par Tyler Durden
Lun, 02/26/2018 - 00:11
Un nombre record d'amateurs d'armes à feu se sont rendus au Florida State Fairgrounds ce week-end pour assister au Florida Gun Show, au milieu d'un débat national sur les droits des armes à feu après le massacre de la Saint-Valentin à Parkland en Floride.
Les organisateurs disent que près de 7 000 personnes ont assisté samedi, avec le compte de dimanche devrait être plus élevé. L'organisateur Steve Fernandez a déclaré n'avoir jamais vu une foule aussi nombreuse - cependant, il est possible que l'annulation de l'exposition du mois prochain à Fort Lauderdale ait attiré des citoyens inquiets.
Un peu ironiquement, on pouvait s'y attendre compte tenu des efforts massifs déployés par les partisans du contrôle des armes à feu afin d'éroder autant que possible le deuxième amendement à la suite des tirs de Parkland - ne jamais laisser tomber une crise et tout ça. Le récent plaidoyer du président Trump pour des vérifications plus rigoureuses des antécédents, une période d'attente de 10 jours et l'augmentation de la limite d'âge pour l'achat d'armes à feu après la fusillade Parkland ont probablement alimenté les inquiétudes sur une «pente glissante» de la législation sur les armes à feu.
Les législateurs de la Floride tels que le sénateur Bill Nelson (D) ont réclamé des lois plus strictes pour réparer la soi-disant «faille d'exposition d'arme à feu» qui permet aux gens d'acheter des armes à feu sans une vérification des antécédents. Alors que les fournisseurs sous licence fédérale lors d'une exposition d'armes à feu sont toujours tenus d'effectuer des vérifications d'antécédents (FLE), les vendeurs privés sans licence fédérale n'ont pas la même exigence dans 40 États. (La Californie, le Colorado, le Connecticut, le Delaware, Washington DC, New York, le Nevada, l'Oregon, le Rhode Island et Washington exigent tous des vendeurs privés pour effectuer des vérifications des antécédents).
«Certaines des personnes présentes craignent que les futures lois aient un impact sur leurs droits de propriété d'armes à feu», a déclaré Fernandez. Cela dit, 95% des vendeurs au Florida Gun Show de ce week-end sont tenus de faire des vérifications des antécédents, car ils sont concessionnaires agréés.
A noter également, le tireur présumé Nikolas Cruz a passé une vérification des antécédents avant d'acheter légalement un fusil de style semi-automatique AR-15.
"C'était un problème de santé mentale. C'est quelqu'un qui aurait dû être identifié dès le début par les forces de l'ordre », explique Fernandez.
En tout cas, google recherche à la fois «acheter un pistolet», «acheter AR15», ainsi que «deuxième amendement» vient de frapper tous les records.
- voir photo logue file d'attente sur site -
L'intérêt pour la propriété des armes à feu a également explosé après les élections de 2008 du président Obama - une série de vérifications des antécédents du FBI après les élections de 2008 - un phénomène qui s'est intensifié après chaque fusillade de masse. ou acte de terrorisme domestique:
En effet, Obama était surnommé en plaisantant «le meilleur vendeur d'armes à feu en Amérique», avec 52 600 armes vendues quotidiennement sous son administration en juin 2016.
Wall Street repousse
Après le massacre de Parkland, plus d'une douzaine de grandes entreprises ont rompu avec la NRA, notamment Delta, Hertz et MetLife. Wall St. ne fait pas exception. "Blackrock - le plus grand gestionnaire de fonds au monde - et le plus grand actionnaire des fabricants d'armes à feu dans Sturm Ruger & Company et American Outdoor Brands (Smith & Wesson) ont déclaré qu'ils parleraient avec les deux fabricants de leur réponse à la fusillade en Floride.
Les fabricants d'armes à feu peuvent également subir la pression des retraites - comme la pension d'État de la Floride, qui détient des actions d'American Outdoor Brands. Comme Bloomberg l'a dit, "comme les enseignants de la Floride pleurent sur le tir de masse qui a fait 17 morts et étudiants la semaine dernière, certains d'entre eux peuvent être surpris d'apprendre qu'ils ont aidé à financer l'industrie des armes à feu. ce mercredi sanglant. "
Le géant de l'investissement Blackstone Group, LP a demandé à des gestionnaires de fonds externes d'une douzaine de fonds spéculatifs de détailler leur propriété dans des sociétés qui fabriquent ou vendent des armes, demandant des réponses dimanche soir - un redressement d'une journée.
Cela explique peut-être pourquoi les parts de Ruger (RGR) et d'American Outdoor Brands (ABOC) sont restées déprimées à la lumière de la hausse prévisible des ventes qui correspond au nouveau débat sur le contrôle des armes à feu.
A titre de référence, American Outdoor Brands et Ruger sont respectivement en baisse de -7% et -5% depuis le début de l'année, tandis que le S & P 500 est en hausse de 5,64%.
Pendant ce temps, les armes volent sur les étagères ...
Le shérif de l'Ohio offre une formation d'artillerie gratuite à 50 enseignants; Forcé de plafonner à 300 après une énorme réponse
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 25/02/2018 - 22h30
Un shérif de l'Ohio qui a offert une formation gratuite aux armes à feu à 50 enseignants a été contraint de plafonner son offre à 300, après qu'un flot d'employés de l'école locale se soit inscrit après une fusillade en Floride qui a fait 17 morts.
"Nous l'avons mis en ligne, nous pensions avoir 20 professeurs d'école peut-être. En moins de 20 minutes nous en avions 40. En moins d'une heure nous en avions 100. En moins de quatre heures, nous en avions 200. Le lendemain matin, à 300 heures, nous l'interrompions », a déclaré le shérif du comté de Butler, Richard Fox.
Le tournage de Parkland, FL a renouvelé un débat national sur le deuxième amendement. Le shérif Jones a noté que seules quelques écoles de l'Ohio autorisent le port d'une arme à feu dissimulée et que le plan visant à armer les enseignants ne fonctionnerait que si «les commissions scolaires ont le courage d'en faire une réalité». Jones a suggéré que les membres du personnel de l'école suivent une formation obligatoire sur les armes à feu pour les aider à identifier les bruits de coups de feu.
"Nous devons faire quelque chose ici parce que nous ne pouvons pas attendre que notre gouvernement fasse quoi que ce soit. Tout ce qu'ils font est de se battre, ils n'ont rien à faire ", at-il dit.
Il y a quatre jours, lors d'une «séance d'écoute» de la Maison Blanche sur les fusillades dans les écoles, le président Trump a suggéré d'armer les enseignants - un appel qu'il a répété depuis.
"Si vous aviez un enseignant qui était habile en armes à feu, ils pourraient très bien mettre fin à l'attaque très rapidement, et la bonne chose à propos d'une suggestion comme ça - et nous allons le regarder très fortement, et je pense qu'un Je pense que beaucoup de gens vont aimer ça, mais la bonne chose est que vous allez avoir beaucoup de gens [armés] avec ça », a déclaré le président.
"Nous ne pouvons pas arrêter les fusillades à l'école, nous ne pouvons pas empêcher la fabrication des armes, mais nous devons faire quelque chose, nous devons rendre les écoles plus difficiles à atteindre", a déclaré Sheriff Jones - ajoutant que la classe était ouverte aux enseignants, aux secrétaires et aux ouvriers d'entretien.
https://www.zerohedge.com/news/2018-02-25/ohio-sheriff-offers-free-gun-training-50-teachers-forced-cap-300-after-huge
InfoWars reçoit un avertissement de résiliation de YouTube sur la vidéo "Crisis Actor"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 25/02/2018 - 21:22
La chaîne YouTube InfoWars a reçu un avertissement de "première frappe" sur une vidéo suggérant que les survivants du tir de l'école Parkland ont été coachés et ont donné des interviews pour divers médias suite au massacre de la Saint-Valentin qui a fait 17 morts.
La vidéo, téléchargée sur la chaîne InfoWars avec plus de 2,2 millions d'abonnés, a été retirée pour violation de la politique de «harcèlement et intimidation» de YouTube. Il tournait autour de ce clip de David Hogg, survivant du tournage de Parkland, qui semblait avoir du mal à transmettre son récit du tournage:
- voir sur site -
https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=76advGTYIpo
YouTube a presque tout gommé ce clip de Hogg de sa plate-forme.
Un deuxième clip de Hogg qui a alimenté la spéculation qu'il était un acteur de crise comporte un échange entre Hogg et un sauveteur de Redondo Beach, CA de 2017, dans lequel le lycéen place son boogie board sur une poubelle avant d'entrer dans une altercation avec le sauveteur.
Après que la bagarre de sauveteur soit brièvement devenue la vidéo la plus populaire de YouTube, YouTube l'a retiré de sa politique de harcèlement et d'intimidation et s'est excusé pour avoir aidé à alimenter la théorie de «l'acteur de crise». Une copie de la vidéo ci-dessus est encore en ligne à ce jour.
- voir sur site -
«L'été dernier, nous avons mis à jour l'application de notre politique sur le harcèlement afin d'inclure des vidéos canulars ciblant les victimes de ces tragédies», a déclaré un porte-parole de YouTube. "Toute vidéo signalée à nous qui enfreint cette règle est examinée puis supprimée."
Selon les consignes de la communauté YouTube, si un compte reçoit deux avertissements sur une période de trois mois, il ne pourra pas télécharger de contenu pendant deux semaines. Si trois avertissements sont donnés dans les trois mois, le compte sera résilié.
Hogg répond aux critiques
Hogg, un aspirant acteur, photographe et étudiant en art dramatique qui a été dans les coulisses de CNN (et peut-être sur Air Force One ?) A répondu dans une série d'interviews, affirmant "Je ne suis pas un stratagème Clinton ou un acteur". Suis témoin de cela. "
Hogg est également allé sur CNN pour réfuter les revendications, flanqué par Anderson Cooper et son père - un ancien agent du FBI, pour abattre les revendications qu'il est un acteur payé.
"Je ne suis pas un acteur de crise", a déclaré Hogg à CNN Anderson Cooper sur "AC360" mardi. "Je suis quelqu'un qui a dû être témoin de cela et vivre à travers cela et je continue à avoir à faire cela."
"Je n'agis pour personne", a ajouté le joueur de 17 ans. -CNN
RépondreSupprimerL'élimination et la frappe d'une autre vidéo de la survivante du tir Parkland, Alexa Miednik, qui a dit avoir parlé à un homme armé présumé, Nikolas Cruz, lors de la fusillade, a alimenté la rumeur.
Miednik croyait qu'un second tireur était impliqué dans l'attaque, déclarant "Il y avait évidemment, certainement un autre tireur impliqué." Lorsque le journaliste de KHOU11, Matt Musil, demande alors à Miednik "Oh, vous pensez qu'il n'était pas le seul ?", Répond Miednik "Certainement pas".
Bien que cette vidéo soit supprimée de la plate-forme YouTube, elle peut toujours être consultée sur Twitter, là où elle a été initialement téléchargée.
Alors que le rasoir d'Occam suggère que Hogg n'est rien de plus qu'un jeune homme enthousiaste dans la poursuite éphémère de la vedette médiatique, avec un vrai message et des entretiens avec des étudiants après qu'un homme armé se soit déchaîné à son lycée - le "pop-up" campagne contre le deuxième amendement tournant autour de Hogg, la vidéo de Hogg flubbing ses «lignes», et un témoin oculaire qui dit qu'elle a vu un second tireur ont alimenté les théories en cours entourant le massacre.
https://www.zerohedge.com/news/2018-02-25/infowars-receives-youtube-termination-warning-over-crisis-actor-video
SupprimerPerso, j'ai été résilié de mon compte sur youtube pour avoir osé dire la vérité sur des vidéos nazies publiée sur Youtube pour les enfants !
Les États ayant les lois sur les armes à feu voient les morts liées aux armes à feu les plus rares
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 25/02/2018 - 19:30
S'il est vrai qu'un certain nombre de facteurs (consommation de drogue, santé mentale, adversité économique) contribuent aux taux élevés de violence armée aux États-Unis, une comparaison entre les lois des États et les taux de décès par balle révèle une «corrélation».
Comme le note The Atlantic, les États qui imposent le plus de restrictions aux utilisateurs d'armes à feu ont aussi les taux les plus bas de décès par arme à feu, tandis que les États ayant moins de règlements ont généralement un taux de mortalité par arme beaucoup plus élevé.
- voir tableau sur site -
Source: L'Atlantique
Cependant, rien de tout cela n'aurait aidé à arrêter le massacre de Parkland ...
Comme le souligne Kurt Schlichter lorsqu'il est confronté à la demande suivante de ses pairs libéraux: «Nous voulons simplement des règles communes pour les armes à feu puisqu'il n'y en a plus!
Oh, je suppose qu'ils n'ont jamais rempli un formulaire 4473.
Vous savez, tous les mensonges sur le fait qu'il est "plus facile d'acheter un pistolet qu'un Pepsi" ne nous incitent pas à croire que les plaidoyers pour les "réformes du bon sens" ne sont pas les premiers pas vers la confiscation et le désarmement de nos citoyens. .
Mentir démontre un manque de bonne foi.
Le fait qu'aucun de ces "règlements sur les armes à feu de bon sens" n'aborde les problèmes qu'ils citent ne l'est pas non plus. Demandez à vos copains de la bannière des armes à feu quelles réformes ils veulent qui auraient arrêté n'importe laquelle des dernières tueries par des gens qui ne sont pas des observateurs conservateurs chrétiens ou des membres juifs de la NRA. Les vérifications d'antécédents sont leur go-to habituel. Ce sont déjà des choses, et les ordures sont toutes passées, à l'exception de celui dont le FBI a foiré le contrôle.
Vous savez, au lieu de harceler les citoyens qui n'ont commis aucun crime, peut-être devrions-nous exiger que nos organismes d'application de la loi commencent à faire ce foutu travail.
https://www.zerohedge.com/news/2018-02-25/states-most-gun-laws-see-fewest-gun-related-deaths
"L'Amérique utilise 30x plus d'opioïdes que ce qui est médicalement nécessaire pour une population de sa taille"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 25/02/2018 - 17:22
Peut-être que l'Amérique n'a pas besoin que la Russie «pirate sa démocratie» et détruise «l'exceptionnalisme américain», peut-être que les États-Unis sont parfaitement capables de déchaîner la dévastation sociale, économique et politique sans aide extérieure; Peut-être que la flambée des fusillades de masse a peu à voir avec la disponibilité des armes à feu (voir les homicides à Chicago et Baltimore où les armes sont interdites), et tout à voir avec un déclin social américain rampant ?
Lisez les observations troublantes suivantes des dernières notes de fin de semaine de Eric Peters, CIO de One River, et décidez.
Notes de fin de semaine, par Eric Peters
La durée de vie des États-Unis a diminué pendant 2 ans, un exploit sans parallèle dans le monde développé. Les opioïdes sont largement responsables.
On estime que 52 000 personnes mourront d'une surdose en 2018, un demi-million d'Américains dans la prochaine décennie (à peu près la même chose que la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale). Nous consommons 99% de l'hydrocodone dans le monde et 81% de son oxycodone.
Nous utilisons environ 30 fois plus d'opioïdes que ce qui est médicalement nécessaire pour une population de notre taille. 75% des toxicomanes opioïdes ont commencé avec des analgésiques sur ordonnance qui leur ont été donnés par un ami, un membre de la famille ou un marchand.
Les États-Unis comptent 5% de la population mondiale, 48% des armes appartenant à des civils appartenant à la planète et 31% des tireurs d'élite de la planète. Les Américains possèdent 89 canons pour 100 personnes (près de 300 mm d'armes à feu). Le Yémen, englouti dans une guerre civile de 3 ans, a le taux de détention d'armes le plus élevé de la planète, 55 pour 100.
Les taux d'homicides par arme à feu américains sont 25 fois plus élevés que dans les autres pays à revenu élevé. 66% des propriétaires d'armes à feu américains possèdent des armes à feu pour se protéger. Nous sommes une nation connue pour son imagination, mais 75% des propriétaires d'armes à feu ne peuvent pas imaginer n'en posséder aucun.
La Chine produit 49% de l'acier mondial, suivie par le Japon (6,2%), l'Inde (6,0%) et les États-Unis (4,8%). La Corée du Sud et la Russie sont à égalité à 4,2%. L'UE produit collectivement 10%. Mais parmi ces producteurs, un seul est un importateur net d'acier: les États-Unis.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont produit 72% de l'acier mondial. La production a continué de croître au fur et à mesure que le monde nous dépassait. La production maximale de l'Amérique était en 1973 (140 millions de tonnes métriques).
Nous produisons maintenant seulement 81mm. La Chine produit 832mm. Et nous sommes sur le point d'imposer des tarifs d'importation de 24% à 56%.
Les États-Unis se classent au 24e rang sur 35 pays développés en mathématiques, en sciences et en lecture parmi les jeunes de 15 ans. Nous nous classons au 20e rang des compétences en alphabétisation et en mathématiques pour adultes.
2,1% des travailleurs ayant un diplôme universitaire sont sans emploi et leur taux d'activité est de 73,4%. Pour ceux qui ont fait des études collégiales, le taux de chômage est de 3,4% et le taux de participation est de 66,0%. Pour un diplôme d'études secondaires, le taux de chômage est de 4,5%, la participation est de 57,5%.
RépondreSupprimerEt quelques études secondaires, le chômage est de 5,4%, la participation est de 44,8 - trop des 55,2% restants sont dépendants aux opiacés, commettent des violences armées et travailleraient dans des aciéries si seulement nous les reconstruisions.
* * *
Et en conclusion, quelques observations plus troublantes de NY Magazine:
L'opium, l'héroïne, la morphine et un univers d'opioïdes synthétiques, y compris l'antidouleur super puissant, le fentanyl, sont sa progéniture proliférante. Plus de 2 millions d'Américains sont maintenant dépendants d'une sorte d'opioïde, et les surdoses de drogue - d'héroïne et de fentanyl en particulier - ont coûté plus de vies américaines l'an dernier que durant toute la guerre du Vietnam.
Les décès par surdose sont plus élevés que lors de l'année de pointe du sida et beaucoup plus élevés que les décès dus aux accidents de voiture. Le coquelicot, à travers ses nombreuses ramifications, est maintenant responsable d'une baisse de la durée de vie en Amérique pour deux années de suite, un déclin qui ne se produit dans aucune autre nation développée. Selon les meilleures estimations, les opioïdes tueront encore 52 000 Américains cette année - et jusqu'à un demi-million dans la prochaine décennie.
Nous regardons ce nombre et sommes devenus presque engourdis. Mais de tous les nombreux indicateurs sociaux qui clignotent en rouge dans l'Amérique contemporaine, c'est certainement le plus brillant. La plupart des façons dont nous acceptons cette vague de mort massive - en rejetant les compagnies pharmaceutiques comme des méchants, ou des médecins comme des facilitateurs, ou blâmer les administrations Obama ou Trump ou nos politiques d'interdiction de drogues ou notre propre effondrement de moralité et d'auto -contrôle ou le stress économique que le pays endure - manquer une histoire américaine plus profonde. C'est une histoire de douleur et la recherche d'une fin. C'est l'histoire de la façon dont le plus ancien antidouleur connu de l'humanité a émergé pour endormir les angoisses de la démocratie libérale la plus évoluée au monde. Tout comme le LSD aide à expliquer les années 1960, la cocaïne dans les années 1980 et à craquer les années 1990, l'opium définit cette nouvelle ère. Je dis ère, car cette tendance durera vraisemblablement très longtemps.
L'ampleur et l'obscurité de ce phénomène est le signe d'une civilisation dans une crise plus aiguë que nous ne le savions, une nation submergée par un monde post-industriel, une culture désireuse d'abandonner, indifférente à la vie et à la mort, ravie par le retrait et le néant. L'Amérique, ayant mis au point le mode de vie moderne, est maintenant en train d'essayer d'y échapper.
https://www.zerohedge.com/news/2018-02-25/america-uses-30x-more-opioids-medically-necessary-population-its-size
MÉTÉO - APRÈS LA NEIGE, LES INONDATIONS ?
RépondreSupprimerEn 1999, les inondations printanières avaient succédé à un hiver très neigeux. Neigeux comme celui de cette année. Avec les mêmes conséquences ?
En 2005, le centre-ville de Berne avait été totalement inondé. Le scénario se répétera-t-il cette année ?
PAR MELINA SCHRÖTER
26.02.2018, 07h36
En mai 1999, le Rhin atteignait son plus haut niveau depuis plus d’un siècle. La Suisse alémanique mais aussi les cantons de Fribourg et du Valais étaient victimes d’importantes inondations. La conséquence de pluies diluviennes et des abondantes chutes de neige de cet hiver-là.
Épée de Damoclès
Des chutes de neige sans équivalent jusqu’à cette année. Faut-il dès lors s’attendre au même printemps ? «Le potentiel d’inondations est très élevé, répond l’hydrologue David Volken dans Blick. D’août à juin, en fonction de la météo et du processus de fusion, les grands collecteurs d’eau seront menacés.»
Une comparaison avec la fameuse année 1999 à prendre avec prudence, estime Nicolas Borgognon, météorologue à MeteoNews. «Il est vrai que l’on n’avait pas vu autant de neige depuis l’hiver 1999. Et que, logiquement, l’accumulation de neige est un facteur de risque supplémentaire pour des inondations printanières. Mais on ne peut pas préjuger de la météo du printemps en fonction de celle que l’on a connue cet hiver. Les premiers indicateurs montrent une météo plutôt fraîche pour avril et mai, données à prendre vraiment avec des pincettes.
Il est trop tôt pour dire le temps qu’il fera au printemps.» Pour le spécialiste, la forte quantité de neige tombée cet hiver est une épée de Damoclès. Si le printemps est plutôt sec et que la neige fond doucement, l’eau sera absorbée progressivement. En cas de fortes précipitations, la situation pourrait être plus compliquée.
Moins de neige en basse altitude
«Disons que c’est un facteur de risque, mais pour que cela engendre concrètement des inondations, c’est essentiellement un épisode pluvieux durable couplé à une limite pluie-neige au-dessus de 2000 à 2500 m qui constituerait la situation la plus problématique.»
De plus, si les quantités de neige font penser à l’année 1999, la situation n’est pas à 100% comparable. «Au-dessous de 2000 mètres, il y a moins de neige accumulée. Il y en a eu, mais il a déjà plu dessus. Normalement, la période charnière se situe entre mi-mars et mi-mai. Mais là, c’est la fonte de la neige au-dessus de 2500 mètres qui pourrait poser le plus de problèmes. Cela concernera donc plutôt un redoux de fin de printemps.»
Pour l’heure, prévision réjouissante, un redoux s’annonce pour la seconde partie de la semaine. (nxp)
https://www.lematin.ch/suisse/neige-inondations/story/10239055
SupprimerL'important n'est pas de prendre des mesures quand çà arrive mais prendre des mesures PRÉVENTIVES avant que çà arrive ! Voir le dragage des cours d'eaux non-effectué depuis plus de 40 ans et qui débordent à la moindre pluie !!!
HIVER - L'EUROPE S'ATTEND À UNE VAGUE DE FROID SIBÉRIEN
RépondreSupprimerLa vague de froid ressenti dimanche déjà en Europe va progressivement gagner tout le continent.
26.02.2018
L'Europe a grelotté dimanche alors qu'une vague de froid sibérien va progressivement gagner l'ensemble du continent, Suisse y compris. Deux personnes ont déjà perdu la vie en Pologne et une en France.
Un sans-abri de 35 ans a été retrouvé sans vie dimanche matin par deux camarades à Valence, dans le sud-est de la France, où le thermomètre est descendu jusqu'à -3 degrés dans la nuit de samedi à dimanche. Selon les autorités, le SDF serait mort de froid.
En Pologne, deux personnes sont décédées pour la même raison dans la nuit de vendredi à samedi. Dimanche, le mercure frôlait les -12°C.
-35°C en Russie
En Russie, le Centre météorologique national a annoncé que jusqu'à mardi des températures «anormalement froides» allaient frapper le pays. Dans la nuit de dimanche à lundi, les températures dans la région de Moscou devraient descendre à -24 degrés Celsius, alors que dans certaines localités du centre de la Russie le thermomètre va chuter jusqu'à -35°C. Des tempêtes de neige sont également attendues ces prochains jours quasiment sur l'ensemble du territoire russe.
En Europe du sud-est, les Roumains vont aussi grelotter... à -25°C. Bucarest a ordonné la fermeture lundi et mardi des écoles, situation similaire dans trois départements du sud du pays, où des chutes de neige abondantes étaient là aussi attendues.
En Autriche et en Hongrie, mais aussi en Grande-Bretagne voire en Italie et en Espagne, il a été demandé aux habitants de se préparer aux effets des masses d'air froid intense venues de Sibérie. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/europe/europe-sattend-vague-froid-siberien/story/15844708
Réduction du gaz carbonique : le bilan curieux du Réseau de Transport d’Electricité
RépondreSupprimerPar Michel Gay et Jean-Pierre Riou.
26 FÉVRIER 2018
RTE (Réseau de Transport d’Électricité) vient tout simplement de casser le thermomètre dans le bilan électrique 2017 de la France pour masquer partiellement l’augmentation des émissions de gaz carbonique du système électrique français !
BIOMASSE : CASSER LE THERMOMÈTRE POUR FAIRE TOMBER LA FIÈVRE
La confusion entre les objectifs et les moyens pour limiter l’évolution du réchauffement climatique a permis l’essor des énergies renouvelables, même en France où le parc de production d’électricité n’émet quasiment pas de gaz carbonique qui contribuerait à l’effet de serre.
Avec l’émission de presque une tonne de gaz carbonique par mégawattheure (t gaz carbonique/MWh) d’électricité produite, les énergies renouvelables telles que la biomasse, le biogaz, ou les bio-déchets sont parmi les plus émettrices de gaz carbonique avec… le charbon.
Leur bénéfice environnemental est donc pour le moins contestable.
La réduction de gaz carbonique la plus radicale consiste donc… à ne plus en comptabiliser les émissions, comme le montre ci-dessous la comparaison du bilan RTE de 2016 et celui de 2017. Les émissions des bioénergies de 2016, dans le bilan 2016, étaient de 6,2 millions de tonnes de gaz carbonique (Mt gaz carbonique), et elles ne sont plus que de 1,6 Mt gaz carbonique pour la même année dans le bilan 2017.
Édition 2016 :
- voir graphique sur site -
Édition 2017 :
- voir graphique sur site -
(Source Bilans annuels RTE)
L’édition 2017 du bilan électrique de RTE peut ainsi vaillamment « mettre en relief les premiers effets de la transition énergétique en France« .
En 2017, pour les Unité d’Incinération d’Ordures Ménagères, « seule la part non renouvelable est prise en compte dans les émissions, soit 50 % de la production » (!)
Les émissions de la biomasse et autres biocombustibles ne sont donc plus prises en compte, laissant supposer une diminution de 4,6 Mt gaz carbonique, alors que seul le thermomètre a été cassé.
Mais, en conservant les critères employés les années précédentes, c’est bien 32,5 Mt gaz carbonique (et non 27,9 Mt gaz carbonique) que le parc électrique français a émis en 2017.
LES TROIS RÉACTEURS « SECRETS » DE LA FRANCE
Le parc électrique français s’est doté de trois réacteurs nucléaires supplémentaires entre 2011 et 2013 dans la plus grande discrétion médiatique.
Plus exactement, les trois réacteurs du Tricastin d’une puissance totale de 3000 mégawatts (MW) qui étaient dédiés au fonctionnement de l’usine Eurodif d’enrichissement d’uranium ont été libérés pour la consommation nationale avec son remplacement par la nouvelle usine Georges Besse qui n’exige que 60 MW.
RépondreSupprimerCette réorientation a permis, dans le même temps, la fermeture de la stricte équivalence en puissance en centrales à charbon.
Pour autant, ces trois « réacteurs secrets » n’apparaissent nulle part dans l’évolution du système électrique puisqu’ils étaient déjà construits.
La baisse des émissions ainsi permise apparaît clairement sur le graphique ci-dessous, et certains l’ont attribuée… au développement des énergies renouvelables.
- voir graphique sur site -
(D’après Bilan RTE 2017)
LES EFFETS DE L’INTERMITTENCE, OU COMMENT POLLUER PLUS EN PRODUISANT MOINS…
La consommation d’électricité est globalement stable en France depuis plus de 10 ans.
Celle de 2008 est quasiment identique à celle de 2017, ainsi que la puissance conventionnelle pilotable du parc de production (113,4 gigawatts (GW) en 2008, et 109,5 GW aujourd’hui). Les 3,8 GW « manquants » ont été presque intégralement compensés par l’apport des 3 GW du Tricastin.
Constatation : les énergies intermittentes sont incapables de remplacer la moindre puissance pilotable installée.
En Allemagne, 100 000 MW intermittents éolien/solaire n’ont pas permis la diminution d’un seul MW pilotable depuis 2002, parce qu’en cas de pic de consommation les gestionnaires de réseau ne peuvent compter sur quasiment aucune production garantie de puissance solaire et éolienne.
Ces énergies renouvelables imposent donc des à-coups de fonctionnement aux centrales chargées de prendre le relais quand la nuit et/ou le vent tombent.
Cependant, aucun bilan ne montre l’augmentation des facteurs de pollution des centrales concernées par ces fonctionnements erratiques, loin d’être optimaux pour les émissions de gaz carbonique.
Pourtant cette augmentation est parfaitement connue.
Malgré son tour de passe-passe discret, RTE indique dans son bilan 2017 que les émissions de gaz carbonique du parc électrique français sont en augmentation pour la troisième année consécutive.
Il faut donc comprendre que ces émissions ont augmenté d’avantage que les chiffres ne le suggèrent.
RTE explique notamment cette augmentation par la moindre disponibilité du parc nucléaire en raison des contrôles de l’autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).
Ce qui confirme l’analyse de Environmental Progress qui rappelle la corrélation directe entre développement hydraulique et/ou nucléaire et la réduction des émissions de gaz carbonique, ainsi que l’absence de tout lien de ce type avec les développements éolien et/ou solaire.
Chaque nouveau projet éolien ou solaire fait pourtant fièrement état de la quantité de gaz carbonique qui sera évitée grâce à lui.
La comparaison des différents mix énergétiques mondiaux infirme cette assertion, mais il suffit peut-être de casser le thermomètre… pour le faire croire.
https://www.contrepoints.org/2018/02/26/310517-reduction-co2-bilan-curieux-reseau-de-rte
CAPACITE CALORIFIQUE des COMBUSTIBLES
SupprimerFeu de bois: 16 MJ/kg
Charbon: 13/30 MJ/kg
Gaz naturel: 39 MJ/m3
Pétrole brut: 45/46 MJ/kg
Uranium (réacteur REP): 500.000 MJ/kg
Alice et Bob et les clés asymétriques 1
RépondreSupprimerInternet Sécurité
Philippe Guglielmetti
le 15 février 2017
A la fin de mon article sur HTTPS, j’ai promis d’expliquer pourquoi il ne faut pas trop se fier au petit cadenas vert que vous voyez de plus en plus souvent en haut de votre navigateur favori. Mais pour éviter un article trop long, je dois d’abord expliquer comment Alice et Bob s’échangent des messages sécurisés depuis 1977.
Petit rappel historique
Depuis l’Antiquité, Alice et Bob ont utilisé des clefs symétriques pour chiffrer et déchiffrer leurs messages secrets. La sécurité de leur transmission chiffrée reposait donc sur le secret de la clé : si Trudy l’ennemie arrivait à l’intercepter, c’était cuit.
Pourtant, comme nous l’avions vu dans un épisode précédent, il existe des méthodes étonnamment simples permettant à Alice et Bob de s’envoyer des messages indécryptables utilisant des clés qu’ils n’ont pas besoin de s’échanger. Mais si Eve la curieuse parvient à écouter les 3 messages échangés, elle peut reconstituer les clés, et c’est cuit aussi.
Les géniales clés de Ronald, Adi et Leonard
Puis, en 1977, Ronald Rivest, Adi Shamir et Leonard Adleman ont inventé quelque chose d’incroyable : le chiffrement RSA. Avec leur méthode, la clé permettant le déchiffrement* d’un message n’est pas la même que la clé qui permet de le chiffrer : les clés sont “asymétriques”. En voici le principe simplifié (pour les détails, voir le T-shirt ci-contre, ou le brevet [1]) :
Bob choisit 2 nombres premiers P et Q assez grands, disons d’environ 150 chiffres. C’est très facile, comme je l’avais expliqué ici. Ces deux nombres permettent à Bob de calculer sa “clé privée” D, qu’il garde jalousement pour lui.
Il calcule le produit des deux nombres N=P.Q, ainsi qu’un nombre E qui forment sa “clé publique”, qu’il transmet sans crainte à Alice. En effet, si Trudy intercepte cette clé publique, ce n’est pas grave, car elle ne disposera pas avant quelques décennies d’un ordinateur assez puissant pour factoriser N et retrouver les nombres P,Q et de là le D nécessaire au déchiffrement.
Pour envoyer un message à Bob, Alice le découpe en blocs de nombres M qu’elle élève à la puissance E avant de calculer les restes C modulo N, qu’elle envoie à Bob. Si Eve écoute les messages C, elle ne peut pas reconstituer le message M, même en connaissant E et N car elle aurait besoin de quelques siècles pour qu’un ordinateur calcule le logarithme discret nécessaire.
Utilisant sa clé privée, Bob élève C à la puissance D, et le reste modulo N n’est autre que le message M d’Alice en clair, par la grâce et la beauté des maths, et l’ingéniosité de Ronald, Adi et Leonard.
“Bisous, Alice”
Mais Eve peut faire quelque chose de presque aussi embêtant que de décrypter* les messages d’Alice : elle peut envoyer de faux messages à Bob en se faisant passer pour Alice. En fait, comme Bob a transmis sa “clé publique” sans précautions, tout le monde peut lui envoyer des messages cryptés signés “Bisous, Alice” sans qu’il soit capable d’en authentifier l’auteur réel.
Heureusement, Ronald, Adi et Leonard ont pensé à ça: leur méthode permet d’utiliser les clés publiques et privées “à l’envers” pour réaliser une signature numérique:
RépondreSupprimerAlice a également une clé privée qu’elle est la seule à connaître, et une clé publique que Bob a reçue, mais qu’Eve, vous et moi pouvons aussi connaître.
Lorsqu’elle envoie un message M à Bob, elle utilise une “fonction de hachage” comme les fameuses SHA pour obtenir une empreinte numérique E de son message
Là elle fait un truc bizarre : elle encrypte l’empreinte E avec sa clé privée. Oui, privée ! Elle obtient ainsi une signature S
Elle “signe” le message M en lui ajoutant l’empreinte cryptée S, crypte le tout avec la clé publique de Bob, et lui envoie le message C.
Comme ci-dessus, Bob déchiffre le message avec sa propre clé privée, lit le message M et la signature S à la suite
Et là, Bob peut déchiffrer S avec la clé publique (oui, publique!) d’Alice et obtient E.
Bob calcule aussi l’empreinte de M, et s’il obtient le même E, il est sur que c’est bien Alice qui lui envoyé le message car elle est la seule à pouvoir calculer un S qui corresponde au message et qui puisse être déchiffré avec sa clé publique. Génial, non ?
Après des siècles de cryptographie militaire à l’aide de méthodes top-secrètes et de machines aussi ingénieuses qu'Enigma, Alice, Bob, vous et moi nous échangeons désormais quotidiennement des messages totalement sécurisés sans même nous en apercevoir, avec des algorithmes publics et des téléphones portables. Du moins sécurisés contre Eve, qui ne peut qu’écouter les messages échangés.
Dans le prochain article, promis, je vous parle enfin du petit cadenas vert. Mais en attendant réfléchissez à comment vous pourriez tout de même obtenir les messages d’Alice et Bob en clair, quitte à être nettement plus fourbe qu’Eve…
Références:
Ronald L. Rivest, Adi Shamir, Leonard M. Adleman “Cryptographic communications system and method” , 1977, US patent 4405829 A
Les codes secrets (et un peu de MCMC) en vidéo sur Science Etonnante
Note:
* la convention est d’utiliser le verbe “déchiffrer” pour Bob, qui a le droit (= la clé) permettant d’obtenir le message en clair, et “décrypter” pour un opposant comme Eve, qui ne l’a pas.
https://www.drgoulu.com/2017/02/15/alice-et-bob-et-les-cles-asymetriques/#.WpO1tylzbrQ
La « porte des Enfers » existait vraiment... et elle fonctionne toujours !
RépondreSupprimerRenaud Manuguerra-Gagné
Radio-Canada
sam., 24 fév. 2018 09:22 UTC
Pour les Romains, la porte des Enfers était bien plus qu'un terme figuratif; c'était un lieu physique. Ils y pratiquaient des sacrifices aux apparences surnaturelles, lors desquels des animaux aussi gros que des bœufs mouraient sans intervention visible. Toutefois, loin d'abriter une force maléfique, ces portes cachaient un secret... scientifique.
Les mythes entourant les dieux des panthéons grecs ou romains faisaient partie intégrante du quotidien au temps de l'Antiquité. Chaque divinité avait au moins un temple qui lui était exclusivement dédié et les pèlerins s'y rendaient pour déposer des offrandes ou pour faire des sacrifices afin d'en obtenir les bonnes grâces.
Chaque lieu avait des rituels particuliers. L'un des rites les plus mystérieux se déroulait dans le Plutonium, le sanctuaire dédié à Pluton, le dieu romain des enfers, aussi connu sous le nom d'Hadès chez les Grecs.
Plusieurs textes anciens décrivaient ces sanctuaires comme possédant une porte vers les enfers, où des prêtres castrés procédaient à des sacrifices « surnaturels ».
Des animaux, de l'oiseau jusqu'au bœuf, mouraient sans cause apparente quand on les amenait devant ces portes, alors que les prêtres restaient debout. Ce « miracle » était, à l'époque, attribué à leur dévouement et à leur statut d'eunuques.
L'un de ces temples a été découvert en 2011, en Turquie, lors d'une expédition archéologique italienne. Non seulement les chercheurs ont retrouvé la fameuse porte des Enfers, mais étonnamment, elle semblait toujours « fonctionnelle ». Au cours de l'excavation, plusieurs oiseaux y ont été retrouvés morts.
Loin de confirmer des causes paranormales, une nouvelle étude, publiée dans la revue Archaeological and Anthropological Sciences, révèle plutôt que les Romains étaient d'habiles manipulateurs qui maîtrisaient autant l'art du spectacle que celui de la construction.
Le poison des profondeurs
Le sanctuaire de Pluton se trouvait à Hiérapolis, une station thermale construite au 2e siècle avant notre ère. C'est aujourd'hui la ville de Pamukkale en Turquie, un site naturel riche en sources d'eau chaude. La région entière se trouve au-dessus d'une des multiples lignes de faille, entre les plaques tectoniques qui traversent la Turquie.
Ce genre d'activité géologique, en plus de produire beaucoup de chaleur, libère aussi des gaz volcaniques très dangereux. Et le sanctuaire de Pluton est situé directement au-dessus d'une de ces failles.
Le lieu était construit pour que des spectateurs puissent assister aux sacrifices. Il était formé d'une toute petite arène rectangulaire dont le centre était plus enfoncé dans le sol, comme une piscine. La porte des Enfers était située à l'une des extrémités, directement sous des rangées de spectateurs, et menait à une caverne volcanique.
À l'aide de sondes, les archéologues qui étudiaient l'entrée de cette caverne ont mesuré que le taux de gaz carbonique dans l'air y atteignait un spectaculaire 91 %.
En comparaison, l'air que nous respirons est composé à 78 % d'azote et à 21% d'oxygène. D'autres gaz forment le 1 % restant, parmi lesquels on retrouve 0,04 % de gaz carbonique.
Tout mammifère commencera à avoir du mal à respirer si la concentration de gaz carbonique dans l'air atteint un taux variant entre 3 % et 5 %. Entre 8 % et 10 %, c'est l'évanouissement, et de 15 % à 20 %, la mort assurée.
RépondreSupprimerRetenez votre souffle...
La caverne était donc mortelle, mais le centre de l'arène avait des caractéristiques étonnantes. Le gaz carbonique étant 1,5 fois plus lourd que l'air, ce gaz formait une sorte de lac invisible près du sol, car il n'y avait pas de vent ni de chaleur pour le dissiper.
Les chercheurs ont mesuré que, juste avant l'aube, moment où les récits historiques situent les rituels, le taux de gaz carbonique à 40 cm du sol est à 35 %. Plus on monte, plus la concentration diminue jusqu'à redevenir normale au-dessus d'un mètre. Par contre, ce lac de gaz carbonique est rapidement dissipé par la chaleur du jour ou lors d'une journée venteuse. Il n'y a alors aucun risque à se trouver dans l'arène.
Les animaux sacrifiés, dont le museau est plus bas que la bouche d'un humain adulte, étaient exposés au gaz carbonique et inclinaient progressivement la tête jusqu'à mourir asphyxiés.
Les prêtres, plus grands, étaient protégés. Parfois, ils grimpaient aussi sur des rochers pour accomplir leur rituel.
Pour les chercheurs, les prêtres devaient être au courant de certaines des propriétés du gaz et connaissaient les moments précis où les sacrifices étaient possibles. Il est aussi probable qu'ils retenaient simplement leur souffle pendant de courts moments, par exemple quand ils entraient dans la caverne.
Grâce à leur secret, ils étaient vus comme des élus des dieux.
https://fr.sott.net/article/31924-La-porte-des-Enfers-existait-vraiment-et-elle-fonctionne-toujours
Le dioxyde de carbone, aussi appelé gaz carbonique ou anhydride carbonique, ou CO² !
SupprimerL'air pèse: 1,2 gr/litre
Gazcarbonique: 1,8 gr/l.
Oxygène (O2): 1,42 gr/l.
On peut dissoudre 1,7gr de gaz carbonique dans un litre d'eau (à 20 degrés). Ce n'est pas beaucoup, par contre en volume ça fait quand même 0.88 litre de gaz carbonique.
C'est pourquoi le gaz carbonique ne peut être considéré comme 'gaz à effet de serre' !
Bourke: Comment 1 km de défrichement peut réchauffer un million de miles carrés
RépondreSupprimerFebruary 26th, 2018
Encore une fois, nous devons nous demander: le Bureau de météorologie se préoccupe-t-il de la tendance climatique à long terme de l'Australie ? Est-ce qu'ils essayent même ?
Bourke pourrait être l'un des dix premiers sites de température les plus influents au monde, principalement en raison d'être à des kilomètres de n'importe où, et utilisé pour homogénéiser une grande plaque de la masse terrestre de l'Australie. Bill Johnston documente comment les changements au site créent la plupart de la tendance de la température.
Le protocole d'homogénéisation magique et secret du Bureau of Meteorology ne détecte pas les changements qui affectent évidemment la température (comme la clairière dans la photo ci-dessous). Mais parfois, la BoM effectue des «corrections» en raison de changements de site qui ne semblent pas avoir eu d'importance. Est-il commodément sélectif ou simplement inepte ?
- voir photo sur site -
La BoM ne documente même pas les changements majeurs de site la plupart du temps. Même les sites emblématiques qui affectent de vastes zones sont mal gérés. Quelqu'un a pris le tracteur et labouré et a défriché la végétation. Comme d'habitude, un scientifique citoyen, un bénévole, le documente (avec une série d'autres changements de site).
- voir photo sur site -
Bourke, Bureau de météorologie, changements de site, photographie, défrichement.
Au cours des dix dernières années, les terres ont été dégagées autour du thermomètre. Cette zone dénudée a une humidité plus faible et une plus grande volatilité des températures. Les données de ce thermomètre peuvent être utilisées pour "corriger" les thermomètres à 1 400 km.
- voir photo sur site -
Bourke Australie, vue par satellite. "Arrière de Bourke".
La ville est le dernier avant-poste de la civilisation, si infâme qu'elle a son propre cliché: "Le dos de Bourke". S'il y avait un thermomètre parfait en Australie, cet endroit rivaliserait pour la première place avec des enregistrements remontant à 1871, au carrefour de nulle part et l'une des dernières villes presque intactes - enmasse historique, mais non urbanisée. Et c'est un site officiel d'ACORN, considéré comme l'un des meilleurs disques de qualité en Australie. Bourke est au carrefour de l'outback australien et est l'une des dernières villes presque intouchées - historique, mais pas urbanisée enmasse.
Mais grâce à Bill Johnston, nous savons maintenant que, même ici, la longue main de l'incompétence et des préjugés a déferlé sur les données. Encore une fois, Bill documente un site qui a été arrosé, déplacé, électronique, doté d'un nouvel écran, transféré à l'aéroport, puis juste au cours des dernières années - alors que le changement climatique devenait "la vie ou la mort" tout autour et personne au BOM remarqué.
Dans un mystère de type triangulaire des Bermudes, la station est devenue "électrique" mais au lieu d'obtenir de meilleures données, pendant quelques années la température n'a été enregistrée que dans des entiers arrondis entiers. (Tant pis pour le dixième degré d'exactitude, hein ?) Plus deux ou trois semaines de données manquaient chaque année, et le site a échoué à deux fois les contrôles de performance.
RépondreSupprimerLe forum consultatif technique WonderBar mis en place pour renforcer la confiance dans l'expertise de la BoM n'a pas enquêté sur ce sujet en 2015. N'étant pas pertinents, ils n'ont pas non plus enquêté en 2016 ou en 2017 non plus. Ce qui ressemble à un badigeon, sent comme un badigeon ...
De même, les deux tours d'expertise par les pairs échouent à aborder des problèmes aussi évidents dans les méthodes d'homogénéisation du Bureau ?
Bourke est si chaud qu'il a été l'endroit où ils ont envoyé des trains en 1896 pour sauver les gens d'une vague de chaleur monstre. Bourke est utilisé pour homogénéiser des stations comme Alice Springs qui se trouve à 1 400 km (860 miles). Est-ce que cette petite compensation "chauffe" un million de kilomètres carrés de disques ? C'est possible.
Comme d'habitude, le court message de Johnston ici est soutenu par un fichier PDF plus long qui décrit ses années de recherche détaillées.
Le sénateur Brian Burston de One Nation présente cette information et le document au Budget des dépenses du Sénat lundi matin. Les questions doivent être répondues.
- Jo
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Bienvenue à l'arrière de Bourke (S-E de l'Australie) où ils font le temps plus chaud
Un poste scientifique
par le Dr Bill Johnston [1].
Points principaux
Le climat à Bourke et dans les environs n'a pas changé. Il n'y a pas de tendance de la température, pas de fréquence accrue des extrêmes et pas de tendance dans les extrêmes.
Comme aucun site n'est resté le même, les enregistrements météorologiques à long terme de l'Australie ne sont pas utiles pour suivre les tendances du climat.
Les ajustements d'homogénéisation arbitraires contraignent les données à être en accord avec les modèles. L'homogénéisation comparative est biaisée et devrait être abandonnée.
introduction
RépondreSupprimerBourke dans le nord-ouest de la Nouvelle-Galles du Sud est synonyme de «brousse»; Clancy du débordement; les corbeaux volent en arrière pour éloigner la poussière de leurs yeux et les mozzies sont gros comme des poules ... Alors que les caravanes et les camionnettes roulent pendant l'hiver quand il fait frais et sec, ils restent loin en masse en été. Les précipitations sont faibles 336 mm / an; le plus sec était de 86 mm en 2002 et le plus humide de 854 mm en 1950. Les périodes de mois sans pluie sont fréquentes et plus il fait chaud, plus il est sec. L'irrigation le long de la rivière Darling et le pâturage des bovins, des moutons et des chèvres (et du tourisme) dans les terres arides soutiennent les 2 000 personnes de la ville.
- voir photo sur site -
L'histoire de l'endroit
À partir de 1871, Bourke se classe au Sydney Observatory (1859), Melbourne (1856), Perth Observatory (1897), Hobart (1882) et quelques phares (Cape Otway (1865), Yamba Pilot Station (1877) et Nobbys Head (1867) ) comme l'un des enregistrements météorologiques continus les plus longs en Australie et l'un des jeux de données les plus longs de l'hémisphère sud. C'est aussi l'un des 104 sites ACORN-SAT non-urbains (Réseau australien de référence sur les observations climatiques - Température de l'air à la surface) utilisé pour calculer le réchauffement de l'Australie.
Les changements d'emplacement et d'instrument effectuent des mesures. L'environnement entourant le site n'est pas resté constant; l'écran de Stevenson n'est pas resté au même endroit et l'équipement utilisé pour mesurer la température a également changé.
Les observations ont d'abord été signalées au bureau du télégraphe et, après l'incendie du 8 novembre 1874, le bureau a déménagé dans un autre bâtiment qu'il partageait avec la poste. Un nouveau bureau de poste (avec résidence) a été construit en 1880 dans la rue Oxley, plusieurs allotissements à l'est du palais de justice, qui se trouve sur le coin de la rue Richards (figure 1). Le deuxième étage a été ajouté en 1889 et les modifications se sont poursuivies jusqu'à ce que les services télégraphiques et postaux fusionnent pour former le Département des maîtres généraux en 1901.
Le grand écran Stevenson de 230 litres installé en 1908 a été déplacé au moins une fois dans la cour de la poste et à partir des années 1950, il était ombragé et entouré de pelouses arrosées. Il a été remplacé (et probablement déplacé) en 1964 et, en raison des «problèmes de végétation» persistants, les observations ont cessé en août 1996.
Des thermomètres ont été observés dans un autre écran de 230 litres à côté d'une piste poussiéreuse du deuxième aéroport au nord de la ville en 1994. Ce site a été remplacé par une station météorologique automatique (AWS) à 700 m en 1999, qui utilisait un petit écran de 60 litres. qui a rapporté des degrés entiers avant 2002. Les nombreuses valeurs de température qui ont été ramassées montrent que l'AWS était souvent trop haut, probablement parce que sa sonde d'échantillonnage rapide fonctionnant dans le petit écran enregistrait des averses d'air chaud qui n'affectaient pas les thermomètres logés dans de grands écrans. ; ou que, en raison de problèmes d'étalonnage, il était susceptible de pointer pendant les journées chaudes.
Le site d'AWS a été labouré en 2013, ce qui l'a rendu encore plus chaud
RépondreSupprimer- voir photo sur site -
Bourke, vue aérienne, 1941, photo.
Figure 1. L'approche du terrain d'atterrissage de la RAAF en 1941 en regardant vers le nord au-dessus de Bourke jusqu'à la rivière Darling. Le palais de justice (C), le département des terres (L) et le bureau de poste (P) en face de la rue Oxley sont visibles avec des arbres (T) autour du bureau de poste (Collection de photographies aériennes de la Bibliothèque nationale d'Australie).
La compréhension des données nécessite des analyses et des recherches approfondies. Les changements de pas détectés à l'aide de tests statistiques indépendants sont alignés sur les rapports des journaux et des archives (Archives nationales et Bibliothèque nationale d'Australie); des musées comme le musée Airways à Essendon et le musée RAAF à Point Cook; et vérifié en utilisant des photographies aériennes historiques et Google Earth Pro (Figure 2).
- voir photo sur site -
Les températures de Bourke sont plus chaudes maintenant que par le passé en raison des changements de site, pas du climat.
Parce que les sites changent, les données collectées pour décrire la météo ne sont souvent pas utiles pour l'analyse comparative des tendances climatiques. L'ombre, l'arrosage et le nouveau bâtiment ont provoqué des changements à la poste et plus il faisait chaud, plus l'arrosage a probablement été fait pour rafraîchir l'endroit. La température diurne est plus chaude à l'aéroport, surtout en été, et les images satellites de Google Earth Pro montrent que le site actuel d'AWS a été labouré avant 2013, ce qui selon Blair Trewin [2] est "l'année la plus chaude de l'Australie". La température «record» la plus récente à Bourke (48,3 ° C le 12 janvier 2013) est due au labourage et non au mauvais temps.
- voir photo sur site -
Bourke Streets, photo.
Figure 2. Vues rapprochées de photographies aériennes de haut niveau (25 000 pieds (7 600 m)) montrant le bureau de poste (P) avec des arbres dans la cour, le bureau du Service des terres (L) et le palais de justice (C) Richard Street coin en 1952. En 1963, un nouveau bâtiment (?) (Que Google Street View montre est maintenant une banque) occupe le terrain vacant qui, avant 1877 devait être le but de la ville.
Il fait chaud quand il fait sec et frais quand son analyse non soigneuse et décrite dans le bulletin ci-joint montre que le climat de Bourke n'a pas changé. Les tendances de la température et la fréquence des extrêmes supérieurs n'ont pas augmenté. Le site AWS est négligé. les valeurs hors limites sont sélectivement éliminées car les thermomètres électroniques logés dans des écrans Stevenson poussiéreux de 60 litres se propagent au hasard les jours chauds.
Les récents records de température à Bourke sont dus au labour; ceux de Wanaaring sont dus au fait que le petit écran se déplaçait derrière la poste, où la pelouse était arrosée, à côté de la piste poussiéreuse jusqu'à la pointe en 2003. Les données de Brewarrina sont réchauffées après 2002 par de nouveaux locaux hospitaliers; tandis que chez Cobar les données sont affectées par l'empiètement urbain. Comme le labour, établir AWS sur les sites les plus chauds imaginables (Figure 3) est juste une autre astuce. Pendant que le Bureau réchauffe les données, le climat ne s'est pas réchauffé ou changé.
RépondreSupprimer- voir photo sur site -
Région de Bourke, NSW, Stations météo, Bureau de météorologie.
Figure 3. Huit des 11 nouveaux AWS établis dans la Nouvelle-Galles du Sud en 2017 se trouvent dans le coin aride nord-ouest où il fait chaud. (Les sites préexistants sont en majuscules.) (Carte gracieuseté de Google Earth Pro.)
Homogénéisation
ACORN-SAT est la somme de ses parties et Bourke est juste un autre exemple où des changements arbitraires créent des tendances qui ne reflètent pas la météo locale. Les demandes récentes de réchauffement record ne sont pas supportées par les données individuelles du site. (L'homogénéisation de Bourke est décrite dans la partie B du bulletin.)
Sur le site du réseau, les changements ne sont pas rigoureusement documentés, certains sont ignorés et d'autres ne font aucune différence. De plus, la sélection de données erronées (corrélées) pour ajuster les jeux de données ACORN-SAT entraîne un biais. La position par défaut selon laquelle les changements de données inexpliqués sont attribués au climat permet de spécifier à l'avance les changements climatiques et d'homogénéiser les données en conséquence.
Les jeux de données de température ACORN-SAT en Australie sont criblés de problèmes. Le processus est opaque; manque de contrôle statistique; les changements inter-sites synchrones tels que le remplacement des écrans de 230 litres par des écrans de 60 litres et des thermomètres par AWS sur des sites rarement entretenus à côté de pistes poussiéreuses et dans les paddocks des aéroports, sont propagés sur le réseau par le processus. Ainsi, peu de jeux de données ACORN-SAT sont indépendants des problèmes collectifs. L'utilisation de données de comparaison qui ne sont pas homogènes pour ajuster les défauts dans ACORN-SAT n'a aucun mérite et devrait être abandonnée.
Conclusions
RépondreSupprimerL'ardent soutien du Bureau au réchauffement climatique a dépassé son rôle de surveillance de la météo. Le remplacement des observateurs par des écrans AWS et Stevenson de 60 litres à côté de pistes poussiéreuses, qui sont contrôlés dans la plupart des endroits moins d'une fois par an, a réchauffé le climat australien.
Il a toujours fait chaud à Bourke surtout quand il fait sec. Le climat n'a pas changé; les températures n'ont pas augmenté ni les extrêmes sont plus fréquents ou de plus en plus graves.
Il est remarquable que l'homogénéisation ait continué aussi longtemps qu'elle l'a été. Changer les données pour être d'accord avec les modèles n'est pas scientifique. Malgré toute sa complexité, le processus est défectueux et devrait être interrompu.
Le rapport complet de 8 pages est ici: Bienvenue à l'arrière de Bourke où ils rendent le temps plus chaud.
[1] Bill est un ancien scientifique du Département des ressources naturelles de la Nouvelle-Galles du Sud qui possède une vaste expérience en matière de surveillance météorologique et d'analyse des données climatiques.
[2] https://theconversation.com/2013-was-australias-hottest-year-warm-for-much-of-the-world-21670
http://joannenova.com.au/2018/02/bourke-how-1km-of-land-clearing-can-warm-a-million-square-miles/
L'intelligence artificielle au service des plus démunis
RépondreSupprimerPAR AWP
Deux frères milliardaires du secteur technologique ont créé une fondation chargée de se servir de l'intelligence artificielle pour aider es plus démunis.
L'intelligence artificielle sera-t-elle le sauveur de l'humanité ou, au contraire, son fossoyeur ? En attendant de trancher sur cet épineux débat, deux frères milliardaires du secteur technologique veulent faire en sorte qu'elle soit au service des plus démunis.
Originaires d'Inde mais vivant aux Etats-Unis, Romesh et Sunil Wadhwani ont inauguré cette semaine à Bombay une fondation --Wadhwani AI institute-- chargée de se servir de l'intelligence artificielle pour améliorer le quotidien d'agriculteurs pauvres, de soignants situés en zone rurale ou encore d'enseignants qui travaillent dans des régions défavorisées.
Il s'agit de la première initiative de ce genre au monde, ont-ils affirmé.
Dotée de 30 millions de dollars sur dix ans, elle a noué un partenariat avec une université américaine en Californie, berceau de la Silicon Valley et des technologies, et elle compte bien collaborer avec les entreprises américaines du secteur.
"Notre priorité, c'est combien de dizaines de millions de vies nous pouvons améliorer dans les cinq à dix ans qui viennent", a expliqué Sunil Wadhwani à l'AFP.
L'intelligence artificielle (IA) pourrait par exemple aider les infirmières à poser des diagnostics, permettre aux agriculteurs d'optimiser les récoltes ou encore traduire les manuels scolaires.
"L'intelligence artificielle peut changer la donne", a-t-il poursuivi, mais "beaucoup de pays en développement sont mis sur la touche, tandis que les Etats-Unis et la Chine mènent le jeu".
Mais l'IA fait peur, certains craignant qu'elle puisse supprimer des emplois ou que les machines prennent le contrôle des humains.
IA partout
"Elle peut potentiellement être utilisée à de mauvaises fins ou nous échapper complètement", a relevé P. Anandan, un ancien de chez Microsoft, à la tête de la fondation. Mais il a assuré qu'il était possible de faire le bien avec l'IA.
Les géants de la Silicon Valley ont énormément investi pour élaborer des logiciels aidant les machines à penser comme des humains, grâce à des capacités informatiques ultra-rapides et à des montagnes d'analyses de données.
Cette technologie a déjà de très nombreux usages: les assistants virtuels, la reconnaissance faciale ou encore la lutte contre les contenus litigieux sur internet. Elle est aussi au centre de la future voiture autonome, sur laquelle mise le secteur technologique tout comme l'industrie automobile.
RépondreSupprimerMais elle est plus rarement mise en oeuvre pour aider les plus pauvres ou pour protéger l'environnement, par exemple.
Hasard du calendrier, le lancement de la fondation des frères Wadhwani coïncide avec la publication cette semaine d'un rapport rédigé par des universitaires spécialisés dans l'intelligence artificielle, expliquant à quel point elle peut être utilisée à des fins malveillantes.
"Ces technologies ont beaucoup de débouchés qui peuvent être très bénéfiques (...) mais on a historiquement porté beaucoup moins d'attention aux façons dont l'intelligence artificielle peut être utilisée dans un but mauvais", relève l'étude signée de 26 experts de plusieurs institutions différentes, dont l'université d'Oxford ou l'institut de recherche OpenAI.
Le milliardaire Elon Musk, patron de Tesla (voitures électriques et partiellement autonomes) et de SpaceX (fusées), a contribué à la création d'OpenAI en 2015 dans le but de développer l'intelligence artificielle pour le bien des gens. Il s'est exprimé à plusieurs reprises sur les dangers de l'IA, dénonçant notamment les armes autonomes, ou "robots-tueurs".
Microsoft, Amazon, Apple, Google, Facebook ou encore IBM font partie de l'organisation "Partnership on AI" qui veut, elle aussi, promouvoir une technologie "bénéficiant aux gens et à la société".
Sunil Wadhwani, quant à lui, veut que sa fondation en Inde aille vite: il espère de premiers tests d'outils utilisant l'IA d'ici la fin de l'année.
http://www.bilan.ch/economie/lintelligence-artificielle-service-plus-demunis
Primo il s'agit là d'une nouvelle escroquerie sur le lobbying de la FAUSSE Intelligence Artificielle puisque cette dernière n'existe pas encore ou du moins pas avant 20 ou 30 ans !
SupprimerCe n'est pas pour rien qu'ils sont milliardaires !
Secundo, pour attirer le regard des gogos (the buzz !) ils ont eux-mêmes créé une opposition qui démontre que cette 'intelligence artificielle' pourrait être corrompue afin de se désengager immédiatement de tout 'défaut' où le programme fonctionnerait à l'envers (comme prévu ! Hahaha !).
Tertio, se méfier des FAUX antivirus qui sont eux-mêmes des virus qui prennent le contrôle total de votre ordi et des logiciels !
La crise des sans-abri de Los Angeles est une honte nationale
RépondreSupprimerPar THE TIMES EDITORIAL BOARD
25 février 2018 | 04h15
Il y a peu de choses à voir dans le monde comme la nuit dans une rangée de skid, la dystopie de Dickensian au centre-ville de Los Angeles où les sans-abri et les démunis se concentrent depuis plus d'un siècle.
Ici, hommes et femmes dorment en rang, alignés les uns après les autres, bloc après bloc dans des tentes de fortune ou sur des tapis de carton sur les trottoirs - les fous, les affligés et les handicapés aux côtés de ceux qui ne sont que malchanceux. Les criminels s'en prennent à eux, des drogues telles que l'héroïne et la méthamphétamine sont facilement disponibles, l'agression sexuelle et la violence physique sont courantes et les maladies infectieuses comme la tuberculose, l'hépatite et le sida sont des menaces constantes.
Le dérapage est - et a longtemps été - une honte nationale, un sombre rappel de la capacité de l'homme à tourner le dos à son prochain. Mais ces jours-ci, c'est seulement l'épicentre laid d'un problème d'itinérance stupéfiant qui rayonne vers l'extérieur pour plus de 100 miles à travers le comté de Los Angeles et au-delà. Il y a maintenant plus de 57 000 personnes qui manquent d'un «endroit fixe, régulier ou adéquat pour dormir» chaque nuit dans le comté, et moins de 1 sur 10 d'entre elles sont en rangée.
Le sans-abrisme a brisé ses frontières traditionnelles il y a plusieurs années, se propageant d'abord dans des passages souterrains sombres et dans des rues étroites, puis dans des parcs publics et des salles de lecture de bibliothèque et des quais de métro. Peu importe où vous habitez dans le comté de L.A., de Long Beach à Beverly Hills à Lancaster, vous ne pouvez pas prétendre crédible aujourd'hui d'ignorer les villes de tentes sordides, les campements tentaculaires, ou le désespoir et la misère exposés là-bas.
Il y a près de 58 000 sans-abris dans le comté de Los Angeles. C'est un nombre stupéfiant, déconcertant et tragique - dans une région qui abrite certaines des personnes les plus riches du monde.
Enfin, le problème est devenu si aigu - et si visible - que Los Angeles a pris des mesures extraordinaires. À votre crédit, à notre crédit, les citoyens de cette ville et de ce comté ont voté en novembre 2016 et en mars 2017 pour augmenter leurs propres taxes afin de financer un énorme programme de 10 milliards de dollars de logement et de services sociaux pour les sans-abris.
En conséquence, Los Angeles a maintenant sa meilleure chance depuis des décennies de lutter contre le sans-abrisme - une opportunité sur laquelle tout le monde peut s'entendre ne doit pas être gaspillée. Il n'est ni souhaitable, ni moralement acceptable ni pratique pour cette ville ou ce comté de tolérer allègrement les signes de dénuement plus communément associés aux années 80 Calcutta ou les bidonvilles de Rio de Janeiro ou de l'Europe médiévale. Nous ne pouvons pas continuer à fermer nos fenêtres aux mendiants sur les autoroutes ou à marcher sur des hommes et des femmes recroquevillés dans des sacs de couchage ou à nous détourner lorsque les personnes qui n'ont pas accès aux toilettes publiques utilisent les rues de la ville comme toilettes. Nous ne pouvons pas indéfiniment chasser les gens qui n'ont nulle part où aller ou confisquer leurs biens ou criminaliser leur lutte pour les nécessités de base. De telles mesures palliatives désespérées ne sont pas des solutions, mais des emblèmes d'une ville en détérioration, des aveux d'échec. Nous avons maintenant l'opportunité de faire mieux.
RépondreSupprimerSANS MAISON
Ils font partie du paysage urbain de Los Angeles, aussi familiers que les palmiers qui se balancent et la circulation au ralenti, vivant sous les autoroutes, le long des lits des rivières et sur les flancs des canyons. Les malades mentaux, les toxicomanes, les économiquement défavorisés, beaucoup avec leurs effets personnels dans un sac à dos ou un panier. Dans cette série continue, Without a Home, The Times examine la crise de l'itinérance dans notre région. Couverture complète
Mais voici la mauvaise nouvelle: Passing Measures H et HHH était la partie facile. L'argent seul ne résout pas les problèmes, et à la fin les questions les plus difficiles sont de savoir comment le dépenser, où le dépenser, à qui le dépenser et comment mesurer le succès. Si nous espérons que la crise disparaîtra - ou, de façon plus réaliste, sous contrôle - lorsque l'argent sera épuisé dans dix ans, nous aurons besoin de responsables municipaux et de comté pour leur expliquer les mesures qu'ils prennent et pourquoi, combien de personnes ils ont ce qu'ils espèrent accomplir d'ici la fin de l'année et d'ici la fin de la décennie - afin que nous puissions les tenir responsables de leurs actions.
De plus, les politiciens qui ont trop honteusement délaissé leur responsabilité pour résoudre les problèmes d'infection doivent maintenant exercer un véritable leadership; ils doivent cesser de se plier à la minorité vocale des résidents qui s'opposent au logement des sans-abri et des personnes à faible revenu dans leurs quartiers. Des années de luttes intestines, des messages contradictoires et des échecs de volonté politique doivent prendre fin.
Toutes les régions
Tous les politiciens de la région doivent intervenir, mais surtout le maire Eric Garcetti - dont l'héritage et l'avenir politique dépendront de cette crise urbaine colossale - et les membres du conseil municipal de Los Angeles, qui ont trop souvent laissé passer l'opportunité politique et timidité pour guider leurs actions. Le nombre de sans-abri dans la ville de Los Angeles a augmenté chaque année depuis que Garcetti a pris ses fonctions en 2013. Au cours de son mandat, il a augmenté de 49 %.
Les fonctionnaires du comté ont fait des progrès - briser les silos bureaucratiques, mobiliser de nouveaux dollars fédéraux Medicaid, fixer des objectifs et des priorités raisonnables, utiliser l'argent de la mesure H pour quadrupler le nombre d'équipes d'aide aux sans-abri, ajouter des lits et subventionner les loyers, une tâche énorme devant eux. Et le sans-abrisme, qui ne reconnaît pas les frontières municipales, est également présent dans la plupart des 87 autres villes du comté de L.A., dont beaucoup ont historiquement essayé d'éloigner les pauvres et les sans-abri, espérant que le problème disparaîtrait. Seules trois villes du comté sont sur la bonne voie pour atteindre leurs objectifs de construction de logements «équitables».
RépondreSupprimerComment est-ce qu'on est arrivés ici ? Depuis la fondation de ce journal en 1881, les pages du Times ont été remplies d'histoires de ceux que nous avons appelés, à diverses époques, des vagabonds, des clochards, des clochards, des passants et des vagabonds. Et aussi longtemps qu'il y a eu des sans-abri, il y a eu une tendance à blâmer les victimes elles-mêmes pour leur condition - pour voir leur échec à prospérer comme une question de caractère, de faiblesse morale, de paresse. Depuis la «désinstitutionnalisation» des malades mentaux dans la seconde moitié du XXe siècle et l'échec du gouvernement à fournir les services ambulatoires promis aux personnes libérées, le problème s'est aggravé de manière significative.
Ce que le Times a dit à propos des sans-abri dans le passé
Aujourd'hui, une confluence de facteurs pousse les gens dans la rue. Le déchiquetage du filet de sécurité à Washington et ici en Californie en est un. (Considérer la pénurie inexcusable de bons de la section 8 fédérale pour les logements subventionnés à faible revenu, ou le niveau lamentablement bas des «paiements de secours généraux» pour les adultes célibataires les plus nécessiteux du comté.)
Dans le même temps, la Californie connaît une grave pénurie de logements. Gentrification prend de plus en plus de logements locatifs abordables sur le marché de la L.A., et les lois de zonage restrictives ainsi que les coûts de construction élevés et le sentiment anti-développement rendent difficile la construction de nouvelles unités abordables. Au cours des six dernières années, le loyer d'un studio à Los Angeles a grimpé de 92%, selon Gary Blasi, professeur émérite de droit à l'UCLA, de sorte que même les personnes qui ont un emploi peuvent vivre dans la rue après un loyer imprévu. crise. Comme le note Blasi: "En Amérique, le logement est une marchandise. Si vous pouvez vous le permettre, vous l'avez; si vous ne pouvez pas, vous ne le faites pas. "
En Amérique, le logement est une marchandise. Si vous pouvez vous le permettre, vous l'avez; si vous ne pouvez pas, vous ne l'avez pas. "
Gary Blasi, professeur de droit UCLA émérite
RépondreSupprimerContrairement à la croyance populaire, les sans-abri de Los Angeles ne sont pas pour la plupart des malades mentaux ou des toxicomanes, des fous, des cheveux roux ou effrayants - bien qu'une minorité importante rencontre certaines de ces descriptions. Ce ne sont pas la plupart des gens qui ont dérivé d'autres États à la recherche d'un climat confortable pour éponger les autres; l'écrasante majorité vit dans la région depuis des années. Aujourd'hui, de plus en plus de gens vivent dans la rue à cause de la malchance ou d'une série d'erreurs, ou parce que l'économie les a oubliés - ils ont perdu leur emploi ou ont été expulsés ou ont fui un mariage abusif. devenant de plus en plus impitoyable.
Cela ne surprendra personne d'apprendre que ce sont les plus vulnérables d'entre nous qui finissent généralement sans endroit pour vivre. Selon la Los Angeles Homeless Services Authority, plus de 5 000 des 58 000 sans-abri du comté sont des enfants et plus de 4 000 sont des personnes âgées. Environ un tiers d'entre eux sont des malades mentaux. Quelque 40% sont afro-américains. Aussi fortement représenté: les vétérans. Les personnes handicapées. Les jeunes du système judiciaire juvénile accablé du comté et ses programmes de placement en famille d'accueil. Des hommes et des femmes viennent d'être libérés de prison, sans les outils ou les compétences nécessaires pour réintégrer la société. Les patients libérés des hôpitaux publics - souvent avec des cancers non traités, des infections, des maladies cardiaques ou le diabète. Victimes de violence domestique.
Tous les grands problèmes sociaux de la société américaine se jouent dans l'itinérance - l'inégalité, l'injustice raciale, la pauvreté, la violence, le sexisme. Naturellement, l'espérance de vie des sans-abris est courte: environ 47 ans, selon Susan Partovi, médecin spécialiste du dérapage, contre 78 dans l'ensemble de la population.
Après avoir déménagé ses affaires d'un côté de la rue à l'autre, Melina effectue des exercices d'étirement le jour du nettoyage des trottoirs.
(Los Angeles Times)
Les solutions au problème varient en fonction de la portion de la population sans-abri que vous essayez d'aider. Dans les mois et les années à venir, beaucoup de logements avec services de soutien (incluant l'accès aux services sociaux et aux traitements) doivent être construits pour les sans-abri chroniques, comme promis par Measure HHH - dans toutes les parties de la ville. sera le plus faible. À cette fin, les politiciens des villes (qui contrôlent les politiques d'utilisation des terres) doivent être dirigés plutôt que dirigés par une minorité d'obstructionnistes. Dans le même temps, pour les «sans-abri économiques» de la région, la crise plus générale du logement de l'État doit être traitée par de nouvelles lois et incitations qui encouragent la construction, en particulier de logements abordables subventionnés. Pour le bien de la ville elle-même, les besoins à court terme doivent être mis en balance avec des solutions à long terme et les fonctionnaires doivent trouver le juste équilibre entre la gestion du problème de l'itinérance et son éradication. Les droits des personnes vivant dans la rue doivent être protégés et équilibrés par rapport aux besoins de la ville.
Les défis sont énormes, même si tout le monde tire dans la même direction. Cette réalité a été ramenée à la maison ce mois-ci par un nouveau rapport de Los Angeles Homeless Services Authority montrant que la population de sans-abri du comté augmente plus vite que l'offre de nouveaux logements, malgré les millions de dollars provenant des deux scrutins.
RépondreSupprimerDans la nation la plus riche du monde, l'itinérance à cette échelle devrait être honteuse et choquante. Mais la plupart des Angelenos ne sont plus choqués ou honteux. De plus en plus, nous sommes inconfortables, irrités, dégoûtés, effrayés ou inconscients. La compassion est remplacée par la démission.
Pourtant, nous connaissons tous la vérité: les hommes recroquevillés dans les sacs de couchage et les femmes poussant les caddies débordantes ou parlant à des interlocuteurs invisibles dans le métro pourraient, si le monde était juste un endroit légèrement différent, être nos mères, nos frères, nos amis, nous-mêmes.
Il est impératif que nous agissions maintenant pour que nous ne nous réveillions pas dans cinq, 10 ou 20 ans en nous demandant où nous étions ou ce que nous aurions pu penser ou pourquoi nous sommes restés silencieux et n'avons rien fait alors que cette catastrophe inadmissible s'installait.
C'est le premier d'une série d'éditoriaux.
http://www.latimes.com/opinion/editorials/la-ed-homeless-crisis-overview-20180225-htmlstory.html
Imaginez qu'un seul petit instant la Californie devienne une Démocratie !!! Whooôâah ! Comme il y a plus de pauvres que de riches... Houlala-houlala !
SupprimerFaut dire aussi que le Gouverneur Brown (D) n'est pas meilleur que Schwarzenegger (R) ! pour les 58 000 sans abri qui chient partout ! Hahaha !
La polarisation de la société américaine guetterait-elle la Suisse ?
RépondreSupprimerBéatrice Barton, journaliste
dimanche 25 février 2018 à 19:55.
OPINION
Installée en Californie depuis trois ans, la journaliste Béatrice Barton observe les divisions de son pays d’accueil, alimentées par des médias partisans. La Suisse serait menacée d’un même danger en cas d’acceptation de l’initiative «No Billag», conclut-elle
Depuis trois ans, j’habite la Californie. En 2016, j’ai suivi au quotidien la marche vers la victoire de Donald Trump. Une expérience traumatisante mais enrichissante à plus d’un titre car elle m’a fait comprendre qu’il y avait, si l’on simplifie, deux sortes d’Américains consommateurs d’information qui ne se parlent pratiquement pas: les démocrates qui regardent les news sur CNN ou MSNBC et les républicains qui ne jurent que par Fox News. La portée complète de cette constatation ne m’a pas sauté aux yeux tout de suite. Il a fallu un voyage en Suisse en pleine campagne «No Billag», avec la perspective du démantèlement du service public, pour que tous les feux s’allument au rouge: et si la polarisation de la société américaine guettait les Suisses en cas de oui l’initiative ?
Fox News a changé la donne médiatique
L’automne dernier, j’ai traversé les Etats-Unis d’est en ouest en voiture avec mon chien. Un road trip d’un mois guidé par mes envies et les lieux acceptant mon berger allemand. J’ai pris la route du Sud pour découvrir des Etats que je connaissais mal et ces Américains qui avaient voté pour Trump. Ce voyage m’a permis de constater qu’il existait un indicateur infaillible pour déterminer si je me trouvais dans un environnement amical ou potentiellement hostile: la télévision.
En rentrant dans un bar ou dans un motel, si le poste était branché sur une chaîne d’information, il était immanquablement sur Fox News ou sur CNN, voire MSNBC. Je savais donc d’emblée comment s’engagerait une hypothétique conversation et si j’avais affaire à des libéraux en terre de droite ou si j’étais bien dans le Sud conservateur. Moi qui habite la Californie, un bastion démocrate qui prend fait et cause pour les immigrants (nécessaires à son économie) et qui prône l’écologie sous toutes ses formes, je me suis retrouvée dans une réalité inverse, sans possibilité de dialogue. Je crois bien d’ailleurs que les démocrates n’ont pas vu venir la victoire de Trump parce que, nourris d’une information partisane, ils n’ont pas pris la pleine mesure de la détermination de l’autre camp.
Je me rappelle bien la création de CNN, première chaîne tout info, en 1980. Un régal pour les mordus du direct en cas d’événement majeur. Je n’ai pas souvenir cependant de parti pris politique, la chaîne se contentait de donner en boucle des nouvelles brutes, sans commentaire.
Les démocrates n’ont pas vu venir la victoire de Trump parce que, nourris d’une information partisane, ils n’ont pas pris la pleine mesure de la détermination de l’autre camp
L’arrivée de Fox News, créée par Rupert Murdoch il y a vingt ans, a changé le paysage médiatique. Fox News s’est déclarée franchement conservatrice. Je me rappelle avoir été choquée, lors des années Obama, par le dénigrement systématique, sur cette chaîne, du premier président noir des Etats-Unis. Aujourd’hui, le président Trump clame haut et fort qu’il s’informe essentiellement auprès de Fox News, ce qui a encore boosté la chaîne de Murdoch.
RépondreSupprimerLa transformation de CNN
Est-ce pour des raisons purement commerciales, pour conquérir des téléspectateurs démocrates choqués par les excès d’un président inhabituel, ou par conviction politique? Le fait est que j’ai vu CNN se transformer consciemment ou non en une chaîne d’opinion ouvertement anti-républicaine au cours des premiers mois de la présidence Trump…
Souvent, quand les événements s’y prêtent, je regarde alternativement les deux chaînes, et il faut le voir pour le croire! C’est comme de vivre sur deux planètes distinctes! Pour la journaliste que je suis, il est impossible de se faire une opinion sur les grands thèmes comme l’immigration, l’assurance maladie ou le budget en ne regardant qu’une des chaînes. Certaines informations, si elles sont embarrassantes pour la Maison-Blanche, sont passées sous silence sur Fox et vice versa. Fox n’a pratiquement pas parlé du livre Fire and Fury de Michael Wolff sur la présidence Trump alors que CNN en a fait ses choux gras pendant des jours. En ce moment, CNN fait une fixation sur le scandale Rob Porter, du nom de ce secrétaire à la Maison-Blanche qui a dû démissionner pour violence conjugale, alors que sur Fox on se plaint en boucle du sort injuste réservé au voyage en Corée du Sud du vice-président Mike Pence dans la presse américaine. Et je vous passe le traitement de l’enquête sur l’ingérence russe dans la campagne de 2016!
Préserver le service public
Pour calmer ma frustration, je lis la presse internationale, j’écoute la BBC et surtout la radio romande. Je manque rarement Forum, que je capte en direct à 9h du matin en Californie. Et je bénis le service public suisse (et britannique), qui me procure une information impartiale! Par parenthèse, aux Etats-Unis, le service public n’existe qu’à l’état d’embryon (2% de part de marché). PBS (Public Broadcasting Service) et NPR (National Public Radio) sont tous deux financées par des fonds publics – que Donald Trump vient de menacer de couper – et privés (dons de téléspectateurs ou d’auditeurs notamment).
Alors quand j’ai réalisé que l’initiative «No Billag» menaçait sérieusement la SSR (les sondages sont heureusement plus favorables aujourd’hui), j’ai vu avec consternation le monde polarisé dans lequel je vis actuellement transposé à la Suisse et je me suis dit qu’il fallait tout mettre en œuvre pour que cela ne se produise pas.
https://www.letemps.ch/opinions/polarisation-societe-americaine-guetteraitelle-suisse
Supprimer(...) Par parenthèse, aux États-Unis, le service public n’existe qu’à l’état d’embryon (2% de part de marché). (...)
Et comme le privé (démocrates ou républicains) sont les mêmes anti Démocratie...
Des hackers ont appris à miner de la cryptomonnaie avec Microsoft Word
RépondreSupprimer07:51 26.02.2018
Des analystes en cybersécurité ont fait état d'une nouvelle découverte inquiétante : le vol de cryptomonnaie est maintenant possible grâce à une nouvelle fonctionnalité de Microsoft Word, qui permet aux utilisateurs d'intégrer des éléments multimédias.
Des hackers ont appris à miner de la cryptomonnaie en utilisant le Microsoft Word installé sur l'ordinateur personnel d'un utilisateur, est-il indiqué sur un blog de la société VOTIRO Secured.
La plateforme d'échange Coinbase cède les données de clients à l'administration fiscale US
Pour le minage, les hackers utilisent Online Video, la nouvelle fonctionnalité de Microsoft Word qui permet d'intégrer directement des vidéos d'internet à l'intérieur des documents. Lorsque l'on ouvre cette page, apparait cette vidéo et un lien vers la page d'enregistrement. Après avoir lancé le script de minage se lance la vidéo, et juste à ce moment-là le processeur et la carte graphique de l'ordinateur de l'utilisateur commencent le processus de minage.
Il est à noter que ce système n'apporte pas beaucoup de profit aux cybercriminels, puisque la fermeture du fichier sur l'ordinateur provoque l'arrêt du minage de la cryptomonnaie. Mais les experts n'excluent pas qu'au fil du temps, les hackers trouveront un moyen de mettre en œuvre «un minage de masse».
Les experts soulignent également qu'en utilisant ce script pour Microsoft Word, les hackers peuvent non seulement voler de la cryptomonnaie, mais aussi installer des chevaux de Troie et autres virus sur les ordinateurs des utilisateurs. Par conséquent, il est recommandé d'être attentif et prudent avec les documents texte envoyés à partir d'adresses e-mail inconnues.
https://fr.sputniknews.com/economie/201802261035289728-microsoft-word-cryptomonnaie-minage/
La vague de froid sibérien atteint la Suisse et s'étend en Europe
RépondreSupprimerATS
lundi 26 février 2018 à 09:44.
Les températures les plus basses de cet hiver ont été enregistrée dans plusieurs endroits de Suisse dans la nuit de dimanche à lundi. Dans le reste de l'Europe, trois personnes – deux en Pologne et une en France – ont déjà perdu la vie du fait du froid polaires
La Suisse s'est réveillée lundi matin dans un froid glacial. En maints endroits, on a enregistré les températures les plus basses de l'hiver, avec des records à -28,3 degrés au col de l'Ofen (GR), à 1970 mètres. -15,6 degrés ont été mesurés à Brülisau (AI), à 915 mètres d'altitude, a indiqué meteonews.
Lire notre article de la semaine passée précisant l’arrivée de cette vague de froid.
En Suisse romande, c'est Saignelégier (JU), à 969 mètres, qui enregistré le plus grand froid, avec -13,2 degrés. Plus bas, le thermomètre a souvent franchi la barre des -10 degrés, comme à Reconvilier (BE/731 mètres) avec -11,5, Oron-la-Ville (VD/830 mètres) avec -11,3 ou Vucherens (VD/710 mètres) avec -11,2.
Sensation de froid accentuée par la bise
Pour la suite de la journée, meteonews prévoit à basse altitude des températures maximales situées entre -10 et -3 degrés. Mais il faut tenir compte d'une bise modérée à tempétueuse, qui entraînera des températures ressenties oscillant entre -20 et -10 degrés.
Trois morts en Europe
L’Europe a grelotté dimanche alors qu’une vague de froid sibérien va progressivement gagner l’ensemble du continent, Suisse comprise. Deux personnes ont déjà perdu la vie en Pologne et une en France.
Un sans-abri de 35 ans a été retrouvé sans vie dimanche matin par ses deux camarades d’infortune à Valence, dans le sud-est de la France, où le thermomètre est descendu jusqu’à –3 °C dans la nuit de samedi à dimanche. Selon les autorités, le SDF serait mort de froid. En Pologne, deux personnes sont décédées pour la même raison dans la nuit de vendredi à samedi. Dimanche, le mercure frôlait les –12 °C.
Lire aussi: Les migrants, victimes anonymes de la vague de froid en Europe
Jusqu’à –35 °C en Russie
En Russie, le Centre météorologique national a annoncé que jusqu’à mardi des températures «anormalement froides» allaient frapper le pays. Dans la nuit de dimanche à lundi, les températures dans la région de Moscou devraient descendre à –24 °C, alors que dans certaines localités du centre de la Russie le thermomètre va chuter jusqu’à –35 °C. Des tempêtes de neige sont également attendues ces prochains jours quasiment sur l’ensemble du territoire russe.
En Europe du Sud-Est, les Roumains vont aussi grelotter… à –25 °C. Bucarest a ordonné la fermeture lundi et mardi des écoles, situation similaire dans trois départements du sud du pays, où des chutes de neige abondantes étaient là aussi attendues.
En Autriche et en Hongrie, mais aussi en Grande-Bretagne voire en Italie et en Espagne, il a été demandé aux habitants de se préparer aux effets des masses d’air froid intense venues de Sibérie.
RépondreSupprimerhttps://www.letemps.ch/sciences/vague-froid-siberien-atteint-suisse-setend-europe
Le changement climatique attire les espèces envahissantes dans l'Arctique
RépondreSupprimer26 février 2018
par Jakob Thyrring et Mikael K. Sejr, ScienceNordic
L'Arctique est en train de changer. Les températures augmentent deux fois plus vite que la moyenne mondiale et la glace de mer recule plus vite que prévu.
Ce n'est plus qu'une question de temps avant que l'Arctique devienne libre de glace en été.
Mais alors que nous, les humains, réagissons lentement au problème, les preuves suggèrent que les animaux sont en mouvement - sur terre, dans la mer et dans les airs. Et dans le froid arctique, les espèces envahissantes sont attirées vers des régions où elles n'auraient pas pu survivre auparavant.
Mais les espèces envahissantes posent un gros problème aux animaux indigènes, dont le nombre peut diminuer au point de s'effondrer. Ils constituent également une menace pour la pêche, avec des conséquences économiques à l'échelle locale et mondiale.
En fait, notre étude récente a montré que les moules bleues sont devenues beaucoup plus courantes dans l'Arctique au cours des dernières années, tout comme d'autres espèces exotiques de thon rouge et d'épaulards.
Nos résultats sont publiés dans la revue Marine Ecology-Progress Series.
Plus d'animaux dans l'Arctique: n'est-ce pas une bonne chose ?
Cela peut sembler une bonne nouvelle qu'un climat plus chaud signifie plus de moules et de thon rouge au Groenland. Après tout, les nouvelles pêcheries contribuent à la croissance économique. Mais les espèces envahissantes peuvent avoir des conséquences négatives là où elles concurrencent les animaux indigènes pour la nourriture.
Dans l'Arctique nord-américain, les scientifiques ont déjà observé les premiers signes d'une diminution des sources de nourriture pour les eiders indigènes. Leur proie préférée, le Macoma calcarea (un type de mollusque) est en train d'être remplacée par une source de nourriture plus pauvre - un plus petit mollusque avec une coquille plus épaisse.
Le changement climatique attire les espèces envahissantes dans l'Arctique
Les macareux en Norvège ont également souffert. On a observé qu'ils abandonnaient leurs œufs et laissaient mourir leurs jeunes poussins, à la suite d'une invasion de maquereau, qui mangeait la même nourriture que les jeunes macareux et coupait leur nourriture.
L'Arctique comme laboratoire climatique naturel
Les ensembles de données à long terme sur les observations climatiques et environnementales constituent un moyen efficace d'évaluer les effets du changement climatique sur la répartition des espèces au fil du temps.
Malheureusement, seules quelques séries de données de ce type existent dans l'Arctique. Mais il existe une autre façon d'évaluer les changements environnementaux. Au lieu de regarder les changements au fil du temps, nous pouvons étudier les effets d'un climat changeant le long d'un transect, une ligne imaginaire qui traverse différents types de zones climatiques.
RépondreSupprimerNous appelons cela un gradient climatique, et il se réfère simplement à une différence de climat distincte d'un endroit à l'autre, ce qui fournit un type de laboratoire climatique naturel.
La collecte de données sur un grand transect, par exemple le long de la côte du Groenland, signifie que nous pouvons utiliser les informations collectées à l'extrémité sud (plus chaude) du transect pour donner un aperçu des régions septentrionales (plus froides).
Suivi des espèces changent le long de la côte du Groenland
La côte ouest du Groenland est un parfait exemple d'un tel transect. Le littoral s'étend d'un climat subarctique doux au sud à un climat extrême de l'Extrême-Arctique au nord. En fait, il représente le plus long gradient climatique de l'Arctique, ce qui en fait l'endroit idéal pour étudier les effets possibles du climat sur les écosystèmes arctiques.
Au Centre de recherche arctique de l'Université d'Aarhus, nous utilisons la zone intertidale (la partie du littoral exposée à marée basse) de l'ouest du Groenland pour mesurer et évaluer les effets du changement climatique de cette manière.
Le changement climatique attire les espèces envahissantes dans l'Arctique
Les écarts entre les pierres dans la zone de marée créent un environnement protégé pour les moules. Ici, les températures (ligne verte) sont beaucoup plus chaudes que l'air ambiant (ligne grise) en hiver. Crédit: Thyrring et al. (2017)
Les zones de marées sont des habitats fantastiques pour un certain nombre d'espèces et offrent une protection contre les prédateurs malgré les basses températures de l'hiver groenlandais.
En cartographiant les changements dans la diversité biologique et la distribution des espèces dans la zone de marée, nous pouvons retracer l'impact du climat de l'extrémité sud subarctique douce du transect jusqu'au froid, au nord de l'Arctique.
La moule bleue comme espèce indicatrice du climat aujourd'hui
Nos résultats montrent que peu de moules vivent aujourd'hui au nord du Groenland, préférant plutôt les eaux plus chaudes plus au sud. En fait, la densité de la population diminue de 95 pour cent alors que nous suivons le transect du sud jusqu'au nord du Groenland.
Nous avons également constaté que les jeunes moules étaient particulièrement sensibles. Les taux de mortalité étaient les plus élevés chez les jeunes moules, ce qui signifie que leur chance de survie est déterminée tôt dans la vie.
Seules les moules qui franchissent cette étape critique atteignent l'âge adulte, période à laquelle elles peuvent vivre assez heureusement dans le nord et le sud du Groenland.
Les données spatiales fournissent un avant-goût du futur
RépondreSupprimerCela nous dit que les moules bleues sont rares aujourd'hui dans l'Extrême-Arctique, puisqu'elles ne peuvent survivre à des températures inférieures à moins 13 degrés Celsius. Les températures dans l'Arctique chutent régulièrement en dessous de 100 à 200 jours de l'année.
En fait, ils ne peuvent survivre que dans des zones très limitées entre les pierres et les crevasses dans les roches, où les températures sont de quelques degrés plus chaudes que l'air ambiant, comme le montre le graphique ci-dessus.
Le changement climatique attire les espèces envahissantes dans l'Arctique
Aujourd'hui, les moules bleues du nord du Groenland vivent entre les rochers, qui fournissent un abri pendant les hivers froids. Mais à mesure que l'Arctique se réchauffe, nous nous attendons à ce que les moules puissent vivre dans une zone plus vaste de la zone intertidale, tout comme elles le font ... plus
Nos analyses spatiales fournissent une nouvelle compréhension de la façon dont les moules survivent dans les zones climatiques de l'Arctique aujourd'hui et, à partir de là, nous pouvons commencer à comprendre comment les moules et d'autres espèces pourraient réagir aux changements climatiques dans le futur.
Depuis les années 1990, le nombre de jours où les températures sont inférieures à moins 13 degrés a chuté de 57% au Groenland. Puisque les jours froids sont le facteur limitant de la survie des moules dans l'Arctique, nous prévoyons que les populations augmenteront à mesure que l'Arctique se réchauffera et deviendra libre de glace.
Nous avons besoin de plus de recherche arctique
Tout cela nous laisse avec quelques questions importantes: Peut-on s'attendre à plus d'espèces envahissantes dans le futur ? Et comment les espèces indigènes répondront-elles à ces nouveaux venus ?
Les perspectives sombres soulignent l'importance de comprendre comment le changement climatique pourrait affecter la biologie marine dans l'Arctique.
Malheureusement, nos connaissances actuelles sont très limitées. Cela a été souligné dans un document d'examen récent (une collection de recherches antérieures), qui a montré que moins de 10% de toutes les études sur les changements climatiques ont été menées dans l'Arctique.
Nous avons clairement besoin de plus de recherches sur les impacts du changement climatique dans cette région sensible de la planète afin de protéger ces écosystèmes arctiques vulnérables et uniques.
https://phys.org/news/2018-02-climate-invasive-species-arctic.html#jCp
Que faut-il retenir de ce rapport sinon que c'est un de plus inutile où des FAUX scientifiques pondent des remarques dont le monde se fout totalement.
SupprimerPremièrement, l'Arctique comme l'Antarctique fondent et se reforment continuellement sans qu'il n'y ait de saisons puisque les chaleurs viennent uniquement des sources chaudes sous-marines. Ces éruptions fondent en parties les bases des glaciers qui, parfois même se détachent du fond et montent à la surface avant de dériver dans les courants.
Ces réchauffements ont toujours eut lieu et ne sont ni la conséquence du rapprochement de la terre et du soleil, ni l'incidence d'un quelconque gaz dans l'atmosphère. L'agitation volcanologique ne dépend que des libertés magmatiques.
Deuxièmement, si vous allez sur le site VENTUSKY.COM, vous remarquerez que les eaux des océans, aussi loin de l'équateur puissent-elles être, demeurent chaudes ! Même auprès de l'Islande !! Çà alors ! C'est la cause d'une part des fonds marins qui sont perforés de millions (milliards ?) de sources chaudes (plus la fosse est profonde, plus elle est près du magma) et aussi de la forme aplatie de notre globe aux pôles qui lui confère une proximité avec le centre de la Terre.
Rencontrez les agents spéciaux de la Californie qui «viennent pour vos armes à feu»
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun. 26/02/2018 - 18:45
Une ligne souvent écho de la gauche est "Personne ne veut prendre vos armes !" Mais comme le note Kurt Schlichter, c'est un autre mensonge classique.
En fait, c'est exactement ce que les libéraux veulent faire. Comment savons nous ? Ils nous disent quand ils pensent que nous ne regardons pas - et, avec plus de fréquence, quand nous sommes. C'est amusant quand ils disent qu'ils ne veulent pas prendre leurs armes, puis disent que vous devez abandonner vos RA. Si votre adversaire se méfie de la confiscation des armes par l'Australie, il veut prendre vos armes.
Soyons sérieux. Ils veulent tous prendre vos armes. Pourquoi ? Deux raisons. Premièrement, il prend le pouvoir des citoyens. Les libéraux aiment ça. Deuxièmement, les droits des armes à feu sont importants pour les Américains normaux parce que le fait que nous conservions les armes signifie que nous ne sommes pas de simples sujets. Nous sommes des citoyens, avec le pouvoir de défendre notre liberté. Les libéraux détestent que nous ayons cette dignité; prendre nos armes nous humilierait, et nous montrerait qui est le patron. Ils veulent nous désarmer non à cause du crime à main armée - nommez un libéral qui veut vraiment faire quelque chose à propos de Chicago par opposition à des normes respectueuses de la loi - mais parce qu'ils nous détestent et veulent nous voir se soumettre.
Même les Fredocons entrent dans la loi, ce qui n'est pas une surprise puisque Never Trumpism est toujours le premier pas vers le libéralisme actif. Le pseudo Bret Stephens a exigé que l'Amérique abroge le deuxième amendement dans le New York Times en octobre 2017. Son compatriote Ross Douthat a simulé quelque chose de similaire, et le capitaine Stubing of Conservatism, Bill Kristol, a tweeté son concours.
Et, comme le rapporte le Washington Post aujourd'hui, il y a un groupe de flics californiens dont le seul travail est justement de confisquer vos armes.
L'agent spécial Sam Richardson dirige l'équipe de six agents du ministère de la Justice de la Californie qui viennent pour vos armes, mais seulement si vous n'avez plus l'autorité légale d'en posséder un dans cet état qui a resserré les lois sur les armes à feu. augmente au fil des ans.
Sa division est la seule agence d'application de la loi du pays chargée de traquer et d'extraire les armes des criminels, des malades mentaux et d'autres personnes dont les droits du deuxième amendement ont été restreints en cour pour des raisons de sécurité publique.
Notamment, WaPo souligne que ce sont les personnes qui, selon la National Rifle Association, ne devraient pas avoir d'armes à feu, une déclaration faisant écho à la suite du tir de masse à l'école Marjory Stoneman Douglas à Parkland, en Floride. politique peut-être le plus agressif de la nation. Il y a une douzaine d'années, l'État a créé une base de données qui signale les responsables de l'application des lois lorsqu'un propriétaire d'une arme à feu enregistré est reconnu coupable d'un crime, qu'il a été condamné ou qu'il a commis l'un des 37 délits qualificatifs.
La liste est connue sous le nom de Système des personnes interdites armées, et bien qu'elle n'ait pas empêché les fusillades massives à San Bernardino, Isla Vista et dans d'autres villes de l'État, elle a enlevé des dizaines de milliers de fusils à des personnes interdites leur.
RépondreSupprimerLe travail des agents de Richardson est écrasant, le nombre d'armes à feu et «d'interdits» augmentant plus rapidement que les équipes sous-financées peuvent les enlever de la rue. L'ingéniosité de ceux qui vendent des armes à feu et ceux qui fabriquent des armes à feu, et ceux qui en possèdent, légalement ou non.
Il y a 10.226 personnes sur la liste dans tout l'état. Parmi ceux-ci, environ 2 000 sont dans le comté de Los Angeles, un vaste désert urbain couvert seulement par l'équipe de Richardson et un autre.
"Tout cela prend du temps et de vraies ressources", a déclaré Xavier Becerra (D), le procureur général de la Californie, qui a déclaré qu'il demandait plus d'argent pour le programme cette année. "Dès que nous récupérons ces armes dans la rue, d'autres obtiennent des armes."
WaPo rapporte qu'ils sont menacés - certains sites web extrémistes sur les droits des armes à feu cherchent à les identifier et à les exposer en ligne - donc tous sauf Richardson, qui a comparu publiquement, ont parlé au Washington Post à la condition que seuls leurs noms de famille sont utilisés.
"Nous n'avons pas d'hélicoptères noirs, mais nous conduisons des voitures noires et portons des uniformes noirs", a déclaré Richardson. "Cela joue dans l'esprit de certaines de ces personnes."
L'année dernière, les agents du Département de la Justice de l'État ont saisi 3 999 pistolets et armes d'épaule, enquêtant sur plus de 8 500 personnes dans le processus. La liste n'a jamais plongé sous 10.000 personnes depuis ses débuts.
* * *
Le timing de cette pièce "promotionnelle" de WaPo est fascinant, juste un jour après que la Maison Blanche a déclaré qu'elle envisageait d'utiliser des injonctions pour retirer des armes à feu de personnes considérées comme "dangereuses" dans sa réponse au massacre de la semaine dernière. à un lycée en Floride, deux personnes familières avec l'affaire ont dit.
https://www.zerohedge.com/news/2018-02-25/meet-california-special-agents-who-are-coming-your-guns
S'il n'y avait plus d'armes à feu aux States il n'y aurait plus 320 millions d'habitants américains !
SupprimerVoir pourquoi ci-dessous:
Le Nouveau-Mexique est l'État américain avec le taux le plus élevé de cambriolage
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar. 27/02/2018 - 01:00
Les longues et froides nuits d'hiver commencent enfin à se faire sentir dans la plupart des régions des États-Unis. Beaucoup de gens vont probablement sentir la menace de cambriolage sera réduite en fonction des longues soirées. En réalité, comme le remarque Niall McCarthy de Statista, les cambriolages sont davantage un phénomène estival aux États-Unis, et deviennent de plus en plus courants lorsque les soirées sont plus éclairées.
En fait, ils ont atteint 10 % en juin, juillet et août. Une des théories derrière la tendance est que les gens laissent tomber leur vigilance et deviennent complaisants à mesure que le temps se réchauffe. Même s'il est vrai que certains cambrioleurs utilisent les nuits d'hiver comme couverture, il est beaucoup plus probable que les gens soient à la maison par temps froid alors qu'en été, ils ont tendance à sortir plus longtemps.
Selon le FBI, 60 % des cambriolages ont lieu entre 6h et 18h. En 2016, il y a eu 278 600 introductions par effraction la nuit et 486 006 pendant la journée avec une moyenne de 2 361 $ volés. Avec le printemps à l'horizon, quelles parties des États-Unis connaissent la plus grande menace des cambrioleurs ?
- voir graphique sur site -
Infographie: Les États-Unis avec les taux les plus élevés de cambriolage | Statista
Vous trouverez plus d'infographies à Statista
Les données les plus récentes du FBI montrent que les États du centre-sud ont le pire impact, le Nouveau-Mexique connaissant le taux le plus élevé.
En 2016, il y avait 840,4 cas pour 100 000 habitants et les experts ne s'en étonnent pas vu la part du trafic de drogue mexicain à travers l'État, en particulier à Albuquerque.
L'Arkansas vient en deuxième position avec 795,5 cambriolages pour 100 000 habitants alors que le Mississippi arrive en troisième position avec 781,4.
New York a le plus faible taux de cambriolage aux États-Unis avec seulement 201,7 pour 100 000 habitants en 2016.
https://www.zerohedge.com/news/2018-02-26/new-mexico-us-state-highest-rate-burglary
En l'absence de frontière, les SEULS qui fassent la loi sont les latinos lourdement armés. Sans mur et sans arme a feu, les États-Unis seraient perdus en quelques jours !
SupprimerAu-dessus du cercle polaire: cette Russie où l'aurore boréale détrône le Soleil (photos)
RépondreSupprimer20:25 26.02.2018
Maria Balareva
Des vents glacés, le pergélisol, la météo variable qui enfante l’aurore polaire: voici une image du district autonome russe de Nénétsie. Comment vit-on au-dessus du cercle polaire, où le Soleil ne se montre presque pas l’hiver ? Une Russe originaire de la Nénétsie, qui a déménagé en France, confie à Sputnik ce qui lui manque de sa région natale.
Si les premiers signes du printemps apparaissent déjà dans plusieurs pays en cette fin de février, dans certaines régions russes, il est encore trop tôt pour en parler. La Nénétsie, située à quelque 1.000 km au nord de Moscou, principalement au-dessus du cercle arctique, est l'une de ces régions.
- voir photo sur site -
Dans une interview accordée à Sputnik, Daria Kuntsevich, originaire de la Nénétsie et actuellement enseignante de littérature comparée francophone à l'Université Bordeaux Montaigne, raconte quelques particularités de la vie quotidienne dans cette partie de la Russie, située à son extrême nord.
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Le district autonome russe de Nénétsie
Soleil, montre-toi !
«Chez nous, une fois que le Soleil a disparu au mois de novembre, il ne se lève au-dessus de l'horizon que le 4 janvier et seulement pour quatre minutes! Petit à petit, il commence à se lever pour plus longtemps», raconte Daria.
Ce jour-là, poursuit l'interlocutrice de Sputnik, les Nénètses, peuple d'éleveurs de rennes, célèbrent d'habitude la fête du Soleil qui fait son retour après deux mois de nuit polaire.
«Mais même, si le Soleil montre son visage, cela ne veut pas dire qu'il brille dans le ciel. Cela ne signifie qu'entre 11h et 14h, il y a les crépuscules. Ensuite la nuit tombe».
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Nénétsie
Daria explique que, pour l'équilibre des choses, il y a aussi le jour polaire en été. Ainsi, en mai et en juin le Soleil ne se couche pas du tout: il se cache à peine derrière l'horizon, mais il fait quand même jour.
«Certains n'arrivent presque pas à dormir, mais de l'autre côté, lorsqu'il fait toujours jour, on se sent plus en sécurité».
Hélicoptère, ce moyen de transport principal qui ramène les enfants Nénètses à l'école
À cause des fortes conditions naturelles, la densité de population est faible en Nénétsie. On dit qu'il y a 2 km carrés pour chaque habitant, explique Daria. Dans le district de Nénétsie, il n'y a qu'une seule ville, Narian-Mar, peuplée par la majorité de la population, et plusieurs petits villages. Les Nénètses, peuple autochtone du district, habitent dans la toundra, très éloignée de Narian-Mar, dans les tchoums (logements temporaires qui se composent de peaux de rennes enroulées autour de perches de bois).
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RépondreSupprimerUn tchoum
Pour protéger cette population, le gouvernement leur accorde un soutien à tous les niveaux. Si quelqu'un d'entre eux tombe malade ou, par exemple, accouche, un hélicoptère avec des médecins arrive immédiatement sur place. Bien que peuple errant, ils ont des logiciels spéciaux qui leurs permettent de rester toujours en contact avec «la grande terre».
«Après les vacances, un hélicoptère recueille tous les enfants nénètses de la toundra pour les emmener dans un internat où ils habitent pendant quelques mois et vont à l'école. C'est la seule solution, puisque la toundra est très éloignée de la ville et les hélicoptères sont les seules "navettes" pour les enfants», explique Daria.
La nature sauvage de la toundra: les aurores boréales, les mousses florissantes et les rennes
Si vous avez envie de visiter cette région exceptionnelle, il vaut mieux s'y rendre à certaines périodes de l'année, explique Daria Kuntsevich à Sputnik.
Daria déconseille d'y venir lors de la nuit polaire, puisqu'il fait trop sombre. De plus, à cause des vents glacés le froid y est ressenti bien plus fort. En hiver, les hommes mettent les ountis et les femmes mettent les bourkis, des bottes chaudes cousues de peaux de rennes.
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Le district autonome russe de Nénétsie
La renniculture est l'activité principale des Nénètses. Dans la région, on fait aussi du saucisson de renne, plat traditionnel de la Nénétsie. En janvier et en février, il y a plus de chances de contempler l'aurore boréale:
«Depuis trois années, je rentre chez moi pour les vacances au mois de décembre et je n'arrive jamais à choisir le bon moment pour voir l'aurore boréale! Elle ne se produit qu'après mon départ. En fait, il faut les conditions météorologiques spéciales pour que ce phénomène se produise: des variations importantes de la température, la pression atmosphérique.»
Cependant, au mois de mars le Soleil se montre déjà plus souvent et la neige recouvre encore la terre, donc il est possible de profiter du vrai hiver russe. Le printemps n'arrive que plus tard, au mois de mai, lorsque la neige disparaît subitement en découvrant une terre déjà totalement verte. L'été en Nénétsie est extrêmement chaud, mais ne dure qu'un mois.
«Le temps idéal pour se rendre en Nénétsie, c'est l'automne qui arrive à la fin août. Il fait très beau, l'automne chez nous est parfait, avec de multiples mousses qui fleurissent… Des vues à couper le souffle», se souvient Daria.
«La neige qui crisse sous mes pieds» et le saucisson de renne
Ayant déménagée à Bordeaux à l'époque où elle faisait ses études à l'université, Daria ne manque jamais une occasion de visiter Narian-Mar, sa ville natale où habite encore sa famille. La dernière fois, elle y est arrivée en compagnie de ses amies européennes qui ont été conquises par la beauté de la région.
«La neige qui crisse sous mes pieds et qui tombe en dansant sur terre sous les lampadaires me manque en France», confie Daria.
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Le district autonome russe de Nénétsie
Après avoir réfléchi un peu, elle rajoute:
«Ah oui! Et j'ai trop envie de saucisson de renne!»
https://fr.sputniknews.com/russie/201802261035299954-nenetsie-russie-cercle-polaire/
L’autre danger de «No Billag»
RépondreSupprimerOPINION. La suppression du mandat de service public d’information favoriserait l’émergence de chaînes partisanes, explique Matthieu Béguelin, président du conseil du public de la RTSR
Matthieu Béguelin Président du Conseil du public de la RTSR*
lundi 26 février 2018 à 18:44.
Un oui à l’initiative «No Billag» signifierait la fin des médias de service public, puisque cette initiative implique une privatisation totale de l’audiovisuel. C’est le premier danger, un danger qui se chiffre en milliers d’emplois perdus, en dizaines d’événements culturels et sportifs menacés et fait craindre des déserts médiatiques dans les régions dites périphériques.
Mais il y a un autre danger, moins apparent, mais tout aussi important en raison de ses conséquences. En supprimant de l’article 93 de notre Constitution, le mandat du service public, notamment les obligations de relation fidèle des faits et de reflet de la diversité des opinions stipulées à l’alinéa 2, les initiants créent un véritable poison pour la démocratie.
Nous pourrions ainsi voir émerger des chaînes partisanes, qui ne seraient plus tenues de donner la parole à toutes les parties d’un débat et qui pourraient s’arranger avec les faits selon leurs intérêts.
La voix de son maître
On pensera à TéléBlocher, qui n’a jamais tenté d’obtenir une concession, et pour cause, elle n’a pas vocation à refléter la diversité des opinions, mais uniquement à faire entendre la voix de son maître. Mais il y a d’autres acteurs médiatiques, tel RT, chaîne gouvernementale russe, qui pourraient saisir cette occasion pour mener tranquillement leur propagande. La récente arrivée de RT en France témoigne d’ailleurs clairement de la volonté d’expansion de ce média, qui ne ménage pas ses efforts pour distiller les messages du Kremlin.
Les intérêts politiques comme économiques des futurs patrons de l’audiovisuel pourraient s’exprimer sans aucune contradiction sur leurs chaînes
Dans une démocratie comme la nôtre, où le peuple est régulièrement appelé à voter, il est fondamental de garantir que l’information nationale, mais aussi régionale, contribue à la libre formation de l’opinion. En voulant mettre les concessions aux enchères, l’initiative «No Billag» supprime ces obligations pour ne laisser que l’argent comme critère pour obtenir une concession. Cela veut dire que les intérêts politiques comme économiques des futurs patrons de l’audiovisuel pourraient s’exprimer sans aucune contradiction sur leurs chaînes.
Concrètement, si nous appliquions ces règles au débat sur cette initiative, la RTS et les médias régionaux touchant une part de la redevance pourraient très bien ne jamais donner la parole aux initiants et répéter sur tous les tons qu’il faut voter NON, sans que personne ne puisse protester.
Je ne partage pas du tout la vision d’une société ultra-individualiste défendue par les partisans de «No Billag». Mais je veux qu’ils puissent faire valoir leur point de vue dans nos médias. Parce que je suis attaché à la démocratie et au libre débat citoyen.
Deux visions qui s’affrontent
RépondreSupprimerAjoutons que l’alinéa 5 du même article 93 est aussi supprimé. Il permet à toute personne estimant que les obligations précitées ne seraient pas respectées d’adresser une réclamation à un organe de médiation indépendant, puis une plainte à une agence indépendante, l’AIEP. Ces procédures sont gratuites et donnent directement la parole aux habitants quant à l’objectivité des informations et au respect de la diversité des opinions. C’est là un élément important du service public. C’est un contrôle citoyen, à l’instar des Conseils du public des différentes régions linguistiques, qui disparaîtrait en cas de oui à cette initiative.
Ainsi, au-delà de la question de la redevance elle-même, au-delà du débat plus large sur le financement des médias audiovisuels dans notre pays, cette initiative porte in fine sur notre démocratie, sur la façon dont nous voulons que nos médias y contribuent. Il y a deux visions qui s’affrontent: le service public actuel et son obligation de rendre compte fidèlement des faits et donner la parole aux diverses opinions ou permettre à ceux qui en ont les moyens de s’acheter de quoi faire leur propagande sans aucun contrôle citoyen possible, comme le veut l’initiative.
Or comme le dit le proverbe congolais: «Quand l’argent parle, la vérité se tait.» C’est pourquoi je voterai NON à «No Billag»!
*Le Conseil du public est un organe consultatif de la RTSR chargé de refléter les sensibilités régionales du public et qui a pour tâche l’analyse critique des émissions diffusées par le service public. Il fait part de ses remarques et suggestions aux professionnels de la RTS. Chaque association des régions linguistiques est dotée d’un tel conseil, de même que Swissinfo.
https://www.letemps.ch/opinions/lautre-danger-no-billag