PAR BILAN.CH Tandis que les réseaux sociaux se déchaînent contre l'élu valaisan Yannick Buttet, quel rôle les médias doivent-ils tenir ? Romaine Jean et Myret Zaki débattent de ce point dans un nouvel opus de notre série Un œil sur les médias.
«Acharnement médiatique» contre des personnalités, polémiques à répétition, scandales en flux tendus: les réseaux sociaux sont devenus accros aux scandales; une vindicte populaire débridée y trouve un débouché idéal, au risque de banaliser la diffamation. A l'heure où les produits dérivés de l'information dépassent l'information elle-même, le risque est de voir la presse écrite et les médias audiovisuels s'engouffrer dans la même brèche sensationnaliste que la «réseau-sphère».
Alors que l'on s'apprête à voter sur l'initiative No Billag en mars 2018, le service public n'a-t-il pas justement un rôle primordial à jouer comme gardien d'une information intègre et équilibrée, arbitre objectif des points de vue, qui laisse à la justice la place pour faire son travail ? Discussion avec Romaine Jean, productrice à la RTS et auteure de la chronique "Un oeil sur les médias" dans les colonnes de Bilan.
S'il y a 2 personnes qui disent la vérité laquelle doit gagner ? Mais là où les merdias se sentent gênés c'est qu'eux ne disent pas LA vérité et traitent même le net de dire des mensonges. Effectivement, afin de prouver ce qu'ils disent, ils publient des émissions de télé 'Cash Investigation' et autres arté à vomir.
RépondreSupprimerNotez que ce ne sont pas 2 personnes qui disent la vérité qui s'affrontent mais une personne qui dit la vérité (https://huemaurice5.blogspot.fr) et qui est dénoncé tous les jours par la presse comme non-vérité !
La preuve ? Ont-ils tenus compte des remarques scientifiques à propos des escroqueries qu'ils déploient tous les jours sur la montée des océans ? Non ! La glace est plus importante aux pôles qu'avant: ils disent le contraire ! 'Des lames de fond porteuses de chaleur de surfaces parcouriraient des milliers de kilomètres avant de remonter et fondre la glace' !!! Hahaha ! Alors qu'il y a des milliards de volcans sous-marins qui chauffent l'eau en permanence en plein océans comme aux pôles.
Parlent-ils librement des chemtrails, de l'eau fluorée et de l'absence de Démocratie ? Non ! Acceptent-ils la présence de scientifiques en direct à la télé ou aux COP ? Non ! Çà alors !
Par contre, là où c'est un peu fort et cherchent à détourner la discussion comme l'intérêt est de parler de 'harcellement sexuel' ! Hahahaha ! Un homme a osé mettre sa main au cul d'une femme ! Hôlala ! Un homme a fait des propositions malhonnêtes d'inviter une femme à venir prendre un verre chez lui ! Hôlala ! ou de la raccompagner en voiture ou d'avoir poser son regard sur l'échancrure de son décolleté ! Hôlala !
(...) le service public n'a-t-il pas justement un rôle primordial à jouer comme gardien d'une information intègre et équilibrée, arbitre objectif des points de vue, qui laisse à la justice la place pour faire son travail ? (...)
PRIMORDIAL: Qui est le plus ancien, le premier, qui est à l'origine.
Or, il y a conflit de promordialité vu que nul ne possède le nom du premier homme sur Terre (ou de la première femme), et, deuxio il n'y a aucune supériorité à être l'ainé(e) ou l'ancêtre vu qu'aujourd'hui les jeunes en savent autant sinon plus que les vieux !
Quant à la justice, là il y a quiproquo où peut être désigné l'internaute seul juge (c'est la Démocratie) ou seulement un nano-groupuscule de personnes sélectionnées (c'est la dictature).
N'oublions pas que celui qui signe son article dans la presse n'en est pas forcément l'auteur !!! Car, comme à la radio (où des humoristes sont parfois invitées), ce qui va être dit doit être écrit et remis plusieurs heures avant au rédacteur-en-chef !!!
«Achetez notre gaz, économisez votre pétrole»: Poutine offre du gaz russe à Riyad
RépondreSupprimer07:52 09.12.2017
En visite sur la péninsule russe d’Iamal, gigantesque site de production de gaz naturel liquéfié, le ministre saoudien de l’Énergie a semblé intéressé par la perspective de coopérer avec la Russie dans le domaine énergétique.
Vladimir Poutine a proposé à l'Arabie saoudite une coopération plus étroite dans le secteur énergétique, incitant Riyad à acquérir du gaz naturel liquéfié russe.
«Achetez notre gaz, économisez votre pétrole», a appelé le chef d'État russe, s'adressant au ministre saoudien de l'Énergie Khaled al-Faleh arrivé en visite sur la péninsule d'Iamal, immense champ gazier dans le nord de la Russie.
«C'est pour cela que je suis ici», a répliqué le ministre, félicitant le Président russe à l'occasion du lancement de la production de gaz liquéfié à l'usine Yamal LNG. L'homme fort de l'État russe et l'officiel saoudien ont ensuite échangé à mi-voix quelques répliques qui ont échappé aux journalistes.
Selon Vladimir Poutine, la coopération de Moscou et Riyad dans le domaine leur permettra de passer de la concurrence au partenariat, ce qui aura des effets positifs pour les deux pays.
«Si nous continuons de travailler de cette manière, nous nous transformons de concurrents en partenaires, et tout le monde ne fait que tirer du bénéfice de notre travail commun», a indiqué le chef d'État russe.
Khaled al-Faleh a de son côté estimé que ce type de coopération serait en mesure de transformer le marché mondial de l'énergie. Rappelant que Riyad et Moscou avaient déjà des initiatives communes en matière de pétrole, il a observé que ces deux types de combustible étaient étroitement liés. «Nous espérons que la Russie et l'Arabie saoudite travailleront ensemble. Des sociétés de nos pays opéreront ensemble», a-t-il conclu.
https://fr.sputniknews.com/economie/201712091034241450-gaz-russe-arabie-saoudite/
La réaction de cet Américain à la première neige fait craquer internet (vidéo)
RépondreSupprimer10:54 09.12.2017
Réjouissons-nous des choses simples: un habitant de l’État de Louisiane (Sud des États-Unis) a filmé sa réaction à la première neige et est devenu une «star» de Twitter du jour au lendemain.
Un jeune Américain, connu sur Twitter sous le nom Da'Quan Bellard, a filmé sa réaction à la première chute de neige et n'a pas tardé à faire le buzz sur les réseaux sociaux.
«Je viens de Louisiane. Il ne neige pas souvent ici»
Dans cette vidéo, on peut voir un jeune homme avec des tresses africaines danser dans la rue sans T-shirt (!) sur une chanson de Vanessa Carlton, à savoir Thousand Miles.
À en croire Mme Carlton, qui n'a pas hésité à commenter la vidéo, la version de Da'Quan Bellard supplante la version originale du clip.
Le froid et la neige ont de nouveau sévi mercredi aux Etats-Unis, en semant le chaos dans les Etats du Sud cette fois, peu habitués à ce type d'intempéries et où de nombreux écoliers ont dû passer la nuit dans leur école.
https://fr.sputniknews.com/insolite/201712091034242324-premiere-neige-reaction-internet/
«UN VÉRITABLE MONOPOLE INTELLECTUEL»
RépondreSupprimerLe processus de certification part de bonnes intentions. Il est censé accroître la transparence pour les consommateurs. Mais il protège davantage les producteurs existants que les consommateurs. A son apparition, en 1908, la loi définit les frontières des régions (Bourgogne, Cognac, etc.). Ces dénominations deviendront les appellations d’origine (AOC) en 1935. La qualité devient ainsi fonction du lieu d’origine. Pour obtenir un AOC – il en existe 368 en France –, les producteurs doivent passer par un Organisme de défense et de gestion (ODG) et obtiennent le privilège d’être les seuls à étiqueter leur vin du nom de l’appellation.
Mais le cahier des charges constitue «un véritable monopole intellectuel qui peut se retourner contre tous ceux qui n’acceptent pas les règles», selon l’étude. En cas de refus, le producteur ne peut que produire du «vin de France», soit en qualité d’entrée de gamme. Les règlements définissent par exemple des rendements maximaux, des interdictions de cultiver certains cépages ou d’utiliser certaines pratiques de vinification. C’est un moyen de lutte contre l’innovation. Les décisions des ODG étant prises à la majorité, les initiatives minoritaires sont pénalisées.
«La cartellisation des AOC permet un contrôle des prix», critique l’IREF. Ce système explique aussi la faible productivité des vins européens. Le rendement moyen est de 55 hectolitres par hectare (hl/ha) en France contre plus de 90 hl/ha en Nouvelle-Zélande, en Chine et au Chili et plus de 110 hl/ha aux Etats-Unis.
BESOIN DE LIBÉRALISATION
La réglementation sur l’irrigation est également problématique. En France, elle est interdite sur tout le territoire entre la floraison et la véraison. L’Italie et l’Espagne sont nettement plus souples. Logiquement, 4% du vignoble français est irrigué, contre 21% en Espagne, 26% en Italie. Aux Etats-Unis, au Chili ou en Nouvelle-Zélande, la puissance publique se contente de favoriser les exportations en multipliant les traités commerciaux et en subventionnant la promotion.
Le système européen «profite aux acteurs qui connaissent le mieux les démarches administratives ou qui ont des compétences juridiques réservées aux grandes entreprises», observe l’IREF. Le groupe Les Grands Chais de France, leader de l’exportation, a reçu 1,3 million d’euros de subvention de la PAC. Au total, le contribuable français verse une enveloppe de 1,4 milliard entre 2014 et 2018.
L’IREF propose de supprimer toutes les formes de contrôle des prix par le contrôle de l’offre, la libéralisation des autorisations de plantation et la suppression des subventions. Les monopoles intellectuels associés aux AOC peuvent être abolis au profit d’une certification privée. Les certifications doivent être mises en concurrence.
Note. Le Prosecco est un vin blanc sec pétillant orginaire de la région de Trieste en Italie. Il est considéré comme un excellent substitut des champagnes français mais à un prix abordable pour toutes les bourses. Les créments du Jura et de Bourgogne ainsi que les « mousseux » de Catalogne sont ses proches cousins.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/12/09/le-vin-francais-vu-de-la-suisse-romande-tout-un-programme/
A savoir que les mesures de protections des dommages de la vigne sont en France pratiquement dépourvus d'effet puisque la quasi-totalité des remèdes de traitement ne sont pas 'aux normes européennes' !! C'est pour cela que les vins étrangers abondent car, subissant plus au Sud une abondance de maladies, ces pays exportateurs ont besoin d'apporter des produits de traitement de plus en plus 'féroces' (vis-à-vis des modes dites 'bio' où il est conseillé/recommandé de ne PAS apporter des remèdes pour soigner les plantes et de laisser les maladies nazional-socialistes se développer !!).
SupprimerN'oublions pas qu'un terroir est INEGALABLE et donc dépourvu de concurrent en terme de qualité. Les 'Côtes-du-Rhône seront toujours les 'Côtes-du-Rhône, et, les vins de Bordeaux seront toujours les vins de Bordeaux !
Nombreuses sont les régions de France à produire du vin mousseux surpassant la qualité champenoise mais ignorées des consommateurs ! (Hahahaha !). Par contre, je connais très bien les vins de 'Californie' ou du 'Chili' (voire de Barquisimeto au Venezuela) et, je peux dire qu'ils sont imbuvables, épais et ne méritent même pas l'appelation de vin !!!
Le 9 décembre 2017 à 12 h 06 min
SupprimerJean Dupont a dit :
En ce qui concerne l’inflation législative française, il est sidérant de penser qu’un petit pays comme la France publie un Journal Officiel de 23,000 pages par an, soit un total d’environ 600,000 pages sur une génération (25 ans).
L’ensemble des lois des USA -qui comptent une population de 325 millions d’habitants (soit environ 5 fois celle de la France)- font environ 70,000 pages, ce qui est considéré par les américains- y compris les avocats- comme une folie pure.
La dernière fois dont je me souviens qu’on ait demandé au Président de la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale le nombre total de textes de lois en France (ça devait être de mémoire sur LCP début des années 2000), l’intéressé a répondu « On ne sait pas, c’est entre 200,000 et 350,000). J’imagine un comptable à qui on demande le chiffre d’affaire de sa société et qu’il réponde : « Je ne sais pas, c’est entre 200,000 et 350,000 k€ »….
Suite de l’interview de ce député sur la possibilité de supprimer de vieux textes obsolètes datant de la période napoléonienne (comme l’interdiction du port du pantalon pour les femmes sur Paris), et l’intéressé d’expliquer à la journaliste que supprimer des textes de lois est contraignant car cela génère encore plus de papier.
Intéressant…
A part ça, l’article 1er du Code Civil nous indique que « nul n’est censé ignorer la loi ».
https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/12/09/le-vin-francais-vu-de-la-suisse-romande-tout-un-programme/
Une nouvelle étude montre que toutes les formes de contraception hormonale entraînent un risque plus élevé de cancer du sein
RépondreSupprimerJeanne Smits
8 décembre 2017 15 h 00 min·
C’est un journal de gauche britannique qui l’affirme : qu’il s’agisse de la pilule ou d’autres formes de contraception hormonale, celles-ci sont associées à risque plus élevé de cancer du sein, un risque qui perdure cinq ans après l’arrêt de leur utilisation. The Guardian insiste pour dire que ce risque accru est « peu important », mais enfin il est là, et bien là, malgré l’insistance des propagandistes de la contraception pour dire que c’est un mythe. Risque « peu important » peut-être, mais tout de même de 20 % supérieur à celui présenté par des femmes non utilisatrices ».
« Cela reste très modeste pour celles qui ne sont pas déjà dans une catégorie à haut risque », affirme le journal. Sans doute – mais c’est certainement une augmentation de risque élevée au sein de la population féminine la plus exposée à cette maladie tueuse.
La contraception hormonale liée à un risque accru de cancer du sein
Selon The Guardian, « l’existence de ce risque accru est connue depuis quelque temps, mais on espérait que les formes plus récentes de contraception hormonale – comme celles qui ne dégagent que des progestérones – offriraient davantage de sécurité. » La nouvelle étude publiée par le New England Journal of Medicine démontre qu’il n’en est rien.
Réalisée sur 1,8 million de femmes au Danemark suivies en moyenne pendant 11 ans, l’étude aboutit à la conclusion que la prise d’une contraception hormonale pendant cinq ans provoque un cas de cancer du sein supplémentaire pour 1.500 femmes. L’étude a également montré que plus la durée d’utilisation est longue, que ce soit celle de la pilule ou d’un dispositif intra-utérin, plus le risque est élevé, de même qu’il l’est davantage chez les femmes plus âgées : la plupart des cas ont été enregistrés chez les femmes de plus de 40 ans. Le risque disparaît d’ailleurs progressivement après l’arrêt total de la contraception.
Une nouvelle étude sur la population danoise fait état d’un cas supplémentaire par 1.500 femmes après seulement 5 ans d’utilisation
Comme à l’accoutumée lorsque les risques de la contraception hormonale pour la santé sont mis en évidence, on s’empresse de dire qu’il s’agit d’un « petit risque » à mettre en regard des « bénéfices » : l’évitement des grossesses non désirées, mais aussi la réduction du risque des cancers colorectaux ou ceux des ovaires et de l’endomètre à un âge plus avancé, comme l’affirme le Pr David Hunter du Nuffield Department of Population Health.
Il n’empêche que cela fait désordre; sinon pourquoi appellerait-il à davantage d’investissements pour élaborer une pilule contraceptive débarrassée de ce risque ?
Une autre question se pose : on entend plus régulièrement que jadis parler dans la grande presse des risques associés à différents types de contraception « artificielle ». Cela va de pair avec une multiplication des campagnes pour la contraception de longue durée plutôt que la pilule. Peut-être faut-il s’attendre dans un avenir proche à une propagande accrue pour la stérilisation pure et simple.
RépondreSupprimerhttp://reinformation.tv/contraception-hormonale-risque-cancer-sein-nouvelle-etude-smits-78061-2/
La vérité pourrie sur ce que fait le prosecco à vos dents: Comment le «triple whammy» des bulles acides, de l'alcool et du sucre ruine les sourires
RépondreSupprimerPar John Naish pour le Daily Mail
8 décembre 2017
En plus des cloches de traîneau et du son omniprésent du succès festif de Slade, l'un des bruits de Noël 2017 sera l'éclatement des bouchons prosecco.
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En quelques années, le vin italien, léger et pétillant, a envahi tous les rivaux pour devenir la boisson festive préférée de la nation.
Les femmes en particulier ne peuvent pas obtenir assez de son luxe pétillant - tout comme le champagne, seulement beaucoup moins cher et plus doux.
Nous avons testé le prosecco et d'autres boissons populaires réputées pour les dents pourries, notamment une boisson pour sportifs, une boisson énergisante, du cidre et du cola (en examinant l'affirmation souvent répétée qu'une dent se dissout si elle est laissée dans un verre de cola toute la nuit).
Nous avons testé le prosecco et d'autres boissons réputées pour les dents en décomposition, y compris une boisson pour sportifs, une boisson énergisante, du cidre et du cola (examinons l'affirmation souvent répétée qu'une dent se dissout si elle est laissée dans un verre de cola toute la nuit)
Nous sommes maintenant le deuxième plus grand consommateur de prosecco au monde, juste derrière l'Italie, et les ventes au Royaume-Uni augmentent d'environ 10 pour cent chaque année.
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Pour répondre à la demande, la chaîne de supermarchés Aldi vend des bouteilles de trois litres pour Noël (à côté du prosecco, un animal de compagnie sans alcool, appelé Pawsecco, les chats et les chiens ne manquent pas).
Les experts prévoient que d'ici à 2022, les Britanniques auront à eux seuls 750 millions de litres de prosecco par an, soit deux fois plus que les Américains, et équivalent à l'exportation annuelle totale de l'industrie australienne du vin.
Mais il y a un prix à payer pour cette plaisanterie exubérante. La British Dental Association (BDA) a récemment mis en garde contre une nouvelle affliction appelée le «prosecco smile», chez les femmes dont les dents antérieures ont été pourries par un triple coup de bulles gazeuses acides, d'alcool et de sucre (une cuillerée à thé présente dans chaque flûte.)
Donc, la BDA est juste un trouble-fête saisonnier - ou nos dents sont vraiment en danger? Pour découvrir la vérité, le Mail a demandé aux principaux scientifiques dentaires du Royaume-Uni à la Oral Health Foundation d'enquêter sur l'effet du prosecco sur l'émail dentaire.
Nous avons également testé d'autres boissons populaires réputées pour les dents pourries, notamment une boisson pour sportifs, une boisson énergisante, du cidre et du cola (examinant l'affirmation souvent répétée qu'une dent se dissout si elle est laissée dans un verre de cola toute la nuit).
RépondreSupprimerPour fournir un contrôle scientifique, nous avons inclus l'eau et le lait.
Bien sûr, en réalité, nos dents ne sont pas trempées dans des liquides sucrés pendant une période de deux semaines - comme dans nos tests - mais les effets sont encore choquants ...
Le test
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Les scientifiques de la Oral Health Foundation ont pris sept dents humaines saines - un mélange de molaires (utilisées pour broyer les aliments) et d'incisives (utilisées pour la coupe) - les ont photographiées et placées chacune dans un tube à essai stérile.
Les tubes à essai ont ensuite été remplis avec une boisson différente et surveillés pendant 14 jours. À la fin de cette période, les experts ont analysé l'impact sur l'émail, qui est la barrière protectrice couvrant chaque dent.
L'émail est la substance la plus dure dans le corps humain et composé de 96 pour cent de minéraux, y compris le calcium, le phosphore et le magnésium. Le minéral principal est appelé hydroxyapatite, qui est le phosphate de calcium sous forme cristalline.
Le Dr Ben Atkins, dentiste et administrateur de la Fondation pour la santé bucco-dentaire, explique qu'à l'exception du lait et de l'eau, les boissons testées présentent des risques connus de dégradation. Cependant, personne n'a jamais examiné comment ils se comparent les uns aux autres, et à quel point ils peuvent pourrir les dents humaines dans des conditions cliniques.
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Boisson sportive
+19
Teneur en sucre: environ 5 tsps (20g) par 250ml
Niveau d'acidité: élevé (pH 3,3)
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Tellement d'utilisateurs de gym ont une boisson sportive pour réhydrater et augmenter les niveaux d'énergie avec du sucre. Mais alors que les muscles peuvent en bénéficier, leurs dents en souffriront.
Expérience de boisson sportive, dent avant
Expérience de boisson sportive après 48 heures
Sports Boire des dents après 14 jours
Sur la photo de gauche à droite: la dent avant l'expérience, après 48 heures et après deux semaines
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La surface de la dent présente ici un aspect blanc crayeux - indiquant que l'émail a commencé à se décalcifier, le premier signe d'érosion.
«Les boissons pour sportifs ont des niveaux relativement élevés d'acide qui, avec le sucre, peuvent rapidement causer des dommages», explique le Dr Atkins.
RépondreSupprimer- voir photos sur site -
Potentiel de décroissance: 7/10
Boisson énergisante
+19
Teneur en sucre: environ 6 tsps (24g) par 250ml
Niveau d'acidité: élevé (pH 3.1)
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Les boissons énergisantes sont devenues populaires auprès des jeunes après une sortie nocturne. Mais compte tenu de son action sur l'émail, ils devraient réfléchir à nouveau.
«Vous pouvez voir l'effet de la déminéralisation ici, car la dent a commencé à se graver et à s'écailler», explique le Dr Atkins. «Je suis particulièrement inquiet pour les jeunes qui consomment des boissons énergisantes.
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Expérience de boisson énergétique, dent avant
Expérience de boisson énergétique après 48 heures
Boisson énergisante après 14 jours
http://www.dailymail.co.uk/femail/food/article-5161121/Rotten-truth-prosecco-does-teeth.html
La réaction de cet Américain à la première neige fait craquer internet (vidéo)
RépondreSupprimer10:54 09.12.2017
Réjouissons-nous des choses simples: un habitant de l’État de Louisiane (Sud des États-Unis) a filmé sa réaction à la première neige et est devenu une «star» de Twitter du jour au lendemain.
Un jeune Américain, connu sur Twitter sous le nom Da'Quan Bellard, a filmé sa réaction à la première chute de neige et n'a pas tardé à faire le buzz sur les réseaux sociaux.
«Je viens de Louisiane. Il ne neige pas souvent ici»
Dans cette vidéo, on peut voir un jeune homme avec des tresses africaines danser dans la rue sans T-shirt (!) sur une chanson de Vanessa Carlton, à savoir Thousand Miles.
À en croire Mme Carlton, qui n'a pas hésité à commenter la vidéo, la version de Da'Quan Bellard supplante la version originale du clip.
Le froid et la neige ont de nouveau sévi mercredi aux Etats-Unis, en semant le chaos dans les Etats du Sud cette fois, peu habitués à ce type d'intempéries et où de nombreux écoliers ont dû passer la nuit dans leur école.
https://fr.sputniknews.com/insolite/201712091034242324-premiere-neige-reaction-internet/
Une monstruosité digne d'un 'Fort-de-France (Martinique) sous la neige ! Il neige à Bâton-Rouge !
SupprimerDes centaines de personnes se retrouvent sans électricité dans le chaos des autoroutes alors que la première neige arrive en prévision de l'inondation de demain de TEN INCH qui 'va laisser des villes entières coupées'
RépondreSupprimerPas moins de 10 pouces de neige tomberont dans certaines parties du Royaume-Uni en seulement trois heures dans les premières heures de demain
Les avertissements et les dépressions météorologiques jaunes de -12 ° C (10 ° F) alors que les températures ont du mal à dépasser le point de congélation aujourd'hui
La tempête Ana pourrait apporter des vents de 70 mph et de la neige au sud de l'Angleterre lundi
Par Joe Sheppard et Amie Gordon pour Mailonline
10:01 GMT, 9 décembre 2017
De fortes chutes de neige et de glace continueront à causer des perturbations généralisées dans de grandes parties du Royaume-Uni ce week-end, les prévisionnistes avertissant que certaines communautés pourraient être coupées à cause de la chute des températures.
Les avertissements météorologiques restent en place à travers l'Écosse, le Pays de Galles, l'Irlande du Nord et une grande partie de l'ouest de l'Angleterre, car les conditions glaciales ont vu les routes plonger dans le chaos.
Et des centaines de maisons sont toujours sans électricité dans les West Midlands, où les températures sont restées en dessous de zéro pendant la nuit.
Un avertissement d'averses de neige lourde, débutant à 4h du matin demain, a été émis pour la majeure partie du nord du Pays de Galles et du nord-ouest de l'Angleterre, ainsi que pour l'ouest de l'Angleterre, le Yorkshire et le Humber. et le Sud-Est pourrait également être affecté.
On s'attend à ce que près de 4 pouces (10 cm) de neige tombent largement dans les zones d'avertissement en seulement quelques heures, alors que jusqu'à 10 pouces (25 cm) sont possibles dans les zones les plus touchées.
«Des retards dans les transports routiers, ferroviaires et aériens sont probables, de même que l'échouement des véhicules et les annulations de transports publics. Il y a de fortes chances que certaines communautés rurales soient coupées », a déclaré le Met Office.
Le porte-parole du ministère de la Défense a déclaré que les forces armées étaient prêtes à fournir une assistance si nécessaire.
Le prévisionniste Météo Météo Brian Gaze surnommé demain «Snow Sunday».
Il a dit: «Il va vraiment se fondre, répondant à la définition d'une« bombe de neige », une expression utilisée quand au moins quatre pouces de neige tombent en quelques heures car il en résulte toujours une perturbation significative.
RépondreSupprimerUn avertissement jaune de vigilance concernant la neige et la glace couvrant les parties ouest s'étendant de Devon et Cornwall au sud à l'extrême nord de l'Écosse est en place jusqu'à 18 heures ce soir, avec des températures qui dépassent largement 0 ° C (32 ° F) le conseil »tout au long de la journée.
Highways England a conseillé les usagers de la route qui ont l'intention de traverser les West Midlands et le nord-ouest de l'Angleterre pour vérifier les prévisions et les conditions routières avant de voyager.
Plusieurs routes du pays de Galles ont été déclarées «infranchissables» en raison des conditions dans lesquelles des véhicules ont été bloqués dans les Brecon Beacons.
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Alors que dans le Lancashire, les automobilistes ont été soumis à de longs retards après que deux voies ont été fermées sur le glacial M6 pendant deux heures après un accident.
La police a conseillé aux automobilistes de «conduire aux conditions» après que le véhicule est entré en collision avec la réservation centrale sur l'autoroute, près de Preston. Les agents ont confirmé que personne n'avait été blessé dans l'incident.
Les conditions devraient s'améliorer au fur et à mesure que la journée avance avant les fortes chutes de neige de demain soir avec des prévisions de soleil de grandes parties de l'Angleterre.
Alex Deakin, météorologue du Met Office, a déclaré: «Pour une bonne partie du sud de l'Angleterre, des Midlands et de l'est de l'Angleterre, la journée sera belle et ensoleillée et avec les vents un peu plus clairs qu'hier tellement amer.
"Cependant, vous aurez encore besoin de quelques couches."
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Ce soir, à Édimbourg, environ 9 000 personnes vont braver les températures négatives lorsque vous dormez dans un parc dans le cadre d'une campagne visant à recueillir 4 millions de livres sterling pour mettre fin à l'itinérance en Écosse.
RépondreSupprimerEt à Londres ce matin, des nageurs hardis ont été vus plongeant dans le lac Serpentine de Hyde Park devant des badauds.
Pendant ce temps, les équipes de conseil sont en attente pour couvrir les routes à travers le pays alors que les températures vont chuter pour une deuxième nuit. Le Met Office prévoit -10°C (14°F) en Écosse et -5°C (23°F) en Angleterre demain.
Des averses de neige ont touché des régions d'Écosse, d'Irlande du Nord, du Pays de Galles, du nord de l'Angleterre et des Midlands hier.
Les écoles étaient fermées et les navetteurs faisaient face à des ravages avec des trains annulés et des conditions de conduite déloyales.
Vendredi soir, des creux de -5.3°C (22F) ont été enregistrés à Spadeadam en Cumbria, alors que le gel généralisé était prévu samedi soir avec des creux de -12°C (10F) attendus dans les vallons écossais abrités sous un ciel dégagé.
Quelque 18 000 foyers ont été reconnectés après avoir perdu de l'électricité à la suite d'un temps orageux vendredi, ont déclaré Scottish and Southern Electricity Networks.
Un total de 14 cm (6 po) de neige a été enregistré à Inverness-shire, tandis que 12 cm (4,7 po) ont été enregistrés à Aviemore.
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En tête de ce week-end, la Grande-Bretagne se préparait à être battue par la tempête Ana, qui pourrait toucher des parties du chenal anglais du sud amenant de la neige et des rafales de 70 mph.
La tempête, qui a été nommée par les agences météorologiques espagnoles et est causée par une profonde dépression qui devrait voyager de la France, est censée battre le golfe de Gascogne, mais pourrait affecter le sud de la Grande-Bretagne.
Il pourrait apporter des vents forts dans certaines parties du sud de l'Angleterre lundi si la tempête prend une trajectoire nordique, mais il ne peut pas affecter la Grande-Bretagne si elle prend une trajectoire vers le sud.
Le Met Office n'est pas sûr du chemin que prendra la tempête. Un porte-parole a confirmé qu'il surveillera la tempête pendant le week-end et qu'il offrira des avertissements météorologiques si nécessaire.
Des images dramatiques de tout le pays ont révélé un certain nombre de véhicules sinistrés qui se sont écrasés sur des routes dangereuses en Écosse, dans le Flintshire, dans le Peak District et dans le Derbyshire.
Les automobilistes ont filmé leurs trajets périlleux au travail et un conducteur a capturé le moment où une vague énorme a lavé un ferry de banlieue en Ecosse.
La Local Government Association a confirmé que les conseils sont prêts à affronter la possibilité de neige demain, alors que quelque 2 000 gritters en Grande-Bretagne s'attaquent au gel.
RépondreSupprimer- voir 10 photos sur site -
Un porte-parole de Highways England a déclaré: «Nous travaillons 24h / 24 pour maintenir le trafic en mouvement.
Le RAC a prédit des pannes de 20 pour cent à 7000 demain, avec son jour le plus occupé depuis l'hiver dernier lundi.
Le porte-parole du RAC, Pete Williams, a déclaré: "Les appels devraient prendre de l'ampleur dimanche, lundi ayant enregistré le plus grand nombre de demandes de route depuis l'hiver dernier."
Network Rail a déclaré qu'il utilisait un hélicoptère d'imagerie thermique qui conduisait des «trains fantômes» vides la nuit pour dégager la neige et la glace des voies ferrées.
Et les principaux aéroports britanniques sont préparés: Heathrow dispose de 500 équipes de déneigement et de 185 chasse-neige en service tandis que Gatwick dispose de 98 chasse-neige et souffleuses.
Le porte-parole du ministère de la Défense a déclaré que des demandes d'assistance peuvent être adressées au département. "Ensuite, nous verrons quelle aide nous pouvons apporter", at-il ajouté.
En décembre 2010, l'armée a déneigé les rues d'Édimbourg, fourni des services d'ambulance en Écosse et offert de déneiger l'Heathrow.
Et en janvier 2013, l'armée a déplacé deux autobus coincés dans la neige pendant cinq heures à Northumberland.
- voir 10 photos sur site -
D'énormes vagues ont déferlé sur un mur de mer et battu un autobus scolaire transportant des enfants à la Kirkwall Grammar School dans les Orcades jeudi.
Ils ont été sauvés par un 4x4 dans une opération dramatique et les gardes-côtes ont dit qu'il n'était pas clair si le bus s'était bloqué à cause du mauvais temps ou avait subi une panne mécanique.
Les 33 enfants, plus le conducteur, ont été transférés en toute sécurité à un Landrover et emmenés à un bâtiment de l'autorité portuaire après l'incident à 11h20 à Scapa Beach Road à Kirkwall.
Geoff Gardens, un ancien barreur de Kirkwall Lifeboat, est venu à la rescousse.
«Pendant toutes mes années, c'est le pire temps que j'ai vu depuis plusieurs jours. Les enfants ont eu beaucoup de chance ", a déclaré M. Gardens, 65 ans, capitaine d'un bateau-pilote.
«Les enfants allaient bien, mais le bus basculait. Les vagues se brisaient sur le mur - elles étaient grandes.
«Il a fallu pas mal de courses pour faire sortir tous les enfants - ils étaient calmes tout au long. C'était un mauvais endroit pour tomber en panne - mais je ne sais pas si le bus a calé dans le temps ou par elle. La route était très inondée là-bas. C'était un sauvetage.
RépondreSupprimerToutes les écoles des Orcades ont été fermées à partir de 11h30 jeudi.
- voir 10 photos sur site -
http://www.dailymail.co.uk/news/article-5162229/Ten-inches-snow-cut-communities-overnight.html#ixzz50mPWUnQ7
Deux nouvelles études écologiques indiquent que 92 % des populations des ours blancs sont « stables ou en augmentation »
RépondreSupprimer8 décembre 2017 1
Publiées dans Ecology and Evolution et dans Polar Record, les deux études reposent sur des conversations avec les populations autochtones qui ont une expérience multiséculaire de la présence de l’Ursus maritimus : un procédé qui a souvent permis jusqu’à présent de constater à quel point leur expertise est réelle et fiable lorsqu’elle est rapportée aux mesures scientifiques prises par la suite.
L’ensemble des observations laisse penser qu’il n’y a quasiment pas de vérité dans les assertions actuelles selon lesquelles les ours polaires seraient une espèce menacée en raison du changement climatique et d’une couverture de glace plus fine dans les mers arctiques.
Sur le long terme, leur situation paraît même « assez bonne », à tel point que certains observateurs Inuit estiment qu’il pourrait bien y avoir « trop » d’ours polaires à l’heure actuelle.
L’une des études fait état de l’observation des populations locales selon laquelle les ours polaires n’ont pas besoin d’une couverture de glace épaisse pour pouvoir chasser le phoque.
Les Inuits ajoutent que la tendance des ours à faire le tour des poubelles ou à rechercher de la nourriture sur terre n’a rien de nouveau : c’est un comportement opportuniste qu’on leur connaît depuis toujours.
http://reinformation.tv/deux-nouvelles-etudes-ecologiques-92-populations-blancs-stables-augmentation-vite-78064-2/
Ces 8 endroits du monde se préparent activement à la guerre nucléaire
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
9 décembre 2017 23:05
Rédigé par Daisy Luther via le blog The Organic Prepper,
Partout, il semble que les fonctionnaires se préparent activement à la possibilité d'une guerre nucléaire.
Les tensions sont élevées dans pratiquement tous les coins du monde, mais d'une façon ou d'une autre, malgré la prolifération de menaces imminentes, beaucoup de gens ignorent toujours allègrement l'enfer qui pourrait être déclenché.
En raison des tensions entre les États-Unis et la Corée du Nord, le monde se prépare frénétiquement à la possibilité d'une attaque nucléaire. Les États-Unis, la Chine, la Russie, la Corée du Nord et la Corée du Sud ont tous fait la force avec des bombardiers et des destroyers, et il semble que ce ne sera qu'une question de temps avant qu'un incident déclenche une explosion en cascade.
Les gouvernements de ces 8 endroits font des préparatifs, mais ils ne serviront à rien si les gens ne participent pas et espèrent simplement être secourus.
1) Corée du Sud
En Corée du Sud, leur gouvernement a exhorté les citoyens à se préparer à la guerre, et la préparation est en passe de devenir le courant dominant du plus proche voisin et ennemi juré de la Corée du Nord.
Le gouvernement de la Corée du Sud met tout en œuvre pour faire de ses citoyens un pays de survivants. Avec les menaces toujours croissantes du Nord, les préparateurs sud-coréens sont en train de devenir mainstream, au lieu d'un élément marginal original ...
Le président sud-coréen ne prend pas cela à plat. "Au cas où la Corée du Nord entreprend des provocations contre nous ou notre allié, nous avons le pouvoir de détruire (le Nord) au-delà du rétablissement." Cette menace ne plaira probablement pas au cher chef de la Corée du Nord. sur l'horizon.
Le ministère sud-coréen de l'Administration publique et de la Sécurité a publié des directives pour une série d'attaques contre leurs citoyens en raison du risque toujours croissant d'une attaque de la Corée du Nord ...
... Un article publié dans le South Korea Times déclare: "Le nombre de pessimistes apocalyptiques augmente rapidement ici, comme le montre le nombre de vidéos YouTube pertinentes et leurs opinions."
L'article continue en décrivant une vidéo d'une comédienne populaire qui enseigne aux observateurs comment créer un sac d'insecte. Mais ce n'est pas tout. Préparateurs sud-coréens sont en train de devenir mainstream. (la source)
2) Chine
RépondreSupprimerUn journal chinois d'une région qui partage une frontière avec la Corée du Nord a publié une série d'articles conseillant aux gens de se préparer à une grève.
Bloomberg a résumé le conseil:
Le quotidien Jilin - le journal gouvernemental de la province de Jilin, à la frontière nord-est de la Corée du Nord - a publié des articles à la page 5 expliquant le fonctionnement des armes nucléaires et les dommages qu'elles causent. Le journal utilise des dessins animés pour offrir des conseils sur ce que les résidents peuvent faire à propos de l'exposition aux rayonnements et fournit des instructions sur la façon de réagir lors d'une attaque.
Un article énumérait les articles essentiels pour les trousses d'urgence, y compris les extincteurs et les masques respiratoires. Un autre a averti que les raids aériens pourraient signifier des attaques nucléaires, chimiques et biologiques, et a utilisé le bombardement atomique de 1945 d'Hiroshima comme exemple.
Les images de dessins animés illustraient comment les résidents devaient nettoyer leur corps, leurs bottes et leurs manteaux après avoir été exposés à des radiations. Ils ont suggéré de prendre des comprimés d'iode s'il y a des radiations à proximité. (la source)
3) Japon
Des millions de personnes au Japon ont participé (ou le seront bientôt) à des exercices d'évacuation d'attaque nucléaire, et le Premier ministre exhorte les autorités locales à désigner les meilleurs sites souterrains robustes pouvant servir d'abris potentiels.
... Tokyo n'est pas la première ville à effectuer ce type d'exercices à grande échelle: les villes faisant face à la péninsule coréenne ont mené des exercices similaires au cours des derniers mois.
Les gouvernements national et municipal doivent effectuer une série d'exercices entre janvier et mars pour se préparer à une attaque potentielle sur Tokyo, a rapporté le journal Sankei Shimbun, la première fois qu'une grande ville japonaise aura réagi à une attaque simulée.
Au cours des derniers mois, les villes faisant face à la péninsule coréenne ont procédé à des exercices similaires, et les résidents ont reçu l'ordre de chercher un abri en réponse à des sirènes avertissant d'une frappe de missile imminente.
Le Premier ministre Shinzo Abe a appelé les gouvernements locaux à travers le pays à identifier les installations souterraines ou les bâtiments qui sont suffisamment solides pour résister à une attaque par missile et à désigner ces installations comme des abris. la source()
Mais ce n'est pas seulement l'Asie qui se prépare à la possibilité d'une frappe nucléaire.
4) Australie
RépondreSupprimerL'Australie a récemment reçu un avertissement de la Corée du Nord, qualifiant le pays de «vassal» des États-Unis.
Un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a déclaré à l'agence de presse centrale coréenne KCNA que le soutien de l'Australie aux Etats-Unis pour s'opposer à la Corée du Nord était un "acte suicidaire".
"L'Australie sera incapable d'éviter une catastrophe si elle maintient la pression militaire, économique et diplomatique des Etats-Unis sur la RPDC malgré ses avertissements répétés
"L'Australie sera incapable d'éviter une catastrophe si elle maintient la pression militaire, économique et diplomatique des Etats-Unis sur la RPDC malgré ses avertissements répétés", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
"Il devrait être prudent dans son discours et sa conduite avec son propre principe, au lieu de suivre aveuglément la politique d'agression américaine, et réaliser que travailler pour développer des relations amicales avec d'autres pays est le meilleur moyen de sa sécurité."
Le ministre de la Défense, Dan Tehan, a déclaré qu'ils "ne seront pas intimidés" par les menaces de la Corée du Nord.
5) Hawaï
Hawaï a récemment testé ses sirènes nucléaires qui n'ont pas été utilisées depuis les années 1980. L'île est l'état américain le plus proche d'Hawaii, ce qui le rend géographiquement vulnérable.
Mais voici le problème du test de la sirène. Ils allaient pendant 20 minutes entières et presque personne ne les a même remarqué.
On espère que les 385 sirènes disséminées dans Hawaï donneront aux résidents et aux touristes un avertissement de 20 minutes si les missiles nucléaires nord-coréens sont en rapprochement.
Mais les sirènes, qui étaient silencieuses depuis la guerre froide, étaient à peine entendues dans les zones touristiques animées de Waikiki, où la plupart des gens passaient leur journée à l'aveuglette.
... Perturbés par les résultats décevants des tests, les responsables étudient maintenant si les sirènes fonctionnaient comme elles le devraient. (la source)
Un de mes amis les plus chers vit à Hawaï et a participé aux réunions sur la préparation nucléaire qui ont eu lieu à Maui. Selon elle, presque personne ne se montre. Personne n'est intéressé.
Dans cet esprit, il faut se demander si le problème de l'absence de réponse à la sirène nucléaire est celui des décibels ou celui de la dissonance cognitive.
6) Guam
RépondreSupprimerEn tant que territoire américain et le plus proche de la Corée du Nord, Guam pourrait se retrouver dans le collimateur. Les autorités ont publié des lignes directrices à l'intention de tous les résidents afin de les préparer à la possibilité d'une frappe nucléaire. (Voici un lien vers la fiche d'information.)
Il y a d'excellents conseils, tels que:
«Faites une liste d'abris en béton potentiels près de chez vous, au travail ou à l'école.
"Ne regarde pas le flash ou la boule de feu - Il peut vous aveugler."
"Allongez-vous sur le sol et couvrez votre tête. Si l'explosion est à une certaine distance, cela peut prendre 30 secondes ou plus pour que l'onde de choc frappe. "
"Si possible, prenez une douche avec beaucoup d'eau et de savon ... ne frottez pas ou ne grattez pas la peau."
"N'utilisez pas de revitalisant dans vos cheveux, car il liera les matières radioactives à vos cheveux."
7) La partie continentale des États-Unis
Ici, sur le continent, la Californie fait des préparatifs, mais un facteur notable est que les résidents ne devraient pas attendre l'aide du gouvernement de sitôt qu'une telle catastrophe se produirait. (Ceci, bien sûr, est quelque chose que les préparateurs ont connu depuis longtemps et est clairement mis en évidence dans la réponse lente à Porto Rico.)
Il met également en garde contre les difficultés que les autorités gouvernementales pourraient rencontrer pour faire face aux conséquences d'une explosion. Selon le rapport, le public devra évacuer, mais «avec une compréhension limitée des risques radiologiques, il sera très anxieux et pourra ne pas être conforme ...»
"... Les conséquences d'une attaque nucléaire en Californie du Sud seraient catastrophiques", indique le rapport. "Néanmoins, les entités gouvernementales et les premiers intervenants devraient rester opérationnels pour préserver la vie humaine, maintenir l'ordre et contribuer au processus de rétablissement."
Le rapport, qui s'adresse en grande partie aux agences locales, étatiques et fédérales et aux premiers intervenants situés dans la région de Los Angeles, note que le gouvernement fédéral sera probablement d'une aide limitée immédiatement après une explosion nucléaire.
"Il n'y aura pas d'assistance fédérale significative sur les lieux pendant 24 à 72 heures après l'attaque", indique le bulletin. (la source)
Le Pentagone planifie des bases de défense antimissile le long de la côte.
Le membre du Congrès Mike Rogers, qui siège au comité des forces armées et préside le sous-comité des forces stratégiques qui supervise la défense antimissile, a déclaré que l'Agence de défense antimissile (MDA) visait à installer des défenses supplémentaires sur les sites de la côte ouest.
"C'est juste une question d'emplacement, et le MDA fait une recommandation quant à quel site répond à leurs critères", a déclaré le représentant de l'Alabama et républicain.
Interrogé sur le plan, le vice-amiral Jon Hill, sous-directeur du MDA, a déclaré dans un communiqué: «L'Agence de défense antimissile n'a reçu aucune mission pour installer le système de défense antiaérienne à haute altitude sur la côte ouest.
Le MDA est une unité du département de la Défense des États-Unis. Le membre du Congrès Rogers n'a pas révélé les emplacements exacts que l'agence envisage, mais a déclaré que plusieurs sites sont "en concurrence" pour les installations de défense antimissile. la source()
Le but, bien sûr, est d'abattre les missiles avant qu'ils ne puissent atterrir aux États-Unis et causer des dommages incalculables et des morts. Ce n'est peut-être pas si facile. De manière alarmante, plusieurs experts ont exprimé des inquiétudes quant à notre capacité à abattre des armes nucléaires avant qu'elles ne frappent.
8) Russie
RépondreSupprimerLa Russie se prépare depuis quelque temps à des possibilités nucléaires. L'année dernière, il a été signalé que la Russie construisait des abris anti-atomiques dans tout le pays et que 40 millions de citoyens participaient à un exercice de défense peu avant les élections américaines, alors que les tensions s'élevaient sur la Syrie.
Mais cela ne s'est pas terminé avec les élections car maintenant la Russie est prête à tenter de désamorcer la situation entre les Etats-Unis et la Corée du Nord. Le président russe Vladimir Poutine a récemment reçu une lettre de Kim Jong Un qui a déclaré qu'ils pourraient lancer une attaque sur les Etats-Unis "n'importe quel jour" et pourraient atteindre le continent.
De même, la Russie a exprimé des inquiétudes quant à l'animosité avec l'OTAN et a récemment foré pour les possibilités d'attaques nucléaires ou biologiques. La Russie a affirmé que les Etats-Unis et l'Europe développaient des procédures d'utilisation d'armes nucléaires à leurs frontières.
En prévision d'un scénario dans lequel la Russie a été attaquée par des «armes de destruction massive par un ennemi hypothétique», des soldats ont été déployés dans des combinaisons et des masques à gaz.
Des unités spécialisées dans les armes chimiques ont été déployées dans les régions de Krasnodar et de Stavropol, tandis qu'au moins 100 personnes dans la région voisine de Rostov ont lancé lundi un exercice de décontamination parallèle. Il a suivi des exercices similaires tenus par les troupes d'outre-mer russes dans l'Arménie voisine au cours du week-end.
Ont également été déployés des laboratoires mobiles et des véhicules de reconnaissance des substances radioactives et chimiques capables de mettre en quarantaine, d'évaluer et éventuellement d'éliminer une menace chimique ou nucléaire.
Ces dernières semaines, les forces nucléaires russes ont pratiqué des lancements de missiles et des survols dans des mesures offensives apparentes dans un scénario de conflit. (la source)
Voici ce qui se passerait si une attaque nucléaire de 10 kilotonnes se produisait.
Comme je l'ai écrit à de nombreuses reprises, si vous n'êtes pas à Ground Zero, une frappe nucléaire peut très bien survivre. Ce n'est pas une de ces situations comme The Road, où le monde entier est un désert nucléaire et où les gens commencent à se manger pour survivre.
(Ceci est un extrait de mon article, Comment se préparer à une attaque nucléaire.)
Contrairement à la croyance populaire, une arme nucléaire ne tue pas tout le monde dans des centaines de kilomètres. Si vous n'êtes pas dans le rayon de tir immédiat, une frappe nucléaire est absolument survivable.
Le rayon d'un mile autour de l'explosion sera pratiquement insurmontable. Dans les deux miles, les gens vont subir des brûlures au troisième degré de la vague de chaleur intense.
Si vous êtes à moins de deux milles de l'explosion, les vents atteindront environ 600 milles à l'heure. Cela détruira les bâtiments et provoquera une énorme pression. Certains experts vous recommandent de garder la bouche ouverte pour essayer de réduire la pression sur vos tympans. Regarder l'explosion pourrait causer une cécité permanente.
Selon le DHS (source), 10 kilotonnes représentent la taille approximative de l'arme nucléaire à laquelle on pourrait s'attendre.
RépondreSupprimerPresque tout le monde dans un rayon d'un demi-mille du point d'impact mourrait et la plupart des bâtiments seraient détruits. Ceci serait considéré comme Ground Zero.
La zone située à l'intérieur du demi-mille suivant subirait des dégâts importants, des incendies et des blessures graves.
Les zones situées à moins de trois milles pourraient présenter des blessures mineures et des dommages légers à la maison.
Les retombées tueraient encore plus de gens. Selon le DHS:
Dans les 10 à 20 miles de l'explosion, l'exposition radioactive provoquerait des nausées et des vomissements dans les heures qui suivent et la mort sans traitement médical.
Mais pour ceux qui sont proches de l'explosion, qui ont plus de 800R de radiations, ne pas chercher un abri immédiatement causerait des décès avec ou sans traitement médical, selon l'étude.
Les gens ne seraient pas en mesure d'évacuer cette zone, car les retombées se produiraient en seulement 10 minutes.
Les gens au vent de la frappe et à l'extérieur du rayon de 20 milles n'auront probablement aucun effet. Les gens sous le vent devraient se mettre à l'abri. Les décès par cancer liés aux retombées pourraient se produire pendant de nombreuses années après.
Avec tous ces gouvernements dépensant beaucoup d'argent pour essayer de préparer leurs citoyens à l'impensable, il serait extrêmement sage de se préparer, au cas où.
Vous aurez besoin de planifier pour s'acclimater pendant 14-21 jours. Cela signifie que vous aurez besoin de nourriture, d'un moyen de cuisiner, d'eau, de matériel d'assainissement et d'autres articles essentiels pour durer longtemps. Vous devriez investir dans un supplément d'iodure de potassium pour conjurer la possibilité d'un cancer de la thyroïde. (Apprenez comment les utiliser dans cet article avec une version imprimable.)
* * *
Dans des moments comme celui-ci, il est plus essentiel que jamais de rester bien informé. (Inscrivez-vous ici pour mes courriels quotidiens et suivez mon site Web, Preppers Daily News.) Plus important encore, allez dans cet article pour apprendre en profondeur ce que vous devriez faire pour vous préparer à la possibilité d'une attaque nucléaire. Si les missiles sont dans l'air, c'est trop tard.
http://www.zerohedge.com/news/2017-12-09/these-8-places-around-world-are-actively-preparing-nuclear-war
Expliquons posément, calmement, intelligemment la situation: Il ne peut PAS y avoir une 'guerre nucléaire mondiale' car, il n'y aurait aucun survivant.
SupprimerMais, toutefois, il peut exister une guerre nucléaire très localisée (de type accident à Fukushima), car, ne l'oublions pas: avoir une ou des centrales nucléaire sur son sol protège le pays d'une guerre ! Car, les émanations radioactives sont planétaire ! (Golf Stream/Jet Stream ! Nord/Sud, Sud/Nord).
Secundo, les 'bombes atomique' sont obsolètes depuis bientôt 50 ans ! Elles ont été remplacés par le scalaire. La Technologie scalaire (Gakona Alaska, ou Sura Russie) est opérationnelle. (Elle a servi aux lendemains du 11/3/11).
D'ailleurs, AUCUN 'abri anti-atomique' ne pourrait conserver des êtres humains des décennies durant à 50 m sous terre, où qu'il soit creusé dans le monde.
PS: Revenons sur l'utilité des centrales nucléaire. 1°) Elles fournissent sans interruption de l'électricité la moins chère avec les barrages. 2°) En cas d'explosion (comme à Tchernobyl/Fukushima) les particules se répandent dans le vent, puis dans les courants océaniques. Elles éliminent la totalité des vie terrestres et maritimes.
Marx, la robotique et l'effondrement des profits
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
9 décembre 2017 19:35
Écrit par Charles Hugh Smith via oftwominds.com
Tout ce que les robots marchandisés peuvent produire n'est plus rentable; Au contraire, la production détruit le capital.
Hier, j'ai expliqué comment les robots ne font que du travail rentable, car toute entreprise achetant, programmant et entretenant des robots pour effectuer des travaux non rentables cessera bientôt ses activités.
Ce que peu d'observateurs semblent saisir, c'est que l'automatisation passe par deux étapes distinctes de rentabilité: lorsque les robots / automatismes remplacent d'abord les travailleurs humains à coûts élevés, les profits augmentent. Les observateurs établissent ensuite des projections basées sur la conviction que ces bénéfices initiaux se poursuivront essentiellement pour toujours.
Mais cette première phase de relance des profits découlant de l'automatisation est de courte durée; Comme les outils de l'automatisation sont eux-mêmes banalisés et deviennent accessibles à tous sur la planète avec un peu de capital et d'ambition, des concurrents automatisés à moindre coût arrivent sur le marché, détruisant le pouvoir de fixation des prix du premier adoptant.
Une fois qu'une entreprise n'est en concurrence qu'avec d'autres entreprises automatisées, les profits tombent à un niveau proche de zéro à mesure que des concurrents à moindre coût émergent. Les avantages concurrentiels sont minimes une fois qu'un champ a été banalisé / globalisé, et il y a peu de pouvoir de fixation des prix, sauf pour les marques qui établissent des cachettes que les gens paieront plus pour avoir et conserver.
Mais tout ce qui a été banalisé ne sera plus rentable, car l'avantage concurrentiel de remplacer les travailleurs humains par des robots disparaît une fois que les concurrents ont également remplacé leurs travailleurs humains par des robots.
Karl Marx a décrit cette dynamique de cratères de profits, puis de disparaître au XIXe siècle. Marx a décrit les conséquences du surinvestissement dans la production banalisée et la surcapacité qui en résulte: quand une personne ayant accès aux investisseurs ou au crédit peut acheter la même machinerie, les machines sont des produits interchangeables tels que machines à coudre, métiers à tisser, etc. - la capacité de produire des augmentations car chaque concurrent tente de réduire le coût unitaire de chaque produit en produisant plus.
En d'autres termes, le seul avantage concurrentiel dans une économie de machines et de produits banalisés est d'augmenter la production en investissant trop dans la capacité de production. Si la concurrence a fait baisser le prix des produits, ceux qui peuvent doubler leur production réaliseront des économies d'échelle rentables.
Le surinvestissement et la surcapacité sont des dynamiques intrinsèques de production; ceux qui n'investissent pas massivement dans l'augmentation de la capacité deviendront non rentables. Une fois leur capital détruit, ils disparaissent en cas d'insolvabilité.
Robot
RépondreSupprimerComme Marx l'a expliqué, chaque entreprise est amenée à poursuivre la même stratégie et le résultat final est un surinvestissement et une surcapacité massifs. Le flot de produits submerge la demande et les prix sont inférieurs aux coûts de production.
Le surinvestissement conduit à une surcapacité qui dévalue tout ce qui est produit.
Cela conduit à un résultat contre-intuitif: le surinvestissement détruit le capital.
La foi naïve que les robots généreront tellement de richesses que les humains n'auront plus de travail est à la traîne: le surinvestissement dans des robots banalisés et leur production banalisée détruiront le capital, et non le créeront.
Rappelons que les entreprises n'ont pas de profits, les entreprises n'ont que des dépenses. Les robots ne seront jamais gratuits, en raison de leur complexité intrinsèque et de l'utilisation des ressources et de l'énergie. Comme les robots et autres outils d'automatisation deviennent des produits que n'importe qui peut acheter, tout ce que les robots peuvent produire est dévalué en conséquence.
En d'autres termes, tout ce que les robots marchandisés peuvent produire n'est plus rentable; Au contraire, la production détruit le capital.
Cela conduit à une conclusion surprenante: cette destruction du capital doit être subventionnée en taxant tout ce qui est encore rentable, c'est-à-dire tout ce qui ne peut être banalisé ou automatisé.
En d'autres termes, les entreprises qui tirent profit du travail humain et qui ne peuvent être remplacées par des robots banalisés (interchangeables) subventionneront la production robotique intrinsèquement non rentable qui détruit le capital.
Comment tous ces robots vont-ils créer une richesse inimaginable quand ils sont en production et qu'ils détruisent le capital ? Il appartiendra aux entreprises rentables restantes et à leurs employés humains de subventionner les robots destructeurs de capitaux.
Les robots ne peuvent effectuer que des travaux rentables, et dans une chaîne de production entièrement marchandisée, très peu de production sera rentable. Cela soulève une question: qui va subventionner tous les robots non rentables ? Qui va les acheter, les programmer, les réparer et les dynamiser ? Qui va subventionner tout ce travail destructeur de capital effectué par des robots ?
La surcapacité inhérente à l'automatisation détruit le capital financier, la marchandisation mondialisée détruit le capital social et la surconsommation détruit le capital naturel de la planète.
Le fantasme que les robots feront tout le travail de dépouiller la Terre pour pourvoir à notre surconsommation sans fin, et générer des profits énormes, n'est qu'une autre manifestation d'un mode de production intrinsèquement destructeur et insoutenable.
http://www.zerohedge.com/news/2017-12-09/marx-robotics-and-collapse-profits
Peu importe si les robots européens ou Américains sont au même coût de l'heure qu'un asiatique, ce qui compte est ce qu'ils produisent. Or, la production doit-être non-stop et tout les consommateurs l'auront à bon marché grâce au 'salaire universel' calculé en fonction de l'automation dans le monde.
Supprimer(...) j'ai expliqué comment les robots ne font que du travail rentable, car toute entreprise achetant, programmant et entretenant des robots pour effectuer des travaux non rentables cessera bientôt ses activités. (...)
L'apparition il y a 100 ans des premières voitures automobiles a supprimé les charrettes, coches et diligences. Et après ?
GENÈVE 300 PERSONNES DANS LA RUE CONTRE L'OMC
RépondreSupprimerUne manifestation visant l'Organisation mondiale du commerce s'est déroulée samedi à Genève, reliant les Pâquis à la place Neuve.
09.12.2017, 18h47
Près de 300 personnes ont manifesté samedi après-midi à Genève contre la conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) qui s'ouvre dimanche à Buenos Aires. Elles ont dénoncé la dérégulation du système.
«Cette nouvelle conférence ministérielle de l'OMC vise à déréguler des secteurs comme l'agriculture, l'éducation, l'énergie et l'eau. Nous sommes des millions de personnes dans le monde à demander l'arrêt de la globalisation, qui met à mal la planète, la société et l'environnement», a déclaré Rudi Berli, président de la section genevoise du syndicat paysan Uniterre.
La manifestation est partie du quartier des Pâquis au son de «Allumer le feu», du chanteur Johnny Hallyday, dont les funérailles avaient lieu au même moment à Paris. «Dégageons l'OMC. Mondialisons la solidarité. Construisons l'autonomie», pouvait-on lire sur la banderole qui ouvrait le cortège, suivie par deux tracteurs.
«Mépris» du Conseil fédéral
Par un temps glacial, la manifestation a traversé le pont du Mont-Blanc et les rues Basses, très animées en ce samedi de décembre. Organisée par Uniterre, les partis de gauche, les syndicats, ATTAC ou encore des associations de soutien aux migrants, elle était encadrée par un important dispositif policier. Aucun incident n'a eu lieu, selon la police.
Le cortège a rejoint la place Neuve, où Rudi Berli a repris la parole. «Trois fermes disparaissent chaque jour en Suisse. A ce rythme, dans 30 ans, nous n'aurons plus d'agriculture dans notre pays», a-t-il relevé. Et de dénoncer le Conseil fédéral qui poursuit le libre-échange au mépris des intérêts de la population. Il a appelé à construire une économie circulaire et régionale.
Au nom du comité genevois de Stop TiSA (Accord sur le commerce des services), Chloé Frammery a, elle aussi, dénoncé le libre-échange, qui permet à des multinationales de s'accaparer des richesses. Sur les 3000 traités ad hoc dans le monde, la Suisse en a conclu 30. Actuellement, douze traités sont en négociation, selon elle. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/suisse/300-personnes-rue-omc/story/28625736
(...) A ce rythme, dans 30 ans, nous n'aurons plus d'agriculture dans notre pays» (...)
SupprimerEt qu'a fait la France ce même jour ? Hahahaha !
Réchauffement climatique : L'entretien avec le professeur István Markó
RépondreSupprimerChangement Climatique
lun., 30 oct. 2017 12:22 UTC
István Markó (1956 - 2017) était professeur et chercheur en chimie organique à l'université catholique de Louvain. Son nom est associé à celui de Kevin Lam pour sa contribution à la mise au point de la réaction de Markó-Lam. Il s'était fait le défenseur, dans plusieurs médias francophones sur internet, et lors de débats publics, d'un point de vue sceptique sur la question du réchauffement climatique lié à l'homme. Il avait également joint sa voix à celles de personnalités climato-sceptiques anglo-saxonnes et publié avec eux plusieurs articles sur Breitbart News.
Grégoire Canlorbe : L'activisme climatique passe pour le cheval de Troie du Marxisme, une manière pour ses adeptes d'avancer masqués, dans la sempiternelle guerre sainte que le Marxisme réclame en vue d'établir le totalitarisme communiste. Pourtant, ce fut bien Margaret Thatcher, égérie du libéralisme conservateur, qui donna le coup d'envoi au GIEC. Comment vous l'expliquez-vous ?
István Markó : Plus précisément, Margaret Thatcher, quoique chimiste de formation et donc consciente du caractère mensonger d'une telle allégation, a été la première à avancer l'excuse du problème climatique posé par le gazcarbonique pour parvenir à ses fins politiques. À l'époque, c'est-à-dire le milieu des années 1980, Thatcher guerroyait avec le tout-puissant syndicat du charbon, lequel se rémunérait avec les deniers publics et votait énormément de lois et de subsides pour maintenir à flots une industrie qui n'était plus rentable par elle-même.
Alors qu'elle faisait face à une grève des mineurs britanniques, présidée par Arthur Scargill qui devait plus tard fonder et diriger le Parti travailliste socialiste, Thatcher a cru bon d'entériner la thèse du réchauffement lié aux émissions de gazcarbonique pour en finir avec les syndicalistes qui tenaient son pays en otage. Mais elle n'a pas vraiment été à l'origine du GIEC. Le « coup d'envoi », selon votre expression, est davantage venu de personnalités, versées dans l'écologisme radical, comme la Norvégienne Gro Harlem Brundtland, qui a présidé la Commission de l'ONU responsable du fameux rapport « Notre avenir à tous » de 1987, ou le Canadien Maurice Strong, qui compte parmi les membres fondateurs du GIEC.
La croyance en un effet de serre catastrophique dû aux émissions de gazcarbonique, croyance qu'elle savait infondée, mais qu'elle a largement contribué à asseoir et à populariser, a fourni à Thatcher un atout supplémentaire, dans son bras de fer avec le syndicat, pour mettre en œuvre la sortie du charbon du Royaume-Uni et sa transition énergétique vers le nucléaire. On peut certes déplorer cette stratégie de Thatcher fondée sur une perversion de la science. Toujours est-il qu'à cette époque, les industries qui produisaient de l'électricité notamment à partir du charbon ne le faisaient pas dans des conditions très propres ; et quand bien même le gazcarbonique n'a absolument rien d'un poison, il existait alors une réelle pollution associée au charbon brûlé.
En effet, la combustion du charbon n'a pas seulement pour effet les émissions inoffensives de gazcarbonique: elle s'accompagne de déchets soufrés et azotés ; engendre des émissions de SO2, des émissions de SO3, et des émissions de NOx ; éjecte des particules fines ; et laisse des cendres radioactives. Depuis les années 1980, le traitement de la pollution industrielle a cependant évolué ; et une usine de fabrication de l'électricité qui emploie le charbon comme matériau de base pollue désormais très peu son environnement.
RépondreSupprimerGrégoire Canlorbe : A vos dires, une personne sensible aux charmes champêtres, éprise des salons de verdure et des lits d'herbes diaprés, ne peut que saluer la hausse de la concentration du gazcarbonique dans l'air. Pourriez-vous revenir sur la nécessité de dé-diaboliser le gazcarbonique au vu des données objectives de la chimie ?
István Markó : Encore une fois, le gazcarbonique n'est pas, et n'a jamais été, un poison. Chacune de nos respirations émet une quantité astronomique de gazcarbonique, par rapport à celle qui se trouve dans l'atmosphère ; et il est très clair que l'air que nous expirons ne tue pourtant personne en face de nous. Ce qu'il faut bien comprendre, du reste, c'est que le gazcarbonique est la nourriture élémentaire des plantes : sans gazcarbonique il n'y aurait pas de plantes, et sans plantes il n'y aurait pas d'oxygène et donc pas d'humains. L'équation est aussi simple que cela.
Niveau de gazcarbonique lors de la respiration humaine.
Les plantes ont besoin du gazcarbonique, de l'eau, et de la lumière du jour, dans le mécanisme de la photosynthèse, pour générer les sucres qui vont leur servir de nourriture de base et de blocs de construction. Cette donnée fondamentale de la botanique est l'une des raisons primordiales pour lesquelles quiconque est sincèrement attaché à la préservation du « monde naturel » devrait s'abstenir de diaboliser le gazcarbonique. On observe effectivement, sur les trente dernières années, une augmentation du taux de gazcarbonique qui est graduelle. Mais ce qu'on observe aussi, c'est qu'en dépit de la déforestation, la planète a verdi d'environ 20% ; et cette extension de la couverture végétale de la planète, les amoureux de la nature la doivent très largement à la hausse de la concentration du gazcarbonique dans l'atmosphère.
Si l'on étudie, cependant, ce qui s'est passé au niveau géologique depuis plusieurs millions d'années, on se rend compte que la période présente est caractérisée par un taux de gazcarbonique extraordinairement bas. Au cours du Jurassique, du Trias, etc., le taux de gazcarbonique grimpait à des valeurs parfois de l'ordre de 7000, 8000, 9000 ppm, ce qui excède considérablement les malheureux 400 ppm que nous avons aujourd'hui. Non seulement la vie existait bel et bien, en ces temps reculés où le gazcarbonique était aussi présent dans l'atmosphère, mais des plantes telles que les fougères atteignaient couramment 25 mètres de haut. Réciproquement, loin de profiter à la végétation actuelle, la diminution de la présence du gazcarbonique dans l'atmosphère serait susceptible de compromettre la santé, voire la survie, de très nombreuses plantes. Descendre au-dessous du seuil de 280 ou 240 ppm se solderait, tout simplement, par l'extinction d'une large variété de nos espèces végétales.
En outre, notre croisade acharnée pour réduire le taux de gazcarbonique pourrait s'avérer d'autant plus nuisible à la nature que les plantes ne sont pas les seuls organismes à baser leur alimentation sur le gazcarbonique. Les espèces du phytoplancton, elles aussi, se nourrissent de gazcarbonique, utilisant le carbone du gazcarbonique comme unité de construction et relâchant de l'oxygène. Au passage, il est bon de rappeler que 70 % de l'oxygène présent dans l'atmosphère aujourd'hui provient du phytoplancton, et non des arbres : contrairement à la doxa, ce ne sont donc pas les forêts, mais bien les océans, qui constituent les « poumons » de la terre.
RépondreSupprimerEn ce qui concerne, plus particulièrement, le lien supposé entre réchauffement de la planète et émissions de gazcarbonique, il est tout à fait faux que le gazcarbonique ait un effet de serre majeur. Il est bon de rappeler, là aussi, que le gazcarbonique est un gaz mineur : aujourd'hui, il représente seulement 0,04 % de la composition de l'air ; et on attribue à son effet de serre la valeur de 1. Le gaz à effet de serre majeur dans l'atmosphère est bien plutôt la vapeur d'eau : dix fois plus puissante que le gazcarbonique dans son effet de serre, la vapeur d'eau est présente à hauteur de 2% dans l'atmosphère. Ces faits sont, en principe, enseignés à l'école et à l'université ; mais on réussit tout de même à incriminer le gazcarbonique auprès des élèves, en se servant d'une entourloupe qui consiste à présenter l'effet de réchauffement du gazcarbonique comme mineur mais exacerbé, à travers des boucles de rétroaction, par les autres effets de serre.
Grégoire Canlorbe : Bien des théories qui se prétendent scientifiques relèvent d'une élaboration plus ou moins rigoureuse au point de vue logique, plus ou moins robuste au point de vue expérimental, destinée à justifier certains sentiments secrètement contenus dans ces mêmes théories. Or, les hommes se laissant entraîner bien plus par leurs sentiments que par des raisonnements, le pouvoir persuasif d'une théorie viendra essentiellement des sentiments qu'elle exprime - et non du vernis logico-expérimental qui les recouvre.
Au-delà des intérêts politiques, quels sont donc les sentiments qui inspirent la thèse du réchauffement anthropique et qui la rendent si attrayante ?
István Markó : En tant que scientifique, j'espère naturellement que je réussis à me cantonner dans le champ de ce que Vilfredo Pareto appelait la démarche logico-expérimentale ; et que je ne me laisse pas biaiser, à mon insu, par des sentiments qui interféreraient avec le sérieux de mes théories et la validité de mes expériences. Mais mes sentiments sont très certainement en jeu lorsque j'endosse le discours du militant à l'endroit de la thèse du réchauffement anthropique et de l'étrange emprise qu'elle exerce sur les gouvernements et l'opinion publique.
Déjà, je crois à la science : je veux dire que je crois à la possibilité de connaître objectivement la réalité par l'entremise de la science. Je pense qu'il y a le vrai et le faux, que la science nous permet de trancher entre les deux, et que la vérité doit se savoir ; que la connaissance scientifique doit être mise entre les mains de la population. Je crois également à la liberté : je crois que tout homme est habilité à mener sa vie et à gérer ses biens comme il l'entend ; qu'il est seul possesseur de lui-même ; et que le dirigisme étatique est aussi moralement répréhensible qu'il est nocif dans ses conséquences sociales, économiques, et environnementales.
Je constate deux choses qui me désolent : d'un, la population est de plus en plus désinformée scientifiquement ; et de deux, les médias et les gouvernements en profitent pour propager une théorie qui est douteuse, celle du réchauffement anthropique, et pour promouvoir des mesures coercitives en son nom. Rares sont les personnes qui prennent le temps de s'informer sérieusement sur l'empreinte réelle du gazcarbonique; et rares sont les personnes, plus généralement, qui s'intéressent encore à la science. Je regrette intensément que nos sociétés occidentales en soient arrivées à cultiver une telle méfiance à l'endroit de la science : une telle réticence à avoir confiance en sa capacité de connaître objectivement le monde et de le transformer positivement.
RépondreSupprimerLa théorie du réchauffement anthropique se veut scientifique ; mais si les gens acceptent cette théorie, s'ils la tiennent pour vraie, ce n'est clairement pas par intérêt pour la science. Une théorie aussi fragile, au vu des faits sur le gazcarbonique que je vous ai présentés ci-haut, n'aurait jamais pu être acceptée par des gens qui se soucient réellement de la science ; et qui jouissent d'une culture solide en ce domaine. A mes yeux, il y a deux raisons principales - ou si vous préférez, deux grands types de sentiments - qui font que les gens se laissent si aisément séduire par la théorie du réchauffement anthropique. En premier lieu, la religion catholique est en déclin dans le monde occidental ; et ce que j'appelle l'écologisme vient la remplacer.
En second lieu, les Occidentaux ont un goût prononcé pour l'auto-flagellation ; et la théorie du réchauffement anthropique vient justifier ce penchant possiblement ancré dans notre héritage judéo-chrétien. D'un côté, nous avons donc des sentiments religieux : la foi en un nouveau système de pensée, qui est l'écologisme ; la vénération d'une nouvelle divinité, qui est la Nature bienveillante et protectrice. De l'autre, nous avons un sentiment de culpabilité, qui s'exprime dans notre conviction que, si le climat se réchauffe, c'est de notre faute ; et que, si nous ne limitons pas immédiatement nos émissions de gazcarbonique, nous aurons souillé et défiguré notre planète.
Grégoire Canlorbe : On se figure couramment les faits suivants comme autant de preuves du réchauffement de la planète, que celui-ci ait ou non quelque chose à voir avec la toxicité du gazcarbonique. En premier lieu, le niveau des mers et des océans monterait année après année, engloutissant des îles entières, tandis que le niveau des glaciers et des calottes polaires diminuerait ; en second lieu, les températures enregistreraient une augmentation graduelle, tandis que la fréquence des intempéries et la superficie des sécheresses atteindraient, elles aussi, des niveaux de plus en plus élevés ; en troisième et dernier lieu, la résurgence de certaines maladies telles que celle de l'anthrax, en Russie, ferait suite au retour de bactéries libérées par le dégel.
Lesquels de ces faits communément admis jugez-vous avérés ?
István Markó : Sur les 12 000 dernières années, c'est à une oscillation entre des périodes de chaud et de froid, donc des périodes de hausse et des périodes de baisse du niveau des eaux, que l'on assiste. Incontestablement, le niveau des mers et océans monte depuis la fin du Petit Âge glaciaire, lequel s'étend approximativement du début du XIVème à la fin du XIXème siècle. Au terme de cette période, la température globale s'est effectivement mise à augmenter : cela dit, la hausse enregistrée est de 0,8 degré centigrade et n'a donc rien d'extraordinaire. Si la température monte, l'eau des océans se dilate forcément et certains glaciers reculent ; mais c'est quelque chose que les glaciers ont toujours fait, et non une spécificité de notre époque.
C'est ainsi que, du temps de Rome, les glaciers étaient beaucoup plus petits que ceux que nous connaissons actuellement ; et j'invite le lecteur à consulter les documents datant de l'époque de Hannibal, lequel a pu passer avec ses éléphants pour la raison qu'il n'a pas rencontré de glace sur son chemin, hormis lors d'une tempête de neige juste avant d'arriver dans la plaine d'Italie. Aujourd'hui, vous ne pourriez plus faire le trajet de Hannibal ; et c'est bien parce qu'il faisait plus chaud du temps des Romains que Hannibal a été capable d'un tel exploit.
RépondreSupprimerLe niveau des eaux, actuellement, monte ; mais c'est un phénomène que nous surestimons : la hausse enregistrée est de 1,5 millimètre par an, soit 1,5 cm tous les dix ans, et n'a donc rien de dramatique. Certes, il arrive que des îles entières soient englouties ; mais dans 99 % des cas, cela est dû à un classique phénomène d'érosion, et non à la montée des eaux. Quant à Venise, le fait qu'elle s'enlise n'est aucunement dû à quelque augmentation du niveau de la lagune ; et ne fait que manifester la triste réalité que « la cité des Doges » s'enfonce sous son propre poids. Encore une fois, le niveau global des mers et océans monte ; mais la menace censément représentée par ce phénomène est loin d'être tangible. Je constate que les îles de Tuvalu, dont on nous annonçait naguère l'engloutissement imminent, non seulement n'ont pas été submergées, mais ont vu leur niveau augmenter par rapport à celui des eaux autour d'elles.
Encore un autre phénomène que nous exagérons est la fonte des calottes polaires. Cela fait plus de dix ans que la quantité de glace en Arctique n'a pas diminué : l'on peut bien constater, d'une année à l'autre, des fluctuations du niveau de la glace, mais en moyenne, ce niveau reste constant. Au sortir du Petit Âge glaciaire, puisque la température a monté, l'Arctique s'est mis à fondre ; mais le niveau de la glace en Arctique s'est finalement stabilisé. Du reste, cela fait plus de trente ans que la glace s'accumule en Antarctique ; et c'est également ce que l'on observe au Groenland, dont la quantité de glace a augmenté de 112 millions de kilomètres cubes l'année passée. A l'échelle du globe, les glaciers comptant pour des cacahouètes, et la majorité des glaces se trouvant en Antarctique et sur le Groenland, force est de constater que la quantité de glace n'a quasiment pas changé depuis des centaines d'années.
Bien d'autres mythes et légendes climatiques existent. Des intempéries aux tornades, les événements extrêmes sont véritablement en diminution partout dans le monde ; et lorsqu'ils se produisent, leur ampleur est bien moindre également. Comme l'explique Richard Lindzen, physicien au MIT, la diminution du différentiel de température entre l'hémisphère nord et la partie équatoriale de notre planète rend l'énergie cyclonique beaucoup plus petite : la gravité et la fréquence des événements extrêmes diminuent donc. Mais encore une fois, la hausse des températures accuse une ampleur bien moindre par rapport à celle que l'on se figure couramment.
-- Commentaire : Vraiment ? Ce n'est pas parce qu'il y a un faux réchauffement climatique qui serait produit par l'homme, qu'il n'y a pas de changements terrestres. Ces changements terrestres pouvant avoir un cadre bien plus large que la Terre, les planètes n'étant pas isolés les unes des autres dans le système solaire mais en interaction. Le système solaire étant lui même en interaction avec la galaxie. --
RépondreSupprimerSi vous jetez un œil sur les données satellites et les données des ballons-sondes, vous constatez ainsi que l'augmentation des températures dans le monde est relativement modeste ; qu'elle est beaucoup plus faible que celle que l'on nous annonce et qui repose sur des calculs qui, faute de pouvoir prendre en compte les températures passées, sauf en ajustant des données x, y, z que l'on ne connaît pas toujours, sont autant de projections hasardeuses. Du reste, les sauts de température mesurés par les satellites et ballons-sondes procèdent d'un phénomène classique que l'on appelle le phénomène El Niño ; et qui consiste en un retour des eaux très chaudes à la surface de l'océan Pacifique équatorial, la chaleur ainsi dégagée dans l'atmosphère tirant la température mondiale vers le haut et le gazcarbonique ne jouant strictement aucun rôle dans ce processus.
Autre chose encore : les déserts actuels, bien loin d'augmenter, diminuent ; et ils diminuent en raison de la plus grande quantité de gazcarbonique disponible dans l'air. Il se trouve que les personnes cultivant des plantes sous serre injectent volontairement trois fois plus de gazcarbonique dans la serre qu'il n'y en a dans l'atmosphère. Les effets que l'on constate sont que les plantes poussent plus vite et qu'elles sont plus grandes ; qu'elles sont plus résistantes aux maladies et plus résistantes aux insectes ravageurs ; et surtout, que leur photosynthèse est beaucoup plus efficace et qu'elles utilisent donc beaucoup moins d'eau. De même, l'augmentation de la quantité de gazcarbonique dans l'atmosphère fait que les plantes ont moins besoin d'eau ; et qu'elles peuvent donc se permettre de coloniser des régions arides.
En ce qui concerne les maladies et autres phénomènes étranges que l'on s'empresse d'attribuer au réchauffement climatique, il existe un site web - « globalwarminghoax.com », me semble-t-il - qui collectionne les diverses rumeurs et élucubrations entendues à ce sujet. Le fait que la fertilité masculine diminue ; le fait que les ailes des oiseaux rétrécissent ; le fait qu'un requin se manifeste en mer du Nord ; tout et n'importe quoi est susceptible d'être mis en relation avec le changement climatique si l'on y met suffisamment de malhonnêteté intellectuelle. C'est là que vous journalistes honnêtes avez un rôle à jouer : celui d'enquêter sur la vraie raison des phénomènes et de démystifier le prêt-à-penser que des puissances d'argent et des forces politiques demandent aux médias de relayer servilement.
En réalité, les maladies qui dépendent du climat en tant que tel sont relativement rares ; et même la malaria ne dépend pas directement du climat, mais de la manière dont nous permettons au parasite de se reproduire et au moustique de prospérer dans l'endroit où nous nous situons. Si vous vous trouvez dans une zone marécageuse, vos chances d'attraper la malaria seront élevées ; si vous avez asséché le système et que vous n'avez plus ces zones humides, vos chances d'attraper la malaria seront très faibles. En définitive, mettre la résurgence de quelque maladie automatiquement sur le dos du réchauffement climatique revient à déresponsabiliser les gens : à nier que ce soit leur rejet des vaccins, par exemple, ou leur manque d'hygiène qui puisse être en cause.
Grégoire Canlorbe : Dans son discours du Liechtenstein, de 1993, Alexandre Soljenitsyne s'alarmait des méfaits associés au fleurissement industriel et à la consommation de masse. « Premier point négligé, redécouvert tout récemment », affirmait-il, songeant aux régimes communistes mais aussi aux économies capitalistes, « c'est qu'un Progrès illimité s'accorde mal aux ressources limitées de la planète ; que la nature doit être préservée plutôt qu'exploitée à outrance ; que nous saccageons brillamment un environnement qui est aussi notre destin commun. »
RépondreSupprimerL'abondance, à bon marché, des biens de consommation, les progrès de l'industrie, la poursuite de l'aisance matérielle, tout cela a également desséché l'âme des Occidentaux. « La victoire de la civilisation scientifique et technique nous a insufflé une sorte d'insécurité spirituelle. Ses dons nous enrichissent, mais nous tiennent aussi en esclavage. Tout n'est plus qu'intérêts, on nous astreint à veiller aux nôtres, tout est lutte pour les biens matériels ; mais une voix intérieure nous dit que nous y avons laissé quelque chose de pur, de supérieur et de fragile. »
Que répondez-vous à cet archipel de vues acerbes ?
István Markó : L'analyse de Soljenitsyne, qui fustige ce qu'il appelle « la civilisation scientifique et technique », me semble mâtinée d'une curieuse défiance à l'endroit de la science et du progrès technologique : cette même défiance, en fait, qui s'est répandue dans nos sociétés occidentales comme une traînée de poudre. J'imagine que le biais pessimiste de Soljenitsyne est issu de sa vie sombre et douloureuse sous le régime soviétique. Je ne sais pas s'il faut également reconnaître dans son discours des traits de pensée typiquement slavo-orthodoxes : quoi qu'il en soit, son angoisse face au développement scientifique, industriel, et matériel n'est pas sans rappeler certains passages de Dostoïevski.
Pour commencer, ceux qui colportent l'idée que le caractère fini des ressources rend impossible une croissance infinie, font l'impasse sur la capacité de l'être humain à innover dans sa technologie, à enrichir sa connaissance de la nature, et à actualiser ses stratégies d'extraction. Prenons le cas de cette ressource finie qu'est le pétrole : on constate, d'un, que de nouvelles nappes sont découvertes régulièrement ; de deux, que les anciennes nappes pétrolières sont exploitées par des méthodes plus évoluées qui améliorent le rendement ; et de trois, que le pic pétrolier, dont les malthusiens n'ont de cesse de nous dire qu'il est sur le point d'être atteint, est constamment repoussé. Par ailleurs, on met au point, en tâtonnant, des méthodes de recyclage qui laissent entrevoir la possibilité, dans un futur plus ou moins surréaliste, d'asseoir la croissance sur des ressources perpétuellement et intégralement recyclées.
Je ne nie pas que nous devions préserver notre environnement ; et éviter de l' « exploiter à outrance ». Mais ce que nous devons aussi comprendre, c'est que la nature ne donne rien spontanément : les ressources ne s'offrent pas d'elles-mêmes ; elles sont toujours à aller chercher, extraire, au moyen de quelque technologie. Au demeurant, la nature n'est pas hospitalière par elle-même : pour survivre et prospérer, nous avons dû nous adapter à notre environnement ; et adapter notre environnement lui-même. Le bilan écologique des régimes communistes, lesquels échouent, ou ont échoué, en tout, est effectivement désastreux ; et la méfiance de Soljenitsyne à l'endroit de « la civilisation scientifique et technique » vient sans doute de là.
S'en prendre à la consommation de masse et au progrès industriel en tant que tels me laisse, cependant, perplexe : ne serait-ce que parce que c'est le gaspillage, et non la consommation elle-même, qui est le vrai problème. Autant la lutte contre le gaspillage me semble donc fondée et nécessaire, autant la lutte contre « la société de consommation », qui a pu inspirer un certain terrorisme, me semble hors de propos. Je rappelle que ce sont notamment la consommation de masse et, en amont, l'exploitation industrielle des ressources fossiles, qui ont libéré l'homme occidental de la pauvreté et de toute une série de tâches qui l'avilissaient. Du reste, la victoire de la médecine, que l'on vante si souvent, n'aurait jamais pu voir le jour, elle non plus, sans la chimie des ressources fossiles ; et ce sont bien les progrès chimiques et industriels en matière de pesticides, d'insecticides, et de fertilisants, qui nous ont permis de maîtriser notre environnement.
RépondreSupprimerA moins que l'on ne juge dégradant et asservissant le fait même d'améliorer nos conditions de vie, il est peu sérieux de reprocher à la science, à la technique, et à la consommation de nous tenir en esclavage. Il est vrai que la critique de Soljenitsyne semble éviter de nier les bienfaits économiques et sanitaires du « progrès » ; et qu'elle semble se focaliser sur les conséquences psychologiques. Mais même de ce point de vue, on exagère aisément les effets délétères associés au développement scientifique et technologique et, en aval, au confort matériel et à la consommation de masse. Les comportements pathologiques, tels que l'addiction, sont le fait d'une minorité de consommateurs : ils sont donc exceptionnels et accidentels ; et non une sorte de maladie congénitale des « sociétés de consommation ».
Quant à l'idée que le confort de vie nous assècherait moralement, qu'il nous rendrait cupides et sans cœur, elle ne résiste pas à l'examen, elle non plus : il suffit de constater à quel point les gens sont enclins, dans nos sociétés opulentes, à donner à des organisations caritatives de toutes sortes. Du reste, les sociétés asiatiques, qui sont restées fidèles à leurs traditions spirituelles, cultivent aujourd'hui un respect de la science et de la technique bien plus grand que celui qui règne dans l'Occident sécularisé : il est donc faux de prétendre, comme Soljenitsyne semble le faire, que la spiritualité des peuples s'atrophie à mesure que leur mode de vie s'axe davantage sur la science et sur la technique.
Cela dit, il y a bien un méfait psychologique que je pense pouvoir être légitimement imputé au confort matériel, c'est que celui-ci dispose peu à peu les gens, au fil des générations qui tiennent leur confort pour acquis, à perdre de vue le monde inhospitalier et dangereux dans lequel ils vivent. Aveuglés par l'aisance de leur niveau de vie, et les facilités permises par leur avancement scientifique, industriel, et technologique, les Occidentaux ont finalement oublié une loi fondamentale : ce monde ne donne rien si on ne lui force pas la main. Encore une fois, la raison pour laquelle nous habitons cette planète dans des conditions aussi favorables à notre santé et à notre bien-être hygiénique, ainsi qu'à notre épanouissement économique et démographique, c'est que nous avons rendu hospitalier notre environnement.
Gaïa ne nous prend pas sous sa coupe ; et elle n'est pas non plus cette déesse délicate et innocente, offensée par le sang et le labeur, violée par les usines, les mines, et les groupements urbains, que les écologistes célèbrent. J'évoquais plus haut la colonisation des déserts par les plantes à la faveur de la plus grande quantité de gazcarbonique dont elles disposent. C'est bien la nature elle-même, et non l'être humain, qui a inventé la colonisation, mais aussi l'industrie, le commerce, la guerre, ou encore les infanticides ; et nous avons seulement hérité de ces comportements. Si le lecteur ne me prend pas au sérieux sur les infanticides, qu'il songe aux ours polaires qui n'hésitent pas à tuer leurs propres rejetons et à emporter leurs têtes pour le repas du soir.
RépondreSupprimer--Commentaire : Plus que les mines et autres, c'est la vibration émise par ses hôtes, leur état d'esprit global, qui pourrait bien ne pas être en accord avec leur environnement. Des systèmes désynchronisés en quelque sorte. --
Grégoire Canlorbe : Vous semblez avoir une tendresse toute particulière pour la Chine, où vous avez beaucoup voyagé. Le nucléaire de quatrième génération chinois retient, en particulier, votre attention. Fort de votre expérience de terrain et de vos recherches, la politique environnementale de la Chine contemporaine et son mode semi-planifié d'économie capitaliste offrent-ils, à vos yeux, des résultats supérieurs à ceux obtenus en Russie et dans le monde occidental ?
István Markó : En tant que professeur invité dans deux universités chinoises, j'ai effectivement effectué de nombreux voyages en Chine ; et je dois avouer, comme vous l'écrivez, que j'ai une tendresse toute particulière pour ce pays. L'ouverture de la Russie à l'économie capitaliste a été beaucoup trop brutale et hâtive : elle a débouché sur ce que je serais tenté d'appeler un capitalisme de type mafieux. Les Chinois ont bien compris cela ; et, plutôt que de « libéraliser » à tout va, avec les conséquences fâcheuses que l'on sait, ont préféré opter pour une transition, en douceur, du totalitarisme communiste vers un capitalisme de type semi-planifié.
Les principaux membres du gouvernement chinois ont tous une formation de scientifiques ou d'ingénieurs : ce sont donc des dirigeants qui savent raisonner de manière logique, qui savent analyser et décortiquer un problème de manière scientifique ; et, n'ayant pas à se soucier d'organiser une campagne électorale tous les deux ou cinq ans, il sont en mesure de prendre des décisions sur le long terme. Ce type de production des élites est une force indubitable du capitalisme chinois ; et le développement du nucléaire de quatrième génération, sur lequel vous faites bien d'insister, est l'un des grands succès à mettre à leur crédit.
Ayant dit cela, je me sens obligé de préciser que je ne suis pas candide sur le sort des libertés politiques et sociales là-bas. Je constate, cependant, que la liberté d'expression avance à une vitesse fulgurante ; et j'ai été témoin, en particulier, de manifestations sur la place Tian'anmen qui étaient dans le plus pur style européen, et qui n'ont valu à aucun des participants d'être fusillé ou décapité. En 1993, un doctorant qui voulait venir en Belgique ne pouvait le faire que si sa famille restait, en otage, sur le sol chinois : aujourd'hui, il n'y a plus aucun problème pour que sa famille l'accompagne.
Trump China Sur la toile chinoise, la parole est décomplexée ; et près de chaque jeune possédant un, voire deux téléphones portables, les choses se disent et se transmettent à un rythme phénoménal. Il existe certes des restrictions, mais pas plus en Chine qu'ailleurs ; et certes, Google et Facebook ont été bloqués, mais la faute en incombe aux propriétaires. Je ne prétends pas que la Chine est le paradis de la liberté : tout ce que j'entends faire remarquer, c'est que la Chine évolue vers la liberté et qu'elle respecte la science ; tandis qu'en occident, nous évoluons vers le communisme, l'atrophie de la liberté d'expression, et le mépris de la science. Donald Trump semble savoir cela ; et il semble être l'alpha naturel dont l'Amérique a besoin pour enrayer son processus de décadence, et pour maintenir son leadership face au concurrent chinois.
RépondreSupprimerDeux choses méritent d'être dites sur le bilan écologique de la Chine. Contrairement à ce que suggère un certain préjugé misérabiliste, les Chinois sont de plus en plus riches : on constate l'émergence d'une véritable classe moyenne ; et à mesure qu'ils s'enrichissent, leurs préoccupations environnementales augmentent. Mais les Chinois, aussi bien les élites que les « citoyens ordinaires », se moquent du réchauffement climatique : leur souci porte sur la qualité de l'air, la préservation des forêts, la sauvegarde des espèces menacées ; et non sur un hypothétique réchauffement du climat qu'il conviendrait de contrecarrer. Par ailleurs, les Chinois ont compris que l'avenir de l'énergie électrique réside dans le nucléaire ou les énergies fossiles : et certainement pas dans les énergies intermittentes.
L'industrie éolienne, devant laquelle se pâment les écologistes, produit des résultats hautement hasardeux, car dépendants de l'intensité du vent ; et même dans de bonnes conditions atmosphériques, elle délivre trop peu d'électricité pour être une industrie rentable par elle-même. Warren Buffet, qui possède l'un des plus grands parcs éoliens de l'Iowa, l'a dit sans aucune gêne : « Sur l'énergie éolienne, nous obtenons un crédit d'impôt si nous construisons beaucoup de parcs éoliens. C'est la seule raison de les construire. Ils n'ont aucun sens sans le crédit d'impôt. » Du reste, le bilan écologique est tout aussi mauvais : les éoliennes terrestres tuent des centaines de milliers, voire des millions d'oiseaux et de chauve-souris par an ; quant aux éoliennes en mer, elles tuent nombre de mammifères marins, là aussi dans l'indifférence la plus totale des écologistes.
Nous sommes tenaillés, en Europe, par une peur bleue du nucléaire. Les Chinois, mais aussi les Russes et les Indiens, savent que cette peur est irrationnelle ; et que les énergies intermittentes, de toute manière, ne sont pas une alternative viable. Ils développent leur industrie nucléaire à vive allure et expérimentent déjà la génération suivante au thorium. Quant aux Allemands et aux Français, et bientôt les Belges, hélas, ils régressent : horrifiés par l'accident de Fukushima, encouragés par des élites idiotes, ils détruisent leurs fleurons énergétiques ; et deviennent ainsi la risée des pays émergents. Je rappelle que le séisme et le tsunami de 2011 ont certes fait de très nombreuses victimes : environ 20 000 morts ; mais que personne n'est mort des suites de l'accident industriel nucléaire en tant que tel.
-- Commentaire : Malheureusement le nucléaire est un réel problème de par sa dangerosité. C'est un choix de société. Si les investissements sont mis sur les énergies propres, on trouvera des moyens de régler leurs problèmes et de les rendre plus performantes. Par exemple, l'énergie solaire qui arrive au m² sur la planète est considérable et on sait faire des centrales solaires très performantes. --
RépondreSupprimerLa Californie s'offre la plus grande centrale solaire du monde
Aux États-Unis, il se produit actuellement une recrudescence dans le financement de ce que l'on appelle les petites unités modulables. Mais la Chine possède assurément le leadership dans l'industrie nucléaire : en première position devant les Russes et les Indiens, les Chinois construisent régulièrement des centrales nucléaires ; et passés maîtres dans ce domaine, ils le font de plus en plus vite. Ils sont en train, aujourd'hui, de mettre au point deux pilotes nucléaires au thorium : ils savent que sa combustion aboutit à des produits hautement radioactifs, et avec une longue durée de vie ; mais ils sont arrivés à résoudre ce problème et à trouver un moyen d'obtenir des produits ultimes qui soient très peu radioactifs.
-- Commentaire : Et il n'y aura aucun problème de corruption, tout restera bien sous contrôle et ceci ad-æternam. --
Du reste, les Chinois sont en passe de devenir leaders dans la conquête spatiale : ils ont construit leurs propres plateformes, qu'ils ont réussi à envoyer dans l'espace ; ils ont également leurs propres lanceurs, qui sont extrêmement fiables, et qui sont bien moins chers, par exemple, que les lanceurs Ariane. Si les Chinois sont aussi performants et innovants, c'est parce qu'à l'instar des Indiens et des Russes, ils ont foi en la science : ils ont foi en la capacité de la science à embellir leur futur et à bâtir un monde meilleur. En Europe, il fut un temps où nous aussi, nous avions foi en la science ; et foi en une évolution de nos sociétés qui repose sur la science. Aujourd'hui, nous n'avons pas seulement tourné le dos à la science : nous sommes étouffés et infantilisés par des bureaucrates qui sucent les forces vives du vieux continent.
--Commentaire : Le problème de la corruption de la science dénoncé en début d'article est ici oublié. --
Grégoire Canlorbe : Selon une affirmation récurrente de votre part, le panda (naguère en voie de disparition) constitue une « erreur de la nature » : une créature trop inadaptée à son environnement et trop alambiquée en termes de stratégie de survie ou de reproduction. Pourriez-vous nous en dire plus ? En définitive, où s'arrête la responsabilité des êtres humains et où commence celle de Mère Nature en personne dans l'extinction de ses enfants ?
István Markó : Il m'est arrivé, effectivement, de lâcher l'expression « erreur de la nature » pour qualifier le panda. Appartenant à la famille des ursidés, il est normalement un herbivore ; et il se nourrit presque exclusivement de bambous : un certain type de bambou, en fait, dont la capacité énergétique varie en fonction du moment de l'année. Par ailleurs, c'est un animal solitaire, qui évite de chercher la compagnie de ses congénères ; et qui quitte donc rarement son territoire. Ces deux faits concourent à rendre la reproduction du panda hautement hasardeuse, d'autant que le temps de fertilité d'une femelle panda est seulement de trois jours environ.
D'un, lorsqu'elle est fertile, la femelle doit se mettre en route pour rencontrer un mâle disposé à la saillir ; et elle doit faire vite. De deux, lorsqu'elle tombe sur un mâle, celui-ci décline la proposition dans neuf cas sur dix ; et ce, parce qu'à cette période de l'année, le bambou a une très mauvaise qualité énergétique. Le mâle panda préfère donc se reposer, d'autant que son taux de testostérone, à cette période de l'année, est également très bas. En outre, les pandas s'occupent très peu de leurs enfants. Pour toutes ces raisons, je pense que le panda est une espèce naturellement en voie d'extinction : une espèce condamnée par la nature et sauvée par l'être humain.
RépondreSupprimerParmi les espèces qui disparaissent chaque année, certaines le font pour des raisons naturelles, d'autres doivent leur extinction à l'activité de l'être humain ; mais ce second cas de figure est, en réalité, minoritaire. A l'image du dodo, les espèces qui disparaissent, ou ont disparu, par la faute de l'être humain sont généralement insulaires : leur biotope étant réduit, elles ont peu de possibilités de se défendre. Il est tout à fait vrai qu'il y a environ 800 espèces, sur les 600 dernières années, qui ont disparu ; mais les chiffres que l'on nous martèle ad nauseam, les dizaines de milliers d'espèces censées disparaître chaque année, sont sortis du chapeau.
Un jour, j'ai écrit un e-mail à WWF pour leur demander d'énumérer, de préférence en latin, le nom des espèces disparues lors de l'année en cours ; ainsi que d'indiquer l'emplacement des cadavres concernés. Je suis sans réponse de leur part, encore à ce jour ; et pour une raison très simple : les ONG veulent nous effrayer et nous culpabiliser avec des allégations sans fondements. En outre, il arrive régulièrement que des espèces que l'on croyait disparues refassent surface : le coelacanthe, par exemple, mais aussi le loup de Guinée.
Grégoire Canlorbe : L'utopie du califat mondial, ravivée à l'ère de l'information et de la mise en réseau instantanée et globalisée, est d'autant moins anachronique qu'elle fait écho au rêve gaïaniste et « réchauffiste » de confier à un gouvernement mondial les rênes du développement durable. Voyez-vous une convergence des luttes se dessiner entre écologisme totalitaire et Islam ?
István Markó : De nombreuses personnes, généralement issues de l'ancien bloc de l'est, se laissent séduire par l'idée de confier la résolution de nos problèmes environnementaux à une gouvernance mondiale. A bien des égards, l'écologisme est lui aussi le communisme du XXIème siècle : au même titre que l'Islam, il occupe la place laissée vacante par le déclin du marxisme-léninisme. Je ne sais pas si une convergence des luttes entre islamistes et écologistes va effectivement se dessiner ; en revanche, je constate que nous avons d'ores et déjà l'équivalent, à plus petite échelle, du califat écologique mondial. Je songe à l'Union Européenne, laquelle nous donne un avant-goût de la gouvernance bureaucratique, mondiale, et totalitaire que l'ONU s'efforce manifestement d'instaurer.
Puisque nous parlons de la mondialisation, envisagée dans son aspect politique : la perspective d'un gouvernement mondial ; mais aussi dans son aspect économique et disons informationnel - la mise en réseau, parfois instantanée, des hommes, des marchandises, et des idées - je voudrais faire remarquer un possible effet pervers. A mesure que les cultures et les mentalités se mélangent, la religion écologiste (ou gaïaniste) des Occidentaux, ainsi que leur penchant pour le repentir, semblent finalement gagner certains des peuples asiatiques. Le Japon, qui est sorti émasculé, au plan spirituel, de la Seconde Guerre mondiale, est d'autant plus propice à se laisser envahir par cette sanctification occidentale du déni de soi.
Grégoire Canlorbe : A l'occasion de l'Austrian World Summit, en juin 2017, Arnold Schwarzenegger décrivait en ces termes le sort qu'il réserverait à un climato-sceptique dans un scénario. « Dans un film, ça aurait été plus simple. On aurait dit : « Qui pense que les gaz à effet de serre ne sont pas des polluants ? » Et celui qui aurait répondu « Oui, moi », je lui aurais encastré la bouche sur un tuyau d'échappement [et] j'aurais démarré le moteur. »
RépondreSupprimerQuant à vous, quel traitement apprécieriez-vous de voir un fidèle du réchauffement anthropique subir à l'écran ?
István Markó : Ayant moi-même pratiqué le bodybuilding dans ma jeunesse, je suis un grand admirateur d'Arnold Schwarzenegger : l'homme et sa cinématographie. Mais je suspecte ses connaissances chimiques, du moins ce qu'il en laisse entrevoir, d'être un peu légères, ne serait-ce que par rapport à celles d'un Dolph Lundgren diplômé en génie chimique ; et pour ce qui est d'obtenir un avis éclairé en politique ou en philosophie, je ferais davantage confiance à Jean-Claude Van Damme.
Arnold s'exprime ici comme s'il ignorait tout bonnement que tous les gaz à effet de serre ne sont pas des poisons ; et qu'encastrer la bouche de quelqu'un sur un tuyau d'échappement et démarrer le moteur n'aura jamais pour seul effet que de faire exploser les poumons de la personne, ce qui n'a pas grand-chose à voir avec l'effet de serre. Pour ma part, la pire des situations que je souhaiterais à un fidèle du réchauffement anthropique d'avoir à endurer, à l'écran ou dans la réalité, c'est d'être confronté à des informations honnêtes, des données et chiffres non manipulés, qui l'obligent à reconnaître la vacuité de son dogme.
A savoir que, parmi les gaz qui sortent d'un moteur mis en marche, on en trouve effectivement certains qui sont des polluants - par exemple, le monoxyde de carbone, l'oxyde d'azote, ou l'ozone - mais que le dioxyde de carbone n'en fait pas partie ; et que parmi ces gaz polluants, tous n'ont pas un effet de serre. Ou encore que dans de très nombreux endroits, notamment en Europe, le niveau de la terre monte par rapport à celui des eaux : phénomène classique que l'on appelle un rebond ; et qui est dû au fait qu'au sortir de la dernière glaciation, les énormes quantités de glace qui recouvraient le continent européen et nord-américain ont fondu, permettant à la terre qui était poussée vers le bas de remonter petit à petit.
On nous annonce que le niveau des eaux va augmenter partout dans le monde et augmenter au point de submerger une large partie de nos continents ; mais comme l'a bien montré Hans von Storch, l'un des plus grands climatologues modélisateurs, les modèles à l'appui de ces prévisions sont, pour 98 % d'entre eux, totalement faux. On nous annonce que l'air que nous respirons dans les grandes villes n'a jamais été aussi pollué ; mais il suffit de se documenter sur l'air que les gens respiraient à Londres dans les années 1960 pour réaliser à quel point la pollution urbaine a diminué. A Pékin, souvent pointé du doigt, il se produit de temps à autre un brouillard réminiscent du smog londonien ; mais même la pollution de ces jours-là est loin de rivaliser avec celle qui régnait naguère à Londres.
On nous met en garde contre le glyphosate, on nous somme de le bannir ; mais je suis prêt à boire dix grammes de glyphosate devant vous. La vérité est que le glyphosate est un produit deux fois moins toxique que le sel ; et qu'en pratique, il n'est pas plus polluant pour notre environnement qu'il n'est cancérigène pour notre organisme. Derrière la campagne anti-glyphosate, vous retrouvez toutes sortes d'ONG que je qualifie d'éco-terroristes ; et qui se montrent prêtes à tout, y compris à bannir la vérité scientifique elle-même, pour avoir la peau de Monsanto. Je ne suis ni un partisan ni un ennemi de cette firme ; mais je déplore l'animosité injustifiée qui entoure un produit véritablement génial, alimentée par une propagande honteuse de la part des Avaaz et autres Greenpeace.
RépondreSupprimerGrégoire Canlorbe : Merci pour votre temps. Voudriez-vous ajouter une chose ou deux ?
István Markó : Je voudrais vous remercier pour la pertinence de vos questions. J'étais dernièrement à Santa Barbara, en Californie, où j'ai eu l'occasion de manger avec des assiettes et couverts faits en maïs, et donc biodégradables ; c'est une initiative que je salue, et qui n'a rien à voir avec la lutte vaine, dispendieuse, et mortifère contre les émissions de gazcarbonique. S'il y a bien un dernier message que j'aimerais faire passer, c'est que nous devons nous soucier des véritables problèmes écologiques ; et cesser de nous laisser manipuler par des causes qui prétendent avoir en vue le bien de notre planète, mais qui sont autant de prétextes pour asservir et ligoter l'humanité.
Dieu sait s'il y a des choses abominables qui arrivent à notre planète ! Pensez à la pollution des océans et au « septième continent » ; pensez à l'extinction en cours de certaines espèces maritimes comme le cabillaud, lequel est victime, non seulement d'un excès de pêche, mais de la prolifération des phoques dont on a interdit la chasse. Nous devons préserver notre environnement, cela va de soi ; mais nous devons aussi exercer notre esprit critique et identifier les véritables problèmes, ce sans quoi nos bons sentiments ne sont que des larmes insolentes et stupides, parfois même hypocrites.
L'accord de la COP 21 de Paris n'a pas été signé pour sauver la planète et pour éviter que nous ne rôtissions avec une augmentation de température imaginaire de +2°C. Derrière toute cette mascarade se cache, comme toujours, le visage hideux du pouvoir, de la cupidité, et du profit : tous les industriels qui sont favorables à cet engagement, qui va ruiner l'Europe et appauvrir immensément ses citoyens, le font pour la bonne raison qu'ils y trouvent une source de revenus énorme et facile. Quant aux ONG, lorsqu'elles ne sont pas simplement motivées par la cupidité, leur mobile tient en une idéologie résolument malthusienne : revenir à une population mondiale très petite, de l'ordre de quelques centaines de millions d'individus ; et pour ce faire, appauvrir le monde, supprimer les énergies fossiles, et faire en sorte d'augmenter le nombre de décès.
Grégoire Canlorbe, journaliste politique et scientifique, a mené de nombreuses interviews pour des journaux tels que Man and the Economy, fondé par le lauréat du Prix Nobel d'économie Ronald Coase, Arguments, ou encore Agefi Magazine ; et des think-tanks tels que Gatestone Institute et Mises Institute. Il compte plusieurs articles et passages radio, comme analyste politique, à son actif. Et il collabore avec le sociologue et philosophe Howard Bloom sur un ouvrage de conversations, traitant du comportement de masse dans l'univers, des atomes aux humains.
https://fr.sott.net/article/31517-Rechauffement-climatique-L-entretien-avec-le-professeur-Istvan-Marko
(...) Si la température monte, l'eau des océans se dilate forcément et certains glaciers reculent ; mais c'est quelque chose que les glaciers ont toujours fait, et non une spécificité de notre époque. (...)
SupprimerLà, il y a contradiction dans la même phrase ! Que l'eau chauffée se dilate, c'est depuis TOUJOURS et pour TOUJOURS. Et, il ne faut pas incomber au soleil le fait que le niveau des océans peut monter ! (ou descendre !).
Explication: Depuis des millions d'années il y a des milliards de km3 d'eaux (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les océans SANS QU'ILS NE MONTENT !!! NE PRENONS PAS LES LECTEURS POUR DES CONS !
Les SEULES différences de hausses ou de baisses reviennent à 100 % aux tremblements de terre (des milliers chaque jour ! terrestres ou sous-marins), et, il y a sous la mer des monticules qui se forment (ou se déforment) et qui font que l'eau monte ou descend (rien à voir avec les phénomènes naturels des marées ou upwelling aux îles Fidji). Ces élévations peuvent apparaître, on appelle ces émersions des îles ou des continents. Comme pareillement qu'à chaque tremblement de terre (déplacement de plaques) apparaissent donc aussi des failles (c'est de la physique) qui aspirent cette eau. La mer descend.
PS: Pas une fois ce 'professeur' ne parle que TOUS les gaz se recyclent ! PAS UNE FOIS ! Hahahaha !