Sept ans en Corée du Nord: un Suisse sur le business à l’européenne dans l’«Empire du mal»
INTERNATIONAL 17:34 20.05.2017
Dans une interview accordée à Sputnik, Felix Abt, un Suisse qui a vécu et travaillé en Corée de Nord pendant sept années, où il a fondé l’European Business Association, critique l’embargo occidental imposé au pays et estime que la Corée du Nord ne déclenchera pas la guerre toute seule.
Écoutes des services de sécurité nationale nord-coréens, influence de l'embargo occidental à l'égard de ce pays, isolement de ce peuple dont on parle dans le monde entier… pendant les sept années que le Suisse Felix Abt a passé en Corée du Nord, il a eu pas mal de possibilités pour enrichir ses connaissances sur la réalité de ce pays considéré parfois en Occident comme l'« Empire du mal ».
Ayant fondé à Pyongyang l'European Business Association en 2005, 12 étrangers d'origine européenne se sont donné pour but de « jeter des ponts entre l'Europe et la Corée du Nord ». Ce n'est que l'entretien de contacts avec ce peuple, et pas l'imposition de sanctions à leur égard, qui est en mesure de contribuer à la compréhension de leurs intentions, ainsi que les aider à redevenir une partie de la communauté internationale.
Aujourd'hui, Felix Abt réduit petit à petit son financement dans les entreprises nord-coréennes, mais est toujours lié à ce pays, y ayant gardé quelques contacts :
« Au fil des années, des grandes entreprises, ainsi que des petites, ont perdu tout intérêt vis-à-vis de la Corée du Nord, car elles avaient peur qu'en raison de leur présence on leur fasse payer le prix par la perte de grands marchés en Occident ».
Les sanctions imposées par l'Occident à la Corée du Nord sont capables d'influencer sa croissance économique, surtout en raison de l'interdiction d'exporter le charbon, le métal et les minerais, ce qui met en danger la devise du pays, explique l'interlocuteur de l'agence. En plus des produits alimentaires européens, que l'Onu a interdits en Corée du Nord, ils ont perdu par exemple le droit de lancer un laboratoire microbiologique nécessaire afin de vérifier les produits :
« Cela veut dire que l'Occident se permet un « luxe » tel que les produits sains et les médicaments, mais en prive la Corée du Nord, » commente M. Abt.
À la question de savoir si les Coréens sentent qu'ils se trouvent sous le joug, qu'ils restent enfermés, comme on le présente à l'Occident, l'interlocuteur de l'agence répond que ses « collègues en Corée du Nord dans l'ensemble étaient les mêmes que les collègues dans d'autres pays » où il a travaillé.
« Ils racontaient probablement même plus de blagues. […] Pendant la pause tout le monde discutait comme partout dans le monde, du sport, de la mode et même des maris infidèles ».
En ce qui concerne la présence des services de sécurité nationale dans sa vie pendant son séjour en Corée du Nord, M. Abt estime que même s'ils veillaient sur lui, ils comprenaient qu'il ne s'était jamais mêlé de la politique du pays dont il était l'hôte :
« Si, au cours de conversations politiques, j'entendais quelque chose craquer, je disais " À tous les écoutants : bienvenue ! ", après quoi j'entendais des ricanements. À mon avis, c'est plus agréable que l'écoute de la NSA qui fait ce qu'elle a à faire plus systématiquement, d'une manière massive et sans émotions ».
Concernant les mesures diplomatiques de Trump à l'égard de la Corée du Nord, la meilleure option possible serait un règlement dans le cadre de l'accord régional sur la sécurité qui serait soutenu par les voisins de la Corée du Nord, d'après M. Abt. Il estime que la Corée du Nord a observé attentivement les événements en Irak et en Libye, lorsque ni Saddam, ni Kadhafi n'avaient plus rien pour dissuader l'Occident de faire la guerre contre eux :
« Les autorités nord-coréennes ne renonceront pas aux armes nucléaires, pour ne pas partager le même destin. Mais ils n'utiliseront pas les armes nucléaires les premiers, puisque, sans aucun doute, cela voudrait dire leur fin ».
Un anticorps peut aider à tuer les cellules cancéreuses
Sputnik dim., 21 mai 2017 16:08 UTC
Des chercheurs américains ont découvert par hasard qu'un anticorps, développé à l'origine pour étudier la sclérose en plaques (SEP), pouvait favoriser la capacité du système immunitaire à lutter contre le cancer et diminuer la croissance tumorale.
Un anticorps contre le cancer
Une équipe de chercheurs et médecins aux États-Unis a découvert qu'un anticorps avait diminué la croissance de la tumeur dans les modèles de mélanome (cancer de la peau), de glioblastome (cancer du cerveau) et de carcinome colorectal, ce qui en fait un candidat attrayant pour l'immunothérapie contre le cancer, lit-on dans une étude publiée dans la revue Science Immunology.
« En tant que neurobiologiste, je n'ai jamais pensé que je publierais un jour un article sur l'immunothérapie du cancer », a déclaré Howard Weiner, de l'Université Harvard.
Selon son équipe, l'anticorps peut cibler les cellules T régulatrices qui, à leur tour, libèrent le système immunitaire pour tuer les cellules cancéreuses. Les chercheurs ont notamment constaté qu'en utilisant un anticorps, ils pouvaient cibler les lymphocytes T (Tregs) qui aident à maintenir la tolérance du système immunitaire et peuvent, « par inadvertance », favoriser la croissance du cancer en empêchant le système immunitaire du corps de détecter et d'attaquer les cellules cancéreuses.
L'équipe a développé des anticorps anti-LAP initialement pour enquêter sur le développement de la sclérose en plaques, mais a réalisé que leur travail avait des implications pour l'étude du cancer.
Dans l'étude en cours, l'équipe a utilisé des modèles précliniques pour étudier à quel point les anticorps anti-LAP pourraient fonctionner pour bloquer les mécanismes essentiels de Treg et restaurer la capacité du système immunitaire à lutter contre le cancer.
Les chercheurs ont vu que l'anti-LAP agissait sur les populations de cellules multiples pour promouvoir la capacité du système immunitaire à lutter contre le cancer, y compris l'augmentation de l'activité de certains types de cellules T et l'amélioration de la mémoire immunitaire.
En plus d'étudier son effet thérapeutique, l'équipe voulait caractériser le mécanisme par lequel l'anticorps anti-LAP peut activer le système immunitaire.
L'immunothérapie consiste à traiter le cancer en utilisant le propre système de défense de l'être humain, à savoir son système immunitaire. Évoquée de longue date, l'immunothérapie est en passe de bouleverser la prise en charge des cancers. Chercheurs et médecins explorent les nombreuses pistes possibles pour faire en sorte que le système immunitaire s'attaque de façon efficace aux cellules cancéreuses, et l'immunothérapie pourrait constituer une véritable révolution dans les années à venir.
Les Suisses ont décidé de sortir à moyen terme du nucléaire en acceptant par référendum à 58,2% une nouvelle loi sur l'énergie, interdisant les nouvelles centrales, encourageant les énergies vertes et réduisant la consommation énergétique.
La consultation populaire qui s'est tenue le 21 mai en Suisse a accouché d'un résultat sans appel : 58,2% des votants ont accepté la nouvelle loi sur l'énergie, déjà adoptée par le Parlement en septembre 2016, qui prévoit de tourner progressivement le dos au nucléaire et de favoriser son remplacement par des énergies renouvelables.
«Pour tous les écologistes, qu'ils soient politisés ou non, c'est un jour historique dans le pays», a déclaré la députée des Verts, Adèle Thorens Goumaz, à la télévision publique suisse, RTS. «La Suisse va entrer dans le XXIe siècle énergétique, ce sera un signal fort», a-t-elle ajouté.
Quelques semaines après la catastrophe de Fukushima en mars 2011, la Suisse, qui compte quatre centrales (cinq réacteurs nucléaires) produisant environ un tiers de l'électricité du pays, avait décidé de sortir du nucléaire d'ici 2034, tout en indiquant que cette date restait théorique. Les autorités avaient précisé que les centrales devraient vraisemblablement être débranchées après environ 50 ans, voire 60 ans, d'exploitation.
Depuis cette décision, le gouvernement suisse a travaillé à l'élaboration d'une nouvelle stratégie énergétique, dont la mise en œuvre est prévue par étapes d'ici 2050.
Favoriser les énergies renouvelables au détriment du nucléaire
La loi validée par référendum le 21 mai, qui soutient les énergies renouvelables comme le solaire, la géothermie et la biomasse, interdit en revanche la construction de nouvelles centrales nucléaires. Les centrales existantes pourront toutefois rester en service aussi longtemps que leur sûreté sera garantie.
Ce vaste programme avait déjà été accepté par le Parlement l'automne passé, mais le parti majoritaire de droite dure, l'Union démocratique du centre (UDC), avait recueilli suffisamment de signatures pour contester l'entrée en vigeur de la loi et contraindre l'exécutif à consulter le peuple. Ses arguments ? Cette nouvelle législation entraînerait des coûts importants, menacerait l'approvisionnement énergétique du pays et défigurerait le paysage compte tenu de la multiplication des éoliennes et les panneaux solaires.
Débat sur le coût
D'après l'UDC, la transformation de l'ensemble du système énergétique inscrite dans la nouvelle loi va coûter quelque 200 milliards de francs suisses (183 milliards d'euros) jusqu'en 2050. Pour un ménage de quatre personnes, cela représente, selon ce même parti, 3 200 francs suisses (2 900 euros) par an de frais et de taxes supplémentaires.
«Payer 3 200 francs de plus [...] pour une douche froide ?», a ainsi ironisé l'UDC sur ses affiches électorales placardées dans tout le pays.
Le gouvernement estime de son côté qu'un ménage de quatre personnes ayant une consommation électrique moyenne devra payer 40 francs suisses (36,5 euros) par an de plus qu'aujourd'hui. Il souligne par ailleurs que ce surcoût pourra être compensé par une meilleure efficacité énergétique, avec par exemple une réduction des frais de chauffage. Enfin, l'exécutif helvétique considère que le développement des énergies renouvelables permettra de soutenir l'économie et l'emploi dans le pays.
(...) Cette nouvelle législation entraînerait des coûts importants, menacerait l'approvisionnement énergétique du pays et défigurerait le paysage compte tenu de la multiplication des éoliennes et les panneaux solaires.(...)
(...) D'après l'UDC, la transformation de l'ensemble du système énergétique inscrite dans la nouvelle loi va coûter quelque 200 milliards de francs suisses (183 milliards d'euros) jusqu'en 2050. Pour un ménage de quatre personnes, cela représente, selon ce même parti, 3 200 francs suisses (2 900 euros) par an de frais et de taxes supplémentaires.
«Payer 3 200 francs de plus [...] pour une douche froide ?», a ainsi ironisé l'UDC sur ses affiches électorales placardées dans tout le pays.(...)
Ce n'est PAS en se passant du strict nécessaire que l'on ne subit pas les échos du voisinage !:
Les Suisses acceptent la loi sur l'énergie à une forte majorité
PAR AGENCES
Les citoyens helvétiques acceptent à plus de 58,2% la nouvelle loi sur l'énergie qui vise à remplacer progressivement le nucléaire par des énergies renouvelables. Selon les résultats définitifs de la chancellerie fédérale, la participation s'est élevée 42,3%, un chiffre dans la moyenne des deux dernières année. Le projet de révision de la loi sur l'énergie constitue le résultat d'un long processus engagé après l'accident nucléaire de Fukushima, provoqué par le gigantesque tsunami au Japon en mars 2011. La loi vise à promouvoir les énergies renouvelables comme l'hydraulique, le solaire, la géothermie et la biomasse.
Quelques semaines après la catastrophe de Fukushima, la Confédération, qui compte cinq réacteurs nucléaires produisant environ un tiers de l'électricité du pays, avait décidé de sortir du nucléaire vers 2034, tout en indiquant que cette date restait théorique. Les autorités avaient précisé que les centrales devraient vraisemblablement être débranchées après environ 50 ans, voire 60 ans, d'exploitation.
Le premier volet de cette stratégie vise notamment à réduire la consommation d'énergie. Elle fixe entre autres des valeurs indicatives de consommation énergétique moyenne par personne et par année: à savoir, par rapport au niveau de l'an 2000, une réduction de 16% d'ici à 2020 et de 43% d'ici à 2035. Elle interdit également la construction de nouvelles centrales nucléaires. Les centrales existantes pourront toutefois rester en service aussi longtemps que leur sûreté sera garantie.
"Pour tous les écologistes, qu'ils soient politisés ou non, c'est un jour historique dans le pays", a déclaré la députée des Verts, Adèle Thorens Goumaz, à la télévision suisse RTS.
"La Suisse va entrer dans le 21e siècle énergétique, ce sera un signal fort", a-t-elle dit. Seul l'UDC, combattait la nouvelle loi.
Le député socialiste Mathias Reynard a salué à la RTS l'issue du référendum, soulignant que c'est un "compromis très suisse qui a gagné aujourd'hui" car la loi signe "la sortie du nucléaire" sans fixer "une date très claire".
Le premier volet de cette stratégie qui entrera en vigueur l'an prochain,vise notamment à réduire la consommation d'énergie. Elle fixe entre autres des valeurs indicatives de consommation énergétique moyenne par personne et par année: à savoir, par rapport au niveau de l'an 2000, une réduction de 16% d'ici à 2020 et de 43% d'ici à 2035.
Selon l'Office fédéral de l'énergie, la consommation individuelle d'énergie a déjà baissé de 14,5% depuis 2000.
La loi interdit la construction de nouvelles centrales nucléaires. Les centrales existantes pourront toutefois rester en service aussi longtemps que leur sûreté sera garantie.
Une chose est sure: mise en service en 1972, la centrale de Mühleberg sera définitivement déconnectée du réseau fin 2019, avait annoncé BKW Energie en 2015.
Ce programme avait déjà été accepté par le Parlement l'automne passé, mais l'UDC avait lancé avec succès un référendum contre la nouvelle loi, estimant que la mise en oeuvre du texte entraînerait des coûts élevés, menacerait l'approvisionnement énergétique et défigurerait le paysage avec la multiplication des éoliennes et les panneaux solaires.
D'après l'UDC, la transformation de l'ensemble du système énergétique inscrite dans la nouvelle loi va coûter quelque 200 milliards de francs jusqu'en 2050. Pour un ménage de quatre personnes, cela représente, selon ce même parti, 3200 francs suisses par an de frais et d'impôts supplémentaires.
"Payer 3200 francs de plus ... pour une douche froide ?", a ironisé ainsi l'UDC dans ses affiches électorales.
Le gouvernement estime de son côté qu'un ménage de quatre personnes ayant une consommation électrique moyenne devra payer 40 francs par an de plus qu'aujourd'hui. Il souligne par ailleurs que ce surcoût pourra être compensé par une meilleure efficacité énergétique, avec par exemple une réduction des frais de chauffage.
Il considère aussi que le développement des énergies renouvelables permettra de soutenir l'économie et l'emploi en Suisse.
Les détaillants suisses doivent supporter des coûts supérieurs de 50% en moyenne à ceux de leurs concurrents en Allemagne, en France, en Italie et en Autriche, selon une étude. Leurs frais d'approvisionnement sont notamment beaucoup plus élevés.
Si l'on calcule en sens inverse, pour fournir une offre comparable, les pays voisins bénéficient d'un avantage de coûts de 35% en moyenne sur les coûts d'approvisionnement, de prestations préalables et de main-d'oeuvre, peut-on lire vendredi dans une étude de BakBasel effectuée sur mandat de Retail Suisse. L'enquête a porté sur des données de 2015.
L'institut de recherches économiques bâlois précise que, depuis le tournant du millénaire, le niveau des prix dans le commerce de détail suisse a baissé de 8%. Il se trouve actuellement au même niveau qu'il y a environ 25 ans.
Près des deux tiers des différences de coûts avec l'étranger sont générés pour l'approvisionnement des marchandises. Les coûts des prestations préalables (loyers, transport, énergie, etc.) arrivent en 2e position.
Parmi les pays de comparaison, c'est l'Allemagne qui possède le plus grand avantage de coûts, avec un différentiel de 40%, suivie de l'Italie avec 39%. Les écarts sont un peu plus resserrés avec la France et l'Autriche, autour de 30%.
Tourisme d'achat
Si l'on tient compte, au-delà des coûts, des autres facteurs déterminant les prix comme la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) plus basse en Suisse, la différence s'atténue à 31% en moyenne. L'Allemagne a un avantage de 36%, la France de 27%, l'Italie de 35% et l'Autriche de 25%.
Dans le tourisme d'achat transfrontalier, une TVA basse en Suisse n'est pas vraiment un avantage car jusqu'à un montant de 300 francs par personne, les achats peuvent être exonérés de cet impôt à l'étranger, ajoute BakBasel.
Dans ce contexte, l'association des commerces de détail de taille moyenne Swiss Retail demande, dans un communiqué, qu'un moratoire soit prononcé sur l'introduction de nouveaux obstacles au commerce. L'association exige aussi l'abolition de l'autorisation obligatoire pour les denrées.
Elle veut une diminution de "la quantité impressionnante des exceptions actuelles" au niveau du principe de Cassis de Dijon. Ce dernier prévoit que les produits légalement mis sur le marché européen peuvent en principe aussi circuler librement en Suisse sans contrôle préalable.
La cherté des produits en Suisse restreint le nombre de touristes comme par les paysages défigurés avec d'immenses éoliennes bruyantes et des panneaux solaires qui font l'horreur des toitures et des champs (sauf sous la neige).
Les dizaines de millions d'américains oubliés que l'économie américaine a laissés derrière
Par Michael Snyder, Le 21 mai 2017
La preuve que la classe moyenne en Amérique meurt continue de monter. Comme vous le verrez plus loin, près de la moitié du pays ne pourrait "couvrir une dépense inattendue de 400 $", et environ les deux tiers de la population vit le chèque de paie au comptable au moins une partie du temps. Bien sûr, l'économie n'a pas été aussi bien au cours des dernières années. Barack Obama a été le seul président de toute l'histoire des États-Unis à ne pas avoir une seule année lorsque l'économie a progressé d'au moins 3 pour cent, et la croissance du PIB des États-Unis au premier trimestre de 2017 était anémique de 0,7 pour cent. Au cours de l'ère Obama, il est vrai que les enclaves riches à New York, au nord de la Californie et à Washington DC ont prospéré, mais pendant ce temps, la plupart du reste du pays a été laissé derrière.
Aujourd'hui, il y a environ 205 millions d'Américains en âge de travailler et près de la moitié d'entre eux n'ont aucun coussin financier. En fait, une nouvelle enquête menée par la Réserve fédérale a révélé que 44 % des Américains n'ont même pas assez d'argent pour couvrir une dépense inattendue de 400 $ ...
Près de huit ans dans une reprise économique, près de la moitié des Américains n'avaient pas assez d'argent disponible pour couvrir une urgence de 400 $. Plus précisément, l'enquête a révélé que, conformément à ce que la Fed avait divulgué au cours des années précédentes, 44% des répondants ont déclaré qu'ils ne pourraient pas couvrir une dépense inattendue de 400 $ comme une réparation de voiture ou une facture médicale ou devrait emprunter de l'argent Ou vendre quelque chose pour le faire.
Non seulement cela, le même sondage a révélé que 23% des adultes américains ne pourront pas payer leurs factures ce mois-ci ...
En ce qui concerne les autres résultats de l'étude: un peu moins d'un quart des adultes, soit 23%, ne sont pas en mesure de payer l'intégralité de leurs factures actuelles, tandis que 25% ont déclaré échouer des traitements médicaux en raison des coûts de l'année précédente. De plus, 28% des adultes qui ne se sont pas retirés ont toujours été mal préparés, indiquant qu'ils n'avaient pas d'épargne-retraite ou de pension.
Mais juste parce que vous pouvez payer vos factures, cela ne signifie pas que vous allez bien. Des dizaines de millions d'Américains s'échappent à peine du chèque de paie au chèque de paie tous les mois.
En fait, un sondage mené par CareerBuilder a révélé que 75 % de tous les Américains vivaient en chèque de paye au moins une partie du temps ...
Les trois quarts des Américains (75 %) vivent un chèque de paie à payer pour atteindre les deux bouts, selon un sondage auprès de CareerBuilder. Trente-huit pour cent des employés ont dit qu'ils vivaient parfois payé par chèque de paie, 15 % disaient qu'ils le faisaient habituellement et 23 % disaient qu'ils le faisaient toujours. Tout en faisant face à la fin de la crise est une lutte pour plusieurs post-récession, ceux qui ont des emplois à salaire minimum continuent d'être les plus touchés. Parmi les travailleurs qui occupent actuellement un emploi de salaire minimum ou qui ont occupé un poste dans le passé, 66% ont déclaré qu'ils ne pouvaient pas joindre les deux bouts et 50% ont déclaré qu'ils devaient travailler plus d'un emploi pour le faire fonctionner.
Alors, ne vous laissez pas tromper en pensant que l'économie américaine se débrouille bien parce que le marché boursier a frappé de nouveaux sommets records.
Le marché boursier était en hausse juste avant la crise financière de 2008, et nous nous rappelons comment cela s'est avéré.
La vérité est que les tendances à long terme qui ont mangé les fondements de l'économie américaine continuent de s'accélérer et que l'économie réelle est nettement plus grave cette année que l'an dernier.
À peu près partout où vous regardez, les entreprises sont en difficulté et les magasins s'éteignent. Oui, il y a quelques enclaves riches où tout semble merveilleux pour l'instant, mais pour la plupart du pays, il semble que la dernière récession ne soit jamais terminée.
Dans une tentative désespérée de rester à flot, beaucoup de familles se sont engagées à joindre les deux bouts. La dette des ménages des États-Unis vient d'atteindre un total record de 12,7 trillions de dollars, mais nous commençons à voir une augmentation alarmante des défauts de prêts automobiles et des faillites des consommateurs. C'est précisément ce que l'on s'attend à voir si l'économie des États-Unis déménageait dans une autre récession majeure.
En fait, nous voyons toutes sortes de signes qui indiquent un ralentissement économique majeur en ce moment. Regardez simplement ce qui suit dans le dernier article de Wolf Richter ...
Au cours des cinq dernières décennies, chaque fois que les soldes des prêts commerciaux et industriels aux banques américaines ont diminué ou bloqué au fur et à mesure que les entreprises ont reculé ou lorsque les banques ont resserré leurs normes de prêt en réaction à l'économie dans laquelle elles se sont retrouvées, une récession était déjà en cours ou commencerait bientôt. Il n'y a pas eu d'exception depuis les années 1960. La dernière fois, cela s'est produit au cours de la crise financière.
Maintenant, cela se produit à nouveau - avec une tendance à la récession de 1990/91.
L'encours des prêts commerciaux et industriels est tombé à 2,095 billions de dollars le 10 mai, selon le rapport hebdomadaire du Conseil des gouverneurs de la Fed. C'est en baisse de 4,5% par rapport au sommet du 16 novembre 2016. Il est inférieur au niveau des prêts C et I en circulation le 19 octobre. Il marque la trentième semaine de croissance sans augmentation des prêts C et I.
Peut-être serons-nous très chanceux et briserons ce modèle qui a duré jusqu'à la fin des années 1960.
Mais je ne compterais pas sur cela. Voici ce que Zero Hedge a à dire au sujet de cette contraction alarmante dans les prêts commerciaux et industriels ...
Voici la ligne de fond: à moins qu'il n'y ait un fort recul de la croissance des prêts au cours des 3 à 6 prochains mois, que ce soit en raison d'une demande accrue ou d'un approvisionnement plus facile - ce qui est le plus précis des indicateurs économiques de premier plan garantit qu'une récession est maintenant inévitable.
Nous sommes très en retard pour une récession, les chiffres économiques difficiles crient celui-là et les marchés financiers sont absolument prêts pour un accident majeur.
En tant qu'hommes, nous avons tendance à avoir des souvenirs aussi courts. Chaque fois qu'une nouvelle bulle financière commence à se former, beaucoup de personnes commencent à se comporter comme si elles pouvaient durer indéfiniment.
Mais, bien sûr, aucune bulle financière ne durera éternellement. Ils ont tous éclaté finalement, et maintenant le plus grand de l'histoire des États-Unis est sur le point de se terminer de façon spectaculaire.
Trump aura beaucoup de reproche puisqu'il est l'occupant actuel de la Maison Blanche, mais la vérité est que les conditions de la prochaine crise se sont accumulées depuis de nombreuses années et que les horreurs auxquelles l'économie américaine se dirigeaient étaient entièrement prévisible.
Une seconde cyberattaque de grande ampleur en cours
PAR AWP
Une nouvelle cyberattaque de grande ampleur touche des centaines de milliers d'ordinateurs dans le monde dans le but de créer et récupérer de la monnaie virtuelle à l'insu des utilisateurs, ont indiqué mercredi à l'AFP des experts en cybersécurité.
Après l'attaque au "rançongiciel" WannaCry repérée vendredi, "les chercheurs de Proofpoint (société de sécurité informatique, NDLR) ont découvert une nouvelle attaque liée à WannaCry appelée Adylkuzz. Elle utilise de manière plus furtive et à des fins différentes les outils de piratage récemment divulgués par la NSA et la vulnérabilité désormais corrigée de Microsoft", a expliqué le chercheur Nicolas Godier, expert en cybersécurité de Proofpoint.
"On ne connaît pas encore l'ampleur (des dégâts) mais des centaines de milliers d'ordinateurs" pourraient avoir été infectés, a précisé à l'AFP Robert Holmes, vice-président produit chez Proofpoint, qui assure que l'attaque est "de bien plus grande envergure" que WannaCry.
Concrètement, ce logiciel malveillant s'introduit dans des ordinateurs vulnérables grâce à la même faille de Windows utilisée par WannaCry, une faille détectée par la NSA (L'agence de sécurité nationale américaine) mais qui avait fuité sur le net en avril. Le "malware" crée alors, de façon invisible, des unités d'une monnaie virtuelle intraçable appelée Monero, comparable au Bitcoin. Les données qui permettent d'utiliser ces gains sont extraites et envoyées à des adresses cryptées.
"Bien que plus silencieuse et sans interface utilisateur, l'attaque d'Adylkuzz est plus rentable pour les cybercriminels. Elle transforme les utilisateurs infectés en participants involontaires au financement de leurs assaillants", poursuit M. Godier.
Pour l'utilisateur, "les symptômes de l'attaque sont (notamment) un ralentissement des performances de l'ordinateur", précise Proofpoint dans un note de blog, selon laquelle l'attaque pourrait remonter au 2 mai, voire au 24 avril et est toujours en cours.
Le cabinet précise avoir repéré des ordinateurs qui avaient ainsi versé l'équivalent de plusieurs milliers de dollars à l'insu de leurs utilisateurs.
Selon Robert Holmes, "il y a déjà eu des attaques de ce type, avec des logiciels créant de la monnaie cryptographique, mais jamais à cette échelle".
WannaCry a frappé plus de 300.000 ordinateurs dans quelque 150 pays, selon le conseiller à la Sécurité intérieure du président américain Donald Trump, Tom Bossert.
Plus il y a de programmes 'inutiles' et applications diverses téléchargées comme de pages visitées, plus il y a de personnes ciblées. Remarquons que ce sont des ordinateurs ciblés qui ont fait les frais des attaques (rançons/destructions) et non 'n'importe qui' !
Le Royaume-Uni menace de quitter Brexit et parle de demandes excessives de «paiement par divorce»
Par Tyler Durden 22 mai 2017 5:00 AM
Avec des négociations entre le Royaume-Uni et l'UE susceptibles de débuter formellement le 19 juin, Bloomberg rapporte que le secrétaire de Brexit, David Davis, a fraudé de manière préventive les responsables de l'UE, en menaçant que «le Royaume-Uni abandonnera les pourparlers en quittant l'Union européenne à moins que le bloc ne tombe et demande un paiement de divorce jusqu'à 100 milliards d'euros ".
Les négociations de la Grande-Bretagne seraient autrement plongées dans le «chaos», et même un règlement de 1 milliard de dollars serait «beaucoup d'argent», a déclaré Davis dans une interview publiée dans Sunday Times.
Comme l'a souligné Bloomberg, la taille de la facture de sortie de la Grande-Bretagne et les types de négociations qui peuvent commencer avant d'avoir été convenu ont été une source de débat pendant des semaines.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a déclaré que l'U.K devra payer environ 50 milliards de livres, tandis que le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel a signalé un chiffre compris entre 40 milliards d'euros et 60 milliards d'euros.
Le Financial Times a estimé que le coût pourrait monter à 100 milliards d'euros, alors qu'une étude réalisée par l'Institute of Chartered Accountants en Angleterre et au Pays de Galles a coûté 5 milliards de livres sterling (6,5 milliards de dollars).
Le gouvernement du Premier ministre Thérèse May a déclaré qu'il respecterait ses engagements envers l'UE, mais s'est interrogé sur la façon dont les fonctionnaires de Bruxelles ont atteint leurs prévisions préliminaires ... en particulier le nombre de 100 milliards d'euros ...
"Nous n'avons pas besoin de ressembler à ce que nous puissions nous éloigner, nous devons pouvoir nous éloigner ... Dans les circonstances, si cela était nécessaire, nous serions en mesure de le faire".
Peut également peser sur le projet de loi Brexit, en disant dans un entretien avec Sunday Telegraph que «l'argent payé dans le passé» par l'U.K. dans des projets conjoints de l'UE et que la Banque européenne d'investissement devrait être prise en compte dans la somme finale.
"Il y a beaucoup de débats sur les obligations de l'U.K. ou sur nos droits", a t-elle dit.
"Nous précisions que nous examinerons ces deux droits et obligations." Le câble a été faible au début de la vente aux gros titres ...
- voir graphique sur site -
Mais, de façon intéressante, Barclays craint que deux ans ne deviennent peut-être pas assez de temps pour compléter les négociations complètes de Brexit ...
Un long chemin à parcourir. Nous pensons que les négociations complètes dureront beaucoup plus longtemps que les deux années prévues pour le retrait. Les nouvelles relations commerciales avec l'UE et les RoW seront probablement complexes et élaborées. En conséquence, les entreprises sont susceptibles d'examiner leurs opérations sur l'ensemble de la chaîne de valeur, les tarifs n'étant qu'une petite partie de leurs soucis.
En conséquence, le gouvernement devrait se concentrer sur un accord de pont pour éviter un «bord de falaise». L'UE a également précisé qu'un nouvel accord commercial ne peut être finalisé qu'une fois que le Royaume-Uni devient un pays tiers. Cela impliquera également la ratification par l'Etat membre de l'UE27.
- voir graphique sur site -
Ce qui laisse trois chemins possibles à l'avance ... Le Brexit doux, dur et laid, Brexit
Bien qu'il ne soit pas clair de quel type de Brexit PM May cherche, nous croyons que son insistance à reprendre le contrôle des frontières et à se retirer de la CJJ est fondamentalement incompatible avec les principes de financement de l'UE et rend une sortie du marché unique inévitable.
La distinction entre Brexit doux et dur sera de savoir si le résultat final est un accord commercial un minimum ou si le Royaume-Uni et l'UE peuvent convenir de maintenir certains des liens profonds et complets qui créent une valeur économique.
Nous croyons que le résultat final sera l'un des suivants:
Un crash Brexit: le Royaume-Uni quitte l'UE sans aucun accord et retombe dans les tarifs et règles de l'OMC immédiatement après son départ de l'UE. Les conséquences économiques seraient maximales et perturbatrices. Un tel scénario est susceptible de cristalliser très tard dans le processus, mais pourrait être retardé ou évité par une extension des pourparlers, ce qui exigerait un vote unanime de l'UE27.
Brexit doux: le Royaume-Uni quitte le marché unique mais est en mesure d'établir un partenariat renforcé avec l'UE (comme l'équivalence améliorée, l'accès préférentiel, etc.). Dans un tel scénario, l'écart par rapport au statu quo est faible et l'impact économique, encore négatif, mais largement contenu.
Un Brexit dur: le Royaume-Uni quitte le marché unique mais n'est pas en mesure d'établir un partenariat solide avec l'UE. Bien qu'une période de transition puisse éviter un front de falaise après la sortie réelle, l'impact économique négatif est amplifié par le fait que les entreprises doivent ajuster leurs opérations de façon substantielle et sur une courte période de temps
Bien que l'information concernant un Brexit doux et dur sera probablement révélée en cours de route (c'est une condition préalable à la transparence du Conseil), une sortie de collision ne peut se concrétiser que très tard dans le processus car les deux parties ne parviennent pas à s'entendre ou à ratifier un accord final.
L'Europe reste confrontée à un agenda politique très fréquenté.
Alors que la demande de "Garde d'enfant(s)" est inexistante et dont qu'il n'y a (ou aurait) pas (?) eu 'enfant(s) de salauds' ou 'fils de putes', les menaces sont de faire raquer TOUS les anglais au bassinet tabassés par la nazional socialiste reconduite à la dictature monarchique de 'Bruxelles' !
Sept ans en Corée du Nord: un Suisse sur le business à l’européenne dans l’«Empire du mal»
RépondreSupprimerINTERNATIONAL
17:34 20.05.2017
Dans une interview accordée à Sputnik, Felix Abt, un Suisse qui a vécu et travaillé en Corée de Nord pendant sept années, où il a fondé l’European Business Association, critique l’embargo occidental imposé au pays et estime que la Corée du Nord ne déclenchera pas la guerre toute seule.
Écoutes des services de sécurité nationale nord-coréens, influence de l'embargo occidental à l'égard de ce pays, isolement de ce peuple dont on parle dans le monde entier… pendant les sept années que le Suisse Felix Abt a passé en Corée du Nord, il a eu pas mal de possibilités pour enrichir ses connaissances sur la réalité de ce pays considéré parfois en Occident comme l'« Empire du mal ».
Ayant fondé à Pyongyang l'European Business Association en 2005, 12 étrangers d'origine européenne se sont donné pour but de « jeter des ponts entre l'Europe et la Corée du Nord ». Ce n'est que l'entretien de contacts avec ce peuple, et pas l'imposition de sanctions à leur égard, qui est en mesure de contribuer à la compréhension de leurs intentions, ainsi que les aider à redevenir une partie de la communauté internationale.
Aujourd'hui, Felix Abt réduit petit à petit son financement dans les entreprises nord-coréennes, mais est toujours lié à ce pays, y ayant gardé quelques contacts :
« Au fil des années, des grandes entreprises, ainsi que des petites, ont perdu tout intérêt vis-à-vis de la Corée du Nord, car elles avaient peur qu'en raison de leur présence on leur fasse payer le prix par la perte de grands marchés en Occident ».
Les sanctions imposées par l'Occident à la Corée du Nord sont capables d'influencer sa croissance économique, surtout en raison de l'interdiction d'exporter le charbon, le métal et les minerais, ce qui met en danger la devise du pays, explique l'interlocuteur de l'agence. En plus des produits alimentaires européens, que l'Onu a interdits en Corée du Nord, ils ont perdu par exemple le droit de lancer un laboratoire microbiologique nécessaire afin de vérifier les produits :
« Cela veut dire que l'Occident se permet un « luxe » tel que les produits sains et les médicaments, mais en prive la Corée du Nord, » commente M. Abt.
À la question de savoir si les Coréens sentent qu'ils se trouvent sous le joug, qu'ils restent enfermés, comme on le présente à l'Occident, l'interlocuteur de l'agence répond que ses « collègues en Corée du Nord dans l'ensemble étaient les mêmes que les collègues dans d'autres pays » où il a travaillé.
« Ils racontaient probablement même plus de blagues. […] Pendant la pause tout le monde discutait comme partout dans le monde, du sport, de la mode et même des maris infidèles ».
En ce qui concerne la présence des services de sécurité nationale dans sa vie pendant son séjour en Corée du Nord, M. Abt estime que même s'ils veillaient sur lui, ils comprenaient qu'il ne s'était jamais mêlé de la politique du pays dont il était l'hôte :
« Si, au cours de conversations politiques, j'entendais quelque chose craquer, je disais " À tous les écoutants : bienvenue ! ", après quoi j'entendais des ricanements. À mon avis, c'est plus agréable que l'écoute de la NSA qui fait ce qu'elle a à faire plus systématiquement, d'une manière massive et sans émotions ».
RépondreSupprimerConcernant les mesures diplomatiques de Trump à l'égard de la Corée du Nord, la meilleure option possible serait un règlement dans le cadre de l'accord régional sur la sécurité qui serait soutenu par les voisins de la Corée du Nord, d'après M. Abt. Il estime que la Corée du Nord a observé attentivement les événements en Irak et en Libye, lorsque ni Saddam, ni Kadhafi n'avaient plus rien pour dissuader l'Occident de faire la guerre contre eux :
« Les autorités nord-coréennes ne renonceront pas aux armes nucléaires, pour ne pas partager le même destin. Mais ils n'utiliseront pas les armes nucléaires les premiers, puisque, sans aucun doute, cela voudrait dire leur fin ».
https://fr.sputniknews.com/international/201705201031464386-coree-du-nord-suisse-business/
Un anticorps peut aider à tuer les cellules cancéreuses
RépondreSupprimerSputnik
dim., 21 mai 2017 16:08 UTC
Des chercheurs américains ont découvert par hasard qu'un anticorps, développé à l'origine pour étudier la sclérose en plaques (SEP), pouvait favoriser la capacité du système immunitaire à lutter contre le cancer et diminuer la croissance tumorale.
Un anticorps contre le cancer
Une équipe de chercheurs et médecins aux États-Unis a découvert qu'un anticorps avait diminué la croissance de la tumeur dans les modèles de mélanome (cancer de la peau), de glioblastome (cancer du cerveau) et de carcinome colorectal, ce qui en fait un candidat attrayant pour l'immunothérapie contre le cancer, lit-on dans une étude publiée dans la revue Science Immunology.
« En tant que neurobiologiste, je n'ai jamais pensé que je publierais un jour un article sur l'immunothérapie du cancer », a déclaré Howard Weiner, de l'Université Harvard.
Selon son équipe, l'anticorps peut cibler les cellules T régulatrices qui, à leur tour, libèrent le système immunitaire pour tuer les cellules cancéreuses. Les chercheurs ont notamment constaté qu'en utilisant un anticorps, ils pouvaient cibler les lymphocytes T (Tregs) qui aident à maintenir la tolérance du système immunitaire et peuvent, « par inadvertance », favoriser la croissance du cancer en empêchant le système immunitaire du corps de détecter et d'attaquer les cellules cancéreuses.
L'équipe a développé des anticorps anti-LAP initialement pour enquêter sur le développement de la sclérose en plaques, mais a réalisé que leur travail avait des implications pour l'étude du cancer.
Dans l'étude en cours, l'équipe a utilisé des modèles précliniques pour étudier à quel point les anticorps anti-LAP pourraient fonctionner pour bloquer les mécanismes essentiels de Treg et restaurer la capacité du système immunitaire à lutter contre le cancer.
Les chercheurs ont vu que l'anti-LAP agissait sur les populations de cellules multiples pour promouvoir la capacité du système immunitaire à lutter contre le cancer, y compris l'augmentation de l'activité de certains types de cellules T et l'amélioration de la mémoire immunitaire.
En plus d'étudier son effet thérapeutique, l'équipe voulait caractériser le mécanisme par lequel l'anticorps anti-LAP peut activer le système immunitaire.
L'immunothérapie consiste à traiter le cancer en utilisant le propre système de défense de l'être humain, à savoir son système immunitaire. Évoquée de longue date, l'immunothérapie est en passe de bouleverser la prise en charge des cancers. Chercheurs et médecins explorent les nombreuses pistes possibles pour faire en sorte que le système immunitaire s'attaque de façon efficace aux cellules cancéreuses, et l'immunothérapie pourrait constituer une véritable révolution dans les années à venir.
https://fr.sott.net/article/30609-Un-anticorps-peut-aider-a-tuer-les-cellules-cancereuses
Les Suisses tournent le dos au nucléaire
RépondreSupprimer21 mai 2017, 23:01 -
Avec AFP
Les Suisses ont décidé de sortir à moyen terme du nucléaire en acceptant par référendum à 58,2% une nouvelle loi sur l'énergie, interdisant les nouvelles centrales, encourageant les énergies vertes et réduisant la consommation énergétique.
La consultation populaire qui s'est tenue le 21 mai en Suisse a accouché d'un résultat sans appel : 58,2% des votants ont accepté la nouvelle loi sur l'énergie, déjà adoptée par le Parlement en septembre 2016, qui prévoit de tourner progressivement le dos au nucléaire et de favoriser son remplacement par des énergies renouvelables.
«Pour tous les écologistes, qu'ils soient politisés ou non, c'est un jour historique dans le pays», a déclaré la députée des Verts, Adèle Thorens Goumaz, à la télévision publique suisse, RTS. «La Suisse va entrer dans le XXIe siècle énergétique, ce sera un signal fort», a-t-elle ajouté.
Quelques semaines après la catastrophe de Fukushima en mars 2011, la Suisse, qui compte quatre centrales (cinq réacteurs nucléaires) produisant environ un tiers de l'électricité du pays, avait décidé de sortir du nucléaire d'ici 2034, tout en indiquant que cette date restait théorique. Les autorités avaient précisé que les centrales devraient vraisemblablement être débranchées après environ 50 ans, voire 60 ans, d'exploitation.
Depuis cette décision, le gouvernement suisse a travaillé à l'élaboration d'une nouvelle stratégie énergétique, dont la mise en œuvre est prévue par étapes d'ici 2050.
Favoriser les énergies renouvelables au détriment du nucléaire
La loi validée par référendum le 21 mai, qui soutient les énergies renouvelables comme le solaire, la géothermie et la biomasse, interdit en revanche la construction de nouvelles centrales nucléaires. Les centrales existantes pourront toutefois rester en service aussi longtemps que leur sûreté sera garantie.
Ce vaste programme avait déjà été accepté par le Parlement l'automne passé, mais le parti majoritaire de droite dure, l'Union démocratique du centre (UDC), avait recueilli suffisamment de signatures pour contester l'entrée en vigeur de la loi et contraindre l'exécutif à consulter le peuple. Ses arguments ? Cette nouvelle législation entraînerait des coûts importants, menacerait l'approvisionnement énergétique du pays et défigurerait le paysage compte tenu de la multiplication des éoliennes et les panneaux solaires.
Débat sur le coût
D'après l'UDC, la transformation de l'ensemble du système énergétique inscrite dans la nouvelle loi va coûter quelque 200 milliards de francs suisses (183 milliards d'euros) jusqu'en 2050. Pour un ménage de quatre personnes, cela représente, selon ce même parti, 3 200 francs suisses (2 900 euros) par an de frais et de taxes supplémentaires.
«Payer 3 200 francs de plus [...] pour une douche froide ?», a ainsi ironisé l'UDC sur ses affiches électorales placardées dans tout le pays.
RépondreSupprimerLe gouvernement estime de son côté qu'un ménage de quatre personnes ayant une consommation électrique moyenne devra payer 40 francs suisses (36,5 euros) par an de plus qu'aujourd'hui. Il souligne par ailleurs que ce surcoût pourra être compensé par une meilleure efficacité énergétique, avec par exemple une réduction des frais de chauffage. Enfin, l'exécutif helvétique considère que le développement des énergies renouvelables permettra de soutenir l'économie et l'emploi dans le pays.
https://francais.rt.com/economie/38652-suisses-tournent-dos-nucleaire
(...) Cette nouvelle législation entraînerait des coûts importants, menacerait l'approvisionnement énergétique du pays et défigurerait le paysage compte tenu de la multiplication des éoliennes et les panneaux solaires.(...)
Supprimer(...) D'après l'UDC, la transformation de l'ensemble du système énergétique inscrite dans la nouvelle loi va coûter quelque 200 milliards de francs suisses (183 milliards d'euros) jusqu'en 2050. Pour un ménage de quatre personnes, cela représente, selon ce même parti, 3 200 francs suisses (2 900 euros) par an de frais et de taxes supplémentaires.
«Payer 3 200 francs de plus [...] pour une douche froide ?», a ainsi ironisé l'UDC sur ses affiches électorales placardées dans tout le pays.(...)
Ce n'est PAS en se passant du strict nécessaire que l'on ne subit pas les échos du voisinage !:
https://huemaurice5.blogspot.fr/2017/05/pollution-sans-frontiere_20.html
Les Suisses acceptent la loi sur l'énergie à une forte majorité
RépondreSupprimerPAR AGENCES
Les citoyens helvétiques acceptent à plus de 58,2% la nouvelle loi sur l'énergie qui vise à remplacer progressivement le nucléaire par des énergies renouvelables. Selon les résultats définitifs de la chancellerie fédérale, la participation s'est élevée 42,3%, un chiffre dans la moyenne des deux dernières année. Le projet de révision de la loi sur l'énergie constitue le résultat d'un long processus engagé après l'accident nucléaire de Fukushima, provoqué par le gigantesque tsunami au Japon en mars 2011. La loi vise à promouvoir les énergies renouvelables comme l'hydraulique, le solaire, la géothermie et la biomasse.
Quelques semaines après la catastrophe de Fukushima, la Confédération, qui compte cinq réacteurs nucléaires produisant environ un tiers de l'électricité du pays, avait décidé de sortir du nucléaire vers 2034, tout en indiquant que cette date restait théorique. Les autorités avaient précisé que les centrales devraient vraisemblablement être débranchées après environ 50 ans, voire 60 ans, d'exploitation.
Le premier volet de cette stratégie vise notamment à réduire la consommation d'énergie. Elle fixe entre autres des valeurs indicatives de consommation énergétique moyenne par personne et par année: à savoir, par rapport au niveau de l'an 2000, une réduction de 16% d'ici à 2020 et de 43% d'ici à 2035. Elle interdit également la construction de nouvelles centrales nucléaires. Les centrales existantes pourront toutefois rester en service aussi longtemps que leur sûreté sera garantie.
"Pour tous les écologistes, qu'ils soient politisés ou non, c'est un jour historique dans le pays", a déclaré la députée des Verts, Adèle Thorens Goumaz, à la télévision suisse RTS.
"La Suisse va entrer dans le 21e siècle énergétique, ce sera un signal fort", a-t-elle dit. Seul l'UDC, combattait la nouvelle loi.
Le député socialiste Mathias Reynard a salué à la RTS l'issue du référendum, soulignant que c'est un "compromis très suisse qui a gagné aujourd'hui" car la loi signe "la sortie du nucléaire" sans fixer "une date très claire".
Le premier volet de cette stratégie qui entrera en vigueur l'an prochain,vise notamment à réduire la consommation d'énergie. Elle fixe entre autres des valeurs indicatives de consommation énergétique moyenne par personne et par année: à savoir, par rapport au niveau de l'an 2000, une réduction de 16% d'ici à 2020 et de 43% d'ici à 2035.
Selon l'Office fédéral de l'énergie, la consommation individuelle d'énergie a déjà baissé de 14,5% depuis 2000.
La loi interdit la construction de nouvelles centrales nucléaires. Les centrales existantes pourront toutefois rester en service aussi longtemps que leur sûreté sera garantie.
La centrale Mühleberg définitivement désaffectée
RépondreSupprimerUne chose est sure: mise en service en 1972, la centrale de Mühleberg sera définitivement déconnectée du réseau fin 2019, avait annoncé BKW Energie en 2015.
Ce programme avait déjà été accepté par le Parlement l'automne passé, mais l'UDC avait lancé avec succès un référendum contre la nouvelle loi, estimant que la mise en oeuvre du texte entraînerait des coûts élevés, menacerait l'approvisionnement énergétique et défigurerait le paysage avec la multiplication des éoliennes et les panneaux solaires.
D'après l'UDC, la transformation de l'ensemble du système énergétique inscrite dans la nouvelle loi va coûter quelque 200 milliards de francs jusqu'en 2050. Pour un ménage de quatre personnes, cela représente, selon ce même parti, 3200 francs suisses par an de frais et d'impôts supplémentaires.
"Payer 3200 francs de plus ... pour une douche froide ?", a ironisé ainsi l'UDC dans ses affiches électorales.
Le gouvernement estime de son côté qu'un ménage de quatre personnes ayant une consommation électrique moyenne devra payer 40 francs par an de plus qu'aujourd'hui. Il souligne par ailleurs que ce surcoût pourra être compensé par une meilleure efficacité énergétique, avec par exemple une réduction des frais de chauffage.
Il considère aussi que le développement des énergies renouvelables permettra de soutenir l'économie et l'emploi en Suisse.
http://www.bilan.ch/economie-plus-de-redaction/suisses-acceptent-loi-lenergie-a-une-forte-majorite
Le commerce de détail plombé par des coûts élevés
RépondreSupprimerPAR AWP
Les détaillants suisses doivent supporter des coûts supérieurs de 50% en moyenne à ceux de leurs concurrents en Allemagne, en France, en Italie et en Autriche, selon une étude. Leurs frais d'approvisionnement sont notamment beaucoup plus élevés.
Si l'on calcule en sens inverse, pour fournir une offre comparable, les pays voisins bénéficient d'un avantage de coûts de 35% en moyenne sur les coûts d'approvisionnement, de prestations préalables et de main-d'oeuvre, peut-on lire vendredi dans une étude de BakBasel effectuée sur mandat de Retail Suisse. L'enquête a porté sur des données de 2015.
L'institut de recherches économiques bâlois précise que, depuis le tournant du millénaire, le niveau des prix dans le commerce de détail suisse a baissé de 8%. Il se trouve actuellement au même niveau qu'il y a environ 25 ans.
Près des deux tiers des différences de coûts avec l'étranger sont générés pour l'approvisionnement des marchandises. Les coûts des prestations préalables (loyers, transport, énergie, etc.) arrivent en 2e position.
Parmi les pays de comparaison, c'est l'Allemagne qui possède le plus grand avantage de coûts, avec un différentiel de 40%, suivie de l'Italie avec 39%. Les écarts sont un peu plus resserrés avec la France et l'Autriche, autour de 30%.
Tourisme d'achat
Si l'on tient compte, au-delà des coûts, des autres facteurs déterminant les prix comme la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) plus basse en Suisse, la différence s'atténue à 31% en moyenne. L'Allemagne a un avantage de 36%, la France de 27%, l'Italie de 35% et l'Autriche de 25%.
Dans le tourisme d'achat transfrontalier, une TVA basse en Suisse n'est pas vraiment un avantage car jusqu'à un montant de 300 francs par personne, les achats peuvent être exonérés de cet impôt à l'étranger, ajoute BakBasel.
Dans ce contexte, l'association des commerces de détail de taille moyenne Swiss Retail demande, dans un communiqué, qu'un moratoire soit prononcé sur l'introduction de nouveaux obstacles au commerce. L'association exige aussi l'abolition de l'autorisation obligatoire pour les denrées.
Elle veut une diminution de "la quantité impressionnante des exceptions actuelles" au niveau du principe de Cassis de Dijon. Ce dernier prévoit que les produits légalement mis sur le marché européen peuvent en principe aussi circuler librement en Suisse sans contrôle préalable.
http://www.bilan.ch/economie/commerce-de-detail-plombe-couts-eleves
La cherté des produits en Suisse restreint le nombre de touristes comme par les paysages défigurés avec d'immenses éoliennes bruyantes et des panneaux solaires qui font l'horreur des toitures et des champs (sauf sous la neige).
SupprimerLes dizaines de millions d'américains oubliés que l'économie américaine a laissés derrière
RépondreSupprimerPar Michael Snyder,
Le 21 mai 2017
La preuve que la classe moyenne en Amérique meurt continue de monter. Comme vous le verrez plus loin, près de la moitié du pays ne pourrait "couvrir une dépense inattendue de 400 $", et environ les deux tiers de la population vit le chèque de paie au comptable au moins une partie du temps. Bien sûr, l'économie n'a pas été aussi bien au cours des dernières années. Barack Obama a été le seul président de toute l'histoire des États-Unis à ne pas avoir une seule année lorsque l'économie a progressé d'au moins 3 pour cent, et la croissance du PIB des États-Unis au premier trimestre de 2017 était anémique de 0,7 pour cent. Au cours de l'ère Obama, il est vrai que les enclaves riches à New York, au nord de la Californie et à Washington DC ont prospéré, mais pendant ce temps, la plupart du reste du pays a été laissé derrière.
Aujourd'hui, il y a environ 205 millions d'Américains en âge de travailler et près de la moitié d'entre eux n'ont aucun coussin financier. En fait, une nouvelle enquête menée par la Réserve fédérale a révélé que 44 % des Américains n'ont même pas assez d'argent pour couvrir une dépense inattendue de 400 $ ...
Près de huit ans dans une reprise économique, près de la moitié des Américains n'avaient pas assez d'argent disponible pour couvrir une urgence de 400 $. Plus précisément, l'enquête a révélé que, conformément à ce que la Fed avait divulgué au cours des années précédentes, 44% des répondants ont déclaré qu'ils ne pourraient pas couvrir une dépense inattendue de 400 $ comme une réparation de voiture ou une facture médicale ou devrait emprunter de l'argent Ou vendre quelque chose pour le faire.
Non seulement cela, le même sondage a révélé que 23% des adultes américains ne pourront pas payer leurs factures ce mois-ci ...
En ce qui concerne les autres résultats de l'étude: un peu moins d'un quart des adultes, soit 23%, ne sont pas en mesure de payer l'intégralité de leurs factures actuelles, tandis que 25% ont déclaré échouer des traitements médicaux en raison des coûts de l'année précédente. De plus, 28% des adultes qui ne se sont pas retirés ont toujours été mal préparés, indiquant qu'ils n'avaient pas d'épargne-retraite ou de pension.
Mais juste parce que vous pouvez payer vos factures, cela ne signifie pas que vous allez bien. Des dizaines de millions d'Américains s'échappent à peine du chèque de paie au chèque de paie tous les mois.
En fait, un sondage mené par CareerBuilder a révélé que 75 % de tous les Américains vivaient en chèque de paye au moins une partie du temps ...
Les trois quarts des Américains (75 %) vivent un chèque de paie à payer pour atteindre les deux bouts, selon un sondage auprès de CareerBuilder. Trente-huit pour cent des employés ont dit qu'ils vivaient parfois payé par chèque de paie, 15 % disaient qu'ils le faisaient habituellement et 23 % disaient qu'ils le faisaient toujours. Tout en faisant face à la fin de la crise est une lutte pour plusieurs post-récession, ceux qui ont des emplois à salaire minimum continuent d'être les plus touchés. Parmi les travailleurs qui occupent actuellement un emploi de salaire minimum ou qui ont occupé un poste dans le passé, 66% ont déclaré qu'ils ne pouvaient pas joindre les deux bouts et 50% ont déclaré qu'ils devaient travailler plus d'un emploi pour le faire fonctionner.
Alors, ne vous laissez pas tromper en pensant que l'économie américaine se débrouille bien parce que le marché boursier a frappé de nouveaux sommets records.
RépondreSupprimerLe marché boursier était en hausse juste avant la crise financière de 2008, et nous nous rappelons comment cela s'est avéré.
La vérité est que les tendances à long terme qui ont mangé les fondements de l'économie américaine continuent de s'accélérer et que l'économie réelle est nettement plus grave cette année que l'an dernier.
À peu près partout où vous regardez, les entreprises sont en difficulté et les magasins s'éteignent. Oui, il y a quelques enclaves riches où tout semble merveilleux pour l'instant, mais pour la plupart du pays, il semble que la dernière récession ne soit jamais terminée.
Dans une tentative désespérée de rester à flot, beaucoup de familles se sont engagées à joindre les deux bouts. La dette des ménages des États-Unis vient d'atteindre un total record de 12,7 trillions de dollars, mais nous commençons à voir une augmentation alarmante des défauts de prêts automobiles et des faillites des consommateurs. C'est précisément ce que l'on s'attend à voir si l'économie des États-Unis déménageait dans une autre récession majeure.
En fait, nous voyons toutes sortes de signes qui indiquent un ralentissement économique majeur en ce moment. Regardez simplement ce qui suit dans le dernier article de Wolf Richter ...
Au cours des cinq dernières décennies, chaque fois que les soldes des prêts commerciaux et industriels aux banques américaines ont diminué ou bloqué au fur et à mesure que les entreprises ont reculé ou lorsque les banques ont resserré leurs normes de prêt en réaction à l'économie dans laquelle elles se sont retrouvées, une récession était déjà en cours ou commencerait bientôt. Il n'y a pas eu d'exception depuis les années 1960. La dernière fois, cela s'est produit au cours de la crise financière.
Maintenant, cela se produit à nouveau - avec une tendance à la récession de 1990/91.
L'encours des prêts commerciaux et industriels est tombé à 2,095 billions de dollars le 10 mai, selon le rapport hebdomadaire du Conseil des gouverneurs de la Fed. C'est en baisse de 4,5% par rapport au sommet du 16 novembre 2016. Il est inférieur au niveau des prêts C et I en circulation le 19 octobre. Il marque la trentième semaine de croissance sans augmentation des prêts C et I.
Peut-être serons-nous très chanceux et briserons ce modèle qui a duré jusqu'à la fin des années 1960.
Mais je ne compterais pas sur cela. Voici ce que Zero Hedge a à dire au sujet de cette contraction alarmante dans les prêts commerciaux et industriels ...
RépondreSupprimerVoici la ligne de fond: à moins qu'il n'y ait un fort recul de la croissance des prêts au cours des 3 à 6 prochains mois, que ce soit en raison d'une demande accrue ou d'un approvisionnement plus facile - ce qui est le plus précis des indicateurs économiques de premier plan garantit qu'une récession est maintenant inévitable.
Nous sommes très en retard pour une récession, les chiffres économiques difficiles crient celui-là et les marchés financiers sont absolument prêts pour un accident majeur.
En tant qu'hommes, nous avons tendance à avoir des souvenirs aussi courts. Chaque fois qu'une nouvelle bulle financière commence à se former, beaucoup de personnes commencent à se comporter comme si elles pouvaient durer indéfiniment.
Mais, bien sûr, aucune bulle financière ne durera éternellement. Ils ont tous éclaté finalement, et maintenant le plus grand de l'histoire des États-Unis est sur le point de se terminer de façon spectaculaire.
Trump aura beaucoup de reproche puisqu'il est l'occupant actuel de la Maison Blanche, mais la vérité est que les conditions de la prochaine crise se sont accumulées depuis de nombreuses années et que les horreurs auxquelles l'économie américaine se dirigeaient étaient entièrement prévisible.
http://theeconomiccollapseblog.com/archives/the-tens-of-millions-of-forgotten-americans-that-the-u-s-economy-has-left-behind
Une seconde cyberattaque de grande ampleur en cours
RépondreSupprimerPAR AWP
Une nouvelle cyberattaque de grande ampleur touche des centaines de milliers d'ordinateurs dans le monde dans le but de créer et récupérer de la monnaie virtuelle à l'insu des utilisateurs, ont indiqué mercredi à l'AFP des experts en cybersécurité.
Après l'attaque au "rançongiciel" WannaCry repérée vendredi, "les chercheurs de Proofpoint (société de sécurité informatique, NDLR) ont découvert une nouvelle attaque liée à WannaCry appelée Adylkuzz. Elle utilise de manière plus furtive et à des fins différentes les outils de piratage récemment divulgués par la NSA et la vulnérabilité désormais corrigée de Microsoft", a expliqué le chercheur Nicolas Godier, expert en cybersécurité de Proofpoint.
"On ne connaît pas encore l'ampleur (des dégâts) mais des centaines de milliers d'ordinateurs" pourraient avoir été infectés, a précisé à l'AFP Robert Holmes, vice-président produit chez Proofpoint, qui assure que l'attaque est "de bien plus grande envergure" que WannaCry.
Concrètement, ce logiciel malveillant s'introduit dans des ordinateurs vulnérables grâce à la même faille de Windows utilisée par WannaCry, une faille détectée par la NSA (L'agence de sécurité nationale américaine) mais qui avait fuité sur le net en avril. Le "malware" crée alors, de façon invisible, des unités d'une monnaie virtuelle intraçable appelée Monero, comparable au Bitcoin. Les données qui permettent d'utiliser ces gains sont extraites et envoyées à des adresses cryptées.
"Bien que plus silencieuse et sans interface utilisateur, l'attaque d'Adylkuzz est plus rentable pour les cybercriminels. Elle transforme les utilisateurs infectés en participants involontaires au financement de leurs assaillants", poursuit M. Godier.
Pour l'utilisateur, "les symptômes de l'attaque sont (notamment) un ralentissement des performances de l'ordinateur", précise Proofpoint dans un note de blog, selon laquelle l'attaque pourrait remonter au 2 mai, voire au 24 avril et est toujours en cours.
Le cabinet précise avoir repéré des ordinateurs qui avaient ainsi versé l'équivalent de plusieurs milliers de dollars à l'insu de leurs utilisateurs.
Selon Robert Holmes, "il y a déjà eu des attaques de ce type, avec des logiciels créant de la monnaie cryptographique, mais jamais à cette échelle".
WannaCry a frappé plus de 300.000 ordinateurs dans quelque 150 pays, selon le conseiller à la Sécurité intérieure du président américain Donald Trump, Tom Bossert.
http://www.bilan.ch/economie/une-seconde-cyberattaque-de-grande-ampleur-cours
SupprimerPlus il y a de programmes 'inutiles' et applications diverses téléchargées comme de pages visitées, plus il y a de personnes ciblées. Remarquons que ce sont des ordinateurs ciblés qui ont fait les frais des attaques (rançons/destructions) et non 'n'importe qui' !
Le Royaume-Uni menace de quitter Brexit et parle de demandes excessives de «paiement par divorce»
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
22 mai 2017 5:00 AM
Avec des négociations entre le Royaume-Uni et l'UE susceptibles de débuter formellement le 19 juin, Bloomberg rapporte que le secrétaire de Brexit, David Davis, a fraudé de manière préventive les responsables de l'UE, en menaçant que «le Royaume-Uni abandonnera les pourparlers en quittant l'Union européenne à moins que le bloc ne tombe et demande un paiement de divorce jusqu'à 100 milliards d'euros ".
Les négociations de la Grande-Bretagne seraient autrement plongées dans le «chaos», et même un règlement de 1 milliard de dollars serait «beaucoup d'argent», a déclaré Davis dans une interview publiée dans Sunday Times.
Comme l'a souligné Bloomberg, la taille de la facture de sortie de la Grande-Bretagne et les types de négociations qui peuvent commencer avant d'avoir été convenu ont été une source de débat pendant des semaines.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a déclaré que l'U.K devra payer environ 50 milliards de livres, tandis que le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel a signalé un chiffre compris entre 40 milliards d'euros et 60 milliards d'euros.
Le Financial Times a estimé que le coût pourrait monter à 100 milliards d'euros, alors qu'une étude réalisée par l'Institute of Chartered Accountants en Angleterre et au Pays de Galles a coûté 5 milliards de livres sterling (6,5 milliards de dollars).
Le gouvernement du Premier ministre Thérèse May a déclaré qu'il respecterait ses engagements envers l'UE, mais s'est interrogé sur la façon dont les fonctionnaires de Bruxelles ont atteint leurs prévisions préliminaires ... en particulier le nombre de 100 milliards d'euros ...
"Nous n'avons pas besoin de ressembler à ce que nous puissions nous éloigner, nous devons pouvoir nous éloigner ... Dans les circonstances, si cela était nécessaire, nous serions en mesure de le faire".
Peut également peser sur le projet de loi Brexit, en disant dans un entretien avec Sunday Telegraph que «l'argent payé dans le passé» par l'U.K. dans des projets conjoints de l'UE et que la Banque européenne d'investissement devrait être prise en compte dans la somme finale.
"Il y a beaucoup de débats sur les obligations de l'U.K. ou sur nos droits", a t-elle dit.
"Nous précisions que nous examinerons ces deux droits et obligations."
RépondreSupprimerLe câble a été faible au début de la vente aux gros titres ...
- voir graphique sur site -
Mais, de façon intéressante, Barclays craint que deux ans ne deviennent peut-être pas assez de temps pour compléter les négociations complètes de Brexit ...
Un long chemin à parcourir. Nous pensons que les négociations complètes dureront beaucoup plus longtemps que les deux années prévues pour le retrait. Les nouvelles relations commerciales avec l'UE et les RoW seront probablement complexes et élaborées. En conséquence, les entreprises sont susceptibles d'examiner leurs opérations sur l'ensemble de la chaîne de valeur, les tarifs n'étant qu'une petite partie de leurs soucis.
En conséquence, le gouvernement devrait se concentrer sur un accord de pont pour éviter un «bord de falaise». L'UE a également précisé qu'un nouvel accord commercial ne peut être finalisé qu'une fois que le Royaume-Uni devient un pays tiers. Cela impliquera également la ratification par l'Etat membre de l'UE27.
- voir graphique sur site -
Ce qui laisse trois chemins possibles à l'avance ... Le Brexit doux, dur et laid, Brexit
Bien qu'il ne soit pas clair de quel type de Brexit PM May cherche, nous croyons que son insistance à reprendre le contrôle des frontières et à se retirer de la CJJ est fondamentalement incompatible avec les principes de financement de l'UE et rend une sortie du marché unique inévitable.
La distinction entre Brexit doux et dur sera de savoir si le résultat final est un accord commercial un minimum ou si le Royaume-Uni et l'UE peuvent convenir de maintenir certains des liens profonds et complets qui créent une valeur économique.
Nous croyons que le résultat final sera l'un des suivants:
Un crash Brexit: le Royaume-Uni quitte l'UE sans aucun accord et retombe dans les tarifs et règles de l'OMC immédiatement après son départ de l'UE. Les conséquences économiques seraient maximales et perturbatrices. Un tel scénario est susceptible de cristalliser très tard dans le processus, mais pourrait être retardé ou évité par une extension des pourparlers, ce qui exigerait un vote unanime de l'UE27.
Brexit doux: le Royaume-Uni quitte le marché unique mais est en mesure d'établir un partenariat renforcé avec l'UE (comme l'équivalence améliorée, l'accès préférentiel, etc.). Dans un tel scénario, l'écart par rapport au statu quo est faible et l'impact économique, encore négatif, mais largement contenu.
Un Brexit dur: le Royaume-Uni quitte le marché unique mais n'est pas en mesure d'établir un partenariat solide avec l'UE. Bien qu'une période de transition puisse éviter un front de falaise après la sortie réelle, l'impact économique négatif est amplifié par le fait que les entreprises doivent ajuster leurs opérations de façon substantielle et sur une courte période de temps
Bien que l'information concernant un Brexit doux et dur sera probablement révélée en cours de route (c'est une condition préalable à la transparence du Conseil), une sortie de collision ne peut se concrétiser que très tard dans le processus car les deux parties ne parviennent pas à s'entendre ou à ratifier un accord final.
L'Europe reste confrontée à un agenda politique très fréquenté.
http://www.zerohedge.com/news/2017-05-21/uk-threatens-quit-brexit-talks-over-excessive-divorce-payment-demands
SupprimerAlors que la demande de "Garde d'enfant(s)" est inexistante et dont qu'il n'y a (ou aurait) pas (?) eu 'enfant(s) de salauds' ou 'fils de putes', les menaces sont de faire raquer TOUS les anglais au bassinet tabassés par la nazional socialiste reconduite à la dictature monarchique de 'Bruxelles' !