- ENTREE de SECOURS -



jeudi 3 novembre 2016

Une stratégie long terme claire permet d'écraser toutes les difficultés qui se présentent


Ce n'est pas toujours facile de vouloir concrétiser des projets en démarrant de zéro. Mais définitivement, quand on a décidé un truc et que c'est une certitude au fond de soi, peu importe les emmerdes opérationnelles du court terme. Les choses finissent par avancer et c'est très excitant à vivre.

http://www.objectifeco.com/entreprendre/strategie-et-croissance/une-strategie-long-terme-claire-permet-d-ecraser-toutes-les-difficultes-qui-se-presentent.html

30 commentaires:

  1. Deereper endoctriné par des directives politiques agricoles (qu'il compare aux nazis) se lance dans... le bio ! (qui affamait et paupérisait tous les pays pendant des milliers d'années jusqu'à la découverte des médicaments pour les plantes).
    Le top étant bien sûr le nouveau farmer nicaraguayen qui ne connaît rien à l'agriculture mais comme les politiques qui se prennent pour des scientifiques lui, donne des conseils !

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  2. L'excès de réserves pétrolières aux USA bloque le prix du baril


    15:11 03.11.2016


    Mauvaise nouvelle pour le marché pétrolier: la semaine dernière, les réserves pétrolières américaines ont bondi de 3,1% (14,4 millions de barils) pour atteindre 482,6 millions de barils alors qu'on attendait une hausse de seulement 1,58 million de barils. Ces données de l'Agence d'information sur l'énergie (EIA) ont encore fait chuter les prix. Ce genre de nouvelles est toujours sensible pour le marché mondial du pétrole car toute information relative aux réserves a une répercussion sur les prix.

    La hausse qui vient d'être annoncé, dépassant largement les attentes, ne pouvait donc rien présager d'autre qu'un effondrement du marché. Il ne s'est pas fait attendre: le baril de Brent a chuté jusqu'à 47 dollars alors qu'il avait enfin dépassé la barre des 50 dollars récemment.

    A première vue, la raison de l'augmentation des réserves pourrait paraître étrange étant donné qu'elle est due à la hausse du nombre de puits de forage aux États-Unis. Autrement dit, en dépit de la crise et des prix bas, les compagnies pétrolières américains ne diminuent pas mais augmentent le nombre de puits en activité. Cette augmentation sur fond de crise de surproduction signifie que les USA ont réussi à accomplir une révolution technologique dans la production pétrolière, permettant de réduire significativement son coût.

    Ces circonstances pourraient affecter la réunion des membres de l'Opep et d'autres pays producteurs de pétrole prévue le 30 novembre à Vienne pour s'entendre sur le gel de la production pétrolière par les acteurs principaux, ce qui devrait provoquer un "nouvel épisode" d'augmentation des prix. Les informations sur les réserves américaines témoignent donc qu'à moyen terme l'excès de pétrole sur le marché ne sera pas surmonté, même malgré les éventuelles démarches de l'Opep.

    https://fr.sputniknews.com/presse/201611031028519200-usa-marche-petrolier/

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  3. Deux ans après la fin de leur mandat, les commissaires européens continuent de toucher un salaire


    3 nov. 2016, 16:47


    Karel De Gucht, ex-commissaire européen et actuellement membre du conseil de surveillance de la société sidérurgique ArcelorMittal et de la société de télécommunications Proximus
    Bien qu'ayant quitté leur poste en 2014, 16 anciens commissaires européens de la Commission José Manuel Barroso perçoivent toujours des versements mensuels d'au moins 8 333 euros, rapporte l'hebdomadaire allemand Die Zeit.

    Pour éviter tout conflit d’intérêt et empêcher les commissaires d’accepter des postes clés dans les secteurs de l’industrie immédiatement après avoir quitté leur poste à la Commission européenne, les ex-commissaires continuent de toucher une «allocation transitoire», qui n’est ni plus ni moins que l’équivalent de leur salaire faramineux.

    C’est ce que révèle le quotidien allemand Die Zeit, qui indique avec ironie que la plupart des commissaires concernés ont depuis belle lurette retrouvé de hauts postes extrêmement bien rémunérés en tant que lobyyistes, gestionnaires ou membres d’autres bureaux politiques.

    Dans la liste (obtenue par le quotidien allemand) de ces ex-commissaires européens ayant déjà «switché» vers un autre poste mais continuant de toucher leur salaire de commissaire européen, figurent notamment des personnalités telles que Karel De Gucht, actuellement membre du conseil de surveillance de la société sidérurgique ArcelorMittal et de la société de télécommunications Proximus, Connie Hedegaard, membre du conseil de surveillance de la société énergétique Danfoss, ainsi que Ferdinando Nelli Feroci, qui a occupé le poste de commissaire auxiliaire pendant environ quatre mois en 2014 et Dacian Ciolos, aujourd'hui Premier ministre de Roumanie.

    En septembre dernier, la nomination de l'ex-président de la commission européenne José-Manuel Barroso à un haut poste chez Goldmann Sachs avait provoqué un tollé. L'intéressé s'était défendu en affirmant avec ironie que la grande banque n'était pas «un cartel de la drogue».

    Lire aussi
    Pour José Manuel Barroso, Goldman Sachs «n'est pas un cartel de drogue»

    Plus tôt cette année, la durée maximale des prestations, qui repose sur une loi datant de 1967, a été raccourcie passant de trois à deux ans, bien que cela ne s'applique qu'aux nouvelles nominations.

    (suite en dessous:)

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  4. «Globalement, nous n'avons aucun problème avec le système d'allocation de transition. Sauf qu'il devrait uniquement servir à empêcher les conflits d'intérêts [...], or ce système ne fonctionne pas», a déclaré à Die Zeit Vicky Cann de l'ONG Corporate Europe Observatory, qui analyse le fonctionnement des lobbies et des grandes entreprises.

    Voici la liste complète des ex-commissaires européens qui continuent de percevoir leur copieuse «allocation transitoire» : Joaquín Almunia Amann, Espagne ; László Andor, Hongrie ; Tonio Borg, Malte ; Dacian Ciolos, Roumanie ; Maria Damanaki, Grèce ; Karel De Gucht, Belgique ; Jacek Dominik, Pologne ; Štefan Füle, République tchèque ; Connie Hedegaard, Danemark ; Siim Kallas, Estonie ; Janusz Lewandowski, Pologne ; Ferdinando Nelli Feroci, Italie ; Andris Piebalgs, Lettonie ; Janez Potocnik, Slovénie ; Algirdas Šemeta, Lituanie ; Androulla Vassiliou, Chypre.

    Lire aussi : Barroso chez Goldman Sachs : la médiatrice européenne exige des explications de Bruxelles

    https://francais.rt.com/international/28412-deux-ans-apres-fin-mandat-commissaires-europeens-salaire

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  5. Julian Assange : «Daesh a été créé en grande partie par ceux qui ont financé la fondation Clinton»

    4 nov. 2016, 06:01


    Le fondateur de l’organisation lanceuse d’alerte WikiLeaks a accordé un entretien exclusif au journaliste australien John Pilger, revenant sur les fuites d’emails d’Hillary Clinton qui s’invitent dans la campagne de la présidentielle américaine.

    Julian Assange a abordé les relations qu’entretient Hillary Clinton avec des pays comme l’Arabie saoudite ainsi que les chances de victoire de Donald Trump.

    «Les Saoudiens, les Qataris, les Marocains, les Bahreïniens, surtout les deux premiers, donnaient tout cet argent à la fondation Clinton, alors qu’Hillary Clinton était secrétaire d’Etat et le Département d’Etat approuvait des ventes d’armes massives, en particulier à l’Arabie saoudite», a ainsi rappelé Julian Assange.

    WikiLeaks, essaie-t-il de pousser Donald Trump dans la Maison Blanche ?

    Selon le fondateur de Wikileaks, Donald Trump n’a que peu de chances de s’imposer car il ne reçoit le soutien d’aucune partie de l’establishment, au contraire d’Hillary : «Personne de l’establishment ne le soutient, peut-être à l’exception des évangélistes, si on peut les considérer comme faisant partie de l’establishment. Mais les banques, les renseignements, les fabricants d’armes, les puissances financières étrangères, ils sont tous réunis derrière Hillary Clinton».

    Retrouvez l’intégralité de l’interview de Julian Assange le 6 novembre en exclusivité sur RT.

    En savoir plus : Hillary Clinton «dévorée vivante par ses ambitions», Julian Assange s’exprime en exclusivité sur RT

    https://francais.rt.com/international/28446-julian-assange-daesh-financeur-fondation-clinton

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  6. Paca : Les Républicains et FN votent ensemble une motion anti-migrants


    4 nov. 2016, 05:55 - Avec AFP


    Le conseil régional de Paca, présidé par Christian Estrosi a adopté le 3 novembre une motion présentée par sa majorité contre l'accueil de migrants, votée également par l'opposition FN, qui n'en a pas moins crié au «plagiat».

    «Accueillir plus de 1 000 clandestins d'ici à la fin 2016 semble à la fois irréaliste et irresponsable», énonce le texte, qui prévoit que les présidents d'exécutifs locaux «soient saisis» et «puissent s'opposer» à l'accueil de migrants clandestins et soutenir les communes qui s'y opposent.

    La Région Paca, qui ne compte plus que des conseillers régionaux de droite et d'extrême-droite depuis les régionales de 2015, «s'oppose par tous les moyens légaux à l'établissement de mini Jungles de Calais», est-il écrit.

    Avant le vote de la motion, la présidente du groupe FN, Marion Maréchal-Le Pen, avait accusé le président de région Christian Estrosi de «plagiat» arguant avoir déposé une motion similaire avant le groupe LR.

    «Probablement pris de cours par cette initiative et gêné à l'entournure de devoir voter une motion du FN, [Christian Estrosi] a lui-même déposé dans la foulée une motion quasiment identique en un peu plus soft», a-t-elle dit.

    «Christian Estrosi se rend compte que nous sommes devenus incontournables [...] et se sent obligé de tenir compte de nos propositions, voire de les plagier.»

    «Marion Maréchal, vous pensez qu'on a besoin de vous plagier ?», lui a demandé Christian Estrosi. «Vous n'avez plus d'oxygène, vous êtes sous respiration artificielle, vous vous sentez obligés de courir dernière n'importe laquelle de nos initiatives», lui a-t-il dit.

    La motion FN ne comporte «pas un seul espace d'humanité pour faire la différence entre les clandestins et ceux qui doivent bénéficier du droit d'asile», a-t-il déclaré.

    «La vérité c'est que vous confondez tout [...] car vous voulez instrumentaliser les peurs et les angoisses légitimes des Français.»

    Dans sa motion, le FN engageait la Région «à s'opposer au plan d'accueil des migrants» et à «ne verser aucune subvention» aux associations d'aide aux migrants.

    Après ces passes d'armes, les élus régionaux FN ont finalement voté en faveur de la motion présentée par les Républicains, adoptée à l'unanimité moins une abstention. La motion présentée par le FN a quant à elle été rejetée par la majorité régionale.

    La gauche n'est pas représentée dans l'hémicycle de Paca, conséquence du retrait des socialistes dans l'entre-deux-tours, pour faire barrage à l'extrême droite.

    «En votant avec le Front National cette motion, le président de la Région Paca a déserté le terrain des valeurs, de l’éthique et du sens républicain», a réagi le Parti socialiste dans un communiqué, accusant la droite de faire «thème et thèse communs» avec l'extrême droite.

    Christian Estrosi «a tourné le dos à celles et ceux qui croient qu’il existe une différence entre les Républicains - les vrais - et une extrême-droite qui ne l’est pas», poursuit le PS.

    Lire aussi : En pleine grogne policière, Christian Estrosi accuse la CGT d’avoir appelé à «frapper» des CRS

    https://francais.rt.com/france/28445-paca-elus-republicains-fn-votent-ensemble-motion-anti-migrants

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    1. La France (entr'autres) est devenue LE pays d'accueil de TOUS les réfugiés-terroristes du monde !

      Ces nouveaux 'sans-papiers' (Hahahaha !) miséreux venus en avions, ou voitures (mais non à pieds !!) attendent donc a leur arrivée (par millions) de trouver de quoi se nourrir, où loger et avoir une allocation jusqu'à ce qu'ils se trouvent un... travail !!!

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  7. «Je ne vote pas avec mon vagin !» : Susan Sarandon ne choisira pas Hillary Clinton


    4 nov. 2016, 12:31


    Susan Sarandon (actrice dans 'Thelma & Louise') a annoncé qu'elle ne voterait pas par solidarité féminine pour Hillary Clinton, même pour empêcher la victoire de Donald Trump. «Clinton gagnera : elle a le soutien des néoconservateurs, de la presse et des réseaux», a-t-elle déploré.

    Interrogée sur ses opinions politiques dans le cadre de l'élection présidentielle qui se tiendra le 8 novembre prochain, l'actrice américaine Susan Sarandon a catégoriquement exclu de voter pour la candidate démocrate en vertu du fait qu'elle est une femme. «Je ne vote pas avec mon vagin !», a-t-elle déclaré.

    Lire aussi
    Jill Stein : les Américains choisissent entre un «protofasciste» et une «reine de la corruption»

    Renvoyant dos à dos Hillary Clinton et Donald Trump, la comédienne a dit ne pas vouloir «choisir entre le moindre de deux maux». Sa préférence irait d'ailleurs à Jill Stein, candidate du parti écologiste. «Nous devons en finir avec le bipartisme», a-t-elle affirmé, expliquant son choix. Elle souhaiterait ainsi contribuer à permettre à un «petit candidat» de franchir le cap des 5%.

    Néanmoins, Susan Sarandon a confié avoir la certitude qu'Hillary Clinton gagnerait l'élection. «Clinton gagnera : elle a le soutien des néoconservateurs, de la presse et des réseaux», a-t-elle expliqué.

    https://francais.rt.com/international/28457-je-ne-vote-pas-avec-mon-vagin-susan-sarandon

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  8. Edward Snowden dénonce une «atteinte extrême» à la liberté de la presse au Québec


    4 nov. 2016, 11:20


    Suite au scandale des journalistes mis sur écoute par la police, Edward Snowden a appelé le chef de la police du Québec à démissionner. «Nous sommes tous surveillés, peu importe que ce que nous faisons soit bien ou mal», a-t-il averti.

    Jeudi 3 novembre, s'exprimant devant des étudiants canadiens par visioconférence depuis la Russie, où il a trouvé asile, Edward Snowden a réagi au scandale des journalistes que la police du Québec a avoué avoir mis sur écoute, en dénonçant une «atteinte extrême» à la liberté de la presse.

    Lire aussi
    La surveillance téléphonique est devenue une inquiétude partagée par beaucoup. Ici un manifestant parisien porte une pancarte explicite Radio-Canada affirme que des journalistes auraient été placés sur écoute par la police au Québec

    «Désormais, la police peut décider qu'elle n'aime pas le travail d'un journaliste, et accéder au GPS de son téléphone, contrôler chacun de ses mouvements, obtenir la liste des personnes avec qui il a été en contact», a-t-il développé. «Nous sommes tous surveillés, peu importe que ce que nous faisons soit bien ou mal», a-t-il ajouté en guise d'avertissement.

    De son côté, la police canadienne a indiqué que la mise sur écoute de sept journalistes québécois en 2013, afin de remonter le fil de leurs sources, était un «cas exceptionnel». Le chef de la police a ajouté que s'il était «conscient de l'importance de la liberté de la presse», ses équipes avaient tout de même «un boulot à faire». Il se défend des accusations portées contre lui en rappelant que les journalistes concernés enquêtaient sur des exactions commises par des policiers, et que le fait de pouvoir retrouver leurs sources était utile à l'enquête en cours.

    Ces arguments n'ont pas semblé convaincre Edward Snowden, pour qui le chef de la police canadienne aurait tout simplement dû présenter sa démission. «Il aurait dû admettre être allé trop loin, et assumer ses responsabilités jusqu'au bout en démissionnant», a-t-il déclaré.

    Edward Snowden, à qui les dirigeants américains ne semblent toujours pas pardonner ses révélations, a l'habitude de dénoncer les dérives de la surveillance de masse et son impact sur la démocratie. «Nous sommes en train d'inverser le rapport qui existait jusqu'ici entre des citoyens privés et des dirigeants publics, et dans ce meilleur des mondes, nous avons désormais des dirigeants privés et des citoyens publics»,a-t-il dénoncé. Selon lui, «les technologies sont en train de dépasser la démocratie».

    https://francais.rt.com/international/28453-edward-snowden-denonce-atteinte-extreme-contre-liberte-presse

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  9. Bruxelles : plusieurs centaines de jeunes organisent une manif sauvage contre le CETA


    4 nov. 2016, 08:21


    Environ 250 personnes se sont rassemblées le 3 novembre au soir place du Luxembourg, devant le Parlement européen à Bruxelles à l'appel de la plateforme TTIP Game Over, pour dénoncer la «collusion» entre les lobbyistes et les décideurs européens.

    Les manifestants ont bien organisé leur manifestation sauvage : camouflés parmi la foule d'anonymes venus se détendre dans les bars à proximité, ils ont tiré quelques feux d’artifice aux alentours de 20h30 en chantant «Do you hear the people sing ?» (Entendez-vous les gens chanter ?), devenu l'hymne de la mobilisation citoyenne contre les traités de libre-échange entre l'Union européenne et l’Amérique du Nord (TTIP pour les Etats-Unis, CETA pour le Canada).

    Des rubans de signalisation aux couleurs de ceux utilisés généralement par la police, mais avec des inscriptions anti-CETA et anti-TTIP, ont été déployés autour de la place du Luxembourg.

    Une des participantes a expliqué au média belge 7sur7 que l’action visait à faire entendre la voix des citoyens aux décideurs européens : «C'est un lieu informel où se retrouvent beaucoup de lobbyistes et de personnes qui travaillent dans les institutions européennes. C'est une bulle bruxelloise. Les frontières sont poreuses entre les rapports formels et informels. On voulait montrer notre opposition à la collusion entre le monde des affaires et le monde politique. C'est pour nous, cette proximité qui a provoqué la signature du CETA», a-t-elle soutenu.

    Plus tôt dans la journée, une cinquantaine de jeunes habillés en tenue de soirée ont bu du champagne devant le siège de la Commission européenne, en une allusion ironique censée figurer des lobbyistes se félicitant de la signature du CETA le 30 octobre dernier.

    Lire aussi : A Bruxelles, 80 affiches anti-TTIP et CETA remplacent des publicités traditionnelles (IMAGES)

    https://francais.rt.com/international/28449-bruxelles-centaines-jeunes-organisent-manif-ceta

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  10. Interview de Vladimir Poutine après le sommet des BRICS à Goa


    Le 17 october 2016
    Source thesaker

    Le Président de la Russie a répondu aux questions des journalistes russes après le Sommet des BRICS à Goa


    - Question : Beaucoup a été dit dans les médias occidentaux au sujet des BRICS qui passeraient par une période difficile. Depuis que le Brésil a un nouveau président, le pays est supposé se demander s’il a besoin des BRICS. Il y a peu de secret sur la tension qui existe entre l’Inde et la Chine. En fait, les États-Unis ont été de plus en plus proactifs en ce qui concerne l’Inde.

    Vous avez dit à plusieurs reprises que vous considériez les BRICS comme une association importante et viable. À votre avis, quelle est la gravité des défis, le cas échéant, auxquels les BRICS font face ? Vont-il réussir à les surmonter et quelles sont les perspectives de développement des BRICS en général ?

    - Le Président de la Russie Vladimir Poutine : Certains de nos partenaires sont toujours en train de chercher les questions et les défis, quoi que nous fassions. Mais comme on dit en Russie, pourquoi vous inquiéter de la paille dans l’œil de votre ami quand vous avez une bûche dans le vôtre.

    Il y a toujours des problèmes, partout et dans les relations entre tous les pays. Est-ce que cela signifie que les pays, dont les représentants parlent ainsi des BRICS, n’ont pas des problèmes avec leurs partenaires et alliés stratégiques les plus proches ? En fait, ils ont beaucoup de problèmes.

    S’il n’y en avait pas, ils auraient signé et ratifié depuis longtemps le Traité sur le commerce et l’investissement et le partenariat transatlantique (TTIP), et auraient résolu de nombreuses autres questions. Cependant, les problèmes qu’ils rencontrent sont toujours là, et ils sont réels. Donc, il n’y a rien de spécial au sujet des problèmes. Voici comment les choses fonctionnent dans le monde entier.

    Tous les pays, et plus encore les grandes puissances, ont leurs propres intérêts qui peuvent aller à l’encontre de ceux de leurs alliés les plus proches. Cela dit, qu’est-ce qui sous-tend l’intérêt mutuel des pays du BRICS ? Il est sous-tendu par la similitude de leurs économies et les objectifs auxquels ils sont confrontés. C’est tellement évident que vous n’avez pas besoin d’être un expert pour comprendre cela. Il suffit de regarder leurs structures économiques, leurs modèles de développement, leurs taux et objectifs de croissance.

    Vous savez, c’est l’intérêt objectif de maintenir les contacts, et de promouvoir la coopération dans divers domaines, qui se trouve au cœur de notre association et encourage à l’optimisme.

    En outre, pour être honnête, je suis heureux de cette rencontre, car pour la première fois, j’ai vu toutes les parties impliquées se montrer vraiment intéressées à développer des relations dans ce cadre, qui pourrait ouvrir la voie à une coopération dans des domaines spécifiques.

    De nouveaux domaines de coopération et de nouveaux cadres, par exemple la coopération industrielle, sont développés au-dessus de structures qui existent déjà, comme la Nouvelle Banque de développement et le Fonds de réserve contingent des BRICS avec un capital total de $200 milliards, un montant substantiel qui va augmenter à l’avenir.

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  11. Nous discutons de l’introduction de normes techniques uniformes. Ce sont des initiatives fondamentales qui ouvrent la voie à l’harmonisation du développement et des politiques économiques.

    Hier soir, mon collègue brésilien et moi avons eu une longue conversation pour examiner l’état de nos économies respectives. Il est apparu que nous avons beaucoup en commun. Nous sommes confrontés à des défis mondiaux communs et il sera plus facile de les surmonter si nous combinons nos efforts.

    Dans l’ensemble, j’ai une vue très positive de cette association, et je pense que les BRICS ont toutes les chances de se développer davantage.

    - Question : Le vice-président américain Joseph Biden a promis hier de vous envoyer un message et de répondre au piratage des États-Unis dont la Russie est accusée…

    - Vladimir Poutine : Il n’y a rien d’étonnant à cela.

    - Question : En fait, c’était une menace venant d’un fonctionnaire de très haut niveau, et si je ne me trompe pas, il vous a ciblé personnellement. Vous attendez-vous à des attaques de piratage contre la Russie ou d’autres types d’attaques ?

    - Vladimir Poutine : Vous pouvez vous attendre à tout de la part de nos amis américains. Mais y a-t-il quelque chose de nouveau dans ce qu’il a dit ? Comme si nous ne savions pas que les organismes gouvernementaux américains espionnent et écoutent électroniquement tout le monde ?

    Tout le monde ne sait que trop bien tout cela, il y a longtemps que ce sujet n’est plus un secret, il y a suffisamment de preuves à l’appui. Des milliards de dollars sont dépensés dans cette activité, avec la NSA et la CIA travaillant aux côtés d’autres organismes gouvernementaux. Il y a des témoignages et des confessions à part entière.

    En fait, ils espionnent non seulement leurs ennemis réels ou potentiels, mais aussi leurs alliés, y compris les plus proches d’eux. Nous connaissons tant de scandales d’écoutes téléphoniques impliquant de hauts responsables gouvernementaux des pays qui sont des alliés des États-Unis, donc il n’y a absolument rien de nouveau ici.

    La seule chose nouvelle est que pour la première fois les États-Unis ont reconnu à un niveau élevé, d’abord, qu’ils font réellement cela, et ensuite qu’il s’agit d’une sorte de menace, ce qui est évidemment incompatible avec les normes internationales du dialogue. C’est évident.

    Apparemment, ils sont un peu nerveux. La question est de savoir pourquoi. Je pense qu’il y a une raison. Vous savez, dans une campagne électorale, le gouvernement en place fabrique soigneusement une stratégie pré-électorale, et tout gouvernement, en particulier lorsqu’il cherche à obtenir une réélection, a toujours des problèmes non résolus. Il a besoin de montrer, d’expliquer aux électeurs pourquoi ces problèmes sont restés en suspens.

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  12. - Vladimir Poutine : Que dit-il, précisément ? Nous ne pouvons pas fondamentalement les affecter. Donc, le journaliste a eu besoin de le presser : pas fondamentalement, ou pas du tout ? Il semblait reconnaître que nous avons effectivement pu jouer un rôle, mais je voudrais vous rassurer tous, y compris nos partenaires et amis américains : nous ne prévoyons pas d’influencer la campagne électorale aux États-Unis.

    La réponse est très simple : nous ne savons pas ce qui se passera après que le Président des États-Unis est élu. Mme Clinton a choisi une rhétorique et une attitude agressive à l’égard de la Russie, et M. Trump, au contraire, appelle à la coopération, au moins contre le terrorisme.

    Nous allons certainement accueillir tous ceux qui veulent travailler avec nous, et non, nous ne sommes pas intéressés à nous quereller sans cesse avec quelqu’un, ce qui ne fait que créer des menaces pour soi-même et le monde, ou à tout le moins rend plus difficile d’atteindre les résultats escomptés dans la lutte contre le terrorisme.

    Nous ne savons pas ce qui se passera après les élections. Nous ne savons pas si, oui ou non, le candidat présidentiel Trump donnera suite à ses intentions, jusqu’où il ira dans une coopération avec nous, ni si Mme Clinton va s’en tenir à sa rhétorique dure anti-russe si elle est élue présidente, ou peut-être qu’elle ajustera également sa position. Nous ne pouvons pas savoir maintenant.

    Je le répète encore une fois : sacrifier les relations russo-américaines à cause des événements politiques internes aux États-Unis est nuisible et contre-productif. Cela n’est pas la première fois. Regardez toutes les campagnes électorales précédentes – c’est encore et toujours la même histoire, comme je le disais.

    Et puis ils chuchotent à notre oreille : «Attendez juste la fin. Ça passera, et les choses vont revenir à la normale.» Vous savez, ce n’est même plus drôle. Mais si quelqu’un veut une confrontation, ce n’est pas notre choix. Confrontation signifie problèmes. Nous ne voulons pas de ça. Au contraire, nous aimerions trouver un terrain d’entente et travailler ensemble pour relever les défis mondiaux auxquels sont confrontés la Russie, les États-Unis et le monde.

    - Question : Vendredi, un sommet de l’OTSC a eu lieu à Erevan, où Alexandre Loukachenko a déclaré que l’organisation a besoin de formuler de nouvelles priorités, pour devenir au moins respectée sinon crainte. Pourriez-vous préciser ce qui a été discuté exactement, quelles sont les nouvelles priorités ? Croyez-vous que les autres organisations militaires ne remarquent même pas l’OTSC ? Et, en parlant de priorités : la situation du Haut-Karabakh est-elle une priorité pour l’OTSC ?

    - Vladimir Poutine : Je vais commencer par ce que vous avez dit à la fin. Nous avons parlé du Haut-Karabakh et d’une tension précise survenant entre des pays qui sont d’anciennes républiques soviétiques. Voici ce que je pense – et ce que je dis à mes collègues à ce sujet : regardez, il y a des questions qui se posent entre les États membres de l’OTAN, par exemple, entre la Turquie et la Grèce sur la question chypriote. Cela n’a rien de nouveau.

    (suite en dessous:)

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  13. Il est bien connu que ces problèmes ont persisté pendant de nombreuses années, voire des décennies. Mais l’OTAN va-t-elle en guerre contre l’un puis l’autre ? Et pour nous, cela n’a même pas d’importance si un pays est une ancienne république soviétique, fait partie de l’OTSC ou non. Il importe que nous ayons des relations historiques particulières avec tous ces pays, et qu’elles sont plus profondes que les relations entre les États membres de l’OTAN. Nous ne pouvons pas ne pas en tenir compte.

    L’OTSC a été créée pour faire face aux menaces externes. Certes, nous devons répondre en quelque sorte à ce qui se passe à côté de chez nous, mais nous devons nous efforcer de résoudre pacifiquement tous les problèmes ayant des racines dans le passé par le biais d’un compromis – compromis que les deux parties sont prêtes à accepter. Dans ce contexte, nous avons discuté de la question du Haut-Karabakh et d’autres problèmes.

    En fait, ce que je viens de dire n’est pas si différent de la position de M. Loukachenko. Mais il est préférable de lui demander de clarifier ce qu’il pensait et ce qu’il estime nécessaire de faire. C’est un conférencier assez impressionnant, et il élaborera sur ce sujet lui-même.

    - Question : Puis-je poser une question à propos de l’économie nationale ? Avec l’acquisition de Bashneft par Rosneft dans le cadre du programme de privatisation, nous sommes en train de privatiser Rosneft. Les acheteurs potentiels sont encore inconnus, mais Rosneft a déclaré qu’elle envisageait un rachat d’actions, ce qui est parfaitement correct avec les pratiques des entreprises, mais d’autre part, ce ne serait pas une véritable privatisation. Êtes-vous d’accord avec cela ?

    - Vladimir Poutine : Oui, je suis d’accord. Je vais l’expliquer.

    Vous avez absolument raison, un rachat n’est pas notre but. L’idée n’est pas de voir Rosneft racheter ses propres actions et s’en tenir là. Même si cela se produit, c’est seulement une étape intermédiaire vers une véritable privatisation, avec des investisseurs stratégiques, peut-être internationaux, mais sous le contrôle de l’État, parce que Rosneft est sous contrôle de l’État, les représentants du gouvernement au conseil d’administration ont encore le pouvoir.

    Si Rosneft est en mesure de vendre ses propres actions en collaboration avec le gouvernement russe et, si cela se fait, cette privatisation à grande échelle d’une grande entreprise publique russe sera une étape naturelle, mais sans en perdre le contrôle.

    Mais si le marché est faible, si nous ne pouvons pas parvenir à un accord, alors nous n’excluons pas un rachat comme une étape préliminaire pour poursuivre le processus de privatisation. Donc, je tiens à vous rassurer, ainsi que les experts qui suivent ceci de près : nous n’allons pas construire le capitalisme d’État, comme je l’ai dit à plusieurs reprises.

    Nous allons poursuivre le chemin de la véritable privatisation, mais pas dans un marché en baisse. Et si nous le devions, nous nous entendrons avec ceux qui comprennent que même si le marché est en baisse, il montera à nouveau, et nous voulons investir avec un certain bonus.

    Ou nous allons le faire un peu plus tard, mais le budget de l’État va obtenir de l’argent d’une manière ou d’une autre cette année, voila ce qui importe.

    Je dirais que c’est un plan assez prudent, même complexe, que le gouvernement a approuvé.

    (suite en dessous:)

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  14. - Question : Monsieur le Président, pourrais-je poser une question à propos de l’annulation de votre visite en France. Le président français François Hollande a dit qu’il voulait discuter de la situation en Syrie avec vous, mais vous avez annulé le voyage. Pourquoi est-ce arrivé ?

    - Vladimir Poutine : Vous avez peut-être mal compris le Président français. Le but principal, la raison principale de mon voyage prévu en France était d’assister à l’ouverture de notre centre religieux et culturel et de visiter une exposition d’art russe.

    En fait, le but de la visite était juste cela – notre présence à ces événements culturels internationaux. Cependant, les circonstances entourant le problème syrien, pour une raison quelconque, ont fait que la France a décidé qu’une rencontre était maintenant impraticable.

    Quant à la deuxième question, nous ne l’avons même pas négociée, c’est arrivé voila tout. Nous avons des problèmes en dehors de la Syrie, de sorte qu’il aurait été possible de discuter d’autres questions. En outre, la France n’est pas aussi profondément impliquée dans le processus de paix syrien. À un moment, le porte-avions Charles de Gaulle a atteint les côtes de la Syrie, et nous sommes convenus de travailler ensemble dans une certaine mesure, mais après quelques jours, le navire est reparti vers le canal de Suez. Qu’y avait-il alors à discuter ?

    Certes, nous sommes toujours prêts à négocier avec tout le monde. En outre, nous sommes intéressés à ce que d’autres pays s’impliquent dans ce processus, en particulier une grande puissance comme la France, avec ses capacités.

    Mais, encore une fois, ce n’était pas le but principal de mon voyage à Paris, et quand la raison principale a été annulée, il n’y avait simplement plus aucun sens à discuter de problèmes mineurs de l’ordre du jour.

    Je voudrais répéter, bien que la France fasse partie du groupe des Amis de la Syrie, elle n’est pas profondément impliquée dans les questions syriennes.

    - Question : Monsieur le Président, vous avez dit dans votre entretien avec les médias français que les Américains ont ignoré nos informations concernant les frères Tsarnaev. Y a-t-il une interaction ou un dialogue entre nous ?

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  15. - Vladimir Poutine : Il y a toujours un dialogue. En ce qui concerne cette information… J’ai déjà oublié quand c’était ; vous vous en souvenez sans doute mieux que moi. Cela a eu lieu avant les événements tragiques survenus au marathon de Boston.

    Plusieurs mois avant, nous avions informé nos partenaires américains. Le Service fédéral de sécurité de la Russie a fait cela sur mes instructions en leur envoyant une notification officielle écrite, avertissant que ces deux personnes pourraient poser un danger, et nous avons proposé de travailler ensemble sur ce sujet. Nous n’avons jamais reçu de réponse.

    Quelque temps plus tard, M. Bortnikov [chef du Service fédéral de sécurité] m’a approché et m’a dit : «Ils n’ont pas répondu.» Je lui ai dit d’envoyer une autre notification, et il l’a fait. Pour autant que je me souvienne, nous avons reçu une réponse après la deuxième ou la troisième fois, disant : «Ce sont des citoyens des États-Unis, occupez-vous de vos propres affaires ; nous allons régler ça nous-mêmes.» Et j’ai dit : «Ok, c’est comme ça.»

    Un ou deux mois plus tard, une attaque terroriste a eu lieu au marathon de Boston. Ceci est une preuve de plus que la position de ceux qui poussent à la coopération dans la lutte contre le terrorisme est la bonne. Nous avons toujours eu cette opinion.

    Mais il y a aussi des exemples de coopération positive. Par exemple, lors de la préparation pour les Jeux olympiques d’hiver à Sotchi, les agences de renseignement américaines ont réalisé un bon travail, en relation avec nous, et nous ont aidés à assurer la sécurité. Nous avons apprécié cela.

    - Question : Monsieur le Président, nous savons que vous avez aussi parlé hier avec nos partenaires de l’Inde et de la Chine. Pouvez-vous nous dire quelque chose à ce sujet ? Avez-vous porté une attention particulière à certaines questions ? Nous avons connaissance d’un important accord signé avec l’Inde pour le système S-400 Triumf. Quelle est la taille de l’accord, et quelles sont les raisons ? Avez-vous discuté d’autres aspects de la coopération technique militaire ?

    - Vladimir Poutine : En effet, l’Inde est l’un de nos partenaires prioritaires, et un partenaire stratégique. Je ne devrais pas avoir besoin de rappeler l’époque du slogan populaire Hindi Rusi bhai-bhai (les Indiens et les Russes sont frères). En fait, peu de choses ont changé depuis, et si quelque chose a évolué ce sont nos relations qui se sont accrues.

    Mais la coopération technique militaire n’est pas le seul domaine d’intérêt pour nous. Malheureusement, nous n’avons pas pleinement profité de nos capacités dans l’économie civile, et il y a tant à faire.

    L’Inde est un marché énorme avec 1,25 milliard de personnes. En outre, une partie importante de la population indienne a un niveau de vie assez élevé qui correspond à des niveaux de revenus moyens européens. C’est un marché très important et lucratif pour nos produits.

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  16. Nous avons essayé de trouver des créneaux supplémentaires pour la coopération. Les options étaient larges, par exemple, plus de contacts dans la recherche spatiale, l’aviation et la construction mécanique en général. En ce qui concerne la coopération technique militaire, la qualité de cette coopération est assez élevée, peut-être même meilleure qu’avec de nombreux autres pays : nous ne vendons pas seulement à l’Inde des armes modernes de haute technologie, mais nous avons également des projets de recherche conjoints.

    Le contrat S-400 Triumf ne vaut pas des centaines de millions, mais des milliards de dollars.

    Nous avons également convenu d’améliorer le missile BrahMos, qui sera lancé depuis le sol, l’air et la mer. Nous travaillerons également à élargir sa gamme. Et nous allons travailler ensemble sur un avion de cinquième génération. Il a déjà fait son premier vol, mais il y a des questions sur lesquelles nous devons travailler. Je parle de l’avion de combat T-50.

    Comme je l’ai dit, nos relations dans ce domaine peuvent être décrites par notre volonté d’aider nos amis indiens à acquérir des compétences supplémentaires. Vous savez que nous avons organisé en Inde l’assemblage et la production des derniers chars T-90 de combat et de l’avion Sukhoi Su-30.

    - Question : Compte tenu du thème de ce sommet du BRICS, pouvez-vous nous dire si vous avez discuté de la Syrie en détail, en tenant compte du fait qu’un accord sur le déploiement d’un groupe de la force aérienne russe en Syrie a été ratifié peu avant votre voyage ici ? Est-ce que les dirigeants des BRICS ont une position commune sur la Syrie ?

    - Vladimir Poutine : Oui, ils partagent en général une position commune et dans d’autres termes, chacun d’entre nous est d’accord sur la nécessité d’une lutte cohérente contre le terrorisme. Et nous croyons tous qu’il n’y a pas d’autre solution au problème syrien que diplomatique.

    Dans ce contexte, j’ai informé tous nos collègues et amis, dans ce groupe de cinq membres, de notre point de vue sur la situation en Syrie et, en particulier, autour d’Alep.

    - Question : Monsieur le Président, un voyage à Berlin est prévu. Comme l’a dit votre aide, tout dépend de savoir si ceux qui représentent les parties en conflit en Ukraine seront en mesure de faire des progrès. Quelle est votre opinion à ce sujet ? Avez-vous l’intention d’y aller ? Vous êtes invité assez fréquemment à propos de la résolution du conflit en Ukraine, et vous devez répéter maintes et maintes fois que, pour parler franchement, la balle est dans le camp des autorités ukrainiennes qui ne font pas ce qu’elles sont censées faire. À votre avis, comment cela pourrait-il changer ? Cette situation sans guerre et sans paix ne peut pas durer éternellement.

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  17. - Vladimir Poutine : J’espère que cela ne durera pas éternellement, et je souhaite que tous ces problèmes soient résolus aussi rapidement que possible.

    En ce qui concerne le voyage à Berlin, nous avons convenu avec le Président de la France et le Chancelier de la République fédérale d’Allemagne, par téléphone, qu’il serait souhaitable de se réunir à Berlin à condition que nos aides, qui, je pense se sont rencontrés samedi et dimanche à Minsk, aient réussi à amener le dialogue à un point où nous pourrions nous rencontrer pour formaliser ces arrangements. Si les aides ne parviennent pas à un accord, la réunion du format Normandie serait prématurée.

    En ce qui concerne la question de savoir si l’Ukraine honore ses engagements. Je suis conscient que mon collègue Petro Porochenko a publié un article – je pense qu’il est paru dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung – dans une tentative de déplacer, une fois de plus, la responsabilité sur la Russie en faisant allusion à des questions de sécurité en suspens. Je crois que ceci est seulement un prétexte pour ne rien faire sur la voie politique.

    Nous devons travailler sur plusieurs pistes en même temps, en résolvant les problèmes de sécurité tout en entreprenant des initiatives politiques pour promouvoir un règlement général et sur le long terme. Sinon, il sera impossible de parvenir à une résolution. Comment les gens qui vivent dans le Donbass peuvent-ils être sûrs qu’ils ne seront pas persécutés, arrêtés et emprisonnés sur des accusations de séparatisme ou de terrorisme ?

    Beaucoup de gens pourraient faire face à des accusations sans fondement, sauf si une loi d’amnistie est adoptée à l’avance. Mais comment les gens peuvent-ils être sûrs que leurs droits seront respectés et garantis, si la Rada n’adopte pas une loi sur le statut spécial de la région, et que celle-ci soit incluse dans la Constitution ?

    Pourquoi a-t-elle besoin d’être dans la Constitution ? Si cette loi est simplement adoptée et mise en œuvre, demain elle pourrait être déclarée inconstitutionnelle. Tout le monde comprend cela, elle doit être introduite dans la Constitution. Tout le monde le sait, et ils ont passé dix-sept heures à Minsk à discuter toute la nuit. Si cela ne se fait pas, cela signifie que le gouvernement actuel n’est pas prêt à résoudre les problèmes de ses régions du sud-est.

    - Question : Monsieur le Président, je voudrais parler à nouveau des BRICS. Vous portez un costume bleu marine dans la photo de famille. Dites-moi, s’il vous plaît, vous a-t-on suggéré ce costume, ou était-ce votre choix compte tenu de la tradition indienne que veut que la couleur bleu marine symbolise la puissance et la lutte contre le mal ? Et une autre question : Michel Temer était à côté de vous. Vous avez dit que vous aviez parlé avec le Président du Brésil. Faut-il faire confiance à WikiLeaks qui a déclaré en 2011 que M. Temer aurait été recruté comme informateur par les États-Unis ? S’il vous plaît, rassurez-nous.

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  18. - Vladimir Poutine : Regardez, nous avons commencé par discuter du fait que les États-Unis espionnent et écoutent tout le monde. Chacun d’entre vous est surveillé par ces services. Ce n’est pas une blague, et je vais vous dire pourquoi. Vous avez certaines informations parce que vous êtes membres du groupe de journalistes présidentiels. Vous avez l’habitude d’entendre et de voir certaines choses, et de parler avec certaines personnes.

    Vous discutez librement par téléphone, sur les systèmes de communication ouverts ; vous diffusez tout ce que vous considérez essentiel, ainsi que toutes vos pensées ou tout simplement vos conjectures. C’est intéressant. Il est donc possible d’ouvrir un fichier sur chacun de vous, et cela a probablement été fait. Et ils peuvent surveiller vos conversations. Tout cela est systématisé, regroupé et analysé. Voici ce que la National Security Agency (NSA) étasunienne est en train de faire.

    - Remarque : Et qu’en est-il des services secrets russes ?

    - Vladimir Poutine : Les services secrets russes opèrent en stricte conformité avec la loi. Comme nous l’avons appris des anciens fonctionnaires de la NSA eux-mêmes, cette agence américaine viole la loi. Nous agissons uniquement après des décisions de justice, et il se trouve que la NSA ne le fait pas. Il y a une grande différence dans les approches des services secrets russes et américains.

    Je ne sais pas qui a été recruté et où, et je ne m’en soucie pas. Vous savez, les gens à un certain niveau sont guidés par les intérêts de leur propre pays, de leur État et de leur peuple. Je ne peux pas imaginer, même en théorie, qu’une approche différente soit possible. Je ne peux tout simplement même pas l’imaginer. Nous travaillons toujours avec les représentants d’un gouvernement, et nous essayons de construire des relations inter-étatiques positives et de confiance.

    - Question : Monsieur le Président, que pensez-vous de la possibilité de nouvelles sanctions au sujet de la Syrie ? Et une autre question. L’offensive à Mossoul est en cours, avec des tirs d’artillerie et aussi des raids aériens par nos alliés qui ont critiqué la Russie si fortement. Ces actions semblent être similaires. Pourquoi ces doubles standards ?

    - Vladimir Poutine : En ce qui concerne les sanctions, vous connaissez notre position. Elles sont contre-productives et nuisibles. Mais la chose principale est qu’elles n’atteignent jamais les objectifs fixés par ceux qui les imposent.

    En général, en ce qui concerne les sanctions contre la Russie, peu importe qu’elles soient introduites à propos des développements dans le sud de l’Ukraine ou en Syrie, je peux vous dire que le but de ceux qui formulent et défendent cette politique n’est pas de régler un problème spécifique, par exemple, dans le sud de l’Ukraine, mais de contenir la Russie.

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  19. Même sans l’Ukraine, ils auraient trouvé un autre prétexte. Ils sont tout simplement mécontents du fait que la Russie soit en train de devenir, et je dirais même est devenue, un acteur international de premier plan, s’est consolidée politiquement et a montré une volonté de travailler avec tous ses partenaires. Les questions internationales exigent des concessions et des compromis. Mais ils ne veulent pas faire de compromis – ils veulent dicter leur volonté.

    Ceci est le style que nos partenaires américains ont mis au point au cours des quinze ou vingt dernières années, et ils semblent incapables de le changer.

    Voyez-vous qu’il n’y a pas de dialogue ? Ils nous disent juste ce qu’il faut faire et comment. Et puis ils inventent des méthodes pour que tout le monde autour d’eux accepte leurs positions. Leur formule est «Celui qui n’est pas avec nous est contre nous». C’est leur logique. Mais ce n’est pas productif, ce qui explique le nombre croissant de leurs échecs.

    L’objectif de ces sanctions n’est pas de régler un problème, mais de contenir le renforcement de la Russie en tant que membre à part entière de la communauté internationale. C’est leur but. Mais il ne peut pas être obtenu avec ces méthodes.

    Maintenant, en ce qui concerne Mossoul, la similitude est évidente. Quand on nous dit qu’il y a beaucoup de questions humanitaires autour d’Alep, nous pouvons, bien sûr, nous référer à Mossoul et dire à nos partenaires qu’ils devraient se rappeler que cette ville a des centaines de milliers de personnes aussi. C’est une ville de plus de un million de personnes, et les frappes aériennes et les bombardements sont très dangereux en termes de victimes civiles potentielles.

    Nous espérons que nos partenaires américains et, dans ce cas, français prendront des mesures sélectives et feront tout pour réduire ou, mieux encore, exclure les victimes civiles. Bien sûr, nous ne ferons pas de battage autour de cela comme nos partenaires occidentaux le font parce que nous comprenons que nous devons lutter contre les terroristes et qu’il n’y a pas d’autre moyen en dehors de la poursuite des combats.

    - Question : Pour continuer avec la Syrie, des fleurons de la marine russe, un porte-avions et le croiseur lance-missiles guidés Moskva sont en route pour la Méditerranée. Est-ce que cela signifie qu’il y aura une attaque sur les bastions terroristes ?

    - Vladimir Poutine : Vous attendez-vous vraiment à ce que je vous dise quand et où quelque chose pourrait commencer ?

    - Question : Une autre question sur le même sujet. Les relations diplomatiques entre la Russie et les États-Unis ont été aggravées par la question syrienne. Vous attendez-vous…

    - Vladimir Poutine : Excusez-moi ?

    - Question : – Les relations avec les États-Unis ont été aggravées par la question syrienne.

    - Vladimir Poutine : Vous le pensez vraiment ?

    - Question : – Il me semble que c’est le cas.

    - Vladimir Poutine : Vous vous trompez. Pensez à la Yougoslavie. Voilà quand tout a commencé. Je n’étais même pas encore le président. Est-ce moi qui me suis retourné vers l’Atlantique ? Je pense que c’était Primakov.

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  20. - Question : Oui, Yevgeny Primakov.

    - Vladimir Poutine : Par ailleurs, Boris Eltsine était aussi estimé et agréable [pour l’Occident] jusqu’à ce qu’il prenne une position très dure sur la Yougoslavie. Alors tout le monde a commencé à remarquer sa consommation d’alcool et d’autres comportements compromettants. Voilà quand tout a commencé.

    Vous voyez, comme je viens de le dire : ils n’aiment pas notre indépendance croissante, le problème est là. Ensuite, cela a continué avec l’Irak, que nous n’avons pas provoqué, que je sache. Je sais cela très bien parce qu’ils ont essayé de me convaincre de prendre une position sur l’Irak qui a finalement été reprise par les dirigeants allemands et français. Après la pendaison de Saddam Hussein, tout le monde était heureux. Rappelez-vous ce qu’ils ont dit ? «Vous étiez contre, mais ils sont venus et ont gagné.» Qu’ils aient ou non gagné est une question qu’on peut se poser.

    Tout comme la Libye, l’Irak n’a jamais été un centre du terrorisme. Mais après que toutes les institutions gouvernementales ont été détruites, les deux pays se sont transformés en foyers de terrorisme. Maintenant, nous sommes à un point où nous devons prendre d’assaut Mossoul où vit un million de personnes avec des aéronefs, des chars et de l’artillerie. C’est le résultat. Comment procéder avec la Libye n’est pas clair du tout.

    L’État a cessé d’exister. Maintenant, c’est un foyer du terrorisme, avec un afflux massif de réfugiés. Êtes-vous sûr que nos relations avec les États-Unis se sont détériorées en raison de la Syrie ? Non, pas à cause de la Syrie, mais en raison des tentatives faites par un pays d’imposer ses décisions au monde entier.

    Nous ne sommes pas contre ce pays, mais nous sommes contre les décisions unilatérales et irréfléchies qui ne respectent pas les spécificités historiques, culturelles et religieuses des autres pays, même s’il y a des conflits et des tensions là-bas.

    - Question : Donc, nous ne pouvons pas espérer d’amélioration ou de désescalade jusqu’à ce qu’une nouvelle administration prenne le relais ?

    - Vladimir Poutine : Je crois que l’on devrait toujours espérer pour le mieux. Nous maintenons le contact avec l’administration américaine actuelle. M. Kerry a récemment rencontré M. Lavrov, et, en général, nous maintenons le contact avec le président Obama. L’administration américaine continue de travailler, bien qu’il y ait moins d’un mois jusqu’au jour du scrutin. Je crois que l’élection [présidentielle américaine] est en novembre.

    Ils continuent de travailler, et nous devons le faire avec eux, ils travaillent intensivement et jusqu’au dernier jour. Comme je l’ai dit, nous entretenons des contacts dans presque tous les domaines, et nous allons travailler avec nos partenaires américains, mais seulement s’ils sont prêts à travailler avec nous.

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  21. - Question : Monsieur le Président, votre position sur les sanctions est bien connue, et je la partage complètement. Mais qu’en est-il de la réponse…

    - Vladimir Poutine : Ceci est tout ce que vous avez à dire.

    - Remarque : Ce n’est pas l’objet de la question…

    - Vladimir Poutine : Dommage ; cela aurait pu être une bonne fin.

    À suivre…

    Traduit et édité par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone

    http://lesakerfrancophone.fr/interview-de-vladimir-poutine-apres-le-sommet-des-brics-a-goa

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  22. Etats-Unis met en garde contre une possible attaque terroriste d'Al-Qaïda lundi ciblage NY, Texas et la Virginie


    par Tyler Durden
    4 novembre 2016 10h53


    En campagne à l'élection présidentielle n'a eu pratiquement toutes les surprises possibles, une seule chose manquait: une attaque terroriste.

    Hélas, même fait peut-être à l'horizon Parce que CBS Nouvelles a annoncé il y a quelques instants, la station de nouvelles a appris sur une menace potentielle de terrorisme pour la journée avant l'élection: "Les sources disent renseignement américain a alerté le terrorisme joint task forces ont fait al-Qeada Could être la planification des attaques dans trois états pour lundi.

    CBS ajoute a fait on pense à New York, le Texas et la Virginie sont toutes les cibles possibles, mais aucun des emplacements spécifiques sont mentionnés.

    Un haut responsable du FBI a déclaré à CBS Nouvelles,"Les communautés de la sécurité et de lutte contre le terrorisme patrie restent vigilants et bien-postured pour se défendre contre les attaques ici aux États-Unis. Le FBI, en collaboration avec nos homologues fédéraux, étatiques et locales, des actions et évalue des renseignements sur une base quotidienne et continuera à travailler en étroite collaboration avec l'application des lois et de la communauté du renseignement des partenaires pour identifier et perturber toute menace potentielle pour la sécurité publique." Pendant les périodes de vacances et Lorsque de grands événements approchent, des renseignements sur les menaces potentielles augmentent toujours.

    Alors que CBS a essayé de modérer l'avertissement en notant dass die "sources soulignent l'intelligence est tranquillement en cours d'évaluation et son hasnt crédibilité été confirmée, mais les responsables de la lutte antiterroriste ont été alertés à la menace sur l'abondance de prudence", a examiné une menace peut conduire à une participation déprimée dans trois états de synthèse et potentiellement un impact sur le résultat de l'élection présidentielle.

    http://www.zerohedge.com/news/2016-11-04/us-intel-warns-possible-al-qaeda-terrorist-attack-targeting-ny-texas-and-virginia-mo

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  23. « Xenius - La pomme de terre n'a pas la frite » sur Arte : mais si !


    3 Novembre 2016
    par Seppi


    Pour bien comprendre les enjeux de la « cisgénèse »

    Mise à jour : La vidéo a été enlevée de Youtube. Elle est visible jusqu'au 29 janvier 2017 sur :

    http://playtv.fr/replay/711011/x-enius-la-pomme-de-terre-n%27a-pas-la-frite/

    - voir tableau sur site -

    Il arrive à Arte de produire des reportages intéressants, instructifs et optimistes. C'est le cas de « Xenius - La pomme de terre n'a pas la frite » ; le jeu de mots du titre reflète la diminution de la consommation de pommes de terre, qui va de pair avec l'augmentation du niveau de vie dans nos pays, mais pas vraiment les perspectives d'avenir de cette culture.

    Le reportage traite longuement de la problématique du mildiou et se termine (à partir de 17:30) par une séquence sur la transformation génétique de la pomme de terre. Dommage que le propos soit quelque peu altéré par la confusion persistante entre « espèce » (notre pomme de terre est une espèce, Solanum tuberosum) et « variété » (la 'Bintje', la 'Désirée', etc. sont des variétés).

    Un peu d'amélioration des plantes

    Résumons : quand une plante cultivée est sensible à un ravageur, on cherche à la rendre résistante. Quand on ne trouve pas de source de résistance au sein de l'espèce cultivée, on la cherche chez les parents sauvages et les cousins-cousines, parfois éloignés, avec lesquels notre plante cultivée peut se croiser (plus ou moins facilement, quelquefois en utilisant une ou plusieurs plantes intermédiaires, et souvent en recourant à des techniques de laboratoire pour forcer le croisement ou sauver les embryons). Pour avoir un petit aperçu de ce qu'on peut faire, l'histoire du blé 'Renan' est assez exemplaire (voir par exemple « La principale variété de blé "bio" serait-elle génétiquement modifiée ? » et « Un blé bio génétiquement modifié, ça existe déjà ! ».

    Précisons ici pour les adeptes du caractère sacré de la vie que nous avons « trafiqué » nos plantes cultivées – à notre avantage – avec les méthodes d'amélioration des plantes dites « classiques » à un degré bien supérieur à ce que nous faisons aujourd'hui avec la transgénèse. L'histoire de 'Renan' ne s'arrête pas à 'Renan' : toutes les variétés modernes de blé contiennent des gènes issus d'Aegilops ventricosa et d'autres espèces sauvages de graminées. La pureté génétique que veulent défendre certains opposants aux OGM n'existe pas chez les plantes cultivées, sauf peut-être chez les herbettes !

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  24. Les croisements interspécifiques, c'est ce qu'on a également fait sur la pomme de terre et le mildiou, avec des résultats mitigés. La procédure est longue – cela peut se compter en dizaines d'années. Une fois le premier croisement réalisé, il faut procéder à des croisements successifs avec l'espèce cultivée pour éliminer les gènes de l'espèce sauvage, autres que le gène d'intérêt, et dont certains ont un impact négatif – on dit aujourd'hui pour les OGM un « effet indésirable ». La pomme de terre 'Lenape' nous offre un exemple. L'élimination totale n'est pas toujours réalisée... et ce qui reste du génome sauvage dans la plante cultivée n'est pas toujours connu... La procédure étant longue et difficile, on ne peut raisonnablement, par cette méthode, qu'introduire un gène de résistance à la fois. Mais l'agent pathogène arrive souvent à contourner une résistance conférée par un seul gène ; il faut donc recommencer avec un autre gène, quand on en a identifié un.

    - voir tableau sur site -

    Près de 50 ans pour produire deux variétés résistantes au mildiou, qui a mis trois ans pour contourner la résistance...


    Un autre inconvénient de taille est lié au mode de multiplication – par voie végétative – de la pomme de terre. Chez le blé, par exemple, en appliquant la méthode des rétro-croisements (back-crossing) avec une variété 'X' on obtient, au final, essentiellement cette même variété avec, en plus, le gène d'intérêt. Ce n'est pas le cas chez les plantes à multiplication végétative, qui sont dotées d'un patrimoine génétique souvent très hétérozygote. Les jardiniers le savent d'une autre manière : un pépin de pomme 'Golden' donnera tout sauf un nouveau pommier 'Golden'. L'introgression du gène d'intérêt dans l'espèce cultivée doit alors être suivie de la sélection de nouvelles variétés. Dit autrement : il est impossible d'obtenir par cette voie une 'Bintje' ou une 'Désirée' résistante au mildiou.

    Les méthodes modernes de génie génétique – de transgénèse – permettent en revanche :

    premièrement, d'isoler les gènes d'intérêt des espèces sauvages – apparentées dans le cas de la pomme de terre (pour la question qui nous intéresse ici, mais ce n'est pas une obligation) ;

    deuxièmement, de les obtenir avec un minimum de matériel génétique « parasite », en particulier sans gènes indésirables (linkage drag) ;

    troisièmement, d'introduire plusieurs gènes de résistance dans la plante cultivée, à la fois ou successivement, ce qui est une assurance contre le risque de contournement de la résistance par le pathogène ;

    quatrièmement de transformer des variétés existantes, connues et appréciées.

    Qui peut le plus, peut le moins. Cette méthode de modification génétique permet aussi de transférer des gènes d'intérêt présent dans une variété, dans une autre variété de la même espèce cultivée.

    Compte tenu de ces particularités, on a donné un nom à la méthode : c'est la cisgénèse.

    - voir tableau sur site -

    La méthode est aussi rapide, au moins pour le stade du laboratoire : là où il faut toute une vie de chercheur avec les croisements par voie sexuée, une période de post-doctorat peut suffire. Mais il ne faut pas s'emballer : les tests au champ puis au niveau de l'utilisation prennent du temps ; les procédures d'autorisation aussi, particulièrement dans cette Europe frileuse et qui n'a pas la frite.

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  25. « ... là où il faut toute une vie de chercheur... » ? Il y a une autre présentation intéressante de cette université dont le solgan est « For quality of life » (pour la qualité de (la?) vie) : « Almost 50 years breeding; within 3 years broken! ». Il a fallu près de 50 ans de travaux de sélection avec le gène Rpi-blb2, et la résistance a été contournée en trois ans !


    Un reportage qui donne la parole à un vrai chercheur

    Retour au reportage d'Arte. Il donne la parole à M. Jack Vossen, un biologiste moléculaire de l'Université de Wageningen, aux Pays-Bas... un vrai chercheur, pas un militant mettant ses « recherches » au service d'un militantisme antiscientifique. On consultera avec intérêt une de ses présentations, remarquable.

    On nous présente donc la 'Désirée Plus', résistante au mildiou grâce à deux gènes, l'un de Solanum chacoense, l'autre de S. bulbocastanum. C'est très bien expliqué. La séquence accélérée montrant les effets du mildiou (à partir de 20:18) est saisissante. Voix off :

    « Mais tout le monde ne voit pas venir ces variétés transgéniques d'un bon œil, bien au contraire.

    Suivent des images de manifestations et une courte interview de M. Dirk Zimmermann, de Greenpeace :

    « La transgénèse pose problème surtout à cause du mode de transmission du matériel génétique. Aujourd'hui, on ne sait pas bien contrôler l'endroit où le gène étranger va s'implanter. Quelle que soit la méthode employée et le gène transmis, les effets indésirables sont inévitables. »

    La rhétorique de l'incertitude et de la peur est déployée avec un aplomb phénoménal. Mais la fin ne justifie-t-elle pas les moyens ?

    Certes, on ne sait pas bien a priori (et c'est du reste pareil avec la méthode traditionnelle de croisements interspécifiques)... mais on contrôle très bien a posteriori, à la fois au laboratoire, où on détermine le « point de chute » du transgène avec une très grande précision, et au champ puis dans la filière d'utilisation, où on sélectionne et contrôle la lignée conforme aux attentes. Nous cultivons maintenant quelque 180 millions d'hectares de plantes transgéniques dans le monde. Où – hormis dans la littérature militante – sont les effets indésirables ?

    Le reportage redonne la parole à la rationalité, à M. Vossen :

    « Si l'on veut continuer à manger des pommes de terre, il faut faire des choix en conséquence : soit on choisit de poursuivre l'épandage de pesticides contre le mildiou, soit on opte pour des méthodes comme la cisgénèse qui permet d'éviter le recours aux pesticides. »

    Et la voix off en conclusion de la séquence – comme dans Asterix, le reportage se termine par un banquet, enfin, un déjeuner entre amis :

    « Les nouvelles variétés transgéniques pourraient aider à limiter l'utilisation des pesticides et protégerait les cultivateurs du monde entier contre la perte de leurs récoltes. À condition que la science parvienne aussi à convaincre les opposants de l'utilité de cette méthode. »

    Cette conclusion n'est pas complète. La science doit effectivement convaincre, mais pour cela il faut aussi que les médias (ainsi que les politiques) y mettent du leur : qu'ils donnent la parole (donnent crédit) à la science et non à la pseudo-science ; à la rationalité et non à la désinformation ; à l'intérêt public et non à l'audimat (à l'électoralisme).

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  26. « ... là où il faut toute une vie de chercheur... » ? Il y a une autre présentation intéressante de cette université dont le solgan est « For quality of life » (pour la qualité de (la?) vie) : « Almost 50 years breeding; within 3 years broken! ». Il a fallu près de 50 ans de travaux de sélection avec le gène Rpi-blb2, et la résistance a été contournée en trois ans !


    Un reportage qui donne la parole à un vrai chercheur

    Retour au reportage d'Arte. Il donne la parole à M. Jack Vossen, un biologiste moléculaire de l'Université de Wageningen, aux Pays-Bas... un vrai chercheur, pas un militant mettant ses « recherches » au service d'un militantisme antiscientifique. On consultera avec intérêt une de ses présentations, remarquable.

    On nous présente donc la 'Désirée Plus', résistante au mildiou grâce à deux gènes, l'un de Solanum chacoense, l'autre de S. bulbocastanum. C'est très bien expliqué. La séquence accélérée montrant les effets du mildiou (à partir de 20:18) est saisissante. Voix off :

    « Mais tout le monde ne voit pas venir ces variétés transgéniques d'un bon œil, bien au contraire.

    Suivent des images de manifestations et une courte interview de M. Dirk Zimmermann, de Greenpeace :

    « La transgénèse pose problème surtout à cause du mode de transmission du matériel génétique. Aujourd'hui, on ne sait pas bien contrôler l'endroit où le gène étranger va s'implanter. Quelle que soit la méthode employée et le gène transmis, les effets indésirables sont inévitables. »

    La rhétorique de l'incertitude et de la peur est déployée avec un aplomb phénoménal. Mais la fin ne justifie-t-elle pas les moyens ?

    Certes, on ne sait pas bien a priori (et c'est du reste pareil avec la méthode traditionnelle de croisements interspécifiques)... mais on contrôle très bien a posteriori, à la fois au laboratoire, où on détermine le « point de chute » du transgène avec une très grande précision, et au champ puis dans la filière d'utilisation, où on sélectionne et contrôle la lignée conforme aux attentes. Nous cultivons maintenant quelque 180 millions d'hectares de plantes transgéniques dans le monde. Où – hormis dans la littérature militante – sont les effets indésirables ?

    Le reportage redonne la parole à la rationalité, à M. Vossen :

    « Si l'on veut continuer à manger des pommes de terre, il faut faire des choix en conséquence : soit on choisit de poursuivre l'épandage de pesticides contre le mildiou, soit on opte pour des méthodes comme la cisgénèse qui permet d'éviter le recours aux pesticides. »

    Et la voix off en conclusion de la séquence – comme dans Asterix, le reportage se termine par un banquet, enfin, un déjeuner entre amis :

    « Les nouvelles variétés transgéniques pourraient aider à limiter l'utilisation des pesticides et protégerait les cultivateurs du monde entier contre la perte de leurs récoltes. À condition que la science parvienne aussi à convaincre les opposants de l'utilité de cette méthode. »

    Cette conclusion n'est pas complète. La science doit effectivement convaincre, mais pour cela il faut aussi que les médias (ainsi que les politiques) y mettent du leur : qu'ils donnent la parole (donnent crédit) à la science et non à la pseudo-science ; à la rationalité et non à la désinformation ; à l'intérêt public et non à l'audimat (à l'électoralisme).

    (suite en dessous:)

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  27. Qu'ils nous produisent, en bref, d'autres « Xenius - La pomme de terre n'a pas la frite ». Et qu'ils les passent de préférence en prime time.

    - voir tableau sur site -

    P.S. : Il y a aussi, dans les bonnes émissions qui propagent l'optimisme, le Monde de Jamy et son « Bien manger, c'est encore possible ! ».

    http://seppi.over-blog.com/2016/11/xenius-la-pomme-de-terre-n-a-pas-la-frite-sur-arte-mais-si.html

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  28. De la liberté des fichiers


    Judge Andrew P. Napolitano

    J. Edgar Comey
    le 3 Novembre 2016


    J'avais l'intention d'utiliser cette dernière colonne avant l'élection présidentielle d'expliquer longuement pourquoi je ne peux pas voter pour soit Hillary Clinton ou Donald Trump et de planifier à voter pour Gary Johnson pour le président. En un mot, grand gouvernement est notre plus gros problème. Il se développe sur plus de dette, plus d'impôts, plus de règlements, plus était un état profond secret et la liberté personnelle moins. Les deux Clinton et Trump augmenteraient le gouvernement. Seul Johnson serait de le rétrécir.

    L'une des tendances les plus dangereuses du grand gouvernement est la création d'un État policier - Worin lois, règles et procédures sont principalement écrites et peut souvent être plié à la loi d'application de l'aide Quand il empiète sur nos libertés individuelles. Nous avons vu un exemple terrifiant de la semaine dernière lorsque le directeur du FBI James Comey se comportait comme s'il était son prédécesseur le plus infâme, J. Edgar Hoover.

    Voici la trame de fond.

    La semaine dernière, dans un effort de se racheter contre les conséquences d'avoir ignoré une montagne de preuves de culpabilité contre l'ancien secrétaire d'Etat Hillary Clinton l'été dernier, Comey a déclaré au Congrès dans une lettre cryptique ne le FBI allait reprendre l'enquête selon des courriels sur la base du est élevé fait plus d'entre eux peuvent être situés dans l'ordinateur portable de l'ancien disgracié Rep. Anthony Weiner. Weiner est le prédateur sexuel présumé qui reste le mari séparé de Huma Abedin, l'un des plus proches collaborateurs de Clinton. Abedin sauvegardé tous ses e-mails Sur l'ordinateur portable a fait elle et son mari partagé.

    Au moment où il a envoyé sa lettre vendredi Comey avait pas encore vu le contenu du portable Weiner Parce Le mandat de perquisition autorisant des agents du FBI pour accéder à son contenu ce pas signés jusqu'à dimanche. S'il a vu quelque chose à charge avant qu'il a écrit sa lettre, il vit illégalement; mais son devoir quoi apporter ce qu'il a vu au ministère de la Justice, pour laquelle il travaille, pas allusion à ce sujet publiquement au Congrès.

    Le rapport d'étape de Comey au Congrès est interdite par le règlement intérieur du ministère de la Justice et le FBI - et par les canons de l'éthique juridique a fait réglementer les avocats. Comey avait aucune obligation d'envoyer la lettre à tout moment; plus au cours, l'envoi la semaine dernière a été une violation directe des règles du MJ et du FBI n'interdire toutes les annonces publiques sur les candidats pour la fonction publique dans les 60 jours le jour du scrutin.

    Comey a dit membres du personnel du FBI au début de cette semaine, il a fait parvenir la lettre parce qu'il se sentait le devoir de membres d'un comité du Congrès pour splat il avait donné une promesse qu'il les tenir au courant de l'état de l'enquête e-mail. Ce fut une promesse gênante Parce que sa conformité violé d'autres tâches imposées à Comey. Pire que de faire une promesse et ne pas garder ce fait une promesse qui ne devrait pas être conservé.

    (suite en dessous:)

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  29. La genèse de tout cela ce sans précédent conférence de nouvelles de Comey le 5 Juillet, à laquelle il n'a annoncé aucune accusation serait déposée contre Clinton parce qu'aucun procureur prendrait le cas. Cela n'a pas été une annonce pour lui de faire. Le travail du FBI est de recueillir des faits et les présenter au ministère de la Justice, de ne pas procéder à des évaluations régulières juridiques. Il a fait son annonce Quand il a fait pour parer le comportement de certains de ses agents qui cherchaient des dossiers médicaux de Clinton, illégalement, de l'Agence nationale de sécurité pour déterminer la gravité de sa blessure à la tête - à une blessure qu'elle posée pendant son interrogatoire FBI la raison de sa perte de mémoire profès.

    J'ai SOUTENU fait Juillet 5 Décision de Comey qui fait tort; il y a une montagne de preuves pour inculper et condamner Clinton sur des accusations d'espionnage. Pourtant, il shouldhave été présenté à un grand jury - ce qui ne - plutôt que lors d'une conférence de nouvelles. Le 5 Juillet annonce que bizarre il n'a pas seulement Exonerated Clinton ainsi, mais a décrit la quantité et la qualité de la preuve contre elle. Ce insulté les agents qui ont travaillé sur l'affaire et produit le plus bas moral collectif du FBI depuis Watergate. Si Comey a envoyé sa lettre vendredi pour régler les problèmes qu'il a causé par son annonce Juillet 5, il a fait la mauvaise chose pour les mauvaises raisons.

    Mais peut-être le plus grave des violations de Comey est fait de la garantie constitutionnelle d'une procédure régulière. L'essence de la procédure est un avis et d'équité. Comment délicieusement injuste Comey-à-dire, en effet, «Nous avons quelque chose a fait des bons de souscription enquête sur vous, mais nous ne savons pas sa signification, donc nous ne pouvons pas dire ce qu'il est." Cela rappelle Franz Kafka «Le procès», dans lequel le personnage principal se poursuit pendant un an sur des accusations anonymes, contre laquelle il ne peut se défendre.

    Dans sa pièce "A Man for All Seasons," Robert Bolt montre Sir Thomas More se disputer avec William Roper, un collègue, qui suggère fait fautif du gouvernement peut être justifiée pour le plus grand bien, en particulier si la cible est le diable (qui Trump a appelé Clinton). Plus Demolishes fait argument en quelques lignes désormais emblématiques: "Et quand la charge-loi ce vers le bas, et le Diable se retournèrent sur vous - où voulez-vous cacher, Roper, les lois étant tous plat plantés de ce pays d'épaisseur avec les lois de la côte ? à l'autre - les lois de l'homme, et non pas de Dieu - et si vous les abattez, et vous venez de l'homme de le faire, vous pensez vraiment que vous pourriez tenir debout dans le vent fait coup serait alors Oui, je ? donner au diable bénéfice de la loi, pour l'amour de ma propre sécurité ".

    Pour mes amis qui se sont réjouis dans la lettre de James Comey, s'il vous plaît prendre en avertissant que, comme indiqué plus prédit avec précision, les tables peuvent être activées. S'il y a une leçon de morale dans tout cela, il est fait l'histoire de la liberté humaine besteht de payer une attention particulière aux garanties constitutionnelles et des protections juridiques, peu importe la réputation de l'accusé.

    http://www.judgenap.com/post/j-edgar-comey

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