Le record absolu des températures les plus basses enregistrées en Argentine a établi lundi matin à San Carlos de Bariloche. Cette météo sans précèdent a fait deux victimes et a privé 25.000 personnes d'électricité.
Du froid, du froid et du froid
Le service national météorologique d'Argentine a signalé que «La tempête du siècle» s'est abattue sur le pays, les températures ayant abaissé lundi à —25,4ºC dans la région de Patagonie, à San Carlos de Bariloche. La température ressentie s'est même abaissée à —29°C.
Toute la ville, qui est considérée comme l'un des centres touristiques les plus connus d'Argentine, est couverte de neige.
Le froid a perturbé le fonctionnement de l'aéroport local. En outre, près de 25.000 personnes sont privées d'électricité et de nombreux arbres ont été détruits. Les précipitations ont atteint une cinquantaine de centimètres.
Selon les responsables de la ville, deux personnes sont décédées suite à ce froid inédit: un sans-abri, âgé de 54 ans, et un autre homme de 41 ans.
Au fil des hivers, (hémisphères Nord & Sud) sont constatés des records de chute de températures rabaissant la moyenne mondiale de toutes saisons confondues !
Italie : après dix ans de crise économique, le taux de pauvreté absolue a triplé
17 juil. 2017, 16:48
Longtemps pays industriel et exportateur, l'Italie s'enfonce dans la crise permanente. L'incapacité de l'économie italienne à créer de la richesse a pour conséquence un accroissement continu de la pauvreté, à l'instar des pays du sud de l'Europe.
L'Italie est-elle en train de devenir un pays pauvre ? Sur la durée, les mauvaises performances de l'économie italienne commencent en effet à s'accompagner d'effets délétères. Le nombre d'Italiens vivant sous le seuil de pauvreté a ainsi presque triplé depuis 2006, selon l'Istituto nazionale di statistica (Istat), l'équivalent italien de l'Insee.
De 1,7 millions en 2006, le nombre de pauvres en Italie est passé, selon les estimations de l'Istat, à 4,7 millions en 2016. Les familles vivant en situation de «pauvreté absolue» s'établit à plus de 1,6 million, soit 7,9% de la population.
Les chiffres confirment par ailleurs les inégalités traditionnelles entre le sud et le nord du pays. Près de 10% des Italiens vivant dans le sud sont en situation de pauvreté absolue contre seulement 6,7% dans les régions plus riches du nord.
Entre 2008 et 2013, l'Italie a connu l'une des périodes de récession économique parmi les plus difficiles depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La production industrielle a alors chuté de 25%, tandis que le taux de chômage explosait, passant d'un niveau enviable de 5,7% en 2007 à 13% en 2014. Alors que le sud de l'Europe continue de souffrir de la politique monétaire décidée par la Banque centrale européenne, l'Italie connaît toujours une croissance anémique : 1,1% selon les prévisions pour 2017 contre 0,9% en 2016.
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Pourquoi les migrants subsahariens reprennent-ils la route de l'Espagne pour rejoindre l'Europe ?
17 juil. 2017
Pour l'économiste Medhi Lahlou, l'augmentation des flux migratoires du Maghreb vers l'Espagne s'explique par la porosité des frontières dans le Sahara et l'échec de l'UE à mener une politique de développement de long terme en Afrique. Medhi Lahlou est économiste et chercheur à l’Institut national de statistique et d’économie appliquée à Rabat, spécialiste des migrations. Il est l'auteur de nombreuses publications universitaires sur le Maghreb et les nouvelles configurations migratoires internationales.
RT France : Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies sonne l'alerte : les migrants reprennent la route de l'Espagne (des côtes du Maghreb vers l'Espagne). Depuis janvier 2017, 6 400 personnes l'ont empruntée, contre 8 000 pour l'ensemble de l'année 2016. Plusieurs dizaines de migrants sont morts en tentant la traversée de cette zone de la Méditerranée, connue pour ses courants. Comment expliquer le retour vers cette route ?
Medhi Lahlou (M. L.) : Quelle que soit la route empruntée, les motivations pour partir d'Afrique restent les mêmes. Rien n'a changé, ni d'un point de vue structurel, ni d'un point de vue conjoncturel. La raison en est toujours la même : la situation économique, sociale et politique des pays d'Afrique subsaharienne. La situation s'aggrave, même, au regard de l'augmentation du nombre de jeunes candidats au départ.
Lorsque vous fermez une portion de frontière ou que cette portion devient plus difficile à passer, les flux migratoires s'orientent vers de nouvelles zones de passages, supposées moins délicates d'accès
Avant l'accord entre Ankara et l'Union européenne, le passage par la Turquie et les îles grecques était assez facile. Après cet accord, il est devenu presque impossible et le flux des migrations empruntant cette voie s'est quasiment arrêté. Lorsque ce chemin s'est plus ou moins fermé, il y a eu un transfert vers le centre de la Méditerranée, c'est-à-dire vers la Libye. Ensuite, l'Union européenne a décidé de bloquer les départs depuis le nord de la Libye et désormais [après la discussion sur une stratégie européenne à Rome le 6 juillet 2017] depuis le sud de la Libye – c'est-à-dire au niveau des frontières avec ses pays limitrophes au sud du Sahara. Voilà pourquoi les mouvements se sont à nouveau réorientés vers une zone qu'on estimait comme ayant fini sa mue migratoire et qui était supposée quasiment bloquée. On enregistre nombre de départs aussi bien à partir des côtes algériennes – d'Oran à Alger – qu'à partir du nord du Maroc, ce qui était le lieu de départ traditionnel pour l'Espagne jusqu'à l'automne 2005.
Les migrations suivent un mouvement de balancier : lorsque vous fermez une portion de frontière ou que cette portion devient plus difficile à passer, les flux migratoires s'orientent vers de nouvelles zones de passages, supposées moins délicates d'accès. On assiste à un transfert.
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RT France : Le Maroc a développé, en partenariat avec l'Union européenne, une importante politique sécuritaire pour bloquer ces flux en direction de l'Europe. En est-il de même pour l'Algérie ?
M. L. : Pendant longtemps, l'Algérie s'est sentie étrangère à tous ces mouvements. En 2005, les autorités du pays ont signé un accord d'association avec l'Union européenne et se sont théoriquement retrouvées plus impliquées. Néanmoins, l'Algérie a un problème important : ses frontières très étendues, d'un côté avec le Niger et le Mali, de l'autre avec la Libye et la Tunisie. C'est un pays immense, de 2,6 millions de km², et aux frontières difficilement contrôlables. Il existe donc des points de passages. La plupart des migrants se dirigent vers le Nord-Ouest algérien : vers les côtes et vers la frontière ouest du pays, celle avec le Maroc. Théoriquement, les frontières entre les deux pays sont fermées. Néanmoins, il existe des lieux où les frontières ne sont pas hermétiques. On estime que 90% des migrants en situation irrégulière, présents au Maroc et cherchant à rejoindre l'Europe viennent d'Algérie.
Théoriquement, le passage vers Ceuta et Melilla depuis le territoire marocain est devenu quasiment impossible, bien qu'il y ait eu ces trois dernières années des passages en forces
Pour ce qui est du Maroc, il y a eu plusieurs accords avec l'UE. Dès 2013, on a parlé de ce qu'on appelle la politique migratoire marocaine : les autorités ont beaucoup investi dans les mesures sécuritaires, en termes humains aussi bien que matériels, pour boucler les zones de départ tout le long de la côte nord marocaine et surtout aux alentours des deux enclaves espagnoles, Ceuta et Melilla. Marocains et Espagnols sont supposés avoir bouclé ces passages, notamment à Melilla, avec trois murs de barbelés de neuf mètres de hauteur et, du côté marocain, une tranchée qui fait quasiment tout le tour de l'enclave. Théoriquement, le passage vers Ceuta et Melilla depuis le territoire marocain est devenu quasiment impossible, bien qu'il y ait eu ces trois dernières années des passages en forces.
RT France : Le HCR s'est dit «déçu» le 13 juin par le manque d'engagement des pays européens sur la question migratoire. L'Union européenne en fait-elle assez pour soutenir les pays du Maghreb qui se retrouvent de fait être une zone de transit ?
M. L. : Ce que l'Union européenne doit faire, c'est aller vers une politique de long terme visant le développement des zones de départ. C'est-à-dire faire en sorte de créer de la richesse, de l'emploi et des possibilités de vie décente sur les territoires africains d'où partent les migrants.
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Aujourd'hui, en matière de gestion des flux migratoires, la frontière de l'Europe pourrait presque se trouver au centre du désert du Sahara. Or ni les Européens, ni les Maghrébins ne sont en mesure d'installer une zone de barbelés, de murailles et de barrières qui iraient de l'Atlantique à la mer Rouge pour arrêter les migrants subsahariens dans leur traversée vers le nord de l'Afrique puis vers l'Europe. Ce qu'il faut faire, c'est tarir les sources de départ. Pour cela, il faut permettre aux pays africains de se développer. Faciliter et autoriser ce développement. Cela ne veut pas seulement dire qu'il faut investir dans ces pays, mais aussi qu'il faut que les entreprises européennes qui exploitent les minerais, le pétrole, le fer africains, l'uranium du Niger... en laissent aux Africains. Que les gros bateaux de pêche qui ne cessent de détruire les ressources halieutiques aux larges des côtes africaines en laissent un peu aux entreprises africaines. Que les aides au coton disparaissent pour ne pas faire de concurrence déloyale aux producteurs ivoiriens ou maliens. C'est aussi, par exemple, éviter d'exporter des produits agricoles, notamment de la volaille, à des prix extrêmement bas pour concurrencer et détruire les filières africaines qui non seulement nourrissent les populations, mais donnent également un emploi aux jeunes de ces pays.
Une fois qu'un migrant arrive sur une côte algérienne, marocaine, tunisienne ou libyenne, il ne compte plus revenir chez lui. Les Marocains ne peuvent pas employer un policier ou un militaire pour chaque mètre de côte. Les Algériens et les Tunisiens n'en ont pas les moyens non plus et encore moins les Libyens. Il faut comprendre qu'aujourd'hui un migrant qui se jette à la mer est un problème pour tout le monde : pour lui car il risque sa vie, et pour les autres pays qui viennent à son secours et l'accueillent. Le problème du migrant se pose aussi tôt que celui-ci a décidé de partir. Il faut donc traiter l'origine du problème.
La migration n'est qu'une petite partie du puzzle géostratégique, économique et énergétique mis en place dans toute la région
Le coût de la protection sécuritaire, des bateaux qui surveillent les côtes, des moyens policiers et militaires mis en œuvre pour endiguer les flux migratoires sont largement supérieurs aux coûts induits par des programmes de développement sur le long terme. Lorsqu'un migrant est arrêté à Naples, Rome ou Paris, qu'il est placé dans un centre puis qu'on le renvoie par avion vers son pays d'origine, il peut coûter à lui seul entre 6 000 et 15 000 euros. On se rend bien compte que si ce coût là était transformé en dépenses de développement, cela pourrait changer la donne.
La migration n'est qu'une petite partie du puzzle géostratégique, économique et énergétique mis en place dans toute la région. Evidemment, lorsqu'on touche le volet géostratégique, énergétique ou économique, on touche nécessairement au volet humain. Or, si on ne prend pas garde à ce bout de puzzle-là, on se retrouve avec une situation migratoire telle que celle que nous connaissons aujourd'hui.
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Réflexions personnelles sur la protection sociale santé
le 18 juillet 2017
En Espagne, mon pays de résidence depuis maintenant 9 années, la sécurité sociale fonctionne à deux vitesses. Il y a les riches qui ont les moyens financiers de s’assurer auprès d’une compagnie privée et avoir accès à des cliniques privées luxueuses et il y a le système public pour les pauvres, pour faire court. Le système public est « gratuit », à une nuance près tout de même puisqu’il est financé par les impôts et les charges sociales que tout un chacun paie, personnes physiques ou morales y compris d’ailleurs ceux qui s’assurent auprès d’une compagnie privée. Et pour bien comprendre la suite de ce billet il faut décrire comment fonctionne ici en Espagne l’assurance maladie publique.
À chaque « assuré », terme que j’utilise bien qu’il soit impropre (je préférerait le terme « assujetti » à une protection sociale étatique), est attribué un « centre de santé » et un médecin référant. La procédure pour une consultation est assez complexe et longue : il faut fixer un rendez-vous par téléphone ou par internet avec son médecin (c’est un robot qui répond) puis faire la queue dans le centre de santé, parfois plusieurs heures, pour enfin décrire ce dont on souffre quand on se trouve devant son médecin généraliste attitré. Le médecin ne vous ausculte même pas, il ne regarde pas votre gorge ni le blanc de vos yeux, il se borne à pianoter sur le clavier de son ordinateur et vous prescrit éventuellement une prise de sang. S’il a selon vos dires déterminé le mal dont vous souffrez il vous prend un rendez-vous avec un spécialiste s’il en a le temps sinon c’est à vous de le faire muni d’un numéro administratif auprès des hôtesses du centre de santé ou encore par téléphone avec un robot qui vous répond. Le délai peut aller de quelques jours pour un rendez-vous avec un cardiologue et jusqu’à 6 mois pour un ophtalmologue. Les consultations avec le spécialiste ont lieu dans un autre centre de santé plus vaste et on refait la queue encore une fois plusieurs heures. Le spécialiste va éventuellement vous prescrire toutes sortes d’examens complémentaires qui ont alors lieu à l’hôpital où vous ferez encore la queue de nombreuses heures. Il faut absolument se munir d’un livre ou de mots croisés (ce que votre serviteur fait) pour tuer le temps …
Il reste tout de même une possibilité pour court-circuiter ce système bureaucratique kafkaïen, l’urgence ! Le centre de santé accepte les cas d’urgence s’ils ne relèvent pas de soins lourds en milieu hospitalier en d’autres termes si votre vie n’est visiblement pas en danger et s’il n’y a pas de sang qui coule sinon vous êtes immédiatement évacué vers les urgences de l’hôpital en ambulance.
Pour illustrer cette dernière possibilité des urgences il m’est arrivé il y a quelques mois de souffrir de douleurs relativement intenses très précisément au niveau du coeur. Je suis allé à pieds de chez moi dans « mon » centre de santé et j’ai décrit à la fille de la réception ce qui m’arrivait avec mon espagnol approximatif. Moins de dix minutes plus tard on me faisait un électro-cardiogramme et deux jours plus tard, compte tenu du peu de gravité révélé par les tracés de l’EEG non pas par mon médecin attitré mais par la technicienne qui a acquis avec les années une certaine habitude en interprétation des EEGs, je me retrouvais dans le cabinet d’un cardiologue dans l’autre centre de santé qui conclut rapidement mais après des examens approfondis, nouvel EEG, échographie, Doppler, etc … que j’avais un coeur de jeune homme et que mes douleurs n’étaient que de bénignes contractures musculaires inter-costales.
Il est également possible d’aller directement dans un des services d’urgence de l’hôpital mais comme partout en Europe les services d’urgence ressemblent à la cour des miracles et il vaut mieux ne pas être mourant pour attendre qu’un infirmier s’occupe de vous.
En venant m’installer ici à Tenerife un anglais, à la retraite comme moi, me peignit un tableau tellement sombre du système de santé publique espagnol qu’il me conseilla vivement de souscrire à une assurance maladie privée, ce que je fis. Mais à ce sujet, et je suppose qu’il en est de même dans tous les pays développés, plus on vieillit plus les mensualités sont élevées. Pour vous donner un ordre d’idées, au tout début (mais après trois mois de carence obligatoire à la suite d’une visite médicale détaillée dans les locaux de la compagnie d’assurance) je payais chaque mois un peu moins de 200 euros. Au delà de 70 ans la cotisation passe à plus de 300 euros mensuels et si on est un trop gros « consommateur » (je reviendrai sur ce terme) la compagnie d’assurances a tendance à augmenter encore plus rapidement la cotisation. J’ai donc mis fin à mon contrat et aujourd’hui je m’adresse pour mes petits bobos au système public.
Récemment j’ai pris conscience du coût effectif de la santé que l’on a trop tendance à considérer comme gratuit et je relate ici précisément les évènements que j’ai récemment vécu et qui sont riches d’enseignements. Quand j’étais assuré avec une compagnie privée, j’étais allé consulter un ophtalmologue qui m’avait bien mis en garde qu’il fallait que je consulte régulièrement car l’état général de mes yeux n’était pas optimal. Il y a quelques semaines je souffris d’un accès d’infections au niveau de l’oeil gauche, un truc que les spécialistes appellent la blépharite et qui est en fait une sorte d’acné au niveau des cils. Ce n’est pas très douloureux mais c’est gênant. Je m’étais également aperçu que ma vision de l’oeil droit était un peu trouble. Je voulais revoir la même ophtalmologue et je sollicitais donc un rendez-vous en consultation dite privée dans la clinique privée luxueuse où j’avais vu ce médecin il y a environ 7 ans et dont j’avais oublié le nom.
Coût de la démarche : 100 euros plus des pommades et des compresses non remboursées, naturellement. Tout ça pour m’entendre dire que pour mes yeux tout allait bien sinon un début de petite cataracte au niveau de l’oeil droit et qu’il fallait que je soigne cette blépharite. Rien de nouveau, donc, sous le soleil. Si je m’étais adressé au système public « gratuit » j’aurais tout simplement attendu quelques mois pour un rendez-vous avec un ophtalmologue. La question que je me suis posé par voie de conséquence est la suivante : le système de santé public dit gratuit est-il vraiment gratuit ? Pas vraiment. Je ne vois pas pourquoi le système public serait moins coûteux qu’une consultation privée comme celle à laquelle j’ai consenti financièrement uniquement par confort. J’en arrive à la conclusion évidente qu’on devrait clairement préciser aux personnes dépendant du système de santé gratuit combien il leur en coûte réellement quand ils vont consulter un médecin en dépit des nombreuses heures d’attente (j’ai aussi fait la queue dans la clinique privée) et de la lourdeur administrative du système. Il faudrait dire clairement aux patients combien leur consultation a réellement coûté à la société et leur faire comprendre également que ce prix apparaît dans les impôts et autres charges sociales payées par chacun, y compris les « pauvres » en France en particulier car tout le monde est assujetti à la CSG (contribution sociale généralisée) qui est un impôt – une flat-tax comme disent les Anglo-saxons – déguisé car son utilisation n’est en théorie qu’exclusivement consacrée au financement de la protection santé, ce dont je doute.
Le système de santé public a donc ôté tout sens critique et toute responsabilité au citoyen lambda : il croit que c’est gratuit mais c’est un leurre et pourtant il devient consommateur outrancier de ce service mis à sa disposition « gratuitement ». J’ai fait part de mes réflexions à ma copine et je lui ai demandé ce qu’elle ferait si on augmentait son salaire de 30 %, en d’autres termes si elle percevait outre son salaire net toutes les charges que son employeur et elle-même paient, mais qu’elle devrait alors prendre en charge elle-même le coût de sa santé en faisant nécessairement des choix comme par exemple ne pas s’assurer contre les risques mineurs mais seulement les gros risques. Il est évident que sa « consommation » médicale serait rapidement réduite, y compris les arrêts de travail pour maladie, et qu’elle se trouverait du jour au lendemain magiquement en bonne santé alors qu’elle va consulter son médecin pour le moindre mal de tête. Comme elle est politiquement orientée plutôt vers le socialisme (elle aime bien Maduro) elle considère que l’assurance maladie « gratuite » et gérée par l’Etat est un dû, un progrès social ! Ah bon ?
Comme pour les 'énergies gratuites' (à l'impuissance renouvelable), le cadeaux offert doit être payé d'avance ! Voire aussi maintenant au devoir de payer celui des autres qui n'ont pas eu la chance de cotiser !
Kalachnikov double son chiffre d’affaires malgré les sanctions occidentales
Arnaud Lefebvre 18 juillet 2017
Le chiffre d’affaires du célèbre fabricant d’armes russe Kalachnikov a connu une augmentation de 123% en 2016 pour atteindre les 320 millions de dollars. Il s’agit d’un résultat remarquable car en 2014, des sanctions économiques avaient été imposées par les Etats-Unis en réponse à l’annexion par la Russie de la Crimée et aux interventions militaires russes en Ukraine.
Alors que Kalachnikov prévoyait de s’étendre aux Etats-Unis, ces sanctions ont mis fin à ces plans. Toutefois, la société en a profité pour s’attaquer à d’autres marchés comme l’Asie et l’Afrique qui souhaitent améliorer l’équipement de leurs militaires à un prix abordable tout en renforçant leurs liens avec le Kremlin.
Cette stratégie a été un succès principalement en Asie où de nombreux pays s’arment davantage suite à l’expansion militaire de la Chine. Les revenus de Kalachnikov devraient encore augmenter cette année même si la société demeure une entreprise de second rang au sein de l’industrie de l’armement. Kalachnikov doit en outre rivaliser en Asie du Sud-Est et en Afrique avec l’entreprise polonaise Fabryka Broni Lucznik-Radom, avec la FN Herstal de Belgique ou encore avec Heckler & Koch GmbH d’Allemagne qui offrent des produits aux mêmes prix et à un niveau de technologie plus élevé.
Drones de combat
Mais la société russe se lance aussi dans les nouvelles technologies. Kalachnikov est ainsi passé à la production de drones de combat capables d’identifier des cibles de manière autonome grâce à l’intelligence artificielle, ce qui risque sans doute de raviver le débat sur l’éthique des armes autonomes.
Boutique souvenirs à l’aéroport Chérémétiévo de Moscou Les consommateurs restent néanmoins un important secteur pour Kalachnikov. En août dernier, le fabricant d’armes a ouvert une boutique à l’aéroport Chérémétiévo de Moscou dans laquelle il propose une vaste gamme d’articles allant des T-shirts aux sacs, en passant par ces versions en plastique de ses armes mythiques.
Cette nouvelle initiative de Kalachnikov répond au besoin de la firme de diversifier ses activités, en développant son marché de clients civils. Ce changement de cap est également le résultat des sanctions imposées par l’Occident à l’industrie russe depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.
Le changement climatique reste Malcolm Turnbulls Kryptonite
July 18th, 2017
Tant que "le changement climatique" est à l'ordre du jour dans la politique occidentale, il continuera à déchirer le côté droit-conservateur de la politique. Parce qu'il est construit sur une erreur, la seule stabilité pour la droite (et éventuellement la gauche) sera un scepticisme résolu. La vérité sortira à la fin. Jusque-là, le côté droit s'accroche, à l'exception de quelques-uns comme Abbott, puis Moreso, Trump. Trump est le seul politicien à rire des vendeurs de pétrole de serpent et il a gagné la bataille démocratique la plus puissante sur terre. Quand les autres policiers non-legitimes recevront-ils le message ?
Ici, en Australie, la question est si toxique que le seul type de taxe sur le carbone que nous pouvons avoir est le type secret et mal étiqueté. Le problème du climat est tellement toxique qu'il est passé sous terre.
Les médias existants continuent de nous dire «la science» est tout à fait sensé, de sorte qu'ils sont déconcertés que beaucoup de gens en politique ne l'ont pas compris. Ce que les médias cachent d'eux-mêmes, c'est que les scientifiques sceptiques dépassent énormément et dépassent les croyants, et que la plupart du public n'achète pas non plus le message (voir ces sondages sur le climat). Si les politiciens représentaient vraiment le public à ce sujet, plus de la moitié serait sceptique.
Revue financière australienne: «Plus de la moitié des députés libéraux fédéraux ne font pas confiance» Climate Science: think tank John Roskam, directeur exécutif de l'Institut des affaires publiques de Melbourne, a déclaré qu'il n'avait pas procédé à un compte formel, mais que la plupart des politiciens libéraux ont partagé leurs doutes sur ce que beaucoup d'experts disent est la plus grande menace mondiale pour l'humanité.
"Plus de 50 p. 100 sont des sceptiques solides et plus de 50 p. 100 pensent qu'ils ont besoin de faire quelque chose", a-t-il déclaré lors d'une entrevue. "La science n'est pas réglée".
Le journaliste Aaron Patrick dépose la ligne habituelle sur «les scientifiques du climat» comme l'évangile:
L'écrasante majorité des scientifiques du changement climatique acceptent que l'atmosphère se réchauffe et que les humains soient responsables.
Ce dont il n'a probablement aucune idée, c'est comment cette petite sous-branche de la science a échoué à convaincre toute autre branche de sa thèse centrale. Bien sûr, si les scientifiques du climat avaient raison, les premiers à reconnaître que ce seraient les météorologues, suivis par les ingénieurs, les géologues, les chimistes, etc.
Le fait est (et tout journaliste authentique trouverait cela facilement), presque la moitié des météorologues - sachets de ferto - sont des sceptiques, un sondage après enquête montre que les deux tiers des géoscientifiques et ingénieurs sont des sceptiques et la plupart des lecteurs de blogs sceptiques (qui ont choisi de répondre Aux enquêtes et énumère leurs qualifications dans les commentaires ^) ont des diplômes de sciences difficiles. Sur les douze astronautes qui ont déjà marché sur la lune, trois sont des sceptiques francs (Harrison Schmidt, Buzz Aldrin et Charles Duke). Sans oublier que certains sceptiques ont des prix Nobel (le vrai genre en Physique, pas "Paix"). Si nous devions nommer une liste de sceptiques par rapport aux croyants, les sceptiques numérisent 31 000, mais il n'y a pas de liste de scientifiques nommés qui croient que cela se rapproche - encore moins une liste de 300 000 qui impliquerait une certaine vérité à l'affirmation selon laquelle la science est réglée, Et les scientifiques du monde sont d'accord.
Les rapports unilatéraux nous laissent ouverts à ces mythes - comme si une grande partie de la politique conservatrice n'était pas d'accord avec la «science»:
Mais de nombreux politiciens de droite, les commentateurs et les électeurs ne sont pas convaincus que les scientifiques sont corrects ou soupçonnent que les conséquences du réchauffement climatique sont exagérées pour des raisons idéologiques ou économiques. Certains libéraux soutiennent sans enthousiasme les politiques sur le changement climatique dans l'espoir que l'opinion scientifique changera dans les années à venir, a déclaré M. Roskam.
Meilleures notes pour Peta Credlin
Le backbench de la Coalition est «profondément sceptique quant à la théologie du climat», a déclaré l'ancien chef d'état-major au Premier ministre Tony Abbott, Peta Credlin, dans Daily Telegraph la semaine dernière.
"Ne vous méprenez pas, même ses plus forts partisans du Cabinet comprennent que le changement climatique demeure la kryptonite de Malcolm Turnbull", a déclaré Mme Credlin.
Nick Cater est brillant, lorsqu'on lui a demandé quelle était sa position climatique sur les think tanks, il a dit: "Devrions-nous en avoir un ?"
Fausse nouvelle: l'étude évalue la capacité des gens à détecter des images manipulées de scènes du monde réel
18 juillet 2017
Environ un tiers des fausses images n'ont pas été détectés dans une étude récente de l'Université de Warwick, au Royaume-Uni.
De nouvelles recherches, menées par Sophie Nightingale du Département de psychologie, ont révélé que lorsque les personnes étaient confrontées à des images manipulées de scènes du monde réel, elles n'ont pas trouvé environ trente-cinq pour cent d'entre elles.
659 personnes âgées de 13 à 70 ans ont été invitées à voir un ensemble d'images de scènes ordinaires - comme un homme debout dans une rue résidentielle ou une femme posant à côté d'un canal - prises par les chercheurs.
Les chercheurs ont changé numériquement les photographies sous des formes subtiles et plausibles, y compris: l'aérographe (dégagement des visages d'imperfections, comme le blanchiment des dents); Addition ou soustraction d'objets (par exemple, un bac apparaît sur la scène de la rue qui n'était pas réellement là).
Il y avait aussi des changements peu plausibles, tels que des ombres manipulées.
En observant une variété d'images originales et éditées, on a demandé aux participants «pensez-vous que cette photo a été modifiée numériquement ?
Juste au-dessus de la moitié (58%) de l'original, les images non modifiées ont été correctement identifiées - et seulement 65% des photographies qui ont été manipulées ont été repérées.
La performance de chance sur cette tâche était de 50% - de sorte que les résultats ne sont pas très au-dessus de ce que les participants auraient atteint s'ils avaient choisi au hasard. Même si les participants pensaient qu'une image n'était pas modifiée, les chercheurs leur demandèrent s'ils pouvaient trouver une zone de l'image qui aurait pu être manipulée.
Dans cette tâche, 56% des manipulations ont été correctement situées, même après que certains participants ont mal pensé qu'une image modifiée était un original inédit - démontrant que si nous prenons plus de temps pour essayer d'identifier des faux potentiels, même si c'est subtile et à peine visible, Nous pouvons le repérer.
Cependant, même lorsque les participants ont déclaré qu'ils pensaient qu'une photo avait été modifiée, certains d'entre eux ne pouvaient pas localiser la manipulation sur l'image.
La recherche suggère que les personnes en général ont une capacité extrêmement limitée à détecter et localiser les manipulations des scènes du monde réel.
La démographie (âge et sexe) n'a pas marqué la différence avec les résultats - un avertissement selon lequel nous sommes tous potentiellement susceptibles de tomber pour une image simulée.
À l'ère numérique, où l'édition de photos est facile et accessible à tous, cette recherche soulève des questions sur la vigilance dont nous devons être avant de pouvoir faire confiance à l'authenticité d'une image.
Les modèles aériens dans les magazines et les campagnes publicitaires - et même les images filtrées sur les réseaux sociaux - peuvent entraîner une insécurité, conduisant à de faibles niveaux de santé mentale et de bien-être chez les personnes qui ne reconnaissent pas qu'elles cherchent des images édictées de niveaux irréel de beauté.
En outre, il est essentiel que les images utilisées comme preuve dans les tribunaux - et celles utilisées dans le journalisme - soient mieux surveillées, afin de s'assurer qu'elles sont exactes et véridiques, car les images fausses dans ces contextes pourraient entraîner des conséquences désastreuses et des fausses couches de la justice.
Sophie Nightingale commente:
"Lorsque les gens regardent les journaux ou les magazines, ou vont sur Internet, ils vont être exposés à de fausses images, mais nos recherches ont montré que les gens sont peu susceptibles de distinguer entre le réel et le faux.
"Alors, le défi est maintenant d'essayer de trouver des façons d'aider les gens à s'améliorer à cette tâche. Par exemple, les fausses images contiennent souvent des signes révélateurs qu'ils ont été manipulés et nous menons de nouvelles recherches pour voir si les gens peuvent utiliser De ces signes pour aider à identifier les faux. "
La recherche, «Les gens peuvent-ils identifier des photos originales et manipulées de scènes du monde réel ? Est publié dans Cognitive Research: Principles and Implications. Il est co-rédigé par Kimberley A. Wade et Derrick G. Watson. Explorez plus loin: Ombres et lumière: les chercheurs développent un nouveau logiciel pour détecter les photos falsifiées
Plus d'informations: Sophie J. Nightingale et al, Les personnes peuvent-elles identifier des photos originales et manipulées de scènes du monde réel ?, Recherche cognitive: Principes et implications (2017). DOI: 10.1186 / s41235-017-0067-2
Des exemples d'images originales et manipulées utilisées dans l'étude peuvent être trouvés ici: goo.gl/9porv7 Le test d'origine utilisé dans cette étude est accessible ici: warwickpsych.qualtrics.com/jfe ... m / SV_a34DwCbDSlcGgiF
Doris Leuthard et Emmanuel Macron se sont rencontrés pour la première fois mardi à Paris. La présidente de la Confédération y a vu un "signal positif" pour la coopération bilatérale. Son homologue français a salué le redémarrage des relations dans le domaine fiscal.
"Si la France va bien, la Suisse va bien", a affirmé la conseillère fédérale à sa sortie de l'Elysée lors d'une brève déclaration à la presse au côté de M. Macron. La réunion entre les deux chefs d'Etat a duré une cinquantaine de minutes.
Mme Leuthard a salué "l'accueil chaleureux" du nouveau président français. "J'y vois un signal positif pour notre coopération et l'évolution des relations franco-suisses", s'est-elle réjouie.
La relation fiscale "redémarre"
Le président français lui a rendu la politesse. Il s'est félicité de la "qualité" de la relation avec Berne, mais aussi de "la volonté constante" de Mme Leuthard "de vouloir l'améliorer". Dans son intervention, le chef de l'Etat français a tout particulièrement souligné les progrès dans le domaine de la fiscalité.
"La relation a pu connaître des difficultés, mais à mes yeux, elle repart aujourd'hui sur des bases constructives", a-t-il affirmé. M. Macron a notamment cité l'échange automatique d'information et l'accord sur l'aéroport de Bâle-Mulhouse.
Mais pas seulement: "Durant les prochains mois, l'objectif est de poursuivre tous les efforts en la matière. Il s'agit de la meilleure manière d'acter notre coopération et d'améliorer encore la nature de nos échanges", a-t-il soutenu.
Investissements pour Bâle-Mulhouse
Pour sa part, la présidente de la Confédération a plaidé pour le développement de l'aéroport de Bâle-Mulhouse. "Il s'agit d'une perle pour la région", a-t-elle assuré. "Nous y trouvons encore un potentiel pour l'économie, pour des investissements."
Le président français s'est également exprimé sur le sort des frontaliers français, dont il a estimé le nombre à 175'000. "En matière de libre circulation des personnes, la coopération a repris pour trouver des solutions efficaces et bénéfiques à nos travailleurs et nos concitoyens", a-t-il déclaré.
M. Macron a toutefois insisté sur le "respect des principes fondamentaux de l'Union". La conseillère fédérale lui a répondu sans détour: "La libre circulation des personnes est maintenant garantie. Elle reste un pilier fort de la Suisse", a-t-elle dit.
Financement du terrorisme
M. Macron a salué le rôle de la Suisse dans les récentes crises migratoires en Europe. Il a également apprécié son engagement dans la lutte contre le terrorisme et son financement. "Je me réjouis de la qualité de nos relations et de l'échange d'informations", a-t-il dit. Il a aussi mis en avant le combat de la Confédération "pour la sauvegarde du patrimoine en zone de conflit".
La présidente de la Confédération a pour sa part rappelé l'importance de l'aide au développement, en particulier en Afrique. "Il faut soutenir la région du Sahel, en particulier, pour avoir plus de paix, plus de stabilité, moins de terrorisme, moins de migration", a-t-elle estimé.
Défense des Accords de Paris
Enfin, M. Macron s'est aussi réjoui de la "volonté d'agir" de la Suisse dans la lutte contre le réchauffement climatique et pour la défense de l'accord de Paris. Les Etats-Unis ont récemment décidé de s'en retirer.
Initialement prévue le 3 juillet, la visite de la présidente de la Confédération à Paris avait été reportée pour des raisons de calendrier. Mme Leuthard devait aussi s'entretenir vers 15h00 avec le premier ministre français Edouard Philippe. Elle se devait ensuite se rendre à l'ambassade de Suisse à Paris, pour s'exprimer à nouveau devant les médias.
Le mercure chute à -25 degrés en Argentine
RépondreSupprimerSputnik
mar., 18 juil. 2017 07:25 UTC
Le record absolu des températures les plus basses enregistrées en Argentine a établi lundi matin à San Carlos de Bariloche. Cette météo sans précèdent a fait deux victimes et a privé 25.000 personnes d'électricité.
Du froid, du froid et du froid
Le service national météorologique d'Argentine a signalé que «La tempête du siècle» s'est abattue sur le pays, les températures ayant abaissé lundi à —25,4ºC dans la région de Patagonie, à San Carlos de Bariloche. La température ressentie s'est même abaissée à —29°C.
Toute la ville, qui est considérée comme l'un des centres touristiques les plus connus d'Argentine, est couverte de neige.
Le froid a perturbé le fonctionnement de l'aéroport local. En outre, près de 25.000 personnes sont privées d'électricité et de nombreux arbres ont été détruits. Les précipitations ont atteint une cinquantaine de centimètres.
Selon les responsables de la ville, deux personnes sont décédées suite à ce froid inédit: un sans-abri, âgé de 54 ans, et un autre homme de 41 ans.
https://fr.sott.net/article/30877-Le-mercure-chute-a-25-degres-en-Argentine
SupprimerAu fil des hivers, (hémisphères Nord & Sud) sont constatés des records de chute de températures rabaissant la moyenne mondiale de toutes saisons confondues !
Italie : après dix ans de crise économique, le taux de pauvreté absolue a triplé
RépondreSupprimer17 juil. 2017, 16:48
Longtemps pays industriel et exportateur, l'Italie s'enfonce dans la crise permanente. L'incapacité de l'économie italienne à créer de la richesse a pour conséquence un accroissement continu de la pauvreté, à l'instar des pays du sud de l'Europe.
L'Italie est-elle en train de devenir un pays pauvre ? Sur la durée, les mauvaises performances de l'économie italienne commencent en effet à s'accompagner d'effets délétères. Le nombre d'Italiens vivant sous le seuil de pauvreté a ainsi presque triplé depuis 2006, selon l'Istituto nazionale di statistica (Istat), l'équivalent italien de l'Insee.
De 1,7 millions en 2006, le nombre de pauvres en Italie est passé, selon les estimations de l'Istat, à 4,7 millions en 2016. Les familles vivant en situation de «pauvreté absolue» s'établit à plus de 1,6 million, soit 7,9% de la population.
Les chiffres confirment par ailleurs les inégalités traditionnelles entre le sud et le nord du pays. Près de 10% des Italiens vivant dans le sud sont en situation de pauvreté absolue contre seulement 6,7% dans les régions plus riches du nord.
Entre 2008 et 2013, l'Italie a connu l'une des périodes de récession économique parmi les plus difficiles depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La production industrielle a alors chuté de 25%, tandis que le taux de chômage explosait, passant d'un niveau enviable de 5,7% en 2007 à 13% en 2014. Alors que le sud de l'Europe continue de souffrir de la politique monétaire décidée par la Banque centrale européenne, l'Italie connaît toujours une croissance anémique : 1,1% selon les prévisions pour 2017 contre 0,9% en 2016.
Lire aussi : Excédée, l'Italie menace de distribuer des visas européens aux migrants
https://francais.rt.com/economie/41096-italie-apres-dix-ans-crise-pauvrete-triple
Pourquoi les migrants subsahariens reprennent-ils la route de l'Espagne pour rejoindre l'Europe ?
RépondreSupprimer17 juil. 2017
Pour l'économiste Medhi Lahlou, l'augmentation des flux migratoires du Maghreb vers l'Espagne s'explique par la porosité des frontières dans le Sahara et l'échec de l'UE à mener une politique de développement de long terme en Afrique. Medhi Lahlou est économiste et chercheur à l’Institut national de statistique et d’économie appliquée à Rabat, spécialiste des migrations. Il est l'auteur de nombreuses publications universitaires sur le Maghreb et les nouvelles configurations migratoires internationales.
RT France : Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies sonne l'alerte : les migrants reprennent la route de l'Espagne (des côtes du Maghreb vers l'Espagne). Depuis janvier 2017, 6 400 personnes l'ont empruntée, contre 8 000 pour l'ensemble de l'année 2016. Plusieurs dizaines de migrants sont morts en tentant la traversée de cette zone de la Méditerranée, connue pour ses courants. Comment expliquer le retour vers cette route ?
Medhi Lahlou (M. L.) : Quelle que soit la route empruntée, les motivations pour partir d'Afrique restent les mêmes. Rien n'a changé, ni d'un point de vue structurel, ni d'un point de vue conjoncturel. La raison en est toujours la même : la situation économique, sociale et politique des pays d'Afrique subsaharienne. La situation s'aggrave, même, au regard de l'augmentation du nombre de jeunes candidats au départ.
Lorsque vous fermez une portion de frontière ou que cette portion devient plus difficile à passer, les flux migratoires s'orientent vers de nouvelles zones de passages, supposées moins délicates d'accès
Avant l'accord entre Ankara et l'Union européenne, le passage par la Turquie et les îles grecques était assez facile. Après cet accord, il est devenu presque impossible et le flux des migrations empruntant cette voie s'est quasiment arrêté. Lorsque ce chemin s'est plus ou moins fermé, il y a eu un transfert vers le centre de la Méditerranée, c'est-à-dire vers la Libye. Ensuite, l'Union européenne a décidé de bloquer les départs depuis le nord de la Libye et désormais [après la discussion sur une stratégie européenne à Rome le 6 juillet 2017] depuis le sud de la Libye – c'est-à-dire au niveau des frontières avec ses pays limitrophes au sud du Sahara. Voilà pourquoi les mouvements se sont à nouveau réorientés vers une zone qu'on estimait comme ayant fini sa mue migratoire et qui était supposée quasiment bloquée. On enregistre nombre de départs aussi bien à partir des côtes algériennes – d'Oran à Alger – qu'à partir du nord du Maroc, ce qui était le lieu de départ traditionnel pour l'Espagne jusqu'à l'automne 2005.
Les migrations suivent un mouvement de balancier : lorsque vous fermez une portion de frontière ou que cette portion devient plus difficile à passer, les flux migratoires s'orientent vers de nouvelles zones de passages, supposées moins délicates d'accès. On assiste à un transfert.
RépondreSupprimerLire aussi
Des migrants en attente du débarquement en Italie La crise migratoire en Italie, fruit «de l’incapacité de l’Europe à répondre de manière cohérente»
RT France : Le Maroc a développé, en partenariat avec l'Union européenne, une importante politique sécuritaire pour bloquer ces flux en direction de l'Europe. En est-il de même pour l'Algérie ?
M. L. : Pendant longtemps, l'Algérie s'est sentie étrangère à tous ces mouvements. En 2005, les autorités du pays ont signé un accord d'association avec l'Union européenne et se sont théoriquement retrouvées plus impliquées. Néanmoins, l'Algérie a un problème important : ses frontières très étendues, d'un côté avec le Niger et le Mali, de l'autre avec la Libye et la Tunisie. C'est un pays immense, de 2,6 millions de km², et aux frontières difficilement contrôlables. Il existe donc des points de passages. La plupart des migrants se dirigent vers le Nord-Ouest algérien : vers les côtes et vers la frontière ouest du pays, celle avec le Maroc. Théoriquement, les frontières entre les deux pays sont fermées. Néanmoins, il existe des lieux où les frontières ne sont pas hermétiques. On estime que 90% des migrants en situation irrégulière, présents au Maroc et cherchant à rejoindre l'Europe viennent d'Algérie.
Théoriquement, le passage vers Ceuta et Melilla depuis le territoire marocain est devenu quasiment impossible, bien qu'il y ait eu ces trois dernières années des passages en forces
Pour ce qui est du Maroc, il y a eu plusieurs accords avec l'UE. Dès 2013, on a parlé de ce qu'on appelle la politique migratoire marocaine : les autorités ont beaucoup investi dans les mesures sécuritaires, en termes humains aussi bien que matériels, pour boucler les zones de départ tout le long de la côte nord marocaine et surtout aux alentours des deux enclaves espagnoles, Ceuta et Melilla. Marocains et Espagnols sont supposés avoir bouclé ces passages, notamment à Melilla, avec trois murs de barbelés de neuf mètres de hauteur et, du côté marocain, une tranchée qui fait quasiment tout le tour de l'enclave. Théoriquement, le passage vers Ceuta et Melilla depuis le territoire marocain est devenu quasiment impossible, bien qu'il y ait eu ces trois dernières années des passages en forces.
RT France : Le HCR s'est dit «déçu» le 13 juin par le manque d'engagement des pays européens sur la question migratoire. L'Union européenne en fait-elle assez pour soutenir les pays du Maghreb qui se retrouvent de fait être une zone de transit ?
RépondreSupprimerM. L. : Ce que l'Union européenne doit faire, c'est aller vers une politique de long terme visant le développement des zones de départ. C'est-à-dire faire en sorte de créer de la richesse, de l'emploi et des possibilités de vie décente sur les territoires africains d'où partent les migrants.
Lire aussi
Le rassemblement de Forza Nuova dans le centre de Rome le 24 mars 2017 «Rendez Rome aux Romains» : des nationalistes italiens fustigent violemment l'UE (VIDEO)
Aujourd'hui, en matière de gestion des flux migratoires, la frontière de l'Europe pourrait presque se trouver au centre du désert du Sahara. Or ni les Européens, ni les Maghrébins ne sont en mesure d'installer une zone de barbelés, de murailles et de barrières qui iraient de l'Atlantique à la mer Rouge pour arrêter les migrants subsahariens dans leur traversée vers le nord de l'Afrique puis vers l'Europe. Ce qu'il faut faire, c'est tarir les sources de départ. Pour cela, il faut permettre aux pays africains de se développer. Faciliter et autoriser ce développement. Cela ne veut pas seulement dire qu'il faut investir dans ces pays, mais aussi qu'il faut que les entreprises européennes qui exploitent les minerais, le pétrole, le fer africains, l'uranium du Niger... en laissent aux Africains. Que les gros bateaux de pêche qui ne cessent de détruire les ressources halieutiques aux larges des côtes africaines en laissent un peu aux entreprises africaines. Que les aides au coton disparaissent pour ne pas faire de concurrence déloyale aux producteurs ivoiriens ou maliens. C'est aussi, par exemple, éviter d'exporter des produits agricoles, notamment de la volaille, à des prix extrêmement bas pour concurrencer et détruire les filières africaines qui non seulement nourrissent les populations, mais donnent également un emploi aux jeunes de ces pays.
Une fois qu'un migrant arrive sur une côte algérienne, marocaine, tunisienne ou libyenne, il ne compte plus revenir chez lui. Les Marocains ne peuvent pas employer un policier ou un militaire pour chaque mètre de côte. Les Algériens et les Tunisiens n'en ont pas les moyens non plus et encore moins les Libyens. Il faut comprendre qu'aujourd'hui un migrant qui se jette à la mer est un problème pour tout le monde : pour lui car il risque sa vie, et pour les autres pays qui viennent à son secours et l'accueillent. Le problème du migrant se pose aussi tôt que celui-ci a décidé de partir. Il faut donc traiter l'origine du problème.
La migration n'est qu'une petite partie du puzzle géostratégique, économique et énergétique mis en place dans toute la région
Le coût de la protection sécuritaire, des bateaux qui surveillent les côtes, des moyens policiers et militaires mis en œuvre pour endiguer les flux migratoires sont largement supérieurs aux coûts induits par des programmes de développement sur le long terme. Lorsqu'un migrant est arrêté à Naples, Rome ou Paris, qu'il est placé dans un centre puis qu'on le renvoie par avion vers son pays d'origine, il peut coûter à lui seul entre 6 000 et 15 000 euros. On se rend bien compte que si ce coût là était transformé en dépenses de développement, cela pourrait changer la donne.
RépondreSupprimerLa migration n'est qu'une petite partie du puzzle géostratégique, économique et énergétique mis en place dans toute la région. Evidemment, lorsqu'on touche le volet géostratégique, énergétique ou économique, on touche nécessairement au volet humain. Or, si on ne prend pas garde à ce bout de puzzle-là, on se retrouve avec une situation migratoire telle que celle que nous connaissons aujourd'hui.
Lire aussi : Le pape appelle les gouvernements à ne pas accueillir «plus de personnes qu'on ne peut en intégrer»
https://francais.rt.com/opinions/41074-pourquoi-migrants-subsahariens-reprennent-route-espagne-rejoindre-europe
Réflexions personnelles sur la protection sociale santé
RépondreSupprimerle 18 juillet 2017
En Espagne, mon pays de résidence depuis maintenant 9 années, la sécurité sociale fonctionne à deux vitesses. Il y a les riches qui ont les moyens financiers de s’assurer auprès d’une compagnie privée et avoir accès à des cliniques privées luxueuses et il y a le système public pour les pauvres, pour faire court. Le système public est « gratuit », à une nuance près tout de même puisqu’il est financé par les impôts et les charges sociales que tout un chacun paie, personnes physiques ou morales y compris d’ailleurs ceux qui s’assurent auprès d’une compagnie privée. Et pour bien comprendre la suite de ce billet il faut décrire comment fonctionne ici en Espagne l’assurance maladie publique.
À chaque « assuré », terme que j’utilise bien qu’il soit impropre (je préférerait le terme « assujetti » à une protection sociale étatique), est attribué un « centre de santé » et un médecin référant. La procédure pour une consultation est assez complexe et longue : il faut fixer un rendez-vous par téléphone ou par internet avec son médecin (c’est un robot qui répond) puis faire la queue dans le centre de santé, parfois plusieurs heures, pour enfin décrire ce dont on souffre quand on se trouve devant son médecin généraliste attitré. Le médecin ne vous ausculte même pas, il ne regarde pas votre gorge ni le blanc de vos yeux, il se borne à pianoter sur le clavier de son ordinateur et vous prescrit éventuellement une prise de sang. S’il a selon vos dires déterminé le mal dont vous souffrez il vous prend un rendez-vous avec un spécialiste s’il en a le temps sinon c’est à vous de le faire muni d’un numéro administratif auprès des hôtesses du centre de santé ou encore par téléphone avec un robot qui vous répond. Le délai peut aller de quelques jours pour un rendez-vous avec un cardiologue et jusqu’à 6 mois pour un ophtalmologue. Les consultations avec le spécialiste ont lieu dans un autre centre de santé plus vaste et on refait la queue encore une fois plusieurs heures. Le spécialiste va éventuellement vous prescrire toutes sortes d’examens complémentaires qui ont alors lieu à l’hôpital où vous ferez encore la queue de nombreuses heures. Il faut absolument se munir d’un livre ou de mots croisés (ce que votre serviteur fait) pour tuer le temps …
Il reste tout de même une possibilité pour court-circuiter ce système bureaucratique kafkaïen, l’urgence ! Le centre de santé accepte les cas d’urgence s’ils ne relèvent pas de soins lourds en milieu hospitalier en d’autres termes si votre vie n’est visiblement pas en danger et s’il n’y a pas de sang qui coule sinon vous êtes immédiatement évacué vers les urgences de l’hôpital en ambulance.
Pour illustrer cette dernière possibilité des urgences il m’est arrivé il y a quelques mois de souffrir de douleurs relativement intenses très précisément au niveau du coeur. Je suis allé à pieds de chez moi dans « mon » centre de santé et j’ai décrit à la fille de la réception ce qui m’arrivait avec mon espagnol approximatif. Moins de dix minutes plus tard on me faisait un électro-cardiogramme et deux jours plus tard, compte tenu du peu de gravité révélé par les tracés de l’EEG non pas par mon médecin attitré mais par la technicienne qui a acquis avec les années une certaine habitude en interprétation des EEGs, je me retrouvais dans le cabinet d’un cardiologue dans l’autre centre de santé qui conclut rapidement mais après des examens approfondis, nouvel EEG, échographie, Doppler, etc … que j’avais un coeur de jeune homme et que mes douleurs n’étaient que de bénignes contractures musculaires inter-costales.
RépondreSupprimerIl est également possible d’aller directement dans un des services d’urgence de l’hôpital mais comme partout en Europe les services d’urgence ressemblent à la cour des miracles et il vaut mieux ne pas être mourant pour attendre qu’un infirmier s’occupe de vous.
En venant m’installer ici à Tenerife un anglais, à la retraite comme moi, me peignit un tableau tellement sombre du système de santé publique espagnol qu’il me conseilla vivement de souscrire à une assurance maladie privée, ce que je fis. Mais à ce sujet, et je suppose qu’il en est de même dans tous les pays développés, plus on vieillit plus les mensualités sont élevées. Pour vous donner un ordre d’idées, au tout début (mais après trois mois de carence obligatoire à la suite d’une visite médicale détaillée dans les locaux de la compagnie d’assurance) je payais chaque mois un peu moins de 200 euros. Au delà de 70 ans la cotisation passe à plus de 300 euros mensuels et si on est un trop gros « consommateur » (je reviendrai sur ce terme) la compagnie d’assurances a tendance à augmenter encore plus rapidement la cotisation. J’ai donc mis fin à mon contrat et aujourd’hui je m’adresse pour mes petits bobos au système public.
Récemment j’ai pris conscience du coût effectif de la santé que l’on a trop tendance à considérer comme gratuit et je relate ici précisément les évènements que j’ai récemment vécu et qui sont riches d’enseignements. Quand j’étais assuré avec une compagnie privée, j’étais allé consulter un ophtalmologue qui m’avait bien mis en garde qu’il fallait que je consulte régulièrement car l’état général de mes yeux n’était pas optimal. Il y a quelques semaines je souffris d’un accès d’infections au niveau de l’oeil gauche, un truc que les spécialistes appellent la blépharite et qui est en fait une sorte d’acné au niveau des cils. Ce n’est pas très douloureux mais c’est gênant. Je m’étais également aperçu que ma vision de l’oeil droit était un peu trouble. Je voulais revoir la même ophtalmologue et je sollicitais donc un rendez-vous en consultation dite privée dans la clinique privée luxueuse où j’avais vu ce médecin il y a environ 7 ans et dont j’avais oublié le nom.
Coût de la démarche : 100 euros plus des pommades et des compresses non remboursées, naturellement. Tout ça pour m’entendre dire que pour mes yeux tout allait bien sinon un début de petite cataracte au niveau de l’oeil droit et qu’il fallait que je soigne cette blépharite. Rien de nouveau, donc, sous le soleil. Si je m’étais adressé au système public « gratuit » j’aurais tout simplement attendu quelques mois pour un rendez-vous avec un ophtalmologue. La question que je me suis posé par voie de conséquence est la suivante : le système de santé public dit gratuit est-il vraiment gratuit ? Pas vraiment. Je ne vois pas pourquoi le système public serait moins coûteux qu’une consultation privée comme celle à laquelle j’ai consenti financièrement uniquement par confort. J’en arrive à la conclusion évidente qu’on devrait clairement préciser aux personnes dépendant du système de santé gratuit combien il leur en coûte réellement quand ils vont consulter un médecin en dépit des nombreuses heures d’attente (j’ai aussi fait la queue dans la clinique privée) et de la lourdeur administrative du système. Il faudrait dire clairement aux patients combien leur consultation a réellement coûté à la société et leur faire comprendre également que ce prix apparaît dans les impôts et autres charges sociales payées par chacun, y compris les « pauvres » en France en particulier car tout le monde est assujetti à la CSG (contribution sociale généralisée) qui est un impôt – une flat-tax comme disent les Anglo-saxons – déguisé car son utilisation n’est en théorie qu’exclusivement consacrée au financement de la protection santé, ce dont je doute.
RépondreSupprimerLe système de santé public a donc ôté tout sens critique et toute responsabilité au citoyen lambda : il croit que c’est gratuit mais c’est un leurre et pourtant il devient consommateur outrancier de ce service mis à sa disposition « gratuitement ». J’ai fait part de mes réflexions à ma copine et je lui ai demandé ce qu’elle ferait si on augmentait son salaire de 30 %, en d’autres termes si elle percevait outre son salaire net toutes les charges que son employeur et elle-même paient, mais qu’elle devrait alors prendre en charge elle-même le coût de sa santé en faisant nécessairement des choix comme par exemple ne pas s’assurer contre les risques mineurs mais seulement les gros risques. Il est évident que sa « consommation » médicale serait rapidement réduite, y compris les arrêts de travail pour maladie, et qu’elle se trouverait du jour au lendemain magiquement en bonne santé alors qu’elle va consulter son médecin pour le moindre mal de tête. Comme elle est politiquement orientée plutôt vers le socialisme (elle aime bien Maduro) elle considère que l’assurance maladie « gratuite » et gérée par l’Etat est un dû, un progrès social ! Ah bon ?
https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/07/18/reflexions-personnelles-sur-la-protection-sociale-sante/
Comme pour les 'énergies gratuites' (à l'impuissance renouvelable), le cadeaux offert doit être payé d'avance ! Voire aussi maintenant au devoir de payer celui des autres qui n'ont pas eu la chance de cotiser !
SupprimerKalachnikov double son chiffre d’affaires malgré les sanctions occidentales
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
18 juillet 2017
Le chiffre d’affaires du célèbre fabricant d’armes russe Kalachnikov a connu une augmentation de 123% en 2016 pour atteindre les 320 millions de dollars. Il s’agit d’un résultat remarquable car en 2014, des sanctions économiques avaient été imposées par les Etats-Unis en réponse à l’annexion par la Russie de la Crimée et aux interventions militaires russes en Ukraine.
Alors que Kalachnikov prévoyait de s’étendre aux Etats-Unis, ces sanctions ont mis fin à ces plans. Toutefois, la société en a profité pour s’attaquer à d’autres marchés comme l’Asie et l’Afrique qui souhaitent améliorer l’équipement de leurs militaires à un prix abordable tout en renforçant leurs liens avec le Kremlin.
Cette stratégie a été un succès principalement en Asie où de nombreux pays s’arment davantage suite à l’expansion militaire de la Chine. Les revenus de Kalachnikov devraient encore augmenter cette année même si la société demeure une entreprise de second rang au sein de l’industrie de l’armement. Kalachnikov doit en outre rivaliser en Asie du Sud-Est et en Afrique avec l’entreprise polonaise Fabryka Broni Lucznik-Radom, avec la FN Herstal de Belgique ou encore avec Heckler & Koch GmbH d’Allemagne qui offrent des produits aux mêmes prix et à un niveau de technologie plus élevé.
Drones de combat
Mais la société russe se lance aussi dans les nouvelles technologies. Kalachnikov est ainsi passé à la production de drones de combat capables d’identifier des cibles de manière autonome grâce à l’intelligence artificielle, ce qui risque sans doute de raviver le débat sur l’éthique des armes autonomes.
Boutique souvenirs à l’aéroport Chérémétiévo de Moscou
RépondreSupprimerLes consommateurs restent néanmoins un important secteur pour Kalachnikov. En août dernier, le fabricant d’armes a ouvert une boutique à l’aéroport Chérémétiévo de Moscou dans laquelle il propose une vaste gamme d’articles allant des T-shirts aux sacs, en passant par ces versions en plastique de ses armes mythiques.
Cette nouvelle initiative de Kalachnikov répond au besoin de la firme de diversifier ses activités, en développant son marché de clients civils. Ce changement de cap est également le résultat des sanctions imposées par l’Occident à l’industrie russe depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.
https://fr.express.live/2017/07/18/kalachnikov-double-chiffre-daffaires-malgre-sanctions-occidentales/
Le changement climatique reste Malcolm Turnbulls Kryptonite
RépondreSupprimerJuly 18th, 2017
Tant que "le changement climatique" est à l'ordre du jour dans la politique occidentale, il continuera à déchirer le côté droit-conservateur de la politique. Parce qu'il est construit sur une erreur, la seule stabilité pour la droite (et éventuellement la gauche) sera un scepticisme résolu. La vérité sortira à la fin. Jusque-là, le côté droit s'accroche, à l'exception de quelques-uns comme Abbott, puis Moreso, Trump. Trump est le seul politicien à rire des vendeurs de pétrole de serpent et il a gagné la bataille démocratique la plus puissante sur terre. Quand les autres policiers non-legitimes recevront-ils le message ?
Ici, en Australie, la question est si toxique que le seul type de taxe sur le carbone que nous pouvons avoir est le type secret et mal étiqueté. Le problème du climat est tellement toxique qu'il est passé sous terre.
Les médias existants continuent de nous dire «la science» est tout à fait sensé, de sorte qu'ils sont déconcertés que beaucoup de gens en politique ne l'ont pas compris. Ce que les médias cachent d'eux-mêmes, c'est que les scientifiques sceptiques dépassent énormément et dépassent les croyants, et que la plupart du public n'achète pas non plus le message (voir ces sondages sur le climat). Si les politiciens représentaient vraiment le public à ce sujet, plus de la moitié serait sceptique.
Revue financière australienne: «Plus de la moitié des députés libéraux fédéraux ne font pas confiance» Climate Science: think tank
John Roskam, directeur exécutif de l'Institut des affaires publiques de Melbourne, a déclaré qu'il n'avait pas procédé à un compte formel, mais que la plupart des politiciens libéraux ont partagé leurs doutes sur ce que beaucoup d'experts disent est la plus grande menace mondiale pour l'humanité.
"Plus de 50 p. 100 sont des sceptiques solides et plus de 50 p. 100 pensent qu'ils ont besoin de faire quelque chose", a-t-il déclaré lors d'une entrevue. "La science n'est pas réglée".
Le journaliste Aaron Patrick dépose la ligne habituelle sur «les scientifiques du climat» comme l'évangile:
L'écrasante majorité des scientifiques du changement climatique acceptent que l'atmosphère se réchauffe et que les humains soient responsables.
Ce dont il n'a probablement aucune idée, c'est comment cette petite sous-branche de la science a échoué à convaincre toute autre branche de sa thèse centrale. Bien sûr, si les scientifiques du climat avaient raison, les premiers à reconnaître que ce seraient les météorologues, suivis par les ingénieurs, les géologues, les chimistes, etc.
Le fait est (et tout journaliste authentique trouverait cela facilement), presque la moitié des météorologues - sachets de ferto - sont des sceptiques, un sondage après enquête montre que les deux tiers des géoscientifiques et ingénieurs sont des sceptiques et la plupart des lecteurs de blogs sceptiques (qui ont choisi de répondre Aux enquêtes et énumère leurs qualifications dans les commentaires ^) ont des diplômes de sciences difficiles. Sur les douze astronautes qui ont déjà marché sur la lune, trois sont des sceptiques francs (Harrison Schmidt, Buzz Aldrin et Charles Duke). Sans oublier que certains sceptiques ont des prix Nobel (le vrai genre en Physique, pas "Paix"). Si nous devions nommer une liste de sceptiques par rapport aux croyants, les sceptiques numérisent 31 000, mais il n'y a pas de liste de scientifiques nommés qui croient que cela se rapproche - encore moins une liste de 300 000 qui impliquerait une certaine vérité à l'affirmation selon laquelle la science est réglée, Et les scientifiques du monde sont d'accord.
RépondreSupprimerLes rapports unilatéraux nous laissent ouverts à ces mythes - comme si une grande partie de la politique conservatrice n'était pas d'accord avec la «science»:
Mais de nombreux politiciens de droite, les commentateurs et les électeurs ne sont pas convaincus que les scientifiques sont corrects ou soupçonnent que les conséquences du réchauffement climatique sont exagérées pour des raisons idéologiques ou économiques. Certains libéraux soutiennent sans enthousiasme les politiques sur le changement climatique dans l'espoir que l'opinion scientifique changera dans les années à venir, a déclaré M. Roskam.
Meilleures notes pour Peta Credlin
Le backbench de la Coalition est «profondément sceptique quant à la théologie du climat», a déclaré l'ancien chef d'état-major au Premier ministre Tony Abbott, Peta Credlin, dans Daily Telegraph la semaine dernière.
"Ne vous méprenez pas, même ses plus forts partisans du Cabinet comprennent que le changement climatique demeure la kryptonite de Malcolm Turnbull", a déclaré Mme Credlin.
Nick Cater est brillant, lorsqu'on lui a demandé quelle était sa position climatique sur les think tanks, il a dit: "Devrions-nous en avoir un ?"
http://joannenova.com.au/2017/07/climate-change-remains-malcolm-turnbulls-kryptonite/
C'est vrai que face à la pétition lancée par des scientifiques du monde entier (suite à l'escroquerie d'Al Gore à Kyoto en 97)
Supprimerhttp://www.petitionproject.org
(31,487 American scientists have signed this petition,
including 9,029 with PhDs)
PERSONNE (c'est-à-dire AUCUN SCIENTIFIQUE) n'a osé répondre à la vérité qu'ils exprimaient.
Fausse nouvelle: l'étude évalue la capacité des gens à détecter des images manipulées de scènes du monde réel
RépondreSupprimer18 juillet 2017
Environ un tiers des fausses images n'ont pas été détectés dans une étude récente de l'Université de Warwick, au Royaume-Uni.
De nouvelles recherches, menées par Sophie Nightingale du Département de psychologie, ont révélé que lorsque les personnes étaient confrontées à des images manipulées de scènes du monde réel, elles n'ont pas trouvé environ trente-cinq pour cent d'entre elles.
659 personnes âgées de 13 à 70 ans ont été invitées à voir un ensemble d'images de scènes ordinaires - comme un homme debout dans une rue résidentielle ou une femme posant à côté d'un canal - prises par les chercheurs.
Les chercheurs ont changé numériquement les photographies sous des formes subtiles et plausibles, y compris: l'aérographe (dégagement des visages d'imperfections, comme le blanchiment des dents); Addition ou soustraction d'objets (par exemple, un bac apparaît sur la scène de la rue qui n'était pas réellement là).
Il y avait aussi des changements peu plausibles, tels que des ombres manipulées.
En observant une variété d'images originales et éditées, on a demandé aux participants «pensez-vous que cette photo a été modifiée numériquement ?
Juste au-dessus de la moitié (58%) de l'original, les images non modifiées ont été correctement identifiées - et seulement 65% des photographies qui ont été manipulées ont été repérées.
La performance de chance sur cette tâche était de 50% - de sorte que les résultats ne sont pas très au-dessus de ce que les participants auraient atteint s'ils avaient choisi au hasard.
Même si les participants pensaient qu'une image n'était pas modifiée, les chercheurs leur demandèrent s'ils pouvaient trouver une zone de l'image qui aurait pu être manipulée.
Dans cette tâche, 56% des manipulations ont été correctement situées, même après que certains participants ont mal pensé qu'une image modifiée était un original inédit - démontrant que si nous prenons plus de temps pour essayer d'identifier des faux potentiels, même si c'est subtile et à peine visible, Nous pouvons le repérer.
Cependant, même lorsque les participants ont déclaré qu'ils pensaient qu'une photo avait été modifiée, certains d'entre eux ne pouvaient pas localiser la manipulation sur l'image.
La recherche suggère que les personnes en général ont une capacité extrêmement limitée à détecter et localiser les manipulations des scènes du monde réel.
La démographie (âge et sexe) n'a pas marqué la différence avec les résultats - un avertissement selon lequel nous sommes tous potentiellement susceptibles de tomber pour une image simulée.
RépondreSupprimerÀ l'ère numérique, où l'édition de photos est facile et accessible à tous, cette recherche soulève des questions sur la vigilance dont nous devons être avant de pouvoir faire confiance à l'authenticité d'une image.
Les modèles aériens dans les magazines et les campagnes publicitaires - et même les images filtrées sur les réseaux sociaux - peuvent entraîner une insécurité, conduisant à de faibles niveaux de santé mentale et de bien-être chez les personnes qui ne reconnaissent pas qu'elles cherchent des images édictées de niveaux irréel de beauté.
En outre, il est essentiel que les images utilisées comme preuve dans les tribunaux - et celles utilisées dans le journalisme - soient mieux surveillées, afin de s'assurer qu'elles sont exactes et véridiques, car les images fausses dans ces contextes pourraient entraîner des conséquences désastreuses et des fausses couches de la justice.
Sophie Nightingale commente:
"Lorsque les gens regardent les journaux ou les magazines, ou vont sur Internet, ils vont être exposés à de fausses images, mais nos recherches ont montré que les gens sont peu susceptibles de distinguer entre le réel et le faux.
"Alors, le défi est maintenant d'essayer de trouver des façons d'aider les gens à s'améliorer à cette tâche. Par exemple, les fausses images contiennent souvent des signes révélateurs qu'ils ont été manipulés et nous menons de nouvelles recherches pour voir si les gens peuvent utiliser De ces signes pour aider à identifier les faux. "
La recherche, «Les gens peuvent-ils identifier des photos originales et manipulées de scènes du monde réel ? Est publié dans Cognitive Research: Principles and Implications. Il est co-rédigé par Kimberley A. Wade et Derrick G. Watson.
Explorez plus loin: Ombres et lumière: les chercheurs développent un nouveau logiciel pour détecter les photos falsifiées
Plus d'informations: Sophie J. Nightingale et al, Les personnes peuvent-elles identifier des photos originales et manipulées de scènes du monde réel ?, Recherche cognitive: Principes et implications (2017). DOI: 10.1186 / s41235-017-0067-2
Des exemples d'images originales et manipulées utilisées dans l'étude peuvent être trouvés ici: goo.gl/9porv7
Le test d'origine utilisé dans cette étude est accessible ici: warwickpsych.qualtrics.com/jfe ... m / SV_a34DwCbDSlcGgiF
https://medicalxpress.com/news/2017-07-fake-news-people-ability-images.html
Suffit d'aller sur Youtube et de taper 'Perles du bac' pour se rendre compte du Q.I. français réputé au-dessus du niveau anglais !
SupprimerDoris Leuthard rencontre Emmanuel Macron à Paris
RépondreSupprimerPAR AWP
Doris Leuthard et Emmanuel Macron se sont rencontrés pour la première fois mardi à Paris. La présidente de la Confédération y a vu un "signal positif" pour la coopération bilatérale. Son homologue français a salué le redémarrage des relations dans le domaine fiscal.
"Si la France va bien, la Suisse va bien", a affirmé la conseillère fédérale à sa sortie de l'Elysée lors d'une brève déclaration à la presse au côté de M. Macron. La réunion entre les deux chefs d'Etat a duré une cinquantaine de minutes.
Mme Leuthard a salué "l'accueil chaleureux" du nouveau président français. "J'y vois un signal positif pour notre coopération et l'évolution des relations franco-suisses", s'est-elle réjouie.
La relation fiscale "redémarre"
Le président français lui a rendu la politesse. Il s'est félicité de la "qualité" de la relation avec Berne, mais aussi de "la volonté constante" de Mme Leuthard "de vouloir l'améliorer". Dans son intervention, le chef de l'Etat français a tout particulièrement souligné les progrès dans le domaine de la fiscalité.
"La relation a pu connaître des difficultés, mais à mes yeux, elle repart aujourd'hui sur des bases constructives", a-t-il affirmé. M. Macron a notamment cité l'échange automatique d'information et l'accord sur l'aéroport de Bâle-Mulhouse.
Mais pas seulement: "Durant les prochains mois, l'objectif est de poursuivre tous les efforts en la matière. Il s'agit de la meilleure manière d'acter notre coopération et d'améliorer encore la nature de nos échanges", a-t-il soutenu.
Investissements pour Bâle-Mulhouse
Pour sa part, la présidente de la Confédération a plaidé pour le développement de l'aéroport de Bâle-Mulhouse. "Il s'agit d'une perle pour la région", a-t-elle assuré. "Nous y trouvons encore un potentiel pour l'économie, pour des investissements."
Le président français s'est également exprimé sur le sort des frontaliers français, dont il a estimé le nombre à 175'000. "En matière de libre circulation des personnes, la coopération a repris pour trouver des solutions efficaces et bénéfiques à nos travailleurs et nos concitoyens", a-t-il déclaré.
M. Macron a toutefois insisté sur le "respect des principes fondamentaux de l'Union". La conseillère fédérale lui a répondu sans détour: "La libre circulation des personnes est maintenant garantie. Elle reste un pilier fort de la Suisse", a-t-elle dit.
RépondreSupprimerFinancement du terrorisme
M. Macron a salué le rôle de la Suisse dans les récentes crises migratoires en Europe. Il a également apprécié son engagement dans la lutte contre le terrorisme et son financement. "Je me réjouis de la qualité de nos relations et de l'échange d'informations", a-t-il dit. Il a aussi mis en avant le combat de la Confédération "pour la sauvegarde du patrimoine en zone de conflit".
La présidente de la Confédération a pour sa part rappelé l'importance de l'aide au développement, en particulier en Afrique. "Il faut soutenir la région du Sahel, en particulier, pour avoir plus de paix, plus de stabilité, moins de terrorisme, moins de migration", a-t-elle estimé.
Défense des Accords de Paris
Enfin, M. Macron s'est aussi réjoui de la "volonté d'agir" de la Suisse dans la lutte contre le réchauffement climatique et pour la défense de l'accord de Paris. Les Etats-Unis ont récemment décidé de s'en retirer.
Initialement prévue le 3 juillet, la visite de la présidente de la Confédération à Paris avait été reportée pour des raisons de calendrier. Mme Leuthard devait aussi s'entretenir vers 15h00 avec le premier ministre français Edouard Philippe. Elle se devait ensuite se rendre à l'ambassade de Suisse à Paris, pour s'exprimer à nouveau devant les médias.
http://www.bilan.ch/economie/doris-leuthard-rencontre-emmanuel-macron-a-paris
Exceptionnel pour être souligné, la visite en France de la chef d'État Suisse. Mme Leuthard est la présidente de la SEULE Démocratie au monde !
SupprimerC'est bien l'unique chef d'Etat à se promener quelque part... SANS garde du corps !