- ENTREE de SECOURS -



vendredi 8 septembre 2023

Voitures électriques : la surveillance et le contrôle ultimes


 8 septembre 2023

par le Dr. Peter F. Mayer


Les voitures électriques sont souvent présentées comme l’une des solutions au réchauffement climatique. Ils devraient remplacer les combustibles « fossiles » par de l’électricité propre, évitant ainsi le gaz carbonique et sauvant la planète. Mais il y a quelque chose qui ne va pas là-dedans.

Avant d’en arriver là, nous devons examiner brièvement le terme « énergies fossiles ». Le pétrole est le deuxième liquide le plus abondant sur terre après l’eau. Il est constitué d’hydrocarbures et est presque entièrement produit dans la mer par le phytoplancton. Donc aucune mention de « fossile ».

Non seulement l’origine de la vie se trouve dans la mer, mais la conversion la plus massive du gaz carbonique en oxygène s’effectue également à travers la végétation marine et le plancton. L’étude de 2012 « Ocean Science : The power of plankton » publiée dans Nature déclare :

" Le phytoplancton comprend deux groupes principaux : les cyanobactéries photosynthétiques et les algues unicellulaires qui flottent dans les couches supérieures ensoleillées des océans. Ils fournissent de la nourriture, directement ou indirectement, à pratiquement toutes les autres espèces marines. Ils produisent une grande partie de l’oxygène qui imprègne notre atmosphère. Leurs restes fossilisés, enfouis et compactés par les forces géologiques, sont transformés en pétrole, le liquide dense constitué de carbone que nous utilisons pour alimenter nos voitures, camions et bus.

Le phytoplancton a ainsi extrait d’énormes quantités de gaz carbonique de l’atmosphère pendant des millions d’années et l’a finalement transformé en pétrole et en gaz naturel.

Quiconque consomme des créatures marines sous quelque forme que ce soit est également un consommateur de phytoplancton, même indirectement. Le pétrole et le gaz naturel sont des outils de vie étincelants et propres, produits par les plantes et les micro-organismes.

Les voitures électriques sont des machines à espionner.

Ils collectent une quantité inimaginable de données sur vous auxquelles les gouvernements peuvent facilement accéder. Les analystes estiment que les voitures génèrent environ 25 gigaoctets de données chaque heure. Tesla, le constructeur automobile d'Elon Musk, est le plus grand collecteur de données jamais créé. A part bien sûr Starlink, l'Internet mondial vu du ciel et bien sûr Twitter, désormais X, également tous détenus par Elon Musk (?).

Il ne faut pas beaucoup d'imagination pour imaginer comment les gouvernements pourraient intégrer les voitures électriques dans un réseau de contrôle plus vaste et de haute technologie. Le risque d’abus d’un tel système est évident.

La dernière chose qu’un gouvernement souhaite, c’est un incident comme celui des camionneurs canadiens qui se sont rebellés contre la vaccination obligatoire. Si les véhicules des camionneurs canadiens avaient été électriques, le gouvernement aurait pu réprimer la résistance beaucoup plus facilement.

L’essentiel est que l’élite financière qui contrôle l’ONU, l’OMS, le WEF, l’UE, l'IPCC, etc. ne veut plus accorder aux citoyens moyens une réelle liberté de mouvement ou un accès à des sources d’énergie indépendantes.

Ils veulent tout savoir, vous garder dépendant et pouvoir tout contrôler, comme un agriculteur veut contrôler son bétail. C’est pourquoi les véhicules essence et diesel doivent disparaître et pourquoi ils tentent de nous pousser vers les véhicules électriques.

Mais il existe d’autres raisons pour lesquelles les voitures électriques sont nocives.

Les véhicules électriques (VE) ne sont pas respectueux de l’environnement

Le principe central des véhicules électriques est qu'ils contribuent à sauver la planète du gaz carbonique car ils utilisent de l'électricité au lieu du pétrole. Il est surprenant que si peu de gens se demandent d'où vient l'électricité qui alimente les véhicules électriques.

Une grande partie de l’électricité dans l’UE est encore produite à partir d’hydrocarbures. Dans des pays comme la Pologne ou l'Allemagne, on ne le fabrique même pas à partir de charbon, mais de charbon, qui est en réalité d'origine fossile. Cela signifie qu’il existe une forte probabilité que le pétrole, le charbon ou le gaz soient à l’origine de l’électricité utilisée pour recharger un véhicule électrique.

Après des décennies de propagande, l’hystérie malthusienne a perpétué dans l’esprit de nombreuses personnes l’idée tordue selon laquelle le gaz carbonique est une substance dangereuse qui doit être réduite pour sauver la planète. Cependant, si la concentration descendait en dessous de 150 ppm, cela mettrait fin à la vie sur terre, car les plantes ont besoin d'au moins cette concentration pour croître. Et avec plus d’eau, ils poussent plus vite et ont besoin de moins d’eau. Des concentrations plus élevées de gaz carbonique permettent même de verdir les zones sèches.

De plus, l’extraction et le traitement des matériaux exotiques nécessaires à la production de véhicules électriques nécessitent une quantité massive d’énergie dans des endroits éloignés qui ne peuvent être fournis que par les hydrocarbures.

En outre, les véhicules électriques nécessitent de grandes quantités d’éléments et de métaux rares tels que le lithium et le cobalt, que les entreprises extraient dans des conditions qui ne peuvent être qualifiées de respectueuses de l’environnement. Les analystes estiment que chaque véhicule électrique nécessite environ un kilogramme de terres rares. L’extraction et le traitement de ces éléments rares produisent une grande quantité de déchets toxiques.

Bref, l’idée selon laquelle les voitures électriques sont respectueuses de l’environnement est ridicule.

Les véhicules électriques ne sont pas compétitifs sans le soutien du gouvernement

Depuis de nombreuses années, les gouvernements subventionnent les véhicules électriques au moyen de remises, d’exonérations de taxe de vente, de prêts, de subventions, de crédits d’impôt et d’autres mesures.

Par exemple, l’UE a récemment décidé que des bornes de recharge devaient être installées sur les routes à certains intervalles. Ceci est également financé par nos impôts.

En outre, les gouvernements imposent également des réglementations et des taxes lourdes sur les véhicules à essence conformément aux directives de l'UE afin d'accroître l'attractivité des véhicules électriques. Même avec cet énorme soutien public, les véhicules électriques peuvent difficilement rivaliser avec les véhicules essence ou diesel.

Sans ce soutien gouvernemental diversifié, le marché des véhicules électriques s’effondrerait car ils deviendraient inabordables pour la grande majorité des gens.

En d’autres termes, le marché des voitures électriques est un immense mirage, artificiellement entretenu grâce à une vaste intervention gouvernementale. Cela soulève la question de savoir pourquoi les gouvernements font tout ce qu’ils peuvent pour promouvoir une fraude manifestement non rentable.

Conclusion

En résumé, les voitures électriques ne sont pas respectueuses de l’environnement, elles ne peuvent rivaliser avec les voitures à essence ou diesel sans un énorme soutien gouvernemental, et elles sont susceptibles de constituer un élément crucial du réseau de contrôle de haute technologie émergent.

Avec les villes à 15 minutes, les taxes carbone, les CBDC, les identifications numériques, l’élimination progressive des hydrocarbures et de la viande, les passeports vaccinaux, un système de crédit social ESG et la guerre contre les agriculteurs, les véhicules électriques font partie intégrante de la Grande Réinitialisation – l’avenir dystopique qui l’élite mondiale a imaginé pour l’humanité.

En réalité, ce qu’on appelle la Grande Réinitialisation est une forme de fascisme de haute technologie .

https://tkp.at/2023/09/08/elektroautos-die-ultimative-ueberwachung-und-kontrolle/

60 commentaires:

  1. L’effondrement climatique a commencé selon le chef de l’ONU et donc… ?

    « L’effondrement climatique a commencé », alerte le chef de l’ONU Antonio Guterres… Que nous dit-il ?


    Par Charles Sannat
    le 8 septembre 2023 à 10h30



    Le coût de l'adaptation au réchauffement climatique en France serait de 2,3 milliards d'euros par an.

    « L’effondrement climatique a commencé », « Notre climat implose plus vite que nous ne pouvons y faire face, avec des phénomènes météorologiques extrêmes qui frappent tous les coins de la planète », a-t-il poursuivi. Le chef de l’ONU a également rappelé comment les « scientifiques ont depuis longtemps mis en garde contre les conséquences de notre dépendance aux énergies fossiles ».

    « Les mois les plus chauds depuis le début de l’histoire de l’humanité ».

    Et donc ?

    Que propose-t-il ?

    Quelle stratégie d’adaptation ?

    Quelles politiques faut-il mettre en œuvre ?

    Les conséquences aussi bien économiques que sociales seront énormes.

    Faut-il cesser de construire des immeubles en hauteur pour occuper nos sous-sols ?

    Faut-il construire d’immenses réserves d’eau souterraines en récupérant les eaux de pluie et celles des rivières pendant l’hiver ?

    Faut-il déménager déjà des centaines de millions d’habitants de pays où l’on ne peut déjà plus vivre ?

    Imaginons que tout cela soit vrai, et que notre climat s’effondre.

    S’il s’effondre c’est trop tard. Impossible de le reconstruire à l’échelle humaine, il faut donc s’y adapter ou périr.

    Le sujet est-il d’ailleurs de réduire nos émissions de gaz carbonique qui est persistant dans l’atmosphère ou au contraire de polluer encore plus pour nous protéger de ces conséquences avant de moins polluer ? La question doit être posée, car ce n’est pas avec des éoliennes que nous changerons nos habitats, mais avec du béton bien polluant et plein de camions de transport fonctionnant au diesel peu ragoutant.

    Le problème, c’est que la seule chose que l’on nous proposera c’est toujours plus d’emballage, de publicité, de marketing et de consommation.
    Nous continuons à faire des pailles même si elles ne sont plus en plastique et nous continuons nos ventes à emporter et nos emballages jetables avec des poubelles jaunes qui débordent. Je ne juge personne, je constate juste le décalage effrayant entre la réalité de nos consommations quotidiennes et les messages alarmistes tenus par les autorités.

    Je constate que ces messages ne changent rien, jamais rien à nos réalités quotidiennes ou de façon tellement ridicule. C’est le cas avec les pailles ou encore avec cette ânerie d’impression des tickets de caisse, le problème n’étant pas le ticket mais tout ce que contient notre caddie de supermarché !

    Je constate aussi, que plus les messages sont alarmistes, plus les impôts et taxes augmentent au nom de la protection de la planète sans que cela ne serve à améliorer la situation.

    Il est donc très difficile d’entendre ces messages « terrifiants » et de les prendre au sérieux alors que tout, tout dans notre quotidien montre que chaque année nous faisons la même chose que l’année d’avant en… pire.

    Plus d’avion, plus de déplacements, plus de numérique, plus d’énergie, plus de pollution, plus de chiffre d’affaires, plus de production, plus d’importation, bref, tout en plus.

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  2. Vous remarquerez également utilement l’instrumentalisation de la météo quand ça les arrange.

    Quand il pleut en août et que tout le monde se plaint du mauvais temps, on vous explique qu’il ne faut pas confondre climat et météo, le climat étant sur le long terme et la météo sur le court terme .

    Vous remarquerez qu’à chaque fois qu’il fait chaud, là c’est la preuve du réchauffement climatique et dans ce cas, il faut confondre climat et météo.

    « L’effondrement climatique a commencé », ce qui me fait une belle jambe puisque je ne peux rien y faire, et non, trier mes poubelles envoyées à l’incinérateur, et casser mes bouteilles de verre pour qu’elles soient transportées par camion jusqu’en Pologne ou en Biélorussie pour être fondues à nouveau avec du gaz russe et refabriquées de A à Z ne changera strictement rien.

    Alors monsieur le secrétaire général de l’ONU, on fait quoi ? A part augmenter les impôts et me faire manger de la poudre d’insectes ?

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

    Préparez-vous !

    https://www.economiematin.fr/effondrement-climatique-danger-futur-crise-ecologie-rechauffement-sannat

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  3. « Zéro Absolu » : changement climatique et vision de la fin des temps


    7 septembre 2023
    par Assoc. Prof. Dr. Stephan Sander Faes


    « Net Zero » (pas de nouvelles émissions) comme objectif, c'était hier ; Pendant ce temps, les fanatiques de la fin des temps de UK Fires, un « think tank » issu d’universités prestigieuses, de la British Engineering Association (!) et cofinancé par le gouvernement britannique, se sont précipités et proclament un nouvel objectif : « l’absolu ». Zéro », c'est-à-dire aucune nouvelle émission à partir de 2050. Même si c'est le cas. Seule une fraction de cette mesure est mise en œuvre, la déclaration du ministre britannique des Affaires étrangères Gray au début de la Première Guerre mondiale se réalise : « Les lumières sont sortir en Europe. » Un reportage sur les intentions toujours manifestement absurdes du culte apocalyptique du CO2 et leurs conséquences inévitables, si cela est mis en œuvre comme prévu.

    En raison de l'importance primordiale du matériel discuté ici, référence est faite ici à « l'étude » intitulée « Absolute Zero » de « UK Fires ». Je ne peux pas reproduire ici l’intégralité du document de 30 pages, c’est pourquoi je voudrais vous inviter à lire par vous-même la page d’accueil « UK Fires » et les autres « rapports ».

    Comme d'habitude, les citations proviennent de l'original (avec les numéros de page), les traductions et les accentuations sont de moi.

    Qui a rédigé le rapport « Zéro Absolu » et quel est son objectif ?
    Le rapport « Absolute Zero » provient d’une série de « scientifiques » dirigés par le professeur Julian M. Allwood, basés aux universités de Cambridge, Bath, Nottingham, Strathclyde et Oxford (notamment par l’intermédiaire du gourou du Corona Neil Ferguson) à l’Imperial College. La crème de la crème du paysage de la recherche britannique est représentée au premier plan.

    D'ailleurs, le rapport lui-même montre le logo - et donc le soutien - du "Conseil de recherche en ingénierie et en sciences physiques", ce qui indique clairement que les scientifiques soit approuvent le rapport, soit ont soutenu le contenu, soit au moins soutiennent ses objectifs. .

    Les lignes suivantes (p. 1) peuvent servir de prémisse :

    Nous ne pouvons pas attendre que des technologies révolutionnaires parviennent à atteindre zéro émission nette d’ici 2050. Au lieu de cela, nous pouvons planifier notre réponse au changement climatique en utilisant les technologies actuelles et en apportant des changements progressifs. Cela ouvrira de nombreuses opportunités de croissance , mais nécessitera un débat public sur les modes de vie futurs .

    Il existe donc des projets qui ont été minutieusement élaborés dans le monde entier – et maintenant le professeur Allwood et sa compagnie déclarent qu'ils ne sont « pas assez bons ».

    Pour la contextualisation, ces deux paragraphes sont cités, ainsi que quelques commentaires que le professeur Allwood et sa société ne mentionnent pas (p. 1) :

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  4. Nous devons réduire nos émissions de gaz à effet de serre à zéro d’ici 2050 : c’est ce que nous disent les climatologues, c’est ce que réclament les manifestants, et c’est désormais une loi au Royaume-Uni . Mais nous ne sommes pas sur la bonne voie. Depuis vingt ans, nous essayons de résoudre le problème avec des technologies nouvelles ou révolutionnaires qui fournissent de l'énergie et permettent à l'industrie de continuer à croître afin que nous n'ayons pas à changer nos modes de vie . Cependant, même si de nouvelles technologies passionnantes sont en cours de développement, leur mise en œuvre prendra beaucoup de temps et ne seront pas opérationnelles à grande échelle avant trente ans.

    Pendant ce temps, nos voitures deviennent de plus en plus lourdes, nous volons davantage chaque année et nous chauffons nos maisons à des températures plus élevées . Nous savons tous que cela n'a aucun sens, mais il est difficile d'entamer une discussion sur la manière dont nous voulons réellement lutter contre le changement climatique alors que nous continuons d'espérer que les nouvelles technologies résoudront le problème.

    La nécessité absolue de réduire les gaz à effet de serre est un postulat non sans poser problème depuis les « Confessions d'un climatologue ». À ce stade, il n’est pas nécessaire de dire un mot sur les « talibans climatiques » de la « dernière génération » .

    Faire référence aux changements massifs de notre alimentation ( « mangez des insectes », comme l'appelait affectueusement Klaus Schwab) souhaités par « ceux d'en haut » n'est pas nécessaire, tout comme la référence au poids des automobiles : oui, celles-ci sont devenues monnaie courante. 40 % plus lourdes ces quarante dernières années, mais ce qui nous menace avec l’ augmentation rapide du poids des voitures électriques est unique dans les annales des transports individuels et collectifs. Les références à la loi sur le chauffage en Allemagne , qui est poussée par des idiots visiblement dépassés comme le ministre de l'Économie Habeck, sont également inutiles .

    Mais quelles sont les solutions aux incendies au Royaume-Uni ? Mais c’est là que ça devient vraiment aventureux.

    Objectifs et intentions de « Absolute Zero »
    Si l’on veut vraiment atteindre zéro émission d’ici trente ans, qu’est-ce que cela signifie ? La plupart des choses que nous apprécions le plus – passer du temps ensemble en famille ou en communauté, les loisirs, le sport, la créativité – peuvent continuer et se développer sans entrave. [Saut de ligne inséré, note]

    Nous devons passer à l'utilisation de l'électricité comme seule forme d'énergie , et si nous maintenons les taux de croissance impressionnants actuels de la production d'électricité à zéro émission, nous n'aurons qu'à réduire notre consommation d'énergie à 60 % des niveaux actuels . Nous pouvons y parvenir en modifiant progressivement notre façon d'utiliser l'énergie : nous pouvons conduire des voitures plus petites et prendre le train lorsque cela est possible , utiliser des pompes à chaleur électriques efficaces pour nous garder au chaud et acheter des bâtiments, des véhicules et des appareils électroménagers mieux conçus et qui durent longtemps. tenir plus longtemps.

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  5. C'est ce qui est dit à la page 1 : pas de panique, ce n'est pas si grave. Les activités de loisirs sont laissées de côté (même si la question est légitime : que se passe-t-il si mon temps libre entraîne des dépenses énergétiques massives, par exemple en raison de la course automobile - du travail pour d'autres - ou du parachutisme ; il n'y a pas de réponse à cette question).

    Cependant, le paragraphe qui suit immédiatement est préoccupant :

    Les deux grands défis d'un avenir purement électrique sont le vol et le transport maritime . Bien qu'il existe de nombreuses nouvelles idées pour les avions électriques , elles ne seront pas utilisées à l'échelle commerciale avant 30 ans . Le transport maritime pose un défi plus important : bien qu'il existe quelques navires militaires propulsés par des réacteurs nucléaires, nous ne disposons actuellement pas de grands navires marchands électriques, mais nous dépendons fortement du transport maritime pour importer de la nourriture et des marchandises .

    Ce que vous ne nous dites pas, c'est que selon « Our World in Data », les émissions mondiales de gaz carbonique et de gaz à effet de serre dues à l'aviation ne représentent qu'environ 1,9 %. En d’autres termes : un virgule neuf pour cent de toutes les émissions mondiales est censé être un « grand défi ». Il existe certainement d’autres secteurs dans lesquels un impact pourrait être obtenu plus tôt et avec une plus grande probabilité de succès.

    La question inverse, à savoir ce qui constitue exactement 1,9 % des émissions mondiales comme premier objectif évoqué, s’explique probablement davantage par les préférences de la jet set mondiale, qui se réunit chaque année à Davos (et en Chine en été) : « le Pöbel » devrait continuer à s'amuser, mais s'il vous plaît, pas si vous souhaitez prendre l'avion pour des vacances ou rendre visite à de la famille à l'étranger.

    Cependant, l'autre aspect du transport maritime est bien plus dangereux, surtout lorsqu'il s'agit de la manutention mondiale des marchandises : le transport par voie d'eau est souvent moins cher que par voie terrestre, et de plus, il ne s'agit en aucun cas de marchandises non essentielles comme de nouvelles baskets. ou autre, mais dans... Avant toute chose, nous devons parler de l'approvisionnement alimentaire de nombreux pays : le moyen le plus rapide de créer une famine – totalement évitable – est de soumettre le transport maritime mondial à une « thérapie de choc ».

    En dehors de cela, il n'est même pas certain que les réductions des émissions du transport maritime - qui sont d'ailleurs progressivement mises en œuvre depuis 2020 - auront l'effet souhaité : il existe désormais de premiers résultats, publiés dans Science , qui suggèrent que ces mesures environnementales les règles de protection « contribuent au réchauffement climatique » et que « contribuent au réchauffement des océans ».

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  6. Bien sûr, le rapport mentionne également la consommation de viande (mais sans aborder la perte de forêts en Amazonie ni même les problèmes qui surviennent lorsqu'on donne des céréales ou du soja aux herbivores), mais mentionne - de manière révélatrice, je pense - le passage suivant (p.1) :

    Cependant, le problème le plus difficile est celui du ciment : la production de ciment génère des émissions quelle que soit la manière dont il est alimenté, il n'existe actuellement aucune option alternative à grande échelle et nous ne savons pas comment installer de nouvelles énergies renouvelables ou de nouveaux bâtiments économes en énergie sans il peut construire du ciment .

    En fin de compte, il y a beaucoup de désinformation de la part de messieurs et de questions d'« experts » : l'avion est un mal (même s'il n'est « que » responsable d'une fraction de toutes les émissions), le transport maritime doit être électrifié (même s'il existe clairement de meilleures alternatives, en particulier pour les transports maritimes). d'énormes porte-conteneurs à propulsion nucléaire ou à hydrogène présent) ; Manger de la viande est également un mal, mais le « plus gros problème » est ailleurs : dans la production de ciment. Autrement dit : sans ciment, pas de « transition énergétique ».

    « Croissance énorme » presque partout versus réalité : c’est de la brutalité

    Il y aura une augmentation considérable de l'utilisation et de la conversion de l'électricité pour les déplacements, le chauffage et l'industrie ; une croissance des nouveaux véhicules automobiles zéro émission ; une augmentation de la production industrielle, de la fabrication et de la construction compatible avec zéro émission ; une augmentation des voyages de loisirs et privés ; une augmentation du nombre d'entreprises qui nous aident à utiliser l'énergie de manière efficace et à préserver la valeur des matériaux.

    Cela se lit comme un touche-à-tout pondant des œufs d’or, n’est-ce pas ? « Croissance énorme » presque partout, mais : comment cela est-il censé se produire ? Selon l’intelligence des « experts » britanniques, « trois choses doivent être réunies » :

    En tant qu'individus , nous devons faire partie du processus et explorer les changements de style de vie que nous préférons pour faire de zéro émission une réalité. La protestation ne suffit plus : nous devons discuter ensemble de la manière dont nous voulons développer la solution ;
    Le gouvernement doit considérer cela comme un défi de mise en œuvre – comme nous l’avons fait pour les Jeux olympiques de Londres, dans les délais et dans les limites du budget ;
    Les entreprises produisant des émissions contraintes de fermer ne doivent pas retarder leur action , mais en attendant, les auteurs de ce rapport sont financés par le gouvernement pour soutenir la transition vers une croissance cohérente avec zéro émission dans tous les secteurs.
    Traduit de cette absurdité déroutante, cela signifie : les individus doivent changer complètement de vie, mais « le gouvernement » n’interviendra pas seulement massivement dans la vie privée de chacun, mais il « accompagnera » également cela par des interventions globales dans « l’économie ». En d’autres termes : une équipe de planification centrale composée d’« experts » comme le professeur Allwood et d’autres déterminera à la fois notre vie privée et notre vie économique.

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  7. Que me rappelle cette déclaration d’intention du passé récent ?

    Mais cela ne devient vraiment effrayant qu'à la page suivante, car le professeur Allwood et sa compagnie avancent la proposition suivante :

    Les technologies révolutionnaires seront importantes à l’avenir, mais nous ne pouvons pas compter sur elles pour atteindre notre objectif de zéro émission en 2050. Au lieu de cela, ce rapport établit l’ordre du jour d’un débat public attendu depuis longtemps au sein de la société britannique sur la manière dont nous voulons réellement atteindre le « zéro absolu » en trente ans.

    « Zéro absolu » pour « l’économie »
    Le principe des différentes industries peut être résumé comme suit (p. 2) :

    Les combustibles fossiles, le ciment, le transport maritime et l’aviation devront diminuer rapidement , tandis que la construction et l’industrie pourront continuer comme avant, à condition que des changements appropriés soient mis en œuvre.

    Les illusions du professeur Allwood et compagnie incluent, entre autres, un triplement (!) de la production d'électricité sans émissions et l'expansion des infrastructures associées à son utilisation.

    La construction n’utilisera « pratiquement plus de ciment ni d’acier » à partir de 2050, tout en soulignant que « toute production d’acier… est incompatible avec [tout type de] zéro émission ». Il en va de même pour la fabrication du ciment.

    Curieusement, il ne faudrait pas seulement réduire le transport maritime et déplacer ses volumes de transport vers des « liaisons ferroviaires internationales à grande vitesse ». En raison du paragraphe précédent, toute référence au caractère irréaliste de cette intention est inutile, car sans traverses en ciment et rails en acier, la perspective d’une expansion massive du réseau ferroviaire n’est guère plus qu’une chimère des professeurs Allwood et compagnie. Des aspects tels que des augmentations massives des prix et des goulots d’étranglement dans l’approvisionnement, notamment en matière alimentaire, ne se produisent pas du tout dans ces contextes.

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  8. Au lieu de cela, il dit également :

    Tout approvisionnement en charbon, gaz et pétrole, depuis l'extraction jusqu'à la vente au détail en passant par la chaîne d'approvisionnement, doit cesser d'ici 30 ans , bien que le captage et le stockage du carbone pourraient le permettre un certain temps plus tard.

    Voyages et tourisme : sans le transport aérien, le tourisme intérieur et les loisirs ferroviaires connaîtront une croissance .

    Mais ni l'électricité ni les options de restauration, que le professeur Allwood et sa compagnie laissent également de côté.

    « Zéro Absolu » pour les « Particuliers »

    Heureusement, selon « UK Fires », les aspects ci-dessus ne concernent que « l’économie », donc les instructions (p. 3) « pour les particuliers » suivent désormais :

    Voyagez moins , voyagez en train ou dans des petites (ou pleines) voitures électriques,
    chauffez moins et électrifiez la chaudière lors de votre prochaine modernisation ; travailler pour construire deux fois plus longtemps avec la moitié du matériau ; je ne mange plus de bœuf et d'agneau . Chaque mesure que nous prenons pour réduire les émissions, que ce soit à la maison ou au travail, a un effet secondaire positif.

    Concernant les activités de loisirs, on dit que « l’exercice, la vie sociale, la nourriture, les passe-temps, les jeux, l’ordinateur, la lecture, la télévision, la musique, la radio, le bénévolat (et le sommeil !) » sont autant de choses dont « tout le monde peut faire davantage sans « cela ». a un impact sur les émissions ». Ne me demandez pas comment cela va se faire énergiquement, car le rapport ne dit rien à ce sujet.

    À ce stade, je voudrais simplement souligner que le rapport mentionne souvent que les individus devraient agir comme des « lobbyistes » pour persuader « le gouvernement » ou les « entreprises » de prendre de « meilleures décisions ».

    Au cas où vous vous poseriez la question : sommes-nous tous contraints à notre bonheur ?

    Les mesures qualifiées ci-dessous d'absolues sont celles qui seront illégales en 2050 en vertu de la loi sur le changement climatique .

    À ce stade, il est tout à fait clair que voyager moins, se chauffer moins, ne pas manger de viande et bien plus encore ne sera pas une question de « volontariat » ou autre, mais plutôt « l’État » nous obligera tous à être heureux.

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  9. La « folie climatique » comme « construction sociale »
    À ce stade, nous devons parler de la catastrophe provoquée par l’homme qu’entraînera la mise en œuvre du « Zéro Absolu » – et qui en est responsable.

    Les auteurs de ces études – le professeur Allwood et d’autres – ne sont guère plus que des courtisans en quête d’attention qui non seulement font des déclarations factuellement problématiques depuis leurs positions confortables dans les universités britanniques, mais ont apparemment également quitté la société.

    Dans son dernier acte important en tant que Premier ministre, Theresa May a amendé la loi britannique sur le changement climatique, nous engageant à éliminer toutes les émissions de gaz à effet de serre au Royaume-Uni d'ici 2050.

    Nous apprenons ainsi que la loi sur la protection du climat a été élaborée par des citoyens – mais contre le bien public. Le professeur Allwood et ses associés se sont identifiés comme complices.

    Cependant, 30 ans, c'est peu de temps pour un changement aussi important... en réalité, la plupart des réductions d'émissions du Royaume-Uni sont dues à la décision de Mme Thatcher de passer des centrales électriques au charbon aux centrales au gaz et de permettre à l'industrie lourde britannique de fermer . Le Royaume-Uni a réussi à réduire ses émissions de méthane… mais les nouvelles technologies énergétiques tardent à se développer .

    Il n’existe pas de solutions invisibles au changement climatique, c’est pourquoi nous devons de toute urgence impliquer tout le monde dans le processus de mise en œuvre de changements qui conduiront à zéro émission .

    Une fois de plus, je voudrais souligner l’incohérence des objectifs ci-dessus (expansion massive des liaisons ferroviaires avec réduction du transport maritime et aérien) avec la « réalité » présentée ici à la page 4 concernant la réduction des émissions en Grande-Bretagne.

    Cependant, gardez à l’esprit les noms et les institutions, car l’essentiel est le suivant : le « zéro absolu » et les sacrifices nécessaires pour y parvenir sont – très certainement et sans aucun doute – causés par l’homme (p. 4) :

    Les auteurs de ce rapport sont financés par le gouvernement britannique pour aider les entreprises et les gouvernements (aux niveaux national et régional) à développer une future stratégie industrielle cohérente avec la stratégie zéro émission.

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  10. Le « Zéro Absolu » en pratique
    Mais pour conclure cet article, comment atteindre l’objectif du « Zéro Absolu » ?

    Ce que nous entendons par « zéro absolu ».

    La loi britannique sur le changement climatique contient deux options : les émissions « nettes » et les objectifs pour les émissions produites sur notre « territoire ». En réalité, à moins de planter davantage d'arbres, nous n'avons aucune option à court terme pour éliminer les émissions de l'atmosphère, et même une expansion massive de la foresterie n'aurait que peu d'impact par rapport aux émissions actuelles. De plus, la fermeture d’usines au Royaume-Uni ne modifie pas les émissions mondiales et pourrait même les aggraver si nous importons des marchandises de pays où les processus sont moins efficaces.

    Alors, quoi de plus évident que, par exemple, d’employer plus de personnes dans le jardinage ou dans l’agriculture locale que dans les secteurs financiers ou de services, bien moins productifs ? Mais le rapport du professeur Allwood et de ses collègues ne dit rien à ce sujet, et je soupçonne que les conséquences - une plus grande liberté individuelle et une dépendance moindre à l'égard des grandes entreprises et de l'État - ne sont évidemment pas dans l'intérêt des clients.

    A part cela, les passages suivants (p. 4) sont impressionnants :

    Lors de la préparation de ce rapport, nous avons donc supposé que :

    L’objectif de zéro émission est absolu : il n’existe aucune option pour des émissions négatives ou des « compensations carbone » significatives. Le Zéro Absolu signifie zéro émission ;
    Le Royaume-Uni est responsable de toutes les émissions causées par ses achats, y compris les marchandises importées, les vols internationaux et le transport maritime .
    Alors que le premier point peut probablement être qualifié par euphémisme d’« inhumain » en raison de ses implications, le deuxième point ouvre la porte à des demandes massives de dommages et intérêts, littéralement « du monde entier ». Où s’arrête la juridiction ?

    Nous nous souvenons : pas de combustibles fossiles signifie - pas d'engrais artificiels (le gaz naturel en est la « structure »), pas de pesticides (qui sont fabriqués à partir du pétrole), pas de véhicules agricoles ou commerciaux (qui fonctionnent au diesel). Quelles machines construisent réellement les nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse ?

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  11. Le mondialisme et ses implications

    Ce que le professeur Allwood et sa compagnie proposent ici n’est guère plus que la mort planifiée d’au moins 4 milliards de personnes.

    Parce que sans l’agriculture industrielle (dont nous devons absolument aborder les problèmes éthiques et bien d’autres), il est impossible de produire suffisamment de nourriture pour plus de 8 milliards de personnes. Sans parler du massacre manifestement intentionnel de millions et de millions d’animaux de ferme.

    Existe-t-il réellement des mots adéquats pour décrire cela ? En tout cas, je suis à court de mots.

    Le cardinal archevêque Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique aux États-Unis, a récemment déclaré que la Révélation de Jean et l'Apocalypse qui y est mentionnée constituaient pour lui une interprétation exacte : « Le mondialisme est 'satanique' et sert à préparer 'l'avènement de l'Antéchrist'. » .

    Viganò a ajouté que « désobéir à une autorité illégitime » est le devoir de tout être humain, ce qui, compte tenu du mépris de plus en plus ouvert de la dignité humaine et, oui, de la vie elle-même, n'est en aucun cas le fantasme des « théoriciens du complot ».

    Des « experts » achetés comme le professeur Allwood et sa compagnie ainsi que leurs clients directs (le gouvernement britannique) et de niveau supérieur (à Davos et ailleurs) planifient apparemment une réduction drastique de la population, car cela ressort clairement des plans noirs sur blancs concernant la population. « Absolute Zero » – comme je le pense – très clairement.

    Il est grand temps d’arrêter ces méchants.

    https://tkp.at/2023/09/07/absolute-zero-klimawandel-und-endzeitvision/

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  12. Le changement climatique provoque une diminution remarquable des cyclones dans l'océan Indien


    Par Jo Nova
    September 8th, 2023


    43 % de cyclones en moins, c’est une bonne chose, non ?

    En utilisant le même raisonnement ClimateChangeTM utilisé par le secrétaire général de l’ONU, il est clair que l’utilisation de combustibles fossiles réduit considérablement le nombre de cyclones dangereux dans le nord de l’océan Indien. Une nouvelle étude a révélé une étonnante baisse de 43 % du nombre de cyclones équatoriaux au cours des dernières décennies (1981-2010) par rapport aux années précédentes (1951-1980), lorsque l’utilisation des combustibles fossiles avait été considérablement réduite. Les chercheurs soulignent également que cela est particulièrement intéressant car « le bassin de l’océan Indien s’est réchauffé de manière constante et plus que tout autre bassin océanique ». Se pourrait-il que des océans plus chauds ne soient pas nécessairement terribles ?

    L’étude a porté sur les cyclones de basse latitude (LLC) qui prennent leur origine près de l’équateur dans le nord-ouest de l’océan Indien. Ces cyclones sont plus petits mais s’intensifient plus rapidement que les autres cyclones, ce qui laisse moins de temps aux gens pour se préparer. En 2017, LLC Ockhi a pris les prévisionnistes au dépourvu, parcouru 2 000 kilomètres et causé la mort de 884 personnes au Sri Lanka et en Inde.

    C’est évidemment un avantage pour le milliard de personnes pauvres qui vivent autour du golfe du Bengale. Cependant, pour une raison quelconque, les chercheurs ne préconisent pas une augmentation des émissions de combustibles fossiles. Au lieu de cela, ils ont recherché et trouvé des causes naturelles qui, selon eux, étaient à l’origine de ce changement – soulignant un lien avec l’oscillation décennale du Pacifique (PDO). (Apparemment, le changement climatique ne fait que provoquer de mauvaises tendances).

    - voir carte sur site -

    Les cyclones de l'océan Indien diminuent avec le réchauffement climatique.

    Merci à Oldbrew chez Tallbloke’s
    Les chercheurs étaient un peu perplexes :

    Nous concluons que l'époque récente (époque-2, 1981-2010) a connu un déclin remarquable de la fréquence des LLC post-mousson dans le nord de l'océan Indien par rapport à l'époque précédente (époque-1, 1951-1980). Cette baisse de la fréquence LLC (Fig. 1) ne peut pas être attribuée à une augmentation de la SST et du contenu thermique océanique et à une humidité moyenne troposphérique presque inchangée.

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  13. Ils admettent tranquillement que les modèles climatiques étaient erronés, sans vraiment le dire. Dans au moins six articles évalués par des pairs, des experts estimés avaient prédit que des océans plus chauds à cette température généreraient des cyclones qui deviendraient plus fréquents et plus intenses, et pourtant c'est le contraire qui s'est produit :

    Le réchauffement de la SST, qui est bien supérieur au seuil de SST (26 °C) pour la cyclogenèse19, devrait soutenir une augmentation de la fréquence et de l'intensité des TC20,21,22,23,24,25, mais le nombre de BoB LLC a diminué. (Fig. 1).

    Dans le communiqué de presse, nous voyons de grands moments dans la rédaction scientifique en essayant de ne pas dire l’évidence :
    Une étude montre une diminution des cyclones dans l'océan Indien
    Alors que la menace des cyclones tropicaux augmente dans le monde, une nouvelle étude publiée dans Nature Communications montre qu'une région a connu une baisse significative de l'activité cyclonique. Mais avec les récents changements climatiques dans le Pacifique, le nombre de cyclones devrait augmenter dans les décennies à venir.

    En présence d’un réchauffement le long de l’équateur et d’une phase favorable du PDO, l’intensité et la fréquence de ces cyclones devraient augmenter. Le document note que les changements dans l'activité cyclonique tropicale dus à la variabilité naturelle et au changement climatique nécessitent des stratégies de planification et d'atténuation appropriées.

    "Il y a eu un déclin près de l'équateur, mais il y a eu une augmentation en même temps loin de l'équateur, dans l'océan Indien", a déclaré Ray. "Dans l'ensemble, il y a certainement une baisse, mais la baisse n'est pas si importante, car il y a eu une augmentation en dehors de l'équateur."

    Dans quelques années, les chercheurs découvriront des communiqués de presse comme celui-ci et remarqueront à quel point les préjugés de la littérature scientifique étaient omniprésents et évidents.

    Où sont les gros titres ? Une recherche effectuée aujourd'hui sur Google News montre qu'au cours des sept jours qui ont suivi la publication du communiqué de presse, aucun média de masse n'a rapporté cette bonne nouvelle.

    La « science » réchauffiste devra définir,
    Pourquoi le dioxyde de carbone est nocif,
    Provoquant des typhons extrêmes,
    Ouragans et moussons,
    Quand les cyclones sont en grand déclin.
    -Ruairi

    RÉFÉRENCE

    Roose, S., Ajayamohan, RS, Ray, P. et al. L’oscillation décennale du Pacifique provoque moins de cyclones quasi-équatoriaux dans le nord de l’océan Indien. Nat Commun 14, 5099 (2023). https://doi.org/10.1038/s41467-023-40642-x

    https://joannenova.com.au/2023/09/climate-change-causes-a-remarkable-decline-in-cyclones-in-the-indian-ocean/

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  14. Une petite période glaciaire viendra-t-elle à partir de 2030 ? Les données du Center for Space Weather Prediction des États-Unis le suggèrent


    8 septembre 2023
    par le Dr. Peter F. Mayer


    Les États-Unis disposent d'un centre de prévision météorologique spatiale (SWPC) au sein du National Weather Service (NWS), qui à son tour fait partie de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), située à Boulder, au Colorado. L’ ensemble de données NOAA le plus récemment publié , « NOMBRE DE TACHES SOLAIRES PRÉVUES ET FLUX RADIO », semble montrer un Grand Minimum Solaire « à part entière » s’étalant des années 2030 jusqu’en 2040 au moins. Nous nous dirigeons donc vers un nouveau Petit Âge Glaciaire avec une croissance significative des glaciers et des calottes polaires, ainsi que des hivers et des étés nettement plus froids, similaires au dernier Petit Âge Glaciaire de 1645 à 1715. Le Pasterze, le glacier situé sur le Großglockner, le plus haut sommet d'Autriche, ferait plus que doubler son étendue pour atteindre au moins 30 km².

    Le Space Weather Prediction Center (SWPC) de la NOAA, dont les prévisions solaires sont généralement meilleures que celles de la NASA, s'en tient à sa prévision initiale selon laquelle nous atteindrons le pic du cycle solaire actuel 25 (SC25) avec un maximum de taches solaires de 114, 6 ne connaîtront pas avant mi-2025 :

    - voir cadre sur site -

    L’agence trace ensuite la descente vers le minimum SC25, qui devrait durer de la mi-2025 à 2031, sapant ainsi le cycle historiquement faible du SC24 qui vient de s’écouler.

    Cela devient intéressant maintenant. Car alors le nombre de taches solaires devrait en fait augmenter à nouveau , comme cela correspond à l'augmentation du cycle solaire 26. Mais les données de l'agence montrent que le nombre de places fait le contraire , à savoir qu'il continue de baisser :

    La chute de 109 taches solaires en mai 2025 à un mince 9,5 en décembre 2031 est extrême. La diminution associée de l'irradiance solaire totale ( TSI) est significative.

    - voir cadre sur site -

    La NOAA prévoit pratiquement ZÉRO de taches solaires dans les années 2030 :

    - voir cadre sur site -

    Et la diminution du nombre de taches solaires va se poursuivre jusqu’à atteindre pratiquement zéro en 2040 :

    - voir cadre sur site -

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  15. Il est concevable que l'ensemble de données de l'agence n'ait pas été traité correctement dans un avenir aussi lointain, mais je pense que cela est peu probable - d'autant plus que des chiffres sont donnés et que des valeurs supérieures à zéro sont données pour "Nombre élevé" . De même, le Radio Flux de 10,7 cm continue avec des valeurs positives.

    Les prédictions correspondent à peu près à celles du professeur Valentina Zharkova, à qui l'ORF a par exemple soumis un "fact check " très rigoureux sous le titre "Le réchauffement climatique - la responsabilité humaine incontestée ".

    Grands minimums solaires (GSM)
    Aux GSM les plus bas, le nombre de taches solaires peut rester nul pendant plusieurs décennies.

    L'exemple le plus célèbre est le minimum de Maunder (1645-1715), une période qui a entraîné une baisse drastique des températures, des pertes de récoltes importantes et la famine sur une grande partie de la planète, entraînant la mort de centaines de millions de personnes dans une grande partie du monde. le globe.

    Ici, les données sur les taches solaires du minimum de Maunder sont affichées développées.

    - voir graph sur site -

    Comme indiqué précédemment , les analyses des données C14 et Be10 indiquent également que les cycles ont été considérablement prolongés au-delà des 11 années habituelles. On ne les distingue alors plus clairement, sauf peut-être lors des changements de pôles du soleil.

    La civilisation moderne est peut-être confrontée à une époque sans précédent. La politique du gaz carbonique, complètement erronée, nous frappera deux fois plus durement.

    Au contraire, il serait même logique d’augmenter la production de gaz carbonique, non pas parce que cela nous réchaufferait, mais parce que toute augmentation de la concentration de gaz carbonique accélère la croissance des plantes et le verdissement des zones sèches en raison de la diminution des besoins en eau. Et ces zones vont probablement devenir extrêmement importantes pour l’agriculture et les zones résidentielles en raison de l’expansion des zones de glace et des possibilités réduites d’utilisation agricole à des altitudes plus élevées. Le fonctionnement de l'augmentation de la croissance des plantes et de la réduction des besoins en eau est expliqué en détail dans cet article du TKP .

    voir graph sur site -

    La courbe montre les températures mesurées par les thermomètres dans le centre de l'Angleterre. On peut voir que la température moyenne pendant le minimum de Maunder est jusqu’à 2 degrés inférieure à celle d’aujourd’hui. Si les choses se passent comme prévu par le SWPC NOOA, la température n’augmentera pas de 1,5 degrés, mais diminuera d’environ 2 degrés. Vous devez garder cela à l’esprit et être préparé.

    https://tkp.at/2023/09/08/kommt-kleine-eiszeit-ab-2030-daten-des-us-zentrums-fuer-vorhersage-des-weltraumwetters-deuten-darauf-hin/

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  16. L'homme modifie génétiquement les cultures depuis des milliers d'années. Voici quelques exemples de ce à quoi ressemblaient autrefois certains aliments populaires


    8 Septembre 2023
    Genetic Literacy Project*


    Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressembleraient vos aliments et quel serait leur goût si l'homme ne les avait pas génétiquement modifiés au cours de l'histoire de l'agriculture ? Pendant des milliers d'années, les agriculteurs et les scientifiques ont manipulé les semences pour obtenir de meilleures saveurs et de meilleurs rendements. Les fruits (et les légumes) de cette réussite ont transformé la plupart des produits que l'on trouve dans les magasins d'alimentation du monde entier. Ce sont les racines de la révolution de la biotechnologie agricole.

    Il est également intéressant de noter que plus de 3.000 céréales, fruits et légumes ont été « créés » en laboratoire en les soumettant à des rayons gamma et/ou à des produits chimiques hautement toxiques pour brouiller artificiellement leur ADN – et ont depuis été commercialisés comme biologiques, y compris les pamplemousses Ruby Red et la plupart des pâtes italiennes biologiques savoureuses et les plus vendues. Pour en savoir plus, cliquez ici : Des pâtes ? Les pamplemousses Ruby ? Pourquoi les adeptes du bio aiment les aliments mutés par les radiations et les produits chimiques.
    ______________

    * Source : Humans have been genetically modifying crops for thousands of years. Here are some examples of what some popular foods used to look like. - Genetic Literacy Project

    Ma note : Les « 3.000 céréales... » sont les fruits d'une mutagenèse enregistrés volontairement dans une base de données tenue conjointement par l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique (AIEA) et l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO). Le nombre de variétés nouvelles obtenues par mutagenèse n'est pas connu. Celles qui ont été enregistrées n'ont pas toutes eu un succès commercial. Mais on sait que chez certaines espèces, comme le blé dur et la tomate, toutes les variétés modernes ou quasiment ont un ancêtre issu de mutagenèse dans leur pedigree.

    https://seppi.over-blog.com/2023/09/l-homme-modifie-genetiquement-les-cultures-depuis-des-milliers-d-annees.voici-quelques-exemples-de-ce-a-quoi-ressemblaient-autrefois-certains-aliments-populaires.html

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    Réponses
    1. (...) L'homme modifie génétiquement les cultures depuis des milliers d'années. (...)

      !!! HOULALA !! 'depuis DES milliers d'années (je me souviens au temps des gaulois existaient des... HAHAHHA ! NON ! Le vent, la pluie et les insectes (les abeilles ne se nettoient même pas mes papattes avant de pénétrer une nouvelle fleur !! Mais que fait a police ??!).

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  17. Le nouveau projet de loi sur l’énergie pourrait entraîner l’emprisonnement des Britanniques pour non-respect des réglementations « sectaires » sur le net zéro


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 08 SEPTEMBRE 2023 - 10H15
    Rédigé par Thomas Brooke via Remix News,


    Les entreprises et les propriétaires britanniques pourraient être emprisonnés jusqu'à un an ou condamnés à une amende de 15 000 £ pour non-respect des nouvelles réglementations en matière d'efficacité énergétique proposées par le gouvernement conservateur, qui ont été décrites par les critiques comme une « expansion massive de l'État et de son pouvoir sur notre pays ». vies."

    Le projet de loi sur l’énergie, qui est revenu au Parlement pour sa troisième lecture cette semaine, décrit plusieurs nouvelles exigences que les propriétaires doivent respecter en ce qui concerne Net Zero, l’engagement du gouvernement à être neutre en carbone d’ici 2050.

    Pour la première fois, des individus font face à des accusations criminelles pour non-respect des mesures visant à réduire l’empreinte carbone du pays.

    L’une de ces réglementations draconiennes stipule que les appareils électroménagers tels que les réfrigérateurs, les machines à laver et les pompes à chaleur doivent être équipés de fonctions intelligentes qui peuvent être contrôlées par « toute personne effectuant le contrôle de la charge », à savoir le National Grid, qui supervise la majorité du transport d’électricité. et distribution en Grande-Bretagne.\

    La loi gouvernementale sur l'énergie stipule que toutes les fonctions intelligentes de votre réfrigérateur, congélateur, lave-vaisselle, lave-linge, sèche-linge et pompes à chaleur doivent permettre d'être contrôlées par le réseau national. https://t.co/D2gAOYcR8g
    – Steve Loftus (@LoftusSteve) 5 septembre 2023

    La grande majorité des ménages du pays ne se conformeront pas actuellement aux nouvelles mesures décrites dans le projet de loi, ce qui signifie que les propriétaires seront obligés de débourser des sommes importantes pour transformer leurs propriétés et les rendre « économes en énergie », sous peine de poursuites pénales. appelé « non-conformité ».

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  18. Le projet de loi a provoqué la colère d’un certain nombre de députés conservateurs d’arrière-ban qui ont menacé de se rebeller contre la législation, certains affirmant qu’il s’agit du dernier épisode de l’obsession « sectaire » du gouvernement pour le net zéro.

    « Nous ne pouvons pas appauvrir notre pays pour répondre à certains, eh bien, j’aimerais qualifier cela dans certains cas de politique presque sectaire jusqu’à ce que nous puissions nous le permettre. En attendant que cela fonctionne, je pense que nous devrions adopter toutes ces politiques », a déclaré Richard Drax, député conservateur de South Dorset.

    D'autres sont allés plus loin, le député conservateur Craig Mackinlay déclarant aux Communes : « Je dois dire que je méprise absolument ce projet de loi. Ce sera la première fois que nous criminaliserons potentiellement des personnes dans ce pays pour ne pas adhérer à ce nouveau code Net Zero.

    Il a exhorté le gouvernement à faire preuve de légèreté dans sa proposition visant à potentiellement jeter des concitoyens en prison pendant un an « pour une infraction inconnue du futur liée au Net Zero ».

    « Je suis un conservateur pour la liberté, pour ne pas mettre les gens en prison pour ne pas adhérer à cette religion Net Zero », a-t-il déclaré plus tard dans une interview avec GB News.

    "C'est vraiment un projet de loi horrible, il autorise toutes sortes de pouvoirs intrusifs et j'aimerais qu'il soit abandonné si nous recommençons."

    Le député Craig Mackinlay partage ses réflexions sur un nouveau projet de loi énergétique qui devrait être soumis aux Communes plus tard dans la journée.

    🖥 GB News sur YouTube https://t.co/Wa58gYHxmd pic.twitter.com/08pwGgJJ4Q
    – GB News (@GBNEWS) 5 septembre 2023

    Sir John Redwood, de manière plus diplomatique, a exprimé sa préoccupation « en étant indûment restrictif et particulièrement en menaçant de sanctions civiles, voire pénales, pour certains de leurs comportements », le gouvernement risque de « contrarier » le grand public.

    « Tout au long de ce projet de loi, nous créons des coûts, des réglementations, des pénalités et des obligations. Nous devons garder les gens avec nous et nous risquons de les perdre si nous leur imposons des charges excessives », a ajouté l'ancien secrétaire aux affaires Jacob Rees-Mogg.

    Commentant la troisième lecture du projet de loi par les législateurs mardi, le radiodiffuseur conservateur Nigel Farage s'est montré cinglant dans ses critiques à l'égard de la législation.

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  19. "Il y a des dispositions incroyables dans ce projet de loi qui permettraient la création d'infractions pénales si les entreprises et les particuliers ne disent pas la vérité ou ne répondent pas aux nouvelles exigences énergétiques de leurs maisons", a-t-il déclaré aux téléspectateurs.

    « Cela me semble vraiment extraordinaire. Vous pourriez être poursuivi pour avoir fourni de fausses informations sur l’efficacité énergétique de votre maison », a-t-il ajouté, qualifiant cette décision d’« expansion massive de l’État et de son pouvoir sur nos vies ».

    Le ministre de l’Energie, Andrew Bowie, a déclaré à ses collègues législateurs que le projet de loi est une législation « de premier plan » qui « fournira à ce pays une énergie plus propre, moins chère et plus sûre ».

    https://www.zerohedge.com/political/new-energy-bill-could-see-brits-jailed-failing-comply-cultish-net-zero-regs

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  20. Électricité : ENI, des factures aux montants hallucinants !

    Les clients du fournisseur d’électricité italien ENI ne sont pas prêts d’oublier leur facture de rattrapage… Plus de 100.000 consommateurs l’on reçu avec des montants qui dépassent l’entendement !


    Par Axelle Ker
    le 8 septembre 2023 à 15h30


    certains clients d'ENI ont vu leur facture augmenter de 475 % !

    100.000 factures erronées : ENI veut se rattraper

    Après plusieurs jours de polémiques, ENI a admis des erreurs dans ses factures de régularisation. L'affaire a pris une telle ampleur que le fournisseur d'énergie italien a été convoqué par la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, le mercredi 23 août 2023. ENI ne fût pas le seul, quatre autres fournisseurs ont été mis en cause : Mint Énergie, Wekiwi, Engie, et Méga. Les fournisseurs ont rapidement reconnu avoir envoyé des échéanciers erronés à certains clients ayant renouvelé leurs contrats au second semestre 2022. La raison en était, pour le fournisseur ENI, que les factures omettaient les mesures de protection françaises, notamment le bouclier tarifaire.

    Suite à cette controverse, ENI a mis en place des mesures correctives. Ces mesures garantiront que leurs clients soient bien facturés au tarif du bouclier énergétique pour l'année 2023. ENI s'est également engagé à rembourser ses clients en débloquant 100 millions d'euros. et à créer un "service de contact privilégié" pour traiter rapidement (72 heures) les réclamations des consommateurs. À cela s'ajoutent des négociations visant à proposer à ses clients une réduction pouvant aller de 15 à 30 % du montant de leur facture.

    Irrégularités dans votre facture : que faire ?

    De nombreux consommateurs se sont retrouvés avec des montants hallucinants sur leur facture d'électricité . C'est le cas de Vincent Audigier, qui a témoigné auprès de nos confrères de TF1 : « Ma première réaction était très calme car j'étais absolument convaincu que c'était une erreur ». On ne sait pas vraiment comment est-ce qu'il a fait pour garder son sang froid.... sa facture de rattrapage était de 9 200 euros (contre un prix fixé pour l'année de 3 000 euros) !

    C'est grâce à l'exposition du scandale par UFC-Que Choisir que l'affaire a pu être traitée aussi rapidement. Dans le cas d'irrégularité sur votre facture, l'association de consommateurs a émis plusieurs recommandations pour les consommateurs touchés. Cela peut paraître évident pour certains, mais la première chose à faire est de bien connaître et comprendre les détails de votre facture ainsi que vos droits. N'hésitez pas à contacter son fournisseur en cas de doute. Il est également essentiel de vérifier que votre facture soit basée sur un index réel et non sur une estimation. Assurez-vous également que le tarif de votre offre - abonnement n'a pas été modifié sans votre consentement.

    Si vous rencontrez une irrégularité sur votre facture et que votre fournisseur ne vous fournit pas de réponse satisfaisante, vous pouvez saisir le Médiateur national de l'énergie via son site internet ou en appelant le numéro suivant : 08.00.11.22.12 . Vous pouvez pouvez aussi contacter une association telle qu'UFC-Que Choisir pour déterminer si votre cas est isolé ou non.

    https://www.economiematin.fr/scandale-facture-electricite-rattrapage-eni

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  21. Énergie : la ministre de la Transition énergétique est hors sol !

    Selon les déclarations de la ministre de la Transistion énergétique, Agnès Pannier-Runacher, la consommation d’électricité et de gaz des Français a baissé de 12 % en un an. En plus de les féliciter, elle les incite à poursuivre leurs efforts…. Mais les Français ont-ils vraiment le choix ?


    Par Axelle Ker
    le 8 septembre 2023 à 16h30


    12 % c'est la baisse moyenne de la consommation énergétique des Français sur un an

    Sobriété énergétique : Agnès Pannier-Runacher félicite les Français

    Interrogée par nos confrères de Radio J, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher a annoncé « une baisse de 12 % de la consommation des Français en électricité et en gaz entre le 31 juillet 2022 et le 31 août 2023 ». Elle s'est félicitée de ce résultat, déclarant : « C'est une des plus belles performances européennes». Selon elle, « les Français ont réduit leur consommation d'énergie en raison des inquiétudes liées à l'hiver et ont continué sur cette lancée », ajoutant « la sobriété, ce n'est pas se priver, c'est consommer juste ce dont on a besoin ». Vraiment Madame la ministre ?

    La baisse de leur consommation est surtout due à la pression financière qu'exerce l'inflation sur le budget. Les prix de l'énergie et des produits alimentaires n'ont cessé d'augmenter tout au long de l'année 2023. Aucun secteur de l'énergie n'a été épargné : le prix de l'électricité a augmenté de 10% en août, celui du carburant de près de 21% sur l'année et le gaz de 15%. Si la consommation énergétique des Français a diminué de 12% en 2023, c'est bien parce qu'ils ont dû faire des sacrifices. Les résultats du sondage de BMFTV paru le 6 septembre sont sans appel : 78% des répondants ont déclaré devoir se serrer la ceinture, 44% ont renoncé à partir en vacances ou en weekend, 40% à acheter certains produits alimentaires et 27% à chauffer correctement leur logement. Si les Français ont réduit leur consommation énergétique, ce n'est pas par souci de leur « empreinte carbone », mais bien parce qu'ils n'ont eu d'autre choix que de se priver.

    Quelles prévisions pour 2024 ?

    D'après l'Insee, l'inflation devrait légèrement baisser en novembre (de 3,9% contre 4,8% en août) pour remonter en décembre (4,2%). Autrement dit, avec une inflation moyenne de 5% sur l'année 2023, les prix ne baissent pas, ils augmentent simplement moins rapidement.

    La ministre de la Transition se veut rassurante pour les prévisions du secteur énergétique de 2024. Pourtant la situation ne semble pas prête de s'améliorer. En effet, pour ce qui concerne le carburant, en plus de la fin programmée à la fin de l'année du plafonnement du prix du carburant à la pompe des stations Total énergie (1,99€), les Français dépendent des pays de l'OPEP. Ces-derniers, l'Arabie saoudite en particulier, n'hésitent pas à abuser de la politique du robinet pour profiter au maximum du rebond du marché mondial. Les prix ne devraient donc probablement pas baisser avant un moment et aucune ristourne n'est prévue par le gouvernement. Quant à l'électricité, la fin progressive du bouclier tarifaire étant prévue pour début 2025, ses tarifs vont très probablement subir de plusieurs augmentations d'ici là. Et enfin pour le gaz, tout dépend des réserves des pays de l'Union européenne puisque nous n'en n'achetons plus à la Russie...

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  22. On peut comprendre que la ministre de la Transition énergétique se veuille rassurante auprès des Français sur un sujet qui les préoccupent particulièrement. Mais ses déclarations démontrent le fossé qu'il y a entre ces-dernières et la réalité des Français. Leur portefeuille ne se porte pas bien, et cela n’est pas prêt de s’améliorer...

    https://www.economiematin.fr/energie-baisse-consommation-francais-2023

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  23. C'est quand le grain est au silo qu'on compte les quintaux


    8 Septembre 2023
    André Heitz*


    Début juillet 2023, certains médias comme le Monde se sont sans doute réjouis trop vite de la récolte de céréales à paille, en oubliant les aléas météorologiques et le contexte international. S'il n'y a pas de raison de paniquer, il y en a pour mettre certaines choses à plat.

    Le marronnier du début de l'été

    Est-ce un marronnier qui fleurit quand la torpeur estivale réduit le volume d'informations ou un vieil atavisme hérité du temps – qui nous paraît maintenant lointain – où on scrutait le champ estival pour y deviner la teneur de l'assiette hivernale ?

    L'année dernière, le 2 juillet 2022, la Tribune titrait « Blé : une récolte correcte en vue en France, malgré des rendements en baisse ». Cette année, pour le Figaro du 6 juillet 2023 (avec AFP), ce fut « Blé : prévisions "rassurantes" pour la récolte 2023, avec des rendements en hausse ».

    L'interprofession Intercéréales et Arvalis (Institut Technique du Végétal) pronostiquaient que le rendement national du blé tendre « atteindrait 75 quintaux à l'hectare en 2023, soit une hausse de 4,5 % par rapport à 2022 et 5 % par rapport à la moyenne des dix dernières années ».

    Le Monde s'est distingué avec un titre tapageur, « Les moissons céréalières s’annoncent plantureuses en France », qui ne fait pas honneur à un article tout en nuances de Mme Laurence Girard. Elle écrivait en particulier, avant d'aborder les questions de prix, de coûts de production (qui ne sont pas couverts par les prix actuels), de compétitivité sur le marché international et de géopolitique :

    « Les moissons céréalières s’annoncent donc de belle facture en France cette année. Même si les agriculteurs retiennent encore leur souffle et attendent toujours la fin de l’exercice pour se réjouir. Un aléa météorologique est si vite arrivé et peut briser sur pied les espoirs d’une année. "Pour l’heure, l’ambiance est sereine", constate Benoît Piétrement, président du conseil spécialisé dans les grandes cultures de FranceAgriMer et céréalier dans la Marne. »

    « On peut avoir des surprises »...

    C'était un intertitre, prémonitoire, du Monde.

    Trois semaines plus tard, le ton a changé, même si les prévisions n'ont que peu baissé (de 35,25 à 34,82 millions de tonnes avec un rendement légèrement supérieur à la moyenne quinquennale). La France Agricole titre en effet, le 26 juillet 2023 : « Moisson en 2023 : le blé ne tient pas ses promesses », sur la base d'une enquête de terrain réalisée par Agritel entre le 20 et le 25 juillet 2023.

    C'est que l'état des cultures en sortie d'hiver laissait espérer des résultats exceptionnels.

    « Puis les épisodes de gel tardif qu’a connus l’est de la France en avril, et plus encore l’absence totale de pluie de la mi-mai à la mi-juin, ont "nettement réduit" le potentiel de production dans les deux tiers du nord du pays. "Nous avons perdu 2 à 3 millions de tonnes de potentiel sur mai-juin" évalue Gautier Le Molgat [directeur général d’Agritel]. »

    Et il y eut un épisode météorologique quasi-automnal que beaucoup, matraqués par les discours apocalyptiques sur le dérèglement climatique, ont trouvé invraisemblable ou ont instrumentalisé pour des déclarations que l'orthodoxie climatique a qualifiées de climatosceptiques...

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  24. Le 7 août 2023, la France agricole rapportait qu'il restait 13 % du blé tendre à récolter le 31 juillet 2023 et que la qualité des blés encore sur pied se dégradait.

    Et dans un article du 16 août 2023, « Les chantiers de moisson ont repris dans le Nord-Ouest », la France Agricole décrit des situations compliquées avec, souvent des pertes de qualité reléguant les blés à la production animale.

    Dans un article du 16 août 2023, « Moisson de blé 2023 : un volume préservé malgré des retards et des exportations embouteillées », Pleinchamp (avec AFP) livre la dernière estimation du ministère de l'Agriculture : 35,6 millions de tonnes, en hausse de 3,5 % par rapport à la moyenne quinquennale.

    Mais selon une autre estimation, entre 50 et 70 % des blés récoltés après les pluies seront déclassés en qualité fourragère. Et on peut craindre une saturation du marché de l'alimentation animale du fait des intempéries.

    Les intempéries en Europe

    Selon le bulletin du Monitoring Agricultural Resources (suivi des ressources agricoles – MARS) du Centre commun de recherche de la Commission européenne publié le 24 juillet 2023, la prévision de rendement toutes céréales confondues s'établissait à 5,46 tonnes/hectare (54,6 quintaux/hectare), légèrement au-dessus de la moyenne quinquennale de 5,44 t/ha, et en baisse par rapport à la prévision de juin (5,52 t/ha).

    Ce bulletin contient aussi une mine d'informations sur les différents facteurs qui ont influé sur le rendement en Europe. C'est résumé par une carte, arrêtée au 16 juillet 2023. Chaleurs extrêmes dans le sud de l'Espagne et le nord de l'Italie avec de maigres récoltes à la clé, déficit de pluies dans le nord-ouest de l'Europe, excès de pluies dans l'Europe méditerranéenne...

    Mais entre-temps, il y eut les intempéries... Dans un article du 2 août 2023, M. Willi Kremer-Schillings – Willi l'agriculteur, tenancier d'un blog très visité – estimait qu'en Allemagne, les deux tiers de la surface de blé d'hiver, de seigle et de triticale, soit 2,3 millions d'hectares sur les 3,5 millions d'hectares totaux étaient encore sur pied. Pour le colza, il pourrait s'agir d'environ 500.000 hectares.

    Le Deutscher Bauernverband (Union des Agriculteurs Allemands) était encore plus pessimiste au 3 août 2023 : 80 % des céréales et 50 % du colza étaient sous les pluies.

    La qualité du blé se dégrade et une bonne partie ira à l'alimentation animale, avec une perte de revenus pour les agriculteurs. Pour le colza, selon Willi, la perte pourrait être de 400.000 tonnes du fait de l'égrenage causé par le vent et la pluie.

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  25. Le monde suspendu à la guerre en Ukraine

    C'est quand le grain est au silo qu'on compte les quintaux.

    C'est évidemment difficile, pour une campagne donnée (de juillet à juin de l'année suivante) quand les céréales à paille de l'hémisphère Sud sont encore en croissance. Il faut se contenter de prévisions.

    Fin juillet 2023, le Conseil International des Céréales (CIC) prévoyait une récolte (un disponible) record en céréales pour la campagne 2023-2024 : 2,3 milliards de tonnes, avec des hausses en maïs et en riz, mais une baisse en blé (784 millions de tonnes, en repli de 2,4 % par rapport à la campagne précédente où les récoltes russe et australienne avaient été exceptionnelles).

    Dans un rapport publié le 11 août 2023, le Département Américain de l'Agriculture (une autre référence en la matière) estimait la production de blé à 793,37 millions de tonnes – soit plus que le CIC, mais 3 millions de tonnes de moins que dans son estimation précédente.

    Rapportant les éléments essentiels de ce rapport, le Figaro (avec AFP), par exemple, a titré le même jour : « Vers un recul des productions mondiales de blé, de maïs et de soja en 2023-2024 ». C'est faux pour le blé : ce qui baisse, c'est la prévision – de 796,67 à 793,37 millions de tonnes, un disponible qui reste toujours supérieur au précédent (789,97 millions de tonnes). Le scénario est identique pour le maïs et pour le soja.

    Parmi les variations significatives, il y a une baisse de 3 millions de tonnes pour l'Union européenne, pour un volume total de 135 millions de tonnes, et une hausse de 3,5 millions de tonnes pour l'Ukraine, qui récolterait 21 millions de tonnes.

    La Russie récolterait 85 millions de tonnes (92 millions de tonnes l'année dernière).

    Mais le monde est suspendu à l'évolution de la situation s'agissant de la guerre en Ukraine et des manœuvres géopolitiques de la Russie.

    Les questions qui se posent sont plutôt simples sur le papier : les silos à grains et les installations portuaires de l'Ukraine, ainsi que les transports terrestres, vont-ils devenir des cibles d'attaques ? L'Ukraine arrivera-t-elle à exporter, d'une manière ou d'une autre, maintenant que l'accord qui permettait la circulation des cargos en mer Noire n'a pas été renouvelé ? Comment la Russie utilisera-t-elle son disponible (48 millions de tonnes) ? On sait déjà que Vladimir Poutine a promis des livraisons gratuites à six pays d'Afrique...

    Du reste, les blés russes sont très présents sur les marchés internationaux à des prix très compétitifs, y compris au Maghreb dont la France est habituellement le principal fournisseur. Quand pourra-t-on vendre et dégorger des silos saturés est une question que l'on se pose aujourd'hui.

    Et pendant ce temps, dans l'Union européenne...

    Pendant ce temps, l'Union européenne vaque à ses petites occupations – sachant que c'est la morte-saison en août...

    Sur la question des exportations des produits agricoles ukrainiens par les voies terrestres et maritimes de l'Union européenne, le dernier conseil européen « Agriculture et Pêches » du 25 juillet 2023 est au mieux décevant :

    « Les ministres ont appelé à renforcer davantage les corridors de solidarité et à envisager de mettre en place de nouveaux itinéraires, tout en continuant d'assurer la protection du marché intérieur, et ils ont condamné le blocage de la mer Noire par la Russie. »

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  26. Ouf ! Les choses avancent (ironie)...

    L'obligation faite aux agriculteurs de mettre 4 % de leurs terres en jachère comme condition pour l'obtention des aides PAC est un autre sujet de procrastination. Plusieurs États – dont la France, mais pas l'Allemagne de la coalition « feux tricolores » incluant les Verts – ont demandé que les dérogations soient reconduites en 2024, pour une troisième année.

    Lors du Conseil précité, le commissaire européen à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski, a fait savoir que la Commission européenne était très attentive à cette demande – ça, c'est le volet iplomatique qui ne mange pas de pain. Mais elle souhaitait évaluer les risques pour la sécurité alimentaire de l’Europe au regard de la situation après récolte. La procédure législative pour mettre en œuvre une troisième année de dérogation serait aussi « plus compliquée » car cela demanderait un amendement au règlement européen...

    On ne s'y prendrait sans doute pas autrement pour tergiverser jusqu'à ce qu'il soit trop tard. C'est du reste déjà le cas pour la plupart des agriculteurs, qui ont déjà établi leurs plans de culture pour la campagne à venir.

    Notons le remarquable « en même temps » hexagonal : selon M. Marc Fesneau, il faut pouvoir « s’adapter aux événements », sans pour autant « en rabattre sur les questions environnementales par ailleurs ».

    Pour M. Janusz Wojciechowski, il faut aussi « maintenir la crédibilité de la Pac sur le long terme ».**

    Bref, sur le plan géostratégique, l'Europe se distingue par sa nullité.

    Et, s'agissant du long terme, les extravagantes folies du « Green Deal », du Pacte Vert sont toujours sur la table.

    Notons encore que les cours du blé sont actuellement très bas (autour de 220 euros/tonne, mais les variations peuvent être rapides) et qu'il règne de grandes incertitudes sur les marchés des engrais... qui conditionnent en partie les volumes de récoltes de l'année prochaine.
    _______________

    * André Heitz est ingénieur agronome et fonctionnaire international du système des Nations Unies à la retraite. Il a servi l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Dans son dernier poste, il a été le directeur du Bureau de coordination de l’OMPI à Bruxelles.

    Une version de cet article a été publiée sous un autre titre sur Contrepoints.
    26 août 2023
    6 minutes
    Les récoltes de blé ne sont pas si bonnes que prévues
    https://www.contrepoints.org/2023/08/26/462136-les-recoltes-de-ble-ne-sont-pas-si-bonnes-que-prevues

    ** Il n'y aura pas de dérogation...

    https://seppi.over-blog.com/2023/09/c-est-quand-le-grain-est-au-silo-qu-on-compte-les-quintaux.html

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  27. Les ONG comme outils clés de la politique de Grande Réinitialisation


    7 septembre 2023
    par Jan Müller


    Les milliardaires de la classe dirigeante occidentale ont créé des ONG en tant qu’acteurs qui veillent à ce que les entreprises et les corporations ne quittent pas l’agenda transformateur actuel.

    Tout a commencé de manière inoffensive. Au début des années 2000, Greenpeace partait à la chasse au « lait génétique » dans une brochure. Greenpeace considère le lait génétiquement modifié comme du lait provenant de vaches nourries au soja, lui-même issu de plantes génétiquement modifiées. Même si ce fait n’a aucune influence sur le lait, tous les grands distributeurs alimentaires se sont inclinés devant Greenpeace. À l’époque, beaucoup l’avaient considéré comme une curiosité. De telles ONG d’évaluation sont désormais devenues un instrument de pouvoir important dans le capitalisme occidental, sur le seuil de la primauté des lois économiques vers la pure tyrannie.

    Examiner les ONG en tant qu’acteurs clés

    En avril 2023, il a été rapporté que la brasserie américaine Anheuser-Busch avait engagé l'influenceur transgenre Dylan Mulvaney comme partenaire publicitaire pour son produit « Bud Light ». Cependant, cela n'a pas été bien accueilli par les clients, les appels au boycott ont été salués, les ventes de bière de cette marque ont chuté de manière drastique et l'entreprise a finalement perdu plus de 15,7 milliards de dollars en valeur d'entreprise. Anheuser-Busch n’est cependant pas un cas isolé, comme le rapporte le Washington Standard dans son édition du 10 avril 2023 : « Des entreprises comme Gillette, Disney, Nike, Tampax et Bud Light semblent avoir complètement abandonné leur base de clientèle et se sont tournées vers un un groupe cible complètement différent – ​​un groupe qui n’a probablement pas besoin ou ne veut pas du tout de leurs produits. » [1]

    Bien entendu, cela concerne les citadins aisés en général et la communauté transgenre en particulier. La question se pose naturellement de savoir pourquoi les entreprises offensent si brutalement leurs clients habituels. Le contexte dans ce cas et dans bien d’autres est celui des ONG d’évaluation.

    La campagne pour les droits de l'homme en est un exemple. Il s’agit de l’organisation de lobbying la plus puissante en faveur des personnes LGBTQ, etc., qui s’est particulièrement concentrée sur les questions transgenres ces dernières années. Apparemment, la participation au processus de notation est volontaire. Cependant, le HRC est financé par les entreprises les plus puissantes du monde et les hommes les plus riches du monde, y compris des acteurs du complexe numérique-financier tels qu'Amazon, Google, JPMorgan Chase, Microsoft, Morgan Stanley, Pfizer, UPS, Visa, Mastercard, Goldman Sachs. et PayPal.

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  28. Aux États-Unis, la Human Rights Campaign établit chaque année un indice d’égalité en entreprise. Afin de recevoir la très convoitée note de 100 %, les entreprises doivent remplir un certain nombre de conditions, notamment : « Marketing ou publicité auprès des consommateurs LGBTQ ». Ce qui nous ramène à Anheuser-Busch, dont la campagne publicitaire a tourné au désastre. De plus, l’indice d’égalité des entreprises est totalement opaque. [2] Il est uniquement indiqué quelles entreprises ont reçu combien de points. Nous ne connaissons pas les circonstances dans lesquelles cet examen a eu lieu.

    Les oligarques occidentaux utilisent ces ONG de valorisation comme leviers pour les processus de transformation de l'économie et de la société ; abréviation de lutte des classes d’en haut. [3]

    « Si une entreprise refuse « l'offre » du HRC, les conséquences sont les suivantes : les investisseurs se retirent, les taux d'intérêt des prêts augmentent, les prêts sont rappelés par anticipation, le financement des organisations non gouvernementales (ONG) et des fondations est retiré, les contrats de maintenance deviennent plus chers ou sont terminés, les médias font des reportages de manière désobligeante, les droits de licence augmentent, les accords de coopération ne sont ni prolongés ni résiliés, etc. » [4]

    La Campagne des Droits de l’Homme n’est pas un cas isolé. Il existe désormais un sous-bois virtuel d’évaluation des ONG sur des sujets éveillés et verts. Elles sont toutes financées et donc contrôlées par les hommes les plus riches et les plus puissants du monde.

    En contrôlant les appareils d'État - par exemple via le Forum économique mondial - et les médias, les oligarques font une grimace sur l'adhésion prétendument volontaire des entreprises à ces ONG. Le problème avec ces ONG, c’est que les milliardaires peuvent également prendre le contrôle d’entreprises qu’ils ne possèdent pas – même pour de petits pourcentages. Les banques fantômes Blackrock and Co. ont déjà établi un gigantesque monopole au cœur de l’industrie occidentale et ont délibérément réduit la concurrence. Ceux-ci, à leur tour, ne sont que des prestataires de services pour les très riches, dont ils gèrent les actifs.

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  29. En contrôlant les plus grandes entreprises mondiales, les milliardaires peuvent également les utiliser pour faire avancer leur programme climatique. Même si l’ensemble des milliardaires profite de ce programme, il y a aussi des perdants parmi les entreprises, par exemple dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique. Les idéologues du capital comme Klaus Schwab ne le contestent même pas. Dans leur livre "Covid-19 - Le grand bouleversement", Schwab et Thierry Malleret énumèrent de nombreuses industries qui vont soit fortement diminuer, soit disparaître complètement. Il existe de nombreux processus commerciaux perturbateurs liés au confinement dû au coronavirus et au changement climatique ultérieur. [5]

    Au service de l'oligarchie

    Les ONG de notation servent à discipliner les entreprises et à les empêcher de quitter l’agenda éveillé et climatique. Cela est tout à fait évident, car les entreprises qui ne se soucient que du profit et ne se soucient pas des divers agendas des oligarques peuvent réaliser des bénéfices élevés, croître très rapidement et faire reculer la part de marché des entreprises détenues par les oligarques. Ces ONG empêchent la concurrence et veillent à ce que les entreprises évoluent au même rythme.

    Ils mettent également en œuvre une réglementation souple en prévision de la prochaine réglementation gouvernementale plus stricte. Selon le principe de la grenouille dans l'eau chaude, la direction s'adoucit peu à peu et s'habitue à des interventions toujours plus nombreuses sur le marché dans l'intérêt des oligarques.

    Ce principe peut être très bien démontré à l'aide de l'exemple de la campagne « True Costs » du discounter Penny.

    Contrairement à de nombreuses autres sociétés, la société mère REWE (abréviation de Revision Association of Westkauf Cooperatives, représentée en Autriche sous la marque ADEG) n'appartient pas à Blackrock, à une autre banque fantôme ou aux milliardaires occidentaux, mais aux commerçants ou grossistes affiliés en raison à ses origines coopératives. Néanmoins, REWE respecte docilement toutes les exigences de l’agenda climatique et agit comme si l’entreprise appartenait à Gates ou à Bezos.

    Penny est la branche discount du groupe REWE, beaucoup plus grand. Son chiffre d'affaires de 8,8 milliards d'euros ne représente qu'une fraction de l'ensemble du groupe, qui s'élève à 85 milliards. C'est donc une bonne occasion d'offenser vos propres clients. Cela s'est produit avec la campagne True Cost. Après cela, pendant une semaine, Penny a augmenté de plus de moitié les prix de nombreux produits tels que le fromage, les saucisses, les yaourts aux fruits et autres dans les 2 150 magasins. Penny souhaitait informer ses clients sur le « coût réel » des produits si l'on prenait en compte leurs émissions de gaz carbonique. Les prix ont été fixés par des scientifiques de l'Université de Greifswald sur la base de « calculs » opaques et incompréhensibles. [6]

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  30. Bien entendu, là n’est pas la question, selon le Dr. Amelie Michalke, de cette université, « présente immédiatement les véritables coûts de toute nourriture. » [7]À l’inverse, cela signifie que cela devrait certainement se produire à long terme. Comme chacun le sait, seuls ceux qui en ont besoin, c’est-à-dire les pauvres et ceux qui sont déjà proches du seuil de pauvreté, font leurs achats chez les discounters. De telles actions constituent une attaque flagrante contre le droit à la vie de cet important groupe de population. Hartz IV a été délibérément conçu de telle manière que ses destinataires ne puissent pas participer à la vie sociale. Seule une survie élémentaire est possible. Par exemple, alors que les gens normaux vont occasionnellement manger au restaurant, les receveurs Hartz IV déclarent : « Malheureusement, nous devons rester dehors. Les demandes de l’AfD en faveur d’une réduction radicale de ces salaires entraîneraient une chute d’une grande partie de la population de la pauvreté relative absolue, voire d’une famine endémique. Un doublement ou un triplement des prix des denrées alimentaires, comme l'exige Michalke et pratiqué par Penny pendant une semaine, aurait le même effet, puisqu'une grande partie des prestations Hartz IV doit être dépensée en nourriture. Après cette explication, on pourra peut-être apprécier la cruauté brutale avec laquelle Penny a agi et comment cette action a affecté ses clients.

    Si les milliardaires occidentaux parviennent à leurs fins, les gens, en particulier les pauvres, devront de toute façon à l’avenir se nourrir d’insectes répugnants – plus d’informations à ce sujet sur TKP.

    Cette campagne n'est pas un hasard, puisque REWE est, entre autres, membre de la Science Based Target Initiative (SBTI). Leur objectif est de faire respecter l’objectif de 1,5 degré auprès des entreprises. [8] Si les projets qu'ils soumettent, comme « True Costs », c'est-à-dire affamer les plus pauvres de la société, sont acceptés, l'entreprise reçoit un label correspondant. Le SBTI est financé par les hommes les plus riches du monde ou leurs fondations : Jeff Bezos/Amazon, Bloomberg, Rockefeller, UPS et bien d'autres. [9]

    Même le « magazine d'opinion libéral-conservateur » Tichys Insight a dû dire : « Il semble que même les préjugés les plus sombres sur les milliardaires soient vrais ici lorsqu'un fournisseur de nourriture bon marché offense ses clients financièrement faibles en doublant les prix pour attirer les puissants financièrement. laisser une bonne impression sur ce monde. » [10]

    Les ONG écologiques et de valorisation éveillée servent les milliardaires pour étrangler des industries entières sans posséder toutes les entreprises.

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  31. Sources:
    [1] Cité de : Tom-Oliver Regenauer : Hijacked corporations, manova, 10 juin 2023, sur Internet : https://www.manova.news/artikel/gekaperte-gruppen , consulté le 14 août 2023

    [2] Voir Corporate Equality Index 2021, sur Internet : https://reports.hrc.org/corporate-equality-index-2021 , consulté le 14 août 2023

    [3] Voir Regenauer 2023, ibid.

    [4] Regenauer 2023, ibid.

    [5] Voir Klaus Schwab & Thierry Malleret : Covid 19 – Le grand bouleversement, Cologny 2020, e-book, chapitre 2.2

    [6] Voir Klaus-Rüdiger Mai : Non seulement conduire, mais aussi bien s'alimenter devient un luxe - ÖRR promeut la campagne de supermarché « True Costs », Tichys Insight, 1er août 2023, sur Internet : https://www . tichyseinblick.de/meinungen /driving-good-nutrition-germany-luxury-penny-wdr-ard/ , consulté le 14 août 2023

    [7] Mai 2023, ibid.

    [8] Voir David Boos : From penny launderers to milliardaire socialism : Why corporations submit to the green didict, Tichys Insight, 4 août 2023, sur Internet : https://www.tichyseinblick.de/daili-es-sentials/ penny-sbti -true-prices/ , consulté le 14 août 2023

    [9] Voir Science Based Target Initiative : How we are financés, sur Internet : https://sciencebasedtargets.org/about-us/funders , consulté le 14 août 2023.

    [10] Voir Boos 2023, ibid.

    https://tkp.at/2023/09/07/ngos-als-schluesselwerkzeuge-der-great-reset-politik/

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  32. « L’Envie » d’Helmut Schoeck, un ouvrage majeur

    Présentation d’un ouvrage très instructif de 1966 qui est resté une référence dans le monde entier, y compris en France, où il a été traduit bien plus tardivement qu’ailleurs.


    Johan Rivalland
    le 8 septembre 2023


    Voici un ouvrage que j’ai acheté à sa sortie en France en 1995, et vers lequel je renvoie depuis longtemps au fil de mes articles. Il était temps que je me décide à en faire une présentation, comme il le mérite.

    L’envie est un sentiment éprouvé par de nombreuses espèces vivantes, mais particulièrement marqué chez l’être humain. Présent à la fois dans la littérature, la philosophie, la psychologie, la religion, et beaucoup d’autres domaines qui ne font que retranscrire un phénomène ancré dans toutes les civilisations et époques de l’humanité, il manquait une somme sur le sujet.

    C’est ce que propose le sociologue Helmut Schoeck (1922 – 1993), de manière particulièrement brillante.

    L’envie, un sentiment universel

    La thèse d’Helmut Schoeck s’articule autour de l’idée que, loin d’être purement conjoncturelle et susceptible d’être supprimée, en particulier dans des situations où règnent de vives inégalités, l’envie est un sentiment consubstantiel à l’être humain. Il est donc naïf de prétendre l’éradiquer, à l’image de ce que les théories marxistes visant un égalitarisme intégral prétendaient accomplir (on en trouvera d’ailleurs une illustration dans le roman Kallocaïne, présenté récemment).

    Il s’agit d’un processus psychologique qui exige un cadre social, donc l’existence de deux ou plusieurs individus. Et qui explique beaucoup de choses dans la vie humaine, celle des sociétés, et dans l’histoire des civilisations.

    Contrairement à l’amour, l’amitié ou l’admiration, par exemple, qui supposent l’attente d’une réciprocité, l’envieux ne souhaite rien de tel, écrit Helmut Schoeck. Il ne souhaite d’ailleurs pas spontanément entrer en relation avec la personne qu’il envie. Et plus intensément il concentre sa pensée sur l’Autre, plus il est renvoyé à lui-même.

    L’envie ne consiste, en effet, pas à vouloir accaparer un avantage appartenant à l’Autre, mais en ce que l’envieux « souhaite le voir volé, dépossédé, dépouillé, humilié, mis à mal ».

    L’envieux de type pur n’est ni un voleur ni un escroc travaillant pour son propre bénéfice. Et lorsque l’envie porte sur les qualités personnelles, ou le savoir, ou la réputation d’un autre homme, il serait impossible en tout état de cause de l’en dépouiller. Mais il est toujours loisible de souhaiter que l’Autre perde sa belle voix, sa virtuosité, sa prestance ou sa vertu.

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  33. On en trouvera, là encore, une illustration dans le film Amadeus de Milos Forman… Mais de manière plus générale, c’est surtout « la distance sociale séparant l’envieux de la personne enviée » qui prédomine, même si les motifs peuvent varier selon les sociétés et les civilisations. Envier et être envié peuvent coexister chez un même individu.

    C’est aussi la raison pour laquelle, par exemple, la religion tente de mettre à disposition des croyants « des images mentales qui libèrent l’envieux de son envie et l’envié de son sentiment de culpabilité et de sa crainte des envieux ».

    Mais les idées ne sont pas seules à exercer une influence sur le rôle que peut jouer l’envie. Les structures et les processus de la vie sociale, engendrés eux-mêmes par des idées, entrent également en ligne de compte, nous dit Schoeck.

    Pour autant, on ne peut réduire cette pulsion à des stéréotypes. Et c’est tout l’intérêt de l’ouvrage que d’entrer dans des analyses très fines mettant en cause les idées reçues.

    La santé, la jeunesse, la beauté, le pouvoir, la richesse, sont ainsi susceptibles de susciter l’envie. Et celle-ci est présente chez l’humain plus que chez n’importe quelle espèce du fait de la longueur de l’enfance (où ce sentiment apparaît entre frères et sœurs). Mais si cela fluctue d’une société ou d’une culture à une autre, l’ethnographie montre en revanche sans équivoque que cette notion est sans doute la mieux comprise et partagée, y compris des tribus primitives, bien davantage que des concepts que l’on ne retrouve pas forcément dans toutes les cultures, tels que l’espoir, l’amour, la justice ou le progrès.

    Elle est d’ailleurs, écrit Helmut Schoeck, bien plus facile à différencier que d’autres processus psychiques trop souvent apparentés dans la littérature notamment, comme l’agression, l’inimitié, le conflit, la frustration, la privation, la tension ou encore la friction.

    Elle caractérise clairement le fait de « ne pas supporter qu’un autre soit, ou puisse, ou vaille, ou possède une chose dont lui-même est privé et qui éprouve, pour cette raison, un plaisir particulier à voir cette chose détruite chez l’autre sans que pour autant elle lui revienne à lui ».

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  34. Ce qui s’applique d’ailleurs aussi à l’économie :

    Il serait aisé de démontrer qu’un impôt fortement progressif sur le revenu, une taxation de l’héritage équivalant à une confiscation pure et simple (les coutumes correspondantes chez les primitifs, l’agression muru des Maoris, par exemple) constituent une objectivisation de l’envie.

    Un concept refoulé ?

    Or, ce qui retient particulièrement l’attention de l’auteur est la quasi-absence de ce concept depuis le XXe siècle en littérature, et en particulier dans le champ des sciences sociales et de la philosophie traitant de la morale. Semblant nier ou minorer, de la sorte, l’importance fondamentale qu’elle a toujours eue en tant que réalité sociale.

    Son aspect négatif et dévastateur comme fin en soi n’avait jamais cessé d’être décrit et blâmé depuis des millénaires. Pour autant, l’anthropologie montre aussi que « sans l’envie, l’être humain ne peut pas trouver sa vraie place dans la société ». Prétendre l’annihiler relève de l’utopie. Seule sa forme pathologique étouffant tout autre sentiment chez un individu, ou celle d’une société exclusivement préoccupée d’apaiser ces envieux supposés ou provoqués, relèvent de l’absurdité.

    Plus encore, relève le sociologue, personne ne mettra ouvertement en garde quelqu’un contre l’envie qu’il risque de provoquer chez lui. Il s’agit d’un tabou. On préférera se taire, ou qualifier la chose d’intolérable ou de pas équitable.

    La thèse fondamentale qu’Helmut Schoeck défend ainsi est que plus il est possible, dans une société donnée, d’agir comme si l’envie n’existait pas, plus l’activité économique et le nombre des innovations iront croissants. Oblitérer les différences susceptibles d’être observées entre individus permettrait ainsi « au législateur et au pouvoir politique de protéger, en respectant les formes de l’égalité, les acquis inégaux des membres de la communauté, quitte le cas échéant, à favoriser leur progression de manière inégalitaire ».

    Il ajoute ceci :

    En réalité, cet état d’équilibre demeure un but idéal jamais atteint. Nombre de propositions bien intentionnées visant à l’édification d’une « société meilleure », d’une « société juste » s’égarent dès le départ dans une pétition de principe : il s’agit pour elles d’une société dans laquelle il ne subsiste plus rien qui puisse donner naissance à l’envie. Pareille situation ne se présentera jamais, car on peut prouver que l’homme inventera en cas de besoin un objet d’envie à son usage.

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  35. Dans l’utopie d’une société où non seulement nous porterions tous les mêmes vêtements, mais où nous aurions aussi les mêmes visages, chacun envierait encore à l’autre la force d’âme supposée qui permettrait à cet autre de nourrir des sentiments et des pensées personnelles sous le masque de l’égalitarisme.

    Envie et langage
    Helmut Schoeck revient sur le sens historique du mot « envie ».

    Doté au départ de quelques attributs positifs, il revêt aujourd’hui un sens pleinement négatif, proche de la haine, de la malice et de la malveillance, d’un sentiment qui ronge l’âme ; on apprend au passage que dans certains cas, le désir de se supprimer de l’envieux peut s’accompagner du sentiment de ne pas supporter « que d’autres, avides de vivre ou à tout le moins courageux, lui survivent » – phénomène que je n’ai jamais compris, le rencontrant régulièrement dans des faits divers.

    Il est bien distinct du mot « jalousie », auquel il est trop souvent apparenté à tort, vue comme la crainte de perdre l’affection, la fidélité de l’autre, ou la volonté exacerbée de conserver ce qui nous appartient de droit, et méfiance que l’on peut éprouver à l’égard de celui que l’on soupçonne de vouloir nous le ravir, qui peut d’ailleurs être dans certains cas l’envieux…

    La jalousie n’est pas forcément négative (à l’instar de l’émulation, qui ne peut en aucun cas non plus être confondue avec l’envie). Des expressions du type « je vous envie » sont ainsi utilisées à tort, là où nous devrions dire « Je suis jaloux de vous ». Ce qui est bien symptomatique de la quasi-disparition de l’idée d’envie dans les discours et la littérature depuis le XXe siècle, si ce n’est sous une forme fautive, là où on n’ose plus se définir comme tout simplement jaloux, ce qui n’a rien de répréhensible, la jalousie induisant au pire une rivalité loyale et sans ressentiment ou désir de destruction par méchanceté.

    Quant à l’envie, sa nature est bien plus complexe, relevant à la fois de l’égocentrisme, de l’agressivité et du déplaisir, de penchants ou prédispositions qui rendent vaines par exemple les théories égalitaristes, qui commettent l’erreur de croire que l’on peut agir sur une cause, alors que les mécanismes déclencheurs de l’envie sont bien plus complexes et difficiles à identifier.

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  36. Bien au contraire, l’envieux étant plus désireux de détruire (par exemple par des incendies) que de posséder les biens matériels ou moraux de l’envié, dont il se dit qu’il doit être épuisant de les posséder, les politiciens savent pertinemment, et tiennent compte du fait que « un revenu national minime est mieux accepté par tout le monde qu’un revenu plus important au sein duquel émergent de grandes fortunes ». On comprend, là encore, bien des choses…

    L’analyse des proverbes en la matière permet à l’auteur de compléter le panorama.

    Ils sont nombreux, et très évocateurs d’un certain état d’esprit qui consiste pour l’envieux à ne voir que ce qu’il veut voir, et à l’envié à tenter d’amoindrir ou de cacher un gain ou un plaisir dont il aurait bénéficié (quelqu’un qui obtient une promotion, le gagnant à une loterie, etc.).

    L’envie est d’ailleurs impossible à apaiser. Et on observe que « plus on fait de bien à l’envieux, plus il devient mauvais » ; c’est-à-dire qu’au lieu de lui enlever ses motifs supposés d’envie, et de le rendre plus heureux, quels que soient les cadeaux et bienfaits que pourra lui faire son bienfaiteur, plus l’envié œuvra en ce sens, « plus on lui montre à quel point on lui est supérieur et combien facilement on peut se passer de ce qu’on lui donne » (ce qui, là encore, à un niveau collectif, pourrait expliquer un constat que nous faisions encore récemment sur l’ingratitude que peuvent éprouver les Français qui bénéficient d’aides étatiques dispendieuses sans forcément en avoir conscience, ou les jugeant toujours insuffisantes, rendant ces aides, sinon dangereuses, souvent inutiles et stériles – dans le sens où les gouvernants s’en servent souvent (un peu naïvement, de fait) dans un but généralement intéressé…).

    Dans certains cas, l’envieux sera même prêt à se saborder lui-même, à souffrir, voire à mourir, du moment que celui qu’il envie porte lui aussi un fardeau. Les proverbes sont tous d’accord sur le point que c’est à lui-même que l’envieux cause le plus grand mal. Il s’agit d’une attitude stérile, le plus souvent pathologique, conte laquelle il n’existe pas de remède.

    Convoitise et malignité s’accompagnent par ailleurs d’un sentiment d’infériorité et d’impuissance vis-à-vis de la personne enviée, qui provoque l’irritation et la haine de l’envieux. Qui, de ce fait, se réjouit de manière diabolique des malheurs ou déceptions que peut connaître la personne enviée. Seule la raison, selon Adam Smith, est à même de venir réfréner et étouffer les manifestations de l’envie que chacun éprouve à l’égard de chacun. C’est la base de la civilisation. Car, quelle que soit la culture ou le type de société, l’envie se rencontre partout inéluctablement. C’est aussi ce qu’Helmut Schoeck nous montre à travers de nombreux exemples et développements.

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  37. L’envie, un obstacle au développement

    L’étude des peuples primitifs révèle particulièrement bien l’importance que peut prendre l’envie dans les rapports humains.

    Polygamie, sorcellerie, magie noire, peur de la concurrence et obstacles à toute forme de progrès, nombreux sont les exemples développés qui permettent de montrer la diversité des situations à travers lesquelles on perçoit la complexité du phénomène.

    Attitudes que l’on retrouve, dans certains cas et sous d’autres formes, dans les sociétés modernes, y compris parmi des personnes cultivées. Notamment parmi ceux qui se disent obsédés par les inégalités.

    L’homme politique dont le projet de loi prévoyant une taxe spéciale sur certains produits de luxe ou sur des sources de revenus susceptibles d’exciter l’envie est acceptée par le Parlement croit peut-être en toute bonne foi à la rationalité de son initiative en termes de politique économique […] Il existe encore, hélas ! des économistes modernes capables de faire le raisonnement erroné selon lequel l’avantage acquis par l’un doit nécessairement entraîner une perte pour l’autre ; certes, ils ne recourent pas à une magie malfaisante, mais ils prennent parfois des mesures à peine moins absurdes, une forme particulière d’impôt, par exemple qui, en dernière analyse, fait du tort à ceux-là même qu’elle prétend aider.

    C’est vrai aussi de tous ceux, même ayant aujourd’hui une bonne situation qui, voulant apaiser le souvenir d’une peine ou d’un travail rebutant qu’ils ont connu, s’efforcent avec une joie mauvaise de faire subir les mêmes ennuis à une personne plus jeune, faisant fi des progrès qui permettent désormais de rendre la tâche et la vue bien plus faciles. Ce qui est parfois l’objet de conflits de générations.

    Les craintes liées à l’envie
    L’avenir et le progrès social dépendent du progrès économique, qui lui-même repose sur la confiance.

    L’envie, surtout lorsqu’elle est institutionnalisée, suscite la méfiance, et donc la réticence à entreprendre (on peut se demander d’ailleurs si les excès liés à l’écologisme ne peuvent pas engendrer ce type de frein). Ceci est historiquement avéré dans le cas de certaines sociétés, où les méthodes agricoles sont restées traditionnelles et primitives, de peur de se heurter aux barrières de l’envie.

    De même, il existe de multiples observations de communautés au sein desquelles l’envie de tout le monde envers tout le monde conduit à une activité humaine qui vise la diminution des ressources. Surtout lorsqu’une dimension magique intervient dans les esprits et que l’on craint le mauvais œil.

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  38. Cela peut aller jusqu’à couper la communication entre les gens, qui ont tout intérêt à se montrer d’une discrétion extrême. Ou bien à ne partager que les mauvaises nouvelles, surtout pas les bonnes. On voit par là que l’envie peut conduire en certains endroits à une vie en société fort peu stimulante, où l’entraide peut même être fuie, celui qui aide l’autre pouvant devenir son ennemi. Ce qui s’applique aussi régulièrement, à un point que l’on n’estime pas, dans le domaine de l’aide au développement.

    Et lorsqu’il n’y a plus de biens matériels susceptibles de provoquer l’envie, alors la haine peut se retourner vers la personne physique elle-même.

    Nous découvrons ici un effet bénéfique de la propriété privée qu’on met rarement en relief. Elle n’est pas, comme ne cessent de nous le répéter les apôtres de l’égalitarisme, un motif d’envie destructrice, mais au contraire un mur protecteur nécessaire dressé entre les individus.

    C’est aussi par cette raison que l’on peut expliquer la crainte proverbiale chinoise de « perdre la face ». L’auteur explique qu’il s’agit en réalité de l’un des moyens d’échapper à l’envie. Et donc d’éviter de courir le danger de faire un faux pas, préjudiciable notamment à l’initiative et à l’innovation. Il ne s’agit donc pas d’hypocrisie, comme l’interprètent les Occidentaux.

    De nombreux travaux d’ethnologie tous plus passionnants que les autres, que je ne peux bien évidemment tous passer en revue ici, enrichissent d’anecdotes passionnantes cet ouvrage très dense, dont la portée est très étendue et souvent assez complexe (je ne parle pas de l’ouvrage, qui lui est fluide et se lit bien). Ils expliquent assez bien, par exemple, l’existence de ghettos, parfois dus simplement, non au fait de ceux qui accueillent, mais à des formes d’inhibition liées à la haine et à l’envie suscitées parmi les migrants à l’égard de ceux qui parviennent à s’assimiler de manière exemplaire dans une ville, une région ou un pays. Ou encore la difficulté particulière, en de nombreux lieux, à devenir chef ou à assumer des responsabilités au service des autres ou d’une collectivité.

    Psychologie de l’envie
    En définitive, insiste l’auteur, l’envie serait souvent attachée à des choses qui peuvent sembler la plupart du temps tout à fait dérisoires, mais qui ne le sont pas tant que cela aux yeux de l’envieux.

    Il souligne d’ailleurs un paradoxe frappant :

    Une inégalité écrasante, provoquant l’étonnement, surtout si elle comporte un élément tout à fait inaccessible au commun, suscite bien moins l’envie qu’une inégalité minime devant laquelle l’envieux doit se dire : il s’en faut de peu pour que moi aussi j’en sois capable.

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  39. De fait, il s’agit d’un sentiment qui remonte très souvent à l’enfance, très présent dans les rapports entre frères et sœurs, et qui provient d’un ressentiment exacerbé par l’imagination. Mais il serait absolument simplificateur de s’en tenir là, et de réduire ce sentiment, plus proche d’ailleurs la plupart du temps de la jalousie en l’occurrence, à ce simple facteur temporel.

    Helmut Schoeck pousse l’analyse beaucoup plus loin, tellement que je préfère renvoyer ceux que cela intéresse à la lecture du livre. Je m’en suis tenu ici à une simple présentation rapide des cent premières pages, essentiellement les cinq premiers chapitres, alors qu’il en comporte vingt-deux. Il serait naturellement trop long de poursuivre ainsi, à moins d’envisager de nombreux volets…

    La suite de l’ouvrage aborde, entre autres, les aspects de la question liés aux sciences sociales, ceux du crime inspiré par l’envie, la notion de destin, la place occupée par ce sentiment dans la littérature, dans la philosophie, ou encore la politique, mais aussi les liens avec l’éloge de la pauvreté, le sens de la justice et l’idée d’égalité, la crainte d’être différent des autres, la notion de propriété, d’imposition, de révolutions sociales, d’indignation, et plus généralement de la place des théories de l’envie dans l’existence humaine, ou de l’utopie d’une société exempte d’envie.

    Autant de chapitres qui vous permettent de mesurer la richesse particulière de cette lecture, qui permet clairement de l’identifier comme un monument du savoir et de la réflexion.

    Helmut Schoeck, L’Envie – Une histoire du mal, Les Belles lettres, novembre 1995, 532 pages.

    https://www.contrepoints.org/2023/09/08/462748-lenvie-dhelmut-schoeck-un-ouvrage-majeur

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    1. Envier c'est vouloir avoir. L'envie de manger est naturelle comme celle de marcher, de respirer, etc, mais l'envie de tuer ne l'est pas, sauf chez les psychopathes, les trisomiques, ou chez certains attardés mentaux. Tuer quelqu'un à 600 km que l'on a jamais vu, que l'on ne connaît pas et ne sait ce qu'il fait n'est pas de l'envie, c'est de la folie, de la démence, le meurtre. Nombreux sont les chefs d’États ou ministres ou simples milliardaires qui ne savent quoi faire pour se distraire, pour quitter la routine, qui hésitent entre la rousse et le petit Robert, "Qui vais-je humilier aujourd'hui ? Qui vais-je ruiner ? Qui vais-je tuer lui et sa famille ?". Alors, ils les tuent tous, TOUS ! Ordonnent de chemtrailler tout le pays ! Ordonnent d'inoculer la mort lente à toute la population ! Les chiens doivent obéir ! Ces moutons iront à l'abattoir ! On écrasera tous ces cafards ! On mettra fin à la population exponentielle qui compte maintenant de 10 à 20 % de surdoués !

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  40. Est-ce la raison pour laquelle les voitures bleues, les parapluies bleus et autres objets bleus n’ont pas brûlé dans les incendies de Maui ?


    07/09/2023
    Ethan Huff


    Les esprits curieux n’acceptent pas l’histoire officielle selon laquelle les incendies de Maui seraient un événement naturel et inattendu – et certainement pas le produit d’un concept mythique comme le « changement climatique » ou le « réchauffement de la planète ».

    Comme les récents incendies en Californie et en Australie, les incendies d’Hawaï « ne ressemblent à rien de ce que nous avons jamais vu auparavant », pour citer Greg Reese d’Infowars, qui a réalisé la vidéo d’information suivante sur ce que beaucoup croient réellement arrivé à l’ouest de Maui.

    "On les appelle "incendies de forêt" et "feux de forêt", mais il s'agit clairement de quelque chose de très différent", explique Reese - regardez ci-dessous :

    "Ces incendies brûlent les maisons dans une empreinte de cendre poudreuse blanche tout en laissant souvent les arbres et arbustes verts environnants pratiquement intacts. Dans les cas extrêmes, les incendies de forêt peuvent atteindre des températures allant jusqu'à 1 500 degrés Fahrenheit (815°C), et le point de fusion de l'aluminium est de 1 220 degrés Fahrenheit.(660°C) , il est donc possible qu'un incendie de forêt extrême fasse fondre l'aluminium.

    "Mais il y a des voitures avec des flaques d'aluminium fondu qui ne se trouvaient clairement pas dans la zone des incendies de forêt, et du verre fondu, qui a un point de fusion d'environ 2 500 degrés F. (1371°C). Ce sont des anomalies inexpliquées."

    (Connexe : consultez notre article précédent sur les mystérieux objets non brûlants qui sont restés indemnes lors de la catastrophe de Lahaina.)

    La couleur bleue, indemne lors des incendies de Maui, a une fréquence de 6,66.
    Comme ce fut également le cas lors des incendies de 2018 en Californie, des objets tels que des voitures et des maisons ont brûlé jusqu'à ce qu'ils se soient effondrés sur leur propre empreinte, ne laissant derrière eux que de la cendre blanche.

    "Nous avons constaté les mêmes anomalies à New York le 11 septembre 2001 : des voitures complètement brûlées sans aucune explication", souligne Reese.

    Il est inquiétant de constater que les incendies de Maui étaient très sélectifs quant à ce qu’ils brûlaient. Les pauvres et les classes moyennes ont vu leurs maisons et leurs moyens de subsistance entièrement réduits en cendres tandis que les somptueuses propriétés de personnes riches comme Oprah et Jeff Bezos sont restées indemnes.

    "A Maui, ces incendies contre nature ont épargné les maisons des riches tout en brûlant les maisons indigènes de la classe ouvrière", explique Reese. "Avec précision, ces incendies ont détruit les zones les plus enviées et les plus prisées de Maui."

    Il devient rapidement de notoriété publique que le gouvernement dispose d’armes à énergie dirigée, ou technologie DEW, qui utilisent des lasers et de la lumière pour cibler certains objets et lieux à détruire tout en laissant tranquille la zone environnante.

    "Pendant des décennies, les armes à énergie dirigée ont été classifiées, mais elles sont connues du public depuis plusieurs années maintenant", explique Reese. "Les armes à énergie dirigée, connues sous le nom de DEW, ont la capacité de brûler des maisons avec ce type de précision – mais pour être aussi précises, il faudrait cartographier la zone."

    Il s’avère qu’en janvier, de nombreux habitants d’Hawaï ont observé d’étranges lumières laser vertes dans le ciel. Reese affirme que ces lasers sont une preuve positive que le gouvernement cartographiait le terrain à l'avance à l'aide d'un réseau géospatial.

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  41. Après que les incendies ont détruit Lahaina, de nombreux objets de couleur bleue n'ont pas brûlé même si tout le reste autour d'eux a été brûlé.

    "Nous avons vu que parmi les ruines cendrées, il y a des objets de couleur bleue qui ont survécu à la dévastation : des voitures bleues, des parapluies bleus, un bateau bleu, des jardinières bleues", explique Reese.

    "Des vidéos en ligne deviennent virales et montrent comment les lasers peuvent facilement brûler des objets de certaines couleurs, mais les objets de couleur bleue restent indemnes."

    Les DEW comprennent non seulement des lasers, mais également des ondes millimétriques et des micro-ondes, tous deux utilisés dans les scanners corporels nus des aéroports américains.

    "Ils sont tous basés sur les fréquences lumineuses, et différentes longueurs d'onde de lumière affectent les couleurs différemment", explique Reese. "Par exemple, lors du détatouage au laser, différentes longueurs d'onde sont utilisées pour éliminer différentes couleurs. En effet, la couleur est une qualité de la lumière. Chaque couleur a sa propre fréquence."

    "Ce qui est intéressant, c'est que la fréquence de la couleur bleue est de 6,66."

    Les dernières nouvelles concernant la catastrophe de Lahaina sont disponibles sur FalseFlag.news.

    Les sources de cet article incluent :

    Discerner.tv
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2023-09-07-blue-cars-umbrellas-didnt-burn-maui-dew.html

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    1. Ils épargnent les Schtroumpfs et détruisent les Simpsons !

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  42. Une guerre mondiale a commencé. Brisez le silence.


    Par John Pilger
    Mondialisation.ca,
    07 septembre 2023


    Ce texte est la version revue d’une allocution de John Pilger à l’Université de Sydney, intitulée A World War Has Begun.

    J’ai filmé aux Îles Marshall, qui se trouvent au nord de l’Australie, au milieu de l’océan Pacifique. Chaque fois que je dis aux gens où je suis allé, ils demande : «Où est-ce ?» Si je leur fournis un indice en me référant à Bikini, ils répliquent : «Vous parlez du maillot de bain.»

    Peu semblent conscients que le maillot de bain bikini a été nommé ainsi pour célébrer les explosions nucléaires qui ont détruit l’île de Bikini. Soixante-six bombes nucléaires ont été explosées par les États-Unis dans les Îles Marshall entre 1946 et 1958 – l’équivalent de 1.6 bombes de Hiroshima, tous les jours pendant douze ans.

    Bikini est silencieuse aujourd’hui, totalement transformée et contaminée. Les palmiers poussent sur un sol étrangement grillagé. Rien ne bouge. Il n’y a pas d’oiseaux. Les pierres tombales dans le vieux cimetière sont vivantes par les radiations. Un compteur Geiger a enregistré mes souliers comme dangereux.

    Debout sur la plage, je regardais le vert émeraude du Pacifique disparaître dans un immense trou noir. C’était le cratère laissé par la bombe à hydrogène nommée Bravo. L’explosion a empoisonné les gens et leur environnement sur des centaines de kilomètres, peut-être pour toujours.

    Sur le chemin du retour, je me suis arrêté à l’aéroport de Honolulu et j’ai remarqué un magazine américain intitulé Women’s Health. Sur la couverture, une femme souriante en bikini, et le titre : «Vous aussi, vous pouvez avoir un corps bikini.» Quelques jours plus tôt, dans les Îles Marshall, j’avais interviewé des femmes qui avaient des corps bikini très différents ; chacune avait souffert d’un cancer de la thyroïde et d’autres cancers potentiellement mortels.

    Contrairement à la femme souriante du magazine, toutes étaient pauvres : victimes et cobayes d’une superpuissance rapace qui est aujourd’hui plus dangereuse que jamais.

    Je raconte cette expérience comme un avertissement et pour interrompre une distraction qui a dévoré tant d’entre nous. Le fondateur de la propagande moderne, Edward Bernays, a décrit ce phénomène comme «la manipulation consciente et intelligente des habitudes et des opinions» des sociétés démocratiques. Il l’appelait un «gouvernement invisible».

    Combien de gens sont conscients qu’une guerre mondiale a commencé ? À l’heure actuelle, c’est une guerre de propagande, de mensonges et de distraction, mais cela peut changer instantanément avec le premier ordre erroné, le premier missile.

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  43. En 2009, le président Obama se tenait devant une foule en adoration au centre de Prague, au cœur de l’Europe. Il a promis de «libérer le monde des armes nucléaires». Les gens l’ont acclamé et certains pleuraient. Un torrent de platitudes coulait des médias. Ensuite, Obama a reçu le Prix Nobel de la paix.

    Tout cela était faux. Il mentait.

    L’administration Obama a construit plus d’armes nucléaires, d’ogives nucléaires, de systèmes de vecteurs nucléaires, plus d’usines nucléaires. Les dépenses pour les seules ogives nucléaires ont plus augmenté sous Obama que sous n’importe quel autre président américain. Le coût en trente ans est supérieur à $1 trillion (mille milliards de dollars).

    Une mini-bombe nucléaire est prévue. Elle est connue comme la B61 Model 12. Il n’y a jamais eu l’équivalent auparavant. Le général James Cartwright, un ancien vice-président du comité des chefs d’état-major, a dit : «Faire plus petit [rend l’utilisation] de cette arme nucléaire plus envisageable.»

    Depuis ces dix-huit derniers mois, la plus grande accumulation de forces militaires depuis la Seconde Guerre mondiale – sous la direction des États-Unis – se met en place le long de la frontière occidentale de la Russie. Jamais depuis que Hitler a envahi l’Union soviétique, des troupes étrangères n’ont représenté une menace aussi concrète contre la Russie.

    L’Ukraine – autrefois partie de l’Union soviétique – est devenu le parc à thèmes de la CIA. Après avoir orchestré le coup d’État à Kiev, Washington contrôle efficacement un régime qui est juste à côté de la Russie et lui est hostile : un régime pourri par des nazis, littéralement. Des membres importants du parlement d’Ukraine sont les descendants politiques de l’OUN et l’UPA, des organisations notoirement fascistes. Ils encensent Hitler ouvertement, et appellent à la persécution et à l’expulsion de la minorité russophone.

    Il y a rarement des informations à ce sujet en Occident, ou elles sont transformées pour faire disparaître la vérité.

    En Lettonie, en Lituanie et en Estonie – juste à côté de la Russie – l’armée étasunienne déploie des troupes de combat, des tanks, des armes lourdes. Cette provocation extrême de la part de la deuxième puissance nucléaire mondiale est accueillie par le silence en Occident.

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  44. Ce qui rend la perspective d’une guerre nucléaire encore plus dangereuse est une campagne parallèle contre la Chine.

    Il est rare qu’un jour ne passe sans que la Chine soit élevée au statut de menace. Selon l’amiral Harry Harris, commandant des forces américaines du Pacifique, la Chine «construit une grande muraille de sable dans la mer de Chine méridionale».

    Ce à quoi il fait référence est la construction par la Chine de pistes d’atterrissage dans les Îles Spratly, qui font l’objet d’un différend avec les Philippines – différend non prioritaire jusqu’à ce que Washington ait fait pression sur le gouvernement de Manille et l’ait soudoyé, puis le Pentagone a lancé une campagne de propagande intitulée «liberté de navigation».

    Qu’est-ce que cela signifie réellement ? Cela signifie la liberté pour les navires de guerre américains de patrouiller et de dominer les eaux territoriales de la Chine. Essayez d’imaginer la réaction américaine si des navires de guerre chinois faisaient la même chose au large des côtes de la Californie.

    J’ai réalisé un film intitulé The War You Don’t See [La guerre que vous ne voyez pas]dans lequel j’ai interviewé de grands journalistes en Amérique et en Grande-Bretagne : des reporters comme Dan Rather de CBS, Rageh Omar de la BBC, David Rose de l’Observer.

    Tous ont dit que si les journalistes de la presse écrite et de l’audiovisuel avaient fait leur travail et mis en question la propagande affirmant que Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive, si les mensonges de George W. Bush et Tony Blair n’avaient pas été amplifiés et repris par les journalistes, l’invasion de l’Irak en 2003 n’aurait pas eu lieu, et des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants seraient en vie aujourd’hui.

    La propagande préparant le terrain pour une guerre contre la Russie et/ou la Chine n’est pas différente dans son principe. À ma connaissance, aucun journaliste mainstream occidental, le courant dominant – l’équivalent d’un Dan Rather, disons – ne demande pourquoi la Chine construit des pistes d’atterrissage en mer de Chine méridionale.

    La réponse devrait être évidente. Les États-Unis encerclent la Chine avec un réseau de bases, avec des missiles balistiques, des troupes de combat, des bombardiers nucléaires armés.

    Cet arc létal s’étend de l’Australie aux îles du Pacifique, les Mariannes et Guam, aux Philippines, à la Thaïlande, Okinawa, la Corée et, à travers l’Eurasie, à l’Afghanistan et à l’Inde. L’Amérique a installé un nœud coulant autour du cou de la Chine. Ce n’est pas nouveau. Silence dans la presse : la guerre par les médias.

    En 2015, en grand secret, les États-Unis et l’Australie ont organisé le plus grand exercice militaire air-mer, unique dans l’Histoire récente, connu sous le nom de Talisman Sabre. Son but était de répéter un plan de bataille air-mer bloquant les voies maritimes comme le détroit de Malacca et celui de Lombok, qui coupe l’accès de la Chine au pétrole, au gaz et aux autres matières premières provenant du Moyen-Orient et d’Afrique.

    Dans le cirque connu sous le nom de campagne présidentielle américaine, Donald Trump est présenté comme un fou, un fasciste. Il est certainement odieux ; mais il est aussi un personnage haï des médias. Cela seul devrait susciter notre scepticisme.

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  45. Les vues de Trump sur l’immigration sont grotesques, mais pas plus grotesques que celles de David Cameron. Ce n’est pas Trump qui est le Grand Expulseur des États-Unis, mais le Prix Nobel de la paix, Barack Obama.

    Selon un commentateur libéral prodigieux, Trump «libère les sombres forces de la violence» aux États-Unis. Il les libère ?

    C’est le pays où de tout petits enfants tirent sur leurs mères et où la police mène une guerre meurtrière contre les Américains noirs. C’est le pays qui a attaqué et cherché à renverser plus de cinquante gouvernements, dont beaucoup étaient des démocraties, qui a bombardé de l’Asie au Moyen-Orient, causant la mort et la dépossession de millions de gens.

    Aucun pays ne peut égaler ce record systématique de violence. La plupart des guerres de l’Amérique (presque toutes contre des pays sans défense) ont été lancées non pas par des présidents républicains, mais par des Démocrates libéraux : Truman, Kennedy, Johnson, Carter, Clinton, Obama.

    En 1947, une série de directives du Conseil National de Sécurité décrivait l’objectif prioritaire de la politique étrangère américaine comme «un monde fait essentiellement à l’image [de l’Amérique]». L’idéologie était celle de l’américanisme messianique. Nous étions tous des Américains. Ou sinon… Les hérétiques seraient convertis, subvertis, soudoyés, diffamés ou écrasés.

    Donald Trump est un symptôme de cela, mais il est aussi un franc-tireur. Il dit que l’invasion de l’Irak était un crime ; il ne veut pas entrer en guerre avec la Russie et la Chine. Le danger pour le reste d’entre nous n’est pas Trump, mais Hillary Clinton. Elle n’est pas une franc-tireuse. Elle incarne la résilience et la violence d’un systèmedont l’exceptionnalisme tant vanté est un totalitarisme présentant ponctuellement un visage libéral.

    Comme le jour de l’élection présidentielle approche, Clinton sera saluée comme la première femme présidente, indépendamment de ses crimes et de ses mensonges – exactement comme Barack Obama a été salué comme le premier président noir et les libéraux ont gobé ses bêtises sur l’espoir. Et le radotage continue.

    Décrit par le chroniqueur du Guardian Owen Jones comme «drôle, charmant, avec une fraîcheur que pratiquement tous les autres politiciens n’ont pas», Obama a envoyé l’autre jour des drones pour massacrer cent cinquante personnes en Somalie. Il tue habituellement les gens le mardi, selon le New York Times, lorsqu’on lui remet une liste de candidats à la mort par drone. Tellement cool.

    Lors de la campagne présidentielle de 2008, Hillary Clinton a menacé d’«anéantir totalement l’Iran avec des armes nucléaires». En tant que secrétaire d’État sous Obama, elle a participé au renversement du gouvernement démocratique du Honduras. Sa contribution à la destruction de la Libye en 2011 était presque joyeuse. Lorsque le dirigeant libyen, le colonel Kadhafi, a été publiquement sodomisé avec un couteau – un meurtre rendu possible grâce à la logistique américaine – Clinton s’est gargarisée de sa mort : «Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort.»

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  46. L’une des alliées les plus proches de Clinton est Madeleine Albright, l’ancienne secrétaire d’État, qui a attaqué des jeunes femmes parce qu’elles ne soutiennent pas Hillary. C’est la même Madeleine Albright qui a célébré de manière infâme à la télévision la mort d’un demi-million d’enfants irakiens, comme «valant la peine».

    Parmi les appuis les plus importants de Clinton, on trouve le lobby israélien et les entreprises d’armement qui alimentent la violence au Moyen-Orient. Elle et son mari ont reçu une fortune de Wall Street. Et pourtant, elle est sur le point d’être désignée comme la candidate des femmes, pour voir échouer le mauvais Trump, le diable officiel. Ses soutiens comprennent des féministes distinguées : les semblables de Gloria Steinem aux États-Unis et de Anne Summers en Australie.

    Il y a une génération, un culte post-moderne connu aujourd’hui sous le nom de politique identitaire, a empêché beaucoup de gens intelligents, d’opinion libérale, d’examiner les causes et les individus qu’ils soutenaient – comme l’escroquerie Obama et Clinton ; comme les mouvements progressistes bidon tels que Syriza en Grèce, qui a trahi le peuple de ce pays et s’est allié avec ses ennemis.

    L’obnubilation de soi-même, une sorte de moi-isme, est devenu le nouvel esprit du temps dans les sociétés occidentales privilégiées et s’exprime par la démission des grands mouvements collectifs contre la guerre, l’injustice sociale, l’inégalité, le racisme et le sexisme.

    Aujourd’hui le long sommeil a peut-être pris fin. La jeunesse s’agite de nouveau. Progressivement. Les milliers de gens en Grande-Bretagne qui ont soutenu Jeremy Corbyn comme dirigeant du Parti travailliste, font partie de cette prise de conscience – comme ceux qui se sont mobilisés pour soutenir le sénateur Bernie Sanders.

    En Grande-Bretagne, la semaine dernière, l’allié le plus proche de Jeremy Corbyn, son trésorier de l’ombre John McDonnell, a convaincu un gouvernement travailliste de rembourser les dettes des banques pirates et, en effet, de poursuivre avec ce qu’on appelle l’austérité.

    Aux États-Unis, Bernie Sanders a promis de soutenir Clinton si ou quand elle est désignée. Lui aussi a voté pour le recours à la violence de l’Amérique contre des pays, lorsqu’il pense que c’est juste. Il dit qu’Obama a fait «du bon boulot».

    En Australie, il y a une sorte de politique mortuaire, où les jeux parlementaires assommants sont rapportés dans la presse pendant que les réfugiés et les peuples indigènes sont persécutés et que les inégalités augmentent en même temps que le danger de guerre. Le gouvernement de Malcolm Turnbull vient d’annoncer un prétendu budget de défense de 195 milliards de dollars, qui servira à faire la guerre. Il n’y a pas eu de débat. Silence.

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  47. Qu’est-il arrivé à la grande tradition de l’action populaire directe, qui échappait aux partis ? Où sont le courage, l’imagination et l’engagement nécessaires pour entamer le long voyage vers un monde meilleur, juste et pacifié ? Où sont les dissidents dans l’art, le cinéma, le théâtre, la littérature ?

    Où sont ceux qui briseront le silence ? Ou devrons-nous attendre jusqu’à ce que le premier missile nucléaire soit tiré ?

    John Pilger

    Article original en anglais :

    pilger
    A World War Has Begun. Break the Silence, publié le 22 mars 2016

    Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par Diane pour le Saker francophone

    https://www.mondialisation.ca/une-guerre-mondiale-a-commence-brisez-le-silence/5518155?doing_wp_cron=1694154581.2584769725799560546875

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  48. Analyse du 11 septembre : « Qui est Oussama Ben Laden ? »


    Par le professeur Michel Chossudovsky
    Recherche mondiale,
    8 septembre 2023


    Note de l'auteur

    C'était il y a 22 ans : j'ai commencé à écrire le soir du 11 septembre 2001, tard dans la nuit, en parcourant des piles de notes de recherche, que j'avais préalablement rassemblées sur l'histoire d'Al-Qaïda. Ce premier texte sur le 11 septembre intitulé « Qui est Oussama ben Laden ? a été achevé et publié pour la première fois le 12 septembre 2001.

    Dès le début, j’ai remis en question la version officielle, qui décrivait dix-neuf pirates de l’air parrainés par Al-Qaïda et impliqués dans une opération hautement sophistiquée et organisée.

    Quelque chose n’allait pas : Al-Qaïda était une création de la CIA. Oussama ben Laden avait été recruté par la CIA. Pourtant, à peine quelques heures après les attentats, le directeur de la CIA, George Tenet , pointait du doigt Al-Qaïda.

    Mon premier objectif était de révéler la véritable nature de cet « Ennemi de l’Amérique » illusoire, qui « menaçait la Patrie ».

    L’Afghanistan a été identifié comme un « État soutenant le terrorisme ». Les attentats du 11 septembre ont été qualifiés d’acte de guerre, d’attaque contre l’Amérique par une puissance étrangère.

    Le droit à la légitime défense a été mis en avant. L’agresseur des États-Unis et de l’OTAN a été présenté comme la victime.

    Le 12 septembre 2001, moins de 24 heures après les attentats, l'OTAN a invoqué pour la première fois de son histoire « l'article 5 du Traité de Washington – sa clause de défense collective » déclarant les attentats du 11 septembre contre le World Trade Center (WTC) et le Pentagone « comme une attaque contre tous les membres de l’OTAN ».

    La mort tragique de milliers d’Américains le 11 septembre, prétendument instrumentalisés par Al-Qaïda, a été utilisée comme prétexte et justification pour lancer la première phase de la guerre au Moyen-Orient et en Asie centrale, qui consistait en bombardements et en occupation de l’Afghanistan.

    Cette invasion de l’Afghanistan lancée quatre semaines plus tard, le 7 octobre 2001, a été qualifiée de « guerre juste ».

    Le 11 septembre 2001 a marqué le début de la « Guerre mondiale contre le terrorisme » (GWOT), présentée par les médias comme une entreprise humanitaire.

    Ceci a été obtenu en entretenant le mythe selon lequel des terroristes musulmans soutenus par les talibans auraient attaqué le WTC et le Pentagone le 11 septembre 2001. Les preuves – y compris les études ultérieures sur les démolitions contrôlées – ont confirmé qu’il s’agissait d’un pur mensonge.

    Le paragraphe final de mon article du 12 septembre 2001 indique ce qui suit :

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  49. "A la suite des attentats terroristes de New York et de Washington, la vérité doit prévaloir pour empêcher l'administration Bush et ses partenaires de l'OTAN de se lancer dans une aventure militaire qui menace l'avenir de l'humanité."

    Global Research a été lancé le 9 septembre 2001, deux jours avant le 11 septembre. Mon article sur Ben Laden a été parmi les premiers articles publiés sur notre site Web.

    Ironiquement, il n’a pas fait l’objet de censure. Il a été classé par Google comme l’un des articles les plus lus sur Oussama ben Laden.

    (Aucun changement ou modification du texte original du 12 septembre 2001 n'a été apporté, images ajoutées)

    Michel Chossudovsky, Global Research, 8 septembre 2022

    ***

    Qui est Oussama Ben Laden ?
    par
    Michel Chossudovsky
    Recherche mondiale, 12 septembre 2001

    Quelques heures après les attentats terroristes du World Trade Center et du Pentagone, l'administration Bush concluait, sans preuves à l'appui, qu'« Oussama ben Laden et son organisation Al-Qaïda étaient les principaux suspects ».

    Le directeur de la CIA, George Tenet, a déclaré que Ben Laden avait la capacité de planifier « plusieurs attaques avec peu ou pas d’avertissement ».

    Le secrétaire d'État Colin Powell a qualifié ces attentats d'« acte de guerre » et le président Bush a confirmé dans un discours télévisé en soirée à la Nation qu'il « ne ferait aucune distinction entre les terroristes qui ont commis ces actes et ceux qui les abritent ».

    L’ancien directeur de la CIA, James Woolsey, a pointé du doigt le « parrainage d’État », impliquant la complicité d’un ou plusieurs gouvernements étrangers. Pour reprendre les mots de l’ancien conseiller à la sécurité nationale, Lawrence Eagleburger : « Je pense que nous montrerons, lorsque nous serons attaqués de la sorte, que nous sommes terribles dans notre force et dans nos représailles. »

    Pendant ce temps, reprenant les déclarations officielles, le mantra des médias occidentaux approuve le lancement d’« actions punitives » dirigées contre des cibles civiles au Moyen-Orient. Selon les mots de William Saffire dans le New York Times :

    « Lorsque nous déterminons raisonnablement les bases et les camps de nos attaquants, nous devons les pulvériser – en minimisant mais en acceptant le risque de dommages collatéraux » – et agir ouvertement ou secrètement pour déstabiliser les hôtes nationaux du terrorisme ».

    Le texte suivant décrit l’histoire d’Oussama Ben Laden et les liens entre le « Jihad » islamique et la formulation de la politique étrangère américaine pendant la guerre froide et ses conséquences.

    Principal suspect des attentats terroristes de New York et de Washington, qualifié de « terroriste international » par le FBI pour son rôle dans les attentats à la bombe contre l'ambassade américaine en Afrique, Oussama ben Laden, d'origine saoudienne, a été recruté pendant la guerre soviéto-afghane « ironiquement sous les auspices de la CIA, pour combattre les envahisseurs soviétiques ». [1]

    En 1979, « la plus grande opération secrète de l’histoire de la CIA » a été lancée en réponse à l’invasion soviétique de l’Afghanistan en soutien au gouvernement procommuniste de Babrak Kamal. [2] :

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  50. Avec l'encouragement actif de la CIA et de l'ISI [Inter Services Intelligence] pakistanais, qui voulaient transformer le jihad afghan en une guerre mondiale menée par tous les États musulmans contre l'Union soviétique, quelque 35 000 radicaux musulmans venus de 40 pays islamiques ont rejoint le combat en Afghanistan entre 1982 et 1982. et 1992. Des dizaines de milliers d’autres sont venus étudier dans les madrasas pakistanaises. Finalement, plus de 100 000 radicaux musulmans étrangers furent directement influencés par le jihad afghan.[3]

    Le « jihad » islamique a été soutenu par les États-Unis et l’Arabie Saoudite avec une part importante du financement généré par le trafic de drogue du Croissant d’Or :

    En mars 1985, le président Reagan a signé la directive de sécurité nationale 166,…[qui] autorisait [d] une aide militaire secrète accrue aux moudjahidines, et elle indiquait clairement que la guerre secrète en Afghanistan avait un nouvel objectif : vaincre les troupes soviétiques en Afghanistan. Afghanistan par des actions secrètes et encourager un retrait soviétique. La nouvelle aide secrète américaine a commencé par une augmentation spectaculaire des fournitures d'armes – une augmentation constante jusqu'à 65 000 tonnes par an en 1987,… ainsi qu'un « flux incessant » de spécialistes de la CIA et du Pentagone qui se sont rendus au quartier général secret de l'ISI pakistanais sur la route principale. route près de Rawalpindi, au Pakistan. Là, les spécialistes de la CIA ont rencontré des officiers des renseignements pakistanais pour les aider à planifier les opérations en faveur des rebelles afghans.[4]

    Le président Ronald Reagan rencontre les dirigeants des « combattants de la liberté » moudjahidines à la Maison Blanche (années 1980)

    La Central Intelligence Agency (CIA), utilisant l’Inter-Services Intelligence (ISI) militaire du Pakistan, a joué un rôle clé dans la formation des moudjahidines. À son tour, la formation de guérilla parrainée par la CIA a été intégrée aux enseignements de l’Islam :

    « Les thèmes prédominants étaient que l’Islam était une idéologie sociopolitique complète, que l’Islam saint était violé par les troupes soviétiques athées et que le peuple islamique d’Afghanistan devrait réaffirmer son indépendance en renversant le régime afghan de gauche soutenu par Moscou. » 5]

    L’appareil de renseignement pakistanais

    L’ISI du Pakistan a été utilisée comme « intermédiaire ». Le soutien secret de la CIA au « jihad » s’opérait indirectement par l’intermédiaire de l’ISI pakistanais, c’est-à-dire la CIA n’a pas canalisé son soutien directement vers les moudjahidines. Autrement dit, pour que ces opérations secrètes soient « réussies », Washington s’est bien gardé de révéler l’objectif ultime du « jihad », qui consistait à détruire l’Union soviétique.

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  51. Pour reprendre les mots de Milton Beardman de la CIA : « Nous n’avons pas formé les Arabes ». Pourtant, selon Abdel Monam Saidali, du Centre Al-aram d'études stratégiques au Caire, Ben Laden et les « Arabes afghans » avaient reçu « des types de formation très sophistiqués qui leur étaient autorisés par la CIA » [6]

    Beardman de la CIA a confirmé, à cet égard, qu’Oussama ben Laden n’était pas conscient du rôle qu’il jouait au nom de Washington. Selon les mots de Ben Laden (cités par Beardman) :

    « ni moi ni mes frères n’avons vu de preuve de l’aide américaine ». [7]

    Motivés par le nationalisme et la ferveur religieuse, les guerriers islamiques ignoraient qu’ils combattaient l’armée soviétique au nom de l’Oncle Sam. Même s’il y avait des contacts aux niveaux supérieurs de la hiérarchie du renseignement, les dirigeants rebelles islamiques sur le théâtre de la guerre n’avaient aucun contact avec Washington ou la CIA.

    Avec le soutien de la CIA et l’acheminement de quantités massives d’aide militaire américaine, l’ISI pakistanais s’est développé en une « structure parallèle exerçant un pouvoir énorme sur tous les aspects du gouvernement ». [8] L'ISI disposait d'un effectif composé d'officiers militaires et du renseignement, de bureaucrates, d'agents infiltrés et d'informateurs, estimé à 150 000 personnes. [9]

    Entre-temps, les opérations de la CIA avaient également renforcé le régime militaire pakistanais dirigé par le général Zia Ul Haq :

    « Les relations entre la CIA et l’ISI [les renseignements militaires pakistanais] sont devenues de plus en plus chaleureuses après l’éviction de Bhutto par le [général] Zia et l’avènement du régime militaire »…

    Pendant la majeure partie de la guerre en Afghanistan, le Pakistan s’est montré plus agressivement antisoviétique que les États-Unis. Peu après l’invasion de l’Afghanistan par l’armée soviétique en 1980, Zia [ul Haq] envoya son chef de l’ISI déstabiliser les États soviétiques d’Asie centrale. La CIA n’a accepté ce plan qu’en octobre 1984…. « La CIA a été plus prudente que les Pakistanais. » Le Pakistan et les États-Unis ont tous deux adopté une ligne de tromperie sur l’Afghanistan en prenant publiquement la position de négocier un règlement tout en convenant en privé que l’escalade militaire était la meilleure solution.[10]

    Le Triangle de la Drogue du Croissant d’Or
    L’histoire du trafic de drogue en Asie centrale est intimement liée aux opérations secrètes de la CIA. Avant la guerre soviéto-afghane, la production d’opium en Afghanistan et au Pakistan était dirigée vers de petits marchés régionaux. Il n’y avait pas de production locale d’héroïne. [11] À cet égard, l’étude d’Alfred McCoy confirme que deux ans après l’assaut de l’opération de la CIA en Afghanistan, « les zones frontalières entre le Pakistan et l’Afghanistan sont devenues le premier producteur mondial d’héroïne, fournissant 60 % de la demande américaine. Au Pakistan, la population héroïnomane est passée de presque zéro en 1979… à 1,2 million en 1985 – une augmentation beaucoup plus forte que dans tout autre pays » :[12]

    Les agents de la CIA contrôlaient à nouveau ce commerce d’héroïne. Alors que les guérilleros moudjahidines s’emparaient du territoire afghan, ils ordonnèrent aux paysans de planter de l’opium en guise de taxe révolutionnaire. De l’autre côté de la frontière pakistanaise, les dirigeants afghans et les syndicats locaux, sous la protection des services de renseignement pakistanais, exploitaient des centaines de laboratoires d’héroïne.

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  52. Au cours de cette décennie de trafic de drogue à grande échelle, l’agence américaine de lutte contre la drogue à Islamabad n’a pas réussi à provoquer des saisies ou des arrestations majeures… Les responsables américains avaient refusé d’enquêter sur les accusations de trafic d’héroïne portées par leurs alliés afghans « parce que la politique américaine en matière de stupéfiants en Afghanistan a été subordonnée ». à la guerre contre l'influence soviétique là-bas.» En 1995, l'ancien directeur des opérations afghanes de la CIA, Charles Cogan, a admis que la CIA avait effectivement sacrifié la guerre contre la drogue pour combattre la guerre froide. « Notre mission principale était de causer le plus de dégâts possible aux Soviétiques. Nous n’avions pas vraiment les ressources ni le temps à consacrer à une enquête sur le trafic de drogue. »… « Je ne pense pas que nous ayons besoin de nous excuser pour cela. Chaque situation a ses conséquences…. Il y a eu des conséquences en termes de drogue, oui. Mais l’objectif principal a été atteint. Les Soviétiques ont quitté l'Afghanistan. »[13]

    Au lendemain de la guerre froide

    Au lendemain de la guerre froide, la région d’Asie centrale n’est pas seulement stratégique en raison de ses vastes réserves de pétrole, elle produit également les trois quarts de l’opium mondial, ce qui représente des revenus de plusieurs milliards de dollars pour les syndicats d’entreprises, les institutions financières, les agences de renseignement et le crime organisé. Les recettes annuelles du trafic de drogue du Croissant d'Or (entre 100 et 200 milliards de dollars) représentent environ un tiers du chiffre d'affaires annuel mondial des stupéfiants, estimé par les Nations Unies à l'ordre de 500 milliards de dollars.[14]

    Avec la désintégration de l’Union soviétique, une nouvelle poussée de la production d’opium s’est produite. (Selon les estimations de l’ONU, la production d’opium en Afghanistan en 1998-99 – coïncidant avec la montée des insurrections armées dans les anciennes républiques soviétiques – a atteint un niveau record de 4 600 tonnes.[15] De puissants syndicats d’affaires dans l’ex-Union soviétique. Les syndicats alliés au crime organisé se disputent le contrôle stratégique des routes de l'héroïne.

    Le vaste réseau militaire de renseignement de l’ISI n’a pas été démantelé au lendemain de la guerre froide. La CIA a continué à soutenir le « jihad » islamique hors du Pakistan. De nouvelles initiatives secrètes ont été lancées en Asie centrale, dans le Caucase et dans les Balkans. L’appareil militaire et de renseignement du Pakistan a essentiellement « servi de catalyseur à la désintégration de l’Union soviétique et à l’émergence de six nouvelles républiques musulmanes en Asie centrale ».[16]

    Entre-temps, des missionnaires islamiques de la secte wahhabite d'Arabie Saoudite s'étaient établis dans les républiques musulmanes ainsi qu'au sein de la Fédération de Russie, empiétant ainsi sur les institutions de l'État laïc. Malgré son idéologie anti-américaine, le fondamentalisme islamique servait largement les intérêts stratégiques de Washington dans l’ex-Union soviétique.

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  53. Après le retrait des troupes soviétiques en 1989, la guerre civile en Afghanistan s'est poursuivie sans relâche. Les talibans étaient soutenus par les Deobandis pakistanais et leur parti politique, le Jamiat-ul-Ulema-e-Islam (JUI). En 1993, le JUI entre dans la coalition gouvernementale du Premier ministre Benazzir Bhutto. Des liens entre le JUI, l'armée et l'ISI ont été établis. En 1995, avec la chute du gouvernement Hezb-I-Islami Hektmatyar à Kaboul, les talibans ont non seulement mis en place un gouvernement islamique pur et dur, mais ils ont également « remis le contrôle des camps d’entraînement en Afghanistan aux factions du JUI… »[17]

    Et le JUI, avec le soutien des mouvements wahhabites saoudiens, a joué un rôle clé dans le recrutement de volontaires pour combattre dans les Balkans et dans l’ex-Union soviétique.

    Jane Defence Weekly confirme à cet égard que « la moitié des effectifs et des équipements talibans provenaient du Pakistan sous l’ISI »[18]

    En fait, il semblerait qu’après le retrait soviétique, les deux camps de la guerre civile afghane ont continué à recevoir un soutien secret par l’intermédiaire de l’ISI pakistanais.[19]

    En d’autres termes, soutenu par les renseignements militaires pakistanais (ISI), eux-mêmes contrôlés par la CIA, l’État islamique taliban servait largement les intérêts géopolitiques américains. Le trafic de drogue du Croissant d’Or était également utilisé pour financer et équiper l’Armée musulmane de Bosnie (à partir du début des années 1990) et l’Armée de libération du Kosovo (UCK). Ces derniers mois, il a été prouvé que des mercenaires moudjahidines combattent dans les rangs des terroristes de l'UCK et de l'ALN lors de leurs assauts en Macédoine.

    Cela explique sans doute pourquoi Washington a fermé les yeux sur le règne de la terreur imposé par les talibans, notamment les dérogations flagrantes aux droits des femmes, la fermeture des écoles pour filles, le licenciement des employées du gouvernement et l'application des « Lois de punition de la charia ».[20]

    La guerre en Tchétchénie
    En ce qui concerne la Tchétchénie, les principaux chefs rebelles Shamil Basayev et Al Khattab ont été formés et endoctrinés dans des camps parrainés par la CIA en Afghanistan et au Pakistan.

    Basayev et Al Khattab (image de gauche

    Selon Yossef Bodansky, directeur du groupe de travail du Congrès américain sur le terrorisme et la guerre non conventionnelle, la guerre en Tchétchénie avait été planifiée lors d'un sommet secret du Hezbollah international tenu en 1996 à Mogadiscio, en Somalie. [21] Le sommet a réuni Oussama ben Laden et des officiers de renseignement iraniens et pakistanais de haut rang. À cet égard, l’implication de l’ISI pakistanais en Tchétchénie « va bien au-delà de la fourniture d’armes et de savoir-faire aux Tchétchènes : l’ISI et ses mandataires islamistes radicaux sont en réalité aux commandes de cette guerre ». [22]

    Le principal tracé du pipeline russe passe par la Tchétchénie et le Daghestan. Malgré la condamnation superficielle du terrorisme islamique par Washington, les bénéficiaires indirects de la guerre en Tchétchénie sont les conglomérats pétroliers anglo-américains qui se contestent le contrôle des ressources pétrolières et des couloirs de pipelines sortant du bassin de la mer Caspienne.

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  54. Les deux principales armées rebelles tchétchènes (dirigées respectivement par le commandant Shamil Basayev et l'émir Khattab), estimées à 35 000 hommes, étaient soutenues par l'ISI pakistanais, qui a également joué un rôle clé dans l'organisation et l'entraînement. de l'armée rebelle tchétchène :

    [En 1994] les services de renseignement pakistanais ont organisé pour Basayev et ses fidèles lieutenants un endoctrinement islamique intensif et une formation à la guérilla dans la province de Khost en Afghanistan, au camp d'Amir Muawia, créé au début des années 1980 par la CIA et l'ISI et dirigé par la CIA et l'ISI. par le célèbre chef de guerre afghan Gulbuddin Hekmatyar. En juillet 1994, après avoir obtenu son diplôme d'Amir Muawia, Basayev a été transféré au camp de Markaz-i-Dawar au Pakistan pour suivre une formation aux tactiques avancées de guérilla. Au Pakistan, Basayev a rencontré les plus hauts gradés de l'armée et des renseignements pakistanais : le ministre de la Défense, le général Aftab Shahban Mirani, le ministre de l'Intérieur, le général Naserullah Babar, et le chef de la branche de l'ISI chargé de soutenir les causes islamiques, le général Javed Ashraf (tous maintenant à la retraite). Les connexions de haut niveau se sont rapidement révélées très utiles à Bassaïev.[23]

    Après son séjour de formation et d'endoctrinement, Basayev a été chargé de diriger l'assaut contre les troupes fédérales russes lors de la première guerre de Tchétchénie en 1995. Son organisation avait également développé des liens étendus avec des syndicats criminels à Moscou ainsi que des liens avec le crime organisé albanais et l'organisation de libération du Kosovo. Armée (UCK). En 1997-98, selon le Service fédéral de sécurité (FSB) russe, « les seigneurs de guerre tchétchènes ont commencé à acheter des biens immobiliers au Kosovo… par l'intermédiaire de plusieurs sociétés immobilières enregistrées comme couverture en Yougoslavie » [24]

    L'organisation de Bassaïev a également été impliquée dans un certain nombre de trafics, notamment de trafic de stupéfiants, d'exploitation illégale et de sabotage des oléoducs russes, d'enlèvements, de prostitution, de commerce de faux dollars et de contrebande de matières nucléaires (voir Mafia liée aux pyramides effondrées d'Albanie, [25] En raison du blanchiment massif de l'argent de la drogue, les produits de diverses activités illicites ont été canalisés vers le recrutement de mercenaires et l'achat d'armes.

    Au cours de sa formation en Afghanistan, Shamil Basayev s'est associé au commandant moudjahidine vétéran d'origine saoudienne « Al Khattab » qui avait combattu en tant que volontaire en Afghanistan. Quelques mois à peine après le retour de Bassaïev à Grozny, Khattab est invité (début 1995) à établir une base militaire en Tchétchénie pour l'entraînement des combattants moudjahidines. Selon la BBC, l'affectation de Khattab en Tchétchénie avait été « organisée par l'intermédiaire de l'Organisation islamique de secours [internationale] basée en Arabie Saoudite, une organisation religieuse militante, financée par des mosquées et de riches individus qui acheminaient des fonds vers la Tchétchénie ».[26]

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  55. Remarques finales

    Depuis la guerre froide, Washington a consciemment soutenu Oussama ben Laden, tout en le plaçant sur la « liste des personnes les plus recherchées » du FBI en tant que terroriste le plus important au monde.

    Tandis que les Moudjahidines sont occupés à mener la guerre américaine dans les Balkans et dans l'ex-Union soviétique, le FBI – opérant comme une force de police basée aux États-Unis – mène une guerre intérieure contre le terrorisme, opérant à certains égards indépendamment de la CIA qui, depuis l'Union soviétique, -Guerre afghane – a soutenu le terrorisme international à travers ses opérations secrètes.

    Ironie du sort, alors que le jihad islamique – présenté par l’administration Bush comme « une menace pour l’Amérique » – est tenu pour responsable des attaques terroristes contre le World Trade Center et le Pentagone, ces mêmes organisations islamiques constituent un instrument clé de l’armée américaine. opérations de renseignement dans les Balkans et dans l’ex-Union soviétique.

    À la suite des attentats terroristes de New York et de Washington, la vérité doit prévaloir pour empêcher l’administration Bush et ses partenaires de l’OTAN de se lancer dans une aventure militaire qui menace l’avenir de l’humanité.

    *

    Remarques

    1
    Hugh Davies, International : Les « informateurs » pointent du doigt Ben Laden ; Washington en alerte face aux kamikazes, The Daily Telegraph, Londres, 24 août 1998.

    2
    Voir Fred Halliday, « The Un-great game : the Country who lossed the Cold War, Afghanistan, New Republic, 25 mars 1996) :

    3
    Ahmed Rashid, Les Taliban : exporter l'extrémisme, Affaires étrangères, novembre-décembre 1999.

    4
    Steve Coll, Washington Post, 19 juillet 1992.

    5
    Dilip Hiro, Fallout from the Afghan Jihad, Inter Press Services, 21 novembre 1995.

    6
    Dimanche du week-end (NPR) ; Éric Weiner, Ted Clark ; 16 août 1998.

    7
    Ibid.

    8
    Dipankar Banerjee ; Connexion possible de l'ISI avec l'industrie pharmaceutique, Inde à l'étranger, 2 décembre 1994.

    9
    Ibid.

    10
    Voir Diego Cordovez et Selig Harrison, Out of Afghanistan: The Inside Story of the Soviet Withdrawal, Oxford University Press, New York, 1995. Voir aussi la critique de Cordovez et Harrison dans International Press Services, 22 août 1995.

    11
    Alfred McCoy, Les retombées de la drogue : quarante ans de complicité de la CIA dans le commerce des stupéfiants. Le progressiste ; 1er août 1997.

    12
    Ibid.

    13
    Ibid.

    14
    Douglas Keh, Drug Money in a Changing World, Document technique n° 4, 1998, Vienne PNUCID, p. 4. Voir également le rapport de l'Organe international de contrôle des stupéfiants pour 1999, E/INCB/1999/1, publication des Nations Unies, Vienne 1999, p. 49-51, et Richard Lapper, UN Fears Growth of Heroin Trade, Financial Times, 24 février 2000.

    15
    Rapport de l'Organe international de contrôle des stupéfiants, op cit, p 49-51, voir aussi Richard Lapper, op. cit.

    16
    Services de presse internationaux, 22 août 1995.

    17
    Ahmed Rashid, Les Taliban : exporter l'extrémisme, Affaires étrangères, novembre-décembre 1999, p. 22.

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  56. 18
    Cité dans le Christian Science Monitor, 3 septembre 1998)

    19
    Tim McGirk, Kaboul apprend à vivre avec ses conquérants barbus, The Independent, Londres, 6 novembre 1996.

    20
    Voir K. Subrahmanyam, Pakistan is Pursuing Asian Goals, India Abroad, 3 novembre 1995.

    21
    Levon Sevunts, Qui mène la barque ? : Le conflit tchétchène trouve ses racines islamiques en Afghanistan et au Pakistan,

    22
    The Gazette, Montréal, 26 octobre 1999.

    23
    Ibid.

    24
    Ibid.

    25
    Voir Vitaly Romanov et Viktor Yadukha, Chechen Front Moves To Kosovo Segodnia, Moscou, 23 février 2000.

    26
    The European, 13 février 1997, Voir aussi Itar-Tass, 4-5 janvier 2000.

    27
    BBC, 29 septembre 1999.

    https://www.globalresearch.ca/osama-bin-laden/5688305

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  57. 4000 dossiers étudiés , 163 déja indemnisés, le Japon reconnaît que les injections ARNm covid ont bel et bien tué, heureusement en France, aucun problème…


    Par Patrice Gibertie
    Mondialisation.ca,
    07 septembre 2023


    Le Japon a soudainement admis hier 54 décès supplémentaires dus à des vaccins, portant le total du mois d’août à 63.

    On dirait qu’un raz-de-marée arrive…

    4000 dossiers toujours en cours d’examen.

    Quelque chose s’est cassé !

    Pfizer a-t-il oublié de payer les régulateurs ?

    Regardez ci dessous l’excès de mortalité toutes causes ; des centaines de milliers de cas devraient être étudiés…

    - voir graph sur site -

    La source originale de cet article est Le blog de Patrice Gibertie

    https://www.mondialisation.ca/4000-dossiers-etudies-163-deja-indemnises-le-japon-reconnait-que-les-injections-arnm-covid-ont-bel-et-bien-tue-heureusement-en-france-aucun-probleme/5681090

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