L'économie c'est quoi ? Est-ce acheter un véhicule tous les 5 ans et - quand il ne marche plus - ne pas pouvoir le garder dans une arrière-cour ou garage pour les pièces car: les voitures 'nouvelles' ont TOUT de changé ! TOUT ! Aucune pièce ne coïncide avec un modèle plus ancien ! Donc, vous amenez votre voiture à la casse où il vous faudra... payer pour la faire détruire !!! alors que les aciéries/fonderies peuvent la reprendre, la fondre et en faire une nouvelle avec sans avoir les frais d'aller chercher les minerais à 3000 m sous terre et de les traiter !!!
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Ainsi, depuis quelques décennies, ce sont développés des modèles d'appareils ou véhicules terrestres, maritimes comme aériens bourrés de gadgets électronique qui 'pour votre plus grand confort et votre sécurité' vous diront quelle heure il est à Tokyo ou quelle température il fait sur la Costa Brava sans oublier le cadran des gains calculés que vous faites en roulant doucement sans dépasser les 5000 tours, etc !!! Toutes ces merdes ajoutées (que vous avez payé très cher pour avoir) sont TOUTES (comme votre appareil photo numérique, téléphone, ordi, etc) relayés par satellite et peuvent être arrêtés/mis en panne à distance ! Wôuaaah ! (en principe dès le lendemain de la fin de la garantie). Donc, votre voiture (par exemple) achetée 'pas cher' vous reviendra TRÈS CHER au final sans compter sur le prix des... pièces détachées où seulement un câble ou ampoule de phare vous coûtera un mois de salaire !
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C'est ce que des escrocs (les même que ceux du 'Choc pétrolier de 1974') ont appelé la Société de consommation. Vous achetez/vous jetez/vous payez cette pollution ! alors que vous n'avez fait que prendre quelque chose par terre (ou sur une étagère de supermarché) et de la remettre là où vous l'avez prise ! Où est la 'pollution' ?! Où ?
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C'est pourquoi, hors des circuits commerciaux des arnaqueurs, ont continué à se fabriquer des voitures russes les mêmes pendant plus de 40 ans où les pièces d'un véhicule accidenté pouvaient servir au nouveau modèle mis sur le marché ! C'est-à-dire que cette économie que d'aller faire x bornes pour aller commander une pièce et la faire monter pouvait servir à l'achat d'autres marchandises du coin. Là, si je précise 'du coin' ce n'est pas par hasard, car, si vous regardez bien d'où vient ce que vous achetez vous verrez que vous faites travailler des pays étrangers et non des entreprises locales ! Ainsi cet argent quittant le pays devra donc être refabriqué par des heures supplémentaires de travail. Et même qu'aujourd'hui... l'on ne fait QUE des heures supplémentaires !
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C'est aussi pourquoi les heures de travail peu chères (mais pouvoir d'achat respecté) ont eu raison de leur exportation de produits fabriqués. Et, c'est ainsi que peu à peu des fournisseurs automobiles locaux (par exemple) ont été remplacés par des fournisseurs automobiles étrangers et les marques nationales de véhicules disparues ou rachetées par... des étrangers !
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L'appel désespéré de Poutine
RépondreSupprimerEntrefilets
sam., 25 juin 2016 09:21 UTC
-- Comment: Poutine sait sans doute qu'il parle dans le désert ; à des journalistes qui entendent mais n'écoutent pas. Il fait pourtant ce qu'il a à faire : prévenir, faire-savoir, alerter, expliquer. Encore et encore. N'est-ce pas ce que fait toute personne dotée d'un minimum de conscience ? Peut-on en dire autant des dirigeants occidentaux aux discours creux et répétitifs ? Comme des coquilles vides, en bons réceptacles de forces qui les dépassent, ceux-ce semblent devoir nous mener à notre perte. Par une étrange ironie, une justice après tout, Poutine ne parle pourtant pas dans le vide ; par des voies détournées, les "médias alternatifs" réussissent à diffuser parfois quelques informations valables ; ici, des paroles fortes, vraies. Et qui, pour une fois, ne sont pas issues des grands cerveaux malades de notre temps.
- Folie hégémonique des USA par le néolibéralisme et la mondialisation de la guerre
- Distortion et inversion de la réalité : les États-Unis et la Russie « agressive »--
Pendant des années, Washington a prétexté la « menace iranienne » pour déployer son fameux système anti-missile en Europe de l'Est. Ensuite, la réhabilitation de Téhéran l'a contraint à changer de fable et le coup d'État fomenté en Ukraine a finalement permis de désigner la véritable cible de tout le dispositif: la Russie. Les ficelles de l'affaire sont énormes et tout cela est fort bien documenté (1) même si les « merdias » occidentaux, propriétés de milliardaires apatrides affiliés au Parti de la guerre atlantiste, ont déversé leur propagande pour désigner le responsable de tous nos maux, le super-méchant Poutine donc. Mais la réalité aujourd'hui est que les États-Unis menacent la Russie depuis le territoire européen avec des missiles désormais opérationnels et capables d'une attaque nucléaire de première frappe. Dans une vidéo saisissante (2), Vladimir Poutine lance donc un appel presque désespéré à une brochette de « journalistes » internationaux en leur disant en substance :
« Mais arrêtez de mentir, dites la vérité à vos peuples sur le danger imminent qui nous menace tous ! »
« Wake up ! »
Lors d'une récente discussion avec des représentants de divers médias, Vladimir Poutine a donc lancé cet appel inédit. Le chef de l'État commence ainsi par balayer l'argument-bidon de la menace iranienne désormais éventé. Puis en quelques phrases il détaille la menace que les États-Unis font peser sur le monde en déployant leur fameux bouclier anti-missiles en Europe, un système présenté comme défensif mais en réalité parfaitement offensif et pointé contre la Russie.
« Leur système est désormais opérationnel et leurs missiles ont une portée de 500 km, dit-il. Les missiles de nouvelle génération atteindront bientôt une portée de 1000 km, puis davantage encore et, à partir de ce moment-là, ils menaceront directement la Russie et son potentiel de dissuasion nucléaire. »
Faisant référence au prétexte iranien et probablement aussi à la campagne de diabolisation de la Russie, il enchaîne :
(suite en dessous:)
« C'est à vous qu'ils racontent ces balivernes et vous les répercutés auprès de vos populations. Et ce qui me préoccupe tant est qu'elles ne peuvent plus alors sentir l'imminence du danger. Comment pouvez-vous ne pas comprendre que le monde est en train d'être poussé dans une direction irréversible, alors qu'ils [les USA] prétendent que rien ne se passe. Je ne sais plus quoi faire pour vous convaincre [vous réveiller] ! » (Ses mots exacts sont: «I don't know how to get through you anymore»).
RépondreSupprimerL'Europe, garnison l'Empire
« Je ne sais plus quoi faire pour vous convaincre. »
Le ton est proche de la supplique, et donne un caractère presque désespéré à cette affirmation présidentielle d'un danger de guerre nucléaire. Comme si la chose était embarquée de telle manière que, face à l'aveuglement organisé des peuples par la propagande journalistique occidentale, vraiment, il n'y avait plus rien d'autre à faire que de finalement se résoudre à voir les choses aller à leur funeste terme, et se préparer à agir en conséquence, c'est-à-dire à la guerre, éventuellement nucléaire.
Il est d'ailleurs très intéressant de rapprocher cet extrait vidéo d'un autre, publié en 2013, et qui montre un Poutine cette fois hilare, et pourtant expliquant grosso modo la même chose à un journaliste allemand effaré (3). Le changement de ton, d'ambiance, d'atmosphère pour un même propos témoigne à lui seul de la tournure dramatique prise par les évènements.
Il est vrai qu'en observant la lente montée en puissance du bellicisme étasunien vis-à-vis de la Russie - conforté par le suivisme criminel d'une Europe-zombie - , l'impression générale est en effet celle d'une mécanique folle qui se déploie hors de tout contrôle ou même influence de la raison. Une architecture mortifère dont l'axe central s'appelle OTAN. Or avec la fin de la guerre froide, l'OTAN aurait logiquement dû être dissoute à l'instar du Pacte de Varsovie. Au lieu de cela, les USA ont accéléré comme jamais l'élargissement européen de cette Organisation dont ils contrôlent absolument toutes les structures et les missions. Au point que l'OTAN a désormais incorporé 22 des 28 pays membres de l'UE (4), et est en train de se substituer de facto au projet de Défense commune d'un Continent stratégiquement réduit à la fonction de garnison de l'Empire US.
Avec la complicité d'une élite européenne corrompue et/ou aveugle, les USA ont ainsi creusé des tranchées dans toute l'Europe de l'Est, y ont fomenté une guerre, déployé des troupes, du matériel lourd et surtout des lance-missiles capables de frapper à tout instant la Russie avec des ogives nucléaires.
Pour une Europe indépendante débarrassée de l'OTAN
Lisant entre les lignes la déclaration de Poutine, on peut aussi s'aventurer à formuler son appel autrement. Ainsi, lorsqu'il dit : « Comment pouvez-vous ne pas comprendre que le monde est en train d'être poussé dans une direction irréversible », il aurait tout aussi bien pu dire : « Face à la menace grandissante d'une attaque nucléaire de première frappe contre mon pays (5), que voulez-vous que je fasse à part décider un jour de prendre l'initiative et de vaporiser les installations US ? »
(suite en dessous:)
Et n'est-ce pas exactement ce que cherchent les USA ? Pousser Poutine à agir le premier pour se dédouaner ensuite d'une horreur qu'ils auront minutieusement planifiée ?
RépondreSupprimerToutes ces dernières années toutefois, nous avons constaté que dans les relations internationales, la raison avait été du côté russe et le bellicisme hystérique comme le mépris de la vie du côté US et de leurs zélateurs-zombies. Ce qui nous laisse relativement confiants quant à la retenue russe dans cette affaire. Il n'en reste pas moins qu'il est urgent de sortir du piège étasunien et de favoriser, partout où la démocratie l'autorise encore, des partis ou des politiciens favorables à une Europe indépendante débarrassée de l'OTAN et de la tutelle des États-Unis, devenus aujourd'hui principale menace contre la paix mondiale.
Notes :
1. Quand l'Empire tombe le masque
2. Le cri d'alarme de Poutine
3. Poutine hilare après les propos d'un journaliste sur la fable iranienne expliquant le bouclier anti-missile US
4 . L'élargissement sans fin de l'OTAN en Europe
5. Déploiement en Roumanie d'un système capable d'une attaque de première frappe nucléaire contre la Russie
6. The Red line crossed, in the cross-hairs, at trigger point — waiting for an October surprise
https://fr.sott.net/article/28486-L-appel-desespere-de-Poutine
Le Brexit et l’Europe fantasmée de la gauche.
RépondreSupprimerViktor DEDAJ
24 juin 2016
Ce matin, toutes les bourses sont en berne. Tous les assassins économiques sont déçus. Tous les va-t-en guerre sont en colère. Tous les escrocs et incompétents montent au créneau et s’arrachent les micros pour dénoncer un « saut vers l’inconnu »...
Ainsi donc, à la question « voulez-vous que la Grande-Bretagne sorte de l’UE ? », une majorité de Britanniques a répondu « oui ». Aussitôt, les commentaires prévus et prévisibles se sont répandus dans les médias. Première préoccupation exprimée : cela ne risque-t-il point d’encourager d’autres peuples à suivre cette voie ? Deuxième préoccupation exprimée : que vont devenir les Britanniques, abandonnés à leur sort au milieu du jungle de la mondialisation libérale ? Pourront-ils trouver le chemin sans une directive de la Commission européenne ? Comment feront-ils pour manger si Jean-Claude Juncker n’est pas là pour leur expliquer comment qu’il faut faire ? Sauront-ils encore exploiter leurs néo-colonies si Cohn-Bendit n’est plus joignable au téléphone ? Oseront-ils aller bombarder en catimini un pays du tiers-monde sans inviter leurs anciens potes de l’UE ? Bref : Doux Jésus, Marie, Joseph... qu’allons-nous devenir sans eux ?
Oui, ça va être dur. Dur dans quelques années lorsque les Britanniques tenteront de traverser la Manche sur des embarcations de fortune pour rejoindre le Paradis perdu, leurs yeux implorants quelques miettes du festin que nous nous taperons lorsque ça ira mieux.
Mais tout n’est pas perdu. Ce soir, à la radio, un quelconque spécialiste a calmé le jeu en expliquant que les Britanniques ont simplement voulu exprimer leur colère et qu’ils finiront par se calmer et, bien-entendu, revenir à de meilleurs sentiments. Sinon, a-t-il encore expliqué, on attendra qu’une nouvelle génération de Britanniques entre en scène pour redresser cette erreur historique. De la vision à long terme, on peut dire qu’il en a, le spécialiste. Et de la détermination. Et de la constance. Et aussi pas mal de mépris.
Ce qui m’amène directement à la question suivante : pourquoi la volonté exprimée par une majorité de Britanniques pour sortir de l’UE serait-elle mieux respectée que la volonté exprimée par les Français qui ont refusé un projet de Constitution européenne ?
Il paraît qu’aujourd’hui, ce sont la xénophobes, les racistes et les populistes qui ont gagné. Oui, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, l’Europe est une grande fraternité antiraciste, anti-impérialiste, soucieuse du bien-être des peuples. Demandez aux Lobbies de la Pharmacie, de la Chimie. Demandez aussi aux Grecs, aux Libyens, aux Syriens, à nos amis néonazis Ukrainiens. Demandez aux 10000 réfugiés noyés en Méditerranée depuis 2014.
(suite en dessous:)
A l’instar de l’esprit « Je Suis Charlie » qui sert d’alibi à une constate érosion de la démocratie, de la liberté d’expression, de la liberté syndicale et qui a été plus efficace que tous les fachos en herbe du continent, le côté « antiraciste », « anti-xénophobe » et « fraternel » affichée par les Européistes et l’UE a fait plus de victimes que tous les racistes, xénophobes et populistes européens réunis. Ca, c’est du concret.
RépondreSupprimerDans ce monde qui marche sur la tête, il suffit d’ânonner « je suis de gauche » pour imposer à coups de 49.3 une politique de droite extrême contre la volonté d’une écrasante majorité de la population.
L’Europe qu’on nous présente comme un « contre-poids » et qui détourne l’avion de président Bolivien Evo Morales pour complaire au maître d’outre-Atlantique. L’Europe qui réagit aux écoutes de ses « amis » avec sa détermination politique habituelle. L’Europe, qui ne connaît comme remède à tous les maux que le nivellement et la déréglementation. L’Europe qui s’est plantée, se plante et se plantera mais qui persiste.
Alors, amis progressistes Européistes, en réalité, je vous le dis : votre projet de « changer l’Europe de l’intérieur » est voué au même échec que celui de « changer le PS de l’intérieur ». Dit comme ça, ça devrait être clair.
Et tout ça pour quoi exactement ? Pour quoi, concrètement ? Juste pour avoir la possibilité de traverser une frontière sans passer par un guichet de change ? Et à part ça ?
Autour de moi, le constat est cruel : aucun « pro-Européen » n’est capable de me donner un seul élément positif et concret apporté par l’UE.
« Est-ce que cela en valait le prix ? » leur demanderons-nous. « C’est un choix difficile », répondront-ils, « mais nous pensons que le prix... oui, cela en valait le prix ».
Et si cette dernière référence leur échappe, c’est qu’il est temps, grand temps, de sortir de cette maison de fous.
http://www.legrandsoir.info/le-brexit-et-l-europe-fantasmee-de-la-gauche.html
Imaginez un bureau de vote où il n'y a qu'un seul bulletin à prendre ! Des bulletins marqués "Oui je veux rester avec les escrocs européens".
SupprimerCelles et ceux qui ne se dérangeront pas pour 'voter' seront comptabilisés avec les 'OUI' exprimés !
Cette situation ordurière est pourtant celle qui arrive maintenant ! Les escrocs remettent en cause le vote majoritaire exprimé d''Independence day' par les britanniques !
Pareillement qu'après le 'Traité de Maastricht' rejeté par les français, un nouveau Traité est né et a été adopté à Lisbonne pour annuler le référendum de Maastricht !!!
Remarquez que, qu'elle que soit la chaîne de télé regardée en Europe, toutes dénoncent la réponse honteuse et criminelle des anglais qui ont voté pour la sortie de cette merde ! Cela montre bien qu'il N'EXISTE PAS de presse libre en Europe !
- Z'allez voir que "Pour des questions de sécurité liées à la prochaine attaque russe, l'Europe doit rester soudée et donc le référendum annulé" !!!
Reste à savoir - Maintenant qu'ils sont libre - s'ils pourront draguer la Tamise afin d'empêcher qu'il y ait encore des morts par inondations ou si elle devra toujours dépendre de la dictature de Bruxelles
SupprimerBrexit gagne : Pourquoi qui est une trop excellente nouvelle pour l’Europe
RépondreSupprimerle 24 juin 2016
Par Dan Sanchez
Les électeurs britanniques ont choisi de quitter l’Union européenne dans un référendum national. Le leader du parti de l’indépendance de Royaume-Uni (UKIP) Nigel Farage a déclaré « Independence day » vendredi de la Grande-Bretagne. C’est tout à fait une déclaration, compte tenue de l’histoire britannique. Un peu plus de deux et un quart siècles, l’Amérique avait son propre premier jour de l’indépendance et l’Empire britannique était le super-État d'où américains déclarèrent son indépendance.
L’histoire est bouclée ; dans un sens, nous assistons aujourd'hui la révolution américaine en sens inverse. À bien des égards, l’Union européenne est un levier d’hégémonie mondiale aux États-Unis. Par la sécession de l’Union européenne en dépit des menaces de Washington, la Grande-Bretagne déclare une indépendance partielle d’Amérique.
Il est à noter que l’indépendance n’est pas isolement. Il s’agit de la distinction essentielle qui est volontairement floue de la rhétorique « Better Together » du camp « Remain ». Quand les alarmistes « quittent l’Europe », ils évoquent des images de Grande-Bretagne abandon de la civilisation occidentale. Mais « l’Ouest », comme l’alliance dirigée par les États-Unis des puissances néocoloniales, n’est pas la même chose que la civilisation occidentale. Et l’Union européenne n’est pas la même chose que l’Europe. Sortir un méga-État au mépris de l’imperium n’est pas se retire de la civilisation. En effet, une telle sortie est propice pour la civilisation.
Small Is Beautiful
Les défenseurs des unions internationales et des États Super prétendent que la centralisation promeut les échanges et la paix : que les unions douanières brisent des barrières commerciales et gouvernementales internationales qui empêchent la guerre. En réalité, les Super États encouragent le protectionnisme et la guerre. Plus le bloc commercial, plus il peut faire face à l’isolement économique qui vient avec la guerre commerciale. Et plus le bloc militaire, le plus facile c’est pour un pays belliqueux d’externaliser les coûts de leur belligérance en faisant glisser le reste du bloc dans ses combats.
Une petite unité politique ne peut se permettre d’isolationnisme économique ; Il n’a tout simplement pas les ressources intérieures nécessaires. Donc pour l’ensemble de la rhétorique isolationniste de l’UKIP, le résultat pratique d’indépendance UK du bloc politique économique européenne serait probablement mobilité plus libre commerce et transfrontalière des travailleurs (immigration). L’indépendance politique favorise l’interdépendance économique. Et l’interdépendance économique augmente les coûts d’opportunité de la guerre et les avantages de la paix.
(suite en dessous:)
La puissance de sortie
RépondreSupprimerSuper-States facilitent également la politique internationale dans l'« harmonisation ». Ce qui veut dire que, dans le super État, le citoyen a ne peut échapper aux lois onéreuses, comme le règlement qui ne cesse de verser de la bureaucratie de l’UE. Mais avec la décentralisation politique, sujets peuvent "voter avec leurs pieds » pour les régimes moins lourds. Sous cette menace de "sortie", les gouvernements sont incités pour libéraliser afin de rivaliser pour les pieds du contribuable. Aujourd'hui, nous avons une victoire pour Brexit et pour la puissance de sortie. Qui est une bonne nouvelle pour la liberté européenne.
Au cours de sa révolution industrielle, la Grande-Bretagne a été un phare de liberté intérieure et le progrès économique qui a stimulé les réformes libérales sur le continent européen. Une Grande-Bretagne indépendante au XXIe siècle peut jouer ce rôle nouveau. Ce faisant, Grande-Bretagne aiderait beaucoup plus qu’il pourrait jamais à l’intérieur Europe hors de l’UE. Brexit peut être un glas de l’Union européenne, mais en fin de compte la grâce salvatrice pour les citoyens européens.
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2008 All Over AgainBlack Friday : Choquant Brexit Vote résultat provoque le 9e plus grand krach de l’histoire américaine ? - Tom
".. .le Empire britannique était le super-État d'où américains déclarèrent son indépendance".
La Grande-Bretagne était difficilement un "super-État", bien que disant alors a tendance à gonfler les réalisations des colons à vaincre ses forces. La population de l’Angleterre a augmenté rapidement de 6,4 millions en 1770 à 9,2 millions en 1801. Les colonies qui allaient devenir les États-Unis avaient une population de 2,5 millions en 1776, et population l’américain 5,24 millions en 1800. (Ces chiffres sont bien sûr approximatifs et ignorent au pays de Galles, Ecosse et Irlande, dont les populations étaient faibles par rapport à celle de l’Angleterre).
Étonnamment, la population de la France en 1800 fut presque 30 millions ! C’est de loin le plus peuplé en Europe, ce qui permet d’expliquer la capacité de Napoléon à la conquête de la plus grande partie du continent en dépit de lourdes pertes dans de nombreuses campagnes.
Au moment de la révolution américaine, puis, les colonies avaient environ un tiers autant de personnes que la mère-patrie – qui avait peut-être un quart autant de personnes que la France. C’est la France qui avait le meilleur titre d’être un "super-État" ; seulement l’excellence de la marine britannique a permis à vaincre sa grande rivale dans la plupart des batailles pour les possessions coloniales de l’Angleterre.
Même en Amérique, bien sûr, la France était le véritable vainqueur. Sans une assistance militaire et navale Française, il est très probable que la rébellion aurait été mises vers le bas et de Washington et ses compagnons pendus.
(suite en dessous:)
- Brockland A.T.
RépondreSupprimerLe Royaume-Uni fait un premier pas important, mais n’a pas quitté encore. Cela pourrait s’éterniser plus longtemps qu’une décennie.
https://www.RT.com/op-Edge/348350-UK-EU-US-Exit/
Ce qu’il faut vraiment arriver, enlève le déficit démocratique inhérent au Royaume-Uni et de l’UE eux-mêmes. Brexit s’est rendu compte il rendrait plus difficile pour les forces régressives de se renforcent mutuellement, mais jusque là, ils peuvent comploter pour vaincre le vote Brexit comme la classe de financier de A-Z punit le Royaume-Uni.
https://www.Electoral-Reform.org.uk/sites/default/files/Tackling-Europes-democratic-deficit.pdf
https://www.theguardian.com/commentisfree/2011/May/06/reasons-AV-referendum-Lost
Le chaos servira de couverture pour essayer de couler la cause de la démocratie dans l’Union européenne.
http://www.washingtonsblog.com/2016/06/brexit-wins-thats-great-news-europe-2.html#more-58876
Alice Miller - D'où vient le mal dans le monde et comment se génère-t-il ?
RépondreSupprimerAlice Miller
sam., 01 juin 2002 17:20 UTC
Il n'est plus possible de mettre en doute, aujourd'hui, que le Mal existe et que certains individus sont capables d'une extrême destructivité. Chacun peut s'en faire une idée grâce à la télévision. Mais ce constat n'entérine nullement l'idée fort répandue que certains êtres humains naissent « mauvais ». Tout dépend, bien au contraire, de la façon dont ces personnes ont été accueillies à leur naissance et traitées par la suite.
« Nous avons la possibilité de regarder notre histoire en face, de reconnaître que frapper des enfants est inutile et même dangereux - parce que l'emploi de tels procédés engendre la haine et des désirs de revanche qui se retourneront contre nous et contre la société tout entière, inévitablement, si nous persistons dans l'ignorance et le refus de savoir. »
~ Alice Miller
Commentaire : Alice Miller s'attache au sein de son oeuvre - dont le notable Le drame de l'enfant doué - à mettre en exergue le Mal présent chez certains individus. Andrew M. Lobaczewski, lui, démontre par ses travaux - choquants dans la sobriété clinique de ses descriptions - que le Mal existe à un niveau global. Dans son oeuvre majeure, La ponérologie politique, Étude du Mal appliqué des fins politiques, l'auteur révèle les souffrances vécues par les chercheurs qui ont été contaminés ou anéantis par la maladie qu'ils étudiaient.
Les travaux de ces deux auteurs (traduits en français) nous permettent donc de voir la dynamique du Mal à l'oeuvre à la fois au niveau individuel et au niveau sociétal. Un autre ouvrage majeur traduit en français également est le fameux Neuro-Esclaves - Techniques et psychopathologies de la manipulation politique, économique et religieuse, qui « décrit les mécanismes du conditionnement utilisés au cours de l'histoire. Dans le souci de comprendre et contrecarrer ces mécanismes, le point de vue psychologique a été intégré dans l'étude neurophysiologique et sociologique. » :
[...] Les gens sont en train d'accepter passivement (ou de déléguer à d'autres sujets inertes) l'illégalité, la dégradation, le crime, l'insécurité du territoire, la tyrannie de bandes de voyous, l'immigration sauvage, comme étant toutes des choses inévitables. La population doit quotidiennement constater et subir un scénario à sens unique : des criminels arrêtés puis systématiquement libérés peu après ; des détenus en autorisation de sortie, des remises de peine et des amnisties ; des psychopathes connus pour leur dangerosité en liberté. C'est une criminalité qu'on laisse agir à la lumière du soleil, qui est présentée comme l'expression d'une faiblesse sociale plutôt que comme un fait qui afflige les gens, surtout les classes les plus faibles qui n'ont pas d'escortes armées, de voitures blindées, de maisons placées sous surveillance, ni la possibilité de déménager. Tout ceci façonne une éducation, un conditionnement à la résignation, à la passivité en général, et envers les injustices de la caste politique en particulier. [...]
Voir aussi la Conférence Neuro-Pirates, Neuro-Esclaves en vidéo et en français et les retranscriptions de ces vidéos :
Partie 1 : « Précisions fondamentales quant au fonctionnement du cerveau humain »...
Partie 2 : « Les manipulations et le cerveau »
(suite en dessous:)
Les enfants qui font dès le début de leur vie l'expérience de l'amour, du respect, de la compréhension, de la gentillesse et d'un soutien affectueux, développent évidemment d'autres traits de caractère qu'un enfant qui se heurte dès le départ à l'abandon, la négligence, la violence ou la maltraitance, sans avoir près de lui une personne bienveillante qui lui permette de croire à l'amour. Quand manque cet élément - ce qui est le cas dans l'enfance de tous les dictateurs que j'ai étudiés - l'enfant aura tendance à glorifier la violence qu'il a subie et à l'exercer lui-même plus tard, sans limite, chaque fois qu'il le pourra. Car chaque enfant se forme par l'imitation. Son corps n'apprend pas ce que nous voulons lui inculquer par des mots, mais ce qu'il vit par lui-même. De ce fait, un enfant battu et maltraité apprend à battre et à maltraiter, alors qu'un enfant protégé et respecté apprend à respecter et à protéger les plus faibles que lui. Parce qu'ils ne connaissent l'un et l'autre que cette expérience.
RépondreSupprimerLe nouveau-né est innocent
Le Dr Brazelton, pédiatre américain bien connu, a filmé un groupe de mères en train de tenir et de nourrir leur bébé, chacune d'une façon qui lui était propre. Plus de 20 ans après, il a reproduit cette expérience avec les femmes issues de ces bébés, qui étaient devenues mères à leur tour. Il était stupéfiant de constater qu'elles se comportaient avec leur enfant d'une manière absolument identique à celle que leur mère avait eue avec elles, bien qu'elles n'aient évidemment gardé aucun souvenir conscient de cette toute première époque de leur vie. Ce que Brazelton a prouvé par là, entre autres choses, c'est que nous sommes guidés dans notre comportement par des souvenirs inconscients qui peuvent être soit positifs et agréables, soit traumatiques et destructeurs.
L'obstétricien français Frédéric Leboyer a montré dans les années 70 que les enfants mis au monde sans violence et accueillis avec amour ne poussent pas des cris désespérés, mais qu'ils peuvent même sourire quelques minutes après la naissance, sans montrer le moindre signe d'une quelconque destructivité. Lorsqu'on ne sépare pas un bébé de sa mère, comme c'était encore courant dans les cliniques des années 50, il se crée entre la mère et l'enfant une relation de confiance qui aura des effets positifs sur sa vie entière. Car, en présence de son nouveau-né, la mère sécrète une hormone appelée « hormone de l'amour », l'ocytocine, qui lui permet de comprendre intuitivement les signaux de l'enfant et de répondre par empathie à ses besoins. Michel Odent décrit ce phénomène dans son dernier livre, L'amour scientifié (Ed. Jouvence, 2001).
Pourquoi ces notions capitales, qui ouvrent de nouvelles voies dans la connaissance de la nature humaine, ne sont-elles pas répandues dans le grand public ? Les travaux de Leboyer ont certes modifié l'image de l'accouchement ; mais la société ne semble pas encore avoir pris conscience des conséquences philosophiques, sociologiques, psychologiques et même, dernièrement, théologiques, qu'implique sa découverte de l'innocence du nouveau-né. Cela peut se constater dans de nombreux domaines, à l'école, dans le système pénitentiaire, en politique. Tous ces domaines sont gouvernés par l'idée que les punitions, en particulier les punitions corporelles, que l'on désigne par le terme de « corrections », sont efficaces et inoffensives. Ce qui se sait encore trop peu, c'est que l'on génère par les châtiments corporels le Mal que l'on essaie par la suite - plus ou moins vainement - de réprimer par des coups redoublés.
(suite en dessous:)
Le Mal se reproduit à chaque génération
RépondreSupprimerIl était courant, au Moyen-Âge, de croire à l'enfant « de substitution » - le changelon, fils du Diable que ce dernier plaçait dans le berceau de mères bien intentionnées après leur avoir volé leur bébé. L'histoire ne dit pas avec qui le Malin avait pu avoir ces rejetons méchants et diaboliques, ni ce qu'il faisait des gentils enfants volés ; mais le fait est que les mères en question étaient tenues d'élever ces enfants « à la dure », c'est-à-dire d'une façon particulièrement cruelle, pour en faire des êtres humains convenables.
Aujourd'hui nous ne croyons plus à ces échanges d'enfants. Mais la croyance en l'efficacité des châtiments, l'idée que l'on peut rendre un enfant difficile « raisonnable » en le punissant, semblent encore irréfutables à la plupart des gens. Sigmund Freud lui-même pensait que si un sadique éprouve du plaisir à tourmenter autrui, c'est parce qu'il n'a pas réussi à sublimer suffisamment sa « pulsion de mort » - une pulsion que nous posséderions tous en naissant.
La génétique, elle, propose une version entièrement nouvelle du Mal inné. Il existerait, dit-on, des gènes qui pousseraient certains individus à faire du mal - même s'ils ont reçu « beaucoup d'amour » durant leur enfance. Pour ma part, jusqu'à aujourd'hui, je n'ai encore jamais rencontré une telle personne. L'enfance de tous les criminels en série et de tous les dictateurs dont j'ai étudié l'histoire fait apparaître sans exception des éléments d'une extrême cruauté ; en règle générale, cependant, les intéressés eux-mêmes dénient ces faits. Et pas seulement eux. Une bonne partie de la société semble vouloir nier ou ignorer de telles corrélations.
L'apprentissage de la violence
Si l'on prend la théorie génique au sérieux, on devrait être en mesure, alors, d'expliquer la chose suivante : pourquoi, 30 ans environ avant le Troisième Reich, de si nombreux enfants (des millions) seraient-ils nés avec de « mauvais gènes » précisément en Allemagne ? Des enfants qui plus tard, sans autre raison, auraient été prêts à exécuter les ordres barbares d'Hitler ? Pourquoi cela se serait-il produit à l'époque, alors que l'apparition massive de tels gènes n'est plus constatée aujourd'hui dans ce pays ? Je ne cesse de poser cette question, mais je ne reçois jamais de réponse, car on ne peut y répondre. Ce qui est établi, en revanche, c'est que les subordonnés d'Hitler ont tous été des enfants dressés de bonne heure à l'obéissance. Eduqués par des moyens brutaux, humiliés, ils se sont ensuite défoulés sur des innocents de leurs sentiments réprimés de colère et de rage impuissante - parce qu'ils pouvaient enfin, avec la bénédiction d'Hitler, le faire sans risquer d'être punis. Aujourd'hui, l'éducation donnée en Allemagne est généralement différente. Mais là où la brutalité de l'éducation subsiste toujours, l'emploi de telles méthodes se manifeste par trop clairement dans le comportement des jeunes : ils dénient à leur tour les souffrances liées aux humiliations qu'ils ont subies, s'en prennent à des boucs émissaires et font de leur attitude une idéologie.
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La théorie génique, en fait, nous aide aussi peu à comprendre le Mal que le conte du changelon et la théorie de la pulsion de mort. D'après des enquêtes statistiques (Olivier Maurel, La Fessée, Editions La Plage, 2001), la population mondiale reste encore convaincue à plus de 90 % que les enfants ont besoin d'être frappés. Nous devons enfin admettre la vérité que le Mal existe, certes, mais qu'il n'est pas inné et qu'il est au contraire produit par la société, chaque jour, chaque heure, sans interruption, dans le monde entier. Cela arrive aussi bien dans la pratique de l'accouchement que dans l'éducation des jeunes enfants, qui plus tard pourront ETRE AMENÉS à commettre des méfaits s'ils n'ont pas auprès d'eux un témoin secourable. Dans l'enfance des criminels en série et des dictateurs, on ne trouve aucun témoin secourable.
RépondreSupprimerLa dynamique de l'horreur à travers l'exemple des dictateurs
Tout dictateur fait subir à son peuple des sévices identiques à ceux qu'il a subis autrefois, quand il était enfant. Les humiliations qu'il a vécues plus tard, en tant qu'adulte, ont sur ses actions une influence beaucoup moins grande que les expériences émotionnelles des premières années ; celles-ci restent à tout jamais codées dans son cerveau, mais la plupart du temps elles ne sont pas accessibles. Comme chaque dictateur ou presque dénie sa souffrance (son immense impuissance d'autrefois face à la brutalité), il ne peut la décoder et a toujours besoin de nouveaux boucs émissaires, afin de venger cette ancienne terreur qui remonte à son enfance et ne plus avoir à la ressentir. Des exemples le montrent clairement :
Le père d'Adolf Hitler, Alois, était un enfant naturel. On fit peser sur lui le soupçon qu'il était le fils d'un commerçant juif de Graz, au service duquel sa mère Maria Schickelgruber se trouvait lorsqu'elle est tombée enceinte. Un soupçon pas facile à écarter, car la grand-mère d'Adolf Hitler a perçu pour son fils, pendant 14 ans, une pension de ce commerçant. Sans doute Alois a-t-il beaucoup souffert de ce soupçon, comme le prouvent d'innombrables modifications de son patronyme (Heidler, Hydler, etc.) A ses yeux, être né illégitimement et taxé de surcroît d'une origine juive constituait une honte intolérable, une humiliation impossible à effacer. Le moyen le plus simple pour lui de se défaire de cette rage refoulée, il le trouva dans les châtiments quotidiens de son fils Adolf. J'ai raconté cette histoire en détails dans mon livre C'est pour ton bien, et l'ai reprise dans mes deux derniers ouvrages, Chemins de vie et Libres de savoir, pour illustrer la façon dont la haine se constitue et mettre en évidence le rôle de l'enfance dans ce processus. Dans toute l'histoire de l'antisémitisme et de la persécution des Juifs, aucun dirigeant encore n'avait eu l'idée que tout citoyen de son pays devrait prouver sur trois générations qu'il n'était pas juif, sous peine d'être mis à mort. Ce fut la folie toute personnelle d'Hitler, celle qui remontait à l'insécurité de son existence quand il était un enfant constamment menacé et humilié dans sa propre famille. Des millions de personnes ont payé de leur vie pour que cet enfant, devenu plus tard un adulte sans descendance, puisse se venger en projetant inconsciemment le scénario de son enfance sur la scène politique.
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Reconnaître que notre mémoire corporelle et émotionnelle agit en nous, indépendamment de notre conscience, ne nous est pas facile. Que cela nous contrarie se comprend, d'abord parce que ces découvertes sont nouvelles et encore peu familières, mais surtout parce que le contrôle de cette mémoire nous échappe. Pourtant, c'est justement la prise de conscience de ce phénomène qui peut nous permettre de mieux la contrôler et de mieux nous protéger contre ses effets. Une mère dont la main « dérape » contre sa volonté ignore, en général, qu'elle frappe son enfant uniquement parce qu'elle y est poussée par son propre corps et par les souvenirs inscrits dans ce dernier (les mères qui n'ont pas été frappées quand elles étaient enfants ont rarement la main qui dérape). Mais lorsqu'elle le sait, elle est mieux à même de l'éviter, de se dominer et d'épargner de la souffrance à son enfant aussi bien qu'à elle-même.
RépondreSupprimerComme Hitler, Staline ignorait que sa mémoire corporelle le poussait à projeter sur la scène de la vaste Union soviétique son histoire personnelle d'enfant cruellement menacé, dépourvu de témoin secourable. S'il l'avait su, il aurait pu mieux contrôle ses angoisses, ce qui eût évité des millions de morts. Et si ce savoir avait été du domaine public, à l'époque, les gouvernements auraient peut-être mis en place, au cours des cinquante années qui ont suivi, des stratégies adaptées susceptibles d'empêcher la dangereuse accumulation de pouvoir entre les mains d'un seul individu, et ce dans le but de combattre ses propres peurs. Rien, durant cette longue période, n'a eu lieu dans ce sens.
Staline, enfant unique, né comme Hitler après trois enfants morts, fut battu dès son plus jeune âge par un père irascible et presque toujours ivre. Jusqu'à la fin de sa vie, et malgré d'importants succès, il souffrit d'une manie de la persécution qui le poussa à supprimer des millions d'innocents. De même que l'enfant Staline, autrefois, devait craindre à tout moment d'être tué par un père imprévisible, l'adulte Staline, plus tard, redoutait jusqu'à ses plus proches collaborateurs. Mais il disposait alors du pouvoir, ce qui lui permettait d'écarter cette terreur par l'humiliation d'autres personnes.
Mao était le fils d'un professeur « à poigne », qui a voulu lui inculquer l'obéissance et le savoir au moyen d'une discipline de fer. Nous savons quelles connaissances Mao a voulu inculquer plus tard à son immense peuple, sans doute avec de meilleures intentions, mais par la violence et au prix de 35 millions de morts. Ceausescu, lui, avait grandi dans une seule pièce avec dix frères et sœurs ; plus tard, il obligea les femmes roumaines à avoir des enfants qu'elles ne désiraient pas.
La liste d'exemples est infinie. Malheureusement, nous nous refusons à prendre de tels faits en considération. Nous pourrions pourtant en apprendre sur comment la haine se constitue et nous serions moins à sa merci, dans l'avenir, si nous prenions au sérieux la façon dont elle se forme.
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La constitution de la haine
RépondreSupprimerPourquoi recherchons-nous si activement le Mal inné dans les gènes ? Pour la simple raison que la plupart d'entre nous avons été des enfants corrigés qui redoutent la résurgence de ce qu'ils ont refoulé, à savoir la souffrance liée aux humiliations subies autrefois. Comme nous recevions simultanément le message « C'est pour ton bien », nous avons appris à réprimer ces souffrances ; mais le souvenir des dites humiliations est resté emmagasiné dans notre cerveau et dans notre corps. Parce que nous aimions nos parents, nous croyions ce qu'ils affirmaient _ que les corrections étaient bonnes pour nous. La plupart des gens le croient encore et soutiennent que l'on ne peut élever les enfants sans les frapper, c'est à dire sans les humilier. Ils restent de ce fait dans le cercle vicieux de la violence et du déni des anciennes humiliations, autrement dit dans la nécessité de la vengeance, des représailles, de la punition. Les émotions liées à la colère, réprimées dans l'enfance, se transforment chez les adultes en une haine meurtrière, laquelle est récupérée idéologiquement par des groupes religieux et ethniques. L'humiliation est une toxine difficile à éliminer, parce qu'elle est utilisée à son tour pour éliminer et produit de nouvelles humiliations, qui ne font qu'entraîner une spirale de la violence et une occultation des problèmes.
Pour sortir de cet engrenage, nous devons nous confronter à notre propre vérité. Nous AVONS ÉTÉ autrefois des enfants humiliés, victimes de l'ignorance de nos parents, eux-mêmes victimes de leur propre histoire et de leur enfance non digérée. Mais aujourd'hui, adultes, nous ne sommes plus obligés de le rester. Nous avons la possibilité de regarder notre histoire en face, de reconnaître que frapper des enfants est inutile et même dangereux - parce que l'emploi de tels procédés engendre la haine et des désirs de revanche qui se retourneront contre nous et contre la société tout entière, inévitablement, si nous persistons dans l'ignorance et le refus de savoir. Enfants, nous n'avions pas d'autre choix que de dénier la vérité, sans quoi nous n'aurions pu supporter cette souffrance et y survivre. C'est le déni de sa souffrance qui permet à un enfant battu de survivre dans une situation intolérable pour lui, et peut-être minimisera-t-il cette douleur toute sa vie. En fait, le prix qu'il aura à payer pour cela sera très haut, parce que son corps connaît la vérité et que la mémoire émotionnelle ne trouve parfois à s'extérioriser que dans des symptômes de maladie. Mais elle s'extériorise surtout dans l'opinion inébranlable que les enfants ont besoin de coups.
Contrairement à l'enfant, nous, adultes, disposons d'options plus saines que le déni. Nous pouvons choisir de savoir et de nous connaître nous-mêmes, au lieu de nous laisser conduire uniquement par le savoir émotionnel et inconscient de notre corps, lequel nous maintient dans la peur de la vérité. Peut-être qu'en beaucoup d'entre nous vit un petit Staline, qui en dépit de son immense pouvoir avait toujours peur de son père et se cramponnait au déni. Comme Hitler, il croyait que la destruction de millions de personnes finirait par le délivrer de cette terreur qui le tourmentait. Il n'en a rien été. Une telle illusion conduit au crime de nombreux enfants autrefois humiliés.
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ommentaire : Un facteur de risque majeur : le refoulement
RépondreSupprimerDans de nombreuses études sur le cancer, le facteur de risque le plus souvent identifié était l'incapacité d'exprimer ses émotions, et plus particulièrement ses émotions liées à la colère. Le refoulement de la colère n'est pas un trait émotionnel abstrait qui entraîne mystérieusement la maladie. Il s'agit d'un facteur de risque majeur parce qu'il augmente le stress physiologique que subit l'organisme. Il n'agit pas seul, mais en conjonction avec d'autres facteurs de risque susceptibles de l'accompagner, comme le désespoir et le manque de soutien social. La personne qui ne sent pas ou n'exprime pas d'émotions « négatives » sera isolée même si elle est entourée d'amis, car elle ne dévoile pas sa vraie nature. Le sentiment de désespoir découle de l'incapacité chronique d'être vrai avec soi-même, au plus profond de son être. Et ce désespoir mène à l'impuissance, puisqu'on a l'impression que plus rien ne peut faire une différence.
Des chercheurs ont effectué une étude portant sur des femmes saines qui ne présentaient pas de symptômes, mais avaient eu un frottis vaginal anormal lors d'un examen de routine. Sans connaître les résultats des frottis vaginaux, les chercheurs ont utilisé un questionnaire faisant des distinctions entre divers états émotionnels et « ont prédit avec exactitude dans presque 75 % des cas quelles étaient les femmes qui souffraient d'un cancer précoce ». Ils ont découvert que le cancer était « plus susceptible de se développer chez les femmes ayant une personnalité encline à l'impuissance ou chez celles qui avaient un sentiment de frustration et d'impuissance qu'elles n'avaient pu surmonter au cours des six mois précédents. »
Les chercheurs à Cvrenka avaient aussi prédit, en se fondant sur les caractéristiques psychologiques de rationalité/anti-émotivité (colère refoulée) et sur le sentiment durable de désespoir, quels étaient ceux qui, parmi leurs quelque 1 400 sujets, étaient susceptibles de développer un cancer et d'en mourir. Lorsqu'ils ont vérifié les registres de décès 10 ans plus tard, ils ont constaté qu'ils avaient vu juste dans 78 % des cas. « Il nous semble, ont-ils commenté, que l'importance des facteurs de risque psychosomatique aurait été fortement sous-estimée dans de nombreuses études de cas. »
Munis des connaissances actuelles, nous pouvons arriver progressivement à d'autres représentations et d'autres solutions que celles qui nous ont été transmises par une tradition millénaire de violence, de répression et de représailles (avec la faiblesse, l'ignorance et la peur qui se cachent derrière). Si nous restons englués dans ces schémas, nous n'apprenons rien des faits qui s'offrent à nous en permanence. Et ceux-ci ne sont pas uniquement à chercher dans des crimes de masse, mais aussi dans les exemples positifs de l'Histoire qui sont restés ignorés, également, pendant des milliers d'années.
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Comment Jésus a-t-il été élevé ?
RépondreSupprimerJésus, figure adorée par toutes les églises chrétiennes, a été élevé par des parents qui le considéraient comme l'enfant de Dieu. On peut supposer qu'ils ne l'ont jamais battu, qu'ils lui ont témoigné le plus grand respect et le plus grand amour. Nous connaissons les résultats de cette éducation, fondée sur l'amour, la tolérance et le respect : quelqu'un qui a transmis à son tour ce qu'il avait reçu, la compassion, la tolérance, l'amour, le respect. Comment se fait-il qu'en 2 000 ans aucun représentant de l'Eglise ne se soit orienté dans ce sens ? Que l'Eglise ne se soit jamais élevée contre le châtiment corporel des jeunes enfants ? Que la charité, la tolérance et le pardon soient prêchés aux adultes et pratiqués à leur encontre, mais expressément refusés aux enfants ? Que les parents de Jésus n'aient jamais été offerts en exemple aux croyants ? Que des écoles chrétiennes d'Afrique protestent, au contraire, quand le gouvernement de la République des Comores veut interdire que les enfants soient frappés dans les écoles ? Il est dit dans cette pétition que le châtiment corporel des écoliers fait partie des obligations religieuses. On ne peut donner à tout cela d'autre explication que celle-ci : les adultes qui perpétuent par leurs actions une tradition de pouvoir, de représailles et de vengeance, restent prisonniers des humiliations refoulées qu'ils transmettent inconsciemment à la génération suivante.
Conséquences
Aujourd'hui, nous pouvons voir sur un écran d'ordinateur les lésions qui subsistent dans le cerveau des enfants maltraités ou négligés. De nombreux articles de chercheurs spécialisés dans l'étude du cerveau (dont Bruce D. Perry, pédopsychiatre par ailleurs) traitent de ce sujet non seulement dans des publications scientifiques, mais aussi sur Internet. Il est grand temps de s'éveiller d'un long sommeil. Nous, adultes, n'avons plus à redouter de nulle part ce danger d'anéantissement qui a constitué de fait une menace réelle pour nombre d'entre nous durant l'enfance. Nous n'avons plus besoin de nous cuirasser contre quelque chose qui est derrière nous. Mais d'autres dangers nous menacent de l'intérieur de nous-mêmes, si nous ignorons le savoir que détient notre corps. Il peut être dangereux de ne pas saisir les vrais mobiles de nos actions, d'être incapable de les comprendre. En revanche, la connaissance de notre histoire peut nous libérer d'avoir à fuir encore, inutilement, des dangers révolus, à réemployer sans cesse des stratégies inadaptées et à rester émotionnellement « aveugles ».
Commentaire : La mémoire de notre passé contenue dans notre corps est un sujet qui été traité par plusieurs auteurs, dont Gabor Maté qui dans son livre Quand le corps dit non, « soutient une thèse voulant que la maladie est souvent le moyen dont l'organisme dispose pour se rebeller contre ce que l'esprit ne reconnaît pas. Il résume donc ici les dernières découvertes scientifiques sur les rôles que jouent le stress et l'état émotionnel d'un individu dans l'apparition du cancer ou de maladies chroniques. Selon lui, la connaissance du mécanisme de cette relation causale est essentielle à la guérison. Gabor Maté démythifie la médecine avec érudition et compassion et nous invite tous à défendre notre propre santé. ».
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Nous avons aujourd'hui la possibilité de tirer les leçons des expériences qui sont à notre disposition et de rechercher aux conflits des solutions neuves, créatives, qui reposent sur le respect. Nous le pouvons à partir du moment où nous prenons conscience que l'humiliation d'autrui n'apporte jamais de solution réelle ni durable, mais qu'elle génère au contraire - dans l'éducation comme en politique - de nouveaux foyers de violence. Les enfants qui apprennent chez eux, de leurs parents, des méthodes fondées sur l'humiliation et la menace, appliqueront à l'école ce qui leur a été inculqué à la maison. Et cette acquisition se fait avant l'âge de dix-huit mois, comme l'a montré une enquête, c'est-à-dire durant la période de formation du cerveau. D'où l'effet à long terme de ces « apprentissages », de cette école de violence.
RépondreSupprimerVouloir lutter contre cette vérité toute simple avec des caméras vidéo revient à se boucher les yeux. Nous devons envisager d'autres modes de fonctionnement : écouter, regarder, oser une relation honnête, empreinte de respect, au lieu de nous en remettre uniquement à la protection d'un pouvoir punitif et destructeur. Et même si nous n'avons pas appris, enfants, à avoir confiance en une communication fondée sur le respect, il n'est jamais trop tard pour le faire. Un tel apprentissage me semble constituer une alternative sensée, porteuse d'espoir, à l'illusion que seul l'usage de la force peut nous venir en aide.
https://fr.sott.net/article/28487-Alice-Miller-D-ou-vient-le-mal-dans-le-monde-et-comment-se-generet-il
Dommage que l'auteure ne s'attache à décrire que cette partie nauséabonde de l'histoire du monde (consanguinité) sous la monarchie qui règnait en dictatrice avec le droit de vie ou de mort sur ses millions d'esclaves, il eut été plus porteur de décrire les possibilités de faire souffrir et même de tuer en silence à des milliers de kilomètres simplement avec les ondes. Car la torture comme les modifications climatiques existent aujourd'hui. Pour plus d'informations, voir:
Supprimerhttp://educate-yourself.org/mc/
https://rudy2.wordpress.com/
Marqueurs génétiques : business is business !!!
RépondreSupprimerle 25 juin 2016
par jacqueshenry
La société Color Genomics propose pour 249 dollars la recherche des marqueurs génétiques liés à certaines formes de cancers parmi les plus fréquents. Il s’agit à l’aide d’un échantillon de salive prélevé avec un kit spécial de rechercher 31 marqueurs. Cette société exige de faire appel à un médecin pour effectuer cette démarche particulière car les résultats doivent être interprétés par un spécialiste pour éviter d’alimenter de fausses angoisses. Si le candidat curieux ne veut pas faire intervenir son médecin personnel Color Genomics peut le mettre en contact avec un autre praticien pour interpréter les résultats du test.
- voir tableau sur site -
Ce n’est en effet pas parce que par exemple on a une mutation sur le gène BRCA1 qu’on va obligatoirement développer un cancer du sein, du pancréas ou de la prostate. Il existe au jour d’aujourd’hui 13 marqueurs du cancer du pancréas dont les deux gènes BRCA1 et 2. Le style et l’hygiène de vie amplifient cette prédisposition d’origine génétique aux cancers sans que l’on en connaisse encore précisément le mécanisme. C’est la raison pour laquelle les conseils d’un praticien spécialisé sont très fortement encouragés par la société Color Genomics. Les autorités de santé considèrent que seulement 10 à 15 % des cancers sont d’origine génétique, 5 à 15 % d’origine familiale et 70 à 80 % d’origine sporadique inconnue et très largement provoqués par l’environnement et le style de vie. Il n’y a donc pas de quoi s’enquérir systématiquement de cette information génétique. Il est tout de même important de noter que si une femme possède les deux allèles mutés du gène BRCA1, comme c’est le cas pour Angelina Jolie, elle aura 80 % de chances de développer un cancer du sein durant sa vie. Une mutation sur les deux allèles du gène APC conduisent statistiquement à 100 % de chances de cancer colorectal. Mais ce sont des cas plutôt rares …
Ce n’est encore une fois que du gros business as usual !
Source et illustrations : https://getcolor.com/
https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/06/25/marqueurs-genetiques-business-is-business/