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Comment: C'est que l'on aurait presque du mal à concevoir que quelques chose de vivant puisse stocker artificiellement des données, comme le ferait un ordinateur. Il n'est plus permis de douter que la frontière entre l'homme et la machine disparaitrait définitivement d'ici quelques années. Verrons-nous alors des programmes téléchargeables pouvant agir sur les capacités... et le comportement des êtres humains ? On imagine déjà les lignes de commande qui feront le bonheur des fous à la tête de nos futures dictatures technologiques, exécutant les programmes « obedience », « kill empathy », « format conscience ».
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Traduction : Thomas Jousse
Des scientifiques ont utilisé la réponse immunitaire des bactéries pour télécharger approximativement 100 bytes [1 byte ≈ 1 octet = 8 bits] de données à l'intérieur de cellules vivantes. Chaque cellule peut contenir un segment de code informatique voire même une ligne de poésie.
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Les généticiens Seth Shipman et Jeff Nivala ont dirigé une équipe de scientifiques d'Harvard pour découvrir un moyen de transformer les cellules vivantes des bactéries en disques durs microscopiques. Leur recherche a été publiée dans le journal Science.
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Auparavant, les scientifiques avaient seulement pu atteindre cet objectif avec 11 bits d'information ; Cependant, l'équipe a découvert un moyen d'utiliser la réponse immunitaire des bactéries pour transférer approximativement 100 octets de données dans les cellules vivantes. Chaque cellule peut contenir un segment de code informatique voire même une ligne de poésie. Pour leur travail, l'équipe a découvert un moyen d'exploiter la réponse immunitaire naturelle de la cellule pour introduire les données à stocker, et tout s'articule autour du système CRISPR/Cas9.
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Essentiellement, l'équipe a créé de « faux virus » qu'ils introduisent dans les bactéries. Les bactéries, reconnaissant l'envahisseur, sont capables de couper le segment d'ADN ayant été coincé entre deux bouts d'ADN de virus réel pour se rappeler de celui-ci. Dans des circonstances normales cela permet d'aider à la défense contre ce virus si celui-ci devait être amené à revenir. Dans ce cas-ci, le segment détourné de faux virus (les données) est maintenant stocké dans la cellule et est même passé à sa descendance.
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Les généticiens Seth Shipman et Jeff Nivala ont dirigé une équipe de scientifiques d'Harvard pour découvrir un moyen de transformer les cellules vivantes des bactéries en disques durs microscopiques. Leur recherche a été publiée dans le journal Science.
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Auparavant, les scientifiques avaient seulement pu atteindre cet objectif avec 11 bits d'information ; Cependant, l'équipe a découvert un moyen d'utiliser la réponse immunitaire des bactéries pour transférer approximativement 100 octets de données dans les cellules vivantes. Chaque cellule peut contenir un segment de code informatique voire même une ligne de poésie. Pour leur travail, l'équipe a découvert un moyen d'exploiter la réponse immunitaire naturelle de la cellule pour introduire les données à stocker, et tout s'articule autour du système CRISPR/Cas9.
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Essentiellement, l'équipe a créé de « faux virus » qu'ils introduisent dans les bactéries. Les bactéries, reconnaissant l'envahisseur, sont capables de couper le segment d'ADN ayant été coincé entre deux bouts d'ADN de virus réel pour se rappeler de celui-ci. Dans des circonstances normales cela permet d'aider à la défense contre ce virus si celui-ci devait être amené à revenir. Dans ce cas-ci, le segment détourné de faux virus (les données) est maintenant stocké dans la cellule et est même passé à sa descendance.
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C'est comme combiner un cheval de Troie avec [Inception] le commencement. Toutefois, cette découverte est encore loin des applications pratiques. Pendant la recherche, la complication des bactéries n'absorbant pas l'ensemble des données est survenue. Cependant, Shipman a découvert que les bactéries entreposent les souvenirs ingérés séquentiellement. Donc, en introduisant le message morceau par morceau, même si la séquence complète n'est pas absorbée, le message peut être facilement obtenu par le génotypage de grandes quantités de cellules.
C'est comme combiner un cheval de Troie avec [Inception] le commencement. Toutefois, cette découverte est encore loin des applications pratiques. Pendant la recherche, la complication des bactéries n'absorbant pas l'ensemble des données est survenue. Cependant, Shipman a découvert que les bactéries entreposent les souvenirs ingérés séquentiellement. Donc, en introduisant le message morceau par morceau, même si la séquence complète n'est pas absorbée, le message peut être facilement obtenu par le génotypage de grandes quantités de cellules.
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C'est le dernier développement dans le secteur de l'ingénierie génétique, où des progrès sont faits pour lutter contre des virus comme le VIH ou même pour modifier des embryons.
C'est le dernier développement dans le secteur de l'ingénierie génétique, où des progrès sont faits pour lutter contre des virus comme le VIH ou même pour modifier des embryons.
« Les casseurs sont instrumentalisés par le pouvoir », accuse la CGT Police
RépondreSupprimerMarianne
ven., 17 juin 2016 09:22 UTC
Assassinat sauvage d'un couple de fonctionnaires de police par un individu se revendiquant de Daech. Violences de part et d'autre dans les manifestations. Alexandre Langlois, secrétaire général de la CGT Police, revient pour "Marianne" sur une semaine particulièrement éprouvante pour la police et pour le mouvement social contre la loi Travail.
Marianne :Après l'assassinat d'un couple de fonctionnaires de police lundi, dans quel état d'esprit sont vos collègues ?
Alexandre Langlois : C'est l'émotion et le choc. Personne ne s'attendait évidemment à cela. Cela nous a frappé de plein fouet. Nous savons que le métier de policier est dangereux. Nous avons conscience des risques qui pèsent sur nous, nous les acceptons. Mais cet acte barbare, c'est un phénomène nouveau. Il y a déjà eu par le passé des tentatives de vengeance de voyous sur des collègues. Mais c'est la première fois que cela arrive au domicile. Et cela change tout pour nous. On est maintenant obligé de s'interroger sur la sécurité de nos conjoints, des risques que notre métier peut leur faire courir. Mais la marche blanche qui a été organisée en hommage à nos deux collègues assassinés et qui a rassemblé 2.500 personnes, fonctionnaires de police, gendarmes et citoyens, nous a donné un peu de baume au cœur. Cela a montré qu'on était au-delà de ça, que nous défendions l'égalité, la liberté et la fraternité. Et que cette fraternité justement, qui fait notre vivre-ensemble, était bien présente. Il faut maintenant panser les plaies et continuer notre travail de protection de la population.
Mardi 14 juin, vous faisiez partie des milliers de manifestants à Paris contre la loi Travail, avec des pancartes "Je suis policier et contre les violences de l'Etat".Quel était le sens de votre message ?
Le matin, nous sommes allés voir des collègues CRS qui étaient en faction pour leur expliquer notre démarche. Pourquoi nous parlions de la violence de l'Etat. Dans 95% des cas, cela a été très bien accueilli. Nous avons été écouté et compris. Après, comme dans chaque corps de métier, il y a des cons partout. Mais dans la majorité des discussions, nos collègues nous disaient que c'était bien et même important d'être dans cette manifestation. Ce message contre les violences de l'Etat avait un double objectif. Nous voulions bien sûr pointer du doigt les cas de violences policières : on ne peut pas le nier, des manifestants en ont subies. Ce n'est pas la police en tant que telle qui est en cause, mais les ordres qui lui sont donnés et qui créent ces situations. Nous l'avons encore constaté mardi : pourquoi les éléments violents n'ont-ils été interceptés que trois quarts d'heure après la manifestation ? Les ordres arrivent bien trop tard. Résultat, on se retrouve avec des collègues blessés et des manifestants également. Mais la violence de l'Etat n'est pas que physique. C'est aussi la violence sociale que nous voulions dénoncer, avec la loi Travail, le déni de démocratie du 49-3 ou les menaces d'interdiction de manifester.
(suite en dessous:)
Selon vous, pourquoi une telle tension et une telle intensité de la violence dans les manifestions ? Le 14, si les projecteurs médiatiques se sont focalisés sur les vitres brisées de l'hôpital Necker, on a très peu entendu parler de ce manifestant qui aurait reçu, selon les témoins sur place, un projectile lancé par les force de l'ordre dans le dos*. Résultat, une plaie profonde de 5 cm de diamètre et une vertèbre cassée...
RépondreSupprimerEn tant que policier, j'ai l'impression qu'il y a une volonté politique pour que cela ne s'apaise pas. Si, pour reprendre ce terme de "casseurs", nous recevions l'ordre de les intercepter dès le début des manifestations ou au moins au moment où ils passent à l'acte, cela permettrait de pacifier ces manifestations, d'éviter des charges de police qui se font généralement sur des manifestants pacifistes puisque ces "casseurs" ne restent jamais bien longtemps. On ferait redescendre ce niveau de violence et de tension.
Qu'avez-vous pensé de la communication du gouvernement, justement, sur ces vitres brisées de l'hôpital Necker ?
C'est scandaleux à plusieurs titres. Choquant que le ministre de l'Intérieur se soit permis d'indiquer que l'enfant de nos collègues assassinés se trouvait dans cet hôpital. Il a suffisamment souffert pour qu'on le laisse, lui et sa famille, en dehors des récupérations politiques. Laissons ce petit garçon et les siens se reconstruire, ils ont suffisamment été éprouvés. Quant à cette charge contre les services d'ordre des syndicats qui auraient laissé faire les casseurs, c'est n'importe quoi. Ce n'est pas à eux d'assumer le maintien de l'ordre public en dehors des cortèges syndicaux, mais aux autorités ! On voit bien que ces casseurs sont instrumentalisés par le pouvoir. Et puis, comme s'en sont indignés des personnels de l'hôpital Necker, cette récupération politique de la casse alors que des médecins travaillent 70 heures d'affilée, que des postes ont été supprimés et qu'ils manquent de moyen pour assurer leur mission, c'est vraiment déplacé.
-- Commentaire : Voir aussi :
- Les autoproclamés « antifas » sont les chiens de garde de l'ordre établi --
https://fr.sott.net/article/28442-Les-casseurs-sont-instrumentalises-par-le-pouvoir-accuse-la-CGT-Police
C'est ce que Coluche nommait 'Les appariteurs' où les faux-manifestants (faux-drapeaux/faux-terroristes) cassent, blessent, tuent aux ordres de l'Etat qui demandent en premier lieu aux syndicats de faire monter la tension et faire des grèves qui embarrassent/gênent TOUS les citoyens (tandis que les ministres s'en foutent et se déplacent en hélicoptères !) pour demander des hausses de salaires qu'AUCUN citoyen n'a demandé !!!
SupprimerCar, le citoyen ne veut QUE du pouvoir d'achat et NON DES HAUSSES de salaires qui vont se répercuter logiquement/mathématiquement sur: des HAUSSES du prix des transports, des HAUSSES des produits fabriqués et donc: des BAISSES des ventes locales et à l'exportation !
Puis là, arrivent les appariteurs qui font que TOUS les citoyens vont détester les grèves (et payer les pots cassés !!) avec ces actes de violences contre... des magasins du peuple !! des voitures du peuple !! et JAMAIS contre les villas & châteaux des ministres responsables ou leur 'ministères' !!
Les plus grands dangers présentés par les drones viennent du piratage
RépondreSupprimerReeva Verlinden
17 juin 2016
Les plus gros problèmes posés à l’avenir par les drones proviendront des pirates, indique un rapport publié par des scientifiques de l’Université Johns Hopkins, de la ville américaine de Baltimore.
Les chercheurs sont arrivés à la conclusion que les pirates pourront relativement facilement prendre le contrôle de ces engins volants et les utiliser pour commettre des actions frauduleuses et criminelles. Leur étude révèle en effet qu’il est extrêmement aisé de pirater leurs commandes.
Entre 2014 et 2015, les ventes de drones sont passées de 450.000 à 1,14 million et elles devraient atteindre les 2,8 millions en 2016.
Moins dangereux pour les avions
En revanche, les drones seraient de moins en moins problématiques pour les aéronefs. Des données divulguées par la FAA (Federal Aviation Administration) des USA et étudiées par l’AMA (Academy of Model Aeronautics) montrent que malgré la forte hausse de la vente de ces engins, le nombre de pilotes d’avion ayant aperçu un de ces engins dans leur espace aérien serait en diminution.
Ceci pourrait être dû à la campagne menée conjointement par l’AMA, la FAA et l’Association for Unmanned Vehicle Systems International : “Know Before You Fly” (Renseignez-vous avant de voler), qui avait pour but de conscientiser les pilotes de drones. Car les risques liés à l’introduction de ces véhicules sans permis dans l’espace aérien sont nombreux, le pire étant l’aspiration d’un drone par un réacteur.
Certains fabricants livrent des drones équipés de programmes cherchant à empêcher la conduite dangereuse et livrés avec des consignes précises de sécurité.
L’AMA, qui déplore le manque de détails des données de la FAA, estime cependant que 3,3% des cas où des drones ont été vus par des pilotes auraient pu dégénérer en accident grave.
https://fr.express.live/2016/06/17/les-plus-grands-dangers-presentes-par-les-drones-viennent-du-piratage/
Conçus au départ pour livrer de la drogue et des armes à domicile, le gouvernement s'est vite dépêché d'en approuver les achats et d'en faire voler. Aujourd'hui, la quasi totalité des vols en appartements et maisons de banlieux se fait grâce aux repérages préalables par drones observateurs. Ainsi, NUL n'est à l'abri d'être espionné au téléobjectif avant d'être cambriolé !
SupprimerC'est ainsi que le piratage (par scanner wi-fi identique à 'la fermeture' des portières de voitures ou la mise en fonction des systèmes d'alarme-maison) peut être fait par une approche silencieuse (drone posé) à quelques mètres de votre boitier de commandes !
La Chine, le goulu de l’économie mondiale
RépondreSupprimer17 juin 2016
Aluminium 54 %
Nickel 50 %
Cuivre 48 %
Zinc 46 %
Etain 46 %
Acier 435 %
Plomb 40
Cottier 31 %
Riz 30 %
Huile de soja 30 %
Farine de soja 28 %
Or 23 %
Maïs 22 %
Blé 17 %
Huile 12 %
Sorgho 11 %
Sucre 10 %
Huile de palme 10 %
Gaz naturel 6 %
Orge 5 %
https://fr.express.live/2016/06/17/infgraphie-chine-goulu-de-leconomie-mondiale/
Que faut-il retenir de telles données de consommation/transformations chinoises ?
SupprimerLes métaux sont en majeure partie exportés (d'où ils viennent !) et, les produits de consommations sont infinis ! (même le gaz naturel issu du pétrole abiotique est infini !).