Une solution innovante pour diagnostiquer le cancer mise au point en Russie
SCI-TECH 23:13 25.05.2017
Un médicament innovant, avec l'isotope technétium 99 utilisé dans la médecine nucléaire, a été élaboré par une équipe de chercheurs russes afin de diagnostiquer plus efficacement les lésions cancéreuses.
Des scientifiques de l'Université polytechnique de Tomsk, de l'Institut de recherche sur le cancer et de l'Institut de la chimie bioorganique ont mis en place un appareil pour diagnostiquer avec précision des maladies cancéreuses avec l'isotope de technétium 99. Les tests de l'appareil sont prévus pour cet automne.
Le technétium 99 est l'isotope radio diagnostic le plus demandé, utilisé dans la médecine nucléaire. Les médicaments, notamment les solutions, contenant cette matière permettent de diagnostiquer les lésions dans tous les organes du corps humain. Les anticorps dans la solution injectée seront attirés par les cellules cancéreuses.
En cela, la matière devient inactive en six heures et sort de l'organisme sur une période comprise entre 1,5 et 22 jours, en fonction de la dose.
Selon Mekhmane Yousoubov, de l'Université polytechnique de Tomsk, l'appareil est capable de déterminer vite et avec précision les dimensions d'une tumeur, ainsi que son emplacement. « Ce qui est encore plus important dans le diagnostic des cancers à petites cellules, lorsque les cellules cancéreuses sont dispersées sur l'organe malade », souligne-t-il.
La protéine DARPin, qui sert de base pour la solution, est efficace dans le diagnostic du cancer du sein, du poumon, de la prostate, du rein, des carcinomes spino-cellulaires de la tête et du cou.
Dans l'avenir, le médicament élaboré sera utilisé non seulement pour le diagnostic mais aussi pour le traitement des maladies cancéreuses.
Des chercheurs découvrent une molécule capable d’«étouffer» le cancer
22:11 28.04.2017
Des scientifiques allemands ont trouvé une molécule spéciale dans les cellules immunitaires humaines qui est capable de diminuer la largeur des vaisseaux capillaires de telle sorte que le sang ne puisse y pénétrer et l’ont ainsi modelé pour lutter contre le cancer.
La lutte contre le cancer représente est l'un des principaux enjeux des recherches médicales contemporaines.
Selon un article publié dans la revue Nature, des chercheurs allemands ont découvert une molécule spéciale dans les cellules immunitaires humaines qui rétrécit la taille des vaisseaux capillaires de telle sorte que le sang ne puisse plus y pénétrer. Les scientifiques ont réalisé une expérience très prometteuse pour la lutte contre le cancer.
« La combinaison de deux protéines, facteur de nécrose et interféron-gamme, est une des armes les plus puissantes de l'arsenal des cellules immunitaires. La première substance explose les vaisseaux capillaires et ouvre la voie vers la tumeur aux cellules-tueuses, la deuxième les privent d'accès au sang et freine la multiplication des cellules cancéreuses sur le long terme », explique Thomas Blakenstein, chercheur à l'Institut d'immunologie de Berlin.
Actuellement, selon les scientifiques, le système immunitaire humain est normalement capable de lutter contre les tumeurs qui en sont à leur premier stade. Quand les cellules cancéreuses obtiennent la capacité de se déplacer indépendamment, les métastases se forment. Le système immunitaire ne les détecte pas et n'essaie pas de supprimer ensuite les cellules cancéreuses.
L’assassinat de JFK signa la fin de la démocratie américaine
le 28 mai 2017
Hasard du calendrier, John F. Kennedy aurait eu 100 ans demain lundi 29 mai 2017. Hasard car ce lundi est aussi aux USA le jour des morts pour la patrie, le « Memorial Day ». Le billet qui suit est une traduction par mes soins le 25 mai d’un article de Paul Craig Roberts parue le 24 de ce même mois que j’ai préféré mettre en ligne la veille du Memorial Day.
JFK fut assassiné le 22 novembre 1963 à Dallas à l’âge de 46 ans peu avant de terminer la troisième année de son mandat de Président des Etats-Unis. Les chercheurs qui ont passé des années à réunir les évidences sur cet évènement ont conclu que le Président Kennedy avait été assassiné par une conspiration entre la CIA, les Chefs d’Etat-Major et les services secrets. Kennedy entra à la Maison-Blanche avec la stature d’un guerrier froid mais il apprit très vite lors de ses interactions avec la CIA et les Chefs d’Etat-Major que le complexe militaro-sécuritaire industriel américain avait un agenda servant ses propres intérêts et que cet agenda constituait un danger pour l’humanité.
Il entreprit donc de réduire les tensions entre les USA et l’Union Soviétique. Ses refus réitérés d’invasion de Cuba, du projet Northwoods (voir note 1), d’une attaque nucléaire préventive de l’Union Soviétique et son intention de retirer l’armée américaine du Vietnam s’il était réélu ainsi que ses discours relatifs à une nouvelle politique étrangère à l’ère nucléaire suffirent largement à convaincre le complexe militaro-sécuritaire industriel qu’il oeuvrait contre ses intérêts. Les conservateurs considéraient qu’il faisait preuve de naïveté vis-à-vis de l’Union Soviétique et constituait donc un danger pour la nation. C’étaient les vraies raisons de son assassinat qui furent scellées lorsque Kennedy annonça le 10 juin 1963 le début de négociations avec l’Union Soviétique pour aboutir à un traité d’interdiction des essais nucléaires atmosphériques (voir note 2).
La mise en scène de Lee Oswald ne fut jamais convaincante d’autant que des films réalisés par des spectateurs contredisaient les affirmations des enquêteurs. Le Président Johnson ne put jamais suivre de près l’enquête, non pas parce qu’il était vice-président lors de l’évènement ou qu’il voulait tromper le peuple américain mais parce qu’étaler au grand jour la vraie histoire aurait profondément mis à mal la confiance des Américains en leur gouvernement à un moment critique des relations USA-URSS. Pour que cette affaire soit « emballée » il fallait toute la confiance du Chef de la Cour Suprême, Earl Warren, pour diriger la commission en charge de faire la lumière sur l’assassinat. Warren comprit tout de suite l’importance de sa mission afin de préserver la confiance que l’opinion publique accordait à l’armée, aux services de sécurité nationale ainsi que la confiance des alliés des USA.
Lors de cet évènement la CIA introduisit le concept de « théorie de la conspiration » dans le lexique politique, une technique permettant de discréditer le scepticisme de la Commission Warren en contrôlant étroitement toute information livrée aux médias. Ce terme de théorie de la conspiration a été ultérieurement utilisé pour valider de fausses explications tout en déformant la vérité. Le Président Kennedy était aussi déterminé à classer le lobby israélien (très actif aux USA) parmi les agents extérieurs et à bloquer l’acquisition par Israël d’armement nucléaire. Son assassinat libéra les contraintes qui pesaient sur Israël. Dans un discours aux Nations-Unies en 1961 JFK déclara :
» Chaque habitant de notre planète doit savoir qu’un jour celle-ci pourrait devenir inhabitable. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant vit sous l’épée de Damoclès nucléaire, attachée par le plus mince des fils qui peut être rompu à n’importe quel moment par accident, mauvais calcul ou par folie. Ces armes de guerre doivent être détruites avant de nous détruire nous-mêmes. Il est donc dans notre intention d’affronter l’Union Soviétique, non pas pour une course aux armements, mais pour une course vers la paix, pour avancer conjointement, pas à pas, étape par étape, jusqu’à ce qu’un complet désarmement ait été atteint. «
Si ce discours reçut un accueil chaleureux et des encouragements tant du leader soviétique Nikita Khrushchev que de nombreux pays européens il consterna les « faucons » (warhawks) et les Chefs d’Etat-Major. En termes de quantités et de qualités (missiles) d’armements nucléaires les USA étaient en avance sur l’Union Soviétique ce qui aux yeux de l’Etat-Major (voir le lien) autorisait les USA à procéder à une attaque nucléaire surprise de l’URSS. Beaucoup pensaient qu’un désarmement nucléaire donnerait les coudées franches à l’URSS pour envahir le reste de l’Europe. Les « faucons » considéraient cette éventualité comme beaucoup plus menaçante qu’un conflit nucléaire et beaucoup de personnalités militaires de haut rang regardaient JFK comme décidé à affaiblir les USA vis-à-vis de l’Union Soviétique.
L’assassinat de John F. Kennedy fut donc d’un énorme coût pour l’humanité toute entière. Kennedy et Khrushchev auraient collaboré pour désamorcer la crise cubaine des missiles en mettant un terme à la guerre froide bien avant que le complexe militaro-sécuritaire finisse par refermer son gant de fer sur le gouvernement américain. Israël n’aurait jamais disposé d’armement nucléaire et classer le lobby israélien comme agent de l’étranger aurait évité la main-mise d’Israël sur le gouvernement américain. Durant son second mandat JFK aurait démantelé la CIA en milliers d’entités sans pouvoir réel, un projet qu’il formula à son frère Robert, et le Deep State aurait été balayé de la scène politique avant qu’il ne devienne plus puissant que le Président américain lui-même.
Mais le complexe militaro-sécuritaire frappa le premier à Dallas et tira une balle qui annula toutes ces promesses, mettant ainsi fin à la démocratie américaine …
Note 1. Le projet Northwoods devait faire croire à l’opinion publique américaine que Cuba représentait un danger pour les USA. Il s’agissait d’organiser des attentats et des actes de sabotage sur le sol américain qui seraient attribués aux agents cubains (voir : https://en.wikipedia.org/wiki/Operation_Northwoods )
Note 2. Il existe trois traités d’interdiction des essais nucléaires. Le premier appelé aussi traité « limité » fut co-signé le 10 octobre 1963 par les USA, l’Union Soviétique et la Grande-Bretagne. Il interdisait les essais nucléaires atmosphériques, dans l’espace et sous-marins. Seuls les essais terrestres souterrains furent dès lors autorisés. Ce traité fut finalement suivi en 1996 par le CTBT ou Comprehensive Nuclear Test-Ban Treaty adopté par les Nations-Unies et ratifié par la plupart des pays à l’exception de l’Inde, du Pakistan et de la Corée du Nord ( voir à ce sujet : https://en.wikipedia.org/wiki/Comprehensive_Nuclear-Test-Ban_Treaty )
Lorsque Paul Craig Roberts parlait de 'jfk-signa-la-fin-de-la-democratie-americaine' il voulait plutôt dire la fin du PROJET de la première démocratie americaine, car, LA Démocratie (:C'est le Peuple qui vote les lois et non les FAUX représentants au Congrès) n'a JAMAIS existé aux USA. Idem pour le sujet 'nucléaire', personne n'a demandé au Peuple ce qu'il en pensait !
PS: Remarquez bien que les 'ex-chef-d'Etats' (comme les ex-ministres !) ne disent bizarrement rien dès qu'ils ne sont plus au pouvoir !! Cà alors ! Ainsi, suivant ce type de procédure, en France ce sont les Le Pen qui se sont tous retirés (incapables de débattre !) tout comme l'ont fait les 'José Bové', les 'Gérard Nicoud' (CIDUNATI) https://fr.wikipedia.org/wiki/Gérard_Nicoud et bien d'autres 'chefs de partis'.
«Un million d'Européens montent une armée populaire contre la crise migratoire»
11:04 15.03.2017
Plus d'un million de personnes agissent déjà contre les tentatives des réfugiés d'entrer illégalement en Union européenne. De telles associations existent en République tchèque, en Espagne, en Allemagne et en Slovaquie. En Bulgarie, la milice paramilitaire regroupe plus de 50 000 personnes. Cette information a été confirmée par les politiciens de plusieurs pays d'Europe de l'Est selon Izvestia. Pendant ce temps, l'UE est toujours incapable de régler le problème d'affluence de migrants du moyen-orient.
La politique migratoire de l'UE n'a fait qu'aggraver la situation des pays "tampons" de l'Union. Ainsi la Hongrie, la Bulgarie et d'autres pays d'Europe de l'Est ressentent la plus forte pression des migrants clandestins. Les habitants de ces pays, préoccupés, sont contraints de faire face au flux migratoire par leurs propres forces en formant des milices populaires de volontaires. Dans certains pays, comme en Bulgarie, cette pratique a déjà atteint le niveau étatique: les patrouilles de volontaires disposent d'armes non létales (bombes lacrymogènes, matraques).
La Bulgarie est au carrefour des principaux itinéraires de migrants, ce qui crée une tension sociale parmi ses citoyens. Des militants ont créé l'organisation Chipka qui a pour objectif proclamé d'assurer la sécurité du pays contre le flux de migrants clandestins. L'organisation en question a fait part de l'existence de tout un réseau d'organisations européennes similaires qui coopèrent entre elles.
«Pas de migrants pour la Tchéquie ni selon les quotas, ni autrement !»
La cause de l'apparition de milices populaires est l'incapacité des pays de l'UE à réagir de manière adéquate à la crise migratoire et à maîtriser la vague de réfugiés.
Cela fait deux ans que les politiciens européens ne parviennent pas à trouver une solution à la phase aiguë de la crise migratoire qui frappe l'UE. La ligne adoptée par la chancelière allemande Angela Merkel, qui promeut l'ouverture maximale des frontières des pays européens aux réfugiés, est un fiasco. De plus en plus de politiciens européens accusent Bruxelles de politique à courte vue vis-à-vis du Moyen-Orient — ce qui est précisément le fond du problème des migrants selon eux. L'absence d'une ligne de conduite commune en la matière pousse les habitants d'Europe de l'Est à combattre eux-mêmes ce grave problème.
Une solution innovante pour diagnostiquer le cancer mise au point en Russie
RépondreSupprimerSCI-TECH
23:13 25.05.2017
Un médicament innovant, avec l'isotope technétium 99 utilisé dans la médecine nucléaire, a été élaboré par une équipe de chercheurs russes afin de diagnostiquer plus efficacement les lésions cancéreuses.
Des scientifiques de l'Université polytechnique de Tomsk, de l'Institut de recherche sur le cancer et de l'Institut de la chimie bioorganique ont mis en place un appareil pour diagnostiquer avec précision des maladies cancéreuses avec l'isotope de technétium 99. Les tests de l'appareil sont prévus pour cet automne.
Le technétium 99 est l'isotope radio diagnostic le plus demandé, utilisé dans la médecine nucléaire. Les médicaments, notamment les solutions, contenant cette matière permettent de diagnostiquer les lésions dans tous les organes du corps humain. Les anticorps dans la solution injectée seront attirés par les cellules cancéreuses.
En cela, la matière devient inactive en six heures et sort de l'organisme sur une période comprise entre 1,5 et 22 jours, en fonction de la dose.
Selon Mekhmane Yousoubov, de l'Université polytechnique de Tomsk, l'appareil est capable de déterminer vite et avec précision les dimensions d'une tumeur, ainsi que son emplacement. « Ce qui est encore plus important dans le diagnostic des cancers à petites cellules, lorsque les cellules cancéreuses sont dispersées sur l'organe malade », souligne-t-il.
La protéine DARPin, qui sert de base pour la solution, est efficace dans le diagnostic du cancer du sein, du poumon, de la prostate, du rein, des carcinomes spino-cellulaires de la tête et du cou.
Dans l'avenir, le médicament élaboré sera utilisé non seulement pour le diagnostic mais aussi pour le traitement des maladies cancéreuses.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201705251031541857-cancer-medicament-innovation-diagnostic/
Des chercheurs découvrent une molécule capable d’«étouffer» le cancer
RépondreSupprimer22:11 28.04.2017
Des scientifiques allemands ont trouvé une molécule spéciale dans les cellules immunitaires humaines qui est capable de diminuer la largeur des vaisseaux capillaires de telle sorte que le sang ne puisse y pénétrer et l’ont ainsi modelé pour lutter contre le cancer.
La lutte contre le cancer représente est l'un des principaux enjeux des recherches médicales contemporaines.
Selon un article publié dans la revue Nature, des chercheurs allemands ont découvert une molécule spéciale dans les cellules immunitaires humaines qui rétrécit la taille des vaisseaux capillaires de telle sorte que le sang ne puisse plus y pénétrer. Les scientifiques ont réalisé une expérience très prometteuse pour la lutte contre le cancer.
« La combinaison de deux protéines, facteur de nécrose et interféron-gamme, est une des armes les plus puissantes de l'arsenal des cellules immunitaires. La première substance explose les vaisseaux capillaires et ouvre la voie vers la tumeur aux cellules-tueuses, la deuxième les privent d'accès au sang et freine la multiplication des cellules cancéreuses sur le long terme », explique Thomas Blakenstein, chercheur à l'Institut d'immunologie de Berlin.
Actuellement, selon les scientifiques, le système immunitaire humain est normalement capable de lutter contre les tumeurs qui en sont à leur premier stade. Quand les cellules cancéreuses obtiennent la capacité de se déplacer indépendamment, les métastases se forment. Le système immunitaire ne les détecte pas et n'essaie pas de supprimer ensuite les cellules cancéreuses.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201704281031112078-chercheurs-decouvrent-molecule-etouffer-cancer/
L’assassinat de JFK signa la fin de la démocratie américaine
RépondreSupprimerle 28 mai 2017
Hasard du calendrier, John F. Kennedy aurait eu 100 ans demain lundi 29 mai 2017. Hasard car ce lundi est aussi aux USA le jour des morts pour la patrie, le « Memorial Day ». Le billet qui suit est une traduction par mes soins le 25 mai d’un article de Paul Craig Roberts parue le 24 de ce même mois que j’ai préféré mettre en ligne la veille du Memorial Day.
JFK fut assassiné le 22 novembre 1963 à Dallas à l’âge de 46 ans peu avant de terminer la troisième année de son mandat de Président des Etats-Unis. Les chercheurs qui ont passé des années à réunir les évidences sur cet évènement ont conclu que le Président Kennedy avait été assassiné par une conspiration entre la CIA, les Chefs d’Etat-Major et les services secrets. Kennedy entra à la Maison-Blanche avec la stature d’un guerrier froid mais il apprit très vite lors de ses interactions avec la CIA et les Chefs d’Etat-Major que le complexe militaro-sécuritaire industriel américain avait un agenda servant ses propres intérêts et que cet agenda constituait un danger pour l’humanité.
Il entreprit donc de réduire les tensions entre les USA et l’Union Soviétique. Ses refus réitérés d’invasion de Cuba, du projet Northwoods (voir note 1), d’une attaque nucléaire préventive de l’Union Soviétique et son intention de retirer l’armée américaine du Vietnam s’il était réélu ainsi que ses discours relatifs à une nouvelle politique étrangère à l’ère nucléaire suffirent largement à convaincre le complexe militaro-sécuritaire industriel qu’il oeuvrait contre ses intérêts. Les conservateurs considéraient qu’il faisait preuve de naïveté vis-à-vis de l’Union Soviétique et constituait donc un danger pour la nation. C’étaient les vraies raisons de son assassinat qui furent scellées lorsque Kennedy annonça le 10 juin 1963 le début de négociations avec l’Union Soviétique pour aboutir à un traité d’interdiction des essais nucléaires atmosphériques (voir note 2).
La mise en scène de Lee Oswald ne fut jamais convaincante d’autant que des films réalisés par des spectateurs contredisaient les affirmations des enquêteurs. Le Président Johnson ne put jamais suivre de près l’enquête, non pas parce qu’il était vice-président lors de l’évènement ou qu’il voulait tromper le peuple américain mais parce qu’étaler au grand jour la vraie histoire aurait profondément mis à mal la confiance des Américains en leur gouvernement à un moment critique des relations USA-URSS. Pour que cette affaire soit « emballée » il fallait toute la confiance du Chef de la Cour Suprême, Earl Warren, pour diriger la commission en charge de faire la lumière sur l’assassinat. Warren comprit tout de suite l’importance de sa mission afin de préserver la confiance que l’opinion publique accordait à l’armée, aux services de sécurité nationale ainsi que la confiance des alliés des USA.
Lors de cet évènement la CIA introduisit le concept de « théorie de la conspiration » dans le lexique politique, une technique permettant de discréditer le scepticisme de la Commission Warren en contrôlant étroitement toute information livrée aux médias. Ce terme de théorie de la conspiration a été ultérieurement utilisé pour valider de fausses explications tout en déformant la vérité. Le Président Kennedy était aussi déterminé à classer le lobby israélien (très actif aux USA) parmi les agents extérieurs et à bloquer l’acquisition par Israël d’armement nucléaire. Son assassinat libéra les contraintes qui pesaient sur Israël. Dans un discours aux Nations-Unies en 1961 JFK déclara :
RépondreSupprimer» Chaque habitant de notre planète doit savoir qu’un jour celle-ci pourrait devenir inhabitable. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant vit sous l’épée de Damoclès nucléaire, attachée par le plus mince des fils qui peut être rompu à n’importe quel moment par accident, mauvais calcul ou par folie. Ces armes de guerre doivent être détruites avant de nous détruire nous-mêmes. Il est donc dans notre intention d’affronter l’Union Soviétique, non pas pour une course aux armements, mais pour une course vers la paix, pour avancer conjointement, pas à pas, étape par étape, jusqu’à ce qu’un complet désarmement ait été atteint. «
Si ce discours reçut un accueil chaleureux et des encouragements tant du leader soviétique Nikita Khrushchev que de nombreux pays européens il consterna les « faucons » (warhawks) et les Chefs d’Etat-Major. En termes de quantités et de qualités (missiles) d’armements nucléaires les USA étaient en avance sur l’Union Soviétique ce qui aux yeux de l’Etat-Major (voir le lien) autorisait les USA à procéder à une attaque nucléaire surprise de l’URSS. Beaucoup pensaient qu’un désarmement nucléaire donnerait les coudées franches à l’URSS pour envahir le reste de l’Europe. Les « faucons » considéraient cette éventualité comme beaucoup plus menaçante qu’un conflit nucléaire et beaucoup de personnalités militaires de haut rang regardaient JFK comme décidé à affaiblir les USA vis-à-vis de l’Union Soviétique.
L’assassinat de John F. Kennedy fut donc d’un énorme coût pour l’humanité toute entière. Kennedy et Khrushchev auraient collaboré pour désamorcer la crise cubaine des missiles en mettant un terme à la guerre froide bien avant que le complexe militaro-sécuritaire finisse par refermer son gant de fer sur le gouvernement américain. Israël n’aurait jamais disposé d’armement nucléaire et classer le lobby israélien comme agent de l’étranger aurait évité la main-mise d’Israël sur le gouvernement américain. Durant son second mandat JFK aurait démantelé la CIA en milliers d’entités sans pouvoir réel, un projet qu’il formula à son frère Robert, et le Deep State aurait été balayé de la scène politique avant qu’il ne devienne plus puissant que le Président américain lui-même.
RépondreSupprimerMais le complexe militaro-sécuritaire frappa le premier à Dallas et tira une balle qui annula toutes ces promesses, mettant ainsi fin à la démocratie américaine …
Source : http://www.paulcraigroberts.org/2017/05/24/jfk-100-paul-craig-roberts/
Note 1. Le projet Northwoods devait faire croire à l’opinion publique américaine que Cuba représentait un danger pour les USA. Il s’agissait d’organiser des attentats et des actes de sabotage sur le sol américain qui seraient attribués aux agents cubains (voir : https://en.wikipedia.org/wiki/Operation_Northwoods )
Note 2. Il existe trois traités d’interdiction des essais nucléaires. Le premier appelé aussi traité « limité » fut co-signé le 10 octobre 1963 par les USA, l’Union Soviétique et la Grande-Bretagne. Il interdisait les essais nucléaires atmosphériques, dans l’espace et sous-marins. Seuls les essais terrestres souterrains furent dès lors autorisés. Ce traité fut finalement suivi en 1996 par le CTBT ou Comprehensive Nuclear Test-Ban Treaty adopté par les Nations-Unies et ratifié par la plupart des pays à l’exception de l’Inde, du Pakistan et de la Corée du Nord ( voir à ce sujet : https://en.wikipedia.org/wiki/Comprehensive_Nuclear-Test-Ban_Treaty )
Lire aussi :
http://prospect.org/article/did-us-military-plan-nuclear-first-strike-1963
https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/05/28/lassassinat-de-jfk-signa-la-fin-de-la-democratie-americaine/
SupprimerLorsque Paul Craig Roberts parlait de 'jfk-signa-la-fin-de-la-democratie-americaine' il voulait plutôt dire la fin du PROJET de la première démocratie americaine, car, LA Démocratie (:C'est le Peuple qui vote les lois et non les FAUX représentants au Congrès) n'a JAMAIS existé aux USA.
Idem pour le sujet 'nucléaire', personne n'a demandé au Peuple ce qu'il en pensait !
PS: Remarquez bien que les 'ex-chef-d'Etats' (comme les ex-ministres !) ne disent bizarrement rien dès qu'ils ne sont plus au pouvoir !! Cà alors ! Ainsi, suivant ce type de procédure, en France ce sont les Le Pen qui se sont tous retirés (incapables de débattre !) tout comme l'ont fait les 'José Bové', les 'Gérard Nicoud' (CIDUNATI) https://fr.wikipedia.org/wiki/Gérard_Nicoud
et bien d'autres 'chefs de partis'.
«Un million d'Européens montent une armée populaire contre la crise migratoire»
RépondreSupprimer11:04 15.03.2017
Plus d'un million de personnes agissent déjà contre les tentatives des réfugiés d'entrer illégalement en Union européenne. De telles associations existent en République tchèque, en Espagne, en Allemagne et en Slovaquie. En Bulgarie, la milice paramilitaire regroupe plus de 50 000 personnes. Cette information a été confirmée par les politiciens de plusieurs pays d'Europe de l'Est selon Izvestia. Pendant ce temps, l'UE est toujours incapable de régler le problème d'affluence de migrants du moyen-orient.
La politique migratoire de l'UE n'a fait qu'aggraver la situation des pays "tampons" de l'Union. Ainsi la Hongrie, la Bulgarie et d'autres pays d'Europe de l'Est ressentent la plus forte pression des migrants clandestins. Les habitants de ces pays, préoccupés, sont contraints de faire face au flux migratoire par leurs propres forces en formant des milices populaires de volontaires. Dans certains pays, comme en Bulgarie, cette pratique a déjà atteint le niveau étatique: les patrouilles de volontaires disposent d'armes non létales (bombes lacrymogènes, matraques).
La Bulgarie est au carrefour des principaux itinéraires de migrants, ce qui crée une tension sociale parmi ses citoyens. Des militants ont créé l'organisation Chipka qui a pour objectif proclamé d'assurer la sécurité du pays contre le flux de migrants clandestins. L'organisation en question a fait part de l'existence de tout un réseau d'organisations européennes similaires qui coopèrent entre elles.
«Pas de migrants pour la Tchéquie ni selon les quotas, ni autrement !»
La cause de l'apparition de milices populaires est l'incapacité des pays de l'UE à réagir de manière adéquate à la crise migratoire et à maîtriser la vague de réfugiés.
Cela fait deux ans que les politiciens européens ne parviennent pas à trouver une solution à la phase aiguë de la crise migratoire qui frappe l'UE. La ligne adoptée par la chancelière allemande Angela Merkel, qui promeut l'ouverture maximale des frontières des pays européens aux réfugiés, est un fiasco. De plus en plus de politiciens européens accusent Bruxelles de politique à courte vue vis-à-vis du Moyen-Orient — ce qui est précisément le fond du problème des migrants selon eux. L'absence d'une ligne de conduite commune en la matière pousse les habitants d'Europe de l'Est à combattre eux-mêmes ce grave problème.
https://fr.sputniknews.com/presse/201703151030466551-europe-crise-migratoire-armee-populaire/