Les républicains et les démocrates «ont détruit les Etats-Unis, pourquoi voterait-on pour eux ?»
8 nov. 2016
La jeunesse américaine rejette le statu quo de l'establishment, mais l'élection présidentielle ne leur offre pas de troisième option, selon l'ancien gouverneur du Minnesota Jesse Ventura.
Les jeunes électeurs américains semblent ne pas être impressionnés par les deux principaux candidats à la présidentielle. Ils sont plutôt préoccupés par des questions d'éducation, d'endettement, de racisme et de justice.
Jesse Ventura est un ancien gouverneur de Minnesota (1999-2003) et catcheur professionnel, auteur de plusieurs livres dont American Conspiracies.
RT : Où en sommes-nous ? Que va-t-il se passer, à votre avis ?
Jesse Ventura (J. V.) : Où en sommes-nous ? A mon avis, pour décrire cette élection on pourrait utiliser le vieux terme militaire de «fubar» que je ne peux pas vous expliquer, parce que c'est une chaîne de télévision familiale...
Donald Trump a raison de dire que les élections sont truquées, mais pas de manière de laquelle il le voit RT : Le manque d’enthousiasme chez les plus jeunes électeurs est clairement un problème. Comment peut-on changer la situation ?
J. V. : Je ne pense pas que ce soit possible. Et la raison pour laquelle ils accueillaient ma candidature avec enthousiasme était que j’étais une tierce partie. Je n'incarnais pas le statu quo comme ceux que nous voyons maintenant. Donald Trump a raison de dire que les élections sont truquées, mais pas de la manière qu'il le croit. Elles sont truquées, parce qu'il n'y a pas de troisième option. Cette année nous aurions dû avoir plus de choix que les deux que nous avons atuellement. Au regard de tous ces débats, je pense qu'on aurait dû voir un changement complet de climat. C'est ce que la génération du millénaire, la jeunesse, attend. Elle ne cherche pas le statu quo. Avec Hillary Clinton, vous avez le statu quo ; vous obtiendrez la même chose que vous avez depuis 30-40 ans. Lorsque Donald Trump a choisi Mike Pence, cela l'a consolidé auprès de la droite républicaine. Personne n’est plus républicain que Mike Pence. Je pense que c’est là que se trouve le problème. C’est ce qui m'a fait prospérer – les troubles au sein des deux parties et le mauvais état dans lequel ils sont. Ils ont ruiné notre pays. Pourquoi voterait-on pour eux ?
Le problème est que le camp Clinton, ayant éliminé le camp Sanders, représentent les vieux, et Trump s'est ensuite aligné sur les vieux
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RT: Le cauchemar pour les démocrates, pour les progressistes, les libéraux en ce moment, ce sont les mails, les enquêtes, les mensonges dévoilés. Que dire aux électeurs totalement déprimés ?
J. V. : Une seule chose : les partisans originaux de Donald Trump et ceux de Bernie voulaient la même chose. Mais l’un était d'extrême gauche et l’autre d'extrême-droite – ils n'allaient jamais se réunir. Ils voulaient une maison à Washington ; ils voulaient quelque chose de neuf ; il voulaient chasser le vieux, voir du neuf arriver. Mais le problème est que le camp Clinton, ayant éliminé le camp Sanders, représentent les vieux, et Trump s'est ensuite aligné sur les vieux. Le sang neuf est donc de nouveau laissé de côté. Nous devrons probablement attendre jusqu’en 2020. Là, ce sera peut-être moi. Je ne voterai ni pour les démocrates ni pour les républicains
RT : Est-ce que Donald Trump va aborder cette dernière semaine avec calme ou va-t-il y mettre tout ce qu'il a?
J. V. : Je pense qu'il va plutôt la jouer calme, il ne peut pas tenter le tout pour le tout.. Je n'en ai aucun doute. Et Hillary doit elle continuer à jouer de façon agressive. Mais moi, personnellement...je ne vote pour aucun des deux. Je ne voterai ni pour les démocrates ni pour les républicains.
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Et pourquoi le vote de chacun doit-il être anonyme ? Pourquoi serait-il interdit d'exprimer publiquement ses sentiments à quelqu'un lors d'un mariage ?
Que ce passerait-il si le nom, l'adresse de chacun et chacune était inscrit sur le bulletin de vote ? Vous votez, il ou elle est élu(e) et il ou elle vous autorise donc à vous exprimer lors de référendums tandis que les perdants en seraient exemptés (idem pour les allocs ! Hahahaha !).
Donc, les minoritaires rejoindraient le camps des immigrés qui n'ont pu voter et privés de ressources. Le 'pire' serait que les retraités dans l'opposition soient privés de retraites ! Hahahaha !
«Les Allemands construisent un mur contre l’arrivée de nouveaux réfugiés»
8 nov. 2016
L'afflux de réfugiés a des répercussions sur les prix de l’immobilier des quartiers où il sont logés. Ils baissent à cause du comportement criminel, du bruit et du désordre, a confié à RT Hansjorg Muller du parti AfD.
«Les bonnes clôtures font les bons voisins». Mais dans un quartier de Munich, un nouveau mur provoque l'effet contraire. Des résidents d’un quartier huppé construisent un mur pour s'isoler d’un nouveau centre qui abritera bientôt 160 jeunes réfugiés. Ils redoutent que leurs maisons puissent perdre de leur valeur compte tenu de ces nouveaux voisins et s’inquiètent des nuisances qu'ils pourraient créer.
RT : Cela ne semble pas un peu radical que les Allemands construisent un mur pour se séparer des réfugiés ?
Hansjorg Muller (H. M.): La question est rhétorique. Le détenteur de la Constitution allemande est le peuple allemand. Et ni les autorités ni le gouvernement allemands n'ont demandé au peuple allemand s’il voulait recevoir cet afflux massif de réfugiés qui se poursuit cette année. Donc, si maintenant les citoyens essaient de défendre leur terre natale, je pense qu’il faut poser une question au gouvernement allemand : pourquoi cela est-il allé si loin ?
RT : C’est vrai que des résidents locaux redoutent que leurs maisons puissent perdre de leur valeur et qu’ils s’inquiètent du bruit ?
Lire aussi En Allemagne, un mur plus élevé que celui de Berlin séparera les migrants des habitants H. M. : C’est un fait économique que dans les endroits où il y a des camps de réfugiés, il y a beaucoup de bruit et de désordre. Je peux vraiment comprendre les citoyens qui ne veulent pas voir leur niveau de vie diminuer à cause de l'installation d'un camp de réfugiés à proximité. Premièrement, on ne leur a pas demandé s'ils voulaient voir ces camps près de chez eux. Deuxièmement, les prix de l’immobilier baissent à cause du bruit et du désordre. C’est vrai. Mais il y a une chose étrange. En temps normal, ce mur n'aurait jamais été construit et n’aurait pas reçu l’autorisation des autorités munichoise. A mon avis, c’est parce que les citoyens de Munich sont sans défense dans leur propre pays, parce qu’ils ne sentent pas protégés par leur propre gouvernement. Je pense qu’il y a un investisseur local ou international qui a peur de perdre beaucoup d’argent et c’est pourquoi que c'est contraire à ce qui se passe d'habitude en Allemagne. Pour moi, c’est très bizarre. Je pense qu’il y a des intérêts spéciaux derrière cette «façade».
RT : A votre avis, ce mur pourrait-il empêcher le processus d’intégration de réfugiés ?
H. M. : La question reste toujours «qui est intégré où, dans quelles conditions». A mon avis, partout, dans tous les pays où des étrangers arrivent , ils doivent respecter le pays d’accueil, ils doivent intégrer la culture, la langue et les traditions du pays d’accueil. Ils s’intègrent ou ne s'intègrent pas, cela ne peut pas être influencé par les citoyens allemands. La volonté de s’intégrer ou non dépend des réfugiés eux-mêmes… Le taux de crimes parmi les réfugiés venant des pays de l’Afrique du Nord est sept ou huit fois plus élevé que celui des citoyens locaux. Et il est même plus élevé parmi les réfugiés non accompagnés.
Les réfugiés eux-mêmes ont provoqué cette réaction des Allemands par leur comportement au cours des 18 derniers mois.
Lire aussi: Allemagne : violente agression d'un maire souhaitant accueillir des migrants
L'évacuation/expulsion (intentionnelle/obligatoire/forcée) des syriens de Syrie (appelée déportation en langage commun) reconvertie en 'immigrés' vers des pays d'ailleurs, n'est rien de moins qu'une ébauche (qui ne s'arrêtera pas là !) à l'exode contrainte du ... Peuple de la Terre (!!!) afin que n'agisse plus aucun patriote en son pays pour en retenir son invasion !
"Un milliard en poche si tu te barres d'ici !" (après tout, que ne ferait-on pas avec l'ex planche-à-billets reconvertie en suite de zéros sur ordinateurs !?). Là, bien évidemment, ce 'milliard-promis' ne sera remis qu'après justificatifs médicaux comme quoi l'immigré(e) s'est bien fait ou faite enculé sous l'œil des caméras qui vont lui demander un milliard pour effacer l'orgasme (!).
Mais à quoi cela peut-il servir de faire entrer 7 milliards de personnes (3000 selon les syndicats/800 d'après la police) dans la même pièce ?
Hervé Morin demande aux chaînes de télévision de faire cesser la pluie sur la Normandie
9 nov. 2016, 01:47
Le président de la région Normandie a adressé une lettre aux chaînes de télévision pour les convaincre de modifier leurs flashs météo. L'objectif : relancer le tourisme dans sa région en évitant de mettre trop fréquemment en avant les intempéries.
La Normandie ! Ses verts pâturages, ses églises aux tours-lanternes, le goût inimitable de son beurre... et ses 190 jours de pluie par an. Un climat préjudiciable à l'image de la région, selon son président Hervé Morin, qui a adressé un courrier aux différentes chaînes de télévision en septembre dernier.
Dans sa lettre, l'ancien ministre de la Défense se plaint du choix systématique de Cherbourg, dans les bulletins météorologiques, pour donner le temps et la température de la Basse-Normandie dans son ensemble. «De par sa situation géographique, la presqu'île du Cotentin constitue un point plutôt froid et pluvieux, et ne reflète pas la réalité du climat normand», argumente-t-il.
Dénonçant les amalgames pluviométriques, Hervé Morin souligne qu'il existe «de vrais différentiels» entre les villes normandes. Il indique ainsi aux chaînes de télévision qu'il leur serait «très reconnaissant de remplacer Cherbourg par une autre ville comme Granville, Avranches, ou Caen, afin de véhiculer une image plus sincère de notre climat.» L'objectif premier est d'améliorer «l'attractivité et l'image de notre territoire», conclut Hervé Morin.
TF1 et sa présentatrice météo Evelyne Dhéliat ont décidé d'accéder à la requête d'Hervé Morin : «Remplacer la ville de Cherbourg par celle de Caen, par exemple, certes moins exposée, ne pose a priori pas de problème», affirme cette dernière.
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Files d'attente interminables, machines à voter défaillantes... Les ratés de la présidentielle US
9 nov. 2016, 00:55
Plusieurs millions d'Américains se sont déjà rendus aux urnes Des milliers d'Américains ont connu des déboires lors de leur vote pour le scrutin présidentiel, que ce soit pour accéder aux bureaux de vote, ou tout simplement pour enregistrer leur choix par voie électronique.
Certains électeurs ont dû attendre plus d'une heure afin de voter pour leur candidat lors du scrutin présidentiel, faisant de ces files d'attente l'un des symboles de ce scrutin à New York, Miami, ou encore Washington.
Lire aussi : Podesta 34 : comment Clinton s'octroie le soutien de politiciens hispaniques en quelques appels
A New York :
A Milliburn, dans le New Jersey :
A San Francisco, en Californie :
Voir l'image sur Twitter A Arlington, en Virginie :
A Phoenix, en Arizona :
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Des machines à voter défaillantes
Plusieurs bureaux de vote ont connu des déboires informatiques liés aux machines destinées à enregistrer le choix des électeurs américains, causant ainsi des soupçons de fraude chez certains.
En Pennsylvanie, deux des huit machines à voter étaient défectueuses. Selon un électeur, l'une d'entre elle sélectionnait Hillary Clinton lorsqu'on voulait choisir d'attribuer son vote à Donald Trump.
A Philadelphie, une machine ne voulait tout simplement pas enregistrer de vote pour Donald Trump.
Dans le sud de l'Utah, plusieurs bureaux ont même dû renoncer à utiliser ces machines électroniques et utiliser les bulletins papier. Une situation analogue s'est produite à Carbondale, dans le Colorado.
EN CONTINU : L'élection présidentielle est en cours malgré les bugs et les files d'attentes
Les Etats-Unis ne libèrent pas Raqqa… Ils protègent leurs alliés djihadistes en Syrie
8 nov. 2016
Les opérations coordonnées de l'OTAN à Mossoul et à Raqqa sont évaluées comme une manœuvre pour renforcer l'armée djihadiste soutenue par l'Occident en Syrie, sous couvert de lutte contre la terreur, estime l'écrivain Finian Cunningham.
Comme d’habitude, en grande pompe, les médias occidentaux ont annoncé qu’une offensive soutenue par les Etats-Unis sera lancée cette semaine, afin de reprendre Raqqa, une ville située à l’est de la Syrie, des mains du groupe terroriste Etat islamique (Daesh).
Officiellement, les Etats-Unis fournissent avec leurs forces spéciales un soutien aérien, aussi bien qu'«une assistance et un entraînement» aux prétendues Forces démocratiques syriennes (FDS) qui dirigent une attaque contre une citadelle de Daesh. Les FDS comprennent environ 30 000 combattants locaux, dont 20 000 sont des militaires kurdes et le reste, des arabes sunnites.
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On rapporte aussi que des avions de combat britanniques et français sont engagés dans l’opération pour reprendre Raqqa, menée par la coalition qui est dirigée par les Etats-Unis.
Le fait que les frappes aériennes sont effectuées par les Etats-Unis, le France et la Grande Bretagne, signifie qu’il est fort probable que des forces spéciales des trois pays sont activement présentes au sol en Syrie orientale. Disposer de troupes aussi proches de la ligne de front est une composante essentielle des campagnes de frappes aériennes : elles servent de moyens de reconnaissance et de ciblage.
Un quatrième membre de l’OTAN, la Turquie, est aussi impliqué militairement. Il y a deux mois, une déclaration officielle a confirmé que les forces spéciales américaines travaillaient en collaboration étroite avec leurs homologues turques sur le terrain, pour mener leur offensive plus loin au nord de la Syrie, autour de la ville frontalière de Jarablus.
En quittant l'espace d'un instant le bruit et la fureur de la guerre, il faut noter que la situation en Syrie a connu un développement fulgurant. Les forces militaires de quatre puissances étrangères – toutes membres de l’OTAN – mènent, selon toute vraisemblance, des opérations au sol en Syrie, toujours sans aucun mandat [émis par la communauté internationale] autorisant leur présence. Ce qui n'est pas le cas, il faut le dire, des forces russes, iraniennes et libanaises, qui ont répondu aux demandes officielles de soutien que leur a adressées le gouvernement syrien.
Les avions de combat français, américains, britanniques et turcs effectuaient aussi des bombardements du territoire syrien depuis septembre 2014 – encore une fois, sans aucun mandat statuaire, ce qui transforme leurs opérations communes en violation flagrante du droit international, comme le gouvernement russe et le gouvernement syrien l’ont fait remarquer tous les deux.
Nous devons prendre avec une grande mesure de scepticisme la rhétorique de Washington et de ses alliés
De toute façon, quel est le véritable objectif de l’offensive sur Raqqa menée par les Etats-Unis ? Nous devons prendre avec une grande mesure de scepticisme la rhétorique de Washington et de ses alliés, comme ses affirmations sur des frappes aériennes pour «vaincre» Daesh et d’autres terroristes liés à Al-Qaïda.
Le positionnement avancé évident des forces spéciales suggère un rôle beaucoup plus invasif que simplement consultatif pour des milices «antiterroristes».
La logistique de l’offensive sur Raqqa suscite également des questions importantes. Cette semaine, le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, a finalisé des tactiques pour reprendre Raqqa avec ses homologues turcs. Ashton Carter aurait assuré aux Turcs que les milices kurdes n’entreraient pas dans cette ville majoritairement peuplée d'arabes. Les Kurdes qu’Ankara considère comme des terroristes seraient cantonnés aux banlieues de Raqqa alors que la tâche d’entrer dans la ville reviendrait aux sunnites des FDS.
Lire aussi Un combattant de l'YPG kurde, en Syrie (photographie d'illustration) Syrie : des forces soutenues par les Etats-Unis lancent une offensive sur Raqqa
Si les forces kurdes se sont illustrées dans le combat contre Daesh et les brigades du Front Al-Nosra, les combattants arabes sunnites du FDS sont un groupe relativement inconnu. On ne sait pas s’ils se distinguent des soi-disant unités de l’Armée syrienne libre avec lesquels les Etats-Unis et la Turquie ont coopéré pour occuper le territoire du nord de la Syrie, autour de Jarablus et d'Azaz depuis le mois d’août dernier. Les forces soutenues par les Etats-Unis et la Turquie dans la région auraient «nettoyé» la région de Daesh. Mais des sources locales font part d'informations fiables selon lesquelles ces combattants parraînés par les Etats-Unis et la Turquie ne seraient guère différents des djihadistes pour ce qui est de leur adhésion à la brutale idéologie wahhabite.
Mais si les combattants kurdes qui ont vraiment combattu les terroristes restent hors de Raqqa, cela suscite un doute sérieux sur les objectifs opérationnels des milices arabes et des forces spéciales des pays de l’OTAN qui les accompagneraient.
Les Américains donnent également très peu d'informations sur l’offensive contre Mossoul, en Irak, qui a commencé le 17 octobre pour en chasser les combattants de Daesh.
Les opérations de Mossoul et de Raqqa sont importantes pour comprendre le plan qui suivent Washington et ses alliés. Ces deux villes sont liées au succès la libération en cours d'Alep, la deuxième plus grande ville de Syrie, par les forces syriennes soutenues par la Russie.
Une victoire à Alep serait, pour l'armée syrienne et son allié russe, une percée décisive
Mossoul, Raqqa et Alep constituent un arc du califat djihadiste déclaré en 2014, chevauchant l'Irak et la Syrie. Ce califat dirigé par des terroristes liés à Al-Qaïda sous divers noms renforce l'armée par procuration utilisée secrètement par Washington et ses alliés pour changer le régime et renverser le gouvernement syrien du président Bachar el-Assad. Cela a été confirmé par l'ancien chef du renseignement américain, le Lieutenant-Général Michael Flynn (qui est devenu par la suite conseiller du candidat à la présidence Donald Trump).
Depuis que l'armée syrienne a lancé son offensive pour libérer Alep-Est des djihadistes au mois de juillet dernier, l'opération visant à la récupération complète de la ville est en bonne voie, en grande partie grâce au soutien aérien russe. Avec la reprise des opérations militaires, à l’issue de la pause humanitaire déclarée unilatéralement par la Syrie et la Russie, on s'attend à ce que les quelque 8 000 insurgés restants soient mis en déroute au cours des mois à venir. Une victoire à Alep serait, pour l'armée syrienne et son allié russe, une percée décisive pour gagner la guerre contre toute l'armée djihadiste soutenue par l'Occident.
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Cela expliquerait pourquoi quelques semaines seulement après l'offensive d'Alep les forces turques et américaines se sont lancées dans une invasion de la Syrie septentrionale à l'ouest de l'Euphrate. Comme il est indiqué ci-dessus, les revendications américaines et turques se référant à un «nettoyage» du territoire de Daesh sont opaques.
Dès le début de l'occupation du territoire syrien, les chefs militaires turcs et américains ont élaboré des plans pour s’emparer de Mossoul et de Raqqa dans une offensive coordonnée.
Depuis des semaines, le président turc Recep Tayyip Erdogan cajole Washington pour accélérer le début de l'opération de reprise de Raqqa, comme partie intégrante de la bataille pour Mossoul.
Le concept diffusé par les médias occidentaux selon lequel les Etats-Unis et ses alliés de l'OTAN «libèrent» à la fois Mossoul et Raqqa des terroristes ne correspond pas à la réalité. Comment pourrait-il y correspondre, alors que les Etats-Unis et leurs alliés ont travaillé secrètement pour permettre aux terroristes de former une armée par procuration pour changer le régime en Syrie ? L'idée que les commanditaires du terrorisme liquident leurs actif est dépourvue de toute logique.
Il semble qu’il se passe plutôt la chose suivante : les Etats-Unis et les autres protagonistes du changement de régime se sont rendus compte que l'opération antiterroriste à Alep soutenue par la Russie menaçait de leur infliger une défaite stratégique.
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Par conséquent, ce que ceux qui voulaient faire tomber le régime syrien avaient à faire de toute urgence, était de devancer l'offensive qu'auraient lancée l'armée syrienne et la Russie sur Raqqa après la libération d'Alep.
Les opérations coordonnées de l'OTAN à Mossoul et à Raqqa sont donc plus exactement une manœuvre d'arrière-garde désespérée pour tenter de renforcer l'armée djihadiste soutenue par l'Occident en Syrie, sous le vieux prétexte de la «lutte contre la terreur».
Ce n'est que dans un sens cynique qu'on peut dire qu'il s'agit d'une «libération». Libération, soit celle des terroristes sur les point d'être vaincus par les forces syriennes, avec le soutien de la Russie.
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Donald's Trump victoire sa cote augmente au-dessus de 95%
Par Tyler Durden 8 nov 2016 21h28
Pour avoir une idée de ce qui se passe avec les changements gagnants de Hillary Clinton, ne cherchez pas plus loin que le graphique suivant courtoisie du NYT, qui a vu les chances de victoire Hillary plonge de 80% à moins de 5%, comme Trump's, qui étaient à 13 % Il y a quelques heures, sont maintenant plus de 95%. Ou, comme certains diront, le jeu est fini.
- voir graphique sur site -
Voilà, mesdames et messieurs, pourquoi vous ne devriez jamais écouter les prévisionnistes.
Victoire de Trump : du jamais-vu depuis la création des Etats-Unis, en 1776
9 nov. 2016
Donald Trump a été élu président des Etats-Unis, alors qu'il était un ennemi de toute la classe politique américaine. L'historien John Laughland analyse ce qui n'est rien d'autre qu'un «séisme politique».
En anglais, le mot «trump» signifie «la carte maîtresse», celle qui l'emporte sur toutes les autres. Jamais le candidat républicain aux élections présidentielles n'aura autant mérité son nom. Vainqueur des élections présidentielles non seulement contre les prédictions des sondages, mais aussi contre une grande partie de son propre parti, Trump est le premier véritable outsider à être élu à la fonction suprême américaine depuis la création des Etats-Unis en 1776. Le 45e président sera le premier depuis plus de deux siècles à n'avoir jamais occupé aucune fonction publique avant son élection. Tous les autres présidents, sans exception, avaient été hommes politiques, militaires ou diplomates avant de se faire élire à la Maison blanche.
Il aura remporté la victoire en déclarant ouvertement la guerre à la quasi-totalité de la classe politique américaine
La victoire de Trump est donc historique dans le vrai sens du terme. On parle souvent, lors de la victoire d'un candidat, du changement qui s'annonce et d'une nouvelle ère. Ce ne sont souvent que des slogans concoctés par des vieux pros de la politique. Cette fois, c'est vrai. Non seulement le président Trump sera arrivé au pouvoir en venant de l'extérieur du Beltway, le boulevard périphérique de Washington qui incarne le monde enchanté des puissants ; mais aussi il aura remporté la victoire en déclarant ouvertement la guerre à la quasi-totalité de la classe politique américaine.
Dans ces conditions, parler de «séisme politique» ne semble guère une exagération. Avec la victoire de Trump, c'est tout un système politique qui est battu. La classe politique américaine s'est avérée incapable de se reproduire. Ce n'est pas un des siens qui va désormais gouverner le pays, mais au contraire un des ses ennemis. La victoire de cet «outsider» est d'autant plus flagrante qu'elle représente la défaite d'une femme qui, ayant été sénateur, ministre et ancienne première dame, était la plus parfaite incarnation de le continuité malgré la fausse nouveauté qu'aurait constitué son sexe.
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Il a brisé, les un après les autres, tous les tabous que la politique américaine a érigés pendant les décennies récentes
Trump incarne la nouveauté non seulement dans sa personne mais aussi par son idéologie politique. Tel un éléphant dans un magasin de porcelaine, il a brisé, les un après les autres, tous les tabous que la politique américaine a érigés pendant les décennies récentes. Il est contre l'immigration là ou tant la gauche bobo des démocrates que les grandes multinationales, plutôt à droite, sont pour ; il est contre le libre-échangisme devant lequel tout le monde plie le genou depuis les années quatre-vingts ; et il est contre le néo-conservatisme en politique étrangère, cette hydre qui domine les esprits à gauche comme à droite et qui a abouti à des guerres menées par les Etats-Unis sans interruption depuis la fin de la guerre froide.
Elément souvent oublié : Trump est moitié écossais par sa mère originaire de Stornoway. «Le Donald» - prénom presque caricatural de l'Ecossais typiquement typique - a donc un lien charnel et affectif avec le vieux continent que peu de ses prédécesseurs ont eu. Certes, un Reagan ou un Clinton ont pu revendiquer une ascendance irlandaise ou anglaise, mais c'était quelque peu factice. Chez Trump, en revanche, le sang européen coule réellement dans ses veines. C'est peut-être à cause de cela que, malgré son patriotisme incontestable, il croit moins à cette idéologie dangereuse de l'«exceptionnalisme» américain que d'autres.
C'est précisément ici que la nouveauté de Trump saute le plus aux yeux. Dans une campagne électorale qui a rompu avec tous les précédents, l'un des aspects les plus surprenants était la présence inattendue de la Russie dans le débat - comme repoussoir, certes. La Russie était accusée d'être à l'origine de fuites au sein de l'appareil du Parti démocrate, le candidat Trump a été attaqué parce que le président Poutine avait exprimé une certaine admiration à son égard.
Trump s'est montré un penseur politique plus fin que tous les produits recyclés de la classe politique
Quand la Russie est ainsi invoquée, en Europe comme aux Etats-Unis, ce n'est pas seulement la Russie qui est en cause. C'est aussi - et surtout - le projet de consolider la politique de domination américano-européenne sur le monde. Malgré la dominance économique incontestable de la Chine, il n'y a que la Russie qui, sur le plan géopolitique, puisse contester la super-puissance américaine. Quand on évoque de pays, donc, c'est d'autant pour parler de soi-même que pour parler de lui.
Or, Trump a dit a plusieurs reprises qu'il préférait s'allier avec la Russie contre l'Etat islamique que de faire le contraire. Avec cette phrase, maintes fois répétées, Trump s'est montré un penseur politique plus fin que tous les autres produits recyclés de la classe politique tel le chef de clan qui est Madame Clinton. Indépendamment de ce qu'on pense de la Russie, l'évidence saute aux yeux, en Syrie et ailleurs, que l'on ne peut pas se battre sur deux fronts - contre Daesh et contre Bachar, par exemple. La politique, c'est le choix entre l'ami et l'ennemi. Dès lors qu'on a désigné l'ennemi, tous les autres ennemis de cet ennemi deviennent, politiquement, des amis.
Cet homme venu de nulle part sera peut-être un plus grand homme d'Etat que ne l'aurait été son adversaire
Le plus grand paradoxe de Trump donc, à première vue, c'est que cet homme venu de nulle part sera peut-être un plus grand homme d'Etat que ne l'aurait été son adversaire, pourtant militante politique depuis sa jeunesse. La femme qui a perdu plusieurs états clés qu'Obama avait gagnés entrera dans l'histoire comme la dernière des Mohicans, la représentante d'une classe politique et d'un système politique finissants. Elle aura été balayée par ce dont elle incarnait le contraire - par le retour du politique.
Donald Trump élu président des Etats-Unis avec 279 grands électeurs
9 nov. 2016, 08:35
Le candidat républicain à la présidentielle américaine a remporté le scrutin, après une âpre bataille électorale avec sa rivale démocrate Hillary Clinton, en bénéficiant d’ores et déjà de 279 grands électeurs, sur les 270 requis.
C'est officiel : le candidat républicain va devenir le 45e président des Etats-Unis. En décrochant l'Etat du Wisconsin, dans la matinée du mercredi 9 novembre, Donald Trump a dépassé le seuil de 270 grands électeurs requis pour être certain de succéder à Barack Obama.
Le champion de la droite américaine bénéficie désormais de 279 grands électeurs (sur un total de 538), alors que le dépouillage des votes dans quatre Etats (le Michigan, l'Arizona, le Minnesota et le New Hampshire) est encore en cours. Le candidat républicain s'est pour l'instant montré vainqueur dans 27 Etats, contre 18 pour Hillary Clinton. Une victoire républicaine arrachée, notamment, grâce à la conquête des Etats de Floride, de l'Ohio et de Pennsylvanie.
«Nous nous entendrons avec tous les autres pays qui ont la volonté de s'entendre avec nous»
Après l'annonce de sa victoire décisive dans le Wisconsin, le futur locataire de la Maison Blanche s'est exprimé publiquement, aux alentours de 2h45 du matin (heure new-yorkaise), indiquant notamment que sa concurrente défaite l'avait appelé pour le féliciter. Donald Trump, en retour, a souligné que les Etats-Unis étaient «redevables» envers Hillary Clinton, qui a exercé le mandat de secrétaire d'Etat (soit chef de la diplomatie), pour les services qu'elle a rendus à la nation.
Le flamboyant milliardaire a par ailleurs tenu à se montrer rassurant, se présentant comme «le président de tous les Américains». Egalement soucieux de contredire toute inquiétude concernant sa future politique étrangère, Donald Trump s'est engagé à avoir des relations honnêtes avec les autres pays. «Nous nous entendrons avec tous les autres pays qui ont la volonté de s'entendre avec nous», a ainsi lancé le nouveau président de la première puissance mondiale.
Une majorité parlementaire pour Trump
Outre leur nouveau président, les citoyens américains ont également élu leurs représentants au Sénat et à la Chambre des représentants, mardi 8 novembre. Résultat, peu avant le dépouillement des bulletins de vote dans les derniers Etats : les Républicains se révèlent majoritaires dans les deux chambres du Congrès.
Qu'arrive-t-il, nous ne saurons pas qui sera le prochain président jusqu'au 19 décembre
Par Michael Snyder, le 8 novembre 2016
La plupart des Américains supposent que leurs votes décide de qui sera le prochain président, mais ce n'est en fait pas le cas. C'est le collège électoral qui élira le prochain président, et ils ne se réuniront pas avant le 19 décembre. Et la vérité est que tous les membres du Collège électoral ne se réunissent jamais en un seul endroit. Les électeurs se réunissent plutôt dans les 50 capitales des États le deuxième mercredi de décembre, et c'est à ce moment que le prochain président et le vice-président sont officiellement élus. Bien sûr, les membres du Collège électoral ont voté selon la volonté du peuple environ 99 % du temps tout au long de notre histoire, mais avec combien crazy cette élection s'est avéré être vous ne savez jamais ce qui pourrait arriver. Par exemple, plus tard dans cet article, vous verrez qu'un électeur dans l'État de Washington a déjà publiquement déclaré qu'il ne votera pas pour Hillary Clinton. Si d'autres «électeurs sans foi» apparaissent, cela pourrait potentiellement changer l'issue entière de l'élection.
Si vous n'êtes pas familier avec les bases de la façon dont fonctionne le collège électoral, voici un très bon résumé de Wikipédia ...
Même si le vote populaire national est calculé par les fonctionnaires de l'État, les organisations de médias et la Commission électorale fédérale, le peuple élit seulement indirectement le président, car le vote populaire national n'est pas la base pour élire le président ou le vice-président. Le président et le vice-président des États-Unis sont élus par le Collège électoral, qui se compose de 538 électeurs présidentiels des cinquante États et Washington, DC. Les électeurs présidentiels sont choisis par État, selon les lois Chaque Etat. Depuis l'élection de 1824, la plupart des États ont nommé leurs électeurs sur une base gagnant-prise, basée sur le vote populaire à l'échelle de l'État le jour du scrutin. Le Maine et le Nebraska sont les deux seules exceptions actuelles, puisque les deux états utilisent la méthode du district du Congrès. Bien que les bulletins énumèrent les noms des candidats présidentiels et vice-présidentiels (qui courent sur un billet), les électeurs choisissent effectivement les électeurs quand ils votent pour le président et le vice-président. Ces électeurs présidentiels, à leur tour, émettent des votes électoraux pour ces deux bureaux. Les électeurs s'engagent généralement à voter pour le candidat de leur parti, mais certains «électeurs sans foi» ont voté pour d'autres candidats.
Un candidat doit recevoir la majorité absolue des voix électorales (actuellement 270) pour remporter la présidence ou la vice-présidence. Si aucun candidat n'est élu à la présidence ou au vice-président, ce choix est déterminé par une procédure d'urgence établie par le douzième amendement. Dans une telle situation, la Chambre choisit l'un des trois premiers candidats à l'élection présidentielle comme président, tandis que le Sénat choisit l'un des deux premiers vice-présidents électoraux.
Dans le but de s'assurer que leurs électeurs votent selon la volonté du peuple, 29 États ont adopté des lois qui imposent des peines aux «électeurs sans foi». Dans de nombreux cas, la peine consiste en une amende, mais cela ne suffit peut-être pas à maintenir certains électeurs en ligne cette fois-ci. Selon ABC News, un électeur qui était censé être engagé à Hillary Clinton a déjà annoncé qu'il refuse de voter pour elle en dépit du fait qu'il sera touché par une amende de 1 000 $ ...
Un électeur a déjà dit qu'il ne votera pas pour Clinton, malgré une amende. Robert Satiacum, membre de la tribu Puyallup de Washington, dit qu'il croit que Clinton est une «criminelle» qui ne se soucie pas assez des Indiens d'Amérique et «elle n'a rien fait d'autre que d'aller et venir».
Satiacum fait face à une amende de 1 000 $ à Washington s'il ne vote pas pour Clinton, mais il a dit qu'il s'en fichait. "Elle n'obtiendra pas mon vote, période", a t-il dit à l'Associated Press.
Et il y a 21 États qui n'imposent pas de sanctions sur les «électeurs sans foi» du tout.
Donc, s'il est vrai que plus de 99 p. 100 de tous les électeurs de notre histoire ont voté de la façon dont ils étaient supposés, cela ne se produira peut-être pas en 2016.
Il y a aussi la possibilité que le candidat gagnant puisse mourir ou devenir incapable entre le jour du scrutin et le 19 décembre. Si cela se produit, les électeurs qui sont censés être engagés envers le candidat gagnant seraient libres de voter pour quelqu'un d'autre. Ce qui suit provient de archives.gov ...
Si un candidat décède ou devient incapable entre l'élection générale et la réunion électorale, en vertu de la loi fédérale, les électeurs qui se sont engagés au candidat décédé peuvent voter pour le candidat de leur choix à la réunion des électeurs. Les États individuels peuvent adopter des lois sur le sujet, mais aucune loi fédérale ne proscrit la façon dont les électeurs doivent voter lorsqu'un candidat décède ou devient incapable. En 1872, lorsque Horace Greeley est décédé entre le jour des élections et la réunion des électeurs, les électeurs qui étaient appelés à voter pour Greeley ont voté pour divers candidats, y compris Greeley. Les votes exprimés pour Greeley n'ont pas été comptés en raison d'une résolution de la Chambre adoptée à ce sujet. Voir le vote complet du collège électoral pour le président et le vice-président aux élections de 1872.
En ce qui concerne un candidat qui décède ou devient incapable entre la réunion des électeurs et le décompte des voix électorales au Congrès, la Constitution ignore si ce candidat répond à la définition de «président élu» ou de «vice-président élu». Une majorité des votes électoraux est considérée comme «président élu», même avant le comptage des votes électoraux au Congrès, la section 3 du 20e amendement s'applique. L'article 3 du 20e amendement stipule que le vice-président élu deviendra président si le président élu décède ou devient incapable.
Si un candidat à la présidence gagnante décède ou devient incapable entre le comptage des votes électoraux au Congrès et l'inauguration, le vice-président élu deviendra président, conformément à la section 3 du 20e amendement.
Notre Constitution devrait vraiment être modifiée pour faire face à une situation où un candidat gagnant décède entre le jour du scrutin et le vote du Collège électoral, mais jusqu'à présent ce n'est pas arrivé.
La dure réalité de la réalité est que nous entrerons dans une période de grande incertitude entre le 8 novembre et le 19 décembre. Même si le peuple américain aura parlé, nous n'aurons pas encore de «président élu» et si quelque chose arrive au candidat gagnant qui pourrait nous jeter dans une crise constitutionnelle sans précédent.
Et bien sûr, si les résultats des élections sont très serrés et quelques «électeurs sans foi» lancer l'élection dans l'autre sens le 19 décembre, cela pourrait créer une énorme crise constitutionnelle aussi.
Après le vote du Collège électoral le 19 décembre, une session conjointe du Congrès a lieu le 6 janvier de l'année suivante pour déclarer formellement le vainqueur ...
Le Douzième Amendement ordonne que le Congrès se réunisse en session commune pour compter les votes électoraux et déclarer les vainqueurs de l'élection. [53] La session est ordinairement tenue de se tenir le 6 janvier de l'année civile qui suit immédiatement les réunions des électeurs présidentiels [54]. Depuis le vingtième amendement, la Chambre nouvellement élue déclare le vainqueur de l'élection; Toutes les élections avant 1936 ont été déterminées par la Chambre sortante.
Deux semaines plus tard, le candidat gagnant sera inauguré le 20 janvier et, à ce moment, le prochain président commencera à servir.
Il serait beaucoup plus simple et plus rationnel de permettre simplement au peuple américain d'élire directement le président, et il faudrait probablement une crise majeure pour obtenir le genre d'amendement constitutionnel qui est nécessaire pour le faire.
Mais pour l'instant, le système est ce qu'il est, ce qui signifie que l'élection n'est pas terminée tant qu'elle n'est pas terminée.
Donc, le 8 novembre n'est certainement pas la fin de l'histoire, et les chapitres les plus fous de cette saison électorale peut encore être encore à venir.
Même s'il y a liberté d'opinion et que chacun s'exprime comme il veut, Google (qui soutenait Clinton) va s'en mordre les doigts du comment présenter 'justement' un moteur de recherche et du pourquoi certains sites sont très très mal traduits en une autre langue, d'autre sont très mal traduits, d'autres sont mal traduits et d'autres sont bien traduits ?!
Espérons donc que ce sera la fin du terrorisme et du nazional socialisme.
Le scénario exécrable de la campagne électorale américaine, organisé par les médias à la solde du Deep State (Wall Street, la CIA, le complexe militaro-industriel et tous les coquins entourant la clan Clinton) n’a pas eu raison du bon-sens de l’Amérique profonde et silencieuse.
Je discutais hier avec un ancien haut fonctionnaire français qui a servi sous Chirac/Jospin puis Chirac/Juppé et ensuite sous Sarkozy me faisait la réflexion suivante à propos de la campagne électorale française et de son issue prévisible. Compte tenu de la médiocrité des candidats de droite et de la montée populiste de l’extrême droite, il ne peut que constater qu’au deuxième tour des présidentielles ce sera Hollande qui se retrouvera à nouveau à l’Elysée pour 5 ans !
Le quotidien ultra-conservateur Le Temps de Genève n’y est pas allé de main morte en qualifiant ainsi Trump (sic) « un homme d’affaires sexiste, xénophobe et dont le comportement tout au long de sa vie montre à quel point il peut être imprévisible et borderline » sous la plume de son rédacteur en chef Stéphane Benoit-Godet.
Imaginons un instant que les Français qui ont souffert avec Sarkozy puis Hollande choisissent Marine Le Pen pour se débarrasser de ces politicards corrompus, je pense, contrairement à Benoit-Godet au sujet des USA, qu’il serait bénéfique pour la France et tous les Français que ce monde politique en fin de course et totalement dénué d’inspirations et de respect pour la France soit mis au placard avec l’élection de Marine Le Pen. À moins que tels des veaux comme disait De Gaulle les Français en redemandent avec cette classe politique tout simplement écoeurante …
Le nouveau président américain Donald Trump prendra ses fonctions le 20 janvier 2017 mais on sait déjà quels dossiers brûlants lui laisse son prédécesseur Barack Obama. Le républicain Donald Trump a recueilli 276 voix de grands électeurs à la présidentielle américaine ce mardi 8 novembre. Le vote formel des grands électeurs aura lieu le 19 décembre et le 6 janvier 2017, le congrès validera le résultat. L'investiture du nouveau président est prévue pour le 20 janvier. La candidate démocrate Hillary Clinton a téléphoné à son rival républicain et a reconnu sa défaite, rapporte la chaîne CNN.
Son successeur devra réparer les pots cassés, y compris les relations dégradées avec la Russie et les conflits militaires dans plusieurs régions du monde. Il aura également du pain sur la planche en politique nationale entre le programme controversé d'assurance médicale et les questions socioéconomiques systémiques. Le terrorisme Le successeur d'Obama aura de nombreuses tâches en politique étrangère. Avant tout, il devra gérer les guerres que le président sortant n'a pas réussi à régler en Irak et en Afghanistan, où les Américains se sont enlisés.
Un simple retrait des troupes ne suffira pas, notamment en Irak où les agissements des Américains et de leurs alliés ont engendré l'apparition de l'organisation terroriste État islamique (ou Daech, interdite en Russie) qui a déployé toute sa puissance et, en quelques années, est devenue une menace mondiale.
La lutte contre Daech et les groupes terroristes similaires sera l'un des principaux défis pour le nouveau président américain. Il faut évidemment gérer ce problème, mais pour l'instant les USA n'ont pas fait preuve d'une approche systémique pour combattre ce fléau. Ils tentent encore de régler tous les problèmes uniquement par les bombardements. Hormis le préjudice direct pour les terroristes, des milliers de civils sont ainsi privés de foyer et de moyens de subsistance — devenant une proie facile pour les recruteurs terroristes.
Le problème est d'autant plus pertinent que la menace du terrorisme et de l'extrémisme n'est pas abstraite pour les États-Unis et n'est pas cantonnée dans des pays lointains. L'attentat de San Bernardino (qui a d'ailleurs été revendiqué par Daech) et la fusillade dans un club d'Orlando ont confirmé que personne ne pouvait se sentir en sécurité. Même aux USA. Les USA et la Syrie Le nouveau locataire de la Maison blanche devra également déterminer une politique pour régler la crise en Syrie, pays plongé dans une guerre civile depuis 2011.
En particulier, d'après les experts, en un peu plus d'un an la situation s'est transformée en confrontation indirecte entre la Russie et les USA. L'affaire n'est heureusement pas allée jusqu'à un conflit militaire mais un simple mémorandum sur la sécurité des vols en Syrie n'est pas à la hauteur de deux acteurs aussi importants. Tout le monde reconnaît que si une coordination plus sérieuse était établie entre les militaires russes et américains (cela concerne également la diplomatie), cela serait utile pour tous. Pendant leur campagne présidentielle, les candidats américains exprimaient une position opposée à ce sujet.
Le républicain Trump disait qu'il fallait renoncer au changement de régime du président syrien Bachar al-Assad et chercher une solution diplomatique avec la Russie. Sa rivale démocrate, Hillary Clinton, prônait une ligne dure. Vers de meilleures relations avec la Russie ? L'une des tâches les plus difficiles du nouveau président américain sera la normalisation du dialogue avec la Russie. Pour cela, il faudra d'abord se faire à l'idée que Moscou sera désormais loin d'être toujours d'accord avec Washington. De nombreux Américains en ont parfaitement conscience et trouvent cela normal: à présent, c'est à l'administration américaine d'en prendre conscience.
Pour l'instant, il reste difficile d'identifier des points de contact. Moscou souligne constamment qu'il est prêt à un dialogue mutuellement respectable avec tout président américain, mais on ignore si Washington a la même attitude. "L'idée américaine que les USA sont une nation exclusive n'aide pas", constate avec regret le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Par conséquent, le successeur d'Obama devrait d'abord rencontrer des difficultés dans les relations avec la Russie. Même s'il décidait de renoncer à la confrontation et de lever les sanctions, il devrait surmonter l'opposition de l'establishment politique américain qui, ces dernières années, a fait de la Russie un ennemi et ne renoncera pas aussi facilement à cette ligne politique et médiatique. "Nous serons probablement confrontés à une forte inertie de la politique américaine vis-à-vis de la Russie, au maintien d'une ligne hostile", reconnaît le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
Recoller les morceaux Sur le plan intérieur, le nouveau locataire de la Maison blanche devra s'occuper en premier lieu de la consolidation de la nation. La campagne électorale a parfaitement mis en évidence à quel point le pays était divisé, tant sur le plan des partis, qu'au niveau religieux, racial et d'autres.
Le prochain président devra faire face aux nombreux problèmes socioéconomiques qui sont une priorité pour l'Américain moyen. En particulier, il est primordial d'établir un dialogue entre les policiers et les minorités ethniques, notamment les Afro-américains. L'ampleur des différends prend une envergure effrayante et les autorités devront redoubler d'efforts pour normaliser la situation. Sur le plan économique, il sera nécessaire d'entreprendre des démarches actives pour lutter contre le chômage et créer de nouveaux emplois afin d'entraîner une baisse de la tension sociale — qui commence à grimper dans certaines régions.
Enfin, le problème de l'Obamacare s'amplifie. La réforme de la santé initiée par Barack Obama est en œuvre depuis plus de cinq ans, mais la société n'est toujours pas unanime vis-à-vis de ce programme et apparemment, ce n'est pas prêt d'être le cas. Les nouvelles autorités devront chercher des compromis et des solutions à ce problème au risque de voir éclater une grave crise, si les citoyens ne pouvaient plus payer les factures colossales des médecins.
Entre les fausses guerres civiles déclenchées à l'étranger par l'immigration d'outre-Atlantique et ses collabos européens et ses menaces de guerres contre... la Russie !! ou la Chine !! Hahahaha ! Va plutôt falloir redresser le pays piétiner par 'les latinos' !
Petite balade sur Reporterre, « le quotidien de l'écologie »
9 Novembre 2016 par Seppi
Le riverain devra-t-il aussi respecter une zone non traitée en limite de champ ?
Quelle animosité !
Dans un billet précédent, nous avions signalé « La réglementation sur les pesticides risque fort d’être allégée », qui décrivait bien les positions sur l'« arrêté phyto » actuellement en chantier de rénovation, pour cause d'annulation différée par le Conseil d'État.
À la mi-octobre, sur la base des informations qui avaient alors filtré du projet de nouvel arrêté, M. Eric Thirouin, président de la commission environnement de la FNSEA, avait calculé que l'’impact des mesures proposées équivalait à retirer au minimum 4 millions d’hectares de terres de la production, soit 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires (voir par exemple ici). C'est, selon la FDSEA du Finistère :
« Sans compter les pertes d’emplois agricoles prévisibles par ricochet. Une perspective impensable et inconsciente de la part des ministères dans le contexte de crise économique du secteur agricole?! »
La FNSEA a-t-elle peint le diable sur la muraille ? Possible. Quatre millions d'hectares, 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires, ça fait 1.750 euros par hectare... c'est beaucoup par les temps qui courent.
C'est aussi ce que relève, dans Reporterre, M. Jacques Caplat, thuriféraire de l'agriculture biologique, dans « Pesticides : la FNSEA emboîte énormités et amalgames ».
Nous serons bientôt fixés !
Que retenir ?
Sans conteste l'animosité qui suinte de cette opinion.
Également l'admission de pertes considérables pour la ferme France, dans les conditions qui étaient alors sur la table (à ce jour, les indications sont que le nouvel arrêté ne sera pas une sur-surtransposition de la réglementation européenne et que le nouvel arrêté sera « pour l’essentiel » le même que celui de 2006) :
« En réalité, un seul aspect de cette formule est arithmétiquement presque cohérent. S’il y avait réellement perte intégrale de revenu sur 15 % des surfaces françaises, son application à la vigne et l’arboriculture permettrait de parvenir, en l’additionnant aux pertes — minimes — des autres productions, à un ordre de grandeur de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires. »
Corollairement, le dédain pour cette perte. Et aussi le mépris pour la solidarité agricole et, in fine, la professions tout entière (sauf évidemment celle qu'il sert) :
« Cela signifie qu’en amalgamant toutes les productions agricoles et en exagérant le trait, la FNSEA cherche également à abuser ses propres adhérents. Son but est de forcer les 90 % d’agriculteurs que cet arrêté ne pénaliserait pas à soutenir aveuglément les intérêts des viticulteurs et arboriculteurs (dans la réalité, seuls ces derniers pourraient perdre de l’ordre d’un demi-milliard au total). »
Nous venons d'écrire : « sauf évidemment celle qu'il sert » ? Ce n'est pas correct. Les « zones non traitées », ZNT, concernent aussi l'agriculture biologique. Nous ne pensons pas qu'un arboriculteur ou un viticulteur puisse laisser des bandes non traitées de 20, voire 50 mètres de large, comme cela avait été envisagé un temps.
Et enfin un formidable aveuglement :
« Au lieu de chercher une fois de plus à opposer "intérêt économique des agriculteurs" et "intérêt sanitaire de l’ensemble des citoyens", il serait plus honnête et plus constructif de poser la question [économique] franchement. »
Nous ne répéterons jamais assez que les traitements phytosanitaires répondent aussi à l'« intérêt sanitaire de l’ensemble des citoyens » en ce qu'ils permettent de produire et d'offrir des produits alimentaires sains et, accessoirement, aussi bon marché que possible.
L'arbitrage entre les intérêts personnels et individuels d'un riverain, ou d'un promeneur, et les intérêts collectifs de la population française ne s'analyse pas de manière binaire, en termes d'autorisation ou d'interdiction de traiter, mais de manière raisonnée, en termes de bonnes pratiques et de bon, voisinage.
Que de contorsions !
« Dans les chaines bio, les fruits et légumes sont-ils toujours écolo ? Pas si simple ». On oublira la rhétorique introductive de l'agriculture biologique, « une bonne nouvelle pour la planète », également véhiculée par les pouvoirs publics ; et on s'intéressera aux réponses de « [t]rois chaînes de magasins bio parmi les leaders du secteur — La Vie Claire, Biocoop et Bio C’ Bon ».
« ...parmi les leaders... » ? Ils doivent représenter la moitié du secteur de la distribution spécialisée bio et, à la louche, 20 % du chiffre d'affaires global en France, Biocoop ayant pris la part du lion. De quoi méditer un autre air connu, le « bio et local »...
- voir graphique sur site - Source
C'est très intéressant et instructif. Il y a les contorsions des responsables des chaînes, et il y a les contorsions de la journaliste qui s'attache à donner une image somme toute positive de la filière :
« À la fin de notre enquête, nous sommes un peu rassurés. L’esprit bio est bien présent dans les magasins bio. Biocoop, Bio C’ Bon et La Vie Claire se posent des questions. Et cherchent des réponses. Ils vont plus loin que le seul affichage d’un logo. Au contraire de grandes surfaces s’approvisionnant en produits à bas coûts auprès d’une agriculture intensive qui n’a plus de bio que la certification. »
Sur le Figaro, dans : « Le succès du bio exacerbe la concurrence », on pouvait lire :
« Mais c'est surtout Bio C'Bon qui surprend le plus les acteurs historiques du bio. […] "Ils ont un positionnement moins militant qui détonne dans le petit monde du bio, analyse Cécile Schoenberg, chez Precepta. Ils sont aussi agressifs sur les prix, avec par exemple des paniers bio à 10 euros qui changent toutes les semaines." »
Comment fait-on pour être « agressifs sur les prix » ?
« Ils vont plus loin que le seul affichage d’un logo » ? Dans le cas de Biocoop, c'est al publicité agressive, y compris le dénigrement délictueux de la concurrence conventionnelle... L'article de Reporterre évite ce sujet...
On vend des chips pour le profit... et pour soutenir la délinquance...
Et dire qu'on peut voir par ailleurs : « [Spécial Retail] Biocoop s'engage en faveur d'un marketing plus responsable »...
Mais revenons à Reporterre :
« Mais l’explication "C’est le client qui choisit", entendue lors de chaque entretien, est gênante. Parce qu’elle a trop été entendue dans le discours des grandes et moyennes surfaces. Et parce que ces magasins bio se veulent écologiquement exigeants (Biocoop), responsables (La Vie Claire) et respectueux de l’environnement (Bio C’Bon). Alors, comment expliquer que la responsabilité repose sur le client ? »
On vous explique : le client, même arnaqué par les bonnes paroles (et les moins bonnes dans le cas de la publicité olé olé), est roi...
Que de lieux communs !
Si vous avez une minute à perdre, écoutez : « Pourquoi le soja transgénique au Mexique menace-t-il la production de miel des Mayas ? »
Mme Angelica El Canche est une apicultrice mexicaine qui a « témoigné » au simulacre de « procès Monsanto ». Comment pouvons-nous exprimer notre colère devant l'instrumentalisation de cette femme ?
Elle dit par exemple :
« Notre miel que nous vendons dans l'Union européenne ne doit pas contenir de pollen transgénique... »
C'est tout simplement faux, et les marionnettistes de l'anti-OGMisme doivent bien le savoir (à la suite de l'affaire Bablok, le pollen est devenu ce qu'il aurait toujours dû être, un constituant du miel, de sorte que la tolérance des 0,9% de présence fortuite et inévitable s'applique à l'ensemble du miel et pas au seul pollen).
Que d'exagération !
Tout est dit dans le titre : « Il faut un demi-siècle pour reconstituer une population de vers de terre ! »
« Pour Daniel Cluzeau, géodrilologue, nos pratiques actuelles ne sont pas en cause. Il faut 50 ans au moins pour qu’une population se reconstitue et sans doute notre lopin a-t-il reçu dans le passé une bonne dose de produits chimiques. Il ne nous reste plus qu’à faire à leur place ce que les vers de terre font très bien tout seuls : aérer le sol avec la grelinette ! »
C'est de la science participative mais on peut aussi craindre qu'il s'agit là d'une déclaration faite selon le principe du doigt mouillé.
(...) Le riverain devra-t-il aussi respecter une zone non traitée en limite de champ ? (...)
Pourra t-on encore demain habiter près d'une personne qui accepte de prendre des médicaments contre les maladies présentes ou à venir ??!!
La débilité de devoir se tenir loin des personnes en bonne santé sous le prétexte qu'elles ont osé prendre des médicaments contre les maladies présentes ou à venir, montre à quel point l'opinion politique se fout de la gueule du monde en lui conseillant de ne pas empêcher la propagation de maladies sur les plantes et de s'obliger à consommer des fruits & légumes malades !!!
C'est toute l'existence du 'bio' !
En mangeriez vous du poulet qui a la grippe aviaire ? De la viande de vache folle ? Du mouton qui a la tremblante ? Du porc qui a la diarrhée ? Des fruits et légumes qui ont le phylloxéra/mildiou/oïdium, etc ?
Pourquoi les prix de l’énergie sont finalement orientés à la baisse ; ce que le FMI a manqué
Par Gail Tverberg Le 11 octobre 2016
Nous avons entendu beaucoup de choses sur les préoccupations du FMI récemment, après la sortie de son World Economic Outlook d’octobre 2016 et son assemblée annuelle du 7 au 9 octobre. Les préoccupations mentionnées sont les suivantes :
- Trop de croissance de la dette, avec la Chine notamment citée comme un problème - La croissance économique mondiale semble avoir ralenti si on regarde à long terme - L’intervention de la banque centrale a généré des taux d’intérêt artificiellement bas, pour ne produire que cette faible croissance. - Le commerce international mondial n’est plus en croissance rapide. - La stagnation économique pourrait conduire à des mesures protectionnistes.
Ces questions sont très liées à des sujets sur lesquels j’ai déjà écrit :
Il faut de l’énergie pour fabriquer les produits et services.
Il faut une quantité croissante de consommation d’énergie pour créer une quantité croissante de biens et services, en d’autres termes, la croissance du PIB.
Cette énergie doit être peu coûteuse si elle doit fonctionner d’une manière historique : l’économie produit une bonne croissance de la productivité ; cette croissance de la productivité se traduit par une croissance des salaires ; et les niveaux d’endettement peuvent rester dans des limites raisonnables, puisque la croissance est bonne.
Nous ne pouvons pas continuer à produire de l’énergie bon marché parce que ce qui «s’épuise», c’est l’énergie pas chère à extraire. Nous extrayons cette énergie bon marché en premier, nous obligeant à passer à de l’énergie plus coûteuse à extraire.
Finalement, nous nous heurtons au problème du prix de l’énergie qui tombe en-dessous du coût de production en raison de problèmes d’abordabilité. Les salaires des travailleurs ordinaires ne suivent pas l’augmentation du coût de l’extraction.
Les gouvernements peuvent essayer de dissimuler le problème avec davantage de dettes à des taux d’intérêt toujours plus bas, mais finalement cela ne fonctionne pas non plus.
Au lieu de remettre à niveau les prix des matières premières, le système tend à produire des bulles d’actifs.
Finalement, le système doit s’effondrer en raison de son inefficacité croissante. Le résultat peut être vu comme un «moment Minsky», avec un effondrement des prix des actifs.
L’effondrement des prix des actifs conduira à des défauts de remboursement de dettes, des faillites bancaires, et une pénurie de nouveaux prêts. Avec moins de nouveaux prêts, il y aura une nouvelle baisse de la demande. En conséquence, les prix de l’énergie et des autres matières premières devraient tomber à des niveaux plus bas.
Permettez-moi de développer quelques-uns de ces points.
Le besoin d’énergie pour faire fonctionner l’économie
Sur une base mondiale, il faut de l’énergie pour faire croître l’économie. C’est évident, quelle que soit la période de temps que nous regardons.
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Figure 1. PIB mondial en 2010 $ (de l’USDA) par rapport à la consommation mondiale d’énergie (de BP Statistical Review of World Energy 2014).
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Figure 2. Taux de croissance moyen sur trois ans de la consommation mondiale d’énergie et du PIB. la consommation d’énergie mondiale basée sur BP Review of World Energy 2015 ; PIB réel de l’USDA en 2010 $.
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Figure 3. Croissance du PIB mondial par rapport à la croissance mondiale de la consommation d’énergie pour des périodes sélectionnées depuis 1820. Les tendances mondiales du PIB réel de 1975 à 2015 sont basées sur l’USDA données du PIB réel en 2010 $ pour 1975 et périodes ultérieures. (Estimé par l’auteur pour 2015). Les estimations du PIB pour avant 1975 sont basées sur des mises à jour du projet Maddison de 2013. La croissance de l’utilisation des produits énergétiques est basée sur une combinaison de données de l’Annexe A, des données provenant de Vaclav Smil Transitions énergétiques : Histoire, exigences et perspectives, ainsi que BP Statistical Review of World Energy 2015 pour 1965 et années ultérieures.
Il y a un gain faible, au-dessus de celui ajouté par la croissance de la consommation d’énergie. Ce gain reflète l’impact des améliorations d’efficacité et des changements technologiques. En général, ce gain supplémentaire est inférieur à 1% par an.
Au cours des dernières années, une part importante de la production mondiale a été déplacé vers les pays en développement. Ce changement donne l’illusion que les pays développés peuvent fonctionner avec moins d’énergie pour produire leur PIB. Ce n’est pas vraiment le cas. Les pays développés se retrouvent avec un besoin d’une grande quantité de marchandises importées. Leurs économies fortement axées sur les services ont tendance à croître lentement. En effet, avec une faible consommation d’énergie, il est difficile pour ces économies de faire des gains de productivité. J’ai écrit à propos de cette question dans Quelles sont vraiment les causes de la baisse de la croissance de la productivité – une explication basée sur l’énergie.
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Figure 4. Montant total de l’énergie utilisée par les secteurs commercial et industriel (hors transport) basé sur la consommation d’énergie par secteur EIA, divisé par le nombre total d’employés non agricoles donné par le Bureau of Labor Statistics, par année.
Nous allons être à court de produits énergétiques peu onéreux à extraire
La quantité d’un produit énergétique donné (que ce soit le pétrole, le charbon, le gaz naturel ou l’uranium) dépend dans une large mesure du prix auquel il est disponible. La large base sur le triangle de la figure 5 indique que si le prix est assez élevé, nous pouvons extraire une très grande quantité d’une ressource d’énergie donnée. Par exemple, si le pétrole est à 300 $ par baril, nous pouvons en extraire d’énormes quantités, ce qui semble permettre à l’économie de croître au cours des 25 prochaines années.
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Figure 5. Nous extrayons d’abord l’énergie la plus facile à extraire.
En fait, l’IEA a même fait des projections avec l’hypothèse d’un baril de pétrole à 300 $.
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Figure 6. IEA Figure 1.4 de son World Energy Outlook 2015, montrant la quantité de pétrole qui peut être produite à différents niveaux de prix.
La raison pour laquelle il y a un problème si les prix du pétrole augmentent à des niveaux très élevés est que les salaires ne montent pas en même temps.
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Figure 7. Raison pour laquelle les salaires n’augmentent pas.
Cette situation d’efficacité déclinante à extraire de l’énergie, comme décrite ci-dessus, est parfois appelée rendements décroissants.
Nous pouvons regarder le problème du point de vue du travailleur. Il doit faire des choix en ce qui concerne les choses auxquelles renoncer si les prix de l’énergie augmentent, mais que son salaire stagne. Le résultat a tendance à être à la récession.
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Figure 8. Un travailleur doit faire des choix, si les prix des produits en utilisant de l’énergie sont en hausse, mais que son salaire ne suit pas. Ces choix conduisent à la récession.
(...) Il faut une quantité croissante de consommation d’énergie pour créer une quantité croissante de biens et services, en d’autres termes, la croissance du PIB. (...)
Même si cette phrase est juste il est nécessaire de préciser un point important: l'énergie gratuite existe !
Et, l'énergie disponible pour l'instant a son prix fixé trop haut pour que le monde en profite a sa juste valeur.
Par contre, en ce qui concerne la 'croissance des salaires' là, le journaliste-du-jour a très mal compris le système (ou feint de ne l'avoir appris), il ne faut pas confondre 'croissance des salaires' et 'croissance du pouvoir d'achat' qui sont deux choses différentes et complètement opposées.
Il est parfaitement bêticide de mélanger les coûts d'extraction du pétrole par des idiots qui creusent n'importe où pour en trouver (donc: produit de revient cher) et les coûts observés en des pays où l'or noir n'est qu'à quelques pieds sous Terre.
Les chercheurs se demandent si l'interdiction des «robots tueurs» empêchera effectivement les robots de tuer
8 novembre 2016 par Bert Gambini
Une équipe de recherche de l'Université de Buffalo a publié un article qui implique que la précipitation pour interdire et diaboliser des armes autonomes ou des «robots tueur» peut être une solution temporaire, mais le problème réel est que la société entre dans une situation où des systèmes comme ceux-ci sont et seront possible.
Les robots Killer sont au centre des histoires classiques racontées dans des films tels que "The Terminator" et "The Doomsday Machine" de Star Trek, mais l'idée d'armes entièrement autonomes agissant indépendamment de toute agence humaine n'est pas la licence exclusive Des auteurs de science-fiction.
Les robots tueurs disposent d'une ligne budgétaire du Pentagone et un groupe d'organisations non gouvernementales, dont Human Rights Watch, travaille déjà collectivement pour arrêter leur développement.
La gouvernance et le contrôle de systèmes comme les robots tueurs doivent aller au-delà des produits finaux.
«Nous devons déconstruire le terme« robot tueur »en techniques culturelles plus petites», explique Tero Karppi, professeur adjoint d'études médiatiques, dont le journal avec Marc Böhlen, professeur d'études médiatiques de l'UB, et Yvette Granta, étudiante à l'université, Apparaît dans le Journal international des études culturelles.
«Nous devons revenir sur l'histoire de l'apprentissage automatique, de la reconnaissance des modèles et de la modélisation prédictive, et comment ces choses sont conçues», explique Karppi, expert en plate-forme critique et études de logiciels dont les intérêts incluent l'automatisation et l'intelligence artificielle. Systèmes échouent. «Quels sont les principes et les idéologies de la construction d'un système automatisé ? Que peut-il faire ?
En regardant les robots tueurs, nous sommes obligés de répondre aux questions qui sont définies pour définir l'âge à venir de l'automatisation, l'intelligence artificielle et la robotique, dit-il.
«Est-ce que les humains sont meilleurs que les robots pour prendre des décisions ? Si ce n'est pas le cas, qu'est-ce qui sépare les humains des robots ?» En définissant ce que sont les robots et ce qu'ils font, nous définissons ce que signifie être humain dans cette culture et cette société dit.
Les techniques culturelles sont des principes qui mènent à des développements techniques. A l'origine liée à l'agriculture, les techniques culturelles concernaient autrefois la culture et les processus, les travaux et les actions nécessaires pour rendre la terre productive et habitable.
Dans la théorie des médias, cependant, l'approche des techniques culturelles s'intéresse à diverses parties fonctionnelles et à de multiples chaînes évolutives de pensée, de technologie, d'imagination et de production de connaissances, et comment ces pratiques se transforment en systèmes, produits et concepts réels. Les techniques culturelles donnent un aperçu du processus de devenir: Comment nous sommes arrivés à maintenant.
«Les techniques culturelles créent des distinctions dans le monde», dit Karppi. "Auparavant, les humains ont eu l'agence sur le champ de bataille pour tirer le déclencheur, mais ce qui se passe quand cette agence est donnée à un robot et en raison de sa complexité, nous ne pouvons même pas tracer pourquoi des décisions particulières sont prises dans des situations particulières ?
Tout parler de robots tueur semble d'abord être un exercice de fantaisie, mais les agences sont déjà tous les deux à construire et à essayer d'empêcher la construction de leur fondement opérationnel.
Le Pentagone a alloué 18 milliards de dollars de son dernier budget pour développer des systèmes et des technologies qui pourraient constituer la base d'armes entièrement autonomes, des instruments qui cherchent indépendamment, d'identifier et d'attaquer les combattants ennemis ou des cibles, selon le New York Times.
Une grève diplomatique dans ce théâtre potentiel de la guerre mécanique est venu en 2012 quand un groupe d'ONG a formé «La campagne pour arrêter les robots de tueur», chargé d'interdire le développement de telles armes.
Mais Karppi et ses collègues affirment dans leur article «qu'il est nécessaire de reconsidérer la composition de la menace réelle».
«Pensez à la façon dont les logiciels et les systèmes éthiques fonctionnent sur certaines règles», explique Karppi. «Peut-on adopter le système basé sur les règles d'éthique et le coder dans le logiciel? Quelle éthique choisissons-nous et qu'est-ce que le logiciel nous permet de faire ?
Auto-conduite des voitures fonctionnent sur la base des règles de la route: quand arrêter, tourner, céder ou continuer. Mais les armes autonomes doivent distinguer entre ami et ennemi et, peut-être le plus important, quand on devient l'autre, par exemple dans le cas de la reddition.
"Les distinctions entre combattant et non combattant, humain et machine, vie et mort ne sont pas attirées par un robot", écrivent les auteurs. "Bien que ce soit le robot qui tire le déclencheur, l'opération réelle de tirage est une conséquence d'une vaste chaîne d'opérations, de processus et de calculs." Karppi dit qu'il est nécessaire de déballer deux éléments différents dans le cas de robots tueurs.
«Nous ne devons pas nous concentrer sur ce qui est technologiquement possible», dit-il. "Mais plutôt les motivations idéologiques, culturelles et politiques qui dirigent ces développements technologiques."
Le problème est le même pour "Faut-il interdire les armes quand d'autres en ont ?" ou "Faut-il déplacer son emploi vers des robots qui travailleront mieux, plus longtemps et moins chers quand d'autres en ont déjà ?"
Ce temps de retard à la réflexion est une perte considérable.
Il faut s'en remettre à l'évidence que depuis la création de la roue une brouette avance mieux ! Càd que l'on ne peut rien faire de plus vite, mieux et moins cher qu'une machine et donc de tirer profit de sa bonne idée de prendre des machines comme esclaves à la place des humains ou des animaux.
Or, le faux problème du "Comment gagner plus d'argent !?" est: "Pourquoi devrait-on gagner plus d'argent ?" N'y a t-il pas d'autres logiques qui doivent intervenir comme "Pourquoi les charges sont-elles de plus en plus lourdes si elles ne profitent à personne ??" Càd : Où est passé l'argent volé aux contribuables !?
Certes, il y a eu une amélioration dans les tâches demandées aux employés mais... est-elle suffisante ? Bénéficie t-elle aux contribuables ? Ou encore: "Pourquoi y a t-il encore des gens sur Terre qui ne foutent rien et qui pourtant on des sous ??!" Hahahaha !
Les républicains et les démocrates «ont détruit les Etats-Unis, pourquoi voterait-on pour eux ?»
RépondreSupprimer8 nov. 2016
La jeunesse américaine rejette le statu quo de l'establishment, mais l'élection présidentielle ne leur offre pas de troisième option, selon l'ancien gouverneur du Minnesota Jesse Ventura.
Les jeunes électeurs américains semblent ne pas être impressionnés par les deux principaux candidats à la présidentielle. Ils sont plutôt préoccupés par des questions d'éducation, d'endettement, de racisme et de justice.
Jesse Ventura est un ancien gouverneur de Minnesota (1999-2003) et catcheur professionnel, auteur de plusieurs livres dont American Conspiracies.
RT : Où en sommes-nous ? Que va-t-il se passer, à votre avis ?
Jesse Ventura (J. V.) : Où en sommes-nous ? A mon avis, pour décrire cette élection on pourrait utiliser le vieux terme militaire de «fubar» que je ne peux pas vous expliquer, parce que c'est une chaîne de télévision familiale...
Donald Trump a raison de dire que les élections sont truquées, mais pas de manière de laquelle il le voit
RT : Le manque d’enthousiasme chez les plus jeunes électeurs est clairement un problème. Comment peut-on changer la situation ?
J. V. : Je ne pense pas que ce soit possible. Et la raison pour laquelle ils accueillaient ma candidature avec enthousiasme était que j’étais une tierce partie. Je n'incarnais pas le statu quo comme ceux que nous voyons maintenant. Donald Trump a raison de dire que les élections sont truquées, mais pas de la manière qu'il le croit. Elles sont truquées, parce qu'il n'y a pas de troisième option. Cette année nous aurions dû avoir plus de choix que les deux que nous avons atuellement. Au regard de tous ces débats, je pense qu'on aurait dû voir un changement complet de climat. C'est ce que la génération du millénaire, la jeunesse, attend. Elle ne cherche pas le statu quo. Avec Hillary Clinton, vous avez le statu quo ; vous obtiendrez la même chose que vous avez depuis 30-40 ans. Lorsque Donald Trump a choisi Mike Pence, cela l'a consolidé auprès de la droite républicaine. Personne n’est plus républicain que Mike Pence. Je pense que c’est là que se trouve le problème. C’est ce qui m'a fait prospérer – les troubles au sein des deux parties et le mauvais état dans lequel ils sont. Ils ont ruiné notre pays. Pourquoi voterait-on pour eux ?
Le problème est que le camp Clinton, ayant éliminé le camp Sanders, représentent les vieux, et Trump s'est ensuite aligné sur les vieux
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(suite en dessous:)
RT: Le cauchemar pour les démocrates, pour les progressistes, les libéraux en ce moment, ce sont les mails, les enquêtes, les mensonges dévoilés. Que dire aux électeurs totalement déprimés ?
RépondreSupprimerJ. V. : Une seule chose : les partisans originaux de Donald Trump et ceux de Bernie voulaient la même chose. Mais l’un était d'extrême gauche et l’autre d'extrême-droite – ils n'allaient jamais se réunir. Ils voulaient une maison à Washington ; ils voulaient quelque chose de neuf ; il voulaient chasser le vieux, voir du neuf arriver. Mais le problème est que le camp Clinton, ayant éliminé le camp Sanders, représentent les vieux, et Trump s'est ensuite aligné sur les vieux. Le sang neuf est donc de nouveau laissé de côté. Nous devrons probablement attendre jusqu’en 2020. Là, ce sera peut-être moi.
Je ne voterai ni pour les démocrates ni pour les républicains
RT : Est-ce que Donald Trump va aborder cette dernière semaine avec calme ou va-t-il y mettre tout ce qu'il a?
J. V. : Je pense qu'il va plutôt la jouer calme, il ne peut pas tenter le tout pour le tout.. Je n'en ai aucun doute. Et Hillary doit elle continuer à jouer de façon agressive. Mais moi, personnellement...je ne vote pour aucun des deux. Je ne voterai ni pour les démocrates ni pour les républicains.
Lire aussi : Une couverture sur la victoire de Clinton déjà prête ? Le magazine américain Newsweek s'explique
https://francais.rt.com/opinions/28604-republicains-democrates-detruit-etats-unis-voter
Et pourquoi le vote de chacun doit-il être anonyme ? Pourquoi serait-il interdit d'exprimer publiquement ses sentiments à quelqu'un lors d'un mariage ?
SupprimerQue ce passerait-il si le nom, l'adresse de chacun et chacune était inscrit sur le bulletin de vote ? Vous votez, il ou elle est élu(e) et il ou elle vous autorise donc à vous exprimer lors de référendums tandis que les perdants en seraient exemptés (idem pour les allocs ! Hahahaha !).
Donc, les minoritaires rejoindraient le camps des immigrés qui n'ont pu voter et privés de ressources. Le 'pire' serait que les retraités dans l'opposition soient privés de retraites ! Hahahaha !
«Les Allemands construisent un mur contre l’arrivée de nouveaux réfugiés»
RépondreSupprimer8 nov. 2016
L'afflux de réfugiés a des répercussions sur les prix de l’immobilier des quartiers où il sont logés. Ils baissent à cause du comportement criminel, du bruit et du désordre, a confié à RT Hansjorg Muller du parti AfD.
«Les bonnes clôtures font les bons voisins». Mais dans un quartier de Munich, un nouveau mur provoque l'effet contraire. Des résidents d’un quartier huppé construisent un mur pour s'isoler d’un nouveau centre qui abritera bientôt 160 jeunes réfugiés. Ils redoutent que leurs maisons puissent perdre de leur valeur compte tenu de ces nouveaux voisins et s’inquiètent des nuisances qu'ils pourraient créer.
RT : Cela ne semble pas un peu radical que les Allemands construisent un mur pour se séparer des réfugiés ?
Hansjorg Muller (H. M.): La question est rhétorique. Le détenteur de la Constitution allemande est le peuple allemand. Et ni les autorités ni le gouvernement allemands n'ont demandé au peuple allemand s’il voulait recevoir cet afflux massif de réfugiés qui se poursuit cette année. Donc, si maintenant les citoyens essaient de défendre leur terre natale, je pense qu’il faut poser une question au gouvernement allemand : pourquoi cela est-il allé si loin ?
RT : C’est vrai que des résidents locaux redoutent que leurs maisons puissent perdre de leur valeur et qu’ils s’inquiètent du bruit ?
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En Allemagne, un mur plus élevé que celui de Berlin séparera les migrants des habitants
H. M. : C’est un fait économique que dans les endroits où il y a des camps de réfugiés, il y a beaucoup de bruit et de désordre. Je peux vraiment comprendre les citoyens qui ne veulent pas voir leur niveau de vie diminuer à cause de l'installation d'un camp de réfugiés à proximité. Premièrement, on ne leur a pas demandé s'ils voulaient voir ces camps près de chez eux. Deuxièmement, les prix de l’immobilier baissent à cause du bruit et du désordre. C’est vrai. Mais il y a une chose étrange. En temps normal, ce mur n'aurait jamais été construit et n’aurait pas reçu l’autorisation des autorités munichoise. A mon avis, c’est parce que les citoyens de Munich sont sans défense dans leur propre pays, parce qu’ils ne sentent pas protégés par leur propre gouvernement. Je pense qu’il y a un investisseur local ou international qui a peur de perdre beaucoup d’argent et c’est pourquoi que c'est contraire à ce qui se passe d'habitude en Allemagne. Pour moi, c’est très bizarre. Je pense qu’il y a des intérêts spéciaux derrière cette «façade».
RT : A votre avis, ce mur pourrait-il empêcher le processus d’intégration de réfugiés ?
(suite en dessous:)
H. M. : La question reste toujours «qui est intégré où, dans quelles conditions». A mon avis, partout, dans tous les pays où des étrangers arrivent , ils doivent respecter le pays d’accueil, ils doivent intégrer la culture, la langue et les traditions du pays d’accueil. Ils s’intègrent ou ne s'intègrent pas, cela ne peut pas être influencé par les citoyens allemands. La volonté de s’intégrer ou non dépend des réfugiés eux-mêmes… Le taux de crimes parmi les réfugiés venant des pays de l’Afrique du Nord est sept ou huit fois plus élevé que celui des citoyens locaux. Et il est même plus élevé parmi les réfugiés non accompagnés.
RépondreSupprimerLes réfugiés eux-mêmes ont provoqué cette réaction des Allemands par leur comportement au cours des 18 derniers mois.
Lire aussi: Allemagne : violente agression d'un maire souhaitant accueillir des migrants
https://francais.rt.com/opinions/28633-allemands-mur-contre-refugies
L'évacuation/expulsion (intentionnelle/obligatoire/forcée) des syriens de Syrie (appelée déportation en langage commun) reconvertie en 'immigrés' vers des pays d'ailleurs, n'est rien de moins qu'une ébauche (qui ne s'arrêtera pas là !) à l'exode contrainte du ... Peuple de la Terre (!!!) afin que n'agisse plus aucun patriote en son pays pour en retenir son invasion !
Supprimer"Un milliard en poche si tu te barres d'ici !" (après tout, que ne ferait-on pas avec l'ex planche-à-billets reconvertie en suite de zéros sur ordinateurs !?). Là, bien évidemment, ce 'milliard-promis' ne sera remis qu'après justificatifs médicaux comme quoi l'immigré(e) s'est bien fait ou faite enculé sous l'œil des caméras qui vont lui demander un milliard pour effacer l'orgasme (!).
Mais à quoi cela peut-il servir de faire entrer 7 milliards de personnes (3000 selon les syndicats/800 d'après la police) dans la même pièce ?
Devinez !
Hervé Morin demande aux chaînes de télévision de faire cesser la pluie sur la Normandie
RépondreSupprimer9 nov. 2016, 01:47
Le président de la région Normandie a adressé une lettre aux chaînes de télévision pour les convaincre de modifier leurs flashs météo. L'objectif : relancer le tourisme dans sa région en évitant de mettre trop fréquemment en avant les intempéries.
La Normandie ! Ses verts pâturages, ses églises aux tours-lanternes, le goût inimitable de son beurre... et ses 190 jours de pluie par an. Un climat préjudiciable à l'image de la région, selon son président Hervé Morin, qui a adressé un courrier aux différentes chaînes de télévision en septembre dernier.
Dans sa lettre, l'ancien ministre de la Défense se plaint du choix systématique de Cherbourg, dans les bulletins météorologiques, pour donner le temps et la température de la Basse-Normandie dans son ensemble. «De par sa situation géographique, la presqu'île du Cotentin constitue un point plutôt froid et pluvieux, et ne reflète pas la réalité du climat normand», argumente-t-il.
Dénonçant les amalgames pluviométriques, Hervé Morin souligne qu'il existe «de vrais différentiels» entre les villes normandes. Il indique ainsi aux chaînes de télévision qu'il leur serait «très reconnaissant de remplacer Cherbourg par une autre ville comme Granville, Avranches, ou Caen, afin de véhiculer une image plus sincère de notre climat.» L'objectif premier est d'améliorer «l'attractivité et l'image de notre territoire», conclut Hervé Morin.
TF1 et sa présentatrice météo Evelyne Dhéliat ont décidé d'accéder à la requête d'Hervé Morin : «Remplacer la ville de Cherbourg par celle de Caen, par exemple, certes moins exposée, ne pose a priori pas de problème», affirme cette dernière.
Lire aussi : Exaspéré par les cloches, un couple sabote l'alimentation électrique de l'église
https://francais.rt.com/france/28653-herve-morin-demande-chaines-television-cesser-pluie-normandie
Files d'attente interminables, machines à voter défaillantes... Les ratés de la présidentielle US
RépondreSupprimer9 nov. 2016, 00:55
Plusieurs millions d'Américains se sont déjà rendus aux urnes
Des milliers d'Américains ont connu des déboires lors de leur vote pour le scrutin présidentiel, que ce soit pour accéder aux bureaux de vote, ou tout simplement pour enregistrer leur choix par voie électronique.
Certains électeurs ont dû attendre plus d'une heure afin de voter pour leur candidat lors du scrutin présidentiel, faisant de ces files d'attente l'un des symboles de ce scrutin à New York, Miami, ou encore Washington.
Lire aussi : Podesta 34 : comment Clinton s'octroie le soutien de politiciens hispaniques en quelques appels
A New York :
A Milliburn, dans le New Jersey :
A San Francisco, en Californie :
Voir l'image sur Twitter
A Arlington, en Virginie :
A Phoenix, en Arizona :
Lire aussi : Hillary (Rodham) Clinton, ou comment survivre 40 ans en politique
Des machines à voter défaillantes
Plusieurs bureaux de vote ont connu des déboires informatiques liés aux machines destinées à enregistrer le choix des électeurs américains, causant ainsi des soupçons de fraude chez certains.
En Pennsylvanie, deux des huit machines à voter étaient défectueuses. Selon un électeur, l'une d'entre elle sélectionnait Hillary Clinton lorsqu'on voulait choisir d'attribuer son vote à Donald Trump.
A Philadelphie, une machine ne voulait tout simplement pas enregistrer de vote pour Donald Trump.
Dans le sud de l'Utah, plusieurs bureaux ont même dû renoncer à utiliser ces machines électroniques et utiliser les bulletins papier. Une situation analogue s'est produite à Carbondale, dans le Colorado.
EN CONTINU : L'élection présidentielle est en cours malgré les bugs et les files d'attentes
https://francais.rt.com/international/28649-elections-attente-machine-clinton-trump
Les Etats-Unis ne libèrent pas Raqqa… Ils protègent leurs alliés djihadistes en Syrie
RépondreSupprimer8 nov. 2016
Les opérations coordonnées de l'OTAN à Mossoul et à Raqqa sont évaluées comme une manœuvre pour renforcer l'armée djihadiste soutenue par l'Occident en Syrie, sous couvert de lutte contre la terreur, estime l'écrivain Finian Cunningham.
Comme d’habitude, en grande pompe, les médias occidentaux ont annoncé qu’une offensive soutenue par les Etats-Unis sera lancée cette semaine, afin de reprendre Raqqa, une ville située à l’est de la Syrie, des mains du groupe terroriste Etat islamique (Daesh).
Officiellement, les Etats-Unis fournissent avec leurs forces spéciales un soutien aérien, aussi bien qu'«une assistance et un entraînement» aux prétendues Forces démocratiques syriennes (FDS) qui dirigent une attaque contre une citadelle de Daesh. Les FDS comprennent environ 30 000 combattants locaux, dont 20 000 sont des militaires kurdes et le reste, des arabes sunnites.
Lire aussi
Un combattant des Forces démocratiques syriennes patiente armé sur un véhicule camouflé à l'aide de boue. Raqqa : les Occidentaux veulent remplacer Daesh par d'autres rebelles et affaiblir le régime syrien
On rapporte aussi que des avions de combat britanniques et français sont engagés dans l’opération pour reprendre Raqqa, menée par la coalition qui est dirigée par les Etats-Unis.
Le fait que les frappes aériennes sont effectuées par les Etats-Unis, le France et la Grande Bretagne, signifie qu’il est fort probable que des forces spéciales des trois pays sont activement présentes au sol en Syrie orientale. Disposer de troupes aussi proches de la ligne de front est une composante essentielle des campagnes de frappes aériennes : elles servent de moyens de reconnaissance et de ciblage.
Un quatrième membre de l’OTAN, la Turquie, est aussi impliqué militairement. Il y a deux mois, une déclaration officielle a confirmé que les forces spéciales américaines travaillaient en collaboration étroite avec leurs homologues turques sur le terrain, pour mener leur offensive plus loin au nord de la Syrie, autour de la ville frontalière de Jarablus.
En quittant l'espace d'un instant le bruit et la fureur de la guerre, il faut noter que la situation en Syrie a connu un développement fulgurant. Les forces militaires de quatre puissances étrangères – toutes membres de l’OTAN – mènent, selon toute vraisemblance, des opérations au sol en Syrie, toujours sans aucun mandat [émis par la communauté internationale] autorisant leur présence. Ce qui n'est pas le cas, il faut le dire, des forces russes, iraniennes et libanaises, qui ont répondu aux demandes officielles de soutien que leur a adressées le gouvernement syrien.
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Les avions de combat français, américains, britanniques et turcs effectuaient aussi des bombardements du territoire syrien depuis septembre 2014 – encore une fois, sans aucun mandat statuaire, ce qui transforme leurs opérations communes en violation flagrante du droit international, comme le gouvernement russe et le gouvernement syrien l’ont fait remarquer tous les deux.
RépondreSupprimerNous devons prendre avec une grande mesure de scepticisme la rhétorique de Washington et de ses alliés
De toute façon, quel est le véritable objectif de l’offensive sur Raqqa menée par les Etats-Unis ? Nous devons prendre avec une grande mesure de scepticisme la rhétorique de Washington et de ses alliés, comme ses affirmations sur des frappes aériennes pour «vaincre» Daesh et d’autres terroristes liés à Al-Qaïda.
Le positionnement avancé évident des forces spéciales suggère un rôle beaucoup plus invasif que simplement consultatif pour des milices «antiterroristes».
La logistique de l’offensive sur Raqqa suscite également des questions importantes. Cette semaine, le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, a finalisé des tactiques pour reprendre Raqqa avec ses homologues turcs. Ashton Carter aurait assuré aux Turcs que les milices kurdes n’entreraient pas dans cette ville majoritairement peuplée d'arabes. Les Kurdes qu’Ankara considère comme des terroristes seraient cantonnés aux banlieues de Raqqa alors que la tâche d’entrer dans la ville reviendrait aux sunnites des FDS.
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Un combattant de l'YPG kurde, en Syrie (photographie d'illustration) Syrie : des forces soutenues par les Etats-Unis lancent une offensive sur Raqqa
Si les forces kurdes se sont illustrées dans le combat contre Daesh et les brigades du Front Al-Nosra, les combattants arabes sunnites du FDS sont un groupe relativement inconnu. On ne sait pas s’ils se distinguent des soi-disant unités de l’Armée syrienne libre avec lesquels les Etats-Unis et la Turquie ont coopéré pour occuper le territoire du nord de la Syrie, autour de Jarablus et d'Azaz depuis le mois d’août dernier. Les forces soutenues par les Etats-Unis et la Turquie dans la région auraient «nettoyé» la région de Daesh. Mais des sources locales font part d'informations fiables selon lesquelles ces combattants parraînés par les Etats-Unis et la Turquie ne seraient guère différents des djihadistes pour ce qui est de leur adhésion à la brutale idéologie wahhabite.
Mais si les combattants kurdes qui ont vraiment combattu les terroristes restent hors de Raqqa, cela suscite un doute sérieux sur les objectifs opérationnels des milices arabes et des forces spéciales des pays de l’OTAN qui les accompagneraient.
Les Américains donnent également très peu d'informations sur l’offensive contre Mossoul, en Irak, qui a commencé le 17 octobre pour en chasser les combattants de Daesh.
Les opérations de Mossoul et de Raqqa sont importantes pour comprendre le plan qui suivent Washington et ses alliés. Ces deux villes sont liées au succès la libération en cours d'Alep, la deuxième plus grande ville de Syrie, par les forces syriennes soutenues par la Russie.
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Une victoire à Alep serait, pour l'armée syrienne et son allié russe, une percée décisive
RépondreSupprimerMossoul, Raqqa et Alep constituent un arc du califat djihadiste déclaré en 2014, chevauchant l'Irak et la Syrie. Ce califat dirigé par des terroristes liés à Al-Qaïda sous divers noms renforce l'armée par procuration utilisée secrètement par Washington et ses alliés pour changer le régime et renverser le gouvernement syrien du président Bachar el-Assad. Cela a été confirmé par l'ancien chef du renseignement américain, le Lieutenant-Général Michael Flynn (qui est devenu par la suite conseiller du candidat à la présidence Donald Trump).
Depuis que l'armée syrienne a lancé son offensive pour libérer Alep-Est des djihadistes au mois de juillet dernier, l'opération visant à la récupération complète de la ville est en bonne voie, en grande partie grâce au soutien aérien russe. Avec la reprise des opérations militaires, à l’issue de la pause humanitaire déclarée unilatéralement par la Syrie et la Russie, on s'attend à ce que les quelque 8 000 insurgés restants soient mis en déroute au cours des mois à venir. Une victoire à Alep serait, pour l'armée syrienne et son allié russe, une percée décisive pour gagner la guerre contre toute l'armée djihadiste soutenue par l'Occident.
Lire aussi : Parler de «conseillers américains» et non de «de bottes au sol» en Irak relève de la pure politique
Cela expliquerait pourquoi quelques semaines seulement après l'offensive d'Alep les forces turques et américaines se sont lancées dans une invasion de la Syrie septentrionale à l'ouest de l'Euphrate. Comme il est indiqué ci-dessus, les revendications américaines et turques se référant à un «nettoyage» du territoire de Daesh sont opaques.
Dès le début de l'occupation du territoire syrien, les chefs militaires turcs et américains ont élaboré des plans pour s’emparer de Mossoul et de Raqqa dans une offensive coordonnée.
Depuis des semaines, le président turc Recep Tayyip Erdogan cajole Washington pour accélérer le début de l'opération de reprise de Raqqa, comme partie intégrante de la bataille pour Mossoul.
Le concept diffusé par les médias occidentaux selon lequel les Etats-Unis et ses alliés de l'OTAN «libèrent» à la fois Mossoul et Raqqa des terroristes ne correspond pas à la réalité. Comment pourrait-il y correspondre, alors que les Etats-Unis et leurs alliés ont travaillé secrètement pour permettre aux terroristes de former une armée par procuration pour changer le régime en Syrie ? L'idée que les commanditaires du terrorisme liquident leurs actif est dépourvue de toute logique.
Il semble qu’il se passe plutôt la chose suivante : les Etats-Unis et les autres protagonistes du changement de régime se sont rendus compte que l'opération antiterroriste à Alep soutenue par la Russie menaçait de leur infliger une défaite stratégique.
Lire aussi : Raqqa, désormais essentielle à la stratégie américaine en Syrie et dans toute la région
(suite en dessous:)
Par conséquent, ce que ceux qui voulaient faire tomber le régime syrien avaient à faire de toute urgence, était de devancer l'offensive qu'auraient lancée l'armée syrienne et la Russie sur Raqqa après la libération d'Alep.
RépondreSupprimerLes opérations coordonnées de l'OTAN à Mossoul et à Raqqa sont donc plus exactement une manœuvre d'arrière-garde désespérée pour tenter de renforcer l'armée djihadiste soutenue par l'Occident en Syrie, sous le vieux prétexte de la «lutte contre la terreur».
Ce n'est que dans un sens cynique qu'on peut dire qu'il s'agit d'une «libération». Libération, soit celle des terroristes sur les point d'être vaincus par les forces syriennes, avec le soutien de la Russie.
Lire aussi : Celui qui gagne en Syrie gagne sur l'échiquier mondial
https://francais.rt.com/opinions/28626-etats-unis-raqqa-djihadistes-syrie
Les français inquiets pour leur salaire/allocation/retraite ? L'argent des contribuables sert aux terroristes.
SupprimerDonald's Trump victoire sa cote augmente au-dessus de 95%
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
8 nov 2016 21h28
Pour avoir une idée de ce qui se passe avec les changements gagnants de Hillary Clinton, ne cherchez pas plus loin que le graphique suivant courtoisie du NYT, qui a vu les chances de victoire Hillary plonge de 80% à moins de 5%, comme Trump's, qui étaient à 13 % Il y a quelques heures, sont maintenant plus de 95%. Ou, comme certains diront, le jeu est fini.
- voir graphique sur site -
Voilà, mesdames et messieurs, pourquoi vous ne devriez jamais écouter les prévisionnistes.
http://www.zerohedge.com/news/2016-11-08/hillary-clinton-winning-odds-tumble-nyt-livetracker
Victoire de Trump : du jamais-vu depuis la création des Etats-Unis, en 1776
RépondreSupprimer9 nov. 2016
Donald Trump a été élu président des Etats-Unis, alors qu'il était un ennemi de toute la classe politique américaine. L'historien John Laughland analyse ce qui n'est rien d'autre qu'un «séisme politique».
En anglais, le mot «trump» signifie «la carte maîtresse», celle qui l'emporte sur toutes les autres. Jamais le candidat républicain aux élections présidentielles n'aura autant mérité son nom. Vainqueur des élections présidentielles non seulement contre les prédictions des sondages, mais aussi contre une grande partie de son propre parti, Trump est le premier véritable outsider à être élu à la fonction suprême américaine depuis la création des Etats-Unis en 1776. Le 45e président sera le premier depuis plus de deux siècles à n'avoir jamais occupé aucune fonction publique avant son élection. Tous les autres présidents, sans exception, avaient été hommes politiques, militaires ou diplomates avant de se faire élire à la Maison blanche.
Il aura remporté la victoire en déclarant ouvertement la guerre à la quasi-totalité de la classe politique américaine
La victoire de Trump est donc historique dans le vrai sens du terme. On parle souvent, lors de la victoire d'un candidat, du changement qui s'annonce et d'une nouvelle ère. Ce ne sont souvent que des slogans concoctés par des vieux pros de la politique. Cette fois, c'est vrai. Non seulement le président Trump sera arrivé au pouvoir en venant de l'extérieur du Beltway, le boulevard périphérique de Washington qui incarne le monde enchanté des puissants ; mais aussi il aura remporté la victoire en déclarant ouvertement la guerre à la quasi-totalité de la classe politique américaine.
Dans ces conditions, parler de «séisme politique» ne semble guère une exagération. Avec la victoire de Trump, c'est tout un système politique qui est battu. La classe politique américaine s'est avérée incapable de se reproduire. Ce n'est pas un des siens qui va désormais gouverner le pays, mais au contraire un des ses ennemis. La victoire de cet «outsider» est d'autant plus flagrante qu'elle représente la défaite d'une femme qui, ayant été sénateur, ministre et ancienne première dame, était la plus parfaite incarnation de le continuité malgré la fausse nouveauté qu'aurait constitué son sexe.
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Larry King dans le studio de RT «Je n’ai jamais vu rien de pareil dans ma vie !» : Larry King à RT sur la présidentielle américaine
Il a brisé, les un après les autres, tous les tabous que la politique américaine a érigés pendant les décennies récentes
Trump incarne la nouveauté non seulement dans sa personne mais aussi par son idéologie politique. Tel un éléphant dans un magasin de porcelaine, il a brisé, les un après les autres, tous les tabous que la politique américaine a érigés pendant les décennies récentes. Il est contre l'immigration là ou tant la gauche bobo des démocrates que les grandes multinationales, plutôt à droite, sont pour ; il est contre le libre-échangisme devant lequel tout le monde plie le genou depuis les années quatre-vingts ; et il est contre le néo-conservatisme en politique étrangère, cette hydre qui domine les esprits à gauche comme à droite et qui a abouti à des guerres menées par les Etats-Unis sans interruption depuis la fin de la guerre froide.
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Elément souvent oublié: Trump est moitié écossais
RépondreSupprimerElément souvent oublié : Trump est moitié écossais par sa mère originaire de Stornoway. «Le Donald» - prénom presque caricatural de l'Ecossais typiquement typique - a donc un lien charnel et affectif avec le vieux continent que peu de ses prédécesseurs ont eu. Certes, un Reagan ou un Clinton ont pu revendiquer une ascendance irlandaise ou anglaise, mais c'était quelque peu factice. Chez Trump, en revanche, le sang européen coule réellement dans ses veines. C'est peut-être à cause de cela que, malgré son patriotisme incontestable, il croit moins à cette idéologie dangereuse de l'«exceptionnalisme» américain que d'autres.
C'est précisément ici que la nouveauté de Trump saute le plus aux yeux. Dans une campagne électorale qui a rompu avec tous les précédents, l'un des aspects les plus surprenants était la présence inattendue de la Russie dans le débat - comme repoussoir, certes. La Russie était accusée d'être à l'origine de fuites au sein de l'appareil du Parti démocrate, le candidat Trump a été attaqué parce que le président Poutine avait exprimé une certaine admiration à son égard.
Trump s'est montré un penseur politique plus fin que tous les produits recyclés de la classe politique
Quand la Russie est ainsi invoquée, en Europe comme aux Etats-Unis, ce n'est pas seulement la Russie qui est en cause. C'est aussi - et surtout - le projet de consolider la politique de domination américano-européenne sur le monde. Malgré la dominance économique incontestable de la Chine, il n'y a que la Russie qui, sur le plan géopolitique, puisse contester la super-puissance américaine. Quand on évoque de pays, donc, c'est d'autant pour parler de soi-même que pour parler de lui.
Or, Trump a dit a plusieurs reprises qu'il préférait s'allier avec la Russie contre l'Etat islamique que de faire le contraire. Avec cette phrase, maintes fois répétées, Trump s'est montré un penseur politique plus fin que tous les autres produits recyclés de la classe politique tel le chef de clan qui est Madame Clinton. Indépendamment de ce qu'on pense de la Russie, l'évidence saute aux yeux, en Syrie et ailleurs, que l'on ne peut pas se battre sur deux fronts - contre Daesh et contre Bachar, par exemple. La politique, c'est le choix entre l'ami et l'ennemi. Dès lors qu'on a désigné l'ennemi, tous les autres ennemis de cet ennemi deviennent, politiquement, des amis.
Cet homme venu de nulle part sera peut-être un plus grand homme d'Etat que ne l'aurait été son adversaire
Le plus grand paradoxe de Trump donc, à première vue, c'est que cet homme venu de nulle part sera peut-être un plus grand homme d'Etat que ne l'aurait été son adversaire, pourtant militante politique depuis sa jeunesse. La femme qui a perdu plusieurs états clés qu'Obama avait gagnés entrera dans l'histoire comme la dernière des Mohicans, la représentante d'une classe politique et d'un système politique finissants. Elle aura été balayée par ce dont elle incarnait le contraire - par le retour du politique.
https://francais.rt.com/opinions/28693-victoire-trump-jamais-vu-etats-unis
Donald Trump élu président des Etats-Unis avec 279 grands électeurs
RépondreSupprimer9 nov. 2016, 08:35
Le candidat républicain à la présidentielle américaine a remporté le scrutin, après une âpre bataille électorale avec sa rivale démocrate Hillary Clinton, en bénéficiant d’ores et déjà de 279 grands électeurs, sur les 270 requis.
C'est officiel : le candidat républicain va devenir le 45e président des Etats-Unis. En décrochant l'Etat du Wisconsin, dans la matinée du mercredi 9 novembre, Donald Trump a dépassé le seuil de 270 grands électeurs requis pour être certain de succéder à Barack Obama.
Le champion de la droite américaine bénéficie désormais de 279 grands électeurs (sur un total de 538), alors que le dépouillage des votes dans quatre Etats (le Michigan, l'Arizona, le Minnesota et le New Hampshire) est encore en cours. Le candidat républicain s'est pour l'instant montré vainqueur dans 27 Etats, contre 18 pour Hillary Clinton. Une victoire républicaine arrachée, notamment, grâce à la conquête des Etats de Floride, de l'Ohio et de Pennsylvanie.
«Nous nous entendrons avec tous les autres pays qui ont la volonté de s'entendre avec nous»
Après l'annonce de sa victoire décisive dans le Wisconsin, le futur locataire de la Maison Blanche s'est exprimé publiquement, aux alentours de 2h45 du matin (heure new-yorkaise), indiquant notamment que sa concurrente défaite l'avait appelé pour le féliciter. Donald Trump, en retour, a souligné que les Etats-Unis étaient «redevables» envers Hillary Clinton, qui a exercé le mandat de secrétaire d'Etat (soit chef de la diplomatie), pour les services qu'elle a rendus à la nation.
Le flamboyant milliardaire a par ailleurs tenu à se montrer rassurant, se présentant comme «le président de tous les Américains». Egalement soucieux de contredire toute inquiétude concernant sa future politique étrangère, Donald Trump s'est engagé à avoir des relations honnêtes avec les autres pays. «Nous nous entendrons avec tous les autres pays qui ont la volonté de s'entendre avec nous», a ainsi lancé le nouveau président de la première puissance mondiale.
Une majorité parlementaire pour Trump
Outre leur nouveau président, les citoyens américains ont également élu leurs représentants au Sénat et à la Chambre des représentants, mardi 8 novembre. Résultat, peu avant le dépouillement des bulletins de vote dans les derniers Etats : les Républicains se révèlent majoritaires dans les deux chambres du Congrès.
Lire aussi : Ces sondages qui vous ont menti
https://francais.rt.com/international/28682-trump-president-etats-unis
Qu'arrive-t-il, nous ne saurons pas qui sera le prochain président jusqu'au 19 décembre
RépondreSupprimerPar Michael Snyder,
le 8 novembre 2016
La plupart des Américains supposent que leurs votes décide de qui sera le prochain président, mais ce n'est en fait pas le cas. C'est le collège électoral qui élira le prochain président, et ils ne se réuniront pas avant le 19 décembre. Et la vérité est que tous les membres du Collège électoral ne se réunissent jamais en un seul endroit. Les électeurs se réunissent plutôt dans les 50 capitales des États le deuxième mercredi de décembre, et c'est à ce moment que le prochain président et le vice-président sont officiellement élus. Bien sûr, les membres du Collège électoral ont voté selon la volonté du peuple environ 99 % du temps tout au long de notre histoire, mais avec combien crazy cette élection s'est avéré être vous ne savez jamais ce qui pourrait arriver. Par exemple, plus tard dans cet article, vous verrez qu'un électeur dans l'État de Washington a déjà publiquement déclaré qu'il ne votera pas pour Hillary Clinton. Si d'autres «électeurs sans foi» apparaissent, cela pourrait potentiellement changer l'issue entière de l'élection.
Si vous n'êtes pas familier avec les bases de la façon dont fonctionne le collège électoral, voici un très bon résumé de Wikipédia ...
Même si le vote populaire national est calculé par les fonctionnaires de l'État, les organisations de médias et la Commission électorale fédérale, le peuple élit seulement indirectement le président, car le vote populaire national n'est pas la base pour élire le président ou le vice-président. Le président et le vice-président des États-Unis sont élus par le Collège électoral, qui se compose de 538 électeurs présidentiels des cinquante États et Washington, DC. Les électeurs présidentiels sont choisis par État, selon les lois Chaque Etat. Depuis l'élection de 1824, la plupart des États ont nommé leurs électeurs sur une base gagnant-prise, basée sur le vote populaire à l'échelle de l'État le jour du scrutin. Le Maine et le Nebraska sont les deux seules exceptions actuelles, puisque les deux états utilisent la méthode du district du Congrès. Bien que les bulletins énumèrent les noms des candidats présidentiels et vice-présidentiels (qui courent sur un billet), les électeurs choisissent effectivement les électeurs quand ils votent pour le président et le vice-président. Ces électeurs présidentiels, à leur tour, émettent des votes électoraux pour ces deux bureaux. Les électeurs s'engagent généralement à voter pour le candidat de leur parti, mais certains «électeurs sans foi» ont voté pour d'autres candidats.
Un candidat doit recevoir la majorité absolue des voix électorales (actuellement 270) pour remporter la présidence ou la vice-présidence. Si aucun candidat n'est élu à la présidence ou au vice-président, ce choix est déterminé par une procédure d'urgence établie par le douzième amendement. Dans une telle situation, la Chambre choisit l'un des trois premiers candidats à l'élection présidentielle comme président, tandis que le Sénat choisit l'un des deux premiers vice-présidents électoraux.
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Dans le but de s'assurer que leurs électeurs votent selon la volonté du peuple, 29 États ont adopté des lois qui imposent des peines aux «électeurs sans foi». Dans de nombreux cas, la peine consiste en une amende, mais cela ne suffit peut-être pas à maintenir certains électeurs en ligne cette fois-ci. Selon ABC News, un électeur qui était censé être engagé à Hillary Clinton a déjà annoncé qu'il refuse de voter pour elle en dépit du fait qu'il sera touché par une amende de 1 000 $ ...
RépondreSupprimerUn électeur a déjà dit qu'il ne votera pas pour Clinton, malgré une amende. Robert Satiacum, membre de la tribu Puyallup de Washington, dit qu'il croit que Clinton est une «criminelle» qui ne se soucie pas assez des Indiens d'Amérique et «elle n'a rien fait d'autre que d'aller et venir».
Satiacum fait face à une amende de 1 000 $ à Washington s'il ne vote pas pour Clinton, mais il a dit qu'il s'en fichait.
"Elle n'obtiendra pas mon vote, période", a t-il dit à l'Associated Press.
Et il y a 21 États qui n'imposent pas de sanctions sur les «électeurs sans foi» du tout.
Donc, s'il est vrai que plus de 99 p. 100 de tous les électeurs de notre histoire ont voté de la façon dont ils étaient supposés, cela ne se produira peut-être pas en 2016.
Il y a aussi la possibilité que le candidat gagnant puisse mourir ou devenir incapable entre le jour du scrutin et le 19 décembre. Si cela se produit, les électeurs qui sont censés être engagés envers le candidat gagnant seraient libres de voter pour quelqu'un d'autre. Ce qui suit provient de archives.gov ...
Si un candidat décède ou devient incapable entre l'élection générale et la réunion électorale, en vertu de la loi fédérale, les électeurs qui se sont engagés au candidat décédé peuvent voter pour le candidat de leur choix à la réunion des électeurs. Les États individuels peuvent adopter des lois sur le sujet, mais aucune loi fédérale ne proscrit la façon dont les électeurs doivent voter lorsqu'un candidat décède ou devient incapable. En 1872, lorsque Horace Greeley est décédé entre le jour des élections et la réunion des électeurs, les électeurs qui étaient appelés à voter pour Greeley ont voté pour divers candidats, y compris Greeley. Les votes exprimés pour Greeley n'ont pas été comptés en raison d'une résolution de la Chambre adoptée à ce sujet. Voir le vote complet du collège électoral pour le président et le vice-président aux élections de 1872.
En ce qui concerne un candidat qui décède ou devient incapable entre la réunion des électeurs et le décompte des voix électorales au Congrès, la Constitution ignore si ce candidat répond à la définition de «président élu» ou de «vice-président élu». Une majorité des votes électoraux est considérée comme «président élu», même avant le comptage des votes électoraux au Congrès, la section 3 du 20e amendement s'applique. L'article 3 du 20e amendement stipule que le vice-président élu deviendra président si le président élu décède ou devient incapable.
Si un candidat à la présidence gagnante décède ou devient incapable entre le comptage des votes électoraux au Congrès et l'inauguration, le vice-président élu deviendra président, conformément à la section 3 du 20e amendement.
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Notre Constitution devrait vraiment être modifiée pour faire face à une situation où un candidat gagnant décède entre le jour du scrutin et le vote du Collège électoral, mais jusqu'à présent ce n'est pas arrivé.
RépondreSupprimerLa dure réalité de la réalité est que nous entrerons dans une période de grande incertitude entre le 8 novembre et le 19 décembre. Même si le peuple américain aura parlé, nous n'aurons pas encore de «président élu» et si quelque chose arrive au candidat gagnant qui pourrait nous jeter dans une crise constitutionnelle sans précédent.
Et bien sûr, si les résultats des élections sont très serrés et quelques «électeurs sans foi» lancer l'élection dans l'autre sens le 19 décembre, cela pourrait créer une énorme crise constitutionnelle aussi.
Après le vote du Collège électoral le 19 décembre, une session conjointe du Congrès a lieu le 6 janvier de l'année suivante pour déclarer formellement le vainqueur ...
Le Douzième Amendement ordonne que le Congrès se réunisse en session commune pour compter les votes électoraux et déclarer les vainqueurs de l'élection. [53] La session est ordinairement tenue de se tenir le 6 janvier de l'année civile qui suit immédiatement les réunions des électeurs présidentiels [54]. Depuis le vingtième amendement, la Chambre nouvellement élue déclare le vainqueur de l'élection; Toutes les élections avant 1936 ont été déterminées par la Chambre sortante.
Deux semaines plus tard, le candidat gagnant sera inauguré le 20 janvier et, à ce moment, le prochain président commencera à servir.
Il serait beaucoup plus simple et plus rationnel de permettre simplement au peuple américain d'élire directement le président, et il faudrait probablement une crise majeure pour obtenir le genre d'amendement constitutionnel qui est nécessaire pour le faire.
Mais pour l'instant, le système est ce qu'il est, ce qui signifie que l'élection n'est pas terminée tant qu'elle n'est pas terminée.
Donc, le 8 novembre n'est certainement pas la fin de l'histoire, et les chapitres les plus fous de cette saison électorale peut encore être encore à venir.
http://theeconomiccollapseblog.com/archives/no-matter-what-happens-we-wont-know-who-the-next-president-will-be-until-december-19th
OUF ! On l'a échappé belle !
SupprimerMême s'il y a liberté d'opinion et que chacun s'exprime comme il veut, Google (qui soutenait Clinton) va s'en mordre les doigts du comment présenter 'justement' un moteur de recherche et du pourquoi certains sites sont très très mal traduits en une autre langue, d'autre sont très mal traduits, d'autres sont mal traduits et d'autres sont bien traduits ?!
Espérons donc que ce sera la fin du terrorisme et du nazional socialisme.
Billet d’humeur politique
RépondreSupprimerle 9 novembre 2016
Merci Donald, nous sommes sauvés …
Le scénario exécrable de la campagne électorale américaine, organisé par les médias à la solde du Deep State (Wall Street, la CIA, le complexe militaro-industriel et tous les coquins entourant la clan Clinton) n’a pas eu raison du bon-sens de l’Amérique profonde et silencieuse.
Je discutais hier avec un ancien haut fonctionnaire français qui a servi sous Chirac/Jospin puis Chirac/Juppé et ensuite sous Sarkozy me faisait la réflexion suivante à propos de la campagne électorale française et de son issue prévisible. Compte tenu de la médiocrité des candidats de droite et de la montée populiste de l’extrême droite, il ne peut que constater qu’au deuxième tour des présidentielles ce sera Hollande qui se retrouvera à nouveau à l’Elysée pour 5 ans !
Le quotidien ultra-conservateur Le Temps de Genève n’y est pas allé de main morte en qualifiant ainsi Trump (sic) « un homme d’affaires sexiste, xénophobe et dont le comportement tout au long de sa vie montre à quel point il peut être imprévisible et borderline » sous la plume de son rédacteur en chef Stéphane Benoit-Godet.
Imaginons un instant que les Français qui ont souffert avec Sarkozy puis Hollande choisissent Marine Le Pen pour se débarrasser de ces politicards corrompus, je pense, contrairement à Benoit-Godet au sujet des USA, qu’il serait bénéfique pour la France et tous les Français que ce monde politique en fin de course et totalement dénué d’inspirations et de respect pour la France soit mis au placard avec l’élection de Marine Le Pen. À moins que tels des veaux comme disait De Gaulle les Français en redemandent avec cette classe politique tout simplement écoeurante …
https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/11/09/billet-dhumeur-politique-19/
SupprimerRemettre en place les 'hommes de l'ombre' va être une rude tâche !
Les dossiers qu'Obama laisse à Donald Trump
RépondreSupprimer12:26 09.11.2016
Le nouveau président américain Donald Trump prendra ses fonctions le 20 janvier 2017 mais on sait déjà quels dossiers brûlants lui laisse son prédécesseur Barack Obama. Le républicain Donald Trump a recueilli 276 voix de grands électeurs à la présidentielle américaine ce mardi 8 novembre. Le vote formel des grands électeurs aura lieu le 19 décembre et le 6 janvier 2017, le congrès validera le résultat. L'investiture du nouveau président est prévue pour le 20 janvier. La candidate démocrate Hillary Clinton a téléphoné à son rival républicain et a reconnu sa défaite, rapporte la chaîne CNN.
Son successeur devra réparer les pots cassés, y compris les relations dégradées avec la Russie et les conflits militaires dans plusieurs régions du monde. Il aura également du pain sur la planche en politique nationale entre le programme controversé d'assurance médicale et les questions socioéconomiques systémiques. Le terrorisme Le successeur d'Obama aura de nombreuses tâches en politique étrangère. Avant tout, il devra gérer les guerres que le président sortant n'a pas réussi à régler en Irak et en Afghanistan, où les Américains se sont enlisés.
Un simple retrait des troupes ne suffira pas, notamment en Irak où les agissements des Américains et de leurs alliés ont engendré l'apparition de l'organisation terroriste État islamique (ou Daech, interdite en Russie) qui a déployé toute sa puissance et, en quelques années, est devenue une menace mondiale.
La lutte contre Daech et les groupes terroristes similaires sera l'un des principaux défis pour le nouveau président américain. Il faut évidemment gérer ce problème, mais pour l'instant les USA n'ont pas fait preuve d'une approche systémique pour combattre ce fléau. Ils tentent encore de régler tous les problèmes uniquement par les bombardements. Hormis le préjudice direct pour les terroristes, des milliers de civils sont ainsi privés de foyer et de moyens de subsistance — devenant une proie facile pour les recruteurs terroristes.
Le problème est d'autant plus pertinent que la menace du terrorisme et de l'extrémisme n'est pas abstraite pour les États-Unis et n'est pas cantonnée dans des pays lointains. L'attentat de San Bernardino (qui a d'ailleurs été revendiqué par Daech) et la fusillade dans un club d'Orlando ont confirmé que personne ne pouvait se sentir en sécurité. Même aux USA. Les USA et la Syrie Le nouveau locataire de la Maison blanche devra également déterminer une politique pour régler la crise en Syrie, pays plongé dans une guerre civile depuis 2011.
En particulier, d'après les experts, en un peu plus d'un an la situation s'est transformée en confrontation indirecte entre la Russie et les USA. L'affaire n'est heureusement pas allée jusqu'à un conflit militaire mais un simple mémorandum sur la sécurité des vols en Syrie n'est pas à la hauteur de deux acteurs aussi importants. Tout le monde reconnaît que si une coordination plus sérieuse était établie entre les militaires russes et américains (cela concerne également la diplomatie), cela serait utile pour tous. Pendant leur campagne présidentielle, les candidats américains exprimaient une position opposée à ce sujet.
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Le républicain Trump disait qu'il fallait renoncer au changement de régime du président syrien Bachar al-Assad et chercher une solution diplomatique avec la Russie. Sa rivale démocrate, Hillary Clinton, prônait une ligne dure. Vers de meilleures relations avec la Russie ? L'une des tâches les plus difficiles du nouveau président américain sera la normalisation du dialogue avec la Russie. Pour cela, il faudra d'abord se faire à l'idée que Moscou sera désormais loin d'être toujours d'accord avec Washington. De nombreux Américains en ont parfaitement conscience et trouvent cela normal: à présent, c'est à l'administration américaine d'en prendre conscience.
RépondreSupprimerPour l'instant, il reste difficile d'identifier des points de contact. Moscou souligne constamment qu'il est prêt à un dialogue mutuellement respectable avec tout président américain, mais on ignore si Washington a la même attitude. "L'idée américaine que les USA sont une nation exclusive n'aide pas", constate avec regret le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Par conséquent, le successeur d'Obama devrait d'abord rencontrer des difficultés dans les relations avec la Russie. Même s'il décidait de renoncer à la confrontation et de lever les sanctions, il devrait surmonter l'opposition de l'establishment politique américain qui, ces dernières années, a fait de la Russie un ennemi et ne renoncera pas aussi facilement à cette ligne politique et médiatique. "Nous serons probablement confrontés à une forte inertie de la politique américaine vis-à-vis de la Russie, au maintien d'une ligne hostile", reconnaît le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
Recoller les morceaux Sur le plan intérieur, le nouveau locataire de la Maison blanche devra s'occuper en premier lieu de la consolidation de la nation. La campagne électorale a parfaitement mis en évidence à quel point le pays était divisé, tant sur le plan des partis, qu'au niveau religieux, racial et d'autres.
Le prochain président devra faire face aux nombreux problèmes socioéconomiques qui sont une priorité pour l'Américain moyen. En particulier, il est primordial d'établir un dialogue entre les policiers et les minorités ethniques, notamment les Afro-américains. L'ampleur des différends prend une envergure effrayante et les autorités devront redoubler d'efforts pour normaliser la situation. Sur le plan économique, il sera nécessaire d'entreprendre des démarches actives pour lutter contre le chômage et créer de nouveaux emplois afin d'entraîner une baisse de la tension sociale — qui commence à grimper dans certaines régions.
Enfin, le problème de l'Obamacare s'amplifie. La réforme de la santé initiée par Barack Obama est en œuvre depuis plus de cinq ans, mais la société n'est toujours pas unanime vis-à-vis de ce programme et apparemment, ce n'est pas prêt d'être le cas. Les nouvelles autorités devront chercher des compromis et des solutions à ce problème au risque de voir éclater une grave crise, si les citoyens ne pouvaient plus payer les factures colossales des médecins.
https://fr.sputniknews.com/international/201611091028605068-usa-obama-trump/
SupprimerEntre les fausses guerres civiles déclenchées à l'étranger par l'immigration d'outre-Atlantique et ses collabos européens et ses menaces de guerres contre... la Russie !! ou la Chine !! Hahahaha ! Va plutôt falloir redresser le pays piétiner par 'les latinos' !
Petite balade sur Reporterre, « le quotidien de l'écologie »
RépondreSupprimer9 Novembre 2016
par Seppi
Le riverain devra-t-il aussi respecter une zone non traitée en limite de champ ?
Quelle animosité !
Dans un billet précédent, nous avions signalé « La réglementation sur les pesticides risque fort d’être allégée », qui décrivait bien les positions sur l'« arrêté phyto » actuellement en chantier de rénovation, pour cause d'annulation différée par le Conseil d'État.
À la mi-octobre, sur la base des informations qui avaient alors filtré du projet de nouvel arrêté, M. Eric Thirouin, président de la commission environnement de la FNSEA, avait calculé que l'’impact des mesures proposées équivalait à retirer au minimum 4 millions d’hectares de terres de la production, soit 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires (voir par exemple ici). C'est, selon la FDSEA du Finistère :
« Sans compter les pertes d’emplois agricoles prévisibles par ricochet. Une perspective impensable et inconsciente de la part des ministères dans le contexte de crise économique du secteur agricole?! »
La FNSEA a-t-elle peint le diable sur la muraille ? Possible. Quatre millions d'hectares, 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires, ça fait 1.750 euros par hectare... c'est beaucoup par les temps qui courent.
C'est aussi ce que relève, dans Reporterre, M. Jacques Caplat, thuriféraire de l'agriculture biologique, dans « Pesticides : la FNSEA emboîte énormités et amalgames ».
Nous serons bientôt fixés !
Que retenir ?
Sans conteste l'animosité qui suinte de cette opinion.
Également l'admission de pertes considérables pour la ferme France, dans les conditions qui étaient alors sur la table (à ce jour, les indications sont que le nouvel arrêté ne sera pas une sur-surtransposition de la réglementation européenne et que le nouvel arrêté sera « pour l’essentiel » le même que celui de 2006) :
« En réalité, un seul aspect de cette formule est arithmétiquement presque cohérent. S’il y avait réellement perte intégrale de revenu sur 15 % des surfaces françaises, son application à la vigne et l’arboriculture permettrait de parvenir, en l’additionnant aux pertes — minimes — des autres productions, à un ordre de grandeur de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires. »
Corollairement, le dédain pour cette perte. Et aussi le mépris pour la solidarité agricole et, in fine, la professions tout entière (sauf évidemment celle qu'il sert) :
« Cela signifie qu’en amalgamant toutes les productions agricoles et en exagérant le trait, la FNSEA cherche également à abuser ses propres adhérents. Son but est de forcer les 90 % d’agriculteurs que cet arrêté ne pénaliserait pas à soutenir aveuglément les intérêts des viticulteurs et arboriculteurs (dans la réalité, seuls ces derniers pourraient perdre de l’ordre d’un demi-milliard au total). »
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Nous venons d'écrire : « sauf évidemment celle qu'il sert » ? Ce n'est pas correct. Les « zones non traitées », ZNT, concernent aussi l'agriculture biologique. Nous ne pensons pas qu'un arboriculteur ou un viticulteur puisse laisser des bandes non traitées de 20, voire 50 mètres de large, comme cela avait été envisagé un temps.
RépondreSupprimerEt enfin un formidable aveuglement :
« Au lieu de chercher une fois de plus à opposer "intérêt économique des agriculteurs" et "intérêt sanitaire de l’ensemble des citoyens", il serait plus honnête et plus constructif de poser la question [économique] franchement. »
Nous ne répéterons jamais assez que les traitements phytosanitaires répondent aussi à l'« intérêt sanitaire de l’ensemble des citoyens » en ce qu'ils permettent de produire et d'offrir des produits alimentaires sains et, accessoirement, aussi bon marché que possible.
L'arbitrage entre les intérêts personnels et individuels d'un riverain, ou d'un promeneur, et les intérêts collectifs de la population française ne s'analyse pas de manière binaire, en termes d'autorisation ou d'interdiction de traiter, mais de manière raisonnée, en termes de bonnes pratiques et de bon, voisinage.
Que de contorsions !
« Dans les chaines bio, les fruits et légumes sont-ils toujours écolo ? Pas si simple ». On oublira la rhétorique introductive de l'agriculture biologique, « une bonne nouvelle pour la planète », également véhiculée par les pouvoirs publics ; et on s'intéressera aux réponses de « [t]rois chaînes de magasins bio parmi les leaders du secteur — La Vie Claire, Biocoop et Bio C’ Bon ».
« ...parmi les leaders... » ? Ils doivent représenter la moitié du secteur de la distribution spécialisée bio et, à la louche, 20 % du chiffre d'affaires global en France, Biocoop ayant pris la part du lion. De quoi méditer un autre air connu, le « bio et local »...
- voir graphique sur site -
Source
C'est très intéressant et instructif. Il y a les contorsions des responsables des chaînes, et il y a les contorsions de la journaliste qui s'attache à donner une image somme toute positive de la filière :
« À la fin de notre enquête, nous sommes un peu rassurés. L’esprit bio est bien présent dans les magasins bio. Biocoop, Bio C’ Bon et La Vie Claire se posent des questions. Et cherchent des réponses. Ils vont plus loin que le seul affichage d’un logo. Au contraire de grandes surfaces s’approvisionnant en produits à bas coûts auprès d’une agriculture intensive qui n’a plus de bio que la certification. »
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Sur le Figaro, dans : « Le succès du bio exacerbe la concurrence », on pouvait lire :
RépondreSupprimer« Mais c'est surtout Bio C'Bon qui surprend le plus les acteurs historiques du bio. […] "Ils ont un positionnement moins militant qui détonne dans le petit monde du bio, analyse Cécile Schoenberg, chez Precepta. Ils sont aussi agressifs sur les prix, avec par exemple des paniers bio à 10 euros qui changent toutes les semaines." »
Comment fait-on pour être « agressifs sur les prix » ?
« Ils vont plus loin que le seul affichage d’un logo » ? Dans le cas de Biocoop, c'est al publicité agressive, y compris le dénigrement délictueux de la concurrence conventionnelle... L'article de Reporterre évite ce sujet...
On vend des chips pour le profit... et pour soutenir la délinquance...
Et dire qu'on peut voir par ailleurs : « [Spécial Retail] Biocoop s'engage en faveur d'un marketing plus responsable »...
Mais revenons à Reporterre :
« Mais l’explication "C’est le client qui choisit", entendue lors de chaque entretien, est gênante. Parce qu’elle a trop été entendue dans le discours des grandes et moyennes surfaces. Et parce que ces magasins bio se veulent écologiquement exigeants (Biocoop), responsables (La Vie Claire) et respectueux de l’environnement (Bio C’Bon). Alors, comment expliquer que la responsabilité repose sur le client ? »
On vous explique : le client, même arnaqué par les bonnes paroles (et les moins bonnes dans le cas de la publicité olé olé), est roi...
Que de lieux communs !
Si vous avez une minute à perdre, écoutez : « Pourquoi le soja transgénique au Mexique menace-t-il la production de miel des Mayas ? »
Mme Angelica El Canche est une apicultrice mexicaine qui a « témoigné » au simulacre de « procès Monsanto ». Comment pouvons-nous exprimer notre colère devant l'instrumentalisation de cette femme ?
Elle dit par exemple :
« Notre miel que nous vendons dans l'Union européenne ne doit pas contenir de pollen transgénique... »
C'est tout simplement faux, et les marionnettistes de l'anti-OGMisme doivent bien le savoir (à la suite de l'affaire Bablok, le pollen est devenu ce qu'il aurait toujours dû être, un constituant du miel, de sorte que la tolérance des 0,9% de présence fortuite et inévitable s'applique à l'ensemble du miel et pas au seul pollen).
Que d'exagération !
Tout est dit dans le titre : « Il faut un demi-siècle pour reconstituer une population de vers de terre ! »
« Pour Daniel Cluzeau, géodrilologue, nos pratiques actuelles ne sont pas en cause. Il faut 50 ans au moins pour qu’une population se reconstitue et sans doute notre lopin a-t-il reçu dans le passé une bonne dose de produits chimiques. Il ne nous reste plus qu’à faire à leur place ce que les vers de terre font très bien tout seuls : aérer le sol avec la grelinette ! »
C'est de la science participative mais on peut aussi craindre qu'il s'agit là d'une déclaration faite selon le principe du doigt mouillé.
http://seppi.over-blog.com/2016/11/petite-balade-sur-reporterre-le-quotidien-de-l-ecologie.html
(...) Le riverain devra-t-il aussi respecter une zone non traitée en limite de champ ? (...)
SupprimerPourra t-on encore demain habiter près d'une personne qui accepte de prendre des médicaments contre les maladies présentes ou à venir ??!!
La débilité de devoir se tenir loin des personnes en bonne santé sous le prétexte qu'elles ont osé prendre des médicaments contre les maladies présentes ou à venir, montre à quel point l'opinion politique se fout de la gueule du monde en lui conseillant de ne pas empêcher la propagation de maladies sur les plantes et de s'obliger à consommer des fruits & légumes malades !!!
C'est toute l'existence du 'bio' !
En mangeriez vous du poulet qui a la grippe aviaire ? De la viande de vache folle ? Du mouton qui a la tremblante ? Du porc qui a la diarrhée ? Des fruits et légumes qui ont le phylloxéra/mildiou/oïdium, etc ?
Non ? Alors, pourquoi mangez-vous du bio ?
Pourquoi les prix de l’énergie sont finalement orientés à la baisse ; ce que le FMI a manqué
RépondreSupprimerPar Gail Tverberg
Le 11 octobre 2016
Nous avons entendu beaucoup de choses sur les préoccupations du FMI récemment, après la sortie de son World Economic Outlook d’octobre 2016 et son assemblée annuelle du 7 au 9 octobre. Les préoccupations mentionnées sont les suivantes :
- Trop de croissance de la dette, avec la Chine notamment citée comme un problème
- La croissance économique mondiale semble avoir ralenti si on regarde à long terme
- L’intervention de la banque centrale a généré des taux d’intérêt artificiellement bas, pour ne produire que cette faible croissance.
- Le commerce international mondial n’est plus en croissance rapide.
- La stagnation économique pourrait conduire à des mesures protectionnistes.
Ces questions sont très liées à des sujets sur lesquels j’ai déjà écrit :
Il faut de l’énergie pour fabriquer les produits et services.
Il faut une quantité croissante de consommation d’énergie pour créer une quantité croissante de biens et services, en d’autres termes, la croissance du PIB.
Cette énergie doit être peu coûteuse si elle doit fonctionner d’une manière historique : l’économie produit une bonne croissance de la productivité ; cette croissance de la productivité se traduit par une croissance des salaires ; et les niveaux d’endettement peuvent rester dans des limites raisonnables, puisque la croissance est bonne.
Nous ne pouvons pas continuer à produire de l’énergie bon marché parce que ce qui «s’épuise», c’est l’énergie pas chère à extraire. Nous extrayons cette énergie bon marché en premier, nous obligeant à passer à de l’énergie plus coûteuse à extraire.
Finalement, nous nous heurtons au problème du prix de l’énergie qui tombe en-dessous du coût de production en raison de problèmes d’abordabilité. Les salaires des travailleurs ordinaires ne suivent pas l’augmentation du coût de l’extraction.
Les gouvernements peuvent essayer de dissimuler le problème avec davantage de dettes à des taux d’intérêt toujours plus bas, mais finalement cela ne fonctionne pas non plus.
Au lieu de remettre à niveau les prix des matières premières, le système tend à produire des bulles d’actifs.
Finalement, le système doit s’effondrer en raison de son inefficacité croissante. Le résultat peut être vu comme un «moment Minsky», avec un effondrement des prix des actifs.
L’effondrement des prix des actifs conduira à des défauts de remboursement de dettes, des faillites bancaires, et une pénurie de nouveaux prêts. Avec moins de nouveaux prêts, il y aura une nouvelle baisse de la demande. En conséquence, les prix de l’énergie et des autres matières premières devraient tomber à des niveaux plus bas.
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Permettez-moi de développer quelques-uns de ces points.
RépondreSupprimerLe besoin d’énergie pour faire fonctionner l’économie
Sur une base mondiale, il faut de l’énergie pour faire croître l’économie. C’est évident, quelle que soit la période de temps que nous regardons.
- voir graphique sur site -
Figure 1. PIB mondial en 2010 $ (de l’USDA) par rapport à la consommation mondiale d’énergie (de BP Statistical Review of World Energy 2014).
- voir graphique sur site -
Figure 2. Taux de croissance moyen sur trois ans de la consommation mondiale d’énergie et du PIB. la consommation d’énergie mondiale basée sur BP Review of World Energy 2015 ; PIB réel de l’USDA en 2010 $.
- voir graphique sur site -
Figure 3. Croissance du PIB mondial par rapport à la croissance mondiale de la consommation d’énergie pour des périodes sélectionnées depuis 1820. Les tendances mondiales du PIB réel de 1975 à 2015 sont basées sur l’USDA données du PIB réel en 2010 $ pour 1975 et périodes ultérieures. (Estimé par l’auteur pour 2015). Les estimations du PIB pour avant 1975 sont basées sur des mises à jour du projet Maddison de 2013. La croissance de l’utilisation des produits énergétiques est basée sur une combinaison de données de l’Annexe A, des données provenant de Vaclav Smil Transitions énergétiques : Histoire, exigences et perspectives, ainsi que BP Statistical Review of World Energy 2015 pour 1965 et années ultérieures.
Il y a un gain faible, au-dessus de celui ajouté par la croissance de la consommation d’énergie. Ce gain reflète l’impact des améliorations d’efficacité et des changements technologiques. En général, ce gain supplémentaire est inférieur à 1% par an.
Au cours des dernières années, une part importante de la production mondiale a été déplacé vers les pays en développement. Ce changement donne l’illusion que les pays développés peuvent fonctionner avec moins d’énergie pour produire leur PIB. Ce n’est pas vraiment le cas. Les pays développés se retrouvent avec un besoin d’une grande quantité de marchandises importées. Leurs économies fortement axées sur les services ont tendance à croître lentement. En effet, avec une faible consommation d’énergie, il est difficile pour ces économies de faire des gains de productivité. J’ai écrit à propos de cette question dans Quelles sont vraiment les causes de la baisse de la croissance de la productivité – une explication basée sur l’énergie.
- voir graphique sur site -
Figure 4. Montant total de l’énergie utilisée par les secteurs commercial et industriel (hors transport) basé sur la consommation d’énergie par secteur EIA, divisé par le nombre total d’employés non agricoles donné par le Bureau of Labor Statistics, par année.
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Nous allons être à court de produits énergétiques peu onéreux à extraire
RépondreSupprimerLa quantité d’un produit énergétique donné (que ce soit le pétrole, le charbon, le gaz naturel ou l’uranium) dépend dans une large mesure du prix auquel il est disponible. La large base sur le triangle de la figure 5 indique que si le prix est assez élevé, nous pouvons extraire une très grande quantité d’une ressource d’énergie donnée. Par exemple, si le pétrole est à 300 $ par baril, nous pouvons en extraire d’énormes quantités, ce qui semble permettre à l’économie de croître au cours des 25 prochaines années.
- voir graphique sur site -
Figure 5. Nous extrayons d’abord l’énergie la plus facile à extraire.
En fait, l’IEA a même fait des projections avec l’hypothèse d’un baril de pétrole à 300 $.
- voir graphique sur site -
Figure 6. IEA Figure 1.4 de son World Energy Outlook 2015, montrant la quantité de pétrole qui peut être produite à différents niveaux de prix.
La raison pour laquelle il y a un problème si les prix du pétrole augmentent à des niveaux très élevés est que les salaires ne montent pas en même temps.
- voir graphique sur site -
Figure 7. Raison pour laquelle les salaires n’augmentent pas.
Cette situation d’efficacité déclinante à extraire de l’énergie, comme décrite ci-dessus, est parfois appelée rendements décroissants.
Nous pouvons regarder le problème du point de vue du travailleur. Il doit faire des choix en ce qui concerne les choses auxquelles renoncer si les prix de l’énergie augmentent, mais que son salaire stagne. Le résultat a tendance à être à la récession.
- voir graphique sur site -
Figure 8. Un travailleur doit faire des choix, si les prix des produits en utilisant de l’énergie sont en hausse, mais que son salaire ne suit pas. Ces choix conduisent à la récession.
http://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-les-prix-de-lenergie-sont-finalement-orientes-a-la-baisse-ce-que-le-fmi-a-manque
(...) Il faut une quantité croissante de consommation d’énergie pour créer une quantité croissante de biens et services, en d’autres termes, la croissance du PIB. (...)
SupprimerMême si cette phrase est juste il est nécessaire de préciser un point important: l'énergie gratuite existe !
http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/10/a-propos-denergie-gratuite.html
Et, l'énergie disponible pour l'instant a son prix fixé trop haut pour que le monde en profite a sa juste valeur.
Par contre, en ce qui concerne la 'croissance des salaires' là, le journaliste-du-jour a très mal compris le système (ou feint de ne l'avoir appris), il ne faut pas confondre 'croissance des salaires' et 'croissance du pouvoir d'achat' qui sont deux choses différentes et complètement opposées.
Il est parfaitement bêticide de mélanger les coûts d'extraction du pétrole par des idiots qui creusent n'importe où pour en trouver (donc: produit de revient cher) et les coûts observés en des pays où l'or noir n'est qu'à quelques pieds sous Terre.
Les chercheurs se demandent si l'interdiction des «robots tueurs» empêchera effectivement les robots de tuer
RépondreSupprimer8 novembre 2016
par Bert Gambini
Une équipe de recherche de l'Université de Buffalo a publié un article qui implique que la précipitation pour interdire et diaboliser des armes autonomes ou des «robots tueur» peut être une solution temporaire, mais le problème réel est que la société entre dans une situation où des systèmes comme ceux-ci sont et seront possible.
Les robots Killer sont au centre des histoires classiques racontées dans des films tels que "The Terminator" et "The Doomsday Machine" de Star Trek, mais l'idée d'armes entièrement autonomes agissant indépendamment de toute agence humaine n'est pas la licence exclusive Des auteurs de science-fiction.
Les robots tueurs disposent d'une ligne budgétaire du Pentagone et un groupe d'organisations non gouvernementales, dont Human Rights Watch, travaille déjà collectivement pour arrêter leur développement.
La gouvernance et le contrôle de systèmes comme les robots tueurs doivent aller au-delà des produits finaux.
«Nous devons déconstruire le terme« robot tueur »en techniques culturelles plus petites», explique Tero Karppi, professeur adjoint d'études médiatiques, dont le journal avec Marc Böhlen, professeur d'études médiatiques de l'UB, et Yvette Granta, étudiante à l'université, Apparaît dans le Journal international des études culturelles.
«Nous devons revenir sur l'histoire de l'apprentissage automatique, de la reconnaissance des modèles et de la modélisation prédictive, et comment ces choses sont conçues», explique Karppi, expert en plate-forme critique et études de logiciels dont les intérêts incluent l'automatisation et l'intelligence artificielle. Systèmes échouent. «Quels sont les principes et les idéologies de la construction d'un système automatisé ? Que peut-il faire ?
En regardant les robots tueurs, nous sommes obligés de répondre aux questions qui sont définies pour définir l'âge à venir de l'automatisation, l'intelligence artificielle et la robotique, dit-il.
«Est-ce que les humains sont meilleurs que les robots pour prendre des décisions ? Si ce n'est pas le cas, qu'est-ce qui sépare les humains des robots ?» En définissant ce que sont les robots et ce qu'ils font, nous définissons ce que signifie être humain dans cette culture et cette société dit.
Les techniques culturelles sont des principes qui mènent à des développements techniques. A l'origine liée à l'agriculture, les techniques culturelles concernaient autrefois la culture et les processus, les travaux et les actions nécessaires pour rendre la terre productive et habitable.
Dans la théorie des médias, cependant, l'approche des techniques culturelles s'intéresse à diverses parties fonctionnelles et à de multiples chaînes évolutives de pensée, de technologie, d'imagination et de production de connaissances, et comment ces pratiques se transforment en systèmes, produits et concepts réels. Les techniques culturelles donnent un aperçu du processus de devenir: Comment nous sommes arrivés à maintenant.
(suite en dessous:)
«Les techniques culturelles créent des distinctions dans le monde», dit Karppi. "Auparavant, les humains ont eu l'agence sur le champ de bataille pour tirer le déclencheur, mais ce qui se passe quand cette agence est donnée à un robot et en raison de sa complexité, nous ne pouvons même pas tracer pourquoi des décisions particulières sont prises dans des situations particulières ?
RépondreSupprimerTout parler de robots tueur semble d'abord être un exercice de fantaisie, mais les agences sont déjà tous les deux à construire et à essayer d'empêcher la construction de leur fondement opérationnel.
Le Pentagone a alloué 18 milliards de dollars de son dernier budget pour développer des systèmes et des technologies qui pourraient constituer la base d'armes entièrement autonomes, des instruments qui cherchent indépendamment, d'identifier et d'attaquer les combattants ennemis ou des cibles, selon le New York Times.
Une grève diplomatique dans ce théâtre potentiel de la guerre mécanique est venu en 2012 quand un groupe d'ONG a formé «La campagne pour arrêter les robots de tueur», chargé d'interdire le développement de telles armes.
Mais Karppi et ses collègues affirment dans leur article «qu'il est nécessaire de reconsidérer la composition de la menace réelle».
«Pensez à la façon dont les logiciels et les systèmes éthiques fonctionnent sur certaines règles», explique Karppi. «Peut-on adopter le système basé sur les règles d'éthique et le coder dans le logiciel? Quelle éthique choisissons-nous et qu'est-ce que le logiciel nous permet de faire ?
Auto-conduite des voitures fonctionnent sur la base des règles de la route: quand arrêter, tourner, céder ou continuer. Mais les armes autonomes doivent distinguer entre ami et ennemi et, peut-être le plus important, quand on devient l'autre, par exemple dans le cas de la reddition.
"Les distinctions entre combattant et non combattant, humain et machine, vie et mort ne sont pas attirées par un robot", écrivent les auteurs. "Bien que ce soit le robot qui tire le déclencheur, l'opération réelle de tirage est une conséquence d'une vaste chaîne d'opérations, de processus et de calculs."
Karppi dit qu'il est nécessaire de déballer deux éléments différents dans le cas de robots tueurs.
«Nous ne devons pas nous concentrer sur ce qui est technologiquement possible», dit-il. "Mais plutôt les motivations idéologiques, culturelles et politiques qui dirigent ces développements technologiques."
http://phys.org/news/2016-11-killer-robots.html
Le problème est le même pour "Faut-il interdire les armes quand d'autres en ont ?" ou "Faut-il déplacer son emploi vers des robots qui travailleront mieux, plus longtemps et moins chers quand d'autres en ont déjà ?"
SupprimerCe temps de retard à la réflexion est une perte considérable.
Il faut s'en remettre à l'évidence que depuis la création de la roue une brouette avance mieux ! Càd que l'on ne peut rien faire de plus vite, mieux et moins cher qu'une machine et donc de tirer profit de sa bonne idée de prendre des machines comme esclaves à la place des humains ou des animaux.
Or, le faux problème du "Comment gagner plus d'argent !?" est: "Pourquoi devrait-on gagner plus d'argent ?"
N'y a t-il pas d'autres logiques qui doivent intervenir comme "Pourquoi les charges sont-elles de plus en plus lourdes si elles ne profitent à personne ??" Càd : Où est passé l'argent volé aux contribuables !?
Certes, il y a eu une amélioration dans les tâches demandées aux employés mais... est-elle suffisante ? Bénéficie t-elle aux contribuables ? Ou encore: "Pourquoi y a t-il encore des gens sur Terre qui ne foutent rien et qui pourtant on des sous ??!" Hahahaha !