- ENTREE de SECOURS -



mercredi 7 février 2018

Assez d'inepties sur le réchauffement climatique : il gèle ici-bas !

Corey Schink
Sott.net


« Les enfants ne connaîtront pas la neige ». Ainsi parlait la « science climatique » au tournant du nouveau millénaire. 

Non, ce n'est pas le pôle nord, c'est juste à l'extérieur de Boston, USA, la semaine dernière...

Et puis les vagues de froid sont arrivées si fort et si vite que les « climatologues » ont dû inventer un nouveau terme : le « vortex polaire ». L'actuel « vortex polaire » placé sur la moitié orientale de l'Amérique du Nord a brisé des records un peu partout sur le continent - et je veux dire, des records centenaires. Il fait si froid sur le mont Washington, dans le New Hampshire, qu'il est pour ainsi dire, hors de ce monde : il fait plus froid là-bas que sur Mars. Et qu'en est-il de cette super puissante tempête dans le nord-est des États-Unis ? Ils ont dû inventer un nouveau nom pour ça aussi. 

La météo qu'ils nous ont annoncée comme « n'arrivant bientôt plus jamais », ne se produit pas seulement massivement en Amérique du Nord. Le Royaume-Uni a connu ses plus fortes chutes de neige en quatre ans début décembre. Il fait aussi très froid en Inde, où quelque 70 personnes sont mortes des suites de leur exposition au froid, et le désert du Sahara (oui, l'un des endroits les plus chauds de la planète) vient de recevoir une neige abondante pour le deuxième hiver consécutif. 

Mais attendez, dises les « climatologues » et activistes de fauteuils, « la météo ce n'est pas le climat ». Touché ! Rappelons, cependant, que ces mêmes « experts » disaient que ce genre de conditions météorologiques que nous vivons actuellement deviendrait « bientôt une chose du passé »... 

Il existe un tout autre point de vue. Des scientifiques plus actuels parlent d'une imminente ère glaciaire. Le professeur Valentina Zharkova de l'Université de Northumbria rapporte que son modèle des champs magnétiques du Soleil indique une « réduction énorme de l'activité solaire pendant trente-trois ans entre 2020 et 2053, provoquant une diminution radicale des températures mondiales ». 

Il est bien sûr impossible de prévoir ce qui constitue exactement une « ère glaciaire », mais cela ne sera certainement pas des vagues de chaleur incessantes et des villes côtières inondées par la fonte totale des calottes glaciaires. On pourrait penser que n'importe qui d'assez myope pour mettre en jeu toute sa réputation sur la prédiction de tels évènements serait aujourd'hui honteux, mais non ! Al Gore, comme tous les gens bien entraînés à se mentir à eux-mêmes, estime que la vue de Cape Cod gelant prouve qu'il avait raison depuis le début... 

Les joueurs de pipeau du réchauffement climatique 

« Fini la neige » disait la version 2009 d'Al Gore, « Beaucoup plus de neige » dit celle d'Al Gore en 2018. Selon ce « lanceur d'alerte climatique » en plein essor, les tempêtes de neige massives sont « exactement ce à quoi l'on devrait s'attendre » du réchauffement climatique anthropique. Sauf s'il n'y en a pas. Alors c'est aussi ce à quoi on pourrait s'attendre. Les menteurs et les vantards sont facilement identifiables quand ils ne peuvent avoir tort quoi qu'ils disent. 

Pour prouver son argument, Gore a cité Michael Mann du fameux Climategate - le même « scientifique » qui s'est vu infliger un outrage à la cour par le tribunal pour avoir refusé de fournir des données antérieures qui « prouvaient » le réchauffement climatique. Mais pourquoi révélerait-il ses propres données alors qu'il est clair que le but est d'effacer délibérément l'histoire du climat ? Après tout, il y a encore de l'argent à amasser : pendant la récession de 2008, Mann a gagné un demi-million de dollars (argent facile) grâce au plan de relance « verte » d'Obama. 

Il fait un froid glacial dans certaines parties des États-Unis, mais le climatologue Michael Mann explique que c'est exactement ce à quoi nous devrions nous attendre avec la crise climatique.

Le froid mordant a ses propres négationnistes qui attaquent par l'intermédiaire de leurs libéraux « branchés » préférés. Comme ce récent article du Guardian intitulé « L'imminent "petit âge de glace", le mythe est de retour, et c'est toujours faux ». L'auteur, Dana Nuccitelli, est un « environnementaliste » auto-proclamé qui croit que les démocrates détiennent les clés pour sauver les États-Unis de la « Trumpocalypse ». Selon lui, tous les deux ans, l'opinion mondiale est bombardé d'« alertes d'une arrivée imminente d'une époque glaciaire », qui sont ensuite reprises par les « fausses nouvelles ». Il a également déclaré publiquement qu'il n'existe pas de théorie alternative cohérente et cohésive au réchauffement climatique anthropique, ce qui est drôle parce que le réchauffement climatique anthropique s'est avéré si souvent incorrect que la seule chose qui maintient sa « cohésion » est qu'il s'avère constamment erroné. 

« Anciennes » théories d'un âge de glace 

Mis à part l'analyse scientifique de Nutticelli, les études sur le refroidissement global sont publiées depuis des décennies. Treize récentes études et leurs résumés sont répertoriés ici. Alors que le concept de retour rapide à une ère glaciaire gagne du terrain, ses potentielles conséquences dévastatrices sont atténuées. Ce rapport apaisant, par exemple, nous rassure sur le fait qu'une période glaciaire « ne sera pas mortelle pour l'humanité » car nous avons la technologie du chauffage ! Certes, l'humanité antique n'avait pas de chauffage électrique, mais les cultures modernes non plus. Les États-Unis viennent d'assister à un nouveau gel de leurs récoltes qui a entraîné une perte de plus d'un milliard de dollars et la Chine a connu des pertes massives de récoltes de fruits et légumes. 

Notre période, l'Holocène, est relativement chaude, mais cela ne veut pas dire qu'elle restera ainsi - elle a à peine plus de 10 000 ans. La majeure partie de l'histoire de la Terre a été consacrée aux conditions glaciaires. Anticiper un réchauffement du climat mondial en raison d'une augmentation des « gaz à effet de serre », qui n'est même pas un des principaux moteurs de la température, est historiquement intenable. 

Dans cette optique, en 1972, les géologues George Kukla et Robert Matthews, alarmés par le refroidissement des températures plus tôt dans le siècle, ont envoyé une lettre au président Nixon pour l'avertir :

Une détérioration globale du climat mondial, d'un ordre de magnitude plus importante que celle que l'humanité civilisée a connue jusqu'à présent, est une possibilité très réelle et pourrait se produire très prochainement.

Cette même année, l'American Association for the Advancement of Science s'est demandé quand la période interglaciaire actuelle prendrait fin, en affirmant ce qui suit :

Sur l'échelle de temps géologique, on a étudié la chaleur générale et le schéma bipartite de base des 10 000 dernières années de l'histoire de la Terre (la partie écoulée de l'Holocène), caractéristiques des interglaciaires. On sait depuis longtemps que l'optimum climatique est passé de 6 000 à 7 000 ans et qu'il a été remplacé par un refroidissement lent et oscillant, interrompu par des épisodes plus doux comme celui des Xe et XIe siècles.

Peu de temps après, le mouvement promulguant le réchauffement climatique a véritablement commencé, nous laissant là où nous sommes aujourd'hui avec de grands prêtres du réchauffement climatique qui s'attaquent vigoureusement à toute science qui dénie le réchauffement. 

Vers la fin des années 70, le scientifique Hubert Lambe déplorait l'état de la science climatique, se demandant comment les alarmistes du réchauffement climatique pouvaient détourner des sommes massives de financement vers des modèles informatiques qui ne servaient qu'à valider leurs hypothèses initiales. L'idée que le changement climatique pourrait être contenu par un soutien accru du public aux programmes gouvernementaux visant à « résoudre » le « problème » était au cœur de leurs « constatations ». C'est pourquoi l'idée que le climat puisse changer soudainement et de façon chaotique, et que rien de ce que l'on pourra faire n'y changera quoique ce soit, devait être mise sous le tapis. 

Et depuis lors, « la science est figée. Il y a 97 % de consensus. Il n'y a pas de théorie alternative cohérente et cohésive au réchauffement climatique anthropique ». Sauf qu'il y en a une qui explique beaucoup plus, et qui implique l'interaction entre le Soleil et la Terre. Et nulle part elle n'est expliquée plus succinctement que dans Les changements terrestres et la connexion anthropocosmique.





42 commentaires:

  1. France: les spirales de crise des migrants hors de contrôle

    par Tyler Durden
    Mer, 02/07/2018 - 03:30
    Auteur de Soeren Kern via The Gatestone Institute,


    Des centaines d'Africains et d'Asiatiques armés de couteaux et de barres de fer se sont battus dans la ville portuaire de Calais, le 1er février, moins de deux semaines après la visite du président français Emmanuel Macron pour lutter contre l'immigration clandestine.

    Les affrontements ont plongé Calais dans une zone de guerre, emblématique de l'échec de l'Europe à contrôler les migrations de masse, et renforcé la perception selon laquelle les autorités françaises ont perdu le contrôle de la situation sécuritaire du pays.

    Les bagarres massives, menées dans au moins trois régions différentes de Calais, ont éclaté après qu'un migrant afghan de 37 ans, en train de mener une opération de traite, a tiré des coups de feu sur un groupe d'Africains qui n'avaient pas d'argent pour payer ses services. Cinq Africains ont subi des blessures mortelles.

    En une heure, des centaines d'Érythréens, d'Éthiopiens et de Soudanais sont descendus dans les rues de Calais et ont attaqué tous les Afghans qu'ils pouvaient trouver. Plus d'un millier de policiers utilisant des matraques et des gaz lacrymogènes ont été déployés pour rétablir l'ordre. Deux douzaines de migrants ont été hospitalisés.

    Le ministre français de l'Intérieur, Gérard Collomb, a qualifié le niveau de violence à Calais de "sans précédent". Il a attribué les combats à une guerre d'escalade entre les gangs afghans et kurdes cherchant à prendre le contrôle de la traite des êtres humains entre Calais et la Grande-Bretagne, que de nombreux migrants considèrent comme "El Dorado" en raison de son énorme économie souterraine. Chaque jour, environ 40 ferries partent de Calais pour la Grande-Bretagne.

    Vincent de Coninck, directeur de l'association caritative Secours Catholique du Pas-de-Calais, a déclaré que des gangs rivaux tentaient de sécuriser l'accès au port de Calais afin d'induire des paiements de 2 500 euros (3 100 dollars) sur des camions traversant la Manche.

    De Coninck a ajouté que la situation à Calais s'était détériorée depuis le 18 janvier, lorsque Macron et le Premier ministre britannique Theresa May ont signé le Traité de Sandhurst, dans lequel May a promis d'accélérer le traitement des migrants souhaitant se rendre en Grande-Bretagne depuis Calais.

    Selon de Coninck, Macron et May n'ont pas suffisamment expliqué le contenu du nouveau traité. Cet échec, a-t-il dit, a créé de faux espoirs parmi les migrants d'Afrique et d'ailleurs que le traité améliorerait leurs chances d'atteindre la Grande-Bretagne. De Coninck a ajouté que des centaines de nouveaux migrants étaient arrivés à Calais au cours des deux semaines qui ont suivi la signature du traité. L'afflux de nouveaux arrivants, a-t-il dit, a créé un "déséquilibre" entre les Africains et les Asiatiques - augmentant ainsi les tensions interethniques.

    RépondreSupprimer
  2. François Guennoc, vice-président de l'association caritative de Calais L'Auberge des Migrants, a fait écho à l'idée que le nouveau traité avait créé de fausses attentes. "Cela a permis aux gens d'atteindre l'Angleterre", a-t-il déclaré.

    "Les gens sont arrivés soudainement, environ 200 personnes, principalement des mineurs et des femmes qui sont arrivées à Calais parce qu'elles pensaient que le ministère de l'Intérieur leur disait qu'elles pouvaient aller directement en Angleterre, qu'elles pensaient que le ministère de l'Intérieur mentait.

    La crise migratoire de l'Europe est devenue le premier grand défi du président Macron, qui semble chercher une position de compromis sur la question: il a promis de poursuivre «l'humanitarisme» en accélérant le traitement des demandes d'asile tout en s'engageant à poursuivre la «fermeté» en expulsant ceux qui ne sont pas admissibles.

    Pendant la campagne présidentielle, Macron, qui était un centriste, a répudié les positions anti-immigration de son adversaire, Marine Le Pen. Il a fait campagne sur une plate-forme de frontières ouvertes et a promis de faire de la France «le nouveau centre du projet humaniste». Cependant, depuis son entrée en fonction le 14 mai 2017, Macron semble avoir incorporé plusieurs des idées de Le Pen.

    Dans un essai publié par Le Monde le 2 janvier 2017, Macron écrit que la décision de la chancelière allemande Angela Merkel d'autoriser plus d'un million de migrants d'Afrique, d'Asie et en Asie de l'Ouest a «sauver la dignité collective» du peuple européen. Il a ajouté qu'il ne tolérerait pas la "reconstruction des murs en Europe" et a critiqué les "simplifications abjectes" faites par ceux qui disent que "en ouvrant les frontières aux migrants, le chancelier a exposé l'Europe à de graves dangers".

    Le 27 juillet 2017, cependant, après moins de trois mois de mandat, Macron a averti que 800 000 migrants en Libye étaient en route pour l'Europe. Il a annoncé un plan visant à établir des centres d'immigration en Libye pour y soumettre les demandeurs d'asile. Il a dit que son plan arrêterait le flux de migrants vers l'Europe en décourageant les migrants économiques de se lancer dans la traversée de la Méditerranée vers l'Europe. "L'idée est de créer des hotspots pour éviter que les gens prennent des risques fous quand ils ne sont pas tous admissibles à l'asile", a déclaré Macron. "Nous irons à eux."

    Dans ce même discours, cependant, Macron semblait encourager les migrants à se rendre en France. Il a promis des logements pour tous les nouveaux arrivants «partout en France» et «dès la première minute». Il a ajouté: "D'ici la fin de l'année, je ne veux pas d'hommes et de femmes vivant dans la rue, dans les bois, je veux des logements d'urgence partout."

    Le 8 août 2017, le ministère français de l'Intérieur a rapporté que plus de 17 000 migrants avaient tenté de monter à bord de camions et de trains au départ du Royaume-Uni et à destination d'Eurotunnel à Calais pendant les sept premiers mois de 2017. "en Octobre 2016 avait pas réussi à dissuader les migrants à Calais d'atteindre la Grande-Bretagne.

    RépondreSupprimer
  3. En septembre 2017, le gouvernement français a demandé à l'Union européenne l'autorisation de maintenir les contrôles aux frontières dans la zone Schengen sans passeport pendant quatre ans en raison de la menace permanente du terrorisme islamique, selon un document classifié transmis au journal The Guardian. Le 3 octobre, la France a prolongé les contrôles aux frontières pour une nouvelle période de six mois, jusqu'au 30 avril 2018.

    Le 15 octobre, deux semaines après qu'un migrant tunisien a poignardé deux femmes à Marseille, Macron s'est engagé à expulser tout migrant qui commet un crime. "Nous allons prendre les mesures les plus sévères, nous ferons ce que nous devons faire", a déclaré Macron. "Nous ne prenons pas toutes les mesures qui devraient être prises." Eh bien, cela va changer. " Les analystes ont déclaré que des nuances dans la loi française rendraient l'engagement impossible à mettre en œuvre.

    Le 20 novembre, dans une circulaire diffusée à la presse, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a ordonné aux préfets, représentants de l'Etat dans chacun des 96 départements de la France métropolitaine, d'expulser tous les demandeurs d'asile déboutés. Il leur a également ordonné de présenter un rapport, d'ici la fin de février 2018, qui fournirait

    "Des détails sur la lutte contre l'immigration clandestine dans votre département en 2017, et votre plan de mise en œuvre de ces instructions dans les mois à venir. (...) La lutte contre l'immigration irrégulière relève de la responsabilité de chaque préfet de chaque département. nécessaire d'agir rapidement. "

    La fuite de la soi-disant Circulaire de Collomb a marqué le début d'un mouvement de résistance organisé parmi les élites politiques et médiatiques françaises à la politique migratoire de Macron. Dans une lettre ouverte publiée par Le Monde, par exemple, un groupe d'intellectuels et de syndicalistes, dont beaucoup avaient soutenu Macron pendant la campagne présidentielle, critiquait sa politique migratoire: «Monsieur Macron, votre politique contredit l'humanisme que vous préconisez!

    Le 4 décembre, dans une interview accordée à RTL, le ministre de l'Intérieur, M. Collomb, a déclaré que le gouvernement travaillait sur une réforme de la politique migratoire. «Il y a 95 000 demandes d'asile par an, c'est-à-dire une grande ville chaque année, si nous accueillions tout le monde, nous ne pouvions pas le faire dans de bonnes conditions, nous avons décidé d'accueillir les réfugiés des théâtres de guerre. , mais en même temps essayer de poursuivre une politique qui permet à la migration économique d'être réalisée par d'autres moyens. "

    Le 12 décembre, le ministre de l'Intérieur, Collomb, a ordonné aux autorités régionales d'établir des «équipes mobiles» pour forcer les sans-papiers à sortir des abris d'urgence. La mesure a produit une forte réaction des organismes de bienfaisance, qui ont déclaré que les refuges sont sacro-saints.

    RépondreSupprimer
  4. Le 9 janvier 2018, l'Office français de la protection des réfugiés et des apatrides a indiqué qu'en 2017, plus de 100 000 personnes avaient demandé l'asile en France, un nombre «historique» et une augmentation de 17% par rapport à 2016.

    Le 14 janvier, le ministre de l'Intérieur, M. Collomb, a annoncé un plan visant à créer 400 centres de détention pour expulser les migrants économiques illégalement dans le pays. "Les réfugiés sont les bienvenus, les migrants économiques ne le sont pas", a-t-il déclaré.

    Le 16 janvier, lors de sa visite à Calais, Macron a présenté la nouvelle politique d'immigration de son gouvernement: nourriture et logement pour ceux qui ont le droit de rester en France, et expulsion illégale de ceux qui se trouvent dans le pays.

    Le 18 janvier, Macron s'est rendu en Grande-Bretagne, où a été signé le Traité de Sandhurst, qui réduit de six mois à un mois le délai de traitement des migrants souhaitant se rendre en Grande-Bretagne depuis Calais, et de 25 jours pour les enfants. Le nouveau traité, loin de résoudre la crise des migrants, semble l'exacerber.

    Dans une analyse publiée par Paris Match, les sondeurs Chloé Morin et Marie Gariazzo ont déclaré que les réactions contradictoires des électeurs à la "méthode Macron" de compromis sur la politique migratoire "reflètent les contradictions de son électorat":

    "Les études quantitatives indiquent, a priori, qu'une nette majorité des électeurs français soutiennent une politique migratoire plus restrictive .... Le coeur de la politique du gouvernement ... garantit l'inviolabilité du droit d'asile tout en remettant en cause la capacité du pays à accueillir tous la misère du monde ....

    "Il n'est pas certain que le pari macronien - trouver un équilibre entre fermeté et humanité - soit un vainqueur à long terme: Emmanuel Macron semble à ce stade être soutenu par sa base, mais nous trouvons parmi eux une attente de fermeté ('nous ne pas être débordé, «le laxisme aurait des conséquences négatives pour notre pays») et humain («il faut aider ceux qui fuient les guerres et les persécutions», «il est moralement indiscutable d'accueillir des étrangers dans l'urgence, la détresse»). ...

    "Ce discours est ainsi systématiquement pris entre ceux d'une part qui - souvent à droite, mais parfois même au coeur de la base macronienne - jugent sa politique trop" laxiste ", et d'autre part, ceux qui sont indignés sur sa fermeté ....

    "Il est très probable qu'une grande partie de ceux qui sont au centre du spectre politique, en particulier dans le centre-gauche, accepteront le récit du gouvernement et s'inscriront petit à petit à la logique de" l'immigration sélective ". Ainsi, le discours officiel pourrait contribuer à long terme à un déplacement de la population «modérée» sur le thème de la migration de l'un vers l'autre de l'humanité.

    RépondreSupprimer
  5. Les cotes de popularité de Macron ont connu un rebond "sans précédent" puisqu'il a poursuivi une ligne plus dure sur l'immigration, selon les sondages français Ifop. Sa cote d'approbation d'emploi a bondi de 10 points de pourcentage depuis octobre pour atteindre 52%. Auparavant, la cote de popularité de Macron enregistrait la plus forte baisse pour un nouveau président depuis 1995.

    "Emmanuel Macron l'a fait", a rapporté Paris Match. "Jamais auparavant un président de la République n'est tombé si vite dans l'impopularité pour redevenir populaire."

    * * *

    Annexe: Bref historique de la crise des migrants à Calais
    Les migrants du monde en développement considèrent la Grande-Bretagne comme "El Dorado" en raison de son énorme économie souterraine, qui a totalisé environ 223 milliards de livres (250 milliards d'euros) en 2016, soit 11,5% du PIB, selon le Fonds monétaire international.

    En outre, la loi de 2010 sur les documents d'identité, entrée en vigueur en janvier 2011, a aboli les cartes d'identité nationales. Le changement, motivé par les préoccupations des libertés civiles sur la collecte de données inutiles et l'intrusion de l'État, permet aux migrants illégaux en Grande-Bretagne de rester discrets.

    De plus, contrairement à la France, les migrants des pays déchirés par la guerre qui arrivent en Grande-Bretagne peuvent facilement demander le statut de réfugié, ce qui leur donne la permission de séjourner au Royaume-Uni pour une période initiale de cinq ans. La résidence légale au Royaume-Uni pour une période continue de cinq ans qualifie un individu pour demander la citoyenneté britannique.

    Cette combinaison de facteurs a transformé la Grande-Bretagne en un aimant pour les migrants. Selon Eurostat, plus de 865 000 migrants hors UE ont obtenu l'autorisation de vivre en Grande-Bretagne en 2016, soit un taux toutes les 36 secondes.

    Les migrants se sont rassemblés à Calais, point le plus proche de la Grande-Bretagne, depuis l'ouverture du tunnel sous la Manche entre la France et la Grande-Bretagne en mai 1994, et l'accord de Schengen qui a supprimé les contrôles frontaliers entre la France et la France. Royaume-Uni), entré en vigueur en mars 1995.

    En 1999, le gouvernement français a demandé à la Croix-Rouge de construire un «centre d'accueil» des migrants à Sangatte, à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Calais, pour accueillir un nombre croissant de migrants dans les rues de Calais et des environs. Le camp de Sangatte, qui se trouvait dans un entrepôt géant près de l'entrée du tunnel sous la Manche, avait une capacité de 600 personnes.

    Loin de résoudre le problème des migrants à Calais, l'installation de Sangatte a servi d'aimant, attirant rapidement des milliers de personnes dans la région. En quelques mois, quelque 2 000 migrants vivaient dans le camp dans des conditions de plus en plus exiguës. Beaucoup de ceux qui restaient à Sangatte ont essayé de sauter dans des trains lents à l'entrée du tunnel sous la Manche, ou de se cacher à l'intérieur des camions qui traversaient la Grande-Bretagne en ferry.

    RépondreSupprimer
  6. À l'époque, les autorités françaises ont signalé une augmentation massive du nombre d'arrestations dans ou autour du tunnel sous la Manche. En 1999, 8 000 personnes ont été arrêtées à Calais pour des délits d'immigration. En 2001, ce nombre avait été multiplié par dix pour atteindre 80 000 arrestations. Eurotunnel, la société qui gère et exploite le tunnel sous la Manche, a déclaré que rien qu'en 2001, 54 000 personnes avaient «attaqué» le terminal de Calais et que 5 000 avaient franchi le seuil. Beaucoup d'entre eux vivaient à Sangatte.

    Le camp de Sangatte a été fermé à la fin de 2002, après une série d'émeutes entre des migrants afghans et kurdes. En tout, quelque 67 000 migrants ont séjourné dans l'établissement au cours de ses trois années d'activité.

    En février 2003, la France et la Grande-Bretagne ont signé le Traité du Touquet, qui autorise des contrôles dits juxtaposés, ce qui signifie que les voyageurs entre les deux pays libèrent désormais l'immigration dans le pays de départ plutôt qu'à l'arrivée. En effet, le traité a poussé certaines parties de la frontière britannique vers la France. Ce faisant, il a exacerbé le goulot d'étranglement migratoire à Calais.

    Dans le cadre de l'accord de fermeture de Sangatte, la Grande-Bretagne a accueilli 1 200 migrants. Ceux qui sont restés en France ont été abrités dans au moins une douzaine de squats différents à la fois dans Calais et dans sa périphérie. Ces camps - Africa House, Fort Galloo, Leader Price / Jungle soudanaise ou Tioxide Jungle - ont été attaqués à plusieurs reprises ou rasés au bulldozer par la police française, seulement pour que d'autres squats apparaissent ailleurs.

    Bon nombre des migrants logés à Sangatte se sont déplacés à quelques kilomètres à l'est d'une zone industrielle désaffectée appelée «Les dunes». Situé à quelques pas du Port de Calais, la région deviendra finalement connue sous le nom de "La Jungle".

    Le 22 septembre 2009, la police française a passé au bulldozer «The Jungle» et a rassemblé des centaines de migrants dans l'espoir de ranger les camions en direction de la Grande-Bretagne. Un jour plus tard, la mairesse de Calais, Natacha Bouchart, a déclaré qu'elle avait "repéré entre quinze et vingt nouveaux squats" à proximité. Elle a également signalé que des migrants afghans établissaient des camps de fortune à l'Hoverport, une collection inutilisée de bâtiments qui a fermé ses portes en 2005 après la traversée du dernier aéroglisseur de Douvres à Calais.

    12 septembre 2014. La police de Calais a averti que les migrants devenaient de plus en plus violents dans leur quête d'atteindre la Grande-Bretagne. Gilles Debove, délégué de la région de Calais pour le syndicat de la police française, a déclaré que le gaz lacrymogène était utilisé pour arrêter les "attaques de masse" sur les véhicules sur le point de traverser la Manche:

    "L'autre jour, deux à trois cents migrants ont essayé de pénétrer dans un parc de camions et nous avons tiré des gaz lacrymogènes pour les disperser parce que nous sommes trop peu nombreux pour contrôler des situations comme celle-ci. par des migrants qui volent des gens, volent des téléphones mobiles et mènent des agressions sexuelles. "

    RépondreSupprimer
  7. 11 novembre 2015. Plus de 250 policiers anti-émeute français ont été déployés dans "La Jungle" après des semaines de troubles. L'officiel du gouvernement local, Fabienne Buccio, a déclaré que l'augmentation de la violence était due à la frustration des migrants d'être empêchés d'atteindre la Grande-Bretagne.

    17 décembre 2015. Environ 1 000 migrants ont pris d'assaut le tunnel sous la Manche dans le but d'atteindre la Grande-Bretagne. La police, qui a utilisé des gaz lacrymogènes pour les disperser, a déclaré que le nombre de personnes cherchant à traverser la Manche en une seule journée était "sans précédent". Beaucoup de migrants qui ont été refoulés sont retournés à "La Jungle" pour essayer à nouveau.

    19 janvier 2016. Les autorités françaises ont nivelé le tiers de la "Jungle" pour créer une "zone tampon" de 100 mètres entre le camp et une autoroute adjacente qui mène au port de ferry.

    7 février 2016. La crise des migrants s'est étendue à d'autres régions de France en raison d'une présence policière accrue à Calais. Des camps de migrants ont vu le jour dans les ports voisins de Dunkerque, Le Havre, Dieppe et en Belgique, à Zeebrugge, alors que les migrants cherchaient de nouvelles voies pour traverser la Manche en direction de la Grande-Bretagne.

    29 février 2016. Après qu'un tribunal de Lille a approuvé un plan du gouvernement français visant à expulser 1 000 migrants de la «Jungle», des équipes de démolition ont commencé à démanteler la partie sud du camp. Le gouvernement a essayé de reloger les migrants dans des locaux officiels dans des conteneurs maritimes convertis dans la partie nord du camp. Mais la plupart ont refusé l'offre, craignant d'être obligés de demander l'asile en France. "Aller en Grande-Bretagne est ce que les gens veulent", a déclaré le migrant afghan Hayat Sirat. "Détruire une partie de la jungle n'est pas la solution."

    7 mars 2016. Les migrants expulsés de "La Jungle" ont déménagé dans un nouveau camp à Grande-Synthe près du port de Dunkerque, au nord de Calais. Les critiques ont déclaré que le nouveau camp risque de devenir une "nouvelle Sangatte", faisant référence au centre de la Croix-Rouge à Calais qui a été fermé en 2002.

    31 mai 2016. Les migrants expulsés de Calais s'installent à Paris et établissent un gigantesque camp de squatters aux Jardins d'Eole, un parc public près de la gare du Nord, d'où partent les trains à grande vitesse Eurostar qui arrivent de Londres. La zone, devenue si dangereuse que le gouvernement l'a classée zone de sécurité prioritaire (ZSP), est devenue un pôle d'attraction pour les trafiquants d'êtres humains qui facturent aux migrants des milliers d'euros pour de faux documents de voyage censés être envoyés à Londres.

    RépondreSupprimer
  8. 11 août 2016. Dans une interview accordée au Figaro, un officier français de la lutte antiterroriste a averti que des djihadistes de l'État islamique se cachaient dans le camp «La Jungle». "Ce qui se passe dans 'The Jungle' est vraiment ahurissant", a-t-il dit. "Nos officiers sont rarement en mesure de pénétrer au cœur du camp, il est impossible de savoir si un jihad de Belgique, par exemple, se cache dans le camp.

    11 août 2016. Dans une interview accordée au Figaro, un officier français de la lutte antiterroriste a averti que des djihadistes de l'État islamique se cachaient dans le camp «La Jungle». "Ce qui se passe dans 'The Jungle' est vraiment ahurissant", a-t-il dit. «Nos officiers sont rarement capables de pénétrer au cœur du camp, il est impossible de savoir si un jihad de Belgique, par exemple, se cache dans le camp, ce camp est un point aveugle pour la sécurité nationale.

    5 septembre 2016. Des centaines de camionneurs, d'hommes d'affaires et d'agriculteurs français ont bloqué la route principale dans et hors de Calais, dans une tentative de faire pression sur le gouvernement français pour qu'il ferme "La Jungle". Le blocage a paralysé la route empruntée par les camions de toute l'Europe pour atteindre Calais et la Grande-Bretagne.

    12 septembre 2016. Un document divulgué au Figaro révèle le plan du gouvernement, daté du 1er septembre, visant à relocaliser 12 000 migrants de Calais vers d'autres parties de la France. Les migrants seraient transférés dans une soixantaine de centres d'accueil et d'orientation (CAO) d'une capacité de 100 à 300 migrants.

    13 septembre 2016. Le président de la région des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, a critiqué le plan «irresponsable» du gouvernement de relocaliser des migrants à Calais vers d'autres régions de France. Il a dit que le plan "proliférerait une multitude de petits Calais, véritables zones d'anarchie qui exacerbent les tensions durables dans tout le pays". Il ajouta:

    "Ce plan reflète la démission du gouvernement face à l'immigration clandestine massive qui affaiblit la cohésion nationale sous un faux prétexte d'humanité qui cache une idéologie dangereuse qui nie toute distinction entre les étrangers qui demandent l'asile, que la France devrait recevoir décemment, et ceux qui sont des migrants économiques, que nous ne pouvons plus tolérer, et qui devraient être renvoyés dans leur pays d'origine.

    "La seule solution est d'expulser sans délai tous les immigrants illégaux qui n'ont pas l'intention de rester sur notre territoire, et de placer les demandeurs d'asile dans des centres dédiés à l'étude de leur cas".

    14 septembre 2016. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a exprimé sa colère contre le «diktat» du gouvernement visant à reloger 1 800 migrants de Calais dans sa région. Il a dit: "C'est de la folie et ce n'est pas une question de solidarité.Le problème de Calais n'est pas résolu en multipliant Calais dans toute la France.Nous attendons que le gouvernement résolve le problème de Calais, pas le déplacer vers d'autres parties du pays. "

    16 septembre 2016. Steeve Briois, maire de Hénin-Beaumont et vice-président du Front national, critique le projet du gouvernement de délocaliser les migrants de la «Jungle» vers le reste du pays. Il a dit:

    RépondreSupprimer
  9. "Cette politique folle multiplierait par conséquent le mini-Calais sur l'ensemble du territoire national, sans consulter le peuple et les élus locaux: cette politique forcée du gouvernement socialiste est tout simplement inacceptable, elle menace gravement l'ordre public et la sécurité de nos citoyens".

    20 septembre 2016. Les travaux de construction ont commencé sur un mur pour empêcher les migrants du camp de ranger les voitures, les camions, les ferries et les trains à destination de la Grande-Bretagne. Surnommée «La Grande Muraille de Calais», la barrière de béton - un kilomètre de long et quatre mètres de haut des deux côtés de l'autoroute à deux voies qui s'approchent du port - passera à quelques centaines de mètres de "La jungle."

    21 septembre 2016. Un dénonciateur a signalé que les travailleurs humanitaires bénévoles de «The Jungle» établissaient des relations sexuelles avec des migrants, y compris des enfants. "J'ai entendu parler de volontaires ayant des rapports sexuels avec plusieurs partenaires en une seule journée, pour continuer dans la même veine le lendemain", écrit-il. "Et je sais aussi, que j'entends seulement une petite partie d'une plus grande échelle d'abus." Il a ajouté que la majorité des cas concernaient des femmes volontaires et des hommes migrants. "Les femmes volontaires ayant des rapports sexuels renforcent la vue (que beaucoup ont) que les volontaires sont ici pour le sexe," il a écrit.

    25 octobre 2016. Les autorités françaises ont commencé à démanteler "La Jungle". Le gouvernement a déclaré que 4 014 migrants avaient été déplacés ou réinstallés du camp.

    3 mars 2017. Le maire de Calais, Natacha Bouchart, a interdit aux groupes d'aide locaux de distribuer de la nourriture gratuite près de l'ancien camp de la «Jungle». "J'ai pris cette décision pour m'assurer qu'aucune base permanente ou squat ne soit créée autour de Calais", a-t-elle déclaré.

    28 avril 2017. Emmanuel Macron a promis que, s'il était élu président, il chercherait à renégocier le traité du Touquet, qui permet à la police des frontières britannique d'opérer à Calais.

    19 juin 2017. Un camionneur polonais a été tué lorsque son camion s'est écrasé sur un autre camion qui avait été arrêté sur l'autoroute A16 à une quinzaine de kilomètres de Calais par des migrants cherchant à se ranger en Grande-Bretagne. Neuf migrants érythréens trouvés dans l'un des camions ont été arrêtés et devraient être accusés d'homicide involontaire, de perturber le trafic et de mettre en danger la vie des gens.

    7 juillet 2017. La police française a expulsé de force 2 500 migrants africains de la porte de la Chapelle, dans le nord de Paris, qui est devenue un point de rassemblement pour les migrants depuis la fermeture de la «jungle» à Calais.

    26 juillet 2017. Human Rights Watch a accusé la police française d'abuser systématiquement des demandeurs d'asile et des migrants, de perturber l'aide humanitaire et de harceler les travailleurs humanitaires, «comportement apparemment motivé au moins en partie par le désir de réduire le nombre de migrants».

    RépondreSupprimer
  10. 8 août 2017. Le ministère français de l'Intérieur a rapporté que plus de 17 000 migrants ont tenté de monter à bord de camions et de trains au départ du Royaume-Uni et d'Eurotunnel à Calais durant les sept premiers mois de 2017. Les chiffres montrent la fermeture de "The Jungle" en octobre 2016 n'avait pas réussi à dissuader les migrants à Calais.

    18 août 2017. La police française a expulsé de force 2 000 migrants africains vivant sur les trottoirs de la Porte de la Chapelle, dans le nord de Paris. Le ministre de l'Intérieur, Gerard Collomb, a déclaré que l'action de la police avait prouvé que le système de gestion des migrants était "dysfonctionnel".

    17 septembre 2017. La police française a expulsé par la force des centaines de migrants d'une forêt sur la côte nord près de Calais, craignant qu'elle ne devienne un aimant pour les autres espérant se rendre en Grande-Bretagne. Quelque 350 hommes, femmes et enfants, la plupart Kurdes irakiens, vivaient depuis des semaines dans des conditions sordides au bord de la Grande-Synthe.

    25 octobre 2017. Un an après le rasage du camp «La Jungle» à Calais, l'association caritative Help Refugees rapporte qu'entre 800 et 2 000 migrants y sont encore rassemblés.

    8 novembre 2017. La police française a arrêté trois Irakiens accusés de faire passer clandestinement jusqu'à 40 migrants par jour à Calais et en Grande-Bretagne dans des camions réfrigérés.

    10 décembre 2017. Les habitants de Paris furieux que des centaines de migrants dorment dans les rues de leur quartier ont menacé de lancer une grève de la faim à moins que les autorités françaises n'enlèvent les camps de fortune sordides. Pierre Vuarin, porte-parole d'une association de quartier, a déclaré: «Le sol est parfois trempé dans l'urine et les rues ne sont pas nettoyées tous les jours, certaines personnes ont vendu leurs appartements à des prix cassés et d'autres ont souffert de dépression nerveuse.

    22 décembre 2017. Abdullah Dilsouz, un migrant afghan âgé de 15 ans, a été écrasé à mort après avoir été écrasé par un camion près du port de Calais.

    9 janvier 2018. Plus de 100 000 personnes ont demandé l'asile en France en 2017, un chiffre «historique» et une augmentation de 17% par rapport à l'année précédente, selon l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (OFPRA). Le principal pays d'origine des demandeurs d'asile en France en 2017 était l'Albanie, suivie de l'Afghanistan avec 5 987 demandes. De ce nombre, 83% ont obtenu le statut de réfugié.

    Le 16 janvier 2018, lors d'une visite officielle à Calais, le président Emmanuel Macron a déclaré qu'il ne tolérerait pas la construction d'un autre camp de la «Jungle» à Calais: «Nous ne permettrons en aucun cas le développement d'itinéraires illégaux. "Jungle" jaillissent, ou une occupation illégale du territoire. "

    RépondreSupprimer
  11. 18 janvier 2018. Le président Macron et le Premier ministre britannique Theresa May ont signé le traité dit de Sandhurst, qui «complète» le traité du Touquet. Le traité impose à la Grande-Bretagne de réduire le délai de traitement des migrants souhaitant se rendre en Grande-Bretagne depuis Calais, de six mois à un mois pour les adultes et de 25 jours pour les enfants. Il impose également à la Grande-Bretagne de payer 44,5 millions £ (50 millions €, 62 millions $) pour des mesures de sécurité supplémentaires en France afin d'empêcher la formation d'un autre camp de «Jungle» à Calais et dans d'autres ports. L'argent supplémentaire ira vers la clôture, CCTV et d'autres technologies de détection.

    Le 1er février 2018. Des centaines de migrants africains et asiatiques armés de couteaux et de barres de fer se sont battus dans les rues de Calais. Deux douzaines de migrants ont été blessés dans ce que le gouvernement français a qualifié de scènes de violence «sans précédent» parmi ceux qui cherchent à atteindre la Grande-Bretagne.

    3 février 2018. The Guardian a signalé une augmentation de 25% du nombre de migrants à Calais. Il a attribué la montée subite sur le traité de Sandhurst, qui a soulevé de "faux espoirs" qu'il serait plus facile d'atteindre la Grande-Bretagne.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-02-06/france-migrant-crisis-spirals-out-control

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) Pendant la campagne présidentielle, Macron, qui était un centriste (...)
      La gauche extrême est maintenant au centre !!! rejoignant ainsi la leader de l'extrême droite et refusent donc l'application de la Démocratie en France et soutiennent la dictature.
      Même pas capable de gérer guère plus de cent millions d'immigrés en France et... ils veulent gouverner le monde !!!

      Supprimer
  12. Fermer Fessenheim n’est pas prioritaire


    le 7 février 2018

    C’est un article paru dans le quotidien en ligne Les Echos du 31 Janvier 2018 qui démontre sous les plumes de Bertrand Barre, ancien directeur des réacteurs nucléaires au CEA et Pierre-René Bauquis, ancien directeur stratégie chez Total, que le gouvernement actuel a repris sans aucun examen complémentaire les promesses électorales de François Hollande, subissant probablement la pression de l’inénarable ministre d’état du changement écologique, solidaire et renouvelable N. Hulot. J’ai inséré des commentaires de mon cru (en italiques) au texte de cet article fidèlement reproduit. Bonne lecture !

    Après l’étude de critères rationels, rien ne justifie la nécessité de fermer, en priorité, la centrale nucléaire de Fessenheim

    La loi de transition énergétique pour une croissance verte, votée en 2015, stipule notamment que la part d’électricité nucléaire doit être réduite de 75 à 50 %. À moins que la loi ne soit amendée, EDF devra donc, lors de la mise en service industriel de l’EPR de Flamanville, mettre à l’arrêt définitif au moins 1650 mégawatts (MW)/ La loi ne précise pas où procéder à ces arrêts.

    Le parc nucléaire français est constitué de 58 tranches réparties en 34 tranches de 900 MW, 20 tranches de 1300 MW et 4 tranches de 1500 MW. Pour limiter la perte de production et les émissions de gaz carbonique par les centrales à gaz nécessaires pour compenser l’intermittence des centrales éoliennes et solaires EDF devra sans doute arrêter un site de deux tranches de 900 MW. Comment choisir ?

    (en italique:) -- Commentaire 1 : j’avoue ne pas comprendre le rapprochement entre « compenser l’intermittence des centrales éoliennes et solaires » et la nécessité de fermer deux tranches nucléaires de 900 MW chacune. Il semblerait qu’une centrale nucléaire émet du gaz carbonique si on lit et relit le paragraphe ci-dessus. --

    Un choix politique

    Les principaux critères à prendre en compte sont le vieillissement, la sécurité et la sûreté nucléaire (évaluées par l’Autorité de Sureté Nucléaire ou ASN), l’économie, les difficultés de refroidissement à l’avenir, l’équilibre du réseau, les questions sociales liées à la fermeture, et les conséquences potentielles d’un accident grave, d’un attentat majeur ou d’un bombardement. Sur aucun de ces critères Fessenheim n’est la centrale à fermer en priorité.

    Le critère d’ancienneté mis en avant n’est pas pertinent. En effet, l’ASN soumet tous les dix ans les centrales nucléaires à des examens approfondis. À l’issue de ces examens, elle établit une liste d’opérations de jouvence dont la réalisation conditionne l’autorisation de fonctionner une décennie de plus.

    La vraie raison du choix de Fessenheim est politique. Elle est liée à son caractère frontalier avec l’Allemagne. Mais il serait paradoxal que l’alimentation de la France en électricité soit déterminée par le lobby antinucléaire allemand. D’autant plus que l’Allemagne a fait le choix de « sortir du nucléaire », sous la pression des Grünen, à la satisfaction de ses producteurs de charbon et de lignite, mais sans concertation avec ses partenaires français.

    RépondreSupprimer
  13. Equilibre du réseau

    EDF pourrait choisir d’arrêter la paire de tranches dont la jouvence obligatoire serait la plus onéreuse au prix du kilomwattheure le plus élevé. Elle pourrait aussi choisir de préserver les tranches en bord de mer, insensibles au débit des fleuves durant les canicules, où à la demande électrique croîtra avec le développement de la climatisation et la hausse des températures.

    (en italique:) -- Commentaire 2. Allusion au réchauffement climatique d’origine humaine bien ancré dans les esprits. En cas de refroidissement de ce même climat la situation pourrait être infiniment plus complexe à gérer en ce qui concerne la demande en électricité. --

    Un critère essentiel sera l’équilibre du réseau, en gardant la répartition la plus homogène sur le territoire. De son côté, le gouvernement sera attentif aux problèmes d’enplois locaux, moins critiques sur les sites équipés de plus de deux tranches puisqu’ils ne seront pas fermés.

    Reste la question des accidents majeurs, du terrorisme ou des bombardements. Ce risque devrait constituer un critère essentiel, mais il peut difficilement être discuté sur la place publique. Au regard de ce critère aussi, la fermeture de Fessemheim n’est pas prioritaire.

    Risque de black-out

    On pourra peut-être se demander pourquoi se focaliser sur les premiers réacteurs à arrêter, alors qu’il faudrait arrêter 17 tranches pour réduire à 50 % la part de l’électricité d’origine nucléaire. Mais on ne pourra pas les arrêter sans risquer des black-out aux conséquences désastreuses. En effet, la demande est maximale durant les soirées d’hiver très froides, celles où il n’y a ni soleil ni vent.

    Comment répondre aux pics de demande d’électricité sans solaire ni éolien ? Faudra-t-il remplacer chaque tranche nucléaire arrêtée par une centrale au charbon ou au gaz ? Est-ce là le sens de la transition énergétique ? En outre, si l’on veut remplacer les énergies fossiles dans les transports et le chauffage, il faudra plus d’électricité et non pas moins d’électricité !

    Les dirigeants d’une France « en marche » vers la transition énergétique et une économie décarbonée devront rechercher la meilleure combinaison possible des énergies renouvelables et du nucléaire. S’ils s’obstinent à vouloir fermer des réacteurs, qu’ils le fassent au moins sur des critères rationnels.

    RépondreSupprimer
  14. (en italique:) -- Commentaire 3. Un black-out généralisé n’est pas un évènement anodin, loin de là. En effet, en cas de défaillance du réseau électrique les centrales nucléaires sont automatiquement déconnectées puisque le réseau ne peut plus évacuer l’énergie électrique produite, les barres de contrôle de la fission de l’uranium tombent automatiquement dans le coeur du réacteur et ce dernier est mis en mode d’arrêt et refroidi progressivement à l’aide de groupes électrogènes auxiliaires. La mise hors service soudaine de ces équipements essentiels pour la sécurité d’une installation nucléaire fut la cause primaire de l’accident de Fukushima-Daïchi au Japon. En France, pays où l’électricité est très majoritairement d’origine nucléaire, un black-out signifiera que tout le pays se retrouvera « dans le noir » plusieurs jours et pas seulement les grandes villes et les villages mais également tout le secteur industriel et par effet boule de neige toute l’économie, sans parler des transports, de la distribution des denrées alimentaires et sans oublier non plus les communications téléphoniques, bref en quelques secondes le pays sera totalement paralysé, les activités aéroportuaires seront touchées au bout de quelques heures, les groupes électrogènes ayant de par la loi l’obligation d’assurer le trafic aérien puis d’évacuer vers d’autres aéroports tous les aéronefs à destination. Les hôpitaux ont l’obligation d’assurer un bon fonctionnement de leurs établissements durant au moins 48 heures mais si le black-out se prolonge au delà la plupart d’entre eux n’auront plus de carburant disponible et comme il sera impossible ou du moins très difficile d’assurer la livraison de carburant, ce n’est pas la peine d’épiloguer plus avant sur le désastre d’un black-out qui pourrait arriver à n’importe quel moment en raison de la sensibilité extrême du réseau électrique allemand, conséquence directe de la politique surréaliste du gouvernement de ce pays sous la pression des Grüne. Les opérateurs allemands du réseau électrique font face à plus de 6 alertes critiques par jour. La norme en France est de 5 alertes au cours d’un hiver ! Or comme les réseaux européens sont interconnectés un black-out allemand signifiera inévitablement un black-out généralisé en particulier en France. Juste sur ce point la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim est une aberration totale car une grande partie de l’électricité produite par cette usine est exportée vers l’Allemagne. --

    Conclusion. Cet article des Echos présente une lacune de taille pour un journal d’économie : le coût de la fermeture de la centrale électrique. À la suite d’une communication personnelle par un cadre de l’EDF affilié à la CGT j’avais au début de l’année 2013 évalué sur ce blog le coût global incluant le manque à gagner – et non pas les frais de démantèlement – pour EDF et pour le pays et donc l’ensemble des contribuables. Prenant en considération que ces deux réacteurs ont reçu l’aval de l’ASN pour fonctionner encore au moins dix ans (jusqu’en 2025), le manque à gagner pour EDF avait été évalué à 38 milliards d’euros. EDF est une entreprise étatique et il est donc bien clair que ce seront les contribuables qui paieront, eux qui sont par ailleurs de facto et donc en toute logique propriétaires de cette centrale électrique puisqu’elle a été financée par leurs impôts et ceux de leurs parents. La question qu’on peut décemment se poser est la suivante : Est-ce que le Président de la République sait se servir d’une calculette ? La réponse est claire : ce sont les contribuables qui paient donc ça ne coûte rien …

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/02/07/fermer-fessenheim-nest-pas-prioritaire/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Primo, une centrale électrique nucléaire n'émet QUE de la vapeur d'eau (H²O) et non du gaz carbonique (CO²).

      Secundo, si une centrale électrique nucléaire pouvait émettre du gaz carbonique ce serait un bien pour toute l'humanité puisque comme pour le gaz carbonique respiré et rejeté par nos poumons il est transformé soit en oxygène par les plantes qui nous entourent, soit il est dissout dans l'eau (ou le brouillard) et se transforme donc en carbone (nano-particule de charbon) pour, à son tour, être brûlé et émettre donc du gaz carbonique qui... etc, etc.

      Donc, ce qu'il faut retenir de cette instruction sommaire est que, les Dirigeants vous prennent pour des idiots, des attardés mentaux qui ne connaîtraient rien dans le recyclage immédiat de tous les gaz (depuis toujours et pour toujours).
      Nota qu'il ne faut pas confondre les particules mortelles quotidiennes émises par la combustion du diesel et des centrales à charbon, avec les gaz parfaitement inoffensifs projetés dans l'atmosphère.

      Supprimer
  15. Swisscom va supprimer 700 emplois d'ici la fin de l'année

    mercredi 7 février 2018 à 08:16.

    Swisscom a dégagé un bénéfice net en baisse de 2,2% en 2017 sur un an à 1,57 milliard de francs. Le chiffre d'affaires de l'opérateur de télécommunications semi-public a lui augmenté de 0,2% à 11,66 milliards «Malgré une vive concurrence, nous sommes parvenus à nous affirmer sur le marché et avons atteint les objectifs fixés», a relevé mercredi Urs Schaeppi, directeur général, cité dans un communiqué. «Les investissements consentis dans les réseaux portent leurs fruits, la concurrence fonctionne.»

    Swisscom a vu son excédent brut d'exploitation (EBITDA) stagner à 4,3 milliards de francs. «En 2018, la pression sur le marché se renforcera», prédit Urs Schaeppi, qui rappelle que l'opérateur historique doit continuer à économiser.

    700 emplois supprimés
    En raison de la pression continue du marché dans l’activité principale, Swisscom a donc relevé son objectif de réduction des coûts à 100 millions par an pour les exercices 2018 à 2020. L'opérateur de télécommunications mentionne en guise d'explication la concurrence toujours plus vive des entreprises mondiales basées sur internet. Le groupe veut générer des économies notamment grâce à la simplification des processus de travail et la réduction des offres d’emploi dans les secteurs en recul.

    D’ici à fin 2018, l'opérateur, dont l'actionnaire majoritaire est la Confédération, ambitionne de proposer encore 17'000 emplois à plein temps environ... soit 700 postes de moins qu'à fin 2017. Comme déjà annoncé, la diminution comprend la suppression d’une centaine de postes chez Billag, la société fribourgeoise qui collecte la redevance radio-tv. Cette dernière est appelée à disparaître ou à se réinventer, dans la mesure où sa tâche doit revenir à l'entreprise zurichoise Serafe dès 2019.

    Swisscom annonce en revanche la création d'emplois dans les domaines de croissance comme le cloud ou la sécurité.

    https://www.letemps.ch/economie/swisscom-va-supprimer-700-emplois-dici-fin-lannee

    RépondreSupprimer
  16. Les Maldives s’enfoncent dans le chaos politique

    Le président de la Cour suprême a été arrêté après avoir cassé les condamnations de neuf opposants. L’état d’urgence a été décrété

    Le petit archipel touristique des Maldives s’est enfoncé mardi dans le chaos politique après l’arrestation du président de la Cour suprême, l’opposition appelant à une intervention internationale pour renverser le président, Abdulla Yameen, qui dénonce, lui, une «conspiration».

    Le président de la Cour suprême, Abdulla Saeed, et un autre juge ont été arrêtés mardi au petit jour pour «corruption» par des policiers lourdement armés, cinq jours après que la haute juridiction eut infligé un camouflet au régime maldivien en cassant les condamnations de neuf éminents opposants. Après avoir refusé d’exécuter l’arrêt de la cour et de libérer les prisonniers politiques incarcérés, le gouvernement a décrété lundi soir l’état d’urgence pour quinze jours.

    Voyages touristiques déconseillés
    «J’étais dans l’obligation de déclarer l’état d’urgence car il n’y avait aucun autre moyen d’enquêter sur ces juges. Nous devions d’abord suspendre leur autorité et leur immunité. Car nous devions découvrir jusqu’où va la conspiration ou le coup» d’Etat, s’est justifié le président, Abdulla Yameen, dans une allocution télévisée. Selon lui, le président de la Cour suprême œuvrait à le destituer.

    Face à la volatilité de la situation, nombre de pays – dont la France, la Chine et l’Inde – ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre en voyage touristique dans cet archipel de 340000 habitants, associé dans l’imaginaire aux plages paradisiaques de sable blanc et aux mers bleu turquoise.

    L’ex-autocrate Maumoon Abdul Gayoom, demi-frère du président Yameen mais récemment passé dans l’opposition, a lui aussi été arrêté. Le parlement, où l’opposition détient désormais sur le papier la majorité, est suspendu depuis samedi. «Le président Yameen a illégalement déclaré la loi martiale et s’est emparé de l’Etat. Nous devons l’évincer du pouvoir. Le peuple des Maldives a une requête légitime envers les gouvernements du monde, notamment l’Inde et les Etats-Unis», a dénoncé l’ex-président en exil Mohamed Nasheed dans un communiqué.

    Intervention de l'Inde réclamée
    L’ancien chef de l’Etat, qui figure parmi les opposants dont la condamnation a été cassée par la Cour suprême, a réclamé une intervention militaire indienne et un blocage financier américain. «Nous voudrions que le gouvernement indien envoie un représentant, appuyé par son armée, pour libérer les juges et les détenus politiques, dont l’ancien président Maumoon Abdul Gayoom, de leur détention et les ramener chez eux. Nous demandons une présence physique», a indiqué M. Nasheed. Condamné en 2015 à 13 ans de prison pour «terrorisme» et incarcéré, ce champion de la lutte contre le réchauffement climatique était parti l’année suivante à la faveur d’une permission médicale au Royaume-Uni où il avait obtenu l’asile.

    L’Inde est déjà intervenue militairement aux Maldives par le passé. En 1988, dans le cadre de l'opération «Cactus», elle avait dépêché des troupes pour faire échouer une tentative de coup d’Etat contre Maumoon Abdul Gayoom. L’opposition a par ailleurs demandé que Washington «s’assure que les institutions financières américaines interrompent toutes les transactions en dollars des responsables du régime aux Maldives».

    RépondreSupprimer
  17. Candidature de l'opposant Mohamed Nasheed
    L’instauration de l’état d’urgence vient renforcer les pouvoirs déjà très vastes des forces de sécurité pour arrêter et maintenir en détention des suspects. La Cour suprême avait justifié son annulation des condamnations des neuf opposants en estimant que celles-ci étaient d’une «nature contestable et politiquement motivée», et avait ordonné la tenue de nouveaux procès. Le gouvernement avait refusé d’obtempérer et qualifié l’arrêt de la cour d’anticonstitutionnel.

    La décision de la cour a, en principe, libéré la voie à une candidature de l’opposant Mohamed Nasheed à la présidentielle qui doit se tenir cette année. Il a d’ores et déjà déclaré son intention de se présenter face au président Yameen, qui l’avait défait en 2013 dans des circonstances controversées.

    La cour avait également ordonné la réintégration de 12 députés démis de leurs mandats pour avoir fait défection du parti d’Abdulla Yameen. Cette décision permet théoriquement à l’opposition d’obtenir la majorité absolue au Majlis, le parlement de l’archipel qui compte 85 sièges. Ce qui lui donnerait le pouvoir de renverser le gouvernement et le président.

    https://www.letemps.ch/monde/maldives-senfoncent-chaos-politique

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce petit État très dangereux composé de milliers d'îles ou d'ilots qui se forment ou se déforment suivant les grandes marées 2 fois par an (upwelling) est dirigé depuis toujours par une dictature islamique (défendue par Al Gore qui a demandé au monde de payer des enrochements pour les îles afin que les yachts puissent demeurer à l'ancre !!) qui met les touristes en danger de mort !

      Supprimer
  18. BAD BUZZ - TARANTINO S'ENFONCE DE PLUS EN PLUS
    Après avoir vu son image un peu plus écornée par Uma Thurman, une ancienne interview du réalisateur défendant Roman Polanski ressur­git.


    PAR CAROLINE PICCININ
    07.02.2018, 11h38

    Quentin Tarentino qui exprimait le mardi 6 février 2018 «l'un des plus grands regrets» de sa vie au sujet de l'accident de voiture d'Uma Thurman sur le tournage de «Kill Bill: Vol.2» en 2004, doit sans doute regretter encore plus cette interview donnée à l'animateur de radio Howard Stern, en 2003…

    Ressortie des archives par le site Jezebel l'interview va (re)mettre quelques briquettes dans un feu déjà bien nourri par l'affaire Weinstein est ses suites.

    On y entend clairement Tarantino s'exprimer au sujet de Roman Polanski et des accusations de viols à son encontre. Selon lui, «Il n'a pas violé une fille de 13 ans, c'était un viol statutaire.» Consterné, l'animateur lui demande comment il est possible de défendre cet homme et de tenir de tels propos, ce à quoi le réalisateur répond: «Ce n'est pas tout à fait la même chose. Il a eu des rapports sexuels avec une mineure, oui. Ce n'est pas un viol. Pour moi, quand on utilise le mot «viol», on parle de violences. Là, ce n'est pas un viol, elle, elle voulait».

    Choquée, Robin Quivers une autre animatrice lui rappelle que Samantha Geimer à 13 ans ne voulait certainement pas de relation sexuelle avec Roman Polanski. «Si elle le voulait, elle sortait avec lui !» assure Quentin Tarantino. (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/people/tarantino-s-enfonce-plus/story/26518828

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Effectivement, Quentin Tarantino a tout-à-fait raison de signaler cette erreur linguistique car, le viol est quelque chose qui est commis A TOUT ÂGE et non seulement réservé aux mineur(e)s. Les attouchements sur mineur(e)s sont punis par la loi (les viols aussi).

      Quant à 'Robin Quivers' qui n'était pas sur les lieux dit que la jeune Samantha Geimer ne voulait certainement pas de relation sexuelle !!! Hahahaha !

      Supprimer
  19. Le non à l'initiative «No Billag» se maintient

    Un sondage Tamedia paru mercredi montre que six personnes sur dix rejettent l'initiative «No Billag» sur la suppression de la redevance radio-TV

    Alors que la campagne bat son plein, le non à l'initiative «No Billag» garde son avance. Six personnes sur dix la rejetteraient selon un nouveau sondage. Si les Suisses avaient dû se prononcer le 1er février, 61% auraient glissé un «non» ou «plutôt non» dans les urnes. A l'inverse, 38% auraient dit «oui» ou «plutôt oui» à la suppression de la redevance radio-TV, indique le deuxième sondage du groupe de presse Tamedia, publié mercredi 7 février. Seuls 1% des sondés n'ont pas encore arrêté leur décision.

    Opinion: L'apocalypse est proche: nous voterons sur «No Billag»!

    Comme lors du premier sondage, le soutien à l'initiative est le plus important chez les partisans de l'UDC (72%). Le plus fort rejet provient des sympathisants des partis de gauche (84% PS; 81% Verts). La Suisse romande (65%) rejette plus fortement l'initiative que la Suisse alémanique (59%). Toutes les classes d'âge refusent le texte, mais l'opposition est la plus marquée chez les personnes de plus de 65 ans (66%).

    Diversité et service public
    Les tenants du «oui» avancent deux arguments principaux: la redevance est une «mise sous tutelle paternaliste des citoyens» et «la SSR est un colosse qui produit une offre médiocre par rapport à ses dépenses».

    Du côté des opposants, les arguments qui font le plus mouche sont liés à l'importance de la diversité médiatique et du service public. Un peu plus d'un quart (27%) juge que l'initiative mettrait en péril la diversité des médias et augmenterait la dépendance vis-à-vis des investisseurs privés.

    Une personne sur cinq avance que des reportages diversifiés dans toutes les régions linguistiques sont importants pour la formation des opinions dans une démocratie directe. La même proportion estime qu'un «oui» signifierait la fin du service public.

    Pas de disparition de la SSR
    Interrogés sur le sort de la SSR en cas de «oui», une majorité de sondés ne croit pas qu'elle disparaîtra. Deux personnes sur cinq (41%) pensent que la SSR continuera d'exister, mais avec un programme réduit. Pour 13%, c'est le Parlement qui trouvera une solution pour la sauver lors de la mise en oeuvre de l'initiative. Un sauvetage de la part des cantons ne convainc en revanche presque personne (3%). Pour près d'un tiers des sondés (32%), il est clair qu'un «oui» signera la fin de la SSR.

    Oui au régime financier
    Egalement soumis au peuple le 4 mars, le nouveau régime financier 2021 a le soutien de près de trois sondés sur cinq (59%) alors que 20% refusent de prolonger le droit de la Confédération de prélever l'impôt fédéral direct (IFD) et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) jusqu'en 2035. La part d'indécis se monte à 21%. Seuls les partisans de l'UDC présentent une opposition notable au texte (37%). Les sympathisants des autres partis lui sont largement favorables.

    Ce sondage a été réalisé en ligne le 1er février. 17 067 personnes issues des trois régions linguistiques y ont participé. Les données ont ensuite été pondérées selon des variables démographiques, géographiques et politiques. La marge d'erreur se situe à /- 1,1 point de pourcentage.

    https://www.letemps.ch/suisse/non-linitiative-no-billag-se-maintient

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui à la reformulation de la proposition ! Car, la complexité de compréhension à ce 'No Billag' (non à la redevance) demande aux helvètes de voter Oui ou Non.

      Oui à non à la redevance ou Non à non à la redevance ?

      Il eut été plus simple de demander: Oui à la redevance ou, non à la redevance.

      Supprimer
  20. L’astuce qui fait tomber le chef de CarPostal

    Pendant des années, l'entreprise aux bus jaunes a touché indûment près de 80 millions de subventions. Grâce à une opération comptable longtemps passée inaperçue

    Bernard Wuthrich
    mercredi 7 février 2018 à 07:41.

    Avec une déroutante minutie, les responsables de CarPostal Suisse SA ont, pendant des années, transféré dans la rubrique «divers» une partie des coûts et des recettes relevant du transport régional de voyageurs, subventionné par la Confédération et les cantons à hauteur de 340 à 360 millions par an. En agissant ainsi, CarPostal a pu engranger des bénéfices tout en maintenant le montant des indemnités qui lui étaient accordées. C'est bien plus qu'un détail. L'estimation des coûts et des recettes du transport de voyageurs sert à calculer les subventions versées par les collectivités publiques. S'il y a bénéfice, elles baissent. S'il y a déficit, elles augmentent. Si, en revanche, les bénéfices apparaissent sous la rubrique «divers», ils sont libres d'utilisation, sans incidence sur le niveau des indemnités.

    Une enquête ouverte par l'Office fédéral des transports (OFT) a mis cette pratique illicite en lumière. Ses conclusions ont été confirmées par une expertise indépendante exigée par la directrice générale de La Poste, Susanne Ruoff, dès qu'elle a eu connaissance des faits. De 2007 à 2015, CarPostal a ainsi touché indûment 78,3 millions de subventions. Cette somme sera remboursée aux 24 cantons concernés (Bâle-Ville et Genève n'ont pas de bus jaunes) et à la Confédération, à parts à peu près égales, assure Pierre-André Meyrat, vice-directeur de l'OFT.

    Intervention auprès de Susanne Ruoff
    Révélée par l'OFT mardi, cette affaire a fait l'effet d'une bombe. Le directeur de CarPostal, Daniel Landolf, 59 ans, en place depuis 20 ans, a été relevé de ses fonctions lundi. Le 2 novembre, il avait annoncé qu'il prendrait une retraite anticipée le 30 avril 2018 et le poste a été mis au concours. Le déroulement des faits indique que, le jour où il a annoncé sa démission, l'OFT avait déjà fait part de ses soupçons. Le chef des finances de CarPostal, Roland Kunz, passe aussi à la trappe. La direction de CarPostal est assurée ad interim par le responsable du Réseau postal, Thomas Baur.

    En fait, personne ne se serait aperçu de rien sans la transformation de La Poste en holding le 1er janvier 2016. Cette mue s'est accompagnée de l'introduction d'un nouveau modèle comptable. L'OFT a voulu comprendre les mécanismes de cette transformation et a donné mandat à sa section de révision d'analyser de près la comptabilité interne. Le travail a duré un an, du 27 octobre 2016 au 27 octobre 2017. Les premiers soupçons sont apparus en août 2017, précise Pierre-André Meyrat. Sommée de fournir tous les détails, la direction de CarPostal aurait multiplié les obstacles. L'OFT s'est alors adressé directement à Susanne Ruoff, qui a garanti l'accès aux données.

    RépondreSupprimer
  21. Cantons romands concernés
    Il est apparu que, durant toutes ces années, des dizaines de milliers de petites opérations ont permis de rendre ces transferts comptables opaques. Ces opérations litigieuses concernent le trafic régional. Mais CarPostal assure aussi le trafic local dans certaines agglomérations et reçoit pour cela 30 millions par an des cantons et des communes- La Conférence des directeurs cantonaux des transports publics (DTP) a annoncé mardi qu'elle allait demander à La Poste de vérifier si les mêmes astuces ont été utilisées pour le subventionnement du transport local. L'OFT veut aussi savoir si ces transferts se sont poursuivis en 2016 après l'adoption d'un nouveau modèle comptable. «Ces bénéfices cachés sur indemnités nous exaspèrent», commente le conseiller d'Etat neuchâtelois Laurent Favre.

    Lire également: Malgré ses déboires, CarPostal ne devra pas lâcher son réseau français

    Des poursuites pénales ne sont pas exclues. Cette affaire aura aussi des incidences sur les adjudications, car le montant des indemnités résulte de la comparaison des recettes et des coûts escomptés. Or, CarPostal a déjà été soupçonné d'avoir surévalué certains coûts. C'est pour cela que le canton du Jura a lancé un appel d'offres pour la totalité de ses lignes régionales, que se partagent CarPostal et les Chemins de fer du Jura (CJ). Le président du Gouvernement et ministre de l'Environnement David Eray a ainsi voulu mettre CarPostal sous pression afin que son offre, jugée trop chère, soit revue à la baisse. Il a rappelé mardi qu'il était intervenu auprès de l'OFT pour dénoncer le manque de transparence de l'opérateur jaune. Il soupçonnait «en particulier l'existence de marges intermédiaires au sein du groupe, conduisant à une facturation excessive à charge des collectivités publiques». Or, la loi sur les subventions interdit d'inclure dans les prix des marges bénéficiaires ou des bénéfices intermédiaires.

    Lire aussi: L'embardée politique des lignes de bus jurassiennes

    Neuchâtel est également concerné. CarPostal a en effet arraché à la compagnie cantonale TransN deux lignes de bus entre Boudry et La Béroche. Son offre serait moins chère de 500 000 francs. Mais TransN ne l'entend pas de cette oreille: elle envisage de recourir contre la décision du canton et s'appuiera sur les constatations publiées mardi par l'OFT.

    La douleur jaune de Guillaume Tell
    C’est un mythe qui s’effondre: avec leur klaxon à trois tons tiré du Guillaume Tell de Rossini, les autobus jaunes appartiennent à la légende helvétique au même titre que le héros national à l’arbalète, le chocolat, les vaches, le Cervin. Que ce soit précisément CarPostal qui soit pris en flagrant délit d’abus de subventions cause un dégât d’image énorme. L’entreprise voit sa position se fragiliser dans les futures adjudications de lignes régionales, en Suisse comme en France. Et les plaignants qui ont accusé sa filiale française de concurrence déloyale peuvent se frotter les mains. CarPostal France a été condamné en première instance à leur verser 10,6 millions d’euros de dédommagements et a fait recours. La procédure est en appel à Paris. La partie adverse ne se privera pas d’exploiter l’affaire des indemnités perçues indûment en Suisse.

    RépondreSupprimer
  22. Cette affaire pose une autre question. Les 78,3 millions touchés en trop ont été utilisés par CarPostal pour financer l’exploitation du réseau ainsi que des investissements. Or, CarPostal est une entreprise très innovante, qui expérimente des navettes autonomes et des systèmes de billetterie sur smartphone. Il serait regrettable que cette triste affaire se solde par une réduction de ces investissements-là. Il appartient à La Poste, à la Confédération, aux cantons, au monde politique de trouver des solutions financières pour que ces travaux tournés vers le futur ne pâtissent pas des opérations délictueuses commises par les dirigeants de CarPostal. La tâche du successeur de Daniel Landolf s’annonce ardue. B.W.

    https://www.letemps.ch/suisse/lastuce-tomber-chef-carpostal

    RépondreSupprimer
  23. Affaire Challenges et loi sur le secret des affaires, en marche «vers une dictature» !


    18:41 07.02.2018
    Louis Doutrebente

    Que révèle la condamnation de l'hebdomadaire Challenges pour violation du «secret des affaires» par le tribunal de Commerce de Paris ? Les journalistes ont-ils nui à la bonne marche des affaires ou assiste-t-on à une nouvelle censure ? Le journaliste enquêteur indépendant, François Nénin, explique pourquoi cette affaire est inquiétante.

    Le journal Challenges a été sévèrement condamné en référé pour avoir dévoilé des informations sur un grand groupe et sur une entreprise de ce groupe, le 16 janvier dernier par le tribunal de Commerce de Paris. Ce dernier a considéré que Challenges avait enfreint la nouvelle loi sur le secret des affaires. Lundi 5 février, l'hebdomadaire économique a annoncé qu'il avait fait appel de cette décision, une nouvelle procédure judiciaire qui appelle à la retenue sur cette affaire.

    À l'instar de la plupart de nos confrères, par mesure de précaution, nous ne révélerons pas que la société visée était Conforama. Malgré cette prudence de la direction de nos confrères, plusieurs sociétés de journalistes se sont indignées de la décision de la justice et ont exprimé leur soutien à Challenges.

    Quels sont les causes et les enjeux de cette affaire ? François Nénin, journaliste enquêteur indépendant réagit pour Sputnik à cette affaire.

    Sputnik France: Cette affaire Challenges est-elle un révélateur du danger que fait peser la loi sur le secret des affaires sur la liberté de la presse ? Et si oui, en quoi ?

    François Nénin: Cette affaire [Challenges, ndlr] est la face visible de l'iceberg, c'est-à-dire qu'on a un journal qui tente de faire son travail, de révéler une information économique sur la santé financière délicate de Conforama. Et en fait, la justice décide de lui créer des entraves et de l'empêcher d'informer.

    Il est à noter d'ailleurs que ce n'est pas une investigation qui pourrait nuire à l'enseigne de grande distribution de mobilier, il s'agit juste de dire qu'elle est actuellement en difficulté financière. Et on s'aperçoit que même cela, cette simple information, on ne peut pas la sortir. Donc oui, c'est un révélateur, parce que cela montre aujourd'hui que la liberté de la presse, la liberté d'enquêter, est fortement entravée.

    Sputnik France: Le droit du secret des affaires est-il plus important que le droit à la liberté d'informer ? Où faut-il placer le curseur ?

    François Nénin: Logiquement, la liberté d'informer devrait, dans une démocratie, être supérieure à toute autre liberté, puisque c'est un enjeu de démocratie: que chaque citoyen puisse avoir accès à une information libre et indépendante. Aujourd'hui, on s'aperçoit que cela n'est pas le cas. D'ailleurs, un homme politique, Jean-Frédéric Poisson, chef du Parti Chrétien-Démocrate, a employé récemment le terme de «démocrature». C'est-à-dire qu'on a un semblant de démocratie sur fond de dictature, parce que quand on muselle la presse quand on l'empêche d'exercer cette liberté d'informer, qui est au service du droit de savoir des citoyens. C'est quand même un enjeu extrêmement important, on peut dire qu'on est en train de sombrer, tout doucement, vers une dictature.

    RépondreSupprimer
  24. Sputnik France: Vous êtes journaliste d'investigation. Est-ce qu'il y a un problème en France pour faire de l'enquête ?

    François Nénin: Tout à fait ! On peut dire que, ce genre d'affaires sonne le glas en fait de l'investigation. Aujourd'hui, les grands groupes financiers ont racheté tous les journaux. La téléphonie mobile, les marchands d'armes, les marchands d'avions, etc., ont pris possession de tous les journaux, donc on peut raisonnablement dire que les journalistes qui restent dans les journaux ne sont plus des journalistes, mais simplement des chargés de communication, qui ne peuvent évidemment pas enquêter sur les propriétaires de ces journaux. Donc on peut raisonnablement dire que cette liberté d'informer est fortement entravée.

    À titre personnel, j'ai beaucoup enquêté sur le secteur de l'aviation et, à un moment donné, au sein même des journaux pour lesquelles je travaillais, on m'a dit clairement de me calmer. C'est-à-dire d'arrêter l'investigation, parce qu'il y a un poids économique énorme de ce secteur sur notamment la publicité. C'est très dur d'ailleurs, en tant que journaliste d'investigation indépendant, parce que finalement, on peut vous couper les vivres du jour au lendemain. Pourtant c'est un enjeu d'information extrêmement important pour les lecteurs et pour les Français.

    Sputnik France: Existe-t-il une accointance entre le milieu des affaires et la justice en France ?

    François Nénin: On s'aperçoit que, par exemple dans la loi Macron, le principe du secret des affaires avait été fortement débattu et refusé, mais en fait- dans les faits- on s'aperçoit que la justice est la courroie de transmission de cette volonté gouvernementale, d'un Président qu'il n'y a pas si longtemps était un banquier. On voit finalement que le secteur de la banque, de la finance, gagne dans les tribunaux.

    Et ce qui est terrible, c'est que les tentatives pour museler la presse, finalement, ont une formidable courroie de transmission à l'intérieur même des journaux. Donc ce n'est plus de la censure, c'est de l'autocensure. C'est-à-dire qu'on trouve les cadres, les rédacteurs en chef, les personnes qui sont aux commandes des journaux, qui vont par peur ou par accointance (comme vous dites) bloquer des enquêtes, des journalistes, des articles, ne pas les sortir au prétexte que cela risque évidemment de déplaire aux régies publicitaires, aux entreprises, pour lesquelles en réalité ils travaillent en sous-main.

    Tous ces gens-là marchent main dans la main, en secret évidemment. Mais le service rendu aux lecteurs est déplorable parce que le lecteur, quand il lit encore les journaux, est trompé, parce qu'il y a une information partielle et partiale, et parce qu'il n'a pas toutes les données, des enquêtes et des articles qu'il devrait pouvoir avoir lorsqu'il achète son journal.

    Sputnik France: Est-ce cela fait partie d'une même tendance de museler quelque peu la presse, en lien avec l'annonce de la loi contre les fake news ?

    François Nénin: Oui, c'est cela. Il y a toujours eu des rumeurs, des fake news, c'est quelque chose qui existe avec les réseaux sociaux. Après, il s'agit de bien éduquer les citoyens à un usage de l'information, de toujours bien regarder quelle est la source et il n'y a pas besoin de loi contre les fake news, parce que les fake news s'autodétruise par elles-mêmes à partir du moment où l'on sait qu'elles proviennent d'un site qui est tendancieux, par exemple, ou parce que les gens ont toutes les capacités pour estimer la source sérieuse de l'information.

    RépondreSupprimer
  25. Donc, c'est une tendance générale. La loi contre les fake news est un prétexte finalement pour dire: attention, journalistes, nous veillions à ce que vous écrivez, nous veillions à ce qui est véhiculé sur des sites d'informations. Tout cela est une tendance générale de reprise en main de l'information parce qu'aujourd'hui, on ne supporte plus qu'il y ait des sites Internet, des journaux, des journalistes qui sortent du rang, on ne supporte plus qu'ils fassent un pas de travers, qu'ils puissent véhiculer ou transmettre des informations qui sont de nature à remettre en cause le pouvoir politique et économique.

    Sputnik France: Donc pour vous, la censure sur les réseaux sociaux, les initiatives des GAFA, de l'UE, etc. font partie du même processus ? Le contrôle sur l'information ?

    François Nénin: Oui. On considère aujourd'hui que le commerce est trop important pour que les journalistes puissent venir mettre leur nez dedans.

    https://fr.sputniknews.com/france/201802071035060551-france-affaire-challenges-loi/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) François Nénin: Logiquement, la liberté d'informer devrait, dans une démocratie, être supérieure à toute autre liberté, puisque c'est un enjeu de démocratie: que chaque citoyen puisse avoir accès à une information libre et indépendante. Aujourd'hui, on s'aperçoit que cela n'est pas le cas. (...)

      HAHAHA ! François Nénin découvre aujourd'hui qu'il est dans une dictature parce que comme TOUS ses confrères journalistes dans les merdias, 'son' papier doit d'abord passer entre les mains du Rédacteur en chef ! Hahaha ! Idem pour les invités du matin à la radio (humoristes) qui doivent déposer leur texte une heure avant, comme idem à la télé !

      Les merdias sont les représentants de la dictature et doivent tous les jours dire qu'une république est une Démocratie alors que la Démocratie est le contraire d'une république !

      Une Démocratie c'est le Peuple qui dirige ! (et non un président ou son 'premier ministre' !).

      Supprimer
  26. La neige tombe… au Sahara, des images à couper le souffle

    09:12 07.02.2018

    La météo réserve des surprises non seulement à Moscou, ensevelie sous la neige, ou à la France, également frappée par une tempête de neige, mais aussi aux habitants du Sahara, connu pour sa chaleur.

    La neige est tombée au Sahara pour la seconde fois depuis le début de l'année, relate le Daily Express.

    Une tempête de neige a balayé le désert du Sahara mardi. Des images incroyables montrent la commune algérienne d'Aïn Sefra, dans le nord-ouest du pays, connu d'ailleurs pour sa chaleur insoutenable (+37°C en été), recouverte d'une couverture de neige alors que les températures descendaient sous le point de congélation.

    Des habitants excités se sont empressés de jouer dans la neige, profitant du temps qu'il faisait avant que la neige ne fonde.

    La ville n'avait pas vu de neige depuis plus de 30 ans jusqu'à l'année dernière. En janvier 2017, les enfants avaient déjà pu profiter de la neige en confectionnant des bonshommes et en faisant même de la luge sur les dunes.

    https://fr.sputniknews.com/societe/201802071035050090-sahara-neige-photos/

    RépondreSupprimer
  27. Paris, la reine des Neiges passe à l’attaque


    17:35 07.02.2018
    Oxana Bobrovitch

    L’espace d’une chute de neige qui blanchit Paris, la Ville lumière change de physionomie et ses habitants de caractère. Promenade onirique dans Paris-sur-glace.

    On parle d'embouteillage du siècle! Avec plus de 700 km de bouchons sur les routes, Paris vit de jours de blancheur romantique et retrouve l'apparence d'un village de montagne emmitouflée dans de duveteuses couvertures.

    Un seul vendeur a planté sa tente sur le marché du mercredi, vidé de tous ses habitués. La ville tourne au ralenti. Les rares voitures glissent comme dans un rêve, comme des cygnes à la surface immobile de l'eau. Hypnotisées par le spectacle lithographique d'une nudité des grands Sophoras, soulignées par la neige, elles se transforment en vaisseaux fantômes, en calèches d'elfes ensorcelés par le givre… Jusqu'à disparaître entièrement des rues parisiennes, pour la joie des plus intrépides amateurs de vélo, comme notre régisseur son !

    Le tableau de l'extrême fait ressortir les personnalités. Les uns lancent un défi à l'intempérie et avancent équipés comme pour une improbable traversée du col du Grand-Saint-Bernard, moon-boots aux pieds et invraisemblable bonnet vissé sur la tête. D'autres ressemblent à de fragiles danseuses, enchaînant de délicats pas de dance «oh, non ! n'est-ce pas le prince charmant que j'aperçois au loin ? Marchons comme si je ne le voyais pas encore».

    Les troisièmes font penser aux chats, méprisant et hautains, qui abandonnant un coin chaud près du feu pour toucher d'une patte insolente cette blanche froideur. Une similitude frappe brusquement: la démarche de toutes les mères avec leurs mômes en poussette évoque irrésistiblement l'image d'Américains d'une petite ville provinciale, qui poussent avec acharnement leur tondeuse sur la pelouse…

    Des passants suivent avec circonspection d'étroits sentiers, dégagés sur les trottoirs parisiens. On retrouve le sourire et la bienveillance des petits villages, «bonjour»- «bonjour»- «laissez-mois vous aider»- «faites attention»- «que c'est beau, quand même» Cela faisait longtemps que l'on n'avait pas autant souri, l'air ébahi, aux inconnus, que l'on n'avait pas partagé une joie pure et enfantine devant ce spectacle d'univers sans tache.

    Tout nous plonge dans l'enfance… Avançant péniblement dans la neige, on se rappelle le descriptif le plus ésotérique qui soit d'une tempête dans le royaume de la Reine des Neiges d'Andersen:

    «Le froid était tel que Gerda pouvait voir sa propre haleine, qui, pendant qu'elle priait, sortait de sa bouche comme une bouffée de vapeur. Cette vapeur devint de plus en plus épaisse et il s'en forma de petits anges qui, une fois qu'ils avaient touché terre, grandissaient à vue d'œil. Tous avaient des casques sur la tête; ils étaient armés de lances et de boucliers. (…) Ils attaquèrent les terribles flocons et, avec leurs lances, les taillèrent en pièces, les fracassèrent en mille morceaux.» Ils seraient bienvenus, ces fantassins dans la bataille contre l'enneigement record des routes franciliennes.

    Mais cette neige, ce désastre citadin et malheur des services communaux, a réveillé —ne serait-ce que pour une journée- un talent de contemplation et une âme enfantine dans chacun des Parisiens.

    Saura-t-on les garder ?

    https://fr.sputniknews.com/france/201802071035058009-france-paris-neiges/

    RépondreSupprimer
  28. Administration Trump pour tester le programme biométrique pour analyser les visages des conducteurs

    par Tyler Durden
    Mer, 02/07/2018 - 23:55
    Rédigé par Derrick Broze via ActivistPost.com,

    La US Customs and Border Protection se prépare à lancer un programme pilote pour scanner les visages des conducteurs et des passagers au port d'Anzalduas, près de McAllen, au Texas.

    Jeudi, le US Customs and Border Protection a annoncé des plans pour un nouveau programme pilote qui testera la technologie de reconnaissance faciale biométrique dans le cadre d'un effort visant à identifier les fugitifs ou les terroristes présumés. L'homme d'État Austin-American a rapporté sur l'annonce:

    Grâce à des progrès considérables dans la technologie de reconnaissance faciale, en particulier au cours de la dernière année, l'avenir arrive plus tôt que la plupart des Américains le réalisent. Dès cet été, la CBP mettra en place un programme pilote pour numériser numériquement les visages des conducteurs et des passagers - alors qu'ils sont dans des véhicules en mouvement - au port d'entrée d'Anzalduas, près de McAllen, a annoncé l'agence jeudi.

    La frontière entre le Texas et le Mexique est utilisée comme terrain d'essai pour la technologie. Les résultats du programme pilote serviront à déployer un programme national le long des frontières du sud et du nord. The Statesman note que le ministère de l'Énergie a embauché des chercheurs au Oak Ridge National Laboratory du Tennessee pour aider à surmonter les difficultés de l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale sur les véhicules en mouvement. Les chercheurs ont mis au point une méthode de lutte contre la teinture des vitres et l'éblouissement du soleil qui peut rendre les fenêtres d'un véhicule impénétrables aux caméras. La technologie de reconnaissance faciale développée pour le programme pilote permettra d'identifier le conducteur, les passagers avant et les passagers à l'arrière.

    Le CBP exploite actuellement des programmes de sortie de reconnaissance faciale dans près d'une douzaine d'aéroports internationaux aux États-Unis. Colleen Manaher, directrice exécutive de la planification, de l'analyse des programmes et de l'évaluation du CBP, a déclaré au Statesman que les voyageurs ont accepté la technologie et a noté que «nous pouvons remercier les pommes et les googles pour cela».

    RépondreSupprimer
  29. Bien que les revendications du CBP mettant en œuvre la technologie de reconnaissance faciale pourraient éventuellement éliminer le besoin de passeports, cartes d'embarquement et autres documents de voyage, la technologie est sans aucun doute une atteinte à la vie privée. L'Electronic Frontier Foundation et le Centre on Privacy and Technology de l'Université de Georgetown ont tous deux demandé une enquête plus approfondie sur les dangers potentiels d'un appareil massif de reconnaissance faciale. Aux États-Unis, seuls le Texas et l'Illinois ont des lois interdisant l'utilisation de données biométriques à des fins commerciales.

    Le nouveau programme pilote du Texas n'est que le dernier effort du gouvernement fédéral pour mettre en œuvre une vaste gamme de programmes biométriques et de surveillance aux États-Unis.

    En août 2017, Activist Post a annoncé le lancement d'un programme national de balayage des visages de tous les passagers aériens aux États-Unis. Customs and Border Protection a lancé un "Traveler Verification Service" (TVS) qui prévoit d'utiliser la reconnaissance faciale sur tous les passagers aériens. y compris les citoyens américains, les vols d'embarquement sortant des États-Unis. Ce même mois, il a été signalé que trente et un shérifs le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique ont voté à l'unanimité pour adopter des outils qui permettront la collecte et le stockage des scans d'iris.

    De plus, Activist Post a rapporté la semaine dernière que l'agence américaine ICE (Immigration and Customs Enforcement) a maintenant accès à une base de données nationale de reconnaissance des plaques d'immatriculation après avoir conclu un contrat avec la meilleure société de collecte de données de plaques d'immatriculation. Cette base de données permet à ICE d'effectuer des recherches sur la localisation d'un véhicule au cours des cinq dernières années, ainsi que de développer des «listes d'accès à chaud» permettant de suivre indéfiniment certains véhicules.

    Le Service de l'immigration et des douanes des États-Unis fait actuellement l'objet d'une poursuite pour avoir omis de divulguer des documents liés à l'utilisation de dispositifs par l'agence pour recueillir des données biométriques auprès des immigrants. Mijente et le National Immigration Guild de la National Lawyers Guild demandent à un tribunal fédéral de forcer ICE et le Department of Homeland Security à divulguer des informations relatives à l'utilisation d'appareils portatifs utilisés pour recueillir des données biométriques auprès des immigrants lors des raids.

    Ces programmes rappellent les systèmes de surveillance de masse mis en place en Russie et en Chine.

    RépondreSupprimer
  30. La vérité est que les trois nations empruntent des chemins différents vers le même objectif: contrôle et surveillance de leur population et suppression de la pensée critique ou de l'opposition. La seule façon de s'opposer à cela est de refuser de financer les programmes à chaque tour et de partager l'information. Il pourrait être trop tard pour arrêter la mise en place de ces programmes, mais les gens pourraient potentiellement former suffisamment de résistance pour établir des communautés et des quartiers libres où ces technologies invasives sont rejetées.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-02-07/trump-administration-test-biometric-program-scan-faces-drivers

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Désormais, TOUS les conducteurs porteront un masque !

      Supprimer
  31. Classement des villes les plus embouteillées du monde: Bruxelles n'est pas à plaindre

    7 FÉVRIER 2018
    Lucie Michel

    Une entreprise a comptabilisé le nombre d'heures passées dans les bouchons à travers le monde entier. Cette entreprise, Inrix, a publié un rapport de son étude hier mardi qui reprend 1.360 villes dans 38 pays. Et la surprise de ce classement: Bruxelles ne se retrouve qu'à la 101e place, avec 39 heures passées en moyenne par an dans les embouteillages. Mais voici le classement en question, pour vous faire une idée.

    10. Atlanta, États-Unis
    Sur l'année 2017, les habitants d'Atlanta ont perdu 70 heures dans leur voiture, coincés dans les embouteillages.

    9. Iourga, Russie
    En 2017, les Russes de la ville de Iourga, au sud du pays, ont passé 71 heures dans les bouchons.

    8. Magnitogorsk, Russie
    À Magnitogorsk, les automobilistes russes sont restés 73 heures dans les embouteillages en 2017.

    7. Londres, Royaume-Uni
    Les Londoniens sont restés coincés 74 heures dans les bouchons en 2017.

    6. Bogota, Colombie
    À Bogota, un habitant est passé, en moyenne, 75 heures dans les embouteillages en 2017.

    5. San Francisco, États-Unis
    À San Francisco, les Américains perdent 79 heures dans les bouchons.

    4. São Paulo, Brésil
    Les Brésiliens de São Paulo ont perdu 86 heures dans les bouchons en 2017.

    3. New York, États-Unis (ex-aequo avec Moscou)
    Les New-Yorkais, comme les Moscovites, ont passé 91 heures dans les bouchons sur l'année 2017.

    2. Moscou, Russie (ex-aequo avec New York)
    Les Moscovites, comme les New-Yorkais, ont passé 91 heures dans les bouchons en 2017.

    1. Los Angeles, États-Unis
    Avec 102 heures passées en 2017 dans les embouteillages, les habitants de Los Angeles sont de loin ceux qui perdent le plus de temps . Niveau coût, aussi évalué dans le rapport d'Inrix, un conducteur américain perd 1.445 dollars par an (en comptant l'essence et le temps de travail gâchés). Autrement dit: 300 milliards de dollars à l'échelle des États-Unis où il y a 211 millions de voitures.

    Voici le classement en entier ici:
    http://inrix.com/scorecard/

    RépondreSupprimer
  32. ALLEMAGNE - DIESELGATE: NOUVELLES PERQUISITIONS CHEZ AUDI
    La marque Audi est impliquée dans le scandale des émissions polluantes des moteurs diesel de Volkswagen, sa maison-mère.

    06.02.2018, 11h52

    La justice allemande a de nouveau perquisitionné mardi des sites du constructeur Audi en Allemagne alors que la marque aux anneaux, filiale du groupe Volkswagen, est soupçonnée d'avoir manipulé les émissions polluantes de 210'000 de ses voitures diesel.

    Plusieurs membres des parquets et de la police judiciaire des Etats régionaux de Bavière et du Bade-Wurtemberg «ont perquisitionné aujourd'hui un domicile privé dans le Bade-Wurtemberg ainsi que des bureaux et locaux commerciaux d'Audi sur les sites d'Ingoldstadt et Neckarsulm», situés dans le sud du pays, a annoncé dans un communiqué le parquet de Munich.

    Les enquêteurs s'intéressent à l'installation par le constructeur d'un logiciel utilisé pour «manipuler les émissions polluantes de moteurs diesel 3 litres V6 destinés au marché européen», a-t-il ajouté. «Nous coopérons pleinement avec les autorités», a réagi par écrit un porte-parole d'Audi sollicité, sans donner plus de détails.

    La justice allemande enquête sur des soupçons de fraude et de publicité mensongère concernant au moins 210'000 véhicules diesel mis en circulation à partir de 2009 sur les marchés européen et américain. Dans le volet américain de ses investigations, le parquet de Munich a désormais 14 suspects. «Aucun d'eux n'est un membre actuel ou passé du directoire d'Audi», précise-t-il.

    Résultat faussé

    La justice avait déjà perquisitionné des locaux d'Audi en mars 2017, et notamment son siège d'Ingolstadt, alors qu'elle cherche à déterminer les responsabilités dans le scandale des moteurs diesel truqués qui a éclaté chez Volkswagen et a ensuite fait tache d'huile dans l'industrie automobile.

    Fin janvier, le parquet de Munich a également ordonné la perquisition de six appartements privés de «salariés ou d'ex-salariés» d'Audi. Ces derniers mois, deux salariés avaient été arrêtés. Un ancien responsable du développement des moteurs d'Audi est toujours en détention provisoire, tandis qu'un ingénieur a été remis en liberté en novembre.

    Fin 2015, le groupe Volkswagen, propriétaire entre autres de Porsche et Audi, avait reconnu avoir équipé 11 millions de ses voitures diesel, dont environ 600'000 aux Etats-Unis, d'un logiciel capable de fausser le résultat des tests antipollution et dissimulant des émissions dépassant parfois jusqu'à 40 fois les normes autorisées.

    https://www.lematin.ch/auto-moto/dieselgate-nouvelles-perquisitions-audi/story/10323172

    RépondreSupprimer
  33. Pourquoi le vol de données de 800000 clients de Swisscom n’est pas anodin

    Les données de 800?000 clients, dont leurs nom, date de naissance et numéro de téléphone mobile, ont été volées chez un partenaire de l’opérateur. Ces informations pourraient être utilisées pour commettre des actes délictueux

    Anouch Seydtaghia
    mercredi 7 février 2018 à 19:49.

    Il suffit d’une seconde et d’un SMS à un client de Swisscom pour savoir si ses données ont été volées. Mais si ses informations sont bel et bien en mains de pirates informatiques, les conséquences pourraient survenir aujourd’hui comme dans plusieurs semaines. Mercredi, l’opérateur a annoncé que les données de 800?000 de ses clients ont été dérobées. Les noms, adresses, dates de naissance et numéros de téléphone mobile de ces personnes sont détenues par des voleurs dont l’identité est encore inconnue.

    À ce sujet: Swisscom s’est fait voler les données de 800?000 clients

    Pour savoir si l’on est touché, il suffit d’envoyer un SMS avec le texte «info» au numéro 444. Immédiatement, Swisscom répond par SMS qu’il n’y a pas de souci. Mais dans certains cas, l’opérateur envoie ce message: «Vos données client ont été détournées (sic). Swisscom n’a constaté à ce jour aucune utilisation abusive. Des informations supplémentaires sont disponibles sur www.swisscom.ch/donneesclient. Swisscom.»

    Dans ce cas, pour les clients privés, l’opérateur ne donne qu’un conseil: installer son filtre gratuit contre les appels publicitaires, appelé «Callfilter», pour se prémunir contre ces nuisances potentielles. Swisscom affirme avoir pris des mesures pour qu’un tel incident ne se reproduise plus.

    Lien avec la France ?
    Comment l’opérateur, qui compte au total 6,6 millions de clients mobiles, a-t-il pu se faire voler autant de données? Swisscom affirme que c’est l’un de ses «partenaires de distribution», en possession de ces données, qui a été piraté. Les coupables utilisaient une adresse IP française, selon l’opérateur, qui a découvert le vol en octobre 2017. Pourquoi n’avoir communiqué que quatre mois plus tard? «Il nous a d’abord fallu comprendre ce qui s’était passé, colmater la brèche et prendre des mesures pour que cela ne puisse plus se reproduire», répond Philippe Vuilleumier, responsable de la sécurité chez Swisscom.

    Lire aussi: Comment Swisscom et Migros utilisent nos données

    L’entreprise se veut rassurante. Selon son communiqué, «d’après la loi sur la protection des données, ces données sont considérées comme «n’étant pas particulièrement sensibles». Petit souci: comme le relève le juriste François Charlet, spécialiste de ce type de problèmes, ce terme n’a aucun sens juridiquement. «C’est un problème de traduction, nous voulions dire que ce ne sont pas des données sensibles, comme des mots de passe ou des données bancaires», répond Philippe Vuilleumier. Il ajoute: les informations dérobées «sont en grande partie accessibles publiquement ou figurent dans les annuaires».

    RépondreSupprimer
  34. Deux problèmes
    Mais cela pose un double problème. D’abord, les numéros mobiles ne figurent qu’extrêmement rarement dans les annuaires. «Certes, mais vous donnez parfois votre numéro de mobile pour participer à des concours», répond Philippe Vuilleumier. Autre problème: les données volées, même jugées non sensibles, peuvent permettre de faire du social engineering et de se faire par exemple passer pour un client Swisscom pour obtenir ensuite des données de carte de crédit. «Les criminels sont généralement très créatifs pour monétiser des informations volées, explique Steven Meyer, directeur de la société de sécurité ZENData. Ils peuvent aussi envoyer de la publicité très ciblée en fonction de l’adresse de la personne par SMS ou télémarketing. Ou appeler une personne sur son portable avant de faire un cambriolage pour savoir s’il est en vacances.»

    Lire également: Swisscom va supprimer 700 emplois d’ici à la fin de l’année

    Le spécialiste en sécurité estime aussi que Swisscom «devrait envoyer un SMS à toutes les personnes concernées pour s’excuser, expliquer ce qu’il s’est passé et préciser le risque que la victime encourt et donner des recommandations pour le diminuer». Non, estime le responsable de Swisscom: «C’est plus rapide si les gens vérifient par eux-mêmes s’ils sont touchés. Nous voulons aussi éviter que nos centres d’appel soient surchargés. Et nous avons prévenu nos clients commerciaux par courrier.» Sur ce point, François Charlet estime que Swisscom a agi de manière correcte: «L’opérateur a envoyé un communiqué et les médias parlent de cette affaire, je pense que c’est suffisant. Ce vol de données est grave par son ampleur, mais pas forcément par la qualité des données dérobées.»

    Nouvelles obligations
    A noter que la nouvelle loi suisse sur la protection des données, en cours d’élaboration, aurait permis à un juge de sanctionner Swisscom. «Selon le projet de loi, l’opérateur aurait pu écoper d’une amende allant jusqu’à 250 000 francs, poursuit François Charlet. Mais, contrairement à la nouvelle loi européenne, qui entrera en vigueur en mai, c’est un juge pénal qui aurait pu prononcer cette peine, et non un préposé à la protection des données.» Peut-on déduire de l’affaire Swisscom que les entreprises suisses protègent mal leurs données ? «On pourra mieux répondre à cette question quand la nouvelle loi sur la protection des données sera en vigueur car elle obligera les entreprises à annoncer des cas de violation de la sécurité de données personnelles», estime Philippe Oechslin, de la société Objectif Sécurité, à Gland.

    Dans un communiqué publié mercredi, le préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT) ne trouvait rien à redire à l’attitude de Swisscom: «Les faits étant ainsi établis et Swisscom ayant effectué les clarifications et pris les mesures nécessaires et informé les clients, le PFPDT estime, sur la base des éléments actuels, qu’il n’existe pas de raison de prendre des mesures formelles.»

    RépondreSupprimer
  35. COMMENTAIRE
    Un soupçon de légèreté
    Certes, il ne s’agit pas de données ultrasensibles, comme des mots de passe ou des données bancaires. Certes, c’est l’un des 3500 partenaires de Swisscom, et non l’opérateur lui-même, qui a été victime de ce vol. Il n’empêche, Swisscom semble avoir agi avec légèreté dans cette affaire.

    En amont, il est étonnant de constater que Swisscom a laissé des partenaires accéder à des sets aussi importants de données sans que cela ne déclenche un système d’alerte interne. Désormais, un tel cas de figure ne pourra plus se reproduire, a promis l’opérateur.

    En aval, la communication de Swisscom laisse à désirer. Il aurait dû informer tous ses clients, privés et commerciaux, de la même manière et avec précision. Laisser les clients eux-mêmes faire des demandes par SMS frise la désinvolture. On comprend que la société n’ait pas voulu inquiéter ses clients. Mais elle aurait pu simplement les informer par courrier.

    On s’étonne aussi que Swisscom considère que les numéros de téléphone mobile de ses clients figurent de toute façon déjà dans l’espace public. C’est faux: l’immense majorité de ces numéros demeurent privés et ils doivent le rester.

    Il est à espérer que cette affaire serve non seulement de leçon à l’opérateur, mais aussi à l’ensemble des entreprises suisses.

    https://www.letemps.ch/economie/vol-donnees-800000-clients-swisscom-nest-anodin

    RépondreSupprimer