Audrey Duperron
24 novembre 2016
L’exode des Français fortunés se poursuit, montre le rapport annuel du ministère des Finances. Il indique que 4109 foyers français avec un revenu fiscal de plus de 100 000 € ont quitté le pays en 2014, alors qu’ils n’étaient que 3744 à en faire de même l’année précédente. Cela implique une hausse de 10 % en un an.
Le nombre des départs pour l’étranger a augmenté chaque année entre 2007 et 2014 (dernière année pour laquelle on dispose de ces données). Toutefois, la hausse est devenue particulièrement forte à partir de 2011 ; et alors que l’on n’avait enregistré que de 1100 à 1330 départs entre 2007 et 2010, ce nombre a doublé, pour atteindre 2024 l’année suivante.
Au total, ce sont 0,6 % des foyers disposant d’un revenu annuel de plus de 100 000 € qui décident de quitter la France. Mais l’impact sur l’impôt sur le revenu est très important, puisque ces familles contribuent pour près de 38 % du total de ses recettes.
Les données du ministère montrent également que la baisse semble se ralentir chez les familles les plus fortunées. Ainsi, on a dénombré 589 départs de familles avec un revenu supérieur à 300 000 € en 2014, contre 659 en 2013. Par ailleurs, les exils de famille disposant d’un patrimoine de plus de 1,3 millions d’euros (qui sont redevables de l’impôt sur la fortune en France) ont également légèrement diminué entre 2013 et 2014, passant de 815 à 784.
Selon le journal français les Échos, chaque année, le manque à gagner fiscal lié à ses contribuables est compris entre 15 et 30 millions d’euros.
L’exit tax
Le ministère des Finances français dispose en outre d’un autre indicateur pour mesurer l’exode fiscal des Français : « l’exit tax », une taxe qui cible les Français les plus fortunés décidant de quitter le pays pour des raisons fiscales. En 2014, on a relevé 399 déclarations, contre 437 en 2013. Entre 2011 et 2014, environ 1400 déclarations d’exit tax ont été déposées. La plupart d’entre elles émanaient de chefs d’entreprise qui ont déclaré un revenu fiscal de plus de 100 000 €.
Le journal note que l’on constate aussi une augmentation des retours. Alors qu’il n’y en avait eu que 225 en 2013, on en a recensé 300 en 2014.
https://fr.express.live/2016/11/24/lexode-francais-fortunes-se-poursuit/
Il est tout-à-fait normal et prévoyant que quelqu'un de riche veuille... le rester !
RépondreSupprimerL'intelligence (qui va le plus souvent de pair) permet de trouver les ou le meilleur endroit pour se protéger des voleurs.
C'est pourquoi les 'paradis fiscaux' (au chaud 'plus près du diable' qu'à 10 000 m en plein vent et -40°C ! Hahahaha !) ne déçoivent pas les investisseurs.
Des millions de personne pour produire un seul crayon !
RépondreSupprimerle 24 novembre 2016
Comment fonctionne le marché ? Une explication simple d’un sujet complexe grâce à un exemple classique, celui de la fabrication d’un crayon… Une vidéo de l’École de la liberté.
Par Ferghane Azihari.
Un cours de l’École de la liberté
En 1958 le Fondateur de la Fondation for Economic Education Leonard Read écrivait Moi, le crayon (I, Pencil en anglais) pour tenter d’expliquer de manière ludique le fonctionnement du marché.
Emmanuel Martin revient sur sa démarche qui consiste à prendre un crayon pour point de départ afin d’étudier son « arbre généalogique ».
Un crayon est tout d’abord composé de bois de cèdre. Le cèdre est donc un des ancêtres du crayon. Mais cela ne suffit pas. Pour couper ce bois de cèdre, il faut mobiliser le travail d’un bûcheron. Ce bûcheron utilise une tronçonneuse, des équipements, des gants, des lunettes.
Le crayon mobilise donc aussi le travail de celui qui va produire les matériaux nécessaires à la production d’une tronçonneuse, des gants et des lunettes. Mais ces matériaux doivent être acheminés par des camions ! Le crayon mobilise donc aussi le travail du camionneur et celui des producteurs de camion…
Le miracle de la division du travail
Impossible d’aller jusqu’au bout de cette démarche tant elle est complexe. La fabrication d’un crayon fait donc appel à une intense division du travail qui requiert la coordination de millions de personnes.
Le plus miraculeux tient à ce que ces personnes se coordonnent sans qu’il y ait besoin d’un dictateur qui planifie les tâches de chacun. Comment cela est-il possible ?
La clef de ce processus réside dans les signaux de prix. Ce sont les profits et les pertes qui constituent la boussole de la production. Le profit est le signe que le producteur répond aux besoins les plus urgents des consommateurs quand les pertes signalent au contraire un gaspillage des ressources.
Hélas beaucoup ne comprennent pas le rôle social de ces signaux. L’existence de politiques de contrôle des prix et la diabolisation du profit témoignent de cette incompréhension.
Ces signaux constituent pourtant la clef du bon déroulement de la division du travail. C’est précisément parce que le secteur public ne permet pas l’existence de ces signaux que les régimes collectivistes sont condamnés à échouer.
http://www.contrepoints.org/2016/11/24/272704-millions-de-personne-produire-seul-crayon
La politique c'est comme la merde, si elle ne sentait pas mauvais les gens seraient tentés d'en manger.
SupprimerLes pommes et la biodiversité : quelques réflexions à la suite d'un article du Monde
RépondreSupprimer24 Novembre 2016
par Seppi
Un bel article
« "Dernière chance pour la biodiversité" – Les pommes d’antan » est un long article publié par le Monde le 16 novembre 2016, sous la plume de Mme Angela Bolis, avec de superbes photos de M. Antonin Sabot.
C'est bien fait, et informatif, et ne suscite guère de critiques si l'on accepte que les annonces apocalyptiques font malheureusement partie d'un décor qu'il sera difficile de faire évoluer. Mais nous, nous n'acceptons pas...
'Granny Smith' et 'Golden Delicious'
Notons pour commencer que la pomme 'Granny Smith' n'est pas une descendante de 'Golden Delicious'. La première est un « semis de hasard », un arbre qui a poussé spontanément dans le jardin de la grand-mère (Maria Ann) Smith, en Nouvelle-Galles du Sud, Australie, dans les années 1860. 'Golden Delicious' est aussi (vraisemblablement) un semis de hasard apparu ou identifié en 1890 aux États-Unis d'Amérique, en Virginie de l'Ouest. Le propriétaire du premier arbre, M. Anderson Mullins, le vendit en 1913 avec le terrain autour, et les droits de multiplication, aux Stark Brothers Nurseries, pour la somme de 5.000 dollars.
Cela représente quelque 120.000 dollars d'aujourd'hui. On comprend aisément pourquoi les pépinières Stark Bros. ont construit une cage autour de l'arbre (photo ci-dessus). Elles commercialisèrent la variété sous le nom qu'elle porte encore aujourd'hui à partir de 1917.
Notons aussi que les « droits de multiplication » n'existaient pas à l'époque. Le « brevet de plante » – Plant Patent – n'a été introduit aux États-Unis d'Amérique, pour les seules plantes multipliées par voie végétative (à l'exception de celles multipliées par tubercules – en pratique la pomme de terre et le topinambour) qu'en 1930 ; le grand promoteur de cette évolution juridique a été Luther Burbank, qui a créé plus de 800 nouvelles variétés de plantes dont la pomme de terre 'Burbank'. La 'Russet Burbank', la favorite de McDonald's pour les frites aux États-Unis d'Amérique, en dérive. Décédé en 1926, Luther Burbank ne verra pas le Plant Patent.
Luther Burbank a été honoré par un timbre poste en 1940.
Les « synonymes »
Mais revenons aux pommes et à notre sujet principal, la biodiversité. 'Golden Delicious' était désigné localement comme 'Mullins Yellow Seedling' avant sa diffusion par les pépinières Stark. Quiconque ne connaît pas son histoire pourrait croire que 'Mullins Yellow Seedling' a disparu. Ce qui a disparu, sauf dans quelques mémoires, c'est le nom.
C'est loin d'être un cas unique. Quand Henry de Vilmorin publie le fameux (enfin, dans certains milieux...) « Les meilleurs blés » en 1880, et son fils Philippe, le « Supplément aux meilleurs blés » en 1909, ils ont déjà fait des comparaisons et établi des synonymies. Ainsi le 'Blé rouge d'Altkirch' était aussi connu à l'époque comme 'Blé rouge hâtif d’Alsace'. Celui qui cultivait du 'blé d'Odessa sans barbes' dans le sud de la France cultivait aussi la 'Richelle de Grignon', la 'richelle de mars', du 'blé Meunier', du 'blé blanc d’Apt', de la 'touzelle blanche de Perthuis', une forme de 'blé Touzelle' ou du 'blé d’Alger'.
(Source)
(suite en dessous:)
Plus près de nous, quand le Royaume-Uni a rejoint la Communauté Économique Européenne, en 1973, elle se lança dans une vaste opération d'essais comparatifs pour pouvoir accéder aux catalogues communs des espèces et variétés. L'élimination des nombreux synonymes qui fleurissaient alors dans les Îles Britanniques a souvent été considérée comme une « érosion génétique », alors que ce n'était qu'une érosion sémantique.
RépondreSupprimerUne érosion sémantique qui a très largement contribué aux controverses sur les ressources génétiques et à la politisation de cette importante question...
La fin du monde approche...
C'est en partie à cette aune que nous devons mesurer la déclaration suivante, citée par Mme Bolis :
« ...la diversité génétique des plantes que nous cultivons et consommons – et des espèces sauvages apparentées – pourrait disparaître à jamais, compromettant ainsi la sécurité alimentaire future ».
Elle est issue du communiqué de presse de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) publié à l'occasion de la sortie de son deuxième rapport sur « L'Etat des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture dans le monde », et non du rapport lui-même, dans lequel on cherchera en vain quelque chose d'approchant...
Blé rouge d'Alsace (source)
Bon nombre d'organisations sont friandes de ce genre d'annonce de désastre, le plus souvent potentiel, à venir. Leur intérêt : attirer l'attention médiatique et, si possible les financements. Bon nombre d'organisations sont friandes... les médias aussi...
Mais lisez bien cette phrase pour en saisir l'effarante stupidité : pour que cette biodiversité disparaisse, il faut que toute l'espèce cultivée disparaisse. Insistons : la diversité génétique du pommier aura disparu avec le tout dernier pommier... Réaliste ?
Mme Bolis écrit aussi que, selon ce rapport,
« ...la FAO [...] estimait que trois quarts de la diversité des cultures avaient été perdus entre 1900 et 2000. »
Cela sort aussi du communiqué de presse dont on peut se demander s'il est téméraire ou irresponsable. Le paragraphe correspondant se lit en effet :
« Bien que le rapport de la FAO ne tente pas de quantifier la perte de biodiversité, l'observation empirique montre l'extinction continue de la biodiversité des cultures et le grignotage des cultures vivrières traditionnelles qui ont survécu au siècle dernier. La FAO estime que 75 pour cent de la diversité des cultures a été perdue entre 1900 et 2000. »
Le rapport ne quantifie pas... mais les communicants se lâchent dans le communiqué de presse...
...et pourtant !
Il est dès lors remarquable que Mme Bolis ait déniché une déclaration de la Convention sur la diversité biologique (CDB), selon laquelle :
« On estime que plus de 70 % de la diversité génétique de 200 à 300 plantes cultivées est déjà conservée dans des banques de gènes, réalisant ainsi l’objectif énoncé dans le cadre de la Stratégie mondiale pour la conservation des plantes. »
(suite en dessous:)
Mais la diversité biologique agricole n'est pas dans le mandat de la CDB... cela explique peut-être cette note plutôt optimiste... passez la thune à la CDB plutôt que la FAO ou Bioversity International, une organisation du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (GCRAI – CGIAR en anglais).
RépondreSupprimerL'impossible mesure de la « biodiversité »
Il y a donc, d'un côté, le discours alarmiste et dérisoire des communicants de la FAO et, de l'autre, le discours optimiste (sur ce point) et tout aussi dérisoire de la CDB.
La réalité est tout simplement que la « biodiversité » n'est pas mesurable avec des étalons simples. On peut creuser cette intéressante problématique en partant par exemple des documents d'une séance de l'Académie d'Agriculture de France, ou encore de ce document.
Trois niveaux doivent être distingués : la diversité spécifique, la diversité génotypique (variétale) et la diversité génique.
Nous n'avons qu'une très vague idée de ce que fut la diversité passée. 'Blé d'Odessa sans barbes' ? Sept synonymes selon les Vilmorin... mais était-ce réellement des synonymes ? De jolies gravures dans les anciens catalogues ? Voir l'expérience du Royaume-Uni pour son entrée dans le Marché Commun.
Le problème prend de grandes proportions. Ainsi, dans le cadre du projet européen FruitBreedomics, les chercheurs ont pu montrer à l'aide de marqueurs génétiques des synonymies internationales, par exemple 'Reinette de Champagne' en France et 'Maestro Sagarra' en Espagne. Ce phénomène est aussi bien connu pour la vigne, qui a bien voyagé.
Pour la diversité qui est conservée, nous sommes aussi dans le flou : une grande partie du matériel n'a pas été caractérisée et encore moins évaluée. Il en est de même pour les matériels qui sont cultivés dans le cadre de l'agriculture traditionnelle, dans les pays qui n'ont pas organisé leur marché des variétés et des semences et plants.
La diversité spécifique
« On estime que plus de 70 %... » mais on a été incapable à la CDB de donner le nombre, même approchant, des plantes cultivées !
Ceci nous amène à un premier argument fallacieux, par exemple mis en œuvre de manière caricaturale – pour récolter des dons (visez le gros onglet à droite de leur page) – par le WWF :
« L'utilisation généralisée de variétés modernes uniformes de plantes cultivées a fait perdre environ 75 % de leur diversité génétique au siècle dernier.
Aujourd'hui, à peine 30 espèces produisent 90 % des calories consommées par les gens, alors que 14 espèces animales constituent 90 % de toute la production animale. »
Cette affirmation se réfère pour sa deuxième partie à un méga-rapport du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) – GEO 4, de 2007 – qui se réfère à un méga-rapport de la FAO de 1998, The State of the World’s Plant Genetic Resources for Food and Agriculture.
En fait, il n'y a pas eu de grands changements dans la liste des espèces cultivées qui nous apportent nos calories.
Pour ce qui est de l'ensemble des plantes cultivées, le rapport du PNUE (qui a, semble-t-il, disparu de la toile) offre un exemple remarquable de confusion et d'incompréhension du sujet :
(suite en dessous:)
« Sur quelque 270 000 espèces connues de végétaux supérieurs, environ 10 000 à 15 000 sont comestibles et à peu près 7 000 sont utilisées en agriculture. Cependant, la mondialisation accrue menace de diminuer les variétés traditionnellement utilisées dans la plupart des systèmes agricoles. Par exemple, seulement 14 espèces représentent actuellement 90 pour cent de la production animale et seulement 30 cultures dominent l'agriculture mondiale, fournissant environ 90 pour cent des calories consommées par la population mondiale (FAO 1998). »
RépondreSupprimerOn saute des espèces aux variétés pour repasser aux espèces (cultures)... ce qui témoigne d'une formidable inculture.
« ... à peu près 7 000 sont utilisées en agriculture » ? C'est encore une belle exagération. Le meilleur recensement nous semble être le Diccionario de plantas agrícolas, d'Enrique Sanchez-Monge y Parellada (c'est aussi un formidable outil linguistique). Un très grand nombre de plantes ont été ou sont cultivées de manière anecdotique, ou sont des plantes de disette.
Il est certes permis de poser l'équation :
une plante cultivée sur des millions d'hectares et formant la base de notre alimentation + une herbette cultivée dans un pot = deux plantes cultivées.
On peut aussi se lamenter quand l'herbette n'est plus dans le pot. Mais est-ce sérieux ?
De plus, qu'une espèce ne soit plus cultivée ne signifie pas qu'elle a disparu. En témoignent par exemple ces légumes « anciens » que l'on retrouve sur les présentoirs.
La diversité génotypique (variétale) et génique
Il en est de même pour les variétés. On peut les conserver dans des banques de gènes ou des collections.
Les obtenteurs ou sélectionneurs – les créateurs de nouvelles variétés – maintiennent de telles collections car c'est leur matière première. Du reste, de nombreuses « accessions » (c'est le terme technique) des banques de gènes de nos pays proviennent des collections des obtenteurs, qu'ils soient publics ou privés.
Certains marchands de semences – dont un bien connu, incorporé sous forme d'association, au discours virulent – se targuent de préserver la biodiversité semencière et potagère ; ils exploitent cette biodiversité, acquise pour une partie auprès des banques de gènes ou auprès des détenteurs de collections.
Une variété peut disparaître, mais ses gènes subsister dans la descendance. Il y a alors érosion génotypique, mais pas génique.
En croisant deux variétés, on peut obtenir x autres variétés. La diversité génotypique s'est enrichie ; elle passe de 2 à 2 + x. Mais la diversité génique la même.
Le cas particulier des arbres fruitiers
Pour beaucoup d'espèces reproduites par sexuée, il est possible de garder des collections d'échantillons de semences à basse température, en les régénérant à intervalle régulier. Mme Bolis a mis un lien vers un autre article du Monde, « Au Svalbard, dans la chambre forte des semences ». Il mérite vraiment lecture. On soulignera ici que la Réserve Mondiale de Semences du Svalbard conserve en principe des doubles, une précaution bien utile quand on sait les vicissitudes, naturelles et anthropiques que peuvent subir les banques de gènes et collections (Alep, par exemple, est le siège du Centre International de Recherche Agricole dans les Zones Arides (ICARDA) – le siège est provisoirement déplacé à Beyrouth). Mais elle a aussi accueilli des échantillons uniques, en particulier de pays africains. Il y a actuellement plus de 850.000 échantillons.
(suite en dessous:)
L'article de M. Foucart propose un démontage de plusieurs éléments de désinformation. On peut aussi proposer de la bonne information sur le Monde...
RépondreSupprimerOn peut aussi, en principe, conserver des semences d'arbres fruitiers multipliés par voie végétative (par exemple par greffage), mais on ne conservera alors que les gènes, pas les variétés. La solution pour la préservation des variétés : les vergers conservatoires.
Beaucoup d'arbres ont aussi une autre particularité : chaque semence – noyau ou pépin – donne naissance à une structure génétique unique. Rappelons qu'un pépin de la variété de pomme x donnera un arbre qui sera très différent de la variété x, le plus souvent un arbre que l'on qualifiera de « sauvage », produisant des fruits inintéressants (voir à cet égard l'encadré « Comment créer une nouvelle variété de pomme ? », sachant toutefois que l'INRA d'Angers est très loin de sortir une nouvelle variété tous les ans). Mais il y a des exceptions : 'Granny Smith', 'Golden Delicious', et ces nombreuses variétés apparues tout particulièrement dans les régions bocagères.
Mme Bolis décrit avec justesse le travail – indispensable – des sociétés pomologiques à partir de l'exemple du Berry.
Une petite remarque tout de même :
« Parmi ces pommiers, beaucoup ont perdu le fil de leur origine. Certains, même, n’appartenaient à aucune variété lorsqu’ils furent découverts. »
Génétiquement, tout pommier issu d'un pépin représente, à lui tout seul, une variété, plus précisément une « tête de clone » potentielle, et réelle s'il est multiplié. Le langage courant tend à réserver la notion de « variété » qu'aux seuls ensembles auxquels on a donné un nom.
Sortir de la rhétorique binaire
Les activités pomologiques ont en définitive trois objectifs : sauvegarder un patrimoine génétique ; sauvegarder un patrimoine culturel ; diffuser les variétés anciennes auprès des amateurs, ce qui contribue aux deux premiers objectifs.
Il est cependant clair que la production de pommes pour le grand public doit répondre à des impératifs techniques et économiques qui mettent la plupart des variétés « anciennes » hors-jeu. Nous mettons des guillemets ici car nos étals accordent une large place à des variétés qui, comme 'Golden Delicious', 'Granny Smith' ou encore 'Reine des Reinettes', 'Reinette grise du Canada', 'Belle de Boskoop' qui ont largement dépassé le siècle.
Mme Bolis cite un acteur de l'activité pomologique berrichonne :
« Même si elles plaisent aux consommateurs, les arboriculteurs ne sont guère intéressés par nos variétés anciennes. Ils veulent faire du tonnage, avec des pommes calibrées, des arbres plantés serrés, traités, adaptés à l’irrigation, à l’éclaircissement chimique, à la conservation, et qui produisent tous les ans… »
C'est là le reflet du discours ambiant, et il est difficile de le reprocher à celui qui l'a tenu. Mais ce serait tout de même plus réaliste et convivial de constater que les arboriculteurs veulent vivre de leur métier et qu'ils répondent à des contraintes. Et qu'au final, c'est le consommateur qui décide.
Nous serons moins indulgents avec cette assertion d'une chercheuse du CNRS (nous croyons savoir qu'elle est actuellement en postdoc à l'ETH de Zurich) :
« Les variétés récentes, issues des programmes d’amélioration variétale, sont toutes apparentées, avec une grande consanguinité. La base génétique est très réduite. »
C'est plutôt, sinon complètement, faux.
http://seppi.over-blog.com/2016/11/les-pommes-et-la-biodiversite-quelques-reflexions-a-la-suite-d-un-article-du-monde.html
SupprimerPersonnellement, je m'en tiendrai à la source. Comme il y a eu un 'Premier homme' (ou 'Première femme' ?) il y a eu un 'Premier pommier' (Premier poirier, Premier cerisier, etc). Ce qui s'est passé ensuite est que ces fruits ont été éparpillés par ses consommateurs qui ont donc semé ses pépins, noyaux ou graine 'un peu plus loin' jusqu'à leur acheminement vers des contrées froides ou chaudes 'de l'autre côté du globe'.
Chaque semence s'est donc développée suivant des climats différents qui ont chacun modifié la variété du fruit afin de l'adapter au lieu.
Ainsi sont nées différentes espèces (provenant du même 'père' géniteur) qui aujourd'hui sont rapprochées, croisées, greffées entr'elles afin d'en assurer une 'nouvelle résistance' une 'nouvelle beauté', une 'nouvelle je-ne-sais-quoi' mais qui - les siècles venants - subiront comme leurs consœurs: l'adaptation au lieu !
C'est pourquoi (pour citer un exemple), l'on ne peut avoir 'du vin de Bordeaux' à Metz ou à Marseille comme Athènes ou Tokyo en plantant un pied de vigne (arraché avec sa terre de Bordeaux) en d'autres lieux qu'à Bordeaux !
L'UE et le dégel russes atteignent un iceberg médiatique
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
Nov 24, 2016 10:35
Soumis par Tom Luego via PlanetFreeWeil.com,
Le Parlement de l'UE a approuvé le projet de loi d'un député polonais contre la "propagande" des sources d'informations russes. Parmi celles-ci figurent RT et l'agence de presse Sputnik. C'est encore un autre exemple de repli des élites occidentales sur la perte de la présidence des États-Unis et la décongélation potentielle des relations russo-européennes sous l'administration Trump.
Le vote a été adopté avec moins d'une majorité des 691 membres du Parlement européen, grâce à 208 abstentions. Le projet de loi n'a recueilli que 304 voix.
Le président russe Vladimir Poutine a réprimandé l'UE sur la question en rappelant à tout le monde comment l'Europe "donne régulièrement des conférences" à la Russie sur la démocratie tout en s'écartant de leur manière de ne pas s'engager réellement dans tout cela.
N'oubliez pas que c'est le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker qui a dit en 2015,
"Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens."
Selon RT, le projet de loi lui-même est fondé sur un rapport qui vise à contrer la propagande de tiers.
Rédigé par Anna Fotyga, membre polonais du groupe des Conservateurs et Réformistes européens (ECR), le rapport affirme que Moscou vise à «déformer la vérité, provoquer le doute, diviser l'UE et ses partenaires nord-américains, paralyser le processus décisionnel, Discréditer les institutions de l'UE et inciter à la peur et à l'incertitude parmi les citoyens de l'UE. "
En d'autres termes, il est impératif d'étouffer toute discussion qui contrevient aux besoins de l'Union européenne et des États-Unis pour mettre en œuvre leurs plans. Les dieux interdisent aux plebes à travers l'Europe de savoir ce qui se passe réellement à Bruxelles.
Le coup de compteur de médias
Comme l'a signalé plus tôt cette semaine mon collègue Joe Jankowski, pas moins que le New York Times lui-même a remis en question la couverture de Planète libre qui est tangente à ce que l'on appelle une «fausse nouvelle», Appelé "Pizza Gate" controverse autour de la Comète Ping Pong.
La presse plénière est sur de marginaliser les sources de nouvelles alternatives dans un révélateur étonnant de combien répressive l'élite culturelle sont dans l'Ouest. Dissention et la tolérance sont à l'ordre du jour aussi longtemps que vous dissentir et tolérer ces questions de la manière approuvée.
Toute autre chose est «fausse nouvelle», «propagande» ou «nuisible à notre démocratie».
Rien ne peut être plus loin que la vérité. Témoin de la crise du jour, de la montée aux États-Unis de la supra-politique blanche "Alt-Droite".
Oooh, encore une fois avec la carte de course.
Le but de ceci est de peindre avec le pinceau le plus large possible n'importe qui qui a soutenu Donald Trump comme président comme un membre de l'Alt-Droite.
(suite en dessous:)
Mais, quiconque sait quelque chose sur ce Alt-Right sait qu'il a commencé, et est toujours, au plus une douzaine de talentueux néo-nazi meme artistes adeptes de la traîne de la justice sociale gauche sur Twitter.
RépondreSupprimerEt, c'est à peu près la somme et la substance de celui-ci.
Tout autre passé qui est une invention des médias et la Junte de Soros / Clinton cherchent à subvertir l'Administration Trump avant même qu'il commence à décoller.
Il est également important de prévenir tout changement dans les relations entre l'UE et la Russie, les empoisonnant pour le président élu Donald Trump.
La fin des vieux médias
Cette décision du Parlement européen n'a finalement aucun sens. Tout ce qu'il fera, c'est alimenter un autre transfert de richesse des contribuables européens à un groupe de réflexion de technocrates de recherche de loyer.
Ils vont commencer avec seulement 1 million d'euros apparemment. Il, ne, cependant, faire pour les gros titres.
Bonne chance pour contrer le 'yuge' public mondial de RT avec cela. Ce public enviable fut construit à l'ancienne; Étant unique sur le marché.
Oui, il a une inclinaison pro-russe. Mais, RT ne fait aucun os à ce sujet.
RT explique les événements mondiaux d'une manière qui est l'autre côté de l'histoire promulguée en Occident. A en juger par la façon dont le leadership de l'Europe lutte contre la RT, il doit en faire un bon travail.
Les règles pour le succès entrepreneurial sont les mêmes quelque soit le marché. Offrez aux gens un produit unique qui sert ceux qui ne sont pas desservis par la liste de produits en cours.
RT a fait cela quand il a frappé les ondes. Ainsi Fox Nouvelles. Et ils étaient tous deux haïs pour cela. Aujourd'hui, Fox devient indiscernable de CNN et MSNBC. Ses cotes et, plus important encore, ses tarifs publicitaires sont en chute libre.
RT a tenu vite et en faisant ainsi se renforce chaque jour.
Le Parlement de l'UE prouve combien il est hors de contact avec la réalité d'un paysage médiatique changeant. Le modèle d'organe de la maison est en train de mourir. Les gens veulent de l'information réelle, pas des points de discussion en conserve à être répétée sans cesse Goebbels-style par une prise de courant complice.
Trump a commencé le processus de stérilisation des médias américains en allant directement aux gens via YouTube la semaine dernière. Attendez Chats Fireside prochaine.
La victoire d'Trump, avec Brexit, a prouvé combien peu de contrôle peut être exercé par ce modèle. Et aucun montant de loi non contraignante ne changera cela.
http://www.zerohedge.com/news/2016-11-24/eu-russian-thaw-hits-media-iceberg
SupprimerRappelons que ces '691 membres du Parlement européen' comme ses '304' NE REPRÉSENTENT PAS LE PEUPLE mais seulement le nano-groupuscule de trous-de-cul de politiques/journalistes/lobbyistes élu par personne !
La presse chinoise se précipite - C'est le dollar, pas le yuan qui menace la stabilité mondiale
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
Nov 24, 2016 2:00 AM
Initialement affiché sur ChinaDaily.com,
Récemment, la monnaie chinoise est tombée à son niveau le plus bas depuis la fin de 2008. Le renminbi a été le commerce autour de 6,92 au dollar américain. Le plongeon est généralement expliqué avec la hausse anticipée de la Fed de la Réserve fédérale en décembre et la menace du président élu Donald Trump d'étiqueter la Chine comme un manipulateur de devises et de gifler les droits de douane sur les exportations chinoises.
En réalité, il ya beaucoup plus à l'histoire.
- voir graphique sur site -
À long terme, la croissance de la Chine se traduira par la puissance des devises sur les marchés des changes. En octobre, le renminbi a officiellement rejoint le panier de réserve de devises du Fonds monétaire international, connu sous le nom de droits de tirage spéciaux. Au cours de la prochaine décennie, le renminbi se développera rapidement grâce au panier de réserve du FMI, aux allocations des banques centrales et à celles des investisseurs publics, privés, souverains et individuels.
Après l'été, les fondamentaux du renminbi se sont améliorés grâce aux retombées positives de la réduction de la surcapacité, de la relance budgétaire et de la compétitivité des exportations, en raison d'un taux de change plus faible.
Au quatrième trimestre, la monnaie chinoise ressentira également l'impact négatif d'une légère correction des prix immobiliers.
La volatilité à court terme du renminbi est également aggravée par l'environnement mondial tumultueux et le dollar américain. En plus des autres devises émergentes, le renminbi doit faire face au dollar américain, qui a récemment atteint un sommet de 14 ans, tiré par la hausse des rendements des obligations américaines, les attentes d'un stimulus fiscal Trump et la hausse imminente des taux de la Fed. Dans le processus, d'autres devises asiatiques - le yen japonais, les roupies indiennes, le won coréen, la roupie indonésienne et le ringgit malaisien - ont subi une vente massive.
À long terme, les retombées des marchés financiers américains et chinois devraient avoir un impact différent sur les marchés financiers de la région Asie-Pacifique. Les études menées par les banques centrales suggèrent qu'en temps normal, l'influence de la Chine sur les fonds propres a augmenté au même niveau que celui des États-Unis, bien que l'impact relatif des États-Unis ait été plus fort pendant les périodes de crise.
L'influence de la Chine est basée sur une attraction régionale, alors que celle des États-Unis reflète une poussée mondiale. La crise actuelle favorise le dollar, mais avec le temps la stabilité soutiendra le renminbi.
Malheureusement, le renminbi, ainsi que d'autres monnaies des marchés émergents, doit également faire face au risque croissant du dollar dans l'économie mondiale. Avant la crise financière mondiale de 2008-2009, il y avait une corrélation étroite entre le levier et l'indice de volatilité (VIX). Lorsque le VIX était faible, l'appétit pour l'emprunt a augmenté, et vice-versa. Cette corrélation n'existe plus, en raison des années de taux ultra-faibles et de rythmes d'assouplissement quantitatif par les banques centrales des pays avancés.
(suite en dessous:)
Récemment, la Banque des règlements internationaux a indiqué que le dollar américain a remplacé l'indice de volatilité en tant que nouvel indice de crainte.
RépondreSupprimer- voir graphique sur site -
Comme le pouvoir prédictif du VIX a diminué, le dollar est devenu l'indicateur de l'appétit pour le risque et de l'effet de levier. Cette dynamique a des conséquences inquiétantes, car elle a poussé les emprunteurs et les investisseurs internationaux vers le dollar.
Et pourtant, comme l'appréciation du dollar expose les emprunteurs et les prêteurs à des changements d'évaluation, les fondamentaux des États-Unis s'érodent, comme l'a reconnu le président élu Trump lui-même. La dette souveraine des États-Unis a grimpé à 19,9 billions de dollars. Au cours de la dernière année, les banques centrales étrangères ont vendu près de 375 milliards de dollars de bons du Trésor américain.
Dans ces conditions, la hausse des taux de la Fed pourrait stimuler le dollar américain en tant que type de taux de Fed, ce qui entraînerait un resserrement du dollar et des contraintes déflationnistes qui, à leur tour, pourraient nuire aux économies émergentes qui alimentent aujourd'hui les perspectives de croissance mondiale.
- voir graphique sur site -
Ce n'est pas le renminbi mais le dollar américain qui représente aujourd'hui le plus grand risque pour l'économie mondiale et sert de mesure de la peur.
http://www.zerohedge.com/news/2016-11-23/china-press-lashes-out-its-dollar-not-yuan-threatens-global-stability
Pareillement que le 'fils-de-dieu' aurait dû avoir des gardes du corps ou son 'père' pour le défendre, nul n'est intervenu lors de sa défaite ! Cà alors ! Hahahaha ! Idem pour le '$'.
SupprimerLes amendes d'Admin d'Obama, "le département du shérif de forces pour embaucher" des immigrants illégaux
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
23 nov 2016 21h30
Soumis par Mac Slavo via SHTFPlan.com,
L'anarchie de l'administration Obama ne connaît pas de limites.
Non seulement le président Obama a-t-il fait tous les efforts possibles pour créer et favoriser l'amnistie des immigrants clandestins, mais son ministère de la Justice tente maintenant de contraindre les gens à embaucher des travailleurs sans papiers.
Ironiquement, l'agence à l'autre extrémité de l'intimidation est le bureau du shérif du comté de Denver.
Incroyablement en arrière ...
Via l'appelant quotidien:
Bureau du shérif du comté de Denver a été giflé avec une amende par le ministère de la Justice (DOJ) parce qu'il a refusé d'embaucher des non-citoyens en tant que députés.
Depuis le début de 2015 jusqu'en mars dernier, le département du shérif de Denver a participé à une frénésie de recrutement importante, ajoutant plus de 200 nouveaux députés. Mais ces emplois ont fini par aller seulement aux citoyens, parce que le ministère a fait de la citoyenneté une exigence énoncée sur la demande d'emploi. Le ministère a admis dans une nouvelle entente avec le gouvernement des États-Unis, ce qui l'oblige à payer une amende de 10 000 $.
Le ministère devra également examiner toutes les demandes d'emploi des deux dernières années, en identifiant les immigrants qui ont été exclus du processus d'embauche et en leur accordant toute l'attention voulue.
Comment quelqu'un peut-il être engagé pour faire respecter la loi, s'il vit en violation et ignorance de celui-ci ?
Comment les comtés, les organismes publics, les petites entreprises ou les particuliers peuvent-ils être contraints d'embaucher en violation de la loi pour se conformer à la non-discrimination ?
Évidemment, le système a une défaillance de la boucle logique, que ce soit, ou quelqu'un veut que ce pays à manger lui-même.
http://www.zerohedge.com/news/2016-11-23/obama-admin-fines-forces-sheriffs-dept-hire-illegal-immigrants
SupprimerC'est tout à l'image de son 'président' kenyan comme il y a eu des ministres ou présidents étrangers en Europe !!
Poutine "achète la trempette" - L'achat de l'or en Russie en octobre est le plus gros de ce millénaire
RépondreSupprimerPar Tyler Durden
23 novembre 2016 16h24
Soumis par Mark O'Byrne via GoldCore.com,
L'achat d'or de la Russie s'est accéléré en octobre avec la banque centrale russe achetant de très grandes 48 tonnes métriques ou 1,3 million d'onces de lingots d'or.
C'est le plus grand ajout d'or aux réserves monétaires russes depuis 1998 et pourrait être considéré comme un «cadeau» de la part de Poutine à son ex-président rival Obama.
L'achat d'or de la banque centrale russe est le plus grand achat d'or mensuel de ce millénaire.
Les craintes concernant le risque systémique, les guerres de devises et la dévaluation du dollar, de l'euro et d'autres monnaies importantes ont conduit à une diversification continue des achats de lingots d'or par les grandes banques centrales des pays créanciers comme la Russie et la Chine.
- voir graphique sur site -
Commerzbank est allé avec la simple explication:
"De toute évidence, la banque centrale a profité du rouble plus fort - qui a fait l'or moins cher en monnaie locale - pour acheter plus d'or."
"En revanche, la banque centrale chinoise n'a acheté qu'environ quatre tonnes d'or le mois dernier - le deuxième plus faible achat d'or depuis la Chine a commencé à publier des chiffres mensuels en juin 2015. La monnaie est susceptible d'avoir joué un rôle ici - Se déprécie sensiblement depuis la fin de septembre. "
Cependant, la Banque centrale russe a tranquillement acheté d'énormes volumes d'or au cours des 10 dernières années. Cette diversification en or s'est accélérée depuis la crise financière et depuis que les relations avec les États-Unis se sont détériorées ces dernières années. La Russie achetait systématiquement de l'or à la fois quand le rouble était fort et quand il était faible.
En 2015, la Russie a ajouté un record de 208 tonnes d'or à ses réserves contre 172 tonnes pour 2014.
Selon le World Gold Council, seules les banques centrales des États-Unis, d'Allemagne, d'Italie, de France et de Chine détiennent actuellement des réserves d'or plus importantes que la Russie.
La Banque centrale de Russie a dépassé la Banque populaire de Chine (PBOC) de près de 150 tonnes au cours des sept dernières années et a été le plus grand acheteur de réserves d'or au monde depuis quelque temps. Cette tendance devrait se poursuivre.
La production totale d'or dans le monde est d'environ 3 200 tonnes métriques par an. Ainsi, l'achat par la Russie de 48 tonnes métriques représente environ 1,5% de la production mondiale annuelle totale d'or. C'est un montant très important pour un pays d'acheter en seulement un mois.
Une partie de l'or acheté sera issu de la production aurifère russe qui est actuellement d'environ 26 tonnes métriques par mois. En 2014, la Russie était le troisième plus grand producteur d'or au monde à 266,2 tonnes, soit seulement six tonnes de moins que l'Australie en deuxième place et la Chine en première place.
(suite en dessous:)
La banque centrale russe achète toute la production aurifère russe et parfois l'achat d'or sur le marché international. Cette demande provient uniquement de la banque centrale russe. Il existe peu de données sur les investisseurs, les propriétaires de patrimoine élevé (HNW) et ultra haute (UHNW), y compris les bureaux familiaux qui se diversifient en or en Russie.
RépondreSupprimerLa Russie est une nation de plus en plus riche avec des milliers de millionnaires et des centaines de milliardaires y compris méga oligarques riches. Il semble probable que certains de ces investisseurs russes se diversifient également en or. De toute évidence, la Russie met une grande importance stratégique sur ses réserves d'or. Le Premier ministre Medvedev et le président Poutine ont été photographiés à maintes reprises en tenant des lingots d'or et des pièces de monnaie. La banque centrale russe a déclaré en mai 2015 que la Russie considère le lingot d'or comme une «garantie de 100% contre les risques juridiques et politiques».
http://www.zerohedge.com/news/2016-11-23/putin-buys-dip-russias-gold-buying-october-largest-millenium
SupprimerIl y a les pays qui ont les moyens d'acheter de l'or et ceux qui n'ont les moyens que d'avoir des dettes !
Trump enfin certifié gagnant dans le Michigan ...
RépondreSupprimerJeudi 24 novembre 2016
Trump a maintenant 306 votes électoraux magnifiques.
Via Detroit Free Press:
Dans la course la plus proche pour le président dans l'histoire du Michigan, le républicain Donald Trump s'accroche à une victoire de 10 704 votes sur la démocrate Hillary Clinton.
Le secrétaire d'Etat du Michigan a publié mercredi des résultats qui ont été soumis par les 83 greffiers de l'état mardi après que les votes aient été examinés et certifiés par chaque comté.
Avant ce comptage compilé, Trump détenait une avance de 13107 sur Clinton. Mais après chaque comté a certifié ses résultats, le plomb a rétréci à 10.704, avec le morceau le plus grand venant du comté de Wayne, qui a montré que Clinton avait obtenu 565 de plus de votes que compte initialement le comté.
http://www.bluegrasspundit.com/2016/11/trump-finally-certified-winner-in.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+bluegrasspundit%2FNwhs+%28Bluegrass+Pundit%29
Majeure victoire: la NASA a été castrée, transformée en PR politique machine, et Trump va régler çà
RépondreSupprimerNovember 24th, 2016
Trump va réduire les fonds pour le programme climatique politisé de la NASA
Au cours des 20 dernières années, la NASA a été transformée d'une agence spatiale en une qui ignore les données satellitaires en faveur de faire des astuces statistiques avec des thermomètres de terrain mal placés et s'appuie sur la Russie pour faire des choses dans l'espace.
D'anciennes étoiles de la NASA ont protesté pour l'année aux normes lugubres dans la recherche de climat de NASA. Les mêmes gars qui ont marché sur la lune, ont travaillé sur les missions d'Apollo, et ont dirigé le programme de navette étaient fatigués avec l'excellente marque de la NASA étant exploité par des scientifiques indésirables pour faire des promotions politiques. Sous Obama, la NASA a été invitée à faire trois choses: inspirer les enfants, aider les relations internationales et aider les nations musulmanes à «se sentir bien». Voilà pour l'exploration spatiale et la science.
Obama a réduit radicalement le programme Constellation de l'ancien président George W. Bush, conçu pour ramener les humains à la lune et éventuellement à Mars, en divulguant des informations à la presse et en menaçant de veto les projets. Les astronautes de la NASA comptent maintenant sur la Russie pour atteindre l'espace, et la NASA a été forcée par l'administration Obama de retarder la mission Mars jusqu'en 2030.
Cela va changer:
Aujourd'hui, le type que Trump a nommé pour présider l'équipe de transition de la NASA a déclaré: "Il n'était pas nécessaire pour la NASA de faire ce qu'il a décrit précédemment comme" surveillance environnementale politiquement correct. "Il a poursuivi en disant:" Nous voyons la Nasa dans un rôle d'exploration, dans la recherche spatiale profonde, et la science terrestre est mieux placée dans d'autres agences où elle est leur mission première ".
Trump pourrait réduire de plus de 2 milliards de dollars la NASA consacre à sa Direction de la mission des sciences de la Terre, qui couvre la science du réchauffement planétaire comme l'amélioration de la modélisation du climat et la prévision météorologique. Comparativement, la NASA prévoit de dépenser environ 2,8 milliards de dollars en exploration spatiale l'année prochaine. Les autres fonctions de la NASA, comme l'astrophysique et la technologie spatiale, ne sont actuellement que de 781,5 et 826,7 millions de dollars, respectivement.
(suite en dessous:)
- de la Daily Caller, «Trump Will Scrap NASA Global Warming Research».
RépondreSupprimerNe sous-estimez pas l'importance de la NASA qui aurait toujours dû être la première et la plus importante agence à rappeler à tout le monde l'importance des événements solaires et astronomiques sur notre climat. La NASA aurait pu tuer la pierre verte machine morte à tout moment au cours des 20 dernières années. Le GISS a été l'un des outils de RP les plus importants pour les progressistes-régressifs afin d'atténuer toute suggestion selon laquelle le Soleil a une grande influence sur notre climat. Regardez comment Brian Cox a utilisé le bon nom de la NASA pour se moquer de Malcolm Roberts à la télévision nationale, même si Cox était absurde prétendre que la NASA produit toujours des graphes parfaits et ne reçoit jamais rien, jamais mal. La NASA a un statut de "Dieu comme", question ci-dessus. Ou il a fait. C'est terminé.
Pouvez-vous imaginer si la tête de la NASA avait sorti trois des gars qui ont marché sur la lune, Harrison Schmitt, Buzz Aldrin et Charles Duke et a tenu une conférence de presse disant que les liens entre le soleil et notre climat ont été enregistrés sur toute la planète. Imaginez si la NASA a déployé ses anciens employés primés John Christy et Roy Spencer pour nous dire comment les satellites ont montré que les modèles étaient des échecs abject. Si cela s'était passé il y a dix ans, le monde aurait pu se faire économiser des milliards (probablement trillions) de dollars.
Lorsque Lewandowsky a obtenu les manchettes prétendant que les sceptiques sont des dénégateurs d'atterrissage de lune, la NASA pourrait avoir les titres que les sceptiques ont marché sur la lune. À bien des égards, la NASA peut neutraliser la mauvaise science.
Trump, totalement sceptique, a "l'esprit ouvert" sur le climat, mais ouvert ne signifie pas ignorant 24 heures est une longue période en politique. Tant de commentators n'ont toujours aucune idée d'où Trump vient. Quelques fans de la crise provoquée par l'homme ont été excités quand Trump a dit "il a un esprit ouvert" sur l'accord de Paris. (Comme s'il voulait dire que son esprit était fermé.) Mais avoir un esprit ouvert n'est pas un esprit mal informé. Il sait déjà assez pour repérer la «science» politisée et la fermer. Alléluia.
Certains commentateurs ont pensé un instant qu'il «adoucissait sa position»: Donald Trump ne faisait que reculer les changements climatiques provoqués par l'homme: «Je pense qu'il y a une certaine connectivité». C'était hier. Aujourd'hui, sa main sceptique piqua toute cette bulle.
Sur le climat Trump sait déjà trop pour être dupé par des "experts"
Trump connaît des ingénieurs, il est même lié à un. Comment mortel pour la foi climatique. Il sait aussi que les emails de Climategate étaient "terribles". Il n'y a pas de défaire que ...
(suite en dessous:)
Transcription
RépondreSupprimerM. FRIEDMAN: Mais c'est vraiment important pour moi, et je pense à beaucoup de lecteurs, de savoir où vous allez aller avec cela. Je ne pense pas que quelqu'un s'oppose à ce que vous fassiez toutes les formes d'énergie. Mais allez-vous prendre l'Amérique hors de la tête du monde de faire face au changement climatique ?
TRUMP: Je le regarde de très près, Tom. Je vais vous dire ce que. J'ai un esprit ouvert à elle. Nous allons regarder très attentivement. C'est une question intéressante car il ya peu de choses où il ya plus de division que de changement climatique. Vous n'avez pas tendance à entendre cela, mais il ya des gens de l'autre côté de cette question qui sont, pensez, même pas ...
Seul un sceptique dirait des choses comme ceci:
SULZBERGER: Eh bien, puisque nous vivons sur une île, monsieur, je veux vous remercier d'avoir ouvert l'esprit. Nous avons vu ce que ces tempêtes font maintenant, non ? Nous l'avons vu personnellement. Directement.
FRIEDMAN: Mais vous avez un esprit ouvert à ce sujet ?
TRUMP: J'ai l'esprit ouvert. Et nous avons toujours eu des tempêtes, Arthur.
SULZBERGER: Pas comme ça (sic!) .:
TRUMP: Vous savez le jour le plus chaud jamais été en 1890-quelque chose, 98. Vous savez, vous pouvez faire beaucoup de cas pour différentes vues. J'ai un esprit totalement ouvert.
Mon oncle a été pendant 35 ans professeur à M.I.T. C'était un grand ingénieur, un scientifique. C'était un gars bien. Et il était ... il y a longtemps, il avait des sentiments - c'était il y a longtemps - il avait des sentiments à ce sujet. C'est un sujet très complexe. Je ne suis pas sûr que quelqu'un va jamais vraiment savoir. Je sais que nous avons, ils disent qu'ils ont la science d'un côté, mais ensuite ils ont aussi ces emails horribles qui ont été envoyés entre les scientifiques. Où était-ce, à Genève ou là où il y a cinq ans ? Terrible. Où ils ont été pris, vous le savez, alors vous voyez cela et vous dites, qu'est-ce que tout cela. J'ai absolument l'esprit ouvert. Je vais vous dire ceci: L'air pur est d'une importance vitale. L'eau propre, l'eau propre cristalline est d'une importance vitale. La sécurité revêt une importance vitale.
Bennet pense que Trump peut être mal informé sur la science. Au lieu de cela Trump dit que les scientifiques ne peuvent pas savoir, et l'économie sont fous:
JAMES BENNET, rédacteur de la page éditoriale: Quand vous dites un esprit ouvert, vous voulez dire que vous ne savez pas si l'activité humaine provoque le changement climatique ? Pensez-vous que l'activité humaine est ou non connectée ?
TRUMP: Je pense que maintenant ... eh bien, je pense qu'il y a une certaine connectivité. Il y en a, quelque chose. Cela dépend de combien. Cela dépend aussi de ce que cela va coûter à nos entreprises. Vous devez comprendre, nos entreprises sont non concurrentielles en ce moment.
Ils sont en grande partie non concurrentiels. Il y a environ quatre semaines, j'ai commencé à ajouter une certaine phrase dans beaucoup de mes discours, que nous avons perdu 70 000 usines depuis W. Bush. 70 000. Quand j'ai regardé le numéro d'abord, j'ai dit: «Ce doit être une faute de frappe. Il ne peut pas être 70, vous ne pouvez pas avoir 70 000, vous ne pensez pas que vous avez 70 000 usines ici. »Et ce n'était pas une faute de frappe, c'est juste. Nous avons perdu 70 000 usines.
http://joannenova.com.au/2016/11/trump-total-skeptic-has-open-mind-on-climate-and-wants-to-shut-down-politicized-research-at-nasa/#more-51970