- ENTREE de SECOURS -



mardi 23 mai 2017

DOCUMENTAIRE 2017 TRUMP DANGER

https://www.youtube.com/watch?v=WjFydh3esN0

24 commentaires:

  1. Nous devons prendre au sérieux la possibilité d’une attaque nucléaire américaine


    Par Ariel Noyola Rodríguez et Michel Chossudovsky
    Le 15 mai 2017 – Source globalization.ca


    La présidence de Donald Trump traverse une crise grave, surtout quand il s’agit plus que jamais du danger latent de l’explosion de la Troisième Guerre mondiale, qui cette fois serait nucléaire. Voici l’interview accordée à Ariel Rodriguez Noyola par Michel Chossudovsky, économiste canadien et fondateur du Centre de recherche sur la mondialisation (Global Research).

    Chossudovsky, considéré comme l’un des plus grands experts de la géopolitique de l’économie mondiale, analyse en détail les événements les plus controversés des quatre premiers mois de cette année. L’interview aborde le sujet du bombardement ordonné par Trump contre une base militaire du gouvernement syrien, début avril dernier ; la question de la rivalité croissante entre les États-Unis et les puissances comme la Chine et la Russie ; et les contradictions entretenues dans la relation avec l’Union européenne ; entre autres sujets.

    Selon le professeur émérite à l’Université d’Ottawa, bien qu’à l’origine le magnat de New York [Trump] ait semblé devoir émerger comme un président qui mettrait fin à la politique étrangère impériale de ses prédécesseurs, ses actions ont montré un caractère chaotique par rapport aux groupes d’intérêt qui composent le soi-disant «Deep State» (« État profond »), à savoir les compagnies pétrolières, les banques d’investissement de Wall Street et le complexe militaro-industriel.

    Ariel Noyola Rodríguez (ANR): – Jusqu’à présent, les actions de Trump ont principalement consisté à signer des décrets. La construction d’un consensus brille par son absence. Son plan budgétaire par exemple, fait face à une forte opposition parmi les législateurs, autant démocrates que républicains. Quelle marge de manœuvre accordez-vous à Trump, durant ces premiers mois, pour mener à bien ses promesses de campagne ?

    Michel Chossudovsky (MC) : – Eh bien, tout d’abord il convient de noter que la campagne électorale de Donald Trump a été essentiellement soutenue par la rhétorique, au-delà des objectifs qu’il pourrait réellement atteindre. Pour moi, l’élément fondamental de sa plate-forme politique a concerné des changements dans la politique étrangère des États-Unis, par exemple une éventuelle normalisation des relations diplomatiques avec la Russie.

    La vérité est que jusqu’à présent presque toutes les déclarations antérieures, du point de vue rhétorique, ont été ignorées. Les relations avec la Russie sont bien pires qu’à l’époque du gouvernement de Barack Obama. L’offensive contre la Syrie est une intervention diabolique. Les conséquences de l’autorisation, par Trump, du bombardement du 7 avril vont beaucoup plus loin que celles qu’avait entraînées l’administration Obama.

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  2. Un autre élément que je pense important est de noter que Trump est un président avec très peu d’expérience en politique active, à savoir une personne qui ne connaît pas la politique étrangère ; il n’est jamais allé dans certains pays et ne sait même pas où ils sont situés, rappelez-vous comment il s’est mépris récemment, sur l’emplacement de l’Irak et de la Syrie. Avant de devenir président, il semblait très clair sur ce qu’il allait faire, mais il a été très limité dans la mise en œuvre de son plan d’action car, à mon avis, il lui manque un cadre sérieux d’analyse de la situation générale.

    Le plus visible dans cette présidence est la débâcle de la diplomatie internationale comme nous la connaissions traditionnellement, c’est à dire une manière propre à Trump de gérer la politique étrangère des États-Unis comme s’il s’agissait d’un « reality show », une question de relations publiques. C’était évident lors de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping. Trump a donné l’ordre de bombarder la Syrie juste au moment où il dînait avec Xi.

    Ensuite, nous avons un président qui ne comprend pas la complexité de la politique internationale. Il ne comprend pas grand-chose non plus à la gestion des affaires militaires, lui et son équipe n’ont aucune idée claire, par exemple, des conséquences terribles d’une guerre nucléaire. Mais rien de tout cela n’est nouveau. La propagande interne aux États-Unis, depuis 2002 – 2003, est soutenue par la doctrine de la guerre préventive, qui présente la bombe nucléaire comme un instrument qui ne causerait aucun tort à la population civile. Un énorme mensonge, mais cependant écrit dans les manuels militaires.

    De mon point de vue, la présidence Trump continue l’orientation de la politique adoptée par les administrations de Barack Obama et George W. Bush. Il est très regrettable que la tendance des dernières administrations présidentielles aux États-Unis, au moins depuis le gouvernement de Ronald Reagan, soit que celui qui détient le pouvoir exécutif n’exerce pas le pouvoir décisionnel direct.

    La présidence est plus une entité de relations publiques, elle sert à faire des discours. Légalement, le président a bien sûr, beaucoup de pouvoir, mais les principales décisions sont dictées par les parties prenantes de l’État profond (Deep State), composé des grandes compagnies pétrolières, des banques d’investissement de Wall Street et du complexe militaro-industriel. Le président américain est plutôt une figure de proue décorative. Cela est apparu très clairement lors de l’administration Obama qui, il faut le reconnaître, n’avait quasiment aucune marge de manœuvre étant plutôt séquestré. Tout a été dicté par les think tanks de Washington, ainsi que par l’État profond des groupes d’intérêt.

    Nous sommes devant la privatisation de l’État américain. Le Commandant en chef est également privatisé. Trump ne répond pas correctement aux intérêts des citoyens, mais obéit plutôt aux différents groupes du pouvoir économique. Ce qui est différent dans le cas de Trump est que, au moins au début, sa campagne n’a pas été dictée par les conglomérats d’entreprises aux États-Unis, contrairement à Hillary Clinton.

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  3. Hillary a reçu de l’argent directement de la part d’entreprises comme Lockheed Martin, appartenant au complexe militaro-industriel, de certaines banques d’investissement comme Goldman Sachs, Citibank et JP Morgan, de compagnies pétrolières, etc. Hillary a été étroitement liée à des groupes d’intérêt traditionnels aux États-Unis, de plus elle a également été prise en charge par les grands médias corporatifs simplement pour être la candidate disposée à perpétuer le système.

    Avec Trump c’était différent, parce qu’il avait son propre argent. Il avait une logique de financement de la campagne électorale très différente de celle d’Hillary. Il contrôlait ses finances et, par conséquent, avait l’opportunité de soumettre des propositions qui rompaient en quelque sorte avec les directives émises par l’État profond.

    Pour l’instant, il est devenu clair que le président Donald Trump a été incapable de répondre à plusieurs de ses promesses de campagne

    Mais en même temps, ce qui a toujours été très clair pendant la campagne Trump est qu’il n’a jamais compris la logique de l’État profond ni de la politique étrangère, ni de l’économie. Il a dit qu’il créerait massivement des emplois aux États-Unis par le biais d’une restructuration des accords de libre-échange. Il a menacé des entreprises – les constructeurs automobiles par exemple – pour qu’ils cessent de délocaliser leur production. Ce sont des questions importantes, bien sûr, mais il croyait que la rhétorique seule résoudrait tout.

    L’économie mondiale ne fonctionne pas ainsi. Les relations contradictoires entre les pays à salaires faibles et élevés font partie de la logique de l’économie mondiale. Les entreprises produisent en Chine parce que le salaire est 20 fois inférieur à celui des États-Unis. Néanmoins, il est vrai que la rhétorique de Trump a été soutenue par la classe ouvrière située dans des villes comme Detroit, l’un des principaux sites de l’industrie automobile.

    La réalité est que les entreprises américaines ne vont pas abandonner la logique de la production délocalisée dans les pays à faible salaire, seulement parce que Trump le veut. Au Mexique par exemple, c’est ainsi que fonctionnent les entreprises installées en zones franches sur la frontière. Et vous ne pouvez pas changer cette histoire, simplement par une série de déclarations d’un candidat. Et quand Trump est devenu président, ses idées n’ont tout simplement pas rencontré les bases pour se matérialiser.

    De là, l’évidence de la nature du gouvernement de Trump : Rex Tillerson au Département d’État, Mike Pompeo à la CIA, James Mattis au ministère de la Défense, etc. La désignation de ces personnalités est une démonstration claire de la soumission de Trump aux parties prenantes de l’État profond, qui elles représentent toutes la continuité [des politiques antérieures].

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  4. – Parmi les décrets les plus controversés signés par Trump il y a ceux qui sont liés à l’immigration. Par exemple, en limitant l’entrée des musulmans sur le territoire des États-Unis sous prétexte de « lutte contre le terrorisme », une décision à laquelle la Cour suprême a plus tard opposé son veto. Tout aussi controversé est le projet de construction d’un mur le long de la frontière avec le Mexique. Quels dangers représentent les politiques de Trump pour la population musulmane ? Pensez-vous que Trump pourchasse vraiment les immigrés, ou cela fait-il plutôt partie de la propagande ?

    – En cela, il y a aussi la continuité. L’islamophobie n’est pas nouvelle aux États-Unis. Oui, je pense que c’est un élément de propagande, mais il faut tenir compte du fait que la propagande a ses éléments concrets. Voyez Guantánamo comme un exemple de propagande. Au début, les gens disaient « Oh quelle horreur, des actes de torture sont commis à Guantánamo ! », c’était de notoriété publique. Mais aussi servi par la propagande : « Ce sont des terroristes, il est donc important de les garder enfermés là-bas (…) la base militaire de Guantánamo contribue à assurer la sécurité des États-Unis. »

    Le décret de limitation de l’entrée des musulmans peut être interprété de la même façon, même s’il faut ensuite faire marche arrière à un moment donné. Mais l’élément de propagande qui salit les musulmans en disant qu’ils sont des « voyous » fait partie du langage utilisé par Trump. Il envoie ainsi le message que « nous [les Américains] sommes civilisés », alors que « ces voyous qui ne respectent pas les droits des femmes sont des terroristes ». Ces discours sont créés pour soutenir la « guerre contre le terrorisme ».

    Les États Unis ont eu recours à l’islamophobie pour justifier la « guerre contre le terrorisme », le gouvernement de Donald Trump n’est pas une exception

    Mais ils savent parfaitement que la justification de la « guerre contre le terrorisme » est extrêmement fragile, du point de vue idéologique. Les principaux groupes terroristes ont été créés par la CIA, ce sont des instruments des services de renseignement des États-Unis. Voilà pourquoi la « guerre contre le terrorisme » est un mensonge. Mais pour soutenir un mensonge, il est nécessaire d’avoir non seulement un discours anti-terroriste, mais aussi de l’étendre à l’ensemble de la population musulmane pour justifier les guerres qui sont menées dans les pays musulmans.

    De fait, l’idéologie militaire américaine, si on l’analyse attentivement, est basée sur la « guerre contre le terrorisme », il est même intéressant de noter que cette doctrine justifie l’utilisation d’armes nucléaires contre al-Qaïda. Ils disent qu’il y a quatre pays qui sont des cibles de « guerre nucléaire préventive » (la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord), mais al-Qaïda et État islamique sont aussi des cibles, ce qui est absurde.

    D’un autre côté, nous savons très bien que les États-Unis soutiennent al-Qaïda et ISIS en Syrie et en Irak. L’initiative d’Obama en 2014, d’organiser une opération de lutte contre le terrorisme, était un leurre. En fait, toutes les interventions des États-Unis en Syrie et en Irak ont ??pour but de soutenir l’insurrection d’al-Qaïda, avec évidemment le soutien de ses principaux alliés (l’Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar).

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  5. – Beaucoup ont été surpris par le fait que Trump a ordonné d’attaquer une base militaire du gouvernement syrien, d’autant plus qu’il n’y a jamais eu de recherche sérieuse pour montrer que Bachar el-Assad a ordonné l’utilisation d’armes chimiques contre la population. En ce sens, pensez-vous que Trump pourrait regretter d’être intervenu militairement en Syrie de manière unilatérale ?

    – Honnêtement, je ne pense pas que Trump revienne en arrière dans sa ligne d’action contre la Syrie. Il y a eu un rapport publié par la Maison Blanche, au sujet de ce qu’elle appelait l’attaque aux armes chimiques, ce rapport complètement débile a même a été réfuté par plusieurs sources importantes. Nous avons aussi l’étude de Theodore M. Postol, un scientifique de renom à l’Institut de Technologie du Massachusetts (MIT), une personne proche du Pentagone. Théodore a contesté la véracité du rapport de la Maison Blanche.

    Par ailleurs, les médias aux États-Unis insistent pour répandre l’idée que Bachar el-Assad est responsable de cela et, de plus, la gauche elle-même aux États-Unis prend une position tout à fait contradictoire sur ces faits. Les groupes progressistes sont silencieux. Ils ne disent rien parce que, d’une certaine manière, ils soutiennent les « actions humanitaires » des forces armées américaines et de l’OTAN, malgré quelques nuances claires, le groupe progressiste n’a pas un discours homogène.

    Beaucoup d’entre-eux soutiennent que le gouvernement de Bachar el-Assad a commis des atrocités contre la population ; ce sont des déclarations non fondées, ils insistent sur le fait que nous devons promouvoir un changement de régime en Syrie. En outre, il convient de noter que l’opinion publique aux États-Unis est très mal informée. Il est regrettable que la plupart du public américain ait exprimé son accord avec le bombardement [de Trump] en Syrie.

    – En ce qui concerne la région Asie-Pacifique il semble aussi y avoir une ligne de continuité. Alors que Donald Trump a signé les premiers jours de son gouvernement un ordre exécutif pour que les États-Unis quittent le Partenariat Trans-Pacifique (TPP), le harcèlement militaire contre la Chine persiste. Trump renforce la coopération militaire avec le Japon et la Corée du Sud, alors que les relations entre les États-Unis et la Corée du Nord ont atteint un point de tension extrême. Quelle est votre point de vue sur la politique étrangère de Trump en Asie-Pacifique ?

    – Les missiles THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) étaient prêts à être installés sous l’administration Obama. La militarisation de l’Asie du Sud-Est, y compris la mer de Chine du Sud, fait partie d’une politique bien formulée. Tout cela vise à contenir la Chine. Maintenant, sous la présidence de Trump, il y a quelques différences. Mais Trump ne comprend pas ses actions de politique étrangère en Asie, il ne comprend pas la portée des relations de coopération militaire entre la Corée du Sud et des États-Unis ou le Japon.

    Trump ne comprend pas non plus, comme je l’ai déjà dit, les dangers de l’utilisation des armes nucléaires. Le changement au sujet de l’Asie réside dans le dialogue avec la Chine qui a commencé aujourd’hui, avec le président Xi Jinping, mais est largement soutenu par la naïveté politique. Trump a pensé que si Xi était invité à un événement très luxueux à Mar-a-Lago, en Floride [la résidence privée de Trump, NdT] et s’il lui offrait un repas grandiose, les relations entre la Chine et les États-Unis prendraient une nouvelle direction. Cela ne s’est pas passé ainsi.

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  6. Donald Trump reçoit le président chinois Xi Jinping dans sa maison de Mar-a-Lago, en Floride, au début du mois d’avril de cette année

    La Chine est étroitement liée à la Russie par de nombreux accords multilatéraux. Par exemple, par l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ou les BRICS (un acronyme pour Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). La Chine est maintenant une puissance, et son président ne peut pas être traité comme une personne facile à corrompre. La Chine a ses propres lignes directrices en politique étrangère. Je ne pense pas qu’elle va travailler beaucoup avec les États-Unis. Les pays émergents comme la Chine sont conscients qu’un système multipolaire d’alliances est extrêmement pertinent.

    On peut supposer, bien sûr, une certaine coopération avec les États-Unis dans le domaine économique, par exemple, la relation bilatérale est très développée dans le commerce. Les institutions financières de Wall Street sont installées en Chine depuis de nombreuses années. D’autre part, il y a une véritable collision dans le domaine militaire : dans la mer de Chine méridionale, le détroit de Taiwan, etc.

    Il faut également noter que les relations bilatérales entre la Chine et la Corée du Nord ne sont pas si bonnes. Il y a un jeu de puissance là-bas, de sorte que du point de vue des Chinois, il peut y avoir un certain opportunisme dans une relation avec les États-Unis, mais en termes de questions plus fondamentales, je ne le pense pas. L’installation de missiles en Corée du Sud est dirigée contre la Chine, et non contre la Corée du Nord.

    La base navale et la force aérienne tripartite (États-Unis, Japon et Corée du Sud) située sur l’île de Jeju, une île au sud de la péninsule coréenne, près de Shanghai, a été utilisée par le Japon comme base stratégique pendant la Seconde Guerre mondiale. Et maintenant, les États-Unis prétendent militariser toute la frontière maritime de la Chine, et la haute direction du Parti communiste chinois le sait.

    Un secteur des élites chinoises est très pro-États-Unis. Les couches intellectuelles spécialisées en sciences sociales et économiques, certains groupes d’affaires sont très pro-États-Unis. Ainsi, en Chine, il y a différentes factions et les États-Unis cherchent des alliances avec Pékin visant à affaiblir la Russie, en provoquant des divisions.

    Mais les Chinois ne révéleront jamais publiquement leurs intentions. Il y a des contradictions dans leurs discours, parce que les Chinois ne dévoilent pas leurs objectifs. Les Chinois continuent à travailler avec qui leur convient. Les groupes d’entreprises savent parfaitement bien que dans certains domaines, il y a confrontation. Je parle, par exemple, du secteur pétrolier, il y a un affrontement face-à-face avec les intérêts américains. Voyons aussi comment la Chine a connu une expansion, grâce à ses relations commerciales en Afrique et en Amérique latine, cela représente un danger pour l’hégémonie économique des États-Unis

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  7. Mais les Chinois n’ont pas vraiment un projet hégémonique dans la construction de ces relations commerciales, du moins jusqu’à présent. Autrement dit, leurs accords économiques ne sont pas accompagnés par des relations militaires, c’est la différence avec les États-Unis. Washington a un intérêt en Amérique latine, mais signe également des accords de sécurité, installe des bases militaires, mais la Chine ne fonctionne pas ainsi. Les Chinois entrent en Afrique et créent des relations d’affaires fructueuses avec les gouvernements, mais cela va à l’encontre des intérêts occidentaux, car cela donne plus de souveraineté aux gouvernements nationaux qui font des affaires avec les Chinois. Pour cette raison, la confrontation se produit non seulement en Asie à travers la géopolitique du « pivot » décidée par Obama, mais aussi d’une façon plus générale.

    – Parlons de l’Europe. Tout semblait indiquer que Trump allait prendre ses distances avec l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), mais il s’est radouci quand il a dit qu’il ne la considérait plus comme « obsolète ». D’autre part, l’Allemagne est accusée de « manipuler l’euro » pour son propre bénéfice, tandis qu’un certain nombre de hauts fonctionnaires de l’administration Trump ont proposé de réduire le rôle de Washington, à la fois au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale. Quel avenir pronostiquez-vous quant au rôle des États-Unis dans les exercices de l’OTAN ? Trump est-il un ennemi des institutions nées à Bretton Woods ?

    – Ce que nous voyons en Europe, c’est que les gouvernements n’ont plus la souveraineté d’autrefois. Il y a des interférences des États-Unis dans la politique intérieure de plusieurs pays, dont l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et maintenant même la France. Dans ce dernier cas, l’intervention a commencé à prendre forme sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy, qui, durant la campagne électorale était le candidat favori des États-Unis à la présidence.

    L’OTAN est une organisation dominée par le Pentagone. L’acteur le plus important est Washington : les pays membres de l’OTAN financent un grand appareil militaire qui sert les intérêts de Washington. Trump, bien sûr, veut davantage de fonds pour l’OTAN. Tous les accords de coopération militaire que signent les États-Unis, y compris ceux établis avec la Corée du Sud et le Japon, avaient pour objet d’imposer aux pays participants le financement des guerres promues par les États-Unis. Et l’OTAN suit la même logique : tous les États membres la financent, mais sa ligne de conduite est déterminée au Pentagone.

    Quant aux institutions de Bretton Woods, nous savons que ce sont des entités étroitement liées à la puissance économique des États-Unis. Je parle de Wall Street, du département du Trésor, des think tanks, etc. Il s’agit de la substance même de ce que nous appelons le « consensus de Washington ». Trump signale qu’il serait bon que les autres pays membres financent plus les institutions de Bretton Woods que les États-Unis, mais c’est là un discours totalement dépassé.

    Trump ne comprend pas la ligne de conduite du FMI en Grèce. Regardez, lorsque le FMI intervient dans un pays, en Grèce ou ailleurs, et dit « nous allons prêter 1 000 millions de dollars », la réalité est plutôt que l’argent ne pénètre jamais dans le pays. Cet argent, fictif par ailleurs, est utilisé pour financer les créanciers, qui pourraient aussi bien être des banques d’investissement de Wall Street ou le gouvernement allemand. Un prêt du FMI ne vise pas à financer le développement économique d’un pays en difficulté, il est destiné à assurer le paiement de la dette, il s’agit d’un instrument de domination.

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  8. Chaque fois que le FMI prête de l’argent à la Grèce, cet argent va dans les coffres de la Deutsche Bank ou de Goldman Sachs, c’est ainsi que les choses fonctionnent. Et ces prêts sont financés par les pays membres du FMI. Le gouvernement grec prend l’argent, mais ces ressources se terminent généralement dans les poches des grands banquiers.

    – Enfin, par rapport à ce qui advient, devant la menace réelle d’une troisième guerre mondiale, qui cette fois sera nucléaire, que pouvons-nous faire pour mettre en place une résistance globale ? Comment la société peut-elle éviter un dénouement dramatique ?

    – Il est très important que l’opinion publique reste en état d’alerte contre les incursions militaires américaines dans le monde entier, en particulier à la frontière avec la Russie, à la frontière de l’Ukraine, au Moyen-Orient et aussi en Corée du Nord. La possibilité d’une attaque nucléaire par les États-Unis, que ce soit délibéré ou accidentel, est quelque chose à prendre au sérieux. Il faudrait examiner dans le détail les importantes études concernant l’impact d’une guerre nucléaire qui pourrait conduire à la fin de l’humanité telle que nous la connaissons. Ce sont des études tout à fait sérieuses, qui donnent à penser que même une guerre nucléaire régionale serait une catastrophe mondiale.

    Quant à ce qu’il faut faire, je voudrais souligner deux éléments. Tout d’abord, les mouvements de masse sont nécessaires. Mais ces mouvements doivent avoir lieu à l’Ouest. En outre, ils doivent rompre les liens avec les milieux progressistes, qui ont été complices du statu quo autant en Europe qu’aux États-Unis. En France, c’est très clair, mais aussi aux États-Unis, où les secteurs progressistes du Parti démocrate ont promu les intérêts de l’État profond.


    Compte tenu du panorama mondial actuel Chossudovsky voit un besoin urgent de reconstruire le mouvement anti-guerre, principalement dans les pays occidentaux

    Il faut répondre aux mouvements anti-guerre qui croient que la guerre qui se déroule en Syrie est une guerre civile. Beaucoup pensent à tort que le mouvement anti-guerre ne devrait pas s’en inquiéter, mais simplement accepter l’idée qu’il s’agit d’une « guerre humanitaire ». Le vrai mouvement anti-guerre est mort, nous avons donc besoin de le construire à nouveau, en tenant compte des dangers de Troisième Guerre mondiale.

    En second lieu, l’Histoire nous dit que les changements dans l’appareil d’État, dans l’establishment militaire, doivent venir de l’intérieur de l’État, c’est à dire des forces armées, des services de renseignement, etc. Il y a une machine de propagande dirigée contre les officiers de l’appareil politique et militaire des États-Unis. Il est essentiel qu’il y ait un changement au sein de l’appareil d’État, où les décisions sont prises. Ce n’est pas facile, il faut que la société civile ait des liens avec les différents secteurs de l’appareil institutionnel.

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  9. Nous voyons cela aux États-Unis à travers certains groupes d’anciens officiers des services de renseignement, des gens qui prennent des positions contre la guerre, alors qu’à un moment donné ils ont servi la CIA et d’autres appareils militaires et de renseignement des États-Unis. Par conséquent, je le souligne encore une fois, le mouvement anti-guerre doit investir les entrailles de l’appareil d’État pour obtenir des changements fondamentaux dans la prise de décision.

    – Merci Michel, cela a été un plaisir de vous parler.

    Michel Chossudovsky est professeur émérite d’économie à l’Université d’Ottawa, il est le fondateur et le directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (Global Research). Ses écrits ont été publiés dans plus de 20 langues, c’est un anti-mondialisation et un activiste anti-guerre. Il a été professeur invité dans des organisations universitaires en Europe de l’Est, en Amérique latine et en Asie du Sud-Est, ainsi que conseiller pour les gouvernements de pays en développement et consultant des organisations internationales comme le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Il a reçu la Médaille d’or de la République de Serbie pour ses écrits sur la guerre d’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie (2014).

    Ariel Noyola Rodriguez est économiste diplômé de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM) et correspondant du Centre pour la recherche sur la mondialisation en Amérique latine. Il fait partie ainsi de plusieurs groupes de travail du Conseil latino-américain des sciences sociales (CLACSO). Le club des journalistes du Mexique lui a accordé à plusieurs reprises le Prix national du journalisme dans la catégorie de la meilleur analyse économique et financière.

    Traduit et édité par jj, relu par nadine pour le Saker Francophone

    http://lesakerfrancophone.fr/nous-devons-prendre-au-serieux-la-possibilite-dune-attaque-nucleaire-americaine

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    1. Bien que les conséquences seraient désastreuses pour l'hémisphère Nord où vivent 90 % de la population mondiale, les 'chefs' survivraient ! Non-pas en des 'abris anti-nucléaire', mais plutôt partis (incognito en catimini) en des îles Pacifique pour observer de loin la 'razzia sur la chnouf'.

      Nous savons (depuis le 11 Mars 2011) que Gakona peut rediriger les particules radioactives aériennes vers d'autres lieux que n'insistent les vents (de façon à en protéger tel ou tel pays plutôt que d'autres).

      Mais il y a l'IEM. Et, celui-là, rend in opérationnel tous modes de fonctionnement scalaire d'Alaska !

      Ce serait donc une guerre de vitesse où des navires croisant au large ou des avions commerciaux (vide ou pas !) se disant de ne transporter que des touristes largueraient l'IEM pour en supprimer l'électricité dans un rayon plus ou moins grand tandis qu'en d'autres lieux exploserait ce que l'on sait.

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  10. Trump en Asie de l'Ouest: l'essentiel est dans ce qui n'a pas été mentionné


    23 mai 2017


    Lors de sa tournée en Asie de l'ouest, Trump a isolé l'Iran et occulté le financement des terroristes par l'Arabie saoudite. Mais l'essentiel est qu'il n'a pas évoqué d'engagement américain au sol dans la région, analyse le journaliste Martin Jay.

    RT : Donald Trump a rencontré les dirigeants de plus de 50 pays musulmans, le 21 mai, lors d'un sommet à Riyad dont l’Iran était évidemment absent. Quelle est votre vision de cette situation ?

    Martin Jay (M. J.) : C'est simple : l’Iran ne fait pas partie de sa vision globale, qui implique en grande partie un retour de la politique étrangère des Etats-Unis au modèle des années 1980 : réformer et rétablir les relations avant tout avec l’Arabie saoudite, et les rassurer d'un point de vue idéologique dans la région... Regardez, l’Iran étend son influence sur la région ces dernières années. Il est obligé de laisser l’Iran de côté, le contraire aurait été malhabile d'un point de vue politique. Mais en réalité, tout cela relevait des marchés de la Défense.

    Donald Trump a mis de côté le fait que ces groupes terroristes sont financés par l’Arabie saoudite et que leur idéologie provient directement d’Arabie saoudite

    En fait, voilà ce qu'il a dit à tous ces délégués, dont certains ont un très mauvais bilan en termes de droits de l’homme : «Nous ne sommes pas préoccupés par les droits de l’homme dans votre pays, par ce que vous faites avec vos propres peuples, nous allons même vous aider à rester au pouvoir. La chose la plus importante que vous devez comprendre, c’est que si vous achetez des armes américaines, nous vous aiderons et nous vous soutiendrons toujours.» Je crois que c’est là le principal message, et il a été exprimé avec force.

    Lire aussi
    Donald Trump en compagnie de représentants d'Etats musulmans, à Riyad, le 21 mai De Téhéran à Tel-Aviv, le contrat d'armements entre Washington et Riyad fait grincer des dents

    RT : Comme nous le savons, le président américain avait par le passé accusé l’Arabie saoudite de financer le terrorisme, et il n’était pas le seul. Cela signifie-t-il que tous ceux qui ont participé à cette réunion ferment les yeux sur cela ?

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  11. M. J. : Non, pas du tout. Il n’y pas beaucoup de gens qui regardent vraiment au-delà, qui n’ont pas cette vision bornée selon laquelle l’Arabie saoudite n’a aucun liens idéologiques ou autres avec des groupes terroristes. Très peu de délégués présents à la réunion ont pu mettre de côté deux choses. D'abord, le fait que Donald Trump a complètement mis de côté non seulement cet aspect fondamental des choses qui est que ces groupes sont financés directement ou indirectement par l’Arabie saoudite, par le Qatar et d’autres, mais aussi que leur idéologie provient directement d’Arabie saoudite : le wahhabisme est la réplique de l’idéologie guidant nombre de ces groupes, comme Daesh et ses affiliés, de l’Atlantique jusqu’à l’Asie du Sud.

    Trump critiquait l’Iran et ses alliés et intermédiaires, comme le Hezbollah, tout en contournant le fait que l’Iran et le Hezbollah ont été engagés dans des combats au corps à corps en première ligne avec Daesh

    Mais, ensuite, l’essentiel n’est pas tant ce que Donald Trump a dit que ce qu'il n'a pas dit : il n’a pas mentionné Bachar el-Assad, par exemple. J'ai trouvé cela intéressant. Il a critiqué l’Iran et ses alliés comme le Hezbollah, occultant le fait que l’Iran et le Hezbollah sont bien sûr engagés dans des combats au corps à corps et en première ligne avec l’Etat islamique. Mais nous n’avons pas entendu de sa part de promesses concernant l'envoi de troupes américaines, de soldats américains pour soutenir des initiatives dans la région. Certains de ses discours ont pu sembler naïfs, mais, en tout cas, il y avait quelque chose de nouveau pour le président américain : la sobriété. Quand vous regarder Donald Trump, notamment à cause de certains de ces tweets, il peut paraître parfois fou ; mais quand il s’agit d'affaires importantes, de gros contrats, et si les professionnels en relations publiques ont établi un bon scénario (qui a dû être vérifié à l’avance avec beaucoup d'attention par les Saoudiens, j’en suis sûr) – quand cela arrive, Donald Trump devient sérieux et fait preuve d'un comportement intelligent. Il est même capable de saisir le sens de ce qu'il se passe en Asie centrale.

    Lire aussi : Depuis Riyad, Donald Trump appelle tous les pays à «isoler» l'Iran

    https://francais.rt.com/opinions/38750-trump-asie-ouest-essentiel-pas-mentionne

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  12. Philippines : Duterte instaure la loi martiale à Mindanao après des combats entre l'armée et Daesh


    23 mai 2017, 20:34 - Avec AFP


    Des combats ont éclaté sur l'île de Mindanao après que l'armée a tenté – vainement – de capturer le chef du groupe Abu Sayyaf, affilié à l'Etat islamique. Rodrigo Duterte a déclaré la loi martiale pour 60 jours dans la région.

    De violents accrochages se sont produits le 23 mai dans l'île de Mindanao, au sud des Philippines, entre les forces armées et des djihadistes, lors d'une opération visant à capturer Isnilon Hapilon, chef du groupe islamiste Abu Sayyaf et responsable pour les Philippines du groupe Etat islamique.

    Au moins un policier est mort lors des combats survenus à Marawi, une ville à majorité musulmane de près de 200 000 habitants. Une cinquantaine de djihadistes a également attaqué un hôpital lors de ces heurts, selon le chef de l'état-major philippin, le général Eduardo Ano, cité par CNN Philippines.

    «Nous allons nettoyer le secteur», a ajouté l'officier supérieur, en invitant la population à rester chez elle. «Nous contrôlons la situation. Ils cherchent à déstabiliser nos troupes, mais nous contrôlons totalement la ville», a-t-il assuré. Les combats ont éclaté lors de la perquisition d'une demeure où Isnilon Hapilon était supposé se cacher, selon le militaire, promettant une récompense de cinq millions de dollars pour sa capture.

    En visite officielle à Moscou, le président philippin Rodrigo Duterte n'a pas tardé à réagir aux événements : il a instauré la loi martiale sur toute l'île de Mindanao pour une durée de 60 jours. Il a également décidé d'écourter son séjour dans la capitale russe pour rentrer au plus vite dans son pays. Le Kremlin, cité par l'agence de presse TASS, rapporte que sa rencontre avec Vladimir Poutine initialement prévue le 25 mai se tiendra finalement dans la soirée du 23.

    Mise en garde contre d'éventuels enlèvements d'étrangers
    Le groupe Abu Sayyaf, basé sur l'île méridionale de Mindanao, est à l'origine de l'enlèvement de centaines de Philippins et d'étrangers depuis les années 1990, exigeant des rançons contre leur libération. Ils ont décapité un ressortissant allemand au début de l'année et deux Canadiens l'année dernière, leurs exigences de rançons n'ayant pas été satisfaites.

    Les combats de Marawi interviennent six semaines après que l'armée a déjoué une tentative massive d'enlèvements par Abu Sayyaf dans un centre de villégiature à Bohol, dans le centre du pays. Les Etats-Unis et plusieurs pays occidentaux ont mis en garde leurs ressortissants contre les risques d'enlèvements dans le centre et l'ouest des Philippines.

    Selon les spécialistes des questions de sécurité cités par l'AFP, Isnilon Hapilon s'efforce d'unifier les groupes philippins qui ont fait allégeance à Daesh. Parmi eux, le groupe Maute, basé près de Marawi, à quelques centaines de kilomètres au nord des fiefs d'Abu Sayyaf, et à l'origine de plusieurs affrontements meurtriers ces douze derniers mois.

    Lire aussi : Philippines : 33 blessés dans deux attentats à la bombe

    https://francais.rt.com/international/38789-philippines-duterte-instaure-loi-martial

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  13. Les maladies d'Alzheimer, de Parkinson et de Huntington partagent une caractéristique cruciale commune


    23 mai 2017


    Une étude de Loyola University Chicago a révélé que les protéines anormales trouvées dans la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson et la maladie de Huntington partagent toutes une capacité similaire à causer des dommages lorsqu'elles envahissent les cellules du cerveau.

    La découverte pourrait éventuellement expliquer le mécanisme par lequel les maladies neurodégénératives d'Alzheimer, de Parkinson, de Huntington et d'autres maladies se propagent dans le cerveau et perturbent les fonctions normales du cerveau.

    La découverte suggère également qu'un traitement efficace pour une maladie neurodégénérative pourrait également fonctionner pour d'autres maladies neurodégénératives.

    L'étude de l'auteur principal Edward Campbell, Ph.D., le premier auteur William Flavin, PhD, et ses collègues, est publié dans la revue Acta Neuropathologica.

    "Une thérapie possible impliquerait de stimuler la capacité d'une cellule du cerveau à dégrader un groupe de protéines et de vésicules endommagées", a déclaré Campbell. "Si nous pouvions le faire dans une maladie, c'est un bon pari que la thérapie serait efficace dans les deux autres maladies".

    Les maladies neurodégénératives sont causées par la mort des neurones et d'autres cellules du cerveau, avec différentes maladies affectant différentes régions du cerveau. La maladie d'Alzheimer détruit la mémoire, tandis que le mouvement affectant la maladie de Parkinson et Huntington. Les trois maladies sont progressives, débilitantes et incurables.

    Des recherches antérieures ont suggéré que dans les trois maladies, les protéines qui sont repliées anormalement forment des touffes dans les cellules du cerveau. Ces touffes se propagent d'une cellule à l'autre, conduisant éventuellement à des décès cellulaires. Différentes protéines sont impliquées dans chaque maladie: tau dans la maladie d'Alzheimer, l'alpha-synucléine dans la maladie de Parkinson et la huntingtine dans la maladie de Huntington.

    L'étude de Loyola portait sur la façon dont ces touffes de protéines mal repliées envahissent une cellule du cerveau en bonne santé. Les auteurs ont observé qu'une fois que les protéines se trouvaient à l'intérieur de la cellule, elles entrent dans les vésicules (petits compartiments enfermés dans les membranes). Les protéines endommagent ou rompent les membranes des vésicules, ce qui permet aux protéines d'envahir le cytoplasme et de provoquer un dysfonctionnement supplémentaire. (Le cytoplasme est la partie de la cellule qui se trouve à l'extérieur du noyau).

    L'étude de Loyola a également montré comment une cellule réagit lorsque les touffes de protéines envahissent les vésicules: la cellule regroupe les vésicules et les grappes de protéines ainsi rompues afin que les vésicules et les protéines puissent être détruites. Cependant, les protéines sont résistantes à la dégradation. "La tentative de la cellule de dégrader les protéines est un peu comme un estomac essayant de digérer un groupe de clous", a déclaré Campbell.

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  14. Flavin a déclaré que la découverte que les touffes de protéines associées aux trois maladies provoquent le même type de lésions vésiculaires inattendues. Les chercheurs de Loyola se sont d'abord concentrés sur les protéines alpha-synucléines associées à la maladie de Parkinson. Ils ont donc demandé au collaborateur Ronald Melki, PhD, de leur envoyer des échantillons de différents types d'alpha-synucléine. (Pour faire l'expérience d'une manière aveugle et impartiale, les chercheurs de Loyola ne savaient pas quels types d'alpha-synucléine étaient qui) Melki, un chercheur en protéines à l'Institut de Neurosciences Paris-Saclay, est connu pour sa capacité à générer des propriétés distinctes Types d'alpha-synucléine. Sans dire aux chercheurs de Loyola, Melki a également envoyé d'autres types de protéines. Cela a conduit à la découverte surprise que les protéines tau et huntingtin peuvent également endommager les vésicules.

    Campbell a souligné que les résultats de l'étude doivent être suivis et confirmés dans les études futures.

    L'étude de Loyola est intitulée: "La rupture de la vésicule endocyclique est un mécanisme conservé d'invasion cellulaire par des protéines amyloïdes". Il a été soutenu par des subventions de la fondation Michael J. Fox, de la Fondation de la maladie de Parkinson, du chapitre de l'Illinois de la Fondation ARCS, de la Fondation Arthur J. Schmitt et d'autres sources.

    Campbell est professeur agrégé au Département de microbiologie et d'immunologie de l'École de médecine de Chicago Stritch de Loyola University. Flavin est un étudiant de MD / doctorant de Loyola University Chicago. D'autres co-auteurs sont Zachary Green, Stratos Skarpathiotis et Michael Chaney de Loyola University Chicago; Luc Bousset et Ronald Melki de l'Institut des neurosciences Paris-Saclay; Et Yaping Chu et Jeffrey Kordower du Rush University Medical Center.

    https://medicalxpress.com/news/2017-05-alzheimer-parkinson-huntington-diseases-common.html#jCp

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  15. Un hydrogel de couleur structurale auto-cicatrisant inspiré de la nature


    23 mai 2017
    par Bob Yirka rapport



    (Phys.org) - Une équipe de chercheurs de l'Université du Sud-Est en Chine a développé un hydrogel structurant auto-curatif avec une grande variété d'applications. Dans leur article publié dans Proceedings of the National Academy of Sciences, le groupe décrit leur hydrogel et comment il a été inspiré par la guérison qu'ils ont observée chez les animaux.

    On note depuis plusieurs années que l'un des domaines où les robots humanoïdes font défaut est la tonalité de la peau: la plupart des robots ont un teint blanc pâle, ce qui est à la fois dérangeant et susceptible de mener à des problèmes sociaux une fois que les robots deviennent courants. La plupart des peaux artificielles ne sont pas capables de se guérir, ce qui signifie que les robots ont besoin d'un remplacement de la peau si elles sont endommagées ou accidentellement colorées de manière indésirable. Il y a aussi la question de la décoloration des couleurs. Lorsque des matériaux tels que des caoutchoucs ou des matières plastiques sont colorés, il est généralement fait par l'utilisation de pigments qui, comme les vêtements, ont tendance à s'effacer au fil du temps.

    Pour cette raison, les scientifiques de robots souhaitent utiliser d'autres types d'options de coloration, dont l'une est des couleurs structurelles - des matériaux qui ont leur couleur en raison des nanostructures de surface plutôt que des pigments. À titre d'exemple, les animaux comme les oiseaux et les poissons sont à l'abri de la décoloration due à la coloration structurale des écailles et des plumes. Le problème avec l'utilisation d'une telle coloration, ont noté les chercheurs, a permis de déterminer comment les rendre suffisamment solides pour gérer les problèmes du monde réel, comme l'exécution dans les choses. Dans ce nouvel effort, les chercheurs rapportent qu'ils ont examiné la nature pour surmonter ce problème.

    Un hydrogel de couleur structurale auto-cicatrisant inspiré de la nature
    - voir photo sur site -

    Le nouvel hydrogel qu'ils ont développé est en fait double couche: une couche contient les couleurs structurelles, l'autre offre une auto-guérison. Lorsque l'hydrogel est coupé en deux morceaux, il ne peut pas seulement guérir lui-même, il maintient la couleur d'origine tout en le faisant. Le résultat final, rapporte l'équipe, est une cicatrice très minime. Le groupe a effectué des essais approfondis du matériel et a constaté qu'il était capable de résister aux conditions réelles.

    Il n'est pas encore clair si le matériel pourrait effectivement être utilisé comme une peau de robot, mais les chercheurs suggèrent qu'il pourrait être utilisé pour de nombreuses applications différentes.

    Un hydrogel de couleur structurale auto-cicatrisant inspiré de la nature
    - voir photo sur site -

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  16. Les hydrogels de couleur structurale auto-cicatrisants à inspiration biologique ont été développés en ajoutant un hydrogel BSA réticulé de glutaraldéhyde rempli de glucose oxydase (GOX) et de catalase (CAT) dans des échafaudages opales inverse de gelatine méthacrylée (GelMA). Les matériaux d'hydrogel composite avec l'échafaudage GelMA polymérisé pourraient maintenir la stabilité d'une structure opale inverse et de ses couleurs structurelles résultantes, alors que la charge d'hydrogel protéique pourrait conférer une capacité d'auto-cicatrisation à travers la fixation covalente réversible du glutaraldéhyde aux résidus de lysine de BSA et d'additifs enzymatiques . Une série de matériaux colorés structurels sans précédent pourrait être créée en assemblant et en guérissant les éléments de l'hydrogel composite. En outre, à la fois le GelMA et les hydrogels protéiques proviennent d'organismes, les matériaux composites présentaient une biocompatibilité et une plasticité élevées. Ces caractéristiques des hydrogels de couleurs structurelles auto-cicatrisantes en font d'excellents matériaux fonctionnels pour différentes applications.

    https://phys.org/news/2017-05-self-healing-hydrogel-nature.html

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  17. L'élévation du niveau de la mer avant 1990 s'est révélée plus lente que d'autres estimations suggérant une hausse moderne significativement plus rapide


    23 mai 2017
    par Bob Yirka rapport


    (Phys.org) - Une équipe de chercheurs de toute l'Europe a trouvé des preuves qui suggèrent que le taux d'élévation du niveau de la mer d'environ 1902 à 1990 était inférieur à celui observé par d'autres modèles. Cela indique que l'équipe publie dans son article publié dans Actes de l'Académie nationale des sciences, que le niveau de la mer moderne augmente plus rapidement que les suspects.

    Depuis 1990, il a été relativement facile de mesurer la hauteur du niveau de la mer à travers la planète en raison des progrès de la technologie des satellites. Avant cette époque, comme l'ont souligné les chercheurs, cela a été beaucoup plus difficile en raison de divers facteurs tels que la gravité, l'élévation et l'affaissement des terres, les modèles de vent, etc., en utilisant des marégraphes placés sur des sites à travers le monde. Dans ce nouvel effort, les chercheurs ont tenté de mieux comprendre les changements de niveau de la mer au cours du 20ème siècle avant l'utilisation de la technologie des satellites.

    Pour créer un meilleur record, les chercheurs ont recueilli des données sur les marées et l'ont combiné avec des facteurs qui ont entraîné des changements dans le niveau de la mer, tels que les changements dans les masses terrestres, les événements régionaux tels que les changements climatiques et, bien sûr, le ruissellement dû à la fonte Les glaciers et la glace du nord. Ils ont utilisé toutes les données qu'ils ont collectées pour créer un modèle représentant le niveau de la mer dans diverses parties du monde au cours des 100 dernières années, puis ont utilisé le modèle pour calculer le taux auquel le niveau de la mer augmentait en moyenne sur le même laps de temps. Comme prévu, le modèle a montré un taux de 3.1 millimètres par an depuis 1990, ce qui correspond aux rapports satellites. Mais le modèle a également montré qu'avant 1990, le taux moyen était de seulement 1,1 millimètre par an, ce qui est nettement inférieur à celui des autres modèles. Ces chiffres suggèrent que le niveau de la mer a augmenté beaucoup plus rapidement depuis 1990 que d'autres modèles ont montré, dans certains cas, jusqu'à trois fois plus rapidement.

    On s'attend à ce que l'augmentation accélérée soit due à l'écoulement des glaciers de montagne, à l'expansion des eaux de l'océan en raison de la température de l'eau plus chaude et de la fonte des glaces dans les parties nord et sud de la planète, tout cela en raison du réchauffement climatique.

    Explorer plus loin: les chercheurs modèlent des différences dans l'élévation du niveau de la mer de la côte Est

    Plus d'informations: Sönke Dangendorf et al. Réévaluation de l'élévation du niveau de la mer moyenne mondiale du 20ème siècle, Actes de l'Académie nationale des sciences (2017). DOI: 10.1073 / pnas.1616007114

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  18. Abstrait

    Le taux auquel le niveau moyen global de la mer (GMSL) a augmenté au cours du 20ème siècle est incertain, avec peu de consensus entre diverses reconstructions qui indiquent des taux d'élévation allant de 1,3 à 2 mm·y-1. Nous présentons ici une reconstruction du GMSL du 20ème siècle, calculée à l'aide d'une technique de pondération de la zone pour la moyenne des enregistrements des marégraphes qui intègrent tous deux des observations à jour du mouvement vertical de la terre (VLM) et des corrections pour les changements locaux de géoïde résultant de la fonte de la glace et de l'eau douce terrestre Stockage et permet d'identifier les différences possibles par rapport aux tentatives antérieures. Notre tendance reconstruite GMSL de 1,1 ± 0,3 mm·y-1 (1s) avant 1990 est inférieure aux estimations précédentes, alors que notre estimation de 3,1 ± 1,4 mm·y-1 de 1993 à 2012 est conforme aux estimations indépendantes de l'altimétrie satellitaire, conduisant à Accélération globale plus grande que précédemment suggérée.

    Cette caractéristique est géographiquement dominée par la région de l'océan Indien et du Pacifique Sud, marquant une transition de taux inférieurs à la moyenne avant 1990 vers des taux élevés sans précédent au cours des dernières décennies. Nous démontrons que les corrections de VLM, la pondération de la zone et notre utilisation d'un point de référence commun pour les marégraphes peuvent expliquer les taux inférieurs par rapport aux estimations antérieures de GMSL dans une proportion approximativement égale. Les tendances et la variabilité multidecorale de notre courbe GMSL se comparent également à la somme des contributions individuelles obtenues à partir des résultats historiques du projet combiné d'intercomparaison du projet Phase 5. Ceci, à son tour, augmente notre confiance dans les projections basées sur les processus présentées dans le cinquième rapport d'évaluation Du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.

    https://phys.org/news/2017-05-sea-prior-slower-modern-significantly.html#jCp

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    1. (...) On s'attend à ce que l'augmentation accélérée soit due à l'écoulement des glaciers de montagne, à l'expansion des eaux de l'océan en raison de la température de l'eau plus chaude et de la fonte des glaces dans les parties nord et sud de la planète, tout cela en raison du réchauffement climatique. (...) !!!

      Hahahaha ! Ces bandes de trous de cul 'du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat' ne seraient même pas fichus d'expliquer pourquoi depuis des millions d'années des milliards de km3 d'eaux (venues des pluies, fleuves & rivières) se ont déversés dans les océans... sans qu'ils ne montent !!! Çà alors !

      La SEULE explication scientifique apportée aux fluctuations du niveaux des océans (outre les marées) est que les océans et mers couvrent 74 % de notre planète; c'est ainsi que lorsqu'il y a des tremblements de terre, ils sont forcément plus fréquents en mers que sur terre. Ces tremblements de terre forment des élévations sous-marines qui seront appelées 'îles' lorsqu'elles émergeront. Ces îles sont des pointes, des pyramides qui ont une base gigantesque: d'où l'élévation constatée du niveau océanique. Mais, lorsqu'il y a 'tremblement de terre', s'il y a d'un côté une forme pyramidale qui s'élève, il y a d'un autre côté des failles gigantesques qui s'ouvrent. D'où la baisse du niveau des océan.

      Çà a toujours été comme ça et cela ne changera jamais.

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  19. L'étude souligne la dimension humaine d'un climat plus chaud


    23 mai 2017


    De nouvelles recherches montrent comment la réduction des émissions de carbone peut empêcher des milliards de personnes d'être exposées à des changements inouïs dans le climat au cours des prochaines décennies.

    L'étude, publiée aujourd'hui dans Nature Climate Change, souligne la dimension humaine de la façon dont un climat plus chaud apparaitrait chez les personnes vivant dans différentes régions.

    La recherche identifie un nouveau climat comme «inconnu» si une année maintenant normale ne se serait produite qu'une seule fois dans la vie d'un individu ou «inconnue» si elle aurait eu lieu une fois tous les quelques centaines d'années ou plus, en moyenne.

    "Dans l'ensemble, nous avons constaté que de nouveaux climats émergent plus rapidement dans les zones habitées, surtout dans les régions tropicales, que dans le monde dans son ensemble", explique l'auteur principal, le professeur Dave Frame, de l'Université Victoria de Wellington.

    «Les personnes vivant dans des régions tropicales, comme les pays d'Asie du Sud-Est et les îles du Pacifique, sont presque certaines d'avoir des climats« inconnus »ou même« inconnus »d'ici la fin de ce siècle, si le changement climatique n'est pas ralenti. Presque aussi important pour de nombreux pays tropicaux africains aussi. "

    Les effets émergents du changement climatique au cours des prochaines décennies peuvent être considérablement réduits avec les efforts d'atténuation, affirme le co-auteur Dr Manoj Joshi, de l'Université d'East Anglia.

    "Des climats inconnus pourraient être attendus avant 2050 dans de nombreuses régions tropicales, et avant la fin du siècle dans les zones de latitude moyenne.

    "Les projections du climat du XXIe siècle faites avec des émissions de carbone considérablement réduites montrent que les climats tropicaux, en particulier ceux qui ont des populations très élevées, peuvent éviter une telle émergence, en restant à l'écart des changements climatiques. Beaucoup plus «familier» pour les personnes qui y vivent.

    Éviter l'émergence de climats inconnus ou inconnus aide les sociétés à mieux s'adapter au changement climatique, ajoute le co-auteur, le Dr Ed Hawkins, de l'Université de Reading.

    "Un certain réchauffement est inévitable. Cependant, garder le climat dans certaines limites de la familiarité signifie que les gens peuvent s'adapter plus facilement à tout changement qui arrive".

    Le professeur Frame dit que réduire les émissions fait maintenant un énorme montant pour garder les climats plus familiers qu'ils ne le seraient autrement. "Beaucoup de bénéficiaires de l'atténuation du changement climatique comprennent les jeunes adultes d'aujourd'hui, les personnes qui travaillent déjà, le paiement des taxes et, lorsque les institutions le permettent, le vote. Comme cela se comprend, il peut être un facteur motivant puissant".

    https://phys.org/news/2017-05-emphasises-human-dimension-warmer-climate.html#jCp

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    1. (...) De nouvelles recherches montrent comment la réduction des émissions de carbone peut empêcher des milliards de personnes d'être exposées à des changements inouïs dans le climat au cours des prochaines décennies. (...)

      Hahahaha ! Primo: les émissions de gaz carbonique ne PEUVENT pas affecter le climat de la Terre.
      Secundo: Les 'changements inouïs' !!! (Hahahaha !) feront (comme toujours !) une température fraîche le matin et chaude à midi et, pire (!) plus froid en hiver qu'en été ! Inouïs non ?! Hahahaha !
      Tertio: Voila maintenant qu'arrivent... les 'climats inconnus' !!! Çà alors !!! Cherchez pas, c'est même une température qui n'est pas graduée aux thermomètres !!! Hahahahaha !

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  20. Le détaillant en ligne chinois développe des drones de livraison d'une tonne


    23 mai 2017


    Le plus grand détaillant en ligne de Chine, JD.com Inc., a annoncé lundi de développer des avions drone capables de transporter une tonne ou plus pour les livraisons longue distance.

    La société a déclaré qu'elle va tester les drones sur un réseau qu'il développe pour couvrir la province chinoise du nord du Shaanxi. Il a déclaré qu'ils porteraient des biens de consommation à des régions éloignées et des produits agricoles aux villes.

    JD.com, dont le siège est à Pékin, affirme avoir réalisé ses premières livraisons aux clients utilisant des drones plus petits en novembre. D'autres marques de commerce électronique, y compris Amazon.com Inc., expérimentent également des drones pour la livraison.

    "Nous envisageons un réseau capable de transporter efficacement les marchandises entre les villes, et même entre les provinces, à l'avenir", a déclaré le directeur général du groupe de logistique de JD, Wang Zhenhui.

    JD.com exploite son propre réseau national de milliers de stations de livraison équipées de 65 000 employés. La société affirme qu'elle compte 235 millions de clients réguliers.

    Les drones font partie de la réponse de l'industrie au défi de s'étendre aux zones rurales où les distances et les coûts de livraison augmentent.

    La livraison de drones en Chine et dans d'autres pays fait face à des obstacles, y compris des restrictions sur l'espace aérien et la nécessité d'éviter les collisions avec les oiseaux et d'autres obstacles. Aux États-Unis, les régulateurs autorisent les vols drones commerciaux uniquement à titre expérimental.

    Une charge utile de 1 tonne est plus lourde que ce que la plupart des drones disponibles peuvent maintenant transporter, bien que certains puissent transporter des centaines de kilos et les grands fabricants de drones travaillent sur des appareils capables de transporter davantage.

    La Chine abrite le plus grand fabricant mondial de drones civils, DJI, dans la ville méridionale de Shenzhen.

    JD.com a déclaré que son réseau de livraison de drones prévu au Shaanxi couvrirait un rayon de 300 kilomètres (200 milles) et disposerait de bases aériennes drone dans toute la province.

    La société a déclaré qu'il mettrait sur pied un campus de recherche et de développement avec la Base industrielle nationale aérospatiale de Xi'an pour développer et fabriquer des drones.

    Le chiffre d'affaires du premier trimestre de JD.com a augmenté de 41,2% depuis un an, à 76,2 milliards de yuans (11,1 milliards de dollars). Il a enregistré un bénéfice de 843,1 millions de yuans (122,4 millions de dollars) par rapport à une perte de 864,9 millions de yuans un an plus tôt.

    https://phys.org/news/2017-05-chinese-online-retailer-one-ton-delivery.html#jCp

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    1. (...) Le détaillant en ligne chinois développe des drones de livraison d'une tonne (...)

      Chez nous, on appelle çà un 'hélicoptère' !

      Revenons au sérieux, la diff c'est qu'il s'agit d'un moyen de transport sans pilote. Non-pas que le colis est balancé au lance-pierre ou canon mais qu'il est téléguidé à distance par satellite ou antenne-relais de fibre optique. D'où, (si vous suivez les actualités des cyber-pirates), la possibilité par n'importe qui bientôt de s'approprier le véhicule en en prenant le contrôle à distance (comme pour les voitures sans chauffeur) !
      C'est-à-dire aussi qu'outre les possibilités très très limitées de recevoir une météorite sur la tête, demain, c'est un colis d'une tonne qui choiera ! (ou peut choir).

      'Un cadeau tombé du ciel' ! Demain, les 'père-noel' s'appelleront terroristes ! Hahahaha !

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