Des smartphones indiens pour $4 seront expédiés cette semaine 'Ultra-pas cher Ringing Bells Freedom 251 téléphone Android précédemment pensé pour être escroquerie sera disponible en lot de 200.000 - mais la société fera une perte sur chaque combiné
Lundi 27 Juin 2016 11,53 BST
Le téléphone indien à 4 $ que certains pensaient pourrait ne jamais exister, seulement parce que le démarrage du produit fait une perte sur chacun d'eux.
La sonnerie Bells Freedom 251, initialement annoncé à un prix de £ 5, est apparemment réglé pour expédier cette semaine aux clients qui précommandé le téléphone en Février pour - (3,70 $ ou 2,77 £). A ce prix - celui de la société à l'origine promis - il perd l'Indien démarrage Rs 150 ($ 2.2 ou version 1.65 £) sur chaque smartphone.
Ringing Bells fondateur et directeur général Mohit Goel dit l'Indian Express: "Nous avons une perte, mais je suis heureux que le rêve de connexion Indiens rurales et pauvres dans le cadre de l'Inde numérique et faites dans des initiatives Inde a été remplie avec Freedom 251 ».
La 3G Android 5.1 smartphone dispose d'un écran de 4 pouces, caméra arrière de 8 mégapixels, caméra selfie 3,2 mégapixels, un processeur 1.3GHz, 1Go de RAM et 8 Go de stockage, avec un slot pour carte microSD pour ajouter plus.
La compagnie dit qu'elle a près de 200.000 "251s Freedom" prêt pour l'expédition, avec des plans pour ouvrir les commandes à nouveau dans un proche avenir et expédier 200.000 combinés par mois, même si à ce jour aucun téléphone ont été mis à disposition pour examen.
Depuis Février, Ringing Bells a fait face à un scepticisme croissant. Lors du lancement du téléphone de l'entreprise a dévoilé «prototypes» supposés, qui se sont avérés être les smartphones fabriqués par un autre fabricant indien avec l'image de marque couverte.
Une enquête gouvernementale a conduit à un raid des bureaux de l'entreprise sur l'impôt et l'absence de certification de l'appareil avec le régulateur de télécommunications du pays. Ringing Bells a également été accusé de tricherie et a menacé de poursuites judiciaires sur le rebranding des smartphones Adcom.
Si Ringing Bells peut être en mesure d'expédier un smartphone Android disponible aux clients le 30 Juin comme prévu, ce sera tout un exploit, bien que si un démarrage peut supporter la perte de £ 330,000 par mois à son calendrier de livraison prévu reste à voir.
40 à 50 pousses (Toquilla) de palmes de palmier Carludovica sont nécessaires pour faire un 'Panama' (nom d'un chapeau d'origine équatorienne porté lors du creusement du canal de Panama) en 3 ou 4 mois de travail ! Chapeau de pailles fines revendu jusqu'à 25'000 $.
Or, malgré le prix exorbitant de ce couvre-chef de luxe, les personnes qui le confectionnent vivre dans une pauvreté absolu où la vente de ce type de chapeau ne représente qu'1 % du PIB national de l'Equateur ! (1/4 des équatoriens ont quitté le pays ! c'est tout dire du salaire reçu par jour de 8 h à 18 h - 7/7).
D'où aussi - en Equateur - la ruée sur l'investissement en 'des écoles' où seraient enseignés les rudiments du tressage de la paille sous peut-être des caméras (dites 'de surveillance' pour votre sécurité !!!) afin d'en copier la façon et d'en faire faire ailleurs pour moins cher !
Au Royaume-Uni, la pétition sur l'euro-intégration au cœur d'un scandale
10:55 27.06.2016
Les créateurs de la pétition britannique ont pris en compte la "voix" de la députée française FN Marion Maréchal-Le Pen.
Un gros scandale a éclaté autour d'une pétition des partisans britanniques de l'euro-intégration préconisant l'idée d'un nouveau référendum sur le Brexit. Le scandale a été initié par la députée du Front National du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen.
La politicienne d'extrême droite a décidé de voter elle-même en faveur du document censé être signé par les seuls citoyens britanniques. Elle s'est enregistrée dans le formulaire comme "Napoléon Bonaparte" répondant par l'affirmative à la question "Etes-vous un citoyen ou résident britannique ?".
Par conséquent, sa voix a été prise en compte, ce qui selon la députée met en doute l'équité de toute la procédure de vote.
Selon Marion Maréchal-Le Pen, la pétition, qui en deux journées a réussi à recueillir environ trois millions de signatures, peut être signée par n'importe qui, ce qui fait qu'elle "ne présente aucune valeur".
"Nous avons supprimé environ 77.000 signatures obtenues frauduleusement", a déclaré le Comité britannique pour les pétitions sur son compte officiel Twitter.
Fait curieux, le nombre de personnes qui ont signé la pétition se trouvant sur le territoire de certains autres pays dépasse la population de ces pays. Par exemple, 39.000 signataires prétendus sont en provenance du Vatican tandis que la population de cette ville-Etat selon les données officielle est de quelque 800 personnes.
Le 23 juin, les Britanniques se sont prononcés par référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni au sein de l'UE. Les premiers résultats ont été annoncés quelques minutes après la fermeture des bureaux de vote et donnaient les partisans du "Remain" gagnants. Toutefois, le résultat définitif a changé la donne. A 51,9% le pays a choisi de quitter l'UE. Un cas sans précédent.
200 Français "pris en otage" en Arabie saoudite: témoignage d'un expatrié
13:17 27.06.2016
Depuis huit mois, deux cents Français salariés du géant de construction Saudi Oger en Arabie saoudite ne perçoivent plus leurs salaires.
Restés sans travail et sans argent, ils n'ont plus le droit de renouveler leurs permis de séjour, et donc leurs visas de sortie. L'architecte-urbaniste Rémy Catusse décrit leur situation comme "une lente descente en enfer" dans l'indifférence générale.
Dans un vaste monologue publié par l'Obs, M.Catusse affirme qu'ils ont touché leur dernière salaire en septembre 2015 et "depuis, plus rien".
"Lorsque nous n'avons plus été rémunérés, certains salariés ont fait grève. Mon chef s'est alors peu à peu transformé en dictateur: ce n'était pas parce que nous n'étions pas payés que nous ne devions pas arriver à l'heure. Il s'est mis à couper des demi-journées de salaire aux employés", raconte l'architecte.
Il indique avoir pris contact avec une avocate en France qui défendait les expatriés avant d'écrit une lettre invitant Saudi Oger à négocier les conditions de son départ. Cependant, l'entreprise est restée indifférente, étant régie par le droit du travail saoudien.
"En Arabie saoudite, si une société ne rémunère pas ses salariés en temps et en heure, cette dernière ne peut plus renouveler leurs titres de séjours (…). Chez Saudi Oger, nous nous sommes retrouvés dans des situations rocambolesques, à continuer de travailler tout en sachant que nous étions hors-la-loi", raconte Rémy Catusse.
De plus, sans titre de séjour valide, les comptes bancaires saoudiens sont automatiquement bloqués. Dans le même temps, l'expatrié a découvert qu'il n'avait pas le droit au chômage en France, Saudi Oger n'ayant pas versé ses cotisations aux différents organismes français.
Au total, 50.000 salariés de Saudi Oger se trouvent dans cette situation catastrophique, mais aucune action commune n'est engagée, indique l'architecte. Les Français sont allés jusqu'à rédiger un courrier à l'attention de Jean-Marc Ayrault, mais leur appel au secours est resté lettre morte.
Amis Européens, payez-nous pour qu'on vous protège de la Russie
15:48 27.06.2016
Les déclarations de Philip Breedlove, général américain, ancien commandant suprême des forces alliées en Europe, au sujet de la menace russe visent à persuader les Européens d'investir dans l'entretien de l'armée américaine.
Auparavant, le général Breedlove avait publié un article dans la revue Foreign Affairs intitulé "Les prochaines étapes de l'Otan: la façon de traiter la Russie et d'autres menaces", dans lequel il qualifiait la Russie de "menace existentielle éternelle pour les Etats-Unis, pour ses alliés et pour l'ordre mondial".
"Le but de ces attaques est de convaincre les contribuables des pays membres de l'Otan de se séparer plus facilement de leurs moyens pour déployer et maintenir, tout d'abord, l'armée américaine en Europe", a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.
Il a également noté que la publication russophobe du général américain était un signe certain de l'absence de perspectives pour le service militaire et de la transition rapide vers un nouveau statut: "un retraité de la guerre froide".
Le général Philip Breedlove, qui occupait auparavant le poste de chef des forces alliées de l'Otan en Europe, est connu pour ses déclarations virulentes à l'égard de la Russie.
Ainsi, fin mars dernier, le général Breedlove avait évoqué la nécessité de faire revenir les avions de reconnaissance Lockheed U-2, utilisés intensivement par les Etats-Unis pendant la guerre froide, en Union européenne pour mener des opérations au-dessus de la Russie.
Peu avant, il avait déclaré au Congrès américain que Moscou représentait une "menace pour l'existence même des Etats-Unis et de leurs alliés en Europe", que le commandement européen des forces armées américaines manœuvrait pour "endiguer la Russie et était prêt à se battre et à remporter la victoire, si besoin était".
Le ministère russe de la Défense a, à plusieurs reprises, noté le caractère russophobe des propos du général Breedlove, en précisant que "durant les deux dernières années, il est difficile de trouver quelqu'un qui pourrait être comparé avec le général Philip Breedlove au niveau de l'hystérie russophobe".
Guerres hybrides : 6. Comment contenir la Chine (I)
Par Andrew Korybko (USA) Le 17 juin 2016 – Source Oriental Review
La Chine est la seule grande puissance avec les moyens économiques pour défier les États-Unis partout dans le monde. En tant que telles, ces qualités se complètent parfaitement avec les capacités militaires de la Russie en aidant les deux pôles civilisationnels à forger ensemble un ordre mondial multipolaire. La manifestation de leur vision globale commune et le cadre dans lequel elles coopèrent est le partenariat stratégique russo-chinois, et à cause de la proximité intime de Pékin avec Moscou, c’est aussi la cible des déstabilisations par les États-Unis par tous les moyen,s au travers de proxy. La stratégie de Washington ne se limite pas à entraver uniquement des projets conjoints transnationaux multipolaires (aussi ambitieux que soit déjà ce but), mais aussi à contenir physiquement la Chine dans sa propre région d’origine, semblable à bien des égards à ce qui a été tenté contre la Russie depuis la fin de la guerre froide.
Ces deux stratégies se croisent dans une large mesure et ont un point commun majeur entre elles dans le sens ou elles peuvent toutes deux être favorisées par les guerres hybrides instrumentalisées par les Américains. Cette partie explore l’applicabilité de cette méthode pour l’ASEAN, la cour stratégique et le ventre mou de la Chine. À bien des égards, l’ASEAN est à la Chine ce que l’Asie centrale est à la Russie, mais il peut être fortement soutenu que l’ASEAN est d’une importance économique beaucoup plus critique pour la Chine que l’Asie centrale ne le sera jamais pour la Russie (bien que les deux régions aient une valeur stratégique égale par rapport à chaque grande puissance respectivement). La première partie cartographiera les trois pays de l’ASEAN les plus vulnérables aux guerres hybrides (le Myanmar, le Laos et la Thaïlande), mais leur importance géopolitique et l’attrait que les États-Unis auraient à cibler spécifiquement ces États ne peuvent être pleinement compris si on l’explique hors du cadre de la région plus large qu’est l’ASEAN.
Pour cette raison, j’intégrerai dans les premières parties de cette étude géopolitique un focus sur l’ASEAN dans son ensemble en expliquant sa stratégique saillante en général, puis en décrivant la façon dont les États-Unis envisagent de militariser par proxy le bloc des rivalités macro-régionales contre la Chine. Dans le même ordre d’idée, il est également pertinent de détailler les grands projets stratégiques de la Chine pour répondre à cet encerclement agressif et à la militarisation unipolaire des routes navigables dans les eaux internationales dont dépend une grande partie de sa croissance économique. Cela amène naturellement à réfléchir de manière approfondie sur les raisons pour lesquelles la Chine a choisi le Myanmar, le Laos et la Thaïlande comme pays d’accueil pour ses projets multipolaires conjoints transnationaux et comment ceux-ci sont envisagés comme des contre-mesures appropriées afin d’éluder le piège que les États-Unis ont posé le Sud de la Mer de Chine. Les vulnérabilités socio-politiques de tous les pays de l’ASEAN seront ensuite abordées avant que la recherche ne se penche en profondeur sur les études des cas thaïlandais et du Myanmar. Ensuite, ces deux scénarios seront comparés entre eux pour mettre en évidence la différence entre leurs vraisemblances et leur impact stratégique global respectifs.
La solide croissance de l’ASEAN au cours des dernières décennies en a fait un partenaire privilégié pour beaucoup, et le bloc économique a conclu plusieurs accords de libre-échange (ALE) de haut niveau ces deux dernières années. À la fin 2015, elle a conclu des ALE bilatéraux avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, la Chine, l’Inde, le Japon et la Corée du Sud, pour l’essentiel, ce qui en fait le carrefour économique formel entre ces grandes économies mondiales. En outre, elle est actuellement engagée dans des négociations de libre-échange avec l’UE et l’Union eurasienne, qui, s’ils sont finalement scellés, donneraient à l’ASEAN des droits de libre-échange avec la quasi-totalité du supercontinent, à l’exception du Moyen-Orient et d’une petite poignée d’autres pays. Avec la convergence de tant d’intérêts économiques autour de l’ASEAN, ce n’est qu’une question de temps avant que cette série d’accords bilatéraux soit élargie dans un cadre multilatéral qui intégrerait progressivement chacune des parties.
- voir tableau sur site -
Un tel arrangement représenterait une victoire majeure pour l’Eurasie et le monde multipolaire parce qu’il lierait chacune des grandes puissances ensemble et les rendrait collectivement plus interdépendantes les unes les autres que chacune d’elles individuellement ne le serait jamais avec les États-Unis. C’est évidemment une vision à long terme et ce ne sont pas des choses qui peuvent être mise en place en quelques années, mais le chemin sera pavé encore un peu plus si l’ASEAN parvient à ancrer des accords de libre-échange avec l’UE et l’Union eurasienne. Les ALE de plus en plus imbriqués que ces partenaires économiques respectifs signent entre eux seront inévitablement tous rapprochés avec le temps, malgré les différences politiques et structurelles entre certains d’entre eux, tels que le coup de froid imposé actuellement par les Américains dans les relations entre l’UE et l’Union eurasienne.
Le TTIP piétine tout
Si on lui donnait la chance de se comporter librement, l’UE aurait probablement intensifié ses relations bilatérales avec l’Union eurasienne, comme en témoigne, fin novembre 2015, la sensibilisation de Junker à l’égard de son bloc. Mais la grande stratégie des États-Unis a toujours été basée sur le maintien des deux entités divisées, d’où la crise ukrainienne fabriquée puis la nouvelle guerre froide. Si une percée dans les relations bilatérales se produisait – peut-être en raison de changements structurels que le Balkan Stream et la route de la soie des Balkans généreraient à l’intérieur de l’UE si l’un d’entre eux était terminé avec succès –, il est probable que le chevauchement de leurs intérêts économiques dans l’ASEAN (négocié indépendamment jusqu’ici) pourrait représenter le catalyseur idéal pour se regrouper et formaliser un cadre économique plus large et plus inclusif entre tous les acteurs. Le raisonnement sous-jacent est que la détérioration actuelle des relations UE-Union eurasienne attribuée aux Américains est le seul obstacle structurel non naturel empêchant tous les blocs commerciaux du supercontinent de coopérer à l’échelle suggérée ci-dessus.
Du point de vue stratégique américain, cependant, cela représenterait l’échec ultime de leur politique de division pour régner en Eurasie, et c’est pour cette raison institutionnelle que les États-Unis sont si déterminés à poursuivre le partenariat commercial et l’investissement transatlantique (TTIP) avec l’UE. Dans le cas où cette proposition néo-impérialiste entrerait en vigueur, les États-Unis auraient le rôle dominant pour décider si leur partenaire novice qu’est l’UE est autorisé à poursuivre ses négociations de libre-échange en cours avec le Japon et l’Inde. Plus que probablement, ces négociations seraient indéfiniment gelées alors que ces processus sont déjà au point mort, afin de consolider le contrôle économique des USA sur le bloc. Ce n’est qu’après l’exercice d’un contrôle incontestable sur l’UE que Washington permettra aux pourparlers d’avancer. A ce moment-là, l’objectif sera de lier le TTIP et le TPP (qui sera élargi prochainement, mais dont la composante asiatique sera dirigée par le Japon) pour faire des États-Unis l’acteur institutionnel essentiel entre eux, puis compléter la domination unipolaire enveloppant économiquement l’Eurasie en amenant l’Inde dans le mélange à un certain moment.
Cette stratégie est ordonnée par les États-Unis, qui utilisent le battage médiatique autour de la nouvelle guerre froide qu’ils ont créée pour effrayer leurs partenaires et les amener à accepter le TTIP et le TPP sur la base de la perception fabriquée qu’ils ont besoin de contenir la Russie et la Chine, respectivement. Dans le scénario ci-dessus, si les États-Unis ne parviennent pas à faire avancer le TTIP, l’UE s’alignera de façon indépendante avec l’une de ces grandes économies asiatiques (gageons qu’elle entamerait des négociations de libre-échange avec la Chine), et les États-Unis pourraient perdre rapidement leur prééminence actuelle sur l’économie de l’UE. En très peu de temps, Bruxelles pourrait finalement arriver à la conclusion à laquelle tout le monde autour du globe est déjà arrivé et réaliser que l’avenir de l’économie mondiale repose sur l’Est et non sur l’Occident. Elle entamerait alors des relations commerciales plus larges et plus libres avec ses autres partenaires potentiels. Cela passerait bien sûr par l’inclusion de la Russie et de l’Union eurasienne. Ces deux économies convergeant déjà l’une vers l’autre (se rappeler que seul des obstacles politiques attribués aux américains retardent l’échéance), il est prévisible qu’elles coordonneraient leurs ALE respectifs avec l’ASEAN comme une dernière étape avant de conclure des accords similaires entre elles.
Aussi positive que soit l’image dépeinte dans la section ci-dessus, elle ne se concrétisera probablement pas spendant au moins la décennie à venir, le cas échéant, quand on voit comment les États-Unis sont sérieux à garder active cette rivalité de Nouvelle Guerre froide. Que ce soit à travers les rouages institutionnels du TTIP ou à l’extérieur de celui-ci par l’intermédiaire de mesures sans scrupules si ledit accord n’était pas prêt à temps, les États-Unis feront tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher l’UE de développer des relations économiques indépendantes avec l’Union eurasienne, la Chine et l’ASEAN. L’UE pourrait éventuellement être autorisée à approfondir ses relations avec le Japon et l’Inde (par la grande stratégie unipolaire décrite précédemment), mais même cela est discutable, à moins que les USA n’aient l’assurance de garder assez de contrôle sur le bloc après l’obtention de ces accords potentiels. Ils n’auront sans doute pas confiance pour laisser faire, à moins de contrôler l’UE formellement par le TTIP, rendant ainsi ces zones de libre-échange potentielles peu probables, du moins à court et moyen terme, sauf bien sûr changements géopolitiques inattendus. Pour une grande part, l’UE peut donc être écartée en toute sécurité des discussions sérieuses sur les zones de libre-échange intra-eurasiennes, mais cela ne signifie pas que ces rêves doivent être découragés simplement parce que le bloc ne peut raisonnablement pas y prendre part pour un certain temps (le cas échéant).
RCEP et FTAAP
Pour compenser la non-participation attendue de l’Union eurasiatique à l’intérieur des cadres économiques multipolaires envisagés, quelques propositions modifiées ont été faites. Deux des plus promues sont le Partenariat régional global économique (RCEP) et la zone de libre-échange de l’Asie-Pacifique (FTAAP), tous deux activement soutenus par la Chine. Le RCEP est la formalisation d’un ALE multilatéral entre l’ASEAN et chacun de ses partenaires de libre-échange déjà existants (Australie, Chine, Inde, Japon, Nouvelle-Zélande et Corée du Sud). Le FTAAP, quant à lui, pousse les choses beaucoup plus loin et propose une grandiose zone de libre-échange entre tous les pays qui constituent le forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC). Donc y compris la Russie, les États-Unis et quelques autres pays de l’hémisphère occidental, mais au détriment d’un accord de libre échange complet du commerce avec l’ASEAN dans son ensemble (dont le Myanmar, le Laos et le Cambodge, qui ne sont pas membres de l’APEC).
Il est néanmoins significatif que la plupart des pays au sein du bloc participeraient à ce cadre, ce qui souligne à quel point les économies de l’ASEAN sont favorables à des offres de libre-échange trans-régionales de nos jours. Dans le même temps, cependant, l’inclusion des États-Unis pourrait grandement miner la flexibilité multipolaire du groupement à venir et le transformer plutôt en une organisation économique apolitique qui ne pourrait être utilisée en aucune une manière pour affaiblir la vision unipolaire des États-Unis. Il est probable que la Russie et la Chine ne soutiennent cette idée que dans le but de marquer des points politiques en l’opposant aux plans exclusifs du TPP des USA qui menacent de saper les connexions commerciales existantes des deux grandes puissances et les possibilités futures avec les États concernés.
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Vision de la Russie vis-à-vis du GEFTA
La dernière proposition pour créer un bloc commercial trans-régional multilatéral est venue de Russie et a été annoncée lors du discours du président Poutine à l’Assemblée fédérale le 4 décembre 2015. Le dirigeant russe a fait connaître l’intention de son pays de former un partenariat économique entre l’Union eurasienne, les États de l’ASEAN et de l’OCS (y compris les deux membres pressentis, l’Inde et le Pakistan), en faisant valoir que la nouvelle organisation «constitue près d’un tiers de l’économie mondiale en termes de parité de pouvoir d’achat». C’est la plus réaliste des trois suggestions et la plus susceptible d’être mise en œuvre dans la pratique. La Chine a déjà un ALE avec le Pakistan (la fermeture de l’intégration eurasienne), et l’Union eurasienne étudie la possibilité de sceller des accords similaires avec l’Inde et le candidat officiel à l’OCS, l’Iran. À noter que la Russie et la Chine sont également engagées dans un partenariat trilatéral avec la Mongolie qui pourrait aussi devenir de manière prévisible une zone de libre-échange à l’avenir.
En supposant que Moscou réussisse à atteindre ces objectifs (et il n’y a aucune raison d’en douter pour le moment), puis unisse l’Union eurasienne et l’OCS dans un partenariat économique qui serait un ajustement naturel, l’ASEAN offrrirait une touche complémentaire parfaite qui pourrait stimuler économiquement tous les membres. En outre, l’inclusion de l’Inde et du Pakistan dans le cadre discuté entraînerait probablement le reste de l’Association sud-asiatique de coopération régionale (SAARC, qui a sa propre zone de libre-échange interne de commerce) a le rejoindre, ce qui pousserait l’intégration des partenaires de cette organisation, l’Afghanistan, le Bangladesh, le Bhoutan, les Maldives, le Népal et le Sri Lanka. Prise dans son ensemble, la vision de la Russie revient à former la Grande région eurasienne de libre-échange (GEFTA) qui est censée englober la grande majorité de l’Asie et fusionner un jour avec l’Union eurasienne, excluant pour le moment, évidemment, les économies européennes (de l’UE et des États non membres de l’UE), le Moyen-Orient (sauf peut-être la Syrie et Israël [une étrange combinaison bien sûr, mais poursuivie pour des raisons tout à fait distinctes]), les deux Corées et le Japon.
L’obstacle indien ouvre une possibilité pour l’ASEAN
Même en supposant un minimum d’interférence (américaines) externes essayant de compenser la vision de la Russie, il est prévisible que l’Inde présentera un défi majeur pour la mise en œuvre du GEFTA. L’Inde et la Chine sont engagées dans un dilemme de sécurité très intense qu’aucune des deux parties ne veut reconnaître publiquement. Dans ces conditions, il est peu probable que l’une d’elles soit sérieuse sur la poursuite d’un ALE avec l’autre. Du point de vue de New Delhi, l’Inde n’a aucune raison de sacrifier ce qu’elle voit comme ses intérêts économiques nationaux en concluant un ALE avec la Chine, peu importe que ce soit le RCEP ou le GEFTA. Relativement au RCEP, l’Inde a déjà conclu des ALE avec le Japon et la Corée du Sud, et elle ne croit pas que l’inclusion de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande dans le cadre multilatéral proposé compense le déséquilibre économique qu’elle pense subir au travers d’un libre-échange tarifaire avec la Chine, qu’elle devrait accepter dans le cadre de cette transaction. En ce qui concerne le GEFTA, les préoccupations sont très semblables. L’Inde est actuellement dans une relation de libre-échange avec l’ASEAN et pourrait éventuellement en conclure un avec l’Iran après que ce dernier eut proposé une telle idée au printemps 2015. Avec les progrès tout à fait positifs pour atteindre un accord de libre-échange avec l’Union eurasienne, un jour prochain, l’Inde n’a pas besoin de sauter dans le GEFTA alors qu’elle est tout sauf assurée d’en tirer les avantages demandés via cet accord, en y enlevant les complications prévisibles si l’accord doit inclure aussi la Chine (où son leadership ne voit actuellement aucun avantage).
L’absence attendue de l’Inde au GEFTA ne signifie pas l’échec de la vision, mais elle met en évidence sa dépendance à l’égard de l’inclusion de l’ASEAN pour être géopolitiquement assez étendue pour devenir un point déterminant dans l’économie mondiale. L’Union eurasienne et ses accords bilatéraux de libre-échange sont des développements positifs en eux-mêmes, surtout s’ils débouchent sur une perspective d’ALE entre l’Union eurasienne et la Chine intégrant multi-latéralement les accords déjà conclus (comme avec l’Iran). Toutefois, la multi-polarité serait infiniment plus forte grâce à l’ajout de l’ASEAN à cet accord. Le Vietnam est déjà partant pour un tel accord avec l’Union eurasienne, et même s’il est un composant robuste du portefeuille de partenariat de l’Union, son potentiel mutuel pâlit de la comparaison avec les deux groupements économiques ayant leur propre pacte inclusif bloc à bloc. L’une des étapes pour faire avancer cette possibilité serait pour la Russie de faire un usage efficace de la SEZ de l’ASEAN (Special Economic Zones) avec le Myanmar, le Laos et le Cambodge afin d’atteindre des ALE individuels avec les autres membres de la partie continentale de l’organisation (y compris la Thaïlande, à laquelle Medvedev a offert cette possibilité au printemps 2015). Ils pourraient alors faire collectivement pression sur leurs homologues insulaires pour aller dans ce sens.
La plus grande menace pour les relations économiques du monde multipolaire avec l’ASEAN vient directement du TPP. Les États-Unis font pression avec cet arrangement commercial exclusif afin de faire obstacle aux partenariats commerciaux existants que les pays non alliés (Russie et Chine) planifient de renforcer auprès de chaque membre du bloc. Dans un sens, le traité peut être considéré comme une déclaration préalable de guerre économique, parce que les États-Unis prennent des mesures actives pour sculpter un marché restreint qui tomberait principalement sous leur contrôle. Washington est pleinement conscient que Moscou envisage un pivot vers l’Asie et comprend qu’il doit être diversifié et intégrer la Chine s’il veut atteindre son plein potentiel économique. En ce qui concerne Pékin, les États-Unis reconnaissent à quel point les obstructions aux relations économiques bilatérales Chine-ASEAN pourraient perturber la Nouvelle Route de la Soie que la Chine espère achever dans les prochaines années. Les États-Unis aimeraient utiliser l’hégémonie économique qu’il pourrait acquérir sur chacun des membres de l’ASEAN via le TPP afin de les intimider, de les éloigner de ces centres multipolaires et de les ancrer fermement dans le camp unipolaire. Il y a des raisons concrètes de prendre cette menace stratégique au sérieux.
L’AEC
L’ASEAN a franchi une étape historique lors de son 27e sommet, fin novembre 2015 à Kuala Lumpur, en acceptant de former la Communauté économique de l’ASEAN (AEC) afin de coordonner les relations économiques du bloc avec le monde extérieur et renforcer la coopération sociale, culturelle et sécuritaire entre ses membres. Il est prévu que l’AEC cherchera à adopter des accords commerciaux en bloc à partir de ce moment, cherchant éventuellement à élargir le TPP pour y inclure le reste de l’organisation au fil du temps. Le raisonnement est assez simple. L’ASEAN souhaite normaliser les accords commerciaux que ses membres entretiennent avec les pays et les blocs extérieurs afin de ne pas créer un déséquilibre structurel interne entre ses économies. Si la Malaisie entre dans le TPP, mais que le Vietnam a un ALE avec l’Union eurasienne, on peut imaginer que cela créerait un désavantage pour les Philippines, qui ne disposent pas de liens institutionnalisés avec l’un ou l’autre des blocs. Le méli-mélo des différents acteurs externes, qui interagissent avec l’ASEAN sur une base de membre à membre au lieu de traiter avec tout le groupe, crée une situation interne inutilement complexe qui rend plus difficile aux divers membres de l’AEC de s’intégrer économiquement les uns aux autres.
Bien que ce ne soit pas la comparaison la plus précise, dans ce cas, il est peu approprié de jumeler l’AEC avec l’Union eurasienne alors que les deux blocs veulent contrôler les relations économiques institutionnalisées de leurs membres avec d’autres États et organisations. Même si cet objectif n’a pas été officiellement proclamé par l’AEC pour l’instant, il est fonctionnellement inévitable qu’il aille dans cette direction, tôt ou tard, une fois que ses membres auront défini plus sérieusement leurs objectifs d’une intégration partagée. Cela signifie que l’AEC aura un jour à déterminer avec quels accords bilatéraux n’incluant pas de bloc elle veut s’étendre pour couvrir l’ensemble de l’organisation et ceux que ses membres respectifs seront contraints d’abandonner. Il est important de noter à ce stade que la plupart des membres de l’AEC semblent aller dans la direction du TPP, à en juger du moins par les déclarations émanant des deux meilleurs économies du groupe, l’Indonésie et la Thaïlande. Le Président Joko Widodo a dit à Obama lors d’une réunion à la Maison Blanche à la fin Octobre que l’«Indonésie a l’intention de se joindre au TPP», tandis que l’un des vice-premiers ministres de la Thaïlande a proclamé à la fin de novembre que son pays «est très intéressé à se joindre au TPP […] il y a de fortes chances que la Thaïlande cherche à rejoindre le TPP».
- voir tableau sur site -
La Thaïlande et l’Indonésie
La Thaïlande pourrait essayer de s’incliner publiquement face aux États-Unis aussi longtemps que possible afin de dévier une partie de l’hostilité que beaucoup lui portent à Washington depuis que le coup d’État multipolaire a évincé les dirigeants pro-américains et que le pays s’est largement réorienté vers la Chine. Il est probable que Bangkok n’ait pas l’intention sincère de se joindre au TPP, ou tout au moins pas à ce stade. En effet, cela mettrait en danger le partenariat stratégique qu’il a rapidement développé avec Pékin au cours de la dernière année et demie (ce sera abordé plus en avant dans la recherche), mais la situation avec l’Indonésie est beaucoup plus simple. À l’insu de la plupart des observateurs, l’Occident a engagé un mini-confinement de toutes sortes de manière contre le pays afin de faire pression sur ses dirigeants pour prendre des décisions pro-unipolaire au moment opportun. Widodo est déjà reconnu comme favorable à l’Ouest, mais il est toujours le maître de l’une des plus grandes économies du monde et a un rôle difficile à jouer pour contenir la Chine (comme la voit le dirigeant indonésien) tout en évitant de se soumettre totalement à la suprématie des États-Unis et devenir son dernier état proxy.
Malheureusement, cependant, il semble que l’Indonésie soit sur le point d’utiliser son rôle de leader économique dans l’AEC pour égarer le reste de l’organisation en favorisant son basculement dans la servitude unipolaire. Si Jakarta s’engage vers le TPP, il est prévisible que ce sera le facteur décisif pour savoir si le reste de l’AEC accepte l’offre commerciale défavorable des États-Unis au détriment de l’amélioration de ses liens avec l’Union eurasienne. En fait, la mise en œuvre du TPP pourrait même conduire à l’annulation éventuelle des ALE de l’ASEAN avec la Chine, portant ainsi un coup double à l’influence institutionnelle du monde multipolaire en Asie du Sud-Est.
À peine les détails ont-ils été connus au sujet du TPP (la fuite d’un texte d’environ deux millions de mots qui le rend presque impossible à lire pour une seule personne pour bien le comprendre) qu’il a déjà été bien établi que les ajustements juridiques préférentiels à respecter, qui sont prescrits à chaque partie, ne sont qu’un écran de fumée pour permettre aux grandes entreprises d’acquérir des droits politiques décisifs. L’une des controverses ici est que les entreprises pourraient poursuivre les gouvernements nationaux si les États concernés promulguaient des lois destinées à respecter l’«environnement, la santé ou avoir d’autres objectifs réglementaires» qui nuiraient aux avantages commerciaux légalement inscrits dans ladite organisation ou mettraient en danger ses bénéfices (il n’est même pas nécessaire de provoquer une baisse réelle, sa menace suffit).
Rappelant que le Vietnam participe déjà à un ALE avec l’Union eurasienne et que tous les pays de l’ASEAN ont un arrangement similaire avec la Chine, il est certainement possible que les États-Unis trouvent un prétexte au sein de chacun de ces accords pour faire valoir qu’ils violent le TPP et doivent donc être réécrits ou carrément abandonnés. S’ils ne parviennent pas à résoudre le problème dans le laps de temps donné, alors les entreprises américaines mèneront chacun des États contrevenant devant la cour au nom de Washington pour faire valoir contre eux un règlement punitif et / ou les forcer à faire les changements dictés. Le Japon, allié des USA, peut également diriger une partie de ses grandes entreprises à faire de même dans le cadre d’une poussée coordonnée pour maximiser la douleur économique légale infligée à l’État ciblé.
Aussi extrême qu’un tel scénario puisse paraître pour le moment, il se corrèle parfaitement aux objectifs stratégiques des États-Unis de pousser les influences des grandes puissances multipolaires hors de l’Asie du Sud-Est et de thésauriser le potentiel économique de la région pour eux tout seuls. Cela a également des fondements géostratégiques très spécifiques qui seront décrits dans le chapitre suivant, donnant ainsi une autre motivation aux États-Unis pour avancer dans cette direction. Pour autant que Washington veuille mener à bien cette stratégie, cependant, il n’est pas assuré qu’elle soit couronnée de succès. Il y a toujours une possibilité très réelle d’arrêter ce plan dans son élan avant même qu’il parvienne à pleine maturité.
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Les plus grand obstacle au rêve de domination des États-Unis sur l’Asie du Sud-Est via le TPP, c’est le projet chinois de Route de la soie pour l’ASEAN, une ligne ferroviaire à grande vitesse qui devrait relier Kunming à Singapour et traverser le Laos, la Thaïlande, la Malaisie et Singapour. Les deux premiers pays de transit ont le plus à gagner à cette proposition. Ils devraient donc rester les plus loyaux dans la sauvegarde d’un ALE de la Chine avec l’ASEAN dans le cas où l’AEC tente de le réviser (peut-être sous initiative indonésienne influencée par le TPP). Il y a aussi le Corridor du pipeline Chine-Myanmar qui a été lancé début 2015 pour transférer le pétrole du Moyen-Orient et son gaz vers la province du Yunnan, via une voie géostratégique plus sûre que le détroit de Malacca (ce qui est discutable et sera expliqué plus tard dans la travail), avec un potentiel envisagé d’évoluer vers un corridor commercial à grande échelle. Cela donne théoriquement à Naypyidaw [capitale de la Birmanie, NdT] un intérêt à préserver le statu quo de son ALE institutionnel avec la Chine, bien que cela puisse probablement changer avec le rôle accru de Aung San Suu Kyi sur l’État. Le Cambodge est aussi un proche allié chinois de nos jours. Il n’est pas institutionnellement lié à de grands projets d’infrastructure, ce qui signifie qu’il pourrait être acheté par le plus offrant et n’est donc pas fondamentalement fiable. Par conséquent, les partenaires les plus fiables dont dispose la Chine pour défendre ses intérêts économiques dans l’AEC sont le Laos et la Thaïlande.
Il est prévisible que les principaux dirigeants de ces deux États ont déjà fait le choix conscient de se lier économiquement de manière plus étroite avec la Chine en participant au projet de Route de la soie vers l’ASEAN. Pour cette raison, ils ont intérêt à s’assurer que leurs homologues de l’AEC, adhérents au TPP n’imposent pas les conditions commerciales unipolaires au reste du bloc et / ou ne contraignent pas les autres à restreindre leurs liens économiques avec la Chine (à la demande des États-Unis, bien sûr). Une scission au sein de l’organisation pourrait alors facilement se produire, les États affiliés au TPP affrontant ceux non alignés, puisque l’AEC lutte pour rationaliser ses engagements économiques institutionnels dans sa quête d’une coordination et d’une intégration plus grandes entre ses membres. Les frottements prévisibles conduiraient probablement à une impasse bloquant toute révision institutionnelle (ou expansion avec le TPP) politique au sein de l’AEC, empêchant ainsi les États-Unis d’atteindre pleinement leurs objectifs unipolaires sur ce théâtre. Par conséquent, en raison de la position du Laos, de la Thaïlande et, dans une certaine mesure, du Myanmar, les relations économiques hautement stratégiques avec la Chine (les deux premiers faisant parti de la route de la soie de l’ASEAN et le dernier étant l’hôte du Corridor du Pipeline Chine-Myanmar) ce trouvent sur le chemin des États-Unis et de leur dominance unipolaire full-spectrum sur l’ASEAN, ces trois États sont des cibles valides pour une guerre hybride dans le futur.
La perspective mondiale
La guerre économique par procuration en cours entre les camps unipolaire et multipolaire concernant l’ASEAN est d’une immense importance en termes d’impact global. Mais pour vraiment apprécier comment elle est liée au reste du monde, il est essentiel de rappeler au lecteur certains éléments de la grande stratégie américaine contemporaine.
Les États-Unis ont capitalisé depuis la fin de la guerre froide en exportant leurs pratiques économiques néo-libérales partout dans le monde, avec l’intention ultime de piéger la Russie, la Chine et dans une moindre mesure – toujours pertinente de nos jours – l’Iran, dans un réseau d’institutions contrôlées par Washington, hors duquel il n’y aurait pas d’échappatoire. Il leur a fallu un certain temps pour avancer, mais en ce moment, les États-Unis ne cessent d’aller de l’avant à toute vitesse en liant les quatre coins de l’Eurasie dans sa matrice de contrôle, et en encerclant de fait ces trois grandes puissances afin de les rendre de façon disproportionnée dépendantes d’un centre de gravité économique stratégique commun.
Le TTIP / TAFTA, s’il entre en vigueur, placerait les relations économiques extérieures de l’UE sous le contrôle des États-Unis, ce qui signifie que Bruxelles serait impuissant à conclure un ALE ou un accord similaire privilégié avec d’autres pays sans la bénédiction explicite des États-Unis. Si on se rapproche du Moyen-orient, les États-Unis et le CCG travaillent à l’intensification de leurs relations économiques pour préparer un éventuel ALE. Ce n’est pas très important en ce moment en raison de la dépendance déséquilibrée des économies du Golfe à l’égard des ventes d’énergie, mais un jour, elles devront faire une transition vers une économie plus normale, basée sur le commerce de biens. À ce moment-là, leur situation financière, et les énormes réserves qu’elles ont épargnées, seront redirigées vers l’achat de produits des États-Unis et de tout autre pays susceptible de faire partie d’un ALE avec eux à ce moment là. Le prochain objectif sur lequel les Américains se concentreront est l’ASEAN, qui vient d’être décrit en détail. La dernière partie de la stratégie supercontinentale, c’est la Corée du Sud et le Japon. Les États-Unis ont déjà un ALE avec la Corée, et ils ont l’intention d’utiliser le TPP pour créer le même arrangement avec le Japon.
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Tout mis bout à bout, on peut voir clairement que la plupart des points cardinaux en Eurasie sont couverts par les plans d’ALE de l’Amérique. Si on réévalue les plans des États-Unis dans cette perspective, l’UE représente l’Eurasie de l’Ouest, le CCG est l’Eurasie du Sud-Ouest, l’ASEAN, l’Eurasie du Sud-Est, et la Corée du Sud et le Japon, l’Eurasie du Nord. Le seul lien manquant est l’Eurasie du Sud, principalement l’Inde, qui est courtisée en l’état par les États-Unis, même si elle est encore loin de conclure un ALE avec eux. Néanmoins, si les TTIP/TAFTA et TPP devaient entrer pratiquement en vigueur, ce n’est qu’une question de temps avant qu’une offre irrésistible ne soit faite à New Delhi pour câliner l’Inde et la faire intégrer ce tissu économique unipolaire. Même sans une incorporation formelle dans le régime néo-libéral global des États-Unis, i a déjà été dit que l’Inde resterait probablement à l’extérieur du GEFTA en raison des préoccupations pour sa souveraineté stratégique par rapport à son voisinage et à sa rivalité avec la Chine. Dans ce cas, la Russie, la Chine et l’Iran devraient partager le même espace économique stratégique en Asie centrale, l’une des dernières parties du supercontinent restant en dehors du contrôle institutionnalisé formel des États-Unis. Cela ferait de l’Asie centrale le centre de gravité multipolaire incontestable entre ces trois grandes puissances, mais à l’inverse, cela la rendrait particulièrement vulnérable aux guerres hybrides américaines préfabriquées
Afin d’éviter une ultra-dépendance du type trois pour un en Asie centrale, il est impératif et urgent que le monde multipolaire maintienne et défende ses percées dans l’AEC. D’où l’importance de la lutte contre le TPP et les efforts de la Chine via la Route de la soie de l’ASEAN et le corridor du pipeline Chine-Myanmar. Une retraite sur ces fronts et la cession de l’Asie du Sud-Est aux étreintes unipolaires de l’Amérique pourraient créer une situation stratégique dangereuse pour la Chine et, par extension, les autres grandes puissances multipolaires, avec pour résultat la progression du calendrier états-unien pour l’ancrage de leurs intérêts économiques en Asie centrale. La Chine a également très clairement défini ses intérêts géostratégiques dans le maintien de son influence dans l’ASEAN (ou au moins pour sa composante continentale) afin de mettre un terme à la promotion de la Coalition du confinement chinois par les États-Unis (CCC) et pour maintenir des accès à l’océan Indien non contrôlés par les Américains, pour lui permettre d’accéder en toute sécurité aux marchés africains en plein essor dont dépend sa croissance future.
Andrew Korybko est un commentateur politique américain qui travaille actuellement pour l’agence Sputnik. Il est en troisième cycle de l’Université MGIMO et auteur de la monographie Guerres hybrides: l’approche adaptative indirecte pour un changement de régime (2015). Ce texte sera inclus dans son prochain livre sur la théorie de la guerre hybride.
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Diane pour le Saker francophone
Le livre est disponible en PDF gratuitement et à télécharger ici : http://orientalreview.org/wp-content/uploads/2015/08/AK-Hybrid-Wars-updated.pdf
Véhicules de l’ONU, le mouvement de troupe mystérieuse repéré dans l’Ohio, présent, NC, VA
27 juin 2016 Activiste Post Par Brandon Turbeville
Au milieu des rapports circulant autour d’une légère hausse dans les mouvements militaires américains à l’intérieur des États-Unis, une récente apparition de véhicules de l’ONU étant à bord de camions à plate-forme fait maintenant son tour sur l’Internet et les réseaux de médias alternatifs.
Les véhicules de l’ONU ont été repérés près d’I-81, près de Lexington, VA et étaient transportées par plateau, deux à une remorque.
Pas beaucoup d’informations existe au-delà de l’observation, sauf pour dire qu’il y a eu de nombreuses informations faisant état d’une augmentation des mouvements militaires dans la région de NC, VA, VA de l’Ouest et en Ohio.
Pendant la dernière journée, les convois militaires ont été témoin voyage nord et Sud, avec des lignes d’équipement allant de Humvees, camions de transport de troupe et pétroliers à des militaires après le convoi de véhicules civils. Curieusement, beaucoup de soldats voyageant dans le convoi ont été vus portant des casques, une procédure inhabituelle pour un convoi simple. En outre, les convois transportaient ce qui semblait être des engins de chantier.
Bien que le mouvement des troupes peut en effet ont été un convoi de routine et les véhicules de l’ONU ont pu également un envoi systématique d’une usine de fabrication ou même un transport simple et bénigne, la controverse de brassage dans les élections américaines et le risque de troubles civils, les dangers d’effondrement économique et le risque de conflit avec la Russie sont tous les potentiels pour une utilisation des Nations Unies « gardiens de la paix » à l’intérieur des États-Unis comme beaucoup ont posé dans le passé ainsi que pour certains type de scénario de la « loi martiale ».
Le fait que les observations des nouveaux mouvements militaires transportant du matériel de construction se déroulent en même temps que les véhicules de l’ONU sont être aperçus dans le même voisinage ont beaucoup je me demandais si l’armée américaine travaille en collaboration avec l’ONU à mettre en place une sorte de base de champ. D’autres, cependant, prenez une vue plus détendue, pointant à la régularité des convois militaires et la nécessité de transporter des véhicules neufs de l’ONU d’une manière ou d’une autre.
À ce stade, nous devons être clairs que nous n’avons qu’est spéculation au sujet de l’observation et que le but de cet article est uniquement à ce que rapportent les observations et les théories avancées par les commentateurs et les commentateurs.
Si vous avez d’autres informations concernant les mouvements de troupes mystérieux vu dans le sud et Midwest ou les véhicules de l’ONU et leur destination ou leur destination, s’il vous plaît n’hésitez pas à poster dans les commentaires ci-dessous.
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Brandon Turbeville est l’auteur de sept livres, Codex Alimentarius — la fin de la liberté de santé, 7 véritables complots, Cinq Solutions de sens et dépêches d’un Dissident, volume 1 et volume 2, le chemin de Damas : The Anglo-American Assault sur la Syrie, et The Difference rend : 36 raisons pourquoi Hillary Clinton devrait ne jamais être président. Turbeville a publié plus de 650 articles sur un large éventail de sujets, y compris la santé, l’économie, la corruption du gouvernement et des libertés civiles. Émission de radio de Brandon Turbeville vérité sur les pistes se trouvent tous les lundis soirs 21 EST à UCYTV. Son site est BrandonTurbeville.com il est disponible pour la radio et interviews télévisées. S’il vous plaît contacter activistpost (at) gmail.com.
La mort, est-ce bien la fin ? Pour de nombreux gènes dans l'organisme humain, la mort ne signifie pas pour autant un arrêt définitif.
Est-il possible de percer le mystère de la vie ? La question hante les esprits des gens depuis la nuit des temps. Mais pour comprendre les mécanismes de la vie, il faut étudier... la mort, affirment des scientifiques américains.
Peter Noble et ses collègues de l'Université de Washington à Seattle estiment qu'il existe dans notre organisme, ainsi que dans celui des animaux, certains gènes qui se mettent à fonctionner uniquement après la mort de leur propriétaire, indique un article publié sur le site bioRxiv.org.
Pour en arriver à cette surprenante conclusion, les chercheurs se sont penchés sur l'étude des processus qui ont lieu dans les cellules des souris et des poissons zèbres, organismes modèles de laboratoire, immédiatement après la mort de ceux-ci. Le constat a été étonnant : quelques heures après le dernier soupir des spécimens, des centaines de gènes se sont mis à fonctionner dans leur organisme. De plus, l'activité de ceux-ci est restée extrêmement élevée pendant cinq jours après la mort. Parmi ces gènes mobilisés certains cherchaient à ranimer l'organisme en protégeant les cellules contre l'inflammation et en augmentant la réponse immunitaire. D'autres gènes zombies, soit les mêmes sections d'ADN qui sont actives durant le développement du fœtus et qui arrêtent de fonctionner juste après la naissance, ont atteint leur maximum d'activité 24 h après la mort.
Autre fait étonnant, dans les cellules d'animaux morts, les gènes liés au développement du cancer se sont avérés actifs. Ce fait, estiment les scientifiques, pourrait expliquer pourquoi la greffe des organes des personnes récemment décédées pourrait éventuellement mener au développement de tumeurs malignes et aider les chercheurs à mieux comprendre la genèse de la vie.
Le dogme « un gène-une protéine » remis en question
le 27 juin 2016 par jacqueshenry
Dans un mémorable article paru dans les PNAS en 1941, George Beadle et Edward Tatum posèrent la première fondatrice de la biologie moléculaire moderne en clamant qu’à un gène correspondait un enzyme. Par extension ce dogme de la biologie a été réécrit « un gène-une protéine » car les protéines ne possèdent pas toutes une activité enzymatique. Tatum et Beadle reçurent le Prix Nobel de Médecine 17 ans plus tard pour cette découverte réalisée en étudiant des mutations chez la moisissure Neurospora crassa. Il faut replacer cette découverte dans son contexte d’alors. On ne connaissait même pas la structure de l’ADN ni le code génétique qui ne fut définitivement décrit qu’en 1961. Aujourd’hui des machines automatiques arrivent à élucider la séquence complète de l’ADN d’un organisme en quelques jours. Notre ADN contient environ 20000 gènes répartis dans 23 chromosomes. Pourquoi alors sommes-nous si différents du petit ver nématode Caenorhabditis elegans dont le génome réparti dans 6 chromosomes code également pour une vingtaine de milliers de protéines ?
Ce sont les progrès modernes d’investigation de la biologie moléculaire qui ont finalement répondu à cette question centrale. Intrigués par la présence de séquences non codantes au sein d’un fragment d’ADN les biologistes ont découvert une multitude de fonctions de modulation de l’expression des gènes puis lors de la transcription de l’ADN en ARN messager un niveau de remaniement permettant au final à un gène de coder pour plusieurs protéines. Comme le montre l’illustration ci-dessous tirée du magazine Quantum chaque enchainement polypeptidique final peut ne pas remplir des fonctions identiques.
L’autre niveau d’interaction des protéines entre elles au sein d’une cellule va permettre alors une différenciation de cette dernière et enfin l’interaction cellule-cellule qui fait également intervenir des protéines conduira à des organes différenciés. C’est la complexité de l’ADN humain qui finalement a rendu possible cette différence entre le ver nématode et l’être humain que nous sommes. L’équipe du Docteur Vidal au Dana-Farber Institute à Boston a examiné 1500 gènes humains et les produits protéiques de ces gènes. Il est apparu qu’un tiers de ces gènes codaient pour au moins deux protéines « soeurs » différentes bien que possédant des analogies de séquences élevées. En étudiant alors les interactions protéine-protéine de ces protéines soeurs avec 15000 autres protéines, les biologistes se sont rendu compte que seulement 21 % d’entre elles interagissaient de manière identique avec ces autres protéines.
À la vue de tels résultats il paraît évident que la régulation du niveau d’expression d’une protéine peut orienter radicalement la fonctionnalité d’une cellule. La biologie moléculaire n’en est donc qu’à ses débuts dans la compréhension de la complexité du monde vivant car tout semble beaucoup plus compliqué que le dogme « un gène-une protéine » …
Top 11 santé « Théories du complot » nous avons trouvé que Out était vrai
27 juin 2016 NaturalNews réseau par S. D. Wells
C’est drôle comment tant de gens tentant de discréditer les amateurs de santé naturelle lorsqu’ils entendent parler de nourriture ou des médicaments qu’ils ont été consommé ou prendre pendant des années – principalement parce qu’ils ne veulent pas savoir qui ont "fait ce mal" depuis si longtemps. Puis, quand la preuve indéniable arrive, ils font encore un fossé dernier essaient de nier la vérité ; Toutefois, lentement mais sûrement, ils commencent à poser des questions et vérifier les réponses par eux-mêmes, et puis il arrive : une mauvaise santé « événement » arrive, et ils décident de tenter de « retrouver la santé » et tourner une « nouvelle page ». Dans ce processus, ils doivent eux-mêmes faire face dans le miroir et poser la question toutes les importantes: « Ai j’eu tort toutes ces années ? »
Que voulez-vous dire quand le chef scientifique des Centers for Disease Control (CDC), Le Dr William Thompson, entre en bourse avec une longue confession sur comment il ne regarde même plus des familles ayant des enfants atteints d’autisme, sans se sentir absolument horrible sur la couverture de vaccin des prélèvements, effectués par sa propre équipe, qui s’est avéré, sans l’ombre d’un doute , que le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) donnait les garçons dans l’autisme de l’age de glace 3 ?
Que faites-vous quand un oncologue, Le Dr Farid Fata, avoue au Tribunal qu’il a empoisonné plus de 500 personnes en bonne santé en leur donnant des surdoses de chimiothérapie toxiqueet en permanence blessé des milliers d’autres, notamment les enfants, parce qu’il lui a fait sentir puissant, et parce qu’il voulait devenir riche ?
Que pensez-vous quand vous voyez de vos propres yeux et entendez avec vos propres oreilles (en vidéo) pour un des hommes plus riches et les plus puissants dans le monde veut se débarrasser de milliards de personnes qui utilisent des toxiques vivres et des médicaments toxiques pour le faire ?
Et enfin, comment allez-vous changer vos habitudes et devenir cette personne finalement saine et positive, que vous voulez être, si vous habitez dans le déni, même quand la vérité est regarder vous droit dans le visage ?
C’est le moment de réalité de cocher, gens-comprendre ce qui se passe réellement autour de vous et forment une ligne de défense !
#1. Poison dans l’approvisionnement en eau, y compris le fluorure de sodium, le plomb et d’aluminium. À Flint, Michigan, scientifiques de qualité de l’eau ont été officiellement inculpés de conspiration criminelle, modification des données de contamination de plomb et commettre la fraude scientifique qui a nui au public.
#2. Ces sentiers-chem de longue durée des avions contiennent des déchets biologiques dangereux, toxiques et cancérigènes au glyphosate qui empoisonne les cultures biologiques.
#3. Les vaccins encore contiennent du mercure, y compris l’influenza (grippe), tourné à 51 parties par millions, soit 25 000 fois limite de l’EPA pour la contamination de l’eau potable.
#4. Bill Gates (par la Bill & Melinda Gates Foundation) veut éliminer les milliards d’êtres humains pendant la décennie suivante, à l’aide de vaccins et les OGM (vous pouvez écouter lui dire il lui-même comme une vidéo capturée sur lors d’une conférence T.E.D.).
#5. Le président Obama fait exprès permet aux terroristes et les étrangers en situation irrégulière en Amérique qui détruisent notre santé et les moyens d’existence avec les maladies infectieuses, de violence et d’actes de terreur.
#6. Enfants seront bientôt force d'être vaccinés avec des produits chimiques mortels sous la menace d’un gouvernement de voyous qui pousse à plus de l’autisme et de fausses couches (comme ayant lieu en Californie dès maintenant).
#7. Le gouvernement américain soutient, finance et encourage la vente de parties du corps bébé avorté contre de l’argent sur le marché noir via l’action insidieuse de Planned Parenthood (tous à soutenir davantage l’expérimentation de la biotechnologie sur les humains).
#8. Le complexe industriel du cancer est en plein essor, et oncologues maléfiques à travers l’Amérique sont une overdose américains en bonne santé (un peu à la mort) avec la chimiothérapie toxique, en volant de Medicare (l’argent des contribuables) dans le processus. (L’exemple ultime est le Dr Farid Fata présentement 45 ans dans une prison fédérale pour assassiner en masse.)
#9. L’agriculture chimique géants comme Monsanto, Bayer, Dupont, Dow et Syngenta, sont volontairement contamine les aliments non-OGM avec un herbicide mortel appelé glyphosate pour berner les américains soucieux de leur santé en mangeant des aliments qui causent le cancer. (La plupart des céréales sont généreusement enduites droit avant d’entrer dans les silos).
#10. Les médicaments ISRS sont le principal facteur responsable des fusillades de masse, plusieurs homicides et suicides coïncidant, comme témoin et éprouvée depuis une décennie en Amérique (les médicaments aggraver la dépression et l’anxiété!) ISRS sont aussi appelés « Les drogues gateway pour assassiner en masse ».
#11. Médicaments sur ordonnance sont des principales causes de maladie et de décès en Amérique, même si pris tel que prescrit par les médecins charlatan en Amérique, appelé MDs, qui vont à l’école pendant huit ans apprendre à jongler expérimentale, médicaments à base chimique, mais jamais apprennent une seule « lick » sur la nutrition (calembour prévu).
Il y a une raison que tant de gens se tournent vers holistique, médecine non invasif et aliments crus, ensemble organique, lorsque la médecine chimique et la science de pacotille ne parviennent pas à eux. Il y a une raison plus 7 millions de personnes visitent Naturelle nouvelles chaque mois pour connaître le bon, la brute et le truand ce qu’on appelle « conspirationnisme », ceux qui non seulement ont exaucé, mais ont été vrai pendant des décennies.
Il n’est pas que toutes les entreprises et société sont « out pour vous aider », mais plutôt que vous devez être un consommateur défensif, tout comme vous êtes probablement une conduite défensive. Pensez à combien d’épaves vous serait ont déjà expérimenté si vous n’étiez pas défensive. Santé « épaves » ne sont pas différents. Quelques « voitures » vont simplement vous frapper et vous blesser si vous ne regardez pas où vous allez.
Par exemple, à Flint, Michigan, fonctionnaires couverts tout simplement le fait que l’eau du robinet a été activé pour tuyaux plombifère et personne ne savait. Si ces résidents avaient des filtres à eau hors pair dans leurs maisons, comme le Big Berkey, ils seraient ont déjà eu une ligne de défense pour la négligence.
Selon le Detroit Free Press: « Bureau de Schuette a déposé des accusations contre Mike Glasgow, 40, du silex, laboratoire de la ville et superviseur de qualité des eaux ; Mike Prysby, 53, de bain, un fonctionnaire de Michigan Department of Environmental Quality ; et Stephen Busch, 40, de DeWitt, le coordonnateur de district de Lansing pour Office of Drinking Water de la DEQ et l’Assistance municipale. »
Vous voyez ? Le complot n’était pas du côté des consommateurs. Ceux qui ont comploté était ceux qui couverte la vérité. Avoir informé tous les jours. Traquer la vérité ! Il pourrait sauver votre vie et votre santé.
"Parce que c’est sale des étrangers en Arabie saoudite"
22:51 27.06.2016
Le scandale autour des centaines de salariés français du géant du bâtiment Saudi Oger qui ne sont pas payés depuis des mois en Arabie saoudite fait couler beaucoup d'encre. Quelles facettes cachées de toute cette histoire sont susceptibles de remonter à la surface? 320 salariés français qui n'ont pas été payés depuis des mois se trouvent actuellement en Arabie saoudite, mais il y a des milliers d'autres travailleurs étrangers qui sont confrontés aux mêmes problèmes dans ce pays, explique Alain Ménargues, vice-président du Conseil consulaire de Djeddah — Sanaa, dans un entretien accordé à Sputnik.
"Alors Saudi Oger est une entreprise de bâtiment qui marchait très bien quand Rafiq Hariri s'en occupait. Son fils ne sait malheureusement pas la gérer. Il est pris entre la politique — il veut devenir premier ministre du Liban — et la gestion de son entreprise. La corruption règne en maître. Et les salaires ne sont pas payés parce que lui-même a des difficultés à se faire payer ", indique M.Ménargues.
L'interlocuteur de Sputnik souligne que le gouvernement saoudien est en général intéressé par l'image de son pays dans le monde, mais dans quelques cas il ne voit pas l'intérêt d'entreprendre des efforts. Cela rend le problème existant encore plus compliqué.
L'Arabie saoudite connaît une crise financière importante avec d'une part la chute du prix de pétrole et d'autre part les combats menés tant au Yémen qu'en Syrie, et ça coûte très cher. Donc l'Arabie saoudite n'est pas passionnée par le paiement des salaires des étrangers parce que c'est sale des étrangers en Arabie saoudite", déclare M.Ménargues.
Un autre problème se traduit par l'absence de réaction de la part de la France. "Je vais vous dire: la France ne fait rien", lance l'interlocuteur de Sputnik. M.Ménargues souligne la nécessité d'avoir une mobilisation de la société française contre ce problème, mais exprime ses doutes à l'égard de sa réalisation possible.
Les banques européennes ont leur pire Stretch deux jours déjà que la crise financière mondiale s’intensifie
Par Michael Snyder, le 27 juin 2016
Au cours des deux derniers jours de bourse, les banques européennes ont perdu 23 % de leur valeur. Laisser ce nombre à couler un peu. Dans juste un tronçon de deux jours, presque un quart de la valeur de toutes les banques européennes a été anéanti. Je vous avais prévenu que le Brexit vote, "tout pourrait changer" et c’est précisément ce qui s’est passé. Pendant ce temps, le Dow Jones a été vers le bas une autre 260 points lundi alors que les marchés américains continuent à secouer ainsi. Dans l’ensemble, environ 3 billions de dollars de la richesse du marché boursier mondial, a été perdu au cours des deux derniers jours de bourse. C’est un record et aucun doute que nous sommes entrés dans une nouvelle crise financière mondiale a été complètement éliminé.
Mais la grande nouveauté lundi était bien sûr ce qui est arrivé aux banques européennes. Le vote Brexit a provoqué un carnage financier pour ces institutions ne ressemble à rien que nous ayons jamais vu auparavant. Il suffit de cocher Ce graphique à partir de zéro Hedge...
- voir graphique sur site -
Je savais que les choses serait mauvais si le Royaume-Uni a voté pour quitter l’Union européenne, mais je ne savais pas qu’ils seraient aussi mauvaise.
Avant tout cela, tout un tas de banques « too big to fail » dans toute l’Europe étaient déjà en train d’imploser, et maintenant cet environnement financier chaotique peut pousser plusieurs d'entre eux en véritable effondrement mode simultanément. Il suffit de considérer le commentaire suivant de Wolf Richter...
Bonne santés grandes banques obtiendrait sur Brexit et l’agitation politique, que c’est frai, banques particulièrement non-britanniques. Mais il n’y a pas grandes banques en bonne santé en Europe. Et non-britanniques banques sont brisent tout aussi difficile et certains plus difficiles. Il s’agit d’une crise bancaire morphing dans une crise financière.
Ces stocks de banque m’a écrasé le vendredi. Et ils m’a écrasé une nouvelle fois aujourd'hui. Les banques italiennes ont été réduites d’actions cotées en cents. Les banques espagnoles se rapprochent. Deuxième plus grande banque de l’Allemagne, Commerzbank et encore partiellement détenue par le gouvernement allemand fait le dernier plan de sauvetage, est sur la bonne voie.
Une institution que j’ai été mise en garde concernant des mois est allemand bancaire géant Deutsche Bank. Lundi, leur stock est tombé un autre 5,77 % à un nouveau record de clôture basse de 13.87. J’ai été convaincu que Deutsche Bank va à zéro pendant une longue période, mais ces jours-ci, il semble très pressé d’y arriver.
Bien sûr, Deutsche Bank est loin d’être seul. Voici les autres banques européennes « too big to fail » qui ont perdu au moins un cinquième de leur valeur au cours des deux derniers jours de bourse...
- Barclays - Royal Bank of Scotland - Lloyds Banking Group - Credit Suisse - BNP Paribas - Societe Generale - UniCredit - Intesa SanPaolo - Banca Monte dei Paschi di Siena - Banco Santander - CaixaBank
Il s’agit de ce qui ressemble à une véritable crise financière et les États-Unis les banques ont été se faire frapper très dur trop...
La contagion de la Brexit se répand dans le risque de liquidité et de contrepartie USD dans le système financier mondial interconnecté a atteint nous banques avec Goldman à 3ans dépressions et BofA et Citi plongeant de plus de 12 %. Cela se produit seulement deux jours après que la Fed a publié ses derniers résultats du stress test concluant qu’aucun des 33 banques testées aurait besoin de capitaux supplémentaires dans le cas d’une "grave" crise financière. Cette conclusion peut être testée prochainement.
Pendant ce temps, la livre sterling continue à obtenir absolument bastonné. J’écris ceci, le GBP/USD est tombé à 1,32, et certains mettent en garde maintenant que la livre sterling atteigne la parité avec le dollar américain avant la fin de l’année.
Une des raisons pourquoi je m’attends à la livre sterling à continuer de s’écrouler est parce que l’élite mondiale doit montrer au peuple britannique qu’ils ont pris la mauvaise décision, et dont ils ont besoin pour effrayer d’autres pays qui tiendrait compte détenant des voix semblables.
Il n’était donc aucun surprenant que l’élite avait deux de leurs agences notation majeur déclasser au Royaume-Uni lundi...
Deux principales agences a abaissé la cote de crédit du Royaume-Uni lundi.
S & P Ratings Global ramené au Royaume-Uni à AA de AAA, avec une perspective « négative ». Et, Fitch a abaissé sa notation à AA contre AA +, avec une perspective négative aussi bien. Et comme j’ai mentionné hier, Bank of America et Goldman Sachs ont déjà prévu que l’économie britannique se dirige vers la récession.
Autant économique et financière de la douleur que possible sera infligée au peuple britannique, et Pendant ce temps ils seront bombardés par des histoires de nouvelles d’intérêt général en leur disant qu’ils ont pris une décision stupide.
J’espère que le peuple britannique restera fort et ne t pas céder à la pression.
Mais bien sûr ce n’est pas seulement le peuple britannique qui va se sentir la douleur. Le vote Brexit a envoyé une onde de choc sur toute la planète, et les investisseurs mondiaux perdent des quantités énormes d’argent. Par exemple, ici aux États-Unis environ 1,3 billions de dollars de la richesse du marché boursier a été balayée si loin...
Brexit n’est pas seulement un problème européen après tout. Décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne coûte investisseurs américains une somme rondelette.
Sociétés américaines dans la large Russell 3000, y compris la société de publicité en ligne Alphabet (GOOGL), fabricant de logiciels Microsoft (MSFT) et la Banque mondiale JPMorgan Chase (JPM), ont subi une perte collective de $ 1,3 billions depuis le choc de vendredi du Royaume-Uni, selon une analyse d’aujourd'hui des Etats-Unis des données de S & P Global Market Intelligence.
J’espère que demain sera meilleur. Il est très rare que les marchés financiers mondiaux en panne pendant trois jours d’affilée, mais cela pourrait arriver. Plus probablement, toutefois, est que nous allons voir une sorte de rebond temporaire tant que certains vraiment négatif événement n’est pas touché les nouvelles.
Mais qu’il n’y a aucun doute sur ce qui vient de se passer. L’effondrement de Lehman Brothers a été l’événement de « déclencheur » qui accélère vraiment la crise de 2008, et maintenant il semble que le vote de Brexit sera le « événement déclencheur » qui accélère considérablement la crise de 2016.
Les investisseurs mondiaux avaient déjà perdu des milliards sur les douze derniers mois et une véritable implosion financière allait se produire n’importe comment le vote tourné progressivement, mais grâce aux électeurs britanniques l’amusement et jeux est arrivés tôt.
Malheureusement, seulement une très petite fraction de la population comprend à quel point mauvaises choses vont obtenir dans les mois à venir...
La France et l'Allemagne ont préparé un projet pour un « super Etat européen »
RT lun., 27 juin 2016 18:23 UTC
Après la victoire du Brexit, les ministres des Affaires étrangères français et allemand ont développé un nouveau concept d'Union caractérisé par un degré d'intégration très élevé de ses membres, esquissant les contours de cette UE du futur.
Le document, baptisé Une Europe forte dans un monde d'insécurité a été publié le 27 juin sur le site internet du ministère allemand.
Le nouveau concept pour l'UE est né en réaction à la décision des Britanniques de sortir de l'UE, confortant le point de vue de la France et de l'Allemagne qui estime que davantage d'Europe est nécessaire.
Le document publié sur le site de la diplomatie allemande prévoit «agenda sécuritaire européen» face aux menaces «intérieures et extérieures». Avant tout, les deux ministères proposent de bâtir une «politique européenne d'Asile et de migrations» grâce à laquelle on verra «le premier système multinational de gardes-frontières et garde-côtes dans le monde» dirigée par une «Agence européenne de l'asile».
Sur le plan économique, Jean-Marc Ayrault et Frank-Walter Steinmeier demandent des «ajustements» pour satisfaire les pays qui portent le fardeau d'austérité, tels que l'Italie, le Portugal, l'Espagne et la Grèce qui avait aussi menacé de sortir de l'UE.
Les ministres évoquent également dans le document le renforcement de la convergence économico-budgétaire et proposent de créer un budget commun pour les pays de l'union monétaire.
Un projet de «super Etat européen» ?
Il est intéressant de constater qu'à la veille de la publication de ce document, la chaîne de télévision polonaise, TVP, avait révélé l'existence d'un projet portant le même nom, également imputé à Jean-Marc Ayrault et Frank-Walter Steinmeier, mais dont le contenu est beaucoup plus ambitieux.
Ce projet diffère considérablement de celui qui a été présenté le 27 juin car il fait état d'une volonté franco-allemande de créer un «Etat européen uni articulé autour des pays les plus forts de l'UE actuelle».
D'après le document cité par les journalistes polonais, les pays membres de ce nouvel Etat perdraient le droit d'avoir leur propre armée, services de sécurité et code pénal. Les Etats membres ne pourraient par ailleurs plus disposer de leur propre banque centrale ni de leur monnaie pour «défendre leurs intérêts [nationaux]».
En outre, les Etats membres de cette nouvelle Union «perdraient le contrôle de leurs propres frontières et des procédures de répartition des migrants sur leur territoire». Les journalistes ont aussi indiqué que Frank-Walter Steinmeier évoquerait l'introduction d'un système de visas unifié et d'une politique extérieure commune.
A l'heure actuelle, on ne sait pas si le document mentionné par les journalistes polonais est un faux ou si, après sa publication, les ministres français et allemand ont décidé d'en présenter une version plus édulcorée.
Angela Merkel se tient à l'écart
La chancellerie allemande a rapidement relativisé la portée de ce document, soulignant qu'il constituait la «réflexion» de ministres mais n'engageait pas Angela Merkel. Depuis le vote du Brexit, cette dernière appelle à l'inverse à la patience et à la retenue.
«Nous sommes dans une phase où il y a beaucoup de réflexion et de documents. C'est bien ainsi [...] c'est un apport à la discussion qui est bienvenu», a déclaré son porte-parole Steffen Seibert, tout en soulignant qu'au final cette réflexion «doit être mené dans le cercle des 27».
Le sommet européen, prévu de longue date, aura lieu les 28 et 29 juin à Bruxelles.
(...) D'après le document cité par les journalistes polonais, les pays membres de ce nouvel Etat perdraient le droit d'avoir leur propre armée, services de sécurité et code pénal. Les Etats membres ne pourraient par ailleurs plus disposer de leur propre banque centrale ni de leur monnaie pour «défendre leurs intérêts [nationaux]».
En outre, les Etats membres de cette nouvelle Union «perdraient le contrôle de leurs propres frontières et des procédures de répartition des migrants sur leur territoire». Les journalistes ont aussi indiqué que Frank-Walter Steinmeier évoquerait l'introduction d'un système de visas unifié et d'une politique extérieure commune. (...) !!!!!
Johannes Stern mondialisation Canada dim., 26 juin 2016 22:12 UTC
L'Allemagne prépare un renforcement militaire sans précédent. Cela ressort clairement du discours de la chancelière Angela Merkel à la « Journée de l'économie » du CDU, mardi soir, à Berlin. « Nous sommes confrontés à des conflits asymétriques d'une ampleur jusque-là inconnue, » a dit Merkel en s'adressant aux principaux représentants de l'industrie allemande. « Les capacités de défense de l'Union européenne, » n'étaient cependant pas « adaptées à garantir seules la sécurité de notre région. » La chancelière en a conclu: « Il faut qu'entre un pays comme l'Allemagne qui dépense actuellement 1,2 pour cent de son produit intérieur brut pour la défense et un pays comme les Etats-Unis qui déboursent 3,4 pour cent du produit intérieur brut pour la défense, il y ait un rapprochement. » Ce ne se « passera pas bien pas à la longue si on dit simplement qu'on espère et qu'on attend que d'autres se chargent du fardeau de la défense, » a-t-elle dit.
Le discours de Merkel a été accueilli par les médias bourgeois allemands pour ce qu'il était : un nouveau jalon dans le retour du militarisme allemand après l'annonce du revirement dans la politique étrangère faite par le président Joachim Gauck, le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier et la ministre de la Défense Ursula von der Leyen à la conférence sur la sécurité de Munich, début 2014.
Jeudi, le journal économique Handelsblatt proclamait en grands caractères « L'Allemagne se remet à niveau », qualifiant la déclaration de Merkel de « tournant historique ». Au cours des 25 dernières années, écrit le journal, « Les gouvernements fédéraux, toutes tendances confondues, ont engrangé avec reconnaissance les bénéfices de la paix » et la part des dépenses de défense du PIB avait baissé de 3,4 pour cent au milieu des années 1980 pour n'atteindre que 1,2 pour cent. Merkel signalait à présent « qu'elle [était] prête à s'y mettre. »
Le journal indique ce que le gouvernement fédéral veut dire par « s'y mettre ». Il cite le commissaire parlementaire aux forces armées, Hans-Peter Bartels (SPD) qui déclare qu'afin de recruter les 7.000 soldats prévus et équiper l'armée « de chars ou d'hélicoptères », la Bundeswehr (armée allemande) doit « faire passer dans un avenir proche la part du PIB à 1,4 ou 1,5 pour cent. » L'article conclut en disant : « Au jour d'aujourd'hui, cela représenterait des dépenses supplémentaires de 9 milliards d'euros par an. »
Afin de justifier une mise à niveau massive, le journal réitère l'antienne du gouvernement fédéral d'un « monde sorti de ses gonds » qui obligeait l'Allemagne à agir. La « nouvelle ère » n'était pas le fruit du « hasard. » Le conflit en Ukraine et le terrorisme avaient alarmé Berlin, augmentant en même temps « les attentes de ses alliés » et imposant de nouvelles exigences spéciales à la Bundeswehr relatives aux « projets de dissuasion de l'OTAN visant la Russie. »
Le Handelsblatt est bien conscient qu'il s'agit dans la modernisation militaire de l'acquisition de matières premières et de nouveaux marchés pour l'industrie allemande, avide d'exportations. Début 2013, le journal avait publié un éditorial intitulé « Expédition matières premières : le nouveau cours de l'Allemagne », remarquant que « Les précédentes mesures politiques prises pour garantir des matières premières atteignent leurs limites, » et que Berlin devait une fois de plus être prêt à mener des guerres pour s'assurer des ressources.
L'annonce de Merkel comme quoi l'Allemagne cherchait à « se rapprocher » des dépenses militaires américaines afin « de garantir sa propre région », montre que l'élite allemande est de nouveau prête à préserver si nécessaire ses propres intérêts économiques et géostratégiques face à ses anciens alliés d'après-guerre.
Dans un récent long article relatif au référendum sur un "Brexit", le magazine Der Spiegel avait prévenu que la désintégration de l'UE pourrait entraîner un éclatement de son alliance avec les Etats-Unis. En tant que « plus grande puissance centrale du continent », l'Allemagne serait alors « définitivement obligée de jouer le rôle dirigeant, » écrivait le magazine.
Dans un autre récent article paru dans Foreign Affairs sous le titre « Le nouveau rôle mondial de l'Allemagne, » le ministre allemand des Affaires étrangères Steinmeier s'est distancié des Etats-Unis et a souligné la nouvelle revendication de l'Allemagne à être une superpuissance. Il a carrément déclaré que l'Allemagne était une « importante puissance européenne, » obligée de « réinterpréter les principes qui guident sa politique étrangère depuis plus d'un demi-siècle. »
La mise à niveau militaire est d'ores et déjà en train de s'effectuer à grands pas à l'insu de la population. Le Handelsblatt écrit que les mêmes géants de l'industrie de l'armement qui avaient construit la Wehrmacht de Hitler dans les années 1930, préparent à l'heure actuelle des chars pour l'armée allemande. « Krauss-Maffei Wegmann (KMW) et Rheinmetall ont aménagé un dépôt secret où ils rassemblent des chars de combat utilisés en provenance d'Autriche et de Suède. » Au total, l'industrie allemande a déjà racheté plus de 100 chars de combat Leopard 2. « Bien maintenus et bien lubrifiés » ils doivent maintenant être « remis à niveau aux standards du « 21ème siècle » pour un coût de 5 millions d'euros pièce afin d'avoir « une seconde vie dans la Bundeswehr. »
La remise à niveau des chars n'est qu'un projet parmi d'autres. L'actuel rapport militaire du gouvernement énumère « plus de 20 projets totalisant un budget de 60 milliards d'euros ». Sur la liste, divers modèles de chars, des hélicoptères d'appui « Tigres », un avion de transport A400M, « des Eurofighter », des missiles « Iris-T » et des navires « Meteor » (dont des frégates, des corvettes et le navire de combat multi-mission 180) ainsi qu'un système de défense aérienne tactique.
Soixante-quinze ans à peine après l'invasion de l'Union soviétique par l'Allemagne nazie, le tout récent discours de Merkel montre dans quelle effrayante continuité l'élite allemande s'inscrit.
Pour l’amiral Debray, si des accords stratégiques sont possibles, l’OTAN est une force d’occupation
27 juin 2016, 19:35
Pour l’amiral Debray, si des accords stratégiques sont possibles, l’OTAN est une force d’occupation Le Brexit, s’il est respecté, pourrait aussi bouleverser l’UE en termes militaires, explique l’amiral Debray à RT France, confiant sa vision de la sécurité en Europe, l’hégémonie américaine et l’impératif, pour un pays, d’être maître de sa défense.
Michel Debray a commandé les porte-avions Foch et Clemenceau. Il a présidé la Fondation Charles-de-Gaulle de 1998 à 1999. En 1997, il a participé à la fondation de l'Alliance pour la souveraineté de la France. Il a ensuite été membre du haut conseil du Forum pour la France de Pierre Marie Gallois.
Pour l'amiral Debray, le Brexit aura bien évidemment des conséquences militaires, même si le Royaume-uni est dans l'OTAN et que tous les tenants de l'UE font semblant de ne pas savoir que leur défense dépend de cette dernière.
Face au Brexit, selon lui, «il faudra revoir la façon dont les membres de l'Union européenne considèrent leur Défense». Si l'on en croit sa vision, une telle remise en question est plus que nécessaire.
Le choix britannique sera-t-il respecté ?
Néanmoins, établissant un parallèle entre le référendum sur le Brexit et celui sur la constitution européenne de 2005 lors duquel la France et les Pays-Bas avaient voté contre mais avaient été ignorés par l'Union européenne, l'amiral se veut réaliste :
Lire aussi Contre-amiral français sur le Brexit : «Un électrochoc salutaire pour réveiller les peuples de l'UE»
«Le choix des Français et des Néerlandais a été complètement contourné par la suite et aujourd'hui, il n'en reste absolument rien. Le traité de Lisbonne a obligé la France à admettre tout ce que le peuple français avait refusé.
On peut alors imaginer que le vote [du jeudi 23 juin] n'aura pas de grandes conséquences. Je souhaite que les Britanniques ne soient pas floués par leurs dirigeants, comme les Français l'ont été par les leurs.»
L'ombre américaine
Dans une vision très gaullienne, l'amiral lie intimement la question de la relation du Royaume-Uni à l'UE à celle de son appartenance à l'OTAN :
«Depuis les origines de la construction européenne, les Etats-Unis ont tout fait pour faire [de l'Europe] un fournisseur de supplétifs, pour que les Etats-Unis fassent la politique de Défense et que les pays européens fournissent les contingents de tirailleurs qui iraient à la boucherie s'il le faut.»
Se laisser occuper par des forces armées étrangères en temps de paix n'est pas excusable Le Brexit serait donc une épine dans le pied des Etats-Unis, qui cherchent à l'heure actuelle à renforcer l'OTAN en Europe, dans un processus que l'amiral voit affecter la France :
«C'est tout à fait possible que la France accueille bientôt de nouveau des bases de l'OTAN sur son territoire. C'est possible depuis que notre président a commencé à engager des conversations avec l'OTAN pour qu'on revienne sur ce qui avait été fait du temps du Général de Gaulle en 1966, lorsque la France a fait sortir de son territoire tous les contingents étrangers qui n'avaient rien à y faire.
Avoir des accords avec des Etats étrangers est absolument concevable, mais se laisser occuper par des forces armées étrangères en temps de paix n'est pas excusable. C'est un travail qui a été commencé avec Jacques Chirac, qui a été poursuivi sous Nicolas Sarkozy et qui est en train d'être achevé par François Hollande. Une nouvelle fois, les élites se moquent de l'intérêt supérieur de la patrie et du vote de leurs citoyens.
Le peuple, on ne lui demande pas son avis. On ne lui a demandé son avis ni lorsque le service national a été supprimé, ni lorsqu'il a refusé la constitution européenne. Il n'y a rien de nouveau. Dès la création de la Communauté européenne de Défense (CED), qui est un projet des européens d'alors et des Américains de toujours, le projet était de réarmer l'Allemagne et d'utiliser les nations composées de pays membres de l'UE pour les mettre au service d'une politique de défense étrangère, celle de l'impérium américain.»
France de 2016, France de 1946 : même combat ?
L'amiral Debray a pu appeler à la constitution d'un nouveau CNR, ou Comité National de la Résistance, organe qui coordonnait la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale. Car, selon lui :
«Aujourd'hui la France n'est plus menacée par les divisions blindées de Hitler, mais par la volonté d'hégémonie des Etats-Unis.
Lorsque vous voyez que l'Union européenne - qui était une union économique, et qui est aujourd'hui une union sans adjectif qualificatif - condamne la France parce qu'il n'y pas de syndicat dans l'armée française... Qui commande quoi, en France ?
Un pays doit avoir la volonté de se doter de ses propres moyens de défense, voilà ma conviction.»
Lire aussi La France est-elle capable de maintenir son plan Vigipirate ?
Alors que le Premier ministre Manuel Valls a déclaré l'état d'urgence, que le plan vigipirate est à son niveau maximum et que la présence de soldats se fait plus que jamais sentir, les propos de l'amiral pourraient surprendre. Il est pourtant catégorique.
«Il n'y a pas de militarisation en France depuis qu'on a supprimé le service national. Cela ne me concerne plus mais je le regrette profondément.
Le service national est pour moi un service que le France rendait à ses enfants. [...] La république manque aujourd'hui de moyens militaires.»
Garder le contrôle de la capacité nuclaire, impératif de l'armée française
Mais, au-delà du service militaire, il y a, pour lui, un autre élément primordial à préserver afin que l'Etat protège la souveraineté nationale : le feu nucléaire.
«L'armée française se porte très mal en grande partie depuis qu'on a supprimé le service national et du fait des diminutions des ressources qu'elle subit. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni, il faut le dire, ont une obsession de contourner la volonté française de disposer de sa propre dissuasion nucléaire. C'est pour eux un objesctif perpétuel : empêcher la France de se remettre au niveau où elle était parvenue à se mettre avec sa force de dissuasion nucléaire.
La France doit pouvoir disposer de ses propres forces armées comme elle le souhaite et refuser de se faire inféoder par quelque organisme supranational que ce soit
Il ne faut pas rêver à la disparition des forces de dissuasion nucléaire. Ni les Russes, ni les Américains, ni Israël, ni l'Inde ou le Pakistan ne se sépareront de leurs armes nucléaires. L'intérêt de [cette] arme est justement de ne pas être employée. Elle agit par la menace de son emploi, en arme justement dissuasive.
Il faut donc qu'elle existe, qu'elle soit en bon état et que nous la maîtrisions complètement. La force nucléaire française existe toujours et elle est en bon état [...] La défense doit être nationale et une défense nationale ne se traduit pas par une armée commune avec d'autres pays. La France doit son statut de membre permanent au conseil de sécurité de l'ONU à sa capacité nucléaire. Il faut que nos dirigeants en soient conscients.»
Les conflits par nations interposées
Garder le contrôle est d'autant plus essentiel, pour lui, que le monde de la guerre évolue et que la France semble se faire entraîner vers des terrains bien éloignés de ses propres intérêts. Qu'il s'agisse de privatisation...
«Le monde évolue, demain il ne sera plus celui qu'il était hier. Les conflits qui se présentent ne ressemblent pas à ceux que nous commémorons cent ans après Verdun, mais certaines caractéristiques me gênent énormément.
Les sociétés militaires privées ? C'est un oxymore. Un état ne doit pas s'adresser à des gens qui veulent gagner de l'argent en vendant de la sécurité. Le rôle de l'Etat c'est de défendre son peuple et on défend son peuple avec une armée qui dépend de l'Etat et non pas avec des sociétés privées. [...] En France on sous-traite, privatise et externalise dans tous les domaines. Les militaires vont bientôt être formés par des civils.» ... de concurrence d'autres Etats...
«Le Japon est en train de manœuvrer pour avoir une armée alors qu'ils ne sont pas censés en avoir. L'Allemagne, sans rien dire commence à agir à l'extérieur de ses frontières, alors qu'il est écrit noir sur blanc qu'elle ne doit pas le faire.» ... ou de problématique stratégique, la France étant amenée à faire le travail pour d'autres nations : «On agit par Etats interposés [...] La France est allée bombarder la Libye avec une énorme violence sur ordre des américains - et au mépris d'ailleurs des décisions prises au conseil de sécurité. L'armée française a fort bien rempli sa mission et l'a remplie pratiquement sans pertes, ce qui est totalement à son honneur. Mais on peut se demander quel intérêt avait la république française à entreprendre cette action. Pour le compte de qui avons nous agi ?
La France est allée bombarder la Libye avec une énorme violence sur ordre des américains et au mépris des décisions prises au conseil de sécurité
Contrairement à la Libye, dans le cœur de l'Afrique, la France a des raisons d’intervenir pour le bien des populations avec lesquelles nous avons des accords depuis de nombreuses années, au Mali, en Centrafrique, au Congo-Brazzaville [République du Congo]...
C'est là que les populations ont besoin de notre appui. Nous ne pouvons refuser de leur apporter notre soutien militaire sous prétexte que les Etats-Unis dans des guerres qui ne nous concernent pas. C'est une question de souveraineté nationale et celle-ci ne passe que par une armée qui obéit uniquement à la volonté des responsables nationaux.»
Renforcer l'UE après le Brexit ? Paris et Berlin «n’ont rien compris à ce qui se passe»
27 juin 2016
D'après leur déclaration, les ministres des Affaires étrangères français et allemand veulent augmenter le niveau d’intégration entre les membres de l'UE, ce qui a provoqué une vive réaction chez les hommes politiques que RT France a pu interroger.
Après la victoire du Brexit, un nouveau concept d’Union caractérisé par un degré d’intégration très élevé de ses membres a vu le jour. Le document, baptisé Une Europe forte dans un monde d'insécurité a été publié le 27 juin sur le site internet du ministère allemand des Affaires étrangères.
Est sourd celui qui ne veut pas entendre
Dominique Jamet, vice-président de Debout la France, explique que c’est encore une initiative des gouvernements qui rentre en contradiction avec ce que désirent les peuples européens :
«C’est tout simple, il y a un proverbe français : est sourd celui qui ne veut pas entendre. A plusieurs reprises ces derniers temps un certain nombre des peuples européens ont exprimé de diverses manières leur mécontentement à propos de la façon dont l’Union européenne fonctionnait, et toutes ces manifestations de mécontentement allaient dans le même sens – à tort ou raison : les peuples des pays membres de l’Union européenne estiment que l’Europe est trop présente, trop directive, trop réglementaire, trop normative, trop supranationale etc. Et la réponse, si je comprends bien, que donnent dans ce communiqué commun les ministres des Affaires étrangères français et allemand est qu’il faut aller plus loin dans le sens d’une union étroite des pays européens, dans le sens d’un gouvernement économique commun et dans le sens d’une coopération entre Etats et dans le sens complétement inverse des désirs des peuples exprimés à plusieurs reprises ces derniers temps et de plus en plus fort par de divers peuples européens, y compris en Allemagne à la suite de l’émergence de l’AFD ou en France à la suite de l’essor du Front national. C’est-à-dire que nous avons des gouvernements qui sont d’une certaine manière sommés par les peuples de se rapprocher d’eux et ils persistent au contraire à s’éloigner sans cesse davantage de leur base populaire et démocratique.»
Les peuples d’Europe ne veulent à aucun prix d’un super-Etat européen
Bruno Gollnisch, député européen, membre du bureau politique du Front national (FN), fustige l’idée d’une construction quasi-étatique de l’Union européenne tout en admettant la nécessité d’une coopération inter-européenne :
«Cela prouverait qu’ils n’ont rien compris à ce qui se passe : c’est-à-dire qu’il y a un rejet de plus en plus important de l’Union européenne par des franges de plus en plus importantes des peuples d’Europe. Ils veulent bien d’une coopération inter-européenne, qu’il y ait des projets industriels, scientifiques, d’échanges culturels, de transports communs, mais ils ne veulent à aucun prix d’un super-Etat européen qui serait destructeur de leur liberté, de leur indépendance.
Surtout que ce super-Etat européen est inféodé aux Etats-Unis, aux intérêts mondialistes, qu’il accumule des contraintes bureaucratiques et qu’il ouvre le marché européen sans protection à tous les flux de personnes, de marchandises et de capitaux venant du monde entier. Les gens ne veulent pas de cela.
Alors, si la seule réaction à ce qui vient d’être décidé par la majorité du peuple britannique, c’est d’aller encore plus loin dans ce sens, ça s’appelle une politique suicidaire».
C’est une proposition d’avancer vers un Etat fédéral
Jérôme Lambert, député socialiste, défend l’idée d’aller jusqu’à remplacer l'UE par un Etat fédéral :
«Ce que disent les ministres, c’est finalement une proposition d’avancer vers un Etat fédéral. Beaucoup d’Etats sont des Etats fédéraux dans le monde.
L’intégration européenne pourrait se faire avec des politiques particulières en commun et puis, chaque Etat a son propre modèle, par exemple, sa politique fiscale, sociale, mais il y a une forme d’harmonisation au niveau de l’Etat fédéral. Cela implique évidemment un nouveau traité, je pense que ce sera compliqué aujourd’hui, parce que proposer un nouveau traité c’est risquer de ne pas pouvoir le mettre en œuvre. A mon avis, il faut beaucoup de pédagogie, beaucoup d’explications et de véritables perspectives qui soient claires et intéressantes pour les citoyens».
"C'est l'Angleterre, les étrangers ont 48 heures pour se casser"
18:57 27.06.2016
Dès la sortie de l'UE votée, le Royaume-Uni a connu une recrudescence des crimes motivés par la haine raciale. Les Britanniques partagent des histoires d'"étrangers" agressés sur les réseaux sociaux. La communauté "Worring signs" a fait une compilation des publications pour expliquer à quel point la haine et la précarité règnent dans le pays.
La baronne Saida Warsi, qui occupait auparavant le poste de vice-ministre britannique des Affaires étrangères, a déclaré que la situation était "alarmante" et que le nombre de crimes motivés par la haine raciale était en hausse suite à la victoire des pro-Brexit. Selon elle, c'est le résultat de la "campagne xénophobe" menée par les eurosceptiques.
Sarah Childs a publié plus d'une centaine de captures d'écran de publications prouvant qu'une vague de haine raciale s'est déchaînée sur la Grande Bretagne.
C'est l'Angleterre, les étrangers ont 48 heures pour se casser. Qui est étranger ici ? Y-a-t-il des étrangers ?
"Ma fille m'a dit que quelqu'un a écrit ", retourne en Roumanie" sur les murs des toilettes pour les filles.
Certains travailleurs polonais interviewés au sujet du Brexit ne voulaient pas qu'on montre leurs visages de peur de représailles.
Une vieille femme dans un bus 134 dit en jubilant à une jeune Polonaise avec un enfant de boucler ses valises et de partir. Terrible.
Un couple lance à une serveuse polonaise: "Comment peux-tu être si souriante? Tu rentres à la maison." Les deux se prennent à rire. Ecœurant.
Moins de 20 heures après l'annonce des résultats du Brexit, j'ai le plaisir d'être appelé "Connard de Paki en tailleur" par un SDF.
Vas te faire, Londres. Vas te faire, la Grande Bretagne.
Tant que ce sont des étrangers qui volent violent et tuent des allemandes, suédoises, danoises, etc: no comment, mais quand un natif dit quelque chose ou passe à l'action là - la presse nazie en fait ses gros titres !
Des smartphones indiens pour $4 seront expédiés cette semaine 'Ultra-pas cher Ringing Bells Freedom 251 téléphone Android précédemment pensé pour être escroquerie sera disponible en lot de 200.000 - mais la société fera une perte sur chaque combiné
RépondreSupprimerLundi 27 Juin 2016 11,53 BST
Le téléphone indien à 4 $ que certains pensaient pourrait ne jamais exister, seulement parce que le démarrage du produit fait une perte sur chacun d'eux.
La sonnerie Bells Freedom 251, initialement annoncé à un prix de £ 5, est apparemment réglé pour expédier cette semaine aux clients qui précommandé le téléphone en Février pour - (3,70 $ ou 2,77 £). A ce prix - celui de la société à l'origine promis - il perd l'Indien démarrage Rs 150 ($ 2.2 ou version 1.65 £) sur chaque smartphone.
Ringing Bells fondateur et directeur général Mohit Goel dit l'Indian Express: "Nous avons une perte, mais je suis heureux que le rêve de connexion Indiens rurales et pauvres dans le cadre de l'Inde numérique et faites dans des initiatives Inde a été remplie avec Freedom 251 ».
La 3G Android 5.1 smartphone dispose d'un écran de 4 pouces, caméra arrière de 8 mégapixels, caméra selfie 3,2 mégapixels, un processeur 1.3GHz, 1Go de RAM et 8 Go de stockage, avec un slot pour carte microSD pour ajouter plus.
La compagnie dit qu'elle a près de 200.000 "251s Freedom" prêt pour l'expédition, avec des plans pour ouvrir les commandes à nouveau dans un proche avenir et expédier 200.000 combinés par mois, même si à ce jour aucun téléphone ont été mis à disposition pour examen.
Depuis Février, Ringing Bells a fait face à un scepticisme croissant. Lors du lancement du téléphone de l'entreprise a dévoilé «prototypes» supposés, qui se sont avérés être les smartphones fabriqués par un autre fabricant indien avec l'image de marque couverte.
Une enquête gouvernementale a conduit à un raid des bureaux de l'entreprise sur l'impôt et l'absence de certification de l'appareil avec le régulateur de télécommunications du pays. Ringing Bells a également été accusé de tricherie et a menacé de poursuites judiciaires sur le rebranding des smartphones Adcom.
Si Ringing Bells peut être en mesure d'expédier un smartphone Android disponible aux clients le 30 Juin comme prévu, ce sera tout un exploit, bien que si un démarrage peut supporter la perte de £ 330,000 par mois à son calendrier de livraison prévu reste à voir.
https://www.theguardian.com/technology/2016/jun/27/ringing-bells-freedom-251-indian-android-smartphone-ship-this-week
Il n'y a rien d'extraordinaire dans çà dès lors que les 'anciens' étaient fabriqué pour un coût guère plus cher.
SupprimerPour ce qui est du prix de vente... là, la marge des escrocs sera donc plus importante !
40 à 50 pousses (Toquilla) de palmes de palmier Carludovica sont nécessaires pour faire un 'Panama' (nom d'un chapeau d'origine équatorienne porté lors du creusement du canal de Panama) en 3 ou 4 mois de travail ! Chapeau de pailles fines revendu jusqu'à 25'000 $.
SupprimerOr, malgré le prix exorbitant de ce couvre-chef de luxe, les personnes qui le confectionnent vivre dans une pauvreté absolu où la vente de ce type de chapeau ne représente qu'1 % du PIB national de l'Equateur ! (1/4 des équatoriens ont quitté le pays ! c'est tout dire du salaire reçu par jour de 8 h à 18 h - 7/7).
D'où aussi - en Equateur - la ruée sur l'investissement en 'des écoles' où seraient enseignés les rudiments du tressage de la paille sous peut-être des caméras (dites 'de surveillance' pour votre sécurité !!!) afin d'en copier la façon et d'en faire faire ailleurs pour moins cher !
De Julia Gillard à Hillary Clinton: les abus en ligne des politiciens dans le monde entier
RépondreSupprimerAnalyse de l'abus des politiciens aux États-Unis, au Royaume-Uni et de l'Australie met en lumière un problème souvent rejeté comme par pour le cours
par Elle Hunt, Nick Evershed et Ri Liu
Lundi 27 Juin 2016 01.16:
http://www.theguardian.com/technology/datablog/ng-interactive/2016/jun/27/from-julia-gillard-to-hillary-clinton-online-abuse-of-politicians-around-the-world
Au Royaume-Uni, la pétition sur l'euro-intégration au cœur d'un scandale
RépondreSupprimer10:55 27.06.2016
Les créateurs de la pétition britannique ont pris en compte la "voix" de la députée française FN Marion Maréchal-Le Pen.
Un gros scandale a éclaté autour d'une pétition des partisans britanniques de l'euro-intégration préconisant l'idée d'un nouveau référendum sur le Brexit. Le scandale a été initié par la députée du Front National du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen.
La politicienne d'extrême droite a décidé de voter elle-même en faveur du document censé être signé par les seuls citoyens britanniques. Elle s'est enregistrée dans le formulaire comme "Napoléon Bonaparte" répondant par l'affirmative à la question "Etes-vous un citoyen ou résident britannique ?".
Par conséquent, sa voix a été prise en compte, ce qui selon la députée met en doute l'équité de toute la procédure de vote.
Selon Marion Maréchal-Le Pen, la pétition, qui en deux journées a réussi à recueillir environ trois millions de signatures, peut être signée par n'importe qui, ce qui fait qu'elle "ne présente aucune valeur".
"Nous avons supprimé environ 77.000 signatures obtenues frauduleusement", a déclaré le Comité britannique pour les pétitions sur son compte officiel Twitter.
Fait curieux, le nombre de personnes qui ont signé la pétition se trouvant sur le territoire de certains autres pays dépasse la population de ces pays. Par exemple, 39.000 signataires prétendus sont en provenance du Vatican tandis que la population de cette ville-Etat selon les données officielle est de quelque 800 personnes.
Le 23 juin, les Britanniques se sont prononcés par référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni au sein de l'UE. Les premiers résultats ont été annoncés quelques minutes après la fermeture des bureaux de vote et donnaient les partisans du "Remain" gagnants. Toutefois, le résultat définitif a changé la donne. A 51,9% le pays a choisi de quitter l'UE. Un cas sans précédent.
https://fr.sputniknews.com/international/201606271026181768-royaume-uni-petition-le-pen/
200 Français "pris en otage" en Arabie saoudite: témoignage d'un expatrié
RépondreSupprimer13:17 27.06.2016
Depuis huit mois, deux cents Français salariés du géant de construction Saudi Oger en Arabie saoudite ne perçoivent plus leurs salaires.
Restés sans travail et sans argent, ils n'ont plus le droit de renouveler leurs permis de séjour, et donc leurs visas de sortie. L'architecte-urbaniste Rémy Catusse décrit leur situation comme "une lente descente en enfer" dans l'indifférence générale.
Dans un vaste monologue publié par l'Obs, M.Catusse affirme qu'ils ont touché leur dernière salaire en septembre 2015 et "depuis, plus rien".
"Lorsque nous n'avons plus été rémunérés, certains salariés ont fait grève. Mon chef s'est alors peu à peu transformé en dictateur: ce n'était pas parce que nous n'étions pas payés que nous ne devions pas arriver à l'heure. Il s'est mis à couper des demi-journées de salaire aux employés", raconte l'architecte.
Il indique avoir pris contact avec une avocate en France qui défendait les expatriés avant d'écrit une lettre invitant Saudi Oger à négocier les conditions de son départ. Cependant, l'entreprise est restée indifférente, étant régie par le droit du travail saoudien.
"En Arabie saoudite, si une société ne rémunère pas ses salariés en temps et en heure, cette dernière ne peut plus renouveler leurs titres de séjours (…). Chez Saudi Oger, nous nous sommes retrouvés dans des situations rocambolesques, à continuer de travailler tout en sachant que nous étions hors-la-loi", raconte Rémy Catusse.
De plus, sans titre de séjour valide, les comptes bancaires saoudiens sont automatiquement bloqués. Dans le même temps, l'expatrié a découvert qu'il n'avait pas le droit au chômage en France, Saudi Oger n'ayant pas versé ses cotisations aux différents organismes français.
Au total, 50.000 salariés de Saudi Oger se trouvent dans cette situation catastrophique, mais aucune action commune n'est engagée, indique l'architecte. Les Français sont allés jusqu'à rédiger un courrier à l'attention de Jean-Marc Ayrault, mais leur appel au secours est resté lettre morte.
https://fr.sputniknews.com/international/201606271026187499-arabie-saoudite-francais-expatries-coinces/
Amis Européens, payez-nous pour qu'on vous protège de la Russie
RépondreSupprimer15:48 27.06.2016
Les déclarations de Philip Breedlove, général américain, ancien commandant suprême des forces alliées en Europe, au sujet de la menace russe visent à persuader les Européens d'investir dans l'entretien de l'armée américaine.
Auparavant, le général Breedlove avait publié un article dans la revue Foreign Affairs intitulé "Les prochaines étapes de l'Otan: la façon de traiter la Russie et d'autres menaces", dans lequel il qualifiait la Russie de "menace existentielle éternelle pour les Etats-Unis, pour ses alliés et pour l'ordre mondial".
"Le but de ces attaques est de convaincre les contribuables des pays membres de l'Otan de se séparer plus facilement de leurs moyens pour déployer et maintenir, tout d'abord, l'armée américaine en Europe", a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.
Il a également noté que la publication russophobe du général américain était un signe certain de l'absence de perspectives pour le service militaire et de la transition rapide vers un nouveau statut: "un retraité de la guerre froide".
Le général Philip Breedlove, qui occupait auparavant le poste de chef des forces alliées de l'Otan en Europe, est connu pour ses déclarations virulentes à l'égard de la Russie.
Ainsi, fin mars dernier, le général Breedlove avait évoqué la nécessité de faire revenir les avions de reconnaissance Lockheed U-2, utilisés intensivement par les Etats-Unis pendant la guerre froide, en Union européenne pour mener des opérations au-dessus de la Russie.
Peu avant, il avait déclaré au Congrès américain que Moscou représentait une "menace pour l'existence même des Etats-Unis et de leurs alliés en Europe", que le commandement européen des forces armées américaines manœuvrait pour "endiguer la Russie et était prêt à se battre et à remporter la victoire, si besoin était".
Le ministère russe de la Défense a, à plusieurs reprises, noté le caractère russophobe des propos du général Breedlove, en précisant que "durant les deux dernières années, il est difficile de trouver quelqu'un qui pourrait être comparé avec le général Philip Breedlove au niveau de l'hystérie russophobe".
https://fr.sputniknews.com/international/201606271026196004-breedlove-europe-menace-russe/
(...) Amis Européens, payez-nous pour qu'on vous protège de la Russie (...) !!! HAHAHAHA !
Supprimer"Ennemis Européens, payez-nous pour qu'on vous protège de la Russie" serait plus approprié !
Guerres hybrides : 6. Comment contenir la Chine (I)
RépondreSupprimerPar Andrew Korybko (USA)
Le 17 juin 2016 – Source Oriental Review
La Chine est la seule grande puissance avec les moyens économiques pour défier les États-Unis partout dans le monde. En tant que telles, ces qualités se complètent parfaitement avec les capacités militaires de la Russie en aidant les deux pôles civilisationnels à forger ensemble un ordre mondial multipolaire. La manifestation de leur vision globale commune et le cadre dans lequel elles coopèrent est le partenariat stratégique russo-chinois, et à cause de la proximité intime de Pékin avec Moscou, c’est aussi la cible des déstabilisations par les États-Unis par tous les moyen,s au travers de proxy. La stratégie de Washington ne se limite pas à entraver uniquement des projets conjoints transnationaux multipolaires (aussi ambitieux que soit déjà ce but), mais aussi à contenir physiquement la Chine dans sa propre région d’origine, semblable à bien des égards à ce qui a été tenté contre la Russie depuis la fin de la guerre froide.
Ces deux stratégies se croisent dans une large mesure et ont un point commun majeur entre elles dans le sens ou elles peuvent toutes deux être favorisées par les guerres hybrides instrumentalisées par les Américains. Cette partie explore l’applicabilité de cette méthode pour l’ASEAN, la cour stratégique et le ventre mou de la Chine. À bien des égards, l’ASEAN est à la Chine ce que l’Asie centrale est à la Russie, mais il peut être fortement soutenu que l’ASEAN est d’une importance économique beaucoup plus critique pour la Chine que l’Asie centrale ne le sera jamais pour la Russie (bien que les deux régions aient une valeur stratégique égale par rapport à chaque grande puissance respectivement). La première partie cartographiera les trois pays de l’ASEAN les plus vulnérables aux guerres hybrides (le Myanmar, le Laos et la Thaïlande), mais leur importance géopolitique et l’attrait que les États-Unis auraient à cibler spécifiquement ces États ne peuvent être pleinement compris si on l’explique hors du cadre de la région plus large qu’est l’ASEAN.
Pour cette raison, j’intégrerai dans les premières parties de cette étude géopolitique un focus sur l’ASEAN dans son ensemble en expliquant sa stratégique saillante en général, puis en décrivant la façon dont les États-Unis envisagent de militariser par proxy le bloc des rivalités macro-régionales contre la Chine. Dans le même ordre d’idée, il est également pertinent de détailler les grands projets stratégiques de la Chine pour répondre à cet encerclement agressif et à la militarisation unipolaire des routes navigables dans les eaux internationales dont dépend une grande partie de sa croissance économique. Cela amène naturellement à réfléchir de manière approfondie sur les raisons pour lesquelles la Chine a choisi le Myanmar, le Laos et la Thaïlande comme pays d’accueil pour ses projets multipolaires conjoints transnationaux et comment ceux-ci sont envisagés comme des contre-mesures appropriées afin d’éluder le piège que les États-Unis ont posé le Sud de la Mer de Chine. Les vulnérabilités socio-politiques de tous les pays de l’ASEAN seront ensuite abordées avant que la recherche ne se penche en profondeur sur les études des cas thaïlandais et du Myanmar. Ensuite, ces deux scénarios seront comparés entre eux pour mettre en évidence la différence entre leurs vraisemblances et leur impact stratégique global respectifs.
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À la croisée des chemins de l’économie mondiale
RépondreSupprimerLa solide croissance de l’ASEAN au cours des dernières décennies en a fait un partenaire privilégié pour beaucoup, et le bloc économique a conclu plusieurs accords de libre-échange (ALE) de haut niveau ces deux dernières années. À la fin 2015, elle a conclu des ALE bilatéraux avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, la Chine, l’Inde, le Japon et la Corée du Sud, pour l’essentiel, ce qui en fait le carrefour économique formel entre ces grandes économies mondiales. En outre, elle est actuellement engagée dans des négociations de libre-échange avec l’UE et l’Union eurasienne, qui, s’ils sont finalement scellés, donneraient à l’ASEAN des droits de libre-échange avec la quasi-totalité du supercontinent, à l’exception du Moyen-Orient et d’une petite poignée d’autres pays. Avec la convergence de tant d’intérêts économiques autour de l’ASEAN, ce n’est qu’une question de temps avant que cette série d’accords bilatéraux soit élargie dans un cadre multilatéral qui intégrerait progressivement chacune des parties.
- voir tableau sur site -
Un tel arrangement représenterait une victoire majeure pour l’Eurasie et le monde multipolaire parce qu’il lierait chacune des grandes puissances ensemble et les rendrait collectivement plus interdépendantes les unes les autres que chacune d’elles individuellement ne le serait jamais avec les États-Unis. C’est évidemment une vision à long terme et ce ne sont pas des choses qui peuvent être mise en place en quelques années, mais le chemin sera pavé encore un peu plus si l’ASEAN parvient à ancrer des accords de libre-échange avec l’UE et l’Union eurasienne. Les ALE de plus en plus imbriqués que ces partenaires économiques respectifs signent entre eux seront inévitablement tous rapprochés avec le temps, malgré les différences politiques et structurelles entre certains d’entre eux, tels que le coup de froid imposé actuellement par les Américains dans les relations entre l’UE et l’Union eurasienne.
Le TTIP piétine tout
Si on lui donnait la chance de se comporter librement, l’UE aurait probablement intensifié ses relations bilatérales avec l’Union eurasienne, comme en témoigne, fin novembre 2015, la sensibilisation de Junker à l’égard de son bloc. Mais la grande stratégie des États-Unis a toujours été basée sur le maintien des deux entités divisées, d’où la crise ukrainienne fabriquée puis la nouvelle guerre froide. Si une percée dans les relations bilatérales se produisait – peut-être en raison de changements structurels que le Balkan Stream et la route de la soie des Balkans généreraient à l’intérieur de l’UE si l’un d’entre eux était terminé avec succès –, il est probable que le chevauchement de leurs intérêts économiques dans l’ASEAN (négocié indépendamment jusqu’ici) pourrait représenter le catalyseur idéal pour se regrouper et formaliser un cadre économique plus large et plus inclusif entre tous les acteurs. Le raisonnement sous-jacent est que la détérioration actuelle des relations UE-Union eurasienne attribuée aux Américains est le seul obstacle structurel non naturel empêchant tous les blocs commerciaux du supercontinent de coopérer à l’échelle suggérée ci-dessus.
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Du point de vue stratégique américain, cependant, cela représenterait l’échec ultime de leur politique de division pour régner en Eurasie, et c’est pour cette raison institutionnelle que les États-Unis sont si déterminés à poursuivre le partenariat commercial et l’investissement transatlantique (TTIP) avec l’UE. Dans le cas où cette proposition néo-impérialiste entrerait en vigueur, les États-Unis auraient le rôle dominant pour décider si leur partenaire novice qu’est l’UE est autorisé à poursuivre ses négociations de libre-échange en cours avec le Japon et l’Inde. Plus que probablement, ces négociations seraient indéfiniment gelées alors que ces processus sont déjà au point mort, afin de consolider le contrôle économique des USA sur le bloc. Ce n’est qu’après l’exercice d’un contrôle incontestable sur l’UE que Washington permettra aux pourparlers d’avancer. A ce moment-là, l’objectif sera de lier le TTIP et le TPP (qui sera élargi prochainement, mais dont la composante asiatique sera dirigée par le Japon) pour faire des États-Unis l’acteur institutionnel essentiel entre eux, puis compléter la domination unipolaire enveloppant économiquement l’Eurasie en amenant l’Inde dans le mélange à un certain moment.
RépondreSupprimerCette stratégie est ordonnée par les États-Unis, qui utilisent le battage médiatique autour de la nouvelle guerre froide qu’ils ont créée pour effrayer leurs partenaires et les amener à accepter le TTIP et le TPP sur la base de la perception fabriquée qu’ils ont besoin de contenir la Russie et la Chine, respectivement. Dans le scénario ci-dessus, si les États-Unis ne parviennent pas à faire avancer le TTIP, l’UE s’alignera de façon indépendante avec l’une de ces grandes économies asiatiques (gageons qu’elle entamerait des négociations de libre-échange avec la Chine), et les États-Unis pourraient perdre rapidement leur prééminence actuelle sur l’économie de l’UE. En très peu de temps, Bruxelles pourrait finalement arriver à la conclusion à laquelle tout le monde autour du globe est déjà arrivé et réaliser que l’avenir de l’économie mondiale repose sur l’Est et non sur l’Occident. Elle entamerait alors des relations commerciales plus larges et plus libres avec ses autres partenaires potentiels. Cela passerait bien sûr par l’inclusion de la Russie et de l’Union eurasienne. Ces deux économies convergeant déjà l’une vers l’autre (se rappeler que seul des obstacles politiques attribués aux américains retardent l’échéance), il est prévisible qu’elles coordonneraient leurs ALE respectifs avec l’ASEAN comme une dernière étape avant de conclure des accords similaires entre elles.
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Plans de secours multilatéraux
RépondreSupprimerAussi positive que soit l’image dépeinte dans la section ci-dessus, elle ne se concrétisera probablement pas spendant au moins la décennie à venir, le cas échéant, quand on voit comment les États-Unis sont sérieux à garder active cette rivalité de Nouvelle Guerre froide. Que ce soit à travers les rouages institutionnels du TTIP ou à l’extérieur de celui-ci par l’intermédiaire de mesures sans scrupules si ledit accord n’était pas prêt à temps, les États-Unis feront tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher l’UE de développer des relations économiques indépendantes avec l’Union eurasienne, la Chine et l’ASEAN. L’UE pourrait éventuellement être autorisée à approfondir ses relations avec le Japon et l’Inde (par la grande stratégie unipolaire décrite précédemment), mais même cela est discutable, à moins que les USA n’aient l’assurance de garder assez de contrôle sur le bloc après l’obtention de ces accords potentiels. Ils n’auront sans doute pas confiance pour laisser faire, à moins de contrôler l’UE formellement par le TTIP, rendant ainsi ces zones de libre-échange potentielles peu probables, du moins à court et moyen terme, sauf bien sûr changements géopolitiques inattendus. Pour une grande part, l’UE peut donc être écartée en toute sécurité des discussions sérieuses sur les zones de libre-échange intra-eurasiennes, mais cela ne signifie pas que ces rêves doivent être découragés simplement parce que le bloc ne peut raisonnablement pas y prendre part pour un certain temps (le cas échéant).
RCEP et FTAAP
Pour compenser la non-participation attendue de l’Union eurasiatique à l’intérieur des cadres économiques multipolaires envisagés, quelques propositions modifiées ont été faites. Deux des plus promues sont le Partenariat régional global économique (RCEP) et la zone de libre-échange de l’Asie-Pacifique (FTAAP), tous deux activement soutenus par la Chine. Le RCEP est la formalisation d’un ALE multilatéral entre l’ASEAN et chacun de ses partenaires de libre-échange déjà existants (Australie, Chine, Inde, Japon, Nouvelle-Zélande et Corée du Sud). Le FTAAP, quant à lui, pousse les choses beaucoup plus loin et propose une grandiose zone de libre-échange entre tous les pays qui constituent le forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC). Donc y compris la Russie, les États-Unis et quelques autres pays de l’hémisphère occidental, mais au détriment d’un accord de libre échange complet du commerce avec l’ASEAN dans son ensemble (dont le Myanmar, le Laos et le Cambodge, qui ne sont pas membres de l’APEC).
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Il est néanmoins significatif que la plupart des pays au sein du bloc participeraient à ce cadre, ce qui souligne à quel point les économies de l’ASEAN sont favorables à des offres de libre-échange trans-régionales de nos jours. Dans le même temps, cependant, l’inclusion des États-Unis pourrait grandement miner la flexibilité multipolaire du groupement à venir et le transformer plutôt en une organisation économique apolitique qui ne pourrait être utilisée en aucune une manière pour affaiblir la vision unipolaire des États-Unis. Il est probable que la Russie et la Chine ne soutiennent cette idée que dans le but de marquer des points politiques en l’opposant aux plans exclusifs du TPP des USA qui menacent de saper les connexions commerciales existantes des deux grandes puissances et les possibilités futures avec les États concernés.
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Vision de la Russie vis-à-vis du GEFTA
La dernière proposition pour créer un bloc commercial trans-régional multilatéral est venue de Russie et a été annoncée lors du discours du président Poutine à l’Assemblée fédérale le 4 décembre 2015. Le dirigeant russe a fait connaître l’intention de son pays de former un partenariat économique entre l’Union eurasienne, les États de l’ASEAN et de l’OCS (y compris les deux membres pressentis, l’Inde et le Pakistan), en faisant valoir que la nouvelle organisation «constitue près d’un tiers de l’économie mondiale en termes de parité de pouvoir d’achat». C’est la plus réaliste des trois suggestions et la plus susceptible d’être mise en œuvre dans la pratique. La Chine a déjà un ALE avec le Pakistan (la fermeture de l’intégration eurasienne), et l’Union eurasienne étudie la possibilité de sceller des accords similaires avec l’Inde et le candidat officiel à l’OCS, l’Iran. À noter que la Russie et la Chine sont également engagées dans un partenariat trilatéral avec la Mongolie qui pourrait aussi devenir de manière prévisible une zone de libre-échange à l’avenir.
En supposant que Moscou réussisse à atteindre ces objectifs (et il n’y a aucune raison d’en douter pour le moment), puis unisse l’Union eurasienne et l’OCS dans un partenariat économique qui serait un ajustement naturel, l’ASEAN offrrirait une touche complémentaire parfaite qui pourrait stimuler économiquement tous les membres. En outre, l’inclusion de l’Inde et du Pakistan dans le cadre discuté entraînerait probablement le reste de l’Association sud-asiatique de coopération régionale (SAARC, qui a sa propre zone de libre-échange interne de commerce) a le rejoindre, ce qui pousserait l’intégration des partenaires de cette organisation, l’Afghanistan, le Bangladesh, le Bhoutan, les Maldives, le Népal et le Sri Lanka. Prise dans son ensemble, la vision de la Russie revient à former la Grande région eurasienne de libre-échange (GEFTA) qui est censée englober la grande majorité de l’Asie et fusionner un jour avec l’Union eurasienne, excluant pour le moment, évidemment, les économies européennes (de l’UE et des États non membres de l’UE), le Moyen-Orient (sauf peut-être la Syrie et Israël [une étrange combinaison bien sûr, mais poursuivie pour des raisons tout à fait distinctes]), les deux Corées et le Japon.
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L’obstacle indien ouvre une possibilité pour l’ASEAN
RépondreSupprimerMême en supposant un minimum d’interférence (américaines) externes essayant de compenser la vision de la Russie, il est prévisible que l’Inde présentera un défi majeur pour la mise en œuvre du GEFTA. L’Inde et la Chine sont engagées dans un dilemme de sécurité très intense qu’aucune des deux parties ne veut reconnaître publiquement. Dans ces conditions, il est peu probable que l’une d’elles soit sérieuse sur la poursuite d’un ALE avec l’autre. Du point de vue de New Delhi, l’Inde n’a aucune raison de sacrifier ce qu’elle voit comme ses intérêts économiques nationaux en concluant un ALE avec la Chine, peu importe que ce soit le RCEP ou le GEFTA. Relativement au RCEP, l’Inde a déjà conclu des ALE avec le Japon et la Corée du Sud, et elle ne croit pas que l’inclusion de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande dans le cadre multilatéral proposé compense le déséquilibre économique qu’elle pense subir au travers d’un libre-échange tarifaire avec la Chine, qu’elle devrait accepter dans le cadre de cette transaction. En ce qui concerne le GEFTA, les préoccupations sont très semblables. L’Inde est actuellement dans une relation de libre-échange avec l’ASEAN et pourrait éventuellement en conclure un avec l’Iran après que ce dernier eut proposé une telle idée au printemps 2015. Avec les progrès tout à fait positifs pour atteindre un accord de libre-échange avec l’Union eurasienne, un jour prochain, l’Inde n’a pas besoin de sauter dans le GEFTA alors qu’elle est tout sauf assurée d’en tirer les avantages demandés via cet accord, en y enlevant les complications prévisibles si l’accord doit inclure aussi la Chine (où son leadership ne voit actuellement aucun avantage).
L’absence attendue de l’Inde au GEFTA ne signifie pas l’échec de la vision, mais elle met en évidence sa dépendance à l’égard de l’inclusion de l’ASEAN pour être géopolitiquement assez étendue pour devenir un point déterminant dans l’économie mondiale. L’Union eurasienne et ses accords bilatéraux de libre-échange sont des développements positifs en eux-mêmes, surtout s’ils débouchent sur une perspective d’ALE entre l’Union eurasienne et la Chine intégrant multi-latéralement les accords déjà conclus (comme avec l’Iran). Toutefois, la multi-polarité serait infiniment plus forte grâce à l’ajout de l’ASEAN à cet accord. Le Vietnam est déjà partant pour un tel accord avec l’Union eurasienne, et même s’il est un composant robuste du portefeuille de partenariat de l’Union, son potentiel mutuel pâlit de la comparaison avec les deux groupements économiques ayant leur propre pacte inclusif bloc à bloc. L’une des étapes pour faire avancer cette possibilité serait pour la Russie de faire un usage efficace de la SEZ de l’ASEAN (Special Economic Zones) avec le Myanmar, le Laos et le Cambodge afin d’atteindre des ALE individuels avec les autres membres de la partie continentale de l’organisation (y compris la Thaïlande, à laquelle Medvedev a offert cette possibilité au printemps 2015). Ils pourraient alors faire collectivement pression sur leurs homologues insulaires pour aller dans ce sens.
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Le TPP contre attaque
RépondreSupprimerLa plus grande menace pour les relations économiques du monde multipolaire avec l’ASEAN vient directement du TPP. Les États-Unis font pression avec cet arrangement commercial exclusif afin de faire obstacle aux partenariats commerciaux existants que les pays non alliés (Russie et Chine) planifient de renforcer auprès de chaque membre du bloc. Dans un sens, le traité peut être considéré comme une déclaration préalable de guerre économique, parce que les États-Unis prennent des mesures actives pour sculpter un marché restreint qui tomberait principalement sous leur contrôle. Washington est pleinement conscient que Moscou envisage un pivot vers l’Asie et comprend qu’il doit être diversifié et intégrer la Chine s’il veut atteindre son plein potentiel économique. En ce qui concerne Pékin, les États-Unis reconnaissent à quel point les obstructions aux relations économiques bilatérales Chine-ASEAN pourraient perturber la Nouvelle Route de la Soie que la Chine espère achever dans les prochaines années. Les États-Unis aimeraient utiliser l’hégémonie économique qu’il pourrait acquérir sur chacun des membres de l’ASEAN via le TPP afin de les intimider, de les éloigner de ces centres multipolaires et de les ancrer fermement dans le camp unipolaire. Il y a des raisons concrètes de prendre cette menace stratégique au sérieux.
L’AEC
L’ASEAN a franchi une étape historique lors de son 27e sommet, fin novembre 2015 à Kuala Lumpur, en acceptant de former la Communauté économique de l’ASEAN (AEC) afin de coordonner les relations économiques du bloc avec le monde extérieur et renforcer la coopération sociale, culturelle et sécuritaire entre ses membres. Il est prévu que l’AEC cherchera à adopter des accords commerciaux en bloc à partir de ce moment, cherchant éventuellement à élargir le TPP pour y inclure le reste de l’organisation au fil du temps. Le raisonnement est assez simple. L’ASEAN souhaite normaliser les accords commerciaux que ses membres entretiennent avec les pays et les blocs extérieurs afin de ne pas créer un déséquilibre structurel interne entre ses économies. Si la Malaisie entre dans le TPP, mais que le Vietnam a un ALE avec l’Union eurasienne, on peut imaginer que cela créerait un désavantage pour les Philippines, qui ne disposent pas de liens institutionnalisés avec l’un ou l’autre des blocs. Le méli-mélo des différents acteurs externes, qui interagissent avec l’ASEAN sur une base de membre à membre au lieu de traiter avec tout le groupe, crée une situation interne inutilement complexe qui rend plus difficile aux divers membres de l’AEC de s’intégrer économiquement les uns aux autres.
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Bien que ce ne soit pas la comparaison la plus précise, dans ce cas, il est peu approprié de jumeler l’AEC avec l’Union eurasienne alors que les deux blocs veulent contrôler les relations économiques institutionnalisées de leurs membres avec d’autres États et organisations. Même si cet objectif n’a pas été officiellement proclamé par l’AEC pour l’instant, il est fonctionnellement inévitable qu’il aille dans cette direction, tôt ou tard, une fois que ses membres auront défini plus sérieusement leurs objectifs d’une intégration partagée. Cela signifie que l’AEC aura un jour à déterminer avec quels accords bilatéraux n’incluant pas de bloc elle veut s’étendre pour couvrir l’ensemble de l’organisation et ceux que ses membres respectifs seront contraints d’abandonner. Il est important de noter à ce stade que la plupart des membres de l’AEC semblent aller dans la direction du TPP, à en juger du moins par les déclarations émanant des deux meilleurs économies du groupe, l’Indonésie et la Thaïlande. Le Président Joko Widodo a dit à Obama lors d’une réunion à la Maison Blanche à la fin Octobre que l’«Indonésie a l’intention de se joindre au TPP», tandis que l’un des vice-premiers ministres de la Thaïlande a proclamé à la fin de novembre que son pays «est très intéressé à se joindre au TPP […] il y a de fortes chances que la Thaïlande cherche à rejoindre le TPP».
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La Thaïlande et l’Indonésie
La Thaïlande pourrait essayer de s’incliner publiquement face aux États-Unis aussi longtemps que possible afin de dévier une partie de l’hostilité que beaucoup lui portent à Washington depuis que le coup d’État multipolaire a évincé les dirigeants pro-américains et que le pays s’est largement réorienté vers la Chine. Il est probable que Bangkok n’ait pas l’intention sincère de se joindre au TPP, ou tout au moins pas à ce stade. En effet, cela mettrait en danger le partenariat stratégique qu’il a rapidement développé avec Pékin au cours de la dernière année et demie (ce sera abordé plus en avant dans la recherche), mais la situation avec l’Indonésie est beaucoup plus simple. À l’insu de la plupart des observateurs, l’Occident a engagé un mini-confinement de toutes sortes de manière contre le pays afin de faire pression sur ses dirigeants pour prendre des décisions pro-unipolaire au moment opportun. Widodo est déjà reconnu comme favorable à l’Ouest, mais il est toujours le maître de l’une des plus grandes économies du monde et a un rôle difficile à jouer pour contenir la Chine (comme la voit le dirigeant indonésien) tout en évitant de se soumettre totalement à la suprématie des États-Unis et devenir son dernier état proxy.
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Réécriture des règles
RépondreSupprimerMalheureusement, cependant, il semble que l’Indonésie soit sur le point d’utiliser son rôle de leader économique dans l’AEC pour égarer le reste de l’organisation en favorisant son basculement dans la servitude unipolaire. Si Jakarta s’engage vers le TPP, il est prévisible que ce sera le facteur décisif pour savoir si le reste de l’AEC accepte l’offre commerciale défavorable des États-Unis au détriment de l’amélioration de ses liens avec l’Union eurasienne. En fait, la mise en œuvre du TPP pourrait même conduire à l’annulation éventuelle des ALE de l’ASEAN avec la Chine, portant ainsi un coup double à l’influence institutionnelle du monde multipolaire en Asie du Sud-Est.
À peine les détails ont-ils été connus au sujet du TPP (la fuite d’un texte d’environ deux millions de mots qui le rend presque impossible à lire pour une seule personne pour bien le comprendre) qu’il a déjà été bien établi que les ajustements juridiques préférentiels à respecter, qui sont prescrits à chaque partie, ne sont qu’un écran de fumée pour permettre aux grandes entreprises d’acquérir des droits politiques décisifs. L’une des controverses ici est que les entreprises pourraient poursuivre les gouvernements nationaux si les États concernés promulguaient des lois destinées à respecter l’«environnement, la santé ou avoir d’autres objectifs réglementaires» qui nuiraient aux avantages commerciaux légalement inscrits dans ladite organisation ou mettraient en danger ses bénéfices (il n’est même pas nécessaire de provoquer une baisse réelle, sa menace suffit).
Rappelant que le Vietnam participe déjà à un ALE avec l’Union eurasienne et que tous les pays de l’ASEAN ont un arrangement similaire avec la Chine, il est certainement possible que les États-Unis trouvent un prétexte au sein de chacun de ces accords pour faire valoir qu’ils violent le TPP et doivent donc être réécrits ou carrément abandonnés. S’ils ne parviennent pas à résoudre le problème dans le laps de temps donné, alors les entreprises américaines mèneront chacun des États contrevenant devant la cour au nom de Washington pour faire valoir contre eux un règlement punitif et / ou les forcer à faire les changements dictés. Le Japon, allié des USA, peut également diriger une partie de ses grandes entreprises à faire de même dans le cadre d’une poussée coordonnée pour maximiser la douleur économique légale infligée à l’État ciblé.
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Comment cela pourrait être arrêté
RépondreSupprimerAussi extrême qu’un tel scénario puisse paraître pour le moment, il se corrèle parfaitement aux objectifs stratégiques des États-Unis de pousser les influences des grandes puissances multipolaires hors de l’Asie du Sud-Est et de thésauriser le potentiel économique de la région pour eux tout seuls. Cela a également des fondements géostratégiques très spécifiques qui seront décrits dans le chapitre suivant, donnant ainsi une autre motivation aux États-Unis pour avancer dans cette direction. Pour autant que Washington veuille mener à bien cette stratégie, cependant, il n’est pas assuré qu’elle soit couronnée de succès. Il y a toujours une possibilité très réelle d’arrêter ce plan dans son élan avant même qu’il parvienne à pleine maturité.
- voir tableau sur site -
Les plus grand obstacle au rêve de domination des États-Unis sur l’Asie du Sud-Est via le TPP, c’est le projet chinois de Route de la soie pour l’ASEAN, une ligne ferroviaire à grande vitesse qui devrait relier Kunming à Singapour et traverser le Laos, la Thaïlande, la Malaisie et Singapour. Les deux premiers pays de transit ont le plus à gagner à cette proposition. Ils devraient donc rester les plus loyaux dans la sauvegarde d’un ALE de la Chine avec l’ASEAN dans le cas où l’AEC tente de le réviser (peut-être sous initiative indonésienne influencée par le TPP). Il y a aussi le Corridor du pipeline Chine-Myanmar qui a été lancé début 2015 pour transférer le pétrole du Moyen-Orient et son gaz vers la province du Yunnan, via une voie géostratégique plus sûre que le détroit de Malacca (ce qui est discutable et sera expliqué plus tard dans la travail), avec un potentiel envisagé d’évoluer vers un corridor commercial à grande échelle. Cela donne théoriquement à Naypyidaw [capitale de la Birmanie, NdT] un intérêt à préserver le statu quo de son ALE institutionnel avec la Chine, bien que cela puisse probablement changer avec le rôle accru de Aung San Suu Kyi sur l’État. Le Cambodge est aussi un proche allié chinois de nos jours. Il n’est pas institutionnellement lié à de grands projets d’infrastructure, ce qui signifie qu’il pourrait être acheté par le plus offrant et n’est donc pas fondamentalement fiable. Par conséquent, les partenaires les plus fiables dont dispose la Chine pour défendre ses intérêts économiques dans l’AEC sont le Laos et la Thaïlande.
(suite en dessous:)
Il est prévisible que les principaux dirigeants de ces deux États ont déjà fait le choix conscient de se lier économiquement de manière plus étroite avec la Chine en participant au projet de Route de la soie vers l’ASEAN. Pour cette raison, ils ont intérêt à s’assurer que leurs homologues de l’AEC, adhérents au TPP n’imposent pas les conditions commerciales unipolaires au reste du bloc et / ou ne contraignent pas les autres à restreindre leurs liens économiques avec la Chine (à la demande des États-Unis, bien sûr). Une scission au sein de l’organisation pourrait alors facilement se produire, les États affiliés au TPP affrontant ceux non alignés, puisque l’AEC lutte pour rationaliser ses engagements économiques institutionnels dans sa quête d’une coordination et d’une intégration plus grandes entre ses membres. Les frottements prévisibles conduiraient probablement à une impasse bloquant toute révision institutionnelle (ou expansion avec le TPP) politique au sein de l’AEC, empêchant ainsi les États-Unis d’atteindre pleinement leurs objectifs unipolaires sur ce théâtre. Par conséquent, en raison de la position du Laos, de la Thaïlande et, dans une certaine mesure, du Myanmar, les relations économiques hautement stratégiques avec la Chine (les deux premiers faisant parti de la route de la soie de l’ASEAN et le dernier étant l’hôte du Corridor du Pipeline Chine-Myanmar) ce trouvent sur le chemin des États-Unis et de leur dominance unipolaire full-spectrum sur l’ASEAN, ces trois États sont des cibles valides pour une guerre hybride dans le futur.
RépondreSupprimerLa perspective mondiale
La guerre économique par procuration en cours entre les camps unipolaire et multipolaire concernant l’ASEAN est d’une immense importance en termes d’impact global. Mais pour vraiment apprécier comment elle est liée au reste du monde, il est essentiel de rappeler au lecteur certains éléments de la grande stratégie américaine contemporaine.
Les États-Unis ont capitalisé depuis la fin de la guerre froide en exportant leurs pratiques économiques néo-libérales partout dans le monde, avec l’intention ultime de piéger la Russie, la Chine et dans une moindre mesure – toujours pertinente de nos jours – l’Iran, dans un réseau d’institutions contrôlées par Washington, hors duquel il n’y aurait pas d’échappatoire. Il leur a fallu un certain temps pour avancer, mais en ce moment, les États-Unis ne cessent d’aller de l’avant à toute vitesse en liant les quatre coins de l’Eurasie dans sa matrice de contrôle, et en encerclant de fait ces trois grandes puissances afin de les rendre de façon disproportionnée dépendantes d’un centre de gravité économique stratégique commun.
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Le TTIP / TAFTA, s’il entre en vigueur, placerait les relations économiques extérieures de l’UE sous le contrôle des États-Unis, ce qui signifie que Bruxelles serait impuissant à conclure un ALE ou un accord similaire privilégié avec d’autres pays sans la bénédiction explicite des États-Unis. Si on se rapproche du Moyen-orient, les États-Unis et le CCG travaillent à l’intensification de leurs relations économiques pour préparer un éventuel ALE. Ce n’est pas très important en ce moment en raison de la dépendance déséquilibrée des économies du Golfe à l’égard des ventes d’énergie, mais un jour, elles devront faire une transition vers une économie plus normale, basée sur le commerce de biens. À ce moment-là, leur situation financière, et les énormes réserves qu’elles ont épargnées, seront redirigées vers l’achat de produits des États-Unis et de tout autre pays susceptible de faire partie d’un ALE avec eux à ce moment là. Le prochain objectif sur lequel les Américains se concentreront est l’ASEAN, qui vient d’être décrit en détail. La dernière partie de la stratégie supercontinentale, c’est la Corée du Sud et le Japon. Les États-Unis ont déjà un ALE avec la Corée, et ils ont l’intention d’utiliser le TPP pour créer le même arrangement avec le Japon.
RépondreSupprimer- voir carte sur site -
Tout mis bout à bout, on peut voir clairement que la plupart des points cardinaux en Eurasie sont couverts par les plans d’ALE de l’Amérique. Si on réévalue les plans des États-Unis dans cette perspective, l’UE représente l’Eurasie de l’Ouest, le CCG est l’Eurasie du Sud-Ouest, l’ASEAN, l’Eurasie du Sud-Est, et la Corée du Sud et le Japon, l’Eurasie du Nord. Le seul lien manquant est l’Eurasie du Sud, principalement l’Inde, qui est courtisée en l’état par les États-Unis, même si elle est encore loin de conclure un ALE avec eux. Néanmoins, si les TTIP/TAFTA et TPP devaient entrer pratiquement en vigueur, ce n’est qu’une question de temps avant qu’une offre irrésistible ne soit faite à New Delhi pour câliner l’Inde et la faire intégrer ce tissu économique unipolaire. Même sans une incorporation formelle dans le régime néo-libéral global des États-Unis, i a déjà été dit que l’Inde resterait probablement à l’extérieur du GEFTA en raison des préoccupations pour sa souveraineté stratégique par rapport à son voisinage et à sa rivalité avec la Chine. Dans ce cas, la Russie, la Chine et l’Iran devraient partager le même espace économique stratégique en Asie centrale, l’une des dernières parties du supercontinent restant en dehors du contrôle institutionnalisé formel des États-Unis. Cela ferait de l’Asie centrale le centre de gravité multipolaire incontestable entre ces trois grandes puissances, mais à l’inverse, cela la rendrait particulièrement vulnérable aux guerres hybrides américaines préfabriquées
Afin d’éviter une ultra-dépendance du type trois pour un en Asie centrale, il est impératif et urgent que le monde multipolaire maintienne et défende ses percées dans l’AEC. D’où l’importance de la lutte contre le TPP et les efforts de la Chine via la Route de la soie de l’ASEAN et le corridor du pipeline Chine-Myanmar. Une retraite sur ces fronts et la cession de l’Asie du Sud-Est aux étreintes unipolaires de l’Amérique pourraient créer une situation stratégique dangereuse pour la Chine et, par extension, les autres grandes puissances multipolaires, avec pour résultat la progression du calendrier états-unien pour l’ancrage de leurs intérêts économiques en Asie centrale. La Chine a également très clairement défini ses intérêts géostratégiques dans le maintien de son influence dans l’ASEAN (ou au moins pour sa composante continentale) afin de mettre un terme à la promotion de la Coalition du confinement chinois par les États-Unis (CCC) et pour maintenir des accès à l’océan Indien non contrôlés par les Américains, pour lui permettre d’accéder en toute sécurité aux marchés africains en plein essor dont dépend sa croissance future.
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Andrew Korybko est un commentateur politique américain qui travaille actuellement pour l’agence Sputnik. Il est en troisième cycle de l’Université MGIMO et auteur de la monographie Guerres hybrides: l’approche adaptative indirecte pour un changement de régime (2015). Ce texte sera inclus dans son prochain livre sur la théorie de la guerre hybride.
RépondreSupprimerTraduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Diane pour le Saker francophone
Le livre est disponible en PDF gratuitement et à télécharger ici :
http://orientalreview.org/wp-content/uploads/2015/08/AK-Hybrid-Wars-updated.pdf
http://lesakerfrancophone.fr/guerres-hybrides-6-comment-contenir-la-chine-i
Véhicules de l’ONU, le mouvement de troupe mystérieuse repéré dans l’Ohio, présent, NC, VA
RépondreSupprimer27 juin 2016
Activiste Post
Par Brandon Turbeville
Au milieu des rapports circulant autour d’une légère hausse dans les mouvements militaires américains à l’intérieur des États-Unis, une récente apparition de véhicules de l’ONU étant à bord de camions à plate-forme fait maintenant son tour sur l’Internet et les réseaux de médias alternatifs.
Les véhicules de l’ONU ont été repérés près d’I-81, près de Lexington, VA et étaient transportées par plateau, deux à une remorque.
Pas beaucoup d’informations existe au-delà de l’observation, sauf pour dire qu’il y a eu de nombreuses informations faisant état d’une augmentation des mouvements militaires dans la région de NC, VA, VA de l’Ouest et en Ohio.
Pendant la dernière journée, les convois militaires ont été témoin voyage nord et Sud, avec des lignes d’équipement allant de Humvees, camions de transport de troupe et pétroliers à des militaires après le convoi de véhicules civils. Curieusement, beaucoup de soldats voyageant dans le convoi ont été vus portant des casques, une procédure inhabituelle pour un convoi simple. En outre, les convois transportaient ce qui semblait être des engins de chantier.
Bien que le mouvement des troupes peut en effet ont été un convoi de routine et les véhicules de l’ONU ont pu également un envoi systématique d’une usine de fabrication ou même un transport simple et bénigne, la controverse de brassage dans les élections américaines et le risque de troubles civils, les dangers d’effondrement économique et le risque de conflit avec la Russie sont tous les potentiels pour une utilisation des Nations Unies « gardiens de la paix » à l’intérieur des États-Unis comme beaucoup ont posé dans le passé ainsi que pour certains type de scénario de la « loi martiale ».
Le fait que les observations des nouveaux mouvements militaires transportant du matériel de construction se déroulent en même temps que les véhicules de l’ONU sont être aperçus dans le même voisinage ont beaucoup je me demandais si l’armée américaine travaille en collaboration avec l’ONU à mettre en place une sorte de base de champ. D’autres, cependant, prenez une vue plus détendue, pointant à la régularité des convois militaires et la nécessité de transporter des véhicules neufs de l’ONU d’une manière ou d’une autre.
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À ce stade, nous devons être clairs que nous n’avons qu’est spéculation au sujet de l’observation et que le but de cet article est uniquement à ce que rapportent les observations et les théories avancées par les commentateurs et les commentateurs.
RépondreSupprimerSi vous avez d’autres informations concernant les mouvements de troupes mystérieux vu dans le sud et Midwest ou les véhicules de l’ONU et leur destination ou leur destination, s’il vous plaît n’hésitez pas à poster dans les commentaires ci-dessous.
- voir clip sur site -
Brandon Turbeville est l’auteur de sept livres, Codex Alimentarius — la fin de la liberté de santé, 7 véritables complots, Cinq Solutions de sens et dépêches d’un Dissident, volume 1 et volume 2, le chemin de Damas : The Anglo-American Assault sur la Syrie, et The Difference rend : 36 raisons pourquoi Hillary Clinton devrait ne jamais être président. Turbeville a publié plus de 650 articles sur un large éventail de sujets, y compris la santé, l’économie, la corruption du gouvernement et des libertés civiles. Émission de radio de Brandon Turbeville vérité sur les pistes se trouvent tous les lundis soirs 21 EST à UCYTV. Son site est BrandonTurbeville.com il est disponible pour la radio et interviews télévisées. S’il vous plaît contacter activistpost (at) gmail.com.
http://www.thedailysheeple.com/u-n-vehicles-mysterious-troop-movement-spotted-in-va-nc-w-va-ohio_062016
Des gènes qui s'activent après la mort
RépondreSupprimerSputnik News
dim., 26 juin 2016 06:52 UTC
La mort, est-ce bien la fin ? Pour de nombreux gènes dans l'organisme humain, la mort ne signifie pas pour autant un arrêt définitif.
Est-il possible de percer le mystère de la vie ? La question hante les esprits des gens depuis la nuit des temps. Mais pour comprendre les mécanismes de la vie, il faut étudier... la mort, affirment des scientifiques américains.
Peter Noble et ses collègues de l'Université de Washington à Seattle estiment qu'il existe dans notre organisme, ainsi que dans celui des animaux, certains gènes qui se mettent à fonctionner uniquement après la mort de leur propriétaire, indique un article publié sur le site bioRxiv.org.
Pour en arriver à cette surprenante conclusion, les chercheurs se sont penchés sur l'étude des processus qui ont lieu dans les cellules des souris et des poissons zèbres, organismes modèles de laboratoire, immédiatement après la mort de ceux-ci.
Le constat a été étonnant : quelques heures après le dernier soupir des spécimens, des centaines de gènes se sont mis à fonctionner dans leur organisme. De plus, l'activité de ceux-ci est restée extrêmement élevée pendant cinq jours après la mort.
Parmi ces gènes mobilisés certains cherchaient à ranimer l'organisme en protégeant les cellules contre l'inflammation et en augmentant la réponse immunitaire. D'autres gènes zombies, soit les mêmes sections d'ADN qui sont actives durant le développement du fœtus et qui arrêtent de fonctionner juste après la naissance, ont atteint leur maximum d'activité 24 h après la mort.
Autre fait étonnant, dans les cellules d'animaux morts, les gènes liés au développement du cancer se sont avérés actifs. Ce fait, estiment les scientifiques, pourrait expliquer pourquoi la greffe des organes des personnes récemment décédées pourrait éventuellement mener au développement de tumeurs malignes et aider les chercheurs à mieux comprendre la genèse de la vie.
https://fr.sott.net/article/28494-Des-genes-quis-activent-apres-la-mort
Le dogme « un gène-une protéine » remis en question
RépondreSupprimerle 27 juin 2016
par jacqueshenry
Dans un mémorable article paru dans les PNAS en 1941, George Beadle et Edward Tatum posèrent la première fondatrice de la biologie moléculaire moderne en clamant qu’à un gène correspondait un enzyme. Par extension ce dogme de la biologie a été réécrit « un gène-une protéine » car les protéines ne possèdent pas toutes une activité enzymatique. Tatum et Beadle reçurent le Prix Nobel de Médecine 17 ans plus tard pour cette découverte réalisée en étudiant des mutations chez la moisissure Neurospora crassa. Il faut replacer cette découverte dans son contexte d’alors. On ne connaissait même pas la structure de l’ADN ni le code génétique qui ne fut définitivement décrit qu’en 1961. Aujourd’hui des machines automatiques arrivent à élucider la séquence complète de l’ADN d’un organisme en quelques jours. Notre ADN contient environ 20000 gènes répartis dans 23 chromosomes. Pourquoi alors sommes-nous si différents du petit ver nématode Caenorhabditis elegans dont le génome réparti dans 6 chromosomes code également pour une vingtaine de milliers de protéines ?
Ce sont les progrès modernes d’investigation de la biologie moléculaire qui ont finalement répondu à cette question centrale. Intrigués par la présence de séquences non codantes au sein d’un fragment d’ADN les biologistes ont découvert une multitude de fonctions de modulation de l’expression des gènes puis lors de la transcription de l’ADN en ARN messager un niveau de remaniement permettant au final à un gène de coder pour plusieurs protéines. Comme le montre l’illustration ci-dessous tirée du magazine Quantum chaque enchainement polypeptidique final peut ne pas remplir des fonctions identiques.
L’autre niveau d’interaction des protéines entre elles au sein d’une cellule va permettre alors une différenciation de cette dernière et enfin l’interaction cellule-cellule qui fait également intervenir des protéines conduira à des organes différenciés. C’est la complexité de l’ADN humain qui finalement a rendu possible cette différence entre le ver nématode et l’être humain que nous sommes. L’équipe du Docteur Vidal au Dana-Farber Institute à Boston a examiné 1500 gènes humains et les produits protéiques de ces gènes. Il est apparu qu’un tiers de ces gènes codaient pour au moins deux protéines « soeurs » différentes bien que possédant des analogies de séquences élevées. En étudiant alors les interactions protéine-protéine de ces protéines soeurs avec 15000 autres protéines, les biologistes se sont rendu compte que seulement 21 % d’entre elles interagissaient de manière identique avec ces autres protéines.
À la vue de tels résultats il paraît évident que la régulation du niveau d’expression d’une protéine peut orienter radicalement la fonctionnalité d’une cellule. La biologie moléculaire n’en est donc qu’à ses débuts dans la compréhension de la complexité du monde vivant car tout semble beaucoup plus compliqué que le dogme « un gène-une protéine » …
Inspiré d’un article paru dans Quantum
https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/06/27/le-dogme-un-gene-une-proteine-remis-en-question/
Top 11 santé « Théories du complot » nous avons trouvé que Out était vrai
RépondreSupprimer27 juin 2016
NaturalNews réseau
par S. D. Wells
C’est drôle comment tant de gens tentant de discréditer les amateurs de santé naturelle lorsqu’ils entendent parler de nourriture ou des médicaments qu’ils ont été consommé ou prendre pendant des années – principalement parce qu’ils ne veulent pas savoir qui ont "fait ce mal" depuis si longtemps. Puis, quand la preuve indéniable arrive, ils font encore un fossé dernier essaient de nier la vérité ; Toutefois, lentement mais sûrement, ils commencent à poser des questions et vérifier les réponses par eux-mêmes, et puis il arrive : une mauvaise santé « événement » arrive, et ils décident de tenter de « retrouver la santé » et tourner une « nouvelle page ». Dans ce processus, ils doivent eux-mêmes faire face dans le miroir et poser la question toutes les importantes: « Ai j’eu tort toutes ces années ? »
Que voulez-vous dire quand le chef scientifique des Centers for Disease Control (CDC), Le Dr William Thompson, entre en bourse avec une longue confession sur comment il ne regarde même plus des familles ayant des enfants atteints d’autisme, sans se sentir absolument horrible sur la couverture de vaccin des prélèvements, effectués par sa propre équipe, qui s’est avéré, sans l’ombre d’un doute , que le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) donnait les garçons dans l’autisme de l’age de glace 3 ?
Que faites-vous quand un oncologue, Le Dr Farid Fata, avoue au Tribunal qu’il a empoisonné plus de 500 personnes en bonne santé en leur donnant des surdoses de chimiothérapie toxiqueet en permanence blessé des milliers d’autres, notamment les enfants, parce qu’il lui a fait sentir puissant, et parce qu’il voulait devenir riche ?
Que pensez-vous quand vous voyez de vos propres yeux et entendez avec vos propres oreilles (en vidéo) pour un des hommes plus riches et les plus puissants dans le monde veut se débarrasser de milliards de personnes qui utilisent des toxiques vivres et des médicaments toxiques pour le faire ?
Et enfin, comment allez-vous changer vos habitudes et devenir cette personne finalement saine et positive, que vous voulez être, si vous habitez dans le déni, même quand la vérité est regarder vous droit dans le visage ?
C’est le moment de réalité de cocher, gens-comprendre ce qui se passe réellement autour de vous et forment une ligne de défense !
#1. Poison dans l’approvisionnement en eau, y compris le fluorure de sodium, le plomb et d’aluminium. À Flint, Michigan, scientifiques de qualité de l’eau ont été officiellement inculpés de conspiration criminelle, modification des données de contamination de plomb et commettre la fraude scientifique qui a nui au public.
#2. Ces sentiers-chem de longue durée des avions contiennent des déchets biologiques dangereux, toxiques et cancérigènes au glyphosate qui empoisonne les cultures biologiques.
(suite en dessous:)
#3. Les vaccins encore contiennent du mercure, y compris l’influenza (grippe), tourné à 51 parties par millions, soit 25 000 fois limite de l’EPA pour la contamination de l’eau potable.
RépondreSupprimer#4. Bill Gates (par la Bill & Melinda Gates Foundation) veut éliminer les milliards d’êtres humains pendant la décennie suivante, à l’aide de vaccins et les OGM (vous pouvez écouter lui dire il lui-même comme une vidéo capturée sur lors d’une conférence T.E.D.).
#5. Le président Obama fait exprès permet aux terroristes et les étrangers en situation irrégulière en Amérique qui détruisent notre santé et les moyens d’existence avec les maladies infectieuses, de violence et d’actes de terreur.
#6. Enfants seront bientôt force d'être vaccinés avec des produits chimiques mortels sous la menace d’un gouvernement de voyous qui pousse à plus de l’autisme et de fausses couches (comme ayant lieu en Californie dès maintenant).
#7. Le gouvernement américain soutient, finance et encourage la vente de parties du corps bébé avorté contre de l’argent sur le marché noir via l’action insidieuse de Planned Parenthood (tous à soutenir davantage l’expérimentation de la biotechnologie sur les humains).
#8. Le complexe industriel du cancer est en plein essor, et oncologues maléfiques à travers l’Amérique sont une overdose américains en bonne santé (un peu à la mort) avec la chimiothérapie toxique, en volant de Medicare (l’argent des contribuables) dans le processus. (L’exemple ultime est le Dr Farid Fata présentement 45 ans dans une prison fédérale pour assassiner en masse.)
#9. L’agriculture chimique géants comme Monsanto, Bayer, Dupont, Dow et Syngenta, sont volontairement contamine les aliments non-OGM avec un herbicide mortel appelé glyphosate pour berner les américains soucieux de leur santé en mangeant des aliments qui causent le cancer. (La plupart des céréales sont généreusement enduites droit avant d’entrer dans les silos).
#10. Les médicaments ISRS sont le principal facteur responsable des fusillades de masse, plusieurs homicides et suicides coïncidant, comme témoin et éprouvée depuis une décennie en Amérique (les médicaments aggraver la dépression et l’anxiété!) ISRS sont aussi appelés « Les drogues gateway pour assassiner en masse ».
#11. Médicaments sur ordonnance sont des principales causes de maladie et de décès en Amérique, même si pris tel que prescrit par les médecins charlatan en Amérique, appelé MDs, qui vont à l’école pendant huit ans apprendre à jongler expérimentale, médicaments à base chimique, mais jamais apprennent une seule « lick » sur la nutrition (calembour prévu).
(suite en dessous:)
Théorie du complot devient réalité
RépondreSupprimerIl y a une raison que tant de gens se tournent vers holistique, médecine non invasif et aliments crus, ensemble organique, lorsque la médecine chimique et la science de pacotille ne parviennent pas à eux. Il y a une raison plus 7 millions de personnes visitent Naturelle nouvelles chaque mois pour connaître le bon, la brute et le truand ce qu’on appelle « conspirationnisme », ceux qui non seulement ont exaucé, mais ont été vrai pendant des décennies.
Il n’est pas que toutes les entreprises et société sont « out pour vous aider », mais plutôt que vous devez être un consommateur défensif, tout comme vous êtes probablement une conduite défensive. Pensez à combien d’épaves vous serait ont déjà expérimenté si vous n’étiez pas défensive. Santé « épaves » ne sont pas différents. Quelques « voitures » vont simplement vous frapper et vous blesser si vous ne regardez pas où vous allez.
Par exemple, à Flint, Michigan, fonctionnaires couverts tout simplement le fait que l’eau du robinet a été activé pour tuyaux plombifère et personne ne savait. Si ces résidents avaient des filtres à eau hors pair dans leurs maisons, comme le Big Berkey, ils seraient ont déjà eu une ligne de défense pour la négligence.
Selon le Detroit Free Press: « Bureau de Schuette a déposé des accusations contre Mike Glasgow, 40, du silex, laboratoire de la ville et superviseur de qualité des eaux ; Mike Prysby, 53, de bain, un fonctionnaire de Michigan Department of Environmental Quality ; et Stephen Busch, 40, de DeWitt, le coordonnateur de district de Lansing pour Office of Drinking Water de la DEQ et l’Assistance municipale. »
Vous voyez ? Le complot n’était pas du côté des consommateurs. Ceux qui ont comploté était ceux qui couverte la vérité. Avoir informé tous les jours. Traquer la vérité ! Il pourrait sauver votre vie et votre santé.
http://www.thedailysheeple.com/top-11-health-conspiracy-theories-we-found-out-were-true_062016
Supprimerhttp://bacteriophage.info/bacteriophages/contacts-utiles/
"Parce que c’est sale des étrangers en Arabie saoudite"
RépondreSupprimer22:51 27.06.2016
Le scandale autour des centaines de salariés français du géant du bâtiment Saudi Oger qui ne sont pas payés depuis des mois en Arabie saoudite fait couler beaucoup d'encre. Quelles facettes cachées de toute cette histoire sont susceptibles de remonter à la surface? 320 salariés français qui n'ont pas été payés depuis des mois se trouvent actuellement en Arabie saoudite, mais il y a des milliers d'autres travailleurs étrangers qui sont confrontés aux mêmes problèmes dans ce pays, explique Alain Ménargues, vice-président du Conseil consulaire de Djeddah — Sanaa, dans un entretien accordé à Sputnik.
"Alors Saudi Oger est une entreprise de bâtiment qui marchait très bien quand Rafiq Hariri s'en occupait. Son fils ne sait malheureusement pas la gérer. Il est pris entre la politique — il veut devenir premier ministre du Liban — et la gestion de son entreprise. La corruption règne en maître. Et les salaires ne sont pas payés parce que lui-même a des difficultés à se faire payer ", indique M.Ménargues.
L'interlocuteur de Sputnik souligne que le gouvernement saoudien est en général intéressé par l'image de son pays dans le monde, mais dans quelques cas il ne voit pas l'intérêt d'entreprendre des efforts. Cela rend le problème existant encore plus compliqué.
L'Arabie saoudite connaît une crise financière importante avec d'une part la chute du prix de pétrole et d'autre part les combats menés tant au Yémen qu'en Syrie, et ça coûte très cher. Donc l'Arabie saoudite n'est pas passionnée par le paiement des salaires des étrangers parce que c'est sale des étrangers en Arabie saoudite", déclare M.Ménargues.
Un autre problème se traduit par l'absence de réaction de la part de la France. "Je vais vous dire: la France ne fait rien", lance l'interlocuteur de Sputnik. M.Ménargues souligne la nécessité d'avoir une mobilisation de la société française contre ce problème, mais exprime ses doutes à l'égard de sa réalisation possible.
https://fr.sputniknews.com/international/201606271026207515-arabie-saoudite-salaries-francais-scandale/
Les banques européennes ont leur pire Stretch deux jours déjà que la crise financière mondiale s’intensifie
RépondreSupprimerPar Michael Snyder,
le 27 juin 2016
Au cours des deux derniers jours de bourse, les banques européennes ont perdu 23 % de leur valeur. Laisser ce nombre à couler un peu. Dans juste un tronçon de deux jours, presque un quart de la valeur de toutes les banques européennes a été anéanti. Je vous avais prévenu que le Brexit vote, "tout pourrait changer" et c’est précisément ce qui s’est passé. Pendant ce temps, le Dow Jones a été vers le bas une autre 260 points lundi alors que les marchés américains continuent à secouer ainsi. Dans l’ensemble, environ 3 billions de dollars de la richesse du marché boursier mondial, a été perdu au cours des deux derniers jours de bourse. C’est un record et aucun doute que nous sommes entrés dans une nouvelle crise financière mondiale a été complètement éliminé.
Mais la grande nouveauté lundi était bien sûr ce qui est arrivé aux banques européennes. Le vote Brexit a provoqué un carnage financier pour ces institutions ne ressemble à rien que nous ayons jamais vu auparavant. Il suffit de cocher Ce graphique à partir de zéro Hedge...
- voir graphique sur site -
Je savais que les choses serait mauvais si le Royaume-Uni a voté pour quitter l’Union européenne, mais je ne savais pas qu’ils seraient aussi mauvaise.
Avant tout cela, tout un tas de banques « too big to fail » dans toute l’Europe étaient déjà en train d’imploser, et maintenant cet environnement financier chaotique peut pousser plusieurs d'entre eux en véritable effondrement mode simultanément. Il suffit de considérer le commentaire suivant de Wolf Richter...
Bonne santés grandes banques obtiendrait sur Brexit et l’agitation politique, que c’est frai, banques particulièrement non-britanniques. Mais il n’y a pas grandes banques en bonne santé en Europe. Et non-britanniques banques sont brisent tout aussi difficile et certains plus difficiles. Il s’agit d’une crise bancaire morphing dans une crise financière.
Ces stocks de banque m’a écrasé le vendredi. Et ils m’a écrasé une nouvelle fois aujourd'hui. Les banques italiennes ont été réduites d’actions cotées en cents. Les banques espagnoles se rapprochent. Deuxième plus grande banque de l’Allemagne, Commerzbank et encore partiellement détenue par le gouvernement allemand fait le dernier plan de sauvetage, est sur la bonne voie.
Une institution que j’ai été mise en garde concernant des mois est allemand bancaire géant Deutsche Bank. Lundi, leur stock est tombé un autre 5,77 % à un nouveau record de clôture basse de 13.87. J’ai été convaincu que Deutsche Bank va à zéro pendant une longue période, mais ces jours-ci, il semble très pressé d’y arriver.
(suite en dessous:)
Bien sûr, Deutsche Bank est loin d’être seul. Voici les autres banques européennes « too big to fail » qui ont perdu au moins un cinquième de leur valeur au cours des deux derniers jours de bourse...
RépondreSupprimer- Barclays
- Royal Bank of Scotland
- Lloyds Banking Group
- Credit Suisse
- BNP Paribas
- Societe Generale
- UniCredit
- Intesa SanPaolo
- Banca Monte dei Paschi di Siena
- Banco Santander
- CaixaBank
Il s’agit de ce qui ressemble à une véritable crise financière et les États-Unis les banques ont été se faire frapper très dur trop...
La contagion de la Brexit se répand dans le risque de liquidité et de contrepartie USD dans le système financier mondial interconnecté a atteint nous banques avec Goldman à 3ans dépressions et BofA et Citi plongeant de plus de 12 %. Cela se produit seulement deux jours après que la Fed a publié ses derniers résultats du stress test concluant qu’aucun des 33 banques testées aurait besoin de capitaux supplémentaires dans le cas d’une "grave" crise financière. Cette conclusion peut être testée prochainement.
Pendant ce temps, la livre sterling continue à obtenir absolument bastonné. J’écris ceci, le GBP/USD est tombé à 1,32, et certains mettent en garde maintenant que la livre sterling atteigne la parité avec le dollar américain avant la fin de l’année.
Une des raisons pourquoi je m’attends à la livre sterling à continuer de s’écrouler est parce que l’élite mondiale doit montrer au peuple britannique qu’ils ont pris la mauvaise décision, et dont ils ont besoin pour effrayer d’autres pays qui tiendrait compte détenant des voix semblables.
Il n’était donc aucun surprenant que l’élite avait deux de leurs agences notation majeur déclasser au Royaume-Uni lundi...
Deux principales agences a abaissé la cote de crédit du Royaume-Uni lundi.
S & P Ratings Global ramené au Royaume-Uni à AA de AAA, avec une perspective « négative ». Et, Fitch a abaissé sa notation à AA contre AA +, avec une perspective négative aussi bien.
Et comme j’ai mentionné hier, Bank of America et Goldman Sachs ont déjà prévu que l’économie britannique se dirige vers la récession.
Autant économique et financière de la douleur que possible sera infligée au peuple britannique, et Pendant ce temps ils seront bombardés par des histoires de nouvelles d’intérêt général en leur disant qu’ils ont pris une décision stupide.
J’espère que le peuple britannique restera fort et ne t pas céder à la pression.
Mais bien sûr ce n’est pas seulement le peuple britannique qui va se sentir la douleur. Le vote Brexit a envoyé une onde de choc sur toute la planète, et les investisseurs mondiaux perdent des quantités énormes d’argent. Par exemple, ici aux États-Unis environ 1,3 billions de dollars de la richesse du marché boursier a été balayée si loin...
Brexit n’est pas seulement un problème européen après tout. Décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne coûte investisseurs américains une somme rondelette.
(suite en dessous:)
Sociétés américaines dans la large Russell 3000, y compris la société de publicité en ligne Alphabet (GOOGL), fabricant de logiciels Microsoft (MSFT) et la Banque mondiale JPMorgan Chase (JPM), ont subi une perte collective de $ 1,3 billions depuis le choc de vendredi du Royaume-Uni, selon une analyse d’aujourd'hui des Etats-Unis des données de S & P Global Market Intelligence.
RépondreSupprimerJ’espère que demain sera meilleur. Il est très rare que les marchés financiers mondiaux en panne pendant trois jours d’affilée, mais cela pourrait arriver. Plus probablement, toutefois, est que nous allons voir une sorte de rebond temporaire tant que certains vraiment négatif événement n’est pas touché les nouvelles.
Mais qu’il n’y a aucun doute sur ce qui vient de se passer. L’effondrement de Lehman Brothers a été l’événement de « déclencheur » qui accélère vraiment la crise de 2008, et maintenant il semble que le vote de Brexit sera le « événement déclencheur » qui accélère considérablement la crise de 2016.
Les investisseurs mondiaux avaient déjà perdu des milliards sur les douze derniers mois et une véritable implosion financière allait se produire n’importe comment le vote tourné progressivement, mais grâce aux électeurs britanniques l’amusement et jeux est arrivés tôt.
Malheureusement, seulement une très petite fraction de la population comprend à quel point mauvaises choses vont obtenir dans les mois à venir...
http://theeconomiccollapseblog.com/archives/european-banks-have-their-worst-two-day-stretch-ever-as-the-global-financial-crisis-intensifies
La France et l'Allemagne ont préparé un projet pour un « super Etat européen »
RépondreSupprimerRT
lun., 27 juin 2016 18:23 UTC
Après la victoire du Brexit, les ministres des Affaires étrangères français et allemand ont développé un nouveau concept d'Union caractérisé par un degré d'intégration très élevé de ses membres, esquissant les contours de cette UE du futur.
Le document, baptisé Une Europe forte dans un monde d'insécurité a été publié le 27 juin sur le site internet du ministère allemand.
Le nouveau concept pour l'UE est né en réaction à la décision des Britanniques de sortir de l'UE, confortant le point de vue de la France et de l'Allemagne qui estime que davantage d'Europe est nécessaire.
Le document publié sur le site de la diplomatie allemande prévoit «agenda sécuritaire européen» face aux menaces «intérieures et extérieures». Avant tout, les deux ministères proposent de bâtir une «politique européenne d'Asile et de migrations» grâce à laquelle on verra «le premier système multinational de gardes-frontières et garde-côtes dans le monde» dirigée par une «Agence européenne de l'asile».
Sur le plan économique, Jean-Marc Ayrault et Frank-Walter Steinmeier demandent des «ajustements» pour satisfaire les pays qui portent le fardeau d'austérité, tels que l'Italie, le Portugal, l'Espagne et la Grèce qui avait aussi menacé de sortir de l'UE.
Les ministres évoquent également dans le document le renforcement de la convergence économico-budgétaire et proposent de créer un budget commun pour les pays de l'union monétaire.
Un projet de «super Etat européen» ?
Il est intéressant de constater qu'à la veille de la publication de ce document, la chaîne de télévision polonaise, TVP, avait révélé l'existence d'un projet portant le même nom, également imputé à Jean-Marc Ayrault et Frank-Walter Steinmeier, mais dont le contenu est beaucoup plus ambitieux.
Ce projet diffère considérablement de celui qui a été présenté le 27 juin car il fait état d'une volonté franco-allemande de créer un «Etat européen uni articulé autour des pays les plus forts de l'UE actuelle».
D'après le document cité par les journalistes polonais, les pays membres de ce nouvel Etat perdraient le droit d'avoir leur propre armée, services de sécurité et code pénal. Les Etats membres ne pourraient par ailleurs plus disposer de leur propre banque centrale ni de leur monnaie pour «défendre leurs intérêts [nationaux]».
En outre, les Etats membres de cette nouvelle Union «perdraient le contrôle de leurs propres frontières et des procédures de répartition des migrants sur leur territoire». Les journalistes ont aussi indiqué que Frank-Walter Steinmeier évoquerait l'introduction d'un système de visas unifié et d'une politique extérieure commune.
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A l'heure actuelle, on ne sait pas si le document mentionné par les journalistes polonais est un faux ou si, après sa publication, les ministres français et allemand ont décidé d'en présenter une version plus édulcorée.
RépondreSupprimerAngela Merkel se tient à l'écart
La chancellerie allemande a rapidement relativisé la portée de ce document, soulignant qu'il constituait la «réflexion» de ministres mais n'engageait pas Angela Merkel. Depuis le vote du Brexit, cette dernière appelle à l'inverse à la patience et à la retenue.
«Nous sommes dans une phase où il y a beaucoup de réflexion et de documents. C'est bien ainsi [...] c'est un apport à la discussion qui est bienvenu», a déclaré son porte-parole Steffen Seibert, tout en soulignant qu'au final cette réflexion «doit être mené dans le cercle des 27».
Le sommet européen, prévu de longue date, aura lieu les 28 et 29 juin à Bruxelles.
https://fr.sott.net/article/28500-La-France-et-l-Allemagne-ont-prepare-un-projet-pour-un-super-Etat-europeen
(...) D'après le document cité par les journalistes polonais, les pays membres de ce nouvel Etat perdraient le droit d'avoir leur propre armée, services de sécurité et code pénal. Les Etats membres ne pourraient par ailleurs plus disposer de leur propre banque centrale ni de leur monnaie pour «défendre leurs intérêts [nationaux]».
SupprimerEn outre, les Etats membres de cette nouvelle Union «perdraient le contrôle de leurs propres frontières et des procédures de répartition des migrants sur leur territoire». Les journalistes ont aussi indiqué que Frank-Walter Steinmeier évoquerait l'introduction d'un système de visas unifié et d'une politique extérieure commune. (...) !!!!!
LA DICTATURE EXTREME EST ARRIVEE !
Déjà vu ? l'Allemagne se réarme massivement
RépondreSupprimerJohannes Stern
mondialisation Canada
dim., 26 juin 2016 22:12 UTC
L'Allemagne prépare un renforcement militaire sans précédent. Cela ressort clairement du discours de la chancelière Angela Merkel à la « Journée de l'économie » du CDU, mardi soir, à Berlin. « Nous sommes confrontés à des conflits asymétriques d'une ampleur jusque-là inconnue, » a dit Merkel en s'adressant aux principaux représentants de l'industrie allemande. « Les capacités de défense de l'Union européenne, » n'étaient cependant pas « adaptées à garantir seules la sécurité de notre région. »
La chancelière en a conclu: « Il faut qu'entre un pays comme l'Allemagne qui dépense actuellement 1,2 pour cent de son produit intérieur brut pour la défense et un pays comme les Etats-Unis qui déboursent 3,4 pour cent du produit intérieur brut pour la défense, il y ait un rapprochement. » Ce ne se « passera pas bien pas à la longue si on dit simplement qu'on espère et qu'on attend que d'autres se chargent du fardeau de la défense, » a-t-elle dit.
Le discours de Merkel a été accueilli par les médias bourgeois allemands pour ce qu'il était : un nouveau jalon dans le retour du militarisme allemand après l'annonce du revirement dans la politique étrangère faite par le président Joachim Gauck, le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier et la ministre de la Défense Ursula von der Leyen à la conférence sur la sécurité de Munich, début 2014.
Jeudi, le journal économique Handelsblatt proclamait en grands caractères « L'Allemagne se remet à niveau », qualifiant la déclaration de Merkel de « tournant historique ». Au cours des 25 dernières années, écrit le journal, « Les gouvernements fédéraux, toutes tendances confondues, ont engrangé avec reconnaissance les bénéfices de la paix » et la part des dépenses de défense du PIB avait baissé de 3,4 pour cent au milieu des années 1980 pour n'atteindre que 1,2 pour cent. Merkel signalait à présent « qu'elle [était] prête à s'y mettre. »
Le journal indique ce que le gouvernement fédéral veut dire par « s'y mettre ». Il cite le commissaire parlementaire aux forces armées, Hans-Peter Bartels (SPD) qui déclare qu'afin de recruter les 7.000 soldats prévus et équiper l'armée « de chars ou d'hélicoptères », la Bundeswehr (armée allemande) doit « faire passer dans un avenir proche la part du PIB à 1,4 ou 1,5 pour cent. » L'article conclut en disant : « Au jour d'aujourd'hui, cela représenterait des dépenses supplémentaires de 9 milliards d'euros par an. »
Afin de justifier une mise à niveau massive, le journal réitère l'antienne du gouvernement fédéral d'un « monde sorti de ses gonds » qui obligeait l'Allemagne à agir. La « nouvelle ère » n'était pas le fruit du « hasard. » Le conflit en Ukraine et le terrorisme avaient alarmé Berlin, augmentant en même temps « les attentes de ses alliés » et imposant de nouvelles exigences spéciales à la Bundeswehr relatives aux « projets de dissuasion de l'OTAN visant la Russie. »
Le Handelsblatt est bien conscient qu'il s'agit dans la modernisation militaire de l'acquisition de matières premières et de nouveaux marchés pour l'industrie allemande, avide d'exportations. Début 2013, le journal avait publié un éditorial intitulé « Expédition matières premières : le nouveau cours de l'Allemagne », remarquant que « Les précédentes mesures politiques prises pour garantir des matières premières atteignent leurs limites, » et que Berlin devait une fois de plus être prêt à mener des guerres pour s'assurer des ressources.
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L'annonce de Merkel comme quoi l'Allemagne cherchait à « se rapprocher » des dépenses militaires américaines afin « de garantir sa propre région », montre que l'élite allemande est de nouveau prête à préserver si nécessaire ses propres intérêts économiques et géostratégiques face à ses anciens alliés d'après-guerre.
RépondreSupprimerDans un récent long article relatif au référendum sur un "Brexit", le magazine Der Spiegel avait prévenu que la désintégration de l'UE pourrait entraîner un éclatement de son alliance avec les Etats-Unis. En tant que « plus grande puissance centrale du continent », l'Allemagne serait alors « définitivement obligée de jouer le rôle dirigeant, » écrivait le magazine.
Dans un autre récent article paru dans Foreign Affairs sous le titre « Le nouveau rôle mondial de l'Allemagne, » le ministre allemand des Affaires étrangères Steinmeier s'est distancié des Etats-Unis et a souligné la nouvelle revendication de l'Allemagne à être une superpuissance. Il a carrément déclaré que l'Allemagne était une « importante puissance européenne, » obligée de « réinterpréter les principes qui guident sa politique étrangère depuis plus d'un demi-siècle. »
La mise à niveau militaire est d'ores et déjà en train de s'effectuer à grands pas à l'insu de la population.
Le Handelsblatt écrit que les mêmes géants de l'industrie de l'armement qui avaient construit la Wehrmacht de Hitler dans les années 1930, préparent à l'heure actuelle des chars pour l'armée allemande.
« Krauss-Maffei Wegmann (KMW) et Rheinmetall ont aménagé un dépôt secret où ils rassemblent des chars de combat utilisés en provenance d'Autriche et de Suède. » Au total, l'industrie allemande a déjà racheté plus de 100 chars de combat Leopard 2. « Bien maintenus et bien lubrifiés » ils doivent maintenant être « remis à niveau aux standards du « 21ème siècle » pour un coût de 5 millions d'euros pièce afin d'avoir « une seconde vie dans la Bundeswehr. »
La remise à niveau des chars n'est qu'un projet parmi d'autres. L'actuel rapport militaire du gouvernement énumère « plus de 20 projets totalisant un budget de 60 milliards d'euros ». Sur la liste, divers modèles de chars, des hélicoptères d'appui « Tigres », un avion de transport A400M, « des Eurofighter », des missiles « Iris-T » et des navires « Meteor » (dont des frégates, des corvettes et le navire de combat multi-mission 180) ainsi qu'un système de défense aérienne tactique.
Soixante-quinze ans à peine après l'invasion de l'Union soviétique par l'Allemagne nazie, le tout récent discours de Merkel montre dans quelle effrayante continuité l'élite allemande s'inscrit.
https://fr.sott.net/article/28499-Deja-vu-l-Allemagne-se-rearme-massivement
Pour l’amiral Debray, si des accords stratégiques sont possibles, l’OTAN est une force d’occupation
RépondreSupprimer27 juin 2016, 19:35
Pour l’amiral Debray, si des accords stratégiques sont possibles, l’OTAN est une force d’occupation
Le Brexit, s’il est respecté, pourrait aussi bouleverser l’UE en termes militaires, explique l’amiral Debray à RT France, confiant sa vision de la sécurité en Europe, l’hégémonie américaine et l’impératif, pour un pays, d’être maître de sa défense.
Michel Debray a commandé les porte-avions Foch et Clemenceau. Il a présidé la Fondation Charles-de-Gaulle de 1998 à 1999. En 1997, il a participé à la fondation de l'Alliance pour la souveraineté de la France. Il a ensuite été membre du haut conseil du Forum pour la France de Pierre Marie Gallois.
Pour l'amiral Debray, le Brexit aura bien évidemment des conséquences militaires, même si le Royaume-uni est dans l'OTAN et que tous les tenants de l'UE font semblant de ne pas savoir que leur défense dépend de cette dernière.
Face au Brexit, selon lui, «il faudra revoir la façon dont les membres de l'Union européenne considèrent leur Défense». Si l'on en croit sa vision, une telle remise en question est plus que nécessaire.
Le choix britannique sera-t-il respecté ?
Néanmoins, établissant un parallèle entre le référendum sur le Brexit et celui sur la constitution européenne de 2005 lors duquel la France et les Pays-Bas avaient voté contre mais avaient été ignorés par l'Union européenne, l'amiral se veut réaliste :
Lire aussi Contre-amiral français sur le Brexit : «Un électrochoc salutaire pour réveiller les peuples de l'UE»
«Le choix des Français et des Néerlandais a été complètement contourné par la suite et aujourd'hui, il n'en reste absolument rien. Le traité de Lisbonne a obligé la France à admettre tout ce que le peuple français avait refusé.
On peut alors imaginer que le vote [du jeudi 23 juin] n'aura pas de grandes conséquences. Je souhaite que les Britanniques ne soient pas floués par leurs dirigeants, comme les Français l'ont été par les leurs.»
L'ombre américaine
Dans une vision très gaullienne, l'amiral lie intimement la question de la relation du Royaume-Uni à l'UE à celle de son appartenance à l'OTAN :
«Depuis les origines de la construction européenne, les Etats-Unis ont tout fait pour faire [de l'Europe] un fournisseur de supplétifs, pour que les Etats-Unis fassent la politique de Défense et que les pays européens fournissent les contingents de tirailleurs qui iraient à la boucherie s'il le faut.»
Se laisser occuper par des forces armées étrangères en temps de paix n'est pas excusable
Le Brexit serait donc une épine dans le pied des Etats-Unis, qui cherchent à l'heure actuelle à renforcer l'OTAN en Europe, dans un processus que l'amiral voit affecter la France :
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«C'est tout à fait possible que la France accueille bientôt de nouveau des bases de l'OTAN sur son territoire. C'est possible depuis que notre président a commencé à engager des conversations avec l'OTAN pour qu'on revienne sur ce qui avait été fait du temps du Général de Gaulle en 1966, lorsque la France a fait sortir de son territoire tous les contingents étrangers qui n'avaient rien à y faire.
RépondreSupprimerAvoir des accords avec des Etats étrangers est absolument concevable, mais se laisser occuper par des forces armées étrangères en temps de paix n'est pas excusable. C'est un travail qui a été commencé avec Jacques Chirac, qui a été poursuivi sous Nicolas Sarkozy et qui est en train d'être achevé par François Hollande. Une nouvelle fois, les élites se moquent de l'intérêt supérieur de la patrie et du vote de leurs citoyens.
Le peuple, on ne lui demande pas son avis. On ne lui a demandé son avis ni lorsque le service national a été supprimé, ni lorsqu'il a refusé la constitution européenne. Il n'y a rien de nouveau. Dès la création de la Communauté européenne de Défense (CED), qui est un projet des européens d'alors et des Américains de toujours, le projet était de réarmer l'Allemagne et d'utiliser les nations composées de pays membres de l'UE pour les mettre au service d'une politique de défense étrangère, celle de l'impérium américain.»
France de 2016, France de 1946 : même combat ?
L'amiral Debray a pu appeler à la constitution d'un nouveau CNR, ou Comité National de la Résistance, organe qui coordonnait la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale. Car, selon lui :
«Aujourd'hui la France n'est plus menacée par les divisions blindées de Hitler, mais par la volonté d'hégémonie des Etats-Unis.
Lorsque vous voyez que l'Union européenne - qui était une union économique, et qui est aujourd'hui une union sans adjectif qualificatif - condamne la France parce qu'il n'y pas de syndicat dans l'armée française... Qui commande quoi, en France ?
Un pays doit avoir la volonté de se doter de ses propres moyens de défense, voilà ma conviction.»
Lire aussi La France est-elle capable de maintenir son plan Vigipirate ?
Alors que le Premier ministre Manuel Valls a déclaré l'état d'urgence, que le plan vigipirate est à son niveau maximum et que la présence de soldats se fait plus que jamais sentir, les propos de l'amiral pourraient surprendre. Il est pourtant catégorique.
«Il n'y a pas de militarisation en France depuis qu'on a supprimé le service national. Cela ne me concerne plus mais je le regrette profondément.
Le service national est pour moi un service que le France rendait à ses enfants. [...] La république manque aujourd'hui de moyens militaires.»
Garder le contrôle de la capacité nuclaire, impératif de l'armée française
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Mais, au-delà du service militaire, il y a, pour lui, un autre élément primordial à préserver afin que l'Etat protège la souveraineté nationale : le feu nucléaire.
RépondreSupprimer«L'armée française se porte très mal en grande partie depuis qu'on a supprimé le service national et du fait des diminutions des ressources qu'elle subit. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni, il faut le dire, ont une obsession de contourner la volonté française de disposer de sa propre dissuasion nucléaire. C'est pour eux un objesctif perpétuel : empêcher la France de se remettre au niveau où elle était parvenue à se mettre avec sa force de dissuasion nucléaire.
La France doit pouvoir disposer de ses propres forces armées comme elle le souhaite et refuser de se faire inféoder par quelque organisme supranational que ce soit
Il ne faut pas rêver à la disparition des forces de dissuasion nucléaire. Ni les Russes, ni les Américains, ni Israël, ni l'Inde ou le Pakistan ne se sépareront de leurs armes nucléaires. L'intérêt de [cette] arme est justement de ne pas être employée. Elle agit par la menace de son emploi, en arme justement dissuasive.
Il faut donc qu'elle existe, qu'elle soit en bon état et que nous la maîtrisions complètement. La force nucléaire française existe toujours et elle est en bon état [...] La défense doit être nationale et une défense nationale ne se traduit pas par une armée commune avec d'autres pays. La France doit son statut de membre permanent au conseil de sécurité de l'ONU à sa capacité nucléaire. Il faut que nos dirigeants en soient conscients.»
Les conflits par nations interposées
Garder le contrôle est d'autant plus essentiel, pour lui, que le monde de la guerre évolue et que la France semble se faire entraîner vers des terrains bien éloignés de ses propres intérêts.
Qu'il s'agisse de privatisation...
«Le monde évolue, demain il ne sera plus celui qu'il était hier. Les conflits qui se présentent ne ressemblent pas à ceux que nous commémorons cent ans après Verdun, mais certaines caractéristiques me gênent énormément.
Les sociétés militaires privées ? C'est un oxymore. Un état ne doit pas s'adresser à des gens qui veulent gagner de l'argent en vendant de la sécurité. Le rôle de l'Etat c'est de défendre son peuple et on défend son peuple avec une armée qui dépend de l'Etat et non pas avec des sociétés privées. [...] En France on sous-traite, privatise et externalise dans tous les domaines. Les militaires vont bientôt être formés par des civils.»
... de concurrence d'autres Etats...
«Le Japon est en train de manœuvrer pour avoir une armée alors qu'ils ne sont pas censés en avoir. L'Allemagne, sans rien dire commence à agir à l'extérieur de ses frontières, alors qu'il est écrit noir sur blanc qu'elle ne doit pas le faire.»
... ou de problématique stratégique, la France étant amenée à faire le travail pour d'autres nations :
«On agit par Etats interposés [...] La France est allée bombarder la Libye avec une énorme violence sur ordre des américains - et au mépris d'ailleurs des décisions prises au conseil de sécurité. L'armée française a fort bien rempli sa mission et l'a remplie pratiquement sans pertes, ce qui est totalement à son honneur. Mais on peut se demander quel intérêt avait la république française à entreprendre cette action. Pour le compte de qui avons nous agi ?
La France est allée bombarder la Libye avec une énorme violence sur ordre des américains et au mépris des décisions prises au conseil de sécurité
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Contrairement à la Libye, dans le cœur de l'Afrique, la France a des raisons d’intervenir pour le bien des populations avec lesquelles nous avons des accords depuis de nombreuses années, au Mali, en Centrafrique, au Congo-Brazzaville [République du Congo]...
RépondreSupprimerC'est là que les populations ont besoin de notre appui. Nous ne pouvons refuser de leur apporter notre soutien militaire sous prétexte que les Etats-Unis dans des guerres qui ne nous concernent pas. C'est une question de souveraineté nationale et celle-ci ne passe que par une armée qui obéit uniquement à la volonté des responsables nationaux.»
https://francais.rt.com/entretiens/22811-entretien-amiral-debray
Renforcer l'UE après le Brexit ? Paris et Berlin «n’ont rien compris à ce qui se passe»
RépondreSupprimer27 juin 2016
D'après leur déclaration, les ministres des Affaires étrangères français et allemand veulent augmenter le niveau d’intégration entre les membres de l'UE, ce qui a provoqué une vive réaction chez les hommes politiques que RT France a pu interroger.
Après la victoire du Brexit, un nouveau concept d’Union caractérisé par un degré d’intégration très élevé de ses membres a vu le jour. Le document, baptisé Une Europe forte dans un monde d'insécurité a été publié le 27 juin sur le site internet du ministère allemand des Affaires étrangères.
Est sourd celui qui ne veut pas entendre
Dominique Jamet, vice-président de Debout la France, explique que c’est encore une initiative des gouvernements qui rentre en contradiction avec ce que désirent les peuples européens :
«C’est tout simple, il y a un proverbe français : est sourd celui qui ne veut pas entendre. A plusieurs reprises ces derniers temps un certain nombre des peuples européens ont exprimé de diverses manières leur mécontentement à propos de la façon dont l’Union européenne fonctionnait, et toutes ces manifestations de mécontentement allaient dans le même sens – à tort ou raison : les peuples des pays membres de l’Union européenne estiment que l’Europe est trop présente, trop directive, trop réglementaire, trop normative, trop supranationale etc. Et la réponse, si je comprends bien, que donnent dans ce communiqué commun les ministres des Affaires étrangères français et allemand est qu’il faut aller plus loin dans le sens d’une union étroite des pays européens, dans le sens d’un gouvernement économique commun et dans le sens d’une coopération entre Etats et dans le sens complétement inverse des désirs des peuples exprimés à plusieurs reprises ces derniers temps et de plus en plus fort par de divers peuples européens, y compris en Allemagne à la suite de l’émergence de l’AFD ou en France à la suite de l’essor du Front national. C’est-à-dire que nous avons des gouvernements qui sont d’une certaine manière sommés par les peuples de se rapprocher d’eux et ils persistent au contraire à s’éloigner sans cesse davantage de leur base populaire et démocratique.»
Les peuples d’Europe ne veulent à aucun prix d’un super-Etat européen
Bruno Gollnisch, député européen, membre du bureau politique du Front national (FN), fustige l’idée d’une construction quasi-étatique de l’Union européenne tout en admettant la nécessité d’une coopération inter-européenne :
«Cela prouverait qu’ils n’ont rien compris à ce qui se passe : c’est-à-dire qu’il y a un rejet de plus en plus important de l’Union européenne par des franges de plus en plus importantes des peuples d’Europe. Ils veulent bien d’une coopération inter-européenne, qu’il y ait des projets industriels, scientifiques, d’échanges culturels, de transports communs, mais ils ne veulent à aucun prix d’un super-Etat européen qui serait destructeur de leur liberté, de leur indépendance.
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Ça s’appelle une politique suicidaire
RépondreSupprimerSurtout que ce super-Etat européen est inféodé aux Etats-Unis, aux intérêts mondialistes, qu’il accumule des contraintes bureaucratiques et qu’il ouvre le marché européen sans protection à tous les flux de personnes, de marchandises et de capitaux venant du monde entier. Les gens ne veulent pas de cela.
Alors, si la seule réaction à ce qui vient d’être décidé par la majorité du peuple britannique, c’est d’aller encore plus loin dans ce sens, ça s’appelle une politique suicidaire».
C’est une proposition d’avancer vers un Etat fédéral
Jérôme Lambert, député socialiste, défend l’idée d’aller jusqu’à remplacer l'UE par un Etat fédéral :
«Ce que disent les ministres, c’est finalement une proposition d’avancer vers un Etat fédéral. Beaucoup d’Etats sont des Etats fédéraux dans le monde.
L’intégration européenne pourrait se faire avec des politiques particulières en commun et puis, chaque Etat a son propre modèle, par exemple, sa politique fiscale, sociale, mais il y a une forme d’harmonisation au niveau de l’Etat fédéral. Cela implique évidemment un nouveau traité, je pense que ce sera compliqué aujourd’hui, parce que proposer un nouveau traité c’est risquer de ne pas pouvoir le mettre en œuvre. A mon avis, il faut beaucoup de pédagogie, beaucoup d’explications et de véritables perspectives qui soient claires et intéressantes pour les citoyens».
https://francais.rt.com/opinions/22815-renforcer-ue-apres-brexit-
"C'est l'Angleterre, les étrangers ont 48 heures pour se casser"
RépondreSupprimer18:57 27.06.2016
Dès la sortie de l'UE votée, le Royaume-Uni a connu une recrudescence des crimes motivés par la haine raciale. Les Britanniques partagent des histoires d'"étrangers" agressés sur les réseaux sociaux. La communauté "Worring signs" a fait une compilation des publications pour expliquer à quel point la haine et la précarité règnent dans le pays.
La baronne Saida Warsi, qui occupait auparavant le poste de vice-ministre britannique des Affaires étrangères, a déclaré que la situation était "alarmante" et que le nombre de crimes motivés par la haine raciale était en hausse suite à la victoire des pro-Brexit. Selon elle, c'est le résultat de la "campagne xénophobe" menée par les eurosceptiques.
Sarah Childs a publié plus d'une centaine de captures d'écran de publications prouvant qu'une vague de haine raciale s'est déchaînée sur la Grande Bretagne.
C'est l'Angleterre, les étrangers ont 48 heures pour se casser. Qui est étranger ici ? Y-a-t-il des étrangers ?
"Ma fille m'a dit que quelqu'un a écrit ", retourne en Roumanie" sur les murs des toilettes pour les filles.
Certains travailleurs polonais interviewés au sujet du Brexit ne voulaient pas qu'on montre leurs visages de peur de représailles.
Une vieille femme dans un bus 134 dit en jubilant à une jeune Polonaise avec un enfant de boucler ses valises et de partir. Terrible.
Un couple lance à une serveuse polonaise: "Comment peux-tu être si souriante? Tu rentres à la maison." Les deux se prennent à rire. Ecœurant.
Moins de 20 heures après l'annonce des résultats du Brexit, j'ai le plaisir d'être appelé "Connard de Paki en tailleur" par un SDF.
Vas te faire, Londres. Vas te faire, la Grande Bretagne.
https://fr.sputniknews.com/international/201606271026202692-brexit-etrangers-haine-raciale/
Tant que ce sont des étrangers qui volent violent et tuent des allemandes, suédoises, danoises, etc: no comment, mais quand un natif dit quelque chose ou passe à l'action là - la presse nazie en fait ses gros titres !
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