- ENTREE de SECOURS -



lundi 20 juin 2016

Le prochain documentaire d'Oliver Stone pointe du doigt l'implication américaine en Ukraine (VIDEO)

https://www.youtube.com/watch?v=Kq1qbQeAlvY#t=1475
https://www.youtube.com/watch?v=mrZSsTSIxxk

18 commentaires:

  1. Le prochain documentaire d'Oliver Stone pointe du doigt l'implication américaine en Ukraine (VIDEO)

    20 juin 2016, 20:01

    Réalisateur d'une vingtaine de films, Oliver Stone a choisi cette fois-ci de s'interroger sur les tenants et les aboutissants de la crise ukrainienne. Un sujet qui risque de susciter encore une vague de polémiques...

    Oliver Stone est un réalisateur américain connu pour ses œuvres engagées, dénonçant la guerre du Viêt Nam dans «Platoon», l'enquête sur l'assassinat de John F. Kennedy dans «JFK»... Plusieurs fois oscarisé, il est aussi l'auteur de plusieurs documentaires comme «Personna non grata» sur le conflit israelo-palestinien ou «une autre Histoire de l'Amérique».

    Dans ce nouveau film intitulé «Ukraine on Fire», le réalisateur souligne l'implication de Washington et l'engagement des groupes paramilitaires d'extrême droite dans la l'organisation de la Révolution ukrainienne. Une prise de position qui prend le contre-pied de la situation décrite jusque là par les médias américains «mainstream». Dans la bande annonce apparue il y a quelques jours sur internet, on peut voir le réalisateur de «Platoon» interroger Vladimir Poutine ou le président déchu Viktor Ianoukovitch, pour leur laisser exprimer leur appréciation de la situation en Ukraine. Oliver Stone laisse aussi la parole à des personnalités américaines comme le célèbre journaliste d'investigation Robert Perry, qui déclare : «Nous sommes en présence de véritables néo-nazis qui ont été armés et utilisés par le gouvernement américain».

    Un documentaire qui risque de susciter les mêmes critiques que celui diffusé par Canal Plus : «Ukraine, sous les masques de la Révolution». Ce dernier, réalisé par le journaliste Paul Moreira et diffusée sur la chaîne cryptée en en janvier 2016, avait suscité l'ire de l'ambassade ukrainienne en France, et les critiques acerbes d'une partie de la presse. Les quotidiens Libération et Le Monde notamment, avaient dénoncé le manque d'impartialité dont aurait fait preuve le documentaire.
    Un reportage de Canal+ sur le #Maïdan vilipendé par les médias et menacé de déprogrammation

    https://t.co/T7uXwVuyxkpic.twitter.com/9nGUbS0wH9
    — RT France (@RTenfrancais) 1 février 2016

    https://francais.rt.com/international/22441-prochain-documentaire-realisateur-americain-oliver

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  2. L'impasse européiste

    20 juin 2016

    Le rêve européen souffre d'un vice fondamental: la non-existence d'un peuple européen, juge l'essayiste belge Jean Bricmont en analysant les racines des problèmes de la construction européenne.

    La construction européenne a été le rêve des élites européennes et est devenue le cauchemar de ses peuples. Faire de l'Europe une sorte de super-Etat, capable de rivaliser avec les États-Unis, était un rêve pour nombre d'intellectuels et de politiques européens. Pour d'autres, il s'agissait de se débarrasser une fois pour toute de l'État-nation, vu comme principal responsable des malheurs du 20è siècle.

    Le rêve européen souffre d'un vice fondamental: la non-existence d'un peuple européen

    Mais, outre le fait que ce rêve a toujours été soutenu par les États-Unis, ce qui rend son statut d'alternative à la domination américaine pour le moins suspect, il souffre d'un vice fondamental: la non-existence d'un peuple européen, en ce sens que, dans leur immense majorité, les citoyens européens se «sentent appartenir» à leurs États-nations respectifs, ou à des entités plus petites (Ecosse, Catalogne, Flandre etc.) et non à une entité «européenne».

    Les partisans de la construction européenne peuvent répondre à cette objection que le sentiment d'appartenance est une construction historique (pour les États-nations modernes) et qu'il est en train de changer en faveur d'une appartenance «européenne», ou encore que ce sentiment d'appartenance n'a pas beaucoup d'importance, vu que les décisions politiques doivent être prises sur la base de la rationalité économique (pour les libéraux) ou d'intérêts de classe (pour les marxistes) et non sur une base sentimentale.

    Pour ce qui est de la naissance d'un sentiment national européen, il est possible qu'il se construise au cours des siècles futurs, comme se sont construits les différents sentiment nationaux, mais il ne faut pas se faire d'illusions sur les échelles de temps : ces processus durent des siècles et, comme le montre l'exemple de l'Ecosse, peuvent ne pas aboutir complètement même dans un État démocratique, avec des droits égaux pour tous et partageant la même langue (la Grande Bretagne).

    Il suffit de regarder les compétitions sportives, l'Euro par exemple, pour se rendre compte que le sentiment national n'est pas en train de disparaître. Il ne disparaît pas non plus dans les «élites» : les représentants des différents États à Bruxelles défendent, à de rares exceptions près, ce qu'ils perçoivent comme leur intérêt national, et non pas l'intérêt «européen».

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  3. Pour ce qui est de l'idée que le sentiment d'appartenance n'a pas d'importance, demandons-nous comment maintenir la parité entre monnaies dont le taux de change a été multiplié par un facteur 3 ou 4 dans les décennies précédant l'introduction de l'euro (franc français par rapport au mark allemand ou lire italienne par rapport au franc belge par exemple). A l'intérieur d'un État-nation, l'unité monétaire est maintenue entre région riches et pauvres par toute une série de mesures de redistribution : mêmes pensions, mêmes allocations, investissements publics etc. Et cela est rendu possible justement parce que les citoyens de ces États se «sentent» tous Français, ou tous Italiens ou tous Allemands.

    Il suffit d'avoir suivi la tragédie grecque pour voir que les Allemands ne se sentent pas Grecs et ne vont justement pas accepter les transferts qui seraient nécessaires pour vraiment «sauver la Grèce». Et donc, ces sentiments nationaux ont une importance économique énorme n'en déplaise aux libéraux et aux marxistes qui ont au moins un point commun : ignorer ou minimiser l'importance des sentiments «irrationnels» dans la vie sociale.

    Il n'y a pas en Amérique Latine d'équivalent de «Bruxelles»

    Comparons enfin l'Europe et l'Amérique Latine: dans ce continent, tous les pays (sauf le Brésil) sont issus du même empire colonial, ont la même langue, la même religion, plus ou moins un ennemi commun (les États-Unis) et ne se sont pas entretués dans de grandes guerres récentes.

    En Europe, c'est l'inverse : les «mémoires» des différents peuples sont très opposées, certains se souvenant du communisme, d'autres du fascisme, d'autres encore des guerres qui ont ensanglanté le continent.

    Néanmoins, l'intégration en Amérique Latine se fait dans le strict respect de la souveraineté de chaque État. Personne ne demande que le Chili et la Bolivie aient la même monnaie ou que tous les programmes d'études en quatre ans soient partout transformés en programmes en cinq ans, pour «harmoniser» les études, comme l'a voulu le processus de Bologne en Europe. Il n'y a pas en Amérique Latine d'équivalent de «Bruxelles». Par ailleurs, si la Bolivie ou l' Equateur décident de contrôler leurs ressources naturelles, ils ne doivent demander l'autorisation de personne.

    A gauche, on condamne la politique européenne parce qu'elle serait «néo-libérale», mais le problème est bien plus profond : le vice fondamental étant qu'en l'absence d'un peuple européen, la construction européenne est nécessairement non démocratique et bureaucratique. Or un pouvoir bureaucratique ou autocratique engendre nécessairement de l'hostilité et finit par produire des effets politiques opposés à ceux qu'il recherche. Si les politiques européennes étaient «socialistes», elles rencontreraient tout autant d'hostilité.

    Du point de vue de la droite libérale, priver les peuples européens de leur souveraineté et donc de la démocratie était naturel parce que ces peuples, laissés à eux-mêmes, votaient trop de mesures re-distributives.

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  4. A gauche, la construction européenne a été promue parce que ces mêmes peuples seraient chauvins, nationalistes, racistes, et que, laissés à eux-mêmes, il se feraient inévitablement la guerre. Cette attitude négative vis-à-vis de sa propre population a été suicidaire pour la gauche qui ne devrait pas avoir d'autre base que son propre «peuple».

    La gauche européiste a fait une erreur similaire à celle faite par les communistes dans le passé : eux aussi pensaient que leur politique se faisait dans l'intérêt du peuple, mais que celui-ci, étant incapable de s'en rendre compte, devait être dirigé par une élite non élue.

    C'est particulièrement flagrant et tragique dans le cas de l'immigration et des réfugiés : les européistes de gauche veulent imposer une politique «d'ouverture» mais sans jamais demander l'avis de leur peuple, vu qu'ils sont certains que ceux-ci seraient opposés à cette politique. Mais ils ne comprennent pas qu'imposer une politique impopulaire ne fait que rendre celle-ci encore plus impopulaire et que personne n'aime être forcé par d'autres à être altruiste.

    Les communistes avaient leurs démocraties populaires qui n'étaient qu'une façade de démocratie ; les européistes ont leur parlement qui en est une autre : il n'a pas de réel pouvoir et, s'il en avait, il ne pourrait pas l'exercer à cause de la multiplicité des langues et des origines nationales.

    Les communistes pensaient que les sentiments nationaux disparaîtraient grâce au progrès économique, les européistes font le même pari, mais les deux doivent constater que les sentiments nationaux «irrationnels» n'ont nullement disparu, surtout lorsque le progrès économique n'est pas au rendez-vous.

    Les communistes ont longtemps utilisé l'arme de l'antifascisme pour faire taire leurs opposants. Les européistes de gauche font de même : quand les peuples européens se rebiffent contre leurs politiques, on ne les écoute pas et on les traite de populistes et de racistes.

    Dans les deux cas, ce genre d'intimidation marche un temps mais finit par se retourner contre ses auteurs. Et, à ce moment-là, ceux qui bénéficient de la révolte populaire sont ceux qui n'ont jamais cédé à l'intimidation, c'est-à-dire dans les deux cas, communiste et européiste, la droite nationaliste ou religieuse.

    Bien sûr, cela annonce des «heures sombres» pour l'Europe, comme disent les européistes. Mais à qui la faute ? Pas à ceux qui constatent ce phénomène et jouent les Cassandre, en vain et depuis longtemps, mais bien à ceux qui ont «construit l'Europe» en se fondant sur un mélange d'arrogance intellectuelle, de mépris du peuple et d'illusions sur la nature humaine.

    https://francais.rt.com/opinions/22442-impasse-europeiste

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  5. Un Guide du débutant à la réforme monétaire

    Des systèmes de crédit mutuel à la Banque de temps à des monnaies privées et sociales, on ne manque pas d’idées pour savoir comment la transition du système actuel de manière progressive tout en augmentant et en facilitant les échanges locaux.


    18 juin 2016,
    par James Corbett


    En tant qu’événements à Chypre, Grèce, Brésil, Zimbabweet ailleurs ces dernières années nous ont appris, euros ou réel ou dollars yuan dans votre compte bancaire n’est aussi sûr que la Banque qui les tient.

    En fait, la leçon est plus profonde que cela : que l’argent dans votre compte bancaire est encaissez pas du tout, pas des morceaux de papier, assis dans un coffre de banque en attente pour vous de les retirer, mais simples numériques uns et de zéros dans la base de données de la Banque, susceptible d’être déduit de votre compte à tout moment, ou même moins. De trésorerie c’est pas dans votre main, il s’avère, n’est pas du tout en espèces.

    Cela devrait être une raison pour donner de pause pour pensé à certaines des questions plus profondes derrière notre ordre financier international actuel : ce qui est argent, après tout, si ce n’est pas physiques morceaux de papier que nous gardons dans notre portefeuille ? Et si nous ne contrôlons pas elle, qui fait?

    Par opposition à ce système de contrôle financier exercés par quelques banquiers, rubrique en tant que c’est vers un effondrement financier apparemment inévitable qui risque de se bloquer l’économie du monde entier, il y a beaucoup d’idées remplaçant pour faciliter les transactions. Un avocat pour un système convertible à l’or, ou des autres éléments d’actifs dur soutenu monnaie qui protège contre l’impression de gouvernement rampant et la possibilité de l’hyperinflation. D’autres tout argent sans dette émise par le gouvernement, consacré à l’économie sur les infrastructures et autres avantages tangibles à la communauté et tenu en échec par le biais de fiscalité ou de stationnement. Encore d’autres croient que les mensonges de réponse en plus de solutions technologiques, pointant à la récente augmentation de la valeur du bitcoin comme un exemple de comment d’autres monnaies peut prospérer dans la cybersphere.

    Chaque système a ses avantages et leurs inconvénients, mais il est vital que nous nous rendons compte de que la question de la réforme monétaire n’est pas contraint à espérée des changements à notre système actuel qui feront peut-être un jour à l’avenir au passage tout-at-once. En fait, il existe maintenant des exemples de globe de monnaies alternatives qui existent actuellement aux côtés de la Federal Reserve notes et Euros et autres systèmes de bankster-manipulé l’argent fiat axée sur la dette qui contribuent déjà facilitent les transactions et développer les économies locales tout autour du globe. [Voir cette et ce et ce et ce et ce.]

    Ces systèmes alternatifs ne nécessitent pas une résolution pour être adoptée au Congrès ou au Parlement et ne nécessitent pas un gros changement dans l’ordre financier international. Ces monnaies existent déjà et sont déjà en plein essor dans de nombreuses localités dans le monde entier. Dénommé « monnaies complémentaires », ils fournissent un moyen pour les communautés à l’évitement de l’impôt d’inflation et de contrôles de capitaux et de confiscation arbitraire qui définit l’ère moderne des banques centrales monnaie administrée.

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  6. Juste comme la monnaie fiduciaire imprimé vers le haut par ces banques centrales (ou publié en tant que dette sous la forme de prêts dos) sont sauvegardés par la garantie de la promesse du peuple à payer plus tard par l’intermédiaire de la sueur de leur propre travail, donc trop ces monnaies complémentaires peuvent être émis sur le dos de la main de œuvre populaire propre. La différence étant que dans ce système, l’argent n’est pas contrôlée par banksters en huis clos réunions dans les bureaux éloignés, mais par les peuples eux-mêmes, dans leurs propres yards dos.

    Un exemple d’une réussite de monnaie complémentaire est la monnaie de Ithaca Hours délivrée à Ithaca, New York. Lancée en 1991 comme un moyen de dynamiser l’économie locale, Ithaca Hours ont depuis facilité des millions de dollars dans les transactions et aidé les entreprises et clients contournement les incertitudes des réserve fédérale de notes de l’économie de la Banque centrale.

    Comme Ithaca Hours fondateur Paul Glover dit The Corbett Report en 2013, la monnaie a commencé comme un moyen pour rajeunir l’économie locale, mais s’est développée en quelque chose d’encore plus important : un moyen de susciter un sentiment de communauté elle-même.

    Eh bien, il y a à Ithaca, New York, j’ai remarqué il y avait beaucoup de gens, 22 ans amis en particulier, qui avait compétences et le temps qui n’étaient pas employées ou respecté par l’économie dominante. Alors que nous avons eu beaucoup de désir pour créer des choses et le commerce avec l’autre et de nombreux services nous pourrions fournir les uns aux autres, nous n’avions pas l’argent. Depuis que j’ai une formation en graphisme, journalisme et arrogance et j’allai vers mon ordinateur conçu papier-monnaie pour Ithaca, New York.

    J’ai conçu argent assez coloré avec des photos d’enfants, cascades et trolley cars libellés en heures de travail. Remarque une heure, une demi-heure, trimestre, huit heures notes et notes de deux heures. Je commence alors à émettre à chacune de ces commerçants de pionniers qui avaient consenti à être inscrit dans l’annuaire une quantité spécifique de démarreur, et le jeu a commencé. Une heure a été une valeur essentiellement 10 dollars américains qui, à cette époque, il y a 20 ans, était le double du salaire minimum. Ceux qui habituellement s’attendre à plus de 10 $ l’heure de leur service peut charger plusieurs heures à l’heure, mais la dénomination met entre nous comme des résidents de notre communauté, qui nous rappelle que nous sommes concitoyens, non seulement les gagnants ou les perdants de brouillage pour dollars.

    Il nous présente les uns aux autres sur la base de ces compétences et services que nous avons, que nous sommes plus fiers de fournir les uns des autres qu’est souvent le cas avec un emploi conventionnel. Juste les choses que nous avons à faire pour obtenir l’argent pour payer les factures. Par le biais de ce processus de négociation, ce processus d’échelle plus intime au sein de la Communauté, nous sommes donc plus facilement en mesure de devenir amis et amoureux et alliés politiques.

    Maintenant, des idées similaires surgissent tout partout en Amérique et partout dans le monde. Des systèmes de crédit mutuel à la Banque de temps à des monnaies privées et sociales, on ne manque pas d’idées pour savoir comment la transition du système actuel de manière progressive tout en augmentant et en facilitant les échanges locaux.

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  7. Comme l’a été souligné par plusieurs au cours des années, ces idées de monnaie alternative et complémentaire semblent bonnes sur le papier et parfois même servent à autre commerce au sein d’une communauté donnée, mais très rarement, voire jamais faire ils grandissent dans un instrument monétaire qui est capable d’égaler véritablement la résilience et l’utilité de la monnaie légale qui prévaut. C’est parce que ces monnaies sont inévitablement limités par les limites de la Communauté elle-même. Une monnaie communautaire n’est aussi utile que la communauté qui l’utilise. Jusqu'à présent, l’idée de communauté a été nécessairement une construction géographique, et donc des monnaies communautaires ont été surtout limitées à petits groupes les des entreprises.

    Avec l’avènement de la technologie, cependant, il y a maintenant la possibilité pour un système monétaire radicalement différent avec la possibilité de connecter les gens partout dans le monde d’une manière qui était jamais possible.

    Dans le même temps, comme rapports faibles emplois et des hausses de taux Fed et les drames d’Euro sans fin (économiques et autres) continuent à planer, il est important pour le public à se rendre compte qu’il y a plus à rien faire de plus afin de simplement rester bras croisés, attendant un resserrement du crédit ou, pire, total effondrement monétaire pour anéantir leur épargne et leur gagne-pain. À tout le moins, ceux qui sont activement contribuant à participer à leur propre système de communauté alternative locale sont mise en place des structures qui peuvent survivre à une telle crise économique et qui contribuent à leur économie locale comme ils le font. C’est le type de situation gagnant-gagnant que les banksters chargées du système actuel préférez que vous jamais connaître.

    - voir clip sur site:

    http://theinternationalforecaster.com/International_Forecaster_Weekly/A_Beginner_Guide_to_Monetary_Reform

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  8. Banksters menacent Brits sur Brexit

    Eh bien pourquoi voudrions-nous quelque chose de différent cette fois-ci ? Les banksters veulent la Grande-Bretagne dans l’Union européenne et ils n’ont pas peur de tenir une arme à feu à la tête de l’économie mondiale afin d’arriver à leurs fins.


    15 juin 2016,
    par James Corbett


    Tombent un à un, les dominos Brexit. Tout d’abord, ce fut la surprise ORB interroger vendredi dernier ceux en faveur du départ de la Grande-Bretagne de l’Union européenne montrant une énorme 10 points en tête.


    Puis ce fut deux nouveaux sondages cette semaine, confirmant que le camp "Leave" a pris l’initiative convaincante avec juste 10 jours pour aller avant le vote.

    Ensuite, il était de Murdoch Sun exhortant ses lecteurs dans sa typique discret et sobre fashion à «BeLEAVE en Grande-Bretagne! »

    Les journalistes même sérieux comme du télégraphe Ambrose Evans-Pritchard sont maintenant encourager les britanniques à voter pour la séparation de l’UE au référendum de la semaine prochaine :

    « Dépouillé de distractions, [le référendum] se résume à un choix élémentaire : que ce soit pour restaurer la pleine autonomie de cette nation, ou de continuer à vivre sous un régime supranational supérieur, gouverné par un Conseil européen, que nous n’élisent pas de façon significative, et que le peuple britannique ne peut jamais enlever, même quand il persiste dans l’erreur.

    "[...] Nous sommes décider s’il faut être guidé par une Commission des pouvoirs quasi exécutifs qui fonctionne plus comme le sacerdoce de la papauté du XIIIe siècle qu’une fonction publique moderne ; et s’il faut soumettre à une Cour européenne de Justice (CEJ) qui affirme la suprématie de balayage, sans droit d’appel. »

    Je ne pouvais pas dit mieux moi-même. Eh bien, en fait, j’ai pu, mais moins de gens voulait l’entendre.

    Pour les bookmakers peuvent encore donner les chances de gagner au camp « Stay » (pour les joueurs compulsifs là-bas, c’est 4-7 pour rester vs 7-4 congé), il y a un déplacement important derrière le poussoir pour sortir le Royaume-Uni de son enchevêtrement de 43 ans avec le EUreaucracy.

    Alors bien sûr les banksters font ce qu’ils font toujours quand les choses ne vont pas leur chemin : menaçant, intimidant et généralement essayé d’effrayer les daylights vivants hors de la population.

    En conséquence, le bankster embouchure a été haletant des médias pendant des mois maintenant le nombre d’économistes qui ont aligné pour avertir que le ciel va tomber et chiens commencera à se marier avec des chats (économiquement parlant) si la Grande-Bretagne revendique le contrôle de son propre territoire : 200! Non, 88 % des 600! Non, 9 sur 10!!!

    ... Ou est que 14,7 %? Bah, il n’y a pas le temps de vérifier les faits, simplement faire confiance à des experts. Il est temps d’avoir peur !

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  9. Et ils ne sont pas nécessairement mauvais. Après tout, les financiers contrôlent les banques centrales qui ont été à dicter les actions mondiales et la bulle obligataire que nous avons vécu à travers depuis Lehman, si et quand ils décident de la pop il elles ont besoin juste de commencer à appeler dans leurs dettes et de sucer l’air hors de l’économie.

    Et ainsi on obtient une série de titres catastrophiques :

    « Les stocks européens culbuter au minimum trois mois comme Brexit morsure de peurs »

    « Imminente « Brexit » Vote secoue les marchés mondiaux »

    "Chill Brexit envoie que Bund donne Sub-zero"

    Et, juste au cas où vous n’avez pas le message: «Brexit porterait le chaos, la peur et des mesures d’urgence dans ses 100 premiers jours, les experts prédisent."

    Cela devrait justement n’étonnera personne. Rappelez-vous quand la vague de protestations contre le plan de sauvetage bankster $ 700 milliards de 2008 était si fort que le Congrès massivement rejeté le projet de loi? Rappelez-vous ce que Brad Sherman a admis plus tard sur le plancher du Congrès ?

    « Beaucoup d'entre nous ont dit dans des conversations privées que si nous avons voté contre ce projet de loi lundi que le ciel tomberait, le marché baisserait de deux ou trois mille points le premier jour et quelques mille sur le deuxième jour et quelques membres ont même dit qu’il y aurait la loi martiale en Amérique si nous avons voté non. »

    Rappelez-vous quand les banksters ont montré qu’ils étaient prêts à donner suite à leurs mises en garde, avec $ 1,2 billions de richesse étant essuyée sur le marché boursier le jour où le Congrès a voté contre le projet de loi ? Rappelez-vous comment Congrès cédé et adopté le projet de loi après un second vote quelques jours plus tard ?

    Eh bien pourquoi voudrions-nous quelque chose de différent cette fois-ci ? Les banksters veulent la Grande-Bretagne dans l’Union européenne et ils n’ont pas peur de tenir une arme à feu à la tête de l’économie mondiale afin d’arriver à leurs fins.

    Il y a quelques points à prendre loin de cela. Tout d’abord, les électeurs devraient permettre le contrecoup inévitable de l’arrêt de pouvoirs qui ne devrait pas être de faire ce qu’ils ressentent est arrivé bon jour de référendum ?

    Et Deuxièmement, n’est-il pas révélateur que la seule réponse que les banksters ont vraiment est de prendre leur balle et rentrer à la maison quand les choses ne vont pas leur chemin ? Je veux dire, bien sûr, la « boule » est l’économie capital finance mondiale axée sur la dette, ils ont construits à leur image et qui maintient les roues du commerce que nous connaissons aujourd'hui graissés (et est donc plus ou moins directement responsable de l’emploi rémunéré de presque tout le monde), mais quand même... tout ce qu’ils peuvent faire est d’essayer de prendre qui s’éloigne de nous.

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  10. Donc, encore une fois, n’est pas tout descendu à une question encore plus fondamentale : ce qui pourraient les banksters nous menacer avec si nous étions nos collectivités, boycott et buycotting, à l’aide de monnaies alternatives, jardinage de guérilla, trading - to-peer, se livrant à des agorism et sinon complètement rejetant le système bankster ?

    Malheureusement, nous ne vivons pas dans un monde où ces pratiques sont grand public (encore), des cetera 23 juin les Britanniques doivent se poser une question simple : ils vont voter par crainte des conséquences, ou ils vont voter pour ce qu’ils croient être juste ?

    - voir clip sur site:

    http://theinternationalforecaster.com/International_Forecaster_Weekly/Banksters_Threaten_Brits_Over_Brexit

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  11. Syrie : l'attaque surprise russe met fin aux manœuvres de retardement de Kerry

    Moon of Alabama
    sam., 18 juin 2016 17:42 UTC
    Traduction : Dominique Muselet


    Samedi, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou se trouvait en Syrie, où il a rencontré le président Bachar al Assad.
    Les Etats-Unis ne veulent pas mettre fin à la guerre contre la Syrie ni régler l'affaire à la table de négociation. Ils veulent voir leurs exigences satisfaites à 100%, à savoir la chute du gouvernement syrien, la dissolution de l'Etat syrien et la mise en place d'une administration américaine par procuration, en Syrie.

    Lorsque le cessez-le-feu a été instauré en Syrie, fin février, Obama n'a pas respecté son engagement de séparer les « rebelles modérés », soutenus par les États-Unis, d'al-Qaïda. En avril, les rebelles soutenus par les Américains, les talibans comme Ahrar al Sham, et Al-Qaïda se sont réunis pour attaquer le gouvernement syrien au sud d'Alep. Les forces par procuration des Etats-Unis ont violé le cessez-le-feu.

    Deux résolutions de l'ONU stipulent qu'al-Qaïda en Syrie doit être combattu quoiqu'il en coûte. Mais les États-Unis ont, au moins par deux fois, demandé à la Russie de ne pas bombarder Al-Qaïda. Ils prétendent à tort qu'il ne leur est pas possible de séparer leurs « modérés » d'al-Qaïda et qu'une attaque contre al-Qaïda toucherait également leurs amis « modérés ».

    Le Ministre des affaires étrangères russe Lavrov en a parlé plusieurs fois à Kerry. Mais la seule réponse qu'il a obtenue a été de surseoir aux attaques aériennes. Pendant ce temps, Al-Qaïda et les « modérés » ont continué à violer le-cessez-le-feu et à attaquer les forces gouvernementales syriennes.

    Près de quatre mois ont passé et Kerry continue de dire que les Etats-Unis ont besoin de plus de temps pour séparer leurs forces par procuration d'al-Qaïda. Le ministre des Affaires étrangères Lavrov a récemment exprimé la consternation des Russes :
    Les Américains disent maintenant qu'ils n'arrivent pas à écarter les membres de la « bonne » opposition des positions tenues par le Front al-Nusra, et qu'ils ont besoin de deux ou trois mois de plus. J'ai l'impression que c'est juste une tactique pour garder une sorte de lien avec le Front al-Nusra et l'utiliser plus tard pour renverser le régime [d'Assad] », a déclaré M. Lavrov lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg.
    La coupe était pleine, et la dernière demande de Kerry d'attendre encore trois mois avant d'attaquer Al-Qaïda a été la goutte qui a fait déborder le vase. La Russie a maintenant répondu en frappant les États-Unis là où ils ne s'y attendaient pas :
    Les avions de l'armée russe ont bombardé les combattants syriens soutenus par le Pentagone plus tôt dans la semaine, sans tenir compte des mise en garde des commandants américains contre ce que les responsables militaires américains considèrent comme la plus grande provocation de Moscou depuis le début de sa campagne aérienne en Syrie, l'année dernière.

    Les frappes ont touché une base située près de la frontière jordanienne, loin des zones d'actions précédentes des Russes, et ont ciblé les forces soutenues par les Etats-Unis qui luttent contre les militants de l'État islamique.

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  12. Ces dernières frappes ont eu lieu de l'autre côté du pays, autour de Tanf, une ville à proximité de laquelle se rejoignent les frontières de la Jordanie, de l'Irak et de la Syrie, à l'opposé de l'endroit où opèrent habituellement les Russes.

    ...

    Les frappes russes ont touché une petite base rebelle d'entraînement située dans une zone aride et inhabitée de la frontière. Environ 180 rebelles y participaient à un programme du Pentagone pour former et équiper les combattants contre l'État islamique.
    Lorsque le bombardement a commencé, les rebelles ont appelé un centre de commandement américain au Qatar, d'où le Pentagone orchestre les attaques aériennes quotidiennes contre l'État islamique.

    Les jets américains sont arrivés et les jets russes sont partis. Les jets américains sont repartis pour faire le plein, les jets russes sont revenus et ont bombardé à nouveau. Il semble que deux combattants américains par procuration aient été tués et que 18 aient été blessés.

    Plus tôt dans la journée, il y a eu une autre attaque similaire sur la même cible.

    Il ne s'agissait pas d'un accident, mais d'une opération bien planifiée et la réponse du porte-parole russe l'a clairement indiqué :

    Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov a confirmé l'attaque de vendredi et a dit aux journalistes qu'il était difficile de distinguer les différents groupes rebelles depuis le ciel.

    Traduction : « Si vous n'êtes pas capables de séparer vos forces de celles d'Al-Qaïda, ni de différencier leurs zones d'action, ni de désigner les zones tenues exclusivement par les « modérés », nous n'en sommes pas capables non plus. »

    Les combattants qui se trouvent près de Tanf sont soutenus par l'artillerie américaine depuis la Jordanie et par les forces aériennes américaines depuis l'Irak. Les forces d'opérations spéciales britanniques et jordaniennes font partie des forces terrestres (ainsi que, probablement, la plus grande partie des combattants « syriens ».) Al-Qaïda n'est pas là. Les Russes le savent bien. Mais ils voulaient qu'il soit clair que si séparation il y a, tout le monde doit la faire et pas seulement eux. Et que donc, tant que les États-Unis ne les sépareraient clairement d'al Qaeda, toutes les forces qu'ils soutiennent seraient bombardées indistinctement, partout et à tout moment. (Excepté, pour l'instant, les Kurdes syriens qui luttent contre l'État islamique avec le soutien des Etats-Unis.)

    Le Pentagone ne veut pas intensifier son engagement contre le gouvernement syrien, ni contre la Russie. Il veut combattre l'État islamique et il hait la CIA pour sa coopération avec al-Qaïda et d'autres éléments djihadistes. Mais John Brennan, le chef de la CIA qui sert les intérêts saoudiens, semble encore avoir l'oreille d'Obama. Seulement que peut faire Obama maintenant ? Abattre un jet russe et ainsi mettre en danger les pilotes américains qui survolent la Syrie ou qui s'approchent de la frontière russe ? Risquer une guerre avec la Russie ? Vraiment ?

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  13. Les frappes russes près de Tanf ont clairement été une surprise. Les Russes ont encore pris à Washington à contre-pied. Le message à l'administration Obama est clair : « Finies les manœuvres de retardement et les embrouilles. Vous séparez vos modérés MAINTENANT ou tous vos actifs en Syrie deviendront des cibles formidables pour les forces aériennes russes. »

    Les frappes russes à Tanf sur les mandataires américains ont eu un avantage supplémentaire. Les Etats-Unis avaient prévu de laisser ces forces se déplacer vers le nord, vers la ville de Deir Ezzor pour y défaire l'Etat islamique. Le but étant d'instaurer une « entité sunnite » sous contrôle américain qui couvrirait le sud-est de la Syrie et l'ouest l'Irak. Ce qui diviserait la Syrie en deux.

    Le gouvernement syrien et ses alliés ne les laisseront pas faire. Il y a une grande opération prévue pour libérer Deir Ezzor de l'occupation de l'État islamique. Plusieurs centaines de forces gouvernementales syriennes ont réussi à tenir un aéroport isolé à Deir Ezzor malgré les nombreuses attaques de l'Etat islamiques. Ces troupes sont actuellement renforcées par des contingents supplémentaires de l'armée syrienne et des commandos du Hezbollah. Une grande bataille va avoir lieu et Deir Ezzor pourrait être libérée dans les prochains mois. Les plans américains pour une entité syrienne orientale s'effondreront si le gouvernement syrien parvient à prendre et tenir sa plus grande ville orientale.

    Les manœuvres de retardement de l'administration Obama ont fait long feu. La Russie n'acceptera plus de rester les bras croisés pendant que les États-Unis sabotent le-cessez-le-feu et soutiennent al-Qaïda.

    Quelle stratégie les États-Unis vont-ils adopter maintenant ?

    https://fr.sott.net/article/28460-Syrie-l-attaque-surprise-russe-met-fin-aux-manuvres-de-retardement-de-Kerry

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  14. Le revenu moyen a augmenté de 1000 % en 200 ans

    Par IREF Europe,
    le 21 juin 2016 dans Économie générale

    Il y a 200 ans, le revenu moyen par jour et par habitant dans le monde était de seulement 3 dollars. Il est de 33 dollars aujourd’hui, soit environ 29 euros.

    On a l’impression que tout va mal aujourd’hui, ce qui est quand même assez vrai dans notre pays, mais on oublie que l’humanité ne s’est jamais aussi bien portée économiquement. Les richesses augmentent pratiquement partout dans le monde, à l’exception des pays comme la Corée du Nord, le Venezuela, Cuba et plusieurs pays d’Afrique, et les chiffres comparatifs sont révélateurs de ces changements. Selon le Wall Street Journal du 23 mai, le revenu quotidien moyen (en parité de pouvoir d’achat) par habitant aurait augmenté de 1000 % en 200 ans.

    Il y a 200 ans, le revenu moyen par jour et par habitant dans le monde était de seulement 3 dollars. Il est de 33 dollars aujourd’hui, soit environ 29 euros. Sur cette période, l’humanité s’est donc enrichie d’un facteur 10 !

    Cet enrichissement ne s’est pas fait à la même vitesse, et des inégalités de richesse existent encore entre les différents pays, comme par exemple les États-Unis où ce revenu est à 130 dollars par jour contre 20 dollars en Chine.

    http://www.contrepoints.org/2016/06/21/257451-revenu-moyen-a-augmente-de-1000-200-ans

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    1. '1000 % en 200 ans' pour les 'Dirigeants'. Seulement pour les 'Dirigeants' !

      Le progrès pensé/construit par le peuple aurait permis de multiplier les revenus par 1000, mais, les nouvelles taxes et impôts ont empêchés que le progrès se développe et fasse que le peuple soit riche.

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  15. Les nouveaux gardes rouges de la pédagogie

    Par Philippe Silberzahn,
    le 21 juin 2016 dans École & éducation

    La suppression de l’enseignant est un vieux rêve totalitaire. Il est attristant qu’il subsiste, intact, et qu’il soit poursuivi au nom de la modernité pédagogique et sans doute gestionnaire, par ceux qui, eux, ne l’ont pas compris.

    C’est entendu : nous allons vers un enseignement débarrassé des enseignants, où il n’y aura plus de salle de classe et où les étudiants discuteront aimablement entre eux sous la direction d’un animateur pédagogique au sujet d’un film qu’ils auront regardé la veille au soir chez eux. Car voyez-vous, l’idée d’un savoir dispensé par des enseignants à des étudiants est totalement ringarde. Il y aurait des sachants et des apprenants ? Mais non bien sûr. Dans cette société horizontale, les étudiants n’en savent-ils de toute évidence pas autant que les enseignants ? Loin s’en faut. Cette conception, qui n’aurait pas déplu aux gardes rouges de Mao, est un danger mortel pour la jeunesse.

    L’école sans enseignants ?


    La révolution Internet offre des possibilités extraordinaires en termes de diffusion massive et de personnalisation de l’expérience d’apprentissage. Avec Internet, des millions d’individus peuvent apprendre seuls, à leur rythme, sur n’importe quel sujet de leur choix. Avec plusieurs MOOCs – cours en ligne ouvert à tous – à mon actif, j’en sais quelque chose. Mais cet extraordinaire développement fait naître chez certains le rêve d’une école sans enseignants et sans salle de classe.

    Un tel rêve semble d’autant plus réalisable qu’il trouve aisément des approches pédagogiques modernes allant dans son sens. La structure actuelle de l’enseignement est dénoncée comme trop dirigiste, tuant dans l’œuf la créativité des enfants. Ces approches rêvent aussi d’une école sans enseignants où les enfants, et par extension les étudiants, dirigent leur propre apprentissage.

    Une telle vision repose sur une conception erronée du rôle de l’enseignant, en particulier dans l’enseignement supérieur.

    On pense souvent que le rôle de l’enseignant est d’enseigner, c’est-à-dire de dispenser des connaissances. Mais ce rôle va bien au-delà : il consiste surtout à déterminer quelles connaissances sont nécessaires pour construire une formation.
    Pour les domaines techniques, ce rôle de choix par l’enseignant n’est pas important, et on peut aisément concevoir que l’étudiant détermine seul ses besoins. Par exemple, si, dans mon nouveau travail, je dois utiliser Excel alors que je ne le connais pas, la nécessité d’apprendre Excel est évidente.
    Les cadres du futur

    Mais pour l’enseignement général, il en va différemment. Comment former les cadres du futur ? Dès lors qu’on ne conçoit plus cette formation en termes purement techniques, où l’on apprendrait la comptabilité et la langue anglaise, mais plutôt en termes de capacité à affronter l’avenir, la question devient très complexe. Pour reprendre l’expression de Valéry qui écrivait, à propos de l’enseignement « … il s’agit de faire de vous des hommes prêts à affronter ce qui n’a jamais été. » Concevoir une telle formation, c’est le rôle de l’enseignant. C’est même son rôle fondamental.

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  16. Cela signifie que vont se retrouver dans cette formation des cours que certains étudiants jugeront inutiles, pas pratiques, trop abstraits. Les clients, puisque les étudiants sont désormais nos clients, ne seront pas satisfaits du produit, qu’ils n’ont pas demandé. Mais comment pourraient-ils savoir de quoi ils ont besoin pour affronter l’avenir ? Une telle connaissance relève de la pédagogie, et là encore c’est le rôle de l’enseignant. D’ailleurs, les spécialistes en innovation ont depuis longtemps fait remarquer que les clients n’ont que rarement conscience de ce dont ils ont besoin. Steve Jobs le remarquait, « ce n’est pas le travail des clients de savoir ce dont ils ont besoin ». Aucun client n’a demandé le MP3, le téléphone mobile ou Internet. Eh bien de la même manière, ce n’est pas le travail des étudiants de savoir ce dont ils ont besoin pour affronter l’avenir, c’est celui de l’enseignant.

    À ce sujet on notera que l’importance grandissante des évaluations de cours par les étudiants est une menace mortelle envers la capacité des enseignants à jouer ce rôle. Elles sont une forte incitation à donner aux étudiants ce qu’ils veulent tout de suite, plutôt que ce dont ils auront besoin demain.

    La suppression de l’enseignant est un vieux rêve qui a uni penseurs réactionnaires et gardes rouges de la Chine maoïste, qui eux avaient bien compris l’importance de son rôle. Il est attristant qu’il subsiste, intact, et qu’il soit poursuivi au nom de la modernité pédagogique et sans doute gestionnaire, par ceux qui, eux, ne l’ont pas compris. À l’heure où la complexité du monde nécessite plus que jamais de penser, c’est-à-dire avant tout de savoir faire un effort et de prendre le risque de déplaire aux âmes sensibles, ce serait causer un tort irréparable aux jeunes générations que de leur faire croire que savoir quoi étudier et choisir sur quoi penser n’est pas difficile, et qu’il suffit de discuter entre soi une vidéo pour avoir couvert un sujet.

    Au final, une telle conception « maoïste » de l’enseignement participe de l’aveuglement construit que j’évoquais dans un billet précédent et qui nous coûte cher, et nous coûtera encore plus cher à l’avenir.

    http://www.contrepoints.org/2016/06/21/257443-nouveaux-gardes-rouges-de-pedagogie

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    1. Les élèves vont tous à la même école suivent tous les mêmes cours et pourtant... n'ont pas le même niveau. Pourquoi ?

      Parce qu'il y a trop de points inexpliqués, d'invraisemblances, de mensonges dits par les enseignants.

      C'est pourquoi depuis qu'Internet existe chacun comprend et avance a son rythme personnel.

      L'accès à la culture est enfin ouvert à tous ! La méthode à la fois ludique et incisive permet à chacun de progresser comme il ne l'a jamais fait. On sait à présent ce qui se passe ailleurs ! On discute sur les rumeurs et mensonges développés sur la toile et seule la vérité perce et avance !

      Internet (comme le téléphone portable) a mis plus de 10 ans pour traverser l'Atlantique !! (à la nage ?). Pourquoi ? Parce que la dictature au pouvoir n'en voulait pas et savait qu'elle allait perdre face au peuple qui sait, qui parle et qui se lève !

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