RTS Un et RTS Deux, pour la même semaine, les programmes culturels susceptibles de mettre en valeur les créateurs suisses (je ne compte pas Pique-Assiette, ni Le Grand Quiz, ni les courts sujets quelquefois culturels du TJ) :

    Samedi 10 février : rien

    Dimanche 11 février : ‘Pardonnez-moi’, avec Darius Rochebin (manque de pot, il reçoit Gérard Depardieu, mais bon) – 45 minutes

    Lundi 12 février : Rien

    Mardi 13 février : Rien

    Mercredi 14 février : Infrarouge, consacré justement au débat sur Billag (60 minutes)

    Jeudi 15 février : Rien

    Vendredi 16 février : Rien

    En gros, 105 minutes, soit 1 heure 45 disponible pour la culture nationale, quand Darius Rochebin et Infrarouge veulent bien s’intéresser à un sujet culturel suisse.

    CONTRE ‘NO BILLAG’ MAIS POUR UNE VRAIE TÉLÉVISION SUISSE

    C’est que la programmation à la télévision suisse reste coincée dans une problématique à mon avis dépassée.

    D’un côté, elle veut essayer de récupérer la jeune génération qui, aujourd’hui, ne regarde plus la télévision, préférant se faire son propre programme via internet.

    De l’autre, elle ne veut pas perdre les autres générations, les 40 ans et plus, une clientèle qui aurait tendance à aller voir ailleurs, ce qui explique les séries télévisées américaines achetées à tour de bras pour faire concurrence aux chaines françaises (ou allemandes, ou italiennes) et pour que les téléspectateurs suisses restent sur les chaines nationales, mais aussi les interviews de prestige de Darius Rochebin avec de grandes stars étrangères.

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  18. Mais, dans une télévision publique et subventionnée, concevoir une programmation télévisuelle et utiliser la majeure partie du budget à la promotion de produits culturels étrangers au pays pour empêcher que les spectateurs aillent voir ailleurs, est-ce que c’est vraiment de la programmation ? Et est-ce que ça remplit le cahier des charges ?

    Les temps ont changé, les publics ont changé et la vie d’une programmation s’est rallongée et donc rentabilisée par la multiplicité des supports, la chaine franco-allemande Arte en est un bon exemple à ce niveau-là : elle touche à l’universel par sa manière passionnante de traiter des sujets ambitieux et pourtant souvent très locaux.

    On pourrait penser que son audience limitée la rendrait invivable sans les subventions. Pourtant, sur le court et le moyen terme, ses programmes sont ensuite revendus avec succès à d’autres chaines dans le monde entier et présentés, diffusés, vendus sous formats DVD ou par téléchargement. Un fond culturel et un futur patrimoine de très haute qualité est en train d’être constitué qui sera très rentable à long terme.

    Cette votation sur No Billag, c’est l’occasion rêvée pour repenser complètement la programmation de notre télévision nationale dans le sens d’une plus grande ambition, d’une plus grande créativité et d’une vraie proximité avec son public à tous les niveaux.

    Votons contre No Billag, mais exigeons une télévision suisse ambitieuse.

    Coup de sac !

    https://blogs.letemps.ch/sergio-belluz/2018/02/25/la-culture-suisse-aux-artistes-la-television-ma-tuer/

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  19. A quoi pourrait ressembler une réforme de la SSR ?

    Sauf coup de tonnerre, la redevance sera maintenue après le 4 mars. Mais le grand navire va devoir réduire la voilure et changer de cap. Des réformes en profondeur qui inquiètent


    Catherine Frammery
    dimanche 25 février 2018 à 19:06.


    Les cafétérias de la RTS dans ses locaux de Genève et de Lausanne resteront ouvertes dimanche, pour permettre aux équipes de se retrouver et de souffler ensemble, en ce jour de votation qui a suscité tant d’inquiétude dans la grande maison: ce n’est qu’en janvier que les sondages sont passés au vert, la dernière enquête GfS, publiée le 21 février, enterrant plus profondément l’initiative «No Billag» en anticipant un non à 65 %. Il n’y a qu’au Tessin que l’incertitude demeure. Il est pourtant peu probable que les réjouissances soient très bruyantes. Tout le monde a compris que rien ne sera plus pareil le jour d’après. Le sujet encore tabou à l’automne ne l’est plus: oui, il va y avoir des réformes à la SSR, et des réformes d’ampleur.

    Une SSR moins riche

    Sauf coup de tonnerre, le service public va être plébiscité dimanche. Mais son budget va fortement diminuer, conséquence directe de la baisse de la redevance à 365 francs dès 2019, du plafonnement de la redevance à 1,2 milliard et de la baisse attendue de la publicité. «Les initiants ont déjà un peu gagné», se lamente un ancien. C’est à un plan d’économies d’environ 100 millions que la société publique va s’atteler cet été, fait savoir son service de communication. «La SSR est attachée à ses responsabilités sociales. Dans la mesure où ces économies peuvent toucher le personnel, la SSR entend respecter toutes les exigences du partenariat social et du cadre légal» précise Pascal Crittin, le directeur général. Cent millions, c’est le coût moyen annuel de presque 1000 postes de travail (107000 francs), le coût de tous les journaux d’information de la SRF alémanique (Tageschau, 10vor10, etc.) pendant deux ans, le coût de tous les numéros de Temps présent, TTC, Infrarouge, A bon entendeur et Passe-moi les jumelles pendant quatre ans.

    Quand la SSR avait dû réaliser 40 millions d’économies en 2016, après la baisse de la redevance due à la dispense de la TVA, 250 postes avaient été touchés, dont 70 à la RTS. Cette fois, plus question de travail de dentellière pour préserver les équipes. Certains salariés ont été choqués par l'interview de Gilles Marchand au site Bon pour la tête dans lequel il annonce d'emblée vouloir «rationaliser la production des émissions, réduire les effectifs, tailler dans l'administration, dans l'informatique»: un séisme est en marche.

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  20. Lire aussi: La SSR, le mammouth du Centre de presse fédéral

    Une SSR moins nombreuse

    Le discours est rodé en interne, il est impossible de toucher aux effectifs sans modifier l’ADN de l’entreprise. «Les téléspectateurs plébiscitent la Patrouille des glaciers ou le mariage du prince Harry, sans réaliser qu’il faut beaucoup de monde pour faire du direct», explique un ancien journaliste à l’information. Seuls les collaborateurs sans exposition éditoriale ou publique pouvaient ces dernières semaines s’exprimer sur la votation, à moins d’avoir obtenu une autorisation expresse.

    Parmi ceux qui estiment avoir déjà fait beaucoup d’efforts et être à la corde figure Jean-Philippe Ceppi, le producteur de Temps présent. Il s’exprime, lui, uniquement sur les conditions de production de son émission (il est un des rares, car seuls les collaborateurs sans exposition éditoriale ou publique pouvaient ces dernières semaines s'exprimer sur la votation, à moins d'avoir obtenu une autorisation expresse). Ses équipes de reportage sont passées de 4 à 3 personnes au fil du temps, et que le budget de l’émission iconique de la RTS est plus faible en 2017 qu’en 2005. L’audience est toujours très bonne, et même un programme sur un sujet compliqué comme l’épargne a obtenu 47% de parts de marché. Entre reportages achetés ou produits en interne, une émission revient en moyenne à 145000 francs, production et supports (recherchistes, conseils juridiques) compris: «On n’a pas à rougir, on ne gaspille pas un centime. Et on ne peut absolument pas économiser plus.» Un ancien de la RTS passé par plusieurs départements le confirme: les conditions de travail qui ont pu être confortables par le passé ont été fortement revues à la baisse: «Les équipes ont été réduites, et il n’y a plus depuis longtemps de longs repérages au loin avant un tournage.» Ce journaliste explique aussi n’avoir eu qu’une prime en quinze ans, et aucune hausse de salaire, parce qu’il «dépassait» la grille au départ.

    Une SSR mieux gérée

    Si des membres de la SSR ont tenu à s’exprimer malgré les consignes, c’est parce qu’ils s’estiment mal défendus par leur hiérarchie, estiment avoir été invisibles dans la campagne en raison de leur devoir de réserve, et craignent de faire les frais de situations qu’ils désapprouvent, alors qu’ils restent indéfectiblement attachés à leur entreprise. A Lausanne, à Genève, des voix regrettent ainsi une «technostructure disproportionnée et loin de notre cœur de métier». «La fusion entre télé et radio n’a pas porté les fruits attendus, il y a des doublons», dit l’une. «Les départements de marketing, image et promotion ou communication sont trop nombreux et surdotés en postes de cadres», dit l’autre. «La rigidité des plannings est anachronique et inadaptée», dit un troisième. «Pourquoi les cadres n’ont-ils pas de comptes à rendre quand nous devons être toujours plus productifs?», dit encore un autre. «Pourquoi la holding à Berne est-elle si fournie?» Et de remettre en question le recours à des consultants et formateurs extérieurs ou la légitimité de postes de coordination avec le grand public ou avec la SRG.

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  21. Lire: Connaissez-vous bien No Billag ? Un test à faire avant d'aller voter, le 4 mars

    Mais selon les chiffres concernant les fonctions «support» (services de ressources humaines, juridique, etc.) fournis par la RTS au Temps, 90% de ces coûts sont directement liés à la production. Seulement 6,4% concernent des coûts d’administration – RH, finances ou design. Certes, le service Communication d’entreprise comprend 27 personnes (dont 3 cadres), et les RH 58 (dont 10 cadres). Est-ce si surprenant dans une grande entreprise qui doit entretenir d’excellentes relations avec son écosystème culturel ou sportif, et où la formation permanente est indispensable, plaident d’autres voix? Quant aux «armées mexicaines» évoquées par certains, la RTS comptait 105 cadres pour 1898 collaborateurs en 2017, en légère baisse par rapport à 2016, avec une proportion maximale de 1 cadre pour 5 collaborateurs soumis à la convention collective dans le département RH et formation, hors la direction de la RTS elle-même. Des taux comparables à ceux observés dans les grandes entreprises privées.

    Lire: Redevance radio-TV: les chiffres qui comptent

    Il est de toute façon «impensable» de demander aux employés d’évaluer si la SSR est bien gérée, bondit Valérie Perrin, du syndicat suisse des mass media SSM. «Ce serait dresser les uns contre les autres. La SSR n’est pas une entreprise ordinaire mais un service public ! Il serait légitime de repenser cette indispensable institution à deux conditions: sans attenter à sa mission de service public, et sans confier cette tâche aux seuls dirigeants de la SSR.»

    Mais même une série de dysfonctionnements rectifiés ne sauvera pas la SSR d’une profonde restructuration. Car il ne s’agit pas seulement de réduire la voilure du grand navire, mais de lui faire changer de cap.

    Une SSR (encore) plus numérique

    Début janvier, le directeur général, Gilles Marchand, réfléchissait dans nos colonnes: «A terme, j’imagine qu’il y aura moins de canaux linéaires classiques en télévision et en radio. Peut-être un par média, dans les trois grandes régions, avec des rendez-vous, notamment d’information et de sport, en direct. Mais avec, à côté de cela, un vaste portail numérique ouvert à tous, à la demande, avec des contenus originaux par thèmes et des archives que nous reproposerons.» Faudrait-il comprendre qu’on se dirige «à terme» vers une seule chaîne de radio (au lieu de 4 en Suisse romande!) et de télévision linéaire (qui se regarde en continu sur un poste) par région ?

    Le sujet infiniment délicat a des résonances bien différentes selon les équipes, l’information se sentant plus protégée, et le divertissement plus sur la sellette. «On me reconnaîtra si je vous donne mes idées», souffle un ancien. «Est-ce que tout va se décider sans nous qui connaissons les problèmes et les publics, déplore une collaboratrice, ou pourrons-nous participer ?»

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  22. «C’est l’intérêt de la SSR de procéder à des changements rapides et visibles, estime le directeur du Medi@lab de l’Université de Genève, Patrick-Yves Badillo. La stratégie devrait être de rebondir au plus vite avec des réformes visibles avant que le débat revienne. Concentrer les programmes sur peu de chaînes permet d’améliorer la qualité, cela pourrait renforcer la SSR.» Il est vrai qu’en Suisse alémanique l’UDC annonce déjà vouloir revenir à la charge avec le projet d’une redevance à 200 francs. De quoi faire frissonner, au bord de l’Arve à Genève ou dans la bien nommée Fernsehstrasse de Zurich.

    Quant au numérique, le chantier promet d’être immense, s’insérant dans un paysage bouleversé par la crise de la presse, le rétrécissement de l’ATS, les alliances publicitaires et la suprématie des GAFA américains. Face aux nouveaux usages du public, «la RTS est déjà bien positionnée et a de très beaux contenus en ligne, elle peut augmenter son audience auprès des jeunes», selon Patrick-Yves Badillo.

    Un média romand pour les jeunes ? Cette semaine, Interface vous dévoile les coulisses de Tataki, un média de la RTS complètement digital et proche du public. Des fictions aux micro-trottoirs, Tataki est toujours au cœur de l'actualité

    Lui imagine la possibilité de partenariats, voire de plateformes communes entre éditeurs privés et service public, pour préserver un espace suisse. «Il faut régler au plus vite la question de la rémunération de l’information, qui doit se faire au bénéfice de ceux qui la produisent; or, aujourd’hui, les moteurs de recherche et les réseaux sociaux se rémunèrent, à travers la publicité, grâce à une information qu’ils ne produisent pas !»

    Ce sera complètement inaudible dimanche à la cafétéria. Cela restera inaudible pendant la restructuration, les licenciements, les projets abandonnés, les vies bouleversées. Lundi prochain 5 mars, Pascal Crittin doit rencontrer les personnels de la RTS pour évoquer la suite, dans un geste assez crâne. Il se pourrait bien que, dans l’avenir, le jour où la SSR a commencé à dégonfler reste aussi comme celui où un nouvel écosystème médiatique suisse plus équilibré est devenu possible.

    Bon à savoir

    La SSR est le seul service public audiovisuel qui paie lui-même une partie de sa contribution à TV5Monde, une contribution qui s’élève à 5,842 millions par an pour la période 2017-2020. En France, en Belgique et au Canada, l’Etat assume seul le coût de ce «soft power».

    Sur 112 cadres en 2016 à la RTS, une dizaine sont des cadres d’expertise qui n’ont pas de fonction d’encadrement.

    En 2016, les collaborateurs soumis à la Convention collective de travail représentaient 85,3% du total. La proportion de cadres s'établissait à 8,6%. Les 6,1% restants travaillaient à temps partiel avec un taux d'occupation de moins de 30% (maquilleuses, etc.) et disposaient donc d'un contrat individuel de travail.

    En 2016, 381 collaborateurs avaient plus de 60 ans.

    Lors des 250 licenciements de 2015, le syndicat SSM avait avancé 400 propositions d'économies et dénoncé le «plan social de luxe» fait aux cadres.

    https://www.letemps.ch/suisse/quoi-pourrait-ressembler-une-reforme-ssr

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