Cure de jouvence : petites confidences à mes lecteurs
le 26 juin 2016 par jacqueshenry
Je m’administre maintenant depuis une année une dizaine de grammes de glycine chaque jour. Quels sont objectivement les bienfaits de ce traitement peu coûteux ? Je signale à mes lecteurs que j’aurai 71 ans dans quelques jours et que je suis encore sexuellement actif. Ces deux remarques sont importantes pour la compréhension de la suite de ce billet. Le premier effet de la glycine est une croissance plus rapide des ongles des pieds et des mains, des cheveux, de la barbe et des poils pubiens. J’ai remarqué que mes cheveux avaient tendance à grisonner ainsi que quelques poils pubiens. La glycine semble avoir fait généralement régresser ce phénomène également évident au niveau de la barbe. Je ne rase ma broussaille faciale qu’une fois par mois par pure procrastination de longue durée et elle est nettement moins blanche.
Le blanchiment des cheveux est la conséquence d’une élimination défectueuse d’espèces chimiques oxydées. Or cette élimination fait appel à un mécanisme énergétique alimenté par les mitochondries, les petites centrales à énergie des cellules vivantes. Comme la glycine a justement pour effet de préserver la fonctionnalité des mitochondries, il n’est donc pas étonnant que mon système pileux ait retrouvé une petite jeunesse.
J’ai remarqué que mon sommeil était de meilleure qualité : je dors plus longtemps sans interruption et ne souffre plus d’insomnies parfois de plusieurs heures si pour une raison inconnue je me réveille par exemple à deux heures du matin. J’éprouve également l’irrésistible envie de faire une petite sieste de trois quarts d’heure l’après-midi. Comme il est bien connu qu’un sommeil de qualité est nécessaire pour éliminer toutes sortes de déchets cellulaires et que ce processus fait également appel à des équivalents réducteurs (excusez le terme technique) produits par les mitochondries peut-être que mon organisme, mieux préparé à l’élimination de ces déchets, me signale qu’il faut dormir …
J’ai également remarqué que si je décide de marcher une demi-heure en montant – ici toutes les rues sont pentues, la ville part de la mer pour atteindre l’altitude de 600 mètres en quelques kilomètres – je ne souffre plus de courbatures comme cela m’arrivait régulièrement. De plus l’apparition de courbatures m’arrivait fréquemment après avoir honoré ma compagne, un exercice qui fait appel à certains muscles qu’on n’utilise pas de manière intensive normalement. Même cas de figure : plus de courbatures. Encore une fois c’est facile à expliquer puisque les courbatures sont la conséquence d’une production d’acide lactique au niveau des muscles. Or l’acide lactique est un déchet qui doit être éliminé avec l’aide de l’activité mitochondriale. J’ajouterai que ces mêmes mitochondries sont lourdement sollicitées lors d’un effort musculaire intense. La glycine a donc bien un effet bénéfique sur l’activité musculaire.
Comme je prends aussi chaque soir (je ne dîne jamais le soir, un seul repas par jour) douze grammes de levures de bière fraiches depuis plus de 5 ans, je ne peux donc qu’imputer les effets bénéfiques décrits ci-dessus qu’à la seule glycine. Les levures fraiches constituent un apport en oligo-éléments et vitamines complet, ce n’est pas cher, ce n’est pas très bon mais on s’y habitue très vite. Enfin, je viens de débuter un traitement sur le long terme avec des foies de morue dans leur huile en provenance d’Islande, j’en reparlerai dans six mois si je suis encore en vie …
Encore tout récemment, c'était un fait avéré: l'écriture telle qu'on la conçoit vit le jour en Mésopotamie ancienne environ 3.000 ans avant JC. Cependant, une nouvelle recherche menée par la paléontologue canadienne Genevieve von Petzinger nous incite à réviser ce postulat de fond en comble.À en croire Mme Petzinger (Université de Victoria, Canada), le tout premier système d'écriture, aussi primitif soit-il, fut conçu il y a... 40.000 ans, au plus bas mot.
Pour donner du poids à son hypothèse, l'équipe sous sa houlette a composé une base de peintures et gravures rupestres, présentes partout en Europe, entre l'Espagne et les monts Oural. Au total, 367 spécimens en date du Paléolithique supérieur, y compris des objets de culte couverts de gravures du même type, ont été minutieusement étudiés, précise la chercheuse.
Au terme de sa recherche, Mme Petzinger a réussi à démontrer qu'à l'époque les hommes utilisaient au moins 32 symboles récurrents, qu'on peut observer sur les parois des caves, aussi bien que sur les statuettes et outils datant de la même période.
Il est possible, poursuit-elle, que ces symboles aient pu être utilisés à des fins communicatives, et mieux encore, qu'ils aient pu constituer une "langue" primitive, unique pour tous les pré-Européens.
Les composants de cette écriture, fait-elle remarquer, diffèrent considérablement des alphabets modernes: ce n'étaient ni éléments phonétiques ni pictogrammes. Sans aucun doute, c'est un système à part entière.
Il n'est pas exclu que les hommes préhistoriques s'en soient servis pour composer des "cartes" géographiques ou pour visualiser le contenu des mythes et rites pratiqués à l'époque.
Au départ, les hommes n'auraient utilisé qu'un ensemble restreint de symboles. Mais le temps passant, leur "vocabulaire" se serait enrichi considérablement et aurait formé un système d'écriture unique en son genre, conclue Mme Petzinger.
Les résultats de la recherche en question ont été publiés dans le magazine National Geographic.
Il est bien certain qu'un enfant en 'bas-âge' dessine lui-même ce qu'il voit et non l'interprête en lettres & chiffres comme le font certains peuples. D'où l'intérêt de communiquer ses sentiments en représentant les choses vues (compréhensible par TOUT LE MONDE).
Le problème d'attendre des autres qu'ils agissent comme je le ferais
Sarah Boucault Nos Pensées dim., 26 juin 2016 08:22 UTC
-- Commentaire : Un article intéressant, mais bien faire la part des choses. Il ne s'agit pas d'accepter n'importe quelle attitude chez l'autre, comme les attitudes manipulatrices ou psychopathiques. --
L'origine de nombre de nos déceptions se trouve dans l'attente que les autres agissent comme nous le ferions nous-mêmes.
Nous attendons la même sincérité, le même altruisme, la même réciprocité, mais pourtant, les valeurs qui définissent notre cœur ne sont pas les mêmes que celles de l'esprit des autres.
William James, philosophe, fondateur de la psychologie fonctionnelle et frère aîné de Henry James, disait dans ses théories qu'une manière très simple de trouver le bonheur réside dans le fait de minimiser nos attentes.
Moins on attend, plus on peut recevoir ou trouver. C'est un raisonnement assez controversé, bien sûr, mais il a sa logique. N'attendez rien de personne, attendez tout de vous-même. Ainsi, votre cœur sera moins sujet aux déceptions. Nous savons tous qu'en ce qui concerne nos relations, il est inévitable de ne pas avoir d'attentes.
Nous attendons certains comportements et nous souhaitons être aimé, défendu et valorisé. Mais parfois, ces prévisions ne sont pas au rendez-vous.
Qui attend trop des autres finit par être blessé par un tout petit détail ou une petite nuance, d'où l'intérêt de tenir compte de certains aspects. Quand nous attendons que les autres agissent en accord avec nos attentes
Les parents attendent que leurs enfants agissent d'une manière particulière, les conjoints attendent tout de leur partenaire, et les amis attendent qu'on les soutiennent dans chaque chose qu'ils font, même si cela va à l'encontre de nos valeurs.
Toutes ces situations si fréquentes sont des exemples clairs de ce que l'on appelle «la malédiction des attentes».
Parfois, il y a des personnes qui estiment que ce que telle personne pense, ressent ou juge doit faire partie d'une norme bien établie, et elles font même des listes sur leurs concepts de l'amitié, de l'amour ou de la famille, que personne ne réussit à combler.
La déception est donc présente des deux côtés en permanence. La clé, comme toujours, se trouve dans l'équilibre et avant tout dans la nécessité d'être réaliste.
Il est clair qu'il y a des attentes qui sont «légitimes», qui entrent dans ce que l'on est en droit d'attendre (la non trahison, la sincérité, le respect, la fidélité etc.).
Ce sont des piliers qui équilibrent les relations positives et saines. Cependant, quand quelqu'un est obsédé par l'excellence du lien, que ce soit affectivement, dans la famille ou dans l'amitié, la frustration apparaît inéluctablement, ainsi que le ressentiment et la colère. Il faut en tenir compte.
Personne n'est trop naïf lorsqu'il attend des autres qu'ils montrent leurs qualités et leurs bons côtés. Nous avons le droit de les voir, et même de les demander, mais avec précaution et prudence. Les apparences ne trompent pas, ce qui trompe le plus souvent sont nos propres attentes sur les autres... Nous pouvons attendre beaucoup des autres, mais le mieux sera toujours d'attendre encore plus de nous-même. Nous sommes si complexes, c'est pourquoi nous pouvons aussi tromper les autres, tout comme les personnes qui nous entourent peuvent nous décevoir.
Clés qui aident à cesser d'attendre trop des autres
Pour vous aider à cesser de trop attendre des personnes de votre entourage, nous vous donnons les clés suivantes :
- Personne n'est parfait, pas même nous-même. Si nous devions combler les attentes des autres et les nôtres, nous tomberions dans une dynamique aussi stressante que malheureuse. Personne n'est un exemple de perfection, ni de vertu absolue. Il suffit de se respecter et d'exercer la réciprocité de la manière la plus humble possible. - Apprenez à différencier les attentes de la dépendance. Parfois, nous responsabilisons les autres de notre propre malheur.
- Nous construisons de grandes attentes envers quelqu'un car nous sommes dépendants de ce qu'il offre. Nous exigeons donc qu'il agisse comme nous le voulons car c'est la seule manière de nous sentir bien, même si cela fait beaucoup souffrir l'autre personne.
- Acceptez qu'on ne peut pas toujours recevoir quelque chose en échange. Cela caractérise beaucoup de gens : "si je te rends ce service, j'attends que tu me le rendes». «Si je montre une ouverture et que j'amorce une conversation agréable, j'attends que les autres agissent de la même manière". Que nous le voulions ou non, ces choses n'arrivent pas toujours et ce n'est ni bien, ni mal : il s'agit seulement d'accepter les autres tels qu'ils sont.
Pour conclure, peut-être que William James avait raison avec sa proposition toute simple : moins nous attendons des autres, plus les surprises qu'ils peuvent nous apporter sont nombreuses. Il s'agirait simplement de nous permettre d'être un peu plus libres et moins dépendants du comportement des autres.
Nous sommes tous faillibles, nous sommes tous des êtres merveilleusement imparfaits essayant de vivre dans un monde parfois chaotique où les déceptions sont inévitables mais où habitent aussi les amours sincères et les amitiés impérissables
Pour conclure ce texte idiot digne d'un enfant de 4 ans qui ne comprend encore les choses, il serait bon de parler de l multitude de savoirs existant aujourd'hui tant l'homme est-il multidirectionnel. Maintenant à la question du "Pourquoi ne sait-il pas répondre ?" (alors qu'il a appris !); là se pose des alternatives de priorité jugeant comme futile de répondre, d'embarrassant, de complexe voire de 'perte de temps' alors que l'homme d'il y a 10 000 ans avait aussi 24 heures par jour !
Notons que: Chaque problème (avec ou sans guillemets) a sa solution.
Différence importante entre celle ou celui qui regarde la télé/écoute la radio et lit les journaux et celle ou celui qui préfère connaître la vérité par Internet.
Notre attente à TOUTES & TOUS est LA MÊME et, que des religions (de merde) interviennent ne changent rien à la chose sinon le résultat qui sera réel avec les hommes normaux (non-croyant) qui apporteront plus vite la solution.
D'où l'enfermement psychoproblématique de l'auteure complexée grave.
Falloujah est complètement libérée, la bataille est terminée
Russia Today dim., 26 juin 2016 12:15 UTC
Le chef de l'opération antiterroriste irakienne a déclaré que la ville de Falloujah, dont Daesh s'était emparé en 2014 était enfin « complètement libérée des terroristes ». Les troupes irakiennes sont entrées dans la partie nord-ouest de la ville de Falloujah, le plus important bastion de Daesh en Irak. «Nous annonçons depuis le district central de Golan que la bataille est finie», a déclaré le lieutenant général Abdul Wahab al-Saidi.
L'offensive pour libérer la ville contrôle par Daech depuis plus de deux ans a commencé le 23 mai. La ville de Falloujah dans la province d'Al-Anbar, située à l'ouest de l'Irak, a été occupée par les terroristes de Daesh pendant plus de deux années. Le groupe terroriste affamait, torturait et exécutait la population locale.
Les forces irakiennes ont commencé leur offensive principale sur Falloujah en mai dernier. En deux mois, elles ont réussi à pénétrer dans la ville et la libérer complètement, ce qui signifie que Daesh commence à abandonner ses territoires. Falloujah bénéficie en effet d'une position stratégique très avantageuse, à seulement 50 kilomètres de Bagdad, et était l'une des villes les plus importantes à avoir été conquise par les terroristes.
L'Irak avait très bien préparé son offensive. Au total, des dizaines de milliers de combattants avaient été mobilisés et des combats acharnés se poursuivaient depuis semaines. Le 31 mai, les terroristes de Daesh ont déclaré avoir capturé des centaines de familles et les utiliser comme boucliers humains, mais les troupes gouvernementales sont toutefois parvenues à les libérer.
Toute la population civile n'a cependant pas pu quitter les zones de combat. Environ 50 000 civils ont été piégés à Falloujah et depuis plusieurs mois, ils manquaient de nourriture, d'eau potable et de médicaments.
Irak : la ville de Falloujah est complètement libérée, la bataille est terminée
26 juin 2016, 10:43
Le chef de l’opération antiterroriste irakienne a déclaré que la ville de Falloujah, dont Daesh s'était emparé en 2014 était enfin «complètement libérée des terroristes». Les troupes irakiennes sont entrées dans la partie nord-ouest de la ville de Falloujah, le plus important bastion de Daesh en Irak.
«Nous annonçons depuis le district central de Golan que la bataille est finie», a déclaré le lieutenant général Abdul Wahab al-Saidi.
La ville de Falloujah dans la province d'Al-Anbar, située à l’ouest de l'Irak, a été occupée par les terroristes de Daesh pendant plus de deux années. Le groupe terroriste affamait, torturait et exécutait la population locale.
Lire aussi : Les forces irakiennes ont repris le QG du gouvernement à Daesh dans le centre de Falloujah
Les forces irakiennes ont commencé leur offensive principale sur Falloujah en mai dernier. En deux mois, elles ont réussi à pénétrer dans la ville et la libérer complètement, ce qui signifie que Daesh commence à abandonner ses territoires. Falloujah bénéficie en effet d'une position stratégique très avantageuse, à seulement 50 kilomètres de Bagdad, et était l’une des villes les plus importantes à avoir été conquise par les terroristes.
20 000 enfants otages à #Fallouja: les troupes irakiennes reportent l'offensive sur #Daesh. https://t.co/3zoGT7l109pic.twitter.com/zirsFBTTAl — RT France (@RTenfrancais) 2 juin 2016
L’Irak avait très bien préparé son offensive. Au total, des dizaines de milliers de combattants avaient été mobilisés et des combats acharnés se poursuivaient depuis semaines. Le 31 mai, les terroristes de Daesh ont déclaré avoir capturé des centaines de familles et les utiliser comme boucliers humains, mais les troupes gouvernementales sont toutefois parvenues à les libérer.
Lire aussi : Raqqa, Moussoul, Falloujah : Daesh attaqué de tous les côtés
Toute la population civile n'a cependant pas pu quitter les zones de combat. Environ 50 000 civils ont été piégés à Falloujah et depuis plusieurs mois, ils manquaient de nourriture, d’eau potable et de médicaments.
Lire aussi : Les forces irakiennes mènent des raids contre les positions de Daesh autour de Falloujah (VIDEO)
Syrie – L’attaque surprise russe met fin aux manœuvres dilatoires de Kerry
Le 18 juin 2016 – Source Moon of Alabama
Les États-Unis ne veulent pas mettre fin à la guerre contre la Syrie, ni régler l’affaire à la table de négociation. Ils veulent voir leurs exigences satisfaites à 100%, à savoir la chute du gouvernement syrien, la dissolution de l’État syrien et la mise en place d’une administration américaine par procuration, en Syrie.
Lorsque le cessez-le-feu a été instauré en Syrie, fin février, Obama n’a pas respecté son engagement de séparer les rebelles modérés, soutenus par les États-Unis, d’al-Qaïda. En avril, les rebelles soutenus par les Américains, les talibans comme Ahrar al Sham, et al-Qaïda se sont réunis pour attaquer le gouvernement syrien au sud d’Alep. Les forces par procuration des États-Unis ont violé le cessez-le-feu.
Deux résolutions de l’ONU stipulent qu’al-Qaïda en Syrie doit être combattu quoiqu’il en coûte. Mais les États-Unis ont, au moins par deux fois, demandé à la Russie de ne pas le bombarder. Ils prétendent à tort qu’il ne leur est pas possible de séparer leurs modérés d’al-Qaïda et qu’une attaque contre le groupe toucherait également leurs amis modérés.
Le ministre des Affaires étrangères russe Lavrov en a parlé plusieurs fois à Kerry. Mais la seule réponse qu’il a obtenue, a été de surseoir aux attaques aériennes. Pendant ce temps, al-Qaïda et les modérés ont continué à violer le-cessez-le-feu et à attaquer les forces gouvernementales syriennes.
Près de quatre mois ont passé et Kerry continue de dire que les États-Unis ont besoin de plus de temps pour séparer leurs forces par procuration d’al-Qaïda. Le ministre des Affaires étrangères Lavrov a récemment exprimé la consternation des Russes :
«Les Américains disent maintenant qu’ils n’arrivent pas à écarter les membres de la bonne opposition des positions tenues par le Front al-Nusra, et qu’ils ont besoin de deux ou trois mois de plus. J’ai l’impression que ce n’est qu’une tactique pour garder une sorte de lien avec le Front al-Nusra et l’utiliser plus tard pour renverser le régime [d’Assad]», a déclaré M. Lavrov lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg.
La coupe était pleine, et la dernière demande de Kerry d’attendre encore trois mois avant d’attaquer al-Qaïda a été la goutte qui a fait déborder le vase. La Russie a maintenant répondu en frappant les États-Unis là où ils ne s’y attendaient pas :
Les avions de l’armée russe ont bombardé les combattants syriens soutenus par le Pentagone plus tôt dans la semaine, sans tenir compte des mise en garde des commandants américains contre ce que les responsables militaires américains considèrent comme la plus grande provocation de Moscou, depuis le début de sa campagne aérienne en Syrie, l’année dernière.
Les frappes ont touché une base située près de la frontière jordanienne, loin des zones d’actions précédentes des Russes, et ont ciblé les forces soutenues par les États-Unis qui luttent contre les militants de l’État islamique. […]
Ces dernières frappes ont eu lieu de l’autre côté du pays, autour de Tanf, une ville à proximité de laquelle se rejoignent les frontières de la Jordanie, de l’Irak et de la Syrie, à l’opposé de l’endroit où opèrent habituellement les Russes. […]
Les frappes russes ont touché une petite base rebelle d’entraînement située dans une zone aride et inhabitée de la frontière. Environ 180 rebelles y participaient à un programme du Pentagone pour former et équiper les combattants contre État islamique.
Lorsque le bombardement a commencé, les rebelles ont appelé un centre de commandement américain au Qatar, d’où le Pentagone orchestre les attaques aériennes quotidiennes contre l’État islamique.
Les jets américains sont arrivés et les jets russes sont partis. Les jets américains sont repartis pour faire le plein, les jets russes sont revenus et ont bombardé à nouveau. Il semble que deux combattants américains par procuration aient été tués et que 18 aient été blessés.
Plus tôt dans la journée, il y a eu une autre attaque similaire sur la même cible.
Il ne s’agissait pas d’un accident, mais d’une opération bien planifiée, et la réponse du porte-parole russe l’a clairement indiqué :
Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a confirmé l’attaque de vendredi et a dit aux journalistes qu’il était difficile de distinguer les différents groupes rebelles depuis le ciel.
Traduction: «Si vous n’êtes pas capables de séparer vos forces de celles d’al-Qaïda, ni de différencier leurs zones d’action, ni de désigner les zones tenues exclusivement par les modérés, nous n’en sommes pas capables non plus.»
Les combattants qui se trouvent près de Tanf sont soutenus par l’artillerie américaine depuis la Jordanie et par les forces aériennes américaines depuis l’Irak. Les forces d’opérations spéciales britanniques et jordaniennes font partie des forces terrestres (ainsi que, probablement, la plus grande partie des combattants syriens). Al-Qaïda n’est pas là. Les Russes le savent bien. Mais ils voulaient qu’il soit clair que si séparation il y a, tout le monde doit la faire et pas seulement eux. Et que donc, tant que les États-Unis ne les sépareraient clairement d’al-Qaïda, toutes les forces qu’ils soutiennent seraient bombardées indistinctement, partout et à tout moment. (Excepté, pour l’instant, les Kurdes syriens qui luttent contre État islamique avec le soutien des États-Unis.)
Le Pentagone ne veut pas intensifier son engagement contre le gouvernement syrien, ni contre la Russie. Il veut combattre État islamique et il hait la CIA pour sa coopération avec al-Qaïda et d’autres éléments djihadistes. Mais John Brennan, le chef de la CIA qui sert les intérêts saoudiens, semble encore avoir l’oreille d’Obama. Seulement que peut faire Obama maintenant ? Abattre un jet russe et ainsi mettre en danger les pilotes américains qui survolent la Syrie ou qui s’approchent de la frontière russe ? Risquer une guerre avec la Russie? Vraiment ?
Les frappes russes près de Tanf ont clairement été une surprise. Les Russes ont encore pris à Washington à contre-pied. Le message à l’administration Obama est clair : «Finies les manœuvres de retardement et les embrouilles. Vous séparez vos modérés MAINTENANT ou tous vos actifs en Syrie deviendront des cibles formidables pour les forces aériennes russes.»
Les frappes russes à Tanf sur les mandataires américains ont eu un avantage supplémentaire. Les États-Unis avaient prévu de laisser ces forces se déplacer vers le nord, vers la ville de Deir Ezzor pour y défaire État islamique. Le but étant d’instaurer une entité sunnite sous contrôle américain, qui couvrirait le sud-est de la Syrie et l’ouest de l’Irak. Ce qui diviserait la Syrie en deux.
Le gouvernement syrien et ses alliés ne les laisseront pas faire. Il y a une grande opération prévue pour libérer Deir Ezzor de l’occupation par État islamique. Plusieurs centaines de forces gouvernementales syriennes ont réussi à tenir un aéroport isolé à Deir Ezzor, malgré les nombreuses attaques d’État islamique. Ces troupes sont actuellement renforcées par des contingents supplémentaires de l’armée syrienne et des commandos du Hezbollah. Une grande bataille va avoir lieu et Deir Ezzor pourrait être libérée dans les prochains mois. Les plans américains pour une entité syrienne orientale s’effondreront si le gouvernement syrien parvient à prendre et tenir sa plus grande ville orientale.
Les manœuvres de retardement de l’administration Obama ont fait long feu. La Russie n’acceptera plus de rester les bras croisés pendant que les États-Unis sabotent le-cessez-le-feu et soutiennent al-Qaïda.
Quelle stratégie les États-Unis vont-ils adopter maintenant?
George Soros : après le Brexit, la désintégration de l’UE est «pratiquement irréversible»
26 juin 2016, 07:21
Le célèbre financier américain George Soros appelle à une reconstruction complète de l'Union européenne, afin de la sauver car d’après lui, la décision des Britanniques d’en sortir pourrait mener à sa désintégration «irréversible».
Le 25 juin, George Soros a écrit sur le site internet Project Syndicate que le Brexit aggraverait non seulement la situation économique en Europe mais aussi au Royaume-Uni car les conséquences pour l'économie réelle seraient comparables à la crise financière de 2007-2008.
«Désormais, le scénario catastrophe que beaucoup redoutaient s'est concrétisé, rendant la désintégration de l'UE pratiquement irréversible. Les marchés financiers du monde entier vont sans doute rester dans la zone de remous le temps que se négocie le long et complexe processus de divorce politique et économique d'avec l'UE», a-t-il précisé en ajoutant que l'UE était en panne et ne répondait plus aux besoins ni aux aspirations de ses habitants.
Annulation du référendum possible en cas de vote favorable au #brexit? Analyse @russeuropehttps://t.co/74JMfzaEixpic.twitter.com/nTTBsob52u — RT France (@RTenfrancais) 22 juin 2016
Néanmoins, le financier américain a appelé à la reconstruire complètement.
«Après le Brexit, nous tous qui croyons aux valeurs et aux principes que l'UE est censée porter devons nous unir pour la sauver, en la reconstruisant complètement», a-t-il écrit.
Lire aussi : Brexit : en cas de sortie du Royaume-Uni, George Soros prédit l'apocalypse économique mondiale
De plus, il a déclaré être sûr que les Européens soutiendraient son idée de reconstruction car «les conséquences du Brexit se manifesteront dans les semaines et les mois à venir».
«En quittant l'UE, la Grande-Bretagne se retrouvera peut-être au bout du compte, sans que cela soit sûr, plutôt dans une meilleure situation que d'autres pays ; mais son économie et ses habitants vont beaucoup souffrir, à court et moyen terme», a-t-il conclu.
Le 23 juin, 17 410 742 des Britanniques ont voté pour la sortie de l’Union européenne, 16 141 241 contre. Selon les chiffres officiels, le taux de participation s'est élevé à 72,2% de la population britannique. Pourtant, nombreux sont ceux, dont la plupart sont de jeune Britanniques, qui ne sont pas d’accord avec la décision de quitter l’UE. Des centaines d’entre eux descendent dans les rues pour exprimer leur mécontentement. Vu que tout au long de la journée du vote et jusqu’à la dernière minute, le «Remain» ou le «Leave» sont restés plus ou moins à égalité dans les sondages, certains réclament un nouveau référendum. La pétition de William Oliver Healey a même recueilli plus de 2,7 millions de signatures en seulement 48 heures.
C'est TOUS LES JOURS que le danger réel est d'écouter les merdias qui osent accuser les britanniques de TOUS LES MAUX parce qu'ils ont prononcé la vérité le 24 juin !!
C'est là que l'on voit/comprend que les nano-groupuscules de journalistes-de-merde ne décrivent pas la réalité de la majorité mais seulement le désespoir des dictateurs excrémentiels !
La véritable histoire des limites du pétrole; ce que d’autres chercheurs ont manqué
Par Gail Tverberg Le 12 mai 2016 – Source ourfiniteworld.com
Pendant longtemps, l’hypothèse commune a été que le monde finira par manquer de pétrole et d’autres ressources non renouvelables. Au lieu de cela, nous semblons devoir faire face à des surplus et des prix bas. Quel est l’élément qui a été manqué par M. King Hubbert, Harold Hotelling, et par la compréhension populaire de l’offre et de la demande?
- voir graphique sur site -
L’hypothèse sous-jacente de ces modèles est que la pénurie apparaît avant la coupure finale de la consommation. Hubbert a examiné la situation dans les années 1950 à 1980 du point de vue d’un géologue, sans une compréhension de la mesure dans laquelle la disponibilité géologique pourrait changer avec des prix plus élevés et une technologie améliorée. Le travail de Harold Hotelling est issu du mouvement écologiste conservationniste de 1890-1920, qui craignait de manquer de ressources non renouvelables. Ceux qui utilisent des modèles basés sur l’offre et la demande ont des préoccupations équivalentes, à savoir trop peu de combustibles fossiles disponibles par rapport à la demande, en particulier lorsque les considérations environnementales sont incluses.
Pratiquement personne ne se rend compte que l’économie est un système en réseau auto-organisé. Il existe de nombreuses interconnexions dans le système. La situation réelle est que lorsque les prix augmentent, l’offre tend à augmenter également, parce que de nouvelles sources de production deviennent disponibles au prix plus élevé. Dans le même temps, la demande a tendance à tomber pour une variété de raisons:
Une accessibilité en baisse Une croissance plus faible de la productivité La baisse des salaires relatifs des travailleurs ordinaires
Le décalage potentiel entre la quantité de l’offre et la demande est exacerbé par le rôle surdimensionné que la dette joue, dans la détermination du niveau des prix des matières premières. Parce que le problème du pétrole est un problème de rendements décroissants, ajouter de la dette devient de moins en moins rentable au fil du temps. Il y a un potentiel pour une forte diminution de la dette totale, à partir d’une combinaison de défauts de remboursement et de plans de réduction de dette prévus, conduisant à des prix du pétrole beaucoup plus bas, et à de graves problèmes pour les producteurs de pétrole. Les institutions financières ont tendance à être durement touchées aussi. Si on regarde seulement l’histoire passée, la situation semble sûre, mais elle ne l’est vraiment pas.
Les produits de substitution ne sont pas vraiment utiles : ils ont tendance à être chers et dépendent de l’utilisation de combustibles fossiles, notamment le pétrole. Ils ne peuvent pas fonctionner sur leur propre apport. Ils ajoutent au problème de l’offre excédentaire à des prix élevés, mais n’apportent pas vraiment de solution à l’impératif d’une fourniture à bas prix.
Pourquoi l’offre tend-elle à augmenter à mesure que les prix augmentent ? Pour tout produit non renouvelable, il existe une grande variété de ressources qui peuvent remplacer l’original d’une manière ou une autre, si le prix est assez élevé. Si le prix peut être haussé à un niveau très élevé, les fonds disponibles encourageront le développement de technologies plus avancées (et coûteuses).
S’il est possible d’augmenter le prix à un niveau très élevé, il est probable qu’une très grande quantité de pétrole sera disponible. La figure 1 montre quelques-uns des types de pétrole disponibles :
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Obtenir suffisamment de pétrole sur un problème de prix. Le triangle de ressources de la figure 2. Stephen Holdritch pour le gaz naturel
J’ai eu l’idée de la figure 2 à partir de cette illustration du triangle des ressources en gaz naturel par Stephen Holditch .
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Figure 3. Triangle des ressources de Stephen Holditch’s pour le gaz naturel
Un triangle de ressources similaire est disponible pour le charbon (de Academies Press National; Coal Resource, Réserve et évaluations de la qualité ):
- voir graphique sur site -
Figure 3. Les ressources de charbon en 1997, selon les données de l’EIA. Image de la National Academies Press
En raison de la disponibilité d’une quantité croissante de ressources, nous sommes susceptibles d’obtenir plus de pétrole, de gaz naturel et le charbon, si les prix augmentent. Nous associons des prix élevés avec la rareté; au lieu de cela, les prix élevés ont tendance à rendre disponible une plus grande quantité de produit énergétique.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a une façon différente d’illustrer la probabilité d’une énorme offre future de pétrole, si les prix peuvent augmenter suffisamment.
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Figure 5. Figure 1.4 à partir de 2015 World Energy Outlook de l’Agence internationale de l’énergie.
L’implication de ce tableau est que l’AIE estime que les prix du pétrole peuvent atteindre 300 $ par baril, donnant ainsi une abondance mondiale de pétrole à extraire pour de nombreuses années à venir.
Les consommateurs peuvent-ils vraiment acheter des produits énergétiques à très haut prix ?
À mon avis, la réponse est non! Si le pétrole est à un prix élevé, alors les nombreuses choses faites avec le pétrole ont aussi tendance à avoir un prix élevé. Les salaires n’augmentent malheureusement pas au même rythme que le prix du pétrole; la plupart d’entre nous s’en souviennent, depuis cette flambée du prix du pétrole de 2003 à 2008.
En raison de ce problème d’abordabilité, la limite à la production de pétrole est vraiment une limite de prix invisible, représentée ci-dessous par une ligne pointillée. Nous ne pouvons pas savoir à l’avance à quel niveau elle se situera, il est donc facile de supposer qu’elle n’existe pas.
- voir graphique sur site -
Figure 6. triangle de ressources, avec la ligne en pointillés indiquant l’incertaine limite financière.
Le coût d’extraction plus élevé est équivalent à des rendements décroissants.
Comme nous sommes obligés de chercher des ressources de plus en plus coûteuses à extraire, l’économie est dans un certain sens de moins en moins efficace. Nous consacrons davantage de notre travail humain et d’autres ressources pour l’extraction de combustibles fossiles, et l’extraction de minéraux à partir de minerai de qualité toujours inférieure. Dans un certain sens, on pourrait tout aussi bien enterrer ces ressources dans une fosse, puisqu’elles ne nous aident plus à faire croître le reste de l’économie. L’utilisation des ressources de cette façon nous laisse moins de ressources disponibles pour le reste de l’économie. Par conséquent, nous devrions nous attendre à une contraction économique lorsque le coût de l’extraction du pétrole augmente.
En fait, la contraction économique semble se produire lorsque les prix du pétrole augmentent, au moins pour les pays importateurs de pétrole. L’économiste James Hamilton a montré que 10 des 11 récessions après la Seconde Guerre mondiale ont été associées à une flambée des prix du pétrole. Un rapport de 2004 de l’AIE dit : «. . . une augmentation soutenue de 10 $ par baril des prix du pétrole de 25 $ à 35 $ se traduirait pour l’OCDE dans son ensemble par une perte de 0,4% du PIB dans les première et deuxième années de prix plus élevés. L’inflation augmenterait d’un demi-point de pourcentage et le chômage augmenterait aussi.»
Les produits énergétiques jouent un rôle crucial dans l’économie
L’activité économique est basée sur de nombreux types de changements physiques. Par exemple: - L’utilisation de la chaleur pour transformer les matériaux d’une forme à une autre - L’utilisation de produits énergétiques pour aider à déplacer des marchandises d’un endroit à l’autre - Le déplacement des électrons fournissant la lumière - Le déplacement des électrons permettant la transmission sur Internet
Un être humain, par lui-même, produit seulement environ 100 watts de puissance. Un être humain est également très limité dans ce qu’il peut faire; il peut fournir un peu de chaleur, mais pas de lumière, par exemple. Les produits énergétiques sont très utiles pour la fabrication de biens d’équipement tels que les bâtiments, les machines, les routes, les lignes de transport d’électricité, les voitures et les camions.
Nous pouvons penser aux produits énergétiques et aux biens d’équipement réalisés en utilisant des produits énergétiques, comme étant des moyens de tirer parti de l’énergie humaine en la démultipliant. Si la consommation d’énergie par habitant augmente au fil du temps, l’effet de levier du travail humain peut se développer. En conséquence, les humains peuvent devenir de plus en plus productifs, ainsi que penser à de nouvelles et de meilleures machines pour les aider à faire leur travail. Sur la figure 7 ci-dessous, les fléchissements dans cet effet de levier ont tendance à correspondre à des contractions économiques.
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Figure 7. La consommation mondiale d’énergie par habitant, sur la base BP Statistical Review of World Energy 2105 données. Estimation pour 2015 et notes par G. Tverberg.
Pour avoir une économie en croissance, les salaires des travailleurs ordinaires doivent augmenter.
Notre économie est dans un sens une économie circulaire, dans laquelle les travailleurs ordinaires (moins instruits, non-cadres) jouent un rôle essentiel, car ils sont à la fois les producteurs de biens et les consommateurs potentiels de la production de l’économie. Parce que cette classe est très nombreuse, leur demande pour les maisons, les voitures, et les produits électroniques joue un rôle essentiel dans le maintien de la demande totale de l’économie.
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Figure 8. Représentation de deux grandes parties de l’économie par l’auteur
Si les salaires de ces travailleurs ordinaires sont en croissance, grâce à une productivité accrue, l’économie dans son ensemble peut se développer. Si les salaires de ces travailleurs sont en diminution ou stagnent (en termes corrigés de l’inflation), l’économie est en difficulté. Le processus de recyclage ne peut pas fonctionner correctement.
S’il n’y a pas assez de croissance économique, souvent en raison d’une insuffisance de croissance de la consommation d’énergie pour tirer parti de la main d’œuvre humaine, alors nous avons tendance à obtenir un déséquilibre croissant entre le secteur à gauche avec les entreprises, les gouvernements et les travailleurs d’élite, et le secteur à droite, avec les travailleurs ordinaires. Une partie de ce déséquilibre salarial vient de la délocalisation des emplois vers les pays à bas salaires. Comme les emplois sont déplacés vers les pays à bas salaires, les travailleurs du monde entier peuvent de moins en moins se permettre d’acheter les produits qu’eux-mêmes et les autres travailleurs produisent.
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Figure 9. Représentation par l’auteur de déséquilibre qui se produit
Si les salaires des travailleurs ordinaires ne progressent pas suffisamment, une augmentation de la dette peut être utilisée pour cacher ce problème, pendant un certain temps. On permet ainsi aux travailleurs d’acheter des biens à des taux d’intérêt toujours plus bas, sur des périodes toujours plus longues. Cette stratégie a un maximum supportable, que nous semblons tout près d’atteindre.
La dette est un facteur clé dans la création d’une économie qui fonctionne en utilisant l’énergie
Un problème généralement négligé de notre système actuel, est le fait que nous ne recevons le bénéfice des produits énergétiques que bien après leur utilisation. Cela est particulièrement le cas pour l’énergie utilisée pour faire des investissements en capital, tels que les bâtiments, les routes, les machines et les véhicules. Même l’éducation et les soins de santé représentent des investissements énergétiques qui produisent des bénéfices, longtemps après que l’investissement a été effectué.
La raison pour laquelle la dette (ou un substitut proche) est requise, est parce qu’il est nécessaire d’avancer les avantages sociaux futurs attendus des produits énergétiques à la période actuelle si les travailleurs doivent être payés. En outre, l’utilisation de la dette rend possible de payer des produits de consommation tels que les voitures et les maisons, sur une période de plusieurs années. Elle permet également aux usines et autres biens d’équipement de se financer sur la période pendant laquelle ils fournissent leurs prestations. (Voir mon article Dette: le facteur clé de la connexion entre l’énergie et l’économie).
Lorsque la dette est utilisée pour avancer au temps présent les bénéfices attendus dans le futur, les prix du pétrole peuvent être plus élevés, tout comme les prix des autres matières premières. En fait, le prix des actifs en général peut être plus élevé. Avec la hausse du prix du pétrole, il est possible pour les entreprises d’utiliser les avantages futurs du pétrole pour payer les travailleurs actuels. Ce système fonctionne, tant que le prix fixé par ce système ne dépasse pas le bénéfice réel de l’énergie ajouté pour l’économie.
Le montant des prestations que les produits pétroliers fournissent à l’économie est déterminé par leurs caractéristiques physiques – par exemple, la distance parcourue par un camion. Ces avantages peuvent augmenter un peu au fil du temps, avec une efficacité croissante, mais en général, la physique définit une limite supérieure à cette augmentation. Ainsi, la valeur du pétrole et d’autres produits énergétiques ne peut pas augmenter sans limite.
L’utilisation des bénéfices escomptés pour fixer les prix du pétrole est susceptible de conduire à des prix du pétrole qui excèdent leur niveau maximal durable, puis retombent.
Un système de fixation des prix du pétrole basée sur la dette est différent de ce que la plupart d’entre nous auraient cru possible. Si les salaires des travailleurs ordinaires avaient connu une croissance assez rapide (Figure 9), l’augmentation de la dette ne serait même pas nécessaire, parce que l’ensemble du système aurait pu croître grâce au pouvoir d’achat accru des nombreux travailleurs ordinaires. Ces travailleurs auraient pu acheter de nouvelles maisons et les voitures, inclure plus de viande dans leur régime alimentaire, et prendre des vacances à l’étranger, en ajoutant ainsi à la demande de pétrole et d’autres produits énergétiques, ce qui maintient les prix.
Comme les salaires des travailleurs ordinaires sont en retard, une quantité croissante de dette est nécessaire. Pour les États-Unis, le rapport de l’augmentation de la dette à l’augmentation du PIB (y compris la hausse de l’inflation) suit la courbe de la Figure 10:
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Figure 10. Augmentation de la dette des États-Unis sur une période de cinq ans, divisée par l’augmentation du PIB (avec l’inflation!) sur cette période de cinq ans. PIB du Bureau of Economic Analysis; la dette est la dette non financière du BIS, compilation pour tous les pays.
Ainsi, l’augmentation de la dette n’a jamais été inférieure à l’augmentation correspondante du PIB sur une période de cinq ans, même avant 1970, lorsque les prix du pétrole étaient bas. En général, le modèle suggère que plus le prix du pétrole est élevé, plus l’augmentation de la dette doit être importante pour générer un dollar de PIB. Ceci est à prévoir, si la croissance économique dépend de la quantité d’énergie physique, et que des prix plus élevés conduisent à la nécessité de plus de dettes pour couvrir l’achat de la quantité d’énergie nécessaire.
Nous atteignons une collision frontale entre (1) l’augmentation du coût de la production d’énergie et (2) la diminution de la capacité des travailleurs ordinaires à payer pour cette énergie à prix élevé.
La collision frontale que nous atteignons est ce qui provoque l’instabilité potentielle mentionnée au début de cet article, comme illustré sur la figure 11. Bien entendu, une telle collision a le potentiel de provoquer des défauts de paiement, car il devient impossible de rembourser la dette avec intérêt.
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Figure 11. Rembourser un prêt est facile dans une économie en croissance, mais beaucoup plus difficile dans une économie en décroissance
urchin et Nefedov, dans le livre académique Cycles séculiers, ont analysé huit économies agricoles qui se sont finalement effondrées. Le problème que ces économies ont rencontré était exactement le même que celui que nous rencontrons aujourd’hui: La baisse des salaires des travailleurs ordinaires conjuguée à l’augmentation du coût de la production des produits énergétiques (nourriture, à l’époque). La hausse des coûts étaient souvent le résultat d’une population trop importante par rapport aux terres arables disponibles. Une solution de contournement n’a pu être trouvée, comme la construction d’irrigation ou le renforcement de l’armée pour conquérir une terre voisine. À noter que de telles solutions ajouteraient des coûts par elles-mêmes.
omme les problèmes de ces économies se sont aggravés, les défauts de remboursement de dette sont devenu un problème très sérieux. Les gouvernements ont eu du mal à recueillir assez d’impôts, parce que beaucoup de travailleurs étaient de plus en plus pauvres. Souvent, les travailleurs se sont tellement affaiblis, suite à une alimentation inadéquate, qu’ils sont devenus vulnérables aux épidémies. Souvent, les gouvernements se sont effondrés.
ans les économies analysées par Turchin et Nefedov, les prix alimentaires ont temporairement flambé, mais on ne sait pas si ce fut le résultat final, compte tenu de l’incapacité des travailleurs à payer les prix élevés. Les défauts de remboursement de la dette tendent à réduire encore davantage la capacité de payer. Ainsi, il ne serait pas surprenant que les prix aient fini par chuter (en raison de l’absence de demande), plutôt que d’augmenter. Nous savons que l’ancienne Babylone est un exemple d’une économie qui s’est effondrée. Apocalypse 18: 11-13 semble décrire la situation après l’effondrement de Babylone comme un manque de demande.
1. Les marchands de la terre pleureront et se lamenteront sur elle, parce que personne n’achète de leurs cargaisons; 12. Les cargaisons d’or, d’argent, de pierres précieuses et de perles; du lin fin, de pourpre, de la soie et des draps écarlates; toutes sortes de bois de senteur, et articles de tout genre en ivoire, bois précieux, le bronze, le fer et le marbre; 13. Des cargaisons de cannelle et d’épices, d’encens, de la myrrhe et de l’encens, de vin et d’huile d’olive, de fleur de farine et de blé; bovins et ovins; chevaux et chariots; et les êtres humains vendus comme esclaves.
D'autres parties de l’histoire des limites du pétrole que les chercheurs ont manquées
Comme je l’ai mentionné précédemment, la plupart des chercheurs commencent avec l’idée que bientôt il y aura un problème de pénurie d’énergie. La vraie question qui tend à ramener le système vers le bas y est liée, mais en est assez différente. C’est le fait que lorsque nous utilisons de l’énergie, le système génère nécessairement de l’entropie. Cette entropie prend la forme d’une augmentation de la dette et d’une augmentation de la pollution. Ce sont ces questions liées à l’entropie, plutôt que d’une pénurie de produits énergétiques en soi, qui tendent à ramener le système vers le bas. Voir mon article Notre système de croissance économique atteint les limites d’une manière étrange.
Nous pourrions, en théorie, régler nos problèmes en ajoutant indéfiniment de la dette, en même temps que les salaires des travailleurs ordinaires tendent vers zéro. Nous pourrions alors utiliser cette dette supplémentaire pour lutter contre les problèmes de pollution et payer tous les travailleurs. Cependant, nous savons tous que cette solution ne fonctionnerait pas dans le monde réel.
L’économie à double-face, telle que je l’ai décrite dans les figures 8 et 9, est une partie de notre problème. Il y a un dicton populaire : «Nous payons les salaires les uns des autres». Malheureusement, le paiement des salaires de l’autre ne fonctionne pas bien, si le niveau de salaire des travailleurs d’élite diffère trop du niveau de salaire des travailleurs ordinaires. Un travailleur se faisant $7,50 par heure dans un emploi à temps partiel, ne va pas être en mesure de payer le salaire d’un chirurgien se faisant $300 000 par année, peu importe comment une police d’assurance serait conçue pour répartir les coûts de manière uniforme. Un travailleur en Inde ou en Afrique ne sera pas en mesure de payer les marchandises faites par les travailleurs humains aux États-Unis, en raison des différences de salaires.
Les gouvernements peuvent essayer de résoudre le problème des travailleurs ordinaires qui obtiennent une part trop faible de la production du système, mais ce n’est pas facile à faire. Le vrai problème est que le système dans son ensemble ne produit pas suffisamment de biens et services. Cela se produit parce que le coût de l’extraction de l’énergie augmente (ainsi que le contrôle des questions connexes: pollution ; besoin de plus d’éducation pour les travailleurs ; besoin de plus en plus important du gouvernement et de plus de travailleurs d’élite) et ainsi enlève trop de ressources au système. Le résultat est que l’économie dans son ensemble tend à fonctionner de plus en plus lentement. La quantité de biens et services produits par l’économie ne monte pas très rapidement. Quand il n’y a pas assez de marchandises produites au total, les travailleurs ordinaires ont tendance à trouver que leur allocation a été réduite.
Si les gouvernements tentent d’ajouter de la dette pour résoudre les problèmes avec le système, cet ajout de dette tend à augmenter les prix des actifs sur le côté gauche des figures 8 et 9. Malheureusement, la dette supplémentaire a généralement peu d’impact sur les salaires des travailleurs ordinaires (partie droite du schéma).
Les gouvernements ont parlé de programmes de revenu minimum pour augmenter les revenus de ceux qui ne sont pas travailleurs d’élite. Que cette approche puisse fonctionner ou non dépend de beaucoup de choses: combien de dettes supplémentaires peuvent être ajoutés au système; si cette dette fera effectivement augmenter le montant total des biens et services produits ; le degré de tolérance de ceux du côté gauche des figures 8 et 9 à perdre leur part des biens et services produits; l’impact sur les niveaux relatifs des devises.
Les recherches portant sur le ratio retour d’énergie sur l’énergie investie (EROEI) pour les combustibles fossiles est une approche fréquemment utilisée pour évaluer les substituts énergétiques potentiels, tels que les éoliennes et les panneaux solaires. Malheureusement, ce ratio ne représente qu’une partie de l’histoire. Le vrai problème est le déclin du retour sur le travail humain pour le système dans son entier, c’est à dire la baisse de salaire des travailleurs ordinaires, ajustée de l’inflation. Cela pourrait également être décrit comme une chute d’EROEI, une baisse du rendement du travail humain. La baisse EROEI du travail humain représente le même problème que des poissons qui ont à nager vers l’amont, lorsque la poursuite de la nourriture commence à exiger tellement d’énergie que les voyages plus en amont ne sont plus valables.
L’EROEI déclinant des combustibles fossiles est un contributeur à la baisse d’EROEI relatif au travail humain, mais il y a également d’autres facteurs (Figure 12). (Ma liste n’est probablement pas exhaustive.)
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Figure 12. Représentation de l’auteur de la modification de la part de la production de l’économie allouée aux travailleurs, car les coûts ne cessent d’augmenter pour d’autres parties de l’économie
Si notre problème est une pénurie de combustibles fossiles, l’analyse EROEI des combustibles fossiles est idéale pour déterminer comment exploiter au mieux la partie restante de l’approvisionnement en combustibles fossiles. Pour chaque type de combustible fossile évalué, le calcul de l’EROEI du combustible fossile détermine la quantité d’énergie produite à partir d’une quantité donnée d’intrants de combustibles fossiles. Si une décision est prise de se concentrer principalement sur les produits énergétiques avec des ratios EROEI les plus élevés, notre approvisionnement en combustible fossile existant peut être ajusté avec autant de parcimonie que possible.
Si notre problème n’est pas vraiment une pénurie de combustibles fossiles, le calcul d’EROEI est beaucoup moins utile. En fait, le calcul EROEI ne tient pas compte du calendrier sur lequel le retour de l’énergie est fait, même si cela peut varier considérablement. Le retard (et le montant ainsi nécessaire de la dette) est susceptible d’être le plus grand pour les produits énergétiques, où d’importants investissements et immobilisations en amont sont nécessaires. Le nucléaire aurait tendance à être un problème à cet égard ; de même pour l’éolien et l’énergie solaire.
Pour évaluer la mesure dans laquelle un produit énergétique donné tend à élever le niveau de la dette, une meilleure approche pourrait consister à examiner les niveaux de la dette directement. Une autre mesure pourrait être de comparer les dépenses en immobilisations de l’ensemble du système, nécessaires à un objectif particulier, par exemple, pour fournir de l’électricité non intermittente suffisante pour l’état de Californie, sur une période de, disons, 50 ans, en utilisant différents scénarios de production d’électricité.
Notre système universitaire de recherche, avec son principe de publications examinées par des pairs, nous a déçus.
Notre système universitaire avec publications revues par des pairs ne dit pas cette histoire. Une partie du problème est que c’est une histoire difficile. Cela m’a pris la plupart de ces dix dernières années pour la comprendre.
Une partie du problème avec notre système universitaire semble être une dépendance excessive aux analyses antérieures. Une fois qu’une direction a été prise, il est difficile d’en changer. Une autre partie du problème est que le domaine de recherche de chaque chercheur a tendance à être assez restreint. Le résultat peut être qu’il devient difficile de «distinguer la forêt derrière les arbres».
En outre, les politiciens et les éditeurs universitaires ont tendance à pousser dans le sens d’un résultat souhaité. L’argent est alloué aux chercheurs qui suivent les domaines de recherche préférés par le gouvernement ; les éditeurs préfèrent les livres qui ne sont pas trop alarmants pour les étudiants.
Je viens à ce problème par la bande. Je n’ai pas de doctorat, même si je suis Fellow of the Casualty Actuarial Society, ce que beaucoup considèrent comme équivalent. J’ai également une maîtrise de Sciences en mathématiques. Je ne travaille pas dans un cadre universitaire. Je n’ai pas une solide expérience sur les sujets auxquels une personne peut s’attendre, comme la géologie, la théorie économique ou la physique. J’ai cependant une bonne expérience pratique de la modélisation financière avec ma formation actuarielle.
Mon approche est très différente de celle de la plupart des chercheurs. Je viens au problème du point de vue de la façon dont un monde fini pourrait être prévu pour fonctionner. Je vous écris la plupart de mes articles sur l’Internet, où je reçois le bénéfice des commentaires des lecteurs. Beaucoup de ces intervenants me dirigent dans la direction des articles ou des livres que je devrais lire, ou soulèvent des questions supplémentaires que je devrais considérer.
Au fil des ans, je me suis familiarisée avec de nombreux chercheurs dans des domaines connexes. Ces personnes ont généralement cherché à me contacter, à m’inviter à parler à leurs conférences, ou ont correspondu avec moi sur les questions qu’ils jugent importantes. À la suite de ces collaborations, j’ai été en mesure de mettre sur pied une histoire plus complète que d’autres.
Je suis restée loin des éditeurs et des sources de financement qui pourraient essayer d’influencer ce que je dis. Je ne prends pas de dons, ni ne diffuse d’annonces sur mon site. L’histoire est celle qui doit être dite ; elle serait facilement déformée si la personne qui la raconte est influencée par ce qui va générer les dons les plus importants, ou accorder le plus d’argent.
Comme l'a fait remarquer l'auteure qui n'est PAS UNE ECONOMISTE et ne tient son 'savoir' que des journaux d'Etats, la note la plus importante a été ignorée : Le pétrole abiotique et la fausse crise de 1974 sur 'les manques prochain du pétrole abiotique' !!! HAHAHAHAHA !
Rép Charlie Rangel : Seulement les politiciens ont besoin d’armes à feu pour leur protection
25 juin 2016 Joshua Krause
Il y a des millions d’américains qui veulent restreindre la possession des armes à feu et utiliser par un degré ou à un autre. Alors que vous pouvez en désaccord avec ces gens, au moins ils sont compatibles. Pour la plupart, cartes d’acquisition d’arme Die-Hard ne possèdent des armes à feu et ont même probablement jamais tenu une arme à feu avant. Ils ne sont pas hypocrites, contrairement à la poignée d’hommes politiques et célébrités qui conduisent souvent à eux.
Il est signalé par des partisans du deuxième amendement pendant des années, que les libéraux riches et célèbres qui disent qu’ils détestent tellement, pistolet sont généralement flanqués de gardes de sécurité spécialement formés et armés en permanence. Ils nous disent que nous n’avez pas besoin des armes pour nous protéger, alors qu’ils vont sur leur vie constamment entourée par les armes à feu.
Malheureusement, cette hypocrisie est rarement contestée en personne. Ces gens sont choisis par les militants pro-armes à feu maintes et maintes fois, mais personne n’avec un microphone ou une caméra vidéo a eu l’occasion d’interroger ces élites sur leur hypocrisie flagrante. Nous n’avez jamais vu le journaliste raison avec les bonnes questions, de s’approcher suffisamment pour l’un de ces croisés anti-armes de profil haut. De toute évidence, avoir une escouade de gardes armés a beaucoup d’avantages pour les gens qui n’aiment pas à s’expliquer.
Heureusement, il est enfin arrivé. Un homme politique anti-armes a enfin été mis sur place en cette matière. Démocratique représentatif Charlie Rangel a parlé à l’appelant quotidien mardi, en ce qui concerne un récent scandale impliquant quatre fonctionnaires de police de New York qui ont été arrêtés pour avoir accepté des pots-de-vin en échange d’une escorte policière et les licences de pistolet, entre autres avantages.
Interrogé par le quotidien de l’appelant ses réflexions sur la difficulté d’obtenir un port discret permettent dans New York City et comment rare c’est pour cette autorisation délivrée par le NYPD, Rangel a répondu, « Je suis heureux de vous entendre dire que très peu de gens l’obtenir. »
« Nous n’avez pas besoin que de nombreuses armes à feu, » a-t-il poursuivi. « Je ne savais pas que pot-de-vins ont été impliqués dans l’obtention d’une arme à feu et c’est faux, mais dans l’ensemble, s’il est difficile d’obtenir un permis de port d’arme dissimulée, je suis heureux d’entendre cela. »
Rangel a ajouté que ses propres électeurs respectueux de la loi à Harlem ne devrait pas avoir à porter des armes pour leur propre protection. Toutefois, les mêmes règles ne s’appliquent pas à l’élite politique.
Juste les citoyens respectueux de la loi ne devrait pas avoir à porter une arme à feu. Vous allez pas me pousser dans cette direction,"dit-il, debout juste cinq pieds d’un agent de Police Capitol, qui se tenait à son poste par le Lobby de l’orateur de la maison.
DC a noté à Rangel il et autres membres du Congrès sont protégés par des membres armés de la Police de Capitol des Etats-Unis.
« Eh bien, c’est un peu différent. Je pense que nous méritons, je pense que nous avons besoin d’être protégé ici-bas. » Rangel a insisté en riant.
Rangel jamais pris la peine d’expliquer pourquoi les citoyens moyens ne devrait pas s’armer en public, tandis que les membres de sa classe protégée sont exemptés. C’est parce qu’il n’est pas une bonne explication. Il n’existe aucun moyen pour un politicien comme Rangel de prétendre que les gens n’ont pas besoin canons sans sonner comme un hors touch élitiste.
Tu dois aimer la façon dont il dit qu’il « mérite » protection avant de rapidement corriger lui-même. C’est la mentalité de l’élite politique. Ils méritent d’être protégés par des armes à feu. Les gens qui ont nos droits légaux dans leurs mains, croient qu’ils sont mieux que le reste d'entre nous qui sont de simples enfants qui n’est pas fiables avec des fusils. Nous savions tous que c’était le cas, mais il est gratifiant d’entendre des gens comme Charlie Rangel en admettre ce fait.
Pareillement que le pape circule en voiture blindée car il compte des ennemis, les politichiens ont également des protections envers le peuple qui - bizarrement - est contre eux ! HAHAHAHAHA ! Douteraient-ils de leurs façons de faire ?
Pourquoi je me retire du projet INETIS géré par François Foschia et les leçons que j'ai tiré pour l'investissement dans les startups
vendredi, 24 juin 2016 17:01
C'est encore une histoire pourrie que je vais vous raconter aujourd'hui. C'est l'inconvénient de la prise de risque. Régulièrement des trucs foirent. D'un côté, on avance au lieu de stagner, mais de l'autre, faut faire face avec adversité à des situations inconfortables. On avance en zigzag. Je ne connais personne ou presque qui avance en ligne droite...
Je voulais la raconter en vidéo car c'est long, mais les deux tiers du public Objectifeco n'aime pas la vidéo. Donc je vais vous raconter les faits dans une première partie, puis je vais ensuite réfléchir aux leçons à tirer pour le futur.
Ceux qui sont convaincus par la création de valeur par le biais d'entreprises y trouveront un témoignage transparent qui j'espère, les inspirera.
Tout a démarré l'an dernier quand je suis tombé sur le lancement d'une startup, nommée INETIS qui avait créé un boitier ultra compact de géolocalisation. J'ai été emballé par le produit. Ses applications commerciales étaient évidentes.
Cet entrepreneur avait besoin d'un coup de main pour se lancer. Nous avons donc organisé une levée de fond privée sur Objectifeco. 630.000€ ont été récoltés.
Prix de vente du boitier supérieur à 300€. Prix de revient inférieur à 100€ selon les quantités. Marge de 200€.
La levée de fond s'est réalisée sur une base de 5Millions d'Euros.
Il fallait donc vendre 25.000 pièces pour réaliser 5Millions de marges et rémunérer correctement les actionnaires privés qui apportaient leurs économies.
A horizon 5 ans, 25.000 pièces donnent un niveau de vente de 5000 par an. Si on considère que la première année est plus faible, disons qu'on obtient
Année 1 = 2000
Année 2 = 5000
Année 3 = 6000
Année 4 = 6000
Année 5 = 6000
Evidemment, les choses ne se sont pas passées comme cela.
J'ai commencé par discuter pendant 3 mois d'un projet chat avec un investisseur confirmé et business man qui suit de longue date mes éditos, en collaboration avec INETIS.
Au bout de 3 mois, lors d'une séance mémorable, qui a mis fin au projet, j'ai découvert que François Foschia n'entendait pas la réalité économique. Au début, j'ai cru que l'autre investisseur abusait, mais en creusant, j'ai compris qu'il avait saisi avant moi un énorme souci.
Depuis Bangkok en mars, j'ai contacté un autre investisseur d'Objectifeco qui a également un sérieux background, qui était présent dans la levée de fond INETIS et je lui ai expliqué mes doutes, qu'INETIS avait besoin d'être structuré.
De nombreuses réunions ont eu lieu. Un incroyable travail de sa part a été effectué. Il a cadré l'action commerciale d'INETIS. Super. Mes doutes étaient envolés... pas longtemps...
La deuxième étape programmée était de connecter les projections commerciales réalistes au business plan de manière à laisser parler les chiffres et la finance et voir ce que ca donne.
Une réunion a eu lieu en mai 2016 où en quelques secondes, j'ai compris que je m'étais fait truffé.
En effet, au delà de la marge annoncée initialement, il y a 25.000€ de frais fixes par mois dans la structure.
J'ai découvert qu'une grosse partie de la trésorerie levée auprès des actionnaires d'Objectifeco avait été dépensée dans du stock alors que des ventes sporadiques étaient enregistrées.
Résultat, c'est soit une nouvelle levée de fond en été 2016, ou soit la faillite en octobre 2016 car les liquidités sont sous forme de stock.
Gloups ! Drôle de choix ! Une absence notoire d'instinct de survie.
Troisième info qui est sortie de la bouche de la fondatrice, la marge est de 170€ par device vendu.
J'ai commencé à calculer le business plan moi même en quelques secondes. Je me souviens de mes sensations intuitives. Tous les drapeaux étaient rouges à 100%.
INETIS est une business de devices techno au meme titre qu'APPLE. Ce business est par nature déflationniste au niveau des prix de ventes des produits (pensez à l'informatique ou l'ensemble des appareils électroniques que vous achetez. Jamais les prix montent. Regardez les TV par exemple ou le bracelet FITBIT. C'est toujours à la baisse au bout de 5 ans). Les valos cotées sont largement inférieures à d'autres secteurs en Bourse et pour cause. On l'a vu avec SAMSUNG. En quelques trimestres, une multinationale peut prendre une claque majeure si ce n'est pas disparaitre comme NOKIA, BLUEBERRY et les autres. Chaque lancement de nouveaux produits est dangereux. La valeur d'une entreprise dans ce secteur repose sur son aptitude à trouver des business models à base de service pour compenser et des équipes humaines capables d'innover et de trouver de nouveaux produits dans le futur.
Pour que Inetis rapporte à ses actionnaires avec une valorisation de levée de fond de 5 M€, sur la base d'une fois le cash flow comparé à la valo, il faut vendre 5M€ divisé par 170€, soit 30.000 unités. Ensuite pour couvrir les 5 années de frais fixes à 25.000€ par mois, il faut vendre 9000 unités. Puis il faut prévoir aussi l'impôt sur les sociétés et surtout, ce que le business plan ne prévoit pas actuellement, il faut intégrer un redimensionnement des ressources humaines.
En effet, on ne vend pas 40.000 unités sans avoir un team capable de gérer le back office, le middle office et la concrétisation des ventes.
Si chaque client pro achète 10 unités, cela veut dire qu'il faut concrétiser en BtoB 4000 clients. Je vous laisse deviner l'ampleur de la tâche.
Mais ce n'est pas tout.
Il est prévu que INETIS soit distribué en réseaux par des opérateurs spécialistes de la santé ou de la sécurité.
Donc la marge n'est plus de 170€, mais inférieur, aux alentours de 75 / 90€. Donc les chiffres de vente de 40.000 unités pour rémunérer les actionnaires ne sont pas valides. Il faut plus.
Imaginons que 33% des ventes se font par réseaux, c'est 13.000 ventes en plus qu'il faut prévoir dans le business plan pour justifier d'une valorisation de 5M€.
Donc nous sommes désormais à 53.000 unités.
Et là attendez...
Quelle est la probabilité que les prix de vente des boitiers restent inchangés à horizon 4 ans, sans l'apparition d'aucune concurrence ?????
Il suffit qu'un concurrent arrive (et il y en a déjà) pour que la compétition s'intensifie et que les prix de vente baissent. J'invente rien. Presque l'intégralité des devices electroniques connaissent une déflation des prix à 5 ans.
Disons que la marge globale passe en année 5 à 125€ au lieu de 170, en espérant que cette marge parvienne à être stable pendant 4 années d'affilée, ce qui est plus qu'optimiste.
Donc pour moi, le vrai business plan qui aurait du être présenté n'était pas 25.000 unités à vendre en 5 ans, mais 60.000 unités.
Une fois que j'ai reconstitué une équation du futur plus réaliste, je l'ai comparé à la situation actuelle.
6 premiers mois = ventes sporadiques
18 premiers mois = 3000 ventes prévues
Cela veut dire qu'il reste 3 ans et demi pour réaliser 57.000 ventes de devices !!!!
Vous avez bien lu. 57.000 ventes. Pour justifier d'une valo de 5M€.
Quelle est la probabilité que François Foschia parvienne à relever le défi ?
5% ?????
10% ????
Autrement, il y a 90% de chance que les actionnaires Objectifeco qui ont investi dans INETIS ne soient pas rémunérés.
Dans plusieurs articles de spécialistes, il est dit qu'un TRI de 18% est le mini en rentabilité. A mon avis, avec INETIS, on a moins de 3% de probabilité d'atteindre ces 18%. Qui a envie de placer son argent de la sorte ?
60.000 devices vendus, ce n'est pas la fortune.
C'est tout juste un peu plus que la rentabilité d'un T6 découpé en 6 studios internes et mis en location.
Le T6 permet d'emprunter à la banque alors que les parts d'INETIS ne le permettent pas.
Ensuite, le T6 est un actif qui couvre l'infation.
Le business INETIS est déflationniste par nature et avec une durée de vie limitée comme tous les produits techno.
Je me suis donc réveillé en mai en ayant conscience que je m'étais fait enfumé.
J'ai demandé à François Foschia une compensation pour les actionnaires, avec une attribution d'actions gratuites pour réduire la valo de 5M€ à 2,5M€, soit un objectif cohérent et réaliste de 30.000 ventes en 5 ans.
Et là... là... mes amis, bienvenu dans la réalité des humains.
Le premier mois, la réunion business plan n'était pas possible ou ne servait à rien...
Puis, on m'a demandé pourquoi je voulais cette réunion, ce que je voulais dans le fond.
J'ai répondu à chaque fois que je voulais une compensation par rapport au business plan fantaisiste qui a été présenté fin 2015.
J'ai été qualifié d'incohérent.
Un deuxième mois s'est écoulé... sans réunion. Mes emails sont devenus plus agressifs. Faut pas non plus trop longtemps se foutre de la gueule du monde.
Puis autant publier la réponse de François Foschia ici.
-- Charles
Nous travaillons 24h/24h pour mettre en place la commercialisation mais tu ne sembles pas convaincu pour la réussite du projet, c’est ton droit.
Quel est ton objectif réel ?
Faire une conférence pour réévaluer la valorisation ? dans ce cas c’est non on ne revient pas en arrière
Faire un conférence pour que l’on mette sur le BP 60000 pièces cette année ? Ridicule si on le fait tant mieux mais je suis du style prudent
Soit franc et dit exactement ce que tu cherches parce que là à part me mettre en vrac et me faire foirer mes RDV commerciaux, me décourager et me perturber tu ne fais rien d’autre.
Donc le but de la réunion ? --
Donc en clair, on ne revient pas en arrière sur l'erreur de valorisation qui fera que les actionnaires ne gagneront probablement jamais rien.
On met 60.000 unités vendu en 12 mois dans la réponse alors que j'ai toujours parlé de 5 ans.
Ridicule est le mot employé ensuite... c'est bien mon opinion que 60.000 est un objectif ridicule. Malheureusement, ce sont 60.000 devices qui servent de base aux engagements de François Foschia vis à vis des actionnaires.
C'est tellement grotesque que même lui en convient. Rectifie t il ? Non... Donc là, il signe sa volonté d'arnaquer les gens.
Enfin, recherche d'un objectif secret que je n'ai pas, pour ne pas regarder en face le vol des actionnaires qui a été opéré.
En fait, il faut noter ses petites manipulations. Tu ne crois pas au projet.
Si je crois au projet. Mais je crois à des chiffres de vente réalistes. Donc en tant qu'actionnaire, j'aimerais voir la couleur de l'argent avec des chiffres réalistes et non farfelues. Je ne crois pas à la taille des parts de capital des actionnaires objectifeco par rapport aux anticipations fantaisistes. Ce me parait si facile à comprendre. Je ne sais pas. Vous ? Vous êtes largués ou vous comprenez bien la situation ?
Bref, après cet épisode, là, mes amis accrochez vous bien...
Non content d'avoir enfumé 25 personnes sur objectifeco, François Foschia a annoncé qu'il souhaitait réaliser une nouvelle levée de fond sur la base de 5M€...
Comme j'ai hurlé, il a écrit qu'il se passerait d'Objectifeco, sachant que les gens en attente sont arrivés par Objectifeco. D'où d'ailleurs cet article en espérant qu'ils le liront avant de se faire dépouiller. Car je n'ai pas leurs coordonnées.
J'ai donc annoncé ce matin que je n'avais pas d'autres choix que de saisir l'AMF ou la brigade financière ou un juge aux apports, que sais je, pour intervenir et stopper François Foschia.
Dans le fond, François est sérieux. C'est un créateur de produits techno qui connaît son métier. Il est probablement un bon vendeur.
Le projet est valide économiquement et commercialement, à condition de le valoriser à son prix, c'est à dire au maxi du maxi à 2,5M€.
5M€ est une escroquerie.
J'ai proposé à François bien sûr de réfléchir à son choix et j'ai redemandé une compensation pour l'ensemble des actionnaires d'Objectifeco.
Voici sa réponse...
-- Bonjour,
Nous reprenons contact avec tous nos associés pour la deuxième partie de la levée de fond.
Veuillez trouver ci-joint les éléments juridiques inhérents à la mise en œuvre de la seconde phase de l’augmentation de capital, par délégation de compétence, à savoir :
- Le PV des décisions du Président, décidant de la mise en œuvre du solde de l’augmentation
- - Un modèle de lettre d’information des associés actuels, pour vous informer de la mise en œuvre de la délégation et vous laisser la faculté d’y souscrire, conformément à votre droit de préférence (article 3 du Pacte d’Associés)
Un modèle de bulletin de souscription, à faire compléter par chacun des souscripteurs pressentis.
Cette deuxième partie de la levée de fond, maintenue pour septembre 2016, n’est pas mise en œuvre avec ObjectifEco. Nous avons en effet le regret de vous informer que nous venons de cesser toute relations avec Charles Dereeper qui, depuis quelques temps, a changé sa vision sur INETIS et pris des positions qui sont incompatibles avec toute autre implication et collaboration de sa part dans le projet.--
Tes menaces sont abusives et non-fondées. Le seul effet que tes propos pourraient avoir serais de déstabiliser nos associés, de retarder la levée de fond en cours, et de nous faire perdre du temps dans la commercialisation, penses-tu que cela soit juste pour nous et pour tous ceux à qui tu as suggéré de nous rejoindre…
Nous te rappelons que la valorisation de 5M€ que tu remets en cause a été évalué par toi et deux de tes amis spécialistes. Cette levée de fond que tu regrettes à tes dire t’as quand même rapporter plus de 30 000€ ne l’oublie pas. Nous avons essayé à maintes reprises de discuter et de comprendre mais aujourd’hui tes propos ont franchi la ligne rouge. Tu ne nous laisses d’autre choix que de cesser toutes relations avec toi et objectif éco, pour consacrer toute notre énergie à développer et pérenniser l’avenir d’Inetis.
Nous te demandons de cesser de communiquer de quelques sorte que ce soit sur Inetis et sur tout ce qui s’en rapproche de près ou de loin.
Soit bien assuré que si tu véhicules une image négative d’Evolution Consulting, d’INETIS ou de ses dirigeants nous serons dans l’obligation de prendre les mesures juridiques nécessaires à ton encontre.--
Voilà. Comme vous pouvez voir les menaces à deux balles sur les mesures juridiques à prendre, j'en ai fait mon affaire. Je serais heureux d'aller exposer à un juge comment INETIS a plumé 25 personnes avec un business plan incomplet. Et comment surtout, INETIS compte recommencer l'opération auprès de nouveaux pigeons.
L'étape suivante, c'est soit une attribution gratuite d'une action pour une souscrite, soit on va voir les gendarmes.
Hé oui, François. C'est une bonne nouvelle. Je vais moi même voir les gendarmes... même pas besoin que tu te déplaces !!!
J'invite toute personne intéressée à souscrire à une augmentation de capital INETIS à bien analyser les chiffres que j'ai fourni. Si vraiment vous estimez que mes chiffres sont foireux, ben, j'ai une bonne nouvelle. Je vous vend mes parts sur le champ...
De toute façon, c'est simple. Il suffit de demander à François Foschia qu'il justifie 5M€ de cash flow au cours des 5 ans, comment il compte s'y prendre pour générer cette somme d'argent.
On parie combien que vous n'obtiendrez jamais aucune réponse de sa part ?
Du baratin, ha, ca, vous en aurez, plein, sur moi en plus, sur combien je suis incohérent, mais un plan chiffré business (donc le fond du problème) pour arriver à couvrir votre investissement et toucher une rémunération adéquate d'environ 15% par an... là, je vous parie tout ce que vous voulez qu'il n'y aura pas de réponse.
La réponse d'ailleurs, je viens de l'écrire dans cet article... il y a des approximations dans mes propos comme toute anticipation du futur, mais franchement, à 20% prêts, je suis dans ce qui va se passer.
Et le pire de tout ca, c'est qu'il existe une petite probabilité qu'effectivement INETIS parvienne à écouler les 60.000 pièces. Un scénario sauvé par le gong est possible. Probable non. Mais possible ? TOUJOURS !
Maintenant, comment souhaitez vous investir votre argent ? Sur des trucs bourse casino ou sur des trucs probables ? En outre, quand on gagne à la loterie, on a envie de toucher. Si INETIS gagne à la loterie, ce sera tout dans la poche de François Foschia et rien pour nous !
J'estime que nous avons le droit en tant qu'actionnaire à avoir une chance de gagner et de rémunérer notre risque supérieure à 10% ou 5%... Et pour cela, la valo doit redescendre par le biais de distribution d'actions gratuites à 2.5M€ !
Et nous avons le droit de toucher la loterie si elle arrive !
A noter qu'un actionnaire a demandé une copie du brevet et ne l'a jamais reçu. Il a aussi demandé copie des factures pour les achats de composants. Elles n'ont jamais été données.
J'invite les actionnaires à faire entendre leur voix car la mienne ne pèse pas lourd a priori. Tout est opaque dans INETIS dès lors qu'on pose des questions sérieuses.
Anticiper le futur est le job d'un chef d'entreprise. Discuter d'un business plan sérieux est également de son ressort. A ce jour, je n'ai jamais pu obtenir la moindre réunion ni information qui pouvait justifier une vente de 60.000 devices. Il n'y a aucun moyen connu de réaliser ce score.
Je ne pense pas que François Foschia dispose de compétences adéquates pour se projeter dans le futur d'INETIS. Il sait créer des produits encore une fois. Il sait les vendre. Mais manager la structure, je doute très fortement.
Pour que le projet aille bien, il n'y a que deux petites choses à faire, compenser les actionnaires qui ont été plumés et deux, trouver un manager digne de ce nom qui assurerait la direction générale pendant que François continuerait le côté opérationnel.
J'ai échoué à concrétiser ces deux choses.
C'était si facile de faire une compensation, puis d'aller trouver du cash et de procéder tous ensemble au développement d'INETIS. Non l'envie de voler, l'envie d'argent facile, est plus forte a priori.
1 - Les gens ne délivrent pas leurs exigences. Charles Sannat devait produire 3 formations sur une période de 9 mois. Il ne l'ai jamais fait. François Foschia devait produire des ventes en adéquation avec son exigence qu'il a maintenu depuis le départ de 5M€ de valo. Il est incapable de délivrer et n'a aucune piste sérieuse à horizon 3 ans et demi pour concrétiser cet énorme défi. J'ai un auteur sur Objectifeco qui se fait payer à l'article en échange de l'exclusivité. J'ai découvert que ses articles étaient publiés ailleurs... la liste est longue
De petits ou gros compromis, il y a un souci d'exécution chez la majorité des gens. On ne peut pas leur faire confiance.
2 - Une opération sur une startup a donc besoin d'un tiers de confiance pour garantir les chiffres, checker les factures, éplucher le dessous au delà des déclarations du fondateur, genre un audit KPMG. Sinon, c'est aléatoire.
3 - Plus important, toute opération startup, immobilière, bourse, robot de trading, business, doit être comprise. L'investisseur doit comprendre comment la machine va cracher la création de valeur. C'est la même chose en matière de régime alimentaire. Sans équation calorique en entrées et sorties, on arrive à rien. Il faut comprendre les écarts entre la production et la vente et l'aptitude de la structure à dupliquer à long terme cet écart pour concrétiser un résultat. Je ne sais pas si François Foschia est fou ou un escroc, mais malgré mes chiffres, il a officiellement continué à ne pas maîtriser ces écarts. C'est la clef de tout. On ne peut jauger la pertinence d'un business ou d'une action sans chiffrer. Et je reviens à mon point 1. Les gens ne sont pas dignes de confiance. Donc, il faut aller chercher les vrais chiffres, creuser, faire parler les gens, manipuler pour finir par obtenir la vraie équation qui va permettre de savoir si c'est un bon plan ou non.
4 - Aujourd'hui, j'ai reçu plusieurs avis qui m'invitaient tous à y aller mollo. La boîte risque la faillite s'il n'y a pas d'augmentation de capital. Donc il ne faut pas trop secouer le bonhomme et laisser plus ou moins faire. Qu'auriez vous fait à ma place sérieux ? Vous laissez un entrepreneur plumer d'autres investisseurs pour au final gagner des clopinettes parce que le business plan est tel qu'aucun espoir de gains n'est permis ? Ou vous nettoyez la situation et vous affrontez le chef d'entreprise malsain ?
Quand j'étais jeune, j'étais opportuniste et j'ai dérapé. L'AMF a fracassé ma vie avec une absence de procès qui restera hallucinante. Mais depuis ce jour, je me suis toujours tenu à peu près correctement. De mes 3 copains de l'époque, deux ont fini en prison. On ne peut rien construire à long terme sans une certaine éthique. Je ne suis pas parfait, mais là, sérieux, François Foschia est au delà de la ligne rouge question éthique. Il a besoin d'être stoppé.
Qu'on fasse une erreur une fois c'est ok
Qu'on refuse de la corriger, c'est problématique
Qu'on la recommette, on est coupable
La justice doit être saisie. J'accepte facilement qu'on franchisse la ligne jaune, mais il y a une limite où les gros problèmes ne peuvent plus être gérés quand cela pète. INETIS avec cette deuxième augmentation de capital est à ranger désormais dans cette deuxième catégorie. Cela ne peut que mal finir. Donc j'ai décidé d'affronter.
Si vous avez une autre opinion sur la question, je serais content de la lire. Car dans ce genre de plan, personne ne peut avoir de certitudes. Il y a juste des options ambivalentes à analyser.
Pareillement que Georges Soros a reconnu avoir perdu gros sur les pigeons à plumer et qu'il avait fait 'un peu trop confiance' aux 'sondages' précédant le référendum britannique, les plumeurs continuent de courir les rues ! Ainsi, les pertes annoncées dans les merdias s'appellent en réalité des manques-à-gagner car, leurs objectifs étaient de vivre confortablement tant qu'il y a des cons pour payer !
C'est ce qui s'est produit avec les éoliennes et panneaux solaires prouvés non rentables mais qui continuent à se monter ici et là grâce aux subventions payés sur les factures électriques des clients du nucléaire bon marché !
Le débat sur le Brexit, comment en est-on arrivé là ?
Bruno Bertez dim., 19 juin 2016 18:59 UTC
-- Commentaire : Une remise en contexte intéressante, mais est-ce que le Brexit n'aurait pas été autorisé par les élites pour lui imputer une catastrophe économique à venir ? --
La Grande-Bretagne a voté positivement afin de rejoindre la zone de libre échange européenne en 1975. Cette zone portait alors le nom de Common Market, Marché Commun. C'était ce qui était écrit sur les bulletins de vote. Beaucoup de Britanniques ont donc voté pour ce qui se présentait comme une zone de Libre Echange, profitable pour tous les participants, selon les théories économiques dominantes. Certains hommes politiques avisés ou plus perspicaces ont, dès cette époque fait valoir qu'il s'agissait d'un piège. Ils ont expliqué que derrière cette zone de libre-échange se cachait un projet politique d'intégration, dont le terme final était la création d'un super Etat Fédéral. Les citoyens n'y ont guère prêté attention à l'époque, confiants qu'ils étaient dans leurs élites politiques qui leur disaient que les opposants au projet déliraient.
Au fil des années, et dès le milieu des années 80, la Vérité est apparue, même aux yeux des plus naïfs, un à un les pouvoirs ont été transférés à Bruxelles, et quand ils n'ont pas été transférés, c'est Bruxelles qui se les est octroyés, de façon régalienne. Il faut savoir que Bruxelles s'est doté d'une bureaucratie considérable qui constitue une véritable caste, avec des « thinks tanks », des budgets et des accès privilégiés aux sources d'information et de diffusion. Cette classe s'est constitué un authentique capital, c'est le mot et la réalité, puisqu'un capital c'est ce qui donne le droit de commander et de prélever et ces capitalistes que l'on doit en fait appeler ces capitalo-socialistes, ont noué une alliance triple avec d'abord le très grand patronat internationalisé et ensuite avec la classe des politiciens professionnels.
Tout cela s'est fait silencieusement, en catimini car Bruxelles, à la faveur de son alliance avec certains intérêts des milieux d'affaires a corrompu les médias, occulté les évolutions et ainsi étouffé tous les débats. Tout cela s'est fait de façon subreptice jusqu'au jour ou, la population s'est réveillée, a pris conscience de ce qui se passait. La prise de conscience n'a pas été idéologique, elle a été pratique : les gens ont souffert dans leur vie quotidienne. Un besoin d'une nouvelle expression politique s'est manifesté et le besoin, la fonction, ont créé l'organe. Tout ce qui est décrit pour la Grande-Bretagne est valable pour les autres pays européens, moyennent quelques adaptations locales.
Le peuple a commencé à voter pour des partis et des représentants qui ne cachaient ni leur euro-scepticisme, ni leur opposition au transfert des pouvoirs nationaux à des personnes et institutions non élues, qui se comportaient comme des planificateurs et des dirigistes de plein pouvoir.
Il a fallu longtemps pour que cette prise de conscience s'effectue, et ce sont les diverses crises qui se sont succédé, qui ont peu à peu, concrètement, pratiquement ouvert les yeux. Les Britanniques se sont un jour réveillés avec le sentiment que leur possibilité de se gouverner eux même avait disparu, qu'elle avait été rognée, saucissonnée, puis quasi annihilée.
Les citoyens se sont rendu compte d'une part du fait que leur souveraineté leur avait échappé et d'autre part et cela est encore plus grave que l'establishment, les élites étaient passées de l'autre côté, du côté de Bruxelles et de ses fonctionnaires. Les citoyens se sont révoltés et ce n'est bien sûr pas un hasard, si ce sont les courants dits nationalistes qui ont profité de cette rébellion et si symétriquement, les partis traditionnels ont du se dévoiler comme étant, anti-nationaux, c'est à dire pro-UE, pro-Bruxelles.
Il ne faut donc pas s'étonner ou s'offusquer si, le bi-partisme étant incapable de prendre en compte les souhaits et les griefs de la population, la situation politique s'est disloquée, embrouillée: faute d'être prises en compte les demandes des électeurs se sont trouvées canalisées vers des partis que l'establishment s'est empressé de stigmatiser comme extrémistes ou populistes. Le vote populiste ou le vote extrémiste est un vote de classe, au sens marxiste, la classe des « laissés pour compte », la classe « left behind ». Cette classe a de moins en moins à perdre car elle n'a plus rien, plus d'avenir.
On remarquera que c'est un phénomène mondial ; comme si il y avait eu concertation, comme si les élites globalisées avaient décidé en commun de rejeter les revendications populaires et choisies, ensemble, de lutter contre elles en les dévalorisant, en les mettant hors du jeu politique par des qualificatifs infamants. Cela est vrai en Europe Centrale, en France, en Italie, aux USA, et maintenant en Grande-Bretagne. La concomitance de ces choix laisse, à juste titre planer un doute sur leur spontanéité. Il ne faut donc pas s'étonner si cette concertation ou coïncidence mondiale donne, produit un essor des thèses conspirationnistes, tout se passe en effet comme si, face au mécontentement des peuples, les élites s'étaient concertées pour offrir la même parade. Cette coïncidence a produit la recrudescence des interprétations conspirationnistes de l'histoire.
Il ne faut pas s'étonner si, les revendications populaires n'étant pas prises en compte par les partis traditionnels, ce sont des partis nouveaux qui s'en emparent. Il ne faut pas s'étonner si, les fonctionnaires et les administrations s'étant rangées du côté des élites européistes, les partis nouveaux, populistes, prennent le parti de critiquer les administrations et le phénomène vaut bien sûr également pour la presse et les médias institutionnels; ils sont rejetés et critiqués car ils ont eu le tort de sortir de la normale neutralité qui aurait dû être la leur. Ainsi se trouve réalisée une coupure de plus en plus profonde et entre les corps sociaux, les sociétés se clivent, les consensus se brisent, en raison des choix scandaleux de certaines institutions qui auraient dû rester neutres. Nous évoluons vers un système « bloc contre bloc ».
La violence encore largement verbale à ce stade, a pour origine, la constitution d'un large front européiste qui prétend utiliser, détourner les appareils d'état nationaux à son profit et pour défendre ses options, contre ceux-là même qui financent ces appareils d'état. Le peuple a compris que la coalition européiste s'accaparait un bien public et ceci sera lourd de conséquences à l'avenir. Le dialogue va devenir impossible.
La question de l'euro ne concerne pas directement les Britanniques, mais bien sûr elle les touche indirectement car elle conduit les pays de l'Eurozone, Bruxelles et les Allemands a être de plus en plus exigeants et directifs. En particulier dans le domaine sacré, réservé des Britanniques, la finance. L'Europe est de plus en plus interventionniste en ce domaine, avec la réglementation bancaire, les contrôles, la surveillance etc.
Les Britanniques vivent de finance. Ils ont besoin absolu de liberté. Ils importent quatre fois plus qu'ils n'exportent ! Ils importent l'essentiel de ce qu'ils consomment, ils sont largement déficitaires, mais ils équilibrent leur système grâce à la finance, grâce aux revenus et commissions, grâce aux investissements directs, grâce au Hot Money qu'ils attirent.
L'Europe s'est orientée vers une voie très préjudiciable aux Britanniques, malgré les quelques exceptions accordées. Depuis le début, les Britanniques considèrent que l'euro est une ineptie qui n'avait comme objectif que d'échouer et de profiter de l'échec pour forcer les participants à abandonner leur souveraineté. L'euro, ils l'ont dit dès le départ, ne pouvait qu'échouer sauf à être un piège, le piège qu'il est actuellement. Une nasse pour les participants. On ne peut faire vivre une monnaie sans politique fiscale commune, sans prêteur de dernier ressort et sans mandat démocratique, lequel garantit le soutien populaire, l'euro n'avait rien de tout cela, donc il était un « faux nez ». Un leurre, cela n'a guère renforcé les sentiments européistes au sein de la classe moyenne !
Une zone de libres-échanges n'a nul besoin d'une Union politique, et les Britanniques étaient d'accord sur ce point, mais une zone monétaire rend l'Union politique obligatoire et la question centrale se pose donc maintenant, car l'Union monétaire défaillante oblige à aller vers toujours plus de dirigisme, de contrôles et de pouvoirs centraux.
En fait les Britanniques, tout en étant en dehors de l'Eurozone monétaire, sont au pied du mur. En vertu de la contradiction initiale de sa position, la Grande-Bretagne est entre deux chaises, sa position actuelle est en pratique intenable. C'est aussi de cette façon qu'il faut comprendre le débat sur le Brexit : le maintien en l'état est une illusion, un mensonge, l'Union va s'approfondir sauf à se saborder et la question qui se pose aux Britanniques est de savoir s'ils acceptent de s'embarquer dans cette galère.
Le peuple, celui qui s'est rallié au populisme a pris conscience de tout cela : - de la progression considérable des inégalités et de la régression sociale et statutaire des classes moyennes - du rétrécissement continu du champ démocratique, ce champ se réduit comme peau de chagrin, les peuples étant dépossédés de leurs possibilités de choix - de l'asphyxie de la double souveraineté nationale et populaire et de ses possibilités d'expression - du fait qu'en réalité, malgré les promesses, l'Europe, ce sera toujours plus, plus de tout ce qu'il refuse. Le mécontentement a été complété et amplifié par la peur, l'angoisse du lendemain, la peur de déchoir et bien entendu par les erreurs des élites domestiques, européennes et mondiales.
Les élites ont failli comme en témoignent le chômage, la spéculation universelle, la corruption, la chute des niveaux de vie; la multiplication des conflits guerriers, l'insécurité du terrorisme ; l'avilissement des mœurs, la disparition de la conscience morale.
Le peuple ne voit aucun bénéfice à l'ouverture et à la mondialisation, son niveau de vie régresse, ce sont les autres, toujours les mêmes qui tirent profit de l'ouverture mondiale et de l'intégration. Le peuple britannique récuse formellement, comme les autres peuples européens touchés par la crise, le « prioritarianisme cosmopolite »; il veut le retour à la préférence nationale.
Le peuple voit la misère gagner chez lui, chez ses enfants, et ses voisins, alors qu'il paie ses impôts et qu'il constate que ce sont les autres, les étrangers lointains qui bénéficient des aides qu'eux-mêmes financent. De ces aides qu'ils financent et qui les appauvrissent.
Bien entendu, toute cette division, cette violence sociale s'est trouvée exacerbée par les questions géopolitiques d'abord, le terrorisme ensuite et l'explosion de l'immigration enfin.
Mafieux, pipelines et la Grèce : la guerre souterraine de Washington contre la Russie et les Européens
F. William Engdahl Mondialisation Canada ven., 24 juin 2016 22:17 UTC
Il y a seulement dix-huit mois, les projets d'un important pipeline de gaz naturel dans le sud de l'Europe, depuis les champs gaziers russes de l'autre côté de la mer Noire, jusqu'en Turquie et à la frontière gréco-turque, étaient en négociation entre le président russe Poutine et le Turc Erdogan. Le Turkish Stream - c'est le nom du pipeline - avait été proposé lors de discussions entre Poutine et Recep Tayyip Erdogan, en décembre 2014 à Ankara, après que le sabotage économique de l'Union européenne eût forcé la Russie à annuler ses plans pour son gazoduc South Stream à travers la Bulgarie et les pays de l'Europe du Sud-Est et du Sud. Aujourd'hui, la Grèce a décidé de manière stupide de rejoindre la guerre du gaz de l'OTAN contre la Russie, en signant un accord beaucoup plus coûteux, pour construire ce qui s'appelle le Trans-Adriatic Pipeline, prévu pour transporter le gaz du champ offshore de Bakou Shan Deniz II par la Grèce, à travers l'Albanie puis sous l'Adriatique jusqu'en Italie. La géopolitique européenne du gaz devient rapidement aussi risquée que sa géopolitique pétrolière.
Le 17 mai, Alexis Tsipras, roi-des-opportunistes et Premier ministre grec, a signé un accord à Thessalonique pour inaugurer le lancement de la construction des 550 km du Trans-Adriatic Pipeline (TAP) à travers la Grèce. Tsipras a fait la publicité de ce projet estimé à $1.5 milliard auprès des médias, comme «l'un des plus grands projets d'investissement étranger réalisé en Grèce». Des bureaucrates de l'Union européenne assistaient à la cérémonie, ainsi que des hauts fonctionnaires de Grèce, de Turquie, d'Albanie, d'Italie et de Bulgarie.
Assez curieusement, le Département d'État des États-Unis était aussi présent, bien que ces derniers ne participent pas directement aux accords sur l'énergie internes à l'UE. Indirectement, depuis la dissolution de l'Union soviétique au début des années 1990, cependant, Washington a été au centre des stratégies énergétiques de l'UE, dans une tentative de saboter le russe Gazprom à chaque occasion. L'essence de la guerre du gaz de l'UE est l'effort des États-Unis, directement via la pression exercée par Washington et par l'OTAN, et indirectement via des amis dans la Commission européenne, pour affaiblir ou saboter purement et simplement les exportations de Gazprom sur les marchés de l'Union. En raison des réglementations européennes sur le gaz à effet de serre, et de la sortie progressive du nucléaire de l'Allemagne, la demande de gaz naturel pour remplacer le charbon et d'autres combustibles dans les pays de l'Union européenne va augmenter considérablement, tout comme le besoin d'importer le gaz. Au cours des quatre prochaines années, les importations de gaz passeront des 45% actuels de la consommation totale de l'UE, à environ 65% vers 2020.
Le Trans-Adriatic Pipeline est une portion d'une chaîne de gazoducs beaucoup plus chère et plus longue, qui doit relier le champ gazier offshore Shah Deniz II d'Azerbaïdjan en contournant les options russes. Le TAP doit acheminer du gaz d'Azerbaïdjan provenant du Shah Deniz II, sur les marchés de l'UE à travers la Grèce et l'Albanie. Les actionnaires du TAP comprennent le groupe d'énergie de l'État d'Azerbaïdjan, Socar (20%), BP (20%), l'Italien Snam (20%), Fluxys (19%), Enagas (16%) et Axpo (5%). Sur toute la longueur du TAP, 878 km, seuls 550 km traverseront la partie nord de la Grèce, 215 km à travers l'Albanie, 105 km à travers la mer Adriatique et 8 km à en Italie. Le gouvernement grec, endetté jusqu'au cou et plongé dans la dépression économique, a été mis en demeure d'accepter un allègement fiscal de 25 ans pour le TAP.
Le TAP transportera le gaz azéri au moyen d'un gazoduc beaucoup plus long appelé Trans Anatolian pipeline (Tanap). Tanap, qui s'étend sur 1 850 km, est censé transporter 16 milliards de mètres cubes par année depuis le champ Shah Deniz II, dans la mer Caspienne, exploité par BP. Il irait de la frontière turco-géorgienne à la frontière turque avec la Grèce. Là, il rejoindrait le TAP, qui court à travers la Grèce et l'Albanie et sous la mer Adriatique, jusqu'à une plateforme gazière dans le sud de l'Italie. Le TAP et le Tanap font partie de ce que la Commission européenne appelle son corridor gazier sud-européen, la chaîne d'approvisionnement en gaz la plus complexe jamais développée dans le monde, selon le consortium du TAP AG, qui construira maintenant la section grecque. Il s'étire sur 3 500 kilomètres, traversant sept pays et incluant plus d'une douzaine d'importantes sociétés d'énergie. S'il est achevé vers 2020, il pourra livrer quelque chose comme 10 milliards de mètres cubes de gaz azéri à l'Union européenne.
Le projet Poséidon de Gazprom
En février dernier, le même Alexis Tsipras avait participé à une autre cérémonie de signature. Un Protocole d'accord a été signé le 24 février 2016, pour développer un projet de gazoduc entre la Grèce et l'Italie, qui permettrait la réalisation potentielle d'une route méridionale pour la livraison de gaz russe à l'Europe. L'accord a été signé par Alexei Miller, PDG de Gazprom, le PDG d'Edison pour l'Italie, Marc Benayoun, et Theodoros Kitsakos, le PDG de DEPA, l'entreprise publique de fourniture de gaz de la Grèce.
Le Poséidon gréco-italien de Gazprom était destiné à présenter une autre option pour amener le gaz russe dans les pays de l'UE du sud, après que les pressions de Washington sur la Commission européenne de Bruxelles ont contraint la Bulgarie à abandonner ses plans pour livrer du gaz russe dans un projet nommé South Stream, un itinéraire de gazoduc considérablement moins coûteux, en décembre 2014, que le Corridor sud-européen - TAP - Tanap .
Le South Stream pipeline était conçu pour transporter 63 milliards de mètres cubes de gaz russe par an, à travers la mer Noire jusqu'en Bulgarie et, par la Serbie, la Hongrie et la Slovénie, jusqu'à l'Italie. En revanche, l'alternative TAP de l'UE livrerait seulement 10 milliards de mètres cube par an et même cela est discutable.
C'est une politique économique étrange, pour une Union européenne plongée dans une grave crise économique. Les alternatives proposées par la Russie auraient coûté €15.5 milliards pour amener quelque chose comme 63 milliards de mètres cubes par an, et le Corridor européen du sud - TAP soutenu par les États-Unis, dont la construction coûte $45 milliards, n'apportera que 10 milliards de mètres cubes par an.
Le même mois, la Russie a annoncé qu'elle abandonnait le South Stream, et en décembre 2014, Poutine et Erdogan ont convenu de discuter d'une autre option de Gazprom pour répondre aux demandes en gaz de l'Europe du sud-est et de l'Italie. Cette option - surnommée Turkish Stream - aurait amené le gaz russe jusqu'à la frontière de la Grèce, via un pipeline sous la mer Noire puis par un court tronçon en Turquie. Le tir de l'Armée de l'air turque contre un avion russe dans l'espace aérien syrien en novembre 2015 a provoqué le gel des relations entre la Russie et la Turquie et la fin, du moins pour le moment, du South Stream.
Le coût estimé du South Stream proposé par la Russie - que Washington a saboté - et de son alternative, le Turkish Stream, était pour chacun d'eux de €15.5 milliards environ, un tiers des énormes $45 milliards estimés pour le TAP-Corridor gazier sud-européen. Pour les stratèges de la guerre économique de Washington, y compris la néocon qui réside au Département d'État, Victoria Nuland, le coût n'est pas un problème tant que les pays de l'UE paient. Le projet Poséidon de Gazprom, de février 2016, a envisagé une nouvelle option pour amener le gaz russe en Grèce et en Europe du Sud. Selon des articles parus dans la presse russe, Poséidon pourrait établir un nouvel accord avec la Bulgarie pour amener le gaz de Gazprom à travers ce pays.
Sergei Pravosudov, directeur de l'Institut national russe des ressources énergétiques, a dit que la route bulgare était l'option la plus avancée pour le transport du gaz russe.
Un nouveau sauvetage financier grec pour bloquer Poséidon
Washington a été prompt à réagir à la nouvelle menace d'importation de gaz russe, avec son nouveau round dans les guerres du gaz. Dans les coulisses de la politique européenne, l'endroit où la plupart des accords sont passés, Washington a exercé une pression énorme sur le gouvernement Merkel et d'autres États européens, pour organiser une nouvelle tranche de prêts à la Grèce.
Le 25 mai, l'Allemagne et d'autres gouvernements de l'UE ont rendue publique la décision d'accorder à la Grèce un nouveau prêt de €10.3 milliards. La population grecque, qui n'a obtenu sous le régime de Tsipras que davantage d'austérité et de baisses de son niveau de vie, ne verra pas un centime de cet argent. Il ira au service de la dette grecque auprès de la Banque centrale européenne et d'autres créanciers étrangers. Washington a poussé l'UE à accorder ce prêt pour empêcher la Grèce de se rapprocher de Moscou avec le projet russe Poséidon, selon des articles parus dans les médias allemands.
Il semble que ça ait marché. Le lendemain de la signature de l'accord sur le TAP soutenu par les États-Unis, Tsipras a annoncé qu'il gelait les discussions avec la Russie sur l'alternative Poséidon. Washington paraît heureux. Le secrétaire d'État étasunien John Kerry, félicitant le Premier ministre Tsipras, a qualifié le TAP de «premier exemple d'infrastructure qui améliore la sécurité énergétique de l'Europe». Il veut dire par là la sécurité par rapport au gaz russe. Le seul problème est que le gaz des champs offshores azéris n'est pas là. De graves pénuries dans l'exploitation de ces champs contraignent le gouvernement d'Azerbaïdjan et son groupe pétrolier et gazier Socar à envisager d'éventuelles importations de gaz... en provenance du russe Gazprom. La principale source de gaz azérie pour l'exportation à partir du champ offshore géant de Shah Deniz, géré par BP, est déjà préemptée par un contrat pour l'export avec la Turquie et la Géorgie, de plus BP dit que la production de gaz va stagner ces prochaines années donc... plus de gaz pour la Grèce et l'Italie. Notes
Article original en anglais : Foolish Greece Now Joins NATO Gas War, New Eastern Outlook, 10 juin 2016 Traduit par Diane, vérifié par jj, relu par nadine pour le Saker francophone
William Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier, il est titulaire d'un diplôme de l'université de Princeton et un auteur très lu sur les questions pétrolières et de géopolitique, exclusivement pour le magazine en ligne New Eastern Outlook
-- Commentaire : Lire aussi : - Le débat sur le Brexit, comment en est-on arrivé là ? - L'appel désespéré de Poutine - Kiev et Ankara sont deux outils aux mains des Etats-Unis pour éloigner l'Europe de la Russie - Avion russe abattu par les Turcs : Poutine qualifie (correctement) le régime turc de « complice des terroristes » --
‘Les prix des firmes pharmaceutiques pour certains médicaments sont devenus impayables’
Arnaud Lefebvre 25 juin 2016
Les prix que les firmes pharmaceutiques demandent pour certains médicaments, principalement ceux destinés au traitement de maladies graves telles que le cancer ou des maladies rares – sont devenus impayables, dénonce Test-Achats. Selon l’organisation, si la tendance se poursuit, la caisse d’assurance maladie se verra contrainte de ne pas rembourser certains traitements.
« Les entreprises pharmaceutiques renvoient aux coûts élevés encourus pour la recherche et le développement. Mais elles refusent de révéler combien a réellement coûté la mise au point d’un nouveau médicament », déplore Test-Achats.
« Les dépenses des firmes pour le marketing sont plus élevées que celles consacrées à la recherche. Les marges bénéficiaires des firmes pharmaceutiques comptent parmi les plus importantes de toutes les entreprises : environ 20 % ».
Test-Achats, la Ligue des usagers des services de santé (LUSS) et les Mutualités souhaitent que les autorités prennent des mesures « afin d’enrayer la spirale infernale de l’augmentation des prix des médicaments ». Les trois organisations ont lancé une pétition en ligne.
Des prix exorbitants
Les prix élevés concernent en particulier des médicaments destinés à traiter le cancer, les maladies auto-immunes et les maladies rares.
Le prix d’un nouveau médicament pour traiter un patient atteint de cancer pendant un an peut atteindre 100.000 euros annuels. Pour les maladies rares, cela peut même aller jusqu’à 400.000 euros. Selon des données des Mutualités Libres, révélées par L’Echo, les dix molécules les plus chères onéreuses équivalaient, il y a deux ans, par an et par patient, à un coût annuel moyen de 252.000 euros. En 2014, sept molécules coûtaient 100.000 annuels par patient et pour 30 autres molécules, le coût s’élevait à 30.000 euros annuels par patient.
Le médicament Soliris, de la firme Alexion, destiné au traitement d’une maladie rénale rare, a couté près de 9,2 millions d’euros en 2011 à la sécurité sociale pour le traitement de 25 patients.
« Ces prix élevés représentent une menace pour la viabilité de notre système de soins de santé », estiment les organisations. En 2014, l’Institut national d’assurance maladie invalidité (Inami) a dépensé près de 1,5 milliard d’euros pour des médicaments administrés en milieu hospitalier, soit 550.000 millions d’euros en plus qu’en 2005. conclut Test-Achats.
https://site où la publicié empêche volontairement de lire l'information.
Au moment où les Anglais s’interrogent sur leur vote, revenons sur le mythe de l’électeur rationnel : la démocratie ne fonctionne pas, précisément parce que les électeurs obtiennent ce qu’ils désirent.
Malgré son vocabulaire qui le rend difficilement accessible à un non anglophone natif (non-armé d’un bon dictionnaire et d’une grande dose de patience), The Myth of the Rational Voter — Why Democraties Choose Bad Policies de Bryan Caplan est la meilleure nourriture intellectuelle à laquelle j’ai pu goûter depuis ma lecture de L’action humaine. Il s’agit d’une analyse de la démocratie moderne à travers le regard de la théorie micro-économique1 basique.
Les deux positions les plus courantes, à l’égard de la démocratie, sont celles-ci :
- la démocratie fonctionne bien : en effet, les électeurs obtiennent, en gros, ce qu’ils désirent ;
- la démocratie ne fonctionne pas : à cause des intérêts personnels des élus, de la corruption, du lobbying…, les électeurs n’obtiennent pas ce qu’ils désirent.
- L’auteur prend ici un point de vue assez original, même s’il n’est pas novateur : la démocratie ne fonctionne pas, précisément parce que les électeurs obtiennent ce qu’ils désirent.
Ignorance rationnelle et Miracle de l’agrégation
Ce point de vue avait déjà été adopté par un certains nombre de théoriciens de l’École des choix publics, mais sur une base différente. Selon cette théorie, la probabilité qu’un vote influe sur le résultat de l’élection est négligeable ; la valeur (du point de vue de l’électeur) d’un vote éclairé est donc nulle. Or, l’effort nécessaire pour obtenir des bases suffisantes en économie, droit et politique pour pouvoir voter de manière « éclairée » n’est, lui, absolument pas négligeable. Si l’on considère cet effort comme un coût, il est alors rationnel pour un électeur de voter sans aucune connaissance suffisante. C’est la théorie de l’ignorance rationnelle.
Selon l’auteur, cette théorie a largement, et à raison, été réfutée. En effet, un tel électeur voterait de manière aléatoire, si bien que le résultat des urnes, avec un électorat composé uniquement d’« ignares rationnels », serait de 50%-50%. N’importe quelle minorité éclairée serait alors en mesure, en votant dans un seul sens, de faire valoir ses vues. Ainsi, la démocratie fonctionne, même avec un électorat composé de 99% d’ignorants. C’est le Miracle de l’agrégation.
De l’ignorance rationnelle à l’irrationalité rationnelle
L’auteur accepte cette critique de la théorie de l’ignorance rationnelle, mais refuse la conclusion. Elle serait juste, argumente-t-il, si des électeurs ignorants votaient de manière aléatoire — d’un aléatoire non biaisé. Or, le vote de tout électeur est biaisé par la représentation que se fait le dit électeur du monde — dit autrement, son idéologie (et l’auteur lui-même ne s’en exclut pas). Et, insistons sur ce point, ce biais existe même pour l’électeur non éclairé.
Supposons, en effet, que Jacques soit un fervent protectionniste, pour des raisons de type idéologie nationaliste. Supposons que soit organisé un référendum, qui propose le choix entre l’ouverture totale ou la fermeture totale des frontières. Supposons, enfin, que la fermeture des frontières causerait une perte que l’on pourrait estimer à 10 000 € par personne et par an, et que Jacques en soit parfaitement conscient.
Dans la théorie classique de l’électeur rationnel, un électorat composé uniquement de Jacques adopterait probablement la solution de l’ouverture des frontières. Il en est de même dans la théorie des choix publics, où quelques Jacques éclairés mèneraient le résultat des urnes dans la « bonne » direction. Mais de la même manière que la théorie économique est capable de montrer l’existence, dans chaque homme, du phénomène de la préférence temporelle (qui stipule que l’on préfère un bien présent à un même bien futur), il existe de façon similaire une préférence pour la croyance (« preference over belief », selon les termes de l’auteur), qui met en évidence le fait que l’homme est prêt à faire face à certaines pertes matérielles pour ne pas avoir à remettre en cause sa vision du monde. Certaines personnes peuvent avoir une préférence pour la croyance très faible (ils cèdent plus facilement aux gains matériels) ou au contraire élevée (ils sont prêts à subir de grandes pertes matérielles pour se conforter dans leur idéologie), mais toujours est-il que cette préférence existe.
Il est donc certain que Jacques met une certaine valeur dans le vote protectionniste. La seule question est : le coût matériel est-il suffisant pour le faire tout de même voter en faveur du libre-échange ? En termes plus techniques, les coûts d’opportunité du vote protectionniste sont-ils plus élevés ou non que la valeur subjective de ce vote ? Dans le cas où Jacques ne décide que pour lui, le coût est de €10.000. On peut alors penser que Jacques mettra de côté son idéologie, et se fera — dans les faits — libre-échangiste2. Dans le cas démocratique, toutefois, le coût d’opportunité n’est pas de €10.000. En fait, il est égal à l’espérance (au sens mathématique) de perte matérielle causée par son vote. Cette dernière est de €10.000 multipliés par la probabilité que son bulletin change le résultat du vote (l’influence de sa voix, en termes plus profane). Soit, en première approximation… 0 euros3.
Quelle que soit sa préférence pour la croyance, Jacques choisira donc, de manière parfaitement rationnelle, le vote protectionniste. Multipliez cela par 1.000 Jacques, et vous obtenez une perte sèche de €10.000.000, bien que chacun n’ait qu’une espérance de perte de €0. Il s’agit de la théorie de l’irrationalité rationnelle. Généralisée, elle peut se décrire ainsi : dans la limite de sa préférence pour la croyance, un individu met une certaine valeur dans le fait de ne pas apprendre, ou à défaut de pouvoir ignorer, des faits qui remettent en cause son idéologie. Cette loi, dans le domaine de l’économie individuelle, n’a pas de grandes conséquences. Le coût d’opportunité retombant entièrement sur l’individu, celui-ci a vite fait de corriger les erreurs de son idéologie — par exemple, si Jacques s’avisait que l’étranger était le reste du monde, il abandonnerait toutefois rapidement l’idée de tout faire par lui-même et de ne rien acheter d’autrui. Dans le domaine politique, toutefois, les coûts d’opportunité étant dilués « dans la masse » jusqu’à totalement disparaître, cette loi donne des résultats catastrophiques.
Preuves empiriques de la théorie de l’irrationalité rationnelle
L’auteur offre une certaine quantité d’indices de nature empirique semblant corroborer sa théorie, principalement dans son domaine, l’économie 4. Si les chiffres bruts ne sont guère intéressants, sa démarche, elle, l’est, en ce qu’elle anticipe certaines objections communes contre l’économie en elle-même.
Il s’attache à montrer que les individus ont certaines croyances fausses dans le domaine de l’économie (rappelons que la théorie de l’ignorance rationnelle ne peut l’expliquer ; elle ne pourrait expliquer qu’une indifférence vis-à-vis de l’économie, et non des erreurs systématiques). Il se base pour cela sur une enquête qui compare les réponses d’économistes professionnels et d’hommes de la rue sur la théorie économique, comme « Pensez-vous que le protectionnisme soit en général un facteur d’appauvrissement ou d’enrichissement ? » Plusieurs situations peuvent se présenter :
- Les économistes et l’électeur médian ont les mêmes réponses. Dans ce cas, à la fois la théorie de l’ignorance rationnelle et de l’irrationalité rationnelle prennent l’eau.
- Les économistes et l’électeur médian ont des réponses différentes, et l’électeur médian est globalement indécis (50%-50% contre). En ce cas, la théorie de l’ignorance rationnelle semble vérifiée, tandis que celle de l’irrationalité rationnelle semble prendre du plomb dans l’aile.
- Enfin, les économistes et l’électeur médian peuvent avoir des réponses différentes, avec un électeur médian non indécis. En ce cas, les rôles sont inversés, et c’est la théorie de l’irrationalité rationnelle qui semble la plus plausible.
Et il semble que la troisième situation se dégage clairement.
L’auteur répond directement à l’objection qui se présentera immanquablement « Ce sont les économistes les idéologues irrationnels qui s’accrochent à leurs fausses croyances, la volonté générale a forcément raison ! ».
De deux choses l’une alors. Soit les économistes mentent par intérêt. Étant plus riches, ils sont moins favorables à la redistribution, et plus favorables au libéralisme. Si c’était le cas, on constaterait empiriquement que le public plus riche a tendance a être d’accord avec les économistes, et les quelques économistes pauvres proches du public. Ou alors, les économistes défendent ces idées par pure idéologie, étant majoritairement républicains (l’auteur est Américain). Cela se vérifierait par le fait que les économistes démocrates auraient plus tendance à penser comme le « public », tandis que les électeurs républicains auraient plus tendance à penser comme les économistes. On peut tester les deux hypothèses en même temps en considérant le « public éclairé » (non-économistes ayant un niveau de formation comparable aux économistes, et économistes ayant un niveau de vie comparable au non-économiste médian). Si les économistes sont des idéologues déconnectés de la réalité, alors le public éclairé aura tendance à penser comme l’électeur médian. Dans le cas contraire, il aura tendance à penser comme un économiste.
Et, sans grande surprise, on constate empiriquement que la réalité est bien plus proche de cette dernière hypothèse. Si le public éclairé se trouve en général entre les économistes et l’électeur médian, il est bien plus proche des économistes que du reste du public.
Tout le reste : l’irrationalité du côté de l’offre politique, le mythe de l’électeur égoïste, la vertu d’égoïsme, fondamentalistes du marché vs fondamentalistes de la démocratie
Autour de ce thème central, ce livre aborde quelques points liés. Résumons-les en quelques mots.
Tout d’abord, cette théorie explique l’irrationalité du côté des électeurs. A-t-elle quelque chose à dire sur les élus ? De manière évidente, seront élus ceux qui arriveront à convaincre les électeurs qu’ils adhèrent à « l’idéologie dominante », c’est-à-dire les croyances partagées par la majorité des électeurs. Il existe deux manières d’y arriver : soit être réellement irrationnel et y croire également (« si vous y croyez, ce n’est pas un mensonge »), soit être rationnel et feindre l’irrationalité.
À première vue, il est évident que le premier est avantagé. Aussi bon menteur soit-on, il est très difficile de mentir, sans absolument rien laisser transparaître, pendant plusieurs mois (le temps d’une campagne électorale et sa préparation) voire plusieurs années (le temps de monter « assez haut » dans la hiérarchie d’un parti politique pour pouvoir se présenter). Mais le cynique a sa carte à jouer : à la fin du mandat, l’élu ne sera pas jugé uniquement sur ses intentions, mais également sur ses résultats. Or, le cynique rationnel est mieux armé pour comprendre les résultats de sa politique ; il a moins de chances de mener une ville, une région ou un pays au désastre que l’idéologue aveuglé. Caplan met en lumière un autre paramètre à prendre en compte : la politique inspire la foi 5. Les régimes totalitaires l’ont bien compris (« Le Duce a toujours raison »), mais l’homme politique cynique pourra profiter de ceci pour prendre quelques libertés sur certains sujets, voire infléchir l’opinion des électeurs sur quelques points. S’il connaît les conséquences économiques de tous ces choix, on voit immédiatement l’avantage que ce fait a pour l’élu cynique.
Une autre conséquence directe de cette analyse est la suivante : contrairement à ce qu’a supposé l’école des choix publics, et ce que soupçonnent les électeurs à propos des électeurs du camp opposé, les électeurs n’ont, en règle générale, pas de motivation égoïste. Leur vote ne leur coûtant rien, en effet, ils peuvent le mettre entièrement là où ils pensent que se trouve l’intérêt général. Cela pourrait être une bonne chose ; ça ne l’est pas. On compare souvent l’égoïsme à un poison détruisant la démocratie et la recherche du bien général. Or, l’égoïsme devrait plus être comparé à de l’eau, un diluant neutre, qu’à un poison. En effet, si l’idéologie dominante conduit à la catastrophe, l’égoïsme aura alors tendance à « limiter les dégâts ». Le fait que la démocratie tende à limiter l’égoïsme n’est donc pas une bonne chose, loin s’en faut.
Le dernier chapitre tente de déduire certaines conséquences des chapitres précédents. Il commence à affirmer que si, de la part des non-économistes, les débats entre les économistes ressemblent à des bagarres de chiffonniers, les économistes sont en réalité en accord sur un grand nombre de points. En particulier, tous reconnaissent à la fois la supériorité en général du marché, ainsi que l’existence de défaillances du marché en tant qu’exceptions à cette règle générale. Mais le fait que tous les économistes reconnaissent l’existence de « défaillances du marché » suffit à écarter l’accusation habituelle de « fondamentalistes du marché » qui leur est couramment adressée.
Le débat porte sur l’étendue de ces défaillances, ainsi que les solutions à apporter. Or, ces solutions ne dépendent pas uniquement de l’efficacité du marché ; elles dépendent également de l’efficacité du système politique censé mettre en œuvre ces solutions. Ici, Caplan retourne l’accusation : on pourrait, de manière bien plus pertinente, parler de « fondamentalisme démocratique » lorsque, à la moindre défaillance du marché, seule la solution politique est envisagée, sans envisager le fait que la solution du « laisser-faire » puisse être moins pire. Certes, le marché peut se tromper ; mais la démocratie le peut aussi ; et la question est : lequel des deux systèmes se trompe le moins ? Beaucoup de personnes, y compris parmi les économistes, semblent considérer la démocratie comme infaillible et privilégier ainsi la solution politique dès lors que l’échec du marché est admis. Cet ouvrage est également, à sa manière, une tentative pour détruire ce présupposé.
- Bryan Caplan, The Myth of the rational voter, Princeton University Press, 2008.
- Plus précisément, l’auteur est du courant néo-classique — mais ne vous inquiétez pas, pas de formules mathématiques étranges dans ce livre.
- Bastiat avait déjà mis en évidence ce phénomène — voir le chapitre 3 des Sophismes Économiques :
« J’ai déjà rappelé un mot de M. Bugeaud ; mais dans M. Bugeaud il y a deux hommes, l’agriculteur et le législateur. « Comme agriculteur, M. Bugeaud tend de tous ses efforts à cette double fin : épargner du travail, obtenir du pain à bon marché. Lorsqu’il préfère une bonne charrue à une mauvaise ; lorsqu’il perfectionne les engrais ; lorsque, pour ameublir son sol, il substitue, autant qu’il le peut, l’action de l’atmosphère à celle de la herse ou de la houe ; lorsqu’il appelle à son aide tous les procédés dont la science et l’expérience lui ont révélé l’énergie et la perfection, il n’a et ne peut avoir qu’un but : diminuer le rapport de l’effort au résultat. Nous n’avons même point d’autre moyen de reconnaître l’habileté du cultivateur et la perfection du procédé que de mesurer ce qu’ils ont retranché à l’un et ajouté à l’autre ; et comme tous les fermiers du monde agissent sur ce principe, on peut dire que l’humanité entière aspire, sans doute pour son avantage, à obtenir soit le pain, soit tout autre produit, à meilleur marché, — à restreindre la peine nécessaire pour en avoir à sa disposition une quantité donnée.
- « Cette incontestable tendance de l’humanité une fois constatée devrait suffire, ce semble, pour révéler au législateur le vrai principe, et lui indiquer dans quel sens il doit seconder l’industrie (si tant est qu’il entre dans sa mission de la seconder), car il serait absurde de dire que les lois des hommes doivent opérer en sens inverse des lois de la Providence.
- « Cependant on a entendu M. Bugeaud, député, s’écrier : « Je ne comprends rien à la théorie du bon marché ; j’aimerais mieux voir le pain plus cher et le travail plus abondant. » Et en conséquence, le député de la Dordogne vote des mesures législatives qui ont pour effet d’entraver les échanges, précisément parce qu’ils nous procurent indirectement ce que la production directe ne peut nous fournir que d’une manière plus dispendieuse. - « Or, il est bien évident que le principe de M. Bugeaud, député, est diamétralement opposé à celui de M. Bugeaud, agriculteur. Conséquent avec lui-même, il voterait contre toute restriction à la Chambre, ou bien il transporterait sur sa ferme le principe qu’il proclame à la tribune. On le verrait alors semer son blé sur le champ le plus stérile, car il réussirait ainsi à travailler beaucoup pour obtenir peu. On le verrait proscrire la charrue, puisque la culture à ongles satisferait son double vœu : le pain plus cher et le travail plus abondant. »
- En seconde approximation, il s’agit de la probabilité pour que le vote, sans son intervention, finisse sur un statu-quo. Si les autres électeurs sont ignorants et suivent la théorie du Miracle de l’Agrégation, il s’agit de P(X = N/2) avec X une variable aléatoire suivant la loi binômiale B(N, 1/2), N étant le nombre d’électeurs. La formule exacte est donc P ? X = N 2 = N N 2 . 1 2 N = N ! 2 N . N 2 !
Il donne quelques autres exemples en culture politique et en toxicologie, mais cela reste anecdotique.
- Exemple fourni par l’auteur : avant le 11 septembre, 30% des Américains affirmaient avoir confiance dans leur gouvernement. Deux semaines après le 11 septembre, ce chiffre était de 64%. Comme le met en évidence Caplan : « Il est difficile de croire que des consommateurs feraient plus confiance à General Motors après qu’un accident mortel force l’entreprise à rappeler ses produits. »
(...) Bryan Caplan est la meilleure nourriture intellectuelle à laquelle j’ai pu goûter depuis ma lecture de L’action humaine. (...) !!!? HAHAHAHAHA !
Primo le choix du vote appartient à la démocratie et non à la dictature (se rappeler du 'référendum' où les français avaient voté NON à Maastricht et, la dictature N'EN A PAS TENU COMPTE en le changeant en 'Traité de Barcelone' où personne ne pouvait contester ! Et d'ailleurs, le référendum du 24 Juin au R-U n'est qu'illusoire tant l'adversité nano-groupusculaire mais très friquée va renverser le vote prochainement !!!), donc, quand il est dit que le votant du 'OUI' perdra (et fera perdre à chaque anglais:) 10'000€/an ! c'est du vent car, qui dirait démocratie dirait aussi LIBRE ÉCHANGE avec qui on veut ! Et, ce qui on veut englobe la Russie, la Chine comme le Venezuela entr'autres !!! HAHAHAHA ! D'où le renversement total de la vapeur et le gain des britanniques !
Brexit : chaque pays doit avoir le droit de quitter l’UE
Par Ferghane Azihari, le 27 juin 2016 dans Europe
Le droit de sécession est la quintessence de l’État de droit, l’ultime contre-pouvoir. Il constitue le rempart le plus puissant aux mauvais gouvernements. « Aucun peuple ni aucune fraction d’un peuple ne devrait être retenu contre sa volonté au sein d’une association politique dont il ne veut pas faire partie ». (Ludwig von Mises)
Quoi qu’on pense de l’Union européenne, elle a un avantage par rapport aux États-nations : sa forme politique n’entrave pas l’exercice d’un droit de sécession unilatérale par les collectivités qui la constituent. On ne peut pas en dire autant des échelons politiques nationaux. La liberté d’association – première des libertés politiques – est pourtant primordiale sans quoi le contrat social n’est qu’une fiction creuse dénuée de toute légitimité.
Après le Royaume-uni, d’autres revendications ? Une majorité de Britanniques a ainsi jugé bon de rompre le contrat social avec Bruxelles. Le référendum révèle néanmoins une nette fracture entre l’Angleterre et le Pays de Galle d’une part ainsi que l’Écosse et l’Irlande du nord d’autre part. Le Brexit doit-il lier les populations qui voudraient rester affiliées à Bruxelles ?
Le Premier ministre écossais Nicola Sturgeon semble répondre à cette question par la négative. Elle a entamé des discussions avec Bruxelles pour sécuriser sa place au sein de l’Union européenne. Il est donc probable qu’Édimbourg émette de nouvelles revendications sécessionnistes vis-à-vis de Londres en réclamant la tenue d’un deuxième référendum seulement quelques temps après celui du 18 septembre 2014.
Comme prévu, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne a immédiatement été suivie par une multiplication des revendications sécessionnistes sur le continent. Le Front national français et le Parti pour la liberté néerlandais ont ainsi réclamé la tenue d’un référendum dans leurs pays respectifs. Les partis régionalistes ne sont pas en reste ainsi que le montre la réaction catalane même si le sentiment séparatiste est ici davantage dirigé contre l’État espagnol que l’Union européenne.
Une seule solution : la liberté d’affiliation Le continent est donc traversé par de multiples rapports de force entre sécessionnistes et unionistes à diverses échelles. Comment alors concilier la diversité des aspirations politiques et se rapprocher ainsi de ce que Milton Friedman appelait « l’unanimité sans l’uniformité » ? La réponse la plus adéquate consiste ici à établir un marché libre des affiliations politiques. C’est ce que l’écrivain belge Paul Émile de Puydt appelait « la panarchie ». Un système ou chaque population serait libre de s’affilier à l’association politique de son choix : une idée également défendue par l’économiste franco-belge Gustave de Molinari au XIXème siècle sous le vocable de « liberté de gouvernement ».
La liberté de gouvernement requiert la reconnaissance d’un droit de sécession aux entités les plus localisées : les municipalités voire les arrondissements et les quartiers. Elles devraient être libres de s’affranchir de leurs tutelles politiques pour demeurer autonomes ou former au contraire des confédérations à de multiples échelles selon leur bon vouloir. On rejoint ici l’idée du fédéralisme radical de Pierre-Joseph Proudhon : un fédéralisme fondé sur une subsidiarité authentique qui tirerait sa légitimité d’impulsions locales.
Les avantages d’une telle configuration institutionnelle seraient évidents. Le droit de sécession est la quintessence de l’État de droit. L’ultime contre-pouvoir. Celui que les constitutionnalistes ont oublié de consacrer. Il soumet les détenteurs du monopole de la violence légale à une plus grande concurrence et constitue le rempart le plus puissant aux mauvais gouvernements.
Les bénéfices du droit de sécession de l’Union Européenne
La consécration d’un tel droit amènerait l’Europe à devenir un espace plus décentralisé. La fragmentation politique induite favoriserait l’émulation entre de multiples administrations en compétition. Cette méthode renforcerait l’expérimentation et la découverte des meilleures politiques publiques entre libéralisme et étatisme, entre libre-échange et protectionnisme. La qualité et la compétitivité des politiques publiques seraient accrues. Les affiliations politiques seraient plus respectueuses des volontés de chacun. Les populations désireuses de mutualiser leurs administrations avec d’autres collectivités seraient en capacité de le faire sans contraindre les plus indépendantistes d’entre nous et inversement. C’est aussi une excellente occasion de tester la consistance des nationalistes si prompts à dénoncer l’impérialisme bruxellois tout en étant obsédés par la volonté d’exercer une domination encore plus féroce sur les populations locales.
Il existe une riche littérature philosophique, politique, historique et économique tendant à confirmer que la concurrence institutionnelle constituent la clef de l’épanouissement des sociétés humaines. Le professeur Roland Vaubel de l’Université de Mannheim s’est adonné à une formidable compilation de cette littérature académique dans un papier dénommé « Histoire de la pensée sur la concurrence institutionnelle ».
À ceux qui rétorqueront que ce schéma est incompatible avec l’indivisibilité des États, nous répondrons simplement que l’unité politique n’est absolument en rien une fin soi. La déclaration des droits de l’homme et du citoyen est à ce propos tout à fait claire « Le but de toute association politique est la conservation des droits imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression ». Autant de droits inexistants si la participation à ces associations n’est pas subordonnée à la volonté des membres qui les composent.
En savoir plus sur http://www.contrepoints.org/2016/06/27/258379-brexit-retablir-droit-de-secession#Tu7XatmQgsVKYj27.99
Là, Ferghane Azihari, met le doigt sur l'inexpliquant du pourquoi les dits 'partis d'opposition' français n'ont pas changé les choses après l'escroquerie du 7 Janvier 1973 sous Pompidou. Ainsi, le 'Droit à la démocratie' a pris un sérieux coup dans l'aile et... ce ne sont pas les 'Nouveaux Partis d'Opposition' (HAHAHAHA !) qui diront le contraire ! Bonnet banc et blanc bonnet ! (suffit découter les thèmes choisis pour la campagne 2017 pour se faire une idée de la soit disante opposition à la dictature !!!).
On vient d’assister à la plus grande perte de marché boursier mondial un jour dans l’histoire mondiale
Par Michael Snyder, le 26 juin 2016
Marché boursier plus de richesse a été perdu vendredi que n’importe quel autre jour dans l’histoire mondiale. Comme vous le verrez ci-dessous, les investisseurs mondiaux perdaient 2 billions de dollars le jour après le vote de Brexit. Et n’oubliez pas, c’est sur le dessus les milliers de milliards que les investisseurs mondiaux ont déjà perdu au cours des 12 derniers mois. Il est important de comprendre que le Brexit vote n’était pas le début d’une nouvelle crise-il a simplement accéléré une crise financière mondiale qui a commencé l’année dernière et qui était déjà dans le processus de déroulement. Comme j’ai noté le vendredi, nous avons attendu pour "le prochain Lehman Brothers moment" qui aurait vraiment libérer de la peur et de panique dans le monde, et maintenant nous l’avons. Les six prochains mois devrait être absolument fascinants à regarder.
Selon CNBC, le montant total des sommes perdues sur les marchés boursiers mondiaux vendredi a dépassé tout ce que nous avions jamais vu auparavant, et qui comprend les plus sombres de la crise financière de 2008...
Marchés mondiaux accrochaient plus que $ 2 billions de richesse papier vendredi, selon les données de S & P Global, le pire dossier. Pour le contexte, ce chiffre a éclipsé la scie de long trading sessions de la crise financière de 2008, selon l’analyste de S & P Howard Silverblatt.
Le jour avant un bradage record était $ 1,9 billions retour en septembre 2008, a noté Silverblatt. Selon l’indice S & de P large marché, capitalisation boursière combinée vaut actuellement presque $ 42 billions.
Et bien sûr beaucoup des individus les plus riches de la planète a obtenu absolument martelés. Selon Bloomberg, les 400 personnes les plus riches dans le monde a perdu un total de 127,4 milliards de dollars le vendredi...
400 plus riches populations perdu $ 127,4 milliards vendredi, comme les marchés boursiers mondiaux ramènent de l’actualité que les électeurs britanniques élus de quitter l’Union européenne. Les milliardaires a perdu 3,2 % de leur total net, ce qui porte la somme totale de $ 3,9 billions, selon l’indice Bloomberg des milliardaires. La plus forte baisse a appartenu à la personne la plus riche de l’Europe, Amancio Ortega, qui a perdu plus de $ 6 milliards, tandis que neuf autres a chuté de plus de $ 1 milliard, dont Bill Gates, Jeff Bezos et Gerald Cavendish Grosvenor, la plus riche personne au Royaume-Uni. Pourriez-vous imaginer perdre 1 milliard de dollars sur une seule journée ?
Je suis sûr que Bill Gates et Jeff Bezos ne sont pas trembler dans leurs bottes tout à fait encore, mais que se passe-t-il si les marchés garder au saignement comme ils le faisaient en 2008 ?
En revanche, magnat mondialiste George Soros fait une tonne d’argent vendredi parce qu’il avait lui-même positionné pour un Brexit avance. Ce qui suit provient de L’Independent de Londres...
Le milliardaire qui avait prédit Brexit entraînerait « Black Friday » et une crise pour les finances des gens ordinaires semble avoir profité énormement de sortie surprise du Royaume-Uni de l’UE.
George Soros est largement connu comme l’homme qui a « brisé » la Banque d’Angleterre en 1992, quand il parie contre la livre sterling et faites un rapporté £1,5 milliard.
Bien que le montant exact, M. Soros a pris après que Brexit n’est pas connu, les documents publics montrent qu’il a doublé ses Paris plus tôt cette année que les stocks tomberait. Donc ce qui va arriver lundi quand les marchés rouvrir ?
Personnellement, je ne pense pas qu’il sera aussi mauvais que vendredi.
Mais je peux me tromper.
Dans le commerce début, futures Dow, à terme S & P 500 et Nasdaq futures sont tous en baisse...
Les futures Dow a chuté de 90 points dans le commerce début, tandis que le S & P 500 à terme a glissé de 11 points, et à terme NASDAQ plongé 24 points. Or à terme ont augmenté, dans le reflet d’une demande soutenue pour les actifs de refuge. Et en ce moment, la livre sterling est se faire absolument écraser. Il est tombé à 1,33, et je m’attends à le voir tomber beaucoup plus bas dans les semaines et les mois à venir.
Pourquoi ?
Eh bien, la vérité est que maintenant que les britanniques ont voté à quitter l’Union européenne, les mondialistes ont pour le rendre aussi douloureux que possible sur eux afin d’envoyer un avertissement aux autres pays qui pourraient envisager de quitter. Je pense qu’un article récent par W. Ben Hunt explique ce très bien...
Ce qui est prévu ? Dans une perspective de la théorie des jeux, l’Union européenne et la BCE doivent écraser au Royaume-Uni. C’est comme le grec négociations de dettes... c’était jamais sur la Grèce, il était toujours sur l’envoi d’un signal que ne seront pas tolérés dissidence et départ vers les pays qui comptent pour la survie de la zone euro (peut-être de France, Italie, Espagne). Maintenant ils (et j’entends par « ils » les statu quo politiciens dans toute l’UE, non seulement d’Allemagne) vont envoyer ce signal même à ces mêmes pays de blesser au Royaume-Uni en quelque sorte qu’ils peuvent, créant un récit que c’est la mort économique de quitter l’UE, encore moins de la zone euro. Il n’est pas rancune. C’est purement rationnel. C’est l’initiative intelligente.
L’élite besoin une crise maintenant afin de montrer à tous que le mondialisme, c’est la réponse et non pas le problème. Si les Britanniques pouvaient s’épanouir une fois qu’ils s’en éloigna, qui ne ferait qu’encourager davantage de pays à descendre le chemin exact même. C’est quelque chose que l’élite est déterminés à éviter.
Le vote Brexit a coulé à peine en, et Bank of America et Goldman Sachs prévoient déjà une récession au Royaume-Uni. Malheureusement, je crois que c’est ce que nous allons voir arriver.
Mais il ne sera pas juste les britanniques qui souffrent.
Vendredi, les stocks de bancaire européen avait leur plus mauvais jour jamais. En particulier, Deutsche Bank a chuté un % de 17,49 étonnante à un record de clôture basse de 14,72. J’ai averti à plusieurs reprises l’implosion de la Deutsche Bank, et cette crise pourrait être le catalyseur pour elle.
En outre, j’ai averti à plusieurs reprises sur la crise de ralenti ce qui se passe au Japon. Vendredi, les stocks japonais perdu 1286 pointset l’yen a bondi à l’exact opposé du sens que le gouvernement tente de l’envoyer...
Tokyo, nous avons un problème.
La semaine dernière, tumulte de marché découlant de vote du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne a conduit la livre sterling à ses niveaux les plus faibles en trois décennies.
Pourtant les investisseurs TI a également envoyé à affluer vers les actifs traditionnels refuge comme le dollar, l’or et le yen, la flambée ces derniers contre chaque devise importante que les résultats de Brexit est apparu : Dollar/yen, enrichis d’un jeudi élevé près de 107 à un minimum de deux ans près de 99. Tout comme en 2008, il y aura jours quand les marchés mondiaux sera vertes. Quand cela arrive, cela ne signifiera pas que la crise est terminée.
Si vous suivez mon travail étroitement, alors vous savez qu’il est impératif de regarder l’image plus grande. Au cours des 12 mois, il y a eu quelques rallyes très agréable marché partout dans le monde, mais les investisseurs ont encore perdu billions de dollars ensemble.
Ce qui se passe sur une journée particulière n’est pas l’histoire. La clé est plutôt de se concentrer sur les tendances à long terme.
Et sans aucun doute, ce vote Brexit pourrait être « le point de basculement » qui accélère grandement nos maux en cours...
« Brexit est le plus grand choc monétaire mondial depuis 2008, » a déclaré David Beckworth, un érudit au Mercatus Center à l’Université George Mason, dans un blog le vendredi. "Cela pourrait être le point de basculement qui transforme le ralentissement mondial existant de 2016 dans une récession mondiale".
Nous étions déjà traiter avec une nouvelle crise économique mondiale sans le vote de Brexit. Mais que cela ne fait qu'il introduit un élément de panique et la peur qui était porté disparue jusqu'à ce moment-là actuel.
Et les marchés n’aiment pas de panique et la peur beaucoup. En général, les marchés ont tendance à aller vers le haut quand les choses sont calmes et prévisible, et ils ont tendance à aller vers le bas lorsque le chaos règne.
Malheureusement, je crois que nous allons voir un peu plus de chaos pour le reste de 2016, et les milliers de milliards qui ont été perdus vendredi peuvent se pour révéler juste la partie visible de l’iceberg.
Qu'est-ce qu'une 'perte dans les marchés boursiers' ? C'est en premier seulement un manque à gagner sur les prévisions de décrocher la timbale et, deuxièment, qu'elle différence y a t-il avec les marchés truqués ?
Les marchés truqués sont appelés Bourses dans le monde entier pareillement que le sont les prix des Matières Premières qui ne reflètent en rien les transactions du marchés mais sont (les prix) déterminés par un nano-groupuscule d'escrocs qui s'amusent à voir les autres jouer (et perdre ! Hahahaha !).
L'insurrection civile s’intensifie comme 8e Nation de l’Union européenne menace de référendum
par Tyler Durden 26 juin 2016 15:32
Il semble, tout comme nous avons averti, que le Brexit était en effet le premier des nombreux dominos. Même avant le résultat de Brexit, un sondage réalisé par Ipsos Mori a montré que la majorité des gens en France et en Italie veut d’avoir au moins un référendum à la sortie :
Pendant ce temps, plus de 40 % des Suédois, polonais et belges sont dans le même bateau.
Mais maintenant, comme le souligne Martin Armstrong, Bruxelles simplement est allé trop loin. Ils franchissent la ligne passant d’une union économique à une subordination politique de l’Europe. Maintenant plus de huit pays veulent tenir des référendums pour quitter l’Union européenne: France, Hollande, Italie, Autriche, Finlande, Hongrie, Portugal et Slovaquie tous pourraient quitter.
Avec le classement d’approbation de Hollande à environ 11 % et Merkel chanceux qu’elle n’est pas goudronnée & plumes, le leader du Front National Marine Le Pen a promis d’organiser un référendum Français. Hollande a rejeté l’appel de Le Pen pour un refendum aujourd'hui lors de leur rencontre; ce qui incite les éléments suivants de la leader du parti Front National d’extrême droite de la France :
"Nous verrons lors de l’élection présidentielle (année suivante) où les candidats s’engagent à organiser un référendum.
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Vous savez, que je fais partie de ceux, parce que depuis quatre ans maintenant, je l’ai déjà dit six mois après son élection, j’ai organiserait un référendum sur la sortie (de France) de l’Union européenne, et que j’utiliserais ces six mois pour négocier avec l’Union européenne de sa transformation en une Europe des nations, de redonner à la Français gens quatre éléments essentiels de sa souveraineté : territoriale, économique, monétaire et budgétaire et législative."
Par conséquent, si LePen émerge victorieux aux élections présidentielles de l’an prochain, cela signifie que le prochain joueur majeur dans l’UE après Germany est sorti et il y va de l’UE.
Ce soulèvement civil ensemble en Europe est en cours depuis il y a deux mois, lorsque les électeurs néerlandais ont rejeté massivement un traité d’Union européenne-Ukraine. Feuilles de l’Allemagne de Merkel maintenant devoir payer un extra 3 milliards d’euros par an à l’Union européenne annuelle de visages budget une fois la Grande-Bretagne.
Cela seul suscite des fonctionnaires allemands de proposer que la Grande-Bretagne est offert "négociations constructives de sortie" pour garder leur cotisation en. Certains parlent maintenant d’une adhésion quasi pour le Royaume Uni, qualifiant d’un "pays partenaire associé" pour garder l’argent qui coule.
Encore le gouvernement Français de Hollande ne comprend pas. Le gouverneur de la Banque centrale Française va exercer une pression sur les banques du Royaume-Uni. Ils prennent l’avis qu’il serait paradoxal que Grande-Bretagne pouvait conserver les privilèges après le retrait de l’UE. Premières banques préparent apparemment se préparent à porter une partie de ses employés à Londres vers le continent. Évidemment, ils ne parviennent pas à comprendre que c’est les banques continentales européennes qui se trouvent sur le bord de l’effondrement – pas britanniques.
Des ministres italiens ont averti samedi que l’Union européenne doit changer de cours ou risque effondrement total après vote de la Grande-Bretagne de quitter le bloc. Le ministre des Finances italien Pier Carlo Padoan a dit. « Une double réaction à Brexit est en cours, un financier, un politique. Le financier, au moins jusqu'à présent, est limitée. Je suis plus inquiet pour celui politique. »
En effet, l’impensable se produit. Et ils s’inquiètent de la fourrière peut s’interrompre ? Faites attention à l’euro.
En outre, de Portugal, avec tous les yeux sur les élections en Espagne, a fait une menace évidente pour l’UE (via WSJ)...
Des principaux alliés au gouvernement socialiste du Portugal, a déclaré que le pays devraient envisager d’organiser un référendum sur l’adhésion à l’Union européenne si l’UE décide d’imposer des sanctions sur la cible manquée de budget de l’an dernier.
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Alors que le parti socialiste du Portugal est profondément pro-européen et un référendum serait hautement improbable, déplacement du Bloc de gauche met la pression sur le gouvernement et premier ministre António Costa, ainsi que la Commission européenne, qui est en attente des résultats des élections de l’Espagne pour décider si les deux pays devraient être sanctionnés après la fin de leurs déficits au-dessus de 3 % du seuil de produit intérieur brut.
Alors que les communistes sont ouvertement anti-UE, le Bloc de gauche a dit, l’UE doit changer, mais pas nécessairement dissoudre.
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"Si la Commission européenne s’engage la mesure grave pour appliquer des sanctions contre le Portugal... la Commission européenne déclare la guerre contre le Portugal" Chef du Bloc de gauche Catarina Martins a déclaré dimanche.
En d’autres termes, si l’UE ose presure Portugal sur son excédent budgétaire, Portugal partira.
Et enfin, pour l’instant, comme pour renforcer les craintes de dissolution EU, extrême-droite UDC de la Slovaquie a lancé une pétition pour un référendum sur l’avenir du pays dans l’UE .
"Les citoyens de la Grande Bretagne ont décidé de refuser le diktat de Bruxelles. Il est grand temps pour la Slovaquie à quitter le naufrage européen 'Titanic'," a déclaré le parti.
Dans le même temps, comme le conclut Armstrong, un autre porte-parole de l’Union européenne a été le leader du parti au pouvoir de la Pologne. Pologne du ministre des affaires étrangères Witold Waszczykowski aussi maintenant a répondu et a dit que le résultat du référendum UK montre la nécessité d’une réforme de l’UE. « Voilà une mauvaise nouvelle pour l’Europe, pour la Pologne. (…) "Il s’agit d’un grand dilemme pour les eurocrates, nous voulons tous garder l’Union européenne, la question est dans quelle forme. Il poursuit: « nous allons essayer d’utiliser cette situation pour faire les politiciens européens au courant pourquoi cela s’est passé. « Et c’est arrivé parce que ce concept, qui a été créé il y a quelque temps, n’est donc plus populaire en Europe ».
Là encore, le premier ministre hongrois Viktor Orbán a l’intention de faire campagne dans la presse britannique pour le Royaume-Uni de rester dans l’UE, selon un porte-parole du gouvernement hongrois. Orbán est clairement l’un de ceux qui est hors de contact avec les gens et ne parvient pas à comprendre qu’une Europe fédéralisée ne va pas vers le bas très bien avec les gens. Il est extrêmement arrogant de penser qu’il n’a aucun droit d’intervenir ou suggère que le vote sont ignorés.
Pour ajouter l’insulte à l’injure, Turquie proclame le « union des croisés s’écroule » démontrant que souvenirs en Europe remontent à plusieurs siècles. Le peuple des États-Unis d’Amérique ne voulait pas d’entrer dans la seconde guerre mondiale. Roosevelt se rendit même à Boston, promettant que les garçons américains défendrait jamais Europe. Boston était une communauté très irlandaise et ils étaient bouleversés à la demande de défendre la Grande-Bretagne après leur migration vers les États-Unis en raison de la Grande-Bretagne. Vieilles blessures ne meurent jamais tout à fait.
Comme Doug Noland met en garde,
L’intégration européenne est à nouveau sous la menace existentielle. Et alors que la désintégration va probablement se dérouler dans les prochaines années, une crise de confiance sur les marchés pourrait éclater à tout moment.
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Confiance dans les banques européennes est chancelante mal. Je crois que la foi en la capacité de la BCE à tenir les banques et marchés des valeurs mobilières ensemble est en déclin.
Quel effet de levier a accumulé tout au long des marchés obligataires périphérie européenne ? Et c’est une dure réalité de la structure financière de l’Europe de risking/de leveraging dynamique ont tendance à voir hausse des rendements/élargissement tartinades intensifient les craintes du marché de déficience de la Banque. Puis Banque soucis plus nuire aux sentiment sur les marchés et les milieux d’affaires dans un cercle vicieux problématique.
Pourquoi y a t-il de moins en moins de couple qui se marient ? Parce que le mariage est 'gratuit' tandis que le divorce... est très très très cher ! D'où le nom qui va donc avec: ESCROQUERIE.
Ils mettent des gardes armés sur des camions de nourriture au Venezuela
par Tyler Durden 26 juin 2016 21:30
Prouvant par Michael Snyder via The End of The American Dream blog,
Nous regardons ce qui se passe lorsque l’économie d’une nation développée totalement implose. Juste quelques années, le Venezuela a été la plus riche nation dans l’ensemble de l’Amérique du Sud, et ils se sont avérés encore plus les réserves de pétrole que quiconque sur la planète entière, y compris l’Arabie saoudite. Mais maintenant les gens là-bas sont tellement faim et si désespérée que certains d'entre eux sont réellement la chasse les chiens, les chats et les pigeons de la nourriture. Il y a quelques jours j’ai donné une conférence vers le bas à Morningside, au cours de laquelle j’ai averti que nous verrions un jour des gardes armés sur des camions de nourriture en Amérique. Après que cet exposé a été fait, je suis remonté dans ma chambre et je suis tombé sur un article du New York Times , qui avait été réédité par MSN qui a expliqué que cette chose exacte est déjà en cours vers le bas au Venezuela...
Avec les camions de livraison constamment attaqués, la nourriture de la nation est maintenant transportée sous garde armée. Soldats sont montre plus de boulangeries. La police tirer des balles en caoutchouc sur les foules désespérées assaut les épiceries, les pharmacies et les boucheries. Une fille de 4 ans a été abattue à mort les gangs de rue se disputèrent alimentaire.
Venezuela a des convulsions de la faim.
Des centaines de personnes ici dans la ville de Cumaná, abrite l'un des héros de l’indépendance de la région, ont défilé sur un supermarché ces derniers jours, crier pour se nourrir. Ils ont forcé ouvert une grande porte métallique et coulé à l’intérieur. Ils ont arraché des eau, farine, semoule de maïs, sel, sucre, pommes de terre, tout ce qu’ils pouvaient trouver, laissant seulement brisés congélateurs et étagères renversées.
Dans tout le pays, les gens sont debout dans des lignes extrêmement longues, jour après jour l’espoir d’obtenir de la nourriture. Parfois, les camions de nourriture n’apportent rien, et il est parfois quelques bribes comme têtes de poissons et de fruits pourris. Pour obtenir une meilleure idée de ce que la vie est comme au Venezuela en ce moment, il suffit de cocher cette vidéo sur YouTube...
Comme les gens vers le bas au Venezuela se plus faim et plus affamé, extrême désespoir est réglage po Et avec désespoir extrême vient la criminalité et la violence...
Une fille de 4 ans, Britani Lara, aurait été abattue à mort mardi dans la banlieue de Caracas de Guatire telle qu’elle existait en ligne avec sa mère à l’extérieur d’une épicerie Mercal appartenant au gouvernement.
Journal El Nacional a signalé que les gangs à moto sont sont battus sur le droit de contrôler et de distribuer des aliments au magasin Guatire et que les coups de feu semble être un résultat de ce différend. Huit autres auraient été blessés dans l’incident.
La violence a été également signalée lors d’une manifestation de nourriture, mis en scène devant un magasin dans la ville de Cariaco, dans l’État central de Sucre, où 21-year-old Luis Fuentes a été tué d’une balle. Onze autres ont été blessés, selon le journal El Nacional.
Pouvez-vous imaginer vivre dans un pays où tout cela se passe ?
La plupart des américains ne pouvaient pas même concevoir d’une telle chose. Mais bien sûr la vérité est que, jusqu'à tout récemment la plupart des Vénézuéliens ne pouvaient pas non plus. En fait, il y a quelques années Venezuela était une des plus prospères des nations dans l’ensemble de l’Amérique du Sud...
Il y a deux ans, le Venezuela était une nation de fonctionnement normal, relativement parlant bien sûr. Il n’était nullement un pays libre, mais les gens avaient toujours un niveau de vie qui était plus élevé que la plupart des pays en développement.
Vénézuéliens pouvaient encore se permettre les nécessités essentielles de la vie et quelques luxes trop.
Ils pouvaient envoyer leurs enfants à l’école et s’attendre à recevoir une éducation assez bonne, et ils pourraient aller à l’hôpital et s’attendre à être traités efficacement avec les mêmes normes médicales, que vous trouveriez dans une nation développée. Ils pourraient aller à l’épicerie et acheter tout ce qu’ils avaient besoin, et services de base du gouvernement comme law enforcement et infrastructure maintenance assez bien fonctionné. Le système était loin d’être parfait, mais il travaillait la plupart du temps.
Il y a toutes sortes de signes que la mince couche de civilisation que nous tenons pour acquis aux États-Unis commence à s’effriter et. Si vous suivez la Fin de The American Dream sur une base régulière, vous savez que j’ai poster des articles sur ce thème tout le temps. Mais aujourd'hui, je veux juste partager une friandise avec vous. Reuters rapporte que le nombre d’héroïnomanes dans ce pays a presque triplé depuis 2003, et le nombre de décès liés à l’héroïne est maintenant environ cinq fois supérieur à celui de l’an 2000...
A « épidémie » d’héroïne est saisissant aux États-Unis, où l’approvisionnement bon marché a contribué à pousser le nombre d’utilisateurs à un maximum de 20 ans, augmentation des décès liés à la drogue, l’Organisation des Nations Unies, a déclaré jeudi.
Selon monde drogue rapport 2016 l’ONU, le nombre d’usagers d’héroïne aux Etats-Unis a atteint environ 1 million en 2014, presque trois fois plus qu’en 2003. Il les décès liés à l’héroïne ont augmenté cinq fois depuis 2000.
« Il n’y a vraiment une énorme épidémie (de) l’héroïne aux États-Unis, » dit Angela Me, le chercheur en chef pour le rapport qui a été publié jeudi.
Tout comme le Venezuela, notre société est trop pourris. Comme je l’ai prévenu avant, les exactes mêmes choses qui sont passent là-bas dès maintenant viennent ici aussi.
C’est juste une question de temps.
Sur une note latérale, je tiens à féliciter le peuple britannique d’avoir voté pour l’indépendance de l’Union européenne. Comme j’ai écrit cet article et à ce stade, il semble que les résultats viennent victoire est pratiquement assurée pour la campagne de « Congé ».
J’aurais voté « Leave » moi si j’ai vécu au Royaume Uni, mais qu’il n’y a aucun doute sur ce qui vient ensuite. Incertitude et le chaos vont régner sur les marchés financiers européens, et nous avons déjà vu le plus grand un jour tomber dans l’histoire de la livre sterling. Il va être la douleur économique et financière à court terme, mais le peuple du Royaume-Uni ont fait la bonne chose pour leurs enfants et leurs petits-enfants, et pour cela ils doivent être applaudi.
Face à l'opposition anti-vénézuélienne des supermarchés et personnels portuaires, le président Nicolas Maduro a donc décidé de distribuer lui-même à manger aux vénézuéliens ! (c'est d'ailleurs pour çà qu'il a été élu et est encore soutenu aujourd'hui).
Nota: Le journal 'El National' est un quotidien US.
(...) Il y a deux ans, le Venezuela était une nation de fonctionnement normal, relativement parlant bien sûr. Il n’était nullement un pays libre, mais les gens avaient toujours un niveau de vie qui était plus élevé que la plupart des pays en développement. (...)
Le Vénézuela a été un pays libre depuis l'arrivée de Chavez et Maduro (révolution bolivarienne).
« L’économie mondiale peut ne plus compter sur la dette » - BRI met en garde la Banque centrale Actions « ont commencé à retour de flamme »
par Tyler Durden 26 juin 2016 14:03
C’est fin juin, ce qui signifie, il est temps pour la mise en garde annuelle de la Banque des règlements internationaux sur la futilité croissante de l’impuissance politique et de la Banque centrale monétaire. Il y a exactement un an la BRI a demandé «de quelle utilité est une arme à feu avec aucune balles? », dans lequel la BRI, dit banques centrales sont sans défense contre la crise à venir. Eh bien, il a sous-estimé à quel point la central bancaire « magique people » est prêt à accéder à l’intérieur de leur « magique sac à malices » à préserver le statu quo : pour être sûr, personne au moment prévu la BCE de commencer à acheter pas seulement des obligations de société mais obligations pourries trop.
Avance rapide un an et la chant et la danse a été répétée, après la publication du rapport annuel 86e BIS dans lequel nous lisons que « politiques d’argent facile et de relance monétaire sans précédent ont commencé à se retourner sur les marchés financiers mondiaux"comme Bloomberg résume le rapport de 130 pages, qui est en grande partie rempli de données et d’analyse très familiers aux lecteurs réguliers.
Dans son rapport, la BRI » dit que les taux d’intérêt historiquement bas et les programmes achats liaison - qui ont envoyé des rendements ci-dessous zéro sur plus de $ 8 billions d’emprunts d’État, un montant record - provoquent des anomalies dans les valeurs liquidatives. Un exemple est que les différences de prix petit dans les titres ou d’actifs, qui banques éliminés traditionnellement par arbitrage, poursuivent plus souvent. »
"La politique monétaire est à court de marge de manœuvre, " a déclaré Hyun Song Shin, directeur de recherche à la BRI, dans une interview. « Il n’est pas clair combien autre relance de l’économie réelle peut être réalisé à l’aide des outils de politique monétaire seuls sans inviter les distorsions indésirables. »
Comme pratiquement chaque occasion depuis 2013, la BRI le dimanche une fois de plus appelé les gouvernements à réduire leur dépendance envers la politique monétaire extraordinaire pour stimuler la croissance économique. "Au lieu de cela, ils doivent redoubler d’efforts sur les réformes structurelles et financières, on dit. Le stimulus produit par les autorités monétaires du monde s’approchera les limites de son efficacité, selon la BRI, qui a été créée en 1930 et joue le rôle de la Banque centrale pour un grand nombre de ces institutions. "
Une complainte soulevée par la BRI est un nous ont entendu haut et clair dans les dernières semaines de tant Deutcshe Banque que Citi:
Avec le coût de l’argent alors proche de zéro, la rentabilité et la résilience des banques a été sapé, portant atteinte à leur capacité à prêter à l’ensemble de l’économie et créer des marchés pour les titres... Lorsque les banques choisissent de ne pas tenir autant de titres, qui réduit la profondeur et la liquidité sur les marchés obligataires et monétaires, menaçant de perturber leur bon fonctionnement.
Prêteurs à travers l’Europe de la Deutsche Bank AG à la Societe Generale SA luttent pour augmenter les revenus que la Banque centrale européenne pousse les taux d’intérêt en dessous de zéro, organismes de réglementation exigent plus gros tampons capital et volatilité des revenants des investisseurs, selon leurs rapports financiers le mois dernier. En mai, la deuxième Banque Intesa Sanpaolo SpA, de l’Italie, a déclaré son bénéfice au premier trimestre a chuté de 24 % à cause de ces raisons.
« C’est beaucoup mieux pour les banques et les courtiers d’avoir une assise financière solide, car il leur permet d’apporter un plus à l’appui de l’économie réelle et à de meilleures conditions », a déclaré Shin de la BRI. « Il leur permet de rendre les marchés de manière robuste. »
Un autre point fait de la BRI est quelque chose qui que nous avons discuté l’an dernier, à savoir le souffler dans des swaps de devises de base, qui, comme nous, futher a souligné vendredi, soufflé à l’impression plus négative depuis 2012 :
Suite à un rapport de Hyun Song Shin la BRI a écrit il y a quelques jours, la BRI a fait valoir que "en vertu de la théorie de la soi-disant parité couverte d’intérêt, des taux d’intérêt implicites de trading de devises doit être conformes aux taux du marché. Pourtant, actuelle implicite dollar taux de swaps de devises sont au-dessus de Libor. Cela signifie que les emprunteurs en dollars à travers le marché des swaps devises paient plus que le taux disponible sur le marché libre".
Ce qui est nouveau et remarquable dans le présent rapport est indirecte allégation selon laquelle la BRI la période en cours du malaise économique et taux record de faibles productivité s’effondrante est elle-même le résultat de la politique de la Banque centrale précédente (et actuelle).
Nous suggérons que la situation actuelle dans aucune petite mesure reflète l’incapacité à se familiariser avec les booms financiers extrêmement coûteux et bustes (« cycles financiers »). Ceux-ci ont laissé des cicatrices économiques durables et ont fait les robuste, équilibrée et durable une expansion mondiale difficile à atteindre – la marque de fabrique de reprise inégale d’une récession de bilan. Dette a agi comme un substitut politique et social de la croissance du revenu depuis bien trop longtemps.
Plus de dettes sur :
La dette peut aider à mieux expliquer ce qui semblerait autrement comme boulons indépendants du bleu. Tout d’abord, il fait la lumière sur le ralentissement de l’EME et sur les habitudes de croissance mondiale. La dette est au coeur des cycles financiers nationaux et de resserrement des conditions liées à l’emprunt de la devise étrangère de financement. C’est le plus évident pour les producteurs, en particulier les exportateurs de pétrole, qui ont vu leurs revenus et collatérale force s’effondrer – d'où les gros trous dans les comptes budgétaires et des coupes de gros investissements. Et la dette est peut-être une des raisons pourquoi le coup de pouce à la consommation dans l’importation de pétrole pays a été décevant : les ménages ont été soutenir leurs bilans.
... la dette peut encore faire la lumière sur le curieux ralentissement dans la croissance de la productivité. Lorsqu’il est utilisé à bon escient, le crédit est un puissant moteur de croissance économique saine. Mais comme l’indique la preuve précédente, estacades de crédit non contrôlé peuvent faire partie du problème et laisser une ombre longue après le buste, saper la croissance de la productivité. En outre, dette surplombs appuyer sur investissement, ce qui affaiblit encore la productivité. À son tour, une productivité plus faible le rend plus difficile à supporter le fardeau de la dette, boucler la boucle.
Mais, mais... Janet Yellen a été tellement confus juste la semaine dernière:
BARR : Dans vos remarques préparées, vous avez indiqué que les investissements des entreprises a été étonnamment faible. Peut-être la raison pour laquelle la Fed est surprise et continue à manquer sur les prévisions. Et a souligné la Fed comme le journal de Washington, croissance estimée à 2,4 % en décembre, qui était tombé à 2,2 % en mars. Ce mois-ci, il était tombé à 2 pour cent. Et il s’ensuit d’enregistrement cohérent de la réserve fédérale des prévisions d’erreur d’un point de vue de prédire la croissance plus forte que se produit en fait... Je voudrais que vous commenter là-dessus. »
YELLEN : Eh bien, la croissance a été décevante. Je ne suis pas sûr de la raison. Maintenant vous savez Janet.
Soit dit en passant, c’est autre chose que cette feuille d’étain, site de « complot » a été mise en garde concernant pour les 7 dernières années : au lieu d’une véritable réforme et changements structurels, tout le monde s’est appuyé exclusivement sur plus de dette, et ainsi, les taux moins permissive, pour tamponner l’échec des politiciens et de pousser toute responsabilité pour la « croissance » dans les mains des banquiers centraux. Sept ans plus tard, avec retard de croissance et dans le monde sur le bord d’une récession, c’est n’importe quelle banque centrale de merveille crédibilité n’a jamais été plus faible.
Il peut également être synonyme de la BRI qu’il est temps pour un mondial, jubilé de dette ou reset, étant donné que les mêmes politiques de banque centrale ont fait des taux en hausse peu pratiques, et donc « gonfler la dette away » est impossible. Il laisse seulement faillites en option. Certes, la BRI est plus nuancée dans sa formulation :
Cette interprétation plaide pour un rééquilibrage urgent de la politique de se concentrer plus sur des mesures structurelles, sur l’évolution de la situation financière et sur le moyen terme. Un élément clé de ce rééquilibrage serait une appréciation accrue de l’effet cumulatif des politiques sur les stocks de la dette, sur l’allocation des ressources et sur la marge de manœuvre politique. Car c’est ce manque de reconnaissance qui restreint les options quand l’avenir devienne finalement aujourd'hui. Arbitrages intertemporels sont de rigueur.
Le problème est que dorénavant, banques centrales aura beaucoup moins de place à la maneouvre et si quoi que ce soit, peut être contraint à durcir sa politique comme davantage d’accélération peut maintenant être désapprouvée par les marchés :
... nous avons assisté à une rotation dans les booms financiers et des bustes partout dans le monde après la crise. Le secteur privé dans les économies avancées au cœur de la crise a commencé lentement à l’endettement ; ailleurs, en particulier mais pas seulement en EME, le secteur privé accéléré le rythme de désendetter tel qu’il a laissé le souvenir de la crise asiatique de 1997-98. Signes de booms financiers non viables ont commencé à apparaître dans eme sous la forme de fortes hausses de prix du crédit et la propriété et, comme dans les précédents épisodes, devises d’emprunts. Appréciations de la monnaie n’a pas pu arrêter la marée. En fait, comme le suggère BIS recherche, ils peuvent ont même encouragé prise de risques, car ils apparemment renforcement le bilan des emprunteurs de devises étrangères et induite par les prêteurs d’accorder plus de crédit (le "canal de prise de risque").
Ce que nous avons assisté à l’an dernier est peut-être le début d’un réalignement majeur, inévitable et nécessaire, dont les divers éléments inverser cours. Les cycles financiers domestiques ont été maturation ou tournant dans un certain nombre d’EME, pas moins la Chine et leur croissance s’est ralentie. Les prix sont tombés. Plus précisément, une combinaison de plus faible consommation et de production plus ample a mis plus de pression sur le prix du pétrole. En outre, attendus politique monétaire américaine de serrage dans le contexte de l’accélération continue ailleurs soutient appréciation du dollar américain. Ceci à son tour a renforcé les conditions pour ceux qui ont emprunté fortement dans la monnaie de financement.
Le plus révélateur part dans le rapport d’aujourd'hui était admission la BRI, que c’est vraiment faute de toutes les banques centrales sous la forme de cycles de surchauffe « mal tourné » qui à son tour conduire à « dégâts durables » à savoir :
Le monde a été hanté par une incapacité à retenir les booms financiers qui, une fois mal tourné, causent des dommages durables. Le dehors et l’insoutenable boom financier qui ont précédé la crise masquées et aggravé la baisse de la croissance de la productivité. Et plutôt que d’être le prix à payer pour une performance économique satisfaisante, le boom a contribué, au moins en partie, à sa détérioration, tous deux directement et en raison de la réponse politique ultérieur. Le symptôme clé du malaise est la baisse des taux d’intérêt réels, courtes et longues, aux côtés de signes renouvelées de déséquilibres financiers de plus en plus.
Il y a beaucoup plus dans le rapport qui a clairement « gets it », même l’observation désagréable quel échec de la politique monétaire signifie pour les politiciens du monde: à savoir, qu’ils wil dois enfin faire leur travail !
La nécessité de rééquilibrer le policy mix met un grand fardeau sur les politiques structurelles. Leur mise en œuvre, bien sûr, visages politico-économiques sérieux obstacles. En outre, ils ne donnent pas nécessairement des résultats à court terme, bien que cela dépende des mesures spécifiques et de leur impact sur la confiance. Mais ils offrent le moyen le plus sûr de la suppression des obstacles à la croissance, à libérer le potentiel des économies et à renforcer leur résilience.
Ce que cela signifie est que, pour quiconque pense que nous avons vu l’ampleur des populiste révulsion aux politiques de la nouvelle normalité est accrocher à votre cause de chapeaux nous n’avez rien vu encore : si la prescription de la BRI de maux du monde est prise au sérieux par les décideurs, cela signifie que seulement maintenant politiciens ne sera plus en mesure de botté de dégagement aux banques centrales au lieu de rendre impopulaire , décisions financée par la dette et le résultat sera une montée historique en colère populaire que tout à coup l’État-providence financé par endettement voit son financement pour garder le contenu de la majorité, n’est plus aussi généreux.
Conclusion de la BRI :
Un glissement vers une expansion plus robuste, équilibré et durable est menacé par une « Trinité risquée »: les niveaux d’endettement trop élevés, croissance de la productivité qui est trop basses et une marge de manœuvre politique qui est trop étroite. Le signe plus remarquable de cette situation difficile est les taux d’intérêt qui continuent d’être constamment et exceptionnellement bas et qui, en fait, sont tombés encore dans la période sous revue. L’économie mondiale ne peut pas se permettre de compter plus sur le modèle de croissance alimentés à la dette qui lui a valu à la conjoncture actuelle.
Déplacement A des engrenages exige un rééquilibrage urgent du policy mix. La politique monétaire a été débordée depuis bien trop longtemps. Prudential, fiscales et, au-dessus de tous, politiques structurelles doivent venir au premier plan. Dans le processus, cependant, il est essentiel d’éviter la tentation de succomber aux solutions rapides ou des raccourcis. Les mesures doivent conserver une ferme orientation à long terme. Nous avons besoin de politiques qui nous ne regretterez pas une fois de plus quand l’avenir devient aujourd'hui.
Comme au Royaume-Uni a découvert la manière dure, il est trop tard pour ça maintenant. * * * En terminant, nous sera remarque ce qui nous a dit il y a aujourd'hui un an:
Si vous savez quelque chose sur l’histoire de la BRI, vous savez que le dernier rapport annuel de la Banque est criante ironique et quelque peu hypocrite. La « Banque des banques centrales », comme l’institution hautement rentable est connu, depuis des décennies a servi comme un club secret pour les banquiers centraux plus influents du monde. Week-end de la somptueuse governors' organisée par la Banque de Bâle permettre de gourous de la politique monétaire plus puissantes du monde discuter des questions les plus importantes vers le système financier mondial en toute intimité sans crainte que quoi que ce soit fuira au public ou à la presse.
En d’autres termes, la BRI sert à encourager et à perpétuer le pouvoir et le prestige des banquiers centraux du monde et fournit un forum top secrète pour la cabale de la politique monétaire de se rencontrer et de s’apitoyer abri à tout moment les regards indiscrets de ceux à qui les banquiers de tous les droits soient responsables.
Dans ce contexte, il est un peu absurde que la Banque annuelle de rapport — qui, pour rappel, est nécessaire d’avoir lu dans les services du Trésor et de la politique monétaire des cercles autour du globe — contient une critique cinglante des mêmes politiques qui étaient sans doute imaginé, tordu et aiguisé au dîner et vins fins à Bâle. Néanmoins, les dernier tome la BRI regorge de critiques pour l’idée que les gens qui composent des gouverneurs de la Banque sont en effet omnipotents.
Enfin et surtout, n’oublions pas où se trouvaient les banquiers centraux du monde sur vendredi matin quand ils ont annoncé le déluge de réponses de la politique monétaire qu’ils libérerait dans le sillage de Brexit pour calmer les marchés financiers mondiaux : au 18ème étage de la tour BIS .
Donc vous sera veuillez nous excuser si nous ignorons cette dernière diatribe annuelle par la BRI contre les politiques mises en œuvre par le propre Conseil d’administration de la BRI. Si quoi que ce soit, nous nous attendrions beaucoup plus des mêmes politiques qui ont échoué ; Nous attendrons certainement encore plus fort et plus sévères avertissements de la BRI un an à compter d’aujourd'hui, quand tout le reste que les banques centrales dévoiler d’ici à juin 2017 est implémentée, et ne parvient pas à autre chose que garder des marchés boursiers mondiaux soutenus "coute que coute."
Cure de jouvence : petites confidences à mes lecteurs
RépondreSupprimerle 26 juin 2016
par jacqueshenry
Je m’administre maintenant depuis une année une dizaine de grammes de glycine chaque jour. Quels sont objectivement les bienfaits de ce traitement peu coûteux ? Je signale à mes lecteurs que j’aurai 71 ans dans quelques jours et que je suis encore sexuellement actif. Ces deux remarques sont importantes pour la compréhension de la suite de ce billet. Le premier effet de la glycine est une croissance plus rapide des ongles des pieds et des mains, des cheveux, de la barbe et des poils pubiens. J’ai remarqué que mes cheveux avaient tendance à grisonner ainsi que quelques poils pubiens. La glycine semble avoir fait généralement régresser ce phénomène également évident au niveau de la barbe. Je ne rase ma broussaille faciale qu’une fois par mois par pure procrastination de longue durée et elle est nettement moins blanche.
Le blanchiment des cheveux est la conséquence d’une élimination défectueuse d’espèces chimiques oxydées. Or cette élimination fait appel à un mécanisme énergétique alimenté par les mitochondries, les petites centrales à énergie des cellules vivantes. Comme la glycine a justement pour effet de préserver la fonctionnalité des mitochondries, il n’est donc pas étonnant que mon système pileux ait retrouvé une petite jeunesse.
J’ai remarqué que mon sommeil était de meilleure qualité : je dors plus longtemps sans interruption et ne souffre plus d’insomnies parfois de plusieurs heures si pour une raison inconnue je me réveille par exemple à deux heures du matin. J’éprouve également l’irrésistible envie de faire une petite sieste de trois quarts d’heure l’après-midi. Comme il est bien connu qu’un sommeil de qualité est nécessaire pour éliminer toutes sortes de déchets cellulaires et que ce processus fait également appel à des équivalents réducteurs (excusez le terme technique) produits par les mitochondries peut-être que mon organisme, mieux préparé à l’élimination de ces déchets, me signale qu’il faut dormir …
J’ai également remarqué que si je décide de marcher une demi-heure en montant – ici toutes les rues sont pentues, la ville part de la mer pour atteindre l’altitude de 600 mètres en quelques kilomètres – je ne souffre plus de courbatures comme cela m’arrivait régulièrement. De plus l’apparition de courbatures m’arrivait fréquemment après avoir honoré ma compagne, un exercice qui fait appel à certains muscles qu’on n’utilise pas de manière intensive normalement. Même cas de figure : plus de courbatures. Encore une fois c’est facile à expliquer puisque les courbatures sont la conséquence d’une production d’acide lactique au niveau des muscles. Or l’acide lactique est un déchet qui doit être éliminé avec l’aide de l’activité mitochondriale. J’ajouterai que ces mêmes mitochondries sont lourdement sollicitées lors d’un effort musculaire intense. La glycine a donc bien un effet bénéfique sur l’activité musculaire.
(suite en dessous:)
Comme je prends aussi chaque soir (je ne dîne jamais le soir, un seul repas par jour) douze grammes de levures de bière fraiches depuis plus de 5 ans, je ne peux donc qu’imputer les effets bénéfiques décrits ci-dessus qu’à la seule glycine. Les levures fraiches constituent un apport en oligo-éléments et vitamines complet, ce n’est pas cher, ce n’est pas très bon mais on s’y habitue très vite.
RépondreSupprimerEnfin, je viens de débuter un traitement sur le long terme avec des foies de morue dans leur huile en provenance d’Islande, j’en reparlerai dans six mois si je suis encore en vie …
https://Saint-Jacques-de-Compostelle/2015/06/08/rester-jeune-tres-simple-gavez-vous-de-glycine-acide-amino-acetique/
https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/06/26/cure-de-jouvence-petites-confidences-a-mes-lecteurs/
Supprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Glycine_(acide_amin%C3%A9)
Et si l'homme préhistorique avait su écrire ?
RépondreSupprimerSputnik
sam., 25 juin 2016 08:21 UTC
Encore tout récemment, c'était un fait avéré: l'écriture telle qu'on la conçoit vit le jour en Mésopotamie ancienne environ 3.000 ans avant JC. Cependant, une nouvelle recherche menée par la paléontologue canadienne Genevieve von Petzinger nous incite à réviser ce postulat de fond en comble.À en croire Mme Petzinger (Université de Victoria, Canada), le tout premier système d'écriture, aussi primitif soit-il, fut conçu il y a... 40.000 ans, au plus bas mot.
Pour donner du poids à son hypothèse, l'équipe sous sa houlette a composé une base de peintures et gravures rupestres, présentes partout en Europe, entre l'Espagne et les monts Oural. Au total, 367 spécimens en date du Paléolithique supérieur, y compris des objets de culte couverts de gravures du même type, ont été minutieusement étudiés, précise la chercheuse.
Au terme de sa recherche, Mme Petzinger a réussi à démontrer qu'à l'époque les hommes utilisaient au moins 32 symboles récurrents, qu'on peut observer sur les parois des caves, aussi bien que sur les statuettes et outils datant de la même période.
Il est possible, poursuit-elle, que ces symboles aient pu être utilisés à des fins communicatives, et mieux encore, qu'ils aient pu constituer une "langue" primitive, unique pour tous les pré-Européens.
Les composants de cette écriture, fait-elle remarquer, diffèrent considérablement des alphabets modernes: ce n'étaient ni éléments phonétiques ni pictogrammes. Sans aucun doute, c'est un système à part entière.
Il n'est pas exclu que les hommes préhistoriques s'en soient servis pour composer des "cartes" géographiques ou pour visualiser le contenu des mythes et rites pratiqués à l'époque.
Au départ, les hommes n'auraient utilisé qu'un ensemble restreint de symboles. Mais le temps passant, leur "vocabulaire" se serait enrichi considérablement et aurait formé un système d'écriture unique en son genre, conclue Mme Petzinger.
Les résultats de la recherche en question ont été publiés dans le magazine National Geographic.
https://fr.sott.net/article/28488-Et-si-l-homme-prehistorique-avait-su-ecrire
Il est bien certain qu'un enfant en 'bas-âge' dessine lui-même ce qu'il voit et non l'interprête en lettres & chiffres comme le font certains peuples. D'où l'intérêt de communiquer ses sentiments en représentant les choses vues (compréhensible par TOUT LE MONDE).
SupprimerLe problème d'attendre des autres qu'ils agissent comme je le ferais
RépondreSupprimerSarah Boucault
Nos Pensées
dim., 26 juin 2016 08:22 UTC
-- Commentaire : Un article intéressant, mais bien faire la part des choses. Il ne s'agit pas d'accepter n'importe quelle attitude chez l'autre, comme les attitudes manipulatrices ou psychopathiques. --
L'origine de nombre de nos déceptions se trouve dans l'attente que les autres agissent comme nous le ferions nous-mêmes.
Nous attendons la même sincérité, le même altruisme, la même réciprocité, mais pourtant, les valeurs qui définissent notre cœur ne sont pas les mêmes que celles de l'esprit des autres.
William James, philosophe, fondateur de la psychologie fonctionnelle et frère aîné de Henry James, disait dans ses théories qu'une manière très simple de trouver le bonheur réside dans le fait de minimiser nos attentes.
Moins on attend, plus on peut recevoir ou trouver. C'est un raisonnement assez controversé, bien sûr, mais il a sa logique.
N'attendez rien de personne, attendez tout de vous-même. Ainsi, votre cœur sera moins sujet aux déceptions.
Nous savons tous qu'en ce qui concerne nos relations, il est inévitable de ne pas avoir d'attentes.
Nous attendons certains comportements et nous souhaitons être aimé, défendu et valorisé. Mais parfois, ces prévisions ne sont pas au rendez-vous.
Qui attend trop des autres finit par être blessé par un tout petit détail ou une petite nuance, d'où l'intérêt de tenir compte de certains aspects.
Quand nous attendons que les autres agissent en accord avec nos attentes
Les parents attendent que leurs enfants agissent d'une manière particulière, les conjoints attendent tout de leur partenaire, et les amis attendent qu'on les soutiennent dans chaque chose qu'ils font, même si cela va à l'encontre de nos valeurs.
Toutes ces situations si fréquentes sont des exemples clairs de ce que l'on appelle «la malédiction des attentes».
Parfois, il y a des personnes qui estiment que ce que telle personne pense, ressent ou juge doit faire partie d'une norme bien établie, et elles font même des listes sur leurs concepts de l'amitié, de l'amour ou de la famille, que personne ne réussit à combler.
La déception est donc présente des deux côtés en permanence. La clé, comme toujours, se trouve dans l'équilibre et avant tout dans la nécessité d'être réaliste.
Il est clair qu'il y a des attentes qui sont «légitimes», qui entrent dans ce que l'on est en droit d'attendre (la non trahison, la sincérité, le respect, la fidélité etc.).
Ce sont des piliers qui équilibrent les relations positives et saines. Cependant, quand quelqu'un est obsédé par l'excellence du lien, que ce soit affectivement, dans la famille ou dans l'amitié, la frustration apparaît inéluctablement, ainsi que le ressentiment et la colère. Il faut en tenir compte.
(suite en dessous:)
Comment cesser d'attendre trop des autres ?
RépondreSupprimerPersonne n'est trop naïf lorsqu'il attend des autres qu'ils montrent leurs qualités et leurs bons côtés. Nous avons le droit de les voir, et même de les demander, mais avec précaution et prudence.
Les apparences ne trompent pas, ce qui trompe le plus souvent sont nos propres attentes sur les autres...
Nous pouvons attendre beaucoup des autres, mais le mieux sera toujours d'attendre encore plus de nous-même. Nous sommes si complexes, c'est pourquoi nous pouvons aussi tromper les autres, tout comme les personnes qui nous entourent peuvent nous décevoir.
Clés qui aident à cesser d'attendre trop des autres
Pour vous aider à cesser de trop attendre des personnes de votre entourage, nous vous donnons les clés suivantes :
- Personne n'est parfait, pas même nous-même. Si nous devions combler les attentes des autres et les nôtres, nous tomberions dans une dynamique aussi stressante que malheureuse.
Personne n'est un exemple de perfection, ni de vertu absolue. Il suffit de se respecter et d'exercer la réciprocité de la manière la plus humble possible.
- Apprenez à différencier les attentes de la dépendance. Parfois, nous responsabilisons les autres de notre propre malheur.
- Nous construisons de grandes attentes envers quelqu'un car nous sommes dépendants de ce qu'il offre. Nous exigeons donc qu'il agisse comme nous le voulons car c'est la seule manière de nous sentir bien, même si cela fait beaucoup souffrir l'autre personne.
- Acceptez qu'on ne peut pas toujours recevoir quelque chose en échange. Cela caractérise beaucoup de gens : "si je te rends ce service, j'attends que tu me le rendes». «Si je montre une ouverture et que j'amorce une conversation agréable, j'attends que les autres agissent de la même manière".
Que nous le voulions ou non, ces choses n'arrivent pas toujours et ce n'est ni bien, ni mal : il s'agit seulement d'accepter les autres tels qu'ils sont.
Pour conclure, peut-être que William James avait raison avec sa proposition toute simple : moins nous attendons des autres, plus les surprises qu'ils peuvent nous apporter sont nombreuses.
Il s'agirait simplement de nous permettre d'être un peu plus libres et moins dépendants du comportement des autres.
Nous sommes tous faillibles, nous sommes tous des êtres merveilleusement imparfaits essayant de vivre dans un monde parfois chaotique où les déceptions sont inévitables mais où habitent aussi les amours sincères et les amitiés impérissables
https://fr.sott.net/article/28490-Le-probleme-d-attendre-des-autres-qu-ils-agissent-comme-je-le-ferais
SupprimerPour conclure ce texte idiot digne d'un enfant de 4 ans qui ne comprend encore les choses, il serait bon de parler de l multitude de savoirs existant aujourd'hui tant l'homme est-il multidirectionnel. Maintenant à la question du "Pourquoi ne sait-il pas répondre ?" (alors qu'il a appris !); là se pose des alternatives de priorité jugeant comme futile de répondre, d'embarrassant, de complexe voire de 'perte de temps' alors que l'homme d'il y a 10 000 ans avait aussi 24 heures par jour !
Notons que: Chaque problème (avec ou sans guillemets) a sa solution.
Différence importante entre celle ou celui qui regarde la télé/écoute la radio et lit les journaux et celle ou celui qui préfère connaître la vérité par Internet.
Notre attente à TOUTES & TOUS est LA MÊME et, que des religions (de merde) interviennent ne changent rien à la chose sinon le résultat qui sera réel avec les hommes normaux (non-croyant) qui apporteront plus vite la solution.
D'où l'enfermement psychoproblématique de l'auteure complexée grave.
Falloujah est complètement libérée, la bataille est terminée
RépondreSupprimerRussia Today
dim., 26 juin 2016 12:15 UTC
Le chef de l'opération antiterroriste irakienne a déclaré que la ville de Falloujah, dont Daesh s'était emparé en 2014 était enfin « complètement libérée des terroristes ». Les troupes irakiennes sont entrées dans la partie nord-ouest de la ville de Falloujah, le plus important bastion de Daesh en Irak.
«Nous annonçons depuis le district central de Golan que la bataille est finie», a déclaré le lieutenant général Abdul Wahab al-Saidi.
L'offensive pour libérer la ville contrôle par Daech depuis plus de deux ans a commencé le 23 mai.
La ville de Falloujah dans la province d'Al-Anbar, située à l'ouest de l'Irak, a été occupée par les terroristes de Daesh pendant plus de deux années. Le groupe terroriste affamait, torturait et exécutait la population locale.
Les forces irakiennes ont commencé leur offensive principale sur Falloujah en mai dernier. En deux mois, elles ont réussi à pénétrer dans la ville et la libérer complètement, ce qui signifie que Daesh commence à abandonner ses territoires. Falloujah bénéficie en effet d'une position stratégique très avantageuse, à seulement 50 kilomètres de Bagdad, et était l'une des villes les plus importantes à avoir été conquise par les terroristes.
L'Irak avait très bien préparé son offensive. Au total, des dizaines de milliers de combattants avaient été mobilisés et des combats acharnés se poursuivaient depuis semaines. Le 31 mai, les terroristes de Daesh ont déclaré avoir capturé des centaines de familles et les utiliser comme boucliers humains, mais les troupes gouvernementales sont toutefois parvenues à les libérer.
Toute la population civile n'a cependant pas pu quitter les zones de combat. Environ 50 000 civils ont été piégés à Falloujah et depuis plusieurs mois, ils manquaient de nourriture, d'eau potable et de médicaments.
- voir clips sur site :
https://fr.sott.net/article/28491-Falloujah-est-completement-liberee-la-bataille-est-terminee
Irak : la ville de Falloujah est complètement libérée, la bataille est terminée
RépondreSupprimer26 juin 2016, 10:43
Le chef de l’opération antiterroriste irakienne a déclaré que la ville de Falloujah, dont Daesh s'était emparé en 2014 était enfin «complètement libérée des terroristes».
Les troupes irakiennes sont entrées dans la partie nord-ouest de la ville de Falloujah, le plus important bastion de Daesh en Irak.
«Nous annonçons depuis le district central de Golan que la bataille est finie», a déclaré le lieutenant général Abdul Wahab al-Saidi.
La ville de Falloujah dans la province d'Al-Anbar, située à l’ouest de l'Irak, a été occupée par les terroristes de Daesh pendant plus de deux années. Le groupe terroriste affamait, torturait et exécutait la population locale.
Lire aussi : Les forces irakiennes ont repris le QG du gouvernement à Daesh dans le centre de Falloujah
Les forces irakiennes ont commencé leur offensive principale sur Falloujah en mai dernier. En deux mois, elles ont réussi à pénétrer dans la ville et la libérer complètement, ce qui signifie que Daesh commence à abandonner ses territoires. Falloujah bénéficie en effet d'une position stratégique très avantageuse, à seulement 50 kilomètres de Bagdad, et était l’une des villes les plus importantes à avoir été conquise par les terroristes.
20 000 enfants otages à #Fallouja: les troupes irakiennes reportent l'offensive sur #Daesh. https://t.co/3zoGT7l109pic.twitter.com/zirsFBTTAl
— RT France (@RTenfrancais) 2 juin 2016
L’Irak avait très bien préparé son offensive. Au total, des dizaines de milliers de combattants avaient été mobilisés et des combats acharnés se poursuivaient depuis semaines. Le 31 mai, les terroristes de Daesh ont déclaré avoir capturé des centaines de familles et les utiliser comme boucliers humains, mais les troupes gouvernementales sont toutefois parvenues à les libérer.
Lire aussi : Raqqa, Moussoul, Falloujah : Daesh attaqué de tous les côtés
Toute la population civile n'a cependant pas pu quitter les zones de combat. Environ 50 000 civils ont été piégés à Falloujah et depuis plusieurs mois, ils manquaient de nourriture, d’eau potable et de médicaments.
Lire aussi : Les forces irakiennes mènent des raids contre les positions de Daesh autour de Falloujah (VIDEO)
https://francais.rt.com/international/22758-irak-province-fallujah-libere
Syrie – L’attaque surprise russe met fin aux manœuvres dilatoires de Kerry
RépondreSupprimerLe 18 juin 2016 –
Source Moon of Alabama
Les États-Unis ne veulent pas mettre fin à la guerre contre la Syrie, ni régler l’affaire à la table de négociation. Ils veulent voir leurs exigences satisfaites à 100%, à savoir la chute du gouvernement syrien, la dissolution de l’État syrien et la mise en place d’une administration américaine par procuration, en Syrie.
Lorsque le cessez-le-feu a été instauré en Syrie, fin février, Obama n’a pas respecté son engagement de séparer les rebelles modérés, soutenus par les États-Unis, d’al-Qaïda. En avril, les rebelles soutenus par les Américains, les talibans comme Ahrar al Sham, et al-Qaïda se sont réunis pour attaquer le gouvernement syrien au sud d’Alep. Les forces par procuration des États-Unis ont violé le cessez-le-feu.
Deux résolutions de l’ONU stipulent qu’al-Qaïda en Syrie doit être combattu quoiqu’il en coûte. Mais les États-Unis ont, au moins par deux fois, demandé à la Russie de ne pas le bombarder. Ils prétendent à tort qu’il ne leur est pas possible de séparer leurs modérés d’al-Qaïda et qu’une attaque contre le groupe toucherait également leurs amis modérés.
Le ministre des Affaires étrangères russe Lavrov en a parlé plusieurs fois à Kerry. Mais la seule réponse qu’il a obtenue, a été de surseoir aux attaques aériennes. Pendant ce temps, al-Qaïda et les modérés ont continué à violer le-cessez-le-feu et à attaquer les forces gouvernementales syriennes.
Près de quatre mois ont passé et Kerry continue de dire que les États-Unis ont besoin de plus de temps pour séparer leurs forces par procuration d’al-Qaïda. Le ministre des Affaires étrangères Lavrov a récemment exprimé la consternation des Russes :
«Les Américains disent maintenant qu’ils n’arrivent pas à écarter les membres de la bonne opposition des positions tenues par le Front al-Nusra, et qu’ils ont besoin de deux ou trois mois de plus. J’ai l’impression que ce n’est qu’une tactique pour garder une sorte de lien avec le Front al-Nusra et l’utiliser plus tard pour renverser le régime [d’Assad]», a déclaré M. Lavrov lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg.
La coupe était pleine, et la dernière demande de Kerry d’attendre encore trois mois avant d’attaquer al-Qaïda a été la goutte qui a fait déborder le vase. La Russie a maintenant répondu en frappant les États-Unis là où ils ne s’y attendaient pas :
Les avions de l’armée russe ont bombardé les combattants syriens soutenus par le Pentagone plus tôt dans la semaine, sans tenir compte des mise en garde des commandants américains contre ce que les responsables militaires américains considèrent comme la plus grande provocation de Moscou, depuis le début de sa campagne aérienne en Syrie, l’année dernière.
Les frappes ont touché une base située près de la frontière jordanienne, loin des zones d’actions précédentes des Russes, et ont ciblé les forces soutenues par les États-Unis qui luttent contre les militants de l’État islamique.
[…]
(suite en dessous:)
Ces dernières frappes ont eu lieu de l’autre côté du pays, autour de Tanf, une ville à proximité de laquelle se rejoignent les frontières de la Jordanie, de l’Irak et de la Syrie, à l’opposé de l’endroit où opèrent habituellement les Russes.
RépondreSupprimer[…]
Les frappes russes ont touché une petite base rebelle d’entraînement située dans une zone aride et inhabitée de la frontière. Environ 180 rebelles y participaient à un programme du Pentagone pour former et équiper les combattants contre État islamique.
Lorsque le bombardement a commencé, les rebelles ont appelé un centre de commandement américain au Qatar, d’où le Pentagone orchestre les attaques aériennes quotidiennes contre l’État islamique.
Les jets américains sont arrivés et les jets russes sont partis. Les jets américains sont repartis pour faire le plein, les jets russes sont revenus et ont bombardé à nouveau. Il semble que deux combattants américains par procuration aient été tués et que 18 aient été blessés.
Plus tôt dans la journée, il y a eu une autre attaque similaire sur la même cible.
Il ne s’agissait pas d’un accident, mais d’une opération bien planifiée, et la réponse du porte-parole russe l’a clairement indiqué :
Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a confirmé l’attaque de vendredi et a dit aux journalistes qu’il était difficile de distinguer les différents groupes rebelles depuis le ciel.
Traduction: «Si vous n’êtes pas capables de séparer vos forces de celles d’al-Qaïda, ni de différencier leurs zones d’action, ni de désigner les zones tenues exclusivement par les modérés, nous n’en sommes pas capables non plus.»
Les combattants qui se trouvent près de Tanf sont soutenus par l’artillerie américaine depuis la Jordanie et par les forces aériennes américaines depuis l’Irak. Les forces d’opérations spéciales britanniques et jordaniennes font partie des forces terrestres (ainsi que, probablement, la plus grande partie des combattants syriens). Al-Qaïda n’est pas là. Les Russes le savent bien. Mais ils voulaient qu’il soit clair que si séparation il y a, tout le monde doit la faire et pas seulement eux. Et que donc, tant que les États-Unis ne les sépareraient clairement d’al-Qaïda, toutes les forces qu’ils soutiennent seraient bombardées indistinctement, partout et à tout moment. (Excepté, pour l’instant, les Kurdes syriens qui luttent contre État islamique avec le soutien des États-Unis.)
(suite en dessous:)
Le Pentagone ne veut pas intensifier son engagement contre le gouvernement syrien, ni contre la Russie. Il veut combattre État islamique et il hait la CIA pour sa coopération avec al-Qaïda et d’autres éléments djihadistes. Mais John Brennan, le chef de la CIA qui sert les intérêts saoudiens, semble encore avoir l’oreille d’Obama. Seulement que peut faire Obama maintenant ? Abattre un jet russe et ainsi mettre en danger les pilotes américains qui survolent la Syrie ou qui s’approchent de la frontière russe ? Risquer une guerre avec la Russie? Vraiment ?
RépondreSupprimerLes frappes russes près de Tanf ont clairement été une surprise. Les Russes ont encore pris à Washington à contre-pied. Le message à l’administration Obama est clair : «Finies les manœuvres de retardement et les embrouilles. Vous séparez vos modérés MAINTENANT ou tous vos actifs en Syrie deviendront des cibles formidables pour les forces aériennes russes.»
Les frappes russes à Tanf sur les mandataires américains ont eu un avantage supplémentaire. Les États-Unis avaient prévu de laisser ces forces se déplacer vers le nord, vers la ville de Deir Ezzor pour y défaire État islamique. Le but étant d’instaurer une entité sunnite sous contrôle américain, qui couvrirait le sud-est de la Syrie et l’ouest de l’Irak. Ce qui diviserait la Syrie en deux.
Le gouvernement syrien et ses alliés ne les laisseront pas faire. Il y a une grande opération prévue pour libérer Deir Ezzor de l’occupation par État islamique. Plusieurs centaines de forces gouvernementales syriennes ont réussi à tenir un aéroport isolé à Deir Ezzor, malgré les nombreuses attaques d’État islamique. Ces troupes sont actuellement renforcées par des contingents supplémentaires de l’armée syrienne et des commandos du Hezbollah. Une grande bataille va avoir lieu et Deir Ezzor pourrait être libérée dans les prochains mois. Les plans américains pour une entité syrienne orientale s’effondreront si le gouvernement syrien parvient à prendre et tenir sa plus grande ville orientale.
Les manœuvres de retardement de l’administration Obama ont fait long feu. La Russie n’acceptera plus de rester les bras croisés pendant que les États-Unis sabotent le-cessez-le-feu et soutiennent al-Qaïda.
Quelle stratégie les États-Unis vont-ils adopter maintenant?
Traduction : Dominique Muselet
http://lesakerfrancophone.fr/syrie-lattaque-surprise-russe-met-fin-aux-manoeuvres-dilatoires-de-kerry
George Soros : après le Brexit, la désintégration de l’UE est «pratiquement irréversible»
RépondreSupprimer26 juin 2016, 07:21
Le célèbre financier américain George Soros appelle à une reconstruction complète de l'Union européenne, afin de la sauver car d’après lui, la décision des Britanniques d’en sortir pourrait mener à sa désintégration «irréversible».
Le 25 juin, George Soros a écrit sur le site internet Project Syndicate que le Brexit aggraverait non seulement la situation économique en Europe mais aussi au Royaume-Uni car les conséquences pour l'économie réelle seraient comparables à la crise financière de 2007-2008.
«Désormais, le scénario catastrophe que beaucoup redoutaient s'est concrétisé, rendant la désintégration de l'UE pratiquement irréversible. Les marchés financiers du monde entier vont sans doute rester dans la zone de remous le temps que se négocie le long et complexe processus de divorce politique et économique d'avec l'UE», a-t-il précisé en ajoutant que l'UE était en panne et ne répondait plus aux besoins ni aux aspirations de ses habitants.
Annulation du référendum possible en cas de vote favorable au #brexit? Analyse @russeuropehttps://t.co/74JMfzaEixpic.twitter.com/nTTBsob52u
— RT France (@RTenfrancais) 22 juin 2016
Néanmoins, le financier américain a appelé à la reconstruire complètement.
«Après le Brexit, nous tous qui croyons aux valeurs et aux principes que l'UE est censée porter devons nous unir pour la sauver, en la reconstruisant complètement», a-t-il écrit.
Lire aussi : Brexit : en cas de sortie du Royaume-Uni, George Soros prédit l'apocalypse économique mondiale
De plus, il a déclaré être sûr que les Européens soutiendraient son idée de reconstruction car «les conséquences du Brexit se manifesteront dans les semaines et les mois à venir».
«En quittant l'UE, la Grande-Bretagne se retrouvera peut-être au bout du compte, sans que cela soit sûr, plutôt dans une meilleure situation que d'autres pays ; mais son économie et ses habitants vont beaucoup souffrir, à court et moyen terme», a-t-il conclu.
Le 23 juin, 17 410 742 des Britanniques ont voté pour la sortie de l’Union européenne, 16 141 241 contre. Selon les chiffres officiels, le taux de participation s'est élevé à 72,2% de la population britannique. Pourtant, nombreux sont ceux, dont la plupart sont de jeune Britanniques, qui ne sont pas d’accord avec la décision de quitter l’UE. Des centaines d’entre eux descendent dans les rues pour exprimer leur mécontentement. Vu que tout au long de la journée du vote et jusqu’à la dernière minute, le «Remain» ou le «Leave» sont restés plus ou moins à égalité dans les sondages, certains réclament un nouveau référendum. La pétition de William Oliver Healey a même recueilli plus de 2,7 millions de signatures en seulement 48 heures.
https://francais.rt.com/economie/22754-george-soros-desintegration-ue-pratiquement-irreversible
C'est TOUS LES JOURS que le danger réel est d'écouter les merdias qui osent accuser les britanniques de TOUS LES MAUX parce qu'ils ont prononcé la vérité le 24 juin !!
SupprimerC'est là que l'on voit/comprend que les nano-groupuscules de journalistes-de-merde ne décrivent pas la réalité de la majorité mais seulement le désespoir des dictateurs excrémentiels !
La véritable histoire des limites du pétrole; ce que d’autres chercheurs ont manqué
RépondreSupprimerPar Gail Tverberg
Le 12 mai 2016 – Source ourfiniteworld.com
Pendant longtemps, l’hypothèse commune a été que le monde finira par manquer de pétrole et d’autres ressources non renouvelables. Au lieu de cela, nous semblons devoir faire face à des surplus et des prix bas. Quel est l’élément qui a été manqué par M. King Hubbert, Harold Hotelling, et par la compréhension populaire de l’offre et de la demande?
- voir graphique sur site -
L’hypothèse sous-jacente de ces modèles est que la pénurie apparaît avant la coupure finale de la consommation. Hubbert a examiné la situation dans les années 1950 à 1980 du point de vue d’un géologue, sans une compréhension de la mesure dans laquelle la disponibilité géologique pourrait changer avec des prix plus élevés et une technologie améliorée. Le travail de Harold Hotelling est issu du mouvement écologiste conservationniste de 1890-1920, qui craignait de manquer de ressources non renouvelables. Ceux qui utilisent des modèles basés sur l’offre et la demande ont des préoccupations équivalentes, à savoir trop peu de combustibles fossiles disponibles par rapport à la demande, en particulier lorsque les considérations environnementales sont incluses.
Pratiquement personne ne se rend compte que l’économie est un système en réseau auto-organisé. Il existe de nombreuses interconnexions dans le système. La situation réelle est que lorsque les prix augmentent, l’offre tend à augmenter également, parce que de nouvelles sources de production deviennent disponibles au prix plus élevé. Dans le même temps, la demande a tendance à tomber pour une variété de raisons:
Une accessibilité en baisse
Une croissance plus faible de la productivité
La baisse des salaires relatifs des travailleurs ordinaires
Le décalage potentiel entre la quantité de l’offre et la demande est exacerbé par le rôle surdimensionné que la dette joue, dans la détermination du niveau des prix des matières premières. Parce que le problème du pétrole est un problème de rendements décroissants, ajouter de la dette devient de moins en moins rentable au fil du temps. Il y a un potentiel pour une forte diminution de la dette totale, à partir d’une combinaison de défauts de remboursement et de plans de réduction de dette prévus, conduisant à des prix du pétrole beaucoup plus bas, et à de graves problèmes pour les producteurs de pétrole. Les institutions financières ont tendance à être durement touchées aussi. Si on regarde seulement l’histoire passée, la situation semble sûre, mais elle ne l’est vraiment pas.
Les produits de substitution ne sont pas vraiment utiles : ils ont tendance à être chers et dépendent de l’utilisation de combustibles fossiles, notamment le pétrole. Ils ne peuvent pas fonctionner sur leur propre apport. Ils ajoutent au problème de l’offre excédentaire à des prix élevés, mais n’apportent pas vraiment de solution à l’impératif d’une fourniture à bas prix.
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Pourquoi l’offre tend-elle à augmenter à mesure que les prix augmentent ?
RépondreSupprimerPour tout produit non renouvelable, il existe une grande variété de ressources qui peuvent remplacer l’original d’une manière ou une autre, si le prix est assez élevé. Si le prix peut être haussé à un niveau très élevé, les fonds disponibles encourageront le développement de technologies plus avancées (et coûteuses).
S’il est possible d’augmenter le prix à un niveau très élevé, il est probable qu’une très grande quantité de pétrole sera disponible. La figure 1 montre quelques-uns des types de pétrole disponibles :
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Obtenir suffisamment de pétrole sur un problème de prix.
Le triangle de ressources de la figure 2. Stephen Holdritch pour le gaz naturel
J’ai eu l’idée de la figure 2 à partir de cette illustration du triangle des ressources en gaz naturel par Stephen Holditch .
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Figure 3. Triangle des ressources de Stephen Holditch’s pour le gaz naturel
Un triangle de ressources similaire est disponible pour le charbon (de Academies Press National; Coal Resource, Réserve et évaluations de la qualité ):
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Figure 3. Les ressources de charbon en 1997, selon les données de l’EIA. Image de la National Academies Press
En raison de la disponibilité d’une quantité croissante de ressources, nous sommes susceptibles d’obtenir plus de pétrole, de gaz naturel et le charbon, si les prix augmentent. Nous associons des prix élevés avec la rareté; au lieu de cela, les prix élevés ont tendance à rendre disponible une plus grande quantité de produit énergétique.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a une façon différente d’illustrer la probabilité d’une énorme offre future de pétrole, si les prix peuvent augmenter suffisamment.
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Figure 5. Figure 1.4 à partir de 2015 World Energy Outlook de l’Agence internationale de l’énergie.
L’implication de ce tableau est que l’AIE estime que les prix du pétrole peuvent atteindre 300 $ par baril, donnant ainsi une abondance mondiale de pétrole à extraire pour de nombreuses années à venir.
Les consommateurs peuvent-ils vraiment acheter des produits énergétiques à très haut prix ?
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À mon avis, la réponse est non! Si le pétrole est à un prix élevé, alors les nombreuses choses faites avec le pétrole ont aussi tendance à avoir un prix élevé. Les salaires n’augmentent malheureusement pas au même rythme que le prix du pétrole; la plupart d’entre nous s’en souviennent, depuis cette flambée du prix du pétrole de 2003 à 2008.
RépondreSupprimerEn raison de ce problème d’abordabilité, la limite à la production de pétrole est vraiment une limite de prix invisible, représentée ci-dessous par une ligne pointillée. Nous ne pouvons pas savoir à l’avance à quel niveau elle se situera, il est donc facile de supposer qu’elle n’existe pas.
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Figure 6. triangle de ressources, avec la ligne en pointillés indiquant l’incertaine limite financière.
Le coût d’extraction plus élevé est équivalent à des rendements décroissants.
Comme nous sommes obligés de chercher des ressources de plus en plus coûteuses à extraire, l’économie est dans un certain sens de moins en moins efficace. Nous consacrons davantage de notre travail humain et d’autres ressources pour l’extraction de combustibles fossiles, et l’extraction de minéraux à partir de minerai de qualité toujours inférieure. Dans un certain sens, on pourrait tout aussi bien enterrer ces ressources dans une fosse, puisqu’elles ne nous aident plus à faire croître le reste de l’économie. L’utilisation des ressources de cette façon nous laisse moins de ressources disponibles pour le reste de l’économie. Par conséquent, nous devrions nous attendre à une contraction économique lorsque le coût de l’extraction du pétrole augmente.
En fait, la contraction économique semble se produire lorsque les prix du pétrole augmentent, au moins pour les pays importateurs de pétrole. L’économiste James Hamilton a montré que 10 des 11 récessions après la Seconde Guerre mondiale ont été associées à une flambée des prix du pétrole. Un rapport de 2004 de l’AIE dit : «. . . une augmentation soutenue de 10 $ par baril des prix du pétrole de 25 $ à 35 $ se traduirait pour l’OCDE dans son ensemble par une perte de 0,4% du PIB dans les première et deuxième années de prix plus élevés. L’inflation augmenterait d’un demi-point de pourcentage et le chômage augmenterait aussi.»
Les produits énergétiques jouent un rôle crucial dans l’économie
L’activité économique est basée sur de nombreux types de changements physiques. Par exemple:
- L’utilisation de la chaleur pour transformer les matériaux d’une forme à une autre
- L’utilisation de produits énergétiques pour aider à déplacer des marchandises d’un endroit à l’autre
- Le déplacement des électrons fournissant la lumière
- Le déplacement des électrons permettant la transmission sur Internet
Un être humain, par lui-même, produit seulement environ 100 watts de puissance. Un être humain est également très limité dans ce qu’il peut faire; il peut fournir un peu de chaleur, mais pas de lumière, par exemple. Les produits énergétiques sont très utiles pour la fabrication de biens d’équipement tels que les bâtiments, les machines, les routes, les lignes de transport d’électricité, les voitures et les camions.
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Nous pouvons penser aux produits énergétiques et aux biens d’équipement réalisés en utilisant des produits énergétiques, comme étant des moyens de tirer parti de l’énergie humaine en la démultipliant. Si la consommation d’énergie par habitant augmente au fil du temps, l’effet de levier du travail humain peut se développer. En conséquence, les humains peuvent devenir de plus en plus productifs, ainsi que penser à de nouvelles et de meilleures machines pour les aider à faire leur travail. Sur la figure 7 ci-dessous, les fléchissements dans cet effet de levier ont tendance à correspondre à des contractions économiques.
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Figure 7. La consommation mondiale d’énergie par habitant, sur la base BP Statistical Review of World Energy 2105 données. Estimation pour 2015 et notes par G. Tverberg.
Pour avoir une économie en croissance, les salaires des travailleurs ordinaires doivent augmenter.
Notre économie est dans un sens une économie circulaire, dans laquelle les travailleurs ordinaires (moins instruits, non-cadres) jouent un rôle essentiel, car ils sont à la fois les producteurs de biens et les consommateurs potentiels de la production de l’économie. Parce que cette classe est très nombreuse, leur demande pour les maisons, les voitures, et les produits électroniques joue un rôle essentiel dans le maintien de la demande totale de l’économie.
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Figure 8. Représentation de deux grandes parties de l’économie par l’auteur
Si les salaires de ces travailleurs ordinaires sont en croissance, grâce à une productivité accrue, l’économie dans son ensemble peut se développer. Si les salaires de ces travailleurs sont en diminution ou stagnent (en termes corrigés de l’inflation), l’économie est en difficulté. Le processus de recyclage ne peut pas fonctionner correctement.
S’il n’y a pas assez de croissance économique, souvent en raison d’une insuffisance de croissance de la consommation d’énergie pour tirer parti de la main d’œuvre humaine, alors nous avons tendance à obtenir un déséquilibre croissant entre le secteur à gauche avec les entreprises, les gouvernements et les travailleurs d’élite, et le secteur à droite, avec les travailleurs ordinaires. Une partie de ce déséquilibre salarial vient de la délocalisation des emplois vers les pays à bas salaires. Comme les emplois sont déplacés vers les pays à bas salaires, les travailleurs du monde entier peuvent de moins en moins se permettre d’acheter les produits qu’eux-mêmes et les autres travailleurs produisent.
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Figure 9. Représentation par l’auteur de déséquilibre qui se produit
Si les salaires des travailleurs ordinaires ne progressent pas suffisamment, une augmentation de la dette peut être utilisée pour cacher ce problème, pendant un certain temps. On permet ainsi aux travailleurs d’acheter des biens à des taux d’intérêt toujours plus bas, sur des périodes toujours plus longues. Cette stratégie a un maximum supportable, que nous semblons tout près d’atteindre.
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La dette est un facteur clé dans la création d’une économie qui fonctionne en utilisant l’énergie
RépondreSupprimerUn problème généralement négligé de notre système actuel, est le fait que nous ne recevons le bénéfice des produits énergétiques que bien après leur utilisation. Cela est particulièrement le cas pour l’énergie utilisée pour faire des investissements en capital, tels que les bâtiments, les routes, les machines et les véhicules. Même l’éducation et les soins de santé représentent des investissements énergétiques qui produisent des bénéfices, longtemps après que l’investissement a été effectué.
La raison pour laquelle la dette (ou un substitut proche) est requise, est parce qu’il est nécessaire d’avancer les avantages sociaux futurs attendus des produits énergétiques à la période actuelle si les travailleurs doivent être payés. En outre, l’utilisation de la dette rend possible de payer des produits de consommation tels que les voitures et les maisons, sur une période de plusieurs années. Elle permet également aux usines et autres biens d’équipement de se financer sur la période pendant laquelle ils fournissent leurs prestations. (Voir mon article Dette: le facteur clé de la connexion entre l’énergie et l’économie).
Lorsque la dette est utilisée pour avancer au temps présent les bénéfices attendus dans le futur, les prix du pétrole peuvent être plus élevés, tout comme les prix des autres matières premières. En fait, le prix des actifs en général peut être plus élevé. Avec la hausse du prix du pétrole, il est possible pour les entreprises d’utiliser les avantages futurs du pétrole pour payer les travailleurs actuels. Ce système fonctionne, tant que le prix fixé par ce système ne dépasse pas le bénéfice réel de l’énergie ajouté pour l’économie.
Le montant des prestations que les produits pétroliers fournissent à l’économie est déterminé par leurs caractéristiques physiques – par exemple, la distance parcourue par un camion. Ces avantages peuvent augmenter un peu au fil du temps, avec une efficacité croissante, mais en général, la physique définit une limite supérieure à cette augmentation. Ainsi, la valeur du pétrole et d’autres produits énergétiques ne peut pas augmenter sans limite.
L’utilisation des bénéfices escomptés pour fixer les prix du pétrole est susceptible de conduire à des prix du pétrole qui excèdent leur niveau maximal durable, puis retombent.
Un système de fixation des prix du pétrole basée sur la dette est différent de ce que la plupart d’entre nous auraient cru possible. Si les salaires des travailleurs ordinaires avaient connu une croissance assez rapide (Figure 9), l’augmentation de la dette ne serait même pas nécessaire, parce que l’ensemble du système aurait pu croître grâce au pouvoir d’achat accru des nombreux travailleurs ordinaires. Ces travailleurs auraient pu acheter de nouvelles maisons et les voitures, inclure plus de viande dans leur régime alimentaire, et prendre des vacances à l’étranger, en ajoutant ainsi à la demande de pétrole et d’autres produits énergétiques, ce qui maintient les prix.
Comme les salaires des travailleurs ordinaires sont en retard, une quantité croissante de dette est nécessaire. Pour les États-Unis, le rapport de l’augmentation de la dette à l’augmentation du PIB (y compris la hausse de l’inflation) suit la courbe de la Figure 10:
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Figure 10. Augmentation de la dette des États-Unis sur une période de cinq ans, divisée par l’augmentation du PIB (avec l’inflation!) sur cette période de cinq ans. PIB du Bureau of Economic Analysis; la dette est la dette non financière du BIS, compilation pour tous les pays.
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Ainsi, l’augmentation de la dette n’a jamais été inférieure à l’augmentation correspondante du PIB sur une période de cinq ans, même avant 1970, lorsque les prix du pétrole étaient bas. En général, le modèle suggère que plus le prix du pétrole est élevé, plus l’augmentation de la dette doit être importante pour générer un dollar de PIB. Ceci est à prévoir, si la croissance économique dépend de la quantité d’énergie physique, et que des prix plus élevés conduisent à la nécessité de plus de dettes pour couvrir l’achat de la quantité d’énergie nécessaire.
RépondreSupprimerNous atteignons une collision frontale entre (1) l’augmentation du coût de la production d’énergie et (2) la diminution de la capacité des travailleurs ordinaires à payer pour cette énergie à prix élevé.
La collision frontale que nous atteignons est ce qui provoque l’instabilité potentielle mentionnée au début de cet article, comme illustré sur la figure 11. Bien entendu, une telle collision a le potentiel de provoquer des défauts de paiement, car il devient impossible de rembourser la dette avec intérêt.
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Figure 11. Rembourser un prêt est facile dans une économie en croissance, mais beaucoup plus difficile dans une économie en décroissance
urchin et Nefedov, dans le livre académique Cycles séculiers, ont analysé huit économies agricoles qui se sont finalement effondrées. Le problème que ces économies ont rencontré était exactement le même que celui que nous rencontrons aujourd’hui: La baisse des salaires des travailleurs ordinaires conjuguée à l’augmentation du coût de la production des produits énergétiques (nourriture, à l’époque). La hausse des coûts étaient souvent le résultat d’une population trop importante par rapport aux terres arables disponibles. Une solution de contournement n’a pu être trouvée, comme la construction d’irrigation ou le renforcement de l’armée pour conquérir une terre voisine. À noter que de telles solutions ajouteraient des coûts par elles-mêmes.
omme les problèmes de ces économies se sont aggravés, les défauts de remboursement de dette sont devenu un problème très sérieux. Les gouvernements ont eu du mal à recueillir assez d’impôts, parce que beaucoup de travailleurs étaient de plus en plus pauvres. Souvent, les travailleurs se sont tellement affaiblis, suite à une alimentation inadéquate, qu’ils sont devenus vulnérables aux épidémies. Souvent, les gouvernements se sont effondrés.
ans les économies analysées par Turchin et Nefedov, les prix alimentaires ont temporairement flambé, mais on ne sait pas si ce fut le résultat final, compte tenu de l’incapacité des travailleurs à payer les prix élevés. Les défauts de remboursement de la dette tendent à réduire encore davantage la capacité de payer. Ainsi, il ne serait pas surprenant que les prix aient fini par chuter (en raison de l’absence de demande), plutôt que d’augmenter. Nous savons que l’ancienne Babylone est un exemple d’une économie qui s’est effondrée. Apocalypse 18: 11-13 semble décrire la situation après l’effondrement de Babylone comme un manque de demande.
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1. Les marchands de la terre pleureront et se lamenteront sur elle, parce que personne n’achète de leurs cargaisons; 12. Les cargaisons d’or, d’argent, de pierres précieuses et de perles; du lin fin, de pourpre, de la soie et des draps écarlates; toutes sortes de bois de senteur, et articles de tout genre en ivoire, bois précieux, le bronze, le fer et le marbre; 13. Des cargaisons de cannelle et d’épices, d’encens, de la myrrhe et de l’encens, de vin et d’huile d’olive, de fleur de farine et de blé; bovins et ovins; chevaux et chariots; et les êtres humains vendus comme esclaves.
RépondreSupprimerD'autres parties de l’histoire des limites du pétrole que les chercheurs ont manquées
Comme je l’ai mentionné précédemment, la plupart des chercheurs commencent avec l’idée que bientôt il y aura un problème de pénurie d’énergie. La vraie question qui tend à ramener le système vers le bas y est liée, mais en est assez différente. C’est le fait que lorsque nous utilisons de l’énergie, le système génère nécessairement de l’entropie. Cette entropie prend la forme d’une augmentation de la dette et d’une augmentation de la pollution. Ce sont ces questions liées à l’entropie, plutôt que d’une pénurie de produits énergétiques en soi, qui tendent à ramener le système vers le bas. Voir mon article Notre système de croissance économique atteint les limites d’une manière étrange.
Nous pourrions, en théorie, régler nos problèmes en ajoutant indéfiniment de la dette, en même temps que les salaires des travailleurs ordinaires tendent vers zéro. Nous pourrions alors utiliser cette dette supplémentaire pour lutter contre les problèmes de pollution et payer tous les travailleurs. Cependant, nous savons tous que cette solution ne fonctionnerait pas dans le monde réel.
L’économie à double-face, telle que je l’ai décrite dans les figures 8 et 9, est une partie de notre problème. Il y a un dicton populaire : «Nous payons les salaires les uns des autres». Malheureusement, le paiement des salaires de l’autre ne fonctionne pas bien, si le niveau de salaire des travailleurs d’élite diffère trop du niveau de salaire des travailleurs ordinaires. Un travailleur se faisant $7,50 par heure dans un emploi à temps partiel, ne va pas être en mesure de payer le salaire d’un chirurgien se faisant $300 000 par année, peu importe comment une police d’assurance serait conçue pour répartir les coûts de manière uniforme. Un travailleur en Inde ou en Afrique ne sera pas en mesure de payer les marchandises faites par les travailleurs humains aux États-Unis, en raison des différences de salaires.
Les gouvernements peuvent essayer de résoudre le problème des travailleurs ordinaires qui obtiennent une part trop faible de la production du système, mais ce n’est pas facile à faire. Le vrai problème est que le système dans son ensemble ne produit pas suffisamment de biens et services. Cela se produit parce que le coût de l’extraction de l’énergie augmente (ainsi que le contrôle des questions connexes: pollution ; besoin de plus d’éducation pour les travailleurs ; besoin de plus en plus important du gouvernement et de plus de travailleurs d’élite) et ainsi enlève trop de ressources au système. Le résultat est que l’économie dans son ensemble tend à fonctionner de plus en plus lentement. La quantité de biens et services produits par l’économie ne monte pas très rapidement. Quand il n’y a pas assez de marchandises produites au total, les travailleurs ordinaires ont tendance à trouver que leur allocation a été réduite.
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Si les gouvernements tentent d’ajouter de la dette pour résoudre les problèmes avec le système, cet ajout de dette tend à augmenter les prix des actifs sur le côté gauche des figures 8 et 9. Malheureusement, la dette supplémentaire a généralement peu d’impact sur les salaires des travailleurs ordinaires (partie droite du schéma).
RépondreSupprimerLes gouvernements ont parlé de programmes de revenu minimum pour augmenter les revenus de ceux qui ne sont pas travailleurs d’élite. Que cette approche puisse fonctionner ou non dépend de beaucoup de choses: combien de dettes supplémentaires peuvent être ajoutés au système; si cette dette fera effectivement augmenter le montant total des biens et services produits ; le degré de tolérance de ceux du côté gauche des figures 8 et 9 à perdre leur part des biens et services produits; l’impact sur les niveaux relatifs des devises.
Les recherches portant sur le ratio retour d’énergie sur l’énergie investie (EROEI) pour les combustibles fossiles est une approche fréquemment utilisée pour évaluer les substituts énergétiques potentiels, tels que les éoliennes et les panneaux solaires. Malheureusement, ce ratio ne représente qu’une partie de l’histoire. Le vrai problème est le déclin du retour sur le travail humain pour le système dans son entier, c’est à dire la baisse de salaire des travailleurs ordinaires, ajustée de l’inflation. Cela pourrait également être décrit comme une chute d’EROEI, une baisse du rendement du travail humain. La baisse EROEI du travail humain représente le même problème que des poissons qui ont à nager vers l’amont, lorsque la poursuite de la nourriture commence à exiger tellement d’énergie que les voyages plus en amont ne sont plus valables.
L’EROEI déclinant des combustibles fossiles est un contributeur à la baisse d’EROEI relatif au travail humain, mais il y a également d’autres facteurs (Figure 12). (Ma liste n’est probablement pas exhaustive.)
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Figure 12. Représentation de l’auteur de la modification de la part de la production de l’économie allouée aux travailleurs, car les coûts ne cessent d’augmenter pour d’autres parties de l’économie
Si notre problème est une pénurie de combustibles fossiles, l’analyse EROEI des combustibles fossiles est idéale pour déterminer comment exploiter au mieux la partie restante de l’approvisionnement en combustibles fossiles. Pour chaque type de combustible fossile évalué, le calcul de l’EROEI du combustible fossile détermine la quantité d’énergie produite à partir d’une quantité donnée d’intrants de combustibles fossiles. Si une décision est prise de se concentrer principalement sur les produits énergétiques avec des ratios EROEI les plus élevés, notre approvisionnement en combustible fossile existant peut être ajusté avec autant de parcimonie que possible.
Si notre problème n’est pas vraiment une pénurie de combustibles fossiles, le calcul d’EROEI est beaucoup moins utile. En fait, le calcul EROEI ne tient pas compte du calendrier sur lequel le retour de l’énergie est fait, même si cela peut varier considérablement. Le retard (et le montant ainsi nécessaire de la dette) est susceptible d’être le plus grand pour les produits énergétiques, où d’importants investissements et immobilisations en amont sont nécessaires. Le nucléaire aurait tendance à être un problème à cet égard ; de même pour l’éolien et l’énergie solaire.
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Pour évaluer la mesure dans laquelle un produit énergétique donné tend à élever le niveau de la dette, une meilleure approche pourrait consister à examiner les niveaux de la dette directement. Une autre mesure pourrait être de comparer les dépenses en immobilisations de l’ensemble du système, nécessaires à un objectif particulier, par exemple, pour fournir de l’électricité non intermittente suffisante pour l’état de Californie, sur une période de, disons, 50 ans, en utilisant différents scénarios de production d’électricité.
RépondreSupprimerNotre système universitaire de recherche, avec son principe de publications examinées par des pairs, nous a déçus.
Notre système universitaire avec publications revues par des pairs ne dit pas cette histoire. Une partie du problème est que c’est une histoire difficile. Cela m’a pris la plupart de ces dix dernières années pour la comprendre.
Une partie du problème avec notre système universitaire semble être une dépendance excessive aux analyses antérieures. Une fois qu’une direction a été prise, il est difficile d’en changer. Une autre partie du problème est que le domaine de recherche de chaque chercheur a tendance à être assez restreint. Le résultat peut être qu’il devient difficile de «distinguer la forêt derrière les arbres».
En outre, les politiciens et les éditeurs universitaires ont tendance à pousser dans le sens d’un résultat souhaité. L’argent est alloué aux chercheurs qui suivent les domaines de recherche préférés par le gouvernement ; les éditeurs préfèrent les livres qui ne sont pas trop alarmants pour les étudiants.
Je viens à ce problème par la bande. Je n’ai pas de doctorat, même si je suis Fellow of the Casualty Actuarial Society, ce que beaucoup considèrent comme équivalent. J’ai également une maîtrise de Sciences en mathématiques. Je ne travaille pas dans un cadre universitaire. Je n’ai pas une solide expérience sur les sujets auxquels une personne peut s’attendre, comme la géologie, la théorie économique ou la physique. J’ai cependant une bonne expérience pratique de la modélisation financière avec ma formation actuarielle.
Mon approche est très différente de celle de la plupart des chercheurs. Je viens au problème du point de vue de la façon dont un monde fini pourrait être prévu pour fonctionner. Je vous écris la plupart de mes articles sur l’Internet, où je reçois le bénéfice des commentaires des lecteurs. Beaucoup de ces intervenants me dirigent dans la direction des articles ou des livres que je devrais lire, ou soulèvent des questions supplémentaires que je devrais considérer.
Au fil des ans, je me suis familiarisée avec de nombreux chercheurs dans des domaines connexes. Ces personnes ont généralement cherché à me contacter, à m’inviter à parler à leurs conférences, ou ont correspondu avec moi sur les questions qu’ils jugent importantes. À la suite de ces collaborations, j’ai été en mesure de mettre sur pied une histoire plus complète que d’autres.
Je suis restée loin des éditeurs et des sources de financement qui pourraient essayer d’influencer ce que je dis. Je ne prends pas de dons, ni ne diffuse d’annonces sur mon site. L’histoire est celle qui doit être dite ; elle serait facilement déformée si la personne qui la raconte est influencée par ce qui va générer les dons les plus importants, ou accorder le plus d’argent.
http://lesakerfrancophone.fr/la-veritable-histoire-des-limites-du-petrole-ce-que-dautres-chercheurs-ont-manque
Comme l'a fait remarquer l'auteure qui n'est PAS UNE ECONOMISTE et ne tient son 'savoir' que des journaux d'Etats, la note la plus importante a été ignorée : Le pétrole abiotique et la fausse crise de 1974 sur 'les manques prochain du pétrole abiotique' !!! HAHAHAHAHA !
Supprimerhttp://huemaurice5.blogspot.fr/2012/11/si-demain-le-petrole-abiotique-devenait.html
Or, depuis plus de 40 ans... le pétrole est encore là ! Cà alors ! (comme l'air ou l'eau !)
Rép Charlie Rangel : Seulement les politiciens ont besoin d’armes à feu pour leur protection
RépondreSupprimer25 juin 2016
Joshua Krause
Il y a des millions d’américains qui veulent restreindre la possession des armes à feu et utiliser par un degré ou à un autre. Alors que vous pouvez en désaccord avec ces gens, au moins ils sont compatibles. Pour la plupart, cartes d’acquisition d’arme Die-Hard ne possèdent des armes à feu et ont même probablement jamais tenu une arme à feu avant. Ils ne sont pas hypocrites, contrairement à la poignée d’hommes politiques et célébrités qui conduisent souvent à eux.
Il est signalé par des partisans du deuxième amendement pendant des années, que les libéraux riches et célèbres qui disent qu’ils détestent tellement, pistolet sont généralement flanqués de gardes de sécurité spécialement formés et armés en permanence. Ils nous disent que nous n’avez pas besoin des armes pour nous protéger, alors qu’ils vont sur leur vie constamment entourée par les armes à feu.
Malheureusement, cette hypocrisie est rarement contestée en personne. Ces gens sont choisis par les militants pro-armes à feu maintes et maintes fois, mais personne n’avec un microphone ou une caméra vidéo a eu l’occasion d’interroger ces élites sur leur hypocrisie flagrante. Nous n’avez jamais vu le journaliste raison avec les bonnes questions, de s’approcher suffisamment pour l’un de ces croisés anti-armes de profil haut. De toute évidence, avoir une escouade de gardes armés a beaucoup d’avantages pour les gens qui n’aiment pas à s’expliquer.
Heureusement, il est enfin arrivé. Un homme politique anti-armes a enfin été mis sur place en cette matière. Démocratique représentatif Charlie Rangel a parlé à l’appelant quotidien mardi, en ce qui concerne un récent scandale impliquant quatre fonctionnaires de police de New York qui ont été arrêtés pour avoir accepté des pots-de-vin en échange d’une escorte policière et les licences de pistolet, entre autres avantages.
Interrogé par le quotidien de l’appelant ses réflexions sur la difficulté d’obtenir un port discret permettent dans New York City et comment rare c’est pour cette autorisation délivrée par le NYPD, Rangel a répondu, « Je suis heureux de vous entendre dire que très peu de gens l’obtenir. »
« Nous n’avez pas besoin que de nombreuses armes à feu, » a-t-il poursuivi. « Je ne savais pas que pot-de-vins ont été impliqués dans l’obtention d’une arme à feu et c’est faux, mais dans l’ensemble, s’il est difficile d’obtenir un permis de port d’arme dissimulée, je suis heureux d’entendre cela. »
Rangel a ajouté que ses propres électeurs respectueux de la loi à Harlem ne devrait pas avoir à porter des armes pour leur propre protection. Toutefois, les mêmes règles ne s’appliquent pas à l’élite politique.
Juste les citoyens respectueux de la loi ne devrait pas avoir à porter une arme à feu. Vous allez pas me pousser dans cette direction,"dit-il, debout juste cinq pieds d’un agent de Police Capitol, qui se tenait à son poste par le Lobby de l’orateur de la maison.
DC a noté à Rangel il et autres membres du Congrès sont protégés par des membres armés de la Police de Capitol des Etats-Unis.
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« Eh bien, c’est un peu différent. Je pense que nous méritons, je pense que nous avons besoin d’être protégé ici-bas. » Rangel a insisté en riant.
RépondreSupprimerRangel jamais pris la peine d’expliquer pourquoi les citoyens moyens ne devrait pas s’armer en public, tandis que les membres de sa classe protégée sont exemptés. C’est parce qu’il n’est pas une bonne explication. Il n’existe aucun moyen pour un politicien comme Rangel de prétendre que les gens n’ont pas besoin canons sans sonner comme un hors touch élitiste.
Tu dois aimer la façon dont il dit qu’il « mérite » protection avant de rapidement corriger lui-même. C’est la mentalité de l’élite politique. Ils méritent d’être protégés par des armes à feu. Les gens qui ont nos droits légaux dans leurs mains, croient qu’ils sont mieux que le reste d'entre nous qui sont de simples enfants qui n’est pas fiables avec des fusils. Nous savions tous que c’était le cas, mais il est gratifiant d’entendre des gens comme Charlie Rangel en admettre ce fait.
http://www.thedailysheeple.com/rep-charlie-rangel-only-politicians-need-firearms-for-protection_062016
SupprimerPareillement que le pape circule en voiture blindée car il compte des ennemis, les politichiens ont également des protections envers le peuple qui - bizarrement - est contre eux ! HAHAHAHAHA ! Douteraient-ils de leurs façons de faire ?
Pourquoi je me retire du projet INETIS géré par François Foschia et les leçons que j'ai tiré pour l'investissement dans les startups
RépondreSupprimervendredi, 24 juin 2016 17:01
C'est encore une histoire pourrie que je vais vous raconter aujourd'hui. C'est l'inconvénient de la prise de risque. Régulièrement des trucs foirent. D'un côté, on avance au lieu de stagner, mais de l'autre, faut faire face avec adversité à des situations inconfortables. On avance en zigzag. Je ne connais personne ou presque qui avance en ligne droite...
Je voulais la raconter en vidéo car c'est long, mais les deux tiers du public Objectifeco n'aime pas la vidéo. Donc je vais vous raconter les faits dans une première partie, puis je vais ensuite réfléchir aux leçons à tirer pour le futur.
Ceux qui sont convaincus par la création de valeur par le biais d'entreprises y trouveront un témoignage transparent qui j'espère, les inspirera.
Tout a démarré l'an dernier quand je suis tombé sur le lancement d'une startup, nommée INETIS qui avait créé un boitier ultra compact de géolocalisation. J'ai été emballé par le produit. Ses applications commerciales étaient évidentes.
Cet entrepreneur avait besoin d'un coup de main pour se lancer. Nous avons donc organisé une levée de fond privée sur Objectifeco. 630.000€ ont été récoltés.
Prix de vente du boitier supérieur à 300€. Prix de revient inférieur à 100€ selon les quantités. Marge de 200€.
La levée de fond s'est réalisée sur une base de 5Millions d'Euros.
Il fallait donc vendre 25.000 pièces pour réaliser 5Millions de marges et rémunérer correctement les actionnaires privés qui apportaient leurs économies.
A horizon 5 ans, 25.000 pièces donnent un niveau de vente de 5000 par an. Si on considère que la première année est plus faible, disons qu'on obtient
Année 1 = 2000
Année 2 = 5000
Année 3 = 6000
Année 4 = 6000
Année 5 = 6000
Evidemment, les choses ne se sont pas passées comme cela.
J'ai commencé par discuter pendant 3 mois d'un projet chat avec un investisseur confirmé et business man qui suit de longue date mes éditos, en collaboration avec INETIS.
Au bout de 3 mois, lors d'une séance mémorable, qui a mis fin au projet, j'ai découvert que François Foschia n'entendait pas la réalité économique. Au début, j'ai cru que l'autre investisseur abusait, mais en creusant, j'ai compris qu'il avait saisi avant moi un énorme souci.
Depuis Bangkok en mars, j'ai contacté un autre investisseur d'Objectifeco qui a également un sérieux background, qui était présent dans la levée de fond INETIS et je lui ai expliqué mes doutes, qu'INETIS avait besoin d'être structuré.
De nombreuses réunions ont eu lieu. Un incroyable travail de sa part a été effectué. Il a cadré l'action commerciale d'INETIS. Super. Mes doutes étaient envolés... pas longtemps...
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La deuxième étape programmée était de connecter les projections commerciales réalistes au business plan de manière à laisser parler les chiffres et la finance et voir ce que ca donne.
RépondreSupprimerUne réunion a eu lieu en mai 2016 où en quelques secondes, j'ai compris que je m'étais fait truffé.
En effet, au delà de la marge annoncée initialement, il y a 25.000€ de frais fixes par mois dans la structure.
J'ai découvert qu'une grosse partie de la trésorerie levée auprès des actionnaires d'Objectifeco avait été dépensée dans du stock alors que des ventes sporadiques étaient enregistrées.
Résultat, c'est soit une nouvelle levée de fond en été 2016, ou soit la faillite en octobre 2016 car les liquidités sont sous forme de stock.
Gloups ! Drôle de choix ! Une absence notoire d'instinct de survie.
Troisième info qui est sortie de la bouche de la fondatrice, la marge est de 170€ par device vendu.
J'ai commencé à calculer le business plan moi même en quelques secondes. Je me souviens de mes sensations intuitives. Tous les drapeaux étaient rouges à 100%.
INETIS est une business de devices techno au meme titre qu'APPLE. Ce business est par nature déflationniste au niveau des prix de ventes des produits (pensez à l'informatique ou l'ensemble des appareils électroniques que vous achetez. Jamais les prix montent. Regardez les TV par exemple ou le bracelet FITBIT. C'est toujours à la baisse au bout de 5 ans). Les valos cotées sont largement inférieures à d'autres secteurs en Bourse et pour cause. On l'a vu avec SAMSUNG. En quelques trimestres, une multinationale peut prendre une claque majeure si ce n'est pas disparaitre comme NOKIA, BLUEBERRY et les autres. Chaque lancement de nouveaux produits est dangereux. La valeur d'une entreprise dans ce secteur repose sur son aptitude à trouver des business models à base de service pour compenser et des équipes humaines capables d'innover et de trouver de nouveaux produits dans le futur.
Pour que Inetis rapporte à ses actionnaires avec une valorisation de levée de fond de 5 M€, sur la base d'une fois le cash flow comparé à la valo, il faut vendre 5M€ divisé par 170€, soit 30.000 unités. Ensuite pour couvrir les 5 années de frais fixes à 25.000€ par mois, il faut vendre 9000 unités. Puis il faut prévoir aussi l'impôt sur les sociétés et surtout, ce que le business plan ne prévoit pas actuellement, il faut intégrer un redimensionnement des ressources humaines.
En effet, on ne vend pas 40.000 unités sans avoir un team capable de gérer le back office, le middle office et la concrétisation des ventes.
Si chaque client pro achète 10 unités, cela veut dire qu'il faut concrétiser en BtoB 4000 clients. Je vous laisse deviner l'ampleur de la tâche.
Mais ce n'est pas tout.
Il est prévu que INETIS soit distribué en réseaux par des opérateurs spécialistes de la santé ou de la sécurité.
Ces revendeurs prendront 30% de marge.
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Donc la marge n'est plus de 170€, mais inférieur, aux alentours de 75 / 90€. Donc les chiffres de vente de 40.000 unités pour rémunérer les actionnaires ne sont pas valides. Il faut plus.
RépondreSupprimerImaginons que 33% des ventes se font par réseaux, c'est 13.000 ventes en plus qu'il faut prévoir dans le business plan pour justifier d'une valorisation de 5M€.
Donc nous sommes désormais à 53.000 unités.
Et là attendez...
Quelle est la probabilité que les prix de vente des boitiers restent inchangés à horizon 4 ans, sans l'apparition d'aucune concurrence ?????
Il suffit qu'un concurrent arrive (et il y en a déjà) pour que la compétition s'intensifie et que les prix de vente baissent. J'invente rien. Presque l'intégralité des devices electroniques connaissent une déflation des prix à 5 ans.
Disons que la marge globale passe en année 5 à 125€ au lieu de 170, en espérant que cette marge parvienne à être stable pendant 4 années d'affilée, ce qui est plus qu'optimiste.
Donc pour moi, le vrai business plan qui aurait du être présenté n'était pas 25.000 unités à vendre en 5 ans, mais 60.000 unités.
Une fois que j'ai reconstitué une équation du futur plus réaliste, je l'ai comparé à la situation actuelle.
6 premiers mois = ventes sporadiques
18 premiers mois = 3000 ventes prévues
Cela veut dire qu'il reste 3 ans et demi pour réaliser 57.000 ventes de devices !!!!
Vous avez bien lu. 57.000 ventes. Pour justifier d'une valo de 5M€.
Quelle est la probabilité que François Foschia parvienne à relever le défi ?
5% ?????
10% ????
Autrement, il y a 90% de chance que les actionnaires Objectifeco qui ont investi dans INETIS ne soient pas rémunérés.
Dans plusieurs articles de spécialistes, il est dit qu'un TRI de 18% est le mini en rentabilité. A mon avis, avec INETIS, on a moins de 3% de probabilité d'atteindre ces 18%. Qui a envie de placer son argent de la sorte ?
60.000 devices vendus, ce n'est pas la fortune.
C'est tout juste un peu plus que la rentabilité d'un T6 découpé en 6 studios internes et mis en location.
Le T6 permet d'emprunter à la banque alors que les parts d'INETIS ne le permettent pas.
Ensuite, le T6 est un actif qui couvre l'infation.
Le business INETIS est déflationniste par nature et avec une durée de vie limitée comme tous les produits techno.
Je me suis donc réveillé en mai en ayant conscience que je m'étais fait enfumé.
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J'ai demandé à François Foschia une compensation pour les actionnaires, avec une attribution d'actions gratuites pour réduire la valo de 5M€ à 2,5M€, soit un objectif cohérent et réaliste de 30.000 ventes en 5 ans.
RépondreSupprimerEt là... là... mes amis, bienvenu dans la réalité des humains.
Le premier mois, la réunion business plan n'était pas possible ou ne servait à rien...
Puis, on m'a demandé pourquoi je voulais cette réunion, ce que je voulais dans le fond.
J'ai répondu à chaque fois que je voulais une compensation par rapport au business plan fantaisiste qui a été présenté fin 2015.
J'ai été qualifié d'incohérent.
Un deuxième mois s'est écoulé... sans réunion. Mes emails sont devenus plus agressifs. Faut pas non plus trop longtemps se foutre de la gueule du monde.
Puis autant publier la réponse de François Foschia ici.
-- Charles
Nous travaillons 24h/24h pour mettre en place la commercialisation mais tu ne sembles pas convaincu pour la réussite du projet, c’est ton droit.
Quel est ton objectif réel ?
Faire une conférence pour réévaluer la valorisation ? dans ce cas c’est non on ne revient pas en arrière
Faire un conférence pour que l’on mette sur le BP 60000 pièces cette année ? Ridicule si on le fait tant mieux mais je suis du style prudent
Soit franc et dit exactement ce que tu cherches parce que là à part me mettre en vrac et me faire foirer mes RDV commerciaux, me décourager et me perturber tu ne fais rien d’autre.
Donc le but de la réunion ? --
Donc en clair, on ne revient pas en arrière sur l'erreur de valorisation qui fera que les actionnaires ne gagneront probablement jamais rien.
On met 60.000 unités vendu en 12 mois dans la réponse alors que j'ai toujours parlé de 5 ans.
Ridicule est le mot employé ensuite... c'est bien mon opinion que 60.000 est un objectif ridicule. Malheureusement, ce sont 60.000 devices qui servent de base aux engagements de François Foschia vis à vis des actionnaires.
C'est tellement grotesque que même lui en convient. Rectifie t il ? Non... Donc là, il signe sa volonté d'arnaquer les gens.
Enfin, recherche d'un objectif secret que je n'ai pas, pour ne pas regarder en face le vol des actionnaires qui a été opéré.
En fait, il faut noter ses petites manipulations. Tu ne crois pas au projet.
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Si je crois au projet. Mais je crois à des chiffres de vente réalistes. Donc en tant qu'actionnaire, j'aimerais voir la couleur de l'argent avec des chiffres réalistes et non farfelues. Je ne crois pas à la taille des parts de capital des actionnaires objectifeco par rapport aux anticipations fantaisistes. Ce me parait si facile à comprendre. Je ne sais pas. Vous ? Vous êtes largués ou vous comprenez bien la situation ?
RépondreSupprimerBref, après cet épisode, là, mes amis accrochez vous bien...
Non content d'avoir enfumé 25 personnes sur objectifeco, François Foschia a annoncé qu'il souhaitait réaliser une nouvelle levée de fond sur la base de 5M€...
Comme j'ai hurlé, il a écrit qu'il se passerait d'Objectifeco, sachant que les gens en attente sont arrivés par Objectifeco. D'où d'ailleurs cet article en espérant qu'ils le liront avant de se faire dépouiller. Car je n'ai pas leurs coordonnées.
J'ai donc annoncé ce matin que je n'avais pas d'autres choix que de saisir l'AMF ou la brigade financière ou un juge aux apports, que sais je, pour intervenir et stopper François Foschia.
Dans le fond, François est sérieux. C'est un créateur de produits techno qui connaît son métier. Il est probablement un bon vendeur.
Le projet est valide économiquement et commercialement, à condition de le valoriser à son prix, c'est à dire au maxi du maxi à 2,5M€.
5M€ est une escroquerie.
J'ai proposé à François bien sûr de réfléchir à son choix et j'ai redemandé une compensation pour l'ensemble des actionnaires d'Objectifeco.
Voici sa réponse...
-- Bonjour,
Nous reprenons contact avec tous nos associés pour la deuxième partie de la levée de fond.
Veuillez trouver ci-joint les éléments juridiques inhérents à la mise en œuvre de la seconde phase de l’augmentation de capital, par délégation de compétence, à savoir :
- Le PV des décisions du Président, décidant de la mise en œuvre du solde de l’augmentation
- - Un modèle de lettre d’information des associés actuels, pour vous informer de la mise en œuvre de la délégation et vous laisser la faculté d’y souscrire, conformément à votre droit de préférence (article 3 du Pacte d’Associés)
Un modèle de bulletin de souscription, à faire compléter par chacun des souscripteurs pressentis.
Cette deuxième partie de la levée de fond, maintenue pour septembre 2016, n’est pas mise en œuvre avec ObjectifEco. Nous avons en effet le regret de vous informer que nous venons de cesser toute relations avec Charles Dereeper qui, depuis quelques temps, a changé sa vision sur INETIS et pris des positions qui sont incompatibles avec toute autre implication et collaboration de sa part dans le projet.--
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et aussi cet email perso
RépondreSupprimer-- Charles
Tes menaces sont abusives et non-fondées. Le seul effet que tes propos pourraient avoir serais de déstabiliser nos associés, de retarder la levée de fond en cours, et de nous faire perdre du temps dans la commercialisation, penses-tu que cela soit juste pour nous et pour tous ceux à qui tu as suggéré de nous rejoindre…
Nous te rappelons que la valorisation de 5M€ que tu remets en cause a été évalué par toi et deux de tes amis spécialistes. Cette levée de fond que tu regrettes à tes dire t’as quand même rapporter plus de 30 000€ ne l’oublie pas. Nous avons essayé à maintes reprises de discuter et de comprendre mais aujourd’hui tes propos ont franchi la ligne rouge. Tu ne nous laisses d’autre choix que de cesser toutes relations avec toi et objectif éco, pour consacrer toute notre énergie à développer et pérenniser l’avenir d’Inetis.
Nous te demandons de cesser de communiquer de quelques sorte que ce soit sur Inetis et sur tout ce qui s’en rapproche de près ou de loin.
Soit bien assuré que si tu véhicules une image négative d’Evolution Consulting, d’INETIS ou de ses dirigeants nous serons dans l’obligation de prendre les mesures juridiques nécessaires à ton encontre.--
Voilà. Comme vous pouvez voir les menaces à deux balles sur les mesures juridiques à prendre, j'en ai fait mon affaire. Je serais heureux d'aller exposer à un juge comment INETIS a plumé 25 personnes avec un business plan incomplet. Et comment surtout, INETIS compte recommencer l'opération auprès de nouveaux pigeons.
L'étape suivante, c'est soit une attribution gratuite d'une action pour une souscrite, soit on va voir les gendarmes.
Hé oui, François. C'est une bonne nouvelle. Je vais moi même voir les gendarmes... même pas besoin que tu te déplaces !!!
J'invite toute personne intéressée à souscrire à une augmentation de capital INETIS à bien analyser les chiffres que j'ai fourni. Si vraiment vous estimez que mes chiffres sont foireux, ben, j'ai une bonne nouvelle. Je vous vend mes parts sur le champ...
De toute façon, c'est simple. Il suffit de demander à François Foschia qu'il justifie 5M€ de cash flow au cours des 5 ans, comment il compte s'y prendre pour générer cette somme d'argent.
On parie combien que vous n'obtiendrez jamais aucune réponse de sa part ?
Du baratin, ha, ca, vous en aurez, plein, sur moi en plus, sur combien je suis incohérent, mais un plan chiffré business (donc le fond du problème) pour arriver à couvrir votre investissement et toucher une rémunération adéquate d'environ 15% par an... là, je vous parie tout ce que vous voulez qu'il n'y aura pas de réponse.
La réponse d'ailleurs, je viens de l'écrire dans cet article... il y a des approximations dans mes propos comme toute anticipation du futur, mais franchement, à 20% prêts, je suis dans ce qui va se passer.
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Et le pire de tout ca, c'est qu'il existe une petite probabilité qu'effectivement INETIS parvienne à écouler les 60.000 pièces. Un scénario sauvé par le gong est possible. Probable non. Mais possible ? TOUJOURS !
RépondreSupprimerMaintenant, comment souhaitez vous investir votre argent ? Sur des trucs bourse casino ou sur des trucs probables ? En outre, quand on gagne à la loterie, on a envie de toucher. Si INETIS gagne à la loterie, ce sera tout dans la poche de François Foschia et rien pour nous !
J'estime que nous avons le droit en tant qu'actionnaire à avoir une chance de gagner et de rémunérer notre risque supérieure à 10% ou 5%... Et pour cela, la valo doit redescendre par le biais de distribution d'actions gratuites à 2.5M€ !
Et nous avons le droit de toucher la loterie si elle arrive !
A noter qu'un actionnaire a demandé une copie du brevet et ne l'a jamais reçu. Il a aussi demandé copie des factures pour les achats de composants. Elles n'ont jamais été données.
J'invite les actionnaires à faire entendre leur voix car la mienne ne pèse pas lourd a priori. Tout est opaque dans INETIS dès lors qu'on pose des questions sérieuses.
Anticiper le futur est le job d'un chef d'entreprise. Discuter d'un business plan sérieux est également de son ressort. A ce jour, je n'ai jamais pu obtenir la moindre réunion ni information qui pouvait justifier une vente de 60.000 devices. Il n'y a aucun moyen connu de réaliser ce score.
Je ne pense pas que François Foschia dispose de compétences adéquates pour se projeter dans le futur d'INETIS. Il sait créer des produits encore une fois. Il sait les vendre. Mais manager la structure, je doute très fortement.
Pour que le projet aille bien, il n'y a que deux petites choses à faire, compenser les actionnaires qui ont été plumés et deux, trouver un manager digne de ce nom qui assurerait la direction générale pendant que François continuerait le côté opérationnel.
J'ai échoué à concrétiser ces deux choses.
C'était si facile de faire une compensation, puis d'aller trouver du cash et de procéder tous ensemble au développement d'INETIS. Non l'envie de voler, l'envie d'argent facile, est plus forte a priori.
Drôle de monde.
J'ai tiré plusieurs leçons de tout ceci.
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1 - Les gens ne délivrent pas leurs exigences. Charles Sannat devait produire 3 formations sur une période de 9 mois. Il ne l'ai jamais fait. François Foschia devait produire des ventes en adéquation avec son exigence qu'il a maintenu depuis le départ de 5M€ de valo. Il est incapable de délivrer et n'a aucune piste sérieuse à horizon 3 ans et demi pour concrétiser cet énorme défi. J'ai un auteur sur Objectifeco qui se fait payer à l'article en échange de l'exclusivité. J'ai découvert que ses articles étaient publiés ailleurs... la liste est longue
RépondreSupprimerDe petits ou gros compromis, il y a un souci d'exécution chez la majorité des gens. On ne peut pas leur faire confiance.
2 - Une opération sur une startup a donc besoin d'un tiers de confiance pour garantir les chiffres, checker les factures, éplucher le dessous au delà des déclarations du fondateur, genre un audit KPMG. Sinon, c'est aléatoire.
3 - Plus important, toute opération startup, immobilière, bourse, robot de trading, business, doit être comprise. L'investisseur doit comprendre comment la machine va cracher la création de valeur. C'est la même chose en matière de régime alimentaire. Sans équation calorique en entrées et sorties, on arrive à rien. Il faut comprendre les écarts entre la production et la vente et l'aptitude de la structure à dupliquer à long terme cet écart pour concrétiser un résultat. Je ne sais pas si François Foschia est fou ou un escroc, mais malgré mes chiffres, il a officiellement continué à ne pas maîtriser ces écarts. C'est la clef de tout. On ne peut jauger la pertinence d'un business ou d'une action sans chiffrer. Et je reviens à mon point 1. Les gens ne sont pas dignes de confiance. Donc, il faut aller chercher les vrais chiffres, creuser, faire parler les gens, manipuler pour finir par obtenir la vraie équation qui va permettre de savoir si c'est un bon plan ou non.
4 - Aujourd'hui, j'ai reçu plusieurs avis qui m'invitaient tous à y aller mollo. La boîte risque la faillite s'il n'y a pas d'augmentation de capital. Donc il ne faut pas trop secouer le bonhomme et laisser plus ou moins faire. Qu'auriez vous fait à ma place sérieux ? Vous laissez un entrepreneur plumer d'autres investisseurs pour au final gagner des clopinettes parce que le business plan est tel qu'aucun espoir de gains n'est permis ? Ou vous nettoyez la situation et vous affrontez le chef d'entreprise malsain ?
Quand j'étais jeune, j'étais opportuniste et j'ai dérapé. L'AMF a fracassé ma vie avec une absence de procès qui restera hallucinante. Mais depuis ce jour, je me suis toujours tenu à peu près correctement. De mes 3 copains de l'époque, deux ont fini en prison. On ne peut rien construire à long terme sans une certaine éthique. Je ne suis pas parfait, mais là, sérieux, François Foschia est au delà de la ligne rouge question éthique. Il a besoin d'être stoppé.
Qu'on fasse une erreur une fois c'est ok
Qu'on refuse de la corriger, c'est problématique
Qu'on la recommette, on est coupable
La justice doit être saisie. J'accepte facilement qu'on franchisse la ligne jaune, mais il y a une limite où les gros problèmes ne peuvent plus être gérés quand cela pète. INETIS avec cette deuxième augmentation de capital est à ranger désormais dans cette deuxième catégorie. Cela ne peut que mal finir. Donc j'ai décidé d'affronter.
Si vous avez une autre opinion sur la question, je serais content de la lire. Car dans ce genre de plan, personne ne peut avoir de certitudes. Il y a juste des options ambivalentes à analyser.
Charles Dereeper
http://www.objectifeco.com/entreprendre/temoignages/pourquoi-je-me-retire-du-projet-inetis-gere-par-francois-foschia-et-les-lecons-que-j-ai-tire-pour-l-investissement-dans-les-startups.html
Pareillement que Georges Soros a reconnu avoir perdu gros sur les pigeons à plumer et qu'il avait fait 'un peu trop confiance' aux 'sondages' précédant le référendum britannique, les plumeurs continuent de courir les rues ! Ainsi, les pertes annoncées dans les merdias s'appellent en réalité des manques-à-gagner car, leurs objectifs étaient de vivre confortablement tant qu'il y a des cons pour payer !
SupprimerC'est ce qui s'est produit avec les éoliennes et panneaux solaires prouvés non rentables mais qui continuent à se monter ici et là grâce aux subventions payés sur les factures électriques des clients du nucléaire bon marché !
Le débat sur le Brexit, comment en est-on arrivé là ?
RépondreSupprimerBruno Bertez
dim., 19 juin 2016 18:59 UTC
-- Commentaire : Une remise en contexte intéressante, mais est-ce que le Brexit n'aurait pas été autorisé par les élites pour lui imputer une catastrophe économique à venir ? --
La Grande-Bretagne a voté positivement afin de rejoindre la zone de libre échange européenne en 1975. Cette zone portait alors le nom de Common Market, Marché Commun. C'était ce qui était écrit sur les bulletins de vote. Beaucoup de Britanniques ont donc voté pour ce qui se présentait comme une zone de Libre Echange, profitable pour tous les participants, selon les théories économiques dominantes. Certains hommes politiques avisés ou plus perspicaces ont, dès cette époque fait valoir qu'il s'agissait d'un piège. Ils ont expliqué que derrière cette zone de libre-échange se cachait un projet politique d'intégration, dont le terme final était la création d'un super Etat Fédéral. Les citoyens n'y ont guère prêté attention à l'époque, confiants qu'ils étaient dans leurs élites politiques qui leur disaient que les opposants au projet déliraient.
Au fil des années, et dès le milieu des années 80, la Vérité est apparue, même aux yeux des plus naïfs, un à un les pouvoirs ont été transférés à Bruxelles, et quand ils n'ont pas été transférés, c'est Bruxelles qui se les est octroyés, de façon régalienne. Il faut savoir que Bruxelles s'est doté d'une bureaucratie considérable qui constitue une véritable caste, avec des « thinks tanks », des budgets et des accès privilégiés aux sources d'information et de diffusion. Cette classe s'est constitué un authentique capital, c'est le mot et la réalité, puisqu'un capital c'est ce qui donne le droit de commander et de prélever et ces capitalistes que l'on doit en fait appeler ces capitalo-socialistes, ont noué une alliance triple avec d'abord le très grand patronat internationalisé et ensuite avec la classe des politiciens professionnels.
Tout cela s'est fait silencieusement, en catimini car Bruxelles, à la faveur de son alliance avec certains intérêts des milieux d'affaires a corrompu les médias, occulté les évolutions et ainsi étouffé tous les débats. Tout cela s'est fait de façon subreptice jusqu'au jour ou, la population s'est réveillée, a pris conscience de ce qui se passait. La prise de conscience n'a pas été idéologique, elle a été pratique : les gens ont souffert dans leur vie quotidienne. Un besoin d'une nouvelle expression politique s'est manifesté et le besoin, la fonction, ont créé l'organe. Tout ce qui est décrit pour la Grande-Bretagne est valable pour les autres pays européens, moyennent quelques adaptations locales.
Le peuple a commencé à voter pour des partis et des représentants qui ne cachaient ni leur euro-scepticisme, ni leur opposition au transfert des pouvoirs nationaux à des personnes et institutions non élues, qui se comportaient comme des planificateurs et des dirigistes de plein pouvoir.
Il a fallu longtemps pour que cette prise de conscience s'effectue, et ce sont les diverses crises qui se sont succédé, qui ont peu à peu, concrètement, pratiquement ouvert les yeux. Les Britanniques se sont un jour réveillés avec le sentiment que leur possibilité de se gouverner eux même avait disparu, qu'elle avait été rognée, saucissonnée, puis quasi annihilée.
(suite en dessous:)
Les citoyens se sont rendu compte d'une part du fait que leur souveraineté leur avait échappé et d'autre part et cela est encore plus grave que l'establishment, les élites étaient passées de l'autre côté, du côté de Bruxelles et de ses fonctionnaires. Les citoyens se sont révoltés et ce n'est bien sûr pas un hasard, si ce sont les courants dits nationalistes qui ont profité de cette rébellion et si symétriquement, les partis traditionnels ont du se dévoiler comme étant, anti-nationaux, c'est à dire pro-UE, pro-Bruxelles.
RépondreSupprimerIl ne faut donc pas s'étonner ou s'offusquer si, le bi-partisme étant incapable de prendre en compte les souhaits et les griefs de la population, la situation politique s'est disloquée, embrouillée: faute d'être prises en compte les demandes des électeurs se sont trouvées canalisées vers des partis que l'establishment s'est empressé de stigmatiser comme extrémistes ou populistes. Le vote populiste ou le vote extrémiste est un vote de classe, au sens marxiste, la classe des « laissés pour compte », la classe « left behind ». Cette classe a de moins en moins à perdre car elle n'a plus rien, plus d'avenir.
On remarquera que c'est un phénomène mondial ; comme si il y avait eu concertation, comme si les élites globalisées avaient décidé en commun de rejeter les revendications populaires et choisies, ensemble, de lutter contre elles en les dévalorisant, en les mettant hors du jeu politique par des qualificatifs infamants. Cela est vrai en Europe Centrale, en France, en Italie, aux USA, et maintenant en Grande-Bretagne. La concomitance de ces choix laisse, à juste titre planer un doute sur leur spontanéité. Il ne faut donc pas s'étonner si cette concertation ou coïncidence mondiale donne, produit un essor des thèses conspirationnistes, tout se passe en effet comme si, face au mécontentement des peuples, les élites s'étaient concertées pour offrir la même parade. Cette coïncidence a produit la recrudescence des interprétations conspirationnistes de l'histoire.
Il ne faut pas s'étonner si, les revendications populaires n'étant pas prises en compte par les partis traditionnels, ce sont des partis nouveaux qui s'en emparent. Il ne faut pas s'étonner si, les fonctionnaires et les administrations s'étant rangées du côté des élites européistes, les partis nouveaux, populistes, prennent le parti de critiquer les administrations et le phénomène vaut bien sûr également pour la presse et les médias institutionnels; ils sont rejetés et critiqués car ils ont eu le tort de sortir de la normale neutralité qui aurait dû être la leur. Ainsi se trouve réalisée une coupure de plus en plus profonde et entre les corps sociaux, les sociétés se clivent, les consensus se brisent, en raison des choix scandaleux de certaines institutions qui auraient dû rester neutres. Nous évoluons vers un système « bloc contre bloc ».
La violence encore largement verbale à ce stade, a pour origine, la constitution d'un large front européiste qui prétend utiliser, détourner les appareils d'état nationaux à son profit et pour défendre ses options, contre ceux-là même qui financent ces appareils d'état. Le peuple a compris que la coalition européiste s'accaparait un bien public et ceci sera lourd de conséquences à l'avenir. Le dialogue va devenir impossible.
La question de l'euro ne concerne pas directement les Britanniques, mais bien sûr elle les touche indirectement car elle conduit les pays de l'Eurozone, Bruxelles et les Allemands a être de plus en plus exigeants et directifs. En particulier dans le domaine sacré, réservé des Britanniques, la finance. L'Europe est de plus en plus interventionniste en ce domaine, avec la réglementation bancaire, les contrôles, la surveillance etc.
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Les Britanniques vivent de finance. Ils ont besoin absolu de liberté. Ils importent quatre fois plus qu'ils n'exportent ! Ils importent l'essentiel de ce qu'ils consomment, ils sont largement déficitaires, mais ils équilibrent leur système grâce à la finance, grâce aux revenus et commissions, grâce aux investissements directs, grâce au Hot Money qu'ils attirent.
RépondreSupprimerL'Europe s'est orientée vers une voie très préjudiciable aux Britanniques, malgré les quelques exceptions accordées. Depuis le début, les Britanniques considèrent que l'euro est une ineptie qui n'avait comme objectif que d'échouer et de profiter de l'échec pour forcer les participants à abandonner leur souveraineté. L'euro, ils l'ont dit dès le départ, ne pouvait qu'échouer sauf à être un piège, le piège qu'il est actuellement. Une nasse pour les participants. On ne peut faire vivre une monnaie sans politique fiscale commune, sans prêteur de dernier ressort et sans mandat démocratique, lequel garantit le soutien populaire, l'euro n'avait rien de tout cela, donc il était un « faux nez ». Un leurre, cela n'a guère renforcé les sentiments européistes au sein de la classe moyenne !
Une zone de libres-échanges n'a nul besoin d'une Union politique, et les Britanniques étaient d'accord sur ce point, mais une zone monétaire rend l'Union politique obligatoire et la question centrale se pose donc maintenant, car l'Union monétaire défaillante oblige à aller vers toujours plus de dirigisme, de contrôles et de pouvoirs centraux.
En fait les Britanniques, tout en étant en dehors de l'Eurozone monétaire, sont au pied du mur. En vertu de la contradiction initiale de sa position, la Grande-Bretagne est entre deux chaises, sa position actuelle est en pratique intenable. C'est aussi de cette façon qu'il faut comprendre le débat sur le Brexit : le maintien en l'état est une illusion, un mensonge, l'Union va s'approfondir sauf à se saborder et la question qui se pose aux Britanniques est de savoir s'ils acceptent de s'embarquer dans cette galère.
Le peuple, celui qui s'est rallié au populisme a pris conscience de tout cela :
- de la progression considérable des inégalités et de la régression sociale et statutaire des classes moyennes
- du rétrécissement continu du champ démocratique, ce champ se réduit comme peau de chagrin, les peuples étant dépossédés de leurs possibilités de choix
- de l'asphyxie de la double souveraineté nationale et populaire et de ses possibilités d'expression
- du fait qu'en réalité, malgré les promesses, l'Europe, ce sera toujours plus, plus de tout ce qu'il refuse.
Le mécontentement a été complété et amplifié par la peur, l'angoisse du lendemain, la peur de déchoir et bien entendu par les erreurs des élites domestiques, européennes et mondiales.
Les élites ont failli comme en témoignent le chômage, la spéculation universelle, la corruption, la chute des niveaux de vie; la multiplication des conflits guerriers, l'insécurité du terrorisme ; l'avilissement des mœurs, la disparition de la conscience morale.
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Le peuple ne voit aucun bénéfice à l'ouverture et à la mondialisation, son niveau de vie régresse, ce sont les autres, toujours les mêmes qui tirent profit de l'ouverture mondiale et de l'intégration. Le peuple britannique récuse formellement, comme les autres peuples européens touchés par la crise, le « prioritarianisme cosmopolite »; il veut le retour à la préférence nationale.
RépondreSupprimerLe peuple voit la misère gagner chez lui, chez ses enfants, et ses voisins, alors qu'il paie ses impôts et qu'il constate que ce sont les autres, les étrangers lointains qui bénéficient des aides qu'eux-mêmes financent. De ces aides qu'ils financent et qui les appauvrissent.
Bien entendu, toute cette division, cette violence sociale s'est trouvée exacerbée par les questions géopolitiques d'abord, le terrorisme ensuite et l'explosion de l'immigration enfin.
https://fr.sott.net/article/28492-Le-debat-sur-le-Brexit-comment-en-est-on-arrive-la
Mafieux, pipelines et la Grèce : la guerre souterraine de Washington contre la Russie et les Européens
RépondreSupprimerF. William Engdahl
Mondialisation Canada
ven., 24 juin 2016 22:17 UTC
Il y a seulement dix-huit mois, les projets d'un important pipeline de gaz naturel dans le sud de l'Europe, depuis les champs gaziers russes de l'autre côté de la mer Noire, jusqu'en Turquie et à la frontière gréco-turque, étaient en négociation entre le président russe Poutine et le Turc Erdogan. Le Turkish Stream - c'est le nom du pipeline - avait été proposé lors de discussions entre Poutine et Recep Tayyip Erdogan, en décembre 2014 à Ankara, après que le sabotage économique de l'Union européenne eût forcé la Russie à annuler ses plans pour son gazoduc South Stream à travers la Bulgarie et les pays de l'Europe du Sud-Est et du Sud.
Aujourd'hui, la Grèce a décidé de manière stupide de rejoindre la guerre du gaz de l'OTAN contre la Russie, en signant un accord beaucoup plus coûteux, pour construire ce qui s'appelle le Trans-Adriatic Pipeline, prévu pour transporter le gaz du champ offshore de Bakou Shan Deniz II par la Grèce, à travers l'Albanie puis sous l'Adriatique jusqu'en Italie. La géopolitique européenne du gaz devient rapidement aussi risquée que sa géopolitique pétrolière.
Le 17 mai, Alexis Tsipras, roi-des-opportunistes et Premier ministre grec, a signé un accord à Thessalonique pour inaugurer le lancement de la construction des 550 km du Trans-Adriatic Pipeline (TAP) à travers la Grèce. Tsipras a fait la publicité de ce projet estimé à $1.5 milliard auprès des médias, comme «l'un des plus grands projets d'investissement étranger réalisé en Grèce». Des bureaucrates de l'Union européenne assistaient à la cérémonie, ainsi que des hauts fonctionnaires de Grèce, de Turquie, d'Albanie, d'Italie et de Bulgarie.
Assez curieusement, le Département d'État des États-Unis était aussi présent, bien que ces derniers ne participent pas directement aux accords sur l'énergie internes à l'UE. Indirectement, depuis la dissolution de l'Union soviétique au début des années 1990, cependant, Washington a été au centre des stratégies énergétiques de l'UE, dans une tentative de saboter le russe Gazprom à chaque occasion.
L'essence de la guerre du gaz de l'UE est l'effort des États-Unis, directement via la pression exercée par Washington et par l'OTAN, et indirectement via des amis dans la Commission européenne, pour affaiblir ou saboter purement et simplement les exportations de Gazprom sur les marchés de l'Union.
En raison des réglementations européennes sur le gaz à effet de serre, et de la sortie progressive du nucléaire de l'Allemagne, la demande de gaz naturel pour remplacer le charbon et d'autres combustibles dans les pays de l'Union européenne va augmenter considérablement, tout comme le besoin d'importer le gaz. Au cours des quatre prochaines années, les importations de gaz passeront des 45% actuels de la consommation totale de l'UE, à environ 65% vers 2020.
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Le TAP insensé
RépondreSupprimerLe Trans-Adriatic Pipeline est une portion d'une chaîne de gazoducs beaucoup plus chère et plus longue, qui doit relier le champ gazier offshore Shah Deniz II d'Azerbaïdjan en contournant les options russes. Le TAP doit acheminer du gaz d'Azerbaïdjan provenant du Shah Deniz II, sur les marchés de l'UE à travers la Grèce et l'Albanie. Les actionnaires du TAP comprennent le groupe d'énergie de l'État d'Azerbaïdjan, Socar (20%), BP (20%), l'Italien Snam (20%), Fluxys (19%), Enagas (16%) et Axpo (5%). Sur toute la longueur du TAP, 878 km, seuls 550 km traverseront la partie nord de la Grèce, 215 km à travers l'Albanie, 105 km à travers la mer Adriatique et 8 km à en Italie. Le gouvernement grec, endetté jusqu'au cou et plongé dans la dépression économique, a été mis en demeure d'accepter un allègement fiscal de 25 ans pour le TAP.
Le TAP transportera le gaz azéri au moyen d'un gazoduc beaucoup plus long appelé Trans Anatolian pipeline (Tanap). Tanap, qui s'étend sur 1 850 km, est censé transporter 16 milliards de mètres cubes par année depuis le champ Shah Deniz II, dans la mer Caspienne, exploité par BP. Il irait de la frontière turco-géorgienne à la frontière turque avec la Grèce. Là, il rejoindrait le TAP, qui court à travers la Grèce et l'Albanie et sous la mer Adriatique, jusqu'à une plateforme gazière dans le sud de l'Italie.
Le TAP et le Tanap font partie de ce que la Commission européenne appelle son corridor gazier sud-européen, la chaîne d'approvisionnement en gaz la plus complexe jamais développée dans le monde, selon le consortium du TAP AG, qui construira maintenant la section grecque. Il s'étire sur 3 500 kilomètres, traversant sept pays et incluant plus d'une douzaine d'importantes sociétés d'énergie. S'il est achevé vers 2020, il pourra livrer quelque chose comme 10 milliards de mètres cubes de gaz azéri à l'Union européenne.
Le projet Poséidon de Gazprom
En février dernier, le même Alexis Tsipras avait participé à une autre cérémonie de signature. Un Protocole d'accord a été signé le 24 février 2016, pour développer un projet de gazoduc entre la Grèce et l'Italie, qui permettrait la réalisation potentielle d'une route méridionale pour la livraison de gaz russe à l'Europe. L'accord a été signé par Alexei Miller, PDG de Gazprom, le PDG d'Edison pour l'Italie, Marc Benayoun, et Theodoros Kitsakos, le PDG de DEPA, l'entreprise publique de fourniture de gaz de la Grèce.
Le Poséidon gréco-italien de Gazprom était destiné à présenter une autre option pour amener le gaz russe dans les pays de l'UE du sud, après que les pressions de Washington sur la Commission européenne de Bruxelles ont contraint la Bulgarie à abandonner ses plans pour livrer du gaz russe dans un projet nommé South Stream, un itinéraire de gazoduc considérablement moins coûteux, en décembre 2014, que le Corridor sud-européen - TAP - Tanap .
Le South Stream pipeline était conçu pour transporter 63 milliards de mètres cubes de gaz russe par an, à travers la mer Noire jusqu'en Bulgarie et, par la Serbie, la Hongrie et la Slovénie, jusqu'à l'Italie. En revanche, l'alternative TAP de l'UE livrerait seulement 10 milliards de mètres cube par an et même cela est discutable.
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C'est une politique économique étrange, pour une Union européenne plongée dans une grave crise économique.
RépondreSupprimerLes alternatives proposées par la Russie auraient coûté €15.5 milliards pour amener quelque chose comme 63 milliards de mètres cubes par an, et le Corridor européen du sud - TAP soutenu par les États-Unis, dont la construction coûte $45 milliards, n'apportera que 10 milliards de mètres cubes par an.
Le même mois, la Russie a annoncé qu'elle abandonnait le South Stream, et en décembre 2014, Poutine et Erdogan ont convenu de discuter d'une autre option de Gazprom pour répondre aux demandes en gaz de l'Europe du sud-est et de l'Italie. Cette option - surnommée Turkish Stream - aurait amené le gaz russe jusqu'à la frontière de la Grèce, via un pipeline sous la mer Noire puis par un court tronçon en Turquie. Le tir de l'Armée de l'air turque contre un avion russe dans l'espace aérien syrien en novembre 2015 a provoqué le gel des relations entre la Russie et la Turquie et la fin, du moins pour le moment, du South Stream.
Le coût estimé du South Stream proposé par la Russie - que Washington a saboté - et de son alternative, le Turkish Stream, était pour chacun d'eux de €15.5 milliards environ, un tiers des énormes $45 milliards estimés pour le TAP-Corridor gazier sud-européen.
Pour les stratèges de la guerre économique de Washington, y compris la néocon qui réside au Département d'État, Victoria Nuland, le coût n'est pas un problème tant que les pays de l'UE paient.
Le projet Poséidon de Gazprom, de février 2016, a envisagé une nouvelle option pour amener le gaz russe en Grèce et en Europe du Sud. Selon des articles parus dans la presse russe, Poséidon pourrait établir un nouvel accord avec la Bulgarie pour amener le gaz de Gazprom à travers ce pays.
Sergei Pravosudov, directeur de l'Institut national russe des ressources énergétiques, a dit que la route bulgare était l'option la plus avancée pour le transport du gaz russe.
Un nouveau sauvetage financier grec pour bloquer Poséidon
Washington a été prompt à réagir à la nouvelle menace d'importation de gaz russe, avec son nouveau round dans les guerres du gaz. Dans les coulisses de la politique européenne, l'endroit où la plupart des accords sont passés, Washington a exercé une pression énorme sur le gouvernement Merkel et d'autres États européens, pour organiser une nouvelle tranche de prêts à la Grèce.
Le 25 mai, l'Allemagne et d'autres gouvernements de l'UE ont rendue publique la décision d'accorder à la Grèce un nouveau prêt de €10.3 milliards. La population grecque, qui n'a obtenu sous le régime de Tsipras que davantage d'austérité et de baisses de son niveau de vie, ne verra pas un centime de cet argent. Il ira au service de la dette grecque auprès de la Banque centrale européenne et d'autres créanciers étrangers. Washington a poussé l'UE à accorder ce prêt pour empêcher la Grèce de se rapprocher de Moscou avec le projet russe Poséidon, selon des articles parus dans les médias allemands.
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Il semble que ça ait marché. Le lendemain de la signature de l'accord sur le TAP soutenu par les États-Unis, Tsipras a annoncé qu'il gelait les discussions avec la Russie sur l'alternative Poséidon. Washington paraît heureux. Le secrétaire d'État étasunien John Kerry, félicitant le Premier ministre Tsipras, a qualifié le TAP de «premier exemple d'infrastructure qui améliore la sécurité énergétique de l'Europe». Il veut dire par là la sécurité par rapport au gaz russe. Le seul problème est que le gaz des champs offshores azéris n'est pas là. De graves pénuries dans l'exploitation de ces champs contraignent le gouvernement d'Azerbaïdjan et son groupe pétrolier et gazier Socar à envisager d'éventuelles importations de gaz... en provenance du russe Gazprom. La principale source de gaz azérie pour l'exportation à partir du champ offshore géant de Shah Deniz, géré par BP, est déjà préemptée par un contrat pour l'export avec la Turquie et la Géorgie, de plus BP dit que la production de gaz va stagner ces prochaines années donc... plus de gaz pour la Grèce et l'Italie.
RépondreSupprimerNotes
Article original en anglais : Foolish Greece Now Joins NATO Gas War, New Eastern Outlook, 10 juin 2016
Traduit par Diane, vérifié par jj, relu par nadine pour le Saker francophone
William Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier, il est titulaire d'un diplôme de l'université de Princeton et un auteur très lu sur les questions pétrolières et de géopolitique, exclusivement pour le magazine en ligne New Eastern Outlook
-- Commentaire : Lire aussi :
- Le débat sur le Brexit, comment en est-on arrivé là ?
- L'appel désespéré de Poutine
- Kiev et Ankara sont deux outils aux mains des Etats-Unis pour éloigner l'Europe de la Russie
- Avion russe abattu par les Turcs : Poutine qualifie (correctement) le régime turc de « complice des terroristes » --
https://fr.sott.net/article/28493-Mafieux-pipelines-et-la-Grece-la-guerre-souterraine-de-Washington-contre-la-Russie-et-les-Europeens
‘Les prix des firmes pharmaceutiques pour certains médicaments sont devenus impayables’
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
25 juin 2016
Les prix que les firmes pharmaceutiques demandent pour certains médicaments, principalement ceux destinés au traitement de maladies graves telles que le cancer ou des maladies rares – sont devenus impayables, dénonce Test-Achats. Selon l’organisation, si la tendance se poursuit, la caisse d’assurance maladie se verra contrainte de ne pas rembourser certains traitements.
« Les entreprises pharmaceutiques renvoient aux coûts élevés encourus pour la recherche et le développement. Mais elles refusent de révéler combien a réellement coûté la mise au point d’un nouveau médicament », déplore Test-Achats.
« Les dépenses des firmes pour le marketing sont plus élevées que celles consacrées à la recherche. Les marges bénéficiaires des firmes pharmaceutiques comptent parmi les plus importantes de toutes les entreprises : environ 20 % ».
Test-Achats, la Ligue des usagers des services de santé (LUSS) et les Mutualités souhaitent que les autorités prennent des mesures « afin d’enrayer la spirale infernale de l’augmentation des prix des médicaments ». Les trois organisations ont lancé une pétition en ligne.
Des prix exorbitants
Les prix élevés concernent en particulier des médicaments destinés à traiter le cancer, les maladies auto-immunes et les maladies rares.
Le prix d’un nouveau médicament pour traiter un patient atteint de cancer pendant un an peut atteindre 100.000 euros annuels. Pour les maladies rares, cela peut même aller jusqu’à 400.000 euros. Selon des données des Mutualités Libres, révélées par L’Echo, les dix molécules les plus chères onéreuses équivalaient, il y a deux ans, par an et par patient, à un coût annuel moyen de 252.000 euros. En 2014, sept molécules coûtaient 100.000 annuels par patient et pour 30 autres molécules, le coût s’élevait à 30.000 euros annuels par patient.
Le médicament Soliris, de la firme Alexion, destiné au traitement d’une maladie rénale rare, a couté près de 9,2 millions d’euros en 2011 à la sécurité sociale pour le traitement de 25 patients.
« Ces prix élevés représentent une menace pour la viabilité de notre système de soins de santé », estiment les organisations. En 2014, l’Institut national d’assurance maladie invalidité (Inami) a dépensé près de 1,5 milliard d’euros pour des médicaments administrés en milieu hospitalier, soit 550.000 millions d’euros en plus qu’en 2005. conclut Test-Achats.
https://site où la publicié empêche volontairement de lire l'information.
Le mythe de l’électeur rationnel
RépondreSupprimerPar Sloonz,
le 27 juin 2016 dans Lecture
Au moment où les Anglais s’interrogent sur leur vote, revenons sur le mythe de l’électeur rationnel : la démocratie ne fonctionne pas, précisément parce que les électeurs obtiennent ce qu’ils désirent.
Malgré son vocabulaire qui le rend difficilement accessible à un non anglophone natif (non-armé d’un bon dictionnaire et d’une grande dose de patience), The Myth of the Rational Voter — Why Democraties Choose Bad Policies de Bryan Caplan est la meilleure nourriture intellectuelle à laquelle j’ai pu goûter depuis ma lecture de L’action humaine. Il s’agit d’une analyse de la démocratie moderne à travers le regard de la théorie micro-économique1 basique.
Les deux positions les plus courantes, à l’égard de la démocratie, sont celles-ci :
- la démocratie fonctionne bien : en effet, les électeurs obtiennent, en gros, ce qu’ils désirent ;
- la démocratie ne fonctionne pas : à cause des intérêts personnels des élus, de la corruption, du lobbying…, les électeurs n’obtiennent pas ce qu’ils désirent.
- L’auteur prend ici un point de vue assez original, même s’il n’est pas novateur : la démocratie ne fonctionne pas, précisément parce que les électeurs obtiennent ce qu’ils désirent.
Ignorance rationnelle et Miracle de l’agrégation
Ce point de vue avait déjà été adopté par un certains nombre de théoriciens de l’École des choix publics, mais sur une base différente. Selon cette théorie, la probabilité qu’un vote influe sur le résultat de l’élection est négligeable ; la valeur (du point de vue de l’électeur) d’un vote éclairé est donc nulle. Or, l’effort nécessaire pour obtenir des bases suffisantes en économie, droit et politique pour pouvoir voter de manière « éclairée » n’est, lui, absolument pas négligeable. Si l’on considère cet effort comme un coût, il est alors rationnel pour un électeur de voter sans aucune connaissance suffisante. C’est la théorie de l’ignorance rationnelle.
Selon l’auteur, cette théorie a largement, et à raison, été réfutée. En effet, un tel électeur voterait de manière aléatoire, si bien que le résultat des urnes, avec un électorat composé uniquement d’« ignares rationnels », serait de 50%-50%. N’importe quelle minorité éclairée serait alors en mesure, en votant dans un seul sens, de faire valoir ses vues. Ainsi, la démocratie fonctionne, même avec un électorat composé de 99% d’ignorants. C’est le Miracle de l’agrégation.
De l’ignorance rationnelle à l’irrationalité rationnelle
L’auteur accepte cette critique de la théorie de l’ignorance rationnelle, mais refuse la conclusion. Elle serait juste, argumente-t-il, si des électeurs ignorants votaient de manière aléatoire — d’un aléatoire non biaisé. Or, le vote de tout électeur est biaisé par la représentation que se fait le dit électeur du monde — dit autrement, son idéologie (et l’auteur lui-même ne s’en exclut pas). Et, insistons sur ce point, ce biais existe même pour l’électeur non éclairé.
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Supposons, en effet, que Jacques soit un fervent protectionniste, pour des raisons de type idéologie nationaliste. Supposons que soit organisé un référendum, qui propose le choix entre l’ouverture totale ou la fermeture totale des frontières. Supposons, enfin, que la fermeture des frontières causerait une perte que l’on pourrait estimer à 10 000 € par personne et par an, et que Jacques en soit parfaitement conscient.
RépondreSupprimerDans la théorie classique de l’électeur rationnel, un électorat composé uniquement de Jacques adopterait probablement la solution de l’ouverture des frontières. Il en est de même dans la théorie des choix publics, où quelques Jacques éclairés mèneraient le résultat des urnes dans la « bonne » direction. Mais de la même manière que la théorie économique est capable de montrer l’existence, dans chaque homme, du phénomène de la préférence temporelle (qui stipule que l’on préfère un bien présent à un même bien futur), il existe de façon similaire une préférence pour la croyance (« preference over belief », selon les termes de l’auteur), qui met en évidence le fait que l’homme est prêt à faire face à certaines pertes matérielles pour ne pas avoir à remettre en cause sa vision du monde. Certaines personnes peuvent avoir une préférence pour la croyance très faible (ils cèdent plus facilement aux gains matériels) ou au contraire élevée (ils sont prêts à subir de grandes pertes matérielles pour se conforter dans leur idéologie), mais toujours est-il que cette préférence existe.
Il est donc certain que Jacques met une certaine valeur dans le vote protectionniste. La seule question est : le coût matériel est-il suffisant pour le faire tout de même voter en faveur du libre-échange ? En termes plus techniques, les coûts d’opportunité du vote protectionniste sont-ils plus élevés ou non que la valeur subjective de ce vote ? Dans le cas où Jacques ne décide que pour lui, le coût est de €10.000. On peut alors penser que Jacques mettra de côté son idéologie, et se fera — dans les faits — libre-échangiste2.
Dans le cas démocratique, toutefois, le coût d’opportunité n’est pas de €10.000. En fait, il est égal à l’espérance (au sens mathématique) de perte matérielle causée par son vote. Cette dernière est de €10.000 multipliés par la probabilité que son bulletin change le résultat du vote (l’influence de sa voix, en termes plus profane). Soit, en première approximation… 0 euros3.
Quelle que soit sa préférence pour la croyance, Jacques choisira donc, de manière parfaitement rationnelle, le vote protectionniste. Multipliez cela par 1.000 Jacques, et vous obtenez une perte sèche de €10.000.000, bien que chacun n’ait qu’une espérance de perte de €0. Il s’agit de la théorie de l’irrationalité rationnelle. Généralisée, elle peut se décrire ainsi : dans la limite de sa préférence pour la croyance, un individu met une certaine valeur dans le fait de ne pas apprendre, ou à défaut de pouvoir ignorer, des faits qui remettent en cause son idéologie. Cette loi, dans le domaine de l’économie individuelle, n’a pas de grandes conséquences. Le coût d’opportunité retombant entièrement sur l’individu, celui-ci a vite fait de corriger les erreurs de son idéologie — par exemple, si Jacques s’avisait que l’étranger était le reste du monde, il abandonnerait toutefois rapidement l’idée de tout faire par lui-même et de ne rien acheter d’autrui. Dans le domaine politique, toutefois, les coûts d’opportunité étant dilués « dans la masse » jusqu’à totalement disparaître, cette loi donne des résultats catastrophiques.
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Preuves empiriques de la théorie de l’irrationalité rationnelle
RépondreSupprimerL’auteur offre une certaine quantité d’indices de nature empirique semblant corroborer sa théorie, principalement dans son domaine, l’économie 4. Si les chiffres bruts ne sont guère intéressants, sa démarche, elle, l’est, en ce qu’elle anticipe certaines objections communes contre l’économie en elle-même.
Il s’attache à montrer que les individus ont certaines croyances fausses dans le domaine de l’économie (rappelons que la théorie de l’ignorance rationnelle ne peut l’expliquer ; elle ne pourrait expliquer qu’une indifférence vis-à-vis de l’économie, et non des erreurs systématiques). Il se base pour cela sur une enquête qui compare les réponses d’économistes professionnels et d’hommes de la rue sur la théorie économique, comme « Pensez-vous que le protectionnisme soit en général un facteur d’appauvrissement ou d’enrichissement ? » Plusieurs situations peuvent se présenter :
- Les économistes et l’électeur médian ont les mêmes réponses. Dans ce cas, à la fois la théorie de l’ignorance rationnelle et de l’irrationalité rationnelle prennent l’eau.
- Les économistes et l’électeur médian ont des réponses différentes, et l’électeur médian est globalement indécis (50%-50% contre). En ce cas, la théorie de l’ignorance rationnelle semble vérifiée, tandis que celle de l’irrationalité rationnelle semble prendre du plomb dans l’aile.
- Enfin, les économistes et l’électeur médian peuvent avoir des réponses différentes, avec un électeur médian non indécis. En ce cas, les rôles sont inversés, et c’est la théorie de l’irrationalité rationnelle qui semble la plus plausible.
Et il semble que la troisième situation se dégage clairement.
L’auteur répond directement à l’objection qui se présentera immanquablement « Ce sont les économistes les idéologues irrationnels qui s’accrochent à leurs fausses croyances, la volonté générale a forcément raison ! ».
De deux choses l’une alors. Soit les économistes mentent par intérêt. Étant plus riches, ils sont moins favorables à la redistribution, et plus favorables au libéralisme. Si c’était le cas, on constaterait empiriquement que le public plus riche a tendance a être d’accord avec les économistes, et les quelques économistes pauvres proches du public. Ou alors, les économistes défendent ces idées par pure idéologie, étant majoritairement républicains (l’auteur est Américain). Cela se vérifierait par le fait que les économistes démocrates auraient plus tendance à penser comme le « public », tandis que les électeurs républicains auraient plus tendance à penser comme les économistes. On peut tester les deux hypothèses en même temps en considérant le « public éclairé » (non-économistes ayant un niveau de formation comparable aux économistes, et économistes ayant un niveau de vie comparable au non-économiste médian). Si les économistes sont des idéologues déconnectés de la réalité, alors le public éclairé aura tendance à penser comme l’électeur médian. Dans le cas contraire, il aura tendance à penser comme un économiste.
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Et, sans grande surprise, on constate empiriquement que la réalité est bien plus proche de cette dernière hypothèse. Si le public éclairé se trouve en général entre les économistes et l’électeur médian, il est bien plus proche des économistes que du reste du public.
RépondreSupprimerTout le reste : l’irrationalité du côté de l’offre politique, le mythe de l’électeur égoïste, la vertu d’égoïsme, fondamentalistes du marché vs fondamentalistes de la démocratie
Autour de ce thème central, ce livre aborde quelques points liés. Résumons-les en quelques mots.
Tout d’abord, cette théorie explique l’irrationalité du côté des électeurs. A-t-elle quelque chose à dire sur les élus ? De manière évidente, seront élus ceux qui arriveront à convaincre les électeurs qu’ils adhèrent à « l’idéologie dominante », c’est-à-dire les croyances partagées par la majorité des électeurs. Il existe deux manières d’y arriver : soit être réellement irrationnel et y croire également (« si vous y croyez, ce n’est pas un mensonge »), soit être rationnel et feindre l’irrationalité.
À première vue, il est évident que le premier est avantagé. Aussi bon menteur soit-on, il est très difficile de mentir, sans absolument rien laisser transparaître, pendant plusieurs mois (le temps d’une campagne électorale et sa préparation) voire plusieurs années (le temps de monter « assez haut » dans la hiérarchie d’un parti politique pour pouvoir se présenter). Mais le cynique a sa carte à jouer : à la fin du mandat, l’élu ne sera pas jugé uniquement sur ses intentions, mais également sur ses résultats. Or, le cynique rationnel est mieux armé pour comprendre les résultats de sa politique ; il a moins de chances de mener une ville, une région ou un pays au désastre que l’idéologue aveuglé. Caplan met en lumière un autre paramètre à prendre en compte : la politique inspire la foi 5. Les régimes totalitaires l’ont bien compris (« Le Duce a toujours raison »), mais l’homme politique cynique pourra profiter de ceci pour prendre quelques libertés sur certains sujets, voire infléchir l’opinion des électeurs sur quelques points. S’il connaît les conséquences économiques de tous ces choix, on voit immédiatement l’avantage que ce fait a pour l’élu cynique.
Une autre conséquence directe de cette analyse est la suivante : contrairement à ce qu’a supposé l’école des choix publics, et ce que soupçonnent les électeurs à propos des électeurs du camp opposé, les électeurs n’ont, en règle générale, pas de motivation égoïste. Leur vote ne leur coûtant rien, en effet, ils peuvent le mettre entièrement là où ils pensent que se trouve l’intérêt général. Cela pourrait être une bonne chose ; ça ne l’est pas. On compare souvent l’égoïsme à un poison détruisant la démocratie et la recherche du bien général. Or, l’égoïsme devrait plus être comparé à de l’eau, un diluant neutre, qu’à un poison. En effet, si l’idéologie dominante conduit à la catastrophe, l’égoïsme aura alors tendance à « limiter les dégâts ». Le fait que la démocratie tende à limiter l’égoïsme n’est donc pas une bonne chose, loin s’en faut.
(suite en dessous:)
Le dernier chapitre tente de déduire certaines conséquences des chapitres précédents. Il commence à affirmer que si, de la part des non-économistes, les débats entre les économistes ressemblent à des bagarres de chiffonniers, les économistes sont en réalité en accord sur un grand nombre de points. En particulier, tous reconnaissent à la fois la supériorité en général du marché, ainsi que l’existence de défaillances du marché en tant qu’exceptions à cette règle générale. Mais le fait que tous les économistes reconnaissent l’existence de « défaillances du marché » suffit à écarter l’accusation habituelle de « fondamentalistes du marché » qui leur est couramment adressée.
RépondreSupprimerLe débat porte sur l’étendue de ces défaillances, ainsi que les solutions à apporter. Or, ces solutions ne dépendent pas uniquement de l’efficacité du marché ; elles dépendent également de l’efficacité du système politique censé mettre en œuvre ces solutions. Ici, Caplan retourne l’accusation : on pourrait, de manière bien plus pertinente, parler de « fondamentalisme démocratique » lorsque, à la moindre défaillance du marché, seule la solution politique est envisagée, sans envisager le fait que la solution du « laisser-faire » puisse être moins pire. Certes, le marché peut se tromper ; mais la démocratie le peut aussi ; et la question est : lequel des deux systèmes se trompe le moins ? Beaucoup de personnes, y compris parmi les économistes, semblent considérer la démocratie comme infaillible et privilégier ainsi la solution politique dès lors que l’échec du marché est admis. Cet ouvrage est également, à sa manière, une tentative pour détruire ce présupposé.
- Bryan Caplan, The Myth of the rational voter, Princeton University Press, 2008.
- Plus précisément, l’auteur est du courant néo-classique — mais ne vous inquiétez pas, pas de formules mathématiques étranges dans ce livre.
- Bastiat avait déjà mis en évidence ce phénomène — voir le chapitre 3 des Sophismes Économiques :
« J’ai déjà rappelé un mot de M. Bugeaud ; mais dans M. Bugeaud il y a deux hommes, l’agriculteur et le législateur.
« Comme agriculteur, M. Bugeaud tend de tous ses efforts à cette double fin : épargner du travail, obtenir du pain à bon marché. Lorsqu’il préfère une bonne charrue à une mauvaise ; lorsqu’il perfectionne les engrais ; lorsque, pour ameublir son sol, il substitue, autant qu’il le peut, l’action de l’atmosphère à celle de la herse ou de la houe ; lorsqu’il appelle à son aide tous les procédés dont la science et l’expérience lui ont révélé l’énergie et la perfection, il n’a et ne peut avoir qu’un but : diminuer le rapport de l’effort au résultat. Nous n’avons même point d’autre moyen de reconnaître l’habileté du cultivateur et la perfection du procédé que de mesurer ce qu’ils ont retranché à l’un et ajouté à l’autre ; et comme tous les fermiers du monde agissent sur ce principe, on peut dire que l’humanité entière aspire, sans doute pour son avantage, à obtenir soit le pain, soit tout autre produit, à meilleur marché, — à restreindre la peine nécessaire pour en avoir à sa disposition une quantité donnée.
(suite en dessous:)
- « Cette incontestable tendance de l’humanité une fois constatée devrait suffire, ce semble, pour révéler au législateur le vrai principe, et lui indiquer dans quel sens il doit seconder l’industrie (si tant est qu’il entre dans sa mission de la seconder), car il serait absurde de dire que les lois des hommes doivent opérer en sens inverse des lois de la Providence.
RépondreSupprimer- « Cependant on a entendu M. Bugeaud, député, s’écrier : « Je ne comprends rien à la théorie du bon marché ; j’aimerais mieux voir le pain plus cher et le travail plus abondant. » Et en conséquence, le député de la Dordogne vote des mesures législatives qui ont pour effet d’entraver les échanges, précisément parce qu’ils nous procurent indirectement ce que la production directe ne peut nous fournir que d’une manière plus dispendieuse.
-
« Or, il est bien évident que le principe de M. Bugeaud, député, est diamétralement opposé à celui de M. Bugeaud, agriculteur. Conséquent avec lui-même, il voterait contre toute restriction à la Chambre, ou bien il transporterait sur sa ferme le principe qu’il proclame à la tribune. On le verrait alors semer son blé sur le champ le plus stérile, car il réussirait ainsi à travailler beaucoup pour obtenir peu. On le verrait proscrire la charrue, puisque la culture à ongles satisferait son double vœu : le pain plus cher et le travail plus abondant. »
- En seconde approximation, il s’agit de la probabilité pour que le vote, sans son intervention, finisse sur un statu-quo. Si les autres électeurs sont ignorants et suivent la théorie du Miracle de l’Agrégation, il s’agit de P(X = N/2) avec X une variable aléatoire suivant la loi binômiale B(N, 1/2), N étant le nombre d’électeurs. La formule exacte est donc P ? X = N 2 = N N 2 . 1 2 N = N ! 2 N . N 2 !
Il donne quelques autres exemples en culture politique et en toxicologie, mais cela reste anecdotique.
- Exemple fourni par l’auteur : avant le 11 septembre, 30% des Américains affirmaient avoir confiance dans leur gouvernement. Deux semaines après le 11 septembre, ce chiffre était de 64%. Comme le met en évidence Caplan : « Il est difficile de croire que des consommateurs feraient plus confiance à General Motors après qu’un accident mortel force l’entreprise à rappeler ses produits. »
http://www.contrepoints.org/2016/06/27/8649-the-myth-of-the-rational-voter
(...) Bryan Caplan est la meilleure nourriture intellectuelle à laquelle j’ai pu goûter depuis ma lecture de L’action humaine. (...) !!!? HAHAHAHAHA !
SupprimerPrimo le choix du vote appartient à la démocratie et non à la dictature (se rappeler du 'référendum' où les français avaient voté NON à Maastricht et, la dictature N'EN A PAS TENU COMPTE en le changeant en 'Traité de Barcelone' où personne ne pouvait contester ! Et d'ailleurs, le référendum du 24 Juin au R-U n'est qu'illusoire tant l'adversité nano-groupusculaire mais très friquée va renverser le vote prochainement !!!), donc, quand il est dit que le votant du 'OUI' perdra (et fera perdre à chaque anglais:) 10'000€/an ! c'est du vent car, qui dirait démocratie dirait aussi LIBRE ÉCHANGE avec qui on veut ! Et, ce qui on veut englobe la Russie, la Chine comme le Venezuela entr'autres !!! HAHAHAHA ! D'où le renversement total de la vapeur et le gain des britanniques !
Brexit : chaque pays doit avoir le droit de quitter l’UE
RépondreSupprimerPar Ferghane Azihari,
le 27 juin 2016 dans Europe
Le droit de sécession est la quintessence de l’État de droit, l’ultime contre-pouvoir. Il constitue le rempart le plus puissant aux mauvais gouvernements.
« Aucun peuple ni aucune fraction d’un peuple ne devrait être retenu contre sa volonté au sein d’une association politique dont il ne veut pas faire partie ». (Ludwig von Mises)
Quoi qu’on pense de l’Union européenne, elle a un avantage par rapport aux États-nations : sa forme politique n’entrave pas l’exercice d’un droit de sécession unilatérale par les collectivités qui la constituent. On ne peut pas en dire autant des échelons politiques nationaux. La liberté d’association – première des libertés politiques – est pourtant primordiale sans quoi le contrat social n’est qu’une fiction creuse dénuée de toute légitimité.
Après le Royaume-uni, d’autres revendications ?
Une majorité de Britanniques a ainsi jugé bon de rompre le contrat social avec Bruxelles. Le référendum révèle néanmoins une nette fracture entre l’Angleterre et le Pays de Galle d’une part ainsi que l’Écosse et l’Irlande du nord d’autre part. Le Brexit doit-il lier les populations qui voudraient rester affiliées à Bruxelles ?
Le Premier ministre écossais Nicola Sturgeon semble répondre à cette question par la négative. Elle a entamé des discussions avec Bruxelles pour sécuriser sa place au sein de l’Union européenne. Il est donc probable qu’Édimbourg émette de nouvelles revendications sécessionnistes vis-à-vis de Londres en réclamant la tenue d’un deuxième référendum seulement quelques temps après celui du 18 septembre 2014.
Comme prévu, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne a immédiatement été suivie par une multiplication des revendications sécessionnistes sur le continent. Le Front national français et le Parti pour la liberté néerlandais ont ainsi réclamé la tenue d’un référendum dans leurs pays respectifs. Les partis régionalistes ne sont pas en reste ainsi que le montre la réaction catalane même si le sentiment séparatiste est ici davantage dirigé contre l’État espagnol que l’Union européenne.
Une seule solution : la liberté d’affiliation
Le continent est donc traversé par de multiples rapports de force entre sécessionnistes et unionistes à diverses échelles. Comment alors concilier la diversité des aspirations politiques et se rapprocher ainsi de ce que Milton Friedman appelait « l’unanimité sans l’uniformité » ? La réponse la plus adéquate consiste ici à établir un marché libre des affiliations politiques. C’est ce que l’écrivain belge Paul Émile de Puydt appelait « la panarchie ». Un système ou chaque population serait libre de s’affilier à l’association politique de son choix : une idée également défendue par l’économiste franco-belge Gustave de Molinari au XIXème siècle sous le vocable de « liberté de gouvernement ».
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La liberté de gouvernement requiert la reconnaissance d’un droit de sécession aux entités les plus localisées : les municipalités voire les arrondissements et les quartiers. Elles devraient être libres de s’affranchir de leurs tutelles politiques pour demeurer autonomes ou former au contraire des confédérations à de multiples échelles selon leur bon vouloir. On rejoint ici l’idée du fédéralisme radical de Pierre-Joseph Proudhon : un fédéralisme fondé sur une subsidiarité authentique qui tirerait sa légitimité d’impulsions locales.
RépondreSupprimerLes avantages d’une telle configuration institutionnelle seraient évidents. Le droit de sécession est la quintessence de l’État de droit. L’ultime contre-pouvoir. Celui que les constitutionnalistes ont oublié de consacrer. Il soumet les détenteurs du monopole de la violence légale à une plus grande concurrence et constitue le rempart le plus puissant aux mauvais gouvernements.
Les bénéfices du droit de sécession de l’Union Européenne
La consécration d’un tel droit amènerait l’Europe à devenir un espace plus décentralisé. La fragmentation politique induite favoriserait l’émulation entre de multiples administrations en compétition. Cette méthode renforcerait l’expérimentation et la découverte des meilleures politiques publiques entre libéralisme et étatisme, entre libre-échange et protectionnisme. La qualité et la compétitivité des politiques publiques seraient accrues. Les affiliations politiques seraient plus respectueuses des volontés de chacun. Les populations désireuses de mutualiser leurs administrations avec d’autres collectivités seraient en capacité de le faire sans contraindre les plus indépendantistes d’entre nous et inversement. C’est aussi une excellente occasion de tester la consistance des nationalistes si prompts à dénoncer l’impérialisme bruxellois tout en étant obsédés par la volonté d’exercer une domination encore plus féroce sur les populations locales.
Il existe une riche littérature philosophique, politique, historique et économique tendant à confirmer que la concurrence institutionnelle constituent la clef de l’épanouissement des sociétés humaines. Le professeur Roland Vaubel de l’Université de Mannheim s’est adonné à une formidable compilation de cette littérature académique dans un papier dénommé « Histoire de la pensée sur la concurrence institutionnelle ».
À ceux qui rétorqueront que ce schéma est incompatible avec l’indivisibilité des États, nous répondrons simplement que l’unité politique n’est absolument en rien une fin soi. La déclaration des droits de l’homme et du citoyen est à ce propos tout à fait claire « Le but de toute association politique est la conservation des droits imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression ». Autant de droits inexistants si la participation à ces associations n’est pas subordonnée à la volonté des membres qui les composent.
En savoir plus sur http://www.contrepoints.org/2016/06/27/258379-brexit-retablir-droit-de-secession#Tu7XatmQgsVKYj27.99
http://www.contrepoints.org/2016/06/27/258379-brexit-retablir-droit-de-secession
SupprimerLà, Ferghane Azihari, met le doigt sur l'inexpliquant du pourquoi les dits 'partis d'opposition' français n'ont pas changé les choses après l'escroquerie du 7 Janvier 1973 sous Pompidou. Ainsi, le 'Droit à la démocratie' a pris un sérieux coup dans l'aile et... ce ne sont pas les 'Nouveaux Partis d'Opposition' (HAHAHAHA !) qui diront le contraire ! Bonnet banc et blanc bonnet !
(suffit découter les thèmes choisis pour la campagne 2017 pour se faire une idée de la soit disante opposition à la dictature !!!).
On vient d’assister à la plus grande perte de marché boursier mondial un jour dans l’histoire mondiale
RépondreSupprimerPar Michael Snyder,
le 26 juin 2016
Marché boursier plus de richesse a été perdu vendredi que n’importe quel autre jour dans l’histoire mondiale. Comme vous le verrez ci-dessous, les investisseurs mondiaux perdaient 2 billions de dollars le jour après le vote de Brexit. Et n’oubliez pas, c’est sur le dessus les milliers de milliards que les investisseurs mondiaux ont déjà perdu au cours des 12 derniers mois. Il est important de comprendre que le Brexit vote n’était pas le début d’une nouvelle crise-il a simplement accéléré une crise financière mondiale qui a commencé l’année dernière et qui était déjà dans le processus de déroulement. Comme j’ai noté le vendredi, nous avons attendu pour "le prochain Lehman Brothers moment" qui aurait vraiment libérer de la peur et de panique dans le monde, et maintenant nous l’avons. Les six prochains mois devrait être absolument fascinants à regarder.
Selon CNBC, le montant total des sommes perdues sur les marchés boursiers mondiaux vendredi a dépassé tout ce que nous avions jamais vu auparavant, et qui comprend les plus sombres de la crise financière de 2008...
Marchés mondiaux accrochaient plus que $ 2 billions de richesse papier vendredi, selon les données de S & P Global, le pire dossier. Pour le contexte, ce chiffre a éclipsé la scie de long trading sessions de la crise financière de 2008, selon l’analyste de S & P Howard Silverblatt.
Le jour avant un bradage record était $ 1,9 billions retour en septembre 2008, a noté Silverblatt. Selon l’indice S & de P large marché, capitalisation boursière combinée vaut actuellement presque $ 42 billions.
Et bien sûr beaucoup des individus les plus riches de la planète a obtenu absolument martelés. Selon Bloomberg, les 400 personnes les plus riches dans le monde a perdu un total de 127,4 milliards de dollars le vendredi...
400 plus riches populations perdu $ 127,4 milliards vendredi, comme les marchés boursiers mondiaux ramènent de l’actualité que les électeurs britanniques élus de quitter l’Union européenne. Les milliardaires a perdu 3,2 % de leur total net, ce qui porte la somme totale de $ 3,9 billions, selon l’indice Bloomberg des milliardaires. La plus forte baisse a appartenu à la personne la plus riche de l’Europe, Amancio Ortega, qui a perdu plus de $ 6 milliards, tandis que neuf autres a chuté de plus de $ 1 milliard, dont Bill Gates, Jeff Bezos et Gerald Cavendish Grosvenor, la plus riche personne au Royaume-Uni.
Pourriez-vous imaginer perdre 1 milliard de dollars sur une seule journée ?
Je suis sûr que Bill Gates et Jeff Bezos ne sont pas trembler dans leurs bottes tout à fait encore, mais que se passe-t-il si les marchés garder au saignement comme ils le faisaient en 2008 ?
En revanche, magnat mondialiste George Soros fait une tonne d’argent vendredi parce qu’il avait lui-même positionné pour un Brexit avance. Ce qui suit provient de L’Independent de Londres...
Le milliardaire qui avait prédit Brexit entraînerait « Black Friday » et une crise pour les finances des gens ordinaires semble avoir profité énormement de sortie surprise du Royaume-Uni de l’UE.
(suite en dessous:)
George Soros est largement connu comme l’homme qui a « brisé » la Banque d’Angleterre en 1992, quand il parie contre la livre sterling et faites un rapporté £1,5 milliard.
RépondreSupprimerBien que le montant exact, M. Soros a pris après que Brexit n’est pas connu, les documents publics montrent qu’il a doublé ses Paris plus tôt cette année que les stocks tomberait.
Donc ce qui va arriver lundi quand les marchés rouvrir ?
Personnellement, je ne pense pas qu’il sera aussi mauvais que vendredi.
Mais je peux me tromper.
Dans le commerce début, futures Dow, à terme S & P 500 et Nasdaq futures sont tous en baisse...
Les futures Dow a chuté de 90 points dans le commerce début, tandis que le S & P 500 à terme a glissé de 11 points, et à terme NASDAQ plongé 24 points. Or à terme ont augmenté, dans le reflet d’une demande soutenue pour les actifs de refuge.
Et en ce moment, la livre sterling est se faire absolument écraser. Il est tombé à 1,33, et je m’attends à le voir tomber beaucoup plus bas dans les semaines et les mois à venir.
Pourquoi ?
Eh bien, la vérité est que maintenant que les britanniques ont voté à quitter l’Union européenne, les mondialistes ont pour le rendre aussi douloureux que possible sur eux afin d’envoyer un avertissement aux autres pays qui pourraient envisager de quitter. Je pense qu’un article récent par W. Ben Hunt explique ce très bien...
Ce qui est prévu ? Dans une perspective de la théorie des jeux, l’Union européenne et la BCE doivent écraser au Royaume-Uni. C’est comme le grec négociations de dettes... c’était jamais sur la Grèce, il était toujours sur l’envoi d’un signal que ne seront pas tolérés dissidence et départ vers les pays qui comptent pour la survie de la zone euro (peut-être de France, Italie, Espagne). Maintenant ils (et j’entends par « ils » les statu quo politiciens dans toute l’UE, non seulement d’Allemagne) vont envoyer ce signal même à ces mêmes pays de blesser au Royaume-Uni en quelque sorte qu’ils peuvent, créant un récit que c’est la mort économique de quitter l’UE, encore moins de la zone euro. Il n’est pas rancune. C’est purement rationnel. C’est l’initiative intelligente.
L’élite besoin une crise maintenant afin de montrer à tous que le mondialisme, c’est la réponse et non pas le problème. Si les Britanniques pouvaient s’épanouir une fois qu’ils s’en éloigna, qui ne ferait qu’encourager davantage de pays à descendre le chemin exact même. C’est quelque chose que l’élite est déterminés à éviter.
Le vote Brexit a coulé à peine en, et Bank of America et Goldman Sachs prévoient déjà une récession au Royaume-Uni. Malheureusement, je crois que c’est ce que nous allons voir arriver.
Mais il ne sera pas juste les britanniques qui souffrent.
Vendredi, les stocks de bancaire européen avait leur plus mauvais jour jamais. En particulier, Deutsche Bank a chuté un % de 17,49 étonnante à un record de clôture basse de 14,72. J’ai averti à plusieurs reprises l’implosion de la Deutsche Bank, et cette crise pourrait être le catalyseur pour elle.
(suite en dessous:)
En outre, j’ai averti à plusieurs reprises sur la crise de ralenti ce qui se passe au Japon. Vendredi, les stocks japonais perdu 1286 pointset l’yen a bondi à l’exact opposé du sens que le gouvernement tente de l’envoyer...
RépondreSupprimerTokyo, nous avons un problème.
La semaine dernière, tumulte de marché découlant de vote du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne a conduit la livre sterling à ses niveaux les plus faibles en trois décennies.
Pourtant les investisseurs TI a également envoyé à affluer vers les actifs traditionnels refuge comme le dollar, l’or et le yen, la flambée ces derniers contre chaque devise importante que les résultats de Brexit est apparu : Dollar/yen, enrichis d’un jeudi élevé près de 107 à un minimum de deux ans près de 99.
Tout comme en 2008, il y aura jours quand les marchés mondiaux sera vertes. Quand cela arrive, cela ne signifiera pas que la crise est terminée.
Si vous suivez mon travail étroitement, alors vous savez qu’il est impératif de regarder l’image plus grande. Au cours des 12 mois, il y a eu quelques rallyes très agréable marché partout dans le monde, mais les investisseurs ont encore perdu billions de dollars ensemble.
Ce qui se passe sur une journée particulière n’est pas l’histoire. La clé est plutôt de se concentrer sur les tendances à long terme.
Et sans aucun doute, ce vote Brexit pourrait être « le point de basculement » qui accélère grandement nos maux en cours...
« Brexit est le plus grand choc monétaire mondial depuis 2008, » a déclaré David Beckworth, un érudit au Mercatus Center à l’Université George Mason, dans un blog le vendredi. "Cela pourrait être le point de basculement qui transforme le ralentissement mondial existant de 2016 dans une récession mondiale".
Nous étions déjà traiter avec une nouvelle crise économique mondiale sans le vote de Brexit. Mais que cela ne fait qu'il introduit un élément de panique et la peur qui était porté disparue jusqu'à ce moment-là actuel.
Et les marchés n’aiment pas de panique et la peur beaucoup. En général, les marchés ont tendance à aller vers le haut quand les choses sont calmes et prévisible, et ils ont tendance à aller vers le bas lorsque le chaos règne.
Malheureusement, je crois que nous allons voir un peu plus de chaos pour le reste de 2016, et les milliers de milliards qui ont été perdus vendredi peuvent se pour révéler juste la partie visible de l’iceberg.
http://theeconomiccollapseblog.com/archives/we-just-witnessed-the-greatest-one-day-global-stock-market-loss-in-world-history
Qu'est-ce qu'une 'perte dans les marchés boursiers' ? C'est en premier seulement un manque à gagner sur les prévisions de décrocher la timbale et, deuxièment, qu'elle différence y a t-il avec les marchés truqués ?
SupprimerLes marchés truqués sont appelés Bourses dans le monde entier pareillement que le sont les prix des Matières Premières qui ne reflètent en rien les transactions du marchés mais sont (les prix) déterminés par un nano-groupuscule d'escrocs qui s'amusent à voir les autres jouer (et perdre ! Hahahaha !).
L'insurrection civile s’intensifie comme 8e Nation de l’Union européenne menace de référendum
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
26 juin 2016 15:32
Il semble, tout comme nous avons averti, que le Brexit était en effet le premier des nombreux dominos. Même avant le résultat de Brexit, un sondage réalisé par Ipsos Mori a montré que la majorité des gens en France et en Italie veut d’avoir au moins un référendum à la sortie :
Pendant ce temps, plus de 40 % des Suédois, polonais et belges sont dans le même bateau.
Mais maintenant, comme le souligne Martin Armstrong, Bruxelles simplement est allé trop loin. Ils franchissent la ligne passant d’une union économique à une subordination politique de l’Europe. Maintenant plus de huit pays veulent tenir des référendums pour quitter l’Union européenne: France, Hollande, Italie, Autriche, Finlande, Hongrie, Portugal et Slovaquie tous pourraient quitter.
Avec le classement d’approbation de Hollande à environ 11 % et Merkel chanceux qu’elle n’est pas goudronnée & plumes, le leader du Front National Marine Le Pen a promis d’organiser un référendum Français. Hollande a rejeté l’appel de Le Pen pour un refendum aujourd'hui lors de leur rencontre; ce qui incite les éléments suivants de la leader du parti Front National d’extrême droite de la France :
"Nous verrons lors de l’élection présidentielle (année suivante) où les candidats s’engagent à organiser un référendum.
- voir graphique sur site -
Vous savez, que je fais partie de ceux, parce que depuis quatre ans maintenant, je l’ai déjà dit six mois après son élection, j’ai organiserait un référendum sur la sortie (de France) de l’Union européenne, et que j’utiliserais ces six mois pour négocier avec l’Union européenne de sa transformation en une Europe des nations, de redonner à la Français gens quatre éléments essentiels de sa souveraineté : territoriale, économique, monétaire et budgétaire et législative."
Par conséquent, si LePen émerge victorieux aux élections présidentielles de l’an prochain, cela signifie que le prochain joueur majeur dans l’UE après Germany est sorti et il y va de l’UE.
Ce soulèvement civil ensemble en Europe est en cours depuis il y a deux mois, lorsque les électeurs néerlandais ont rejeté massivement un traité d’Union européenne-Ukraine. Feuilles de l’Allemagne de Merkel maintenant devoir payer un extra 3 milliards d’euros par an à l’Union européenne annuelle de visages budget une fois la Grande-Bretagne.
Cela seul suscite des fonctionnaires allemands de proposer que la Grande-Bretagne est offert "négociations constructives de sortie" pour garder leur cotisation en. Certains parlent maintenant d’une adhésion quasi pour le Royaume Uni, qualifiant d’un "pays partenaire associé" pour garder l’argent qui coule.
Encore le gouvernement Français de Hollande ne comprend pas. Le gouverneur de la Banque centrale Française va exercer une pression sur les banques du Royaume-Uni. Ils prennent l’avis qu’il serait paradoxal que Grande-Bretagne pouvait conserver les privilèges après le retrait de l’UE. Premières banques préparent apparemment se préparent à porter une partie de ses employés à Londres vers le continent. Évidemment, ils ne parviennent pas à comprendre que c’est les banques continentales européennes qui se trouvent sur le bord de l’effondrement – pas britanniques.
(suite en dessous:)
Des ministres italiens ont averti samedi que l’Union européenne doit changer de cours ou risque effondrement total après vote de la Grande-Bretagne de quitter le bloc. Le ministre des Finances italien Pier Carlo Padoan a dit. « Une double réaction à Brexit est en cours, un financier, un politique. Le financier, au moins jusqu'à présent, est limitée. Je suis plus inquiet pour celui politique. »
RépondreSupprimerEn effet, l’impensable se produit. Et ils s’inquiètent de la fourrière peut s’interrompre ? Faites attention à l’euro.
En outre, de Portugal, avec tous les yeux sur les élections en Espagne, a fait une menace évidente pour l’UE (via WSJ)...
Des principaux alliés au gouvernement socialiste du Portugal, a déclaré que le pays devraient envisager d’organiser un référendum sur l’adhésion à l’Union européenne si l’UE décide d’imposer des sanctions sur la cible manquée de budget de l’an dernier.
- voir graphique sur site -
Alors que le parti socialiste du Portugal est profondément pro-européen et un référendum serait hautement improbable, déplacement du Bloc de gauche met la pression sur le gouvernement et premier ministre António Costa, ainsi que la Commission européenne, qui est en attente des résultats des élections de l’Espagne pour décider si les deux pays devraient être sanctionnés après la fin de leurs déficits au-dessus de 3 % du seuil de produit intérieur brut.
Alors que les communistes sont ouvertement anti-UE, le Bloc de gauche a dit, l’UE doit changer, mais pas nécessairement dissoudre.
- voir graphique sur site -
"Si la Commission européenne s’engage la mesure grave pour appliquer des sanctions contre le Portugal... la Commission européenne déclare la guerre contre le Portugal" Chef du Bloc de gauche Catarina Martins a déclaré dimanche.
En d’autres termes, si l’UE ose presure Portugal sur son excédent budgétaire, Portugal partira.
Et enfin, pour l’instant, comme pour renforcer les craintes de dissolution EU, extrême-droite UDC de la Slovaquie a lancé une pétition pour un référendum sur l’avenir du pays dans l’UE .
"Les citoyens de la Grande Bretagne ont décidé de refuser le diktat de Bruxelles. Il est grand temps pour la Slovaquie à quitter le naufrage européen 'Titanic'," a déclaré le parti.
Dans le même temps, comme le conclut Armstrong, un autre porte-parole de l’Union européenne a été le leader du parti au pouvoir de la Pologne. Pologne du ministre des affaires étrangères Witold Waszczykowski aussi maintenant a répondu et a dit que le résultat du référendum UK montre la nécessité d’une réforme de l’UE. « Voilà une mauvaise nouvelle pour l’Europe, pour la Pologne. (…) "Il s’agit d’un grand dilemme pour les eurocrates, nous voulons tous garder l’Union européenne, la question est dans quelle forme. Il poursuit: « nous allons essayer d’utiliser cette situation pour faire les politiciens européens au courant pourquoi cela s’est passé. « Et c’est arrivé parce que ce concept, qui a été créé il y a quelque temps, n’est donc plus populaire en Europe ».
(suite en dessous:)
Là encore, le premier ministre hongrois Viktor Orbán a l’intention de faire campagne dans la presse britannique pour le Royaume-Uni de rester dans l’UE, selon un porte-parole du gouvernement hongrois. Orbán est clairement l’un de ceux qui est hors de contact avec les gens et ne parvient pas à comprendre qu’une Europe fédéralisée ne va pas vers le bas très bien avec les gens. Il est extrêmement arrogant de penser qu’il n’a aucun droit d’intervenir ou suggère que le vote sont ignorés.
RépondreSupprimerPour ajouter l’insulte à l’injure, Turquie proclame le « union des croisés s’écroule » démontrant que souvenirs en Europe remontent à plusieurs siècles. Le peuple des États-Unis d’Amérique ne voulait pas d’entrer dans la seconde guerre mondiale. Roosevelt se rendit même à Boston, promettant que les garçons américains défendrait jamais Europe. Boston était une communauté très irlandaise et ils étaient bouleversés à la demande de défendre la Grande-Bretagne après leur migration vers les États-Unis en raison de la Grande-Bretagne. Vieilles blessures ne meurent jamais tout à fait.
Comme Doug Noland met en garde,
L’intégration européenne est à nouveau sous la menace existentielle. Et alors que la désintégration va probablement se dérouler dans les prochaines années, une crise de confiance sur les marchés pourrait éclater à tout moment.
- voir graphique sur site -
Confiance dans les banques européennes est chancelante mal. Je crois que la foi en la capacité de la BCE à tenir les banques et marchés des valeurs mobilières ensemble est en déclin.
Quel effet de levier a accumulé tout au long des marchés obligataires périphérie européenne ? Et c’est une dure réalité de la structure financière de l’Europe de risking/de leveraging dynamique ont tendance à voir hausse des rendements/élargissement tartinades intensifient les craintes du marché de déficience de la Banque. Puis Banque soucis plus nuire aux sentiment sur les marchés et les milieux d’affaires dans un cercle vicieux problématique.
http://www.zerohedge.com/news/2016-06-26/civil-uprising-escalates-8th-eu-nation-threatens-referendum
Pourquoi y a t-il de moins en moins de couple qui se marient ? Parce que le mariage est 'gratuit' tandis que le divorce... est très très très cher ! D'où le nom qui va donc avec: ESCROQUERIE.
SupprimerIls mettent des gardes armés sur des camions de nourriture au Venezuela
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
26 juin 2016 21:30
Prouvant par Michael Snyder via The End of The American Dream blog,
Nous regardons ce qui se passe lorsque l’économie d’une nation développée totalement implose. Juste quelques années, le Venezuela a été la plus riche nation dans l’ensemble de l’Amérique du Sud, et ils se sont avérés encore plus les réserves de pétrole que quiconque sur la planète entière, y compris l’Arabie saoudite. Mais maintenant les gens là-bas sont tellement faim et si désespérée que certains d'entre eux sont réellement la chasse les chiens, les chats et les pigeons de la nourriture. Il y a quelques jours j’ai donné une conférence vers le bas à Morningside, au cours de laquelle j’ai averti que nous verrions un jour des gardes armés sur des camions de nourriture en Amérique. Après que cet exposé a été fait, je suis remonté dans ma chambre et je suis tombé sur un article du New York Times , qui avait été réédité par MSN qui a expliqué que cette chose exacte est déjà en cours vers le bas au Venezuela...
Avec les camions de livraison constamment attaqués, la nourriture de la nation est maintenant transportée sous garde armée. Soldats sont montre plus de boulangeries. La police tirer des balles en caoutchouc sur les foules désespérées assaut les épiceries, les pharmacies et les boucheries. Une fille de 4 ans a été abattue à mort les gangs de rue se disputèrent alimentaire.
Venezuela a des convulsions de la faim.
Des centaines de personnes ici dans la ville de Cumaná, abrite l'un des héros de l’indépendance de la région, ont défilé sur un supermarché ces derniers jours, crier pour se nourrir. Ils ont forcé ouvert une grande porte métallique et coulé à l’intérieur. Ils ont arraché des eau, farine, semoule de maïs, sel, sucre, pommes de terre, tout ce qu’ils pouvaient trouver, laissant seulement brisés congélateurs et étagères renversées.
Dans tout le pays, les gens sont debout dans des lignes extrêmement longues, jour après jour l’espoir d’obtenir de la nourriture. Parfois, les camions de nourriture n’apportent rien, et il est parfois quelques bribes comme têtes de poissons et de fruits pourris. Pour obtenir une meilleure idée de ce que la vie est comme au Venezuela en ce moment, il suffit de cocher cette vidéo sur YouTube...
Comme les gens vers le bas au Venezuela se plus faim et plus affamé, extrême désespoir est réglage po Et avec désespoir extrême vient la criminalité et la violence...
Une fille de 4 ans, Britani Lara, aurait été abattue à mort mardi dans la banlieue de Caracas de Guatire telle qu’elle existait en ligne avec sa mère à l’extérieur d’une épicerie Mercal appartenant au gouvernement.
Journal El Nacional a signalé que les gangs à moto sont sont battus sur le droit de contrôler et de distribuer des aliments au magasin Guatire et que les coups de feu semble être un résultat de ce différend. Huit autres auraient été blessés dans l’incident.
La violence a été également signalée lors d’une manifestation de nourriture, mis en scène devant un magasin dans la ville de Cariaco, dans l’État central de Sucre, où 21-year-old Luis Fuentes a été tué d’une balle. Onze autres ont été blessés, selon le journal El Nacional.
(suite en dessous:)
Pouvez-vous imaginer vivre dans un pays où tout cela se passe ?
RépondreSupprimerLa plupart des américains ne pouvaient pas même concevoir d’une telle chose. Mais bien sûr la vérité est que, jusqu'à tout récemment la plupart des Vénézuéliens ne pouvaient pas non plus. En fait, il y a quelques années Venezuela était une des plus prospères des nations dans l’ensemble de l’Amérique du Sud...
Il y a deux ans, le Venezuela était une nation de fonctionnement normal, relativement parlant bien sûr. Il n’était nullement un pays libre, mais les gens avaient toujours un niveau de vie qui était plus élevé que la plupart des pays en développement.
Vénézuéliens pouvaient encore se permettre les nécessités essentielles de la vie et quelques luxes trop.
Ils pouvaient envoyer leurs enfants à l’école et s’attendre à recevoir une éducation assez bonne, et ils pourraient aller à l’hôpital et s’attendre à être traités efficacement avec les mêmes normes médicales, que vous trouveriez dans une nation développée. Ils pourraient aller à l’épicerie et acheter tout ce qu’ils avaient besoin, et services de base du gouvernement comme law enforcement et infrastructure maintenance assez bien fonctionné. Le système était loin d’être parfait, mais il travaillait la plupart du temps.
Il y a toutes sortes de signes que la mince couche de civilisation que nous tenons pour acquis aux États-Unis commence à s’effriter et. Si vous suivez la Fin de The American Dream sur une base régulière, vous savez que j’ai poster des articles sur ce thème tout le temps. Mais aujourd'hui, je veux juste partager une friandise avec vous. Reuters rapporte que le nombre d’héroïnomanes dans ce pays a presque triplé depuis 2003, et le nombre de décès liés à l’héroïne est maintenant environ cinq fois supérieur à celui de l’an 2000...
A « épidémie » d’héroïne est saisissant aux États-Unis, où l’approvisionnement bon marché a contribué à pousser le nombre d’utilisateurs à un maximum de 20 ans, augmentation des décès liés à la drogue, l’Organisation des Nations Unies, a déclaré jeudi.
Selon monde drogue rapport 2016 l’ONU, le nombre d’usagers d’héroïne aux Etats-Unis a atteint environ 1 million en 2014, presque trois fois plus qu’en 2003. Il les décès liés à l’héroïne ont augmenté cinq fois depuis 2000.
« Il n’y a vraiment une énorme épidémie (de) l’héroïne aux États-Unis, » dit Angela Me, le chercheur en chef pour le rapport qui a été publié jeudi.
Tout comme le Venezuela, notre société est trop pourris. Comme je l’ai prévenu avant, les exactes mêmes choses qui sont passent là-bas dès maintenant viennent ici aussi.
C’est juste une question de temps.
Sur une note latérale, je tiens à féliciter le peuple britannique d’avoir voté pour l’indépendance de l’Union européenne. Comme j’ai écrit cet article et à ce stade, il semble que les résultats viennent victoire est pratiquement assurée pour la campagne de « Congé ».
J’aurais voté « Leave » moi si j’ai vécu au Royaume Uni, mais qu’il n’y a aucun doute sur ce qui vient ensuite. Incertitude et le chaos vont régner sur les marchés financiers européens, et nous avons déjà vu le plus grand un jour tomber dans l’histoire de la livre sterling. Il va être la douleur économique et financière à court terme, mais le peuple du Royaume-Uni ont fait la bonne chose pour leurs enfants et leurs petits-enfants, et pour cela ils doivent être applaudi.
http://www.zerohedge.com/news/2016-06-26/they-are-putting-armed-guards-food-trucks-venezuela
Face à l'opposition anti-vénézuélienne des supermarchés et personnels portuaires, le président Nicolas Maduro a donc décidé de distribuer lui-même à manger aux vénézuéliens ! (c'est d'ailleurs pour çà qu'il a été élu et est encore soutenu aujourd'hui).
SupprimerNota: Le journal 'El National' est un quotidien US.
(...) Il y a deux ans, le Venezuela était une nation de fonctionnement normal, relativement parlant bien sûr. Il n’était nullement un pays libre, mais les gens avaient toujours un niveau de vie qui était plus élevé que la plupart des pays en développement. (...)
Le Vénézuela a été un pays libre depuis l'arrivée de Chavez et Maduro (révolution bolivarienne).
« L’économie mondiale peut ne plus compter sur la dette » - BRI met en garde la Banque centrale Actions « ont commencé à retour de flamme »
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
26 juin 2016 14:03
C’est fin juin, ce qui signifie, il est temps pour la mise en garde annuelle de la Banque des règlements internationaux sur la futilité croissante de l’impuissance politique et de la Banque centrale monétaire. Il y a exactement un an la BRI a demandé «de quelle utilité est une arme à feu avec aucune balles? », dans lequel la BRI, dit banques centrales sont sans défense contre la crise à venir. Eh bien, il a sous-estimé à quel point la central bancaire « magique people » est prêt à accéder à l’intérieur de leur « magique sac à malices » à préserver le statu quo : pour être sûr, personne au moment prévu la BCE de commencer à acheter pas seulement des obligations de société mais obligations pourries trop.
Avance rapide un an et la chant et la danse a été répétée, après la publication du rapport annuel 86e BIS dans lequel nous lisons que « politiques d’argent facile et de relance monétaire sans précédent ont commencé à se retourner sur les marchés financiers mondiaux"comme Bloomberg résume le rapport de 130 pages, qui est en grande partie rempli de données et d’analyse très familiers aux lecteurs réguliers.
Dans son rapport, la BRI » dit que les taux d’intérêt historiquement bas et les programmes achats liaison - qui ont envoyé des rendements ci-dessous zéro sur plus de $ 8 billions d’emprunts d’État, un montant record - provoquent des anomalies dans les valeurs liquidatives. Un exemple est que les différences de prix petit dans les titres ou d’actifs, qui banques éliminés traditionnellement par arbitrage, poursuivent plus souvent. »
"La politique monétaire est à court de marge de manœuvre, " a déclaré Hyun Song Shin, directeur de recherche à la BRI, dans une interview. « Il n’est pas clair combien autre relance de l’économie réelle peut être réalisé à l’aide des outils de politique monétaire seuls sans inviter les distorsions indésirables. »
Comme pratiquement chaque occasion depuis 2013, la BRI le dimanche une fois de plus appelé les gouvernements à réduire leur dépendance envers la politique monétaire extraordinaire pour stimuler la croissance économique. "Au lieu de cela, ils doivent redoubler d’efforts sur les réformes structurelles et financières, on dit. Le stimulus produit par les autorités monétaires du monde s’approchera les limites de son efficacité, selon la BRI, qui a été créée en 1930 et joue le rôle de la Banque centrale pour un grand nombre de ces institutions. "
Une complainte soulevée par la BRI est un nous ont entendu haut et clair dans les dernières semaines de tant Deutcshe Banque que Citi:
Avec le coût de l’argent alors proche de zéro, la rentabilité et la résilience des banques a été sapé, portant atteinte à leur capacité à prêter à l’ensemble de l’économie et créer des marchés pour les titres... Lorsque les banques choisissent de ne pas tenir autant de titres, qui réduit la profondeur et la liquidité sur les marchés obligataires et monétaires, menaçant de perturber leur bon fonctionnement.
Prêteurs à travers l’Europe de la Deutsche Bank AG à la Societe Generale SA luttent pour augmenter les revenus que la Banque centrale européenne pousse les taux d’intérêt en dessous de zéro, organismes de réglementation exigent plus gros tampons capital et volatilité des revenants des investisseurs, selon leurs rapports financiers le mois dernier. En mai, la deuxième Banque Intesa Sanpaolo SpA, de l’Italie, a déclaré son bénéfice au premier trimestre a chuté de 24 % à cause de ces raisons.
(suite en dessous:)
« C’est beaucoup mieux pour les banques et les courtiers d’avoir une assise financière solide, car il leur permet d’apporter un plus à l’appui de l’économie réelle et à de meilleures conditions », a déclaré Shin de la BRI. « Il leur permet de rendre les marchés de manière robuste. »
RépondreSupprimerUn autre point fait de la BRI est quelque chose qui que nous avons discuté l’an dernier, à savoir le souffler dans des swaps de devises de base, qui, comme nous, futher a souligné vendredi, soufflé à l’impression plus négative depuis 2012 :
Suite à un rapport de Hyun Song Shin la BRI a écrit il y a quelques jours, la BRI a fait valoir que "en vertu de la théorie de la soi-disant parité couverte d’intérêt, des taux d’intérêt implicites de trading de devises doit être conformes aux taux du marché. Pourtant, actuelle implicite dollar taux de swaps de devises sont au-dessus de Libor. Cela signifie que les emprunteurs en dollars à travers le marché des swaps devises paient plus que le taux disponible sur le marché libre".
Ce qui est nouveau et remarquable dans le présent rapport est indirecte allégation selon laquelle la BRI la période en cours du malaise économique et taux record de faibles productivité s’effondrante est elle-même le résultat de la politique de la Banque centrale précédente (et actuelle).
Nous suggérons que la situation actuelle dans aucune petite mesure reflète l’incapacité à se familiariser avec les booms financiers extrêmement coûteux et bustes (« cycles financiers »). Ceux-ci ont laissé des cicatrices économiques durables et ont fait les robuste, équilibrée et durable une expansion mondiale difficile à atteindre – la marque de fabrique de reprise inégale d’une récession de bilan. Dette a agi comme un substitut politique et social de la croissance du revenu depuis bien trop longtemps.
Plus de dettes sur :
La dette peut aider à mieux expliquer ce qui semblerait autrement comme boulons indépendants du bleu. Tout d’abord, il fait la lumière sur le ralentissement de l’EME et sur les habitudes de croissance mondiale. La dette est au coeur des cycles financiers nationaux et de resserrement des conditions liées à l’emprunt de la devise étrangère de financement. C’est le plus évident pour les producteurs, en particulier les exportateurs de pétrole, qui ont vu leurs revenus et collatérale force s’effondrer – d'où les gros trous dans les comptes budgétaires et des coupes de gros investissements. Et la dette est peut-être une des raisons pourquoi le coup de pouce à la consommation dans l’importation de pétrole pays a été décevant : les ménages ont été soutenir leurs bilans.
(suite en dessous:)
... la dette peut encore faire la lumière sur le curieux ralentissement dans la croissance de la productivité. Lorsqu’il est utilisé à bon escient, le crédit est un puissant moteur de croissance économique saine. Mais comme l’indique la preuve précédente, estacades de crédit non contrôlé peuvent faire partie du problème et laisser une ombre longue après le buste, saper la croissance de la productivité. En outre, dette surplombs appuyer sur investissement, ce qui affaiblit encore la productivité. À son tour, une productivité plus faible le rend plus difficile à supporter le fardeau de la dette, boucler la boucle.
RépondreSupprimerMais, mais... Janet Yellen a été tellement confus juste la semaine dernière:
BARR : Dans vos remarques préparées, vous avez indiqué que les investissements des entreprises a été étonnamment faible. Peut-être la raison pour laquelle la Fed est surprise et continue à manquer sur les prévisions. Et a souligné la Fed comme le journal de Washington, croissance estimée à 2,4 % en décembre, qui était tombé à 2,2 % en mars. Ce mois-ci, il était tombé à 2 pour cent. Et il s’ensuit d’enregistrement cohérent de la réserve fédérale des prévisions d’erreur d’un point de vue de prédire la croissance plus forte que se produit en fait... Je voudrais que vous commenter là-dessus. »
YELLEN : Eh bien, la croissance a été décevante. Je ne suis pas sûr de la raison.
Maintenant vous savez Janet.
Soit dit en passant, c’est autre chose que cette feuille d’étain, site de « complot » a été mise en garde concernant pour les 7 dernières années : au lieu d’une véritable réforme et changements structurels, tout le monde s’est appuyé exclusivement sur plus de dette, et ainsi, les taux moins permissive, pour tamponner l’échec des politiciens et de pousser toute responsabilité pour la « croissance » dans les mains des banquiers centraux. Sept ans plus tard, avec retard de croissance et dans le monde sur le bord d’une récession, c’est n’importe quelle banque centrale de merveille crédibilité n’a jamais été plus faible.
Il peut également être synonyme de la BRI qu’il est temps pour un mondial, jubilé de dette ou reset, étant donné que les mêmes politiques de banque centrale ont fait des taux en hausse peu pratiques, et donc « gonfler la dette away » est impossible. Il laisse seulement faillites en option. Certes, la BRI est plus nuancée dans sa formulation :
Cette interprétation plaide pour un rééquilibrage urgent de la politique de se concentrer plus sur des mesures structurelles, sur l’évolution de la situation financière et sur le moyen terme. Un élément clé de ce rééquilibrage serait une appréciation accrue de l’effet cumulatif des politiques sur les stocks de la dette, sur l’allocation des ressources et sur la marge de manœuvre politique. Car c’est ce manque de reconnaissance qui restreint les options quand l’avenir devienne finalement aujourd'hui. Arbitrages intertemporels sont de rigueur.
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Le problème est que dorénavant, banques centrales aura beaucoup moins de place à la maneouvre et si quoi que ce soit, peut être contraint à durcir sa politique comme davantage d’accélération peut maintenant être désapprouvée par les marchés :
RépondreSupprimer... nous avons assisté à une rotation dans les booms financiers et des bustes partout dans le monde après la crise. Le secteur privé dans les économies avancées au cœur de la crise a commencé lentement à l’endettement ; ailleurs, en particulier mais pas seulement en EME, le secteur privé accéléré le rythme de désendetter tel qu’il a laissé le souvenir de la crise asiatique de 1997-98. Signes de booms financiers non viables ont commencé à apparaître dans eme sous la forme de fortes hausses de prix du crédit et la propriété et, comme dans les précédents épisodes, devises d’emprunts. Appréciations de la monnaie n’a pas pu arrêter la marée. En fait, comme le suggère BIS recherche, ils peuvent ont même encouragé prise de risques, car ils apparemment renforcement le bilan des emprunteurs de devises étrangères et induite par les prêteurs d’accorder plus de crédit (le "canal de prise de risque").
Ce que nous avons assisté à l’an dernier est peut-être le début d’un réalignement majeur, inévitable et nécessaire, dont les divers éléments inverser cours. Les cycles financiers domestiques ont été maturation ou tournant dans un certain nombre d’EME, pas moins la Chine et leur croissance s’est ralentie. Les prix sont tombés. Plus précisément, une combinaison de plus faible consommation et de production plus ample a mis plus de pression sur le prix du pétrole. En outre, attendus politique monétaire américaine de serrage dans le contexte de l’accélération continue ailleurs soutient appréciation du dollar américain. Ceci à son tour a renforcé les conditions pour ceux qui ont emprunté fortement dans la monnaie de financement.
Le plus révélateur part dans le rapport d’aujourd'hui était admission la BRI, que c’est vraiment faute de toutes les banques centrales sous la forme de cycles de surchauffe « mal tourné » qui à son tour conduire à « dégâts durables » à savoir :
Le monde a été hanté par une incapacité à retenir les booms financiers qui, une fois mal tourné, causent des dommages durables. Le dehors et l’insoutenable boom financier qui ont précédé la crise masquées et aggravé la baisse de la croissance de la productivité. Et plutôt que d’être le prix à payer pour une performance économique satisfaisante, le boom a contribué, au moins en partie, à sa détérioration, tous deux directement et en raison de la réponse politique ultérieur. Le symptôme clé du malaise est la baisse des taux d’intérêt réels, courtes et longues, aux côtés de signes renouvelées de déséquilibres financiers de plus en plus.
Il y a beaucoup plus dans le rapport qui a clairement « gets it », même l’observation désagréable quel échec de la politique monétaire signifie pour les politiciens du monde: à savoir, qu’ils wil dois enfin faire leur travail !
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La nécessité de rééquilibrer le policy mix met un grand fardeau sur les politiques structurelles. Leur mise en œuvre, bien sûr, visages politico-économiques sérieux obstacles. En outre, ils ne donnent pas nécessairement des résultats à court terme, bien que cela dépende des mesures spécifiques et de leur impact sur la confiance. Mais ils offrent le moyen le plus sûr de la suppression des obstacles à la croissance, à libérer le potentiel des économies et à renforcer leur résilience.
RépondreSupprimerCe que cela signifie est que, pour quiconque pense que nous avons vu l’ampleur des populiste révulsion aux politiques de la nouvelle normalité est accrocher à votre cause de chapeaux nous n’avez rien vu encore : si la prescription de la BRI de maux du monde est prise au sérieux par les décideurs, cela signifie que seulement maintenant politiciens ne sera plus en mesure de botté de dégagement aux banques centrales au lieu de rendre impopulaire , décisions financée par la dette et le résultat sera une montée historique en colère populaire que tout à coup l’État-providence financé par endettement voit son financement pour garder le contenu de la majorité, n’est plus aussi généreux.
Conclusion de la BRI :
Un glissement vers une expansion plus robuste, équilibré et durable est menacé par une « Trinité risquée »: les niveaux d’endettement trop élevés, croissance de la productivité qui est trop basses et une marge de manœuvre politique qui est trop étroite. Le signe plus remarquable de cette situation difficile est les taux d’intérêt qui continuent d’être constamment et exceptionnellement bas et qui, en fait, sont tombés encore dans la période sous revue. L’économie mondiale ne peut pas se permettre de compter plus sur le modèle de croissance alimentés à la dette qui lui a valu à la conjoncture actuelle.
Déplacement A des engrenages exige un rééquilibrage urgent du policy mix. La politique monétaire a été débordée depuis bien trop longtemps. Prudential, fiscales et, au-dessus de tous, politiques structurelles doivent venir au premier plan. Dans le processus, cependant, il est essentiel d’éviter la tentation de succomber aux solutions rapides ou des raccourcis. Les mesures doivent conserver une ferme orientation à long terme. Nous avons besoin de politiques qui nous ne regretterez pas une fois de plus quand l’avenir devient aujourd'hui.
Comme au Royaume-Uni a découvert la manière dure, il est trop tard pour ça maintenant.
* * *
En terminant, nous sera remarque ce qui nous a dit il y a aujourd'hui un an:
Si vous savez quelque chose sur l’histoire de la BRI, vous savez que le dernier rapport annuel de la Banque est criante ironique et quelque peu hypocrite. La « Banque des banques centrales », comme l’institution hautement rentable est connu, depuis des décennies a servi comme un club secret pour les banquiers centraux plus influents du monde. Week-end de la somptueuse governors' organisée par la Banque de Bâle permettre de gourous de la politique monétaire plus puissantes du monde discuter des questions les plus importantes vers le système financier mondial en toute intimité sans crainte que quoi que ce soit fuira au public ou à la presse.
(suite en dessous:)
En d’autres termes, la BRI sert à encourager et à perpétuer le pouvoir et le prestige des banquiers centraux du monde et fournit un forum top secrète pour la cabale de la politique monétaire de se rencontrer et de s’apitoyer abri à tout moment les regards indiscrets de ceux à qui les banquiers de tous les droits soient responsables.
RépondreSupprimerDans ce contexte, il est un peu absurde que la Banque annuelle de rapport — qui, pour rappel, est nécessaire d’avoir lu dans les services du Trésor et de la politique monétaire des cercles autour du globe — contient une critique cinglante des mêmes politiques qui étaient sans doute imaginé, tordu et aiguisé au dîner et vins fins à Bâle. Néanmoins, les dernier tome la BRI regorge de critiques pour l’idée que les gens qui composent des gouverneurs de la Banque sont en effet omnipotents.
Enfin et surtout, n’oublions pas où se trouvaient les banquiers centraux du monde sur vendredi matin quand ils ont annoncé le déluge de réponses de la politique monétaire qu’ils libérerait dans le sillage de Brexit pour calmer les marchés financiers mondiaux : au 18ème étage de la tour BIS .
Donc vous sera veuillez nous excuser si nous ignorons cette dernière diatribe annuelle par la BRI contre les politiques mises en œuvre par le propre Conseil d’administration de la BRI. Si quoi que ce soit, nous nous attendrions beaucoup plus des mêmes politiques qui ont échoué ; Nous attendrons certainement encore plus fort et plus sévères avertissements de la BRI un an à compter d’aujourd'hui, quand tout le reste que les banques centrales dévoiler d’ici à juin 2017 est implémentée, et ne parvient pas à autre chose que garder des marchés boursiers mondiaux soutenus "coute que coute."
http://www.zerohedge.com/news/2016-06-26/global-economy-can-no-longer-rely-debt-bis-warns-central-bank-actions-have-started-b
Il faudra 398 879 561 ans pour rembourser la dette du gouvernement américain
Supprimerjeudi 23 octobre 2014
http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/10/il-faudra-398-879-561-ans-pour.html