Bruits de bottes à l’Est: les Européens disent non à l’Otan
12:42 09.01.2017
Plus de 4.000 soldats US et 900 wagons de matériel militaire se dirigent vers l’Europe de l’Est pour contrer une «menace russe» fantôme. De leur côté, de nombreux Européens, agacés par ces bruits de bottes, veulent vivre en paix avec la Russie et se révoltent contre cette présence un peu trop voyante de l’oncle Sam. Oyez braves gens ! Le premier groupe de militaires américains est arrivé en Pologne pour « protéger les Européens contre la Russie » ! Au total, plus de 4 000 soldats US avec leurs impressionnants armements devraient être déployés en Europe de l'Est.
Les militaires eux-mêmes qualifient leur présence d'« événement historique montrant la détermination des Etats-Unis à aider leurs amis. »
L'arrivée du contingent américain est en effet « historique » à au moins un titre : c'est le déploiement de troupes US en Europe le plus massif depuis la fin de la guerre froide, une provocation non dissimulée alors que la Russie ne cesse de répéter qu'il est dangereux de déstabiliser l'équilibre des forces sur le continent. En outre, de nombreux Européens n'ont aucune envie que l'on les « protège » de la sorte. « Tout cela ne fait qu'aggraver la situation. Il faut résoudre les problèmes de manière pacifique et non pas à l'aide des armes.
Il est nécessaire de montrer que nous ne voulons pas que le matériel militaire roule sur notre ville ! », s'indignent des Allemands cités par la radio fédérale Radio Bremen TV. La première partie du matériel militaire américain destinée à équiper une brigade de chars est arrivée dans le port allemand de Bremerhaven, dans le Land de Brême. Le tout sera ensuite déployé en Pologne et dans les pays baltes. Le matériel sera notamment transféré dans un train de 900 wagons long de 15 kilomètres. « C'est une démarche purement politique.
Une unité de 4 000 personnes n'exerce aucune influence réelle sur le rapport des forces. Il est clair qu'ils avaient besoin d'inventer un ennemi sous la forme de la soi-disant menace russe et cherchent actuellement à lui faire face », estime Viktor Mourakhovski, rédacteur en chef du journal Arsenal de la patrie. D'ailleurs, l'Otan ne cache même plus que cette démonstration de force vise précisément à contrer la Russie. Outre la russophobie traditionnelle de la Pologne et des pays Baltes qui sert de prétexte, un nouvel argument est venu se greffer sur l'affaire : les Russes sont omniprésents, ils contrôlent Internet et ont fait élire le président américain.
Le leader américain sortant Barack Obama s'est empressé d'envoyer ses troupes dans la région car Donald Trump, qui entrera en fonction le 20 janvier, ne souffre pas de phobie antirusse congénitale et ne croit pas que les USA soient obligés de satisfaire tous les caprices de leurs alliés d'Europe de l'est au sein de l'Otan. « L'Otan explique qu'il s'agit des mesures purement défensives. (…) Les chars n'ont jamais apporté la paix. Au contraire, ce déploiement de troupes de grande envergure risque de détériorer la situation et ressemble à une provocation », prévient Christian Goerke, député de la Gauche allemande cité par le New York Times.
Bien que les autorités polonaises et des pays Baltes se sentent rassurées lorsqu'elles croisent des chars dans la rue, il semblerait que le reste des Européens soient loin de partager cet avis… Qu'importe, personne n'est jamais venu leur demander ce qu'ils en pensaient !
RON PAUL RENCONTRE LE PRÉSIDENT OBAMA DE NOBEL-PEACE PREMIER PRIX EN UNE COURTE SENTENCE
JANVIER 9, 2017 WWW.ZEROHEDGE.COM
À la suite de notre discussion sur le bombardement sans précédent qui a eu lieu pendant le règne du président Obama ...
Sept ans après avoir reçu le Prix Nobel de la Paix pour ses «efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples», alors qu'il était en fonction depuis moins d'un an et qu'il n'avait pratiquement pas de réalisations tangibles en matière de diplomatie étrangère, Obama quittera la Maison Blanche après avoir largué 26 171 bombes sur des pays étrangers dans le monde en 2016, 3 027 de plus qu'en 2015.
Selon une analyse des données du Département de la défense du Conseil des relations extérieures, un groupe de réflexion non partisan, la majorité des bombes d'Obama en 2016 ont été abandonnées sur la Syrie et l'Irak. Pendant ce temps, l'Afghanistan, un pays où le président Obama a promis des troupes américaines d'être évacuées complètement à la fin de sa présidence, a également été bombardé plus de 1300 fois, une augmentation de 40% par rapport à 2015. Par McClatchy DC: Les États-Unis ont perdu 79% des bombes anti-islamistes de la coalition de l'Etat en Syrie et en Irak, pour un total de 24 287. Ce chiffre, ainsi que d'autres analysés par le CFR, est probablement inférieur au nombre réel diminué parce qu'un seul airstrike peut impliquer plusieurs bombes.
Obama a autorisé une montée des troupes en Afghanistan - un conflit qu'il a promis de mettre fin au cours de sa campagne - où les États-Unis ont chuté de 1 337 bombes en 2016. Il ya actuellement 8 400 soldats américains à gauche dans le pays, plus que Obama au départ voulait y rester à la fin De son mandat. Les États-Unis n'ont déposé que 947 bombes en Afghanistan en 2015.
Les Etats-Unis ont également largué plus de bombes en Libye en 2016 qu'en 2015. Près de 500 bombes ont été larguées dans le pays nord-africain qui a été essentiellement dégoûté depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011. Il a été capturé et tué pendant la guerre civile libyenne Guerre, lancée par les manifestations du printemps arabe qui a également commencé le conflit syrien.
Bombes abandonnées
Ron Paul a exprimé son opinion sur la farce via sa page Facebook ...
Barack Obama a commencé avec un prix Nobel de la paix et met fin à sa présidence avec la Médaille du service public distinguée du Pentagone.
Sonne à droite pour un président qui a bombardé 7 nations et est devenu le premier dans l'histoire des États-Unis à être en guerre chaque jour de son administration de huit ans.
Rappelez-vous l'Amérique, comme Obama signe «Le ministère de la Vérité» acte dans la réalité, «La guerre est la paix, la liberté est l'esclavage, et l'ignorance est la force."
De l'hystérie du piratage à Washington – qu’en dirait Freud ?
9 janv. 2017
«Discréditée et démasquée», la «machine Washington», avec sa longue histoire d'ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays, est en train de «projeter les mêmes agissements honteux sur la Russie», affirme le journaliste John Wight.
John Wight écrit pour de nombreux journaux et sites web américains et anglais, notamment The Independent, The Morning Star, Huffington Post, Counterpunch, London Progressive Journal et Foreign Policy Journal. Il est aussi un commentateur régulier sur RT et BBC Radio. John Wight a été l'organisateur du mouvement pacifiste américain dans la période qui a suivi les attaques terroristes du 11 Septembre.
Le Parti démocrate et ses partisans au sein de l'establishment politique de Washington ont beaucoup de mal avec le concept de démocratie.
Depuis qu'ils ont perdu l'élection présidentielle américaine, ils essayent en vain de rendre responsables la Russie, WikiLeaks, Jill Stein, leur propre collège électoral, tout et tout le monde... sauf les gens qui ont décidé de voter Donald Trump plutôt qu'Hillary Clinton le 8 novembre.
Pour cela, ils bénéficient du soutien de la CIA et, affirment-ils, de seize autres agences qui composent la déborante communauté du renseignement du pays. Pour faire une parenthèse ici : que font exactement ces dix-huit agences de renseignement différentes ? Quel que soit leur rôle, il n'a pas beaucoup à voir avec la lutte contre le terrorisme, contre l'essor de Daesh et d'Al-Qaïda ces dernières années. Peut-être étaient-ils trop occupés à se mêler des affaires intérieures d'autres pays pour lutter contre le terrorisme ?
Si l'on suit les annales de l'Histoire, l'ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays est précisément ce à quoi elles se sont affairées. Leur ignoble histoire a été documentée en octobre, dans les pages du Washington Post, le journaliste Ishaan Tharoor nous rappelant le rôle de Washington lorsqu'il s'était agit «d'interférer et parfois de mettre un terme au fonctionnement des démocraties».
Comme il l'écrit, «ils [les Etats-Unis] ont occupé et sont intervenus militairement dans un grand nombre de pays des Caraïbes et d'Amérique latine et ont fomenté des coups d'Etat contre des populistes démocratiquement élus.»
Lire aussi Un sondage a mal tourné pour un journaliste américain... Trollage ? 83% d’internautes croiraient WikiLeaks plutôt que le renseignement, selon un sondage
Le fait est que les Etats-Unis se sont donné le privilège d'interférer dans les affaires intérieures d'autres pays au fil des générations en fonction de leurs propres intérêts stratégiques et géopolitiques
«Les épisodes les plus infâmes incluent l'éviction du Premier ministre iranien Mohammad Mossadegh en 1953 – dont le gouvernement a été remplacé par une monarchie autoritaire favorable à Washington –, l'enlèvement et l'assassinat du chef de gouvernement congolais Patrice Lumumba en 1961 et le renversement violent du président socialiste chilien Salvador Allende, dont le gouvernement a été balayé en 1973 par un coup militaire dirigé par le génial Augusto Pinochet.»
Ce qui est omis, dans le bref historique tracé par Ishaan Tharoor, est la plus récente implication des politiciens et des fonctionnaires du gouvernement américain dans le coup d'Etat qui a renversé le gouvernement ukrainien démocratiquement élu de Victor Ianoukovitch début 2014. Imaginez la fureur qui aurait été déchaînée si les responsables et les politiciens russes avaient osé faire quelque chose de semblable au Mexique ou au Canada.
Le fait est que les Etats-Unis se sont donnés l’avantage d'interférer dans les affaires intérieures d'autres pays au fil des générations, en soutenant et/ou en organisant coups d'Etat militaires, fraudes électorales, financements secrets de campagnes politiques, groupes et partis à travers le monde en fonction de leurs propres intérêts stratégiques et géopolitiques.
L'auteur et historien américain William Blum le dit ainsi : «Les Etats-Unis ne sont pas concernés par cette chose qu’on appelle "démocratie", peu importe combien de fois chaque président américain utilise ce mot à chaque fois qu'il ouvre la bouche... Depuis 1945, les Etats-Unis ont tenté de renverser plus de cinquante gouvernements, dont la plupart avaient été élus démocratiquement, et ont participé à des élections démocratiques dans au moins trente pays.»
Concernant les allégations précises (et l'hystérie qui en a résulté) autour du prétendu piratage des serveurs informatiques des fonctionnaires du Parti démocrate par la Russie, aucune preuve concrète n’a pour l’heure été fournie. A la place, tout ce que nous avons sont de simples affirmations. D’autre part, en attendant, contredisent les allégations de piratage l'ancien ambassadeur britannique Craig Murray, le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, l'ancien officier de la CIA Ray McGovern et un groupe d'anciens officiers du renseignement américain et de responsables connu sous le nom de Veteran Intelligence Professionnels for Sanity (VIPS). Ces derniers affirment que les courriels en question n'ont pas été piratés par la Russie, qu'ils ont été divulgués depuis Washington.
Lire aussi Le président sortant Barack Obama en compagnie du président élu des Etats-Unis Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier 2017 S'exprimant sur le piratage du Comité démocrate, Trump promet un plan contre les cyber-attaques
Etant donné sa longue histoire d'ingérence dans la démocratie d'autres pays, sommes-nous face à la machine Washington, démasquée, projetant les mêmes agissements honteux sur la Russie ?
Dans une récente interview avec Sean Hannity de Fox News, lorsqu'il lui a été demandé si la Russie ou quelqu'un d’associé à la Russie avait fourni à WikiLeaks les courriels, Julian Assange a déclaré : «Notre source n'est pas un Etat. Donc la réponse [...] est non.»
Plus tard, dans la même interview, Hannity lui a demandé : «Pouvez-vous dire au peuple américain sans équivoque que vous n'avez pas reçu cette information sur le DNC [Comité national démocrate], ces courriels de John Podesta ? Pouvez-vous dire au peuple américain qu'il est sûr à 1 000% que vous ne les avez pas obtenu de la Russie ?» Julian Assange y a répondu : «Nous pouvons dire et nous avons dit à plusieurs reprises au cours des deux derniers mois que notre source n'était pas le gouvernement russe et que ce n'était pas un Etat.»
Cela, bien sûr, soulève la question de savoir qui aurait pu divulguer les courriels et pour quelle raison. Là, Sean Hannity a cité à Assange l’affirmation de son ami, l'ancien ambassadeur britannique, Craig Murray, d’après lequel quelqu'un avec qui Julian Assange «est ami» avait «reçu ces documents dans une université américaine, dans une zone boisée, de la part d’un démocrate mécontent qui se sentait trahi car ces divulgations montraient que Bernie Sanders avait été trahi et car il n’appréciait pas la corruption de la Fondation Clinton».
Julian Assange n'a ni confirmé ni nié la véracité de cette affirmation.
Cela nous laisse donc réfléchir aux motifs des accusations portées contre la Russie. Ce faisant, il est difficile d'échapper à la notion freudienne de projection ; en d'autres termes, «l'opération mentale par laquelle une personne attribue à quelqu'un d'autre ses propres sentiments, dans le but de se sortir d'une situation émotionnelle vécue comme intolérable – trop honteuse, trop indécente, trop dangereuse – par elle».
Etant donné sa longue et honteuse histoire d'ingérence dans la démocratie et dans les affaires intérieures et souveraines d'autres pays, sommes-nous face à la machine Washington, discréditée et démasquée, en train de projeter les mêmes agissements honteux sur la Russie ?
Question rhétorique.
Lire aussi : «Piratage russe» : Trump se demande comment les médias ont eu accès à un rapport top secret
Dans l'impressionnant pouvoir de dernière minute Grab, Obama désigne Election Systems comme "infrastructure essentielle"
Par Tyler Durden 6 janv. 2017 23h48
Dans une prise de force stupéfiante de dernière minute par l'administration d'Obama avec juste 14 jours laissés dans sa présidence, le département de la sécurité de patrie a libéré une déclaration ce soir déclarant officiellement les systèmes électoraux d'état être "infrastructure critique." La déclaration du secrétaire du DHS Jeh Johnson définit les «infrastructures électorales» comme des «installations de stockage, des bureaux de vote, des tableaux de vote centralisés, des bases de données d'inscription des électeurs, des machines à voter» et tous les «autres systèmes» pour gérer le processus électoral ... .
J'ai déterminé que les infrastructures électorales de ce pays devraient être désignées comme un sous-secteur du secteur des infrastructures essentielles des installations gouvernementales existantes. Étant donné le rôle primordial que jouent les élections dans ce pays, il est clair que certains systèmes et éléments d'infrastructure électorale répondent à la définition de l'infrastructure essentielle, en fait et en droit.
Je suis parvenu à cette détermination afin que l'infrastructure électorale soit, de façon plus formelle et durable, une priorité pour l'assistance et les protections en matière de cybersécurité offertes par le Département de la sécurité intérieure à diverses entités des secteurs public et privé. Par «infrastructure électorale», on entend les installations de stockage, les bureaux de vote et les tableaux de votes centralisés utilisés pour appuyer le processus électoral, ainsi que les technologies de l'information et des communications pour inclure les bases de données des électeurs, les machines à voter et d'autres systèmes pour gérer le processus électoral. Et afficher les résultats au nom des gouvernements étatiques et locaux.
Bien sûr, ce n'est probablement pas une coïncidence que le DHS a fait cette annonce quelques heures seulement après que la «communauté de renseignement» déclassifié leur «russe hacking» propagande qui a essentiellement noté que RT a une plate-forme de distribution très efficace des médias sociaux tout en fournissant absolument aucune preuve .
La déclaration de Johnson poursuit en soulignant que bien que de nombreux responsables électoraux locaux et locaux s'opposent à cette désignation, il a pris sa décision de toute façon, parce que c'est exactement ce que fait l'administration Obama.
Avant d'arriver à cette conclusion, mon personnel et moi-même avons consulté de nombreux fonctionnaires électoraux nationaux et locaux; Je sais que beaucoup d'entre eux s'opposent à cette désignation. Il est important de souligner ce que cette désignation signifie et ne signifie pas. Cette désignation ne signifie pas une prise de pouvoir, une réglementation, une surveillance ou une intrusion fédérale concernant les élections dans ce pays. Cette désignation ne modifie en rien le rôle que l'État et les gouvernements locaux jouent dans l'administration et l'administration des élections.
La désignation de l'infrastructure électorale comme sous-secteur des infrastructures essentielles signifie que l'infrastructure électorale devient une priorité dans le cadre du Plan national de protection des infrastructures. Elle permet également à ce ministère de donner la priorité à notre aide en matière de cybersécurité aux fonctionnaires électoraux locaux et locaux, mais uniquement à ceux qui en font la demande. De plus, la désignation précise à l'échelle nationale et internationale que l'infrastructure électorale bénéficie de tous les avantages et protections de l'infrastructure essentielle que le gouvernement des États-Unis a à offrir. Enfin, une désignation facilite la participation du gouvernement fédéral à des discussions franches et complètes avec les principaux intervenants au sujet de l'information sensible sur la vulnérabilité.
En particulier en ces temps, cette désignation est tout simplement la chose juste et évidente à faire.
Bien sûr, l'un des adversaires les plus audacieux de ce mouvement a été le secrétaire d'Etat de la Géorgie, Brian Kemp, qui a récemment déclaré à Politico qu'il n'était rien de plus qu'une tentative de «subvertir la Constitution pour atteindre l'objectif de fédérer les élections sous le couvert de la sécurité».
Lors d'une interview antérieure avec le site Nextgov, Kemp a prévenu: "La question reste de savoir si le gouvernement fédéral va subvertir la Constitution pour atteindre l'objectif de la fédéralisation des élections sous le couvert de la sécurité." Kemp a dit à POLITICO qu'il voyait une "motivation claire de cette Maison Blanche" pour étendre le contrôle fédéral, citant la loi de santé d'Obama, la législation de réforme financière de Dodd-Frank et le rôle accru du Département d'Éducation dans les écoles locales.
Pour certains responsables électoraux, cela semble être la première étape d'un plan plus intrusif.
"Je pense que c'est une sorte de nez sous la tente", a déclaré le secrétaire d'État au Vermont, Jim Condos, un démocrate. «Ce que je pense que beaucoup de gens s'inquiètent quand le gouvernement fédéral dit:« Eh bien, regardez, nous ne sommes pas vraiment intéressés à le faire, mais nous voulons simplement vous donner ceci », puis tout un Soudainement cela conduit à quelque chose d'autre. "
En attendant, Kemp a continué en notant que «cette administration n'a plus que 15 jours dans son mandat» et de prendre une telle décision critique pendant la 11e heure «frappe de la politique partisane».
Mais nous sommes sûrs que ce n'est rien, Obama ne nous frappe pas vraiment comme le type de jouer le jeu de la «politique partisane».
Le régime d'Obama se déplace pour fédérer les élections -
Paul Craig Roberts 9 janvier 2017
L'establishment dirigeant a répondu à l'élection de Donald Trump en jetant les bases pour fédérer, et ainsi contrôler, les élections futures. Lire le rapport de Tyler Durden: http://www.zerohedge.com/news/2017-01-06/stunning-last-minute-power-grab-obama-designates-election-systems-critical-infrastru
Le gouvernement fédéral n'a pas le pouvoir constitutionnel d'administrer les élections, seulement pour fixer la date. La désignation des élections par le régime Obama comme une «infrastructure critique» ne semble avoir d'autre fonction que de mettre en place un moyen d'empêcher les électeurs de renverser un établissement enraciné, comme l'établissement craint les électeurs quand ils ont élu le président Trump.
La question qui se pose est la suivante: pourquoi faire maintenant après l'élection de Trump ? Peut-il y avoir un complot pour annuler l'élection de Trump sur la base des mensonges en cours que Trump a été élu non par les électeurs mais par l'ingérence russe? La fédération peut être utilisée pour éliminer les états de l'image et empêcher les Etats de contester un coup d'établissement contre les électeurs.
Les élections américaines sont décentralisées entre les mains des États. Il n'existe pas de réseau national qui rendrait le piratage possible. Le ministère de la Sécurité intérieure peut faire des suggestions aux états pour améliorer la sécurité des élections sans déclarer l'autorité fédérale sur les élections comme une «infrastructure critique».
C'est un développement inquiétant pour lequel l'expanation et la raison manquent. Trump, s'il est inauguré, peut le renverser ou l'utiliser pour assurer sa réélection. En outre, cette dernière minute acte d'Obama est basé sur rien, mais les fausses allégations de l'ingérence russe. Malgré l'absence totale de toute évidence, le régime d'Obama continue à insister pour que l'élection soit entachée par l'ingérence russe, et les journalistes répètent le mensonge comme s'il était vrai. Pour un média qui ridiculise les «théories du complot», il est certainement hypocrite que les journalistes hypnotisent la conspiration russe de piratage.
Quel est le but de ce mensonge auquel le régime Obama et les médias de presse sont engagés ? Est-ce simplement de jeter de la boue à Trump ? Ou est-ce pour jeter les bases d'un coup?
Mike Pence, un admirateur de Dick Cheney, est un choix étrange pour le vice-président de Trump. Http://www.cbsnews.com/news/mike-pence-looks-at-dick-cheney-as-a-role-model-for-vice-presidency/
En faisant ce choix, Trump s'est-il mis en place pour le déménagement ?
La fortune des trentenaires a été divisée par 2 en 10 ans
Redactie Express Business 9 janvier 2017
Les personnes qui sont aujourd’hui au début de leur trentaine disposent d’une fortune inférieure de moitié à celle dont disposaient les personnes actuellement dans leur quarantaine lorsqu’elles avaient le même âge, il y a 10 ans. Telle est la conclusion d’un rapport de l’institut britannique Institute for Fiscal Studies.
La génération née au début des années 1970 du siècle dernier avait accumulé une fortune moyenne de 53 000 livres (61.899,24 €) au début de sa trentaine. Toutefois, la génération née dans les années 1980 ne peut se prévaloir que d’un patrimoine moyen de 27 000 livres (31.533,58 €) .
Selon l’Institut, la génération des trentenaires d’aujourd’hui n’a pas pu profiter de la hausse des prix du logement et elle ne bénéficiera pas de meilleures pensions. Les chercheurs soulignent que ces jeunes auront aussi plus de difficultés pour développer leur patrimoine. Posséder sa propre maison est devenu un rêve inaccessible pour beaucoup, soulignent-ils.
Le think tank note également que les personnes nées au début des années 1980 seront la première génération d’après-guerre à ne pas disposer à l’âge adulte d’un revenu supérieur à celui de celles qui étaient nées au cours de la décennie précédente. « Ceci est pour partie le résultat de la stagnation générale des revenus issus du travail. Mais cela reflète aussi le fait que ce sont les salaires et les emplois des jeunes adultes que la grande récession a affectés le plus durement».
Un scénario cauchemardesque
Simon Gompertz, correspondant de la BBC spécialisé dans les finances personnelles, souligne que les générations les plus jeunes profitent des grands progrès réalisés dans le domaine de la santé, de l’espérance de vie, mais aussi en matière d’alimentation. Ils mangent mieux, voyagent plus, et peuvent profiter d’une technologie très avancée.
Mais ils sont les grands perdants sur le plan financier, d’abord parce qu’il leur sera très difficile de devenir propriétaire de leur logement, mais aussi parce que leurs pensions risquent d’être réduites.
Et tout porte à croire que la situation ne s’améliorera pas. Les prix de l’immobilier demeurent hors de portée pour beaucoup, et année après année, les pensions continuent de se réduire.
« Le scénario le pire serait celui de millions de personnes vieillissant tout en demeurant locataires de leur logement, et n’ayant accumulé que de faibles économies, ce qui implique qu’elles seront plus susceptibles de dépendre de l’État pour leur subsistance ».
Un cadre de Volkswagen arrêté par le FBI dans l'affaire des moteurs truqués
9 janv. 2017, 13:39 - Avec AFP
Les enquêteurs fédéraux suspectent Oliver Schmidt d'avoir joué un rôle clef dans le «dieselgate», scandale lié à la mise en place d'un système permettant de déjouer les contrôles d'émissions polluantes des diesels aux Etats-Unis.
Dans le cadre de l'enquête sur les moteurs diesel truqués, des agents du FBI ont arrêté samedi 7 janvier en Floride un cadre de Volkswagen ayant dirigé le service de conformité réglementaire du constructeur automobile allemand aux Etats-Unis de 2014 à mars 2015, selon le New York Times.
Selon le New York Times, les enquêteurs américains soupçonnent ce cadre répondant au nom d'Oliver Schmidt d'avoir joué un rôle clé dans les efforts de Volkswagen pour masquer au régulateur américain cette fraude aux émissions polluantes. Ce cadre devrait être inculpé lundi 9 janvier à Detroit, affirme encore le journal.
Herbert Diess, patron de la marque Volkswagen, a par ailleurs été interrogé à Detroit par des journalistes dimanche 8 janvier, avant l'ouverture du salon automobile américain, sur de possibles arrestations d'ingénieurs de Volkswagen dans le cadre du «dieselgate» et sur la crainte présumée qu'auraient certains responsables du groupe de se rendre aux Etats-Unis pour cette raison.
Depuis qu'elle a reconnu l'existence de logiciels tricheurs, l'entreprise Volkswagen a promis de coopérer avec les autorités américaines sur ce dossier. La marque allemande, dont l'image a été abîmée par le scandale, a cependant annoncé une hausse de 3% de ses ventes mondiales de voitures en 2016 (atteignant les 5,99 millions de véhicules vendus), grâce à l'engouement des clients chinois pour ses modèles.
Volkswagen avait reconnu en septembre 2015 avoir équipé 11 millions de ses voitures diesel, dont environ 600 000 aux Etats-Unis, d'un logiciel faussant le niveau réel d'émissions de gaz polluants pour faire apparaître ses voitures plus vertes qu'elles ne l'étaient vraiment. Selon les autorités américaines, certaines de ces voitures émettaient jusqu'à 40 fois les normes autorisées d'oxydes d'azote.
Avec ses 750 kilos, le «Roi des cochons» couronné en Chine
13:49 09.01.2017
Un concours de beauté assez insolite a été organisé dans la ville chinoise de Zhengzhou, qui a élu son « Roi des cochons ». Oubliez le Roi lion! Le Roi cochon, qui pèse 750 kilos, a fait son entrée féérique dans la légende! Le porc a battu des dizaines d'adversaires lors d'un concours organisé le 8 janvier dans une ferme porcine de Zhengzhou (province du Henan).
Fort de ses 750 kilogrammes, ce porc géant a été nommé « le Roi des cochons », annonce le site de divertissement That's. Le nom du lauréat n'est pas précisé, mais sa taille est connue: le cochon géant mesure 2,1 mètres de long et 1,05 mètre de haut.
La Chine organise souvent des concours de beauté insolites.
En septembre 2014, la ville chinoise de Yichang (Hubei) a accueilli un concours destiné à déterminer la plus belle poule. Le concours s'est terminé par des enchères lors desquelles toutes les participantes ont été vendues. La reine de beauté a été évaluée à 5 000 yuans (685 euros).
À propos de Mesnage et al., « An integrated multi-omics analysis of the NK603... »
- voir dessin sur site - Figure 1
Pourquoi les données des deux années ont-elles été combinées ?
Le 19 décembre 2016, une équipe comprenant M. Gilles-Éric Séralini a publié une étude manifestement alter-scientifique prétendant qu'une variété GM de maïs tolérant l'herbicide glyphosate n'était pas « équivalente en substance » à sa contrepartie non GM. Il s'agit de « An integrated multi-omics analysis of the NK603 Roundup-tolerant GM maize reveals metabolism disturbances caused by the transformation process » (une analyse multi-omique intégrée d'un maïs NK603 tolérant au Roundup révèle des perturbations métaboliques dues au processus de transformation)
Sitôt publié, l'article a été décrié. En cause : de multiples malfaçons au niveau, essentiellement, de la conception de l'étude et de l'interprétation des résultats.
Le même jour (!), le journal le Monde – de M. Stéphane Foucart – s'est emparé de l'article pour titrer : « L’évaluation de la toxicité des OGM remise en cause ». Nous attendrons en vain un rectificatif à la lumière des nombreuses critiques qui privent l'étude de toute crédibilité scientifique.
Mais il y a un dommage collatéral remarquable à cet article : les auteurs ont utilisé pour leur étude des restes du maïs utilisé pour l'infâme « Long-term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize » (toxicité à long terme d'un herbicide Roundup et d'un maïs génétiquement modifié tolérant le Roundup) publié en septembre 2012 dans Food and Chemical Toxicology, rétracté en novembre 2013, et republié sous une forme modifiée essentiellement dans Environmental Sciences Europe en mars 2014.
Et ils n'ont pas mis en évidence de différences majeures entre le maïs GM produit avec désherbage avec du glyphosate et maïs GM produit sans recours à cette matière active ; suffisamment majeures pour être reflétées dans le résumé. Ils n'ont pas non plus mis en évidence de résidus de glyphosate dans le maïs désherbé avec cette matière active.
Il s'ensuit que les déclarations faites dans l'une des études valent aussi pour l'autre. Résultat ? Curieux, sinon cocasse.
On savait déjà que l'étude de 2012 ne valait pas un clou. On le voit aujourd'hui confirmé par une équipe qui comprend deux auteurs de ladite équipe, dont M. Gilles-Éric Séralini.
- voir dessin sur site - toutes images de ses rats l'y nient
(Source : « Séralini republie son étude retirée » du 24 juin 2014)
C'est différent, donc ce n'est pas équivalent !
Le 19 décembre 2016, une équipe composée de Robin Mesnage, Sarah Z. Agapito-Tenfen, Vinicius Vilperte, George Renney, Malcolm Ward, Gilles-Eric Séralini, Rubens O. Nodari et Michael N. Antoniou publiait dans Scientific Reports « An integrated multi-omics analysis of the NK603 Roundup-tolerant GM maize reveals metabolism disturbances caused by the transformation process » (une analyse multi-omique intégrée d'un maïs NK603 tolérant au Roundup révèle des perturbations métaboliques dues au processus de transformation).
En résumé : les auteurs ont analysé par des moyens extrêmement sophistiqués, capables de détecter des différences insignifiantes, la composition chimique de deux maïs : un maïs GM dit « NK603 » parce qu'il porte l'événement du même nom qui lui permet de tolérer le glyphosate (le Roundup... de Monsanto) et un maïs déclaré « isogénique » dans le résumé (identique au précédent sauf pour la présence de la tolérance au glyphosate) et « quasi-isogénique » dans le texte ; c'est là une petite illustration des dérives sémantiques à des fins militantes. Le maïs GM a été produit selon deux itinéraires culturaux, l'un avec désherbage au glyphosate, l'autre sans glyphosate (sans que l'on sache comment il a été désherbé). Ils ont – évidemment – trouvé des différences. Faisons parler le résumé :
« Les profils protéomiques des grains de maïs ont révélé des altérations des taux d'enzymes de la glycolyse et des voies métaboliques du cycle de l'acide citrique, qui reflétaient un déséquilibre du métabolisme énergétique. Les changements dans les protéines et les métabolites du métabolisme du glutathion étaient indicatifs d'un stress oxydatif accru. Les différences de métabolome les plus prononcées entre le NK603 et son homologue isogénique ont consisté en une augmentation des polyamines comprenant l'N-acétyl-cadavérine (2,9 fois), l'N-acétyl-putrescine (1,8 fois), la putrescine (2,7 fois) et la cadavérine (28 fois ), lesquels, selon le contexte, peuvent être soit protecteurs, soit responsables de toxicité. Nos résultats de profil moléculaire montrent que le NK603 et son témoin isogénique ne sont pas substantiellement équivalents. »
On notera le vocabulaire particulièrement chargé. Il y a des différences – évidemment – mais en l'absence de repères, il est impossible de leur attribuer un sens. Pourtant... « des altérations... », « un déséquilibre... », « un stress oxydatif accru... »
Sitôt publié, sitôt instrumentalisé
Le 19 décembre 2016 – à 12 h 53, précision utile pour démontrer la célérité de l'opération – M. Stéphane Foucart et Mme Clémentine Thiberge mettent en ligne « L’évaluation de la toxicité des OGM remise en cause ».
En chapô :
« Une nouvelle étude conteste les mesures utilisées pour estimer l’innocuité des OGM avant leur mise sur le marché. »
Nous ne nous lancerons pas dans une analyse détaillée. M. Matt McOtelett l'a fait de façon magistrale dans « Évaluations des OGM : y a-t-il un journaliste dans l’avion ? ». Mais, comme lui, nous nous arrêterons un instant sur la photo, qui contribue grandement à la mise en condition et à la désinformation.
- voir photo sur site - Manifestation contre Monsanto, le 23 mai 2015 à Lyon.
Arrêtons-nous aussi sur la conclusion de l'article :
« "Les conséquences potentielles sur la santé restent incertaines, admet Robin Mesnage. Cependant, ce qui est certain, c’est que la création des OGM est faite à l’aveugle. Aujourd’hui, il est nécessaire d’établir une meilleure évaluation des effets non désirés des modifications génétiques." Pour le chercheur, ce nouveau type d’analyse en profondeur pourrait être considéré comme une première phase de l’évaluation des risques qui justifieraient ensuite une étude toxicologique plus poussée. »
C'est écrit par le journal qui, deux semaines plus tôt, avait publié une tribune, « Perturbateurs endocriniens : halte à la manipulation de la science » avec en chapô :
« Près de cent scientifiques dénoncent la fabrication du doute par les industriels, déjà à l’œuvre dans la lutte contre le changement climatique. »
Les temps changent... les sujets changent... ce qui était condamné est ici encensé.
Sitôt publié, sitôt décrié
Scientific Reports est un journal du groupe Nature qui publie des articles qui « doivent être scientifiquement valides et techniquement solides du point de vue de la méthodologie et de l'analyse ». En l'occurrence, on peut douter du jugement des éditeurs, mais qui ne fait pas d'erreur ?
En l'occurrence aussi, la décision a été fort utile car le journal a un espace pour les commentaires. Et des commentaires, il y en a eu, dans un mélange qui pourrait intéresser des sociologues : à la fois sur le fond et sous la forme d'ad hominem contre les commentateurs s'étant exprimé sur le fond.
D'autres se sont aussi penché sur le sujet, avec des conclusions généralement dévastatrices soit dans le texte lui-même, soit dans les commentaires émanant de chercheurs, dont certains réputés :
En France, l'excellent La Théière Cosmique avec « Évaluations des OGM : y a-t-il un journaliste dans l’avion ? » ;
Genetic Literacy Project avec « Séralini paper: Molecular analysis shows GMO corn differs from non-GMO--Is difference meaningful? » ;
Sciblogs avec « Is GM corn really different to non-GM corn? » de M. Grant Jacobs ;
Biobeef Blog avec « I would appreciate your comment on a recently published study ».
Que peut-on reprocher à cette étude ? Petit florilège :
Il y a toutes les raisons de croire que les deux variétés utilisées (DK 2675 – conventionnelle – et DK 2678 – GM, tolérante au glyphosate) ne sont pas isogéniques, ni même quasi isogéniques. En d'autres termes, les auteurs se sont laissés abuser par le système de dénomination des hybrides de Dekalb (du groupe Monsanto). entier ».
Extrait des commentaires : Dubhslaine Michael Antoniou • 2 days ago Except you did not use isogenic lines. You ordered seed from a catalog and called it good. Isogenic lines need to be made and cannot be purchased. I thought you had a plant breeder as an author on this paper. Surely they know that isogenic lines have to be made by backcrossing to a recurrent parent, and not just purchasing lines with similar numbers from a seed catalog. This is standard in the field and basic information that is taught to undergraduates. Your whole paper hinges on you having used isogenic lines, without that your conclusions are wrong and your paper is in need of retraction. Can you provide the pedigrees of the lines you used to show that they are isogenic ?
C'est un fait connu que des différences métabolomiques (relativement) importantes résultent des « séquelles » des rétrocroisements (les croisements répétés permettant d'introduire un caractère dans une lignée en maintenant, ou plutôt reconstituant, l'essentiel du génome de la lignée) et que les différences constatées ne peuvent pas être attribuées de manière certaine à la présence d'un transgène (voir par exemple ici – certes, les auteurs sont en partie de Monsanto) ;
Un graphique de « Comparative proteomic analysis of genetically modified maize grown under different agroecosystems conditions in Brazil », Sarah Zanon Agapito-Tenfen et al.
Les auteurs n'avaient aucun point de référence pour parler, comme dans le titre, de « perturbations métaboliques », lesquelles impliquent une anomalie par rapport à la variabilité que l'on trouve habituellement dans l'espèce maïs ; plus généralement, les inférences tirées des résultats des analyses sont sans fondement ;
Une partie des différences – s'agissant notamment des cadavérines et putrescines et de la tubuline – est vraisemblablement due à une contamination par un champignon.
Extrait des commentaires :
Mary Mangan Michael Antoniou • 2 days ago
Thanks for coming by. But this doesn't quite cover the problems with your data. It's helpful of you to confirm that you knew about this, and decided to ignore it in your analysis and discussion. But it still doesn't explain why the highest fold change protein in your list is a fungus product. Can you please be clearer on why you think the top fold change protein is fungal ?
Cela fait beaucoup ! Il serait par conséquent peu utile de creuser davantage – pour autant que ce soit possible car, comme souvent, les données détaillées manquent. Une molécule se trouve dans un échantillon à une dose x fois supérieure que dans tel autre échantillon ? Impossible de conclure que c'est bien ou mal, normal ou non... sans connaître les valeurs absolues, ni les valeurs couramment trouvées, en l'occurrence chez le maïs.
On peut néanmoins conclure que – n'ayant pas produit ces valeurs et comparé leurs données avec la gamme des valeurs normalement trouvées chez le maïs – les auteurs ont échoué à démontrer que « le NK603 et son témoin isogénique ne sont pas substantiellement équivalents ». Mais l'essentiel n'était-il pas de poser l'affirmation, fût-elle gratuite, comme une accroche pour l'instrumentalisation socio-politique ?
« Les grains de maïs analysés dans cette étude ont été utilisés auparavant pour nourrir des animaux de laboratoire qui faisaient partie d'une étude chronique (2 ans) portant sur les effets toxiques potentiels découlant de la consommation de ce maïs GM tolérant le Roundup NK603. »
Cette étude précédente, c'est « Long-term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize » (toxicité à long terme d'un herbicide Roundup et d'un maïs génétiquement modifié tolérant le Roundup) publié en septembre 2012 dans Food and Chemical Toxicology, rétracté en novembre 2013, et republié sous une forme modifiée essentiellement sur la forme dans Environmental Sciences Europe en mars 2014.
Il s'ensuit que des affirmations faites dans la nouvelle étude s'appliquent, le cas échéant, aussi à l'ancienne. Et inversement. En fait, c'est le dit tout autant que le non-dit.
On apprend donc maintenant, par exemple, que le maïs a été produit sur des terres qui ne sont pas homogènes, avec un drainage « imparfait » ; qu'on a fertilisé avec du lisier, ce qui n'est pas non plus un gage d'homogénéité des conditions de culture ; que les parcelles étaient éloignées les unes des autres de 85 mètres, ce qui n'est pas anodin du point de vue des variations dans les conditions microclimatiques... Faut-il aussi comprendre que, pour éviter les effets de bordure, on a entouré les champs – GM et non GM – de huit rangs de maïs non GM ? Tout cela témoigne, au minimum, d'un manque d'expertise dans l'expérimentation en dehors du laboratoire ; et jette des doutes sérieux sur les résultats de laboratoire, qu'il s'agisse des rats de 2012 ou des analyses -omiques de 2016.
Il y a plus important peut-être pour les analyses -omiques publiées en 2016 : elles ont été effectuées sur du maïs qui a dû être produit, au plus tard, en 2010 et 2011. Eh oui ! Il nous faut deviner sur les années tant de production du maïs que de réalisation des analyses... Comment a été conservé le maïs ? Quelles altérations ?
Les lots des deux années de production ont aussi été mélangés, alors qu'il y avait, à portée de main, une occasion de tester la variabilité inter-annuelle. Mais on peut penser que cela aurait révélé des différences susceptibles de brouiller le message...
Désherbé au glyphosate... et il n'y a pas de glyphosate dans le grain
Il y a une affirmation importante dans la partie « matériels et méthodes » :
« Tous les échantillons de maïs ont été analysés pour un total de 423 résidus de pesticides par SGS Institut Fresenius GmbH (Berlin, Allemagne), y compris le glyphosate et son métabolite AMPA. Aucun des contaminants pesticides n'a été détecté dans aucun des échantillons (fichier supplémentaire 2). »
À l'évidence, ces analyses avaient été effectuées pour les besoins de l'étude sur les rats. On avait rapporté dans l'article correspondant :
« Toutes les formulation alimentaires se composaient de régimes équilibrés, mesurés chimiquement comme équivalents en substance sauf pour le transgène, sans pesticides contaminants dépassant les limites standards. »
Pourquoi n'a-t-il pas été signalé que le maïs GM désherbé au glyphosate ne contenait pas de résidus de glyphosate ?
Les canons de la rigueur rédactionnelle et de la transparence l'auraient exigé. Ce qui a été tu en 2012 est en partie repris dans la partie « discussion » de 2016 avec une autre affirmation :
« Notre étude a révélé des différences importantes de profil métabolomique entre le NK603 qui a été pulvérisé ou non avec du Roundup pendant la culture (Fig. 2). Cela a été surprenant parce que l'application unique de cet herbicide avait eu lieu avant le développement des épis de maïs. De plus, nous n'avons pas détecté de résidus de glyphosate ou d'AMPA dans les échantillons de grains de maïs de l'essai. »
Dans la partie « discussion » de 2016 il y a aussi :
« L'analyse de composition biochimique standard n'a révélé aucune différence particulière entre les différents types de maïs testés. »
Cela infirme incidemment l'affirmation du résumé selon laquelle « le NK603 et son témoin isogénique ne sont pas substantiellement équivalents » – à moins de vouloir rapporter le principe d'équivalence à des micro-différences révélées par des analyses multi-omiques.
Séralini c. Séralini
Mais résumons pour la comparaison entre maïs HT (NK603, hybride DKC2678) désherbé ou non au glyphosate :
pas de glyphosate ni d'AMPA dans le maïs HT désherbé au glyphosate ;
pas de différence particulière de composition biochimique ;
quoi qu'en disent les auteurs dans leur discussion, pas de différences notables établies par leurs analyses multi-omiques ; en effet, s'il y en avait eu, les auteurs n'auraient pas manqué d'en faire état dans leur leur résumé, ou encore dans la littérature militante (voir par exemple ici).
Il faut vraiment chercher dans le texte de l'article pour trouver un indice, noyé dans le gloubiboulga de considérations manquant souvent de pertinence scientifique (mais pas du point de vue de l'instrumentalisation militante) : dans les comparaisons par paires entre maïs GM désherbé au glyphosate ou non, les auteurs n'ont trouvé qu'une – seule – protéine présentant une différence statistiquement significative.
À quoi sont alors dues les différences qu'ils ont trouvées dans leur fameuse et infâme étude sur les rats de 2012 ? Tant en 2012 qu'en 2016, les auteurs se sont livrés à des exercices de cascadeurs de la supputation, de haute voltige de l'hypothèse. Mais cela ne repose sur rien de bien consistant. En 2012, c'était notamment un échafaudage théorique à partir de l'acide caféique et de l'acide férulique. Admirez la dernière audace (et le mot « suggéré » qui contraste tant avec la gesticulation médiatique passée) :
« Les troubles métaboliques observés dans notre étude peuvent aider à comprendre les effets négatifs sur la santé suggérés après la consommation chronique de ce maïs GM. Les modifications des concentrations de métabolites dans les grains pourraient être directement liées aux effets pathogènes dus à certains composés actifs dont on sait qu'ils sont toxiques. »
On savait déjà que l'« étude » sur les rats de 2012 qui a fait couler tant d'encre et de salive – pour quasiment tomber dans les oubliettes, même de l'activisme anti-OGM et anti-glyphosate – « ne vaut pas un clou », pour reprendre le verdict de M. Gérard Pascal.
Mesnage et al. viennent de nous en administrer une nouvelle – éclatante – démonstration.
L'innommable couverture de l'Obs du 20 septembre 2012
Hilarant ou consternant ?
Un financement par une entité militante...
On ne saurait quitter ce sujet, pour le moment du moins, sans signaler que ce travail a été financé par la Sustainable Food Alliance. C'est une « non-profit », opaque, enregistrée dans un paradis fiscal, le Delaware. Elle dit lever des fonds et distribuer des financements à des organisations actives dans le domaine de l'agriculture et de l'alimentation durables.
Un détournement par M. Marc Lavielle, dans « Y'a quelque chose qui cloche là-dedans ! » du 29 septembre 2012
Les financeurs habituels de l'équipe de M. Séralini ne sont pas au rendez-vous;mais on observera que les maîtres d'œuvre sont du King's College de Londres auxquels se sont joints, outre M. Séralini, des chercheurs de hauts lieux de l'alterscience brésilien (CropScience Department, Federal University of Santa Catarina) et norvégien (Genøk).
…menant à un texte exploitable par le militantisme...
Il n'est dès lors pas surprenant de voir que le texte est épicé de références anxiogènes sur les méfaits de telle ou telle substance trouvée en excès dans l'un ou l'autre échantillon. Voici un exemple :
« Il a été rapporté que la putrescine et la cadavérine sont des potentialisateurs des effets de l'histamine, et toutes deux ont été impliquées dans la formation de nitrosamines cancérogènes avec du nitrite dans des produits carnés. »
Il y a des activistes qui se sont évidemment emparés de cette rhétorique, comme dans cet article de Mme Zen Honeycutt, de Moms Across America. Un grand moment de divertissement !
Les élucubrations de Zen Honeycutt :
The paper points out some disturbing changes and impacts from the genetic engineering: Regarding the presence of cadaverine and putrescine: “toxicological effects such as nausea, headaches, rashes and changes in blood pressure are provoked by the consumption of foods with high concentrations of polyamines (cadaverine and putrescine) 56. This section reminded me of when my family went out to eat and my son ate a corn tortilla and onion rings, likely cooked in GMO corn or canola oil, and within minutes he had nausea, headache, rash, and felt like he would faint. The area around his mouth went white and he began shaking. After getting up and walking around, he improved, but he is now determined to only eat organic, and his health has benefited tremendously.
...sans qu'il y ait, bien sûr, de conflits d'intérêts...
Ce n'est pas une surprise, les auteurs déclarent qu'il n'y a pas de conflits d'intérêts... oups ! D'intérêts financiers. Interprétez cette restriction comme vous voudrez...
Mais, comme nous l'avons exposé ci-dessus, cet article de Mesnage et al. a été instrumentalisé le jour même de sa publication par un article paru dans le Monde, « L’évaluation de la toxicité des OGM remise en cause » sous la plume de M. Stéphane Foucart et Mme Clémentine Thiberge.
C'était le 19 décembre 2016...
...jour de la publication, toujours dans le Monde, de « La recherche sur les OGM est minée par les conflits d’intérêts », sous la plume de Mme Stéphane Horel, instrumentalisant l'article alter-scientifique stigmatisant la recherche sur les OGM pour cause de conflits d'intérêts de Guillemaud et Bourguet (voir ici, ici et ici).
- voir dessin sur site - Le dessin qui illustrait l'article du Monde.
Extrait de l'article.
...mais un complot !
Le CRIIGEN n'a pas publié d'annonce sur son site. C'est tout de même curieux ! Trois des auteurs de l'article sont membres du conseil scientifiques du CRIIGEN...
En revanche, il y a eu de modestes annonces sur Facebook. Avec ce message le 20 décembre 2016, lendemain de la publication de l'article alter-scientifique :
« Criigen n'hésitez pas à diffuser l'article au maximum.. visiblement, il dérange , semblerait qu'il y ait des pressions pour qu'il soit peu médiatisé .. »
point seralini (Source : « Nouvelle étude Séralini : quand les rats de Monsanto sont gavés au RoundUp » du 22 juin 2015)
L'analyse comportementale de certaines personnes défaillantes mérite tout de même l'effort de l'expliquer:
En premier lieu, compte tenu que depuis des millions d'années TOUT ce qui nous entoure est 100 % OGM (fabriqué par 'mère nature' qui emploierait au noir le vent, les pluies ainsi que des abeilles serviles à butiner des fleurs sans se nettoyer les pattes avant d'y entrer !!), l'opinion de ces 'Dirigeants' qui se prennent pour des scientifiques sans JAMAIS en avoir fait la moindre étude !!!, tend à se développer via merdias pour en faire accepter cet handicap d'attardé mental !
Or, il se trouve (si-si, çà existe !) des gens normaux pour leur répliquer que: 'depuis des millions d'années des milliards de kilomètres cubes d'eaux de pluies, des fleuves & des rivières se sont (et continuent à le faire !) répandu/déversé dans les océans SANS QUE LEUR NIVEAU NE S'ÉLÈVE !! contrairement à ce que peuvent dire des enculés du ministère où la glace qui pourrait fondre serait d'en exposer un volume supérieur en eau à celui de la glace !!!'.
Et que, tout est fait pour (lobbying) lutter contre le développement d'entreprises 'Monsanto et al.' non pas par dangerosité des produits fabriqués mais seulement contre ceux qui osent encore au 21 è siècle faire persister/voire développer la paysannerie qui ose encore donner à manger à tout le monde alors qu'une bonne famille vaut mieux que mille guerres !
D'où le conflit d'intérêt montrant que les marchandises importées de pays où n'existe pas la 'réglementation européenne' sont totalement aptes à siéger dans toute assiette acceptant la merde en guise de purée !
« Les mortalités massives d'abeilles dues principalement aux pesticides agricoles » ? Baliverne #12
7 Janvier 2017, par Seppi Glané sur la toile 114
Un clip et un article d'Agriculture et Environnement
Il y a deux manières de diffuser quelques vérités dérangeantes sur la mortalité des abeilles. Enfin, diffuser fort modestement car, les vérités étant dérangeantes, elles n'intéressent guère les médias bien accrochés à leur fond de commerce des « pesticides tueurs d'abeilles » ; et encore moins les activistes et certains ministres à la fibre militante.
L'une, c'est le petit clip : « Les mortalités massives d'abeilles dues principalement aux pesticides agricoles / BALIVERNE #12 ». Le texte en est repris ici.
L'autre, c'est l'analyse plus détaillée. Cela donne « Fraude et crise sanitaire : les deux fle´aux de l’apiculture franc¸aise ». Avec ce graphique qui résume bien la situation.
(Source)
Nos amis d'Agriculture et Environnement notent à propos du dispositif de surveillance des mortalités d’abeilles en fonction des signalements des apiculteurs, mis en place par les autorités françaises:
« Le bilan 2015, publié dans l’indifférence médiatique, a recensé 195 alertes. Et, après enquête, il a pu être déterminé que 40% de ces alertes concernent des maladies dont principalement le Varroa (un acarien parasite), un virus, une bactérie dénommée "loque américaine" et le champignon Nosema. »
Le fond de commerce anti-pesticides vaut bien quelques silences pesants des services officiels...
La vraie vérité est toutefois que la Direction Générale de l'Alimentation (DGAL) du Ministère de l'Agriculture n'a pas fait beaucoup d'efforts pour publier son bilan.
Varroa sur une nymphe
Faisons un peu de complotisme : c'est à croire que ce bilan est trop politiquement incorrect : il dédouane en grande partie les pesticides, au moins pour les mortalités massives – et sape donc le fond de commerce anti-pesticides ; y compris celui de notre ministre de l'agriculture adepte d'une fumeuse « agro-écologie » dont nous attendons toujours une définition précise, ainsi que de notre ministre de l'environnement adepte... non ce serait trop long à décrire. Pire, dans les cas où des pesticides sont en cause dans des signalements de mortalité (4 %), l'une des substances pointées du doigt dans le bilan est le spinosad, un insecticide utilisé en agriculture biologique.
Il semble que la seule source primaire de l'information soit un article de M. Fayçal Meziani, référent-expert national « apiculture, pathologie des abeilles » à la DGAL, « La surveillance officielle des mortalités massives aiguës des abeilles – Bilan 2015 et perspectives » paru dans La Santé des Abeilles No 275 de septembre-octobre 2016.
En a-t-on parlé au 21e Congrès National de l’Apiculture Française organisé par l'Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) à Clermont-Ferrand du 27 au 30 octobre 2016 ? Aucune trace sur Internet.
En fait, il est remarquable que le programme final de l'événement prévoyait une table ronde sur : « Pesticides et impacts sur l’abeille : quelle prise en compte politique par les pouvoirs publics ? » avec « Un représentant de la Direction générale de l’alimentation au ministère de l’Agriculture (en attente de confirmation) ». Faisons à nouveau dans le complotisme : l'annonce du participant mystère relève-t-elle de la supercherie (c'est assez fréquent, les annonces de participants dont les organisateurs savent d'avance qu'ils ne viendront pas) ? Inversement, était-ce la manière diplomatique de la DGAL de refuser de se frotter à un panel très majoritairement militant ?
Mais il y a le Réseau Biodiversité pour les Abeilles
Quelques journaux de la presse spécialisée agricole ou apicole ont repris un article publié dans publié dans La Santé de l’Abeille No 275 et faisant l'objet d'un communiqué de presse du Réseau Biodiversité pour les Abeilles. Extrait : « Les pesticides, on en parle beaucoup. Sans doute trop !
La responsabilité des produits phytosanitaires par des intoxications ayant conduit à des mortalités d’abeilles apparaît à nouveau comme très réduite. Selon le bilan de la DGAL, ces cas ne concernent que 4% des cas de mortalité. Parmi les substances pointées du doigt, le Spinosad émerge. C’est un insecticide utilisé en agriculture biologique. [...]
Selon Réseau Biodiversité pour les Abeilles, il est temps de se rendre à l’évidence et de prendre acte des résultats de ces enquêtes qui, années après années, affichent une continuité et une cohérence dans leurs conclusions. Dès lors, pourquoi continuer à refuser de voir la réalité en face en maintenant un focus manifestement disproportionné sur les pesticides et en s’obstinant de refuser de traiter les véritables sujets, à commencer par la lutte contre le Varroa par un accompagnement des apiculteurs avec des formations adaptées à un métier de plus en plus complexe. Des intoxications liées aux produits phytosanitaires existent. Il faut bien entendu y répondre mais sans en faire l’arbre qui cache la forêt. "Ce sont avant tous les apiculteurs qui doivent supporter les conséquences de ces mauvais choix" rappelle Philippe Lecompte.
"La France continue de perdre ses abeilles quand d’autres pays développent leur cheptel, à situation environnementale comparable. L’année 2016 est une année noire pour l’ensemble de la filière. C’est la pire de toute notre histoire. On ne compte plus les apiculteurs qui mettent la clé sous la porte. La production nationale s’est effondrée à 8 000 tonnes. Il y a urgence. Nous sommes déjà dans le mur mais il faut maintenant en sortir et reconstruire" conclut-il. »
Chronique d'une gabegie assumée
« ... résultats de ces enquêtes qui, années après années... » ? Il faut beaucoup chercher sur Internet pour documenter cette assertion. Il se trouve que le bilan de 2015 avait été présenté dès janvier 2016. Une autre présentation de M. Meziani, de décembre 2014, montre le caractère récurrent des constatations.
Le constat global fait par Agriculture et Environnement, tel que résumé par Forumphyto :
« D’autre part, et c’est ce qui fait l’intérêt spécifique de cet article d’A&E, il analyse plus généralement le « profond "malaise" apicole » de la France. Malaise lié à différents aspects :
– Une profession éclatée, désemparée : De nombreux producteurs se sentant hors "système" refusent ne serait-ce que de déclarer leurs ruches.
– L’échec apicole de Stéphane Le Foll. La production de miel stagne, voire baisse, malgré son plan d’action national.
– Une fraude généralisée : ajout de sirop, faux e´tiquetage ou origine masque´e.
– L’incurie, voire l’incompétence des pouvoirs publics face à cette fraude.
Les professionnels sérieux de cette filière alarment en vain les pouvoirs publics sur ces aspects. »
Il y a trois raisons... la fraude, la fraude et la fraude
Le Syndicat des Producteurs de Miel de France (SPMF) a tiré les conclusions suivantes de son « Analyse économique novembre 2016 » :
« En résumé, il y a trois raisons aux dysfonctionnements que l’on constate sur le marché : A. La première c’est la fraude. [|...] B. La deuxième c’est la fraude. [|...] C. La troisième c’est la fraude. »
C'est une coïncidence : le journal de 20 heures de France 2 du vendredi 6 janvier 2016 a proposé une « Enquête : la vraie nature du miel ». Intéressant pour qui sait décrypter !
Il ne nous est pas donné tous les jours l'occasion de voir un exportateur (il est chinois, mais il ne faut pas s'attacher à cette particularité) proposer de frauder à condition que ce soit indiqué dans le contrat...
Nous retiendrons aussi la comparaison – vers 5 : 30 – des prix du miel d'acacia de France et du miel toutes fleurs d'importation pour justifier l'activité importatrice de l'entreprise. Et la conclusion :
« Une guerre des prix sans pitié pour les apiculteurs français. Malgré leur faible production, ils ont du mal à vendre leur miel aux industriels. Un dixième de la récolte n'a toujours pas trouvé preneur. »
Comme je l'avais précédemment relaté, la mortalité des abeilles est due en premier lieu: aux éoliennes (qui en tuent des milliards chaque jour et autant d'oiseaux !) et, dans la prolifération exceptionnelle de parasites due aux non-traitement de certaines cultures où elles se développent désormais).
Les services secrets US attribuent des adresses aléatoires sur Tor aux «hackers russes»
17:01 09.01.2017
Surutilisé, le terme de «hackers russes» fait déjà ridicule. Mais pas pour les services secrets américains qui trouvent toujours leurs traces là où il n'y en a pas. Cette fois, c'est sur le réseau informatique Tor que ces hackers omniprésents réalisent leurs méfaits. Dans un rapport du renseignement américain sur la cyberactivité « malveillante » de la Russie à l'approche de la présidentielle aux États-Unis, des centaines de points d'accès de Tor (le projet Tor est un réseau informatique superposé mondial permettant d'anonymiser la source d'une session de navigation Web ou de messagerie instantanée) ont été qualifiés de suspects.
Le rapport présente une liste de 876 adresses IP considérées comme suspectes, c'est-à-dire liées aux mystérieux hackers russes qui font dernièrement les grands titres des médias. Le journaliste Micah Lee n'est pas resté passif face à cette nouvelle et a souhaité vérifier si une personne de la liste de « hackers » avait visité son blog personnel. Le fruit de sa recherche est contenu dans l'article titré « Le gouvernement US croit que des milliers d'hackers russes lisent probablement mon blog. Ils ne le font pas ». Le fait est que 367 adresses (environ 42% de la liste) sont des nœuds de sortie du réseau anonyme Tor — les derniers serveurs dans la chaîne de la connexion, effectuant le rôle du maillon principal entre le client de Tor et l'Internet public.
Le renseignement américain a apparemment supposé que les hackers se servaient en tout cas de Tor pour accéder aux sites gouvernementaux américains et ont ajouté, sans vérifier, toutes les adresses IP « suspectes » à la liste. Le rapport préparé par la CIA, le FBI et la NSA et dont la version abrégée a été publiée le 6 janvier, affirme que le président russe Vladimir Poutine en personne a donné l'ordre de lancer une campagne visant à influer sur le processus politique aux États-Unis et à discréditer la candidate démocrate Hillary Clinton.
Le renseignement accuse notamment la Russie d'avoir piraté les sites du Parti démocrate, et ce tout en refusant de fournir les preuves en raison du « caractère secret » du document. En cela, les conclusions du renseignement américain sur les « opérations secrètes russes pour miner l'élection » se révèlent basées sur des sources telles que des reportages de la télévision russe ou les réseaux sociaux. Pratiquement la moitié du rapport est consacrée à la chaine de télévision russe RT et à l'agence de presse Sputnik. Certaines informations appelées à appuyer leurs dires datent d'il y a cinq ans.
Bruits de bottes à l’Est: les Européens disent non à l’Otan
RépondreSupprimer12:42 09.01.2017
Plus de 4.000 soldats US et 900 wagons de matériel militaire se dirigent vers l’Europe de l’Est pour contrer une «menace russe» fantôme. De leur côté, de nombreux Européens, agacés par ces bruits de bottes, veulent vivre en paix avec la Russie et se révoltent contre cette présence un peu trop voyante de l’oncle Sam. Oyez braves gens ! Le premier groupe de militaires américains est arrivé en Pologne pour « protéger les Européens contre la Russie » ! Au total, plus de 4 000 soldats US avec leurs impressionnants armements devraient être déployés en Europe de l'Est.
Les militaires eux-mêmes qualifient leur présence d'« événement historique montrant la détermination des Etats-Unis à aider leurs amis. »
L'arrivée du contingent américain est en effet « historique » à au moins un titre : c'est le déploiement de troupes US en Europe le plus massif depuis la fin de la guerre froide, une provocation non dissimulée alors que la Russie ne cesse de répéter qu'il est dangereux de déstabiliser l'équilibre des forces sur le continent. En outre, de nombreux Européens n'ont aucune envie que l'on les « protège » de la sorte. « Tout cela ne fait qu'aggraver la situation. Il faut résoudre les problèmes de manière pacifique et non pas à l'aide des armes.
Il est nécessaire de montrer que nous ne voulons pas que le matériel militaire roule sur notre ville ! », s'indignent des Allemands cités par la radio fédérale Radio Bremen TV. La première partie du matériel militaire américain destinée à équiper une brigade de chars est arrivée dans le port allemand de Bremerhaven, dans le Land de Brême. Le tout sera ensuite déployé en Pologne et dans les pays baltes. Le matériel sera notamment transféré dans un train de 900 wagons long de 15 kilomètres. « C'est une démarche purement politique.
Une unité de 4 000 personnes n'exerce aucune influence réelle sur le rapport des forces. Il est clair qu'ils avaient besoin d'inventer un ennemi sous la forme de la soi-disant menace russe et cherchent actuellement à lui faire face », estime Viktor Mourakhovski, rédacteur en chef du journal Arsenal de la patrie. D'ailleurs, l'Otan ne cache même plus que cette démonstration de force vise précisément à contrer la Russie. Outre la russophobie traditionnelle de la Pologne et des pays Baltes qui sert de prétexte, un nouvel argument est venu se greffer sur l'affaire : les Russes sont omniprésents, ils contrôlent Internet et ont fait élire le président américain.
Le leader américain sortant Barack Obama s'est empressé d'envoyer ses troupes dans la région car Donald Trump, qui entrera en fonction le 20 janvier, ne souffre pas de phobie antirusse congénitale et ne croit pas que les USA soient obligés de satisfaire tous les caprices de leurs alliés d'Europe de l'est au sein de l'Otan. « L'Otan explique qu'il s'agit des mesures purement défensives. (…) Les chars n'ont jamais apporté la paix. Au contraire, ce déploiement de troupes de grande envergure risque de détériorer la situation et ressemble à une provocation », prévient Christian Goerke, député de la Gauche allemande cité par le New York Times.
Bien que les autorités polonaises et des pays Baltes se sentent rassurées lorsqu'elles croisent des chars dans la rue, il semblerait que le reste des Européens soient loin de partager cet avis… Qu'importe, personne n'est jamais venu leur demander ce qu'ils en pensaient !
https://fr.sputniknews.com/international/201701091029494622-otan-usa-militaires-pologne-pays-baltes-europe-contre/
RON PAUL RENCONTRE LE PRÉSIDENT OBAMA DE NOBEL-PEACE PREMIER PRIX EN UNE COURTE SENTENCE
RépondreSupprimerJANVIER 9, 2017
WWW.ZEROHEDGE.COM
À la suite de notre discussion sur le bombardement sans précédent qui a eu lieu pendant le règne du président Obama ...
Sept ans après avoir reçu le Prix Nobel de la Paix pour ses «efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples», alors qu'il était en fonction depuis moins d'un an et qu'il n'avait pratiquement pas de réalisations tangibles en matière de diplomatie étrangère, Obama quittera la Maison Blanche après avoir largué 26 171 bombes sur des pays étrangers dans le monde en 2016, 3 027 de plus qu'en 2015.
Selon une analyse des données du Département de la défense du Conseil des relations extérieures, un groupe de réflexion non partisan, la majorité des bombes d'Obama en 2016 ont été abandonnées sur la Syrie et l'Irak. Pendant ce temps, l'Afghanistan, un pays où le président Obama a promis des troupes américaines d'être évacuées complètement à la fin de sa présidence, a également été bombardé plus de 1300 fois, une augmentation de 40% par rapport à 2015. Par McClatchy DC:
Les États-Unis ont perdu 79% des bombes anti-islamistes de la coalition de l'Etat en Syrie et en Irak, pour un total de 24 287. Ce chiffre, ainsi que d'autres analysés par le CFR, est probablement inférieur au nombre réel diminué parce qu'un seul airstrike peut impliquer plusieurs bombes.
Obama a autorisé une montée des troupes en Afghanistan - un conflit qu'il a promis de mettre fin au cours de sa campagne - où les États-Unis ont chuté de 1 337 bombes en 2016. Il ya actuellement 8 400 soldats américains à gauche dans le pays, plus que Obama au départ voulait y rester à la fin De son mandat. Les États-Unis n'ont déposé que 947 bombes en Afghanistan en 2015.
Les Etats-Unis ont également largué plus de bombes en Libye en 2016 qu'en 2015. Près de 500 bombes ont été larguées dans le pays nord-africain qui a été essentiellement dégoûté depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011. Il a été capturé et tué pendant la guerre civile libyenne Guerre, lancée par les manifestations du printemps arabe qui a également commencé le conflit syrien.
Bombes abandonnées
Ron Paul a exprimé son opinion sur la farce via sa page Facebook ...
Barack Obama a commencé avec un prix Nobel de la paix et met fin à sa présidence avec la Médaille du service public distinguée du Pentagone.
Sonne à droite pour un président qui a bombardé 7 nations et est devenu le premier dans l'histoire des États-Unis à être en guerre chaque jour de son administration de huit ans.
Rappelez-vous l'Amérique, comme Obama signe «Le ministère de la Vérité» acte dans la réalité, «La guerre est la paix, la liberté est l'esclavage, et l'ignorance est la force."
http://www.thedailysheeple.com/ron-paul-sums-up-nobel-peace-prize-winning-president-obama-in-one-short-sentence_012017
De l'hystérie du piratage à Washington – qu’en dirait Freud ?
RépondreSupprimer9 janv. 2017
«Discréditée et démasquée», la «machine Washington», avec sa longue histoire d'ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays, est en train de «projeter les mêmes agissements honteux sur la Russie», affirme le journaliste John Wight.
John Wight écrit pour de nombreux journaux et sites web américains et anglais, notamment The Independent, The Morning Star, Huffington Post, Counterpunch, London Progressive Journal et Foreign Policy Journal. Il est aussi un commentateur régulier sur RT et BBC Radio. John Wight a été l'organisateur du mouvement pacifiste américain dans la période qui a suivi les attaques terroristes du 11 Septembre.
Le Parti démocrate et ses partisans au sein de l'establishment politique de Washington ont beaucoup de mal avec le concept de démocratie.
Depuis qu'ils ont perdu l'élection présidentielle américaine, ils essayent en vain de rendre responsables la Russie, WikiLeaks, Jill Stein, leur propre collège électoral, tout et tout le monde... sauf les gens qui ont décidé de voter Donald Trump plutôt qu'Hillary Clinton le 8 novembre.
Pour cela, ils bénéficient du soutien de la CIA et, affirment-ils, de seize autres agences qui composent la déborante communauté du renseignement du pays. Pour faire une parenthèse ici : que font exactement ces dix-huit agences de renseignement différentes ? Quel que soit leur rôle, il n'a pas beaucoup à voir avec la lutte contre le terrorisme, contre l'essor de Daesh et d'Al-Qaïda ces dernières années. Peut-être étaient-ils trop occupés à se mêler des affaires intérieures d'autres pays pour lutter contre le terrorisme ?
Si l'on suit les annales de l'Histoire, l'ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays est précisément ce à quoi elles se sont affairées. Leur ignoble histoire a été documentée en octobre, dans les pages du Washington Post, le journaliste Ishaan Tharoor nous rappelant le rôle de Washington lorsqu'il s'était agit «d'interférer et parfois de mettre un terme au fonctionnement des démocraties».
Comme il l'écrit, «ils [les Etats-Unis] ont occupé et sont intervenus militairement dans un grand nombre de pays des Caraïbes et d'Amérique latine et ont fomenté des coups d'Etat contre des populistes démocratiquement élus.»
Lire aussi
Un sondage a mal tourné pour un journaliste américain... Trollage ? 83% d’internautes croiraient WikiLeaks plutôt que le renseignement, selon un sondage
Le fait est que les Etats-Unis se sont donné le privilège d'interférer dans les affaires intérieures d'autres pays au fil des générations en fonction de leurs propres intérêts stratégiques et géopolitiques
RépondreSupprimer«Les épisodes les plus infâmes incluent l'éviction du Premier ministre iranien Mohammad Mossadegh en 1953 – dont le gouvernement a été remplacé par une monarchie autoritaire favorable à Washington –, l'enlèvement et l'assassinat du chef de gouvernement congolais Patrice Lumumba en 1961 et le renversement violent du président socialiste chilien Salvador Allende, dont le gouvernement a été balayé en 1973 par un coup militaire dirigé par le génial Augusto Pinochet.»
Ce qui est omis, dans le bref historique tracé par Ishaan Tharoor, est la plus récente implication des politiciens et des fonctionnaires du gouvernement américain dans le coup d'Etat qui a renversé le gouvernement ukrainien démocratiquement élu de Victor Ianoukovitch début 2014. Imaginez la fureur qui aurait été déchaînée si les responsables et les politiciens russes avaient osé faire quelque chose de semblable au Mexique ou au Canada.
Le fait est que les Etats-Unis se sont donnés l’avantage d'interférer dans les affaires intérieures d'autres pays au fil des générations, en soutenant et/ou en organisant coups d'Etat militaires, fraudes électorales, financements secrets de campagnes politiques, groupes et partis à travers le monde en fonction de leurs propres intérêts stratégiques et géopolitiques.
L'auteur et historien américain William Blum le dit ainsi : «Les Etats-Unis ne sont pas concernés par cette chose qu’on appelle "démocratie", peu importe combien de fois chaque président américain utilise ce mot à chaque fois qu'il ouvre la bouche... Depuis 1945, les Etats-Unis ont tenté de renverser plus de cinquante gouvernements, dont la plupart avaient été élus démocratiquement, et ont participé à des élections démocratiques dans au moins trente pays.»
Concernant les allégations précises (et l'hystérie qui en a résulté) autour du prétendu piratage des serveurs informatiques des fonctionnaires du Parti démocrate par la Russie, aucune preuve concrète n’a pour l’heure été fournie. A la place, tout ce que nous avons sont de simples affirmations. D’autre part, en attendant, contredisent les allégations de piratage l'ancien ambassadeur britannique Craig Murray, le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, l'ancien officier de la CIA Ray McGovern et un groupe d'anciens officiers du renseignement américain et de responsables connu sous le nom de Veteran Intelligence Professionnels for Sanity (VIPS). Ces derniers affirment que les courriels en question n'ont pas été piratés par la Russie, qu'ils ont été divulgués depuis Washington.
Lire aussi
Le président sortant Barack Obama en compagnie du président élu des Etats-Unis Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier 2017 S'exprimant sur le piratage du Comité démocrate, Trump promet un plan contre les cyber-attaques
Etant donné sa longue histoire d'ingérence dans la démocratie d'autres pays, sommes-nous face à la machine Washington, démasquée, projetant les mêmes agissements honteux sur la Russie ?
Dans une récente interview avec Sean Hannity de Fox News, lorsqu'il lui a été demandé si la Russie ou quelqu'un d’associé à la Russie avait fourni à WikiLeaks les courriels, Julian Assange a déclaré : «Notre source n'est pas un Etat. Donc la réponse [...] est non.»
RépondreSupprimerPlus tard, dans la même interview, Hannity lui a demandé : «Pouvez-vous dire au peuple américain sans équivoque que vous n'avez pas reçu cette information sur le DNC [Comité national démocrate], ces courriels de John Podesta ? Pouvez-vous dire au peuple américain qu'il est sûr à 1 000% que vous ne les avez pas obtenu de la Russie ?» Julian Assange y a répondu : «Nous pouvons dire et nous avons dit à plusieurs reprises au cours des deux derniers mois que notre source n'était pas le gouvernement russe et que ce n'était pas un Etat.»
Cela, bien sûr, soulève la question de savoir qui aurait pu divulguer les courriels et pour quelle raison. Là, Sean Hannity a cité à Assange l’affirmation de son ami, l'ancien ambassadeur britannique, Craig Murray, d’après lequel quelqu'un avec qui Julian Assange «est ami» avait «reçu ces documents dans une université américaine, dans une zone boisée, de la part d’un démocrate mécontent qui se sentait trahi car ces divulgations montraient que Bernie Sanders avait été trahi et car il n’appréciait pas la corruption de la Fondation Clinton».
Julian Assange n'a ni confirmé ni nié la véracité de cette affirmation.
Cela nous laisse donc réfléchir aux motifs des accusations portées contre la Russie. Ce faisant, il est difficile d'échapper à la notion freudienne de projection ; en d'autres termes, «l'opération mentale par laquelle une personne attribue à quelqu'un d'autre ses propres sentiments, dans le but de se sortir d'une situation émotionnelle vécue comme intolérable – trop honteuse, trop indécente, trop dangereuse – par elle».
Etant donné sa longue et honteuse histoire d'ingérence dans la démocratie et dans les affaires intérieures et souveraines d'autres pays, sommes-nous face à la machine Washington, discréditée et démasquée, en train de projeter les mêmes agissements honteux sur la Russie ?
Question rhétorique.
Lire aussi : «Piratage russe» : Trump se demande comment les médias ont eu accès à un rapport top secret
https://francais.rt.com/opinions/31975-hysterie-piratage-washington-dirait-freud
Dans l'impressionnant pouvoir de dernière minute Grab, Obama désigne Election Systems comme "infrastructure essentielle"
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
6 janv. 2017 23h48
Dans une prise de force stupéfiante de dernière minute par l'administration d'Obama avec juste 14 jours laissés dans sa présidence, le département de la sécurité de patrie a libéré une déclaration ce soir déclarant officiellement les systèmes électoraux d'état être "infrastructure critique." La déclaration du secrétaire du DHS Jeh Johnson définit les «infrastructures électorales» comme des «installations de stockage, des bureaux de vote, des tableaux de vote centralisés, des bases de données d'inscription des électeurs, des machines à voter» et tous les «autres systèmes» pour gérer le processus électoral ... .
J'ai déterminé que les infrastructures électorales de ce pays devraient être désignées comme un sous-secteur du secteur des infrastructures essentielles des installations gouvernementales existantes. Étant donné le rôle primordial que jouent les élections dans ce pays, il est clair que certains systèmes et éléments d'infrastructure électorale répondent à la définition de l'infrastructure essentielle, en fait et en droit.
Je suis parvenu à cette détermination afin que l'infrastructure électorale soit, de façon plus formelle et durable, une priorité pour l'assistance et les protections en matière de cybersécurité offertes par le Département de la sécurité intérieure à diverses entités des secteurs public et privé. Par «infrastructure électorale», on entend les installations de stockage, les bureaux de vote et les tableaux de votes centralisés utilisés pour appuyer le processus électoral, ainsi que les technologies de l'information et des communications pour inclure les bases de données des électeurs, les machines à voter et d'autres systèmes pour gérer le processus électoral. Et afficher les résultats au nom des gouvernements étatiques et locaux.
Bien sûr, ce n'est probablement pas une coïncidence que le DHS a fait cette annonce quelques heures seulement après que la «communauté de renseignement» déclassifié leur «russe hacking» propagande qui a essentiellement noté que RT a une plate-forme de distribution très efficace des médias sociaux tout en fournissant absolument aucune preuve .
La déclaration de Johnson poursuit en soulignant que bien que de nombreux responsables électoraux locaux et locaux s'opposent à cette désignation, il a pris sa décision de toute façon, parce que c'est exactement ce que fait l'administration Obama.
Avant d'arriver à cette conclusion, mon personnel et moi-même avons consulté de nombreux fonctionnaires électoraux nationaux et locaux; Je sais que beaucoup d'entre eux s'opposent à cette désignation. Il est important de souligner ce que cette désignation signifie et ne signifie pas. Cette désignation ne signifie pas une prise de pouvoir, une réglementation, une surveillance ou une intrusion fédérale concernant les élections dans ce pays. Cette désignation ne modifie en rien le rôle que l'État et les gouvernements locaux jouent dans l'administration et l'administration des élections.
RépondreSupprimerLa désignation de l'infrastructure électorale comme sous-secteur des infrastructures essentielles signifie que l'infrastructure électorale devient une priorité dans le cadre du Plan national de protection des infrastructures. Elle permet également à ce ministère de donner la priorité à notre aide en matière de cybersécurité aux fonctionnaires électoraux locaux et locaux, mais uniquement à ceux qui en font la demande. De plus, la désignation précise à l'échelle nationale et internationale que l'infrastructure électorale bénéficie de tous les avantages et protections de l'infrastructure essentielle que le gouvernement des États-Unis a à offrir. Enfin, une désignation facilite la participation du gouvernement fédéral à des discussions franches et complètes avec les principaux intervenants au sujet de l'information sensible sur la vulnérabilité.
En particulier en ces temps, cette désignation est tout simplement la chose juste et évidente à faire.
Bien sûr, l'un des adversaires les plus audacieux de ce mouvement a été le secrétaire d'Etat de la Géorgie, Brian Kemp, qui a récemment déclaré à Politico qu'il n'était rien de plus qu'une tentative de «subvertir la Constitution pour atteindre l'objectif de fédérer les élections sous le couvert de la sécurité».
Lors d'une interview antérieure avec le site Nextgov, Kemp a prévenu: "La question reste de savoir si le gouvernement fédéral va subvertir la Constitution pour atteindre l'objectif de la fédéralisation des élections sous le couvert de la sécurité." Kemp a dit à POLITICO qu'il voyait une "motivation claire de cette Maison Blanche" pour étendre le contrôle fédéral, citant la loi de santé d'Obama, la législation de réforme financière de Dodd-Frank et le rôle accru du Département d'Éducation dans les écoles locales.
Pour certains responsables électoraux, cela semble être la première étape d'un plan plus intrusif.
"Je pense que c'est une sorte de nez sous la tente", a déclaré le secrétaire d'État au Vermont, Jim Condos, un démocrate. «Ce que je pense que beaucoup de gens s'inquiètent quand le gouvernement fédéral dit:« Eh bien, regardez, nous ne sommes pas vraiment intéressés à le faire, mais nous voulons simplement vous donner ceci », puis tout un Soudainement cela conduit à quelque chose d'autre. "
En attendant, Kemp a continué en notant que «cette administration n'a plus que 15 jours dans son mandat» et de prendre une telle décision critique pendant la 11e heure «frappe de la politique partisane».
Mais nous sommes sûrs que ce n'est rien, Obama ne nous frappe pas vraiment comme le type de jouer le jeu de la «politique partisane».
http://www.zerohedge.com/news/2017-01-06/stunning-last-minute-power-grab-obama-designates-election-systems-critical-infrastru
Le régime d'Obama se déplace pour fédérer les élections -
RépondreSupprimerPaul Craig Roberts
9 janvier 2017
L'establishment dirigeant a répondu à l'élection de Donald Trump en jetant les bases pour fédérer, et ainsi contrôler, les élections futures. Lire le rapport de Tyler Durden: http://www.zerohedge.com/news/2017-01-06/stunning-last-minute-power-grab-obama-designates-election-systems-critical-infrastru
Le gouvernement fédéral n'a pas le pouvoir constitutionnel d'administrer les élections, seulement pour fixer la date. La désignation des élections par le régime Obama comme une «infrastructure critique» ne semble avoir d'autre fonction que de mettre en place un moyen d'empêcher les électeurs de renverser un établissement enraciné, comme l'établissement craint les électeurs quand ils ont élu le président Trump.
La question qui se pose est la suivante: pourquoi faire maintenant après l'élection de Trump ? Peut-il y avoir un complot pour annuler l'élection de Trump sur la base des mensonges en cours que Trump a été élu non par les électeurs mais par l'ingérence russe? La fédération peut être utilisée pour éliminer les états de l'image et empêcher les Etats de contester un coup d'établissement contre les électeurs.
Les élections américaines sont décentralisées entre les mains des États. Il n'existe pas de réseau national qui rendrait le piratage possible. Le ministère de la Sécurité intérieure peut faire des suggestions aux états pour améliorer la sécurité des élections sans déclarer l'autorité fédérale sur les élections comme une «infrastructure critique».
C'est un développement inquiétant pour lequel l'expanation et la raison manquent. Trump, s'il est inauguré, peut le renverser ou l'utiliser pour assurer sa réélection. En outre, cette dernière minute acte d'Obama est basé sur rien, mais les fausses allégations de l'ingérence russe. Malgré l'absence totale de toute évidence, le régime d'Obama continue à insister pour que l'élection soit entachée par l'ingérence russe, et les journalistes répètent le mensonge comme s'il était vrai. Pour un média qui ridiculise les «théories du complot», il est certainement hypocrite que les journalistes hypnotisent la conspiration russe de piratage.
Quel est le but de ce mensonge auquel le régime Obama et les médias de presse sont engagés ? Est-ce simplement de jeter de la boue à Trump ? Ou est-ce pour jeter les bases d'un coup?
Mike Pence, un admirateur de Dick Cheney, est un choix étrange pour le vice-président de Trump. Http://www.cbsnews.com/news/mike-pence-looks-at-dick-cheney-as-a-role-model-for-vice-presidency/
En faisant ce choix, Trump s'est-il mis en place pour le déménagement ?
http://www.paulcraigroberts.org/2017/01/09/obama-regime-moves-to-federalize-elections-paul-craig-roberts/
La fortune des trentenaires a été divisée par 2 en 10 ans
RépondreSupprimerRedactie Express Business
9 janvier 2017
Les personnes qui sont aujourd’hui au début de leur trentaine disposent d’une fortune inférieure de moitié à celle dont disposaient les personnes actuellement dans leur quarantaine lorsqu’elles avaient le même âge, il y a 10 ans. Telle est la conclusion d’un rapport de l’institut britannique Institute for Fiscal Studies.
La génération née au début des années 1970 du siècle dernier avait accumulé une fortune moyenne de 53 000 livres (61.899,24 €) au début de sa trentaine. Toutefois, la génération née dans les années 1980 ne peut se prévaloir que d’un patrimoine moyen de 27 000 livres (31.533,58 €) .
Selon l’Institut, la génération des trentenaires d’aujourd’hui n’a pas pu profiter de la hausse des prix du logement et elle ne bénéficiera pas de meilleures pensions. Les chercheurs soulignent que ces jeunes auront aussi plus de difficultés pour développer leur patrimoine. Posséder sa propre maison est devenu un rêve inaccessible pour beaucoup, soulignent-ils.
Le think tank note également que les personnes nées au début des années 1980 seront la première génération d’après-guerre à ne pas disposer à l’âge adulte d’un revenu supérieur à celui de celles qui étaient nées au cours de la décennie précédente. « Ceci est pour partie le résultat de la stagnation générale des revenus issus du travail. Mais cela reflète aussi le fait que ce sont les salaires et les emplois des jeunes adultes que la grande récession a affectés le plus durement».
Un scénario cauchemardesque
Simon Gompertz, correspondant de la BBC spécialisé dans les finances personnelles, souligne que les générations les plus jeunes profitent des grands progrès réalisés dans le domaine de la santé, de l’espérance de vie, mais aussi en matière d’alimentation. Ils mangent mieux, voyagent plus, et peuvent profiter d’une technologie très avancée.
Mais ils sont les grands perdants sur le plan financier, d’abord parce qu’il leur sera très difficile de devenir propriétaire de leur logement, mais aussi parce que leurs pensions risquent d’être réduites.
Et tout porte à croire que la situation ne s’améliorera pas. Les prix de l’immobilier demeurent hors de portée pour beaucoup, et année après année, les pensions continuent de se réduire.
« Le scénario le pire serait celui de millions de personnes vieillissant tout en demeurant locataires de leur logement, et n’ayant accumulé que de faibles économies, ce qui implique qu’elles seront plus susceptibles de dépendre de l’État pour leur subsistance ».
https://fr.express.live/2017/01/09/fortune-trentenaires-divisee-par-2/
Un cadre de Volkswagen arrêté par le FBI dans l'affaire des moteurs truqués
RépondreSupprimer9 janv. 2017, 13:39 - Avec AFP
Les enquêteurs fédéraux suspectent Oliver Schmidt d'avoir joué un rôle clef dans le «dieselgate», scandale lié à la mise en place d'un système permettant de déjouer les contrôles d'émissions polluantes des diesels aux Etats-Unis.
Dans le cadre de l'enquête sur les moteurs diesel truqués, des agents du FBI ont arrêté samedi 7 janvier en Floride un cadre de Volkswagen ayant dirigé le service de conformité réglementaire du constructeur automobile allemand aux Etats-Unis de 2014 à mars 2015, selon le New York Times.
Selon le New York Times, les enquêteurs américains soupçonnent ce cadre répondant au nom d'Oliver Schmidt d'avoir joué un rôle clé dans les efforts de Volkswagen pour masquer au régulateur américain cette fraude aux émissions polluantes. Ce cadre devrait être inculpé lundi 9 janvier à Detroit, affirme encore le journal.
Herbert Diess, patron de la marque Volkswagen, a par ailleurs été interrogé à Detroit par des journalistes dimanche 8 janvier, avant l'ouverture du salon automobile américain, sur de possibles arrestations d'ingénieurs de Volkswagen dans le cadre du «dieselgate» et sur la crainte présumée qu'auraient certains responsables du groupe de se rendre aux Etats-Unis pour cette raison.
Depuis qu'elle a reconnu l'existence de logiciels tricheurs, l'entreprise Volkswagen a promis de coopérer avec les autorités américaines sur ce dossier. La marque allemande, dont l'image a été abîmée par le scandale, a cependant annoncé une hausse de 3% de ses ventes mondiales de voitures en 2016 (atteignant les 5,99 millions de véhicules vendus), grâce à l'engouement des clients chinois pour ses modèles.
Volkswagen avait reconnu en septembre 2015 avoir équipé 11 millions de ses voitures diesel, dont environ 600 000 aux Etats-Unis, d'un logiciel faussant le niveau réel d'émissions de gaz polluants pour faire apparaître ses voitures plus vertes qu'elles ne l'étaient vraiment. Selon les autorités américaines, certaines de ces voitures émettaient jusqu'à 40 fois les normes autorisées d'oxydes d'azote.
https://francais.rt.com/economie/31978-cadre-volkswagen-arrete-par-fbi-affaire-moteurs-truques
Avec ses 750 kilos, le «Roi des cochons» couronné en Chine
RépondreSupprimer13:49 09.01.2017
Un concours de beauté assez insolite a été organisé dans la ville chinoise de Zhengzhou, qui a élu son « Roi des cochons ». Oubliez le Roi lion! Le Roi cochon, qui pèse 750 kilos, a fait son entrée féérique dans la légende! Le porc a battu des dizaines d'adversaires lors d'un concours organisé le 8 janvier dans une ferme porcine de Zhengzhou (province du Henan).
Fort de ses 750 kilogrammes, ce porc géant a été nommé « le Roi des cochons », annonce le site de divertissement That's. Le nom du lauréat n'est pas précisé, mais sa taille est connue: le cochon géant mesure 2,1 mètres de long et 1,05 mètre de haut.
La Chine organise souvent des concours de beauté insolites.
En septembre 2014, la ville chinoise de Yichang (Hubei) a accueilli un concours destiné à déterminer la plus belle poule. Le concours s'est terminé par des enchères lors desquelles toutes les participantes ont été vendues. La reine de beauté a été évaluée à 5 000 yuans (685 euros).
https://fr.sputniknews.com/societe/201701091029498922-conchon-roi-chine-concours/
Quand Séralini démolit ses propres études
RépondreSupprimer9 Janvier 2017,
par Seppi
À propos de Mesnage et al., « An integrated multi-omics analysis of the NK603... »
- voir dessin sur site -
Figure 1
Pourquoi les données des deux années ont-elles été combinées ?
Le 19 décembre 2016, une équipe comprenant M. Gilles-Éric Séralini a publié une étude manifestement alter-scientifique prétendant qu'une variété GM de maïs tolérant l'herbicide glyphosate n'était pas « équivalente en substance » à sa contrepartie non GM. Il s'agit de « An integrated multi-omics analysis of the NK603 Roundup-tolerant GM maize reveals metabolism disturbances caused by the transformation process » (une analyse multi-omique intégrée d'un maïs NK603 tolérant au Roundup révèle des perturbations métaboliques dues au processus de transformation)
Sitôt publié, l'article a été décrié. En cause : de multiples malfaçons au niveau, essentiellement, de la conception de l'étude et de l'interprétation des résultats.
Le même jour (!), le journal le Monde – de M. Stéphane Foucart – s'est emparé de l'article pour titrer : « L’évaluation de la toxicité des OGM remise en cause ». Nous attendrons en vain un rectificatif à la lumière des nombreuses critiques qui privent l'étude de toute crédibilité scientifique.
Mais il y a un dommage collatéral remarquable à cet article : les auteurs ont utilisé pour leur étude des restes du maïs utilisé pour l'infâme « Long-term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize » (toxicité à long terme d'un herbicide Roundup et d'un maïs génétiquement modifié tolérant le Roundup) publié en septembre 2012 dans Food and Chemical Toxicology, rétracté en novembre 2013, et republié sous une forme modifiée essentiellement dans Environmental Sciences Europe en mars 2014.
Et ils n'ont pas mis en évidence de différences majeures entre le maïs GM produit avec désherbage avec du glyphosate et maïs GM produit sans recours à cette matière active ; suffisamment majeures pour être reflétées dans le résumé. Ils n'ont pas non plus mis en évidence de résidus de glyphosate dans le maïs désherbé avec cette matière active.
Il s'ensuit que les déclarations faites dans l'une des études valent aussi pour l'autre. Résultat ? Curieux, sinon cocasse.
On savait déjà que l'étude de 2012 ne valait pas un clou. On le voit aujourd'hui confirmé par une équipe qui comprend deux auteurs de ladite équipe, dont M. Gilles-Éric Séralini.
- voir dessin sur site -
toutes images de ses rats l'y nient
(Source : « Séralini republie son étude retirée » du 24 juin 2014)
C'est différent, donc ce n'est pas équivalent !
Le 19 décembre 2016, une équipe composée de Robin Mesnage, Sarah Z. Agapito-Tenfen, Vinicius Vilperte, George Renney, Malcolm Ward, Gilles-Eric Séralini, Rubens O. Nodari et Michael N. Antoniou publiait dans Scientific Reports « An integrated multi-omics analysis of the NK603 Roundup-tolerant GM maize reveals metabolism disturbances caused by the transformation process » (une analyse multi-omique intégrée d'un maïs NK603 tolérant au Roundup révèle des perturbations métaboliques dues au processus de transformation).
En résumé : les auteurs ont analysé par des moyens extrêmement sophistiqués, capables de détecter des différences insignifiantes, la composition chimique de deux maïs : un maïs GM dit « NK603 » parce qu'il porte l'événement du même nom qui lui permet de tolérer le glyphosate (le Roundup... de Monsanto) et un maïs déclaré « isogénique » dans le résumé (identique au précédent sauf pour la présence de la tolérance au glyphosate) et « quasi-isogénique » dans le texte ; c'est là une petite illustration des dérives sémantiques à des fins militantes. Le maïs GM a été produit selon deux itinéraires culturaux, l'un avec désherbage au glyphosate, l'autre sans glyphosate (sans que l'on sache comment il a été désherbé). Ils ont – évidemment – trouvé des différences. Faisons parler le résumé :
RépondreSupprimer« Les profils protéomiques des grains de maïs ont révélé des altérations des taux d'enzymes de la glycolyse et des voies métaboliques du cycle de l'acide citrique, qui reflétaient un déséquilibre du métabolisme énergétique. Les changements dans les protéines et les métabolites du métabolisme du glutathion étaient indicatifs d'un stress oxydatif accru. Les différences de métabolome les plus prononcées entre le NK603 et son homologue isogénique ont consisté en une augmentation des polyamines comprenant l'N-acétyl-cadavérine (2,9 fois), l'N-acétyl-putrescine (1,8 fois), la putrescine (2,7 fois) et la cadavérine (28 fois ), lesquels, selon le contexte, peuvent être soit protecteurs, soit responsables de toxicité. Nos résultats de profil moléculaire montrent que le NK603 et son témoin isogénique ne sont pas substantiellement équivalents. »
On notera le vocabulaire particulièrement chargé. Il y a des différences – évidemment – mais en l'absence de repères, il est impossible de leur attribuer un sens. Pourtant... « des altérations... », « un déséquilibre... », « un stress oxydatif accru... »
Sitôt publié, sitôt instrumentalisé
Le 19 décembre 2016 – à 12 h 53, précision utile pour démontrer la célérité de l'opération – M. Stéphane Foucart et Mme Clémentine Thiberge mettent en ligne « L’évaluation de la toxicité des OGM remise en cause ».
En chapô :
« Une nouvelle étude conteste les mesures utilisées pour estimer l’innocuité des OGM avant leur mise sur le marché. »
Nous ne nous lancerons pas dans une analyse détaillée. M. Matt McOtelett l'a fait de façon magistrale dans « Évaluations des OGM : y a-t-il un journaliste dans l’avion ? ». Mais, comme lui, nous nous arrêterons un instant sur la photo, qui contribue grandement à la mise en condition et à la désinformation.
- voir photo sur site -
Manifestation contre Monsanto, le 23 mai 2015 à Lyon.
Arrêtons-nous aussi sur la conclusion de l'article :
« "Les conséquences potentielles sur la santé restent incertaines, admet Robin Mesnage. Cependant, ce qui est certain, c’est que la création des OGM est faite à l’aveugle. Aujourd’hui, il est nécessaire d’établir une meilleure évaluation des effets non désirés des modifications génétiques." Pour le chercheur, ce nouveau type d’analyse en profondeur pourrait être considéré comme une première phase de l’évaluation des risques qui justifieraient ensuite une étude toxicologique plus poussée. »
C'est écrit par le journal qui, deux semaines plus tôt, avait publié une tribune, « Perturbateurs endocriniens : halte à la manipulation de la science » avec en chapô :
« Près de cent scientifiques dénoncent la fabrication du doute par les industriels, déjà à l’œuvre dans la lutte contre le changement climatique. »
RépondreSupprimerLes temps changent... les sujets changent... ce qui était condamné est ici encensé.
Sitôt publié, sitôt décrié
Scientific Reports est un journal du groupe Nature qui publie des articles qui « doivent être scientifiquement valides et techniquement solides du point de vue de la méthodologie et de l'analyse ». En l'occurrence, on peut douter du jugement des éditeurs, mais qui ne fait pas d'erreur ?
En l'occurrence aussi, la décision a été fort utile car le journal a un espace pour les commentaires. Et des commentaires, il y en a eu, dans un mélange qui pourrait intéresser des sociologues : à la fois sur le fond et sous la forme d'ad hominem contre les commentateurs s'étant exprimé sur le fond.
D'autres se sont aussi penché sur le sujet, avec des conclusions généralement dévastatrices soit dans le texte lui-même, soit dans les commentaires émanant de chercheurs, dont certains réputés :
En France, l'excellent La Théière Cosmique avec « Évaluations des OGM : y a-t-il un journaliste dans l’avion ? » ;
Genetic Literacy Project avec « Séralini paper: Molecular analysis shows GMO corn differs from non-GMO--Is difference meaningful? » ;
Sciblogs avec « Is GM corn really different to non-GM corn? » de M. Grant Jacobs ;
Biobeef Blog avec « I would appreciate your comment on a recently published study ».
Que peut-on reprocher à cette étude ? Petit florilège :
Il y a toutes les raisons de croire que les deux variétés utilisées (DK 2675 – conventionnelle – et DK 2678 – GM, tolérante au glyphosate) ne sont pas isogéniques, ni même quasi isogéniques. En d'autres termes, les auteurs se sont laissés abuser par le système de dénomination des hybrides de Dekalb (du groupe Monsanto).
entier ».
Extrait des commentaires :
Dubhslaine Michael Antoniou • 2 days ago
Except you did not use isogenic lines. You ordered seed from a catalog and called it good. Isogenic lines need to be made and cannot be purchased. I thought you had a plant breeder as an author on this paper. Surely they know that isogenic lines have to be made by backcrossing to a recurrent parent, and not just purchasing lines with similar numbers from a seed catalog. This is standard in the field and basic information that is taught to undergraduates. Your whole paper hinges on you having used isogenic lines, without that your conclusions are wrong and your paper is in need of retraction. Can you provide the pedigrees of the lines you used to show that they are isogenic ?
C'est un fait connu que des différences métabolomiques (relativement) importantes résultent des « séquelles » des rétrocroisements (les croisements répétés permettant d'introduire un caractère dans une lignée en maintenant, ou plutôt reconstituant, l'essentiel du génome de la lignée) et que les différences constatées ne peuvent pas être attribuées de manière certaine à la présence d'un transgène (voir par exemple ici – certes, les auteurs sont en partie de Monsanto) ;
RépondreSupprimerhttps://static-content.springer.com/image/art%3A10.1186%2F1477-5956-11-46/MediaObjects/12953_2013_Article_476_Fig1_HTML.jpg
Un graphique de « Comparative proteomic analysis of genetically modified maize grown under different agroecosystems conditions in Brazil », Sarah Zanon Agapito-Tenfen et al.
Les auteurs n'avaient aucun point de référence pour parler, comme dans le titre, de « perturbations métaboliques », lesquelles impliquent une anomalie par rapport à la variabilité que l'on trouve habituellement dans l'espèce maïs ; plus généralement, les inférences tirées des résultats des analyses sont sans fondement ;
Une partie des différences – s'agissant notamment des cadavérines et putrescines et de la tubuline – est vraisemblablement due à une contamination par un champignon.
Extrait des commentaires :
Mary Mangan Michael Antoniou • 2 days ago
Thanks for coming by. But this doesn't quite cover the problems with your data. It's helpful of you to confirm that you knew about this, and decided to ignore it in your analysis and discussion. But it still doesn't explain why the highest fold change protein in your list is a fungus product. Can you please be clearer on why you think the top fold change protein is fungal ?
Cela fait beaucoup ! Il serait par conséquent peu utile de creuser davantage – pour autant que ce soit possible car, comme souvent, les données détaillées manquent. Une molécule se trouve dans un échantillon à une dose x fois supérieure que dans tel autre échantillon ? Impossible de conclure que c'est bien ou mal, normal ou non... sans connaître les valeurs absolues, ni les valeurs couramment trouvées, en l'occurrence chez le maïs.
On peut néanmoins conclure que – n'ayant pas produit ces valeurs et comparé leurs données avec la gamme des valeurs normalement trouvées chez le maïs – les auteurs ont échoué à démontrer que « le NK603 et son témoin isogénique ne sont pas substantiellement équivalents ». Mais l'essentiel n'était-il pas de poser l'affirmation, fût-elle gratuite, comme une accroche pour l'instrumentalisation socio-politique ?
Pour le Monde de M. Foucart ?
L'art d'accommoder les restes
Les auteurs écrivent :
« Les grains de maïs analysés dans cette étude ont été utilisés auparavant pour nourrir des animaux de laboratoire qui faisaient partie d'une étude chronique (2 ans) portant sur les effets toxiques potentiels découlant de la consommation de ce maïs GM tolérant le Roundup NK603. »
RépondreSupprimerCette étude précédente, c'est « Long-term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize » (toxicité à long terme d'un herbicide Roundup et d'un maïs génétiquement modifié tolérant le Roundup) publié en septembre 2012 dans Food and Chemical Toxicology, rétracté en novembre 2013, et republié sous une forme modifiée essentiellement sur la forme dans Environmental Sciences Europe en mars 2014.
Il s'ensuit que des affirmations faites dans la nouvelle étude s'appliquent, le cas échéant, aussi à l'ancienne. Et inversement. En fait, c'est le dit tout autant que le non-dit.
On apprend donc maintenant, par exemple, que le maïs a été produit sur des terres qui ne sont pas homogènes, avec un drainage « imparfait » ; qu'on a fertilisé avec du lisier, ce qui n'est pas non plus un gage d'homogénéité des conditions de culture ; que les parcelles étaient éloignées les unes des autres de 85 mètres, ce qui n'est pas anodin du point de vue des variations dans les conditions microclimatiques... Faut-il aussi comprendre que, pour éviter les effets de bordure, on a entouré les champs – GM et non GM – de huit rangs de maïs non GM ? Tout cela témoigne, au minimum, d'un manque d'expertise dans l'expérimentation en dehors du laboratoire ; et jette des doutes sérieux sur les résultats de laboratoire, qu'il s'agisse des rats de 2012 ou des analyses -omiques de 2016.
Il y a plus important peut-être pour les analyses -omiques publiées en 2016 : elles ont été effectuées sur du maïs qui a dû être produit, au plus tard, en 2010 et 2011. Eh oui ! Il nous faut deviner sur les années tant de production du maïs que de réalisation des analyses... Comment a été conservé le maïs ? Quelles altérations ?
Les lots des deux années de production ont aussi été mélangés, alors qu'il y avait, à portée de main, une occasion de tester la variabilité inter-annuelle. Mais on peut penser que cela aurait révélé des différences susceptibles de brouiller le message...
Désherbé au glyphosate... et il n'y a pas de glyphosate dans le grain
Il y a une affirmation importante dans la partie « matériels et méthodes » :
« Tous les échantillons de maïs ont été analysés pour un total de 423 résidus de pesticides par SGS Institut Fresenius GmbH (Berlin, Allemagne), y compris le glyphosate et son métabolite AMPA. Aucun des contaminants pesticides n'a été détecté dans aucun des échantillons (fichier supplémentaire 2). »
À l'évidence, ces analyses avaient été effectuées pour les besoins de l'étude sur les rats. On avait rapporté dans l'article correspondant :
« Toutes les formulation alimentaires se composaient de régimes équilibrés, mesurés chimiquement comme équivalents en substance sauf pour le transgène, sans pesticides contaminants dépassant les limites standards. »
Pourquoi n'a-t-il pas été signalé que le maïs GM désherbé au glyphosate ne contenait pas de résidus de glyphosate ?
RépondreSupprimerLes canons de la rigueur rédactionnelle et de la transparence l'auraient exigé. Ce qui a été tu en 2012 est en partie repris dans la partie « discussion » de 2016 avec une autre affirmation :
« Notre étude a révélé des différences importantes de profil métabolomique entre le NK603 qui a été pulvérisé ou non avec du Roundup pendant la culture (Fig. 2). Cela a été surprenant parce que l'application unique de cet herbicide avait eu lieu avant le développement des épis de maïs. De plus, nous n'avons pas détecté de résidus de glyphosate ou d'AMPA dans les échantillons de grains de maïs de l'essai. »
Dans la partie « discussion » de 2016 il y a aussi :
« L'analyse de composition biochimique standard n'a révélé aucune différence particulière entre les différents types de maïs testés. »
Cela infirme incidemment l'affirmation du résumé selon laquelle « le NK603 et son témoin isogénique ne sont pas substantiellement équivalents » – à moins de vouloir rapporter le principe d'équivalence à des micro-différences révélées par des analyses multi-omiques.
Séralini c. Séralini
Mais résumons pour la comparaison entre maïs HT (NK603, hybride DKC2678) désherbé ou non au glyphosate :
pas de glyphosate ni d'AMPA dans le maïs HT désherbé au glyphosate ;
pas de différence particulière de composition biochimique ;
quoi qu'en disent les auteurs dans leur discussion, pas de différences notables établies par leurs analyses multi-omiques ; en effet, s'il y en avait eu, les auteurs n'auraient pas manqué d'en faire état dans leur leur résumé, ou encore dans la littérature militante (voir par exemple ici).
Il faut vraiment chercher dans le texte de l'article pour trouver un indice, noyé dans le gloubiboulga de considérations manquant souvent de pertinence scientifique (mais pas du point de vue de l'instrumentalisation militante) : dans les comparaisons par paires entre maïs GM désherbé au glyphosate ou non, les auteurs n'ont trouvé qu'une – seule – protéine présentant une différence statistiquement significative.
À quoi sont alors dues les différences qu'ils ont trouvées dans leur fameuse et infâme étude sur les rats de 2012 ? Tant en 2012 qu'en 2016, les auteurs se sont livrés à des exercices de cascadeurs de la supputation, de haute voltige de l'hypothèse. Mais cela ne repose sur rien de bien consistant. En 2012, c'était notamment un échafaudage théorique à partir de l'acide caféique et de l'acide férulique. Admirez la dernière audace (et le mot « suggéré » qui contraste tant avec la gesticulation médiatique passée) :
« Les troubles métaboliques observés dans notre étude peuvent aider à comprendre les effets négatifs sur la santé suggérés après la consommation chronique de ce maïs GM. Les modifications des concentrations de métabolites dans les grains pourraient être directement liées aux effets pathogènes dus à certains composés actifs dont on sait qu'ils sont toxiques. »
On savait déjà que l'« étude » sur les rats de 2012 qui a fait couler tant d'encre et de salive – pour quasiment tomber dans les oubliettes, même de l'activisme anti-OGM et anti-glyphosate – « ne vaut pas un clou », pour reprendre le verdict de M. Gérard Pascal.
RépondreSupprimerMesnage et al. viennent de nous en administrer une nouvelle – éclatante – démonstration.
L'innommable couverture de l'Obs du 20 septembre 2012
Hilarant ou consternant ?
Un financement par une entité militante...
On ne saurait quitter ce sujet, pour le moment du moins, sans signaler que ce travail a été financé par la Sustainable Food Alliance. C'est une « non-profit », opaque, enregistrée dans un paradis fiscal, le Delaware. Elle dit lever des fonds et distribuer des financements à des organisations actives dans le domaine de l'agriculture et de l'alimentation durables.
Un détournement par M. Marc Lavielle, dans « Y'a quelque chose qui cloche là-dedans ! » du 29 septembre 2012
Les financeurs habituels de l'équipe de M. Séralini ne sont pas au rendez-vous;mais on observera que les maîtres d'œuvre sont du King's College de Londres auxquels se sont joints, outre M. Séralini, des chercheurs de hauts lieux de l'alterscience brésilien (CropScience Department, Federal University of Santa Catarina) et norvégien (Genøk).
…menant à un texte exploitable par le militantisme...
Il n'est dès lors pas surprenant de voir que le texte est épicé de références anxiogènes sur les méfaits de telle ou telle substance trouvée en excès dans l'un ou l'autre échantillon. Voici un exemple :
« Il a été rapporté que la putrescine et la cadavérine sont des potentialisateurs des effets de l'histamine, et toutes deux ont été impliquées dans la formation de nitrosamines cancérogènes avec du nitrite dans des produits carnés. »
Il y a des activistes qui se sont évidemment emparés de cette rhétorique, comme dans cet article de Mme Zen Honeycutt, de Moms Across America. Un grand moment de divertissement !
Les élucubrations de Zen Honeycutt :
The paper points out some disturbing changes and impacts from the genetic engineering:
Regarding the presence of cadaverine and putrescine: “toxicological effects such as nausea, headaches, rashes and changes in blood pressure are provoked by the consumption of foods with high concentrations of polyamines (cadaverine and putrescine) 56.
This section reminded me of when my family went out to eat and my son ate a corn tortilla and onion rings, likely cooked in GMO corn or canola oil, and within minutes he had nausea, headache, rash, and felt like he would faint. The area around his mouth went white and he began shaking. After getting up and walking around, he improved, but he is now determined to only eat organic, and his health has benefited tremendously.
...sans qu'il y ait, bien sûr, de conflits d'intérêts...
Ce n'est pas une surprise, les auteurs déclarent qu'il n'y a pas de conflits d'intérêts... oups ! D'intérêts financiers. Interprétez cette restriction comme vous voudrez...
Mais, comme nous l'avons exposé ci-dessus, cet article de Mesnage et al. a été instrumentalisé le jour même de sa publication par un article paru dans le Monde, « L’évaluation de la toxicité des OGM remise en cause » sous la plume de M. Stéphane Foucart et Mme Clémentine Thiberge.
RépondreSupprimerC'était le 19 décembre 2016...
...jour de la publication, toujours dans le Monde, de « La recherche sur les OGM est minée par les conflits d’intérêts », sous la plume de Mme Stéphane Horel, instrumentalisant l'article alter-scientifique stigmatisant la recherche sur les OGM pour cause de conflits d'intérêts de Guillemaud et Bourguet (voir ici, ici et ici).
- voir dessin sur site -
Le dessin qui illustrait l'article du Monde.
Extrait de l'article.
...mais un complot !
Le CRIIGEN n'a pas publié d'annonce sur son site. C'est tout de même curieux ! Trois des auteurs de l'article sont membres du conseil scientifiques du CRIIGEN...
En revanche, il y a eu de modestes annonces sur Facebook. Avec ce message le 20 décembre 2016, lendemain de la publication de l'article alter-scientifique :
« Criigen n'hésitez pas à diffuser l'article au maximum.. visiblement, il dérange , semblerait qu'il y ait des pressions pour qu'il soit peu médiatisé .. »
point seralini
(Source : « Nouvelle étude Séralini : quand les rats de Monsanto sont gavés au RoundUp » du 22 juin 2015)
http://seppi.over-blog.com/2017/01/quand-seralini-demolit-ses-propres-etudes.html
L'analyse comportementale de certaines personnes défaillantes mérite tout de même l'effort de l'expliquer:
SupprimerEn premier lieu, compte tenu que depuis des millions d'années TOUT ce qui nous entoure est 100 % OGM (fabriqué par 'mère nature' qui emploierait au noir le vent, les pluies ainsi que des abeilles serviles à butiner des fleurs sans se nettoyer les pattes avant d'y entrer !!), l'opinion de ces 'Dirigeants' qui se prennent pour des scientifiques sans JAMAIS en avoir fait la moindre étude !!!, tend à se développer via merdias pour en faire accepter cet handicap d'attardé mental !
Or, il se trouve (si-si, çà existe !) des gens normaux pour leur répliquer que: 'depuis des millions d'années des milliards de kilomètres cubes d'eaux de pluies, des fleuves & des rivières se sont (et continuent à le faire !) répandu/déversé dans les océans SANS QUE LEUR NIVEAU NE S'ÉLÈVE !! contrairement à ce que peuvent dire des enculés du ministère où la glace qui pourrait fondre serait d'en exposer un volume supérieur en eau à celui de la glace !!!'.
Et que, tout est fait pour (lobbying) lutter contre le développement d'entreprises 'Monsanto et al.' non pas par dangerosité des produits fabriqués mais seulement contre ceux qui osent encore au 21 è siècle faire persister/voire développer la paysannerie qui ose encore donner à manger à tout le monde alors qu'une bonne famille vaut mieux que mille guerres !
D'où le conflit d'intérêt montrant que les marchandises importées de pays où n'existe pas la 'réglementation européenne' sont totalement aptes à siéger dans toute assiette acceptant la merde en guise de purée !
« Les mortalités massives d'abeilles dues principalement aux pesticides agricoles » ? Baliverne #12
RépondreSupprimer7 Janvier 2017,
par Seppi
Glané sur la toile 114
Un clip et un article d'Agriculture et Environnement
Il y a deux manières de diffuser quelques vérités dérangeantes sur la mortalité des abeilles. Enfin, diffuser fort modestement car, les vérités étant dérangeantes, elles n'intéressent guère les médias bien accrochés à leur fond de commerce des « pesticides tueurs d'abeilles » ; et encore moins les activistes et certains ministres à la fibre militante.
L'une, c'est le petit clip : « Les mortalités massives d'abeilles dues principalement aux pesticides agricoles / BALIVERNE #12 ». Le texte en est repris ici.
L'autre, c'est l'analyse plus détaillée. Cela donne « Fraude et crise sanitaire : les deux fle´aux de l’apiculture franc¸aise ». Avec ce graphique qui résume bien la situation.
(Source)
Nos amis d'Agriculture et Environnement notent à propos du dispositif de surveillance des mortalités d’abeilles en fonction des signalements des apiculteurs, mis en place par les autorités françaises:
« Le bilan 2015, publié dans l’indifférence médiatique, a recensé 195 alertes. Et, après enquête, il a pu être déterminé que 40% de ces alertes concernent des maladies dont principalement le Varroa (un acarien parasite), un virus, une bactérie dénommée "loque américaine" et le champignon Nosema. »
Le fond de commerce anti-pesticides vaut bien quelques silences pesants des services officiels...
La vraie vérité est toutefois que la Direction Générale de l'Alimentation (DGAL) du Ministère de l'Agriculture n'a pas fait beaucoup d'efforts pour publier son bilan.
Varroa sur une nymphe
Faisons un peu de complotisme : c'est à croire que ce bilan est trop politiquement incorrect : il dédouane en grande partie les pesticides, au moins pour les mortalités massives – et sape donc le fond de commerce anti-pesticides ; y compris celui de notre ministre de l'agriculture adepte d'une fumeuse « agro-écologie » dont nous attendons toujours une définition précise, ainsi que de notre ministre de l'environnement adepte... non ce serait trop long à décrire. Pire, dans les cas où des pesticides sont en cause dans des signalements de mortalité (4 %), l'une des substances pointées du doigt dans le bilan est le spinosad, un insecticide utilisé en agriculture biologique.
Il semble que la seule source primaire de l'information soit un article de M. Fayçal Meziani, référent-expert national « apiculture, pathologie des abeilles » à la DGAL, « La surveillance officielle des mortalités massives aiguës des abeilles – Bilan 2015 et perspectives » paru dans La Santé des Abeilles No 275 de septembre-octobre 2016.
...sans parler de l'UNAF !
En a-t-on parlé au 21e Congrès National de l’Apiculture Française organisé par l'Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) à Clermont-Ferrand du 27 au 30 octobre 2016 ? Aucune trace sur Internet.
RépondreSupprimerEn fait, il est remarquable que le programme final de l'événement prévoyait une table ronde sur : « Pesticides et impacts sur l’abeille : quelle prise en compte politique par les pouvoirs publics ? » avec « Un représentant de la Direction générale de l’alimentation au ministère de l’Agriculture (en attente de confirmation) ». Faisons à nouveau dans le complotisme : l'annonce du participant mystère relève-t-elle de la supercherie (c'est assez fréquent, les annonces de participants dont les organisateurs savent d'avance qu'ils ne viendront pas) ? Inversement, était-ce la manière diplomatique de la DGAL de refuser de se frotter à un panel très majoritairement militant ?
Mais il y a le Réseau Biodiversité pour les Abeilles
Quelques journaux de la presse spécialisée agricole ou apicole ont repris un article publié dans publié dans La Santé de l’Abeille No 275 et faisant l'objet d'un communiqué de presse du Réseau Biodiversité pour les Abeilles. Extrait :
« Les pesticides, on en parle beaucoup. Sans doute trop !
La responsabilité des produits phytosanitaires par des intoxications ayant conduit à des mortalités d’abeilles apparaît à nouveau comme très réduite. Selon le bilan de la DGAL, ces cas ne concernent que 4% des cas de mortalité. Parmi les substances pointées du doigt, le Spinosad émerge. C’est un insecticide utilisé en agriculture biologique. [...]
Selon Réseau Biodiversité pour les Abeilles, il est temps de se rendre à l’évidence et de prendre acte des résultats de ces enquêtes qui, années après années, affichent une continuité et une cohérence dans leurs conclusions. Dès lors, pourquoi continuer à refuser de voir la réalité en face en maintenant un focus manifestement disproportionné sur les pesticides et en s’obstinant de refuser de traiter les véritables sujets, à commencer par la lutte contre le Varroa par un accompagnement des apiculteurs avec des formations adaptées à un métier de plus en plus complexe. Des intoxications liées aux produits phytosanitaires existent. Il faut bien entendu y répondre mais sans en faire l’arbre qui cache la forêt. "Ce sont avant tous les apiculteurs qui doivent supporter les conséquences de ces mauvais choix" rappelle Philippe Lecompte.
"La France continue de perdre ses abeilles quand d’autres pays développent leur cheptel, à situation environnementale comparable. L’année 2016 est une année noire pour l’ensemble de la filière. C’est la pire de toute notre histoire. On ne compte plus les apiculteurs qui mettent la clé sous la porte. La production nationale s’est effondrée à 8 000 tonnes. Il y a urgence. Nous sommes déjà dans le mur mais il faut maintenant en sortir et reconstruire" conclut-il. »
Chronique d'une gabegie assumée
« ... résultats de ces enquêtes qui, années après années... » ? Il faut beaucoup chercher sur Internet pour documenter cette assertion. Il se trouve que le bilan de 2015 avait été présenté dès janvier 2016. Une autre présentation de M. Meziani, de décembre 2014, montre le caractère récurrent des constatations.
Le constat global fait par Agriculture et Environnement, tel que résumé par Forumphyto :
« D’autre part, et c’est ce qui fait l’intérêt spécifique de cet article d’A&E, il analyse plus généralement le « profond "malaise" apicole » de la France. Malaise lié à différents aspects :
RépondreSupprimer– Une profession éclatée, désemparée : De nombreux producteurs se sentant hors "système" refusent ne serait-ce que de déclarer leurs ruches.
– L’échec apicole de Stéphane Le Foll. La production de miel stagne, voire baisse, malgré son plan d’action national.
– Une fraude généralisée : ajout de sirop, faux e´tiquetage ou origine masque´e.
– L’incurie, voire l’incompétence des pouvoirs publics face à cette fraude.
Les professionnels sérieux de cette filière alarment en vain les pouvoirs publics sur ces aspects. »
Il y a trois raisons... la fraude, la fraude et la fraude
Le Syndicat des Producteurs de Miel de France (SPMF) a tiré les conclusions suivantes de son « Analyse économique novembre 2016 » :
« En résumé, il y a trois raisons aux dysfonctionnements que l’on constate sur le marché : A. La première c’est la fraude. [|...] B. La deuxième c’est la fraude. [|...] C. La troisième c’est la fraude. »
C'est une coïncidence : le journal de 20 heures de France 2 du vendredi 6 janvier 2016 a proposé une « Enquête : la vraie nature du miel ». Intéressant pour qui sait décrypter !
Il ne nous est pas donné tous les jours l'occasion de voir un exportateur (il est chinois, mais il ne faut pas s'attacher à cette particularité) proposer de frauder à condition que ce soit indiqué dans le contrat...
Nous retiendrons aussi la comparaison – vers 5 : 30 – des prix du miel d'acacia de France et du miel toutes fleurs d'importation pour justifier l'activité importatrice de l'entreprise. Et la conclusion :
« Une guerre des prix sans pitié pour les apiculteurs français. Malgré leur faible production, ils ont du mal à vendre leur miel aux industriels. Un dixième de la récolte n'a toujours pas trouvé preneur. »
http://seppi.over-blog.com/2017/01/les-mortalites-massives-d-abeilles-dues-principalement-aux-pesticides-agricoles-baliverne-12.html
SupprimerComme je l'avais précédemment relaté, la mortalité des abeilles est due en premier lieu: aux éoliennes (qui en tuent des milliards chaque jour et autant d'oiseaux !) et, dans la prolifération exceptionnelle de parasites due aux non-traitement de certaines cultures où elles se développent désormais).
http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/06/abeilles-atteintes-dalzheimer-la.html
http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/06/pas-plus-loin-que-le-bout-de-leur-nez.html
http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/06/analyses-deau-de-pluie-tres.html
https://www.youtube.com/watch?v=4TFlLhhARhc
http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/09/un-tiers-du-peuple-britannique-ne-en.html
http://educate-yourself.org/mc/
https://rudy2.wordpress.com/
Les services secrets US attribuent des adresses aléatoires sur Tor aux «hackers russes»
RépondreSupprimer17:01 09.01.2017
Surutilisé, le terme de «hackers russes» fait déjà ridicule. Mais pas pour les services secrets américains qui trouvent toujours leurs traces là où il n'y en a pas. Cette fois, c'est sur le réseau informatique Tor que ces hackers omniprésents réalisent leurs méfaits. Dans un rapport du renseignement américain sur la cyberactivité « malveillante » de la Russie à l'approche de la présidentielle aux États-Unis, des centaines de points d'accès de Tor (le projet Tor est un réseau informatique superposé mondial permettant d'anonymiser la source d'une session de navigation Web ou de messagerie instantanée) ont été qualifiés de suspects.
Le rapport présente une liste de 876 adresses IP considérées comme suspectes, c'est-à-dire liées aux mystérieux hackers russes qui font dernièrement les grands titres des médias. Le journaliste Micah Lee n'est pas resté passif face à cette nouvelle et a souhaité vérifier si une personne de la liste de « hackers » avait visité son blog personnel. Le fruit de sa recherche est contenu dans l'article titré « Le gouvernement US croit que des milliers d'hackers russes lisent probablement mon blog. Ils ne le font pas ». Le fait est que 367 adresses (environ 42% de la liste) sont des nœuds de sortie du réseau anonyme Tor — les derniers serveurs dans la chaîne de la connexion, effectuant le rôle du maillon principal entre le client de Tor et l'Internet public.
Le renseignement américain a apparemment supposé que les hackers se servaient en tout cas de Tor pour accéder aux sites gouvernementaux américains et ont ajouté, sans vérifier, toutes les adresses IP « suspectes » à la liste. Le rapport préparé par la CIA, le FBI et la NSA et dont la version abrégée a été publiée le 6 janvier, affirme que le président russe Vladimir Poutine en personne a donné l'ordre de lancer une campagne visant à influer sur le processus politique aux États-Unis et à discréditer la candidate démocrate Hillary Clinton.
Le renseignement accuse notamment la Russie d'avoir piraté les sites du Parti démocrate, et ce tout en refusant de fournir les preuves en raison du « caractère secret » du document. En cela, les conclusions du renseignement américain sur les « opérations secrètes russes pour miner l'élection » se révèlent basées sur des sources telles que des reportages de la télévision russe ou les réseaux sociaux. Pratiquement la moitié du rapport est consacrée à la chaine de télévision russe RT et à l'agence de presse Sputnik. Certaines informations appelées à appuyer leurs dires datent d'il y a cinq ans.
https://fr.sputniknews.com/international/201701091029504689-hackers-russes-tor/