le 4 janvier 2017
Le président sortant américain a encore sévi dans le mensonge en minant la route de son successeur à plusieurs reprises ces derniers jours. Tout prix Nobel de la Paix qu’il est – à sa place je ne serais pas très fier de cette distinction usurpée – il ose encore mentir pour la énième fois, lui qui a baigné dans cette pratique digne d’un régime nazi car en politique, en particulier en ce qui concerne la politique américaine, seul le mensonge est devenu l’alternative pour poursuivre un agenda agressif tous azimuts.
La pratique du mensonge à la Maison-Blanche pour servir les intérêts hégémoniques des USA ne date pas d’hier ni d’avant-hier. Le premier des grossiers mensonges fut l’incident du Golfe du Tonkin (2 et 4 août 1964) monté de toute pièce par les services secrets américains pour justifier, en pleine guerre froide, l’entrée en guerre des USA au Vietnam. Il fut précédé de triste mémoire par le coup d’état organisé en Iran en 1953 pour destituer le premier ministre Mohammad Mosaddegh qui avait été démocratiquement élu à la tête du gouvernement iranien mais qui eut l’audace de nationaliser l’Anglo-iranian Oil Company. Mosaddegh fut remplacé avec l’aide de la CIA et des services secrets anglais par une marionnette d’opérette, le Shah Reza Pahlavi, le roi dynastique d’Iran en quelque sorte, soutenu par les Anglais et les Américains, dont tous les médias occidentaux relatèrent alors sur ordre de la CIA les moindres faits et gestes dans la presse people de l’époque. Ce fut l’une des premières plus grandes magouilles de la CIA de la seconde moitié du XXe siècle. Les résultats de cette très sombre histoire qui aboutit au final au régime religieux d’aujourd’hui alimentent encore le ressentiment des USA à l’égard de l’Iran quand le pays se radicalisa sous l’impulsion du pouvoir religieux car il est difficile de faire amende honorable quand on a soi-même organisé le crime …
En 1970 Salvador Allende fut démocratiquement élu président du Chili. Il adopta une politique qui déplut au plus haut point aux intérêts économiques et politiques américains. Encore une fois la CIA, afin de préserver l’accès aux mines de cuivre chiliennes, fomenta un coup d’état à la suite d’un blocus économique et financier qui mit à mal le pays pour installer une dictature à la solde des USA. Le mensonge organisé par la Maison-Blanche était en l’espèce qu’un régime socialiste était malsain pour le Chili. Dans le pré-carré des Américains, on pourrait encore mentionner le Honduras, le Guatemala, Panama … à quoi bon ? Dans tous les cas les scénarios furent du même genre comme ce fut le cas récemment à Hong-Kong quand la CIA finança des agitateurs dénonçant l’hégémonie de Pékin sur ce territoire au statut spécial dans le seul but de créer une sorte d’abcès pouvant par contagion s’étendre dans toute la Chine.
La stratégie du mensonge s’est accélérée depuis le 11 septembre 2001 avec l’effondrement (organisé à l’avance ?) des tours jumelles du World Trade Center. Les « coupables » étaient tous d’origine saoudienne mais ce fut l’Afghanistan qui fut déclaré responsable des attentats, un mensonge par trop grossier pour préserver les intérêts économiques des USA en Arabie Saoudite. Inutile d’en dire plus ! Puis ce furent les armes de destruction massive – Saddam Hussein disposait-il de milliers de bombes nucléaires ? – qui constituaient une menace pour l’humanité toute entière. Ce fut la guerre d’Irak basée uniquement sur un mensonge comme les canonnières du Golfe du Tonkin … une pure invention de la CIA.
Personne n’ignore, à moins d’être aveuglément un supporter du prix Nobel de la Paix, Barack Obama, que la Maison-Blanche n’a eu de cesse d’abonder dans les mensonges à répétition en ce qui concerne la Libye dirigée par un tyran sanguinaire mangeur d’enfants, la Syrie sous la coupe d’un dictateur n’hésitant pas à exterminer ses propres concitoyens avec des gaz de combat, encore des mensonges, et enfin l’Ukraine à la solde de Moscou, un pays où il était urgent de mettre de l’ordre en organisant un coup d’état et la mise en place d’un gouvernement fasciste (cf Pinochet au Chili) pour que l’armée américaine puisse s’installer impunément près de la frontière russe. Le dernier mensonge américain en date en Ukraine est le vol MH17 suivi de près par l’ « annexion » de la Crimée par la Russie avec les conséquences que personne ne peut ignorer : le retour de la guerre froide et les menaces qui planent sur l’ensemble de l’humanité.
Quid de l’usage de drones dans des théâtres d’opérations militaires importés et créés de toute pièce par la Maison-Blanche, que ce soit en Irak, en Afghanistan, au Yémen, en Somalie, au Soudan ou encore en Syrie ? Obama, qui a encouragé l’usage de drones car ils évitent à l’armée américaine de s’impliquer directement sur le terrain, n’est-il pas un criminel, ces drones ont exterminé des centaines de milliers de civils. Aucune convention internationale interdit l’usage des drones et pour cause toute tentative en ce sens serait contrecarrée par les USA.
Le dernier et le plus grossier des mensonges de la Maison-Blanche est le hacking du processus électoral américain par la Russie. Depuis les révélations par Wikileaks des messages électroniques de Podesta et d’Hillary Clinton (une menteuse notoire) la Russie est accusée directement et frontalement par la CIA. Avec l’assentiment d’Obama qui en a profité pour renforcer les sanctions à l’encontre de la Russie … Cette fois c’est tellement grossier qu’il faut seulement espérer qu’on décernera le prix international du mensonge à Obama, probablement le pire de tous les présidents américains qui aura laissé à la postérité et à l’histoire la plus sombre image de l’Amérique depuis l’extermination systématique des Indiens par les généraux Sherman, Sheridan et consorts ! Et pourtant tous les gouvernements européens continuent à soutenir les USA. Faut-il qu’ils soient devenus de véritables zombies, à commencer par Madame Merkel, servilement suivie par Hollande, mais aussi par Junker et la presque totalité des chefs de gouvernement européens ?
Billet inspiré du blog de Mish Shedlock
Zombie : mort-vivant dans le folklore traditionnel haïtien
https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/01/04/leurope-un-ensemble-de-pays-zombies/
Est-ce que Trump Fix l'économie en 2017 ?
RépondreSupprimerPaul Craig Roberts
3 janvier 2017
Le monde occidental et la partie du monde qui participe aux explications occidentales vivent dans un monde fictif. Nous voyons cela partout dans les prétendues machinations de la Russie pour élire Donald Trump président des États-Unis, en affirmant que Saddam Hussein et ses armes de destruction massive (inexistantes) étaient une menace pour les États-Unis (un nuage de champignons sur les villes américaines ), Qu'Assad de Syrie a utilisé des armes chimiques contre son propre peuple, que l'Iran dispose d'un programme d'armes nucléaires, que quelques Arabes saoudiens ont surpassé l'intégralité des services de renseignement américains, européens et israéliens et a livré la plus grande humiliation aux " Que la Russie a envahi l'Ukraine et pourrait à tout moment envahir les pays baltes et la Pologne, que le taux de chômage américain est de 4,6%, que l'excédent commercial de la Chine avec les États-Unis est dû à la manipulation de la monnaie chinoise, et ainsi de suite et sur.
Apparemment, nous vivons dans une ère scientifique de l'information, mais quel bien peut provenir d'informations orchestrées défectueuses ? Tant que les fausses nouvelles données par des pressistes servent de puissants intérêts privés et gouvernementaux, comment pouvons-nous savoir la vérité sur quoi que ce soit ?
Par exemple, considérons l'allégation que l'on trouve partout dans les déclarations du gouvernement des États-Unis et des médias américains selon laquelle le déficit commercial massif des États-Unis avec la Chine est le résultat de la manipulation de la monnaie chinoise, en maintenant le yuan sous-évalué par rapport au dollar américain.
Cette fausse affirmation, largement acceptée comme vérité même par des écrivains russes sur des sites russes (http://www.strategic-culture.org/news/2016/12/12/only-one-step-away-from-global- Trade-war.html), est un non-sens. La monnaie chinoise est indexée sur le dollar américain. Il se déplace avec le dollar. La Chine a fixé sa devise au dollar américain afin de créer la confiance dans la monnaie chinoise. Au cours de la dernière décennie, la Chine a rajusté la parité de sa devise au dollar et permis une hausse de la valeur de la monnaie chinoise de 8,1 à 6,9 yuans par rapport au dollar américain. (Le yuan a atteint une force de 6 pour le dollar, mais une hausse du dollar a été tirant vers le haut du yuan, provoquant la Chine à élargir le flotteur afin d'éviter une appréciation indue en raison de la hausse du dollar américain à d'autres devises asiatiques et européennes. Une hausse du yuan "manipulation de la monnaie"? Ne vous attendez pas à une réponse de la part des médias financiers ou des économistes indésirables qui composent la profession économique néolibérale.
La fonction du mythe de la manipulation de la monnaie chinoise est de cacher de vue le fait que le déficit commercial massif des États-Unis avec la Chine est dû à des sociétés américaines délocalisant leur production pour les marchés américains vers la Chine. Lorsque les sociétés américaines apportent des biens et des services produits offshore aux États-Unis pour la vente, elles entrent en tant qu'importations, gonflant ainsi le déficit commercial. Le mythe de la manipulation des devises déplace le blâme des sociétés américaines vers la Chine, alors qu'en fait, c'est le retour de la production délocalisée, comme les ordinateurs Apple, à la vente aux Américains qui gonfle le déficit commercial américain.
RépondreSupprimerLes sociétés américaines produisent à l'étranger parce que les coûts de main-d'œuvre beaucoup plus faibles entraînent des profits plus élevés, des cours des actions plus élevés pour les actionnaires et des primes de rendement pour les cadres. L'une des principales causes de la moyenne élevée du Dow Jones et de la détérioration de la répartition du revenu et de la richesse aux États-Unis est la délocalisation des emplois. En 2016, les personnes les plus riches ont ajouté 237 milliards de dollars à leur richesse, tandis que la hausse des prêts aux étudiants, des prêts automobiles et des cartes de crédit combinée à la stagnation ou à la baisse du revenu a laissé les Américains ordinaires plus pauvres. Au cours du XXIe siècle, l'endettement des ménages est passé d'environ 70% du PIB à environ 80%. Le revenu personnel n'a pas augmenté en fonction de la dette personnelle.
La délocalisation des emplois ne profite qu'à un petit nombre d'actionnaires et de cadres, et elle impose des coûts externes massifs à la société américaine. Les anciens États manufacturiers prospères sont en dépression à long terme. Les revenus familiaux réels médians ont chuté. Les valeurs immobilières dans les zones de production abandonnées ont diminué. L'assiette fiscale s'est érodée. Les systèmes de retraite des États et des collectivités locales ne peuvent remplir leurs obligations. Le filet de sécurité sociale se déroule.
Pour avoir une idée des coûts externes que la délocalisation impose à la population américaine, allez en ligne et regardez les images de Détroit Detroit, anciennement une centrale électrique industrielle. Les écoles et les bibliothèques sont abandonnées. Les bâtiments publics sont abandonnés. Les usines sont abandonnées. Les maisons sont abandonnées. Les églises sont abandonnées. Voici une vidéo de 4 minutes: https://www.youtube.com/watch?v=pcTYqnL2Bgw
Et ce n'est pas seulement Detroit. Dans mon livre, L'échec du Laissez Faire Capitalism (Clarity Press, 2013), je rapporte les données du Recensement des États-Unis de 2010. La population de Detroit, autrefois la quatrième plus grande ville de l'Amérique, a diminué de 25 pour cent dans la première décennie du 21ème siècle. Gary, Indiana, a perdu 22% de sa population. Flint, Michigan, a perdu 18 pour cent. Cleveland, Ohio a perdu 17 pour cent. Pittsburg, Pennsylvanie a perdu 7 pour cent. South Bend a perdu 6%. Rochester, New York, a perdu 4 pour cent. St. Louis, Missouri, a perdu 20 pour cent. Ces villes étaient autrefois la maison de la fabrication américaine et de la puissance industrielle.
Au lieu de dire la vérité, les médias financiers de la presse et la corruption de la profession économique américaine ont caché les coûts sociaux et externes massifs de la délocalisation d'emplois sous l'affirmation totalement fausse que la délocalisation est bonne pour l'économie. Dans mon livre, je prends à la tâche les shills d'entreprise tels que Matthew Slaughter de Dartmouth et Michael Porter de Harvard, qui a produit par l'incompétence ou la complicité des rapports erronés des grands avantages aux Américains d'avoir leur travail donné aux villes chinoises et américaines laissées en ruine.
RépondreSupprimerTout au long de son histoire, les États-Unis ont souffert de mensonges publics, mais pas avant que les régimes de Clinton, de George W. Bush et d'Obama ne soient devenus si omniprésents que la vérité a disparu.
Considérez le rapport d'emploi de novembre. On nous a dit que le taux de chômage a chuté à 4,6% et que 178 000 nouveaux emplois aux États-Unis ont été créés en novembre. La reprise est en cours, etc. Mais quels sont les faits réels?
Le taux de chômage ne comprend pas les travailleurs découragés qui n'ont pas trouvé d'emploi et ont cessé de chasser leur emploi, ce qui est coûteux, épuisant et démoralisant. En d'autres termes, les chômeurs sont poussés dans la catégorie découragée plus vite qu'ils ne peuvent trouver d'emploi. C'est ce qui explique le faible taux de chômage officiel. De plus, ce faible taux de chômage est incompatible avec la baisse du taux d'activité. Lorsque des emplois sont disponibles, les gens entrent sur le marché du travail afin de profiter des possibilités d'emploi, et le taux de participation à la population active augmente.
Le reportage des présidents de la presse financière ajoute à la tromperie. On nous a donné 178 000 nouveaux emplois en novembre. Et c'est tout. Cependant, les données publiées par le Bureau of Labor Statistics montre de nombreux aspects problématiques des données. Par exemple, seulement 9 000 des 178 000 emplois revendiqués sont des emplois à temps plein (définis comme 35 heures ou plus par semaine). Octobre a vu une perte de 103.000 emplois à temps plein à partir de Septembre, et Septembre avait 5.000 emplois à temps plein moins que le mois d'août. Personne n'explique comment une économie perdre des emplois à plein temps est dans la reprise.
La répartition par âge des nouveaux emplois de novembre est inquiétante. 77 000 des emplois sont allés à ceux de 55 ans et plus. Seuls 4 000 emplois sont allés au ménage formant des âges de 25 à 34 ans.
La répartition de l'état matrimonial des emplois est également troublante. En novembre, il y avait 95 000 hommes mariés employés avec moins d'époux présents et 74 000 moins de femmes mariées employées que leur conjoint en octobre. En octobre, il y avait 331 000 hommes mariés et 87 000 femmes mariées moins qu'entre septembre.
On peut conclure de ces grandes différences mois par mois que les statistiques officielles ne sont pas bonnes, ce qui pourrait bien être le cas. Par exemple, comme je l'ai souligné dans mes rapports sur les bulletins de salaire mensuels de l'emploi, il ya toujours un grand nombre de nouveaux emplois pour les serveuses et les barmans. Pourtant, le trafic des restaurants a diminué pendant 9 mois consécutifs. Pourquoi les restaurants embauchent-ils plus d'employés que les baisses de trafic ?
Comme nous l'a indiqué John Williams (shadowstats.com), les demandes mensuelles de salaires pourraient consister exclusivement en compléments d'estimations à partir d'un modèle de naissance / mort erroné et des manipulations des ajustements saisonniers. En d'autres termes, les nouveaux emplois signalés ne sont peut-être que des illusions statistiques.
RépondreSupprimerJohn Williams souligne également que le nombre réclamé de croissance du PIB réel pourrait être entièrement le produit de la sous-mesure de l'inflation. Il y a quelques années, les mesures de l'inflation ont été «réformées» pour tromper celles de la Sécurité sociale des ajustements du coût de la vie. Au lieu d'un indice pondéré qui calcule le coût d'un niveau de vie constant, la substitution a été introduite. Dans l'indice réformé, si le prix d'un article dans l'indice augmente, un article à prix plus bas est remplacé à sa place, annulant ainsi l'impact inflationniste de la hausse des prix. De plus, les hausses de prix sont définies comme des «améliorations de la qualité». Il s'agit évidemment d'un indice conçu pour faire état d'une hausse des prix.
Le résultat final est que la reprise qui serait en cours depuis juin 2009 pourrait être une illusion statistique produite par une mesure imparfaite de l'inflation.
Que peuvent attendre les Américains de l'économie en 2017? Premièrement, une certaine perspective. La défaite de la stagflation par le président Reagans politique de l'offre a donné le régime de Clinton une bonne économie. L'amélioration de l'économie américaine n'était pas tout à fait une bonne chose, car elle masquait les conséquences néfastes de la délocalisation des emplois qui a commencé sérieusement après l'effondrement soviétique en 1991.
L'effondrement soviétique a encouragé le changement d'attitude des gouvernements indien et chinois envers les capitaux étrangers. Wall Street et les détaillants de grandes surfaces comme Walmart ont forcé la délocalisation d'une grande partie de la fabrication américaine vers la Chine, à suivre après la montée de l'Internet haute vitesse en délocalisant des emplois de compétences professionnelles tels que l'ingénierie logicielle en Inde. Ces délocalisations de l'activité économique aux États-Unis ont creusé l'économie américaine et réduit les possibilités d'emploi pour les Américains.
La croissance du revenu familial médian réel a cessé. Sans augmentation des dépenses de consommation pour stimuler l'économie, la Réserve fédérale a substitué une croissance de la dette à la consommation pour la croissance manquante du revenu familial médian réel. Mais la croissance de la dette des consommateurs est limitée par l'absence de croissance du revenu des consommateurs. Ainsi, une économie dépendante de l'expansion de la dette est limitée dans sa capacité à se développer. Contrairement au gouvernement fédéral, le peuple américain ne peut pas imprimer de l'argent pour payer ses factures.
Seul parmi ceux qui se battent pour le poste politique, le président élu Trump a dédoublé les emplois offshoring comme un coup au peuple américain et l'économie américaine. Il reste à voir ce qu'il peut faire à ce sujet, comme offshoring emplois sert les intérêts des sociétés mondiales et leurs actionnaires.
Depuis de nombreuses années maintenant, les rapports mensuels sur les salaires montrent que les États-Unis descendent au Tiers Monde, la grande majorité des nouveaux emplois revendiqués dans des services domestiques peu rémunérateurs et non échangeables. Les projections d'emploi de 10 ans de BLS montrent peu de nouveaux emplois qui exigent un diplôme universitaire. Si les emplois à haute valeur ajoutée et à haute productivité de la classe moyenne ne peuvent être ramenés aux États-Unis, l'avenir économique des États-Unis est celui du déclin continu du tiers monde.
RépondreSupprimerCompte tenu des contraintes qui pèsent sur le consommateur, une part importante des bénéfices des entreprises provient des économies de main-d'œuvre découlant de la délocalisation des emplois. Pour les sociétés comme Apple, dont les produits sont presque entièrement produits dans les usines chinoises, il n'y a plus de profits à obtenir de la délocalisation d'emplois. Afin de garder les profits qui coule, Apple prévoit de remplacer la main-d'œuvre peu coûteuse chinoise avec des robots, qui n'ont pas à être payé tout salaire. Qu'est-ce qui montre mieux la dissociation entre capital et travail que la robotisation des usines chinoises face à une offre excédentaire de main-d'œuvre?
Le manuel économique de Paul Samuelson a enseigné l'erreur de la composition, ce qui est bon pour l'individu pourrait ne pas être bon pour le groupe. Les économistes keynésiens l'appliquent à l'épargne. L'épargne est bonne pour l'individu, mais si l'épargne globale dépasse l'investissement, la demande globale diminue, réduisant le revenu, l'emploi et l'épargne.
C'est le cas de la délocalisation d'emplois. Il peut augmenter les bénéfices pour l'entreprise, mais dans l'ensemble, il diminue le revenu agrégé de la population et limite la croissance des ventes. Ce que l'offshoring d'emplois fait à cet égard sera fait à la pelle par la robotique.
Lorsque j'ai lu des économistes et des pressistes financiers glorifiant les économies de coûts de la robotique, je me demande où ils sont ou s'ils en ont un. Les robots n'achètent pas de logement, d'ameublement et d'électroménagers, de voitures, de nourriture, de vêtements, de vacances, de divertissement. Lorsque les robots ont les emplois, où les humains obtiennent les revenus avec lesquels acheter les produits produits par les robots?
Cette question non examinée a des implications extraordinaires pour les droits de propriété et l'organisation sociale de la société. Ralph Gomory m'a dit il ya quelques années qu'une poignée de personnes détenaient les brevets robotiques. Par conséquent, dans un monde robotisé, la répartition du revenu et de la richesse serait concentrée entre les mains de quelques dizaines de personnes. En effet, y aurait-il un revenu ou une richesse de quelque ampleur? La seule façon pour les humains de survivre serait de devenir de nouveau agriculteurs autonomes sans revenu monétaire pour acheter des produits fabriqués par des robots. Comme peu de personnes seraient en mesure d'acheter des produits fabriqués par des robots, il n'y aurait aucune source de revenu et de richesse pour les titulaires de brevets.
Je suis convaincu que si la robotique va supplanter le travail humain, les brevets devront être socialisés et le revenu réparti sur une base relativement égale dans toute la société.
Alors, Trump peut-il réparer l'économie en 2017 ?
RépondreSupprimerIl ne peut y avoir de solution à moins que les échelles de mobilité ascendante qui ont fait des États-Unis une société d'occasions peuvent être remises en place. Cela nécessitera de ramener les emplois de classe moyenne délocalisés ou, à supposer que de nouveaux emplois à forte valeur ajoutée puissent en quelque sorte être créés, empêchant les nouveaux emplois d'être déplacés au large.
Il existe un moyen de le faire: Baser le taux d'imposition des sociétés sur la situation géographique où les sociétés ajoutent de la valeur à leur produit. Si les sociétés ajoutent de la valeur domestique à la main-d'œuvre américaine, le taux d'imposition serait faible. Si la valeur est ajoutée à l'étranger, le taux d'imposition serait élevé. Le taux d'imposition peut être ajusté pour compenser les avantages d'une baisse des coûts à l'étranger.
En dépit du progaganda sur le mondialisme et le libre-échange, l'économie américaine a été construite sur la protection, et sa force était le marché intérieur. La prospérité américaine n'a jamais été tributaire des exportations. Et comme le dollar américain est la monnaie de réserve mondiale, les États-Unis n'ont pas besoin d'exportations pour payer leurs importations. C'est pourquoi les États-Unis peuvent tolérer les déficits commerciaux causés par la délocalisation des emplois.
Le globalisme est une concoction par les économistes indésirables néolibéraux en complicité avec les grandes banques, Wall Street et les multinationales. Le mondialisme est un déguisement pour l'exploitation des nombreux au nom de quelques-uns. Les prétendus avantages du mondialisme ont été utilisés pour justifier la délocalisation des emplois et pour enrichir les dirigeants et les actionnaires.
C'est l'économie nationale qui est importante, pas l'économie mondiale. La population souffrante dans le survol de l'Amérique a finalement appris cette leçon et a élu Trump.
Peut-il perdre le combat ? Le globalisme a été institutionnalisé. Les grandes sociétés qui ont délocalisé leur production sur les marchés américains s'opposeraient à des démarches contre la délocalisation d'emplois. Il en serait de même de tous leurs shills dans la profession économique et les médias financiers. Je ne sais pas dans quelle mesure le mondialisme a pris racine dans les esprits des gens en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud, mais en Europe - même certains de la Russie de Poutine - les gens ont le lavage de cerveau en croyant qu'ils ne peuvent pas quitter le mondialisme sans payer Un grand prix économique.
Considérons, par exemple, les Grecs. Pour les bilans d'une poignée de banques du nord de l'Europe (et peut-être des États-Unis), les peuples grec et portugais ont été forcés dans une austérité extrême, entraînant un taux de chômage si élevé et des niveaux de vie en déclin que les femmes ont été forcées à prostituer pour survivre. Ce résultat totalement inutile a eu lieu parce que les peuples et gouvernements grecs et portugais ont subi un lavage de cerveau tel qu'ils croient qu'ils ne peuvent survivre en tant que pays indépendants sans globalisme et l'entrée dans le mondialisme fourni par l'adhésion à l'UE. Au Royaume-Uni, 45% de la population souffre du même malentendu.
RépondreSupprimerLe mondialisme est la dernière technique par laquelle le capitalisme pille et détruit. Dans le monde occidental, ce sont les travailleurs et les classes moyennes qui sont pillés de leurs emplois et de leurs carrières. En Asie, en Afrique et en Amérique latine, les communautés agricoles autosuffisantes sont pillées de leurs terres et forcées dans la monoculture en tant que travailleurs qui produisent une culture d'exportation. Les pays autrefois autosuffisants en nourriture deviennent dépendants des importations alimentaires, et leur monnaie, qui porte cette charge, est soumise à la spéculation et la manipulation sans fin.
Était-ce l'ignorance universelle ou les pots-de-vin qui obligeaient les gouvernements partout à rançonner leurs populations au mondialisme?
Les journalistes de première ligne, comme Chris Hedges, qui ont vu et rapporté beaucoup, ont conclu que le sort du monde est en si peu de mains qui agissent seulement dans leur étroit intérêt personnel que seule la révolution peut corriger le déséquilibre entre l'intérêt d'un Une poignée d'oligarques et la masse de l'humanité. La position de Hedges n'est pas facile à discuter.
Trump descendant dans le snakepit qui est Washington, D.C., doit se rappeler ce qui est arrivé au président Jimmy Carter. En fait, la meilleure chose Trump peut faire pour sa présidence est d'aller passer du temps avec Carter avant de prendre le pouvoir.
Carter était un outsider, une personne de principe, et l'establishment de Washington ne le voulait pas. Ils ont réduit son efficacité en encadrant son directeur du budget et son chef d'état-major. La même chose peut arriver à Trump, en supposant qu'il est en mesure d'obtenir ses nominés confirmé par le Sénat, dont les membres sont alliés avec la CIA contre Trump.
Reaganites avait une expérience similaire dans l'administration Reagan. Reagan avait une expérience politique en tant que gouverneur de la Californie, le plus grand État, mais il était un outsider à l'établissement républicain, dont le candidat à la nomination présidentielle était George H.W. Buisson.
Reagan a défait Bush pour la nomination, mais a été conseillé par les républicains, qui se sont souvenus de l'effondrement de Goldwater quand les forces de Rockefeller ont tourné sur Goldwater pour ne pas choisir le Rockefeller défait comme son candidat vice-président. Sinon, Reagan se retrouverait, comme Goldwater, en marche contre les établissements démocrates et républicains.
Le premier mandat de Reagan a eu lieu avec George H.W. L'agent principal de Bush en tant que chef d'état-major de la Maison Blanche. Cela m'a confronté à des problèmes en tant que secrétaire adjoint du Trésor pour la politique économique où j'étais l'homme de pointe pour la politique économique de l'offre de Reagan.
RépondreSupprimerLes deux partis politiques sont plus intéressés à contrôler le parti que de bien faire pour le pays. Pendant les quatre années du président Carter, la principale préoccupation de l'establishment démocratique était de reprendre le contrôle du parti des forces qui avaient envoyé un étranger à la Maison Blanche. Pendant les huit années de Reagan, la principale préoccupation de l'establishment républicain était de reprendre le contrôle du parti républicain des Reaganites.
Il est probable que Trump va maintenant expérimenter en pique ce que les présidents Carter et Reagan ont connu. On s'efforcera de le contraindre à des compromis et de neutraliser son agenda. Ironiquement, cette attaque déterminée contre Trump est aidée par les forces progressistes de gauche qui ont gain de cause par la position de Trump pour les classes ouvrières et moyennes et pour la paix avec la Russie. Beaucoup de sites libéraux, progressistes et de gauche demandent déjà des dons pour lutter contre Trump.
Ainsi, même quand nous recevons un président qui pourrait essayer de représenter les intérêts du peuple américain, ceux qui prétendent parler au nom du peuple se joignent à l'attaque des oligarques sur Trump. Le côté gauche du spectre semble toujours, comme l'extrême droite, se plier à leurs haines: Trump est un milliardaire = haine. Trump a nommé un magnat de l'énergie = haine. Trump a nommé deux généraux 3 étoiles = belliciste et plus haineux.
Les libéraux, progressistes, de gauche ne peuvent pas aller au-delà de leurs bogeymen. Bien sûr, ils pourraient être corrects. Cependant, comme je l'ai souligné, Trump a choisi des non-conformistes qui sont allés contre l'établissement. En outre, ce sont des hommes forts, comme Trump, qui est ce qu'il faut pour apporter le changement d'en haut. Le PDG d'Exxon veut des accords énergétiques, pas la guerre, avec la Russie. Le général Flynn est celui qui a exposé à la télévision Obama l'utilisation d'ISIS pour renverser la Syrie contre la recommandation de la Defense Intelligence Agency. Le général Mattis est celui qui a contesté l'efficacité de la torture.
Les principales nominations de Trump sont les personnes qui ont contesté l'Établissement. L'assortiment habituel de personnes nommées par l'établissement ne peut apporter de changement à Washington.
Les libéraux, les progressistes et les gauchistes devraient être satisfaits de la perspective d'un gouvernement sur les outs avec l'establishment. Au lieu de cela, la gauche libérale, progressive, a aligné avec l'établissement en opposition à Trump.
Chaque jour, je reçois une demi-douzaine de demandes de dons pour «nous aider à combattre Donald Trump». Qu'est-ce que ces gens pensent? Pourquoi veulent-ils combattre quelqu'un contre lequel tout l'establishment politique américain s'oppose? Ce qu'ils devraient d'abord essayer, c'est de gagner la confiance de Trump et de le gagner à leur ordre du jour, comme le général Mattis l'a fait.
RépondreSupprimerJe ne peux pas vous assurer que Trump n'est pas un autre faux comme Obama. Mais c'est une erreur de commencer par cette hypothèse. Pourquoi annuler à l'avance la seule personne avec le courage de mettre sa vie sur la ligne et de prendre sur le corrompu et mauvais établissement de Washington?
Pourquoi aider l'Establshment à vaincre Trump ? Si Trump vend des Américains, on peut se tourner vers lui, ou on peut décider si Chris Hedges est exact que seule la révolution peut corriger la situation.
http://www.paulcraigroberts.org/2017/01/03/can-trump-fix-the-economy-in-2017-paul-craig-roberts/
La policière niçoise qui affirmait avoir subi des pressions après le 14 juillet entendue au tribunal
RépondreSupprimer4 janv. 2017, 13:36
Sandra Bertin comparaît devant la 17ème chambre à Paris, spécialisée dans les affaires de diffamation, alors que ses soutiens se mobilisent
Sandra Bertin affirme avoir été «harcelée» au téléphone par un proche de Bernard Cazeneuve afin de fournir un rapport modifiable sur le déroulé des événements le soir du 14 juillet 2016 à Nice, quand un homme avait foncé dans la foule.
Sandra Bertin, la policière municipale niçoise qui avait affirmé avoir subi des pressions au lendemain de l'attentat du 14 Juillet pour avoir contesté la version officielle du gouvernement, est convoquée ce mercredi 4 janvier devant la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris. Interrogée à quelques minutes de son audience, Sandra Bertin a maintenu ses déclarations, en soulignant : «Ce n'est pas ma vérité, c'est l'objectivité».
S'il ne s'agit que d'une «audience de procédure durant laquelle le tribunal va simplement constater qu'il est saisi d'une citation directe», selon so avocat à la chaîne LCI, c'est toutefois le premier rendez-vous d'une série judiciaire qui s'annonce médiatique : des soutiens ont annoncé qu'ils viendraient la soutenir devant le Palais de justice de Paris.
En poste depuis la veille du 14 juillet au centre de supervision urbain, Sandra Bertin aurait été contactée par une commissaire de police qui se serait présentée comme membre du cabinet du ministre de l'Intérieur l'aurait «harcelée» au téléphone pour qu'elle établisse un «rapport modifiable» sur le déroulé de l'attaque au camion qui a fait 86 morts.
Bernard Cazeneuve, alors ministre de l'Intérieur, avait entre temps publiquement contesté cette affirmation et porté plainte pour «diffamation» contre la jeune fonctionnaire niçoise.
https://francais.rt.com/france/31770-policiere-nicoise-qui-affirmait-avoir-subi-pressions-apres-14-juillet-tribunal
La République tchèque pourrait laisser ses citoyens utiliser des armes à feu contre les terroristes
RépondreSupprimer4 janv. 2017, 12:17
En réaction aux attentats qui ont secoué Nice et Berlin en 2016, le ministre de l’Intérieur tchèque a proposé d’amender la Constitution et d’autoriser les citoyens à avoir recours aux armes à feu contre les terroristes.
Le ministère tchèque de l’Intérieur a déposé un nouvel amendement à la Constitution prévoyant la possibilité pour toute personne détenant légalement une arme à feu de faire usage de celle-ci en cas d’attaques terroristes ou d’autres menaces dans le pays.
«Les attaques terroristes que nous avons vues en Europe de l'Ouest ont intensifié les préoccupations sécuritaires du peuple. Mais les possibilités des organisations étatiques de prévenir des attentats de manière rapide et efficace sont limitées lors des attaques», a expliqué le ministre de l’Intérieur Milan Chovanec sur la chaîne de télévision CTK le 2 janvier pour justifier son amendement.
Ce projet de loi doit être voté avant les prochaines élections législatives qui auront lieu en octobre 2017.
«Il s'agit d'une réaction aux différentes attaques qui se sont produites à l’étranger. [...] Selon moi, si la situation ne s’améliore pas en Europe, les gens seront intéressés par cette mesure et le nombre de détenteurs d’armes s’accroîtra progressivement», a précisé le ministre.
Pendant toute l’année 2016, les autorités tchèques ont discuté des moyens d’assurer la sécurité de leurs concitoyens. Pour le moment, plus de 300 000 citoyens tchèques disposent d'un permis de port d'armes, pour un nombre d'armes à feu s'élevant à 798 400 pièces.
https://francais.rt.com/international/31767-republique-tcheque-pourrait-laisser-ses-citoyens-utiliser-armes-feu-contre-terroristes
Pop. 10,52 millions de tchèques
SupprimerQui pleure pour les enfants du Yémen ? Personne. Et voilà pourquoi
RépondreSupprimerBruneau Guigue
Agoravox
mar., 03 jan. 2017 20:17 UTC
Pour ce pays martyrisé qui n'intéresse personne, on n'entendra pas de jérémiades. Ni « génocide », ni « massacre », ni « barbarie » à l'horizon dans les colonnes de la presse mainstream. Le chœur des pleureuses occidentales est aux abonnés absents. Ni « Casques blancs » financés par des fondations anglo-saxonnes, ni parlementaires français en goguette pour « éveiller les consciences », ni gauchistes indignés qui appellent à la « solidarité révolutionnaire », ni droits-de-l'hommistes qui signent héroïquement des pétitions à la pelle, rien, nada.
Les enfants du Yémen
La prospérité de notre industrie de l'armement vaut bien la vie de quelques milliers d'enfants yéménites. C'est ce que répondit implicitement Manuel Valls lorsqu'on lui demanda ce qu'il pensait des bombardements saoudiens qui dévastent le Yémen et terrorisent sa population. « Est-il indécent de se battre pour nos emplois ? » répondit le premier ministre le 15 octobre 2015 sur Bfm/Tv. « Indécence », dites-vous ? A la tête d'un gouvernement qui aura généreusement distribué des armes et des médailles aux coupeurs de tête du Golfe, Manuel Valls sait de quoi il parle.
Depuis mars 2015, la « coalition » conduite par Riyad déchaîne le feu du ciel contre des civils sans défense en prétendant combattre une rébellion houthie coupable de s'être alliée avec l'ex-président Ali Abdallah Saleh contre son successeur Abd Rabbo Mansour Hadi, instrument docile de la monarchie saoudienne. Selon l'ONU, cette intervention militaire meurtrière a fait plus de 10 000 victimes. Elle a provoqué une catastrophe humanitaire, 400 000 enfants souffrant de malnutrition dans un pays dévasté par les bombardements et privé de ressources par l'embargo que lui imposent les pétromonarchies.
Un génocide
Dans une totale impunité, l'aviation saoudienne n'épargne ni les écoles, ni les hôpitaux, ni les cérémonies religieuses. Elle répand la terreur, elle cherche à faire plier, en la soumettant à un déluge de feu, une résistance qui infligerait une cuisante défaite aux forces coalisées si elles avaient le courage de l'affronter sur le champ de bataille. Les wahhabites, en fait, ne mènent pas une guerre contre des combattants, mais une entreprise systématique de démoralisation de la population, de destruction totale, d'arasement des infrastructures du pays.
Cette œuvre mortifère, ses auteurs la justifient en invoquant la légalité internationale. Le mouvement « Ansarullah », en effet, a investi la capitale du pays en septembre 2014 et poussé le président Mansour Hadi à la démission en janvier 2015. Effet à retardement de la « révolution » ratée de 2011, ce succès inattendu a pris de court les Saoudiens et leurs parrains occidentaux. Décidés à intervenir dans le conflit, ils ont obtenu du conseil de sécurité de l'ONU le vote de la résolution 2216 du 14 avril 2015 condamnant la prise du pouvoir par les Houthis et affirmant la légitimité du président Hadi.
Cette décision onusienne a offert à Riyad une couverture juridique l'autorisant à frapper le Yémen sans ménagement pour vaincre la rébellion. Perversion du droit international, c'est un chèque-en-blanc qui permet au pays arabe le plus riche d'écraser sous les bombes le pays arabe le plus pauvre. Tout se passe comme si l'agresseur bénéficiait d'une sorte de permis de tuer à grande échelle, avec la bénédiction de puissances occidentales qui lui fournissent des armes en quantité illimitée tandis que la rébellion houthie se voit frappée par l'embargo.
RépondreSupprimerOn se demande alors quel crime le peuple yéménite a pu commettre pour endurer un tel supplice. Aurait-il commis des actes terroristes ? Certainement pas. Il est la première victime des attentats meurtriers perpétrés par Daech et Al-Qaida, comme celui contre les mosquées chiites de Sanaa qui fit 142 morts le 20 mars 2015. Ces organisations, en revanche, ont longtemps bénéficié de l'étrange inaction de la coalition, notamment dans la région d'Al-Mukallah. Peine perdue ! Cette alliance objective sur fond de haine anti-chiite n'a pas mis les forces « loyalistes » à l'abri des attentats-suicides qui vont bientôt les frapper à leur tour en 2016.
D'où vient, alors, l'acharnement de Riyad contre le Yémen ? Selon la propagande saoudienne, il serait justifié par la complicité des Houthis avec Téhéran. Appartenant à la communauté chiite « zaydite », le mouvement « Ansarullah » servirait les ambitions géopolitiques de l'Iran. Les causes du conflit yéménite sont endogènes, l'aide fournie par les Iraniens aux rebelles est dérisoire, mais Riyad s'obstine à dénoncer l'influence malfaisante des mollahs. C'est une situation ubuesque. Les Houthis sont coupés du monde par l'embargo et bombardés par une puissante aviation, et Riyad les traite, sur leur propre sol, comme s'ils étaient des mercenaires étrangers !
Le voilà donc, son crime, à ce Yémen rebelle. Il est en cheville avec les forces du mal, il pactise avec le diable. Décidément inconscients, les Houthis admirent le Hezbollah libanais, ils soutiennent la Syrie souveraine, ils croient encore au nationalisme arabe. Pour ceux qui entendent asservir la région aux intérêts impérialistes, Sanaa est une épine dans le pied. Le Yémen a commis une faute politique qu'il va devoir expier dans la douleur. Vu de Riyad, il va falloir étouffer ce foyer de contestation d'un ordre impérial auquel se cramponnent des pétromonarchies vermoulues. L'Arabie saoudite ne veut pas, elle n'a jamais voulu, tout simplement, d'un Yémen indépendant et unifié.
Pour ce pays martyrisé qui n'intéresse personne, on n'entendra pas de jérémiades. Ni « génocide », ni « massacre », ni « barbarie » à l'horizon dans les colonnes de la presse mainstream. Le chœur des pleureuses occidentales est aux abonnés absents. Ni « Casques blancs » financés par des fondations anglo-saxonnes, ni parlementaires français en goguette pour « éveiller les consciences », ni gauchistes indignés qui appellent à la « solidarité révolutionnaire », ni droits-de-l'hommistes qui signent héroïquement des pétitions à la pelle, rien, nada. Le Yémen est sorti des écrans-radar, rayé de la liste des causes qui en valent la peine. Il est abandonné aux criminels wahhabites par l'indécente lâcheté d'un Occident complice. Mais, qui sait, le peuple yéménite n'a peut-être pas dit son dernier mot.
-- Commentaire : Lire aussi :
RépondreSupprimerAl-Qaïda au Yémen est un « produit occidental »
Perversité, meurtre : on continue, sans arrêt, à tuer au Yémen et on fait des bonnes affaires
Honteux ! Volte-face des Occidentaux qui ne veulent plus d'une enquête internationale pour les crimes de guerre au Yémen
Les projets secrets pour le Yémen
Au Yemen le vrai visage épouvantable de l'Arabie Saoudite
Les mercenaires de Blackwater et d'Al-Qaïda sont le bras armé secret de Washington dans sa guerre contre le Yémen
L'Arabie saoudite « s'offusque d'ingérence » dans SES affaires intérieures au Yémen --
https://fr.sott.net/article/29758-Qui-pleure-pour-les-enfants-du-Yemen-Personne-Et-voila-pourquoi
Réglage des sinistres d'assurance remplacé par "IBM Watson Explorer"
RépondreSupprimer3 janvier 2017 3:15:57
Les emplois manufacturiers ont déjà été décimés par les robots. Les cols blancs sont les suivants dans la ligne.
Fukoku Mutual Life Insurance au Japon est sur le point de remplacer les correcteurs de sinistres avec un robot logiciel d'IBM.
Assureur-ajusteur
La majeure partie de l'attention autour de l'automatisation se concentre sur la façon dont les robots d'usine et auto-conduite des voitures peuvent changer fondamentalement notre effectif, éliminant potentiellement des millions d'emplois. Mais l'IA qui peut gérer le savoir, les cols blancs sont également de plus en plus compétentes.
Une compagnie d'assurance japonaise, l'assurance-vie mutuelle Fukoku, remplacerait 34 travailleurs de la réclamation d'assurance-maladie par "IBM Watson Explorer", à compter de janvier 2017.
L'AI analysera les dossiers des hôpitaux et d'autres documents pour déterminer les paiements d'assurance, selon un communiqué de presse de l'entreprise, les blessures d'affacturage, les antécédents médicaux des patients et les procédures administrées. L'automatisation de ces tâches de recherche et de collecte de données aidera les travailleurs humains restants à traiter le paiement final plus rapidement, indique le communiqué.
Fukoku Mutual va dépenser 1,7 million de dollars (200 millions de yens) pour installer le système d'AI et 128 000 dollars par an pour la maintenance, selon le Japon The Mainichi. La société économise environ 1,1 million de dollars par année sur les salaires des employés en utilisant le logiciel IBM, ce qui signifie qu'il espère voir un retour sur investissement en moins de deux ans.
Watson AI devrait améliorer la productivité de 30%, dit Fukoku Mutual. La société a été encouragée par son utilisation de la technologie IBM similaire pour analyser les voix des clients lors des plaintes. Le logiciel prend généralement les mots du client, les convertit en texte et analyse si ces mots sont positifs ou négatifs. Un logiciel d'analyse du sentiment similaire est également utilisé par une gamme de sociétés américaines pour le service à la clientèle; Accessoirement, un grand avantage du logiciel est la compréhension lorsque les clients se sentent frustrés par les systèmes automatisés.
Le Mainichi rapporte que trois autres compagnies d'assurance japonaises testent ou mettent en œuvre des systèmes d'AI pour automatiser des travaux tels que la recherche de plans idéaux pour les clients. Une start-up d'assurance israélienne, Lemonade, a levé 60 millions de dollars sur l'idée de «remplacer les courtiers et la paperasserie par des robots et l'apprentissage des machines», déclare le PDG Daniel Schreiber.
Cette tendance va s'accélérer à un rythme rapide une fois que son éprouvée. Si cela fonctionne au Japon, ça fonctionnera ici.
Mike "Mish" Shedlock
https://mishtalk.com/2017/01/03/insurance-claim-adjusters-replaced-by-ibm-watson-explorer/
Depuis que la 'machine est née', leurs propriétaires se sont toujours vus payer des taxes pour elle, or, si la machine (robot) devait remplacer l'humain-propriétaire, elle serait dans l'obligation d'en recevoir les factures.
SupprimerDonc, de renvoyer le cas échéant une longue suite de zéros - sur le clavier de son ordinateur avec son majeur enfoncé pendant de longues minutes - à toutes 'dettes' inventées par un autre ordinateur !
Ainsi, 'pareillement' à tous déchets que l'humain serait en mesure de fabriquer pour vivre tels les sacs en plastique qui mettraient des milliers d'années pour s'autodétruire (une allumette les brûle en qq secondes !) alors que le fer ou l'argent mettent des millions d'années voire des milliards de milliards d'années pour disparaître de notre planète (Hahahahaha !), les robots intelligents seraient en fonction d'anéantir toute imbécilité sur Terre comme tout assassin chef d'Etat !
D'où les vœux mondiaux "Longue vie aux robots !"
Trump Pivots où Hillary n'a pas pu
RépondreSupprimerQuel que soit le type de con est joué ici, il est encore probable que Trump utilisera Pékin comme un sac de boxe facile à apaiser sa base de la classe ouvrière en colère.
James Corbett
4 janvier 2017
Bonne année à tous! Rappelez-vous 2016 ? Rappelez-vous Brexit ? Et Pokémon Aller ? Et le (s) cirque électoral ? Et le battage de la propagande russe ?
Comment pourrais-tu oublier? Ces histoires, ainsi que le mélange habituel d'événements de terreur organisés, des fuites montées et le cadre général de la scène pour le nouvel ordre mondial, seront cimentés à jamais dans l'esprit d'un public de plus en plus traumatisé comme les pierres de touche d'un Année qui semblait en spirale hors de contrôle.
Mais de nombreuses histoires de blink-and-you-probably-miss-it qui ont glissé dans les fissures du cycle des nouvelles 24/7 au cours de l'année écoulée, peut-être aucun n'est aussi porteur que l'histoire de l'USNS Bowditch.
L'USNS Bowditch est un navire d'enquête océanographique qui a été déployé par la marine américaine dans la mer de Chine méridionale. Sur une mission autrement routinière pour récupérer deux drones navals sans pilote dans une zone à 50 milles de Subic Bay aux Philippines le mois dernier, le Bowditch a rencontré un problème. Le navire a été approché par un sous-marin chinois de classe Dalang-III, qui a laissé tomber un bateau dans l'eau 500 yards du Bowditch et a ramassé un des drones. Le Bowditch a téléphoné par radio au navire chinois pour demander le retour du drone, mais les Chinois ont répondu qu'ils étaient occupés et rapidement navigués.
Cela a donné le coup d'envoi de cinq jours de diplomatie, dont certains tweets d'éloges du président élu Trump et quelques éditoriaux mordants de la presse chinoise. Les Américains disaient que c'était une provocation dangereuse et inutile; Le drone est un navire non militaire et ne collecte que des données océanographiques. Les Chinois ont protesté qu'ils n'ont rien fait de mal, et le navire était dans les limites de leur revendication territoriale à la mer de Chine méridionale. Il semblait que cela pourrait être le début d'un incident international majeur.
... Mais alors les Chinois ont rendu le navire après quelques "consultations amicales" entre les deux pays, et c'était apparemment cela.
À première vue, ce n'est pas du tout une histoire. Mais creusez plus profond et vous verrez qu'il reflète toutes les tendances que nous pouvons nous attendre à voir prendre forme au cours de l'ère Trump. Elle se déroule dans la mer de Chine méridionale de plus en plus bondée (et contestée). Il s'arrête juste à court de la confrontation militaire réelle entre la Chine et les États-Unis. Et il dispose de battements de poitrine à la fois de Trump et de Pékin, avec aucun côté reculer exactement. Bienvenue aux quatre (à huit) années de vie suivantes en Asie-Pacifique.
Rien de tout cela n'est étonnamment surprenant pour quiconque a été attentif, bien sûr. Jusqu'à présent, Trump a fait tous les signes possibles que la Chine va être le boogeyman pour son administration, et non la Russie comme les partisans du néoconat Hillary avait prévu:
Il a promis de nommer un manipulateur de devises en Chine à son premier jour de mandat.
Il a lié la reconnaissance continue de la politique de la «seule Chine» aux futures concessions commerciales.
Il a déjà accepté un appel téléphonique du président taïwanais, en colère Beijing.
RépondreSupprimerIl a nommé Peter Navarro, auteur de livres tels que «Mort par la Chine» et «Tigre accroupi: ce que signifie le militarisme chinois pour le monde», à la tête de son Conseil national du commerce.
Et il n'a même pas prêté serment en tant que président. Tout cela a conduit à ce que le terme «guerre commerciale» soit vendu plus souvent par les experts du secteur du ceinture au cours des derniers mois que dans les dernières années (ou des décennies).
La chose ironique à ce sujet est que si Trump va effectivement après la Chine, il sera simplement faire avancer l'agenda que Hillary Clinton lui-même tâtonné pendant son temps en tant que secrétaire d'État. Après tout, son discours à Honolulu en 2011 a officiellement lancé le "Pivot d'Asie-Pacifique", qui allait être la grande politique étrangère de l'administration Obama de dire adieu au Moyen-Orient et ni hao à l'Asie -Pacifique. Les bigwigs du Pentagone ont vanté que l'Asie-Pacifique allait être l'un des deux principaux domaines d'opération pour les forces armées américaines dans les prochaines décennies et ils ont même déployé leur AirSea plan de bataille comme une façon de justifier les gazillions de dollars qui inévitablement Être jeté loin poursuivant cet objectif.
... mais alors ils ont frappé un petit accroc dans un endroit appelé la Syrie et que tout le plan a laissé sur le bord du chemin. Comme nous le savons maintenant par les discours de Goldman, Clinton se démangeait encore à obtenir ses griffes dans la mer de Chine méridionale, même après avoir quitté son poste au Département d'Etat, mais les plans les mieux dressés des souris et des psychopathes gang en arrière agley et elle ne l'a jamais façon.
La seule question qui reste est de savoir si Trump obtiendra son chemin.
Eh bien, OK, il ya une autre question: Est-Trump va vraiment cibler la Chine, ou est-ce plus de bravade, ou une ruse d'un genre différent? Bien que le tableau soit fixé pour une guerre commerciale Chine / États-Unis (à tout le moins) dans un proche avenir, il ya des signes que cela ne peut pas se produire après tout.
D'une part, nous savons que Henry "la Chine et le nouvel ordre mondial" Kissinger a l'oreille du président élu, et il nous a déjà prévenus que Trump renoncera à plusieurs de ses promesses (surprise, surprise!).
Un autre développement surprenant vient de la Chine lui-même, où Trump se transforme en une mascotte de détail peu probable. Peut-être n'est-il pas si surprenant après tout, que le peuple chinois reste, malgré (ou à cause de) les meilleurs efforts du PCC, obsédé et redevable au tout-puissant yuan, surtout dans sa variété dorée. Et le Donald est célèbre pour être riche et aime l'or. Peut-être que c'est un ajustement naturel après tout.
RépondreSupprimerQuel que soit le type de con est joué ici, il est encore probable que Trump utilisera Pékin comme un sac de boxe facile à apaiser sa base de la classe ouvrière en colère. Peut-être que l'incident drone est le signe parfait des choses à venir, après tout: un tiff finalement sans signification qui joue dans le nationalisme et guerrier bellicose des deux côtés sans vraiment coûter de côté n'importe quoi. Espérons que c'est ce que nous voulons, parce que l'alternative - un conflit sérieux impliquant des armes de destruction financière massive ou même une confrontation militaire - est trop effrayante à considérer.
Bonne année!
http://theinternationalforecaster.com/topic/international_forecaster_weekly/trump_pivots_where_hillary_couldnt
L'énergie sans marée prend 8 millions de livres sterling des contribuables de l'UE, dure "semaines"
RépondreSupprimerDarn énergie gratuite coûte une fortune à recueillir.
Les turbines de 39 pieds ont été équipés d'un sonar afin qu'ils puissent être éteints si les phoques et les dauphins erraient, mais le sonar a développé une faute.
£ 18MILLION régime d'énergie de marée - censé fournir de l'électricité à 600 maisons - s'arrête de travailler après seulement trois mois
Le projet DeltaStream financé par les contribuables dans le Pembrokeshire au Pays de Galles a été conçu pour utiliser le débit de l'océan avec une turbine de 39 pieds installée sur le fond marin
Mais le système a développé une panne et a cessé de produire de l'électricité quelques semaines après Tidal Energy Ltd est maintenant entré en administration et cherche un acheteur Dauphins et phoques tués par le charbon: zéro
http://joannenova.com.au/2017/01/tidal-free-energy-takes-8-million-from-eu-taxpayers-lasts-weeks/