- ENTREE de SECOURS -



lundi 27 novembre 2017

Les canons de l'humanité

Un 'gosse' (dont on se gausse/arrêtez de charrier prenez la pilule !), n'est qu'une autre merde ou pisse ou crachat conceptualisé à partir d'éléments entrants (dits nourritures gastronomiques ou spirituelles) qui se développent à l'intérieur du corps de la femme. Et donc, le résultat (car 'IL Y A !') est le célèbre: "C'est moi qui l'est fait !"

Regardez-moi cette merde (remplie de MON ADN !) sur laquelle poussent les 'Champignons de Paris' ! Ces (Jambons de Paris ?) plants de tomates qui se délectent de ce que je leur ai fait ! Ces arbres (parce que je chie aussi en forêts !) et ces plantes (parce que je crache aussi en campagnes ! et ces ruisseaux (parce que je pisse beaucoup !) qui s'en vont en océans immenses d'urines et de crachats/sueurs s'infiltrer jusqu'à ces entrailles (les planchers océaniques, voir Mr bricolage) vers le magma (là où çà crame d'enfer !) pour y être chauffée/brûlée (telle Jeanne d'Arc dans sa dernière flèche "Putain de dieu qui me chauffe le cul !") et ressortir ('Jeanne-toute-propre' ?) en des nappes phréatiques et sources d'eaux chaudes ou froides ou gazeuses sous-marines ou terrestres !

Tout se forme, se déforment, se reconstruit/se recyclent et, depuis que 'le monde est monde', chaque cadavre sur terre ou en mers s'est désagrégé en des milliards de nano-particules qui - à leur tour - ont été les parties recomposantes d'une autre espèce d'être vivant. Ainsi, nous contenons toutes & tous et sommes formés de ces milliards de nano-particules de vers de terre morts, d'oiseaux morts, d'arbres morts, d'humains morts qui ont été ingérés par les racines de plantes broutées par les animaux ou les fruits récoltés/mangés par des êtres vivants. Nos corps sont assemblés de milliards de milliards de ces nano-particules qui font qu'il ne peut y avoir deux être semblables tant leurs composants diffèrent. Nous consommons des milliards de morts tous les jours (et nous en chions tout autant !) !

Seul, chacun de nous sait ce qu'il ou elle veut, ce qu'il ou elle préfère et, c'est ainsi, qu'est née la Démocratie (unique au monde en Suisse où c'est le Peuple qui dirige), face [en pays extérieurs] à la dictature non pas des plus intelligents (il n'y aurait pas de problèmes) mais seulement/uniquement des mieux armés pour détruire toute personne réfractaire.

L'être humain est donc un animal apprivoisé/domestiqué et entretenu comme étant le sommum de toutes espèrances après celles du canon braqué sur leur tête et de l'espoir qu'il n'est pas chargé !

30 commentaires:

  1. "Sweet Dreams" - Rappel périodique d'Elon Musk de l'apocalypse de l'IA à venir

    par Tyler Durden
    27 novembre 2017 04:15

    Elon Musk a juste donné aux gens un visuel puissant et inquiétant lié à sa conviction que l'Intelligence Artificielle (IA) pourrait inaugurer une apocalypse de style SkyNet où les machines prennent le dessus et nous tuent tous. Dans un discours prononcé en juillet dernier, Musk a déclaré: "Je continue à sonner la cloche d'alarme mais jusqu'à ce que les gens voient des robots descendre dans la rue tuant des gens, ils ne savent pas comment réagir parce que ça semble éthéré."

    Dimanche, Musk a pris la parole sur Twitter pour illustrer son propos, retweetant une vidéo virale effrayante qui montre la capacité étonnante du robot militaire "Atlas" de Boston Dynamics financé par la DARPA à faire un retour arrière - quelque chose que les chercheurs ont qualifié de "choquante" des sauts de composition inattendus dans le développement de la technologie de robot humanoïde qu'Atlas représente.

    Musk a commenté le tweet original "we dead" avec l'avertissement inquiétant: "Ce n'est rien, dans quelques années, ce robot bougera si vite que vous aurez besoin d'une lumière stroboscopique pour le voir.

    Et il a suivi avec un autre tweet accompagné de la chanson hip-hop "Regulate" des années 90 soulignant son message souvent répété que l'IA est un "risque public" qui doit être régulé: "Nous devons réglementer l'IA / robotique comme nous faisons de la nourriture, de la drogue, les aéronefs et les voitures Les risques pour le public exigent une surveillance publique La suppression de la FAA ne rendrait pas le vol plus sûr, ils sont là pour de bonnes raisons.

    Dans une récente interview de Rolling Stone, Musk a dit au personnel de Neuralink après leur avoir montré un documentaire sur AI: «Il y a peut-être cinq à dix pour cent de chance de réussir.» Il insiste depuis longtemps sur le fait que les gouvernements doivent réguler et surveiller les progrès de l'intelligence artificielle avant qu'il ne soit trop tard, car la technologie pose «un risque existentiel fondamental pour la civilisation humaine».

    La synthèse des mots de Musk par l'équipe de Neuralink de Rolling Stone souligne que «le problème avec la construction de quelque chose de plus intelligent que vous ... c'est que c'est plus intelligent que vous ... Ajoutez à cela le fait que l'IA n'a aucun remords, aucune moralité, aucune émotion - et l'humanité peut être dans une merde profonde, c'est la deuxième chance du bon fils contre le père sans remords qu'il ne pouvait pas changer. "

    Il a également avoué au groupe qu'il avait investi dans DeepMind, la société britannique de recherche sur l'IA acquise par Google en 2014, dans le but de garder un œil sur le développement de l'IA par Google. "Il y a beaucoup de risques dans la concentration du pouvoir Donc, si l'AGI [intelligence générale artificielle] représente un niveau de pouvoir extrême, cela devrait-il être contrôlé par quelques personnes chez Google sans aucun contrôle?" Musk a dit à Rolling Stone.

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  2. Et les instincts de Musk semblent être corrects, comme DeepMind lui-même définit fièrement son but sur son site Web comme suit: "Nous sommes sur une mission scientifique pour repousser les limites de l'IA." Une telle surveillance personnelle de l'industrie est ce que Musk a mentionné dans une conversation précédente en juillet quand il a dit, «j'ai l'exposition à l'IA la plus avant-gardiste et je pense que les gens devraient être vraiment préoccupés par cela.

    Pendant ce temps, il semble que les tweets de "doux rêves" de Musk concernant le retour de robots militaires humanoïdes de DARPA / Boston Dynamics à la possibilité future qu'une telle machine sophistiquée et performante soit un exemple typique du type de robot, quand équipé avec l'IA, cela fera de nous tous. Comme un chercheur, commentant la signification du seuil de basculement avant / arrière, caractérise:

    Mais je pense que nous sommes dans un nouvel âge robotique maintenant. Il y avait un temps avant qu'Atlas puisse faire des backflips, à l'époque où les robots étaient pour les usines, l'élimination des bombes, l'aspirateur, et le gadget occasionnel, et aucun des utiles n'étaient des humanoïdes. Maintenant, nous vivons à une époque où les robots humanoïdes sont apparemment aussi agiles que nous sommes. Alors, à quoi serviront-ils? Il est temps de sortir le pop-corn.

    Ou demander à Musk de le souligner, il sera trop tard pour sortir le popcorn car il sera déjà "éteint / doux rêve" à la fin de l'humanité à partir du moment où un tel super bot se met en ligne et devient conscient.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-11-26/sweet-dreams-elon-musks-periodic-reminder-coming-ai-apocalypse

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    1. Le représentant 'en chef' des marionnettes choisies pour incarner la nécrologie des boursicoteur s'est lancé dans une aventure dont il ne connaissait ni les tenants ni les aboutissants mais qui 'force à publicités' finirait part être plus vrai que dieu et saurait donc tout faire (arrêter les guerre, les maladies, les escrocs et tout ceux qui soutiennent l'anti-Démocratie), et surtout lui remplirait les poches !
      D'une part, l'IA, a été inventée et est opérationnelle depuis belle lurette, et, d'autre part, ces nouveaux marchéteurs se contentent d'éviter de parler des poussières intelligentes, des chemtrails, de la NSA, d'HAARP et de la technologie scalaire ! Rien que çà !
      Mais, s'il est constaté que 'bizarrement' des bancs de poissons (de la MÊME espèce) ainsi que des nuées d'oiseaux (de la MÊME espèce) sont retrouvés morts, ce n'est la faute de personne, d'un manque d'oxygène qui auraient tué QUE des sardines ou (un autre jour:) QUE des harengs, ou, (un autre jour:) que des roitelets, ou pinsons ou hirondelles... Çà alors ! Comment ce fait t-il que ces morts ne soient que d'UNE SEULE espèce ??
      Pareillement qu'il y a des dizaines de milliers d'avions qui traversent votre régions chaque jour et, que, il n'y ait qu'un seul (ou deux ou trois) chemtrails !!! Çà alors ! Comment ont ils fait pour être (seulement eux) à l'intérieur d'un couloir cylindrique froid ou chaud ??! Hahahaha !

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  3. OCDE : "seul 13 % de la population plus forte que l'IA"

    - voir clip sur site :

    http://www.objectifeco.com/entreprendre/excellence-humaine/ocde-seul-13-de-la-population-plus-forte-que-l-ia.html

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    1. "En Occident, 1 personne sur 8 est plus performante que l'Intelligence Artificielle". En Chine c'est le contraire ! Hahaha !

      A savoir qu'il y a 10 ans il y avait déjà + de 4 % de surdoués dans le monde (soit + de 280 millions), chiffre qui doit bien être du double aujourd'hui mais où ? Certainement pas en 'Occident' où l'arrivée d'immigrés à du faire tomber le pourcentage à 0 % !

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  4. INDUSTRIE AUTOMOBILE - UNE PÉNURIE DE MÉTAUX MENACE LES BATTERIES

    Les géants allemands de l'automobile cherchent à sécuriser leur chaîne d'approvisionnement à long terme en métaux.
    Sans métaux, l'industrie automobile sera incapable de fabriquer les batteries des voitures électriques.

    27.11.2017, 10h44

    Les constructeurs automobiles allemands risquent d'être confrontés à une pénurie de métaux pour leurs batteries. Cela pourrait entraver leurs projets de développement de véhicules électriques, prévient la Fédération de l'industrie allemande (BDI).

    «Le risque de goulots d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement des matières premières s'accroît. La demande augmente en effet plus vite que les capacités de production», a déclaré Matthias Watcher de la BDI, cité par le journal Welt am Sonntag dimanche.

    «Sans approvisionnement suffisant par exemple de cobalt, de graphite, de lithium ou de manganèse, il n'existera pas de technologie d'avenir «made in Germany», ajoute-t-il. Et la demande pour ces métaux devrait bondir, les constructeurs automobiles misant sur l'électrique pour répondre aux exigences gouvernementales en matière d'émissions polluantes.

    Volkswagen a annoncé chercher à sécuriser sa chaîne d'approvisionnement à long terme afin d'éviter toute pénurie. Le constructeur a dévoilé un plan d'investissement quinquennal de plus de 34 milliards d'euros (39,4 milliards de francs) par lequel il espère réaliser ses ambitions internationales dans le domaine de la voiture électrique et rivaliser avec Tesla.

    Mercedes, propriété de Daimler, veut proposer une version électrique de chacun de ses modèles à partir de 2022. De son côté, BMW s'est dit prêt à lancer la production de masse de véhicules électriques d'ici 2020 et disposera dans son catalogue de 12 modèles entièrement électriques d'ici 2025. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/economie/penurie-metaux-menace-batteries/story/26972549

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    1. Faute d'accuser la non-performance prouvée de TOUTES les voitures électrique, et après s'être tourné vers le courant qui n'arrivait pas (branché à l'éolienne ! Hahaha !), voilà qu'arrive la 'surprise de la surprise' qu'il n'y a plus de Matière Première ! Hahahaha !
      Faut dire que les métaux nécessaires font partie des métaux rares au même titre que l'or, mais non remplaçable par cobalt-papier, graphite-papier, lithium-papier ou le manganèse-papier comme l'or-papier !! HAHAHAHA !

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  5. COP21 : La Pologne fait cavalier seul avec le charbon

    le 27 novembre 2017

    Quand le Président Donald Trump est passé par Varsovie l’été dernier il a dit aux autorités polonaises : « Si vous avez besoin de charbon passez-moi un coup de téléphone« . Comme la compagnie minière nationale polonaise PGG n’arrive pas à satisfaire les objectifs d’extraction fixés par le gouvernement – 28 millions de tonnes de charbon extraites au lieu des 32 attendus – la Première Ministre polonaise Beata Szydlo a donc décroché son téléphone et le premier navire américain en provenance de Baltimore chargé de 73600 tonnes de charbon de Virginie de l’Ouest est arrivé la semaine dernière en vue du port de Gdansk. C’est une première car seules des compagnies privées étaient autorisées à importer du charbon de l’étranger. PGG n’est qu’un des acteurs polonais de l’extraction de charbon car la production totale du pays est de 57 millions de tonnes par an (prévisions pour 2017) et l’électricité est produite pour 80 % à partir de charbon. Pas question donc pour le gouvernement polonais actuel soutenu par le « parti national pour la loi et la justice » d’abandonner le charbon de Silésie comme source d’énergie abordable alors que d’autres pays de l’Union européenne se tournent vers des énergies plus propres comme le gaz naturel ou encore les moulins à vent …

    Comme l’accord de Paris issu de la COP 21 n’impose pas d’obligations spécifiques de la part des signataires (la Pologne a ratifié le traité) le pays continuera à extraire du charbon pour alimenter son industrie lourde et produire de l’électricité. Cependant les mines polonaises souffrent d’années de sous-investissement, elles sont dangereuses et leur exploitation en profondeur provoque souvent des accidents. Si les USA ont consenti un prix « spécial » de 85 dollars par tonne, il est très en dessous du prix spot sur le marché international tiré par la Chine qui atteint environ 110 dollars la tonne. Et si l’hiver qui vient est exceptionnellement froid alors la Pologne devra se tourner vers la Russie.

    Curieusement, donc, le marché du charbon est beaucoup plus stratégique qu’il n’y paraît avec des enjeux géopolitiques ignorés car le gaz naturel russe qui inonde l’Europe et le « GNL » américain ont occulté le marché du charbon. Le Président américain travaille aussi pour les mineurs américains car ils font face à une diminution de la demande en charbon des compagnies d’électricité qui se convertissent au gaz de schiste. La crise du charbon en Pologne est donc du pain béni pour Washington et la Pologne, comme la Virginie de l’Ouest, n’abandonnera pas son charbon avant longtemps quoique puissent en penser les technocrates de Bruxelles minés de l’intérieur par les partis écologistes.

    Source et illustration (centrale électrique de Zeran près de Varsovie) : Reuters

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/11/27/cop21-la-pologne-fait-cavalier-seul-avec-le-charbon/

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  6. CONSOMMATION - LE PETIT NOIR A À NOUVEAU AUGMENTÉ CETTE ANNÉE

    En Suisse alémanique, un café coûtait 4,24 francs en moyenne en 2017, soit un centime de plus que l'année précédente.
    Les Suisses boivent en moyenne près de trois tasses de café par jour.

    27.11.2017, 12h50

    Troisièmes plus gros consommateurs de café dans le monde, les Suisses ont payé leur petit noir plus cher cette année. Augmentant une nouvelle fois de 1 centime au regard de l'an dernier, le prix moyen d'un café crème s'est établi à 4,24 francs (3,62 €) outre-Sarine.

    Selon une enquête publiée lundi par CafetierSuisse, chaque habitant de la Suisse a consommé l'an dernier pas moins de 1093 tasses de café, en moyenne, soit tout près de 3 tasses quotidiennes. Selon l'association, uniquement active outre-Sarine, les Helvètes précèdent les Norvégiens et les Allemands, ceux-ci ayant ingurgité respectivement 1275 et 1246 tasses.

    Le plus cher à Zurich

    Côté prix, les tarifs les plus élevés sont affichés en ville de Zurich avec un prix moyen pour le café crème de 4,42 francs (3,77€) actuellement. En Suisse romande, où les établissements sont eux représentés par les diverses sections de GastroSuisse, il reste généralement moins cher.

    A Berne, seul canton bilingue dans lequel l'association faîtière alémanique est présente, le prix a aussi augmenté cette année, franchissant la barre des 4 francs. Il s'agit du montant le plus bas outre-Sarine.

    «Le prix n'est cependant pas décisif», a relevé devant la presse à Zurich Hans-Peter Oettli, le président de CafetierSuisse. Si le café est bon, le consommateur est prêt à dépenser 20 centimes de plus. Mais il est clair que, pour un produit vendu 5,50 francs, il convient d'en offrir plus que pour une consommation coûtant 3,50 francs.

    Offensive sur la qualité

    Malheureusement, l'art de la préparation du café est négligé dans la formation de la branche. Les quelques leçons prévues pour ce produit important ne suffisent pas. «Un bon café ne se fait pas sur la simple pression d'un bouton», a poursuivi Hans-Peter Oettli.

    Forte de ce constat, l'association entend effectuer de premiers tests d'une formation de sommelier du café. Si les essais se révèlent concluants, cette dernière sera offerte de manière régulière dès 2019.

    Alors qu'il existe des cours pour les afficionados du café, CafetierSuisse veut s'adresser aux généralistes. La formation portera notamment sur le choix du café et apportera des connaissances en matière de torréfaction et de mouture, ainsi que de marketing et de présentation du produit.

    https://www.lematin.ch/economie/petit-noir-a-nouveau-augmente-annee/story/15688299

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  7. Une nouvelle étude adopte une approche différente pour montrer la fracturation causant des tremblements de terre au Texas

    27 novembre 2017
    par le rapport de Bob Yirka


    - voir carte sur site -

    (Phys.org) - Une équipe de chercheurs de l'Université méthodiste du Sud au Texas et du programme américain Earthquake Hazard de la Commission géologique du Canada a adopté une nouvelle approche pour étudier l'augmentation des séismes au Texas. Dans leur article publié sur le site d'accès libre Science Advances, le groupe suggère que leurs résultats indiquent que le processus de fracturation est la seule cause possible d'une récente hausse des tremblements de terre autour de la région de Fort Worth.

    La fracturation, l'extraction du gaz naturel à l'aide de la fracturation hydraulique, a fait l'objet de beaucoup de reportages. D'une part, il a été crédité d'aider les États - Unis à devenir moins dépendants du pétrole étranger. Mais d'un autre côté, d'autres études concluent qu'en plus de nuire à l'environnement, la pratique semble causer de petits tremblements de terre. Il convient de noter que ce n'est pas la fracturation réelle qui est à l'origine des tremblements de terre, mais la pratique consistant à forcer l'eau sale restante dans le sol qui semble causer les problèmes - elle détache le matériau autour des failles souterraines.

    Il y a peu de doute que d'autres tremblements de terre ont eu lieu dans certaines parties des États-Unis depuis que la fracturation a commencé, mais il est moins certain que la fracturation soit la cause. La meilleure preuve à ce jour a été l'emplacement de la reprise de petits tremblements de terre autour des zones où la fracturation est effectuée. Dans ce nouvel effort, les chercheurs ont cherché à adopter une approche plus scientifique pour régler le problème - ils ont utilisé la même technologie que celle utilisée par les compagnies pétrolières pour trouver des gisements souterrains d'imagerie par réflexion sismique à haute résolution. Mais au lieu de chercher du pétrole ou du gaz, les chercheurs ont cherché des failles déformées sous le sol dans le bassin du Forth Worth. Ils ont comparé les lectures sismiques au Texas avec celles des sites dans une partie nord du Mississippi avec une histoire de petits tremblements de terre remontant aux années 1800, bien avant le début de la fracturation.

    Les chercheurs rapportent que leurs lectures ont montré que l'activité de failles naturelles la plus récente sous le bassin Fort Worth était il y a environ 70 millions d'années. Cela signifiait que l'équipe était incapable de trouver une cause naturelle aux récents séismes, laissant la fracturation comme seul coupable possible.

    Explorer plus loin: La Pennsylvanie établit un lien entre la fracturation hydraulique au gaz naturel et les tremblements de terre

    Plus d'informations: Maria Beatrice Magnani et al. La discrimination entre la sismicité naturelle et induite par l'histoire de la déformation à long terme des failles intraplaques, Science Advances (2017). DOI: 10.1126 / sciadv.1701593

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  8. Abstrait

    Pour évaluer si la sismicité récente est induite par l'activité humaine ou d'origine naturelle, nous analysons les déplacements de failles sur des profils de réflexion sismique haute résolution pour deux régions du centre des États-Unis (CUS): le Fort Worth Basin (FWB) du Texas et le l'échancrure du nord du Mississippi (NME). Depuis 2009, l'activité sismique dans la CUS a fortement augmenté, et de nombreuses publications suggèrent que cette augmentation est principalement due aux tremblements de terre induits par l'injection profonde d'eaux usées, à la fois aux eaux de reflux des hydrofractures et à l'eau produite.

    Alternativement, certains soutiennent que ces tremblements de terre sont naturels et que l'augmentation de la sismicité est une variation normale qui se produit sur des millions d'années. Notre analyse montre qu'à l'intérieur du NME, les failles déforment à la fois les alluvions quaternaires et les sédiments sous-jacents datant du Paléozoïque jusqu'au Tertiaire, le déplacement augmentant avec l'âge des unités géologiques, documentant une longue histoire d'activité naturelle. Dans le FWB, une région d'injection continue d'eaux usées, les failles du socle montrent une déformation des unités du Protérozoïque et du Paléozoïque, mais peu ou pas de déformation des strates plus jeunes. Plus précisément, les déplacements verticaux dans les formations post-Pennsylvaniennes, le cas échéant, sont inférieurs à la résolution (~ 15 m) des données sismiques, beaucoup moins que prévu si ces failles avaient accumulé des déformations sur des millions d'années. Nos résultats soutiennent l'affirmation que les séismes récents de FWB sont d'origine induite; cette conclusion est entièrement indépendante des analyses corrélant la sismicité et les pratiques d'injection des eaux usées. À notre connaissance, il s'agit de la première étude à discriminer la sismicité naturelle et induite à l'aide de techniques classiques d'analyse géologique structurale.

    https://phys.org/news/2017-11-pproach-fracking-earthquakes-texas.html#jCp

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    1. Bien sûr que ce n'est pas la dépression qui peut être en cause (sortie d'eau à la source, sortie du pétrole et gaz au derrick) mais la compression. L'explosion souterraine (destinée à faire écrouler les galeries sur elles-mêmes pour créer de la pression) est à l'origine de ces tremblements de terre qui peuvent naître à des milliers de kilomètres du lieu de fracturation ! Donc, il ne faut pas se fier aux absences d'information sur les tremblements de terre sous-marins quotidiens pour penser qu'ils s'arrêtent aux frontières !

      Imaginez que vous puissiez combler/fermer l'ouverture d'un volcan ! Que se passerait-il ? La pression monterait et rechercherait des points faibles (sources d'eaux ou de pétrole) et jaillirait xxx kilomètres plus loin.

      PS: De plus, la fracturation rend l'eau imbuvable pour des siècles à des centaines de km alentours !

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  9. Le problème n'est pas le populisme: le problème est le statu quo a échoué


    par Tyler Durden
    27 novembre 2017 08:56
    Auteur de Charles Hugh Smith via le blog OfTwoMinds,


    Les 5 % qui ont bénéficié si immensément de la consolidation de la richesse et du pouvoir ne peuvent pas avouer que le statu quo a échoué aux 95 % inférieurs.

    Les médias des entreprises / milliardaires voudraient nous faire croire que la crise à laquelle nous sommes confrontés est le populisme, un mot de code pour chaque manifestation laide du fascisme connue de l'humanité. En invoquant le populisme comme cause de notre distemper, les médias traditionnels suggèrent implicitement que le problème est «mauvais» - ceux dont les propres échecs se manifestent par une attirance pour le fascisme. Si nous réussissons à marginaliser ces troglodytes troublés, alors notre problème, le populisme, disparaîtra et la splendeur, l'égalité et la prospérité généralisée de l'Amérique pré-populiste seront rétablies.

    Le problème n'est pas le populisme - le problème est que le statu quo a échoué à 95 % de la population. La vie n'est pas merveilleuse, prospère et remplie d'égalité expansive excepté dans l'élite protégée du top 5 % des technocrates, des dirigeants d'entreprise, des universitaires, des bureaucrates, des financiers, des banquiers, des lobbyistes et des riches (ou bientôt riches) politiciens.

    Les 95 % inférieurs ont besoin d'une machine à remonter le temps pour retrouver un semblant de prospérité. Ils ont besoin d'une machine à remonter le temps qui remonte à 20 ans pour pouvoir acheter un petit bungalow sur un timbre-poste de 150 000 $ sur les côtes gauche et droite, car les petits bungalows coûtent maintenant 1 million de dollars et plus.

    Les évaluations de logement sont si détachées de ce que les gens gagnent que même les 5 % les plus aisés ont de la difficulté à se qualifier pour une hypothèque jumbo sans l'aide de la Banque des Mères et Papa ou du fonds fiduciaire familial.

    Les 95 % les plus pauvres ont besoin d'une machine à remonter le temps pour revenir aux jours où les frais de scolarité et les frais de scolarité étaient semi-abordables - disons, il y a 30 ans.

    Les 95 % les plus pauvres ont également besoin d'une machine à voyager dans le temps pour revenir à une période où ils pouvaient s'offrir une assurance santé sans subventions gouvernementales - il y a une génération, ou mieux, il y a deux générations.

    À une époque où la richesse fantôme germe comme des champignons empoisonnés de bulles spéculatives, les 95 % inférieurs ont besoin d'une machine à remonter le temps qui remonte à 8 ans et achètent le S & P 500 à 670 ou mieux encore, achètent du bitcoin pour 1 ou 10 $. la perte du pouvoir d'achat de leurs salaires.

    Le populisme est le terme de propagande dédaigneux que les médias utilisent pour nous détourner de la véritable cause de nos problèmes: l'échec total du statu quo, le cartel corrompu, prédateur, exploiteur, inefficace, rentier, pay-to-play- "démocratie" hiérarchie d'état qui a échoué les 95 % inférieurs.

    La réponse naturelle à cet abandon, trahison et parade de propagande est qualifiée de populisme comme un moyen de blâmer les victimes: c'est dommage que vous ne puissiez pas entrer dans les rangs de l'Élite Protégée, mais c'est votre échec, pas celui du système.

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  10. L'élite protégée pense que le système fonctionne très bien parce qu'il fonctionne si magnifiquement pour eux. Le personnel protégé des médias d'entreprise, des think tanks, des fondations philanthro-capitalistes, des universités et des hauts fonctionnaires fédéraux qui publient des statistiques et des règlements - en d'autres termes, tous les organes de la propagande qui nous assurent constamment que nous vivons en super des temps prospères et une démocratie dynamique.

    Combien d'Américains de Dollar-Store America trouvez-vous dans la rédaction des médias grand public ? La réponse est bien sûr proche de zéro. Les 95 % inférieurs n'ont aucune représentation dans les médias grand public.

    Le gestionnaire de fonds spéculatifs Ray Dalio a récemment proposé qu'il y ait deux économies américaines: celle qui est habitée par les 60 % les plus pauvres qui n'ont rien donné et possèdent très peu d'actifs, et les 40 % supérieurs qui ont une certaine exposition aux gains créés par bulles d'actifs gonflées par la banque centrale.

    Ray Dalio: "C'est le problème économique, politique et social le plus important de notre temps".

    Si nous examinons le revenu et la richesse des ménages, nous devons conclure que seuls les 20 % les plus riches sont exposés aux gains générés par les bulles d'actifs, et seuls les 10 % les mieux classés ont enregistré des gains méritant d'être mentionnés. Et parmi les 10 % les plus performants, seuls les 5 % les mieux classés se sont bien débrouillés. (voir les graphiques ci-dessous)

    - voir graphiques sur site -

    Et parmi les premiers 5 %, seuls les meilleurs 1% ont vraiment bien fait pour eux-mêmes. Et du top 1%, les gros gains ont coulé au top 1 / 100ème de 1 %.

    C'est pourquoi j'utilise la division 95 % / 5 %: seuls les 5 % supérieurs habitent le statu quo qui fonctionne très bien. Les 80 % les plus pauvres vivent dans Dollar-Store America, et la «classe moyenne» entre 80 % et 95 % maintient la prétention de bien faire en achetant chez Target et en chargeant des vacances sur leurs cartes de crédit.

    N'importe quel groupe qui n'accepte pas le statu quo travaille un grand récit et trouve rapidement une cible populiste sur son dos. Dans notre «démocratie» pay-to-play, la richesse jette les seuls votes qui comptent, et tout mouvement qui menace cet arrangement confortable de richesse privée et de pouvoir / privilège de l'État est immédiatement attaqué comme le monstre de la société, c'est-à-dire le populisme.

    Les 5 % qui ont bénéficié si immensément de la consolidation de la richesse et du pouvoir ne peuvent pas avouer que le statu quo a échoué aux 95 % inférieurs. Et ainsi ils qualifient tous ceux qui réfutent ou résistent à leur récit d'un populiste pour marginaliser et diaboliser toute menace politique à leur concentration confortable de l'Etat-cartel de la richesse et du pouvoir.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-11-27/problem-isnt-populism-problem-status-quo-has-failed

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  11. Le Saker: Comment je suis devenu un troll du Kremlin

    par Tyler Durden
    28 nov. 2017 01:30
    Auteur du The Saker,

    Aujourd'hui, avec l'aimable autorisation de Phil Butler, je publie le texte intégral de ma contribution à son livre "Praetorians de Poutine: Confessions des Trolls du Haut Kremlin". Il y a plusieurs raisons à cela. La principale est que je crois fermement que ce livre mérite une visibilité beaucoup plus grande qu'il ne l'a reçu (c'est aussi pourquoi, exceptionnellement, je place ce post dans la catégorie «analyses» et pas ailleurs). S'il vous plaît lire ma critique ici pour voir pourquoi je me sens si fortement à propos de ce livre. Franchement, je suis plutôt choqué par le très petit nombre de critiques que ce livre a généré. Je ne sais même pas si quelqu'un d'autre que Russia Insider a pris la peine d'en faire une critique, mais même si quelqu'un l'a fait, c'est une honte de pleurer que ce volume très intéressant ait été jusqu'ici ignoré par les médias alternatifs dont celui amical à la Russie. Donc, en publiant ma propre contribution ici, je veux ramener ce livre à la "première page", pour ainsi dire, de notre communauté. Deuxièmement, je veux demander votre aide. En ce moment, la version Kindle du livre a 15 avis sur Amazon et seulement 1 avis pour la version imprimée. Ce n'est pas assez. Je vous demande donc 1) acheter le livre (Amazon veut des critiques par les acheteurs) et 2) écrire une critique sur Amazon. Les gars - c'est quelque chose que la plupart d'entre vous pouvez faire pour aider, alors s'il vous plaît faites-le! Nous devons montrer au monde qu'il y a ce que j'appelle «un autre Occident» qui, loin d'être russophobe, est en fait capable de produire de vrais amis et même des défenseurs de la Russie. Alors, s'il vous plait, faites votre part, aidez Phil dans son combat héroïque, obtenez la version papier du livre et revoyez-la sur Amazon !

    Merci beaucoup pour votre aide, câlins et acclamations,
    Le Saker
    * * *
    Comment je suis devenu un troll du Kremlin par The Saker
    De naissance, d'expérience et de formation, j'avais vraiment tout ce qu'il fallait pour détester Poutine. Je suis né dans une famille de «Russes blancs» dont l'anticommunisme était total et viscéral.

    Mon enfance a été remplie d'histoires (surtout vraies) sur les atrocités et les massacres commis par les bolcheviks pendant la révolution et la guerre civile qui a suivi. Depuis que mon père m'avait quitté, j'avais un archevêque orthodoxe russe exilé comme père spirituel, et à travers lui, j'ai appris toutes les persécutions génocidaires que les bolcheviks ont déclenchées contre l'Église orthodoxe.

    À l'âge de 16 ans, j'avais déjà lu les trois volumes de «l'archipel du goulag» et étudié attentivement l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. À 18 ans, je participais à de nombreuses activités antisoviétiques comme la distribution de propagande antisoviétique dans les boîtes aux lettres des diplomates soviétiques ou l'organisation de l'importation illégale de livres interdits en Union Soviétique par la marine marchande soviétique et la flotte de pêche les îles Canaries). Je travaillais également avec un groupe clandestin de chrétiens orthodoxes envoyant de l'aide, principalement sous forme d'argent, aux familles des dissidents emprisonnés. Et comme je parlais couramment le russe, ma carrière militaire m'a amené d'une formation de base en guerre électronique, à une unité spéciale de linguistes pour l'état-major de l'armée suisse, à devenir un analyste militaire pour le service de renseignement stratégique de la Suisse.

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  12. Les autorités soviétiques m'avaient longtemps désigné, ainsi que toute ma famille, comme de dangereux activistes antisoviétiques et moi, je ne pouvais donc pas aller en Russie avant la chute du communisme en 1991, quand j'ai immédiatement pris le premier vol disponible et suis arrivé à Moscou. les barricades construites contre le coup GKChP étaient toujours debout. Vraiment, en ce mois fatidique d'août 1991, j'étais un parfait activiste antisoviétique et un anticommuniste intransigeant. J'ai même pris une photo de moi debout à côté de la statue effondrée de Felix Derzhinsky (le fondateur du ChK - la première police secrète soviétique) avec ma botte pressée sur sa gorge de fer. Ce jour-là, j'ai senti que ma victoire était totale. C'était aussi de courte durée.

    Au lieu de libérer le peuple russe, qui souffre depuis longtemps, de la paix et de la prospérité, la fin du communisme en Russie n'a fait qu'aggraver le chaos, la pauvreté, la violence et l'exploitation abjecte par la pire classe de démolisseurs. J'étais horrifié. Contrairement à tant d'autres militants antisoviétiques qui étaient aussi russophobes, je n'ai jamais confondu mon peuple et le régime qui les opprimait. Ainsi, alors que je me réjouissais de la fin d'une horreur, j'étais également consterné de voir qu'un autre avait pris sa place. Pire encore, il est indéniable que l'Occident a joué un rôle actif dans toutes les formes d'activités antirusses, de la protection totale des gangsters russes au soutien des insurgés wahabites en Tchétchénie, pour finir par financer machine de propagande qui a essayé de transformer le peuple russe en consommateurs aveugles à la présence de «conseillers» occidentaux (oui, oui!) dans tous les ministères clés. Les oligarques pillaient la Russie et causaient des souffrances incommensurables, et tout l'Occident, le soi-disant «monde libre», n'a pas seulement aidé à aider tous les ennemis de la Russie avec toutes les ressources dont il disposait. Bientôt, les forces de l'OTAN ont attaqué la Serbie, alliée historique de la Russie, en violation totale des principes les plus sacrés du droit international. L'Allemagne de l'Est fut non seulement réunifiée mais immédiatement incorporée en Allemagne de l'Ouest et l'OTAN poussa aussi loin que possible vers l'Est. Je ne pouvais pas prétendre que tout cela pouvait s'expliquer par une certaine crainte de l'armée soviétique ou par une réaction à la théorie communiste de la révolution mondiale. En vérité, il est devenu clair pour moi que les élites occidentales ne détestaient pas le système ou l'idéologie soviétique, mais qu'elles détestaient les Russes eux-mêmes ainsi que la culture et la civilisation qu'ils avaient créées.

    Au moment où la guerre contre la nation serbe en Croatie, en Bosnie et au Kosovo a éclaté, j'étais dans une situation unique: toute la journée, je pouvais lire des rapports classifiés de la FORPRONU et des militaires sur ce qui se passait dans cette région. pouvait lire la propagande anti-serbe contre-factuelle que la société occidentale Ziomedia vomissait chaque jour. J'ai été horrifié de voir que tout ce que les médias disaient était un mensonge total. Puis sont venus les faux drapeaux, d'abord à Sarajevo, mais plus tard aussi au Kosovo. Mes illusions sur le "Monde Libre" et "l'Ouest" s'effondraient. Vite.

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  13. Le destin m'a amené en Russie en 1993 quand j'ai vu le carnage de la part du régime «démocratique» Eltsine contre des milliers de Russes à Moscou (beaucoup plus que ce que la presse officielle a rapporté). J'ai aussi vu les drapeaux rouges et les portraits de Staline autour du bâtiment du parlement. Mon dégoût d'alors était total. Et quand le régime Eltsin a décidé de mettre au pas la Tchétchénie de Doudaïev, déclenchant encore un autre bain de sang inutile, ce dégoût s'est transformé en désespoir. Puis vinrent les élections volées de 1996 et l'assassinat du général Lebed. À ce moment-là, je me souviens avoir pensé «la Russie est morte».

    Ainsi, quand l'entourage d'Eltsine a soudainement nommé un inconnu à la présidence de la Russie, j'étais plutôt douteux, c'est le moins que l'on puisse dire. Le nouveau type n'était pas un oligarque arrogant ou ivre, mais il avait l'air plutôt insignifiant. Il était aussi un ex-KGB qui était intéressant: d'un côté, le KGB avait été mon ennemi de toujours, mais d'un autre côté, je savais que la partie du KGB qui s'occupait des renseignements étrangers était composée des plus brillants et ils n'avaient rien à voir avec la répression politique, Gulags et tout le reste des choses laides qu'une autre direction du KGB (le 5ème) avait été chargée de faire (ce département avait été aboli en 1989). Poutine venait de la première direction principale du KGB, le «PGU KGB». Cependant, mes sympathies étaient plus pour le service de renseignement militaire (beaucoup moins politique) que pour le PGU très politique qui, j'en étais sûr, eu un gros dossier sur ma famille et moi.

    Puis, deux choses cruciales se sont déroulées en parallèle: le «monde libre» et Poutine ont montré leur vrai visage: le «monde libre» en tant qu'empire anglo-sioniste, agressé et opprimé, et Vladimir Poutine en véritable patriote de Russie. En fait, Poutine a lentement commencé à me ressembler: très progressivement, par petites étapes progressives d'abord, Poutine a commencé à retourner la Russie, en particulier dans deux domaines cruciaux: il essayait de "re-souverainiser" le pays (en le faisant vraiment souverain et indépendant à nouveau), et il a osé l'impensable: il a ouvertement dit à l'Empire que ce n'était pas seulement faux, c'était illégitime (il suffit de lire la transcription de l'étonnant "discours de Munich" de Poutine).

    Poutine m'a poussé à faire un choix dramatique: vais-je m'en tenir à mes préjugés pour la vie ou vais-je laisser la réalité prouver que mes préjugés de toute une vie sont mauvais ? La première option était beaucoup plus confortable pour moi, et tous mes amis l'approuveraient. Le second était beaucoup plus délicat, et cela me coûterait l'amitié de beaucoup de gens. Mais quelle était la meilleure option pour la Russie ? Se pourrait-il que ce soit la bonne chose pour un "Blanc russe" de se joindre à l'ex-K ?

    Poutine m'a poussé à faire un choix dramatique: vais-je m'en tenir à mes préjugés pour la vie ou vais-je laisser la réalité prouver que mes préjugés de toute une vie sont mauvais ? La première option était beaucoup plus confortable pour moi, et tous mes amis l'approuveraient. Le second était beaucoup plus délicat, et cela me coûterait l'amitié de beaucoup de gens. Mais quelle était la meilleure option pour la Russie ? Se pourrait-il que ce soit la bonne chose pour un «Blanc russe» de se joindre à l'ancien officier du KGB ?

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  14. J'ai trouvé la réponse ici sur une photo d'Alexandre Soljenitsyne et de Vladimir Poutine:
    Si cet anticlériliste anti-communiste de l'ancienne génération qui, contrairement à moi, avait passé du temps dans le goulag, pouvait prendre la main de Poutine, alors moi aussi !

    En fait, la réponse était évidente tout au long: alors que les principes et les idéologies "Blancs" et "Rouges" étaient incompatibles et mutuellement exclusifs, il ne fait aucun doute que de nos jours, les vrais patriotes de Russie et les camps "blancs". En d'autres termes, je ne pense pas que les «Blancs» et les «Rouges» s'entendront jamais sur le passé, mais nous pouvons et devons nous entendre sur l'avenir. D'ailleurs, l'Empire se fiche de savoir si nous sommes «Rouge» ou «Blanc» - l'Empire veut que nous soyons tous asservis ou morts.

    Poutine, en attendant, est toujours le seul leader mondial à avoir assez de tripes pour dire ouvertement à l'Empire à quel point il est laid, stupide et irresponsable (lire son Discours de l'ONU 2015).

    Et quand je l'écoute, je vois qu'il n'est ni "Blanc" ni "Rouge". Il est simplement Russe.

    C'est ainsi que je suis devenu un troll du Kremlin et un fan de Poutine.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-11-27/saker-how-i-became-kremlin-troll

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  15. Nous avons triplé le nombre de fermetures de magasins de l'année dernière et 20 grands détaillants ont fermé au moins 50 magasins en 2017

    Par Michael Snyder,
    le 27 novembre 2017

    Saviez-vous que le nombre de fermetures de magasins de détail en 2017 a déjà triplé le nombre de toute l'année 2016 ? L'année dernière, 2 056 magasins ont été fermés, mais cette année, plus de 6 700 magasins ont été fermés. Cela bouleverse complètement le record absolu de fermetures de magasins en une seule année, et pourtant personne ne semble s'en inquiéter. En 2008, un nombre record de 6 163 magasins de détail ont été fermés, et nous avons déjà dépassé cette marque de très loin. Nous sommes confrontés à une apocalypse au détail sans précédent, et comme vous le verrez ci-dessous, le nombre de fermetures de magasins de détail est censé être beaucoup plus élevé l'année prochaine.

    Chaque fois que les grands médias rapportent sur l'apocalypse au détail, ils essaient toujours de donner une tournure positive à l'histoire en accusant la croissance d'Amazon et d'autres détaillants en ligne. Et sans aucun doute, cela a eu un impact, mais à ce stade, les achats en ligne représentent toujours moins de 10 % du total des ventes au détail aux États-Unis.

    Regardez, Amazon ne s'est pas simplement montré à la fête. Ils existent depuis de nombreuses années et même s'il est vrai qu'ils sont en croissance, ils ne représentent encore qu'une très petite partie de la tarte au détail globale.

    Donc, ceux qui voudraient expliquer cette apocalypse au détail doivent trouver une meilleure explication.

    Comme je l'ai noté dans le titre, il y a 20 grandes chaînes de vente au détail qui ont fermé au moins 50 magasins jusqu'à présent cette année. Les numéros suivants proviennent à l'origine de Fox Business ...

    1. Abercrombie & Fitch: 60 magasins
    2. Aerosoles: 88 magasins
    3. American Apparel: 110 magasins
    4. BCBG: 118 magasins
    5. Bebe: 168 magasins
    6. The Children's Place: des centaines de magasins seront fermés d'ici 2020
    7. CVS: 70 magasins
    8. Devinez: 60 magasins
    9. Gymboree: 350 magasins
    10. HHgregg: 220 magasins
    11. J.Crew: 50 magasins
    12. JC Penney: 138 magasins
    13. La Limitée: 250 magasins
    14. Macy's: 68 boutiques
    15. Michael Kors: 125 magasins
    16. Payless: 800 magasins
    17. RadioShack: plus de 1000 magasins
    18. Rue21: jusqu'à 400 magasins
    19. Sears / Kmart: plus de 300 magasins
    20. Sceau humide: 171 magasins

    Si l 'économie américaine se porte bien, pourquoi tous ces grands détaillants ferment - ils leurs succursales ?

    Bien sûr, la vérité est que l'économie ne va pas bien. L 'économie américaine n'a pas augmenté d' au moins 3 % en une seule année depuis le milieu de l 'administration Bush, et cela ne se produira pas non plus cette année. Dans l'ensemble, l'économie américaine n'a progressé que de 1,33 % en moyenne au cours des dix dernières années et, pendant ce temps, les cours des actions américaines ont augmenté d'environ 250 % depuis la fin de la dernière récession. Le marché boursier est complètement et complètement déconnecté de la réalité économique, et pourtant beaucoup d'Américains croient encore que c'est un baromètre précis pour la santé de l'économie.

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  16. J'avais l'habitude de faire un article sur le Black Friday chaque année, mais j'ai mis fin à cette tradition. Oui, il y avait encore quelques échauffourées cette année, mais à ce stade, la plus grande histoire est de savoir comment les détaillants font mal.

    Jusqu'à maintenant cette année, plus de 300 détaillants ont déclaré faillite, et nous sommes en train de perdre plus de 147 millions de pieds carrés d'espace commercial d'ici la fin de 2017.

    Ce sont des chiffres absolument catastrophiques.

    Et certains analystes prédisent déjà que près de 9 000 magasins pourraient être fermés aux États-Unis en 2018.

    Allons-nous continuer à blâmer Amazon chaque fois qu'une autre chaîne de magasins va se mettre en panne ?

    Ce sur quoi nous devrions vraiment nous concentrer, c'est le fait que la «bulle du commerce de détail» commence à éclater. À la suite de la dernière crise financière, les détaillants ont connu une frénésie de dette sans précédent, et une grande partie de cette dette commence à se détériorer.

    En fait, dans un article précédent, j'ai discuté du fait que «le montant de la dette de détail à rendement élevé qui arrivera à échéance l'année prochaine est environ 19 fois plus élevé que le montant qui est arrivé à échéance cette année». Cela va avoir des implications très sérieuses sur Wall Street, mais très peu de gens en parlent vraiment.

    La plupart des magasins tentent de rester ouverts jusqu'à Noël, mais une fois la saison des fêtes terminée, nous verrons une autre vague énorme de fermetures de magasins.

    Et à mesure que les magasins individuels fermeront, cela mettra beaucoup de pression financière sur les centres commerciaux et les centres commerciaux. Il n'y a pas si longtemps, un rapport prévoyait que jusqu'à 25 % de tous les centres commerciaux de l'ensemble du pays pourraient fermer en 2022, mais j'ai tendance à penser que ce chiffre est trop optimiste.

    L'industrie de la vente au détail aux États-Unis est en train de mourir, et la principale raison de cette situation n'est pas Amazon.

    Au contraire, la vraie raison pour laquelle l'industrie de la vente au détail a tant de problèmes est le déclin constant de la classe moyenne. L'écart entre les ultra-riches et le reste d'entre nous est plus grand que jamais, et nous pouvons clairement voir l'impact de cela dans le monde du commerce de détail.

    Les détaillants qui servent les très riches s'en sortent généralement bien, et ceux qui servent l'autre extrémité de la chaîne alimentaire (comme les magasins à un dollar et Wal-Mart) se portent bien aussi.

    Mais la quasi-totalité des détaillants qui dépendent des consommateurs de la classe moyenne se débattent vraiment, et cela va se poursuivre dans un avenir prévisible.

    La plupart des familles américaines sont soit chèques de paie à chèque de paye ou sont proches de ce niveau, et ces jours les consommateurs américains n'ont tout simplement pas beaucoup de revenu discrétionnaire à jouer avec. De plus en plus d'Américains qui travaillent dur vont sortir de la classe moyenne chaque mois qui passe, et c'est une très mauvaise nouvelle pour un secteur de la vente au détail qui s'effondre littéralement sous nos yeux.

    http://theeconomiccollapseblog.com/archives/we-have-tripled-the-number-of-store-closings-from-last-year-and-20-major-retailers-have-closed-at-least-50-stores-in-2017

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    1. La consommation n'a pas changé, les consommateurs sont toujours là, l'évolution est qu'ils achètent moins cher sur Internet.

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  17. La fortune de Jeff Bezos a franchi le cap des 100 milliards de dollars

    Audrey Duperron
    27 novembre 2017

    La fortune de Jeff Bezos, le CEO d’Amazon, a dépassé le seuil des 100 milliards de dollars vendredi, à l’occasion de la journée du Black Friday. C’est ce que révèlent des calculs de Bloomberg. Mais cette semaine n’a pas été aussi heureuse pour les employés du géant de l’e-commerce, qui ont été confrontés à des cadences de travail infernales. Dans deux pays d’Europe, la grogne a mené à des grèves.

    Le Black Friday, cette journée de promotions célèbre aux Etats-Unis a gagné l’Europe, ce qui a contribué au succès de cette édition. Les ventes en ligne ont progressé de 18,4 % par rapport à l’année dernière, et Amazon s’est accaparé la part du lion.

    En conséquence, la richesse de Bezos a progressé de 32,6 milliards de dollars – autrement dit, d’un tiers. Il est la première personne à franchir la barre des 100 milliards de dollars depuis que Bill Gates avait lui-même franchi brièvement ce jalon en 1999.

    Des salariés qui dorment debout
    Mais il semble que les salariés de la firme aient payé le prix fort pour cet enrichissement. Le tabloïd britannique Mirror a mené une enquête dans l’entrepôt d’Amazon de Tilbury, au Royaume-Uni, et exposé les conditions de travail difficiles, pour ne pas dire inhumaines, imposées aux salariés de l’entreprise à l’occasion du Black Friday.

    Selon le journal, les employés ne disposent que de 9 secondes pour s’occuper d’un colis, et peuvent être amenés à marcher au moins 16 km par jour. Malgré ces cadences infernales, ils ne sont autorisés à prendre que deux pauses d’une demi-heure au cours de leur journée de travail. Certains salariés sont tellement épuisés qu’ils dorment debout. Le tabloïd rapporte même le cas d’un salarié qui a été emmené à l’hôpital après s’être évanoui au travail.

    Sur un tableau d’affichage, destiné à recueillir les doléances des employés, l’un avait posé la question suivante :

    « Pourquoi ne sommes-nous pas autorisés à nous asseoir quand tout est calme et que nous ne sommes pas occupés ? Nous sommes des êtres humains, pas des esclaves ou des animaux ».

    “Un nouveau modèle d’exploitation des travailleurs dans le monde”
    Mais en Europe, où les salariés bénéficient pourtant de protections bien plus importantes que leurs homologues américains, ces conditions de travail suscitent de plus en plus le rejet.

    Ainsi, les syndicats allemands et italiens ont profité du Black Friday pour déclencher une grève dans les entrepôts d’Amazon dans ces deux pays. En Allemagne, les salariés ont débrayé dans les 6 entrepôts que le géant de l’e-commerce compte dans le pays. En Italie, c’est le centre de distribution de Castel San Giovanni qui a été affecté.

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  18. « Les employés doivent faire de leur mieux pour le Black Friday au service de Jeff Bezos et des clients. Et tout cela dans des conditions de travail qui rendent malade à long terme », a vitupéré Ronny Streich, l’un des meneurs de la grève de l’entrepôt de Leipzig au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.

    « Amazon joue avec la santé de ses employés. La pression pour faire plus en un minimum de temps, les évaluations de performance et la surveillance sont permanentes, alors que les temps de récupération sont insuffisants”, dénonce Verdi, le principal syndicat allemand des services dans un communiqué.

    « Amazon représente un nouveau modèle d’exploitation des travailleurs dans le monde », a de son côté déclaré Daniele Boroli, un sénateur italien du parti de centre-gauche au journal italien La Repubblica.

    https://fr.express.live/2017/11/27/amazon-black-friday-conditions-de-travail/

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  19. Les Allemands ont fait pencher la balance: le glyphosate va encore être vendu 5 ans

    Elodie Debiere
    27 novembre 2017


    Ce lundi 27 novembre, les 28 membres de l’UE devaient se prononcer sur le renouvellement du glyphosate. Et ils ont décidé que le produit serait prolongé pour cinq ans. La Belgique a voté contre mais l’Allemagne a changé de camp et a voté en faveur de la prolongation du produit.
    Le glyphosate a été prolongé pour 5 ans dans l’UE contre l’avis de la Belgique #glyphosate #herbicide #agriculture @ducarmedenis https://t.co/lzXD4oo09K pic.twitter.com/YfG2Cr9Sz1
    — L’Echo (@lecho) 27 novembre 2017

    Le glyphosate c’est une substance qui se retrouve dans les herbicides comme le Roundup notamment. Mais ce produit n’est pas sans risque: pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le glyphosate est même “probablement cancérigène“. Par contre du côté de la Commission européenne, il n’en est rien. Elle plaide pour le renouvellement de la licence du produit.

    En juin 2016, elle devait prendre une décision car le brevet de commercialisation du produit se terminait et elle avait décidé de prolonger la licence pour 18 mois jusque mi-décembre. Et nous y voilà. Le 9 novembre dernier, tous les États membres de l’UE s’étaient penchés sur le sort du glyphosate mais sans parvenir à se mettre d’accord sur le renouvellement de la licence. Quatorze États étaient pour, neuf contre, et cinq se sont abstenus.

    L’Allemagne est passée de l’abstention au non
    Ce lundi, les États membres se penchaient encore une fois sur le sort du glyphosate durant un comité d’appel. Pour qu’il soit renouvelé, il devait y avoir une majorité qualifiée. Soit 55 % des États membres de l’UE mais qui représentent au moins 65 % de la population. Et cette fois, c’est passé. La substance a été renouvelée pour cinq ans. Dix-huit pays ont voté en faveur du produit, neuf s’y sont opposés et un pays s’est abstenu. La Belgique a une nouvelle fois voté contre. C’est aussi le cas de la France et de l’Italie. Mais l’Allemagne, qui s’était abstenue lors du vote précédent a voté “pour” cette fois.

    Denis Ducarme, le ministre de l’agriculture (MR) voulait que ce renouvellement soit accompagné d’un “phasing out” mais ce n’est pas le cas. Il “déplore extrêmement vivement qu’aucune disposition ne mettant en place un ‘phasing out’ du glyphosate ni aucun budget pour financer des alternatives n’aient été prévus” selon ce que sa porte-parole à indiqué l’agence Belga.

    Le rapport de la commission européenne truqué ?
    Une ONG autrichienne vient de faire une énorme découverte rapporte le Monde. L’ONG, Global 2000, a révélé que des passages entier qui se trouvent dans le rapport d’évaluation officiel sur la toxicité du glyphosate étaient exactement les mêmes que ceux qui se trouvent dans le rapport de Monsanto, le producteur de Roundup. Et bien sûr, ces passages sont ceux qui tentent d’innocenter le glyphosate…

    https://fr.express.live/2017/11/27/allemands-ont-pencher-balance-lue-a-vote-glyphosate-soit-vendu-5-ans/

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    1. Hahahaha ! S'étant aperçu que sans le glyphosate (Round'up) il n'y aurait plus jamais du blé en Allemagne...

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  20. «La Chine a gagné»

    MYRET ZAKI
    RÉDACTRICE EN CHEF DE BILAN
    20 Novembre 2017


    C’est rien de moins que le titre de couverture de l’influent magazine Time de novembre. Suivi d’un point final. L’article intérieur établit la supériorité d’une économie où les décisions sont centralisées et incontestées, où l’Etat et ses banques viennent en soutien direct aux entreprises publiques et privées. Il voit le risque que l’Empire du Milieu, devenu le plus puissant acteur de l’économie globale, occupe seul le devant de la scène internationale, profitant du retranchement de l’Amérique de Donald Trump.

    Tout en reconnaissant le déficit démocratique du modèle, on ne peut qu’être d’accord avec Time, dans le sens où c’est le modèle chinois qui semble avoir gagné la partie. En effet, le capitalisme d’Etat se propage de par le monde, adopté par des puissances qui comptent, pour le meilleur et pour le pire.

    D’abord avec la Russie de Vladimir Poutine, qui s’est muée en modèle fortement centralisé depuis la purge menée par l’homme fort de Moscou contre les influents oligarques du pétrole et des matières premières, puis avec son arrivée en force sur la scène internationale. Sa vision géostratégique eurasienne s’inspire d’une notion de zone d’influence comparable à la vision de la «Route de la soie» chinoise. On voit aussi l’Inde et la Turquie s’inscrire dans ce modèle d’économie dirigée.

    A présent arrive l’Arabie saoudite. Riyad, qui s’est rapproché de Pékin en mars au gré de 65 milliards de dollars de contrats de coopération, voit des intérêts avec Moscou via une diplomatie pétrolière commune et pour négocier un compromis autour de la Syrie. Le nouveau leader saoudien, autoritaire, centralisateur, est déterminé à reprendre le contrôle des fleurons de l’économie. Ce qui se dessine à la tête du royaume wahhabite, depuis l’arrestation des 11 princes, est une redéfinition du contrat entre politique et économie vers un contrôle accru de la première sur la seconde.

    Une centralisation à marche forcée pour une économie qui n’a peut-être pas le choix, en raison du risque de faillite qu’encourt la maison des Saoud, ruinée par les faibles prix du pétrole et le coût de la paix sociale visant à calmer les esprits pour prévenir des soulèvements populaires. Le prince Mohammed ben Salmane, successeur désigné de son père le roi Salmane, qui supervisera l’allocation future des 100 milliards de dollars issus de l’entrée en bourse des 5 % du géant pétrolier étatique Aramco, semble déterminé à gouverner de plus en plus seul, tout en écartant les puissants émirs rivaux. Cela rappelle étrangement la chasse de Poutine contre les oligarques qui avaient acquis un pouvoir démesuré.

    De même que la Chine a d’abord promulgué sa loi «anticorruption», puis décidé de limiter fortement les investissements de ses ressortissants à l’étranger, afin d’orienter les capitaux chinois vers le marché domestique, de même l’Arabie a lancé son opération «anticorruption» et semble décidée à rediriger vers le pays les milliards disséminés par ses princes milliardaires partout dans le monde, qui bénéficient à tout sauf à l’économie saoudienne. Un nouveau patriotisme qui promet de s’exercer avec poigne.

    Le mimétisme a changé de camp

    La nouvelle prédominance du modèle de capitalisme centralisé met à mal la vision occidentale selon laquelle toutes ces économies émergentes auraient fatalement dû embrasser la démocratie libérale, entamer des «réformes de marché», «ouvrir» leur économie, faire évoluer leurs institutions vers un modèle multipartite. En réalité, le capitalisme d’Etat, dans lequel la puissance politique est doublée de celle de l’économie, est celui qui est imité par des puissances occidentales, qui défendent plus ouvertement que jamais leurs intérêts nationaux.

    http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/chine-a-gagne

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    Réponses

    1. (...) La nouvelle prédominance du modèle de capitalisme centralisé met à mal la vision occidentale selon laquelle toutes ces économies émergentes auraient fatalement dû embrasser la démocratie libérale, entamer des «réformes de marché», «ouvrir» leur économie, faire évoluer leurs institutions vers un modèle multipartite. (...)

      Ne parlons pas trop vite ! Bien des pays au monde se croient ... en Démocratie !!! (Puisque le chef de l'État leur dit ! Hahaha !), alors qu'au monde il n'existe qu'UN SEUL PAYS en Démocratie ! La Suisse.
      Et, quand on sait que le contraire de Démocratie (le Pouvoir au Peuple) c'est la dictature...
      Regardez la Catalogne où leur chef a proposé de passer de la dictature monarchique à la dictature républicaine !!! Hahahaha ! Et voir comment cela a fini.

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  21. « Glyphosate : pourquoi tant de haine ? » de M. Gérard Kafadaroff sur Contrepoints

    27 Novembre 2017
    par Seppi
    Glané sur la toile 195


    Plus d'un mois déjà ! Mais « Glyphosate : pourquoi tant de haine ? » de M. Gérard Kafadaroff sur Contrepoints est une référence intemporelle.

    Le chapô :

    « Depuis plus de 40 ans le glyphosate a rendu de grands services à l’agriculture sans créer de problème sanitaire ou environnemental sérieux. Ce qui n’a pas empêché critiques et polémiques. »

    Du glyphosate a été retrouvé dans les eaux de certaines rivières.
    L’utilisation du glyphosate provoque l’apparition de mauvaises herbes résistantes.
    Le glyphosate serait cancérogène !
    Les agences sanitaires dans le collimateur !
    Pourquoi cet acharnement sur le glyphosate ?
    Ségolène contre les pesticides
    Guerre contre l’agriculture française
    La science plutôt que l’idéologie

    La conclusion :

    « En 2008, Barack Obama s’exprimait ainsi :

    "Il faut faire en sorte que les faits et les preuves ne soient pas déformés ou occultés par la politique ou l’idéologie. Il faut écouter ce que les scientifiques ont à nous dire, même si cela dérange, surtout si cela dérange."

    Qu’en pense le Président Macron ? »

    Le Président Macron a une échéance : 27 novembre 2017, comité d'appel à Bruxelles pour décider du sort du glyphosate et, surtout de l'agriculture européenne.

    http://seppi.over-blog.com/2017/11/glyphosate-pourquoi-tant-de-haine-de-m.gerard-kafadaroff-sur-contrepoints.html

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    Réponses
    1. Toujours la même rengaine ordurière des merdias lobbyistes qui veulent détruire le seul herbicide non-cancérigène qui peut empêcher la famine ! Sans Round'up: pas de blé !
      Quant à parler de 'pesticides' (Hahahaha !) 'peste' !! Alors que TOUTES les pharmacies vendent des pesticides !
      Et oui, le 'pesticide' est un MÉDICAMENT et, sans médicament TOUTE la population serait malade ! C'est d'ailleurs ce qui se passe déjà avec l'arrivée du 'bio' (plantes non traitées).
      En mangeriez vous de la viande de vaches folles ? Du lapin qui a la myxomatose ? Du poulet grippe aviaire, tremblante du mouton, diarrhée porcine, tomate avec mildiou, raison avec oïdium ? Non ? Alors, pourquoi mangez vous des plantes malades ?

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